Guillaume BUGNET
MĂ©moire de stage pour lâobtention du DESS IHCE
Jury : M. BACCHI, Bureau dâĂ©tudes Rives M. BERTON, UniversitĂ© de Tours M. MAMAN, Equipe Pluridisciplinaire Plan Loire Grandeur Nature MaĂźtre de stage : M. METAY, Conservatoire rĂ©gional des rives de la Loire et de
ses affluents
Octobre 2005
Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents
RĂ©gion des Pays de la Loire 44966 Nantes cedex 9
DESS Ingénierie des HydrosystÚmes Continentaux en Europe
Faculté des Sciences et Techniques Parc de Grandmont
37200 Tours
REMERCIEMENTS Je tiens tout dâabord Ă remercier Madame Nicole Le Nevez pour mâavoir accueilli
en stage au sein du Conservatoire RĂ©gional des Rives de la Loire et de ses
Affluents (CORELA).
Un grand merci Ă Xavier Metay pour le temps quâil mâa accordĂ©, son
encadrement, son énergie, son efficacité, et son soutien. Ce fût un réel plaisir de
partager son organisation et ses méthodes de travail.
Mes remerciements sâadressent aussi Ă toute lâĂ©quipe du CORELA pour leur aide
et leur soutien.
Je tiens particuliĂšrement Ă remercier les personnes ayant contribuĂ© Ă
lâaboutissement de ce travail :
- Sylvie Landier pour son aide lors de lâenvoi des courriers de lâenquĂȘte.
- Claire Combeau pour la réalisation du travail cartographique et son
pragmatisme dans les situations difficiles.
- Muriel Chouteau pour son aide dans la mise en forme des documents.
- Nathalie Saur et Frédérique Redor pour leurs conseils.
- Violaine Missemer pour les Ă©changes conviviaux et son soutien moral.
Jâai rĂ©ellement apprĂ©ciĂ© lâĂ©thique, les relations humaines et les conditions de
travail de cette structure et de son personnel.
Je remercie également toutes les personnes ressources rencontrées sur le terrain
lors des visites de sites pour leur contribution Ă lâacquisition des donnĂ©es et pour
leur disponibilité dans ces rencontres enrichissantes.
Toutes les personnes autour de moi, qui de prĂšs ou de plus loinâŠ, mâont soutenu
moralementâŠ
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SOMMAIRE
Partie 1 : PRESENTATION
1. Le Conservatoire RĂ©gional des rives de la Loire et de ses
affluents
2. Altération des fonctionnalités naturelles des milieux aquatiques :
nécessite d'une intervention adaptée
3. Une alternative respectant le fonctionnement naturel des milieux
aquatiques
Partie 2 : METHODE ET MATERIELS APPROCHE SYSTEMIQUE
1. Inventaire et acquisition des données caractéristiques des sites
2. Visites des chantiers
3. Traitements des données des visites
Partie 3 : RESULTATS ET DISCUSSION
1. Bilan de lâutilisation des techniques vĂ©gĂ©tales en Pays de la Loire
2. Préconisations et propositions
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RESUME
Face aux amĂ©nagements de gĂ©nie civil contraignant le milieu naturel et Ă la nĂ©cessitĂ© dâintervenir pour protĂ©ger les enjeux des abords des cours dâeau, le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal apparaĂźt comme une alternative en matiĂšre de lutte contre lâĂ©rosion. Les techniques vĂ©gĂ©tales permettent de restaurer les berges en respectant le fonctionnement du milieu naturel par le rĂ©tablissement dâune vĂ©gĂ©tation rivulaire fonctionnelle. Ce mĂ©moire sâinscrit dans « le bilan des dix ans de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal en Pays de la Loire » portĂ© par le Conservatoire RĂ©gional des Rives de la Loire et de ses Affluents (CORELA). Il vise Ă dresser lâinventaire et la synthĂšse des expĂ©riences menĂ©es sur le territoire du CORELA, afin dâĂ©valuer lâefficacitĂ© de ces techniques en tant que protection de berges. Il souligne les avantages Ă©cologiques et paysagers de cette alternative. Il se veut montrer les atouts et les limites du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal en soulevant les problĂšmes de mises en Ćuvre ou de gestion de ce type de restauration de berges. Lâanalyse de lâefficience des techniques vĂ©gĂ©tales est faite Ă la lumiĂšre des problĂ©matiques Ă©rosives, des objectifs et des enjeux observĂ©s sur le terrain. Des prĂ©conisations sont apportĂ©es dans la conception, la rĂ©alisation, le suivi et lâentretien de lâouvrage rĂ©alisĂ© afin dâassurer le dĂ©veloppement de ces techniques, la pĂ©rennitĂ© de la restauration et la fonctionnalitĂ© de la berge. Mots- clĂ©s : GĂ©nie vĂ©gĂ©tal - Restauration de berges â Erosion â cours dâeau â
Pays de la Loire
SUMMARY Considering the civil engineering developments, which tend to harm the natural environment, and the necessity to protect the stakes of the water courses banks, vegetal engineering seems to be an alternative in terms of fight against the erosion. Vegetal methods allow restoring the banks while respecting the natural environment through the return to a functional rivular vegetation. This dissertation comes within â a decade of assessment on vegetal engineering in Pays de la Loireâ carried out by the Conservatoire RĂ©gional des Rives de la Loire et de ses Affluents (CORELA)1. It aims at making out a list and synthesis of the experiences carried out on the CORELAâs territory in order to estimate the efficiency of the said methods as a way of protection of the banks. It highlights the ecological and landscaping advantages of this alternative. It also shows the assets and limits of the vegetal engineering by raising the implementation and managerial problems of this method of banks restoration. The study of the efficiency of the vegetal methods was based on the analysis of the erosion issues, and the objectives and stakes on the ground. Recommendations with regards to the conception, achievement, follow-up and maintenance of the work shall be brought forward in order to ensure the right development of these methods, the continuity of the restoration and the functionality of the bank. Key words : vegetal engineering-Banks restoration â erosion â river â Pays de la Loire
1 Regional Conservatoire of the Loire Banks and Affluents.
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SIGLES CAUE : Conseil en architecture, Urbanisme et Environnement CCAP : Cahier des Clauses Administratives ParticuliĂšres CCTP : Cahier des Clauses Techniques ParticuliĂšres CIFP : Centre InterrĂ©gional de Formation professionnelle CORELA : Conservatoire des rives de la Loire et de ses affluents DCE : Directive Cadre sur lâEau DDE : Direction DĂ©partementale de lâEquipement PNR : Parc Naturel RĂ©gional SIG : SystĂšme dâInformation GĂ©ographique SMN : Service Maritime de Navigation
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INTRODUCTION
Les cours dâeau sont des Ă©cosystĂšmes diversifiĂ©s et dynamiques. Leurs modifications morphologiques sont nĂ©cessaires Ă leur fonctionnement naturel. Cependant, ces espaces attrayants pour leurs ressources, concentrent diffĂ©rents usages. Afin de protĂ©ger les divers enjeux et de dĂ©velopper les activitĂ©s humaines, les cours dâeau ont Ă©tĂ© contraints dans leur libertĂ© de mouvements par de nombreux types dâamĂ©nagements (enrochements, endiguementsâŠ) afin de se protĂ©ger contre les crues ou de lutter contre lâĂ©rosion des berges. Les techniques vĂ©gĂ©tales apparaissent comme un moyen opĂ©rationnel de protĂ©ger les berges par lâimplantation dâune vĂ©gĂ©tation qui favorise le rĂ©tablissement des capacitĂ©s fonctionnelles naturelles du milieu. Cependant, ces techniques sont avant tout Ă considĂ©rer comme des ouvrages de construction ayant pour rĂŽle de rĂ©pondre aux problĂšmes Ă©rosifs Ă un endroit donnĂ©. Le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal apparaĂźt donc comme une alternative permettant des amĂ©nagements de restauration de berges bĂ©nĂ©fiques pour les fonctionnalitĂ©s naturelles des milieux aquatiques. A partir de ces rĂ©flexions, il convient de sâinterroger avec objectivitĂ© sur les capacitĂ©s du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal :
- en tant quâamĂ©nagement, quelle est lâefficacitĂ© du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal pour lutter contre lâĂ©rosion ? - en tant quâalternative, quels sont les arguments justifiant le choix de ce type dâintervention ? Comment valorise t-il les fonctionnalitĂ©s Ă©cologiques ?Quelle est sa perception dans le paysage ?
Pour tenter de trouver des rĂ©ponses Ă ces questions essentielles, le Conservatoire RĂ©gional des rives de la Loire et de ses affluents a initiĂ© un bilan de 10 ans de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal basĂ© sur une Ă©tude des diffĂ©rents chantiers conduits sur plusieurs cours dâeau de la rĂ©gion Pays de la Loire. Plusieurs objectifs ont Ă©tĂ© poursuivis dans ce travail :
- analyse des techniques utilisĂ©es en fonction des contextes locaux, - Ă©tude de la mise en Ćuvre des projets rĂ©alisĂ©s et de leurs motivations, - identification des problĂšmes liĂ©s Ă ces chantiers en terme de conception, de
travaux ou de gestion. Au travers de cette dĂ©marche, le Conservatoire souhaite donc dâun retour dâexpĂ©rience le plus exhaustif possible sur les conduites de mise en Ćuvre de ces techniques vĂ©gĂ©tales. FondĂ© sur une analyse de ses atouts et limites ce bilan permettra de mieux conseiller ses partenaires dans le choix et la conduite de ses nouveaux projets de restauration de berges. Ce mĂ©moire vise Ă dresser une synthĂšse de lâutilisation des techniques vĂ©gĂ©tales afin de prouver leur efficience par des observations concrĂštes et des constatations de terrain. Cette approche sectorielle du territoire a permis une analyse locale des contraintes et enjeux de chaque chantier Ă©tudiĂ©. A partir des donnĂ©es relevĂ©es, cette analyse a dĂ©bouchĂ© sur des fiches synthĂ©tisant lâĂ©tat des lieux et les prĂ©conisations pour chaque site. Ce travail souhaite apporter une synthĂšse global des diffĂ©rentes expĂ©riences rĂ©alisĂ©es sur le territoire du Conservatoire. Câest par une analyse systĂ©mique tant dâun point de vue Ă©conomique, quâenvironnemental, et paysager que les problĂšmes de mise en Ćuvre seront soulevĂ©s afin dây rĂ©pondre par des propositions nĂ©cessaires au succĂšs du dĂ©veloppement de cette alternative.
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Les thématiques développées :
Le CORELA porte un intĂ©rĂȘt majeur Ă la notion de paysage et Ă la prĂ©servation de la biodiversitĂ©. Il organise et dĂ©veloppe son action sur diffĂ©rents thĂšmes :
- Cales et quais, - Berges et ripisylves, - Prairies naturelles, - Natura 2000, - Annexes Hydrauliques, - Plantes envahissantes, - Milieux naturels, - Analyse paysagĂšre.
Les Ă©tudes rĂ©alisĂ©es sont intĂ©grĂ©es au systĂšme dâinformations gĂ©ographiques (SIG). Le Conservatoire communique, informe et sensibilise sur ces problĂ©matiques par la publication de documents, la crĂ©ation dâĂ©vĂ©nements, lâorganisation de journĂ©es de rencontres ou de colloques et dâateliers techniques.
1.4. Son rĂŽle dans lâutilisation du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal
La rĂ©alisation de lâĂ©tude portant sur le bilan des dix ans de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal en Pays de la Loire sâinscrit dans la thĂ©matique « berges et ripisylves ».
1.4.1. Historique du génie végétal au Conservatoire
Depuis 1995, le Conservatoire sâest attachĂ© Ă faire connaĂźtre et Ă inciter la mise en place des techniques de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal. Suite Ă dix annĂ©es dâactions, il a largement contribuĂ© Ă lâessor de cette technique dans la rĂ©gion des Pays de la Loire. Il a menĂ© un travail dâinformation et de sensibilisation des acteurs de la gestion des cours dâeau sur le sujet par diffĂ©rents moyens :
- Organisation en 1995 au Cellier, dâune journĂ©e de rencontre sur la thĂ©matique des berges et ripisylves oĂč est intervenu un spĂ©cialiste du sujet : Monsieur B. Lachat du bureau Biotec en Suisse,
- RĂ©daction dâune plaquette de prĂ©sentation des techniques de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal,
- Participation Ă la rĂ©alisation dâune vidĂ©o rĂ©alisĂ©e par le Centre interrĂ©gional de formation professionnelle (CIFP) de lâĂ©quipement pour informer ses services sur les techniques de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal,
- Organisation de journĂ©es de sensibilisation sur le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal et lâentretien de cours dâeau en collaboration avec lâUnion RĂ©gionale des Conseils en Architecture Urbanisme et Environnement (CAUE) :
- 1996 : ChĂąteau-Gontier, - 1998 : Saint-Fiacre-sur-Maine, - 2000 : SablĂ©-sur-Sarthe. - RĂ©Ă©dition en 2001, dâune nouvelle plaquette sur le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal
montrant cette fois-ci les réalisations en Pays de la Loire, - Participation en 2003 à une journée technique du Parc Naturel Régional
Loire Anjou Touraine avec la prĂ©sentation dâun bilan intermĂ©diaire des chantiers,
- RĂ©alisation en 2003, en collaboration avec lâĂ©quipe pluridisciplinaire du Plan Loire d'un premier bilan dans le cadre du stage de Renaud David.
Le Conservatoire sâest largement impliquĂ© dans la rĂ©alisation de cinq chantiers expĂ©rimentaux. Les Ă©tudes des premiers chantiers ont Ă©tĂ© financĂ©es en partie par le
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Conservatoire et ont commencĂ© Ă ĂȘtre mis en place dĂšs la fin 1995. Par la suite, il est intervenu principalement en tant quâassistant Ă la maĂźtrise dâouvrage pour certaines collectivitĂ©s initiant des projets faisant appel aux techniques vĂ©gĂ©tales. Depuis 1995, le Conservatoire a Ă©tĂ© totalement ou partiellement associĂ© pour les trois quarts des ouvrages qui ont vu le jour en Pays de la Loire. Au cours de ces 10 annĂ©es, diffĂ©rentes techniques employĂ©es sur les chantiers ont Ă©tĂ© testĂ©es grandeur nature, un certain nombre dâobservations et de modifications Ă apporter Ă ces techniques ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© soulignĂ©es. Dans la continuitĂ© de ces actions, le Conservatoire a initiĂ© ce travail de synthĂšse qui vise Ă faire un bilan de lâutilisation du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal en Pays de la Loire. Cette Ă©tude soulĂšve les problĂšmes restant en suspend afin de faire Ă©voluer les techniques en les adaptant et en les amĂ©liorant par rapport aux contraintes locales du milieu et aux problĂ©matiques rencontrĂ©es. Son but est de dĂ©velopper les mĂ©thodes et la mise en Ćuvre du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal afin de montrer lâefficience et les atouts de cette alternative comme solution Ă apporter en matiĂšre de restauration de berges.
1.4.2. Bilan : « 10 ans de génie végétal en Pays de la Loire »
Ce bilan : « 10 ans de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal en pays de la Loire » sâappuie sur des constatations de terrain et des Ă©changes avec les acteurs afin de mener une rĂ©flexion sur le dĂ©veloppement des techniques vĂ©gĂ©tales. Par cette analyse, la finalitĂ© de ce travail est de dresser une synthĂšse des avantages et des limites du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal en soulevant les problĂšmes de conception, de rĂ©alisation et de gestion (entretien) de ces techniques afin dâapporter des prĂ©conisations permettant de perfectionner cette alternative tant sur le point de son efficacitĂ© dans la lutte contre lâĂ©rosion que par rapport aux enjeux actuels en matiĂšre de restauration de berges. La prĂ©sente Ă©tude sâappuie sur ce bilan.
2. ALTERATION DES FONCTIONNALITES NATURELLES DES MILIEUX AQUATIQUES : NECESSITE D'UNE INTERVENTION ADAPTEE
2.1. Fonctionnement naturel des milieux aquatiques
Les milieux aquatiques sont des espaces naturels riches et diversifiĂ©s, subissant des modifications de leurs comportements originels sous lâinfluence anthropique. Le fonctionnement naturel de ces Ă©cosystĂšmes se trouve profondĂ©ment altĂ©rĂ© par les amĂ©nagements, les activitĂ©s humaines et lâexploitation de leurs ressources. Ces modifications sont dâordre quantitatives, qualitatives (physico- chimiques), morphologiques, biologiques et Ă©cologiques.
2.1.1. LâĂ©rosion des berges : un phĂ©nomĂšne naturel
Du point de vue morphologique, les cours dâeau sont des systĂšmes dynamiques nĂ©cessitant une certaine mobilitĂ© pour leur fonctionnement naturel. Les processus Ă©rosifs mis en jeux dans cet Ă©quilibre dynamique sont avant tout des phĂ©nomĂšnes naturels.
2.1.2. RÎle de la végétation sur la berge : capacités fonctionnelles naturelles
2.1.2.1. Fonctions de corridor et dâhabitat pour la biodiversitĂ©
Le peuplement dâun boisement de berge est naturellement trĂšs diversifiĂ©. Cette richesse biologique est liĂ©e tout dâabord Ă un milieu favorable au dĂ©veloppement de
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nombreuses espĂšces vĂ©gĂ©tales du fait de la prĂ©sence dâeau. La diversitĂ© est accentuĂ©e par la variabilitĂ© du degrĂ© dâhygromĂ©trie selon lâĂ©loignement par rapport Ă la berge. Cela se traduit par un Ă©tagement des divers individus selon leur infĂ©odation avec le milieu aquatique. ConcrĂštement, les hĂ©lophytes affectent le pied de berge, les saules et les aulnes peuplent facilement le bas de berge alors que dâautres espĂšces ayant moins dâaffinitĂ© avec lâeau se retrouveront plus haut sur la berge. Un boisement de berge peut comprendre Ă©galement les diffĂ©rentes strates arborĂ©e, arbustive et herbacĂ©e. La multiplicitĂ© des types de formations vĂ©gĂ©tales prĂ©sentes offre une multitude dâhabitats et de refuges favorables Ă la faune terrestre et aquatique. Le boisement de berge a aussi une fonction de corridor qui permet le transit de nombreuses espĂšces.
2.1.2.2. RĂŽle de filtre face aux pollutions : auto-Ă©puration
La prĂ©sence dâun cordon vĂ©gĂ©tal sur la berge joue Ă©galement un rĂŽle de filtre par des phĂ©nomĂšnes de rĂ©tention des pollutions. Il permet une auto-Ă©puration diminuant la concentration des polluants dans le milieu aquatique.
2.1.2.3. Ombrage : limitation du phĂ©nomĂšne dâeutrophisation
Les strates arborĂ©es, arbustives et herbacĂ©es font de l'ombre Ă la vĂ©gĂ©tation aquatique freinant ainsi le dĂ©veloppement de la biomasse vĂ©gĂ©tale dont lâabondance peut dans certains cas crĂ©er des perturbations accĂ©lĂ©rant lâeutrophisation du milieu.
2.1.2.4. Fonctions récréatives et paysagÚres
La ripisylve marque la perception paysagĂšre du milieu naturel et valorise lâenvironnement de lâĂ©cosystĂšme aquatique. Elle est un Ă©lĂ©ment essentiel de repĂšre Ă lâinterface eau/terre. Elle est ce lien comme un trait dâunion entre les surfaces « lisses » de la terre et de lâeau. Par lâhĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© de ses hauteurs, de ses couleurs, de ses espĂšces, de ses discontinuitĂ©s, elle diversifie le paysage par rapport Ă la monotonie de berges laissĂ©es Ă nues, et face Ă lâuniformitĂ© des surfaces aplanies crĂ©Ă©e par la succession de roches et de bĂ©tons. Elle empĂȘche la linĂ©aritĂ© des rives en accentuant leur dimension verticale. Elle est ce contraste des abords souvent « lissĂ©s » des cours dâeau. Elle donne vie Ă la berge par le froissement de ses feuilles, ses craquements ⊠elle fait parler cet espace rivulaire ⊠elle est les mots de cet environnement ⊠et suscite mĂȘme parfois comme un brin de poĂ©sie⊠Elle souligne aussi la dimension temporelle de lâhydrosystĂšme par ses changements de tons aux diffĂ©rentes saisons, par lâĂ©volution de ses aspects et de ses dimensions qui rappellent la dynamique du milieu naturel. La variĂ©tĂ© de paysages quâoffre cette vĂ©gĂ©tation est un des attraits importants pour les promeneurs. Dans les espaces verts et parcs de loisirs en bord de cours dâeau, le boisement de berge peut valoriser le paysage naturel du site. Par lĂ , la vĂ©gĂ©tation acquiert une dimension rĂ©crĂ©ative.
2.1.2.5. Ressource exploitable
La vĂ©gĂ©tation de la berge peut Ă©galement constituer une ressource de bois de chauffage par exemple lors de coupes sĂ©lectives ou dâentretien.
2.1.2.6. Protection contre les crues
La vĂ©gĂ©tation de berge dissipe le courant lors des crues. La puissance Ă©rosive sâen retrouve diminuĂ©e. En augmentant la rugositĂ© (coefficient Manning Strickler), le boisement de berge freine les Ă©coulements. De cette maniĂšre, elle participe Ă la protection contre les crues. NĂ©anmoins, il est impĂ©ratif quâelle soit entretenue en fonction des enjeux du territoire afin que le bois mort et les embĂącles, pouvant ĂȘtre formĂ©s, ne causent pas dâeffets
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inverses Ă cette fonction en crĂ©ant des dĂ©gĂąts. Les arbres dĂ©chaussĂ©s, penchĂ©s, morts debout sont aussi Ă surveiller. En effet, ceux-ci en se dĂ©racinant et en tombant dĂ©stabilisent la berge. De la mĂȘme maniĂšre, certains arbres par leur positionnement constituent des « point durs » dans la berge et crĂ©ent dâimportantes perturbations hydrauliques qui pourraient provoquer et/ou renforcer des phĂ©nomĂšnes Ă©rosifs intenses non prĂ©vus. Les consĂ©quences de ces processus engendrĂ©s de tourbillons et dâaffouillements dĂ©stabilisent aussi la berge localement par la formation dâencoches dâĂ©rosion.
2.1.2.7. Stabilisation des berges.
Une vĂ©gĂ©tation, adaptĂ©e au milieu et/ou entretenue par rapport aux enjeux du site, a un rĂŽle important dans le maintien de la berge. Le systĂšme racinaire des espĂšces vĂ©gĂ©tales stabilise le sol et limite ainsi lâĂ©rosion de la berge. Cependant, une vĂ©gĂ©tation non adaptĂ©e aux contraintes hydrauliques du milieu peut entraĂźner des processus Ă©rosifs crĂ©ant des dĂ©sordres morphologiques non souhaitĂ©s pour les usages et les activitĂ©s humaines.
2.1.3. Usages et pressions : des phénomÚnes contraignants
A cause du dĂ©veloppement des activitĂ©s anthropiques, les hydrosystĂšmes fluviaux sont fortement contraints et leur « espace de libertĂ© » sâen voit rĂ©duit. Suite Ă lâamĂ©nagement des bassins versants, les Ă©coulements subissent de fortes variations de rĂ©gime et de propagation. La dynamique morphologique des cours dâeau sâen trouve modifiĂ©e. Lâimplantation dâouvrages et de constructions, dans ces espaces « mouvants », nĂ©cessite de se dĂ©fendre des alĂ©as du milieu naturel autant en terme de protection contre les crues que de lutte contre lâĂ©rosion. Ces facteurs humains ont pour consĂ©quences de « canaliser » la divagation naturelle de ces systĂšmes.
2.2. La nĂ©cessitĂ© dâune gestion intĂ©grĂ©e
2.2.1. Approche globale
Pour assurer le dĂ©veloppement de ses activitĂ©s, lâHomme a besoin de maĂźtriser la mobilitĂ© des cours dâeau. Mais les amĂ©nagements et les ouvrages crĂ©Ă©s dans ce but soumettent les hydrosystĂšmes fluviaux Ă de fortes altĂ©rations de leur comportement hydrogĂ©odynamique naturel. DĂšs lors, les modifications ponctuelles apportĂ©es de maniĂšre Ă contenir le fonctionnement naturel de ces milieux ne sont pas sans impact. En effet, parfois elles peuvent aboutir Ă des rĂ©sultats positifs localement en terme de protection contre les inondations et de lutte contre les phĂ©nomĂšnes Ă©rosifs. Mais si les solutions prĂ©vues nâont pas Ă©tĂ© pensĂ©es Ă une Ă©chelle globale appropriĂ©e, en cohĂ©rence avec le fonctionnement de lâhydrosystĂšme, elles tendent alors Ă repousser les problĂšmes plus en amont ou plus en aval Ă cause des interrelations hydrologiques dans un bassin versant. Les diffĂ©rents usages des espaces fluviaux nĂ©cessitent la rĂ©alisation dâactions conçues afin de prendre en compte et de limiter les Ă©rosions dans les secteurs Ă forts enjeux. Cependant, certaines interventions entreprises ne sont pas en harmonie avec le comportement naturel des cours dâeau et les pertes Ă©cologiques quâelles produisent sont parfois difficilement rĂ©versibles. De nos jours, les consĂ©quences dâamĂ©nagements « lourds » hĂ©ritĂ©es dâune politique interventionniste de gestion dâacier, dâasphalte et de bĂ©ton ne sont pas sans impacts modifiant toute la dynamique des cours dâeau et les capacitĂ©s fonctionnelles associĂ©es Ă celle-ci. Il sâagit alors de trouver un mode de gestion adaptĂ©e capable de respecter un Ă©quilibre entre les usages dĂ©veloppĂ©s et le fonctionnement naturel des milieux aquatiques intĂ©grant les enjeux et les impacts des
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interventions mises en Ćuvre afin de traiter les Ă©rosions de berges quand cela sâavĂšre rĂ©ellement nĂ©cessaire. Dans le contexte de prise en considĂ©ration des problĂ©matiques environnementales par un dĂ©veloppement durable et une politique europĂ©enne de lâeau visant Ă atteindre le « bon Ă©tat Ă©cologique » des milieux aquatiques, une gestion Ă©quilibrĂ©e, harmonisant le dĂ©veloppement des usages avec le respect du fonctionnement naturel des milieux, rĂ©pond Ă cette problĂ©matique en intĂ©grant les exigences de la loi sur lâEau en France. Avant 1950, les usages de lâeau Ă©taient rĂ©glementĂ©s, mais la ressource nâĂ©tait pas perçue en tant que telle. Câest la loi de DĂ©cembre 1964, relative Ă la rĂ©partition des eaux et Ă la lutte contre la pollution, qui aborde globalement le problĂšme de la gestion, en tenant compte des limites gĂ©ographiques des bassins versants. A partir de lĂ , le milieu est pris progressivement en compte et la notion « dâĂ©cosystĂšmes aquatiques » commence Ă sâaffirmer notamment avec lâarticle 2 de la loi PĂȘche (1984) qui mentionne que «la prĂ©servation du milieu et la protection du patrimoine piscicole sont dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ». La loi sur lâEau de 1992 renforce cette idĂ©e et impose par la gestion intĂ©grĂ©e de satisfaire et de concilier les usages tout en prĂ©servant les milieux naturels dans lesquels ils sâinscrivent. Aujourdâhui, lâintĂ©rĂȘt portĂ© au milieu est plus que jamais dâactualitĂ© puisque la politique communautaire le prend aussi en considĂ©ration, notamment Ă travers la Directive Cadre sur lâEau (D.C.E) qui cherche Ă Ă©valuer la qualitĂ© de lâeau afin dâidentifier les objectifs de gestion. Cette Ă©valuation sâappuie sur lâĂ©cart entre lâĂ©tat observĂ© et le « bon Ă©tat ». Le « bon Ă©tat » se dĂ©finit par :
- les caractéristiques physico-chimiques de l'eau (normes fixées selon les usages),
- l'Ă©tat biologique et Ă©cologique. Cette caractĂ©risation du bon Ă©tat montre l'Ă©volution de la politique d'Ă©valuation et de gestion, qui avant privilĂ©giait l'Ă©tat de l'eau uniquement, et qui maintenant prend Ă©galement en compte l'Ă©tat du milieu. Cette gestion de lâeau qui privilĂ©gie la prĂ©servation du milieu naturel, conduit Ă sâinterroger sur la rĂ©elle nĂ©cessitĂ© dâintervenir sur des cours dâeau (entiĂšrement ou partiellement) sans activitĂ© humaine et sans enjeu si ce nâest que celui Ă©cologique, qui se suffit Ă lui mĂȘme dans des conditions naturelles. La politique de gestion en France et en Europe sâintĂ©resse Ă cette problĂ©matique. La tendance sâaffirme par la reconquĂȘte de « lâespace de libertĂ© des cours dâeau » qui se traduit particuliĂšrement par la restitution des « milieux annexes », afin de favoriser la respiration des cours dâeau, leur capacitĂ© dâautoĂ©puration, leur fonctions Ă©cologiques⊠Le maintien de cet espace de libertĂ© de lâeau passe par la maĂźtrise de lâurbanisation et la limitation des travaux dâartificialisation. La gestion permet dâagir dans le but de dĂ©fendre diffĂ©rents intĂ©rĂȘts et notamment ceux du milieu. De ce fait, son objectif peut ĂȘtre aussi de ne pas agir par une intervention physique sur le milieu, voir de fixer une rĂ©glementation spĂ©cifique qui prĂ©serve le milieu. Par le biais de mesures administratives, il est possible dâĂ©viter dâintervenir sur le terrain. Par exemple, quand il nây a pas dâenjeux Ă©conomiques, les problĂšmes posĂ©s par la divagation du cours dâeau peuvent disparaĂźtre par des acquisitions fonciĂšres des bords des cours dâeau par la collectivitĂ© .De plus, il est nĂ©cessaire dâintĂ©grer Ă cette rĂ©flexion le coĂ»t de lâintervention de restauration ou dâentretien par rapport aux avantages quâils procurent. Elles doivent donc ĂȘtre adaptĂ©es et proportionnĂ©es aux rĂ©sultats attendus. Il faut fixer des objectifs de gestion en sâinterrogeant sur la problĂ©matique globale du bassin versant dans lequel vont se dĂ©rouler les interventions afin dâen mesurer les
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consĂ©quences sur lâĂ©cosystĂšme et dâassurer un Ă©quilibre entre les diffĂ©rents usages et le milieu.
2.2.2. Approche locale
DiffĂ©rents types dâinterventions cohĂ©rentes dĂ©coulent de cette gestion intĂ©grĂ©e. Concernant les aspects morphologiques, et plus principalement lâĂ©rosion latĂ©rale, les techniques vĂ©gĂ©tales se montrent adaptĂ©es aux attentes de cette gestion dans le but de la stabilisation des berges. En effet, le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal dans sa dĂ©finition se veut de concevoir des amĂ©nagements capables de lutter contre les processus Ă©rosifs posant problĂšme, en respectant les valeurs Ă©cologiques du site. Câest en ce sens que ces techniques de protection de berge sâinscrivent dans le cadre europĂ©en dâune gestion Ă©quilibrĂ©e satisfaisant les usages en respectant le fonctionnement naturel des milieux aquatiques.
2.2.2.1. Les types dâinterventions de lutte contre lâĂ©rosion
Dans le cas dâune intervention nĂ©cessaire et justifiĂ©e, celle-ci devra ĂȘtre proportionnĂ©e par rapport au problĂšme Ă©rosif Ă rĂ©soudre, adaptĂ©e aux enjeux locaux et en cohĂ©rence avec le fonctionnement du bassin versant associĂ©.
La non-intervention
Dans tous les cas, la non-intervention est Ă Ă©valuer. Il sâagit tout abord de prĂ©voir lâĂ©volution de lâĂ©tat actuel sans intervention afin dâen comparer les consĂ©quences par rapport Ă un Ă©tat de rĂ©fĂ©rence et par rapport aux effets dâautres types dâinterventions qui pourraient ĂȘtre mis en Ćuvre. Puis, il sâagit de dĂ©cider de la nĂ©cessitĂ© dâintervenir par rapport aux enjeux prĂ©sents et aux bĂ©nĂ©fices Ă gagner entre les diffĂ©rents scĂ©narii. Cette Ă©valuation doit sâeffectuer par une approche systĂ©mique afin de prendre en compte tous les impacts tant au niveau de lâefficacitĂ© permettant de rĂ©soudre le problĂšme Ă©rosif en terme de rĂ©sultat que dâun point de vue Ă©cologique et paysager. Dans cette analyse, les moyens humains et les coĂ»ts Ă©conomiques sont Ă considĂ©rer afin de mesurer les ressources Ă mobiliser pour atteindre les objectifs fixĂ©s. La non-intervention est toujours Ă privilĂ©gier avant dâentreprendre toute autre action qui ne sâavĂšre pas nĂ©cessaire.
