Les êtres vivants et leur environnement
Compétences
LES ÊTRES VIVANTS DANS LEUR ENVIRONNEMENT
Adaptation des êtres vivants aux conditions de milieu
- Associer les caractéristiques morphologiques et comporte-mentales des animaux à leur adaptation au milieu (membres / déplacement, becs / alimentation, organes respi-ratoires / lieux de vie, migration / saisons…).
VOCABULAIRE: Utiliser le vocabulaire spécifique.
Objectifs
Comprendre que la morphologie et le comportement
des animaux sont adaptées à leur environnement.
Associer les caractéristiques morphologiques et com-
portementale (forme du bec) des oiseaux à leur ré-
gime alimentaire, et mode d’alimentation (verbe d’ac-
tion).
Associer les caractéristiques morphologiques (forme
des pattes/membres) des animaux à leur mode de
déplacement et milieu de vie.
Associer les caractéristiques morphologiques et com-
portementales des animaux à l’adaptation au froid.
Utiliser le vocabulaire spécifique.
Vocabulaire utilisé:
adaptation, comportement
Vocabulaire enrichi selon les situations: morphologie, carnivore, granivore, oiseau de proie, insectivore, gober, hiberner, migration,...
S1
Seance 1: Pourquoi les animaux ont-ils des morphologies différentes?
Forme du bec des oiseaux adaptées à leur alimentation
Seance 2: Pourquoi les animaux ont-ils des morphologies différentes?
Forme des pattes/membres de animaux adaptée à leur mode déplacement.
Seance 3: Comment les animaux s’adaptent-ils au froid?
Seance 4: Evaluation
Source: IA47: http://educ47.ac-bordeaux.fr/sciences/modules.htm
Individuel
Par groupe
Collectif
Collectif
Collectif
Collectif
collectif
1) Faire écrire en I) Pourquoi les animaux ont-ils des morphologie différentes?
Les élèves répondent individuellement dans la partie « Je pense ».
L’enseignante distribue à chaque groupe un jeu de photos des oiseaux et demande
aux élèves de les classer en différentes familles (sans les retourner). Elle affiche au
tableau les mêmes photos agrandies (en désordre).
L’enseignante fait la synthèse des propositions des groupes, en finissant par ceux qui
ont trié les étiquettes selon la forme du bec ; si aucun groupe n’a utilisé le critère de la
forme du bec, l’enseignante le demande explicitement.
Elle valide le tri en groupant les étiquettes agrandies sur le tableau ; la forme de
chaque bec est décrite (long et fin, large, court et épais, pointu et crochu) et est écrite
au-dessus de chaque groupe au tableau. L’enseignante ajoute « conique » pour les
granivores et « acéré » pour les oiseaux de proie en expliquant ces termes.
L’enseignant demande aux élèves : « Pourquoi ces oiseaux ont-ils des formes de
bec différentes ? ». Avec l’aide de l’enseignant si nécessaire, les élèves déduisent le
lien avec la nutrition.
Les élèves émettent des hypothèses sur le type d’aliments associé à chaque groupe d’oiseaux et l’enseignante les note au tableau ; celle-ci met en valeur les verbes d’ac-tion liés : piquer, percer, attraper, gober (insectivores) casser, écraser, broyer (granivores) tuer, déchiqueter (oiseaux de proie).
Les élèves valident leurs hypothèses en lisant le verso des étiquettes ; l’enseignante explique le vocabulaire (insectivore, granivore, oiseau de proie). Il écrit au-dessus de chaque groupe son régime alimentaire ; il fait verbaliser aux élèves que la forme du
bec est adapté à la nourriture disponible ; c’est une adaptation morphologique .
Compléter le doc1.
5 min
10 min
5 min
5min
10 min
5 min
5 min
Compétences:
Associer les caractéristiques morphologiques et comporte-
mentales des animaux à leur adaptation au milieu.
Objectifs:
Associer les caractéristiques morphologiques et comporte-
mentale (forme du bec) des oiseaux à leur régime alimentaire,
et mode d’alimentation (verbe d’action).
Trier des animaux selon un critère.
Seance 1
Forme du bec des oiseaux adaptées à leur alimentation Adaptation
des EV
Durée: 45 min Matériel: Photos des oiseaux par groupe/binôme. Photos en grand pour affichage.
Doc1 à photocopier 1/élève. Trame leçon: une/élève.
(CARNIVORES)
Document 1
Les êtres vivants et leur environnement
Par groupe
Collectif
Collectif
collectif
Comme dans la séance précédente, l’enseignante distribue à chaque groupe un jeu de
photos et demande aux élèves de les classer en différentes familles selon les
modes de déplacement .
L’enseignante met en commun le travail de chaque groupe en notant le nom des ani-
maux au tableau ; elle valide le tri en ajoutant au-dessus des groupes le mode de dé-
placement : saut, course, reptation, nage, vol. Certains animaux peuvent se trouver
dans plusieurs groupes : le crocodile rampe mais peut aussi nager, le criquet saute
mais vole également.
Elle valide le tri en groupant les étiquettes agrandies sur le tableau ; la forme de chaque bec est décrite (long et fin, large, court et épais, pointu et crochu) et est écrite au-dessus de chaque groupe au tableau. L’enseignante ajoute « conique » pour les granivores et « acéré » pour les oiseaux de proie en expliquant ces termes.
