Comment exploiter son érablière (aménagement forestier et production de sirop) en minimisant son impact sur la faune et la biodiversité?
Présentation interactive entre vous et moi: Marie-Eve Roy
Dans le but de manger le meilleur SIROP D’ÉRABLE…
Premièrement, des informations sur le sirop d’érable…
Comment frais est votre sirop? Quizz 1
« On a déterminé qu’en moyenne, le sucre dans l’eau d’érable a entre trois et quatre ans. »
Proportion de carbone 14 pour déterminer l’âge des molécules de sucre récupérées dans l’eau d’érable
Il y a moins de raison de s’inquiéter, par exemple, si un été est trop sec ou trop froid.
(Messier et Delagrange, 2016)
1. Introduction: Exploiter son érablière en minimisant son impact sur la faune et la biodiversité
Revue de littérature sur les impacts de l’aménagement acéricole et forestier des érablières sur la biodiversité
Sujet documenté dans les
érablières
Impacts sur: Étude québécoise et
des régions voisines
traitant du sujet
Littérature sur son
impact
Commentaires et méthode alternative
L’assainissement Bois mort Nul à très faible Nul à très faible Utiliser des informations plus générales
(notamment des documents gouvernementaux)
Composition Nul à très faible Faire le parallèle sans avoir de données précises
entre l’assainissement et un faible taux de chicots
et débris ligneux
L’éclaircie jardinatoire Bois mort Nul à très faible Nul à très faible Utiliser des données sur des coupes plus
importantes (éclaircie, coupe à diamètre limites)
dans les érablières
Composition Nul à très faible
Le jardinage acérico-
forestier
Bois mort Moyenne à forte Moyenne à forte
Composition Moyenne à forte
La forêt naturelle Composition Moyenne à forte Moyenne à forte
Structure Moyenne à forte
Dynamique Moyenne à forte
Diversité floristique Faible à moyenne Utiliser des informations plus générales
Diversité faunique Faible à moyenne Utiliser des informations plus générales et utiliser
les IQHs
La forêt aménagée pour
l’acériculture
Composition Faible à moyenne Faible à moyenne Utiliser les informations sur les pratiques générales
de l’aménagement des érablières pour
l’acériculture et inclure d’autres types
d’aménagements (coupe partiel) afin d’évaluer
leurs impacts
Structure Faible à moyenne
Dynamique Faible à moyenne
Diversité floristique Nul à très faible
Diversité faunique Nul à très faible Utilisé les IQHs en se basant sur les changements
de l’habitat déterminé précédemment
Fertilisation et chaulage Biodiversité Moyenne à forte Faible à moyenne Utiliser des informations plus générales afin
d’évaluer leurs impacts
Drainage Biodiversité Nul à très faible Nul à très faible Utiliser des informations plus générales
Nettoyage et élimination
des gaules
Biodiversité Faible à moyenne Nul à très faible Utiliser les informations sur les effets généraux et
les IQHs afin d’évaluer leurs impacts
La disponibilité de bois
mort
Biodiversité Moyenne à forte Moyenne à forte
Biocénose
Biotope
Virus Bactéries Protozoaires Crustacés Mollusques Nématodes
Annélides Arachnidés Insects Champignons
Végétaux : Flore non-ligneuse Flore ligneuse
Vertébrés : Poissons Herpétofaunes Oiseaux Mammifères
Sol: Faction minerale
Faction organique: C, H, O, N, S, P, K, Ca, Mg… Eau Air
Écosystème de l’érablière
Impacts anthropiques : (Likens et Franklin 2009) Fragmentation du territoire Modification des zones voisines Espèces exotiques envahissantes Eutrophication/Pollution de l’eau Pluie acide Changement climatique Chasse et pêche Historique de coupe et de perturbation anthropiques Stress environnementale et autres pollutions
Dynamique naturelle: Trouées Chablis Feux Verglas
2. Drainage
3. Nettoyage et élimination des gaules
4. Élimination des essences compagnes
5. Élimination de chicots et de debris ligneux
Éclaircie jardinatoire (4 et 5)
Assainissement (4 et 5)
Jardinage acérico-forestier (4 et 5)
1. Fertilisation et chaulage
Biotope
Définition des traitements les plus communs
La coupe de jardinage (depuis 1983) production forestière: prélèvement d’environ 30 % du volume de bois, répartie proportionnellement dans toutes les classes de tailles (Majcen 1994), avec une période de rotation de l’ordre de 20 ans (Del Degan 1996)
Le jardinage acérico-forestier: récolte d’un plus faible volume de bois à l’hectare, soit environ
15- 20 %, incluant les chemins de débardages, avec des périodes plus courtes entre les interventions (environ 15 ans), soit la durée de vie moyenne de la tubulure (CERFO 2007)
L’éclaircie jardinatoire: enlever les tiges dominantes pour favoriser celles des étages inférieurs
(Doucet 1976) Chaulage, Nettoyage et élimination des gaules, assainissement…
1. Introduction: Exploiter son érablière en minimisant son impact sur la faune et la biodiversité
Complexité de ces écosystèmes
L’accumulation des perturbations peut influencer la complexité de la forêt…donc de la faune et la flore…
Changements globaux
La complexité d’un écosystème reflète plus au moins sa stabilité (Hollings 1973)
Exploiter son érablière en minimisant son impact sur la faune et la biodiversité Pourquoi?
Modifications des érablières, changements globaux? Quizz 2
Une des prémisses de l’aménagement écosystémique est qu’on ne peut espérer maintenir le rendement (eau d’érable et matière ligneuse) et conserver les autres qualités de la forêt (qualité des habitats fauniques…), si on ne réussit pas avant tout à préserver la structure et le fonctionnement de l’écosystème dans son ensemble (Dodds 1994, Côté et Messier (Revue))
Néfaste pour les écosystèmes : lorsque ces composantes sortent, ou risque de sortir à plus long terme, de la fourchette de variabilité naturelle
1. Introduction: Exploiter son érablière en minimisant son impact sur la faune et la biodiversité
La dynamique des érablières ; les perturbations naturelles
2. Résultats: Comparaison des érablières naturelles et sous exploitations
2. Résultats: Comparaison des érablières naturelles et sous exploitations
3 différences importantes? Quizz 3
2. Résultats: Comparaison des érablières naturelles et sous exploitations
La description des érablières naturelles montre que ce sont des milieux très riche et très diversifiés (Gabriel Roy, 1998)
Impacts, oui, mais…
L’aménagement des érablières à des fins acéricoles a à plusieurs égards des effets moins radicaux que certaines formes de coupes utilisées pour l’exploitation de la matière ligneuses, elles affectent tout de même l’écosystème de l’érablière (Côté et Messier, Revue)
2. Résultats: Comparaison des érablières naturelles et sous exploitations
2.1. Diminution des essences compagnes
2.2. Simplification de la structure des peuplements
2.3. Perte de bois mort (quantité ou qualité)
Effet sur la santé des érablières et la biodiversité
Effet sur la santé des érablières et la biodiversité
Effet sur la santé des érablières et la biodiversité
2.1. Diminution des essences compagnes
Pourcentage de surface terrière en essence compagne entre 25 et 35% dans les érablières naturelles) (Roy
et al. 2011, Pinna et al. 2011, Arsenault et al. 2010)
Critère de mesure de la composition
Érablières naturelles Location Références
Analyse de combinaison et d’association (%)
Érable à sucre : en ordre : Tilleul (9.5), Hêtre (6.7), Chêne rouge (5.6), Frêne blanc (4.7), Orme (1.1)
Forêt d’érable et hêtre de l’Ohio
Shanks 1953
Espèces en ordre d’importance
Érable à sucre > Hêtre à grandes feuilles
Trois forêts anciennes MRNF 2009
Espèces en ordre d’importance
Érable à sucre > Ostryer de Virginie > Hêtre à grandes feuilles > Sapin baumier > Pruche du Canada > Bouleau jaune
Cookshire MRNF 2009
Espèces en ordre d’importance
Érable rouge > Bouleau jaune > Érable à sucre > Hêtre à grandes feuilles
Beaubien MRNF 2009
Espèces en ordre d’importance
Érable associé avec le hêtre, la pruche, le chêne rouge, le frêne blanc, le tilleul d’amérique, l,érable rouge et le bouleau jaune
Forêt mature vielle de hêtre et érable à sucre de l’Ohio
Forrester et Runkle 2000
% de la surface terrière par espèces
Érable à sucre suivit de hêtre à grande feuille et du bouleau jaune Les autres espèces ont moins de 5%
Érablière naturelle du Québec
Anger 2004
Le jardinage acérico-forestier:
Favorise les espèces relativement tolérante à l’ombre qui ont la capacité de s’établir sous couvert (ex :
hêtre, érable à sucre, ostryer)
N’est pas favorable à des essences semi-tolérantes (ex. bouleau jaune, tilleul, orme, chêne, noyer noir,
frêne d’amérique…) (Lessard et al. 2005) ou des essences intolérantes (bouleau à papier, peuplier)
2.1. Diminution des essences compagnes
2.1. Diminution des essences compagnes
Plus d’érables à sucre dans les placettes jardinées (77% de la surface terrière) par rapport au
érablières réellement anciennes (65% de la surface terrière) (Roy et al. 2011, Bouchard et al.