La maĂźtrise fonciĂšre
La maĂźtrise fonciĂšre des abords des cours dâeau peut ĂȘtre une solution Ă Ă©tudier. En effet, dans certains cas le rachat des terrains privĂ©s Ă©rodĂ©s par la collectivitĂ© est une option moins contraignante que dâautres interventions plus lourdes visant Ă empĂȘcher la divagation du cours dâeau. Cette gestion fonciĂšre passe par la redĂ©finition de lâoccupation des sols en bordure des cours dâeau afin de favoriser les dynamiques hydromorphologiques de ceux-ci en Ă©vitant de les contraindre par des propriĂ©tĂ©s Ă protĂ©ger contre lâĂ©rosion de leurs berges. Au niveau de tout un bassin versant cette maĂźtrise fonciĂšre demande une politique dâamĂ©nagement afin dâassurer une gestion collective du foncier qui donnerait la possibilitĂ© au cours dâeau de divaguer.
Interventions préventives : entretien de la végétation
Lâentretien de la vĂ©gĂ©tation est une intervention prĂ©ventive qui permet par des moyens mĂ©caniques relativement simples et une gestion ciblĂ©e de maintenir une ripisylve fonctionnelle. La planification dâun entretien sur plusieurs annĂ©es par des plans de gestion assure la pĂ©rennitĂ© des qualitĂ©s du boisement de berge tant au niveau de la stabilisation du sol que de lâamĂ©lioration des valeurs Ă©cologiques et paysagĂšres. En effet, les pratiques dâentretien telles que des fauches, des dĂ©broussaillages, des tailles, des Ă©lagages, des recĂ©pages, des coupes sĂ©lectives de la vĂ©gĂ©tation peuvent favoriser lâaugmentation de la densitĂ©, la diversification des
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espĂšces, la reprise spontanĂ©e et le dĂ©veloppement racinaire. Ces rĂ©sultats amĂ©liorent les capacitĂ©s de stabilitĂ© de la berge et la perception paysagĂšre du milieu. Cependant, un entretien frĂ©quent et intensif peut avoir des effets contraires Ă ces bĂ©nĂ©fices. Il peut porter prĂ©judices Ă la biodiversitĂ© et banaliser le paysage par des tailles uniformes type « haie », empĂȘchant une diversitĂ© des hauteurs du peuplement vĂ©gĂ©tal. Lâentretien est Ă adapter aux enjeux du site : pour des raisons pratiques de mise en Ćuvre ou dâun point de vue sĂ©curitaire suite Ă une forte frĂ©quentation humaine, il peut ĂȘtre effectuĂ© de façon intensive et rĂ©guliĂšre. Ce type de gestion peut se retrouver par exemple dans les espaces verts publics.
Interventions curatives : restauration de berges
La restauration de berges vise Ă rĂ©tablir les fonctionnalitĂ©s dâune berge altĂ©rĂ©e principalement dâun point de vue gĂ©omorphologique. Les techniques et les moyens dĂ©veloppĂ©s permettent de lutter contre lâĂ©rosion et de protĂ©ger la berge. Les opĂ©rations mises en Ćuvre, de type retalutage, terrassement, rĂ©tablissement dâun boisement de berge adaptĂ©, reconstituent une berge fonctionnelle par rapport Ă un Ă©tat antĂ©rieur dĂ©gradĂ©. Ce type dâintervention curative a de fortes consĂ©quences sur lâĂ©cologie et le paysage du site. Dans la conception de la restauration, des Ă©tudes peuvent permettre de prendre en compte ces impacts. A partir de celles-ci, des objectifs sont Ă fixer de maniĂšre Ă limiter lâincidence des rĂ©alisations et amĂ©liorer les capacitĂ©s du milieu dâun point de vue environnemental et du fonctionnement naturel du milieu.
2.2.2.2. Les diffĂ©rentes techniques dâintervention de restauration de berges :
Techniques de génie civil
Les techniques de gĂ©nie civil sont les plus employĂ©es en matiĂšre de restauration de berges. Elles peuvent sâavĂ©rer nĂ©cessaires dans certains cas de protection notamment en centre urbain. Elles sont parfois aussi incontournables par rapport aux contraintes du milieu. Cependant, leur conception est basĂ©e sur lâutilisation de matiĂšre minĂ©rale « inerte » et leur essor a conduit largement Ă lâendiguement et lâenrochement des lits mineurs. Le fonctionnement naturel de lâhydrosystĂšme sâen trouve fortement modifiĂ©. Les impacts consĂ©quents sont inĂ©vitables sur le plan hydrologique comme au niveau paysager et Ă©cologique. Les enrochements et le bĂ©ton remplacent les composantes « vivantes » et fonctionnelles notamment en dĂ©truisant les potentialitĂ©s dâhabitats de la berge et principalement au dĂ©triment du dĂ©veloppement dâune vĂ©gĂ©tation rivulaire. « Une simple analyse, ne serait-ce que vĂ©gĂ©tale, fournit une preuve indubitable de la pauvretĂ© biologique de telles interventions » (Lachat, B. 1991). DiffĂ©rents auteurs parlent de ces prĂ©judices sur le milieu en mettant en Ă©vidence la simplification de la structure du lit et des habitats par lâutilisation de ces techniques « lourdes » de gĂ©nie civil. Certains ont prouvĂ© les pertes Ă©cologiques dues Ă de telles interventions de maniĂšre quantifiĂ©e : « Cela conduit Ă dĂ©truire les Ă©quilibres Ă©cologiques et les processus fonctionnels, dont les biomasses piscicoles peuvent ĂȘtre rĂ©duites dans des proportions considĂ©rables, de l'ordre de 80 % » (Wasson et al. 1995). Dans le cas oĂč ces techniques sont justifiĂ©es, il apparaĂźt important quâelles soient mises en place de façon raisonnable face aux enjeux prĂ©sents et bien proportionnĂ©es par rapport au problĂšme Ă©rosif Ă rĂ©soudre.
Techniques végétales
Lâapparition et le dĂ©veloppement des techniques vĂ©gĂ©tales comme moyen de lutte contre lâĂ©rosion, de stabilisation et de protection de berges permettent une
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intervention tentant de rĂ©pondre aux prĂ©occupations du milieu naturel. En effet, suite Ă lâutilisation du vĂ©gĂ©tal comme matĂ©riel de base et au rĂ©tablissement dâun boisement de berge, elles apparaissent adaptĂ©es aux caractĂ©ristiques « originelles » de la berge. « Le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal sâinscrit dans un contexte de dĂ©veloppement durable des hydrosystĂšmes utilisĂ©s par lâHomme, basĂ©s sur la conservation ou la rĂ©implantation de systĂšmes dynamiques rivulaires disparus » (Lachat, B 1998). Elles tendent Ă rĂ©tablir les fonctionnalitĂ©s Ă©cologiques et Ă valoriser la perception paysagĂšre de la restauration.
Techniques mixtes (ou combinées)
Lâutilisation des techniques mixtes peut sâavĂ©rer nĂ©cessaire lorsque le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal seul apparaĂźt non adaptĂ© aux contraintes locales du milieu comme une mauvaise qualitĂ© des sols, des problĂšmes liĂ©es Ă la pollution, un rĂ©gime torrentiel, le manque de lumiĂšre, le manque dâespace sur la berge. Ces techniques mixtes rĂ©sultent de la combinaison entre des moyens de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal et ceux de gĂ©nie civil. LâintĂ©gration de ces deux domaines nĂ©cessite une attention particuliĂšre Ă lâinterface entre les deux types de techniques mis en Ćuvre. Les techniques de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal, employĂ©es seules ou le cas Ă©chĂ©ant combinĂ©es Ă dâautres, semblent ĂȘtre une solution de restauration de berges en cohĂ©rence avec le dĂ©veloppement des potentialitĂ©s et le fonctionnement du milieu naturel. De quelles maniĂšres le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal sâinscrit dans cette « logique naturelle » et comment expliquer ses bĂ©nĂ©fices pour le milieu ?
3. UNE ALTERNATIVE RESPECTANT LE FONCTIONNEMENT NATUREL DES MILIEUX AQUATIQUES
3.1. Le génie végétal
3.1.1. « La logique naturelle »
« Les gros blocs de rochers ne croissent pas naturellement au bord des cours dâeau de plaine. Par contre, des vĂ©gĂ©tations typiques, rĂ©gies par les crues et les nappes phrĂ©atiques, ont colonisĂ©, naturellement les sols riverains et les berges des cours dâeau. La logique naturelle voudrait donc quâon place dâabord de la vĂ©gĂ©tation sur les berges plutĂŽt que des gros blocs stĂ©riles » (Lachat, B. 2004).
3.1.2. Valorisation des fonctionnalités naturelles
«Un des moyens mis Ă disposition de lâingĂ©nieur, du biologiste, du paysagiste ou du gestionnaire pour recrĂ©er des bandes riveraines fonctionnelles et pour aider Ă revitaliser ou revaloriser les cours dâeau ou des portions de ceux- ci, rĂ©side dans le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal. Ce domaine rassemble une vaste panoplie de techniques variĂ©es utilisant le vĂ©gĂ©tal vivant comme matĂ©riau de construction. Selon la « logique naturelle » dâapproche des cours dâeau âŠ, câest la solution technique constructive la plus Ă©lĂ©gante, si on peut lâutiliser, pour rendre le cours dâeau Ă©cologiquement plus fonctionnel » (Lachat, B. 2004). « L'amĂ©nagement naturel des cours d'eau ou la «dĂ©correction» de ceux-ci au profit d'une revitalisation (ou restauration originelle) dĂ©borde de la notion de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal et est englobĂ© dans celle de gĂ©nie biologique et de gĂ©nie Ă©cologique » (Lachat, B. 2004).
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3.1.3. Science et techniques dans la lutte contre lâĂ©rosion
« Le génie végétal se définit comme l'utilisation de plantes ou parties de celles-ci pour résoudre les problÚmes de l'ingénieur dans les domaines mécaniques de la protection contre l'érosion, de la stabilisation et de la régénération des sols. La prise en compte des aspects et des fonctions biologiques est un précepte incontournable » (Lachat, B. 1998).
3.1.4. Domaines du génie végétal
Le génie végétal est en fait une science hybride. Sa réussite nécessite la maßtrise d'un large éventail de connaissances. La botanique; la géobotanique, la phytosociologie et l'écologie végétale sont les principales pour ce qui est de la composante vivante. La physique, la mécanique et la dynamique des sols, la connaissance des matériaux auxiliaires, la géologie, la pédologie et surtout l'hydraulique dÚs que l'on touche aux cours d'eau, sont autant d'outils indispensables à la réussite de l'application des techniques développées.
3.1.5. Notion de construction
Les techniques vĂ©gĂ©tales aboutissent, en rĂ©alitĂ©, Ă de vĂ©ritables ouvrages rĂ©pondant Ă des critĂšres techniques et mĂ©caniques exigeants, oĂč des matĂ©riaux vivants (pieux, longues branches, boutures, ramilles, mottes de vĂ©gĂ©taux hĂ©lophytes, par exemple) sont utilisĂ©s comme base de la construction. Ce dernier terme est tout Ă fait adaptĂ©, puisqu'il s'agit rĂ©ellement d'assembler et de fixer Ă la berge des matĂ©riaux d'origines et de qualitĂ©s diffĂ©rentes, afin de rĂ©aliser une protection vivante, compacte, cohĂ©rente et efficace contre l'Ă©rosion, et ceci dĂšs l'achĂšvement de sa rĂ©alisation.
3.2. Avantages et limites du génie végétal
3.2.1. Avantages
- efficacité de stabilisation dynamiquement croissante, - souplesse des ouvrages et résistance (ancrage dans la berge et non
appui contre elle; tensions d'arrachement ou de glissement reprises en traction),
- actions hydromécaniques de la végétation dans le sol: interception, absorption et transpiration d'eau, augmentation de la cohésion, effet de cintrage, ralentissement des vitesses d'écoulement,
- relations cours d'eau / nappes phréatiques non perturbées, - impacts de chantiers minimaux, - amélioration de l'autoépuration du cours d'eau au niveau des racines, - participation et augmentation de la biodiversité et de la valeur du milieu
(support, abris, nourriture), - réservoir génétique et patrimonial, - augmentation de la teneur en oxygÚne de l'eau et de la fraßcheur des
eaux (ombre, rejet O2), diminution de la turbidité de l'eau et du colmatage,
- diminution des plantes envahissantes (algues...), - conservation et embellissement du paysage, inscription parfaite dans le
site, - intĂ©rĂȘt pĂ©dagogique, - gains financiers sur les techniques habituelles gĂ©nĂ©ralement de 40 Ă 90
% dans le cas de travaux sans difficulté,
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- coûts identiques ou légÚrement plus élevés que dans le cas de techniques classiques mais les résultats «écologiques» sont nettement meilleurs et les ouvrages sont vivants donc pérennes,
- fournitures en élément végétal souvent sur place, transports simplifiés (gains énergétiques) et piste de chantier inutile;
- solutions limitant les procédures et les recours (avantages financiers importants);
- exploitation des produits possibles (permet un revenu).
Malgré les nombreux avantages que procurent les techniques végétales, quelques désavantages et parfois des facteurs limitants sont à considérer.
3.2.2. Limites
Principaux facteurs limitants sur la croissance des végétaux :
- altitude, - fortes pollutions rĂ©guliĂšres, - manque de lumiĂšre, - duretĂ© des sols, - substrat rocheux, - sel, - marĂ©e, - batillage important, - penteâŠ
Les torrents de montagne, par exemple, regroupent typiquement plusieurs facteurs limitants qui rendent parfois l'application des techniques vĂ©gĂ©tales trĂšs problĂ©matique : substrat rocheux, limite altitudinale de la vĂ©gĂ©tation, rĂ©gime torrentiel, pente du cours d'eauâŠ
Facteurs humains : besoins de main dâĆuvre, de formation, de qualifications et de compĂ©tences :
Les facteurs humains sont tout aussi dĂ©terminants dans la rĂ©ussite des ouvrages de protection de berges. Des domaines de connaissances de base sont indispensables (sur les vĂ©gĂ©taux et la mĂ©canique des fluides âŠ) Ă des degrĂ©s divers, pour tous les acteurs : du concepteur au rĂ©alisateur. Mais les connaissances seules ne suffisent pas, il faut aussi acquĂ©rir des compĂ©tences dans ces divers domaines et dans les applications pratiques. Une main-d'oeuvre formĂ©e ainsi qu'un encadrement scientifique et technique compĂ©tent et sĂ©rieux sont nĂ©cessaires pour certains types de rĂ©alisation. Les entreprises spĂ©cialisĂ©es et les personnels qualifiĂ©s sont encore peu nombreux Ă ce jour.
Délai de la stabilité aprÚs travaux :
Selon le type de technique, l'efficacitĂ© de la stabilisation peut ne pas ĂȘtre maximale dĂšs la finition de l'ouvrage. Les rĂ©sultats ne sont pas toujours visibles immĂ©diatement et obligent Ă patienter jusqu'Ă la pĂ©riode de vĂ©gĂ©tation. Cependant, les limites peuvent ĂȘtre repoussĂ©es par l'utilisation judicieuse de gĂ©otextiles et par une mise en Ćuvre plus consĂ©quente des moyens de fixation.
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PARTIE 2 : METHODE ET MATERIELS APPROCHE SYSTEMIQUE
Cette Ă©tude vise Ă dresser un bilan du dĂ©veloppement du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal, sur le territoire dâĂ©tude dĂ©fini par le Conservatoire des rives de la Loire et de ses affluents en rĂ©gion des Pays de la Loire, par des constatations de terrain et des rencontres avec les acteurs. Ce travail a au prĂ©alable, nĂ©cessitĂ© une prĂ©paration importante afin dâinventorier, de localiser, de rassembler les informations essentielles et dâorganiser la visite de chaque site de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal.
1. INVENTAIRE ET ACQUISITION DES DONNEES CARACTERISTIQUES DES SITES
Le travail dâinventaire des chantiers de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal sâest dĂ©roulĂ© en plusieurs Ă©tapes et par diffĂ©rents moyens dâacquisition des donnĂ©es caractĂ©ristiques de chaque site. Lâanalyse de prĂ©cĂ©dentes Ă©tudes et documents a permis de lister et de connaĂźtre certains chantiers et leurs caractĂ©ristiques. Puis, cet inventaire a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par une enquĂȘte et une phase de terrain permettant de confirmer et de prĂ©ciser les donnĂ©es accumulĂ©es jusquâĂ prĂ©sent. Le traitement de toutes les connaissances rĂ©unies a Ă©tĂ© effectuĂ© afin de localiser, dâidentifier et dâĂ©tudier les caractĂ©ristiques de chaque site. Par la suite, une analyse de chaque site a permis de dresser un Ă©tat des lieux actuel et de connaĂźtre lâĂ©volution de chacun dâeux. Ce bilan des chantiers de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal a mis en Ă©vidence les Ă©ventuels problĂšmes rencontrĂ©s sur lâefficacitĂ© des techniques utilisĂ©es et leurs effets Ă©cologiques et paysagers. LâĂ©tude de chacun de ces chantiers a menĂ© Ă proposer certaines prĂ©conisations en terme de gestion Ă prĂ©voir afin dâassurer la pĂ©rennitĂ© de la restauration de berges ou, le cas Ă©chĂ©ant, dâamĂ©liorer les points faibles du site. Enfin, une synthĂšse globale a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e de maniĂšre Ă identifier et hiĂ©rarchiser les problĂ©matiques du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal. Cette Ă©tude aboutit Ă certains rĂ©sultats pouvant alimenter la rĂ©flexion pour considĂ©rer le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal comme une alternative probante en matiĂšre de restauration de berges. Lâorganisation et les mĂ©thodes de ce travail ont nĂ©cessitĂ© la crĂ©ation dâun certain nombre de documents dâenquĂȘte, de relevĂ©s et de synthĂšses ainsi que lâutilisation dâun systĂšme dâinformation gĂ©ographique (SIG). Ces moyens et ces outils dâanalyse ont permis dâacquĂ©rir et de traiter les donnĂ©es recueillies. DonnĂ©es antĂ©rieures : chantiers connus
1.1. Données antérieures, chantiers connus
1.1.1. SynthĂšse bibliographique
Dans un premier temps, un travail bibliographique a Ă©tĂ© engagĂ© afin de rĂ©aliser une synthĂšse de lâĂ©tat actuel des connaissances en gĂ©nie vĂ©gĂ©tal. Au cours cette phase, les atouts et les limites apportĂ©es jusquâĂ prĂ©sent ont Ă©tĂ© listĂ©s et synthĂ©tisĂ©s afin de mettre en Ă©vidence les difficultĂ©s qui persistent et les problĂšmes non rĂ©solus dans la mise en Ćuvre des techniques vĂ©gĂ©tales en restauration de berges. Cette synthĂšse a permis notamment de connaĂźtre les Ă©tudes effectuĂ©es et diffĂ©rentes expĂ©riences de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal rĂ©alisĂ©es en rĂ©gion des Pays de la Loire. Lors de cette premiĂšre approche, le territoire dâĂ©tude a Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ© et les contraintes locales prises en compte dans le dĂ©veloppement des techniques vĂ©gĂ©tales de la rĂ©gion.
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LâĂ©tude de Renaud. David "Retour d'expĂ©rience des techniques en gĂ©nie vĂ©gĂ©tal sur le bassin de la Loire" rĂ©alisĂ©e sur deux ans pour le Plan Loire Grandeur Nature a Ă©tĂ© une source dâinformation importante dans lâinventaire et lâacquisition des caractĂ©ristiques de chantiers rĂ©alisĂ©s en Pays de la Loire. Elle a permis de connaĂźtre 28 chantiers avec prĂ©cisions.
Département Commune concernée Date de réalisation
Thouaré sur Loire 1996-1997 Sainte Luce sur Loire 1 1997 Nantes (AubiniÚre) 1997 Nantes (rue des Bateliers) 1997 Sainte Luce sur Loire 2 1998 Basse Goulaine 1999 Sainte Luce sur Loire 3 1999 Saint Sébastien sur Loire 1999-2000
44
Saint BrĂ©vin les Pins 2001 Chalonnes (la petite Soulouze) 1995 BĂ©huard 1996 Chalonnes sur Loire (port de lâAsnerie) 1997 JuignĂ© sur Loire 1998 MazĂ© 1998 MĂ»rs ErignĂ© 1998-1999 Vihiers 1999-2000 DenĂ©e 2000-2001 Saint Georges sur Loire 2000 2001 Saint Martin de la Place 2002
49
Corné 2003 Le Ménil 1997
53 LoignĂ© sur Mayenne 1997 JuignĂ© sur Sarthe 1997 Le Mans (rue dâAustralie) 1998 YvrĂ© lâEvĂȘque 2000 La FertĂ© Bernard 2001 Le Mans (AngeviniĂšres) 2001
72
Sablé sur Sarthe 2001
Tableau 1: Chantiers de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal en Pays de la Loire dâaprĂšs le travail de Renaud David
Par la suite, les connaissances de ces sites ont servi au travail de terrain et de synthĂšse. Les donnĂ©es de ce bilan effectuĂ© en 2003 ont Ă©tĂ© comparĂ©es Ă lâĂ©tat actuel afin de montrer lâĂ©volution des sites.
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1.1.2. Archives du Conservatoire
Le Conservatoire en tant quâacteur dans le dĂ©veloppement du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal en Pays de la Loire avait connaissance de nombreux chantiers Ă©galement.
Département Commune concernée Date de
réalisation Ancenis 2002 Nantes (quai F. Mitterrand) 2002 44
Le Pallet 2003 Cholet (parc de la Moine) 1998 Champigné 2000 Faveray Machelles (moulin de Rochefort) 2000 Chenillé Changé 2000 Drain (boire de la Rompure) 2000 Drain (boire de la NigaudiÚre) 2001
49
St Clément des levées 2001 53 Chùteau Gontier 2003 72 La Milesse 2000
Tableau 2 : Chantiers de génie végétal supplémentaires
en Pays de la Loire dâaprĂšs les connaissances du CORELA Les archives du Conservatoire ont constituĂ© une autre source dâinformation importante et leur Ă©tude a permis dâobtenir les donnĂ©es essentielles de plusieurs chantiers et de rĂ©unir beaucoup de documents de base (cartes, plans, croquis, cahiers des clauses techniques particuliĂšres CCTP, Ă©tudes de faisabilitĂ©, photosâŠ) utiles Ă la connaissance des sites et Ă la prĂ©paration du travail de terrain. En tout 40 sites rĂ©alisĂ©s par lâutilisation de techniques vĂ©gĂ©tales ont Ă©tĂ© recensĂ©s. GrĂące Ă cette synthĂšse bibliographique, le dĂ©veloppement du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal a pu ĂȘtre apprĂ©hendĂ© et le contexte de mise en Ćuvre de certains chantiers en Pays de la Loire a Ă©tĂ© retracĂ©. Cependant, le bilan quantitatif de ces expĂ©riences basĂ© sur la littĂ©rature nâapparaissait quâintermĂ©diaire et incomplet.
1.2. EnquĂȘte
Une enquĂȘte a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e afin de dĂ©finir l'existence de sites non rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la bibliographie. Son objectif Ă©tait de comptabiliser de la maniĂšre la plus exhaustive toutes les rĂ©alisations usant des techniques vĂ©gĂ©tales. Cette enquĂȘte a tout d'abord Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e puis envoyĂ©e Ă diffĂ©rentes structures. Les informations reçues ont ensuite Ă©tĂ© complĂ©tĂ©es par des contacts tĂ©lĂ©phoniques, lorsque cela fut nĂ©cessaire.
1.2.1 RĂ©alisation dâun questionnaire
Conception :
Le questionnaire (Annexe 1) avait pour objectif de connaĂźtre certaines informations de base nĂ©cessaires dans la suite de lâĂ©tude sans pour autant tendre vers lâexhaustivitĂ© des renseignements apportĂ©s sur les caractĂ©ristiques des sites. Il a Ă©tĂ© conçu afin quâil puisse ĂȘtre rapidement complĂ©tĂ© et retournĂ©. Les informations demandĂ©es avaient pour finalitĂ©s de localiser le chantier rĂ©alisĂ© (dĂ©partement, commune, lieu-dit, cours dâeau) et de connaĂźtre les acteurs intervenus dans le projet (maĂźtre dâouvrage, maĂźtre dâĆuvre, entreprise) afin de pouvoir les contacter lors de lâĂ©tude.
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Quelques questions ont Ă©tĂ© posĂ©es sur les principales caractĂ©ristiques dâidentification du site qui ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es Ă une base de donnĂ©es gĂ©ographique. Une attention particuliĂšre a Ă©tĂ© portĂ©e sur le type de gestion actuelle rĂ©alisĂ©e (entretien) du fait de lâimportance de cette donnĂ©e sur le comportement des restaurations de berges en gĂ©nie vĂ©gĂ©tal. Enfin, une des questions portait sur les projets en cours ou en projet afin dâanticiper sur lâavenir et dâassurer un suivi dans la continuitĂ© et la mise Ă jour de la base de donnĂ©es crĂ©Ă©e. Afin de recenser le maximum de chantiers de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal, le questionnaire a Ă©tĂ© envoyĂ© aux 230 communes longeant les cours dâeau du territoire enquĂȘtĂ© (Carte 1) : La Loire, La Mayenne, La Sarthe, La Maine, LâAuthion, Le Layon, La Moine, La SĂšvre Nantaise. De plus, cet envoi a concernĂ© les syndicats de riviĂšres ainsi que les diffĂ©rentes structures susceptibles dâintervenir en tant que maĂźtre dâouvrage en gestion et restauration de berge tel que le Service Maritime de Navigation (SMN). L'envoi ciblĂ© Ă toutes les structures compĂ©tentes en matiĂšre de gestion de berges avait pour but dâĂ©viter dâomettre certains sites. De plus, les structures sont lĂ©galement connues mais sur le terrain, la gestion est parfois reprise par dâautres entitĂ©s, surtout pour ce qui est de lâentretien des berges. Ces multiples envois ont produit des recoupements qui ont permis de vĂ©rifier, complĂ©ter, et prĂ©ciser les informations recueillies. En effet, certaines communes ont rĂ©pondu car la restauration sâest rĂ©alisĂ©e sur leur territoire communal et que par lĂ , elles en avaient connaissance sans avoir Ă©tĂ© porteuses du projet. Ainsi, leurs rĂ©ponses ont pu ĂȘtre recoupĂ©es avec celles des autres structures. Dans les cas oĂč les communes ne pouvaient apporter de rĂ©ponse, elles indiquaient nĂ©anmoins les maĂźtres dâouvrage ou autres structures compĂ©tentes Ă contacter. Ces renvois ont nĂ©cessitĂ© de contacter certaines de ces structures qui nâavaient pas Ă©tĂ© prises en compte et qui ont permis la dĂ©couverte dâautres chantiers rĂ©alisĂ©s en gĂ©nie vĂ©gĂ©tal. A titre informatif, un courrier a Ă©tĂ© Ă©galement transmis aux diffĂ©rents Conseils GĂ©nĂ©raux de la RĂ©gion Pays de la Loire. Il existe des diffĂ©rences dâorganisation et de rĂ©partition des compĂ©tences en matiĂšre de restauration de berges entre les diffĂ©rents dĂ©partements :
- En Sarthe, les compĂ©tences en matiĂšre de restauration des berges et des cours dâeau de la Sarthe amont, la Sarthe avale et de lâHuisne sont centralisĂ©es au Conseil GĂ©nĂ©ral 72 dont les diffĂ©rents syndicats dĂ©pendent.
- En Mayenne, les berges de la Mayenne sont sous la responsabilité de la Direction Départementale de l'Equipement.
- En VendĂ©e, ces compĂ©tences sont rĂ©parties territorialement entre les diffĂ©rents syndicats de bassin des principaux cours dâeau.
- En Loire-Atlantique et en Maine-et-Loire, lâorganisation est beaucoup plus dispersĂ©e : sur la Moine, le Layon et lâAuthion ;les compĂ©tences reviennent principalement aux diffĂ©rents syndicats de bassin. La gestion des berges de la Loire appartient au SMN, cependant, beaucoup de communes riveraines se substituent Ă cet organisme en tant que structure porteuse de la maĂźtrise dâouvrage.
1.2.2 Acquisition des rĂ©sultats de lâenquĂȘte
La majeure partie des rĂ©ponses a Ă©tĂ© reçue par retour du courrier. NĂ©anmoins, beaucoup de rĂ©sultats de lâenquĂȘte ont nĂ©cessitĂ© des relances tĂ©lĂ©phoniques permettant parfois lâobtention directe des informations souhaitĂ©es. Dâautres appels ont dĂ» ĂȘtre effectuĂ©s afin dâobtenir les renseignements souhaitĂ©s aprĂšs renvoi vers les structures compĂ©tentes ou aprĂšs recoupement des diverses rĂ©ponses obtenues dans
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PARTIE 1 : PRESENTATION
1. LE CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS
Ce mĂ©moire sâinscrit dans le cadre de lâĂ©tude rĂ©alisĂ©e au cours dâun stage effectuĂ© au sein du Conservatoire RĂ©gional des Rives de la Loire et de ses Affluents (CORELA) entre mai et octobre 2005. Il vise Ă dresser un bilan sous forme de retour dâexpĂ©rience, des diffĂ©rents sites en gĂ©nie vĂ©gĂ©tal inventoriĂ©s en Pays de la Loire.
1.1. Création et organisation
Le Conservatoire rĂ©gional des rives de la Loire et de ses affluents est une association de type loi 1901, Ă but non lucratif. Il a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1991 Ă lâinitiative du Conseil RĂ©gional des Pays de la Loire, soutenu par les Conseils GĂ©nĂ©raux de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire. Actuellement, les adhĂ©rents au Conservatoire se composent de 131 communes, de 6 structures intercommunales et de 23 associations de la RĂ©gion. Il est constituĂ© dâun Conseil dâAdministration, dâun ComitĂ© Scientifique et dâune Ă©quipe permanente de 7 membres. Le prĂ©sident du Conseil dâadministration dirige les actions du Conservatoire. Au sein de lâĂ©quipe permanente, une SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale, nommĂ©e par le PrĂ©sident, assure la direction et le fonctionnement de lâassociation. Le comitĂ© scientifique propose des thĂšmes dâĂ©tudes et intervient en soutien sur diffĂ©rentes spĂ©cialitĂ©s : hydrologie, urbanisme, biologie, gĂ©ographie, sociologie et paysage. Les ressources financiĂšres du Conservatoire proviennent du Conseil RĂ©gional et des Conseils GĂ©nĂ©raux grĂące Ă des subventions et Ă©galement par lâintermĂ©diaire de cotisations versĂ©es par les divers adhĂ©rents. Les dĂ©penses couvrent les salaires et charges, le fonctionnement, les Ă©tudes, les actions proposĂ©es, la communication et les opĂ©rations de sensibilisation.
1.2. Son territoire d'investigation
LâĂ©tendue sur laquelle intervient le Conservatoire, dans le cadre de ses missions, sâĂ©tend de Montsoreau Ă la limite est du Maine-et-loire jusqu'Ă lâestuaire de la Loire Ă Saint-Nazaire en Loire-Atlantique soit 203 km de linĂ©aire fluvial. Son territoire prend Ă©galement en compte les affluents de cette partie du fleuve.
1.3. Ses missions
Les missions principales :
Contribuer à préserver et valoriser le paysage de son territoire, Informer et sensibiliser le public sur les caractéristiques des paysages ligériens.
