La biodiversité dans nos carrières
Damier du plantain (Melitea cinxia), carrière de Loën, mai 2009
Sommaire
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4
01 Les plateaux et les talus de calcaire nus . . . . p 6
02 Les milieux sablonneux . . . . . . . . . . . . . p 12
03 Le kaolin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 16
04 Les falaises et les fronts . . . . . . . . . . . . p 20
05 Les friches herbeuses . . . . . . . . . . . . . . p 24
06 Les mares . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 32
07 Les étangs et les lacs de carrière . . . . . . . p 36
08 Les boisements . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 40
09 Les espèces invasives . . . . . . . . . . . . . . p 44
Une gestion durable de nos carrières HeidelbergCement est la première entreprise du secteur cimentier à formuler et mettre en œuvre une directive obligatoire de promotion de la biodiversité dans ses sites d’extraction. Cette directive vise à favoriser le dialogue entre toutes les parties prenantes, à développer la biodiversité avant, pendant et après l’exploitation et à protéger les paysages originels et les espèces endémiques.
Les ressources naturelles étant au centre de notre métier, il va de soi que le développement durable et la préservation de l’environnement oc-cupent une place primordiale dans nos activités. C’est pourquoi, lors de l’extraction, nous veillons à exploiter au mieux les ressources minérales de nos carrières.
Dès l’ouverture d’un nouveau site d’extraction, le Groupe HeidelbergCe-ment met un point d’honneur à protéger les espèces animales et végé-tales vivant dans la nature environnante. À cette � n, nous avons entrepris plusieurs actions visant à maintenir, et même à augmenter la diversité de la faune et de la � ore dans nos carrières.
Pour CBR, le respect de la biodiversité est un engagement qui se tra-duit par de nombreuses collaborations scienti� ques et actions concrètes depuis plusieurs années.
Un vaste programme d’études a alors été lancé sur les quatre carrières exploitées par CBR. Une cartographie permet l’identi� cation des espèces et milieux remarquables de nos sites, y compris dans les zones environ-nantes et ce, dans un rayon de dix kilomètres.
De nombreuses espèces rares ont ainsi été mises en évidence, dont quelques-unes sont exceptionnelles.
Ensuite, des plans de gestion « biodiversité » adaptés à chaque site ont été conçus. Ils visent l’optimisation des conditions biologiques sur les zones réhabilitées, mais également sur les chantiers d’extraction.
L’ensemble des paramètres naturels, locaux et régionaux, ainsi que les paramètres propres à l’exploitation et aux réaménagements prévus ont été pris en compte.
Nos objectifs biodiversitéLa gestion de la biodiversité mise en œuvre par CBR est articulée autours des objectifs suivants :
• La protection et le développement des habitats des espèces et milieux remarquables identi� és ;
• La formation du personnel à la gestion de la biodiversité ;
• Le monitoring de la biodiversité dans nos carrières ;
• La création, la restauration et l’entretien des milieux susceptibles d’améliorer les conditions d’accueil des espèces ;
• L’amélioration des liaisons écologiques avec les sites naturels envi-ronnants ;
• La destruction des espèces invasives majeures si elles sont pré-sentes ;
• L’information des parties prenantes externes sur la biodiversité existante et les mesures correctrices prises dans nos carrières ;
• L’introduction d’indicateurs de performance en matière de gestion de la biodiversité.
Qu’est-ce que la biodiversité ?La diversité biologique, ou biodiversité, est l’un des mots clés de la préservation de la nature. Elle désigne: « La variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes ter-restres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces, ainsi que celle des écosystèmes. »*
Le cadre légalLes gouvernements européens, nationaux et régionaux ont adopté des législations de plus en plus restrictives concernant les espèces et les habitats. Et ce a� n d’enrayer le rythme de leur disparition à court terme.
La loi belge sur la conservation de la nature, les décrets et arrêtés régionaux découlant des directives européennes Natura 2000, les lois concernant les sites classés, les parcs et réserves naturelles, protègent désormais un nombre croissant de plantes, d’animaux, d’habitats ou de sites. Les contraintes légales permettant l’ouverture d’un site industriel ou la prolongation d’autorisation d’exploiter se soucient également de plus en plus de l’impact de l’activité sur la nature.
La liste rougeEtablies conformément aux critères de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), les listes rouges des espèces menacées visent à dresser un bilan objectif du degré de menace pesant sur les espèces de la faune et de la � ore à l’échelle internatio-nale, nationale ou régionale. Ces listes concernent les espèces, sous-espèces, variétés et même certaines sous-populations.
Ce système est conçu pour déterminer le risque relatif d’extinction. L’objectif principal est de cataloguer et de mettre en avant les espèces menacées d’extinction, c’est-à-dire les espèces classi� ées comme étant gravement menacées, menacées ou vulnérables, voire même éteintes.
La carrière, un milieu propice à la biodiversitéLes carrières sont parfois perçues à tort comme des milieux sans vie, dénaturés, sur lesquels plusieurs décennies de lente colonisation seront nécessaires à la nature pour reprendre ses droits.
En réalité, les chantiers en carrières offrent des conditions de vie proches de milieux naturels aujourd’hui disparus ou fortement raré-� és : les plaines alluviales des � euves non canalisés, les marécages, les bocages, les prairies non fertilisées, etc. Autant de milieux qui ont leur équivalent sur les sites d’extraction.
De plus, les variations de types de roches, d’humidité, de nature de sol, d’exposition de pente et d’insolation typiques aux carrières en font des lieux propices à des organismes très exigeants en termes de qualité de milieux.
Ces caractéristiques ont fait des carrières les derniers bastions d’es-pèces devenues aujourd’hui rarissimes. C’est le cas notamment des Hirondelles de rivage, des Crapauds calamites et accoucheurs, du Petit Gravelot et du Goéland cendré. On y trouve notamment souvent des plantes de pelouses calcaires comme des Orchidées, des Rosiers sauvages rares et des Gentianes comme les Erythrées.
* Article 2 de la Convention sur la diversité biologique, 1992. (Convention de Rio).Première utilisation du terme: 1985, Walter G. Rosen.4
Gérer la carrière tout en respectant la biodiversitéLes études menées au cours des deux dernières décennies, avec le concours de nombreux spécialistes, ont prouvé de façon convaincante que les carrières jouent un rôle crucial de manière générale dans la protection des espèces et des habitats : celles-ci abritent en effet un grand nombre d’espèces animales et végétales dont beaucoup se trouvent en voie d’extinction. La fréquence des espèces observées y est souvent comparable, voire supérieure, à celle des habitats envi-ronnants. La cohabitation entre une carrière en exploitation et la bio-diversité est donc tout à fait possible.
Contrairement aux paysages environnants aménagés et entrete-nus par l’homme, les carrières offrent une combinaison de milieux souvent extrêmement différents. Ceux-ci donnent lieu à une grande variété structurelle, indispensable à l’établissement de nombreuses espèces végétales et animales. Ils stabilisent également les éco- systèmes voisins.
Grâce à la cartographie et à la surveillance* réalisées dans l’ensemble de nos sites carriers depuis 2006, nous constatons que les carrières et gravières où nous extrayons nos matières premières constituent des habitats précieux pour une grande variété d’espèces animales et végétales.
A� n de maintenir et développer leur potentiel écologique au mieux, nos sites d’extraction font l’objet de mesures de gestion et de res-tauration menées de manière professionnelle. Et ce dans le but de promouvoir les milieux les plus riches en espèces rares et éviter leur disparition ou leur colonisation par des espèces indésirables, les inva-sives en particulier.
Même les secteurs voués à la sylviculture ou réaménagés en cultures agricoles font l’objet d’une attention particulière envers les espèces qui les colonisent ou sont susceptibles d’y apparaître à l’avenir.
Toutes les formes de réaménagement proposées, et ce dès l’introduc-tion de la demande du «permis d’exploitation», doivent contribuer à la préservation de la diversité biologique, voire à son augmentation lorsque cela s’avère possible.
Bonnes pratiques à appliquer sur les zones d’extraction• Respectez les zones humides : les marais, les mares, les plages en
pente douce, les étangs peu profonds, les roselières ;
• Conservez des zones refuges, déplacez leur contenu si nécessaire, idéalement en été pour les zones humides, en hiver pour les zones sèches ;
• Respectez les végétations rases saines recolonisant les abords des chantiers et les anciens paliers ;
• Protégez les nidi� cations des oiseaux présents sur les abords des chantiers ;
• Conservez des zones refuges, déplacez-les en raclant quelques centimètres du sol, réétalez ces terres sur des secteurs propices et tassez ;
• Ne laissez pas les espèces invasives s’implanter.
Bonnes pratiques à appliquer dans les autres secteurs• Protégez les secteurs de grand intérêt cartographiés ;
• Protégez les zones humides de grand intérêt : marais et roselières, mares, étangs peu profonds, plages en pente douce bien exposées ;
• Détruisez les invasives si vous en avez l’occasion ;
• Ne perturbez pas les milieux intéressants cartographiés sur de trop grandes surfaces simultanément ;
• Favorisez la présence de micro-habitats : tas de bois morts, vieux arbres et arbres morts, fronts meubles, grosses pierres, mares, etc.
Les carrières de CBRCBR fait partie intégrante du Groupe HeidelbergCement. En Belgique, la société produit et commercialise une vaste gamme de ciments pour le bâtiment, les travaux publics et le génie civil.
Outre ses 4 centres de production (situés à Lixhe, Harmignies, An-toing et Gent), CBR exploite 4 carrières en Belgique : Loën et Romont (Visé-Bassenge), Harmignies (Mons) et Transinne (Libin).
Introduction
L’objet de cette brochure est de passer en revue l’ensemble des types d’habitats recensés dans les différentes carrières de CBR, ainsi qu’en décrire les espèces animales et végétales qui y ont été obser-vées.
Bruxelles
Gent
RomontLoën
ENCI Maastricht
Carrières d’Antoing
Transinne
Harmignies
* surveillance : recensement et évolution continue des espèces animales et végétales présentes sur nos sites d’extraction.