1989).
Effets sur la régénération, dominance d’érable à sucre et de gaules de hêtre, défavoriser
certaines essences compagnes comme le bouleau jaune (Messier, Beaudet et Greene 2002)
Augmentation de l’érable à sucre et de l’érable rouge
(Coons 1987, Côté Revue, Roy et al. 2011, Pinna et al. 2011, Bouchard et al. 1989)
Des essences qui sont défavorisées dans vos érablières? Quizz 4
2.1. Diminution des essences compagnes
Perte de qualité et de diversité des sols, acidification
Perte de fertilité des sols et de certains nutriments
Effets négatifs sur les détritivores
Diminution de la diversité et de la dispersion floristique et faunique
Effet sur la santé des érablières et la biodiversité
2.1. Diminution des essences compagnes
Effets négatifs de l’élimination des essences compagnes sur la qualité et la diversité du sol (Brady,
1974, Larcher, 1995), le pH et l’acidification (Côté et Fyles 1994, Côté et Messier Revue), le cycle
des nutriments et la fertilité des sols (McGee et al. 2007, MRNF: Auger 2004, Côté et Messier Revue)
Exemple. La litière d’érable rends le sol plus hostile pour les détritivores comme le ver de terre
(Lumbricus terrestris), très important pour la fertilité des érablières (Coderre et al. 2005, Gravel, G. Roy
1998).
Effet sur le sol et les détritivores
2.1. Diminution des essences compagnes
Effet sur la santé des érablières et la biodiversité
Stabilité et résistance des peuplements
Le frêne noir, l'érable rouge, le bouleau jaune, l'orme et le tilleul permettent de protégées le
système racinaire des érables en absorbant des quantités importantes d'eau. L’hêtre est aussi
bénéfique au système racinaire de l’érable à sucre (Nadeau, 1998), le bouleau jaune est
bénéfique par son apport de bore…
Effet sur la faune et la flore
Les études (peu abondantes) mentionnent sourtout des effets négatifs sur les oiseaux et les insectes (Doyon
et Bouffard 2009, Cavard et al. 2011).
Exemple. La diminution des îlots résineux dans des peuplements plus mésique et xérique comme les érablières
serai une cause du déclin de la Grive de Bicknell.
2.1. Diminution des essences compagnes
Effet sur la santé des érablières et la biodiversité
Érablières naturelles: Les différentes sources d’informations et les informations permettent d’estimer des pourcentages de surface terrière en essences compagne variant entre 25 et 35% Les différentes études (4) mentionnent de conserver entre 10 et 20% (certaines 10-15%, d’autres 15 et
20%) d’essences compagnes, la quantité diffèrent selon le type d’érablières. Considéré le cycle bio-géochimique des nutriments de nos feuillus nobles (Côté et Côté et Messier, Revues)
Avis 1. Selon la comparaison entre les érablières naturelles afin d’éviter des diminutions majeures ou critiques et des effets négatifs, les recommandations sont d’avoir au moins 12% d’essences compagnes.
2.1. Diminution des essences compagnes: Recommandations
Structure des érablières naturelles
Érablière naturelle inéquienne où irrégulière
(Doyon et Sougavinski, 2002 Doyon et Bouffard, 2009)
0
50
100
150
200
250
300
10-20 20-30 30-40 40-50 50-60 60-70 70-80 80-90
Classe DHP (cm)
Fré
qu
en
ce (
nb
/ha)
Min
Max
Moyenne
Tige à l'hectare selon les classes de DHP de placettes provenant d'anciennes forêts pour des peuplements d’érablières
2.2. Simplification de la structure des peuplements
Érablières naturelles composées principalement des grosses tiges
Surfaces terrières moyenne des érablières naturelle entre 27 et 37 m²/ha; les moyennes près de
30± 3 m²/ha sont les plus fréquentes dans la littérature
Surface terrière (m²/ha)
31 Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Structure semblable à d’autres études
37m²/ha Forêt mature vielle de hêtre et érable à sucre de l’Ohio
Forrester et Runkle 2000
Structure semblable à d’autres études
(ST plus de 29) Forêt mature vielle de hêtre et érable à sucre
Runkle 1996
Surface terrière (m²/ha)
Entre 20 et 35 Moyenne 27
Érablière naturelle du Québec
Anger 2004
Surface terrière (m²/ha)
La distribution théorique a permis d’observer une fréquence ayant une forte asymétrie, où les peuplements de 28 m²/ha et plus représentent plus de 47% du paysage
Doyon et al. 2006
2.2. Simplification de la structure des peuplements
Une structure d’érablière naturelle typique
Une surface terrière entre 24 et 40 m²/ha
Plus de 250 tiges/ha de gaules (DHP : 3-10cm)
Entre 50-250 tiges/ha (DHP : 10-20cm)
Entre 25-225 tiges/ha (DHP : 20-30cm)
Entre 25-125 tiges/ha (DHP : 30-40 cm)
Plus de 20 tiges/ha de plus de 40 cm
2.2. Simplification de la structure des peuplements
Simplification de la structure vers des érablières équienne
(Paquet 1980, Lenière, Messier et Côté Revue, MRNF 2008, Mladenoff
et al. 2000)
Diminution de la proportion de grosses tiges et augmentation de la proportion de petites tiges (Majcen et Bédard 2005, Anger 2004, Roy et al. 2011)
2.2. Simplification de la structure des peuplements
2.2. Simplification de la structure des peuplements
Diminution de la diversité et de la richesse floristiques, changement
dans les communautés floristiques, diminution de la diversité et de
la richesse d’insectes (coléoptères) et d’araignées, changement dans
les communautés d’oiseaux
Diminution d’abondance de l’herpétofaune
Effet sur la santé des érablières et la biodiversité
Exemple. La modification de la structure des peuplements risque d’homogénéiser les conditions d’habitats
pour la faune aviaire, qui se traduit généralement par une diminution de la diversité des passereaux
forestiers (Angers et al. 2005, Doyon et Bouffard 2009), les parulines pouvant être affectées par la perte de
structure (Bourque et Villard 2001).
