Guide méthodologique SIG pour l’évaluation des risques
liés à la pêche dans le cadre de Natura 2000
Direction de la Recherche, de l’Expertise et de la Valorisation
Service du Patrimoine Naturel
Direction Déléguée au Développement Durable, à la Conservation de la Nature et à l’Expertise
Hugues Casabonnet et Benoît Lefeuvre
Rapport SPN 2014 - 4 Janvier 2014
Le Service du Patrimoine Naturel (SPN)
Inventorier - Gérer - Analyser - Diffuser
Au sein de la direction de la recherche, de l’expertise et de la valorisation (DIREV), le Service du Patrimoine Naturel développe la mission d'expertise confiée au Muséum national d'Histoire naturel pour la connaissance et la conservation de la nature. Il a vocation à couvrir l'ensemble de la thématique biodiversité (faune/flore/habitat) et géodiversité au niveau français (terrestre, marine, métropolitaine et ultra-marine). Il est chargé de la mutualisation et de l'optimisation de la collecte, de la synthèse et la diffusion d'informations sur le patrimoine naturel.
Placé à l'interface entre la recherche scientifique et les décideurs, il travaille de façon partenariale avec l'ensemble des acteurs de la biodiversité afin de pouvoir répondre à sa mission de coordination scientifique de l’Inventaire national du Patrimoine naturel (code de l'environnement : L411-5).
Un objectif : contribuer à la conservation de la Nature en mettant les meilleures connaissances à disposition et en développant l'expertise.
En savoir plus : http://www.mnhn.fr/spn/
Directeur : Jean-Philippe SIBLET Adjoint au directeur en charge des programmes de connaissance : Laurent PONCET Adjoint au directeur en charge des programmes de conservation : Julien TOUROULT
Porté par le SPN, cet inventaire est l'aboutissement d'une démarche qui associe scientifiques, collectivités territoriales, naturalistes et associations de protection de la nature en vue d'établir une synthèse sur le patrimoine naturel en France. Les données fournies par les partenaires sont organisées, gérées, validées et diffusées par le MNHN. Ce système est un dispositif clé du SINP et de l'Observatoire National de la Biodiversité.
Afin de gérer cette importante source d'informations, le Muséum a construit une base de données permettant d'unifier les données à l’aide de référentiels taxonomiques, géographiques et administratifs. Il est ainsi possible d'accéder à des listes d'espèces par commune, par espace protégé ou par maille de 10x10 km. Grâce à ces systèmes de référence, il est possible de produire des synthèses quelle que soit la source d'information.
Ce système d'information permet de mutualiser au niveau national ce qui était jusqu'à présent éparpillé à la fois en métropole comme en outre-mer et aussi bien pour la partie terrestre que pour la partie marine. C’est une contribution majeure pour la connaissance, l'expertise et l'élaboration de stratégies de conservation efficaces du patrimoine naturel.
En savoir plus : http://inpn.mnhn.fr
http://www.mnhn.fr/spn/http://inpn.mnhn.fr/accueil/index
Programme/Projet : Natura 2000 en mer et pêche professionnelle Convention : MEDDE – DPMA / MNHN - SPN Chef de projet : Aish Annabelle Chargée de mission : Casabonnet Hugues Experts mobilisés pour : Stéphanie Tachoires et Marie Mahier (AAMP).
Référence du rapport conseillée : Hugues Casabonnet et Benoît Lefeuvre. SPN, 2013. Guide méthodologique SIG pour l’évaluation des risques liés à la pêche dans le cadre de Natura 2000. Rapport MNHN – SPN. 34 pages.
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TABLES DES MATIÈRES :
Rappel général sur la méthode d’évaluation de risque et contexte ............................................................................................ 5
A / Organisation générale de la base de données ............................................................................................................................... 7
A/1) Géodatabase ........................................................................................................................................................................................ 7
A/2) Système de projection .................................................................................................................................................................... 7
B/ Organisation des données et premiers traitements .................................................................................................................... 8
B/1) Le dossier « emprise » : .................................................................................................................................................................. 8
B/2) Le dossier « Habitat » : ................................................................................................................................................................ 10
B/3) Le dossier « pêche » : .................................................................................................................................................................... 12
B/4) Matrices pour la qualification des risques .......................................................................................................................... 20
C) Croisement des données : traitement des données et analyse spatiale ............................................................................ 21
C/1) Croisement des informations sous ArcGIS .......................................................................................................................... 21
C/ 2) Evaluation des impacts potentiels et des risques .......................................................................................................... 22
C/ 3) Carte de risque et analyse spatiale ........................................................................................................................................ 24
Bibliographie : ................................................................................................................................................................................................ 34
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RAPPEL GÉNÉRAL SUR LA MÉTHODE D’ÉVALUATION DE RISQUE ET CONTEXTE
L’objectif général de la méthode est d'évaluer les risques de dégradation des habitats benthiques d’intérêt
communautaire (Natura 2000) par les activités de pêche professionnelle et d’analyser l’ensemble des
informations utilisées pour permettre d’orienter et définir les éventuelles mesures de gestions au regard des
risques identifiés.
La méthode d’évaluation de risque qui a été proposée consiste à superposer géographiquement (sous
SIG) et à l’échelle des sites Natura 2000, trois niveaux d’informations et à analyser ces superpositions :
- 1er niveau d’information : les habitats et leur distribution à l’échelle des sites Natura 2000 à
laquelle est associées deux paramètres contextuels : l’état de conservation des habitats au sein des
sites (i) et l’importance du site par rapport au reste du réseau (ii). Ils ne participent pas
directement à l’évaluation des risques mais constituent des éléments de contexte pour prioriser les
actions de gestion lorsque des risques ont été identifiés.