Elle amène les élèves à constater la forme des membres, adaptés au déplacement dans un milieu donné : allongés pour la course, en forme de Z pour le saut, larges pour un meilleur appui pour la nage, étendus et légers pour le vol, corps allongé et souple pour la reptation .
L’enseignante met également en relation le type de déplacement et le milieu de vie : les chevaux et les loups évoluent dans les plaines dégagées (course), la grenouille ou le serpent dans les herbes et les broussailles (reptation ou saut).
Elle met aussi en relation le type de déplacement de l’animal suivant qu’il est préda-teur et/ou proie : la grenouille saute pour chasser les insectes qui passent à sa portée mais aussi pour s’enfuir en présence d’un danger
3) :
Compléter la partie « lexique », « Je retiens ». Compléter la partie « Schéma pour comprendre » en faisant dessiner aux élèves la forme des becs des oiseaux. Demander aux élèves quels animaux ils veulent garder pour illustrer la forme des membres (partie: vu en classe). —> Leur donner lors de la prochaine séance.
5 min
5 min
15 min
10 min
Compétences:
Associer les caractéristiques morphologiques et comporte-
mentales des animaux à leur adaptation au milieu.
Objectifs:
Associer les caractéristiques morphologiques (forme des pattes/membres) des animaux à leur mode de déplacement et milieu de vie.
Trier des animaux selon un critère.
Utiliser le vocabulaire spécifique.
Seance 2
Forme des membres des animaux adaptée à leur mode déplacement
Adaptation
des EV
Durée: 40 min Matériel: Photos des animaux par groupe/binôme. Photos en grand pour affichage..
individuel
Par groupe
Collectif
Indiv/coll
collectif
1) Faire écrire en II) Comment les animaux se protègent-ils du froid?
Les élèves répondent individuellement dans la partie « Je pense ».
L’enseignant distribue aux élèves les photos des animaux.
Comme dans la séance précédente, l’enseignante distribue à chaque groupe un jeu de
photos et demande aux élèves de les classer en différents groupes selon la
façon dont ils vont s’adapter au froid (que font-ils en hiver?)
L’enseignante passe dans les groupes pour constater les classements qui sont effec-
tués et fait verbaliser les critères choisis.
Mise en commun. L’enseignante met en commun le travail de chaque groupe en no-
tant le nom des animaux au tableau ; elle valide le tri en faisant retourner à l’observa-
tion des photos, et sépare au tableau selon que les animaux ont quelque chose qui
change (plus de poils, plus de plumes, duvet…) ou ce qu’ils font (hibernation, migra-
tion, se couvrir, se regrouper).
2)
Distribuer le doc2. Lire pour comprendre ce que font les ours en hiver.
3) :
Compléter la partie « lexique », « Je retiens ».
5 min
10 min
10 min
10min
10min
Compétences:
Associer les caractéristiques morphologiques et comporte-
mentales des animaux à leur adaptation au milieu.
Objectifs:
Associer les caractéristiques morphologiques et comporte-mentales des animaux à l’adaptation au froid
Trier des animaux selon un critère.
Utiliser le vocabulaire spécifique.
Seance 3
Comment les animaux s’adaptent-ils au froid?
Adaptation
des EV
Durée: 45 min Matériel: Photos des animaux par groupe/binôme. .
Doc2 à photocopier 1/élève. Trame leçon: une/élève.
Les ours blancs ont une sorte de sommeil hivernal.
Ils creusent une tanière dans la neige, le plus sou-
vent au flanc d’une congère.
A l’abri des vents, ils restent sans manger ni boire,
consommant des réserves de graisses accumulées à
l’automne. Leur température corporelle demeure
normale, contrairement à celle des espèces qui ont
une véritable hibernation. L’ourse se réveille de
temps en temps pour gaver ses petits d’un lait
riche, au goût d’huile de foie de morue.
Document 2
Les êtres vivants et leur environnement
L’ours brun.
L’hiver, la forêt n’offre guère de nourriture aux ours: aussi, pour lutter contre la faim et le froid, ils hibernent. Chacun chez soi: le papa ours dort tout seul, roulé en boule dans sa cachette pendant 3 ou 4 mois. Son cœur bat moins vite, il respire moins fort et son estomac est vide. Il ne mange rien jusqu’à son réveil, au printemps.
Une grotte pour l’hiver
A l’automne, la maman
ourse fabrique un nid
d’herbes sèches dans une
grotte appelée « tanière ».
Quand l’hiver arrive, elle s’y
réfugie et s’endort, à l’abri
du froid. Au mois de janvier,
elle se réveille et donne nais-
sance à ses oursons.
Avant l’hiver papa ours mange comme un glouton: il avale
faines, glands, châtaignes, champignons, fruits de l’automne.
Bien gras, il tiendra sans manger jusqu'en mars ou avril.
La tanière peut être une grotte dans les rochers,
mais aussi un abri entre les racines d’un arbre ou
un trou creusé dans un talus. L’ours tapisse a ta-
nière d’herbes, de mousse et de feuilles et il en
ferme l’entrée, de l’intérieur avec des branchages.