Effet sur la santé des érablières et la biodiversité
2.2. Simplification de la structure des peuplements
Exemple. Diminution des espèces micotrophe et diminution des plantes résiduelles comme l’ Oxalis montana, Aralia nudicaulis et le Taxus canadensis (Moola et Vasseur 2008)
La principale cause évoqué pour ces diminution est l’effet de la structure qui tends vers une
forme plus équienne (Lenière et Houle 2006, Hale et al. 1999, Moola et Vasseur 2008).
Exemple. Dans une étude sur 201 espèces dont 154 herbacées et 18 arbustes dans le sud du Québec, la diminution de la diversité structurale des érablières sous aménagement acéricole explique 23% de la diminution de la diversité et de la richesse
Effet sur la santé des érablières et la biodiversité
2.2. Simplification de la structure des peuplements
Exemple. Pour les bryophytes, diminution des espèces calcicoles et mésophiles au profit d’espèces xérophiles dans les érablières aménagées (McGee et Kimmerer 2002)
2.2. Simplification de la structure des peuplements
Effet sur la santé des érablières et la biodiversité
* Une cinquantaine des plantes menacées ou vulnérables dans les forêts propices aux
aménagement acéricole
Espèces Caractéristique Essences Classe d’âge Autres
Ail des
bois
Vulnérable aux excès de
sécheresse ou d’humidité
ERFT, érable à sucre Espèce ne supporte pas
l’ouverture du couvert forestier
Peu vulnérable au bris mécaniques,
cueillette
Doradille
ambulante
Vulnérable aux excès de
sécheresse ou d’humidité
ERFT Espèce ne supporte pas
l’ouverture du couvert forestier
Vulnérable au bris mécaniques, Associées
aux habitats calcaires
Dryoptère de
Clinton
Vulnérable aux excès de
sécheresse ou d’humidité
ERFT, érables, bouleau
jaune, Tilleul, Frêne
Espèce ne supporte pas
l’ouverture du couvert forestier
Vulnérable au bris mécaniques
Gaillet fausse-
circée
Vulnérable aux excès de
sécheresse ou d’humidité
ER, ERFT Espèce favorisé par un
ensoleillement accru, mais
incapable de se maintenir sous
des condition permanentes de
forte luminosité
Vulnérable au bris mécaniques, souvent
associées aux habitats calcaires
Galéaris
remarquable
Vulnérable aux excès de
sécheresse ou d’humidité
ERFT Espèce favorisé par un
ensoleillement accru, mais
incapable de se maintenir sous
des condition permanentes de
forte luminosité
Peu vulnérable au bris mécaniques
Ginseng à
cinq folioles
Vulnérable aux excès de
sécheresse ou d’humidité
ERFT, associé entre autre
aux noyées, frêne blanc,
Tilleul d’Amérique
Espèce ne supporte pas
l’ouverture du couvert forestier
Peu vulnérable au bris mécaniques, besoin
de sol riche au pH près de la neutralité,
déclin en raison du changement de pH dans
les érablières, cueillette
Noyer cendré Vulnérable aux excès de
sécheresse ou d’humidité
ERFT, érables, Tilleul,
frêne
Espèce de pleine lumière Peu vulnérable au bris mécaniques, déclin
dut au chancre du noyer cendré
Érablières naturelles:
Une surface terrière entre 24 et 40 m²/ha
Plus de 250 tiges/ha de gaules (DHP : 3-10cm)
Entre 50-250 tiges/ha (DHP : 10-20cm)
Entre 25-225 tiges/ha (DHP : 20-30cm)
Entre 25-125 tiges/ha (DHP : 30-40 cm)
Plus de 20 tiges/ha de plus de 40 cm
Avis 2. Selon la comparaison entre les érablières naturelles afin d’éviter des diminutions majeures ou critiques et des effets négatifs, les recommandations des auteurs du présent document sont d’avoir plus de 150 gaules et petites tiges/ha (DHP : 3-20cm), ainsi que de s’assurer d’avoir plusieurs tiges dans les diverses classes de DHP supérieurs et de conserver une forte surface terrière.
2.2. Simplification de la structure des peuplements : Recommandations
Bois mort d’érablière naturelle typique
Densité de chicots (DHP≥10cm) : moyenne entre
40 à 58 tiges/ha
Densité de gros chicots (DHP≥30cm) : moyenne
entre 20 à 24 tiges/ha
Volume de débris ligneux (DHP≥10cm) : moyenne
entre 53 à 88 m³/ha
2.3. Perte de bois mort (quantité ou qualité)
Érablière naturelle
Région Références
Densité de chicots (tiges/ha) (plus de 5cm DBH)
156±9 ErFt Outaouais Doyon et al. 1999 et 2005
Densité de chicots (tiges/ha) (plus de 5cm DBH)
49.3±6.7 (DHP moyen 25)
ErFt Outaouais Anger et al. 2005
Densité de chicots (tiges/ha)
40.0±10.6 (DHP≥20cm), dont 11 ayant un diamètre égal ou supérieur à 30 cm
Bas-Saint-Laurent Bergeron et al. 1997
Snag densité (nb/ha)
34 Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Snag volume (m³/ha)
27* Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Tous chicots (10 cm et +)
ti/ha
25, 40, 65, 70 (moyenne 50)
Érablie`res en Chaudie`res-Appalaches
d’inventaire des écosystèmes forestiers exceptionnel du MRNF
Desnité de chicots /ha
22.5±6.4 de plus de 29.1 cm DHP et 34.2±10.5 de plus de 9.1 cm DHP
EFE d’érablière à BJ et bétulaie jaune à sapin, Gaspésie et Bas-Saint-Laurent
MRNF 2010 (non publié)
Desnité de chicots(tige) /ha
58 ti/ha (46 et 81) dont : 48 gros chicots par hectare (≥ 29,1cm), avec une variation entre 31 et 71 tiges/ha
forêts anciennes peu ou non perturbées par l’homme ERBJ est et ERTil est
l’étude non publiée du MRNF (2009) dans Roy et al. 2011
Densité de gros chicots (tiges/ha)
11.3±4.6 (DHP≥30cm)
Bas-Saint-Laurent Bergeron et al. 1997
Gros chicots (40 cm et +)
ti/ha
5, 15, 25, 35 (moyenne= 20)
Érablie`res forêt ancienne en Chaudie`res-Appalaches
d’inventaire des écosystèmes forestiers exceptionnel du MRNF
Chicots de plus de 30 cm DHP/ha
24 Forêt feuillues nordiques
Goodburn et Lorimer 1998
Densité de gros chicots (tiges/ha) (>49.1 DHP)
7.6±2.3 ErFt Outaouais Anger et al. 2005
81 arbres de plus de 15 cm (DHP) à potentiel de cavité/ha et 13 arbres à cavités/ha
Forêt seconde venue 1910, de hêtre, bouleau, érable de l’état de New York
Welsh et Capen 1992
Densité des arbres à cavités/ha
17 Forêt feuillues nordiques
Goodburn et Lorimer 1998
Volume de débris ligneux (plus de 5cm DBH)
36±13 Doyon et al. 1999 et 2005
Volume de débris ligneux (plus de 5cm DBH)
93.4±11.9 ErFt Outaouais Anger et al. 2005
Volume de logs
55 Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Densité de logs
420 Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Volume de débris ligneux (plus de 10cm DBH)
88 Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Débris ligneux au sol (>10cm), volume (m³/ha)
99* (significatif) Forêt feuillues nordiques
Goodburn et Lorimer 1998
Volume de débris ligneux (m³/ha)plus de 10 cm dbh
Logs= 80 Snags= 39
Forêt mature vielle de hêtre et érable à sucre de l’Ohio
Forrester et Runkle 2000
Volume de débris ligneux (m³/ha)plus de 10 cm dbh
Logs= 56 Snags= 16
Forêt mature vielle de hêtre et érable à sucre
Hicks 1995
volume de débris ligneux
Entre 51 et 55 m³/ha et (2) volumes variant de 7 m3/ha à 130 m3/ha pour une moyenne pondérée de 69 m3/ha Les gros débris ligneux (>20 cm dans cette étude) montrent des volumes variant de 6 à 103 m3/ha et une moyenne pondérée de 48 m3/ha
l’érablière à bouleau jaune de l’Est et pour (2) Chaudière-Appalaches Ces données proviennent toutes de peuplements dominés par des feuillus.