Le CORELA remplit ses missions avec la rĂ©alisation dâĂ©tudes et de recherches. Il rĂ©unit diffĂ©rents partenaires afin de partager ses connaissances. Par ses suggestions et son expĂ©rience, il favorise les Ă©changes avec les multiples acteurs du territoire. Lâacquisition de compĂ©tences techniques lui permet dâĂȘtre force de proposition. Il propose et conseille les collectivitĂ©s dans leurs dĂ©marches et projets. En sâappuyant sur des expertises, les Ă©tudes rĂ©alisĂ©es par le Conservatoire ont pour objectif de dĂ©finir et programmer des actions concrĂštes basĂ©es sur des thĂšmes ou des territoires.
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le but de vĂ©rifier leur concordance. Enfin, certains rĂ©sultats ont Ă©tĂ© complĂ©tĂ©s Ă©galement par ce biais pour des prĂ©cisions dâinformations.
1.2.3 Traitement des réponses
Les rĂ©ponses ont dâabord Ă©tĂ© traitĂ©es de maniĂšre Ă inventorier les chantiers rĂ©alisĂ©s Ă partir de techniques vĂ©gĂ©tales en cours ou en projet sur le territoire Ă©tudiĂ© en rĂ©gion Pays de La Loire. Ce premier traitement a dĂ©nombrĂ© les sites sans aucune distinction entre lâutilisation de techniques vĂ©gĂ©tales « seules » et les techniques combinĂ©es : techniques mixtes. Tout au long de lâenquĂȘte, un suivi a Ă©tĂ© nĂ©cessaire afin de recouper les informations obtenues et les renvois vers les structures compĂ©tentes. De la mĂȘme maniĂšre, les rĂ©sultats de cet inventaire ont Ă©tĂ© comparĂ©s avec les donnĂ©es antĂ©rieures afin de confirmer ou de complĂ©ter la liste des chantiers dĂ©jĂ connus.
Résultats inventaire : liste des chantiers génie végétal inventoriés
Département Commune concernée Date de réalisation
Barbechat 2004 Bouguenais 1998 Cordemais (Etier de la Chaussée) 2000-2004 Cordemais (Route du parc à Charbon)
2000 44
Varades 2003 Chemillé 2004 La SéguiniÚre 1999 Martigné B./ Faveraye (Taillepré) 2000 Roussay 1996
49
Trémentines 1999-2000 72 Moulins-le-Carbonnel 2003
Tableau 3 : Chantiers de génie végétal supplémentaires
en Pays de la Loire dâaprĂšs lâenquĂȘte du CORELA en 2005 Au cours des visites de terrain plusieurs sites de restauration utilisant les techniques vĂ©gĂ©tales ont Ă©tĂ© dĂ©couverts, notamment suite aux entrevues rĂ©alisĂ©es avec les diffĂ©rents acteurs que sont les personnes ressources de lâĂ©tude. Ces sites sont venus complĂ©ter la liste des chantiers inventoriĂ©s grĂące aux travaux de bibliographie et dâenquĂȘte prĂ©alablement effectuĂ©s. La plupart de ceux-ci ont Ă©tĂ© Ă©galement inclus, en cours d'Ă©tude, dans le planning des visites de terrain. En effet, dans la mesure oĂč les sites dĂ©couverts entraient dans le territoire dâaction du CORELA, il est apparu important de ne pas nĂ©gliger ces sources dâinformations et de les prendre en compte dans ce bilan en redĂ©finissant un plus large territoire dâĂ©tude (Carte 1) par rapport au territoire enquĂȘtĂ©.
Laval
Segré
Mamers
Saumur
Cholet
Angers
Nantes
Le Mans
Mayenne
Ancenis
La FlĂšche
Saint-NazaireSaint-NazaireSaint-Nazaire
Chateaubriant
ChĂąteau-GontierChĂąteau-GontierChĂąteau-Gontier
La Roche-sur-Yon
Fontenay-le-Comte
Les Sables dâOlonnes
VIENNEVIENNE
VENDEEVENDEE
SARTHESARTHE
MAYENNEMAYENNE
MAINE-ET-LOIREMAINE-ET-LOIRE
DEUX-SEVRESDEUX-SEVRES
ILLE-ET-VILAINEILLE-ET-VILAINE
LOIRE-ATLANTIQUELOIRE-ATLANTIQUE
INDRE-ET-LOIREINDRE-ET-LOIRE
MORBIHANMORBIHAN
COTES-D'ARMORCOTES-D'ARMOR
LOIR-ET-CHERLOIR-ET-CHER
EURE-ET-LOIREURE-ET-LOIR
INDREINDRE
CHARENTE-MARITIMECHARENTE-MARITIME
VIENNE
VENDEE
SARTHE
MAYENNE
MAINE-ET-LOIRE
DEUX-SEVRES
ILLE-ET-VILAINE
LOIRE-ATLANTIQUE
INDRE-ET-LOIRE
MORBIHAN
COTES-D'ARMOR
LOIR-ET-CHER
EURE-ET-LOIR
INDRE
CHARENTE-MARITIME
ORNEORNEORNE
La Loire
La Loire
La Sarthe
La SartheLa M
ayen
ne
La M
ayen
ne
La MoineLa Moine
L'Authion
L'Authion
Le Layon
Le Layon
La SĂšvre Nantaise
La SĂšvre Nantaise
La M
aine
La M
aine
La Loire
La SartheLa M
ayen
ne
La Moine
L'Authion
Le Layon
La SĂšvre Nantaise
La M
aine
La LoireLa LoireLa Loire
La Divatte LâEvre LâHyr
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Le Louet
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LâHuis
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Commune
RĂ©seau hydrographique
DĂ©partement
© Copyright - Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses aflluents - octobre 2005Source des données : Scan 25 IGN 1999
0 3015Km
Cours dâeau initialement enquĂȘtĂ©sCours dâeau ajoutĂ©s Ă lâĂ©tude aprĂšs enquĂȘte
Carte 1 : Cours dâeau du territoire enquĂȘtĂ© en 2005
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Liste des chantiers découverts sur le terrain
Quatorze chantiers en projet ont Ă©tĂ© Ă©galement inventoriĂ©s sur le territoire dâĂ©tude et un projet Ă Vaas en Sarthe a Ă©tĂ© montĂ© mais sa mise en Ćuvre nâa jamais abouti.
Département Commune concernée Date de réalisation
44 Le FrĂȘne-sur-Loire 2003-2004 ChemillĂ© (Les BlottiĂšres) 2002 St Laurent du Mottay 2002 Cholet (Les 5 Ponts) 1995 MirĂ© 1999-2000
49
Chapelle sur Oudon 2000-2001 St Pierre des Nids 2005 Brée 2000-2003 53 Laval 2003 Souillé 1999-2000 72 St Léonard des Bois 2005
Tableau 4 : Chantiers de génie végétal supplémentaires
en Pays de la Loire dâaprĂšs les visites de terrain CORELA en 2005
Chantiers en projet sur les communes de :
- MazĂ© (sur le Couasnon) - Le Pellerin - Nantes (4 projets) - BouzillĂ© - Brissac-QuincĂ© - DenĂ©e - Le Lion dâAngers - Saint-Crespin-sur-Moine - Saint-Georges-sur-Layon - Saint-Julien-de-Concelles - Sur lâAuthion (Ă©tude en cours pour des propositions dâamĂ©nagement sur
4 ou 5 ouvrages).
1.3. Identification des chantiers
Lâidentification des chantiers sâest traduite par la crĂ©ation dâune base de donnĂ©es gĂ©ographique rassemblant les principales caractĂ©ristiques des sites de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal et par leur localisation gĂ©ographique.
1.3.1. Conception dâune base de donnĂ©es gĂ©ographique : caractĂ©ristiques chantiers (Annexe 2 : mĂ©tadonnĂ©es de la base de donnĂ©es)
Les renseignements de lâenquĂȘte ont dâabord Ă©tĂ© analysĂ©s de maniĂšre Ă vĂ©rifier la cohĂ©rence des rĂ©ponses fournies et leur concordance avec les donnĂ©es antĂ©rieures connues par les sources bibliographiques des chantiers prĂ©cĂ©demment Ă©tudiĂ©s. Puis, ces informations ont Ă©tĂ© rassemblĂ©es afin de renseigner chaque site. La conception dâune base de donnĂ©es gĂ©ographique a permis dâorganiser et de concentrer ces caractĂ©ristiques essentielles recueillies lors de lâenquĂȘte avec la crĂ©ation de plusieurs champs : (date, lieu, linĂ©aire, acteurs, Ă©tudes, entretien). Mais dâautres champs
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prĂ©vus dans la conception de cette base, ont Ă©tĂ© renseignĂ©s ultĂ©rieurement aprĂšs la phase terrain, apportant ainsi des donnĂ©es plus prĂ©cises sur : les techniques de lâintervention, les rĂ©alisations effectuĂ©es avant travaux, le suivi aprĂšs travaux, les coĂ»ts financiers...
1.3.2. Localisation des chantiers
Les chantiers ont Ă©tĂ© localisĂ©s par une cartographie Ă©tablie avec le logiciel de systĂšme d'information gĂ©ographique Arcgis 9 (ESRI). A partir de la base de donnĂ©es gĂ©ographique, les premiĂšres analyses thĂ©matiques ont pu ĂȘtre effectuĂ©es sous forme de cartes de synthĂšse. Ce travail dâinventaire et dâidentification des sites de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal a permis de tirer un bilan quantifiant les expĂ©riences rĂ©alisĂ©es en gĂ©nie vĂ©gĂ©tal sur le territoire dâĂ©tude et les premiers rĂ©sultats de caractĂ©risation de ces chantiers. Cette Ă©tape a conduit notamment Ă rĂ©unir et Ă organiser le dĂ©roulement et les donnĂ©es nĂ©cessaires Ă la phase de terrain, en tenant compte du recensement des chantiers dĂ©jĂ Ă©tudiĂ©s et du potentiel des informations capitalisĂ©es.
2. VISITES DES CHANTIERS
2.1. Organisation et préparation des visites
La phase de terrain a nĂ©cessitĂ© une prĂ©paration de matĂ©riels et dâune organisation temporelle et spatiale des visites.
Fiche de relevés de terrain
(Annexe 3 : fiche de terrain)
Durant cette Ă©tape, une fiche de relevĂ©s de terrain a Ă©tĂ© conçue afin dâĂ©tablir un Ă©tat des lieux permettant par la suite de diagnostiquer les sites. Cet Ă©tat des lieux prend en compte :
- le contexte global : types de propriĂ©tĂ© : public/privĂ©, types dâespace : urbain/rural, milieu Ă potentialitĂ©s Ă©cologiques.
- les enjeux locaux prĂ©sents : usages : bĂąti, infrastructures⊠activitĂ©s : pĂȘche, loisirs, navigation, cultures...
La fiche de terrain vise Ă dresser lâĂ©tat des lieux du site au niveau :
- de ses caractéristiques physiques : pente des berges, substrat, végétation,
- de son altĂ©ration morphologique : origine des processus Ă©rosifs, reprise de lâĂ©rosion, causes des Ă©checs,
- de la gestion entreprise : types dâintervention et de techniques de restauration, suivi aprĂšs travaux (type dâentretien),
- des enjeux environnementaux et des impacts Ă©cologiques et paysagers.
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AprĂšs sa conception cette fiche a Ă©tĂ© testĂ©e par des essais de terrain. Avant la validation et la rĂ©alisation de sa version dĂ©finitive, ces expĂ©riences ont amenĂ© Ă des modifications et des adaptations par rapport Ă des contraintes non prĂ©vues pour lâĂ©valuation de certaines donnĂ©es.
Planification des visites
(Annexe 4 : planning des visites)
Les visites des sites ont Ă©tĂ© prĂ©vues sur un mois. LâĂ©tablissement dâun planning de terrain a nĂ©cessitĂ© la prise de contact avec les diffĂ©rents maĂźtres dâouvrage ou autres acteurs afin de prĂ©voir une entrevue avec eux lors des visites. Ce planning a Ă©tĂ© fondĂ© sur la disponibilitĂ© des acteurs et le regroupement des sites Ă visiter le mĂȘme jour par rapport Ă leur localisation gĂ©ographique. Il a Ă©tĂ© Ă©galement influencĂ© par des moyens techniques (disponibilitĂ© dâun vĂ©hicule,âŠ). Ce planning a Ă©voluĂ© un peu durant son exĂ©cution du fait de la dĂ©couverte, durant la phase terrain, de nouveaux sites qui nâavaient pas Ă©tĂ© inventoriĂ©s. Par consĂ©quent, le programme planifiĂ© a dĂ» ĂȘtre modifiĂ© afin de pouvoir les prendre en considĂ©ration lors des visites.
Constitution dâun dossier de donnĂ©es prĂ©alables
Un dossier rĂ©unissant les informations disponibles de chaque site a Ă©tĂ© conçu prĂ©alablement afin dâune meilleure comprĂ©hension de la restauration rĂ©alisĂ©e et de son contexte. Les documents regroupĂ©s ont permis une apprĂ©hension du chantier et une reconstitution de lâĂ©tat initial du site avant travaux. Ces informations connues ont Ă©tĂ© tirĂ©es du travail bibliographique prĂ©cĂ©demment effectuĂ© dont les sources ont Ă©tĂ© : Ă©tudes prĂ©alables, rapports techniques, CCTP, cahier des clauses administratives particuliĂšres (CCAP),⊠Ce dossier a Ă©tĂ© principalement constituĂ© de photos, cartes, croquis, plans, Ă©tude de faisabilité⊠La densitĂ© de documentation disponible est variable d'un site Ă un autre. La prĂ©sence de ces renseignements a Ă©tĂ© un atout majeur pour les visites, puisque cela a permis une approche plus rapide du terrain avec une vision globale des caractĂ©ristiques propres Ă chaque site.
2.2. RĂ©alisation de la phase terrain
Cette phase a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e principalement durant le mois de juillet. Les visites ont Ă©tĂ© constituĂ©es dâobservations de terrain, la plupart du temps en prĂ©sence dâun reprĂ©sentant de la maĂźtrise dâouvrage (Annexe 4 : acteurs rencontrĂ©s). Lâentretien avec ce dernier avait pour but dâobtenir des explications sur le contexte, lâĂ©tat initial, lâĂ©volution, les problĂšmes de mise en Ćuvre, la gestion aprĂšs travaux du site, les coĂ»ts financiers et sa perception sur la rĂ©alisation de la restauration effectuĂ©e. TrĂšs peu de sites ont Ă©tĂ© visitĂ©s sans la rencontre avec un des acteurs de lâouvrage. Les constatations observĂ©es ont Ă©tĂ© relevĂ©es grĂące Ă la fiche de terrain. Elles ont Ă©tĂ© complĂ©tĂ©es par une prise en note des remarques soulevĂ©es lors de la discussion avec lâacteur prĂ©sent. Comme il a Ă©tĂ© citĂ© prĂ©cĂ©demment, dans la prĂ©sentation de la fiche de terrain, les donnĂ©es acquises se sont concentrĂ©es sur lâĂ©tat des lieux, les enjeux, les usages, les techniques de restauration utilisĂ©es, les problĂšmes rencontrĂ©s, la dynamique Ă©rosive actuelle et la gestion effectuĂ©e (entretien) du site. Les impacts Ă©cologiques et paysagers de la restauration ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©s en terme notamment de biodiversitĂ©, dâouverture, de fermeture et de diversification du paysage de la berge. LâintĂ©gration de la restauration dans le milieu et lâadaptation des techniques de gestion par rapport aux enjeux et aux problĂšmes Ă©rosifs Ă rĂ©soudre ont Ă©tĂ© remarquĂ©es. De plus, lâĂ©change avec la personne ressource a permis de prendre en compte et dâenrichir ces renseignements. Ses explications ont aussi mis Ă jour sa perception sur lâefficacitĂ© et la rĂ©ussite de lâamĂ©nagement rĂ©alisĂ©. Il est primordial de
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prĂ©ciser que des donnĂ©es collectĂ©es lors de cette phase de terrain, reposent essentiellement sur des observations visuelles. LâapprĂ©ciation de certains paramĂštres quantifiĂ©s (distance, densitĂ©, âŠ) nâont pas Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©s Ă lâaide dâoutils de mesure prĂ©cis. La plupart des critĂšres prĂ©dĂ©finis ont Ă©tĂ© jugĂ©s de façon approximative par rapport aux degrĂ©s dâapprĂ©ciation (taux de recouvrement de la vĂ©gĂ©tation, âŠ) Ă©tablis dans la fiche de terrain. La subjectivitĂ© des observateurs par rapport Ă certaines donnĂ©es (perception paysagĂšre,âŠ) est Ă prendre en compte. Des donnĂ©es ont Ă©tĂ© collectĂ©es Ă©galement grĂące Ă des moyens matĂ©riels utilisĂ©s lors des visites. Notamment, les photos prises ont constituĂ© une source importante dâinformations (environ 30 photos par site). Elles ont pu ĂȘtre comparĂ©es aux photos antĂ©rieures afin dâanalyser lâĂ©volution du site. Un systĂšme global de position (GPS en anglais) a aussi Ă©tĂ© utilisĂ© pour localiser les sites lors de la conception de documents cartographiques. Toutes les donnĂ©es de la phase de terrain ont Ă©tĂ© ensuite analysĂ©es par diffĂ©rents moyens dâĂ©valuation afin dâaboutir Ă des documents de synthĂšse.
3. TRAITEMENTS DES DONNEES DES VISITES
3.1. SynthĂšse par chantier
3.1.1. Conception dâune fiche synthĂ©tique par chantier
(Annexe 5 : fiche synthĂšse chantier) Une fiche de synthĂšse a Ă©tĂ© Ă©tablie Ă partir des donnĂ©es de terrain afin de dresser un diagnostic de chaque site Ă©tudiĂ© dĂ©bouchant sur des prĂ©conisations et propositions de gestion de la berge restaurĂ©e. Dans un premier temps, ce document synthĂ©tise les caractĂ©ristiques (localisation, linĂ©aire, date des travaux, morphologie des berges,âŠ) et lâĂ©tat des lieux (vĂ©gĂ©tation) du site en rappelant les enjeux, lâorigine de lâĂ©rosion, les techniques utilisĂ©es, le suivi aprĂšs travaux et les acteurs de lâintervention. Dans un second temps, la restauration de berge effectuĂ©e a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e par rapport Ă ses capacitĂ©s Ă rĂ©pondre aux objectifs fixĂ©s dans la conception de lâintervention et tout dâabord en terme dâefficacitĂ© Ă lutter contre lâĂ©rosion. La protection de berge est apprĂ©ciĂ©e par rapport Ă la stabilitĂ© de la berge, Ă lâĂ©volution des processus Ă©rosifs (apparition de nouvelles encoches dâĂ©rosion, âŠ) Ă la reprise, au dĂ©veloppement, Ă lâĂ©tat de la vĂ©gĂ©tation et de ses aptitudes Ă offrir une protection efficace Ă la berge. Le but de cette Ă©valuation est de mettre aussi en Ă©vidence les consĂ©quences Ă©cologiques et paysagĂšres de lâintervention en terme de diversitĂ©, dâamĂ©liorations des potentialitĂ©s, de prĂ©judices, dâadaptation, dâintĂ©gration dans le milieu et par rapport aux enjeux du site : frĂ©quentation (tourisme, prĂ©sence dâune routeâŠ), usages (prĂ©sence de culturesâŠ), activitĂ©s (pĂȘche, navigation âŠ), types dâespace (parc urbain, potentialitĂ©s Ă©cologiques,âŠ). Il est Ă prĂ©ciser que lâapprĂ©ciation de certains critĂšres comme lâintĂ©gration, lâadaptation et la perception de la restauration reste assez subjective mais elle tient compte de lâavis de diffĂ©rents observateurs et notamment des personnes rencontrĂ©es lors des visites.
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Cette analyse vise Ă apprĂ©cier la rĂ©ussite de la restauration et au cas Ă©chĂ©ant dâen donner les causes dâĂ©checs et de soulever les problĂšmes non rĂ©solus Ă rĂ©gler. Ce bilan aboutit Ă des propositions en terme de gestion (suivi, entretien de la vĂ©gĂ©tation, restauration de berge) tenant compte de lâentretien Ă©ventuellement dĂ©jĂ rĂ©alisĂ©, sur les problĂšmes soulevĂ©s, sur lâĂ©tat actuel et en sâappuyant sur lâĂ©volution prĂ©visible du site. Ces recommandations doivent rĂ©pondre aux problĂšmes rencontrĂ©s, amĂ©liorer les qualitĂ©s de la restauration ou assurer la pĂ©rennitĂ© de lâamĂ©nagement. Ces prĂ©conisations seront adaptĂ©es aux enjeux du site.
3.1.2. Compléments de la base de données géographique
Les donnĂ©es de terrain ont permis de complĂ©ter les informations de la base de donnĂ©es gĂ©ographique. Cette derniĂšre a Ă©tĂ© Ă©galement modifiĂ©e par lâinclusion de deux nouveaux champs concernant les problĂ©matiques influençant les processus dâĂ©rosion (batillage, marnage, contraintes liĂ©es Ă la prĂ©sence dâun ouvrage, dynamique fluvial intense) et les enjeux des sites (types dâespace, intĂ©rĂȘts paysagers, zone de potentialitĂ©s Ă©cologiques, protection et sĂ©curitĂ©, rĂ©habilitation et revalorisation). A partir de cette base de donnĂ©es gĂ©ographique, lâĂ©tablissement de cartes thĂ©matiques permet de faire apparaĂźtre les rĂ©sultats du bilan global des expĂ©riences de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal sur le territoire dâĂ©tude.
3.2. SynthĂšse globale du territoire dâĂ©tude
AprĂšs lâĂ©tude de chaque cas, une approche globale du territoire a Ă©tĂ© effectuĂ©e afin de dresser une synthĂšse des diffĂ©rentes problĂ©matiques rencontrĂ©es concernant la lutte contre lâĂ©rosion par les mĂ©thodes de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal. Ce travail de synthĂšse a pour but de prĂ©coniser des amĂ©liorations Ă apporter dans la mise en Ćuvre des techniques vĂ©gĂ©tales dans le but de dĂ©velopper et de perfectionner cette alternative en matiĂšre de restauration de berges.
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PARTIE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION
1. BILAN DE LâUTILISATION DES TECHNIQUES VEGETALES EN PAYS DE LA LOIRE
Cette synthĂšse vise Ă identifier les problĂ©matiques dans le dĂ©veloppement du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal et Ă apporter les prĂ©conisations nĂ©cessaires en terme dâefficacitĂ© des techniques de protection, de gestion des sites et dâamĂ©liorations Ă©cologiques et paysagĂšres.
1.1. Bilan quantitatif
Les rĂ©sultats apportĂ©s dans cette Ă©tude portent sur les chantiers rĂ©alisĂ©s et Ă©tudiĂ©s lors du travail de terrain. Suite Ă ce travail, 62 chantiers ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s (Annexe 6 : Tableau de synthĂšse des chantiers en RĂ©gion des Pays de la Loire en 2005) dont 59 ont Ă©tĂ© visitĂ©s et Ă©tudiĂ©s. Trois autres (BĂ©huard, BrĂ©e et Laval) ont en partie Ă©tĂ© inclus dans le traitement des donnĂ©es, mais nâont fait lâobjet de visites, par consĂ©quent, le manque dâinformations les concernant ne permet pas de les considĂ©rer dans tous les rĂ©sultats du bilan dressĂ©. Ce bilan quantitatif des chantiers de restauration effectuĂ©e par lâutilisation de techniques vĂ©gĂ©tales se veut ĂȘtre assez exhaustif sur les cours dâeau pris en compte, cependant certains sites ont pu Ă©chapper Ă cet inventaire face Ă la multiplicitĂ© des acteurs.
1.2. Formes dâutilisation des techniques vĂ©gĂ©tales
Sur les 62 sites utilisant des techniques vĂ©gĂ©tales pour restaurer les berges, 51 rĂ©sultent de la seule utilisation de ces techniques (« sites de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal ») et 11 de la combinaison de ces techniques avec dâautres empruntĂ©es au gĂ©nie civil (« sites en techniques mixtes ») (Carte 2) Le tableau suivant indique cette rĂ©partition des chantiers par types de techniques et par dĂ©partement.
DĂ©partements Types de
techniques Loire
Atlantique Maine et
Loire Mayenne Sarthe
Territoire étudié
Génie végétal
12 23 6 10 51
Techniques mixtes
6 5 - - 11
Total 18 28 6 10 62
Tableau 5 : Répartition des chantiers par département selon leurs techniques.
Loire Atlantique :
44-01 Ste Luce sur Loire (tronçon 1)
44-02 St SĂ©bastien sur Loire
44-03 Basse-Goulaine
44-04 Thouaré sur Loire
44-05 Ste Luce sur Loire (tronçon 2)
44-06 Ste Luce sur Loire (tronçon 3)
44-07 Nantes â ruisseau de lâAubiniĂšre
44-08 Nantes â rue des Bateliers
44-09 St Brévin les Pins
44-10 Ancenis
44-11 Bouguenais
44-12 Cordemais (étier de la Chaussée)
44-13 Cordemais (route du parc Ă charbon)
44-14 Le Pallet
44-15 Barbechat
44-16 Nantes â Quai F. Mitterrand
44-17 Varades
44-18 Le FrĂȘne sur Loire
Sarthe :
72-01 Juigné sur Sarthe (Solesme)
72-02 Le Mans (rue dâAustralie)
72-03 Le Mans (lâAngeviniĂšre)
72-04 Sablé sur Sarthe
72-05 La Ferté Bernard
72-06 LâYvrĂ© LĂ©vĂȘque
72-07 La Milesse
72-08 Souillé
72-09 Moulins le Carbonnel
72-10 St LĂ©onard des Bois
Mayenne :
53-01 MĂ©nil
53-02 Loigné sur Mayenne
53-03 ChĂąteau Gontier
53-04 St Pierre des Nids
53-05 Brée
53-06 Laval
Maine et Loire :
49-01 Chalonnes sur Loire (la Petite Soulouze)
49-02 Chalonnes sur Loire (Port de lâAsnerie)
49-03 Juigné sur Loire
49-04 St Georges sur Loire
49-05 St Martin de la Place
49-06 St Clément des levées
49-07 Denée
49-08 Mûrs Erigné
49-09 Chenillé-Changé
49-10 Chemillé (Les BlottiÚres)
49-11 St Laurent du Mottay
49-12 Champigné
49-13 La SĂ©guiniĂšre
49-14 Roussay
49-15 Trémentine
49-16 Drain (Boire de la Rompure)
49-17 Drain (Boire de la NigaudiĂšre)
49-18 Mazé
49-19 Corné
49-20 Cholet (Parc de la Moine)
49-21 Vihiers
49-22 Faveray/Martigné B. (Moulin de Rochefort)
49-23 Faveray/Martigné B. (Taillepré)
49-24 Chemillé
49-25 Cholet (les 5 ponts)
49-26 BĂ©huard
49-27 Miré
49-28 Chapelle sur Oudon
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0 5025Km
Techniques
Génie végétal
Techniques mixtes
Communes
RĂ©seau hydrographique
Limite départementale
0 52.5Km
¶44-0444-04
49-2849-28
49-2749-27
49-2649-26
44-1844-18
44-1544-15
44-0644-06
44-0544-05
53-0653-06
53-0553-05
53-0153-01
44-0744-07
44-0844-08
44-1044-10
49-2349-23
49-2249-2249-2449-24
49-2149-21
53-0253-0253-0353-03
49-1949-19
49-1849-18
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44-1644-16
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49-1549-15
49-2549-25
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49-1349-13
49-1449-14
44-1144-11
44-1344-13
44-1244-12
49-1249-12
49-1049-10
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72-0372-03
72-0772-07
72-0872-08
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72-0672-06
49-0549-05
49-0349-0349-0849-08
49-0749-07
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44-0144-01
44-0344-03
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44-06
44-05
53-06
53-05
53-01
44-08
44-10
49-24
49-21
53-0253-03
49-19
49-18
44-02
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49-16
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44-11
44-12
49-12
49-10
49-11 49-02
49-01
72-05
72-04
72-01
72-02
72-03
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72-10
53-04
72-09
72-06
49-05
49-0349-08
49-09
44-01
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"
!
"
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!
"
!!
!
"
La LoireLa Loire
La Sarthe
La Sarthe
La M
ayen
ne
La M
ayen
ne
L'Oudon
L'Oudon
L'HuisneL'Huisne
L'EvreL'Evre
La MoineLa Moine
L'Authion
L'Authion
Le LayonLe Layon
Le Lys
Le Lys
La SĂšvre Nantaise
La SĂšvre Nantaise
La Jouanne
La Jouanne
La Maine
La Maine
L'Hyr
ome
L'Hyr
ome
Le LouetLe Louet
La Divatte
La Divatte
La M
aine
La M
aine
La Loire
La Sarthe
La M
ayen
ne
L'Oudon
L'Huisne
L'Evre
La Moine
L'Authion
Le LayonLe
Lys
La SĂšvre Nantaise
La Jouanne
La Maine
L'Hyr
ome
Le Louet
La Divatte
La M
aine
La Loire
La Loire
La Loire
LavalLaval
SegréSegré
MamersMamers
SaumurSaumur
CholetCholet
AngersAngers
NantesNantes
MayenneMayenne
La FlĂšcheLa FlĂšche
Saint-NazaireSaint-Nazaire
ChateaubriantChateaubriant
ChĂąteau-GontierChĂąteau-Gontier
Le MansLe Mans
AncenisAncenis
Laval
Segré
Mamers
Saumur
Cholet
Angers
Nantes
Mayenne
La FlĂšche
Saint-Nazaire
Chateaubriant
ChĂąteau-Gontier
Le Mans
Ancenis
NantesNantesNantes
SARTHE
MAINE-ET-LOIRE
ILLE-ET-VILAINE
LOIRE-ATLANTIQUE
ORNE
INDRE-ET-LOIRE
MORBIHAN
COTES-D'ARMOR
VIENNE
LOIR-ET-
CHER
DEUX-SEVRESVENDEE
MAYENNE
LOIRE-ATLANTIQUE
© Copyright - Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents - septembre 2005. Source des données : Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents, campagne terrain 2005
OcéanAtlantique
Carte 2 : Localisation des chantiers de restauration de berge utilisant des techniques végétales en 2005
28
29
1.3. Bilan coûts financiers
Tableau 6 : CoĂ»t des chantiers de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal Difficile de prĂ©ciser le coĂ»t de lâune ou lâautre technique de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal. La dimension du chantier, son accessibilitĂ© aux engins, la pente ou la hauteur de la berge, sont autant de facteurs qui vont avoir une incidence financiĂšre. Câest donc plus une fourchette de prix qui sera mentionnĂ©e ; elle permettra dâĂ©valuer lâĂ©tendue des disparitĂ©s pour une mĂȘme technique, mais aussi de comparer le coĂ»t des diffĂ©rentes techniques de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal. (Renaud David, 2003).
code commune lieu-dit coût études coûts travaux coût globalcoût de
l'entretien44-01 Ste luce sur Loire Ile ClĂ©mentine 5320 54000 5532044-02 St SĂ©bastien Ile Pinette 7800 15900 2370044-03 Basse Goulaine Ile Lorideau 20850 154530 17538044-04 ThouarĂ© sur Loire La Sauterelle 25000 145150 17015044-05 Ste Luce sur Loire Ile ClĂ©mentine 3620 28340 3196044-06 Ste luce sur Loire Ile ClĂ©mentine 6970 35190 4216044-07 Nantes AubiniĂšre 3353844-08 Nantes Bateliers 44000 5400044-09 St BrĂ©vin les Pins Pointe Imperlay 5200 343640 34884044-11 Bouguenais etier de Bouguenay 1400044-14 Le Pallet Le port du Pont 73500 9590044-17 Varades Ă©tang de la grippe 47000 220049-01 Chalonnes sur Loire La Petite Soulouze 3384049-02 Chalonnes sur Loire port de l'Asnerie 15500 12300 2780049-03 JuignĂ© sur Loire les riviĂšres 1615049-04 St Georges le Boyau 5982049-05 St Martin de la Place Port St Martin 5815049-07 DenĂ©e Port Godard 15500 177600 19310049-08 Murs ErignĂ© quai Fontenelle 450049-09 ChenillĂ© ChangĂ© camping 820049-16 Drain boire Rompure 1310049-17 Drain boire NigaudiĂšre 3550049-18 MazĂ© Le pont Maudit 4317849-19 CornĂ© pont de CornĂ© 22790 168400 19119049-21 Vihiers Ă©tang 15200049-26 BĂ©huard Le Merdreau 3000 32900 4110049-27 MirĂ© Ă©tang 15200053-01 MĂ©nil VC 5 10500 131900 14240053-02 LoignĂ© sur Mayenne Mirwault 10500 43600 5410072-01 JuignĂ© sur Sarthe Ă©cluse de Solesme 2260072-02 Le Mans Australie 14940072-03 Le Mans AngeviniĂšre 12000 84200 9620072-04 SablĂ© sur Sarthe Hippodrome 10120 142880 15300072-05 FertĂ© Bernard / 9940 58820 6876072-06 YvrĂ© LĂ©vĂȘque le pont romain 11620 35690 4731072-07 La Millesse la Basse GuimondiĂšre 23400
30
Intitulé Unité Coût unitaire (fourniture et mise en oeuvre)
Génie végétal et techniques associées Tressage MÚtre linéaire 55 à 60 ⏠HT Fascine de saules MÚtre linéaire 60 à 75 ⏠HT Fascine d'hélophyte MÚtre linéaire 45 à 65 ⏠HT Boudin de géotextile végétalisé MÚtre linéaire 70 à 100 ⏠HT
MÚtre linéaire 150 à 250 ⏠HT/m3 d'ouvrage réalisé
Caisson végétalisé dont 100 à 300 ⏠/ m3 de bois utilisé (en fonction de la qualité et des traitements administrés aux rondins de bois)
Lit de plants et plançons MÚtre linéaire 25 à 35 ⏠HT Couche de branches à rejets MÚtre linéaire 45 à 70 ⏠HT Peigne végétal MÚtre linéaire 40 à 55 ⏠HT Bouturage Unité = bouture 0.75 à 2 ⏠HT Plantation d'arbres Jeune plant racines
nues 5 à 20 ⏠HT
Plantation d'arbustes Jeune plant racines nues
2 à 8 ⏠HT
Semis d'espÚces herbacées MÚtre carré 0.5 à 1.5 ⏠HT Géotextiles biodégradables utilisés en génie végétal
Toile de jute (500 Ă 1000 g/mÂČ) MĂštre carrĂ© 2.50 Ă 3.50 ⏠HT Filets biodĂ©gradables 100 % fibres de coco (400 Ă 900 g/mÂČ)
MÚtre carré 3.50 à 4.50 ⏠HT
Feutre non tissé (à utiliser en mulch)
MÚtre carré 3 à 5 ⏠HT
Techniques particuliÚres, parfois associées aux techniques de génie végétal
Enrochement ou épi MÚtre cube 70-120 ⏠HT
Ă raison de 2.4 Tonnes de roche par mĂštre cube
Géogrille Enkamat MÚtre carré 8 à 9 ⏠HT
Tableau 7 : Coût de référence par technique (Renaud David)
1.4. Problématiques influençant les processus érosifs
Les chantiers rĂ©pertoriĂ©s ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s et classĂ©s en fonction des problĂ©matiques influençant les processus Ă©rosifs. Quatre dâentre elles ont Ă©tĂ© identifiĂ©es : le batillage, le marnage, la prĂ©sence dâun ouvrage et la dynamique fluviale intense liĂ©e Ă la morphologie, au substrat des berges et Ă lâhydrologie du cours dâeau. Bien sĂ»r, il est Ă noter que la dynamique Ă©rosive latĂ©rale est avant tout naturelle et que par consĂ©quent, elle est prĂ©sente dans la plupart des cas. De nombreux sites sont donc affectĂ©s par plusieurs de ces problĂ©matiques. Cependant, ils ont Ă©tĂ© rĂ©partis en fonction de la prĂ©pondĂ©rance des phĂ©nomĂšnes prĂ©sents (Carte 3). Les techniques employĂ©es sont alors Ă adapter en fonction des diverses caractĂ©ristiques Ă©rosives induites par ces quatre problĂ©matiques.
