CHUTES ET PERSONNES AGEES
Docteur Augé Elodie Service de Soin de Suite et de Réadaptation, site Mittan
IFSI, mercredi 17 septembre 2008
Pensez sécurité ! Il y a 14 dangers dans cette image...
Pouvez-vous les trouver ?
D’après l’agence de santé publique du Canada
Une chute, ce n’est pas banal
• PA = 16% pop française càd 10 millions de pers en ↑
• 450 000 chutes chez PA/an avec recours au SAU, 50 000 fractures col fémur
• 9 000 à 12 000 décès par an dans les suites d’une chute (10% à 20% de mortalité)
• 1/3 des PA> 65 ans vivant à domicile chute chaque année, 1/2 PA en institution ou > 80 ans
• 3e cause hospitalisation, 40% orientation en institution après chute
• chute = facteur de surmortalité hospitalière ; 25% des patients admis pr chute décèdent ds l ’année contre 6% pour autres motifs
• risque récidive : X 20 après 1ere chute • coût 1 milliard €/an
Attention ne pas négliger une chute
• Chute accidentelle, mécanique, svt négligée, banalisée • Chute précédée ou non de malaise ou perte de
conséquence, grave, svt bien explorée médicalement • Chutes rarement fortuites chez PA • Csq d’une perte progressive des mécanismes d’adaptation à
l’équilibre, affection aigue, effet II des mdcts • Resp de provoquer la hantise d’une nouvelle chute avec
limitation spontanée de la marche et la spirale de la dépendance
Tte chute chez PA cause ne doit pas être prise comme un simple accident mais comme maladie potentiellement grave
RAPPELS PHYSIOLOGIQUES
DETERMINANTS DE LA FONCTION D ’EQUILIBRE ET
DE LA MARCHE
• Voies motrices : système pyramidal et extrapyramidal
• voies cérébelleuses : équilibre statique et dynamique
• voies vestibulaires : tonus postural, info sur direction et vitesse du mvt
• afférences proprioceptives : position articulation et mbre ds espace, (origine sur face plantaire des pieds et circulation de cordons post de la moelle)
LA MARCHE (1) = activité alternée des MI permettant le
déplacement du corps tout en assurant l ’équilibre et l ’orthostatisme
activité motrice automatique nécessitant apprentissage dès enfance (automatisme acquis)
3 systèmes impliqués : système antigravitaire
système de la production du pas
système de l ’équilibre et l ’adaptation posturale
LA MARCHE (2) • Système antigravitaire :
sert au maintien de la position érigée en s ’opposant à l ’effet de la pesanteur, sous l ’effet des muscles antigravitaires (extenseurs MI et muscles paravertébraux) chez l ’Homme
afférences provenant de la plante du pied, labyrinthe de l ’oreille interne et récepteurs musculotendineux
réflexe d ’afférence podal explique la nécessité d ’un stimuli plantaire pour l ’activité du tonus antigravitaire
LA MARCHE (3) • Système de production du pas : marche = suite de rupture d ’équilibre conduisant à la
chute suivie d ’une réaction parachute
activité rythmique avec alternance du poids du corps d ’un MI à
l ’autre par appui monopodal
LA MARCHE (4) • Système d ’équilibre et d ’adaptation posturale :
la posture = la station debout
l ’équilibre maintien la posture
système complexe intégrant la vue, le système vestibulaire, les voies sensitives proprioceptives et épicritiques
il existe un système statique (la posture) et dynamique (la marche)
réactions d ’équilibration = ensemble de mouvements compensatoires automatiques permettant l ’adaptation posturale (mvt oscillatoire du centre de gravité)
Les chutes : les causes ou facteurs favorisants
Attention causes souvent multiples
CAUSES : svt multiples • Facteurs intrinsèques liés au
vieillissement normal, prise mdct, processus path divers (dt CV)
• Facteurs extrinsèques liés à l’environnement, essentiellement l’habitat
LES CAUSES
CAUSES LIEES AU VIEILLISSEMENT NORMAL
Facteurs liés au vieillissement normal
• Modification de la marche et de l’équilibre