Leduc et Bergeron (1998)
Tous débris (10 cm et +)
m3/ha
42 dont 30 (40 cm et +)
Érablie`res forêt ancienne en Chaudie`res-Appalaches
d’inventaire des écosystèmes forestiers exceptionnel du MRNF
Effet de l’aménagement des érablières (acériculture) sur le bois mort: Assainissement
Diminution significative de chicots et de débris ligneux dans les érablières aménagées (Hale et al.
1999, Bergeron et al. 1997, Messier et Côté Revue, Varadizabo et Anger 2012, Houston et al.
1990)
Érablières aménagées pour l’acériculture
Exemple. dans le bas Saint-Laurent:
- Densité moyenne de chicots diminue significativement de 75% et passe de 40 à 10 tiges/ha
- Quantité de gros chicots (plus de 30 cm de DHP) diminue aussi significativement de plus de la moitié
(passe de 11 à 5 tiges/ha)
2.3. Perte de bois mort (quantité ou qualité)
Effet de l’aménagement des érablières (coupe de jardinage) sur le bois mort
Diminution importantes de la quantité de gros chicots (Roy et al. 2011,
MRNF 2009, Doyon 2009)
Diminution de certaines formes de bois morts (décomposition) (Vanderwel et
al. 2008), la fraction de gros chicots (>49.1cm) (Anger 2004)
Réduction significative les arbres vivants à cavités et/ou défauts important
(Goodburn et Lorimer 1998, Hale et al. 1999, Anger et al. 2005)
Les débris ligneux d’origine anthropogénique présent dans les CJ (44%)
occasionne des entrée ponctuelle dans le temps, suivit de faibles entrées,
comparativement au entrées plus constante dans les forêts naturelles
2.3. Perte de bois mort (quantité ou qualité)
2.3. Perte de bois mort (quantité ou qualité)
Effet sur la santé des érablières et la biodiversité
Diminution de la diversité, de l’abondance et de la richesse des oiseaux
cavernicoles (excavateur ou utilisateur secondaire) ainsi que de l’herpétofaune,
diminution d’abondance de certaines espèces de mammifères, diminution de
diversité d’araignées du sol, des insectes et autres organismes du sol
Exemple. Menace d’extinction locale certaines espèces (notamment les espèces
dépendantes du bois mort comme les pics), ceci pouvant avoir des conséquences sur
l’écosystème en entier
Changement de conditions du sol et du cycle des nutriments
Diminution importante de calcium et perte d’espèces calcicoles
2.3. Perte de bois mort (quantité ou qualité)
Effet sur la santé des érablières et la biodiversité
Espèces Nidification Abri Alimentation
Mammifère
Vespertilion brun* C C
Vespertilion nordique* C C
Chauve-souris argentée* C C
Tamia rayé* CD CD
Écureuil gris C C
Écureuil roux C C
Petit polatouche* CC CC
Raton laveur C C
Martre d’Amérique* CD CD
Pékan* CD CD
Campagnol à dos roux*
Souris sylvestre*
Souris-sauteuse des bois
Musaraigne cendrée*
Espèces Nidification Abri Alimentation
Oiseaux
Canard branchu CC
Garrot à œil d’or CC
Harle couronné CC
Grand harle CC
Crécerelle d’Amérique CC C
Chouette rayée* C C
Petite nyctale* CC C
Martinet ramoneur CC CC
Pic maculé* EECC C
Pic mineur* EECC C C
Pic chevelu* EECC C C
Pic à dos noir EECC C CC
Pic flamboyant* EECC C CD
Grand pic* EECC C CD
Tyran huppé CC C
Hirondelle bicolore CC C
Hirondelle à ailes
hérissées
CC C
Mésange à tête noire* ECC C
Mésange à tête brune ECC C
Sitelle à poitrine
blanche*
ECC C
Sitelle à poitrine rousse* ECC C
Grimpereau brun* C C
Troglodyte familier* CC C
Troglodyte mignon* C CD
2.3. Perte de bois mort (quantité ou qualité)
Effet sur la santé des érablières et
la biodiversité
Espèces Nidification Abri Alimentation
Amphibiens D
Triton vert D
Salamandre à points bleus D
Salamandre maculée D
Salamandre rayée* DD DD D
Salamandre à 2 lignes
Grenouille des bois*
Reptiles
Couleuvre à ventre rouge* D
Couleuvre rayée* D
La liste présenté n’est pas exaustive elle est basé d’après les livres de références généraux (Ehrlich et al. 1988; Prescott et Richard
1996; Petranka 1998) et l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec, ainsi que le guides de mammifères du Québec et le guide des
amphibiens et reptiles du Québec à servit à sélectionnées les espèces que l’on peut retrouver en Chaudière-Appalaches,
notamment dans les érablières. EE= principalement excavateur, E= excave à l’occasion, CC= principalement dans un chicot, C= à
l’occasion dans un chicot, DD= principalement dans ou sous des débris ligneux et D= à l’occasion dans ou sous des débris ligneux
2.3. Perte de bois mort (quantité ou qualité)
Effet sur la santé des érablières et la biodiversité
Avec des pratiques sylvicoles (exemple CJ): Exemple. Les oiseaux, les amphibiens et les araignées sont
particulièrement sensibles aux effets de coupes de jardinages
2.3. Perte de bois mort (quantité ou qualité)
Effet sur la santé des érablières et la biodiversité
Traitement Nom du site
Nombre de parcelles/site
Taille d’une parcelle
Superficie échantillonnée
Témoin non-traité Site 1 5 1 ha 5 ha
CJ + récolte grosse branches
Site 2 5 1 ha 5 ha
CJ + récolte moyennes branches
Site 3 5 1 ha 5 ha
CJ + récolte petites branches
Site 4 5 1 ha 5 ha
Dispositif de suivi:
1. Comparaison des zones traités et des zones non-traités 2. Suivit avant-après contôle-impact
Conserver du Bois mort sur pied et au sol
lors d’opération forestière: Combien?