- 2ème niveau d’information : les activités de pêche et leur distribution, en les décrivant dans le
temps et dans l’espace à une échelle adaptée par rapport au site Natura 2000 afin d’identifier leurs
interactions avec les habitats du site.
- 3ème niveau : nature des interactions entre les activités de pêche et les habitats du site. Ces
interactions sont caractérisées suivant :
- les impacts potentiels connus des différents engins de pêche sur les habitats d’intérêt
communautaire (Ifremer 2008) et,
- la sensibilité* des habitats par rapport à des pressions physiques associées aux activités
de pêche (qui sont les plus récurrentes et les mieux décrites).
La superposition des informations et l’évaluation des risques sont réalisées en utilisant des traitements
spatiaux notamment à travers un système de mailles d’une minute de longitude par une minute de latitude.
Les premiers tests méthodologiques du MNHN réalisés sur des « sites pilotes » (MNHN, 2012) avaient montrés
une certaine complexité des analyses à réaliser sous les systèmes d’information géographique (SIG). Un appui
technique portant sur ces aspects SIG a donc été fourni à l’équipe géomatique de l’Agence des aires marines
protégées (AAMP).
L’objectif de ces travaux était d’assurer la bonne prise en main pour l’organisation et le traitement des données
qui sont utilisées à travers la méthode et, de poursuivre le développement des analyses et des formats des
résultats obtenus en collaboration avec l’AAMP.
Le guide technique présenté ici a été développé pour les besoins de l’atelier et améliorer à partir des retours et
des remarques de l’équipe géomatique de l’AAMP.
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La superposition de ces informations doit ainsi permettre de déterminer l’absence ou l’existence de
risque et de le qualifier le cas échéant, à travers les différents paramètres pris en compte pour chaque
niveau d’information.
Impact potentiel Sensibilité aux pressions physiques
=Qualification du risque de dégradation
Distribution des habitats (évaluation)
- Etats de conservation- Importances du site pour
la conservation (contexte)
Présence de l’activité de pêche (évaluation)
Efforts de pêche relatifs (contexte)
Superposition
N
N
NIVEAU 2 : Activités de pêche
NIVEAU 1 : Habitats d’intérêt communautaire
NIVEAU 3 : Interaction entre activités de pêche et habitats
Figure 1 : Résumé schématique de la démarche pour évaluer les risques de dégradation des habitats par les activités de pêche au sein des sites Natura 2000
Description :
Niveau 1 : Distribution des habitats d’intérêt communautaire (IC), états de conservations des habitats au sein du site Natura 2000 et importance du site Natura 2000 pour chaque habitat au sein du réseau ;
Niveau 2 : Distribution des efforts de pêche relatifs pour chaque activité, estimée à partir des données VMS (navires équipés) et d’enquêtes semi-directives (navires non équipés de VMS) ;
Niveau 3 : Information sur les types d’interaction entre un habitat et une activité de pêche permettant de qualifier le risque en fonction du type d’impact de l’activité sur un habitat et de la sensibilité de l’habitat par rapport aux pressions physiques des activités de pêche.
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A / ORGANISATION GÉNÉRALE DE LA BASE DE DONNÉES
A/1) GÉODATABASE
Les différents fichiers de couches de l'étude sont intégrés dans des géodatabases correspondant au site ou au
groupe de sites Natura 2000. Exemple de la base de données Méditerranée :
Les géodatabases (extension MDB) créées sur ArcCatalog peuvent aussi être ouvertes dans Access qui
permettent de réaliser des requêtes et d’associer différentes tables pour les traitements et l’analyse des
données (ex : matrice impact et matrice risque).
Les géodatabases sont organisées en différents dossiers qui contiennent donc les fichiers de couches suivant la
nature des données qu’ils contiennent (habitats ; pêche ; emprise ; interaction) et les résultats des traitements
réalisés (travaux habitats ; travaux pêche).
Enfin, des dossiers « résultats interaction » contenant les jeux de classes d’entités issues des croisements finaux
de données y sont également crées.
Cette organisation des dossiers n’est pas obligatoire mais a été proposée au regard des tests effectués lors de
l’étude réalisée au sein des sites pilotes (MNHN, 2012). Elle peut être modifiée en fonction des besoins ou des
choix des géomaticiens qui réaliseront les traitements des évaluations de risques.
A/2) SYSTÈME DE PROJECTION
La projection utilisée pour ces géodatabases est le
RGF93 lambert93.
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B/ ORGANISATION DES DONNÉES ET PREMIERS TRAITEMENTS
B/1) LE DOSSIER « EMPRISE » :
B/1) a) Contenu du dossier
Ce dossier contient les différentes classes d’entité relatives aux emprises et contours des sites ainsi que la
maille utilisé pour les différents traitements, à minima donc :
- la classe d'entité du périmètre du site NATURA 2000, téléchargeable sur le site de l’INPN :
http://inpn.mnhn.fr/telechargement/cartes-et-information-geographique
- la ou les classes d'entités correspondantes aux limites administratives (région, départements,
communes), la limite terre mer, à la réglementation (s’ils existent ou sont disponibles) qui seront utiles
pour représenter les résultats des évaluations.
- la classe d'entité correspondant à la maille d’1 minute de longitude par 1 minute de latitude au sein du
site.
Remarque : la classe d’entité correspondant à la maille servira à réaliser l’ensemble des traitements
géographiques. Elle est issue de la classe d’entité correspondant aux données d’activité des navires
équipés de systèmes de géolocalisation (VMS ou autre) fournie par l’Ifremer. Les formats et les
contenus de cette classe d’entité ne sont pas encore définis à ce jour. Néanmoins, un exemple
équivalent ou proche de cette classe d’entité a été utilisé pour la réalisation de ce document. Une mise à
jour du document sera réalisée une fois que le contenu des classes d’entités fournies par l’Ifremer sera
défini.