Le batillage (Annexe 7)
Il provoque un phĂ©nomĂšne de « clapots » des vagues contre la berge et est principalement liĂ© Ă la navigation, aux activitĂ©s nautiques, ou au vent. Les mouvements ondulatoires et lâintensitĂ© des vagues crĂ©ent une pression contre la berge en la percutant et la dĂ©structurent par arrachement des matĂ©riaux. Il faut noter que les variations localement brutales du niveau dâeau, auxquelles sont soumis les berges sous lâeffet de ce batillage, ne favorisent pas la reprise de la vĂ©gĂ©tation qui
0 5025Km
Communes
Chantier de génie végétal
Chantier de technique mixte
RĂ©seau hydrographique
Limite départementale
ProblĂ©matique dâĂ©rosion
Bilan du chantierface Ă lâĂ©rosion
Marnage
Batillage
Ouvrage
Dynamique fluvialeintense
RĂ©ussite
Mitigé
Echec
49-22
Absence de donnĂ©es sur lâĂ©rosion
49-05
0 52.5Km
¶44-0444-04
49-2849-28
49-2749-27
49-2649-26
44-1844-18
44-1544-15
44-0644-06
44-0544-05
53-0653-06 53-0553-05
53-0153-01
44-0744-07
44-0844-08
44-1044-10
49-2349-23
49-2249-2249-2449-24
49-2149-21
53-0253-02
53-0353-03
49-1949-19
49-1849-18
44-1444-14
44-1644-16
44-0244-02
49-1749-17
49-1649-16
44-1744-17
44-0944-09
49-1549-15
49-2549-2549-2049-20
49-1349-13
49-1449-14
44-1144-11
44-1344-13
44-1244-12
49-1249-12
49-1049-10
49-1149-11
49-0449-04
49-0249-02
49-0149-01
72-0572-05
72-0472-04
72-0172-01
72-0272-02
72-0372-03
72-0772-07
72-0872-08
72-1072-10
53-0453-04
72-0972-09
72-0672-06
49-0549-05
49-0349-03
49-0849-08
49-0749-07
49-0949-09
44-0144-01
44-0344-03
44-04
44-07
49-23
49-22
44-14
44-16
49-14
44-13
49-0449-07
44-03
49-0649-06
49-28
49-27
49-26
44-18
44-15
44-06
44-05
53-06 53-05
53-01
44-08
44-10
49-24
49-21
53-02
53-03
49-19
49-18
44-02
49-17
49-16
44-17
44-09
49-15
49-2549-20
49-13
44-11
44-12
49-12
49-10
49-1149-02
49-01
72-05
72-04
72-01
72-02
72-03
72-07
72-08
72-10
53-04
72-09
72-06
49-05
49-03
49-08
49-09
44-01
49-06
La LoireLa Loire
La Sarthe
La Sarthe
La M
ayen
ne
La M
ayen
ne
L'Oudon
L'Oudon
L'HuisneL'Huisne
L'EvreL'Evre
La MoineLa Moine
L'Authion
L'Authion
Le LayonLe Layon
Le Lys
Le Lys
La SĂšvre Nantaise
La SĂšvre Nantaise
La Jouanne
La Jouanne
La Maine
La Maine
L'Hyr
ome
L'Hyr
ome
Le LouetLe Louet
La Divatte
La Divatte
La M
aine
La M
aine
La Loire
La Sarthe
La M
ayen
ne
L'Oudon
L'Huisne
L'Evre
La Moine
L'Authion
Le LayonLe
Lys
La SĂšvre Nantaise
La Jouanne
La Maine
L'Hyr
ome
Le Louet
La Divatte
La M
aine
La Loire
La Loire
La Loire
LavalLaval
SegréSegré
MamersMamers
SaumurSaumur
CholetCholet
AngersAngers
NantesNantes
MayenneMayenne
La FlĂšcheLa FlĂšche
Saint-NazaireSaint-Nazaire
ChateaubriantChateaubriant
ChĂąteau-GontierChĂąteau-Gontier
Le MansLe Mans
AncenisAncenis
Laval
Segré
Mamers
Saumur
Cholet
Angers
Nantes
Mayenne
La FlĂšche
Saint-Nazaire
Chateaubriant
ChĂąteau-Gontier
Le Mans
Ancenis
NantesNantesNantes
SARTHE
MAINE-ET-LOIRE
ILLE-ET-VILAINE
LOIRE-ATLANTIQUE
ORNE
INDRE-ET-LOIRE
MORBIHAN
COTES-D'ARMOR
VIENNE
LOIR-ET-
CHER
DEUX-SEVRESVENDEE
MAYENNE
LOIRE-ATLANTIQUE
© Copyright - Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents - septembre 2005. Source des données : Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents, campagne terrain 2005
OcéanAtlantique
Carte 3 : EfficacitĂ© des techniques de restauration dans la lutte contre lâĂ©rosion
31
32
supporte mal ces oscillations rĂ©pĂ©tĂ©es et frĂ©quentes. Les tressages mis en place ont souvent du mal Ă repartir et ne sâavĂšre pas la solution efficace Ă long terme (ex : LoignĂ©-sur-Mayenne, voir Annexe). Ainsi, les techniques vĂ©gĂ©tales utilisĂ©es doivent prendre en compte ce phĂ©nomĂšne. Par exemple, les caissons vĂ©gĂ©talisĂ©s offrent une meilleure stabilitĂ© et protection nĂ©cessaire au bon dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation face Ă ces conditions. Cependant, cette derniĂšre technique relativement importante dans sa mise en Ćuvre est aussi Ă adapter Ă lâĂ©rosion prĂ©sente (intensitĂ©, linĂ©aire, enjeux).
Le marnage (Annexe 8)
Le marnage concerne les sites prĂ©sents dans la partie aval de la Loire en amont de Nantes jusquâĂ lâestuaire. Il induit de fortes variations quotidiennes de niveau dâeau. Ces flux et reflux dĂ©stabilisent intensĂ©ment les berges non fixĂ©es. Les masses dâeau charrient une quantitĂ© de matĂ©riaux qui se dĂ©posent sur les berges et qui sont entraĂźnĂ©s lors du retrait des eaux. Certaines techniques vĂ©gĂ©tales de restauration rĂ©sistent mal Ă la force de ces mouvements. En effet, les tressages utilisĂ©s retiennent les matĂ©riaux (sous forme de vases) qui sâaccumulent lors de lâĂ©lĂ©vation du niveau dâeau. Les amĂ©nagements se retrouvent alors emportĂ©s sous le poids de cette matiĂšre accumulĂ©e lors de la marĂ©e descendante. Ces fluctuations empĂȘchent Ă©galement la reprise de la vĂ©gĂ©tation qui se retrouve frĂ©quemment sous lâeau (cas de plantations de boutures ou de tressages par exemple). La strate arborĂ©e subit des affouillements et les arbres sont dĂ©chaussĂ©s plus facilement. Les hĂ©lophytes en pied de berge apparaissent mieux adaptĂ©s Ă ces conditions hydrologiques et offrent une bonne protection Ă la berge lorsquâils sont prĂ©sents.
Ouvrages annexe (Annexe 9)
La prĂ©sence dâouvrages sur les cours dâeau, tels que les chaussĂ©es, les clapets, les Ă©cluses... influence les Ă©coulements. Ces amĂ©nagements hydrauliques sont Ă lâorigine de processus dâĂ©rosion liĂ©s Ă plusieurs phĂ©nomĂšnes : turbulences, accĂ©lĂ©ration des vitesses de lâeau, le changement de trajectoire du courant ou variations des dĂ©bits. Il a Ă©tĂ© remarquĂ© que si ces perturbations de rĂ©gime sont vraiment importantes (ex : clapet Ă Bouguenais), il est difficile de se limiter Ă une protection de berge conçue uniquement de techniques vĂ©gĂ©tales. Dâune part, ces derniĂšres ne sont pas adaptĂ©es Ă une forte variation de niveau dâeau dĂ©favorable Ă une bonne reprise de la vĂ©gĂ©tation. Dâautre part, elles ne rĂ©sistent pas Ă la force du courant libĂ©rĂ© brusquement par lâouvrage. Les contraintes hydrauliques imposĂ©es par lâouvrage doivent donc ĂȘtre calculĂ©es dans la conception du projet afin de proposer des solutions capables de leur rĂ©sister. Ces conditions intenses font parfois appel Ă lâutilisation de techniques combinĂ©es (enrochements et gĂ©nie vĂ©gĂ©talâŠ). Ce principe a ainsi Ă©tĂ© mis en Ćuvre Ă Bouguenais et a montrĂ© de meilleurs rĂ©sultats.
33
Photographie 1 : Activité nautique à Loigné-sur-Mayenne (53-02)
©: X. METAY â CORELA â Juillet 2005.
Photographie 2 : âŠet son phĂ©nomĂšne de batillage, facteur Ă©rosif de la berge.
©: X. METAY â CORELA â Juillet 2005.
34
Dynamique fluviale intense (Annexe 10)
Cette problĂ©matique concerne les sites oĂč les conditions hydrologiques et gĂ©omorphologiques du cours d'eau ont produit dâintenses Ă©rosions de berges qui ont nĂ©cessitĂ© une restauration. LâĂ©rosion latĂ©rale est prĂ©sente tout le long de la riviĂšre cependant elle sâexprime plus ou moins selon les caractĂ©ristiques hydrodynamiques locales et la nature des berges. La nĂ©cessitĂ© de lâintervention se justifie essentiellement au regard des usages (urbanisation, agriculture,âŠ) derriĂšre la berge.
1.5. Bilan : efficacité des techniques végétales
Un bilan de lâutilisation des techniques vĂ©gĂ©tales a Ă©tĂ© dressĂ© en terme dâefficacitĂ© de lutte contre lâĂ©rosion en fonction des problĂ©matiques prĂ©cĂ©demment Ă©noncĂ©es (Carte 3). Types de techniques TOTAL
BILAN Génie végétal Techniques mixtes
RĂ©ussite 30 8 38
Mitigé 15 3 18
Echec 4 0 4
Total 49 11 60
Tableau 8 : Bilan des chantiers en fonction des types de techniques en terme de lutte contre lâĂ©rosion
BILAN Type de
chantier Marnage Batillage Ouvrage Dynamiqu
e Total
Génie végétal 4 6 4 21 Réussite
Tech. mixtes 3 3 4 2 38
Génie végétal 3 3 0 14 Mitigé
Tech. mixtes 1 1 0 2 18
Génie végétal 0 0 1 3 Echec
Tech. mixtes 0 0 0 0 4
Total 11 18 9 42 (60* : 59 sites visités + celui de Béhuard non visité mais dont nous avions le bilan)
60*
Tableau 9 : Bilan des chantiers face aux phĂ©nomĂšnes dâĂ©rosion.
35
Types de techniques Nombre de chantiers
Ensemencement 49 Bouturage 35 Plantation arbres et arbustes 11 Plantation dâhĂ©lophyles 20 Peigne 8 Couche de branches Ă rejet 11 Tressage 27 Fascine dâarbres 11 FascinedâhĂ©lophytes 14 Boudin de gĂ©otextile 8 Lit de plants et plançons 14 Caissons vĂ©gĂ©talisĂ©s 10 Enrochement 19 Epis 5 Gabions 4 Palplanches 2 Ganivelle 4 GĂ©otextile biodĂ©gradable 42 GĂ©otextile non dĂ©gradable 2
Tableau 10 : Nombre de chantiers utilisant ces techniques vĂ©gĂ©tales Le choix de la technique dâintervention doit se faire Ă partir des problĂšmes Ă©rosifs Ă rĂ©soudre : technique adaptĂ©e au type et Ă lâintensitĂ© de lâĂ©rosion.
1.6. Bilan enjeux : prévoir une intervention adaptée aux enjeux
1.6.1. Enjeux ayant motivĂ©s lâintervention et influencĂ©s le choix de la technique
Lâobjectif dâune intervention de restauration de berges est de pallier les problĂšmes dâĂ©rosion. Si le choix de la technique dâintervention dĂ©pend des caractĂ©ristiques Ă©rosives, la nĂ©cessitĂ© dâintervenir et le type de technique dâintervention (techniques de gĂ©nie civil ou techniques vĂ©gĂ©tales) se justifient Ă©galement au regard des enjeux en prĂ©sence sur le site. Le tableau suivant montre les diffĂ©rents enjeux relevĂ©s sur les chantiers du terrain dâĂ©tude et la localisation des sites dans diffĂ©rents types dâespace.
36
Tableau 11 : Les enjeux pris en compte et les types dâespace dĂ©finissant le contexte de lâintervention.
ENJEUX Territoire
Protection et Sécurité
Aspects paysagers liés aux usages
IntĂ©rĂȘts Ă©cologiques
reconnus
« Réhabilitation et revalorisation »
Types dâespace
- Protection voies de communication
- Protection dâhabitations, de bĂątiments, âŠ
- Protection dâouvrage : ponts, Ă©cluses, chaussĂ©es, clapets, âŠ
- Protection dâĂ©quipement : Canalisation, puits de captage, rĂ©seaux, âŠ
- Protection de terres agricoles
- Voie frĂ©quentĂ©e Ă proximitĂ© : sentiers de randonnĂ©e, routes, âŠ
- Site de loisirs : pĂȘche, campings, âŠ
- Espace vert frĂ©quentĂ© : parcs et jardins publics, âŠ
- Voie navigable frĂ©quentĂ©e : activitĂ©s nautiques, âŠ
- Natura 2000
- ZNIEFF
- PrĂ©sence dâespĂšces patrimoniales
- Ancien site dâactivitĂ©s : liĂ©s Ă lâextraction de granulats, âŠ
- Canal rectiligne : diversification du paysage
- PrĂ©sence dâune vĂ©gĂ©tation non adaptĂ©e : peupliers, acacias, âŠ
- Espace Urbain
- Espace PĂ©riurbain
- Espace Rural
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Enjeux Protection et sécurité
RĂ©habilitation et revalorisation du site
IntĂ©rĂȘt Ă©cologique reconnu
Aspect paysagé, Zone de loisirs
Nombre de chantiers
46 7 22 25
Tableau 12 : Nombre de chantiers selon les enjeux.
1.6.2. Protection, sécurité et fréquentation
Certains de ces enjeux ont motivĂ© la mise en Ćuvre de restauration de berges. Câest le cas des enjeux de « protection et sĂ©curitĂ© » et de « frĂ©quentation » des sites, qui ont dĂ©fini la nĂ©cessitĂ© dâintervenir en raison de la mise « en danger » de personnes ou de biens (dâinfrastructures, de bĂątis, de rĂ©seaux ou de foncier...). Les Ă©rosions en cause perturbant lâactivitĂ© humaine justifient les interventions de restauration.
1.6.3. Aspects paysagers et intĂ©rĂȘts Ă©cologiques : usages et milieu naturel
La prĂ©sence de certains de ces enjeux a aussi influencĂ© le choix du type de technique utilisĂ©e. En effet, les arguments avancĂ©s, justifiant lâutilisation du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal, sont principalement ses atouts en terme dâĂ©cologie et de paysage (voir partie 1). Il est en ce sens une alternative par rapport aux inconvĂ©nients du gĂ©nie civil pour le milieu. Ces atouts appuient ainsi le choix de celui-ci dans les espaces prĂ©sentant des enjeux paysagers et Ă©cologiques. Les sites fortement frĂ©quentĂ©s ont une importance pour les dĂ©cideurs en terme de perception du paysage. Dans ce cas, câest pour des aspects paysagers liĂ©s aux usages de loisirs ou Ă une forte frĂ©quentation (touristique ou de la population et activitĂ©s de loisirs) que les techniques vĂ©gĂ©tales seront prĂ©fĂ©rĂ©es. De la mĂȘme maniĂšre, le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal est aussi choisi sur les sites inclus dans des environnements « naturels » voir Ă©cologiquement intĂ©ressants afin de rĂ©pondre Ă une restauration de berges qui respecte le fonctionnement naturel de ces milieux avec un souci de ne pas « dĂ©naturer » lâespace concernĂ©.
1.6.4. « Réhabilitation et revalorisation »
Lâutilisation de techniques vĂ©gĂ©tales peut ĂȘtre primordiale aussi pour les sites ayant subi des « dĂ©naturations » ou appartenant Ă un contexte Ă faibles potentialitĂ©s Ă©cologiques, afin de revaloriser les fonctionnalitĂ©s naturelles du milieu et de diversifier le paysage par le rĂ©tablissement dâune ripisylve (ex : des cours dâeau recalibrĂ©s, prĂ©sence dâune vĂ©gĂ©tation non adaptĂ©e, ancienne sabliĂšre âŠ).
1.6.5. Enjeux et type dâespace
Enfin, la localisation de lâintervention de restauration est Ă prendre en considĂ©ration dans la nĂ©cessitĂ© et le choix des techniques utilisĂ©es. En effet, les enjeux prĂ©sents dans les diffĂ©rents types dâespace : urbain, pĂ©riurbain, rural et Ă caractĂšre « naturel » ne sont pas les mĂȘmes. Une intervention recrĂ©ant un boisement de berge dense nâaura pas le mĂȘme effet suivant le type dâespace oĂč il est effectuĂ©. Dans le centre dâune ville par exemple, il ne sera pas perçu de la mĂȘme façon que dans un autre espace. Il est parfois considĂ©rĂ© comme un « mur vĂ©gĂ©tal » dans le paysage urbain.
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Types dâespace Urbain PĂ©riurbain rural Total Nombre de chantiers
10 25 27 62
Tableau 13 : Nombre de chantiers selon leur situation
1.6.6. NĂ©cessaire adaptation de la restauration par rapport aux enjeux du site
Les enjeux constituent la source de motivations de lâintervention. Ils influencent le choix des techniques de restauration Ă mettre en Ćuvre. Il apparaĂźt inĂ©vitable quâils soient pris en compte dans la conception du projet afin que les amĂ©nagements de berges soient intĂ©grĂ©s dans le contexte du site en rĂ©pondant « aux demandes » environnementales et sociales du milieu. Sur un site destinĂ© Ă lâactivitĂ© de pĂȘche, la restauration de berges aux fonctionnalitĂ©s naturelles est apprĂ©ciĂ©e. Cependant, lâintervention effectuĂ©e doit veiller Ă prĂ©server lâaccessibilitĂ© au milieu aquatique par des emplacements pour les pĂȘcheurs. Cela implique de prĂ©voir une vĂ©gĂ©tation adaptĂ©e. Dans le cas oĂč cela nâest pas prĂ©vu, cette derniĂšre en subira les consĂ©quences et la rĂ©ussite de la restauration sera remise en cause. Cette considĂ©ration des enjeux nĂ©cessite une vision globale du site Ă restaurer afin de croiser les diffĂ©rents intĂ©rĂȘts en prĂ©sence influençant la dĂ©finition du projet. Les techniques vĂ©gĂ©tales peuvent apporter une rĂ©ponse Ă la multiplicitĂ© de ces enjeux (Carte 4). Un certain nombre de problĂšmes dans la mise en place de ces techniques de restauration ont Ă©tĂ© soulevĂ©s lors des visites effectuĂ©es.
1.7. ProblĂšmes techniques de restauration
1.7.1. ProblĂšmes de conception
Des erreurs dans la conception du projet sont Ă lâorigine de certains Ă©checs. En effet, les techniques rĂ©alisĂ©es, sur quelques chantiers, nâapparaissent pas adaptĂ©es Ă la problĂ©matique dâĂ©rosion et aux contraintes locales des sites.
Sous-estimation des contraintes hydrauliques
Dans les cas de fortes variations du niveau dâeau, de courants intenses et de rĂ©gimes hydrologiques variables (voir annexe Saint-SĂ©bastien), certains amĂ©nagements nâĂ©taient pas adaptĂ©s aux fluctuations des niveaux dâeau. Les techniques employĂ©es ne garantissent pas la bonne reprise et le dĂ©veloppement dâune vĂ©gĂ©tation adaptĂ©e permettant de protĂ©ger les berges.
Inadéquation aux caractéristiques géomorphologiques locales
Outre les contraintes hydrauliques, les caractĂ©ristiques gĂ©omorphologiques (pente, substrat des berges, âŠ) ne sont pas toujours intĂ©grĂ©es dans la conception des solutions de restauration. Ainsi, les amĂ©nagements conçus sâavĂšrent peu efficaces. Par exemple, les tressages appuyĂ©s contre des berges trop abruptes, se dĂ©connectent peu Ă peu par Ă©rosion et Ă©vacuation des matĂ©riaux mal fixĂ©s par les techniques employĂ©es. Pour y remĂ©dier, des terrassements et des retalutages des berges permettent de diminuer certaines de ces contraintes physiques et dâassurer un meilleur rĂ©sultat de la restauration.
0 5025Km
Communes
Espace périurbain
RĂ©seau hydrographique
Limite départementale
Enjeux ayant motivĂ© lâintervention
Protection et sécurité
RĂ©habilitation et revalorisation de sites
IntĂ©rĂȘt Ă©cologique reconnu
Paysage - Zone de loisirs
49-05
Espace urbain49-08
Espace rural44-04
0 52.5Km
¶44-0444-04
49-2849-28
49-2749-27
49-2649-26
44-1844-18
44-1544-15
44-0644-06
44-0544-05
53-0653-06
53-0553-05
53-0153-01
44-0744-07
44-0844-08
44-1044-10
49-2349-23
49-2249-2249-2449-24
49-2149-21
53-0253-02
53-0353-03
49-1949-19
49-1849-18
44-1444-14
44-1644-16
44-0244-02
49-1749-1749-1649-16
44-1744-17
44-0944-09
49-1549-15
49-2549-25
49-2049-20
49-1349-13
49-1449-14
44-1144-11
44-1344-13
44-1244-12
49-1249-12
49-1049-10
49-1149-11
49-0449-04
49-0249-02
49-0149-01
72-0572-05
72-0472-04
72-0172-01
72-0272-02
72-0372-03
72-0772-07
72-0872-08
72-1072-10
53-0453-04
72-0972-09
72-0672-06
49-0549-05
49-0349-0349-0849-08
49-0749-07
49-0949-09
44-0144-01
44-0344-03
44-04
44-07
49-23
49-22
44-14
44-16
49-14
44-13
49-04
49-07
44-03
49-0649-06
49-28
49-27
49-26
44-18
44-15
44-06
44-05
53-06
53-05
53-01
44-08
44-10
49-24
49-21
53-02
53-03
49-19
49-18
44-02
49-1749-16
44-17
44-09
49-15
49-25
49-20
49-13
44-11
44-12
49-12
49-10
49-1149-02
49-01
72-05
72-04
72-01
72-02
72-03
72-07
72-08
72-10
53-04
72-09
72-06
49-05
49-0349-08
49-09
44-01
49-06
La LoireLa Loire
La Sarthe
La Sarthe
La M
ayen
ne
La M
ayen
ne
L'Oudon
L'Oudon
L'HuisneL'Huisne
L'EvreL'Evre
La MoineLa Moine
L'Authion
L'Authion
Le LayonLe Layon
Le Lys
Le Lys
La SĂšvre Nantaise
La SĂšvre Nantaise
La Jouanne
La Jouanne
La Maine
La Maine
L'Hyr
ome
L'Hyr
ome
Le LouetLe Louet
La Divatte
La Divatte
La M
aine
La M
aine
La Loire
La Sarthe
La M
ayen
ne
L'Oudon
L'Huisne
L'Evre
La Moine
L'Authion
Le LayonLe
Lys
La SĂšvre Nantaise
La Jouanne
La Maine
L'Hyr
ome
Le Louet
La Divatte
La M
aine
La Loire
La Loire
La Loire
LavalLaval
SegréSegré
MamersMamers
SaumurSaumur
CholetCholet
AngersAngers
NantesNantes
MayenneMayenne
La FlĂšcheLa FlĂšche
Saint-NazaireSaint-Nazaire
ChateaubriantChateaubriant
ChĂąteau-GontierChĂąteau-Gontier
Le MansLe Mans
AncenisAncenis
Laval
Segré
Mamers
Saumur
Cholet
Angers
Nantes
Mayenne
La FlĂšche
Saint-Nazaire
Chateaubriant
ChĂąteau-Gontier
Le Mans
Ancenis
NantesNantesNantes
SARTHE
MAINE-ET-LOIRE
ILLE-ET-VILAINE
LOIRE-ATLANTIQUE
ORNE
INDRE-ET-LOIRE
MORBIHAN
COTES-D'ARMOR
VIENNE
LOIR-ET-
CHER
DEUX-SEVRESVENDEE
MAYENNE
LOIRE-ATLANTIQUE
© Copyright - Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents - septembre 2005. Source des données : Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents, campagne terrain 2005
OcéanAtlantique
Carte 4 : Les techniques végétales : une réponse à de multiples enjeux
39
40
Mauvaise dĂ©finition des techniques vĂ©gĂ©tales Les techniques de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal ne sont pas Ă concevoir et Ă confondre avec dâautres techniques telles que celles de gĂ©nie forestier. Elles doivent ĂȘtre prĂ©vues de maniĂšre Ă ce que la majeure partie du matĂ©riel vĂ©gĂ©tal utilisĂ© reparte afin de rĂ©tablir une vĂ©gĂ©tation rivulaire. Les systĂšmes racinaires renforcent alors la stabilitĂ© du sol dans le temps. Les techniques effectuĂ©es sans ce prĂ©alable ne peuvent assurer une protection de berges efficace. Dans certain cas, des ouvrages de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal ont Ă©tĂ© implantĂ©s trop haut par rapport au niveau dâeau et utilisĂ©s comme de simples armatures en bois mort (exemple de tressage de 2 m de haut contre la berge utilisĂ© comme une « palissade en bois »). Ils se rĂ©vĂšlent alors inefficaces pour une protection pĂ©renne. En effet, aprĂšs dĂ©structuration du matĂ©riel vĂ©gĂ©tal, la berge nâest plus protĂ©gĂ©e et peut ĂȘtre alors dĂ©stabilisĂ©e (voir annexe Moulins le Carbonnel).
Conception ne prenant pas en compte la berge dans sa globalité
Des problĂšmes de conception de protection de lâensemble de la berge peuvent Ă©galement ĂȘtre soulevĂ©s. La restauration de la berge doit intĂ©grer la globalitĂ© des processus Ă©rosifs afin de prĂ©voir une bonne protection. Parfois, les efforts de protection effectuĂ©s par lâimplantation de techniques vĂ©gĂ©tales sur le talus et le sommet de berge peuvent se rĂ©vĂ©ler inefficaces du fait dâune vulnĂ©rabilitĂ© du pied de berge. En effet, la berge non protĂ©gĂ©e Ă ce niveau risque de subir une dĂ©stabilisation par sapements Ă sa base.
DĂ©faut de mesures transitoires
Certains projets ne prĂ©voient pas dâensemencement aprĂšs restauration et sont donc soumis aux alĂ©as climatiques et hydrologiques qui peuvent induire des risques de dĂ©gradations des berges juste aprĂšs travaux. En effet, lâefficacitĂ© de ce type de restauration nâest pas maximale Ă sa mise en place. Une stabilisation du sol efficace ne peut ĂȘtre assurĂ©e quâaprĂšs la reprise et le dĂ©veloppement des strates arbustive et arborĂ©e. En outre, le sol, laissĂ© Ă nu aprĂšs travaux, favorise une potentielle colonisation par des espĂšces non souhaitĂ©es et est plus fortement soumis au phĂ©nomĂšne de ruissellement.
Fréquentation perturbante du site aprÚs travaux
Les chantiers soumis Ă une frĂ©quentation quâelle soit touristique ou liĂ©e Ă la prĂ©sence de bĂ©tail subissent des perturbations gĂȘnant et altĂ©rant le dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation. Les projets devraient inclure la nĂ©cessitĂ© dâune bonne protection sous forme de barriĂšres ou clĂŽtures afin dâempĂȘcher lâaccĂšs au site durant la reprise des vĂ©gĂ©taux.
Absence dâĂ©tudes
Les problĂšmes de conception sont frĂ©quemment liĂ©s aux choix de techniques vĂ©gĂ©tales non adaptĂ©es aux caractĂ©ristiques du site et aux problĂšmes Ă rĂ©gler. Lâabsence dâĂ©tudes prĂ©alables est bien souvent la cause de ces erreurs de conception. Les Ă©tudes rĂ©alisĂ©es permettent de faire les bons choix des techniques Ă mettre en Ćuvre et dâen assurer lâefficacitĂ© des rĂ©sultats.