• ↓ exercice physique et faiblesse musc
• limitation des amplitudes articulaires
• ↓ capacités sensorielles et proprioceptives : équilibre, pb vision, audition, ↓ sensibilité profonde
• ↑ tps de réaction
• ↓ attention et mémoire
• Tendance dépressive et anxieuse
• Moins bon équilibre nutritionnel
Modifications de la marche liées à l ’âge
• Diminution longueur du pas
• moindre déroulement du pas
• élargissement du polygone de sustentation
• diminution vitesse de marche
• diminution vitesse et capacités d ’adaptation aux situations extrêmes qui nécessitent attention accrue de la PA sous l ’effet des sollicitations extérieures
LES CAUSES
MEDICAMENTS
Médicaments • Sédatifs : barbituriques, BZD, hypnotique,
anticonvulsivants • Σd extrapyramidal : NLP incisifs ou masqués
(primperan) • hTA orthostatique : antiHTA (BB,
diurétiques), L-DOPA, agonistes dopaminergiques, antidépresseurs
• Trbl conduction et rythme cardiaque : anti arythmiques (digitaliques), diurétiques hypokaliémiants (torsades de pointe), BB
Torsade de Pointes = troubles du rythme ventriculaires (forme particulière de Tachycardie Ventriculaire) peu fréquents, favorisés par un allongement de l’intervalle QT (quelle qu’en soit la cause) et graves car potentiellement mortels Description d’une « Torsade de Pointe » (TdP) : succession de complexes QRS larges dont l’amplitude varie progressivement dans le temps, paraissant ainsi « s’enrouler » autour de la ligne isoélectrique fréquence entre 200 et250/min survenue habituellement associée à des facteurs favorisants tels que la prolongation marquée de l’intervalle QT, la présence d’une onde U pathologique, une bradycardie prononcée, l’administration d’un médicament interagissant avec certains canaux potassiques membranaires
LES CAUSES
LES PATHOLOGIES
Causes cardiovasculaires • Trbl conduction et rythme cardiaques: (tachy ou
bradycardie) parX IIaire à une hyperthyroidie ou IDM
• hTA (au lever, après repas, alitement prolongé, mdct, anémie, déshydratation, hémorragie interne), attention parX 1er Sg EP ou IDM
• Syncope d’effort du RA serré • EP, IDM, IC, • sténose artérielle sous clavière,
vertébrale, carotidienne • HTA, cardiomyopathie obstructive
Des palpitations peuvent être causées par une hyperactivité de la glande thyroïde, cela ne signifie pas nécessairement qu'il existe une grave maladie cardiaque sous-jacente. Chez certains patients une stimulation prolongée du coeur à l'aide de la thyroxine peut causer un manque de coordination de la conduction des impulsions électriques à l'intérieur du coeur et il peut s'ensuivre une fibrillation auriculaire. Cela se produit lorsque les impulsions venant de l'oreillette droite, au lieu d'être acheminées normalement dans les ventricules, forment un court-circuit dans les oreillettes et tournent rapidement en rond, causant ainsi une contraction auriculaire inadéquate, une perte de stimulation régulière des ventricules et des pulsations cardiaques irrégulières.
Une augmentation du niveau de thyroxine secrétée par la glande thyroïde stimule le coeur qui bat alors plus vite et plus fort
Causes neurologiques
• Origine centrale : AVC, démence, atteinte vestibulaire, atteinte
cérébelleuse, tumeur, convulsion, HPN, Parkinson, HSD, paralysie supra nucléaire progressive………..
• origine périphérique: neuropathie médicamenteuse, OH, amylose,
métabolique (diabète, carence en vitB12), compression médullaire, affection radiculaire, canal lombaire étroit
Autres causes (1) • Affection neuromusculaire : myopathie
thyroïdienne, cortisonique
• affections ostéoarticulaires : cyphose, arthrose vertébrale, gonarthrose, coxarthrose, déformations des pieds, prothèses
• atteinte visuelle : baisse acuité visuelle et champ visuel (path rétinienne, cataracte, pb mobilité œil, glaucome, DMLA….)