B/1) b) Création de la classe d'entité "Maille".
A partir du fichier de classe d’entité fournie par l’Ifremer (exemple fourni ci-dessous), créer une classe d’entité
correspondant uniquement à un « maillage ». Ce fichier de maillage sera utilisé par la suite pour l’ensemble des
traitements nécessaire à l’application de la méthode.
http://inpn.mnhn.fr/telechargement/cartes-et-information-geographique
9
Afin d'obtenir la couche de maillage, il est nécessaire de fusionner les entités présentant le même identifiant
"CARRE" (voir cercle rouge) et de supprimer les champs relatifs aux activités de pêche ("ENGIN"; "Nb Navire" ;
"effort").
Un identifiant "ID_MAILLE" et un champ "SURFACE_M" sont ensuite ajoutés. Les champs de la table attributaire
sont alors :
- « ID_MAILLE » : correspondant à l’identifiant des mailles de la grille de traitement géographique ;
- « CARRE »: correspondant aux identifiants des mailles définis par l’Ifremer. Tous ne sont pas remplis,
car certaines mailles au sein du site ne présentent aucune activité pour les navires équipés de VMS ;
- « Surface M » : correspondant à la surface de chacune des mailles ;
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B/2) LE DOSSIER « HABITAT » :
Ce dossier contient la ou les couches d’informations relatives à la distribution des habitats au sein du site
Natura 2000.
B/2)-a) Fichiers sources
Ces couches seront issues du programme CARTHAM (AAMP) pour lesquels nous n’avons pas les formats types à
ce jour.
Dans le cadre des tests méthodologiques réalisés par le MNHN, les informations utilisées étaient issues de
différentes cartes existantes (carte de Chassé et Glémarec (1976) ; la carte G du SHOM (2009) ; les cartes des
herbiers de zostères et des bancs de maërl compilées par le REBENT (2007)) qui ont été compilées et ont fait
l’objet d’analyse et de traitement de données :
- compilation des cartes et création du champ « Biocénose / Faciès ». Ce champ regroupe
l’ensemble des descriptions issues de chaque carte source.
- correspondance des entités géographiques des habitats avec la typologie utilisée dans les
cahiers d’habitats côtiers (Bensettiti, 2004) dans le champ « HAB N2000 ».
B/2)-b) Traitements préliminaires de la couche habitats :
Création des champs de l’analyse de risque
Les différents champs d’informations associés aux habitats et servant à l’évaluation de risque sont créés au sein
de la table attributaire. A minima, il s’agit des champs :
- « HAB N2000 » : qui correspond au code de l’habitat Natura 2000 selon les cahiers d’habitats côtiers
(Ex : 1110-1, 1170-5, …). Ce champ devrait normalement être présent dans les fichiers de couche issus
du programme CARTHAM.
Des niveaux de description des habitats plus fins (biocénoses) ont été conservés dans le cas des tests réalisés.
Ces descriptions permettent notamment de qualifier la sensibilité des habitats (paramètre de l’évaluation) en
fonction des biocénoses. Aussi, des niveaux de description intermédiaires permettant de réaliser des synthèses
à un niveau adapté (exemple : les sables fins ; les sables grossiers…), peuvent également être crées :
- « faciès - biocénoses » : correspondant au niveau de description le plus détaillé de l’habitat. Il inclut les
informations portant sur les espèces strucuturantes de l’habitat ou les plus présentes permettant de
définir des faciès spécifiques des habitats le cas échéant (Ex : Peuplement des sédiments hétérogènes
sous influence pelitique a Pista cristata ; Vases de l'infralittoral a Nucula turgida - Sternaspis scutata…) ;
- « Description » : correspondant à une description des habitats intermédiaire à celui de la typologie
Natura 2000 et pour réaliser des analyses à des niveaux de description utile (ex : Maërl ; Sables fins ;
Sables fins envasés) ;
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Les champs correspondants aux paramètres de l’évaluation de risques sont aussi intégrés à la table attributaire,
à savoir :
- « sensibilité » : qui correspond à l’évaluation de la sensibilité des faciès d’habitats ou des biocénoses
décrites. L’évaluation de la sensibilité est réalisée à partir d’une expertise scientifique en en fonction
des biocénoses des habitats (cf. méthode du réseau d’information MARLIN). Les valeurs du champ sont :
fort ; modéré ; faible ; nulle ; inconnue ;
- « importance européenne », « importance nationale », « importance locale », « importance
globale ». Ils correspondent pour chaque habitat à l’évaluation de l’importance du site Natura 2000
pour la conservation de l’habitat par rapport à l’ensemble du réseau (MNHN, 2012) ;
- « état de conservation » : qui correspond à l’état de conservation de l’habitat au sein du site lorsqu’il a
pu être évalué.
Un exemple de format de table attributaire associée à la couche d’information habitat est présentée ci-dessous.
Intersection avec la maille :
- Intersecter la couche « habitats » avec la couche « maille » à partir de l’outil « Intersecter »
d’ArcGIS ;
- Fusionner à partir de l’outil ArcGIS « fusionner », les entités géographiques qui présentent des
valeurs identiques pour l’ensemble des champs en dehors de : « OBJECTID » ; « Shape length » ;
« Shape area ». Il s’agit d’obtenir une seule entité géographique pour un habitat au sein d’une
maille (ce qui réduit le nombre d’entités géographiques et facilite les traitements à venir).