100 m
10
0 m
Légende : Bleu : Dispositif d’échantillonnage systématique
Jaune : Dispositif d’échantillonnage non-aléatoire de microsites Enregistreur nocturne de chants d’anoures
Parcelles circulaire avec 1.26m de rayon (5m²)
Piège à petit mammifère
Piège fosse
Piste de sable
Salamandre maculée
Campagnol à dos roux
Diversité floristique
Recommendations sur le bois mort : Certaines études mentionnent simplement de conserver 1 chicot de
DHP >35cm/ha (MRNF, Auger 2004)
D’autres ont des stratégies variées de conservation de gros chicots (>30cm/ha) entre 3-10, ainsi que différents chicots par groupes de DHP et de nombreux débris ligneux de classe et de décomposition diversifié (Côté et Messier Revue, Watt et Caceres 1999, Varadizabo et Anger 2012, L’Écuyer et al. 1998)
En se basant sur les besoins d’espèces aviaires des quantités très
importantes ont été mentionnées (56 chicots/ha)
Conserver du Bois mort sur pied et au sol
lors d’opération forestière
Érablières naturelles:
Densité de chicots (DHP≥10cm) : moyenne entre 40 à 58 tiges/ha
Densité de gros chicots (DHP≥30cm) : moyenne entre 20 à 24 tiges/ha
Volume de débris ligneux (DHP≥10cm) : moyenne entre 53 à 88 m³/ha
Avis 3. Afin d’éviter des diminutions majeures ou critiques par rapport aux érablières naturelles, les recommandations des auteurs du présent document sont d’avoir plus de 15 tiges/ha de chicots (DHP≥10cm), plus de 7 tiges/ha de gros chicots (DHP≥30cm) et plus de 18 m³/ha de débris ligneux (DHP≥10cm) afin de diminuer les impacts sur la biodiversité
2.3. Perte de bois mort (quantité ou qualité): Recommandations
Quizz 7: La diversité faunique
Dans les érablières du sud du Québec les animaux qui
atteignent la plus forte biomasse à l’hectare sont xxxxx, le
vertébré le plus abondant est xxxxx.
2.4. Autres aménagements: La fertilisation et le chaulage
Problématique de diminution du calcium, augmentation du pH, dépérissement de l’érable à
sucre et de l’envahissement du hêtre dans les érablières
Augmentation de Ca et de pH du sol (Moore et al. 2011, Nolet et al. 2005)
Effet mitigées sur la vigueur, la dominance et la régénération de l’érable à sucre (Moore et al. 2011,
Juice et al. 2006, Moore et Ouimet 2006 versus Messier, Beaudet et Greene 2002, Nolet et al. 2005)
Effet de la fertilisation et chaulage sur l’écosystème
Les effets de la fertilisation et du chaulage sur la qualité de la litière et la décomposition sont
peu connu. Une étude suggère l’effet négatif de la fertilisation sur la communauté des
décomposeurs normal (Lukumbuzya, Fyles et Côté 1994).
En somme, la fertilisation et le chaulage ne sont pas recommandées (dommageable)
dans les sites riches en calcium (indicateur: gingembre sauvage, ginseng à 5 folioles,
noisetier, cèdre, frêne d'Amérique, tilleul)
3. Conclusion
Dans les érablières aménagées pour l’acériculture, les problématiques importantes
soulevées (comparativement aux forêts naturelles) sont:
1- La perte de bois mort (qui a de nombreux effets sur la faune, la flore, le sol, les
nutriments et la santé de l’écosystème)
2- La simplification de la structure des peuplements (qui a de nombreux effets sur la
flore, les insectes, les araignées et les oiseaux)
3- La diminution des essences compagnes (qui a de nombreux effets sur la faune, le
sol, les détritivores et l’état de santé des érablières)
Des revisions des traitements les plus communs pour la structure (éclaircies jardinatoires, jardinage
acérico-forestier) pourraient être envisagées (Majcen 2003, Grondin et Cimon 2003, Côté et Messier
Revue, Macjen et al. 1990), en tenant compte du bois mort et de la composition.
3. Conclusion
Selon la comparaison entre les érablières naturelles afin d’éviter des diminutions
majeures ou critiques et des effets négatifs, les recommandations sont:
Avoir plus de 15 tiges/ha de chicots (DHP≥10cm), plus de 7 tiges/ha de gros chicots
(DHP≥30cm) et plus de 18 m³/ha de débris ligneux (DHP≥10cm) afin de diminuer les
impacts sur la biodiversité (voir Avis 3).
Avoir plus de 150 gaules et petites tiges/ha (DHP : 3-20cm), ainsi que de s’assurer
d’avoir plusieurs tiges dans les diverses classes de DHP supérieurs et de conserver
une forte surface terrière (voir Avis 2).
Avoir au moins 12% d’essences compagnes (voir Avis 1).
3. Conclusion: Pistes de solution visant une acériculture durable et respectueuse de l’intégrité des écosystèmes
3. Conclusion: effet de la coupe de jardinage sur la biodiversité dans les
érablières
• Si la quantité de bois mort restent importantes, que les forêts des alentours ne sont pas perturbées et que les aménagements sont mineures, il y a très peu d’effets sur l’abondance de petits mammifères, de collemboles et de carabidés (Kaminski et al. 2007, Moore et al. 2002, Sullivan et Sullivan 2001).
• Si on enlève de grande quantité de bois mort, les effets sont beaucoup plus importants comme la diminution de la densité de plusieurs espèces de pics (Straus et al. 2011), et des effets sur les salamandres (Roy et al. non publié), le campagnol à dos roux (Etcheverry et al. 2005, Sullivan et Sullivan 2001) et les araignées du sol (Moore et al. 2002).