41
1.7.2. ProblÚmes de réalisation
Techniques végétales
La mise en place de techniques vĂ©gĂ©tales ne se fait pas de maniĂšre « hasardeuse ». Elles ne peuvent ĂȘtre entreprises dans lâobjectif dâune simple consolidation ou maintien dâune berge dans son Ă©tat pour retarder sa dĂ©gradation. Elles suivent avant tout des mĂ©thodes de construction rigoureuses. Leur rĂ©alisation est parfois trop approximative et les techniques employĂ©es font figure dâornement de la berge, mais la stabilisation nâest pas assurĂ©e. Câest notamment le cas de tressage dont lâextrĂ©mitĂ© des branches nâest pas connectĂ©e Ă la berge ou de caissons dont lâarmature de bois est agrĂ©mentĂ©e de simples boutures. La finition dans les travaux de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal doit ĂȘtre minutieuse. Or il arrive que les gĂ©otextiles ne soient pas bien fixĂ©s, que de nombreux plants lors de leur implantation ne bĂ©nĂ©ficient pas de lâattention nĂ©cessaire Ă leur reprise, ou encore que les pieux utilisĂ©s ne soient pas coupĂ©s Ă bonne hauteur. Cela a pour consĂ©quence de crĂ©er des turbulences renforçant les phĂ©nomĂšnes Ă©rosifs.
Techniques combinées
La mise en place de techniques combinĂ©es nĂ©cessite une attention particuliĂšre Ă lâinterface des deux techniques utilisĂ©es. Dans ce cas, il a Ă©tĂ© souvent constatĂ© que lâimplantation dâenrochement, Ă une hauteur trop Ă©levĂ©e par rapport au niveau dâeau, avait pour consĂ©quence de dĂ©connecter de lâeau les techniques vĂ©gĂ©tales rĂ©alisĂ©es au-dessus des enrochements. Cela empĂȘche souvent la bonne reprise et le bon dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation. Lâemploi de techniques mixtes doit se justifier par rapport Ă dâintenses contraintes hydrauliques. Leur utilisation apparaĂźt, dans certains cas, inappropriĂ©e ou abusive car le pied de berge pourrait tout aussi bien ĂȘtre protĂ©gĂ© par des techniques vĂ©gĂ©tales permettant le dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation. Or les enrochements en pied de berge empĂȘchent lâimplantation de vĂ©gĂ©tation de type hĂ©lophytes et dĂ©connectent Ă©cologiquement les milieux Ă lâinterface eau/terre. Enfin, les entreprises effectuant des interventions en techniques vĂ©gĂ©tales nâont pas toujours les compĂ©tences pour mener Ă bien ce genre dâopĂ©ration.
42
Photographie 3 : Caissons végétalisés sur la base de loisirs de Moulins le Carbonnel (72-09)
©X. METAY â CORELA â Juillet 2005.
Photographie 4 : Caissons vĂ©gĂ©talisĂ©s ⊠sans vĂ©gĂ©tation âŠ
©X. METAY â CORELA â Juillet 2005.
43
1.7.3. Période de réalisation
La pĂ©riode de rĂ©alisation des travaux nâest pas toujours prise en compte comme il se devrait. Les saisons prĂ©visibles marquĂ©es par la frĂ©quence de forts alĂ©as climatiques et hydrologiques ne sont pas propices Ă la mise en Ćuvre des techniques vĂ©gĂ©tales « fragiles » juste aprĂšs leur implantation. Cette nĂ©gligence a des consĂ©quences nĂ©gatives sur lâefficacitĂ© de la protection de lâouvrage. La pĂ©riode de reprise vĂ©gĂ©tative est aussi Ă prendre en considĂ©ration afin de maximiser les chances de dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation et de lĂ la rĂ©ussite en terme de lutte contre lâĂ©rosion.
1.7.4. Provenance des matériaux
Lors dâune restauration en techniques vĂ©gĂ©tales, une liste de vĂ©gĂ©taux Ă employer est prĂ©conisĂ©e par lâĂ©tude. Cependant, le manque de certaines espĂšces dans les pĂ©piniĂšres environnant le site, induit que celles-ci soient remplacĂ©es par dâautres. Lâapprovisionnement en espĂšces vĂ©gĂ©tales nĂ©cessaires pose parfois problĂšme. Il est Ă©galement dĂ©conseillĂ© dâintroduire dans le milieu des espĂšces non locales. Lorsque des remblais sont nĂ©cessaires, certains matĂ©riaux apportĂ©s ne sont pas toujours souhaitables pour le milieu du fait de lâintroduction de matiĂšres indĂ©sirables comme des dĂ©chets, des fragments de bitume ou bĂ©ton mais aussi de germes dâespĂšces vĂ©gĂ©tales non dĂ©sirĂ©s (ex : RenouĂ©e du Japon). Aussi, la provenance des matĂ©riaux doit ĂȘtre surveillĂ©e et vĂ©rifiĂ©e.
1.7.5. ProblÚmes de prise en charge des travaux : répartition des coûts et des compétences
Sur le territoire, les intĂ©rĂȘts de gestion se superposent. Mais lĂ©galement, le confortement de berges est Ă la charge du riverain (particuliers, collectivitĂ©sâŠ). Sur la Loire, le SMN sâest substituĂ© aux riverains pour faire ces travaux pendant de nombreuses annĂ©es mais dĂ©sormais ce nâest plus le cas. Les ressources et les compĂ©tences de certaines structures par rapport Ă celles des riverains permettent cette substitution qui sâavĂšre souvent profitable. En effet, les petites collectivitĂ©s ne peuvent pas toujours porter la maĂźtrise dâouvrage de ce type dâintervention. Le problĂšme se pose en terme de coĂ»ts et de compĂ©tences pour mettre en place une restauration efficace pour lutter contre lâĂ©rosion afin que lâintervention soit une rĂ©ussite. Les investissements engagĂ©s ne doivent pas ĂȘtre minimisĂ©s par le manque de moyens, au contraire ils doivent ĂȘtre adaptĂ©s Ă lâampleur du problĂšme Ă©rosif Ă rĂ©soudre. La rĂ©partition et la prise en charge de ces opĂ©rations doivent ĂȘtre faĂźtes en considĂ©rant lâampleur des amĂ©nagements et leurs intĂ©rĂȘts par rapport aux budgets et Ă la taille du territoire des structures compĂ©tentes. Les petites collectivitĂ©s non pas toujours le personnel formĂ© pour suivre et inspecter les travaux rĂ©alisĂ©s. La maĂźtrise dâouvrage peut ĂȘtre aussi partagĂ©e et subventionnĂ©e. Les problĂšmes de conception et de mise en Ćuvre ne sont pas les uniques causes dâerreurs. Lâabsence dâune gestion appropriĂ©e aprĂšs travaux est une source de nombreux Ă©checs. AprĂšs la mise en Ćuvre de ces interventions, il est aussi important quâune gestion (entretien) adaptĂ©e aux enjeux du site soit entreprise afin dâassurer la pĂ©rennitĂ© de cette intĂ©gration au milieu.
Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents
1 rue de la Loire 44966 Nantes cedex 9 â TĂ©l. 02.51.86.00.80 â Fax. 02.51.86.00.81 Mail : [email protected]
ANNEXE 1 : Questionnaire de lâenquĂȘte
EnquĂȘte « Bilan des 10 ans de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal » Nom de la structure : Contact : DĂ©partement : 1). Sur votre territoire dâactions, a-t-il Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© un ou plusieurs chantiers de restauration de berge depuis 1995 ?
⥠Oui
⥠Non
(il est important de nous retourner le questionnaire mĂȘme si la rĂ©ponse est nĂ©gative). 2). Si oui, la technique de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal a-t-elle Ă©tĂ© utilisĂ©e ?
⥠Oui ⥠Non Si oui, pouvez-vous rĂ©pondre au maximum de questions pour chaque chantier ? (questionnaire chantier n°1, chantier n°2,âŠ). 3). Des chantiers de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal sont-ils en cours ou en projet sur votre territoire dâactions ?
⥠Oui ⥠Non
Pour le chantier n°1 :
- Date de rĂ©alisation du chantier : âŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
- Lieu exact du chantier ; dĂ©partement, commune, cours dâeau, lieu-dit,⊠(Joindre si possible
une carte au 1/25 000) : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.. âŠâŠâŠâŠ.âŠâŠ.âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
- distance linĂ©aire du chantier (en mĂštre) : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ. - Nom du maĂźtre dâouvrage : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ - Nom du maĂźtre dâĆuvre : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.. - Nom de lâentreprise qui a rĂ©alisĂ© les travaux : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
- Une pré-étude a-t-elle été réalisée ?
⥠Oui ⥠Non
- Un entretien du site a-t-il été réalisé depuis la fin du chantier ? ⥠Oui ⥠Non
- Si oui, - Ă quelles dates ? : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ
- de quel type ? : taille/élagage coupe sélective recépage
fauche dĂ©broussaillage autre : âŠâŠâŠâŠ
- si non, pensez-vous quâun entretien serait souhaitable ? oui non
- Nom de lâentreprise qui rĂ©alise lâentretien : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ âŠ/âŠ
Page 2
Pour le chantier n°2 :
- Date de rĂ©alisation du chantier : âŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
- Lieu exact du chantier ; dĂ©partement, commune, cours dâeau, lieu-dit,⊠(Joindre si possible une carte au 1/25 000) : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.. âŠâŠâŠâŠ.âŠâŠ.âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
- distance linĂ©aire du chantier (en mĂštre) : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ. - Nom du maĂźtre dâouvrage : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ - Nom du maĂźtre dâĆuvre : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.. - Nom de lâentreprise qui a rĂ©alisĂ© les travaux : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
- Une pré-étude a-t-elle été réalisée ?
⥠Oui ⥠Non
- Un entretien du site a-t-il été réalisé depuis la fin du chantier ? ⥠Oui ⥠Non
- Si oui, - Ă quelles dates ? : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ
- de quel type ? : taille/élagage coupe sélective recépage
fauche dĂ©broussaillage autre : âŠâŠâŠâŠ
- si non, pensez-vous quâun entretien serait souhaitable ? oui non
- Nom de lâentreprise qui rĂ©alise lâentretien : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ
44
1.8. Bilan gestion des sites de génie végétal aprÚs travaux :
1.8.1. ProblĂšmes de suivi et dâentretien
La rĂ©ussite dâune restauration de berges Ă lâaide de techniques vĂ©gĂ©tales ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme effective Ă la fin des travaux. Il existe un dĂ©calage entre la mise en place de ces techniques et les rĂ©sultats attendus en terme de stabilitĂ©. Le fait de travailler avec du « matĂ©riel vivant » explique ce temps de latence. La restauration de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal aprĂšs travaux reste trĂšs vulnĂ©rable. Sa performance va dĂ©pendre de la reprise et du dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation implantĂ©e. Lâefficience de ces techniques dĂ©pend beaucoup de la gestion apportĂ©e, suite aux travaux, pour maintenir et renforcer les efforts de stabilisation dans le temps.
1.8.2. Absence de gestion
1.8.2.1 Manque de suivi aprĂšs travaux
Lâabsence de cette gestion se traduit principalement par le mauvais Ă©tat de la vĂ©gĂ©tation et son faible dĂ©veloppement. Le manque dâarrosage des plantations lors de fortes chaleurs peut ĂȘtre une des causes de non dĂ©veloppement des plants. Sans une attention particuliĂšre portĂ©e Ă la reprise de la vĂ©gĂ©tation, le site risque Ă terme dâĂȘtre un Ă©chec. De plus, si les plants endommagĂ©s ou morts ne sont pas remplacĂ©s la rĂ©ussite du chantier entrepris est rĂ©ellement compromise. Dans le contrat, il peut ĂȘtre prĂ©vu des garanties sur plusieurs annĂ©es (2 ou 3 ans) pour assurer ces tĂąches. MalgrĂ© la prĂ©sence de ces clauses, ce suivi nâest pas toujours effectuĂ© par lâentreprise. La durĂ©e du contrat initial terminĂ©e, lâentretien Ă prĂ©voir par la suite nĂ©cessite un nouvel appel dâoffre.
1.8.2.2 Manque dâentretien
Efficacité de la protection de berge
AprĂšs le dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation, le manque dâentretien pose Ă©galement un certain nombre de problĂšmes. Une vĂ©gĂ©tation arborĂ©e et arbustive dense empĂȘche la prĂ©sence de la strate herbacĂ©e et peut ombrager fortement le milieu aquatique, lorsque aucune Ă©claircie, taille, Ă©lagage ou coupe ne sont effectuĂ©s. A contrario, les plants encore peu dĂ©veloppĂ©s peuvent se retrouver Ă©touffĂ©s par cette vĂ©gĂ©tation herbacĂ©e si aucune fauche nâest rĂ©alisĂ©e. Le non traitement, notamment des arbres morts-debouts, instables, affouillĂ©s⊠peut entraĂźner, suite aux dĂ©chaussements et aux dĂ©racinements de ceux-ci, une dĂ©stabilisation de la berge. LâefficacitĂ© des techniques vĂ©gĂ©tales en terme de protection peut ĂȘtre fortement remise en cause par cette absence de gestion. Dans tous les cas, cette inaction ne favorise pas le renforcement de la stabilitĂ©.
Diversité écologique et paysagÚre :
Cette carence dâentretien peut avoir des consĂ©quences nĂ©gatives Ă©galement sur lâĂ©cologie et le paysage du site au regard de la diversitĂ© des hauteurs et des espĂšces vĂ©gĂ©tales. En effet, le manque de lumiĂšre dâune vĂ©gĂ©tation trop dense ne favorise pas la reprise spontanĂ©e dâespĂšces vĂ©gĂ©tales et la diversification des strates. Par ailleurs, le dĂ©veloppement anarchique de certains arbres peut crĂ©er des dĂ©sagrĂ©ments pour ses congĂ©nĂšres. La prĂ©pondĂ©rance de certaines espĂšces trĂšs dĂ©veloppĂ©es peut empĂȘcher la reprise dâautres vĂ©gĂ©taux. Lâenvahissement par des espĂšces non souhaitĂ©es, telles que la RenouĂ©e du Japon, orties, ronces⊠appauvrit le milieu par la compĂ©tition Ă©cologique exercĂ©e. Les maladies non traitĂ©es qui peuvent ĂȘtre prĂ©sentes sur le site, comme le phytophthora
uillet 2005
45
pour lâaulne, affectent la qualitĂ© du peuplement rĂ©tabli. En terme paysager, le non-entretien peut provoquer la banalisation et la fermeture du paysage (« mur vĂ©gĂ©tal »).
Photographie 5 : Renouée du Japon envahit le site, rue des Bateliers à Nantes (44-08).
©X. METAY â CORELA â Juillet 2005
ProblÚme de sécurité :
Une forte densitĂ© vĂ©gĂ©tale non maĂźtrisĂ©e ou un dĂ©veloppement anarchique de la vĂ©gĂ©tation peut aussi causer des soucis de sĂ©curitĂ©. Par exemple la restauration dâun boisement de berge en bordure de route peut poser des problĂšmes de visibilitĂ© pour les automobilistes.
Photographie 6 : Rideau végétal en bordure de la voie communale 5 à Ménil.(53-01).
©X. METAY â CORELA â Juillet 2005
46
1.8.3. Entretien inadapté
Un entretien trop frĂ©quent et/ou trop intensif du type « jardin public » nâest pas toujours souhaitable. Au contraire, la vĂ©gĂ©tation implantĂ©e sur les berges par les techniques vĂ©gĂ©tales doit ĂȘtre traitĂ©e en essayant de valoriser au mieux ses fonctionnalitĂ©s naturelles de ripisylve. Par ailleurs, dans des espaces publics urbains ou de loisirs, la frĂ©quentation peut nĂ©cessitĂ© dâune gestion de type intensive et frĂ©quente pour des raisons de sĂ©curitĂ©, de commoditĂ© et dâintĂ©gration au site. La nature de lâentretien et la frĂ©quence des interventions sont Ă prĂ©voir en fonction des enjeux prĂ©sents et du type dâespace. Dans tous les cas, la gestion de la restauration doit ĂȘtre adaptĂ©e aux usages en respectant le fonctionnement naturel du milieu. Il faut noter aussi que des entretiens abusifs sont rĂ©alisĂ©s par les riverains avec des outils souvent non conventionnels. Ils dĂ©gagent la vue devant leur habitation en « rasant » la vĂ©gĂ©tation Ă©tablie. Ces tailles se rĂ©vĂšlent souvent inappropriĂ©es, mal exĂ©cutĂ©es et altĂšrent notablement la vĂ©gĂ©tation. On peut sâinterroger sur lâadaptation de la gestion Ă mettre en Ćuvre pour contenter des intĂ©rĂȘts privĂ©s. LâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral prime devant celui du particulier. NĂ©anmoins cette rĂ©action peut apparaĂźtre comprĂ©hensible si aucune opĂ©ration nâest effectuĂ©e et que lâĂ©tat du cordon vĂ©gĂ©tal laisse Ă dĂ©sirer ou est trop envahissant ou forme un « mur vĂ©gĂ©tal ».
Photographie 7 : ProblĂšme dâentretien ; fauche intensive dâhĂ©lophytes sur lâĂ©tang de la Grippe Ă Varades (44-17)
©X. METAY â CORELA â Juillet 2005
1.8.4. Techniques inappropriées
Lâemploi de certaines techniques dâentretien sâavĂšre indĂ©sirable. En effet, certains entretiens sont rĂ©alisĂ©s sans grande attention Ă la qualitĂ© des opĂ©rations effectuĂ©es par manque de temps par rapport au territoire Ă gĂ©rer ou par manque de moyens humains et financiers. Ces techniques dâentretien utilisent des outils Ă lâexĂ©cution « intransigeante » et rapide (gyrobroyeur, Ă©pareuseâŠ) qui broient les vĂ©gĂ©taux ou les blessent avec des consĂ©quences nĂ©fastes sur lâĂ©tat du peuplement (dissĂ©mination de plantes envahissantes par Ă©parpillements de fragments et reproduction vĂ©gĂ©tative, maladies favorisĂ©esâŠ).
47
Face à ces solutions de « facilité » efficaces mais non souhaitables pour le respect du bon état du boisement de berge, le problÚme qui se pose est de trouver les moyens techniques « réalistes » respectant des méthodes « douces » en fonction du potentiel disponible (économique, temporel et humain) par rapport à la grandeur du linéaire à traiter.
1.8.5. Manque de formation
La formation du personnel a une importance particuliĂšre dans la rĂ©alisation de lâentretien dâun site de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal. Le personnel non formĂ© et/ou non sensibilisĂ© Ă ces techniques vĂ©gĂ©tales peut rĂ©aliser des opĂ©rations lourdes de consĂ©quences : fauchage des plantations, rĂ©manents de fauches entassĂ©s sur la berge... Comme soulevĂ© prĂ©cĂ©demment, la gestion de ces sites nĂ©cessite des interventions et des techniques particuliĂšres favorisant la reprise et le dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation implantĂ©e. Afin de mener Ă bien ce genre dâopĂ©rations et de faciliter le dialogue, les Ă©lus ont aussi besoin dâĂȘtre informĂ©s sur la mise en Ćuvre et la gestion de ces techniques.
Photographie 8 : ProblĂšme dâentretien ; tonte de pelouse Ă©touffant la vĂ©gĂ©tation, SablĂ© sur Sarthe (72-04).
©X. METAY â CORELA â Juillet 2005
1.8.6. Responsabilité, coûts et planification
Lâentretien des berges est de la responsabilitĂ© du riverain. Un des problĂšmes majeurs de sa prise en charge rĂ©side dans le fait que le type de gestion sâinscrit dans le long terme. Cette intervention nĂ©cessite une planification sur plusieurs annĂ©es pour mener Ă bien la pĂ©rennitĂ© de la restauration. Les cycles de dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation apparaissent en dĂ©calage avec le fonctionnement administratif. En effet, ces contraintes temporelles de planification de lâintervention sont peu compatibles avec les budgets annuels des communes. Cela ne rend pas facile et attrayante la prise en charge de ce type de gestion. En concordance avec lâorganisation des marchĂ©s publics, la durĂ©e du contrat de cet entretien est prĂ©vue sur une annĂ©e. Mais certaines collectivitĂ©s prĂ©fĂšrent lâĂ©tendre sur plusieurs annĂ©es.
48
Bilan dâentretien (Carte 5) Type dâentretien
Taille-Ă©lagage
débroussaillage fauche Coupe sélective
recĂ©page Absence dâentretien
Absence de
donnéesNombre de chantiers
14 3 29 2 20 15 4
Tableau 14 : Nombre de chantiers selon les types dâentretien rĂ©alisĂ©s. Les problĂšmes soulevĂ©s montrent que les restaurations de berges en techniques vĂ©gĂ©tales nĂ©cessitent des outils, des procĂ©dĂ©s et des mĂ©thodes particuliĂšres en terme de conception, de rĂ©alisation et de gestion (suivi et entretien)
2. PRECONISATIONS ET PROPOSITIONS
Les recommandations Ă©noncĂ©es ci-aprĂšs sâappuient sur les constatations prĂ©cĂ©dentes. Elles rĂ©pondent au bilan dressĂ© sur le territoire dâĂ©tude.
2.1. Mise en Ćuvre dâune restauration en techniques vĂ©gĂ©tales
2.1.1. Conception dâun projet adaptĂ© aux enjeux du site
La conception dâun projet de restauration de berges est Ă adapter aux enjeux du site par la prise en compte des usages, des activitĂ©s et du type dâespace par une analyse systĂ©mique des intĂ©rĂȘts locaux et du contexte global du territoire dans laquelle sâinscrit lâintervention. La nĂ©cessitĂ© de cette derniĂšre doit ĂȘtre motivĂ©e par la prĂ©sence de ces enjeux afin de rĂ©pondre Ă des demandes sociales et environnementales (problĂšmes de sĂ©curitĂ©, de protection, valorisation du milieu,âŠ). Le choix du type de techniques (gĂ©nie vĂ©gĂ©tal ou gĂ©nie civil) doit ĂȘtre fait Ă©galement Ă la lumiĂšre de ces enjeux et tenir compte de la localisation du site afin de prĂ©voir une intervention intĂ©grĂ©e dans son milieu. Les atouts du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal en terme de valorisation Ă©cologique et paysagĂšre sont Ă considĂ©rer vivement afin de prendre les bonnes dĂ©cisions en matiĂšre de restauration de berges. Ces arguments ont montrĂ© que le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal est une alternative capable de rĂ©pondre Ă la multiplicitĂ© de ces enjeux. Il faut rappeler que les processus Ă©rosifs responsables des dĂ©placements latĂ©raux des cours dâeau sont avant tout des phĂ©nomĂšnes naturels. La considĂ©ration de ces enjeux induit quâil nây a pas toujours nĂ©cessitĂ© Ă intervenir.
2.1.2. Techniques appropriĂ©es aux problĂ©matiques dâĂ©rosion
Les techniques vĂ©gĂ©tales Ă utiliser doivent permettre de lutter efficacement contre le problĂšme dâĂ©rosion. Le choix de ces procĂ©dĂ©s doit viser Ă apporter une solution proportionnĂ©e aux contraintes hydrauliques Ă©rosives en prenant en compte les caractĂ©ristiques hydrogĂ©omorphologiques du site. Dans certains cas de conditions physiques intenses, lâutilisation des techniques vĂ©gĂ©tales doit ĂȘtre combinĂ©e avec celle de gĂ©nie civil. Les techniques mixtes qui en rĂ©sultent, apparaissent parfois plus appropriĂ©es Ă la problĂ©matique Ă©rosive que dâessayer de mettre en place une intervention de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal avec des coĂ»ts et des proportions dĂ©mesurĂ©es de lâouvrage. Ces techniques sont Ă comparer afin de prendre la meilleure dĂ©cision dans des dimensions adaptĂ©es au cas dâĂ©rosion permettant une protection de berge efficace.
0 5025Km
Communes
Entretien effectué en 2005
RĂ©seau hydrographique
Limite départementale
Techniques dâentretien
Taille et Ă©lagage
DĂ©broussaillage
Fauche
Coupe sélective
Recépage
Absence de donnĂ©es sur lâentretien
Absence de dâentretien
49-05
0 52.5Km
¶44-0444-04
49-2849-28
49-2749-27
49-2649-26
44-1844-18
44-1544-15
44-0644-06
44-0544-05
53-0653-06
53-0553-05
53-0153-01
44-0744-07
44-0844-08
44-1044-10
49-2349-23
49-2249-2249-2449-24
49-2149-21
53-0253-02
53-0353-03
49-1949-19
49-1849-18
44-1444-14
44-1644-16
44-0244-02
49-1749-17
49-1649-16
44-1744-17
44-0944-09
49-1549-15
49-2549-25
49-2049-20
49-1349-13
49-1449-14
44-1144-11
44-1344-13
44-1244-12
49-1249-12
49-1049-10
49-1149-11
49-0449-04
49-0249-02
49-0149-01
72-0572-05
72-0472-04
72-0172-01
72-0272-02
72-0372-03
72-0772-07
72-0872-08
72-1072-10
53-0453-04
72-0972-09
72-0672-06
49-0549-05
49-0349-03
49-0849-0849-0749-07
49-0949-09
44-0144-01
44-0344-03
44-04
44-07
49-23
49-22
44-14
44-16
49-14
44-13
49-04
49-07
44-03
49-0649-06
49-28
49-27
49-26
44-18
44-15
44-06
44-05
53-06
53-05
53-01
44-08
44-10
49-24
49-21
53-02
53-03
49-19
49-18
44-02
49-17
49-16
44-17
44-09
49-15
49-25
49-20
49-13
44-11
44-12
49-12
49-10
49-11 49-02
49-01
72-05
72-04
72-01
72-02
72-03
72-07
72-08
72-10
53-04
72-09
72-06
49-05
49-03
49-08
49-09
44-01
49-06
La LoireLa Loire
La Sarthe
La Sarthe
La M
ayen
ne
La M
ayen
ne
L'Oudon
L'Oudon
L'HuisneL'Huisne
L'EvreL'Evre
La MoineLa Moine
L'Authion
L'Authion
Le LayonLe Layon
Le Lys
Le Lys
La SĂšvre Nantaise
La SĂšvre Nantaise
La Jouanne
La Jouanne
La Maine
La Maine
L'Hyr
ome
L'Hyr
ome
Le LouetLe Louet
La Divatte
La Divatte
La M
aine
La M
aine
La Loire
La Sarthe
La M
ayen
ne
L'Oudon
L'Huisne
L'Evre
La Moine
L'Authion
Le LayonLe
Lys
La SĂšvre Nantaise
La Jouanne
La Maine
L'Hyr
ome
Le Louet
La Divatte
La M
aine
La Loire
La Loire
La Loire
LavalLaval
SegréSegré
MamersMamers
SaumurSaumur
CholetCholet
AngersAngers
NantesNantes
MayenneMayenne
La FlĂšcheLa FlĂšche
Saint-NazaireSaint-Nazaire
ChateaubriantChateaubriant
ChĂąteau-GontierChĂąteau-Gontier
Le MansLe Mans
AncenisAncenis
Laval
Segré
Mamers
Saumur
Cholet
Angers
Nantes
Mayenne
La FlĂšche
Saint-Nazaire
Chateaubriant
ChĂąteau-Gontier
Le Mans
Ancenis
NantesNantesNantes
SARTHE
MAINE-ET-LOIRE
ILLE-ET-VILAINE
LOIRE-ATLANTIQUE
ORNE
INDRE-ET-LOIRE
MORBIHAN
COTES-D'ARMOR
VIENNE
LOIR-ET-
CHER
DEUX-SEVRESVENDEE
MAYENNE
LOIRE-ATLANTIQUE
© Copyright - Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents - septembre 2005. Source des données : Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents, campagne terrain 2005
OcéanAtlantique
Carte 5 : Les diffĂ©rents types dâentretien
49
50
2.1.3. Qualité de la réalisation : recommandations particuliÚres
NĂ©cessitĂ© dâĂ©tudes
Tout dâabord, la qualitĂ© de la restauration effectuĂ©e dĂ©pend beaucoup de la bonne conception du projet. Celle-ci sâappuie sur la nĂ©cessitĂ© dâĂ©tudes afin de diagnostiquer les enjeux, les contraintes Ă©rosives et les conditions hydrogĂ©omorphologiques dont lâanalyse systĂ©mique permettra de dĂ©finir les bons choix dâune intervention justifiĂ©e tant techniques, Ă©conomiques quâenvironnementaux. La prise en compte du contexte global du territoire et des caractĂ©ristiques locales du site favorisera l'intĂ©gration des intĂ©rĂȘts sociaux, Ă©cologiques et paysagers dans la dĂ©finition du projet. Ces Ă©tudes devront toujours Ă©valuer les consĂ©quences de la restauration en techniques vĂ©gĂ©tales par rapport Ă une non-intervention. Elles devront aussi considĂ©rer la possibilitĂ© de combiner lâutilisation de ces techniques avec dâautres afin de comparer les solutions et de faire les meilleurs choix.
Respect des méthodes et techniques végétales
La mise en Ćuvre dâune restauration de berges en gĂ©nie vĂ©gĂ©tal devra sâattacher Ă respecter rigoureusement les mĂ©thodes et les techniques spĂ©cifiques dĂ©finies pour ce type dâamĂ©nagements. Cela nĂ©cessite en outre, le choix dâune entreprise ayant les compĂ©tences dans ce domaine.
Prise en compte des opérations préparatoires
Il est Ă prendre en considĂ©ration dans la conception dâun projet en techniques vĂ©gĂ©tales que des opĂ©rations « avant travaux » (retalutages, terrassements) sont parfois nĂ©cessaires afin dâassurer la bonne mise en place de ces techniques. Ces opĂ©rations reprĂ©sentent notamment une part importante dans les coĂ»ts de lâintervention.
Evaluation du niveau des eaux et de ses fluctuations
Lâimplantation des techniques vĂ©gĂ©tales nĂ©cessite une attention particuliĂšre au niveau dâeau et aux variations de celui-ci afin dâassurer la bonne reprise de la vĂ©gĂ©tation. Dans le cas oĂč ces techniques sont combinĂ©es avec un enrochement en pied de berge, la hauteur de ce dernier devra ĂȘtre prĂ©vue en prenant en considĂ©ration les nĂ©cessitĂ©s hydriques de la vĂ©gĂ©tation de maniĂšre Ă ne pas empĂȘcher le bon dĂ©veloppement de celle-ci et la dĂ©connection avec le milieux aquatiques. NĂ©anmoins, Ă la place des enrochements, il apparaĂźt toujours mieux de prĂ©coniser des techniques implantant ou favorisant le dĂ©veloppement dâhĂ©lophytes en pied de berge, qui constituent une bonne protection et diversifient le milieu.
Choix de la période de réalisation
La rĂ©alisation des travaux doit respecter une pĂ©riode dâexĂ©cution afin de minimiser les risques de perturbations dues aux alĂ©as climatiques et hydrologiques pouvant affecter la rĂ©ussite de lâouvrage. En rĂ©gion des Pays de la Loire, la saison la plus favorable Ă cette mise en Ćuvre est lâautomne, principalement entre septembre et novembre. Cette pĂ©riode permet, en gĂ©nĂ©ral, dâĂ©viter les grandes crues et les sĂ©cheresses. Le printemps peut ĂȘtre aussi une saison intĂ©ressante pour la reprise vĂ©gĂ©tative mais des crues tardives sont parfois Ă craindre.