La couche « habitat final » est ainsi finalisée et pourra être « croisée» avec les couches d’information sur les
activités de pêche grâce aux identifiants de la maille.
http://www.marlin.ac.uk/
12
B/3) LE DOSSIER « PÊCHE » :
Les informations sur les activités de pêche sont issues de deux sources d’informations :
- les données spatialisées des navires équipés de VMS ;
- les données collectées auprès des professionnels de la pêche pour les navires n’étant pas équipés de
VMS ;
Nous traiterons les deux cas séparément.
a) Navires équipés de VMS (de plus de 15 ou 12 mètres)
La couche de données d’activités sources n’étant pas encore définie et accessible, seuls les résultats finaux
obtenus sur les sites pilotes sont présentés ici. Ils présentent ainsi le résultat à obtenir une fois que les fichiers
sources d’Ifremer seront accessibles.
Les champs de la table attributaire nécessaires à l’évaluation de risque sont :
- « CARRE » : qui correspond à l’identifiant de la maille suivant les codes fournis par l’Ifremer ;
- -« ID_MAILLE »: correspondant à l’identifiant des mailles de la grille de traitement géographique ;
- « MAR_ENGIN_FAO_LIB » : correspondant à l’engin de pêche des navires en activité au sein de la maille
suivant la typologie d’engin FAO (données fournies par l’Ifremer) ;
- « Type engin » : qui correspond à l’engin de pêche des navires en activité au sein de la maille suivant la
typologie d’engin utilisée par Ifremer pour décrire leurs impacts potentiels sur les habitats d’intérêt
communautaire (cf. matrice d’impacts potentiels annexe 1). Plusieurs engins de la typologie FAO
peuvent correspondre à un seul engin de cette typologie :
- « Total_tps_pêche »: qui correspond à l’effort de pêche (en heure) au sein de chaque maille, par engin de
pêche suivant la typologie « MAR_ENGIN_FAO_LIB ».
- « Nb_navire » : qui correspond au nombre de navire actif au sein de la maille, par engin suivant la
typologie (MAR_ENGIN_FAO_LIB).
Remarque : une même maille (et donc une même entité géographique) présente donc plusieurs valeurs en
fonction des engins de pêche décrits (exemple cadre rouge).
Un exemple de format de table attributaire associée à la couche d’information est présentée ci-dessous.
- Type engin - MAR_ENGIN_FAO_LIB
- Filet - Filets maillants calés
- Trémails
- Chalut de fond - Chalut à lançon - Chalut à panneaux
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Il est nécessaire pour réaliser l’évaluation de risque, de décrire les activités en fonction de la typologie
« type_engin » correspondant à la matrice d’impact potentiel réalisée par l’IFREMER (2008) présentée en
annexe 1. Les efforts de pêche et le nombre de navire au sein des mailles doivent être calculés suivant cette
typologie de la manière suivante :
- A partir de l’outil ArcGIS « Fusion », fusionner les entités géographiques ayant le même
identifiant maille et la même valeur de champ « type «engin » ;
- Calculer les valeurs d’effort et le nombre de navire dans l’onglet « champ et statistique », avec la
fonction « SUM ».
La couche d’information pour les navires équipés de VMS « activites_peches_supp15 » est ainsi finalisée. Elle
pourra servir à l’édition de cartes de distribution des efforts de pêche ou, de fréquentation en nombre de
navires, par type d’engin au sein des sites Natura 2000.
Remarque : les données présentées au niveau de détail « MAR_ENGIN_FAO_LIB » pourront s’avérer utile dans le
processus de révision des cartes par les professionnels de la pêche. Une classe d'entité correspondant à ce
niveau de détail peut donc être sauvegardée (« activite_peche_supp15_typo_FAO »).
b) Navires n’étant pas équipés de VMS (moins de 15 ou 12 mètres) : enquêtes
Organisation du fichier source :
La couche d’information « activite_individuelle_inf15 » est générée par les opérateurs des sites Natura 2000 à
l’issue des enquêtes réalisées auprès des pêcheurs professionnels. Les zones de pêche décrites par chaque
pêcheur interrogé sont numérisées sous arcGIS et les informations utiles collectées à travers les enquêtes
correspondantes à ces zones y sont associées (métier, effort de pêche, présence de l’activité par mois par
exemple).
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Chaque entité géographique doit correspondre à une zone de pêche décrite, pour un navire de pêche donné et
pour un métier donné (voir figure ci-dessous). La figure ci-dessous illustre les zones de pêche d’un navire
donné pour un métier donnée.
Un pro-format de la table attributaire associée à cette couche est proposé ici. Elle contient à minima les champs
suivants :
- « Code navire » : qui correspond au navire qui fréquente la zone de pêche décrite
- « Métier » : qui correspond au métier pratiqué sur la zone
- « Nb jours » : qui correspond à l’effort annuel sur la zone en nombre de jours
- les champs : « janvier », « février », « mars »… : qui correspondent au mois de l’année. La présence de
l’activité au sein de la zone à un mois donné prend la valeur 1, l’absence la valeur 0 dans chaque champ.
- « surface_P » : qui correspond à la surface du polygone correspondant à la zone de pêche.
- D’autres champs collectés et utiles à la gestion du site peuvent également être intégrés mais ne sont
pas nécessaires pour l’évaluation de risque (Ex : port, équipage, taille du navire, caractéristique de l’engin…).
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Traitement préliminaire :
A l’aide de la maille géographique, il s’agit ici de calculer, pour un métier donné et au sein de chaque maille : les
valeurs d’effort et la fréquentation (en nombre de navire) de l’ensemble des navires qui pratiquent ce métier.