Les oiseaux, les amphibiens et les araignées particulièrement sensibles aux effets de coupes de jardinages * Pour les oiseaux et les amphibiens, on relate la même conclusion que les espèces floristiques, soit un changement dans les communautés
Type de perturbation naturelle
Pourcentage du territoire couvert annuellement
Intervalle de retour (années) Référence
Micro-trouées (50 à 100 m2) Trouées de plus de 200 m2
Entre 0.28-2.2% Entre 0.45-2.0%
Environ 100 Estimation 303
Doyon et Sougavinski 2002 Nolet et al. 1999 Forrester et Runkle 2000 Fortin 2003 Document Chaudière-Appalaches non-publié
Chablis partiel et totaux Environ 0.06% Environ 1717 Chablis partiel : 780-14300 ans Chablis totaux uniquement: Entre 1200-6800 Environ 8500 Environ 1200 ans pour feuillus sur site mésique Environ 1500
Doyon et Bouffard 2009 Nolet et al. 1999 Roy et al. 2010 (Extrait de Doyon 2008)
Document Chaudière-Appalaches non-publié
Feux (couronne et surface)
Environ 1000 Plus de 1000 ans Rare (plus de 1000 ans) pour feuillus sur site mésique (1000 à 4500 ans)
Nolet et al. 1999 Roy et al. 2009 Bouffard et Doyon 2009 (Extrait de Doyon 2008) Document Chaudière-Appalaches non-publié
TBE Moyenne 0.02% Environ 0.011% (sévère) et 0.3% (légère)
Bouffard et al. 2003 et Bouffard et Doyon 2009
Shannon diversity index
Diminution de la diversité et de la richesse de 201 espèces dont 154 herbacées et 18 arbustes (plus de 23% est explicable par l’indicateur d’aménagement H qui est la diversité structurale)
30 érablières du sud du Québec (Bois frans) avec différents niveau d’aménagement acéricole
Lenière et Houle 2006
Diversité des espèces en relation avec la compétition de semis d’érables à sucre
La majorité des espèces analysé augmentaient avec une distance de plus de 2.5m de densité élevés de semis d’érable à sucre
Forêt mature d’érable à sucre et bouleau jaune, Nord des USA
Miller et al. 1998
Dynamique, structure et composition des plantes vasculaires surtout plantes de forêt de fin de succession
Plus d’espèces mycotrophes, taxons à dispersion séminale limitée, faible taux d’expension clonale (<10cm/an)
Un bon nombre de plantes résiduelles sont éliminé ou montre une présence réduite par rapport au forêt primaires ex : Oxalis montana, Aralia nudicaulis, Taxus canadensis
Effet de l’aménagement équienne (forêt aménagé) dans les forêts du nord-est américain (revue)
Moola et Vasseur 2008
relative H¢ for herbaceous family diversity
higher compared with mature stands (0.87 and 0.79, respectively)
Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
(Hale et al. 1999)
Herbaceous, shrub diversity
similar in old-growth and mature stands
Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
(Hale et al. 1999)
Érablière naturelle Érablière sous-exploitation Région Références
Espèce groupé selon les traits biologiques
9/13 groupes varie en occurance ou diversité entre les érablières naturelle et aménagé Plus d’espèces géophytes printanières Plus d’espèces tolérantes à l’ombre
Plus d’espèces d’ouverture, plus d’espèces envahissantes exotiques
Érablière naturelle et aménagées du Québec
Aubin et al. 2007
Diminution de la diversité (coupe sélective dans des érablières)
Forêt décidus Reader 1987
Distribution et diversité des espèces de sous-bois
Peu d’effet sur la diversité, mais des effets sur l’organisation spatiale des plantes de sous-bois (CJ), plus petite patch comparativement à naturelle
12 forêt de feuillues sur sol mésiques Nord-est USA
Scheller et Mladenoff 2000
Composition des communautés de bryophyte (Abondances m²/ha)
Composition varie selon les espèces hôtes (Érable à sucre, Tilleul d’amérique, frêne d’amérique) et le traitement Vieux : Plus forte proportions d’espèces calcicoles et mésophiles (Brachythecium oxycladon, Anomodon rugelii, Porella platyphylloidea, Anomodon attenuatus, Leucodon brachypus, Neckera pennata)
Couvert total de bryophytes des arbres DHP 10cm semblable entre traitement CP et équienne 90-100ans : Dominés par les bryophytes xérophiles (Platygyrium repens, Frullania eboracencis, Hypnum pallescens, Brachythecium reflexum, Ulota crispa)
Forêt feuillues avec érable à sucre des Adirondacks (différents historiques de perturbations) CP, équienne 90-100 ans, vieux naturelle
McGee et Kimmerer 2002
Diversité et composition des plantes de sous-étages
Peu d’espèces étaient absentes entre témoins et CJ (bonne résilience)
Jardinage par groupe avec rétention de vieux arbres : Plus de diversité d’espèces de début de succession et d’espèces herbacées exotiques
Forêt feuillues inéquiennes avec érables à sucre du Michigan
Shields et Webster 2007
La richesse et la couverture des espèces herbacées
Effet de l’ouverture (trouées) de tailles différentes : Pas d’effets importants
Forêt mature d’érable et de hêtre de l’Ohio
Moore et Vankat 1986
Pourcentage de surface terrière en essence compagne entre 25 et 35% dans les érablières naturelles
Les différentes sources d’informations montrent des pourcentages de surface terrière en essences compagnes
variant entre 25 et 35% ) (Roy et al. 2011, Pinna et al. 2011, Arsenault et al. 2010)
Critère de mesure de la composition
Érablières naturelles Location Références
Analyse de combinaison et d’association (%)
Érable à sucre : en ordre : Tilleul (9.5), Hêtre (6.7), Chêne rouge (5.6), Frêne blanc (4.7), Orme (1.1)
Forêt d’érable et hêtre de l’Ohio Shanks 1953
Espèces en ordre d’importance Érable à sucre > Hêtre à grandes feuilles Trois forêts anciennes situées sur le domaine bioclimatique de l’érablière à tilleul de l’est inventoriées par le MRNF : Rivière des Moulanges
MRNF 2009
Espèces en ordre d’importance
Érable à sucre > Ostryer de Virginie > Hêtre à grandes feuilles > Sapin baumier > Pruche du Canada > Bouleau jaune
Cookshire MRNF 2009
Espèces en ordre d’importance
Érable rouge > Bouleau jaune > Érable à sucre > Hêtre à grandes feuilles
Beaubien MRNF 2009
Espèces en ordre d’importance
Érable associé avec le hêtre, la pruche, le chêne rouge, le frêne blanc, le tilleul d’amérique, l,érable rouge et le bouleau jaune
Forêt mature vielle de hêtre et érable à sucre de l’Ohio
Forrester et Runkle 2000
% de la surface terrière par espèces
Érable à sucre suivit de hêtre à grande feuille et du bouleau jaune Les autres espèces ont moins de 5%
Érablière naturelle du Québec Anger 2004
Érablière naturelle Jardinage acérico-
forestier
Région Références
Pas de différences
significatives dans la
composition des
érablières anciennes
et aménagées
*Plus forte abondance
d’espèces mi-tolérante à
l’ombre dans les cohortes
de régénérations
* Plus forte abondance
relative de gaule de hêtre
à grande feuillue (CDL)
Érablière naturelle et
aménagées (CJ, CDL)
du Québec
Anger 2004
% de la
surface
terrière par
espèces
(Pas de différence
significative)
Érable à sucre suivit
de hêtre à grande
feuille et du bouleau
jaune
Les autres espèces
ont moins de 5%
Érable à sucre suivit de
hêtre à grande feuille et
du bouleau jaune (8%)
Les autres espèces ont
moins de 5%
Érablière naturelle et
aménagées (CJ, CDL)
du Québec
Anger 2004
% de la
surface
terrière par
catégories
Espèces tolérante à
l’ombre 0%
Espèces
moyennement
tolérante à
l’ombre1.3% (ds*)
(CDL)Espèces tolérante
à l’ombre 3.9%
Espèces moyennement
tolérante à l’ombre
11.0% (75% sont des
bouleaux jaunes)
Érablière naturelle et
aménagées (CJ, CDL)
du Québec
Anger 2004
% de la
surface
terrière pour
les semis
Semblable : Érable à
sucre, hêtre, bouleau
jaune et plus de 5%
en ironwood
Érable à sucre, hêtre,
bouleau jaune et plus de
5% en ironwood
Bouleau jaune plus dense
(CJ CDL)
Érablière naturelle et
aménagées (CJ, CDL)
du Québec
Anger 2004
Densité des
essences
compagnes
La proportion d’ers en régénération augmente 1400 placettes
Feuillues tolérant de
l’Outaouais (CJ vs.
non-aménagé (pas
naturelle)
Nolet et
Rojas
Les perturbations partielles semblent favoriser la
régénération du hêtre par rapport à celle de l’ERS
Coupe partielle et
vielle coupe total ou
vieux feu dans 48
peuplements dominé
par l’érable à sucre
Québec
Nolet et al.