La biodiversité dans nos carrières 5
Carrières CBR
Autres carrières qu’HeidelbergCement détient au Benelux
Siège social
Cimenteries
01 / Les plateaux et les talus de calcaire nus
Plancher de la carrière de Loën phase II
La biodiversité dans nos carrières 7
Les plateaux et talus de calcaire nus (chez nous, craies et marnes) comptent parmi les milieux les plus riches et les plus caractéristiques des carrières en activité. Récemment exploités ou terrassés, ils ne présentent pas de couvert végétal, ou seulement des végétations lâches, très basses. Leur humidité varie souvent en cours d’année.
Ces secteurs présentent des similarités avec les condi-tions naturellement retrouvées aux abords de rivières non canalisées, sur les af� eurements rocheux ou dans les boisements fraîchement abattus par le vent. Ils ac-cueillent parfois d’anciennes plantes de culture deve-nues très rares.
Ce sont malheureusement des secteurs très propices aux végétations invasives qui s’y sont bien adaptées sans rencontrer de concurrence et qui � nissent par monopoliser l’espace.
Les espèces typiquesOn y retrouve majoritairement des espèces pionnières. La végétation est dominée par des plantes annuelles très sensibles à la concurrence. Certaines sont rares comme le Catapode rigide, les Linaires, les Erythrées ou les Lins indigènes, entre autres.
Plusieurs espèces animales rares sont inféodées à ces milieux nus. De nombreux oiseaux de rivière ne nichent qu’en ce type de conditions comme le Gravelot ou le Goé-land cendré. On y retrouve souvent le Crapaud calamite qui utilise les mares pour y pondre. Le Crapaud accou-cheur fait de même et se cache la journée dans les pier-riers ici abondants.
A protéger et favoriser• Végétations rases naturelles
• Plages et dépressions humides, mares
• Pierriers, talus, anciens fronts ensoleillés
A limiter ou éviter• Présence d’espèces invasives
• Dérangement simultané sur des surfaces importantes
• Dérangement simultané de grandes portions des micro-habitats à favoriser
• Dérangement des oiseaux et des zones humides entre avril et septembre
La biodiversité dans nos carrières 7
Plateau crayeux avec mare temporaire, Harmignies
Vastes terrils de stériles, Harmignies
Plancher et fronts de la carrière du Romont
StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des oiseaux de Wallonie. Espèce intégrale-ment protégée.
Oiseau de la taille d’un merle, assez haut sur pattes. Son dos est gris ver-dâtre, son ventre est blanc. Masque et collier noirs, tour de l’œil jaune. C’est un marcheur très rapide. Il se nourrit de petits animaux trouvés au sol et en bordure des mares.
Il niche très souvent en carrières ou sur des friches quasi nues. Migrateur, il arrive chez nous en avril, niche et repart assez tôt en juillet vers la Méditer-ranée et l’Afrique pour hiverner.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des oiseaux de Wallonie. Très rare, il ne niche qu’en huit sites en Belgique, presque tous des carrières.
C’est un Goéland de taille modeste, d’une trentaine de centimètres. Ses ailes sont grises, son bec et ses pattes sont jaunes.
Il niche à Harmignies en bordure des plans d’eau, à même le sol, en situa-tion dégagée.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des oiseaux de Wallonie. Espèce intégrale-ment protégée.
Oiseau de la taille d’un merle, assez haut sur pattes. Son dos et sa tête sont gris, son ventre est blanc. Ses pattes sont rouges-roses. Il se nourrit de petits animaux trouvés au sol et en bordure des mares.
Il niche parfois en carrières ou sur des friches quasi nues. Migrateur, il arrive pour hiverner chez nous et repart vers le nord en mai-juin.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le Petit gravelot
Espèce à surveiller en priorité
Niche très souvent en carrières
Le Goéland cendré
Espèce à surveiller en priorité
Ne niche qu’en 8 sites en Belgique
Niche à Harmignies
Le Chevalier guignette
Espèce à surveiller en priorité
Niche parfois en carrières
Le Petit GravelotCharadrius dubius
Le Goéland cendréLarus canus
Le Chevalier guignetteActitis hypoleucos
LES PLATEAUX ET LES TALUS DE CALCAIRE NUS
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StatutEspèce remarquable, en régression.
Oiseau d’une vingtaine de centimètres, assez haut sur pattes. Son dos et sa tête sont verts-noirs, son collier est noir. Sa huppe est caractéristique, mais de taille modeste chez les juvéniles. Il se nourrit de petits animaux trouvés au sol et en bordure des mares.
Il niche sur les prairies et les friches proches des zones humides, notamment les terres de cultures réaménagées du Romont.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des Amphibiens de Wallonie. Espèce Natura 2000, intégralement protégée à l’échelle européenne.
Ce crapaud de petite taille a la pupille de l’œil verticale. Le mâle porte sur ses pattes arrière les œufs fécondés avant l’éclosion des têtards. Ils sont déposés dans des mares très chaudes, souvent peu profondes et à végéta-tion éparse. Les adultes restent cachés sous les pierres la journée et en hiver.
Il est trouvé sur l’ensemble des carrières de calcaire de CBR. C’est l’un des animaux les plus discrets des carrières.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutCriquet de grande taille pour nos régions (1,5 à 3 cm). Généralement gris-bleuté, parfois brun. Les ailes d’un bleu turquoise sont très visibles lors de son envol, mais l’animal disparaît sur le sol sitôt posé.
Il est trouvé dans l’ensemble des carrières de calcaire de CBR. Très lié aux milieux rocailleux ou sablonneux.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le Vanneau huppé
Espèce à surveiller
Niche sur les terres de cultures réaménagées du Romont
Le Crapaud accoucheur
Espèce à surveiller en priorité
Présent sur l’ensemble des carrières de calcaire de CBR
Le Criquet à ailes bleues
Présent dans l’ensemble des carrières de calcaire de CBR
Le Crapaud accoucheurAlytes obstetricans
Le Vanneau huppéVanellus vanellus
Le Criquet à ailes bleuesOedipoda caerulescens
9
StatutTrois espèces sur cinq sont inscrites sur la liste rouge des Orthoptères de Wallonie.
Cousins des criquets de très petite taille, ±1 cm, ils sont très liés aux milieux en tout début de recolonisation végétale. Ils se nourrissent de mousses et d’algues microscopiques. Ils sont liés aux milieux très secs ou, au contraire, légèrement humides. C’est le cas du Tétrix des vasières.
Présents sur tous les sites de CBR. Le Tétrix des vasières (Tetrix ceperoi, photo), considéré jusqu’il y a peu comme disparu de Wallonie a récemment été retrouvé sur 8 sites dont CBR (Harmignies).
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce remarquable, typique des milieux arides.
Grande guêpe terricole de ±2 cm, à l’abdomen très étroit, tout à fait inof-fensive. Elle creuse des galeries dans le sol pour installer ses pontes en compagnie de quelques proies : des chenilles maintenues paralysées.
On la retrouve à Harmignies et à Loën, probablement également au Romont.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce protégée en Wallonie.
Petite plante annuelle de quelques centimètres de haut, à � eur rose-mauve de moins de 1 cm de diamètre se refermant le soir et par mauvais temps.
Elle a été trouvée dans les carrières du Romont, d’Harmignies et de Loën.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Lez Tétrix
Le Tetrix des vasières a été retrouvé sur 8 sites en Wallonie dont CBR Harmignies
L’Ammophile des sables
Présente à Harmignies, à Loën et probablement au Romont
L’Erythrée naine
Présente dans les carrières du Romont, d’Harmignies et de Loën
Les TétrixTetrix sp.
L’Ammophile des sablesAmmophila sabulosa
L’Erythrée naineCentaurium pulchellum
LES PLATEAUX ET LES TALUS DE CALCAIRE NUS
10
StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des plantes vasculaires de Wallonie.
Petite graminée de quelques centimètres de haut, d’aspect grisâtre, assez raide. Plante annuelle, typique des falaises et des milieux rocheux. Disparaît avec la concurrence de végétations plus hautes.
Il a été trouvé dans les carrières d’Harmignies et de Loën.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce classée en danger sur la liste rouge des plantes vasculaires de Wal-lonie.
Petite plante rampante velue de quelques dizaines de centimètres, aux feuilles en forme de cœur. La Linaire élatine, espèce proche, a des feuilles en écusson. Ces deux espèces étaient autrefois des adventices de cultures. Elles ne subsistent maintenant qu’en situations anthropiques.
On retrouve ces espèces à Harmignies.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce considérée comme en voie de disparition en Wallonie, inscrite sur la liste rouge des plantes vasculaires de Wallonie.
Petite plante de quelques centimètres de haut à peine, d’aspect laineux, à petites � eurs de couleur jaunâtre.
Plante annuelle, typique des falaises et des milieux rocheux. Disparaît avec la concurrence de végétations plus hautes.
Il n’a été retrouvé récemment qu’en six sites en Wallonie. Il serait plus commun en Flandre, entre autre dans les dunes. Il est présent dans la carrière d’Harmignies.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le Catapode rigide
Présent dans les carrières d’Harmignies et de Loën
La Linaire bâtarde
Espèce à surveiller en priorité
Présente à Harmignies
Le Gnaphale jaune-blanc
Présent dans la carrière d’Harmignies
La Linaire bâtardeKickxia spuria
Le Catapode rigideCatapodium rigidum
Le Gnaphale jaune-blancGnaphalium luteoablum
11
02 / Les milieux sablonneux
Sablière au Romont
Des matériaux meubles, sables, limons, ou autres, sont pratiquement toujours présents comme couverture de gisement dans les exploitations. On les nomme géné-ralement matières stériles. Elles servent alors principa-lement au réaménagement. Leur texture plus ou moins meuble et leur pH plus acide, parfois même très bas, en font des milieux très différents de ceux retrouvés sur les roches cohérentes, en particulier sur les calcaires.
Ces milieux sont propices au développement de for-mations végétales retrouvées naturellement au bord des rivières de plaines sablonneuses, dans les prairies pauvres, parfois même dans les landes à Bruyères et Genêts, ou les dunes.