Le principe suivant est utilisé pour cela :
- Les différentes étapes pour réaliser ce traitement sont :
1/ Intersection de la couche d'information sur la pêche avec la grille d'analyse maille1x1.
2/ Fusionner les entités sur l’ensemble des champs sauf « Objectif ID », « SHAPE », « Shape Lenght » et « Shape
Area », car les intersections se font entre à la fois avec la maille (but est recherché ici) mais également entre les
polygones eux-mêmes (non souhaité).
Où A et B représentent les zones de pêche
de deux pêcheurs (A et B) pour un même
métier
L’effort de pêche au sein de chaque carré
pour l’activité considérée est calculé ainsi :
Effort (carré X) = Effort (A) * (% de la
surface A dans le carré X) + Effort (B) * (%
de la surface B dans le carré X)
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3/ Création d'un champ « surface_I »: qui correspond à la surface de chaque zone de pêche intersecté dans
chaque maille.
5/Création d'un champ « ratio » et calculer les valeurs :
Ratio = « surface_I » / « surface_P »
6/Création d'un champ « effort » : qui correspond à l’effort de pêche d’un navire, pour un engin donné au sein
de chaque maille. Il est calculé ainsi :
« Effort » = « ratio »* « Nb jour »
8/ Créer un champ « fréquence » et incrémenter le nombre 1 (correspond à un navire) afin d’indiquer la
présence d’un navire actif pour un engin donné au sein d’une maille.
La table ainsi réalisé constitue l'effort individuel par maille, par bateau et par type de pêche (par métier dans
cet exemple).
9/ Fusionner les entités seulement sur - ID_MAILLE, CARRE, METIER et additionner les efforts d’une part et le
nombre de navire (« fréquence ») d’autre part. Cette table peut être sauvegardée sous le nom
(« activite_peche_inf15_typo_metier »).
La table obtenue correspond ainsi aux efforts de pêches et au nombre de navire par métier pratiqué pour une
année. Elle peut également s’avérer utile pour la phase de validation des cartes d’activités.
De la même manière que pour les navires équipés de VMS, l’évaluation des risques est réalisée à partir de la
typologie d’engin « type_engin » qui est donc ajoutée dans un champ de la table attributaire. Les efforts de
pêche et la fréquentation en nombre de navires sont recalculés (fusion / SUM Effort / SUM Nb Navire) pour
décrire les activités de pêche suivant cette typologie d’engin.
La couche d’information sur les activités de pêche des navires n’étant pas équipés de VMS
« activites_peche_inf15 » est ainsi finalisée et pourra servir à l’édition de cartes de distribution des efforts de
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pêche ou, de fréquentation en nombre de navires, par type d’engin au sein des sites Natura 2000 (voir carte ci-
dessous).
Il faut pour cela dans la propriété de la couche : définir un ensemble de définition et générer une requête sur un
engin et définir une symbologie sur les valeurs d’effort ou de nombre de navire :
18
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c) Création de cartes d'activités de pêche pour l'ensemble des navires (équipés ou
non de VMS)
Les efforts de pêche des activités de pêche ne sont pas estimés à partir de la même unité de mesure entre les
navires équipés de VMS (effort en nombre d’heure) ou ceux ne l’étant pas (effort en nombre de jour de mer).
Néanmoins, des cartes d’activités pour l’ensemble des navires peuvent être créées en utilisant le nombre de
navire au sein des mailles pour ce faire.
A partir des deux classes d'entités correspondant aux activités des navires équipés de VMS et ceux des navires
enquêtés (« activites_peche_inf15 » et « activites_peche_supp15 »), une nouvelle table est créée à partir de
l'outil ArcToolbox >>> combiner
Cette outil combinera alors les deux tables correspondantes en une table unique, à la seule condition que ces
tables contiennent des noms de champs identiques pour les champs : ID_MAILLE, CARRE,
NB_NAVIRE,ENGIN afin que chaque information soit inséré dans une même colonne.
On réalise ensuite une fusion sur les champs
« ID_MAILLE », « CARRE », « ENGIN » de la nouvelle
table et, un calcul statistique (SUM) sur le
NB_NAVIRE permettra d'obtenir la classe d'entité
correspondante aux activités de pêche des navires
équipés ou non de VMS. Les cartes de distribution
des activités pourront être générées par type
d'engin. L’unité d’effort de pêche représenté sera le
nombre de navire actif par maille.
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B/4) MATRICES POUR LA QUALIFICATION DES RISQUES
B/4) a) Rappel La qualification des risques est obtenue suivant deux paramètres :
- l’impact potentiel d’un engin de pêche sur un habitat d’intérêt communautaire, suivant la matrice
fournie par l’Ifremer.
- la sensibilité de l’habitat par rapport à des pressions physiques qui a été renseignée dans la couche
d’information habitat.
L’’intégration de ces deux paramètres est réalisée pour chaque type d’engin et chaque habitat à partir de la
matrice suivante :
Risque potentiel Type d’impact potentiel de l’activité considéré
Fort Modéré Faible Non renseigné (NR) Nul
Sensibilité des
espèces de l’habitat
considéré aux
pressions
physiques
Fort Fort Fort Modéré Inconnu Nul
Modérée Fort Modéré Faible Inconnu Nul
Faible Modéré Faible Faible Inconnu Nul
Inconnue /
Indéterminable = valeur du type de pression + « ? » Nul
B/4)b) Intégration des matrices à la géodatabase
Il s’agit dans cette étape d’intégrer les deux matrices à la géodatabase pour effectuer les requêtes nécessaires
par la suite. Ces matrices ont été créées sous tableurs et sous des formats adaptés pour réaliser les requêtes,
comme présenté ci-dessous. Elles sont ensuite importées via Access à la géodatabase.