2008
Érablière naturelle
Érablière sous-exploitation
Région Références
Densité de chicots (tiges/ha)
40.0±10.6 (DHP≥20cm), dont 11 ayant un diamètre égal ou supérieur à 30 cm
Forêt aménagé pour production acéricole/érablière sucrière 10.0±3.8 (DHP≥20cm)
Bas-Saint-Laurent Bergeron et al. 1997
Densité de chicots (tiges/ha)
34 24 Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Chicots de plus de 30 cm DHP tiges/ha
24 Effet significatif Équienne :6 Inéquiennes :12
Forêt feuillues nordiques
Goodburn et Lorimer 1998
Densité de gros chicots (tiges/ha)
11.3±4.6 (DHP≥30cm)
Forêt aménagé pour production acéricole/érablière sucrière 5.0±2.3 (DHP≥30cm)
Bas-Saint-Laurent Bergeron et al. 1997
Densité des arbres à cavités/ha
17 Inéquienne : 11 Forêt feuillues nordiques
Goodburn et Lorimer 1998
Volume de débris ligneux (plus de 10cm DBH)
88 49 Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Débris ligneux au sol (>10cm), volume (m³/ha)
99* (significatif) Équienne 25 Inéquiennes 60
Forêt feuillues nordiques
Goodburn et Lorimer 1998
Érablière naturelle
Type de peuplement et location
Référence
Densité de semis (moins de 3cm, plus de 50cm de haut) (nb/ha)
1536 Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Densité de la régénération (semis, gaules)(tiges/ha)
Entre 250 et 9500 Moyenne : 2919
Érablière naturelle du Québec
Anger 2004
Densité de gaules (3-10cm de DBH) (nb/ha)
255 Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Densité d’arbres (plus de 10cm dbh) nb tiges/ha
236 Littérature : densité entre 198-325
Forêt mature vielle de hêtre et érable à sucre de l’Ohio
Forrester et Runkle 2000
Densité d’arbres (plus de 10cm dbh) nb tiges/ha
Environ 250 Forêt mature vielle de hêtre et érable à sucre
Runkle 1996
Densité d’arbres (nb tiges/ha)
338 Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Densité des arbres (tiges/ha)
Entre 392 et 511 Moyenne : 438
Érablière naturelle du Québec
Anger 2004
DBH moyen Entre 9.1 et 89 Moyenne 28
Érablière naturelle du Québec
Anger 2004
En somme, la fertilisation et le chaulage ne sont pas recommandées (dommageable)
dans les sites riches en calcium (indicateur: gingembre sauvage, ginseng à 5 folioles,
noisetier, cèdre, frêne d'Amérique, tilleul)
Peut être bénéfique dans les sites pauvres en calcium (indicateur : feuillage pâle et
stress)
Références Fertilisation et chaulage
Moore et al. 2011 On observe aussi une augmentation de la concentration de Ca du feuillage de 21 à 108% et de magnésium de 39 à 215%. La croissance moyenne est plus élevé pour les arbres traitées . Ils observent aussi une augmentation de la proportion de régénération d’érable à sucre passant de 60% dans les témoins à 95% pour les chaulées (20 tonnes/ha).
Fahey et al. Fertilisation : Augmentation de la concentration de N, P et K dans les feuillues pour toutes les essences testé, mais plus prononcé pour certaines espèces à croissances rapide (forêt mésique, Maine)
Messier, Beaudet et Greene
Pas d’effet positif sur la régénération de l’érable à sucre et du boj
Long et al. 2009 Augmentation de la croissance d’érable à sucre avec le Ca et Mg, pas la même réponse pour d’autres espèces
Nolet et al. Dans un contexte de couvert perturbée ou non le chaulage n’a pas eu d’effet significatif sur la densité de gaules (totale) et du ratio de gaule d’érable à sucre et de hêtre
(Lukumbuzya, Fyles et Côté 1994)
Perte de poid de la litière non fertilisée d’érable à sucre est plus lente que dans les parcelles fertilisée. Une augmentation rapide de la faune du sol augmente l’activité microbienne (bout) qui augmente les décomposer microbien primaire et réduit les décomposeurs normal.
(Revu de Côté) La colonisation des semences par les mycorhizes augmente dans les zones traitées (0.85Mg Ca/ha) et passe 4.4% de la longueur des racines dans les témoins à 22.4% dans les zones traitées.
(Juice et al. 2006) Un effet aussi sur les érables à sucre mature.
Érablière naturelle
Région Références
Densité de chicots (tiges/ha) (plus de 5cm DBH)
156±9 ErFt Outaouais Doyon et al. 1999 et 2005
Densité de chicots (tiges/ha) (plus de 5cm DBH)
49.3±6.7 (DHP moyen 25)
ErFt Outaouais Anger et al. 2005
Densité de chicots (tiges/ha)
40.0±10.6 (DHP≥20cm), dont 11 ayant un diamètre égal ou supérieur à 30 cm
Bas-Saint-Laurent Bergeron et al. 1997
Snag densité (nb/ha)
34 Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Snag volume (m³/ha)
27* Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Tous chicots (10 cm et +)
ti/ha
25, 40, 65, 70 (moyenne 50)
Érablie`res en Chaudie`res-Appalaches
d’inventaire des écosystèmes forestiers exceptionnel du MRNF
Desnité de chicots /ha
22.5±6.4 de plus de 29.1 cm DHP et 34.2±10.5 de plus de 9.1 cm DHP
EFE d’érablière à BJ et bétulaie jaune à sapin, Gaspésie et Bas-Saint-Laurent
MRNF 2010 (non publié)
Desnité de chicots(tige) /ha
58 ti/ha (46 et 81) dont : 48 gros chicots par hectare (≥ 29,1cm), avec une variation entre 31 et 71 tiges/ha
forêts anciennes peu ou non perturbées par l’homme ERBJ est et ERTil est
l’étude non publiée du MRNF (2009) dans Roy et al. 2011
Densité de gros chicots (tiges/ha)
11.3±4.6 (DHP≥30cm)
Bas-Saint-Laurent Bergeron et al. 1997
Gros chicots (40 cm et +)
ti/ha
5, 15, 25, 35 (moyenne= 20)
Érablie`res forêt ancienne en Chaudie`res-Appalaches
d’inventaire des écosystèmes forestiers exceptionnel du MRNF
Chicots de plus de 30 cm DHP/ha
24 Forêt feuillues nordiques
Goodburn et Lorimer 1998
Densité de gros chicots (tiges/ha) (>49.1 DHP)
7.6±2.3 ErFt Outaouais Anger et al. 2005
81 arbres de plus de 15 cm (DHP) à potentiel de cavité/ha et 13 arbres à cavités/ha
Forêt seconde venue 1910, de hêtre, bouleau, érable de l’état de New York
Welsh et Capen 1992
Densité des arbres à cavités/ha
17 Forêt feuillues nordiques
Goodburn et Lorimer 1998
Volume de débris ligneux (plus de 5cm DBH)
36±13 Doyon et al. 1999 et 2005
Volume de débris ligneux (plus de 5cm DBH)
93.4±11.9 ErFt Outaouais Anger et al. 2005
Volume de logs
55 Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Densité de logs
420 Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Volume de débris ligneux (plus de 10cm DBH)
88 Peuplements primitifs et aménagées (mûrs) d’érable à sucre(Minnesota)
Hale et al. 1999
Débris ligneux au sol (>10cm), volume (m³/ha)
99* (significatif) Forêt feuillues nordiques
Goodburn et Lorimer 1998
Volume de débris ligneux (m³/ha)plus de 10 cm dbh
Logs= 80 Snags= 39
Forêt mature vielle de hêtre et érable à sucre de l’Ohio
Forrester et Runkle 2000
Volume de débris ligneux (m³/ha)plus de 10 cm dbh
Logs= 56 Snags= 16
Forêt mature vielle de hêtre et érable à sucre
Hicks 1995
volume de débris ligneux
Entre 51 et 55 m³/ha et (2) volumes variant de 7 m3/ha à 130 m3/ha pour une moyenne pondérée de 69 m3/ha Les gros débris ligneux (>20 cm dans cette étude) montrent des volumes variant de 6 à 103 m3/ha et une moyenne pondérée de 48 m3/ha
l’érablière à bouleau jaune de l’Est et pour (2) Chaudière-Appalaches Ces données proviennent toutes de peuplements dominés par des feuillus.