Ce sont également des secteurs très propices aux végé-tations invasives. A surveiller.
Les espèces typiquesComme sur les calcaires nus, on y retrouve majoritaire-ment des espèces végétales pionnières. Souvent plus proches des cultures, ces secteurs sont également plus colonisés par les adventices, parfois même des espèces rares comme les Kickxia.
Leur moindre cohérence en fait des milieux de choix pour les animaux fouisseurs. Notamment beaucoup d’insectes terricoles, dont beaucoup d’abeilles sauvages ou les Cicindèles. On y retrouve aussi de nombreuses espèces d’autres milieux dénudés. Ce sont en� n des milieux de premier choix pour le Crapaud calamite, qui s’y enterre en journée et en hiver.
A protéger et favoriser• Végétations rases naturelles
• Plages et dépressions humides
• Anciens fronts ensoleillés
A limiter ou éviter• Présence d’espèces invasives
• Dérangement simultané sur des surfaces importantes
• Dérangement simultané de grandes portions des micro-habitats à favoriser
• Dérangement des oiseaux typiques et des zones hu-mides entre avril et septembre
Loën Harmignies
Loën
La biodiversité dans nos carrières 13
StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des Amphibiens de Wallonie. Espèce Natura 2000, intégralement protégée à l’échelle européenne.
Crapaud de taille moyenne, portant une ligne claire caractéristique sur le dos. Ses têtards sont pondus dans des mares temporaires, souvent de simples � aques. Les adultes se tiennent enterrés dans les matières meubles pendant la journée et en hiver.
Il est trouvé dans l’ensemble des carrières de calcaire de CBR.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutPlusieurs insectes inscrits sur la liste rouge des Carabes de Wallonie.
Coléoptères de taille moyenne (1,5 cm), vert métallique à dessins blancs, les Cicindèles constituent un groupe dont la détermination n’est pas aisée. Grands prédateurs d’insectes au sol, elles se font remarquer par leurs envols bondissants de quelques mètres.
On retrouve la Cicindèle champêtre (Cicindella campestris, photo) dans l’ensemble des sites CBR, la Cicindèle des bois (Cicindella sylvicola), plus rare, n’a été trouvée qu’à Transinne.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le Crapaud calamite
Espèce à surveiller en priorité
Présent dans l’ensemble des carrières de calcaire de CBR
Les Cicindèles
Présentes dans l’en-semble des sites de CBR
L’espèce la plus rare n’a été trouvée qu’à Transinne
Le Crapaud calamiteBufo calamita
Les CicindèlesCicindella sp.
LES MILIEUX SABLONNEUX
14
StatutPlusieurs espèces protégées, devenues rares en dehors des exploitations minérales.
Largement méconnues du grand public, les abeilles sauvages de nos ré-gions comptent de nombreuses espèces terricoles. Celles-ci pondent dans des galeries parfois très profondes creusées dans des sols meubles, souvent en situation très dégagée. Les carrières et sablières, avec leurs étendues de sols nus fouissables, sont idéales pour elles. Elles sont très paci� ques et prennent toujours la fuite en cas d’intrusion.
On retrouve plusieurs espèces d’abeilles, assez dif� ciles à distinguer pour la plupart. Les plus communément observées font partie des familles des Andrènes, des Mégachiles et des Anthophores.
Une fois creusés, les nids de ces abeilles sont fréquemment visités par plu-sieurs parasites, dont des guêpes, telles que les guêpes dorées, ou même d’autres abeilles, comme les Nomada ou les Sphécodes.
On retrouve des abeilles terricoles dans toutes les carrières de CBR, en par-ticulier dans les horizons de stériles (couverture de gisement) et les terrains meubles. Les carrières de Lixhe accueillent l’une des plus rares espèces de Belgique, l’Andrène agilissime (Andrena agilissima), inféodée aux plantes de la famille des brassicacées (Moutarde des champs, choux,...).
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Les Abeilles solitaires sabulicoles
Espèces devenues rares en dehors des exploita-tions minérales
Présentes dans toutes les carrières de CBR
Les carrières de Lixhe accueillent l’une des plus rares espèces de Belgique
Anthophore plumeuseAnthophora plumipes
Andrène agilissimeAndrena agilissima
Andrena vaga male
Nomada sp.
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03 / Le kaolin
Fond de la carrière de Transinne
A� n d’assurer la fourniture en matière première de l’usine de ciment blanc d’Harmignies, CBR exploite actuellement la dernière carrière de kaolin de l’Ardenne belge.
Issu, au cours des temps géologiques, de la dégradation de schistes par d’intenses lessivages, le kaolin est un matériau argileux tendre, imperméable et ne relâchant pratiquement aucun élément fertilisant. Ces propriétés particulières sont propices à l’apparition de végétations très frugales, proches de celles trouvées dans les landes à Bruyères ou même des plantes de marais acides et des tourbières.
Ces paysages, maintenus ouverts sous nos latitudes par l’agriculture traditionnelle (le pâturage de moutons de races rustiques en particulier) ont malheureusement ten-dance à se reboiser une fois tout entretien abandonné. Des coupes sont donc à réaliser régulièrement pour main-tenir le paysage ouvert et la pauvreté du sol, gages de l’intérêt biologique du site.
Les espèces typiquesOn retrouve sur les plages plus sèches des végétations de landes, comme la Bruyère, le Genêt à balais, des Euphraises ou la Polygale à feuilles de Serpolet. Bien d’autres plantes typiques sont susceptibles de s’installer, comme l’Orchis tacheté (Dactylorhiza maculata). Ce sont des milieux très propices aux insectes butineurs, dont cer-tains Bourdons recherchant les Bruyères.
Les dépressions humides et les berges sont propices au développement d’espèces de marais acides comme le Jonc des crapauds ou la Renoncule � ammette. Certaines plages contiennent même des plantes des tourbières et marais acides, comme la Drosera à feuilles rondes, des Sphaignes ou le Jonc bulbeux. Dans l’ancienne carrière de l’Arfaye, site proche de Transinne mais en cessation d’activité, on retrouve les rarissimes Lycopodes inondés et Lycopode à massues.
A protéger et favoriser• Végétations naturelles jeunes
• Plages et dépressions humides, mares en pentes douces, suintements de sources
• Secteurs bien ensoleillés
• Végétations à Bruyères et à Joncs amphibies (Jonc des crapauds et Joncs bulbeux)
A limiter ou éviter• Reboisement de l’ensemble du site
• Maintien de semis d’arbres résineux, à couvert opaque et non indigènes
• Dérangement simultané sur des surfaces importantes et sur les secteurs d’intérêt biologique
• Surveillance espèces invasives à maintenir en perma-nence (foyers le long de l’E411)
Bruyère poussant sur le kaolin nu, carrière de Transinne
Mare et plage avec végétation des eaux acides à Joncs des crapauds et Joncs bulbeux
Talus avec végétation à Genêts à balais
La biodiversité dans nos carrières 17
StatutEspèce en danger, protégée en Wallonie.
Petite plante en rosette de quelques centimètres, d’aspect rouge, portant de grands poils gluants. Cette petite plante est considérée comme carnivore. Elle englue en effet divers insectes à la surface de ses feuilles pour absorber l’azote contenu dans leurs tissus.
Elle est caractéristique des sols marécageux très acides, de certains bas marais et des tourbières. Elle ne survit pas en milieux plus riches.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce rare en Wallonie.
Carabe vert à légers re� ets métalliques. Points et dessins blancs assez larges sur le dos. La Cicindèle champêtre, présente sur tous les sites exploités par CBR, se distingue par de plus petits motifs blancs.
On retrouve les Cicindèles uniquement dans les secteurs à végétation très lâche. Leurs larves vivent enfouies dans le sol.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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La Drosera ou Rosolis à feuilles rondes
Espèce à surveiller en priorité
La Cicindèle des bois
Présente uniquement à Transinne
La Drosera ou Rosolis à feuilles rondesDrosera rotondifolia
La Cicindèle des boisCicindella sylvicola
LE KAOLIN
18
StatutEspèce typique des landes et pelouses acides.
Plante rampante. Tiges d’une dizaine de centimètres.
Petites feuilles très � nes à l’aspect coriace.
Fleurs bleues de ± 1 cm.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce protégée.
Abeille de coloration générale noire de 8 à 9 mm.
Butine les composées jaunes à Transinne.
C’est une espèce des terrains presque nus.
Elle creuse son nid dans le sol.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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La Panurge du calcaire
Présente dans la carrière de Transinne
La Polygale à feuilles de serpoletPolygala serpillyfolia
La Panurge du calcairePanurgus calcaratus
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04 / Les falaises et les fronts
Falaise de la phase I, carrière de Loën
Directement créés par les exploitations, les fronts et falaises sont, à quelques exceptions près, toujours pré-sents dans les carrières en activité.
Bien qu’apparemment très arti� ciels, ces milieux pré-sentent des analogies avec les berges des rivières très érosives, maintenues verticales par le minage perpé-tuel du courant. Ces milieux mouvants ont beaucoup souffert des aménagements des cours d’eau, en par-ticulier les recti� cations de cours et les enrochements stabilisants.
Ce sont malheureusement des secteurs souffrant beau-coup de l’érosion une fois l’activité terminée. Ce sont également des secteurs très propices aux végétations invasives, ici très dif� ciles à traiter une fois l’activité arrêtée.
Les espèces typiquesOn retrouve sur les falaises des carrières plusieurs espèces d’oiseaux ne nichant pratiquement qu’en ces conditions de grande hauteur. Les rapaces sont bien représentés avec deux espèces inféodées: le Faucon pèlerin et le Hi-bou grand duc. On y retrouve également plusieurs passe-reaux montagnards, dont le Rougequeue noir.
Les fronts meubles sont recherchés par plusieurs oiseaux de rivière. En particulier les Hirondelles de rivage et le Martin-pêcheur. Le très coloré Guêpier d’Europe a été signalé en Gaume dans ce type d’habitats. On y retrouve aussi beaucoup de guêpes et d’abeilles terricoles.