Matrice d’impact potentiel :
Matrice de risque :
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C) CROISEMENT DES DONNÉES : TRAITEMENT DES DONNÉES ET ANALYSE
SPATIALE
Cette étape vise à :
- croiser les informations portant sur les habitats et celles portant sur les activités de pêche à parti du
maillage,
- qualifier les impacts potentiels des activités de pêche et les risques de dégradations qu’elles présentent
à partir des matrices,
- réaliser des analyses spatiales par rapport aux risques identifiés.
C/1) CROISEMENT DES INFORMATIONS SOUS ARCGIS
A travers les outils déjà utilisés précédemment, les différentes étapes sont :
Intersection entre la couche « habitat final » et la couche « activité_pêche_inf15 » (ou supp15) à partir
des identifiants de la maille.
Fusion sur tous les champs (hormis « OBJECT_ID » ; « shape area » ; « shape lengt ») afin de combiner
les informations identiques dans une même maille (l’intersection se faisant sur tous les polygones).
Création d'un champ « IMPACT » et d'un champ « RISQUE ».
La table attributaire de cette couche « interaction_inf15 » est présentée ci-dessous (tous les champs n’y figurent
pas).
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C/ 2) EVALUATION DES IMPACTS POTENTIELS ET DES RISQUES
Il s’agit ici de remplir les valeurs des champs « impacts » et « risques », dans la table attributaire des couches
« interactions ». Cette étape est réalisée sous Access à l’aide des matrices que nous avons intégrées à la
géodatabase à l’étape B/4) à partir d’une mise en relation des tables :
C/2)a) Remplissage du champ impact
Sous Access : en mode création de requête, sélectionner les tables correspondantes à :
- la table de données attributaires de la couche « interaction » (inf15 ou sup15),
- la matrice d’impact potentiel
Joindre les tables « interaction » et « matrice_impact » pour les champs correspondant aux engins de
pêche et aux habitats Natura 2000 et définir les propriétés de la jointure pour inclure TOUS les
enregistrements de la table « interaction » et seulement ceux de la table « matrice_impact » pour lesquels
les champs joints sont égaux (option 2 dans la boite de dialogue) :
Dans les propriétés de la requête choisir dans le menu déroulant champ (flèche rouge), le champ
« IMPACT » de la table « interaction » que l’on souhaite remplir et « mettre à jour » (cf. flèche bleu dans
la figure au-dessus). Un champ « Mise à jour » apparait, il s’agit de le remplir comme suit1 : [nom de la
1 Remarque : bien remplir entre [crochet] et ne pas oublier le point « . » entre le nom de la table et le nom du
champ.
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table de la matrice d’impact.nom du champ correspondant à l’impact] soit dans l’exemple : [matrice_impacte.impact_potententiel]
« Exécuter » la requête (point d’exclamation!). Le champ impact est ainsi rempli.
C/2)b) Remplissage du champ risque
Sous Access créer une nouvelle requête et sélectionner les tables correspondantes à :
- la table de données attributaires de la couche « interaction » (inf15 ou sup15),
- la matrice de risque :
Relier les tables « interaction » et « matrice_risque » pour les champs correspondants aux impacts et à la
sensibilité, et définir les propriétés de la jointure pour inclure TOUS les enregistrements de la table
« interaction » et seulement ceux de la table « matrice_risque» pour lesquels les champs joints sont égaux
(option 2 dans la boite de dialogue) :
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Comme précédemment :
Dans la propriété de la requête choisir dans le menu déroulant, le champ « risque » de la table
« interaction ».
Mettre à jour, et remplir la cellule : [Nom de la table matrice risque. Nom du champ risque] soit dans
l’exemple :
[Matrice_risque.Risque]
Exécuter la requête ;
L’ensemble des champs des « interaction » sont normalement remplis.
C/ 3) CARTE DE RISQUE ET ANALYSE SPATIALE
C/3) a) Edition des cartes
La couche d’information créée permet alors d’éditer des cartes d’interaction d’une activité de pêche (par type
d’engin) avec les habitats du site Natura 2000 (voir exemple ci-dessous). Il s’agit dans la propriété de la
couche de définir un ensemble de définition en générant une requête sur un engin et de définir ensuite une
symbologie sur les valeurs que l’on souhaite représenter. Par exemple :
« habitat Natura 2000 » (figure 2)
« Risque » (figure 3).
Les efforts de pêche peuvent également être superposés en transparence sur ces cartes (figure 4). Pour ce
faire :
Choisir l’engin de pêche pour lequel on souhaite représenter les interactions : Propriété de la couche >
Ensemble de définition > requête sur le « type_engin » (chalut de fond pour la carte présentée).
Choisir les champs que l’on souhaite
représenter : Propriété de la couche >
Symbologie > catégories (Champ « Habitat
N2000 » pour la carte ; « Risque » dans la
figure ci-contre) :
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Figure 2 : Distribution des habitats naturels des sites Natura 2000 de Bretagne sud en interaction avec les activités de pêche des navires de plus de 15 mètres pratiquant le chalut de fond
26
Figure 3 : Carte des risques avérés de dégradation des habitats des sites Natura 2000 de Bretagne sud par les activités de pêche à la drague des navires non-équipés de VMS. Les risques sont évalués en fonction de la distribution de l’activité de pêche (à une année donnée) et des risques potentiels de dégradation des habitats évalués précédemment.
27
Figure 4 : Exemple de carte des risques de dégradation en superposant les efforts de pêche en transparence.
28
C/3) b) Analyse spatiale :
Afin de mieux saisir et détailler les résultats obtenus l’ensemble des informations utilisées pour qualifier les
risques de dégradations des habitats par une activité de pêche sont ici d’analysées et synthétisées.