Leduc et Bergeron (1998)
Tous débris (10 cm et +)
m3/ha
42 dont 30 (40 cm et +)
Érablie`res forêt ancienne en Chaudie`res-Appalaches
d’inventaire des écosystèmes forestiers exceptionnel du MRNF
Moyenne de densités de chicots des études à environ 63 tiges/ha. Si on excluant
les 2 plus forte et les 2 plus faible données, on obtient des densités de chicots
variant de 40 à 58 tiges/ha
Moyenne de densités de gros chicots (DHP de plus de entre 30 et 40cm) des
études à environ 25 tiges/ha. Si on excluant la plus forte et la plus faible
donnée, on obtient des densités de gros chicots variant de 20 à 24 tiges/ha
Moyenne de débris ligneux des études à environ 67 m³/ha. Si on excluant les 2
plus forte et les 2 plus faible données, on obtient des volumes de débris ligneux
au sol variant de 53 à 88 m³/ha
Proportion de gros débris ligneux (soit plus de 20 cm, ou plus de 40cm)
occupant environ 70% des débris ligneux
2.3. Perte de bois mort (quantité ou qualité)
Les espèces clés ou indicatrices
Cette approche par IQH permet de constater que:
* La qualité de l’habitat des espèces comme la moucherole tchébec, la
paruline couronnée, l’ours noir, l’orignal et le cerf de Virginie risque de
ne pas être très affecté par l’aménagement des érablières
* Des espèces comme le pékan et le grand pic risque d’être plus
désavantagé par rapport aux érablières naturelles en raison de la
diminution du bois mort
* D’autres espèces peuvent être un peu désavantagées comme le
campagnol à dos roux et la gélinotte huppée
Espèces Essences
Structure Espèces fauniques Bois morts (chicots) et
débris ligneux
Référence
Ours noir Automne FT : arbres procures des fruits dus
(fraînes) et glands Hêtre,
Chêne printemps : feuilles de
bouleaux, de peuplier
(FI)*
Refuge : Forêt haute et dense La disponibilité d’arbres creux est importante mais
ne serait pas un facteur
limitant la reproduction
Samson 1996
Orignal Mixtes, entremêlement de
peuplements feuillues
(nourriture) et résineux (couvert/abri)
Mixtes : Peuplement résineux
mature, présence de
régénération feuillues**
Prédation de l’ours Courtois
1993
Cerf de
Virginie
Mixtes, entremêlement de
peuplements feuillues
(nourriture) et résineux (couvert/abri)
Mixtes : Peuplement résineux
mature pour abri, présence de
régénération feuillues pour nourriture**
Campagnol
à dos roux
Strate arbustive et herbacée
dense**
Nourriture/habitat : débris
ligneux aide à la présence de champignon et
protection***
Higgelke et
MacLeod 2000
Pékan Essences mixtes
Hiver/protection : Conifère et mixte
Maternité : Feuillues
(érable à sucre, bouleau jaune)
Forêt dense
Mieux adapté que la martre au forêt de seconde venue
Structure mixtes
Compétition : la
martre Nourriture :
Lièvre, campagnol à
dos roux, gélinotte huppée, écureuil
(volant, gris, roux), musareignes, souris
sylvestre***…
La maternité est très
spécifique dans des larges arbres feuillues creux
Nourriture : présence de
petits mammifères avec les débris ligneux***
Allen 1983
Moucherole
tchébec
Feuillues Forêt mature avec grande
surface terrière
Gélinotte
huppée
Tambourinage : FI
Nidification/nourriture et
couvée : Feuillues
Tambourinage : Plus de 10m
de haut
Nidification/nourriture : Mature
Couvée :
Gaulis dense en tiges (7000 à 20000 tiges/ha)**
Débris ligneux pour :
tambourinage,
nidification***
Blanchette
1995
Grand pic Feuillues Nidification : Matures ou
surannées, haut et dense (ST :
de 22 à 31m²/ha) et couvert relativement dense
Alimentation/ nidification
Gros chicots (plus de 35cm
DHP): plus de 0.6/ha ***
Blanchette
et Lafleur
1993
Paruline couronnée
Feuillues Mature et surannées Couvert arborescent dense et strate
arbustive et herbacée faible
Invertébré associé à la litière****
Blanchette et LaRue
1993
Érablière naturelle Érablière sous-
exploitation
Région Références
Densité de chicots (tiges/ha) (plus de
5cm DBH)
156±9 (CJ) 97±9 ErFt Outaouais Doyon et al. 1999 et 2005
Densité de chicots (tiges/ha) (plus de
5cm DBH)
49.3±6.7 (DHP
moyen 25)
(CJ) 43.9±4.9 (DHP
moyen 27)
(CDL) 118.1 (DHP
moyen 14)
ErFt Outaouais Anger et al. 2005
Densité de chicots et de gros chicots
(plus de 29.1 cm)
44 tiges/ha (entre 19 et
60) : Dans l’intervalle,
mais diminution
significative de gros
chicots
Comparaison entre les forêts après
coupe de jardinage
Roy et al. 2011
Densité de gros chicots (tiges/ha)
(>49.1 DHP)
7.6±2.3 CJ 1.4±0.6 CDL :
différences
significatives
ErFt Outaouais Anger et al. 2005
Volume de débris ligneux (plus de 5cm
DBH)
93.4±11.9 CJ= 100.9±8.5
CDL= 77.3
(pas de différences
significative)
ErFt Outaouais Anger et al. 2005
Volume de débris ligneux (plus de 5cm
DBH)
36±13 61±7 CJ Doyon et al. 1999 et 2005
Volume de débris ligneux 3 fois plus de debris
que les forêts
matures après
perturbations
Effet significatif Forêt feuillues des Adirondack McGee et al. 2007
Volume de débris ligneux (m³/ha) 101 tiges/ha (62 et 134) Comparaison entre les forêts après
coupe de jardinage
Roy et al. 2011
Densité de chicots Ne permet pas de conclure 1400 placettes Feuillues tolérant
de l’Outaouais (CJ vs. non-
aménagé (pas naturelle)
Nolet et Rojas
Chicots (tiges morte sur pieds de plus
de 35cm de dhp) :
CJ : 8.2 chicots/ha (Chicot principalement Boj
(34%) et Érable (33%)) % de chicots assez
uniforme selon les classe de DHP, le moins de
mortalité selon estimation donne environ 2
chicots/ha sur 20 ans
CJ forêt feuillues du Québec
composé d’érablière à FT et ERBJ
d’environ 90 ans
L’Écuyer et al. 1998
Densité de débris ligneux Passage plus lent dans des classe de
décomposition plus avancé en CJ
Forêt ancienne versus jardiné
Ontario
Vanderwel et al. 2008