51
Besoins et respect des fournitures préconisés
La rĂ©alisation de ces techniques nĂ©cessite Ă©galement des matĂ©riaux particuliers. La liste des fournitures prĂ©conisĂ©es devra ĂȘtre scrupuleusement respectĂ©e. Concernant les vĂ©gĂ©taux, un contrĂŽle des bonnes espĂšces fournies est recommandable. Lâutilisation de matĂ©riaux locaux est prĂ©fĂ©rable. LâopportunitĂ© de pouvoir employer des vĂ©gĂ©taux (sous forme de boutures, branches, ramillesâŠ) disponibles sur dâautres chantiers est Ă Ă©tudier. Cette potentielle action peut ĂȘtre Ă coordonner avec lâentretien (tailleâŠ) dâun de ces chantiers afin dâen rĂ©cupĂ©rer les rĂ©manents. Afin de favoriser ces Ă©changes, les diffĂ©rents acteurs en restauration de berges par techniques vĂ©gĂ©tales peuvent notamment sâinformer auprĂšs du CORELA pour connaĂźtre lâexistence et la localisation des chantiers prĂ©sents dans la rĂ©gion des Pays de la Loire. Il pourrait ĂȘtre souhaitable de dĂ©velopper dans la rĂ©gion des pĂ©piniĂšres Ă©tant capables dâapprovisionner les chantiers de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal en vĂ©gĂ©taux prĂ©conisĂ©s dans les listes de fournitures et nĂ©cessaires Ă la mise en place de ces techniques. Cela permettrait de trouver localement le matĂ©riel vĂ©gĂ©tal spĂ©cifique Ă ce type de restauration. Une telle pĂ©piniĂšre devrait voir le jour sur la communautĂ© dâagglomĂ©ration de Saumur Loire DĂ©veloppement pour lâamĂ©nagement du Thouet. La liste des fournitures vĂ©gĂ©tales doit ĂȘtre variĂ©e en espĂšces. Les saules et les aulnes sont trĂšs adaptĂ©s aux berges de part leur nature hydrophiles. De plus, ils sont trĂšs efficaces en terme de stabilisation par leur dĂ©veloppement racinaire et leur rapiditĂ© de croissance. Cependant, il est apprĂ©ciable que cette liste soit trĂšs diversifiĂ©e, avec notamment, toujours, des plantations prĂ©vues sur le talus et le haut de berge intĂ©grant dâautres espĂšces que celles prĂ©citĂ©es. Ces plants participent Ă la diversification Ă©cologique et paysagĂšre de la berge.
Assistance Ă la maĂźtrise dâouvrage durant les travaux
Afin dâaider les collectivitĂ©s, qui nâont pas toujours les compĂ©tences pour suivre et inspecter les travaux, un organisme compĂ©tent pourrait assurer une assistance Ă la maĂźtrise dâouvrage. Ce soutien permettrait Ă la collectivitĂ© de constater la bonne exĂ©cution des travaux de maniĂšre Ă Ă©viter les consĂ©quences nĂ©fastes liĂ©es Ă une rĂ©alisation douteuse.
Importance dâune protection du chantier aprĂšs travaux
Dans la conception du projet de restauration en gĂ©nie vĂ©gĂ©tal, des opĂ©rations aprĂšs travaux sont Ă prĂ©voir afin de protĂ©ger le chantier jusqu'Ă la bonne reprise des vĂ©gĂ©taux constituant lâouvrage.
ProtĂ©ger le sol par un ensemencement La finalisation des travaux doit prĂ©voir de ne pas laisser la berge Ă dĂ©couvert sur le site restaurĂ©. Un ensemencement est vivement recommandĂ© afin de maintenir le sol remaniĂ© durant la pĂ©riode de reprise des strates arborĂ©es et arbustives. Cet enherbement contribue notamment Ă diversifier les strates et les espĂšces vĂ©gĂ©tales et rĂ©duit les chances de colonisation par dâautres espĂšces qui peuvent sâavĂ©rer indĂ©sirables.
Interdire lâaccĂšs au chantier pour assurer la bonne reprise de la vĂ©gĂ©tation Le problĂšme de frĂ©quentation du site aprĂšs les travaux, prĂ©cĂ©demment soulevĂ©, montre quâune protection du chantier par des barriĂšres ou clĂŽtures interdisant lâaccĂšs du public ou du bĂ©tail est Ă prĂ©voir afin dâĂ©viter les dĂ©gradations durant la reprise de la vĂ©gĂ©tation. Il serait souhaitable de maintenir cette interdiction pendant les trois premiĂšres annĂ©es succĂ©dant la restauration de maniĂšre Ă garantir le dĂ©veloppement des vĂ©gĂ©taux jusquâĂ un stade suffisant minimisant les risques de destruction.
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Avertir et sensibiliser le public
Des panneaux explicatifs et informatifs de la restauration de berges effectuée en techniques végétales est une idée permettant de signaler le chantier mais surtout de sensibiliser le public à la restauration des berges et aux méthodes de génie végétal.
Suivi primordial aprĂšs travaux
Une garantie de suivi par lâentreprise ayant effectuĂ© les travaux est souhaitable sur les premiĂšres annĂ©es succĂ©dant lâintervention. Le maĂźtre dâouvrage doit veiller Ă ce que lâentreprise effectue ce suivi. Durant les premiĂšres annĂ©es, lâentreprise doit notamment sâassurer de la bonne reprise de la vĂ©gĂ©tation et favoriser son dĂ©veloppement (arrosageâŠ). Le remplacement des plants non repartis doit ĂȘtre prĂ©vu Ă©galement dans le cahier des charges. Ces opĂ©rations doivent normalement ĂȘtre incluses dans le marchĂ© et ne doivent pas entraĂźner de surcoĂ»ts. Elles sont diffĂ©rentes dâun avenant pour des modifications aprĂšs travaux. La rĂ©ussite de la restauration de berges en techniques vĂ©gĂ©tales nĂ©cessite de prolonger ces efforts de suivi par un entretien adaptĂ©. Ce dernier doit faire lâobjet dâun nouveau contrat.
2.2. Importance de lâentretien dâune restauration en techniques vĂ©gĂ©tales
La restauration de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal malgrĂ© le rĂ©tablissement dâune ripisylve est un amĂ©nagement. Si elle valorise les fonctionnalitĂ©s Ă©cologiques et paysagĂšres du site, son but premier est de stabiliser la berge en luttant contre lâĂ©rosion. Elle doit rĂ©pondre Ă ces objectifs de stabilisation et ĂȘtre adaptĂ©e aux enjeux du territoire. Un entretien est toujours nĂ©cessaire pour la maintenir dans un Ă©tat souhaitĂ© lui permettant de garantir une protection efficace de la berge. La pĂ©rennitĂ© de cette efficacitĂ© et la valorisation Ă©cologique et paysagĂšre de la berge nĂ©cessite un entretien adaptĂ© et rĂ©gulier Ă long terme.
2.2.1. Assurer la pĂ©rennitĂ© de lâouvrage : objectif de stabilisation
La vĂ©gĂ©tation sur la berge peut devenir trĂšs dense du fait de la concentration du matĂ©riel vĂ©gĂ©tal initial implantĂ© et destinĂ© Ă repartir sur ce type dâamĂ©nagement. Il sâavĂšre nĂ©cessaire de gĂ©rer cette densitĂ© afin dâĂ©viter un dĂ©veloppement anarchique dâarbres instables et en mauvais Ă©tat par la compĂ©tition quâils exercent entre eux. Il sâagit dâorganiser des coupes sĂ©lectives afin dâĂ©liminer les sujets "morts-debouts", dĂ©chaussĂ©s, dĂ©stabilisĂ©s ou malades et augmentant lâespace pour le bon dĂ©veloppement des autres. Une fauche autour des plants est parfois nĂ©cessaire lorsque la vĂ©gĂ©tation herbacĂ©e est trĂšs abondante et haute afin dâĂ©viter une surmortalitĂ© de ceux-ci. Des recĂ©pages sont Ă©galement Ă prĂ©voir afin renforcer le dĂ©veloppement racinaire et dâamĂ©liorer ainsi les capacitĂ©s de stabilisation de la vĂ©gĂ©tation.
2.2.2. Adapter lâentretien aux enjeux
Le type et la frĂ©quence de lâentretien doivent ĂȘtre appropriĂ©s au site afin de maintenir la restauration de berges adaptĂ©e aux enjeux et Ă lâespace environnant.
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2.2.2.1. Garantir la sécurité et répondre à la fréquentation : entretien intense et régulier
Lâentretien est plus frĂ©quent lors des premiĂšres interventions de maniĂšre Ă assurer la bonne reprise de la vĂ©gĂ©tation. Cependant, il peut rester intense et rĂ©gulier pour des raisons de sĂ©curitĂ© (taille pour garantir la visibilitĂ© aux abords dâune route) ou dans des espaces frĂ©quentĂ©es (jardin public). Lâentretien doit prendre Ă©galement en compte les usages du site. La prĂ©sence dâune activitĂ© de pĂȘche, par exemple, nĂ©cessite une vĂ©gĂ©tation plus entretenue de maniĂšre de laisser des accĂšs aux milieux aquatiques.
2.2.2.2. Favoriser la diversité écologique : entretien sélectif
La sur densitĂ© de la strate arborĂ©e peut ĂȘtre Ă Ă©claircir afin de favoriser la diversification par le dĂ©veloppement dâautres strates et espĂšces. Les Ă©claircies dâune vĂ©gĂ©tation dense peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es par des tailles, des Ă©lagages ou des coupes sĂ©lectives. Elles peuvent aussi favoriser la colonisation et la reprise spontanĂ©e dâautres espĂšces. Le traitement de certaines espĂšces indĂ©sirables et envahissantes est nĂ©cessaire. La lutte contre la Jussie est souhaitable afin que celle-ci nâempĂȘche pas le dĂ©veloppement des hĂ©lophytes en pied de berge. Des actions de dĂ©broussaillages sont des fois Ă prĂ©voir comme moyen curatif suite Ă un envahissement par les ronces par exemple.
2.2.2.3. AmĂ©liorer la diversification paysagĂšre : entretien discontinu dans le temps et lâespace
La lutte contre la colonisation du milieu par la mĂȘme espĂšce Ă©vite aussi la banalisation du paysage. Un recĂ©page sĂ©lectif sur un mĂȘme site, rĂ©alisĂ© par tranches, Ă©talĂ©es sur plusieurs annĂ©es permet de diversifier les hauteurs de la vĂ©gĂ©tation sur lâensemble du linĂ©aire afin de crĂ©er des ouvertures momentanĂ©es et dâĂ©viter ainsi la fermeture du paysage par un « mur vĂ©gĂ©tal ». Ce genre dâentretien permet une diversification paysagĂšre spatiale et temporelle.
Photographie 9 : Rideau vĂ©gĂ©tal en ville, rue dâAustralie au Mans (72-02).
©X. METAY â CORELA â Juillet 2005
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2.2.3. Approprier les techniques et former le personnel
Les techniques employĂ©es pour rĂ©aliser lâentretien dâun site restaurĂ© en techniques vĂ©gĂ©tales doivent ĂȘtre appropriĂ©es de maniĂšre Ă ne pas abĂźmer la vĂ©gĂ©tation. Certains outils sont Ă proscrire. Lâentretien doit ĂȘtre effectuĂ© avec attention. Cela passe, notamment, par la formation du personnel et une sensibilisation des Ă©lus. Pour ce faire, des journĂ©es dâinformations pourraient ĂȘtre organisĂ©es par dĂ©partement. A titre dâexemple, lâassociation « Grain de Pollen » organise des modules sur diffĂ©rents thĂšmes : Ă©cologie du cours dâeau, fonctionnement de la ripisylve⊠et notamment sur le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal. Ces sĂ©minaires sâadressent aux techniciens, personnels communaux ou des entreprises oeuvrant dans ce domaine.
2.2.4. Coûts et planification intégrés dans le projet
Dans la conception du projet de restauration en techniques vĂ©gĂ©tales, lâentretien est Ă prĂ©voir en terme de coĂ»ts, de ressources humaines et de planification sur le long terme. La gestion des sites de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal est Ă programmer par des plans de gestion afin dâassurer la rĂ©ussite et la pĂ©rennitĂ© de lâamĂ©nagement. Cette synthĂšse en tant que retour dâexpĂ©rience dresse un bilan de lâutilisation des techniques vĂ©gĂ©tales aprĂšs 10 ans dâaction en Pays de la Loire. Le travail effectuĂ© pourrait ĂȘtre poursuivi afin de suivre lâĂ©volution des sites, notamment en actualisant la base de donnĂ©es gĂ©ographique crĂ©Ă©e. Le dĂ©veloppement de cette derniĂšre pourrait permettre de rĂ©fĂ©rencer les nouveaux chantiers, de constater lâefficacitĂ© des techniques vĂ©gĂ©tales Ă long terme et dâorganiser la gestion de ces sites. Lâattention portĂ©e Ă un suivi dans la durĂ©e est garant du dĂ©veloppement de la qualitĂ© des restaurations en gĂ©nie vĂ©gĂ©tal.
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CONCLUSION
LâĂ©tude sur le bilan des 10 ans du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal en RĂ©gion Pays de la Loire, a permis dâaboutir Ă cette synthĂšse et de mieux connaĂźtre lâĂ©volution des sites de restauration de berges par techniques vĂ©gĂ©tales. Les cours dâeau ont un fonctionnement naturel oĂč les phĂ©nomĂšnes Ă©rosifs ont leur place, lâĂ©rosion ne devenant un problĂšme que si des enjeux forts sont prĂ©sents. A ce moment lĂ , une intervention de lâhomme est nĂ©cessaire pour protĂ©ger soit des biens soit des personnes. Mais cette intervention doit ĂȘtre adaptĂ©e aux contraintes physiques, aux types dâenjeux ainsi quâau type dâespace. La restauration de berges par technique de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal est une rĂ©ponse efficace aux problĂšmes dâĂ©rosion. Le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal est une alternative Ă©cologique et paysagĂšre qui permet de maintenir ou dâamĂ©liorer les fonctionnalitĂ©s de la berge. Il rĂ©pond Ă une gestion intĂ©grĂ©e des usages par rapport au milieu tout en respectant les fonctionnalitĂ©s naturelles du cours dâeau, telle que le veut la Directive Cadre de lâEau. Ce bilan Ă lâĂ©chelle de la rĂ©gion a permis de soulever des problĂšmes et dâapporter des rĂ©ponses et des prĂ©conisations. Effectivement, lâemploi des techniques de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal nĂ©cessite le respect rigoureux des mĂ©thodes, des outils et des techniques. De plus, un suivi et un entretien sont nĂ©cessaires, voire indispensables, pour maintenir lâĂ©tat de la berge souhaitĂ©, assurer la rĂ©ussite du chantier, ainsi que la pĂ©rennitĂ© et lâefficacitĂ© des techniques vĂ©gĂ©tales en terme de stabilitĂ©, tout en rĂ©pondant aux enjeux du site. Cet entretien doit ĂȘtre prĂ©vu dĂšs le dĂ©part et ĂȘtre programmĂ© sous forme de plan de gestion. Le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal permet une restauration Ă©cologique de la berge. Mais on peut sâinterroger sur la limite de cet amĂ©nagement qui doit rĂ©pondre Ă des objectifs de stabilisation du sol et de protection contre la dynamique fluvial. Il reste une contrainte « souple » pour le cours dâeau. Il trouve sa nĂ©cessitĂ© par la prĂ©sence dâenjeux Ă protĂ©ger. Dans certains cas, il est Ă concevoir quâil existe dâautres possibilitĂ©s. La prĂ©servation dâun espace de divagation est sans doute la meilleure rĂ©ponse Ă apporter face aux contraintes auxquelles ont Ă©tĂ© soumis les hydrosystĂšmes jusquâĂ maintenant. La tendance actuelle Ă envisager de mettre en Ćuvre cette notion dâespace de libertĂ© offre une possibilitĂ© aux cours dâeau dâexprimer sa dynamique afin quâil puisse se recharger, tout en permettant de rĂ©soudre les problĂšmes dâĂ©rosion et dâinondation. « Donner de lâespace au cours dâeau devrait devenir une rĂšgle absolue en matiĂšre dâamĂ©nagement, ceci non seulement dans des perspectives Ă©cologiques incontournables, mais aussi, tout simplement, pour des questions de sĂ©curitĂ© face aux inondations notamment » (Lachat, B. 2004). En Europe, beaucoup dâaction redĂ©finissant de nouveaux tracĂ©s ou crĂ©ant de nouvelles zones dâexpansion des crues sont mises en Ćuvre de nos jours. « MalgrĂ© le fait quâon soit encore en recherche dans la comprĂ©hension de certaines lois de lâhydrodynamique et de lâhydrogĂ©omorphologie, il est aujourdâhui possible de proposer des mĂ©thodes permettant de dĂ©terminer lâespace nĂ©cessaire du cours dâeau. Ceci autorise Ă agir rapidement, avant que les cours dâeau nâaient atteint des seuils dâirrĂ©versibilitĂ© de leur gĂ©omĂ©trie » (Lachat, B. 2004).
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SOMMAIRE
RESUME...................................................................................................................... 2
SIGLES ....................................................................................................................... 3
INTRODUCTION.......................................................................................................... 4
PARTIE 1 : PRESENTATION......................................................................................... 5
1. Le Conservatoire RĂ©gional des rives de la Loire et de ses affluents............. 5 1.1. CrĂ©ation et organisation ..................................................................................5 1.2. Son territoire d'investigation ............................................................................5 1.3. Ses missions..................................................................................................5 1.4. Son rĂŽle dans lâutilisation du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal .........................................................6
1.4.1. Historique du génie végétal au Conservatoire................................................6 1.4.2. Bilan : « 10 ans de génie végétal en Pays de la Loire »...................................7
2. Altération des fonctionnalités naturelles des milieux aquatiques : nécessite d'une intervention adaptée.................................................................................. 7
2.1. Fonctionnement naturel des milieux aquatiques ..................................................7 2.1.1. LâĂ©rosion des berges : un phĂ©nomĂšne naturel ...............................................7 2.1.2. RĂŽle de la vĂ©gĂ©tation sur la berge : capacitĂ©s fonctionnelles naturelles .............7 2.1.3. Usages et pressions : des phĂ©nomĂšnes contraignants ....................................9
2.2. La nĂ©cessitĂ© dâune gestion intĂ©grĂ©e...................................................................9 2.2.1. Approche globale ......................................................................................9 2.2.2. Approche locale ...................................................................................... 11
3. Une alternative respectant le fonctionnement naturel des milieux aquatiques .................................................................................................................. 13
3.1. Le gĂ©nie vĂ©gĂ©tal........................................................................................... 13 3.1.1. « La logique naturelle » ........................................................................... 13 3.1.2. Valorisation des fonctionnalitĂ©s naturelles................................................... 13 3.1.3. Science et techniques dans la lutte contre lâĂ©rosion...................................... 14 3.1.4. Domaines du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal....................................................................... 14 3.1.5. Notion de construction............................................................................. 14
3.2. Avantages et limites du génie végétal.............................................................. 14 3.2.1. Avantages.............................................................................................. 14 3.2.2. Limites .................................................................................................. 15
Partie 2 : METHODE ET MATERIELS APPROCHE SYSTEMIQUE ................................... 16
1. Inventaire et acquisition des données caractéristiques des sites .............. 16 1.1. Données antérieures, chantiers connus............................................................ 16
1.1.1. SynthĂšse bibliographique ......................................................................... 16 1.1.2. Archives du Conservatoire ........................................................................ 18
1.2. EnquĂȘte ...................................................................................................... 18 1.3. Identification des chantiers ............................................................................ 22
1.3.1. Conception dâune base de donnĂ©es gĂ©ographique : caractĂ©ristiques chantiers (Annexe 2 : mĂ©tadonnĂ©es de la base de donnĂ©es) .................................................. 22 1.3.2. Localisation des chantiers......................................................................... 23
2. Visites des chantiers ................................................................................. 23 2.1. Organisation et préparation des visites ............................................................ 23 2.2. Réalisation de la phase terrain........................................................................ 24
3. Traitements des données des visites......................................................... 25 3.1. SynthÚse par chantier ................................................................................... 25
3.1.1. Conception dâune fiche synthĂ©tique par chantier .......................................... 25 3.1.2. ComplĂ©ments de la base de donnĂ©es gĂ©ographique...................................... 26
3.2. SynthĂšse globale du territoire dâĂ©tude ............................................................. 26
PARTIE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION ................................................................... 27
1. Bilan de lâutilisation des techniques vĂ©gĂ©tales en Pays de la Loire............ 27 1.1. Bilan quantitatif............................................................................................ 27 1.2. Formes dâutilisation des techniques vĂ©gĂ©tales ................................................... 27
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1.3. Bilan coûts financiers .................................................................................... 29 1.4. Problématiques influençant les processus érosifs............................................... 30 1.5. Bilan : efficacité des techniques végétales........................................................ 34 1.6. Bilan enjeux : prévoir une intervention adaptée aux enjeux................................ 35
1.6.1. Enjeux ayant motivĂ©s lâintervention et influencĂ©s le choix de la technique ....... 35 1.6.2. Protection, sĂ©curitĂ© et frĂ©quentation .......................................................... 37 1.6.3. Aspects paysagers et intĂ©rĂȘts Ă©cologiques : usages et milieu naturel .............. 37 1.6.4. « RĂ©habilitation et revalorisation » ............................................................ 37 1.6.5. Enjeux et type dâespace ........................................................................... 37 1.6.6. NĂ©cessaire adaptation de la restauration par rapport aux enjeux du site ......... 38
1.7. ProblÚmes techniques de restauration ............................................................. 38 1.7.1. ProblÚmes de conception.......................................................................... 38 1.7.2. ProblÚmes de réalisation .......................................................................... 41 1.7.3. Période de réalisation .............................................................................. 43 1.7.4. Provenance des matériaux ....................................................................... 43 1.7.5. ProblÚmes de prise en charge des travaux : répartition des coûts et des compétences..................................................................................................... 43
1.8. Bilan gestion des sites de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal aprĂšs travaux :..................................... 44 1.8.1. ProblĂšmes de suivi et dâentretien............................................................... 44 1.8.2. Absence de gestion ................................................................................. 44 1.8.3. Entretien inadaptĂ©................................................................................... 46 1.8.4. Techniques inappropriĂ©es......................................................................... 46 1.8.5. Manque de formation............................................................................... 47 1.8.6. ResponsabilitĂ©, coĂ»ts et planification.......................................................... 47
2. PrĂ©conisations et propositions .................................................................. 48 2.1. Mise en Ćuvre dâune restauration en techniques vĂ©gĂ©tales ................................. 48
2.1.1. Conception dâun projet adaptĂ© aux enjeux du site ........................................ 48 2.1.2. Techniques appropriĂ©es aux problĂ©matiques dâĂ©rosion.................................. 48 2.1.3. QualitĂ© de la rĂ©alisation : recommandations particuliĂšres.............................. 50
2.2. Importance de lâentretien dâune restauration en techniques vĂ©gĂ©tales .................. 52 2.2.1. Assurer la pĂ©rennitĂ© de lâouvrage : objectif de stabilisation ........................... 52 2.2.2. Adapter lâentretien aux enjeux .................................................................. 52 2.2.3. Approprier les techniques et former le personnel ......................................... 54 2.2.4. CoĂ»ts et planification intĂ©grĂ©s dans le projet ............................................... 54
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Chantiers de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal en Pays de la Loire dâaprĂšs le travail de Renaud David 17
Tableau 2 : Chantiers de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal supplĂ©mentaires en Pays de la Loire dâaprĂšs les connaissances du CORELA ..........................................................................18
Tableau 3 : Chantiers de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal supplĂ©mentaires en Pays de la Loire dâaprĂšs lâenquĂȘte du CORELA en 2005 .....................................................................20
Tableau 4 : Chantiers de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal supplĂ©mentaires en Pays de la Loire dâaprĂšs les visites de terrain CORELA en 2005 ...............................................................22
Tableau 5 : Répartition des chantiers par département selon leurs techniques........27 Tableau 6 : Coût des chantiers de génie végétal .................................................29 Tableau 7 : Coût de référence par technique (Renaud David)................................30 Tableau 8 : Bilan des chantiers en fonction des types de techniques en terme de lutte
contre lâĂ©rosion .........................................................................................34 Tableau 9 : Bilan des chantiers face aux phĂ©nomĂšnes dâĂ©rosion. ...........................34 Tableau 10 : Nombre de chantiers utilisant ces techniques vĂ©gĂ©tales .....................35 Tableau 11 : Les enjeux pris en compte et les types dâespace dĂ©finissant le contexte
de lâintervention. .......................................................................................36 Tableau 12 : Nombre de chantiers selon les enjeux. ............................................37 Tableau 13 : Nombre de chantiers selon leur situation .........................................38 Tableau 14 : Nombre de chantiers selon les types dâentretien rĂ©alisĂ©s....................48
LISTE DES CARTES Carte 1 : Cours dâeau du territoire enquĂȘtĂ© en 2005 âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ22 Carte 2 : Localisation des chantiers de restauration de berge utilisant des techniques vĂ©gĂ©tales en 2005âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ28 Carte 3 : EfficacitĂ© des techniques de restauration dans la lutte contre lâĂ©rosionâŠâŠâŠ.31 Carte 4 : Les techniques vĂ©gĂ©tales : une rĂ©ponse Ă de multiples enjeuxâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ...39 Carte 5 : Les diffĂ©rents types dâentretienâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.âŠ..49
LISTE DES PHOTOGRAPHIES Photographie 1: ActivitĂ© nautique Ă LoignĂ© sur Mayenne (53-02) âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ33 Photographie 2 : âŠet son phĂ©nomĂšne de batillage, facteur Ă©rosif de la berge.... .....33 Photographie 3 : Caissons vĂ©gĂ©talisĂ©s sur la base de loisirs de Moulins le Carbonnel (72-09)âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ42 Photographie 4 : Caissons vĂ©gĂ©talisĂ©s ⊠sans vĂ©gĂ©tation âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ......42 Photographie 5 : RenouĂ©e du Japon envahit le site, rue des Bateliers Ă Nantes (44-08). âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ45 Photographie 6 : Rideau vĂ©gĂ©tal en bordure de la voie communale 5 Ă MĂ©nil. (53-01).âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..45 Photographie 7 : ProblĂšme dâentretien ; fauche intensive dâhĂ©lophytes sur lâĂ©tang de la Grippe Ă Varades (44-17)âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..46 Photographie 8 : ProblĂšme dâentretien ; tonte de pelouse Ă©touffant la vĂ©gĂ©tation, SablĂ© sur Sarthe (72-04).âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..47 Photographie 9 : Rideau vĂ©gĂ©tal en ville, rue dâAustralie au Mans (72-02).âŠâŠâŠâŠâŠâŠ53
61
ANNEXES
Annexe 1 : Questionnaire de lâenquĂȘte
Annexe 2 : Métadonnées de la base de données géographique
Annexe 3 : Fiche de terrain
Annexe 4 : Planning des visites de terrain
Annexe 5 : Fiche de synthĂšse par chantier
Annexe 6 : Tableau de synthĂšse des chantiers en RĂ©gion des Pays de la Loire
en 2005
Annexe 7 : Fiche synthÚse chantier de Loigné-sur-Mayenne (53-02)
Annexe 8 : Fiche synthĂšse chantier de Saint-SĂ©bastien-sur-Loire (44-02)
Annexe 9 : Fiche synthĂšse chantier de Moulins-le-Carbonnel (72-02)
Annexe 10 : Fiche synthĂšse chantier du Pallet (44-14)
Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents
1 rue de la Loire 44966 Nantes cedex 9 â TĂ©l. 02.51.86.00.80 â Fax. 02.51.86.00.81 Mail : [email protected]
ANNEXE 1 : Questionnaire de lâenquĂȘte
EnquĂȘte « Bilan des 10 ans de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal » Nom de la structure : Contact : DĂ©partement : 1). Sur votre territoire dâactions, a-t-il Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© un ou plusieurs chantiers de restauration de berge depuis 1995 ?
⥠Oui
⥠Non
(il est important de nous retourner le questionnaire mĂȘme si la rĂ©ponse est nĂ©gative). 2). Si oui, la technique de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal a-t-elle Ă©tĂ© utilisĂ©e ?
⥠Oui ⥠Non Si oui, pouvez-vous rĂ©pondre au maximum de questions pour chaque chantier ? (questionnaire chantier n°1, chantier n°2,âŠ). 3). Des chantiers de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal sont-ils en cours ou en projet sur votre territoire dâactions ?
⥠Oui ⥠Non
Pour le chantier n°1 :
- Date de rĂ©alisation du chantier : âŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
- Lieu exact du chantier ; dĂ©partement, commune, cours dâeau, lieu-dit,⊠(Joindre si possible
une carte au 1/25 000) : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.. âŠâŠâŠâŠ.âŠâŠ.âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
- distance linĂ©aire du chantier (en mĂštre) : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ. - Nom du maĂźtre dâouvrage : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ - Nom du maĂźtre dâĆuvre : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.. - Nom de lâentreprise qui a rĂ©alisĂ© les travaux : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
- Une pré-étude a-t-elle été réalisée ?
⥠Oui ⥠Non
- Un entretien du site a-t-il été réalisé depuis la fin du chantier ? ⥠Oui ⥠Non
- Si oui, - Ă quelles dates ? : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ
- de quel type ? : taille/élagage coupe sélective recépage
fauche dĂ©broussaillage autre : âŠâŠâŠâŠ
- si non, pensez-vous quâun entretien serait souhaitable ? oui non
- Nom de lâentreprise qui rĂ©alise lâentretien : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ âŠ/âŠ
Page 2
Pour le chantier n°2 :
- Date de rĂ©alisation du chantier : âŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
- Lieu exact du chantier ; dĂ©partement, commune, cours dâeau, lieu-dit,⊠(Joindre si possible une carte au 1/25 000) : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.. âŠâŠâŠâŠ.âŠâŠ.âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
- distance linĂ©aire du chantier (en mĂštre) : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ. - Nom du maĂźtre dâouvrage : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ - Nom du maĂźtre dâĆuvre : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.. - Nom de lâentreprise qui a rĂ©alisĂ© les travaux : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
- Une pré-étude a-t-elle été réalisée ?
⥠Oui ⥠Non
- Un entretien du site a-t-il été réalisé depuis la fin du chantier ? ⥠Oui ⥠Non
- Si oui, - Ă quelles dates ? : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ
- de quel type ? : taille/élagage coupe sélective recépage
fauche dĂ©broussaillage autre : âŠâŠâŠâŠ
- si non, pensez-vous quâun entretien serait souhaitable ? oui non
- Nom de lâentreprise qui rĂ©alise lâentretien : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ
ANNEXE 2 : Métadonnées de la base de données géographique
Métadonnées ⹠Informations générales ⹠Producteur ⹠Projection ⹠Mots clés ⹠Entités et attribut ⹠Affichage ⹠Contrainte d'accÚs ⹠Date des métadonnées
Informations générales
LibellĂ© : Inventaire gĂ©nie vĂ©gĂ©tal 2005 Description : Localisation et caractĂ©ristiques des chantiers de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal en Pays de la Loire : bilan 2005 Validation : RelevĂ©s de terrain et rencontre des maĂźtres dâouvrage Date validation : 2005 Nom du fichier : Inventaire_genie_vegetal_point.shp
Producteur
Organisme : Conservatoire régional des rives de la Loire et de ses affluents Adresse : HÎtel de Région - 44966 Nantes Cedex 9 Correspondant : Claire Combeau Téléphone : 02 51 86 00 80 Mail : [email protected] Site Internet : www.corela.org
Projection
Nom projection : Lambert II Carto Unité de distance : MÚtres Etendue : Ouest : 261155.467013 Est : 474831.781836 Nord : 2378513.377927 Sud : 2232597.029375
Mots clés
ThĂšmes : GĂ©nie vĂ©gĂ©tal Localisation : Ancenis, Barbechat, Basse-Goulaine, BĂ©huard, Bouguenais, BrĂ©e, Chalonnes-sur-Loire, ChampignĂ©, ChĂąteau-Gontier, ChemillĂ©, ChenillĂ©-ChangĂ©, Cholet, Cordemais, CornĂ©, DenĂ©e, Drain, Faveray, MartignĂ©-Briand, JuignĂ©-sur-Loire, JuignĂ©-sur-Sarthe, La Chapelle-sur-Oudon, La FertĂ©-Bernard, La Milesse, La SĂ©guiniĂšre, Laval, Le Fresne-sur-Loire, Le Mans, Le Pallet, LoignĂ©-sur-Mayenne, L'YvrĂ©-l'EvĂȘque, MazĂ©, MĂ©nil, MirĂ©, Moulins-le-Carbonnel, MĂ»rs-ErignĂ©, Nantes, Roussay, SablĂ©-sur-Sarthe, Saint-BrĂ©vins-les-Pins, Saint-ClĂ©ment-des-LevĂ©es, Sainte-Luce, Saint-Georges-sur-Loire, Saint-Laurent-du-Mottay, Saint-LĂ©onard-des-Bois, Saint-Martin-de-la-Place, Saint-Pierre-des-Nids, Saint-SĂ©bastien-sur-Loire, SouillĂ©, ThouarĂ©-sur-Loire, TrĂ©mentine, Varades, Vihiers.