A protéger et favoriser• Falaises hautes bien ensoleillées
• Fronts meubles bien verticaux de textures diverses
• Fronts meubles à proximité des zones humides (pour l’Hirondelle de rivage et les Martins-pêcheurs)
A limiter ou éviter• Présence d’espèces invasives
• Dérangement simultané sur des surfaces importantes
• Dérangement des oiseaux typiques entre avril et sep-tembre
Harmignies Loën
Colonie d’Hirondelles de rivage, Harmignies
La biodiversité dans nos carrières 21
StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des oiseaux de Wallonie. Espèce Natura 2000, intégralement protégée à l’échelle européenne.
Petite hirondelle brun foncé à queue courte sans tache blanche sur le dos. Elle niche en colonie dans des trous creusés dans tout type de parois ver-ticales meubles bien dégagées. Autrefois le long des rivières, actuellement presqu’exclusivement en site d’extraction. Occupe toujours des fronts bien dégagés.
En forte régression, elle a disparu de la plupart des carrières CBR et ne subsistait plus qu’à Harmignies. Depuis 2011, elle est réimplantée sur l’en-semble des sites calcaires de CBR.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des oiseaux de Wallonie. Espèce Natura 2000, intégralement protégée à l’échelle européenne.
Oiseau de taille moyenne, légèrement plus petit qu’un Merle, bleu mouche-té et orange, à grand bec. Il niche dans un trou creusé dans les talus abrupts et les berges verticales meubles en bordure des cours d’eau et étangs. Il affectionne les anciens fronts meubles bordant les pièces d’eau, moins exi-geant en termes d’ouverture du milieu.
Il niche fréquemment en bordure du plan d’eau de la carrière de Loën, dans les parties abruptes des talus de stériles.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutPlusieurs espèces très dif� ciles à déterminer, rares en Wallonie.
Ces guêpes solitaires, mesurant approximativement 1 cm de long, sont par-faitement inoffensives et ne se nourrissent que d’animalcules et du fruit du butinage de � eurs.
Elles creusent leurs nids dans les parois verticales limoneuses ou argileuses. On retrouve assez facilement leurs emplacements grâce aux petits tubes qu’elles maçonnent avec les matières retirées lors de ces travaux d’exca-vation.
On retrouve ces animaux sur certains anciens fronts à Loën et à Harmignies. A l’instar de nombreuses espèces d’abeilles et guêpes terricoles, elles pré-fèrent les sols stabilisés aux excavations récentes.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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L’Hirondelle de rivage
Espèce à surveiller en priorité
Réimplantée sur l’ensemble des sites de CBR
Le Martin-pêcheur
Espèce à surveiller en priorité
Présent dans la carrière de Loën
Les guêpes maçonnes
Présentes sur certains anciens fronts meubles à Loën et à Harmignies
L’Hirondelle de rivage Riparia riparia
Le Martin-pêcheurAlcedo atthis
Les guêpes maçonnesOedynerus sp.
LES FALAISES ET LES FRONTS
22
StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des oiseaux de Wallonie. Espèce Natura 2000, intégralement protégée à l’échelle européenne.
C’est le plus grand des rapaces nocturnes d’Europe avec ses 60 à 75 cm de haut. Il se montre pourtant très discret et il est rare de le voir. Il niche exclusivement en haute falaise chez nous, le plus souvent en carrières. Il se nourrit souvent de grosses proies comme les lapins.
Disparu de notre pays, il a été réintroduit avec succès. Il niche à Harmi-gnies depuis quelques années et a été vu à Loën en 2010.Il niche également dans les carrières d’Antoing, les anciennes carrières de CBR Mons et à ENCI Maastricht.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des oiseaux de Wallonie. Espèce Natura 2000, intégralement protégée à l’échelle européenne.
Grand faucon de 40 à 50 cm de haut et de ± 1 m d’envergure. Sa tête est noire et son ventre est uniformément moucheté de noir et de blanc. Niche en falaises, très souvent en carrière, parfois sur les bâtiments très hauts. Chasse en vol d’autres oiseaux. Oiseau le plus rapide au monde avec un vol en piqué jusqu’à 380 km/h.
Il niche parfois sur les falaises de la carrière de Loën, à Antoing et dans les anciennes carrières de CBR Mons.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce protégée en Wallonie.
Faucon de taille moyenne d’une trentaine de centimètres de haut et 60 à 80 cm d’envergure. Sa tête est gris bleuté chez le mâle, rousse chez la femelle et les jeunes. Niche en falaises ou dans un vieux nid dans un arbre haut, parfois sur les bâtiments. Chasse en vol stationnaire pour repérer de petites proies.
Il niche en falaise à Loën, dans les boisements bordant la carrière d’Harmi-gnies et du Romont. Moins rare que le Faucon pèlerin.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le Hibou grand duc
Espèce à surveiller en priorité
Niche le plus souvent en carrière
Présent à Harmignies, à Loën, dans les carrières d’Antoing, dans les anciennes carrières de CBR Mons et à ENCI Maastricht
Le Faucon pèlerin
Espèce à surveiller en priorité
Niche parfois sur les falaises de la carrière de Loën, à Antoing et dans les anciennes carrières de CBR Mons
Photo: Michel Pirotte
Le Faucon crécerelle
Espèce à surveiller
Présent à Loën, à Harmignies et au Romont
Le Faucon pèlerin Falco peregrinus
Le Hibou grand ducBubo bubo
Le Faucon crécerelleFalco tinnunculus
23
05 / Les friches herbeuses
Romont
Une fois l’activité terminée, les secteurs exploités sont assez rapidement reconquis par la végétation. Une dizaine d’années sont généralement suf� santes pour assurer la couverture du sol. Se forment alors souvent des plages herbeuses plus ou moins piquetées de buis-sons et de petits arbres.
Ces milieux d’une très grande richesse biologique sont assez proches des conditions retrouvées dans les gar-rigues et autrefois dans les prairies pauvres et sèches, comme les célèbres pelouses calcaires ou les landes sur sol acide. Ces types de milieux ont maintenant été abandonnés par l’agriculture ou ont été retravaillés mécaniquement et engraissés, entraînant la disparition de la plupart des espèces typiques.
Malheureusement, ces plages de grand intérêt se reboisent rapidement. Sans entretien, le milieu se referme, privant les espèces les plus intéressantes de lumière du soleil dont elles ont besoin.
Les espèces typiquesOn y retrouve majoritairement des espèces végétales de plein soleil, provenant des milieux pâturés ou des lisières forestières. Les plantes les plus célèbres sont incontes-tablement les Orchidées, qui s’acclimatent généralement bien dans ces milieux. Mais la majorité des végétations de milieux ouverts et pauvres peuvent ici se développer.
Les abondantes � oraisons et l’absence de traitements systématiques, comme les fauches répétées, les épan-dages et autres travaux agricoles, en font des milieux de premiers plans pour une foule d’insectes butineurs: les papillons de jour et les abeilles sauvages, entre autres. L’abondance d’herbes hautes est propice aux Criquets, Sauterelles et aux oiseaux des landes et bocages. Plusieurs reptiles comme le Lézard vivipare et l’Orvet y abondent. La majorité des prédateurs présents les utilisent comme terrain de chasse, comme les Libellules, les Amphibiens ou les Rapaces.
A protéger et favoriser• Végétations autochtones variées, riches en espèces
• Buissons et arbres isolés, en lisière
• Rochers, tas de bois, arbres morts isolés
A limiter ou éviter• Reboisement des secteurs de grand intérêt
• Dérangement simultané sur des surfaces importantes
• Présence d’espèces invasives
• Perturbations importantes du sol
Loën Harmignies
Transinne
La biodiversité dans nos carrières 25
StatutEspèces protégées en Wallonie, plusieurs espèces inscrites sur la liste rouge régionale.
Plantes à feuilles souvent longiformes, à nervures parallèles, de quelques dizaines de centimètres de haut. Elles portent deux, trois à plusieurs dizaines de � eurs de couleur souvent rose, mauve, blanche ou verte, généralement de 1 à 2 cm, groupées sur une hampe.
On peut trouver dans les friches des carrières la plupart de nos espèces d’Orchidées, réparties principalement en fonction du couvert arboré, de l’humidité et de l’acidité des sols.
Au moins deux espèces peuvent être trouvées sur les friches claires des carrières de CBR : la Platanthère des montagnes et L’Epipactis fausse-hellé-bore. On retrouve la première espèce à Loën, la seconde dans toutes les car-rières de CBR. On retrouve également deux espèces dans les boisements.
Cependant, d’autres espèces plus rares encore poussent en conditions iden-tiques à proximité des sites CBR. C’est notamment le cas de l’Ophrys abeille et de l’Orchis bouc qui ont été trouvées à Harmignies, le long de la RN97, ou de l’Orchis militaire à la Montagne-Saint-Pierre. Elles pourraient donc apparaître un jour dans les exploitations.
StatutEspèce protégée en Wallonie.
Orchidée de taille moyenne à grande, mesurant de 20 à 80 cm de haut, produisant une à plusieurs dizaines de � eurs roses à pourpres. Elle se déve-loppe le plus souvent sur le calcaire ou sur des sols assez riches. Elle tolère un certain ombrage.
On retrouve cette plante sur les friches claires, dans certains boisements ou en lisière des bois dans les quatre carrières de CBR.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce intégralement protégée en Wallonie.
Orchidée de taille moyenne mesurant de 20 à 50 cm de haut, produisant une à deux dizaines de � eurs blanches et vertes. Elle se développe le plus souvent sur le calcaire en situation dégagée, mais tolère un certain ombrage et des sols nettement plus acides.