• atteinte vestibulaire : vertige paroxystique bénin, névrite vestibulaire toxique (aminoside…)
Autres causes (2) • Hypoglycémies surtt iatrogènes
• Trbl ioniques : dyskaliémies, hypoCa, hyperCa, hypoNa, diabète, déshydratation
• Anémie, hypoxie
• Syncope vagale (instrumentale, miction, ictus laryngé lors effort de toux)
• intoxication OH
• malnutrition,
• dysthyroïdie
• dépression et anxiété
• Malaise d’origine psychogène
LES CAUSES
FACTEURS EXTRINSEQUES
Les chutes des ainés surviennent dans 50% des cas à la maison dont 15% dans la salle de bain et les escaliers.
Facteurs extrinsèques (1) : à ne pas négliger surtt au
domicile Facteurs liés à l’habitat et environnement,
svt resp chutes accidentelles
• Habillement : vêtements trop longs, chaussures inadaptées
• mobilier : lit, chaise, fauteuil trop bas baignoire ou douche glissante, encombrement, toilette inadaptée
• Obstacles au sol : petit tapis ou moquette mal ou non fixé, fils, marches entre pièces
TENUE VESTIMENTAIRE
> Pantalon
POSE DES BAS DE CONTENTION
> Maintien efficace
> Chaussures fermées et adaptées
BON PIED BON OEIL
HAUTEUR DE LIT
> Avoir les pieds sur terre
Facteurs extrinsèques (2) ds 30 à 50% des chutes
• conditions locales dangereuses ou inadaptées : descente de lit glissante, pas de porte verglacé ou mouillé, escalier ou logement mal éclairé, parquet trop ciré, carrelage ou revêtement de sol irréguliers ou décollés
• Animaux domestiques • Changement environnement (déménagement,
hospitalisation….)
Chutes escaliers, toilettes, salles de bain, chambre et cuisine
BOSSES
> Anticiper et agir > Rester toujours attentif
TROUS
> Signaler les dégradations observées
ESCALIERS
> Eclairage > Repère
visuel
> Nez de marche > Main
Le syndrome post chute
Y penser Car csq parfois dramatiques
DEFINITION : Diminution activités et autonomie physique survenant dans les jours
suivant une chute Examen physique +/- Rx = pas de cause neurologique, mécanique ou
traumatique Ensemble de trbl psychologiques, de l’équilibre et de la marche suite à
une chute Sidération des automatismes de l ’équilibre et de la marche
= appréhension de retomber par perception de la persistance du risque de chute + anxiété + sur plan moteur, une position debout non fonctionnelle rendant la marche impossible
CLINIQUE • Phase aigue : peur, anxiété, perte initiatives, refus
mobilisation, rétropulsion en position assise, marche à petit pas, polygone de sustentation, flexion des genoux, pas de temps unipodal ni de déroulement du pas, appui talonnier
• Forme vieillie : Σd régression psychomotrice, confinement domicile, peur de sortir et tomber, rétropulsion station debout, « agrippage » aux meubles
• Pronostic : réversible si prise en charge rapide (URGENCE GERIATRIQUE) pluridisciplinaire rééducative et psychologique, sinon perte d’autonomie jusqu’à la grabatisation irréversible
• Facteurs Pc défavorables : imposs de relever du sol, tps passé au sol> 1h, ATCD de chutes
Position de rétro pulsion au fauteuil
CONSEQUENCES DES CHUTES
Conséquences médicales et psychosociales
CONSEQUENCES MEDICALES
• Surtt traumatiques
• Fractures : 5% des chutes; col fémur 20 à 30%; autres : avt bras (poignet), bras (extr sup humérus), cheville, rachis (fracture tassement), bassin cotes, crâne
• Traumatismes sans fractures : 10%, plaies, érosions, hématomes, rhabdomyolyse (risque IR)
• Complications immobilisation : escarres, déshydratation, bronchopneumopathie, confusion
• Syndrome post chute, qui en absence de prise en charge spécifique évolue vers un syndrome de régression psychomotrice
CONSEQUENCES PSYCHOSOCIALES
• Perte d’autonomie 1/3 en post chute sans fracture