L’analyse peut être réalisée sous Access de la manière suivante :
créer une requête dans Access, en mode "création de table",
insérer le champ de description de l’habitat pour lequel on souhaite réaliser l’analyse. Pour rappel les
habitats sont décrits à partir de trois niveau de précision : « Habitat N2000 » ou « Description » ou
« Faciès / Biocénoses »). Dans l’exemple présenté l’analyse est réalisée au niveau du champ de
description selon la typologie Habitat N2000
Insérer les champs pour lesquels on souhaite réaliser l’analyse :
- « TYPE_ENGIN» : pour réaliser les analyses par type d’engin
- « Shape Area » pour calculer les surfaces d’habitats en interaction avec chaque engin ;
- « Effort » : pour calculer la somme des efforts par type d’engin sur chaque habitat N2000 ;
- « Nb navire », pour calculer le nombre moyen de navire actif sur l’habitat N2000 ;
Insérer les champs ayant permis d’évaluer le risque de dégradation de chaque engin sur chaque habitat
(« Impact » ; « sensibilité » et « risque »)
Insérer les autres champs désirés : « etat de conservation », « Importance globale ».
créer un regroupement sur les champs et, pour les champs « Nb_navire » et « effort » calculer les
valeurs de regroupement via les fonctions « moyenne » et « somme » respectivement.
Il est ensuite possible de filtrer les résultats par type d’engin pour analyser les risques de dégradation qu’ils
présentent sur les habitats d’intérêt communautaire avec lesquels ils sont en interaction. Une table, mise en
forme, correspondant à l’analyse de risque des navires équipés de VMS et pratiquant le chalut de fond au sein
des sites Natura 2000 pilotes en Bretagne sud est présenté ci-dessous.
Ces synthèses permettront de comprendre les résultats obtenus et de mieux appréhender si les risques
identifiés sont en contradiction avec les objectifs de conservation des sites Natura 2000 en fonction :
- du risque (fort, modéré, faible),
- de la surface de l’habitat qui risque d’être dégradée par l’activité de pêche (la proportion d’habitat en
interaction avec l’activité par rapport à la surface totale de l’habitat pourra être calculée).
- de l’effort de pêche estimé sur cet habitat,
- du nombre de navire en interaction avec un habitat,
- Cette synthèse pourra fournir également des informations utiles pour définir les enjeux de
conservations et associés aux habitats qui risquent d’être dégradés en fonction :
- de leur état de conservation au sein du site Natura 2000 et,
29
- de l’importance de ce site par rapport au reste du réseau Natura 2000.
Cette analyse peut également être réalisée sous ArcGIS à partir des outils suivant :
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Code de
l’habitat
Natura
2000
Description
(sous habitat
ou habitat
biogénique)
Faciès ou biocénoses
décrits
RESULTATS PARAMETRES DE
L'EVALUATION PARAMETRES CONTEXTUELS
Risques
identifiés
Activité des
Navires > 15m
en 2009
Engin : chalut
de fond
Sensibilité des
habitats aux
pressions
physiques
Type
d’impact
potentiel
Engin :
chalut de
fond
Surface
de
l'habitat
au sein
du site
(Ha)
Surface de
l'habitat du
site en
interaction
(%)
Effort de
pêche sur
l'habitat
(heure)
Effort
de
pêche
par
unité de
surface
(heure/
ha)
Importance
du site
pour
l’habitat
décrit
Etat de
conservation
de l'habitat
générique lors
de la
désignation
du site
1110-1
sable fin
Pas de description des biocénoses Fort ? indéterminable
fort
3100 56 75 0,04 Forte
Dunes et côtes
de Trevignon :
"Excellent"
Archipel des
Glénan :
"modéré /
réduit "
Roches de
Penmarch :
"Bon"
Sables fins de l'infralittoral a
Venus gallina - Mactra corallina modéré faible
Sables fins du cotier a Venus
gallina - Dosinia lupina modéré faible
sable fin
envase / vase
Pas de description des biocénoses Fort ? indéterminable
4000 81 502 0,15 Forte
Sables envases hétérogènes de
l'infralittoral a Tapes aureus -
Tapes pullastra
Fort ? inconnue
Sables fins envases de l'infralittoral
a Acrocnida brachiata - Clymene
oerstedii
Fort ? inconnue
Sables fins envases du cotier a
Amphiura filiformis - Tellina
serrata
fort modérée
Vases de l'infralittoral a Nucula
turgida - Sternaspis scutata modéré faible
31
zostère Zostera marina fort modérée 300 18 11 0,22 Très forte
1110-2
sable Pas de description des biocénoses Modéré ? indéterminable
modéré
500 80 5 0,01 Modérée
sable dunaire
Sables dunaires de l'infralittoral a
Spisula solida - Travisia forbesi -
Ophelia neglecta
faible faible
530 92 79 0,16 Forte Sables grossiers ou dunaires du
large a Abra prismatica -
Astrorhiza limicola
faible faible
1110-3
gravier
envase
Graviers envases de l'infralittoral a
Dosinia exoleta - Venus verrucosa modéré faible
fort
8500 71 366 0,06 Modérée Graviers envases du côtier a
Hyalinoecia bilineata - Pista
cristata
Fort ? inconnue
gravier
propre
Graviers propres de l'infralittoral a
Dosinia exoleta - Arcopagia crassa modéré faible
4000 50 183 0,09 Modérée Graviers propres du côtier a
Branchiostoma lanceolatum -
Venus fasciata
modéré faible
gravier
sableux
Graviers sableux hétérogènes de
l'infralittoral a Nucula nucleus -
Golfingia vulgare
modéré faible
80 71 45 0,77 Modérée Graviers sableux hétérogènes du