On retrouve cette plante sur les friches et certains boisements clairs de la carrière de Loën. Une espèce proche beaucoup plus rare existe, la Platan-thère à deux feuilles. Elle pousse notamment sur le coteau du tunnel de Wonck et pourrait apparaitre un jour à Loën.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Les Orchidées
Espèces à surveiller en priorité
Deux espèces présentes sur les friches claires des carrières de CBR
Légende photos
De gauche à droite :
Photo 1: Platanthère des montagnes (Platanthera chlorantha)
Photo 2: Ophrys abeille (Ophrys apifera)
Photo 3: Orchis militaire (Orchis militaris)
L’Epipactis fausse Hellébore
Présente dans les quatre carrières de CBR
La Platanthère des montagnes
Espèce à surveiller en priorité
Présente dans la carrière de Loën
Les Orchidées
L’Epipactis fausse HelléboreEpipactis helleborine
La Platanthère des montagnesPlatanthera chlorantha
LES FRICHES HERBEUSES
26
StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des plantes vasculaires de Wallonie. Espèce protégée en Wallonie.
Rosier buissonnant de quelques dizaines de centimètres à plus de 1 m de haut, à � eurs roses. Une fois froissées, les parties vertes dégagent une odeur caractéristique de pomme.
On le retrouve sur les friches et dans les sous-bois de la carrière d’Harmi-gnies.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce protégée en Wallonie.
Gentiane mesurant quelques dizaines de centimètres de haut, à � eurs roses-mauves de 1 cm de diamètre se refermant par mauvais temps ou pour la nuit. On la retrouve sur des terrains dégagés, sur calcaire comme sur sol acide, souvent sur sols remaniés. C’est une espèce fréquente en carrière.
On la retrouve dans les quatre carrières de CBR.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutPlante mesurant quelques dizaines de centimètres de haut, à � eurs jaunes de 1 cm de long. Plante vivant partiellement en parasite sur les racines de graminées. On la retrouve sur des terrains dégagés, souvent calcaires, riches en graminées ou en céréales.
On en retrouve quelques plages sur les friches herbeuses de la carrière de Loën.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le Rosier rouillé
Espèce à surveiller en priorité
Présent dans la carrière d’Harmignies
L’Erythrée petite centaurée
Présente dans les 4 carrières de CBR
Le Petit Rhinanthe
Espèce à surveiller
Présent dans la carrière de Loën
L’Erythrée petite centaurée Centaurium erythrea
Le Rosier rouillé Rosa rubiginosa
Le Petit RhinantheRhinanthus minor
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StatutEspèces rares en Wallonie.
Petites plantes mesurant quelques centimètres de haut, à � eurs blanches de moins de 1 cm de long. Plantes vivant partiellement en parasite sur les racines de graminées. Plusieurs espèces très dif� ciles à déterminer sont trouvées sur sol acide comme en terrain calcaire. Elles affectionnent les ter-rains à végétation très claire à éparse.
On retrouve cette espèce sur les friches herbeuses des carrières de Transinne et d’Harmignies.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutLes populations de papillons de jour sont très diversi� ées sur les friches de carrière en comparaison de nos jardins, ou du paysage agricole moderne. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce fait :
• Avec leurs abondantes fl oraisons tout au long de l’année, les friches herbeuses de nos exploitations sont capables de fournir du nectar aux papillons adultes en quantité et en qualité.
• Les plantes nécessaires au développement des chenilles sont également abondantes. On retrouve notamment beaucoup de Carottes sauvages, principale plante hôte du Machaon. On y retrouve également beaucoup de Trè� es et de Lotiers, plantes hôtes entre autres de l’Azuré de la Bugrane et du Point de Hongrie. Les graminées hautes accueillent de nombreuses espèces parfois très rares…
• Les friches ne subissent aucun traitement à vaste échelle. En effet, si le pâturage et les fauches maintiennent le milieu bien ensoleillé, ils occa-sionnent beaucoup de mortalité dans les chenilles, et peuvent donc occasionner des destructions de populations complètes s’ils touchent l’entièreté des surfaces, comme c’est le cas dans nos pelouses ou dans les pâtures.
• Enfi n, les adultes profi tent des suintements et plages humides pour venir s’abreuver. Ils ont en effet besoin d’eaux riches en minéraux et de bonne qualité, qu’ils ont souvent du mal à trouver.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Les Euphraises
Espèces à surveiller
Présentes dans les carrières de Transinne et d’Harmignies
Les Papillons de jour
Populations très diversi-� ées sur les friches des carrières
Légende photos
De haut en bas :
Photo 1: Azuré de la Bugrane (Polyommatus icarus)
Photo 2: Machaon ou Grand porte-queue (Papilio machaon)
Photo 3: Azuré de la Bugrane (Polyommatus icarus) femelle
Photo 4: Grand mars changeant (Apatura iris)
Les Euphraises Euphrasia sp.
Les Papillons de jour
LES FRICHES HERBEUSES
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StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des papillons de jour de Wallonie.
Petit papillon gris brun de 2,5 à 3 cm d’envergure portant une série de très petits points blancs en bordure des ailes. Il pond sur les Lotiers dans les friches bien exposées.
Il est présent dans les carrières de Loën et du Romont. Également présent dans la carrière d’ENCI Maastricht, l’espèce étant considérée en voie de disparition aux Pays-Bas..
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des papillons de jour de Wallonie.
Petit papillon brun foncé à points blancs, mesurant entre 2 et 2,5 cm d’envergure. Il pond sur les Mauves, les Roses trémières et surtout sur les Fraisiers des bois dans des lieux bien exposés.
Il est assez abondant dans la carrière d’Harmignies, alors qu’il n’était pas connu ailleurs en région montoise jusqu’il y a peu.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des papillons de jour de Wallonie.
Le plus petit papillon de jour d’Europe occidentale, avec une envergure de 2,2 cm au maximum. Le dessus des ailes est brun noir pailleté de bleu, le dessous est gris bleu uniforme avec une série de points noirs biens marqués, sans autre couleur. Il pond exclusivement sur l’Anthyllide vulnéraire, plante rare retrouvée surtout dans les pelouses calcaires chez nous.
Il a été vu à plusieurs reprises par divers observateurs dans la carrière de Loën. Sa plante hôte est assez abondante sur les friches de la phase I de la carrière.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le Point de Hongrie
Présent dans les carrières de Loën et du Romont
L’Hespérie de la Mauve
Espèce à surveiller
Abondamment présent dans la carrière d’Har-mignies
L’Argus minime
Vu à plusieurs reprises dans la carrière de Loën
L’Hespérie de la MauvePyrgus malvae
Le Point de HongrieErynnis tages
L’Argus minime Cupido minimus
29
StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des papillons de jour de Wallonie.
Petit papillon au revers des ailes vert nacré de 3 cm d’envergure. Il pond entre autres sur les Lotiers et divers buissons.
Il est présent dans les carrières de Loën, du Romont et d’Harmignies.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des papillons de jour de Wallonie.
Papillon brun et fauve avec ocelles noirs pupillés de blanc sur les deux ailes, d’une envergure de 4,5 à 5,5 cm. Le dessous des ailes est gris avec une série d’ocelles noirs et blancs, cerclés de jaune. Il pond sur diverses graminées en situation très chaude. Il apprécie beaucoup les talus et les anciens fronts.
Il est abondant sur les friches de la carrière de Transinne.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce protégée en Wallonie, inscrite sur la liste rouge des papillons de jour comme espèce en danger jusqu’en 2007. Espèce de très haut intérêt patri-monial, restreinte à la Gaume et à la Montagne-Saint-Pierre.
Papillon fauve à dessins noirs avec une série de points noirs en bordure des ailes postérieures. Dessous des ailes blanc, noir et orange. Envergure de 3 à 4 cm. Il pond sur les Plantains en situation très chaude.
Réintroduit sur la Montagne-Saint-Pierre, il a migré dans la carrière de Loën où il est abondant sur les friches bien exposées au soleil.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le Rubi
Présent dans les carrières de Loën, du Romont et d’Harmignies
Le Némusien
Abondamment présent dans la carrière de Transinne
Le Damier du plantain
Espèce à surveiller
Abondamment présent dans la carrière de Loën
Le RubiCallophrys rubi
Le Némusien Lasiommata maera
Le Damier du plantainMelitea cinxia
LES FRICHES HERBEUSES
30
StatutEspèce protégée en Wallonie.
Lézard ayant perdu ses pattes au cours de son évolution, de 30 à 50 cm de long à l’âge adulte, se distinguant des serpents par un aspect lisse et brillant. Se nourrit de petits animaux, de vers et de mollusques trouvés au sol. Il affectionne les milieux ouverts et les lisières pas trop humides.
Il a été trouvé dans la carrière de Loën, mais il est probablement présent dans d’autres sites, notamment au Romont.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce protégée en Wallonie.
C’est le plus petit de nos lézards, avec une taille adulte comprise entre 11 et 14 cm de long. Contrairement au Lézard des murailles, trouvé dans les biotopes pierreux, il vit dans des habitats plus frais, voire franchement humides. Il est fréquemment observé se réchauffant sur des pierres ou des bois morts. Il se nourrit principalement d’insectes. Il ne craint pas l’eau et peut nager.
Il a été observé à plusieurs reprises dans la carrière de Transinne.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutLes friches ouvertes des carrières, avec leurs buissons et bosquets, sont sou-vent assez proches des paysages agricoles d’autrefois. On y retrouve donc plusieurs oiseaux des campagnes, souffrant de la dégradation des habitats agricoles traditionnels.
Parmi ces espèces, � gurent en premier les oiseaux nichant au sol, comme les Alouettes et les Pipits. Ces espèces nichent directement dans l’herbe ou au milieu des champs. Ils sont ici protégés du danger que représentent les travaux agricoles.
On retrouve aussi des espèces nichant dans les buissons, comme le Bruant jaune, le Merle, les Fauvettes ou le Troglodyte mignon.
