Dieu nous a crée tous égaux en
droits et en devoirs, l’humanité en
a fait des injustices, prônant
fortement l’inappétence
masculine qui doit être objet
d’attention et de servitude
inconditionnellement féminine.
Ceci pourrait faire objet de
controverse quant aux différentes
cultures, mais que vous le vouliez
ou pas, aucune controverse n’est
possible à moins que nous
parlions de degrés moindre dans
les pays « développés », bien que
ce mot, avec tout le respect que je
dois à cette humanité n’a aucun
sens quand la terre sur laquelle
nous vivons nous englobe tous
dans ce même univers et tant que
dans cette humanité , existe
souffrance et faim il n’est plus
question de frontières et de pays,
nous sommes tous concernés au
même degré car nous sommes
ceux qui véhiculent par leurs
actions toute souffrance sur cette
planète.
Un sujet assez vaste et
intéressant, mais qui dans ce cas
n’est pas l’objet de cette pensée
qui se veut, réservée uniquement
aux relations intrinsèques entre
femmes et hommes.
Une relation en bataille continue,
certes des fois elle est fureur, mais
dans la majorité du temps elle est
silencieuse, je la définirais en
« léthargie ».
Une relation que j’oserais
qualifier d’« adversité », tant pour
les désagréments et la détresse
dont elle est source par excellence
pour cette créature que l’on
considère « faible ».
La Femme, que d’amour inspire-t-
elle, que de désir renferme sa
vision et sa compagnie. Que de
douceur à donner, que de services
à rendre pour l’enfant, le jeune et
le moins jeune. Elle source Divine
de vie, d’amour et de don de soi.
Dire que j’en fais les éloges
probablement, mais qui oserait
contredire en son âme et
conscience ?
Oser se rebeller, oser se libérer,
oser crier et se débarrasser de
cette armure qui commence à lui
peser. Elle suffoque des silences
qui anéantissent, qui disent le
mépris caché, qui dénoncent
l’égocentricité d’un être dont le
cœur s’est apparenté à la pierre,
encore que les pierres prennent
formes et couleurs et avec le
temps elles se lissent et
contribuent à embellir la vision de
certains espaces.
Le cœur humain lui, est noircit
par l’hydrogène, il est dépouillé
de tout son oxygène, qui lui donne
cette couleur rouge symbole de
vie et d’amour, un cœur asphyxié
par les horreurs d’actes
immorales et irrespectueux.
La Femme fait l’objet d’agressions
continues, nieraient certains,
mais j’insiste à maintenir mon
jugement que je tire d’expériences
personnelles et autres
d’entourage avoisinant,
connaissances et informations
médiatiques. Agressions qui se
veulent de degrés différents, pour
certaines en fait, elles risquent de
passer sous silence, considérées
comme, quotidien habituel,
d’autres attireront l’antipathie de
l’entourage car, considérées
comme dues à un « sale
caractère », comme si cela était
justifiable, pour les autres, ils
sont considérés comme
condamnables par la société et
pouvant faire objet de
dénonciation.
Je ne veux point parler de ce qui
est aujourd’hui une certitude
c'est-à-dire la maltraitance
exercée sur les femmes : des
femmes battues, massacrées et des
fois même tuées pour le plaisir
fou d’un « mâle » en rage.
Je parlerai des deux autres formes
ou la femme victime de son
quotidien, subit en silence les
affres de sa vie, qui
malheureusement l’accompagnent
en silence outre tombe.
Un Quotidien fait d’abus verbal,
d’usage d’abus psychologique où
elle finit par ne ressentir qu’une
maigre estime d’elle, où son
combat est perdu d’avance ,noyée
dans ce quotidien qui la prive de
tout instant de bonheur et
d’intimité pour rassembler ses
peines. Victime de son éducation,
d’une culture qui la veut
obéissante et non plaignante.
Prisonnière de sa condition de
femme et de mère au foyer, se
devant de protéger l’honneur de
ses enfants et leur intégrité
psychologique et morale.
Ignorant ainsi, qu’au-delà de tout
ceci, elle a des droits qui
l’attendent et que ce quotidien
peut changer par la simple
volonté de vouloir. Mais son
vouloir lui a été dérobé, comme
sous l’effet d’un anesthésique, elle
sommeille et le réveil semble
lointain.
Un autre Quotidien où le mari
grincheux se proclame maitre des
lieux. La famille lui appartient, il
en fait ce qu’il en veut, tous ne
sont là que pour le servir et
obtempérer à ses ordres. Menant
ainsi une double vie, un mari à
longueur de journée colérique que
même l’entourage avoisinant et
famille condamne et l’homme qui
se veut respecter et qui profite
pleinement de sa vie en dehors de
son entourage familial. La femme
dans ces conditions parvient à
mener une vie des plus
ennuyeuses, mais obligation
oblige, sa progéniture n’a qu’elle
et elle doit s’auto-effacer pour
leur offrir stabilité.
« Pourquoi tu ne le quitte pas ?
» s’entendra-t-elle dire. « Le cœur
à ses raisons que la raison ne
connait point », l’espoir qu’avec le
temps il puisse changer, l’espoir
de retrouver son salut auprès de
ses enfants une fois grandit, la
honte d’avouer son échec, qui
pourrait vraiment le dire.
Rares sont celles qui trouvent
leurs bonheur et leurs
épanouissement au sein de leurs
couples. Ce qui désormais est
devenu une certitude, pour la
grande majorité des femmes dans
notre société, c’est que cette
relation morbide entre Femme et
Homme au sein de leur couple, a
pris de l’ampleur et en prendra
encore si dans de telles sociétés, le
problème n’est pas étudié à sa
base et si dans l’enseignement et
l’éducation de nos enfants nous
n’inculquant pas les droits et les
devoirs de chacun dans la société,
le code morale et les valeurs
universelles qui sont à la base de
toute société qui se respecte et qui
régissent les relations
intrinsèques entre les différents
individus, du même ou de sexe
opposé.
Texte écrit par Sonia Mez