côtier a Nucula nucleus - Venus
ovata
modéré faible
graviers Pas de description des biocénoses Fort ? indéterminable 250 66 5 0,03 Modérée
Maërl Maërl Fort forte
3400 26 19 0,02 Très forte
Maërl et autres faciès fort Forte
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sable grossier
Pas de description des biocénoses Fort ? indéterminable
9900 51 215 0,04 Modérée
Sables grossiers de l'infralittoral a
Donax politus - Cytherea chione Fort ? inconnue
Sables grossiers du côtier a
Echinocyamus pusillus - Tellina
pygmaea
modéré faible
1110-4 sable envase
hétérogène
Sables envases hétérogènes du
côtier a Turitella communis -
Corbula gibba
nul (pas
d’activité) faible modéré 70 0 0 0,00 Forte
1160-1
Maërl Maërl et autres faciès
nul (pas
activité) forte fort ? 0 0 0 Très forte
"Bon" sur les
trois sites
Natura 2000
vase Vases du côtier a Virgularia
tuberculata - Sternaspis scutata
Inconnu
modérée
Non
renseigné
4800 99 206 0,04 Forte
vase sableuse
Vases sableuses de l'infralittoral a
Nucula turgida - Melinna palmata -
Abra nitida
faible
4300 78 164 0,05
Forte
Vases sableuses du côtier a
Maldane glebifex - Clymene
modesta
inconnue Forte
1160-2 maërl Maërl et autres faciès
nul (pas
d’activité) forte fort ? 0 0 0 Très forte
vase sableuse Vase sableuse recouverte
localement de Maërl Inconnu modérée
Non
renseigné 4300 78 164 0,05 Forte
1170-3 Roche
Roches et autres substrats durs ou
sédiments de l'estran
nul (pas
d’activité)
indéterminable
Non
renseigné 0 0 0 0 Forte
Dunes et côtes de
Trevignon : "Bon"
Archipel des
Glénan :
"Excellent"
Roches de
Roches et autres substrats durs ou
sédiments de l'estran - Banc de
Maërl non qualifié
indéterminable
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1170-5/6 cailloutis cailloutis
Inconnu indéterminable
Non
renseigné
30 23 2 0,26 Modérée Penmarch : "Bon"
Roche Roche indéterminable 35000 69 1802 0,07 Forte
Tableau 1 : Evaluation des risques de dégradation des habitats benthiques des sites Natura 2000 de Bretagne sud par les activités de pêche au chalut de fond pour les navires de plus de 15 mètres et, analyse et synthèse des informations utilisées. Les informations synthétisées présentent les paramètres « directs » de l’évaluation : la sensibilité des habitats aux pressions physiques liées aux activités de pêche, l’impact potentiel de l’engin sur l’habitat considéré, la présence de l’activité sur l’habitat. Sont également présentés les paramètres « contextuels associées à cette évaluation à savoir : la superficie de l’habitat en interaction avec l’activité par rapport à la superficie totale de l’habitat au sein du site (en %) ; les efforts de pêche sur l’habitat en 2009 (en heure) ; l’effort de pêche de l’activité sur l’habitat par hectare d’habitat en interaction, l’importance du site pour une habitat donné par rapport au reste du réseau, l’évaluation de l’état de conservation de l’habitat au sein du site.
34
BIBLIOGRAPHIE :
- MNHN, SPN, 2012. Méthode d’évaluation des risques de dégradation des habitats naturels et des
espèces d'intérêt communautaire par les activités de pêches maritimes. Rapport MNHN-SPN /
MAAPRAT-DPMA. 69pages.
- MNHN, SPN, 2012. Evaluation des risques de dégradation des habitats naturels d'intérêt
communautaire par les activités de pêches professionnelles. Analyse des résultats au sein des sites
Natura 2000 « pilotes ». Rapport MNHN-SPN / MEDDE-DPMA. 52 pages.
- Site internet mentionnés :
MARLIN : http://www.marlin.ac.uk/
35
annexe 1 : Matrice des impacts potentiels de chaque type d’engins sur les habitats d’intérêts communautaires. Ifremer, 2008.
36
Une méthode d’évaluation des risques de dégradation des habitats benthiques
d’intérêt communautaire (Natura 2000) par les activités de pêche
professionnelle a été développée et finalisée par le MNHN en 2012.
Elle a pour objectif d’analyser l’ensemble des informations disponibles pour
permettre d’orienter et définir les éventuelles mesures de gestions au regard
des risques identifiés.
Cette méthode d’évaluation de risque consiste à superposer géographiquement
(sous SIG) et à l’échelle des sites Natura 2000, 3 niveaux d’informations et à
analyser ces superpositions :
- 1er niveau d’information : les habitats et leur distribution - 2ème niveau d’information : les activités de pêche et leur distribution - 3ème niveau : nature des interactions
Les premiers tests méthodologiques du MNHN réalisés sur des « sites pilotes »
(MNHN, 2012) avaient montrés une certaine complexité des analyses à réaliser
sous les systèmes d’information géographique (SIG).
Un appui technique portant sur ces aspects SIG a donc été fourni à l’équipe
géomatique de l’Agence des aires marines protégées (AAMP).
L’objectif de ces travaux était d’assurer la bonne prise en main pour
l’organisation et le traitement des données qui sont utilisées à travers la
méthode et, de poursuivre le développement des analyses et des formats des
résultats obtenus en collaboration avec l’AAMP.
Le guide technique présenté ici a été développé pour les besoins de l’atelier et
améliorer à partir des retours et des remarques de l’équipe géomatique de
l’AAMP.