En� n, quelques espèces apprécient les arbres isolés et les bosquets, pour y nicher en cavités comme les Mésanges ou la Chouette chevêche, ou dans des nids construits comme le Pinson des arbres ou la Tourterelle des bois.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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L’Orvet
Espèce à surveiller
Trouvé dans la carrière de Loën
Le Lézard vivipare
Espèce à surveiller
Observé dans la carrière de Transinne
Les passereaux bocagers
Les friches ouvertes des carrières sont propices aux oiseaux des bocages et prairies
Légende photos
Haut à gauche : Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) Haut à droite : Pipit farlouse (Anthus pratensis) Bas à gauche : Bruant jaune (Emberiza citrinella) Bas à droite : Tourterelle des bois (Streptopelia turtur)
Le Lézard vivipareZootoca vipara
L’Orvet Anguis fragilis
Les passereaux bocagers
31
06 / Les mares
Transinne
Les mares se développent le plus souvent spontané-ment dans les points bas des paliers, sur les planchers d’exploitation, ou dans les secteurs tassés par le pas-sage des engins. Elles sont parfois creusées pour élimi-ner les accumulations d’eau, plus rarement pour leur intérêt écologique. Pourtant, même les plus petites � aques sont ici d’un grand intérêt.
Les mares de carrière les plus intéressantes sont peu végétalisées, avec des eaux bien ensoleillées et très chaudes. Elles peuvent être très peu profondes, cer-taines peuvent même s’assécher en été. Elles sont similaires à celles qui se développaient autrefois dans les lits des � euves et rivières dès leur niveau abaissé par les décrues.
Elles comptent incontestablement parmi les milieux les plus importants pour la biodiversité dans les carrières. La préservation d’une vaste gamme de mares de types différents est à conseiller.
Les espèces typiquesLes mares très récentes, sans végétation haute, sont re-cherchées par le Crapaud calamite, l’un des amphibiens les plus menacés, pour déposer ses pontes. Il choisit sou-vent des mares s’asséchant en été.
Les végétations s’y développant ensuite sont souvent de très grand intérêt. Plusieurs espèces végétales amphibies sont rares et protégées, en particulier par la directive Natura 2000.
Les larves de plusieurs espèces de Libellules se déve-loppent également de préférence dans ce type de milieux. C’est le cas notamment des genres Orthetrum et Ischnu-ra. Le Crapaud accoucheur préfère déposer ses œufs dans ce type de plans d’eau que dans les eaux plus profondes.
A protéger et favoriser• Un maximum de mares ensoleillées à divers stades de
colonisation végétale
• Végétations spontanées variées en privilégiant les pe-tites espèces
• Développement de nouvelles mares pour compenser les mares taries
• Déplacement de l’habitat vers d’autres lieux sur les zones à excaver
A limiter ou éviter• Dérangement simultané sur des surfaces importantes
• Dérangement entre avril et septembre
Mare de la carrière de Loën, située sur les stériles
Fond de la carrière de Loën
Harmignies
La biodiversité dans nos carrières 33
StatutLes eaux calcaires à végétations de grands potamots sont proté-gées par la directive Natura 2000.
Plantes aquatiques � xées au fond, mais � ottant en surface. Les � eurs verdâtres sont portées par un épi émergé. Plusieurs espèces à grandes feuilles ou à petites feuilles très étroites existent chez nous. Ces plantes procurent des supports de choix à la faune aquatique.
On retrouve le Potamot crépu dans la carrière de Loën et dans les mares du Romont. On retrouve le Potamot nageant à Transinne.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutPlusieurs espèces rares.
On retrouve plusieurs espèces de Rubaniers, reconnaissables par leurs in� orescences sphériques. Elles peuvent former de vastes plages en eaux peu profondes. Ce sont des supports de choix pour la faune aquatique, entre autres pour assurer la métamorphose de certains genres de Libellules.
On retrouve des Rubaniers dans la carrière de Transinne et sur le cours de la Loën à Lixhe.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutLes végétations de Joncs amphibies des eaux acides sont protégées par la directive Natura 2000.
Espèces de joncs de petite taille, de quelques centimètres à une ving-taine de centimètres de long, se développant sur les plages tassées ou immergées saisonnièrement. Le Jonc bulbeux, se distinguant par ses abondants rejets, pousse sur sol acide. Le Jonc des crapauds, se distin-guant par ses � eurs blanchâtres, est indifférent au pH.
On retrouve ce type de végétations dans la carrière de Transinne.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutLes eaux calcaires à végétations de Characées sont protégées par la directive Natura 2000.
Groupe d’algues de forme évoquant les guirlandes de Noël, se développant dans les eaux très riches en calcaire ou saumâtres. Elles se développent souvent dans de très faibles profondeurs. Excellents indicateurs de la qualité des eaux, supportant mal la turbidité.
On retrouve ces algues sur le plancher de la phase II de la carrière de Loën et dans une mare de la phase I. Elles pourraient apparaître sur le plancher de la carrière du Romont.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Les végétations à Potamots
Présent dans la carrière de Loën
A développer sur la bordure de la carrière du Romont
Les Rubaniers
Présents dans la carrière de Transinne
Les végétations de Joncs amphibies
Espèces à surveiller en priorité
Présentes dans la carrière de Transinne
Les végétations à Characées
Espèces à surveiller en priorité
Présentes dans la carrière de Loën
Les végétations à PotamotsPotamogeton sp.
Les RubaniersSparganium sp.
Les végétations de Joncs amphibiesJuncus buffonius et J. bulbosus
Les végétations à CharacéesChara sp.
LES MARES
34
StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des Libellules et Demoiselles de Wallonie.
Libellule de 5 à 6 cm d’envergure. Le mâle est entièrement bleu vif, avec la face blanche. La femelle, brune, est plus dif� cile à détermi-ner. Espèce typique des mares très récentes, appréciant les suinte-ments. Cette espèce apprécie donc les carrières et sablières.
On le retrouve dans les mares du plancher de la phase II de la carrière de Loën.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèces inscrites sur la liste rouge des Amphibiens de Wallonie. Espèces Natura 2000, intégralement protégées à l’échelle euro-péenne.
Les têtards et les chapelets d’œufs du Crapaud calamite sont trouvés dans les mares nues, peu profondes, souvent temporaires.
Les larves du Crapaud accoucheur sont déposées dans des mares plus perma-nentes. Leurs larves passent fréquem-ment l’hiver sous l’eau et atteignent alors de grandes tailles: 5 cm et plus.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèces intégralement protégées en Wallonie.
Coléoptères aquatiques de très grande taille, entre 3 et 3,5 cm de long, en forme d’olive. Excellents nageurs, ils n’en demeurent pas moins aptes au vol. Les larves de grande taille (4 à 5 cm de long) sont, comme l’adulte, de grands prédateurs: leurs morsures sont douloureuses.
On retrouve au moins une espèce dans les mares de la carrière de Transinne.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des Libellules et Demoiselles de Wallonie.
Très petite demoiselle de 2 cm de long. L’abdomen du mâle est noir avec un anneau bleu sur l’avant dernier segment. L’espèce proche Ischnura elegans s’en distingue par une taille légèrement supé-rieure et un anneau situé sur l’avant-avant-dernier segment abdominal.
On la retrouve dans les mares du plancher de la phase II de Loën.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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L’Orthétrum brun
Présent dans la carrière de Loën, retrouvé égale-ment à Antoing
Pontes et larves des Crapauds calamites et accoucheurs
Espèce à surveiller en priorité
Les grands Dytiques
Présents dans la carrière de Transinne
L’Agrion nain
Présent dans la carrière de Loën
L’Orthétrum brunOrthetrum brunneum
Pontes et larves des Crapauds calamites et accoucheursBufo calamita & Alytes obstetricans
Les grands DytiquesDytiscus sp.
L’Agrion nainIschnura pumilio
35
07 / Les étangs et les lacs de carrière
Loën
On retrouve de vastes plans d’eau sur un grand nombre d’exploitations. Ce sont des paliers d’exploitation situés sous le niveau des nappes phréatiques, noyés par les eaux de ruissellement, ou encore des bassins de sédimentation.
Ces étangs, par leur taille et par la diversité des mi-lieux susceptibles de s’y installer, peuvent être d’une très grande richesse biologique, et constituer l’un des attraits majeurs des sites.
Cependant, leurs rives souvent abruptes et leurs pro-fondeurs souvent très importantes limitent fortement leur intérêt biologique. L’introduction fréquente de carpes en diminue encore l’intérêt. Les étangs les plus intéressants sont pourvus de plages en pente douce, bordés de marais, de roselières, de plages de vase, et sont suf� samment peu profonds pour permettre le développement de plantes aquatiques. Les populations de poissons sont idéalement peu développées et riches en fretin.
Les espèces typiquesOn y retrouve des plantes provenant principalement des marais et des berges d’étangs et cours d’eau. Des espèces rares et des milieux protégés par la directive Natura 2000 sont fréquemment trouvés, surtout parmi les végétations � ottantes et sur les berges à végétation éparses.
Les étangs sont des sites particulièrement intéressants pour les Batraciens communs: Tritons, Grenouilles vertes et rousses et le Crapaud commun. Ils sont aussi très attractifs pour une grande part de nos Libellules, dont quelques raretés liées aux roselières. Les oiseaux aqua-tiques y sont très diversi� és, ceux liés aux littoraux, aux vases et aux roselières en particulier.
A protéger et favoriser• Plages en pente douce
• Larges ceintures de marais, de roselières et de vasières imbriquées
• Zones de faible profondeur, profi ls et contours sinueux
• Iles et plages herbeuses ou caillouteuses
• Végétations aquatiques spontanées
• Fronts meubles verticaux bien dégagés à proximité (voir l’Hirondelle de rivage page 22)
A limiter ou éviter• Berges rectilignes, verticales, profondeurs importantes
atteintes dès le bord
• Végétations monotones, berges entièrement boisées
• Introduction d’espèces invasives: Carpes, Koïs, Tortues, etc.
Transinne Harmignies
Loën
La biodiversité dans nos carrières 37
StatutCe groupe d’insectes est souvent très diversi� é dans les carrières. On trouve en effet au moins 17 espèces dans les quatre sites exploités par CBR. Ce chiffre passe à au moins 27 espèces, soit la moitié des espèces belges et hollandaises, si on y ajoute la carrière d’Antoing et la carrière d’ENCI Maas-tricht, faisant également partie d’HeidelbergCement Benelux. Nos terrains ne couvrent pourtant pas 0,0001% du territoire de nos pays: parmi ces espèces, on trouve au moins quatre espèces inscrites sur liste rouge, dont deux considérées comme en danger dans nos deux pays.