Entité et attribut
Format : Vectoriel Mode de numĂ©risation : A partir du Scan 25 et de lâorthophotographie IGN Type d'objet : Point Nombre d'objet : 62 Taille fichier : Attributs : - Nom champ : X DĂ©finition : CoordonnĂ©es X en Lambert II Type : RĂ©el double Largeur : - Nom champ : Y DĂ©finition : CoordonnĂ©es Y en Lambert II Type : RĂ©el double Largeur : - Nom champ : Id_chant DĂ©finition : Code du chantier : dĂ©partement et numĂ©ro Type : CaractĂšres Largeur : 10 - Nom champ : type_ DĂ©finition : Type de chantier Type : CaractĂšres Largeur : 20 - Nom champ : commune DĂ©finition : Nom de la commune Type : CaractĂšres Largeur : 40 - Nom champ : insee DĂ©finition : Code INSEE Type : CaractĂšres Largeur : 5 - Nom champ : Lieu_dit DĂ©finition : Nom du lieu-dit Type : CaractĂšres Largeur : 40 - Nom champ : riviere
DĂ©finition : Nom du cours dâeau Type : CaractĂšres Largeur : 15 - Nom champ : long_lin DĂ©finition : Longueur du linĂ©aire Type : RĂ©el simple Largeur : 5 - Nom champ : Etat_05 DĂ©finition : Etat dâavancement du chantier Type : CaractĂšres Largeur : 20 - Nom champ : date_trv DĂ©finition : PĂ©riode de rĂ©alisation des travaux Type : CaractĂšres Largeur : 15 - Nom champ : M_ouvrage DĂ©finition : MaĂźtre dâouvrage Type : CaractĂšres Largeur : 100 - Nom champ : etudes DĂ©finition : Etude(s) rĂ©alisĂ©e(s) Type : CaractĂšres Largeur : 10 - Nom champ : bur_etudes DĂ©finition : Bureau dâĂ©tudes Type : CaractĂšres Largeur : 100 - Nom champ : M_oeuvre DĂ©finition : MaĂźtre dâoeuvre Type : CaractĂšres Largeur : 100 - Nom champ : entpr_trv DĂ©finition : Entreprise ayant effectuĂ© la rĂ©alisation des travaux Type : CaractĂšres Largeur : 100 - Nom champ : AVentrveg DĂ©finition : Travaux prĂ©liminaires dâentretien de la vĂ©gĂ©tation rĂ©alisĂ©s avant lâamĂ©nagement Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : AVrestveg DĂ©finition : Travaux prĂ©liminaires de restauration de la vĂ©gĂ©tation rĂ©alisĂ©s avant lâamĂ©nagement Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : AVnetdech DĂ©finition : Travaux prĂ©liminaires de nettoyage des dĂ©chets rĂ©alisĂ©s avant lâamĂ©nagement Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : AVreprof DĂ©finition : Travaux prĂ©liminaires de reprofilage Type : CaractĂšres
Largeur : 3 - Nom champ : AVterrass DĂ©finition : Travaux prĂ©liminaires de terrassement Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : Ensemencem DĂ©finition : Travaux : technique vĂ©gĂ©tale rĂ©alisĂ©e : ensemencement Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : bouturage DĂ©finition : Travaux : technique vĂ©gĂ©tale rĂ©alisĂ©e : bouturage Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : plantarb DĂ©finition : Travaux : technique vĂ©gĂ©tale rĂ©alisĂ©e : plantations de ligneux Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : planthelo DĂ©finition : Travaux : technique vĂ©gĂ©tale rĂ©alisĂ©e : plantations dâhĂ©lophytes Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : peignevg DĂ©finition : Travaux : technique vĂ©gĂ©tale rĂ©alisĂ©e : peigne vĂ©gĂ©tal Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : couchbrj DĂ©finition : Travaux : technique vĂ©gĂ©tale rĂ©alisĂ©e : couches de branches Ă rejets Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : tressage DĂ©finition : Travaux : technique vĂ©gĂ©tale rĂ©alisĂ©e : tressage Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : fascarb DĂ©finition : Travaux : technique vĂ©gĂ©tale rĂ©alisĂ©e : fascine de saules Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : faschelo DĂ©finition : Travaux : technique vĂ©gĂ©tale rĂ©alisĂ©e : fascine dâhĂ©lophytes Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : boudgeoveg DĂ©finition : Travaux : technique vĂ©gĂ©tale rĂ©alisĂ©e : boudin gĂ©otextile vĂ©gĂ©talisĂ© Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : lit_plpl DĂ©finition : Travaux : technique vĂ©gĂ©tale rĂ©alisĂ©e : lit de plants et plançons Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : caiss_vg DĂ©finition : Travaux : technique vĂ©gĂ©tale rĂ©alisĂ©e : caissons vĂ©gĂ©talisĂ©s Type : CaractĂšres Largeur : 3
- Nom champ : enrochnt DĂ©finition : Travaux : technique civile rĂ©alisĂ©e : enrochement Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : epis DĂ©finition : Travaux : technique civile rĂ©alisĂ©e : Ă©pis en enrochement Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : gabions DĂ©finition : Travaux : technique civile rĂ©alisĂ©e : gabions Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : panmetal DĂ©finition : Travaux : technique civile rĂ©alisĂ©e : palplanches mĂ©talliques Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : ganivelle DĂ©finition : Travaux : technique civile rĂ©alisĂ©e : ganivelles Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : geotbiodeg DĂ©finition : Travaux : matĂ©riaux annexes : gĂ©otextile biodĂ©gradable Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : geotnondeg DĂ©finition : Travaux : matĂ©riaux annexes : gĂ©otextile non dĂ©gradable Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : entrAPTR DĂ©finition : Suivi aprĂšs travaux : entretien aprĂšs travaux Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : dat_entr DĂ©finition : Suivi aprĂšs travaux : pĂ©riode de rĂ©alisation de lâentretien Type : CaractĂšres Largeur : 15 - Nom champ : entprentre DĂ©finition : Suivi aprĂšs travaux : nom de lâentreprise ayant rĂ©alisĂ© lâentretien Type : CaractĂšres Largeur : 100 - Nom champ : fauche DĂ©finition : Suivi aprĂšs travaux : type dâentretien : fauche Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : debrouss DĂ©finition : Suivi aprĂšs travaux : type dâentretien : dĂ©broussaillage Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : tailelag DĂ©finition : Suivi aprĂšs travaux : type dâentretien : taille/Ă©lagage Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : recepage
DĂ©finition : Suivi aprĂšs travaux : type dâentretien : recĂ©page Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : coupselc DĂ©finition : Suivi aprĂšs travaux : type dâentretien : coupe sĂ©lective Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : pberosion DĂ©finition : Etat actuel : bilan par rapport au problĂšme dâĂ©rosion Type : CaractĂšres Largeur : 15 - Nom champ : EVentr05 DĂ©finition : PrĂ©conisation 2005 : nĂ©cessitĂ© dâun entretien Type : CaractĂšres Largeur : 3 - Nom champ : coutsETd DĂ©finition : Investissement financier : coĂ»ts des Ă©tudes Type : RĂ©el simple Largeur : - Nom champ : coutstrv DĂ©finition : Investissement financier : coĂ»ts des travaux Type : RĂ©el simple Largeur : - Nom champ : coutglob DĂ©finition : Investissement financier : coĂ»t global des Ă©tudes et des travaux Type : RĂ©el simple Largeur : - Nom champ : coutentr DĂ©finition : Investissement financier : coĂ»ts de lâentretien aprĂšs travaux Type : RĂ©el simple Largeur : - Nom champ : Espace DĂ©finition : Type d'espace environant Type : texte Largeur : 20 - Nom champ : Intpays DĂ©finition : IntĂ©rĂȘt paysager Type : Texte Largeur : 3 - Nom champ : ZIntEco DĂ©finition : Zone d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Type : Texte Largeur : 3 - Nom champ : Protection DĂ©finition : Protection d'infrastructures et d'ouvrages Type : Texte Largeur : 3 - Nom champ : RehaReva DĂ©finition : RĂ©habilitation ou revalorisation Type : Texte Largeur : 3
Affichage
Emprise géographique : Région des Pays de la Loire Contrainte d'affichage : Aucune
Contrainte d'accĂšs
Copyright Ă afficher sur la carte : © Conservatoire rĂ©gional des rives de la Loire et de ses affluents â (date) â Sources de donnĂ©es : Conservatoire rĂ©gional des rives de la Loire et de ses affluents - campagne de terrain 2005 Format d'Ă©change : MIf/MID , MapInfo, Shape Support de diffusion : CD-Rom, carte papier
Date des métadonnées
Renseignements sur www.corela.org
1
ANNEXE 3 : Fiche de terrain
N° du chantier : N° du tronçon : Date et heure : Nombre de photos : Observateurs :
FICHE DE TERRAIN
Coordonnées GPS :
LOCALISATION DU SITE Commune Cours dâeau Code INSEE Longueur du chantier Lieu-dit Rive gauche droite ACTEURS MaĂźtre dâouvrage MaĂźtre dâoeuvre
oui Bureau dâĂ©tudes Etude non
Entreprise travaux
OCCUPATION DU SOL Domaine public (Etat) Domaine communal
Propriété
Domaine privé Espace urbain Espace périurbain
Type dâespace
Espace rural Distance du site
en mĂštre Rive
opposĂ©e MĂȘme rive
PrĂ©sence patrimoine bĂąti (moulin,âŠ) PrĂ©sence bĂąti (habitation,âŠ) Infrastructures routiĂšres
Usages
Ouvrage (pont,âŠ) Agriculture
prairie culture
boisement Industrie Zone oĂč milieu naturel Tourisme et loisirs
pĂȘche sentier de randonnĂ©e
Activités économiques
navigation ZNIEFF I ou II ZICO Natura 2000 ArrĂȘtĂ© de biotope
Zone classée
autres
2
TYPOLOGIE DE BERGE situation 0°< x < 25°
25° < x < 45° 45° < x < 65°
Pente 65° < x < 90 °
< Ă 1 m 1 Ă 3 m 3 Ă 5 m
Hauteur
> Ă 5 m 0 Ă 5 m 5 Ă 10 m convexe
Largeur
concave
ORIGINE DE LâEROSION PhĂ©nomĂšnes hydro naturels PhĂ©nomĂšnes hydrauliques
batillage marnage
abaissement ligne dâeau CaractĂ©ristiques de la ripisylve
absence de végétation végétation dégradée
végétation inadaptée Gestion de la berge
manque dâentretien entretien inadaptĂ© restauration inadaptĂ©e dĂ©pĂŽts et dĂ©chets divers endiguement curage
extraction Présence ou création ouvrage
ouvrage de franchissement surcharge sur la berge
TRAVAUX TRONĂON 1
PĂ©riode travaux : Choix de la technique entretien de vĂ©gĂ©tation pente restauration de vĂ©gĂ©tation hauteur de berge nettoyage de dĂ©chets type dâĂ©rosion reprofilage autre
Travaux préparatoires
terrassement ensemencement
bouturage plantation plantation dâhĂ©lophytes tressage fascine fascine dâhĂ©lophytes couche de branche Ă rejets lits plants et plançons caissons vĂ©gĂ©talisĂ©s peigne vĂ©gĂ©tal
Technique génie végétal
boudin de géotextile enrochement épis gabions
Technique civile
planche métal biodégradable
géotextile non dégradable
SUBSTRAT DU TALUS Type de substrat Situation / Ă la berge
vase terre argile limons sable graviers / cailloux roches enrochement envasement pied de berge
3
SUIVI APRES TRAVAUX oui Entretien non
PĂ©riode de rĂ©alisation Nom de lâentreprise
fauche débroussaillage taille / élagage recépage coupe sélective
Type dâentretien
autre
CAUSES DES ECHECS branches feuillées enfouissement dégradations extérieures conditions climatiques mauvais mélange grainier conception pas adaptée
REPRISE DE LâEROSION oui non Situation / Ă la berge
arrachement Type glissement faible moyenne
Dynamique
forte 0 Ă 5 m 5 Ă 10 m > Ă 10 m
longueur
sur la totalité non oui
mĂȘme rive
Existence dâautre Ă©rosion
rive opposée
REMARQUES : âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
4
ASPECT PAYSAGE ET ENVIRONNEMENTAL
Végétation au sommet
Arbres oui non
chĂȘne bien enracinĂ©
peupliers incliné
frĂȘnes
Stabilité
racines Ă nu
saules bon Ă©tat
aulne abßmé
autres
Etat
mort
forte > 75%
moyenne 40 Ă 75 %
DensitĂ© dâarbres
faible < Ă 40%
Arbustes oui non
chĂȘnes bien enracinĂ©
peupliers incliné
frĂȘnes
Stabilité
racines Ă nu
saules bon Ă©tat
aulnes abßmé
autres
Etat
mort
forte > 75%
moyenne 40 Ă 75 %
DensitĂ© dâarbustes
faible < Ă 40%
Végét. herbacée oui non
FĂ©tuque bon Ă©tat
Ray grass abßmée
PĂąturin com.
Etat
absence
autres Densité forte > 75%
moyenne 40 Ă 75 %
faible < Ă 40%
PRESENCE DE BOIS MORT absent
Ă©pars
fréquent
TrĂšs abondant
5
Végétation en pied de berge
Arbres oui non
chĂȘnes bien enracinĂ©
peupliers incliné
frĂȘnes
Stabilité
racines Ă nu
saules bon Ă©tat
aulnes abßmé
autres
Etat
mort
forte > 75%
moyenne 40 Ă 75 %
Densité
faible < Ă 40%
Arbustes oui non
chĂȘnes bien enracinĂ©
peupliers incliné
frĂȘnes
Stabilité
racines Ă nu
saules bon Ă©tat
aulnes abßmé
autres
Etat
mort
forte > 75%
moyenne 40 Ă 75 %
Densité
faible < Ă 40%
Végét. herbacée oui non
hélophytes bon état
Pùturin com. abßmée
autres
Etat
absence
fort > 75%
moyen 40 Ă 75 %
DensitĂ© dâherbacĂ©s
faible < Ă 40%
Végétation sur le talus
Arbres oui non
chĂȘnes bien enracinĂ©
peupliers incliné
frĂȘnes
Stabilité
racines Ă nu
saules bon Ă©tat
aulnes abßmé
autres
Etat
mort
forte > 75%
moyenne 40 Ă 75 %
DensitĂ© dâarbres
faible < Ă 40%
Arbustes oui non
chĂȘnes bien enracinĂ©
peupliers incliné
frĂȘnes
Stabilité
racines Ă nu
saules bon Ă©tat
aulnes abßmé
autres
Etat
mort
forte > 75%
moyenne 40 Ă 75 %
DensitĂ© dâarbustes
faible < Ă 40%
Végét. herbacée oui non
FĂ©tuque bon Ă©tat
Ray grass abßmée
autres
Etat
absence
fort > 75%
moyen 40 Ă 75 %
DensitĂ© dâherbacĂ©s
faible < Ă 40%
6
DONNEES ENVIRONNEMENTALES ragondin -
lapin -
blaireau -
Faune
amélioration de la qualité faunistique
+
espĂšces patrimoniales +
Plantes envahissantes oui non
Jussie
Renouée du japon
Flore
autres
IMPACT SUR LE PAYSAGE uniformisation de la berge -
fermeture végétale de la berge -
utilisation de plantes non locales -
perception paysagÚre adaptée +
REMARQUES
âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ..
RECOMMANDATIONS
âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.
âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.
âŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠâŠ.
COUPE TRANSVERSALE
ANNEXE 4 : Planning des visites de terrain
Le 1er juillet (5) - Ancenis Ă 10h30 avec M. Lambert (mairie) - ThouarĂ© sur Loire - Ste Luce sur Loire : les 3 sites situĂ©s sur lâĂźle ClĂ©mentine Ă 14h avec un adjoint au maire Le 6 juillet (5) - Cholet Ă 9h avec M. Retureau (mairie) - Vihiers Ă 11h avec M. Vital Coulo (mairie â service Espace Vert) - Faveraye Machelles (TailleprĂ©) Ă 14h en Mairie de MartignĂ©-Briand M. Martin B. Faveraye Machelles (Moulin de Rochefort) Technicien riviĂšre ChemillĂ© Le 7 juillet (4) - Barbechat Ă 9h avec le technicien riviĂšre - ChĂąteau-Gontier Ă 14h avec M. Sabin (DDE 53) MĂ©nil LoignĂ© sur Mayenne Le 8 juillet (1) - Le frĂȘne sur Loire Le 11 juillet (3) - Le Pallet Ă 9h30 avec Mme Pluchon (technicienne riviĂšre) - MazĂ© Ă 14h avec M. Martin Pierre CornĂ© Le 12 juillet (3) - St SĂ©bastien sur Loire Ă 9h30 avec M. Fremeau (mairie) - Nantes Ruisseau AubiniĂšre - Nantes rue des Bateliers (Ă marĂ©e basse) Le 13 juillet (3) - Drain (boire de la Rompure et boire de la NigaudiĂšre) Ă 9h30 avec M. ErissĂ© (mairie) - Varades Ă 14h avec M. Breheret (mairie) Le 19 juillet : (5) - La SĂ©guiniĂšre Ă 9h avec Eddy Renou (technicien riviĂšre) Roussay Cholet (les 5 ponts) Commune de TrĂ©mentines - St BrĂ©vin les Pins Ă 15h avec M. Dupont (mairie) Le 20 juillet (5) - Bouguenais Ă 9h avec M. Bertet (mairie) - Nantes (Quai F. Mitterrand) - Basse Goulaine - Cordemais (Ă©tier de Cordemais et route du parc Ă charbon) Ă 14h avec M. Ardois (mairie) Le 21 juillet (1) - ChampignĂ© Ă 10h avec M. Richard (mairie)
Le 25 juillet (5) - Les BlottiĂšres Ă 9h avec Mme Drouet St Laurent du Mottay - St Georges sur Loire Ă 14h avec M. Noyer (mairie) Chalonnes sur Loire (port de lâAsnerie et La Petite Soulouze) Ă 16h avec M. Chenet (mairie) Le 26 juillet (5) - La FertĂ© Bernard Ă 8h30 avec M. Levasseur (Conseil gĂ©nĂ©ral 72) SablĂ© sur Sarthe JuignĂ© sur Sarthe (Ă©cluse de Solesme) Le Mans (rue dâAustralie et LâAngeviniĂšre) Le 27 juillet : (6) - Moulins le Carbonnel Ă 9h avec M. Huet SĂ©bastien (PNR Normandie Maine) St Pierre des Nids - St LĂ©onard des bois - SouillĂ© - La Milesse Ă 13h30 avec Mme Jaumois - YvrĂ© LâEvĂȘque Le 28 juillet : (6) - St Martin de la Place Ă 8h30 avec M. Joussaume (SMN) St ClĂ©ment des levĂ©es JuignĂ© sur Loire DenĂ©e Murs ErignĂ© - ChenillĂ©-ChangĂ© Ă 14h avec M. Marquet (SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de la Mairie) Le 1er septembre : (1) - La Chapelle sur Oudon Ă 10h avec M. Pinson, service technique municipal Le 7 septembre : (1) - MirĂ© Ă 9h30 en mairie avec M. Le Maire
= 59 chantiers visités
********************************************************
Chantiers non visités : (3) - Béhuard - Brée - Laval
Au total : 62 chantiers
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
1
ANNEXE 5 : Fiche de synthĂšse par chantier
BILAN 2005 DES 10 ANS DE GENIE VEGETAL EN PAYS DE LA LOIRE FICHE DE SYNTHESE PAR CHANTIER
Site N° : Nombre de tronçons : DĂ©partement : Cours dâeau : Commune : Rive : Lieu- dit : LinĂ©aire : m PĂ©riode de rĂ©alisation des travaux : tronçon 1 : tronçon 2 :
LES ACTEURS MaĂźtre dâouvrage : MaĂźtre dâĆuvre : Bureau dâĂ©tudes : Entreprise travaux :
CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES TYPOLOGIE DE BERGE : SUBSTRAT :
FACTEURS DE LâINTERVENTION ENJEUX :
Propriété : Domaine public (Etat) Domaine communal Domaine privé
Type dâespace : Espace urbain Espace pĂ©riurbain Espace rural
Activités économiques Secteur urbanisé Secteur agricole Secteur naturel Secteur touristique
Occupation du sol : Prairie Culture Boisement Parc/ jardin public Zone aménagée de loisirs
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
2
Constructions, Infrastructures et ouvrages :
PrĂ©sence patrimoine bĂąti (moulin, âŠ) PrĂ©sence dâhabitation, bĂątiment, ⊠PrĂ©sence dâun camping PrĂ©sence dâindustrie PrĂ©sence dâouvrage (pontâŠ) PrĂ©sence dâinfrastructures routiĂšres, sentier, âŠ
Usages : PĂȘche RandonnĂ©e Navigation/ base nautique
Zone spĂ©cifique/ classĂ©e : ZNIEFF I ou II ZICO Natura 2000 ArrĂȘtĂ© de biotope autres
ALTERATIONS (ORIGINES DE LâEROSION)
PhĂ©nomĂšnes hydrauliques : - naturels - batillage - marnage - abaissement de la ligne dâeau CaractĂ©ristiques de la ripisylve : - vĂ©gĂ©tation dĂ©gradĂ©e - absence de vĂ©gĂ©tation - vĂ©gĂ©tation inadaptĂ©e Gestion de la berge : - rupture de digue - extraction de sable - manque dâentretien - entretien inadaptĂ© - restauration inadaptĂ©e - dĂ©pĂŽts et dĂ©chets divers - curage PrĂ©sence ou crĂ©ation dâouvrage : - ouvrage de franchissement - surcharge sur la berge
AMENAGEMENT TRAVAUX :
Type de technique : génie végétal ou technique mixte
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
3
Travaux prĂ©paratoires : - entretien de vĂ©gĂ©tation - restauration de vĂ©gĂ©tation - reprofilage - terrassement Techniques de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal : - ensemencement - bouturage - plantation - plantation dâhĂ©lophytes - tressage - fascine - fascine dâhĂ©lophytes - couche de branche Ă rejets - lits plants et plançons - caissons vĂ©gĂ©talisĂ©s - peigne vĂ©gĂ©tal - boudin de gĂ©otextile Techniques de gĂ©nie civil : - enrochement - Ă©pis - gabions - planche mĂ©tal
Géotextile : - biodégradable - non dégradable SUIVI APRES TRAVAUX
Suivi : Aucun entretien nâa Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©. Type dâentretien : - fauche - dĂ©broussaillage - taille / Ă©lagage - recĂ©page - coupe sĂ©lective - autre
ETAT DES LIEUX DE LA VEGETATION VEGETATION DU SOMMET DE BERGE :
- vĂ©gĂ©tation arborĂ©e ⊠- vĂ©gĂ©tation arbustive ⊠- vĂ©gĂ©tation herbacĂ©e âŠ
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
4
VEGETATION DU TALUS : - vĂ©gĂ©tation arborĂ©e ⊠- vĂ©gĂ©tation arbustive ⊠- vĂ©gĂ©tation herbacĂ©e âŠ
VEGETATION EN PIED DE BERGE :
- vĂ©gĂ©tation arborĂ©e ⊠- La vĂ©gĂ©tation arbustive ⊠- vĂ©gĂ©tation herbacĂ©e âŠ
APPRĂCIATION DE LâAMĂNAGEMENT : RAPPEL DES OBJECTIFS DE LâINTERVENTION OBJECTIFS PRINCIPAUX: ENJEUX COMPLEMENTAIRES : ASPECTS PAYSAGERS ET ECOLOGIQUES : RESULTATS OBTENUS : EFFICACITE DE LâOUVRAGE DE PROTECTION CONTRE LâEROSION : RESULTATS ET
CAUSES DâECHECS : IMPACTS SUR LE PAYSAGE : IMPACTS ECOLOGIQUES : GESTION ACTUELLE : PERSPECTIVES ET PROPOSITIONS TYPE DE GESTION PRECONISEE :
âą Suivi
⹠Entretien de la végétation
âą Restauration de berge
Id_chant commune Lieu-dit date des travaux MaĂźtre d'ouvrage bureau d'etudes MaĂźtre d'oeuvre entreprise travaux44-01 Sainte Luce-sur-Loire Ile ClĂ©mentine mai-juin 1997 commune ADSEVV ADSEVV, IMACOF ASSEC AGIR44-02 Saint SĂ©bastien-sur-Loire Ile Pinette hiver 1999-2000 commune SilĂšne Biotec + commune commune Chantiers Verts, services municipaux44-03 Basse-Goulaine Ile Lorideau 2000 Syndicat des eaux SilĂšne Biotec DDAF 44 + SilĂšne Biotec Arbofor44-04 ThouarĂ©-sur-Loire La Sauterelle hiver 1996-1997 commune IngĂ©nieurs et Paysages IngĂ©nieurs et Paysages SEMEN TP, entreprise Blineau44-05 Sainte-Luce-sur-Loire Ile ClĂ©mentine automne 1998 commune ADESVV ADVSVV, IMACOF Nature Environnement44-06 Sainte-Luce-sur-Loire Ile ClĂ©mentine automne 1999 commune ADESVV, IMACOF ADESVV Nature Environnement44-07 Nantes Prairie de Mauves automne 1997 commune SilĂšne Biotec SilĂšne Biotec Nature Environnement44-08 Nantes rue des Bateliers automne 1997 commune SilĂšne Biotec SilĂšne biotec Nature Environnement44-09 Saint-BrĂ©vin-les-Pins Pointe de l'Imperlay hiver 2001-2002 commune Ouest-AmĂ©nagement Ouest-AmĂ©nagement44-10 Ancenis Bras de l'ile Delage 2002 commune Phytolab - Entreprise Chupin44-11 Bouguenais port Lavigne 1998 commune Ouest AmĂ©nagement Ouest AmĂ©nagement entreprise Moquard44-12 Cordemais Etier de la ChaussĂ©e 2000 et 2004 commune Nature et environnement Nature et Environnement Nature Environnement44-13 Cordemais route du parc Ă charbon mars 2000 commune Nature Environnement Nature Environnement Nature Environnement44-14 Le Pallet Le Port du Pont fin aoĂ»t-oct 2003 SI de la SĂšvre Nantaise Biotec Biotec Arbofor44-15 Barbechat Perthuis oct-nov 2004 commune / commune AIDERA44-16 Nantes Quai François Mitterand hiver 2002-2003 CU de Nantes Biotec Biotec Arbofor / SauvĂštre44-17 Varades Ă©tang de la Grippe 2003 SociĂ©tĂ© de pĂȘche varadaise / sociĂ©tĂ© de pĂȘche varadaise Bois et Bocage des Mauges44-18 Le FrĂȘne-sur-Loire camping 2003 ou 200449-01 Chalonnes-sur-Loire La Petite Soulouze aoĂ»t 1996 Conseil gĂ©nĂ©ral 49 IMACOF SMN Entreprise Prouteau, entreprise Durand49-02 Chalonnes-sur-Loire port de l'Asnerie aoĂ»t-nov 1997 Conseil gĂ©nĂ©ral 49 SilĂšne Biotec SMN + Silene Biotec Action Loire49-03 JuignĂ©-sur-Loire Les RiviĂšres octobre 1999 SMN SilĂšne Biotec SMN + Silene Biotec Foret plus49-04 Saint-Georges-sur-Loire Le Boyau hiver 2000-2001 Syndicat des eaux SilĂšne Biotec SilĂšne Biotec, SMN, CORELA Arbofor49-05 Saint-Martin-de-la-Place Port de Saint Martin automne 2001 SMN Rives SMN La Goronnaise des jardins49-06 Saint-ClĂ©ment-des-LevĂ©es Port aux Pains 2001 Etat Rives SMN Arbre-Anjou49-07 DenĂ©e Port Godard automne 1999 et 2000 Conseil gĂ©nĂ©ral 49 SilĂšne Biotec SMN + Silene Biotec La Garonnaise des jardins49-08 MĂ»rs-ErignĂ©s quai Fontenelle automne 1999 SMN SilĂšne Biotec SMN + Silene Biotec Foret plus 49-09 ChenillĂ©-ChangĂ© camping Automne 2000 commune ASDIES49-10 ChemillĂ© Les BlottiĂšres 2002 Syndicat Mixte / / entreprise Noret49-11 Saint-Laurent-du-Mottay l'Ă©tang 2002 Syndicat Mixte / / entreprise locale de travaux agricoles49-12 ChampignĂ© Ă©cole publique 2000 commune DDAF 49 DDAF49 STP Achat du Haut Anjou49-13 La SĂ©guiniĂšre Moulin de la Cours novembre 1999 commune commune Eclaircie49-14 Roussay Moulin de Normandeau dĂ©cembre 1996 SA de la Moine SA de la Moine Eclaircie49-15 TrĂ©mentines le vieux pont hiver 1999-2000 commune SIde l'Evre asso d'insertion encadrĂ©es par Mission Bocage49-16 Drain Boire de la Rompure octobre 2000 SCI de la Rompure Ă©tudiant La Goronnaise des jardins49-17 Drain Boire de la NigaudiĂšre sept-oct 2001et 2002 commune CORELA commune Bois et Bocage des Mauges49-18 MazĂ© Le pont Maudit printemps 1998 Syndicat Mixte Loire Authion SilĂšne Biotec + IMACOF SM Loire Authion + Silene Biotec SMAE49-19 CornĂ© pont de CornĂ© printemps 2003 Syndicat Mixte Loire Authion Biotec, Agence Paysages Biotec entreprise Goujon49-20 Cholet Parc de la Moine 1998 et aut. 1999 commune commune Eclaircie49-21 Vihiers Ă©tang du Lys hiver 1999-2000 Syndicat du Lys SilĂšne Biotec DDAF 49 + Silene Biotec ForĂȘt Plus49-22 Faveraye Machelle Moulin de Rochefort hiver 2000 Syndicat du Layon SilĂšne Biotec SilĂšne Biotec ForĂȘt Plus49-23 Faveray-Machelle TailleprĂ© automne 2000 Syndicat du Layon SilĂšne Biotec Syndicat du Layon+ Silene Biotec ForĂȘt Plus49-24 ChemillĂ© parc botanique dĂ©cembre 2004 Syndicat de l'Hyrome / Syndicat de l'Hyrome Val Mauges Atelier49-25 Cholet les 5 ponts dĂ©cembre 1995 SA de la Moine / SA de la Moine Eclaircie49-26 BĂ©huard le Merdreau printemps 1996 commune Rabouin SMN association d'insertion ASA49-27 MirĂ© le plan d'eau hiver 1999-2000 commune DDAF 49 DDAF49, CAUE 49 STP Haut Anjou49-28 La Chapelle-sur-Oudon le chemin de halage hiver 2000-2001 commune ASDIES ASDIES53-01 Le MĂ©nil voie communale 5 automne 1997 Conseil gĂ©nĂ©ral 53 SilĂšne Biotec DDE 53 + Silene Biotec la STAR et la Goronnaise des jardins53-02 LoignĂ©-sur-Mayenne Mirwault automne 1997 Conseil gĂ©nĂ©ral 53 SilĂšne Biotec DDE 53+ Silene Biotec la STAR et la Garonnaise des jardins53-03 ChĂąteau-Gontier Piscine-camping 2003 communautĂ© de communes services techniques com. commune de ChĂąteau-Gontier entreprise Raymond et services techniques53-04 Saint Pierre-des-Nids Le Moulin de TrottĂ© avril 2005 PNR Normandie Maine Provert Provert53-05 BrĂ©e la Grande Courbe 2000 et 2003 PrivĂ© CFP La Futaie aucun CFP La Futaie53-06 Laval jardins familiaux oct-nov 2003 Commune / CFP La Futaie CFP La Futaie72-01 JuignĂ©-sur-Sarthe Ă©cluse de Solesme octobre 1997 Conseil gĂ©nĂ©ral 72 SilĂšne Biotec DDE 72 + Silene Biotec Huet Paysage72-02 Le Mans rue d'Australie aoĂ»t Ă novembre 1998 Conseil gĂ©nĂ©ral 72 SilĂšne Biotec DDE 72 + Silene Biotec la Garonnaise des jardins72-03 Le Mans L'AngeviniĂšre novembre 2001 Conseil gĂ©nĂ©ral 72 Biotec DDE 72 + Biotec Arbofor72-04 SablĂ©-sur-Sarthe l'hippodrome mai 2001 Conseil gĂ©nĂ©ral 72 Biotec DDE 72 + Biotec Arbofor72-05 la FertĂ©-Bernard - mai 2001 Conseil gĂ©nĂ©ral 72 Biotec DDE 72 + Biotec CrĂ©avert72-06 YvrĂ© lĂ©vĂȘque le pont romain mai 2001 Conseil gĂ©nĂ©ral 72 Biotec DDE 72 la Goronnaise des jardins72-07 La Milesse la Basse GuimondiĂšre avril 2000 et 2004 privĂ© association Grain de Pollen Association Grain de Pollen Huet Paysage72-08 SouillĂ© le GuĂ© du Moulin hiver 1999-2000 Conseil gĂ©nĂ©ral 72 DDE 72 ?72-09 Moulin-le-Carbonnel Base de loisirs octobre 2003 PNR Normandie Maine PNR Normandie Maine Provert72-10 Saint LĂ©onard-des-Bois camping mars 2005 commune Provert Provert
ANNEXE 6 : Tableau de synthĂšse des chantiers en RĂ©gion des Pays de la Loire en 2005
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
1
ANNEXE 7 : fiche synthÚse chantier de Loigné-sur-Mayenne (53-02)
BILAN 2005 DES 10 ANS DE GENIE VEGETAL EN PAYS DE LA LOIRE FICHE DE SYNTHESE PAR CHANTIER
Site N° : 53-02 Nombre de tronçons : 2 DĂ©partement : Mayenne Cours dâeau : la Mayenne Commune : LoignĂ©-sur-Mayenne Rive : droite Lieu- dit : Mirwault LinĂ©aire : 290 m PĂ©riode de rĂ©alisation des travaux : tronçon 1 : automne 1997 tronçon 2 : automne 1997 et 2000
LES ACTEURS MaĂźtre dâouvrage : Conseil gĂ©nĂ©ral 53 MaĂźtre dâĆuvre : DDE 53 + SilĂšne Biotec Bureau dâĂ©tudes : SilĂšne Biotec Entreprise travaux : STAR et la Goronnaise des jardins
CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES TYPOLOGIE DE BERGE : La berge est trÚs abrupte (entre 65° et 90°), elle fait entre 1 et 3 m de haut et entre 0 et 5 m de large. SUBSTRAT : La berge est composée de terre.