• Placement: svt par crainte récidive, 40% des PA hospitalisées pour chute sont orientées vers institution
• Csq psychologiques graves par perte de confiance en soi, sentiment d’insécurité, restriction d’activité, dépression dévalorisation et parfois excès de surprotection de l’entourage, augmentant dépendance et restriction activité
FACTEURS DE RISQUES PREDICTIFS DE
RECIDIVE
• Age avancé (seuil critique 80 ans)
• Sexe féminin
• Ttt : sédatifs, barbituriques ou hypotenseurs
• Instabilité station monopodale
• Trbl équilibre et marche (path neuro, rhumatismale comme arthrose et ostéoporose, ou orthopédique)
• Pb visuel
• hTA
• Dépression, détérioration intellectuelle
• Atrophie cérébrale, dilatation ventriculaire, anomalie substance blanche hémisphérique (imagerie)
• Inactivité
• Impossibilité de se relever seul : 40% de décès à 6 mois
• Vie en institution ou vie seule
Les 7 principaux signes à rechercher
• Nb de chutes ant • Temps passé au sol > 3 h : si > 2 heures, 40% de
décès à 6 mois • Test de Tinetti < 20 • Arrêt de la marche qd l’examinateur pose question
(double tâche) • Exécution du Timed get up and go test > 20 sec • Maintien de l’appui monopodal < 5 sec • Altération des réactions d’adaptation posturale,
réaction d’équilibration et réaction parachute
PREVENTION
HYGIENE DE VIE • Bon état général : suivi et bilan réguliers
• Nutrition équilibrée, pas de carence
• Supplémentation vitCa si ostéoporose
• Activité physique
• Activité intellectuelle régulière
• Rupture isolement
AUTRES : • Ttt douleur • Dépistage et correction trbl visuel et
auditif • Identification et ttt des trbl de la
marche et équilibre : kiné, canne +/- déambulateur, voire FR, chaussures confortables et stables,
• Réévaluation régulière des ttt • Aménagement de l’habitat : correction ou
suppression des FDR de chutes, pb de la contention ds prévention chutes
cad empêcher les déplacements du patient contre sa volonté
pour prévenir les chutes • 7,4 à 17% des patients; 18 à 22% > 65 ans et 19 à 84,6% MR
• D’après de nb études, risque de chute et traumatisme • Induction agitation et trbles du comportement à court
terme
• À lg terme, aggravation de la perte d’autonomie et des complications d’immobilisation
• 12% infections nosocomiales, 22% escarres
• Décès par strangulation, asphyxie, traumatismes; 1/1000 dcd en institution pour PA
Problème de la contention :
Problème de la contention (2):
• Pb éthique : dignité du patient, consentement au soin
• Recommandations HAS : octobre 2000 10 critères ds le référentiel de pratique pour la
contention : prescription médicale, avis pluridisciplianire, réévaluation, surveillance, consentement, information
• Utiliser des moyens adaptés : ceinture pelvienne
• Contention à mettre en œuvre en cas d’échec des autres alternatives mises en place
CONTENTION
> Sur prescription et avec le bon matériel
LES MOYENS DE CONTENTION
> Filet anti-glisse
> Assise inclinée
> Ceinture pelvienne
Problème des barrières au lit:
• Trop souvent utilisées sans réflexion • Faussement rassurantes • Dangereuses : risque de chute et
traumatisme • Utile pour l’aide aux transferts dans
certains cas (hémiplégiques, amputés) • SUR PRESCRIPTION MEDICALE ++++ • Alternatives : installations particulières
(lit contre mur, ½ barrière sup et matelas par terre, lit de camp, matelas par terre….), l’idéal = lit surbaissé sans barrières
BARRIERES
> Ne pas cumuler les dangers
Lit sur-baissé
Eviter de mettre les barrières et prévenir des chutes
Pour chaque patient, le rapport bénéfice/risque de la contention est évalué, des motivations sont clairement posées et inscrites dans le dossier du patient, un programme individualisé de surveillance et de prévention des risques liés à la contention est établi.