Une première explication vient de la grande diversité des milieux humides présents, et ce sur de grandes surfaces. On trouve en effet des espèces affectionnant les milieux presque nus, des espèces liées aux ceintures de roseaux, d’autres typiques des plages à joncs immergés, des animaux re-cherchant les arbres surplombant l’eau. On trouve même des espèces liées aux eaux courantes ou aux suintements.
La qualité des eaux des carrières est généralement excellente, contrairement à celle des eaux de surfaces, concentrant souvent les diverses pollutions d’origine humaine.
La qualité de l’habitat des adultes est en� n assurée : ils peuvent pro� ter des friches et des boisements bordant les carrières pour s’abriter et chasser.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutTous sont protégés en Wallonie.
On trouve au moins 8 espèces d’amphibiens dans les carrières de CBR, sur 11 facilement différentiables présentes sur notre territoire. Seules les es-pèces absentes des environs des carrières manquent à cette liste. La qualité et la variété des milieux, l’espace et les ressources disponibles expliquent encore une fois cette grande diversité.
Les étangs et grands plans d’eau accueillent au moins 6 taxons :
• La Grenouille rousse, reconnaissable à ses tempes noires
• Le groupe des Grenouilles vertes, diffi cilement déterminable et, par consé-quent, traité comme une seule espèce
• Le Crapaud commun, massif, dont le dos, de couleur uniforme, est ponctué de verrues. Ses pupilles sont rectangulaires
• Le Triton alpestre, de couleur bleutée et au ventre orange vif
• Le Triton ponctué, recouvert de gros points noirs et à la gorge grise en période de reproduction
• Le Triton palmé, à la gorge couleur chair
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Les Libellules et demoiselles des grands plans d’eau
17 espèces présentes dans les carrières de CBR
Légende photos
De haut en bas :
Photo 1: Sympétrum strié (Sympetrum striolatum) mâle
Photo 2: Cordulie bronzée (Cordulia aena) mâle
Photo 3: Aesche mixte (Aeshna mixta) mâle
Photo 4: Anax empereur (Anax imperator) femelle
Les Amphibiens
Espèces à surveiller
Au moins 8 espèces pré-sentes dans les carrières de CBR
Légende photos
De haut en bas :
Photo 1: Triton palmé (Lissotriton (Triturus) helveticus)
Photo 2: Grenouille rousse (Rana temporaria)
Photo 3: Grenouille verte de Lesson (Rana Lessonae)
Photo 4: Triton alpestre (Ichthyosaura (Triturus) alpestris)
Les Libellules et demoiselles des grands plans d’eau
Les Amphibiens
LES ÉTANGS ET LES LACS DE CARRIÈRES
38
StatutLes grandes roselières se développant dans les anciens bassins de décanta-tion, en bordure des plans d’eau ou sur les planchers de carrières sont des milieux très recherchés par plusieurs oiseaux, certains ne nichant qu’en ces conditions.
Certaines espèces accrochent leurs nids aux tiges des roseaux, à une hau-teur permettant d’éviter d’éventuelles crues.
Les passereaux sont assez bien représentés, surtout par de petites espèces brunes unies ou bariolées. Le Bruant des roseaux et les Rousseroles sont notamment présents à Loën. On y trouve aussi le Gorgebleue à miroir, dont le mâle est coloré de rouge et de bleu.
Beaucoup d’autres espèces aquatiques utilisent également les roselières, que ce soit pour nicher au sol ou pour s’y nourrir comme les diverses es-pèces de Hérons.
En� n, nos trois espèces d’Hirondelles dorment préférentiellement dans les grandes roselières une fois revenues de migration, avant l’édi� cation des nids. Elles y retournent à la � n de la bonne saison, avant leur départ.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutPlusieurs espèces protégées et/ou inscrites sur la liste rouge des oiseaux de Wallonie.
Les sites carriers sont très attractifs pour les oiseaux aquatiques, avec leurs multiples refuges, les vastes plages arti� cielles que sont les planchers et paliers d’exploitation, et leurs grands plans d’eau. Près d’une dizaine d’espèces aquatiques nichent sur les sites de CBR. Pendant les migrations et en hivernage, d’autres espèces s’ajoutent aux espèces locales.
On trouve notamment au moins 2 espèces de Canards nichant dans la car-rière, en particulier le Fuligule morillon, une espèce rare. D’autres espèces les accompagnent en hiver, les Fuligules milouin, plus gris et sans huppe, entre autres.
On y trouve aussi des espèces piscivores, comme le Grèbe huppé, le Grèbe castagneux ou le Grand Cormoran. Les deux premières espèces sont nicheuses à Loën.
La Poule d’eau et la Foulque macroule sont fréquentes. Elles se différen-cient par le bec et le front rouge et jaune chez la première espèce.
Les Limicoles, oiseaux à grandes pattes et long bec, sont très souvent de passage en migration et en hiver. Certains pourraient nicher dans l’un ou l’autre site, le Chevalier guignette en particulier.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Les Oiseaux des roselières
Espèces à surveiller
Certaines espèces présentes à Loën
Légende photos
De haut en bas :
Photo 1: Rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus)
Photo 2: Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus)
Photo 3: Hirondelle des cheminées (Hirundo rustica)
Photo 4: Héron cendré (Ardea cinerea)
Les Oiseaux aquatiques
Espèce à surveiller
Près d’une dizaine d’espèces nichent sur les sites de CBR
Légende photos
De haut en bas :
Photo 1: Fuligule morillon (Aythya fuligula) couple
Photo 2: Chevalier guignette (Tringa hypoleucos)
Photo 3: Foulque macroule (Fulica atra)
Photo 4: Grèbe huppé (Podiceps cristatus)
Les Oiseaux des roselières
Les Oiseaux aquatiques
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08 / Les boisements
Harmignies
Les bois retrouvés dans les carrières ont pour origine des morceaux de terrains préexistants épargnés par l’exploitation, des semis spontanés d’arbres présents aux alentours ou sont issus de plantations liées aux aménagements de zones «tampon».
Ces milieux sont souvent moins considérés par les bio-logistes que les milieux dégagés dans les carrières, logi-quement plus vastes et plus originaux, donc normalement plus riches en espèces rares. La recolonisation arborée des friches entraîne d’ailleurs généralement leur disparition.
Les boisements naturels peuvent cependant présenter beaucoup d’intérêt, et même abriter quelques rare-tés. En outre, ils diversi� ent le paysage et renforcent grandement l’intérêt d’autres milieux, en permettant le développement d’espèces très exigeantes, nécessitant plusieurs habitats différents au cours de leur existence.
Les espèces typiquesOn peut trouver presque tout type de végétation forestière dans les vieux boisements préexistants. Ce sont générale-ment les milieux forestiers les plus riches et les plus intéres-sants à conserver. Ils sont souvent riches en gros bois morts, en très vieux arbres et présentent des végétations forestières plus typiques, souvent riches en mousses, en fougères, etc.
Les boisements issus de semis et les plantations, moins riches en espèces typiques, peuvent cependant abriter des plantes rares, comme la Pyrrole à feuilles rondes, ou diverses Orchidées.
Une part importante de la faune en pro� te également. Citons en exemples plusieurs abeilles solitaires butinant les Saules, les Amphibiens communs hivernant dans les bois, plusieurs Papillons pondant sur de petits arbres ou des buissons dans les lisières.
A protéger et favoriser• Boisements anciens, riches en arbres très âgés
• Structure diversifi ée, riche en espèces autochtones, avec arbres d’âge variés
• Gros bois morts au sol comme dressés, tas de gros bois décomposés
• Boisements avec couvert du sol très fl euri, avec espèces variées
• Bois frais, riches en mousses et fougères, surtout sur les � ancs exposés au Nord
• Plantations d’espèces indigènes
A limiter ou éviter• Espèces introduites : Résineux, Robiniers, Peupliers hybrides
• Plantations homogènes, ne comprenant que quelques espèces
• Envahissement des secteurs ouverts de grand intérêt biologique
Gros bois mort, Transinne Romont, hêtraie sur la bordure Est du site
Ormaie à Frênes, Harmignies
La biodiversité dans nos carrières 41
StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des plantes vasculaires de Wallonie, espèce protégée en Wallonie.
Orchidée typiquement forestière, de 20 à 60 cm de haut, portant des feuilles en forme de fer de lance. Elle porte généralement de 3 à 12 � eurs blanches jaunâtres. Elle est en � eurs entre mai et juin.
Elle a été observée à plusieurs reprises dans les boisements anciens au Sud-Est de la carrière d’Harmignies.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce inscrite sur la liste rouge des plantes vasculaires de Wallonie.
Plante basse en rosette d’une dizaine de centimètres de diamètre. Ses feuilles sont en forme de cuillère, à bordure légèrement dentée. La tige � orale mesure normalement de 15 à 40 cm, portant habituellement une dizaine de � eurs de ± 1,5 cm. Elle est en � eur de mai à juin.
On la retrouve dans certains bois clairs des carrières d’Harmignies et de Loën.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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La Céphalanthère pâle
Espèce à surveiller en priorité
Observée dans la carrière d’Harmignies
La Pyrole à feuilles rondes
Espèce à surveiller en priorité
Retrouvée dans les carrières d’Harmignies et de Loën
La Céphalanthère pâleCephalanthera damasonium
La Pyrole à feuilles rondesPyrola rotundifolia
LES BOISEMENTS
42
StatutEspèce remarquable en Wallonie.
Grand papillon brun foncé, orange et blanc, paraissant bleu par phénomène de diffraction lumineuse causé par les écailles couvrant ses ailes. Il pond sur les Saules et les Peupliers sauvages de 4 à 5 m de haut, le long des chemins, au bord des clairières ou en lisière de forêt. Il ne vole qu’en juillet. Les mâles adultes affectionnent les sols nus humides pour venir s’abreuver.
Il est présent dans la carrière de Transinne.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutEspèce protégée en Wallonie.
Orchidée forestière ou de mi-ombre, de 20 à 60 cm de haut, portant 2 feuilles ovales, d’une dizaine de centimètres de long. Elle porte générale-ment de 20 à 80 petites � eurs vertes. Elle est en � eur en mai et juin.