Facteurs de lâintervention ENJEUX :
PropriĂ©tĂ© : Domaine communal Type dâespace : Espace pĂ©riurbain
Activités économiques Secteur touristique Occupation du sol : -
Constructions, Infrastructures et ouvrages :
PrĂ©sence dâinfrastructures routiĂšres
Usages : PĂȘche Navigation/ base nautique
Zone spĂ©cifique/ classĂ©e : - ALTERATIONS (ORIGINES DE LâEROSION)
PhénomÚnes hydrauliques : - batillage
Gestion de la berge : - entretien inadapté
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
2
AMENAGEMENT
TRAVAUX TRONĂON 1: 250 M
Type de technique : gĂ©nie vĂ©gĂ©tal Techniques de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal : - ensemencement - caissons vĂ©gĂ©talisĂ©s - fascine dâhĂ©lophytes - couche de branche Ă rejets GĂ©otextile : - biodĂ©gradable
SUIVI APRES TRAVAUX
Suivi : Un entretien a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© les premiĂšres annĂ©es (clauses du contrat). Type dâentretien : - fauche - recĂ©page
ETAT DES LIEUX DE LA VEGETATION VEGETATION DU SOMMET DE BERGE :
- végétation arborée moyennement dense, bien enracinée et en bon état - végétation arbustive moyennement dense, bien enracinée, en bon état - végétation herbacée dense et en bon état
VEGETATION DU TALUS :
- végétation arborée dense, diversifiée, bien enracinée et en bon état - végétation arbustive dense, diversifiée, en bon état et bien enracinée - végétation herbacée absente
VEGETATION EN PIED DE BERGE :
- végétation arborée absente - La végétation absente - végétation herbacée absente
TRAVAUX TRONĂON 2: 40 M
Type de technique : génie végétal Travaux préparatoires : - restauration de végétation
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
3
Techniques de génie végétal : - ensemencement - plantation - tressage Techniques de génie civil : - enrochement en 2000 en pied de berge SUIVI APRES TRAVAUX
Suivi : Un entretien a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© les premiĂšres annĂ©es (clauses du contrat). Type dâentretien : - fauche - taille / Ă©lagage - autre : remplacement des plants morts en 2000 avec
plantation dâune seconde rangĂ©e dâarbres.
ETAT DES LIEUX DE LA VEGETATION VEGETATION DU SOMMET DE BERGE :
- végétation arborée absente - végétation arbustive moyennement dense, bien enracinée, en bon état - végétation herbacée dense et en bon état
VEGETATION DU TALUS :
- végétation arborée absente - végétation arbustive moyennement dense, en bon état et bien enracinée - végétation herbacée absente
VEGETATION EN PIED DE BERGE : (ENROCHEMENT)
- végétation arborée absente - La végétation arbustive absente - végétation herbacée absente
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
4
APPRĂCIATION DE LâAMĂNAGEMENT
RAPPEL DES OBJECTIFS DE LâINTERVENTION OBJECTIFS PRINCIPAUX :
- Lutter contre lâĂ©rosion de la berge en la protĂ©geant contre un batillage important dĂ» Ă la navigation.
ENJEUX COMPLEMENTAIRES : ASPECTS PAYSAGERS ET ECOLOGIQUES :
- Le site, Ă©tant Ă proximitĂ© dâune base nautique servant aussi de camping, connaĂźt une frĂ©quentation importante pour la pĂȘche, la navigation (ski nautique) et les loisirs.
- Une route borde également la berge sur une partie du linéaire.
- Améliorer le mauvais état de la ripisylve qui ne favorise pas la stabilité de
la berge. RESULTATS OBTENUS : EFFICACITE DE LâOUVRAGE DE PROTECTION CONTRE LâEROSION : RESULTATS ET
CAUSES DâECHECS :
- Le tressage effectuĂ© sur le tronçon « base de ski nautique » nâa pas tenu, il a Ă©tĂ© remplacĂ© par un enrochement en pied de berge. Cet Ă©chec est essentiellement dĂ» au fort batillage renforcĂ© Ă cet endroit par les activitĂ©s nautiques. NĂ©anmoins, aprĂšs la crĂ©ation de lâenrochement, et aprĂšs replantations sur la partie haute de la berge, la vĂ©gĂ©tation sâest bien dĂ©veloppĂ©e. Lâensemble de lâouvrage en techniques mixtes a permis de lutter contre les problĂšmes de batillage.
- La technique de caissons végétalisés utilisée sur le tronçon « La
pĂȘcherie » est une rĂ©ussite mitigĂ©e : la vĂ©gĂ©tation relativement dense et diversifiĂ©e a permis de lutter efficacement contre lâĂ©rosion et de protĂ©ger le talus et le haut de berge, mais elle nâa pas repris en pied de berge. Cette non reprise peut peut-ĂȘtre sâexpliquer par une conception des caissons infĂ©rieures non adaptĂ©e au niveau dâeau et par les contraintes provoquĂ©es par le batillage.
- Il est Ă noter la prĂ©sence dâimportantes encoches dâĂ©rosion en aval du
tronçon « La pĂȘcherie ».
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
5
IMPACTS SUR LE PAYSAGE :
- Les cordons de végétation formés diversifient le paysage. IMPACTS ECOLOGIQUES :
- RĂ©tablissement dâun boisement de berge fonctionnel : ombrage ⊠GESTION ACTUELLE :
- Lâentretien a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© jusquâen 2000, par lâentreprise ayant effectuĂ© les travaux. Le dernier recĂ©page a eu lieu en 2000.
PERSPECTIVES ET PROPOSITIONS TYPE DE GESTION PRECONISEE :
âą Suivi
- Les encoches dâĂ©rosion apparues en aval du tronçon « La PĂȘcherie » sont Ă surveiller afin de prĂ©voir une intervention si nĂ©cessaire notamment pour la sĂ©curitĂ© des piĂ©tons et de la route.
⹠Entretien de la végétation
- Un recépage sélectif serait souhaitable pour diversifier les hauteurs de la
végétation et permettrait de renforcer encore le développement racinaire.
âą Restauration de berges
- Sur le tronçon « La PĂȘcherie », les matĂ©riaux terreux des caissons
infĂ©rieurs sâĂ©vacuent du fait de la non reprise de la vĂ©gĂ©tation en pied de berge. Des soucis de sapements et de dĂ©stabilisation du pied de berge sont Ă prĂ©voir suivant lâĂ©volution de lâouvrage aprĂšs dĂ©structurations de ces caissons. Il apparaĂźt souhaitable dâintervenir pour protĂ©ger le pied de berge par replantations dâhĂ©lophytes dans les caissons ou par la rĂ©alisation dâune nouvelle technique vĂ©gĂ©tale mieux adaptĂ©e aux contraintes du niveau dâeau et du batillage.
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005 1
ANNEXE 8 : fiche synthĂšse chantier de Saint-SĂ©bastien-sur-Loire (44-02)
BILAN 2005 DES 10 ANS DE GENIE VEGETAL EN PAYS DE LA LOIRE
FICHE DE SYNTHESE PAR CHANTIER Site N° : 44-02 DĂ©partement : Loire-Atlantique Cours dâeau : la Loire Commune : Saint-SĂ©bastien-sur-Loire Rive : gauche Lieu- dit : Ile Pinette LinĂ©aire : 150 m PĂ©riode de rĂ©alisation des travaux : hiver 1999-2000
LES ACTEURS MaĂźtre dâouvrage : Commune MaĂźtre dâĆuvre : Commune Bureau dâĂ©tudes : SilĂšne Biotec + la commune Entreprise travaux : Chantier Vert 44 et services municipaux
CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES TYPOLOGIE DE BERGE : La berge a une pente peu prononcée (entre 0° et 25°), elle fait entre 1 et 3 m de haut et entre 5 et 10 m de large. SUBSTRAT : La berge est composée de terre et de limons.
Facteurs de lâintervention ENJEUX :
PropriĂ©tĂ© : Domaine public (Etat) Type dâespace : Espace pĂ©riurbain
Activités économiques Secteur naturel Occupation du sol : Prairie
Zone aménagée de loisirs Constructions, Infrastructures
et ouvrages : PrĂ©sence dâinfrastructures : sentier
Usages : Randonnée Zone spécifique/ classée : -
ALTERATIONS (ORIGINES DE LâEROSION)
PhénomÚnes hydrauliques : - marnage
Gestion de la berge : - entretien inadapté - dépÎts et déchets divers
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005 2
AMENAGEMENT
TRAVAUX :
Type de technique : gĂ©nie vĂ©gĂ©tal Travaux prĂ©paratoires : - reprofilage Techniques de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal : - ensemencement - bouturage - plantation dâhĂ©lophytes en 2000 - tressage GĂ©otextile : - biodĂ©gradable
SUIVI APRES TRAVAUX
Suivi : Le service Espace Vert de la commune fauche le haut de berge plusieurs fois dans lâannĂ©e. Un recĂ©page est prĂ©vu pour lâhiver 2005-2006. Type dâentretien : - fauche
ETAT DES LIEUX DE LA VEGETATION VEGETATION DU SOMMET DE BERGE :
- végétation arborée absente - végétation arbustive absente - végétation herbacée dense et en bon état
VEGETATION DU TALUS :
- végétation arborée, moyennement dense, racines à nu mais en bon état - végétation arbustive dense, racines à nu mais en bon état - végétation herbacée dense et en bon état
VEGETATION EN PIED DE BERGE :
- végétation arborée absente - végétation arbustive moyennement dense, racines à nu et en bon état - végétation herbacée absente
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005 3
APPRĂCIATION DE LâAMĂNAGEMENT
RAPPEL DES OBJECTIFS DE LâINTERVENTION OBJECTIFS PRINCIPAUX :
- Lutter contre une forte Ă©rosion de berges Ă lâorigine trĂšs abruptes. Les processus Ă©rosifs sont accentuĂ©s par un fort marnage.
ENJEUX COMPLEMENTAIRES : ASPECTS PAYSAGERS ET ECOLOGIQUES :
- enjeux paysagers de part la prĂ©sence de sentiers de randonnĂ©e : lâĂźle Pinette est un espace vert et un site de loisirs frĂ©quentĂ©.
- rĂ©tablissement dâune ripisylve Ă©cologiquement fonctionnelle par rapport Ă
une végétation inadaptée avant travaux (ex : présence de peupliers couchés).
RESULTATS OBTENUS : EFFICACITE DE LâOUVRAGE DE PROTECTION CONTRE LâEROSION : RESULTATS ET
CAUSES DâECHECS :
- En sommet de berge et en haut de talus, les boutures ont bien repris. La végétation est bien développée.
- En bas de talus et en pied de berge, lâamĂ©nagement a subi des
dĂ©gradations dues au marnage. Les boutures en pied de berge nâont pas rĂ©sistĂ©. Elles ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par un tressage 2 ans aprĂšs afin de retenir la berge plus efficacement. Mais les trop grandes variations de niveau dâeau ont empĂȘchĂ© la reprise de la vĂ©gĂ©tation du tressage.
- Le phénomÚne de marnage continue de provoquer des processus érosifs qui
déchaussent notamment les arbres.
- La technique de tressage employĂ©e apparaĂźt peu adaptĂ©e aux fortes contraintes de marnage. En effet, lâemploi de techniques plus rĂ©sistantes Ă ces conditions hydrauliques aurait Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable.
- Le linéaire érodé est beaucoup plus étendu en dehors des limites de
lâamĂ©nagement de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal effectuĂ©. Mais financiĂšrement, il nâĂ©tait pas possible de rĂ©aliser tous les travaux nĂ©cessaires. La commune a pris en
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005 4
charge les travaux sur le domaine de gestion de berges du SMN qui nâa pas pu participer financiĂšrement Ă ces travaux.
- La présence de terriers de lapins affaiblit la berge.
IMPACTS SUR LE PAYSAGE :
- La végétation développée est diversifiée en hauteur et en espÚces. - Le paysage est fermé par la végétation.
IMPACTS ECOLOGIQUES :
- Lâouvrage de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal a permis une reprise spontanĂ©e de la vĂ©gĂ©tation.
- Le rĂ©tablissement dâune ripisylve favorise le dĂ©veloppement spontanĂ© dâespĂšces patrimoniales.
GESTION ACTUELLE :
- Aucun entretien nâa Ă©tĂ© effectuĂ© jusquâĂ prĂ©sent, Ă part la fauche du haut de berge par le service Espace Vert de la commune.
- Un entretien est souhaitĂ© : un recĂ©page est prĂ©vu pour lâhiver 2005/2006.
PERSPECTIVES ET PROPOSITIONS
TYPE DE GESTION PRECONISEE :
⹠Entretien de la végétation - Le recépage prévu est nécessaire.
âą Restauration de berges
- Il apparaĂźt souhaitable de traiter les nombreuses encoches dâĂ©rosions prĂ©sentes sur le linĂ©aire du site qui nâa pu ĂȘtre amĂ©nagĂ© lors des prĂ©cĂ©dents travaux.
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
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ANNEXE 9 : fiche synthĂšse chantier de Moulins le Carbonnel (72-09)
BILAN 2005 DES 10 ANS DE GENIE VEGETAL EN PAYS DE LA LOIRE
FICHE DE SYNTHESE PAR CHANTIER Site N° : 72-09 Nombre de tronçons : 2 DĂ©partement : Sarthe Cours dâeau : la Sarthe Commune : Moulins le Carbonnel Rive : gauche Lieu- dit : Base de pleine nature LinĂ©aire : 200 m PĂ©riode de rĂ©alisation des travaux : tronçon 1 : octobre 2003 tronçon 2 : oct. 2003 puis printemps 2004
LES ACTEURS MaĂźtre dâouvrage : PNR Normandie Maine MaĂźtre dâĆuvre : PNR Normandie Maine Bureau dâĂ©tudes : aucun Entreprise travaux : Provert
CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES TYPOLOGIE DE BERGE : La berge a une pente peu prononcée (entre 0° et 25°), elle fait entre 1 et 3 m de haut et entre 0 et 5 m de large. SUBSTRAT : La berge est composée de terre.
FACTEURS DE LâINTERVENTION ENJEUX :
PropriĂ©tĂ© : Domaine privĂ© (PNR) Type dâespace : Espace pĂ©riurbain
Activités économiques Secteur touristique Occupation du sol : Zone aménagée de loisirs
Constructions, Infrastructures et ouvrages :
PrĂ©sence dâhabitations et de bĂątiments PrĂ©sence dâouvrage : une chaussĂ©e
Usages : base nautique Zone spécifique/ classée : Natura 2000
ALTERATIONS (ORIGINES DE LâEROSION) Gestion de la berge : - restauration inadaptĂ©e
PrĂ©sence dâouvrage : - ouvrage : chaussĂ©e
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AMENAGEMENT
TRAVAUX TRONĂON 1 : 150 M
Type de technique : génie végétal Techniques de génie végétal : - ensemencement - caissons végétalisés Géotextile : - biodégradable SUIVI APRES TRAVAUX
Suivi : Un entretien est rĂ©alisĂ© plusieurs fois par an par le PNR Normandie Maine. Type dâentretien : - fauche
ETAT DES LIEUX DE LA VEGETATION VEGETATION DU SOMMET DE BERGE :
- végétation arborée absente - végétation arbustive absente - végétation herbacée dense et en bon état
VEGETATION DU TALUS :
- végétation arborée absente - végétation arbustive absente - végétation herbacée absente
VEGETATION EN PIED DE BERGE :
- végétation arborée absente - végétation arbustive absente - végétation herbacée absente
TRAVAUX TRONĂON 2 : 50 M
Type de technique : Technique mixte Travaux préparatoires : - reprofilage
Techniques de génie végétal : - ensemencement
Techniques de génie civil : - enrochement en pied de berge
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
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Géotextile : - biodégradable SUIVI APRES TRAVAUX
Suivi : Un entretien est rĂ©alisĂ© plusieurs fois par an par le PNR Normandie Maine. Type dâentretien : - fauche
ETAT DES LIEUX DE LA VEGETATION VEGETATION DU SOMMET DE BERGE :
- végétation arborée absente - végétation arbustive absente - végétation herbacée dense et en bon état
VEGETATION DU TALUS :
- végétation arborée absente - végétation arbustive absente - végétation herbacée moyennement dense et en bon état
VEGETATION EN PIED DE BERGE :
- végétation arborée absente - végétation arbustive absente - végétation herbacée moyennement dense et en bon état (hélophytes)
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
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APPRĂCIATION DE LâAMĂNAGEMENT : RAPPEL DES OBJECTIFS DE LâINTERVENTION OBJECTIFS PRINCIPAUX:
- Lutter contre une Ă©rosion de berge en rive gauche. Les processus Ă©rosifs sont influencĂ©s par la prĂ©sence dâune chaussĂ©e qui modifie les Ă©coulements et renvoie des courants contre la berge.
ENJEUX COMPLEMENTAIRES : ASPECTS PAYSAGERS ET ECOLOGIQUES :
- Le site situĂ© Ă lâintĂ©rieur dâune base de loisirs renforce les enjeux paysagers de lâamĂ©nagement.
- rĂ©tablissement des fonctionnalitĂ©s dâune ripisylve adaptĂ©e dans un milieu
prĂ©servĂ© en zone Natura 2000. RESULTATS OBTENUS : EFFICACITE DE LâOUVRAGE DE PROTECTION CONTRE LâEROSION : RESULTATS ET
CAUSES DâECHECS :
- Lâutilisation de techniques vĂ©gĂ©tales a permis jusquâĂ maintenant de stabiliser la berge. Cependant, cette stabilisation Ă long terme dĂ©pend beaucoup du dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation implantĂ©e.
Sur le tronçon 1 :
- Les conditions hydrauliques et la verticalitĂ© des berges justifient lâutilisation de caissons vĂ©gĂ©talisĂ©s. Mais les imperfections de la rĂ©alisation des caissons ne garantissent pas la pĂ©rennitĂ© de lâouvrage. En effet, lâouvrage ne respecte pas rigoureusement les critĂšres et les intransigeances de ce type de technique (pas dâinclinaison des moises, berge formĂ©e verticale, pieux retenant les longrines plantĂ©es devant lâouvrage dans le cours dâeauâŠ). De plus, la reprise de la vĂ©gĂ©tation dans ces caissons est trĂšs faible. Cet Ă©chec peut ĂȘtre expliquĂ© par la conception de lâouvrage basĂ©e sur la simple implantation de boutures dans un gĂ©otextile tissĂ© retenant la terre au lieu de branches de saules insĂ©rĂ©es entiĂšrement dans les caissons. Pour lâinstant, lâarmature des caissons permet de retenir la berge. Mais, sans dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation, cette stabilitĂ© est trĂšs fragile en cas de fortes crues et elle reste trĂšs incertaine dans lâavenir, aprĂšs vieillissement des armatures en
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
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bois morts. Des risques de déstructuration complÚte de la berge sont à prévoir face aux aléas futurs.
- En haut de berge, lâensemencement effectuĂ© est bien reparti mais le
gĂ©otextile biodĂ©gradable utilisĂ© aurait pu ĂȘtre maintenu enterrĂ© au lieu dâĂȘtre laissĂ© pendu sur les moises.
- En sommet de berge, les plantations mises en place ont été arrachées par
les enfants frĂ©quentant la base de loisirs. Il est prĂ©vu dâen replanter Ă lâautomne 2005.
- Des rochers naturels dans le cours dâeau en pied de berges provoquent des
conditions hydrologiques qui peuvent influencer lâĂ©rosion de la berge.
Sur le tronçon 2 :
- La présence de roches agencées en empilement offre une protection relative au pied de berge.
- En haut de berge, lâensemencement rĂ©alisĂ© Ă lâaide dâun gĂ©otextile
biodĂ©gradable a repris et son dĂ©veloppement permet de fixer le sol. Toutefois, la fixation du gĂ©otextile aurait pu ĂȘtre mieux soignĂ©e. Celui-ci est notamment laissĂ© pendu sur les enrochements.
- La faible pente de la berge justifie lâemploi de cette technique de
stabilisation. Cependant, de fortes conditions hydrologiques pourraient remettre en cause lâefficacitĂ© de la technique employĂ©e. Pour cela, il est prĂ©vu, pour fin 2005, des plantations de saules et dâaulnes afin dâassurer une meilleure stabilitĂ© du sol et de renforcer la rĂ©sistance de la berge Ă de fortes contraintes.
IMPACTS SUR LE PAYSAGE :
- Les techniques employées sont adaptées à la fréquentation du site. Elles
laissent une ouverture paysagĂšre et lâaccĂšs sur le cours dâeau. Mais la diversification des espĂšces et des strates vĂ©gĂ©tales pourrait participer Ă lâamĂ©lioration de la perception paysagĂšre.
IMPACTS ECOLOGIQUES :
- Les strates arborées et arbustives, présentes en faible densité, manquent de diversité en taille et en espÚce.
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GESTION ACTUELLE :
- Plusieurs entretiens sont rĂ©alisĂ©s dans lâannĂ©e du fait de la frĂ©quentation
du site et des activités qui y sont développées. PERSPECTIVES ET PROPOSITIONS TYPE DE GESTION PRECONISEE :
âą Suivi
- La pĂ©rennitĂ© de la stabilisation des tronçons restaurĂ©s dĂ©pend beaucoup du dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation afin dâatteindre une densitĂ© capable de rĂ©sister Ă de fortes contraintes hydrauliques.
- Il serait souhaitable de surveiller les enrochements notamment aprĂšs de
fortes crues. Leur déplacement pourrait modifier les processus érosifs et mettre en péril la stabilité de la berge.
⹠Entretien de la végétation
- Il est nécessaire de continuer les entretiens adaptés au site afin
notamment de renforcer la densité et le systÚme racinaire de la végétation.
âą Restauration de berge
- Les plantations prĂ©vues doivent ĂȘtre effectuĂ©es afin de renforcer la stabilitĂ© du sol, dâamĂ©liorer la diversitĂ© paysagĂšre et Ă©cologique du site.
- La stabilitĂ© des caissons peut ĂȘtre Ă©galement renforcĂ©e par lâimplantation
de boutures.
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
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ANNEXE 10 : fiche synthĂšse chantier du Pallet (44-14)
BILAN 2005 DES 10 ANS DE GENIE VEGETAL EN PAYS DE LA LOIRE
FICHE DE SYNTHESE PAR CHANTIER Site N° : 44-14 DĂ©partement : Loire Atlantique Cours dâeau : la SĂšvre Nantaise Commune : Le Pallet Rive : droite Lieu- dit : Le port du pont LinĂ©aire : 300 m PĂ©riode de rĂ©alisation des travaux : fin aoĂ»t Ă octobre 2003
LES ACTEURS MaĂźtre dâouvrage : Syndicat InterdĂ©partemental de la SĂšvre Nantaise MaĂźtre dâĆuvre : Biotec Bureau dâĂ©tudes : Biotec Entreprise travaux : Arbofor
CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES TYPOLOGIE DE BERGE : La berge a une pente prononcĂ©e (entre 25° et 45°), elle est dâune hauteur supĂ©rieure Ă 5 m et sa largeur est comprise entre 5 et 10 m. SUBSTRAT : La berge est composĂ©e de terre et de sable.
FACTEURS DE LâINTERVENTION ENJEUX :
PropriĂ©tĂ© : Domaine communal Type dâespace : Espace rural
Activités économiques Secteur agricole Occupation du sol : Prairie
Zone aménagée de loisirs Constructions, Infrastructures
et ouvrages : PrĂ©sence dâouvrage : pont PrĂ©sence dâinfrastructures routiĂšres
Usages : PĂȘche RandonnĂ©e
Zone spĂ©cifique/ classĂ©e : ZNIEFF I ou II ALTERATIONS (ORIGINES DE LâEROSION)
Caractéristiques de la ripisylve : - végétation dégradée
Gestion de la berge : - restauration inadaptée
PrĂ©sence dâouvrage : - surcharge sur la berge
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AMENAGEMENT
TRAVAUX :
Type de technique : technique mixte Travaux prĂ©paratoires : - reprofilage - terrassement Techniques de gĂ©nie vĂ©gĂ©tal : - ensemencement - plantation - fascine dâhĂ©lophytes - lits plants et plançons - boudin de gĂ©otextile Techniques de gĂ©nie civil : - enrochement
Géotextile : - biodégradable SUIVI APRES TRAVAUX
Suivi : Un entretien a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par lâentreprise Arbofor. Mais la commune a rĂ©alisĂ© un fauche du talus lâannĂ©e suivant la rĂ©alisation du chantier (juin 2004). Tous les plants ont Ă©tĂ© coupĂ©s. La commune a replantĂ© les plants lâannĂ©e suivante. Type dâentretien : - taille / Ă©lagage - recĂ©page
ETAT DES LIEUX DE LA VEGETATION VEGETATION DU SOMMET DE BERGE :
- végétation arborée absente - végétation arbustive absente - végétation herbacée absente
VEGETATION DU TALUS :
- végétation arborée absente - végétation arbustive diversifiée, peu densité, bien enracinée mais abßmée - végétation herbacée dense et en bon état
VEGETATION EN PIED DE BERGE :
- végétation arborée absente - végétation arbustive peu dense, en bon état - végétation herbacée moyennement dense et en bon état (hélophytes)
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
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APPRĂCIATION DE LâAMĂNAGEMENT
RAPPEL DES OBJECTIFS DE LâINTERVENTION OBJECTIFS PRINCIPAUX :
- Lutter contre une forte érosion de la berge menaçant une route longeant la SÚvre Nantaise à cet endroit.
- RĂ©implantation dâune ripisylve fonctionnelle afin de remplacer une vĂ©gĂ©tation non adaptĂ©e (prĂ©sence dâacacias) qui aprĂšs des alĂ©as climatiques (tempĂȘte) et hydrologiques (crues) a Ă©tĂ© dĂ©stabilisĂ©e et arrachĂ©e.
ENJEUX COMPLEMENTAIRES : ASPECTS PAYSAGERS ET ECOLOGIQUES :
- Les enjeux paysagers sont renforcĂ©s par une frĂ©quentation de promeneurs et de pĂȘcheurs.
- Rétablissement des fonctionnalités de la berge par une ripisylve dans un
milieu classĂ© en ZNIEFF. RESULTATS OBTENUS : EFFICACITE DE LâOUVRAGE DE PROTECTION CONTRE LâEROSION : RESULTATS ET
CAUSES DâECHECS :
- Les techniques mixtes utilisĂ©es ont permis une protection la berge contre lâĂ©rosion. Lâenrochement et les hĂ©lophytes stabilisent le pied de berge. La vĂ©gĂ©tation est repartie et se dĂ©veloppe. Cependant, elle a encore une densitĂ© faible, car elle a souffert des consĂ©quences de la sĂ©cheresse de 2003, dâune crue lors de lâhiver 2003/2004 et surtout dâune erreur de gestion de la part des Ă©lus. Ces derniers ont demandĂ© aux services communaux, non informĂ©s de la restauration, de traiter la vĂ©gĂ©tation du site par un entretien intensif type « espace vert ». De nombreux arbustes et plants ont Ă©tĂ© coupĂ©s lors de cette intervention en Juin 2004.
- Suite à cet événement, une replantation a été effectuée à la charge de la commune en septembre 2004.
- En amont, de petites encoches dâĂ©rosion sont visibles malgrĂ© le dĂ©veloppement des boutures de saules.
- La frĂ©quentation de promeneurs et principalement des pĂȘcheurs pose des soucis de destruction de la vĂ©gĂ©tation encore fragile. Une barriĂšre de
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
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protection est pourtant prĂ©sente sur une grande partie du site, empĂȘchant lâaccĂšs au talus.
IMPACTS SUR LE PAYSAGE :
- La diversification des strates vĂ©gĂ©tales, par lâutilisation de diffĂ©rentes
espÚces et techniques végétales, valorise la perception paysagÚre du site. IMPACTS ECOLOGIQUES :
- Les hĂ©lophytes dĂ©veloppĂ©es en pied de berge permettent de rĂ©tablir les fonctionnalitĂ©s Ă©cologiques du milieu face Ă la dĂ©connection crĂ©Ă©e par lâenrochement.
GESTION ACTUELLE : - Un contrat dâentretien sur 3 ans Ă©tait, Ă lâorigine, prĂ©vu par lâentreprise
ayant effectuĂ© les travaux ; mais suite Ă lâentretien inadaptĂ© rĂ©alisĂ© par la commune et Ă la replantation qui en a suivi, ce contrat a Ă©tĂ© relancĂ© jusquâen 2007.
PERSPECTIVES ET PROPOSITIONS TYPE DE GESTION PRECONISEE :
âą Suivi
- LâĂ©volution des faibles encoches dâĂ©rosions doit ĂȘtre Ă surveiller. - Suite Ă cette visite du site, un arrosage a Ă©tĂ© proposĂ© durant cet Ă©tĂ©
2005 pour favoriser le développement de la végétation.
⹠Entretien de la végétation
- Lâentretien inadaptĂ© de la vĂ©gĂ©tation pose le problĂšme de la sensibilisation des Ă©lus et de la formation des employĂ©s communaux pour la gestion et lâintervention sur les sites de restauration de berge utilisant des techniques vĂ©gĂ©tales. Ces techniques demandent des connaissances et des compĂ©tences spĂ©cifiques pour traiter dans de bonnes conditions le dĂ©veloppement dâune ripisylve.
- Suite Ă ces incidents, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de former les employĂ©s communaux Ă
ce type dâentretien de riviĂšre par lâorganisation dâune journĂ©e de
CONSERVATOIRE REGIONAL DES RIVES DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS â SEPTEMBRE 2005
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sensibilisation à ces techniques végétales, afin que ceux-ci puissent assurer une intervention adaptée aprÚs 2007.
- Afin de prévenir les désagréments de la fréquentation du site par le public
et les pĂȘcheurs, lâidĂ©e dâinformer et de sensibiliser les promeneurs et la population Ă ce type de restauration par des panneaux dâexplications pendant et aprĂšs travaux permettrait de lutter contre la dĂ©gradation de la vĂ©gĂ©tation implantĂ©e par des piĂ©tinements ou autres pressions âŠ
- Dans lâavenir, lâentretien est Ă poursuivre avec des recĂ©pages, Ă©talĂ©s sur
plusieurs annĂ©es du fait du contrat dâentretien, afin de densifier la vĂ©gĂ©tation et le dĂ©veloppement racinaire favorisant une stabilitĂ© accrue de la berge.