Elle a été observée à plusieurs reprises dans les boisements anciens de la carrière d’Harmignies et dans les boisements anciens de la carrière de Loën.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le Grand Mars changeant
Présent dans la carrière de Transinne
La Grande Listère
Observée dans la carrière d’Harmignies et présente à Loën
Le Grand Mars changeantApatura iris
La Grande ListèreListera ovata
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09 / Les espèces invasives
Friche de carrière envahie par l’Arbre à papillons, Harmignies
Les espèces invasives au sens strict sont des plantes ou des animaux originaires de régions étrangères, in-troduits chez nous pour diverses raisons, qui se sont répandus dans notre environnement et entrent en concurrence avec nos espèces indigènes sauvages. Cer-taines posent des problèmes de santé publique parfois assez graves.
Elles sont malheureusement très compétitives dans les milieux perturbés, les carrières entre autres. Elles sont capables d’y envahir des surfaces considérables et s’y maintenir durablement.
Les milieux les plus sensibles sont les zones en cours de colonisation végétale, les talus de stériles en particulier. Les friches ouvertes et les zones humides sont égale-ment susceptibles d’êtres envahis. Les boisements et les secteurs embroussaillés sont par contre peu vulné-rables.
Les espèces typiquesParmi ces espèces, on trouve des animaux d’agréments, comme les Tortues de Floride, les Grenouilles et Cra-pauds exotiques ou les Carpes Koïs. On trouve également plusieurs plantes échappées de jardins, comme l’Arbre à Papillons, la Valériane rouge ou la Berce du Caucase. D’autres étaient encore autrefois cultivées, comme le Panais, ou sont venues, malgré nous, comme le Sénecon du Cap issu de la laine de moutons importée.
Les risques pour la santéLa sève du Panais et de la Berce du Caucase provoque de graves brûlures après exposition au soleil (action pho-to-sensibilisante). Il est important de ne pas toucher les plantes, de se laver immédiatement en cas de contact et d’éviter l’exposition au soleil durant quelques jours. D’autres plantes invasives sont toxiques en cas d’inges-tion, comme le Séneçon du Cap et le Buddleia.
Précautions particulières à prendre vis-à-vis des invasives• Respectez les précautions d’usage vis-à-vis de espèces
brûlantes
• Respectez les végétations naturelles saines, elles li-mitent leur expansion
• Ne les laissez pas se développer sur les chantiers et en bordures de pistes
• Évitez de remuer les sols et de former des dépôts de stériles si ce n’est pas nécessaire
• Tassez au maximum les sols meubles dans les secteurs contaminés
• Noyez sous eau ou recouvrez de stériles sains sur une
épaisseur conséquente (plus de 1 m) les terres contami-nées par des graines ou morceaux de racines
• Traitez spécifi quement les secteurs sensibles du point de vue nature (destructions ciblées sans perturber le milieu)
• N’introduisez pas de plantes ou d’animaux dans la car-rière sans avis de votre responsable
• Portez des équipements de protection adaptés (gants, lunettes, salopette, etc.) pour entrer en contact avec les espèces brûlantes.
Tortue de Floride
Buddleia
La biodiversité dans nos carrières 45
StatutSa sève provoque de graves brûlures après exposition au soleil (action photo-sensibilisante). Il tend à monopoliser l’espace. Son pouvoir de dispersion est élevé.
Plante, en rosettes étalées de 5 à 30 cm de rayon la première année, dressées de quelques dizaines de centimètres à plus d’un mètre la seconde. Feuilles composées, ombelles de � eurs jaunes verdâtres. Son odeur est caractéristique, proche du Fenouil.
Très répandu dans la carrière d’Harmi-gnies, présent sur les sites de Loën et du Romont. Pourrait apparaitre à Transinne (présence sur les talus de l’E411 proche).
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutElles monopolisent durablement l’espace, leur pouvoir de régéné-ration est extrêmement élevé, le moindre morceau de racine étant capable de reformer des rejets. Leur destruction demande souvent des traitements spéci� ques (injections de glyphosate dilué).
Grandes plantes, pouvant atteindre plus de 2 mètres. Leurs feuilles sont grossièrement triangulaires, presque en forme de cœur. Leurs tiges ressemblent à des bambous. Les � eurs sont blanches, en épis, et sont visibles en � n d’été et en automne. Elles forment rapidement des massifs importants, éliminant les autres végétations.
Quelques plants observés au Romont, pré-sents le long de la route nationale à Loën.
StatutL’Arbre à papillons monopolise l’espace et tend à faire disparaitre les autres plantes de lumière, et même la faune, entre autres les papillons qu’ils sont sensés favoriser. Son pouvoir de dispersion est très élevé (plusieurs millions de graines par plant). Il est toxique à l’ingestion.
Buisson à feuilles grisâtres, portant des grappes de � eurs mauves en été (parfois bleues ou blanches, claires ou sombres). Originaire d’Extrême-Orient et de Chine.
Présent sur l’ensemble des sites d’ex-traction de calcaire de CBR.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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StatutSa sève provoque de graves brûlures après exposition au soleil (action photo-sensibilisante). Il tend à monopoliser l’espace. Son pouvoir de dispersion est élevé.
Plante, en rosettes étalées de 15 à 80 cm de rayon la première année, dressées de quelques dizaines de centimètres à plus de 3 mètres la seconde. Feuilles très découpées à longs pétioles charnus, ombelles de � eurs blanches. Origi-naire d’Asie. Introduite comme plante d’ornement.
Quelques plants ont été observés au Romont. Pourrait apparaitre ailleurs.
Notes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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L’Arbre à papillons
Espèce à surveiller en priorité
Présent sur l’ensemble des sites de calcaire de CBR
Le Panais brûlantPastinaca sativa ssp. urens
Les Renouées asiatiquesFalopia sp.
L’Arbre à papillons Buddleia davidii
La Berce du CaucaseHeracleum mantegazianum
Les Renouées asiatiques
Quelques plants observés au Romont
Le Panais brûlant
Espèce à surveiller en priorité
Très répandu dans la carrière d’Harmignies et présent sur les sites de Loën et du Romont
La Berce du Caucase
Espèce à surveiller en priorité
Quelques plants observés au Romont
LES ESPÈCES INVASIVES
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et présent sur les sites
StatutSon pouvoir de dispersion est très élevé, il est toxique pour le bétail et il concurrence les végétations de grand intérêt rencontrées sur les friches ouvertes.
Plante vivace mesurant entre quelques dizaines de centimètres à près d’un mètre de hauteur. Elle se reconnait à ses feuilles charnues, grisonnantes, opposées, en forme de fer de lance. Ses � eurs sont roses ou rouges, plus rarement rose pâle, voire blanches. Largement cultivée, notamment comme plante de rocaille.
Présent dans les carrières de Loën et d’Harmignies. Pourrait apparaitre au Romont.
StatutDes poissons issus d’élevages, Carpes, Koïs, Poissons rouges et même des tortues de Floride sont fréquemment retrouvés dans les carrières. C’est généralement avec une bonne intention qu’ils y sont introduits. Leur résistance et leur capacité de reproduction associées au fait que ces animaux ne rencontrent plus chez nous leurs prédateurs originels en font des espèces dif� cilement contrôlables. Leur grand appétit et les tailles impressionnantes qu’ils peuvent atteindre en font de grands destructeurs d’espèces, voire de mi-lieux. Ils peuvent notamment détruire les herbiers aquatiques ou retourner la vase des pièces d’eau, empêchant le développement des plantes aqua-tiques.Des carpes ont été introduites dans les sites d’Harmignies, de Loën et de Transinne. Des Koïs ont été retrouvés à Loën.
StatutSon pouvoir de dispersion est très élevé, il est toxique pour le bétail et concurrence les végétations de grand intérêt rencontrées sur les friches ouvertes.
Plante ressemblant à une Lavande, à feuilles très étroites et tronc semblable à du bois. Les � eurs sont petites et semblables à des pâquerettes entièrement jaunes. Elle mesure quelques dizaines de centi-mètres de haut, mais elle peut former de petits buissons de quelques centi-mètres à près d’1m de diamètre.
Il est très répandu dans les carrières d’Harmignies, de Loën et du Romont, a été détruit à Transinne mais pourrait y réapparaitre (abondant sur les talus de l’E411).
StatutIl monopolise durablement l’espace. Sa capacité de régénération est extrêmement élevée. Il eutrophie les sols (pollution aux nitrates). Sa destruction est très compliquée, étant donné sa capacité à rejeter via la souche et les racines. Essence de lumière, le couvert d’autres arbres tend à le faire disparaitre.
Arbre originaire d’Amérique du Nord, à feuilles composées, à rameau épi-neux (épines par 2), sans bourgeon visible. Sa � oraison est très reconnais-sable, en grappes blanches très odo-rantes. L’écorce rugueuse est profon-dément lacérée sur les troncs adultes.
Très répandu sur les carrières de Loën et du Romont, présent à Harmignies.
Le Lilas d’Espagne ou Valériane rougeCentranthus ruber
Les carpes, poissons d’ornement, tortues et autres animaux de compagnie
Le Séneçon du Cap Seneçio enaequidens
Le Robinier faux-acaciaRobinia pseudoaccacia
Le Lilas d’Espagne ou Valériane rouge
Espèce à surveiller en priorité à Loën
Présent dans les carrières de Loën et d’Harmignies
Les carpes, poissons d’ornement, tortues et autres animaux de compagnie
Des carpes ont été introduites dans les sites d’Harmignies, de Loën et de Transinne
Des Koïs ont été retrouvés à Loën
Le Robinier faux-acacia
Très répandu sur les carrières de Loën et du Romont
Présent à Harmignies
Le Séneçon du Cap
Espèce à surveiller en priorité à Transinne
Très répandu dans les carrières d’Harmignies, de Loën et du Romont
A été détruit à Transinne
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S.A. Cimenteries CBRChaussée de La Hulpe 185, B- 1170 BruxellesPhone : 32 (0 )2 678 32 11
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