CAT DEVANT UNE CHUTE
•Interrogatoire, examen clinique, imagerie •Attitude thérapeutique
•Mise en œuvre de mesures de maintien d’autonomie et prévention des chutes
INTERROGATOIRE • ATCD
• Ordonnance
• Description chute : lieu, circonstances, malaise….
• Signes de gravité : impossibilité à se relever seul du sol; tps passé au sol, chutes à répétition,
• douleur (fractures)
EXAMEN CLINIQUE • complet
• Examen CV, neurologique, ostéoarticulaire, marche et équilibre
• Chaussures, environnement
EXAMENS COMPLEMENTAIRES • Biologie : glycémie, iono, Ca, NF
• ECG
• +/- scanner cérébral
• Imagerie centré sur traumatisme
ATTITUDE THERAPEUTIQUE
• Ttt csq chutes : ttt fracture, plaie, VAT, douleur, anxiété, agitation, correction ou prévention déshydratation
• Ttt cause chute : modif ttt, ttt cause CV, neurologique, …, prévention du syndrome post chute (reprise immédiate de la marche sf si CI [fracture])
MESURES DE MAINTIEN D’AUTONOMIE ET PREVENTION
DES CHUTES (1)
• Reprise activité d’autonomie antérieure : repas, habillage, lever, lit continence des sphincters
• Lors hospitalisation pour chute penser à préparer retour à domicile (aide technique, humaine, financière, aménagement habitat, téléalarme….)
• Soins IDE, pédicure
ACCESSIBILITE SALLE DE BAINS
> Hauteur d’assise
> Barres de transfert
> Sol anti-dérapant
> Couleurs contrastées
AIDE TECHNIQUE
> Choisir une aide technique adaptée et bien réglée
FAUTEUIL ROULANT ADAPTE
Freins serrés et
efficaces
Accoudoirs à la
même hauteur et
même niveau
Pneus gonflés
Stabilité
Repose-pieds
à adapter
au cas par cas
MESURES DE MAINTIEN D’AUTONOMIE ET PREVENTION
DES CHUTES (2)
• Kinésithérapie +++ :
Rééducation posture et équilibre
Rééducation de la marche +/- aide technique
Autonomisation pour cert mouvements : retournement lit, relever du sol,
Musculation des membres inférieurs
Réassurance par la prise de conscience du corps et du mvt, capacité à la marche
Méthode à quatre pattes pour se relever du bain
L’apprentissage du relever du sol
ACCOMPAGNER LA MARCHE
> Attention aux prises
PASSAGE ASSIS – DEBOUT (aidé)
> Ne pas tirer sur les épaules > Utiliser les bonnes prises
REEDUCATION A LA MARCHE
> Rééducation avec les kinésithérapeutes
> Entretien de la marche avec tous soignants
MESURES DE MAINTIEN D’AUTONOMIE ET PREVENTION
DES CHUTES (3)
• Protections rembourrées lors récidive : dispersant l’énergie de choc (coquilles, genouillères…) 50% le risque de fractures de hanche chez patient à risque de chute; coques en matériau de synthèse qui lors de chutes amortissent le choc et dispersent leur énergie
• Prise en charge psychologique +++
Les protecteurs de hanche :
Les chutes au CHBM : Consultation CHUTE du Dr TRARI
• Origine : L’expérience Lilloise d’une consultation pluriprofessionnelle ( Gériatre,
Neurologue, Médecin de Médecine Physique
et Rééducation fonctionnelle,
kinésithérapeute, Ergothérapeute)
• Janvier 2007, mise en place d’une
consultation chute au Service de
Rééducation au site Pierre Engel à
Bavilliers
• Adressage: médecin généraliste, médecin
hospitalier, coordinateur de Maison de retraite.
Les chutes au CHBM : La consultation chute du Dr TRARI
Objectifs :
• assurer une prévention primaire
pour les PA avec des troubles de la
marche et de l’équilibre sans
chute.
• Une prévention secondaire pour
les PA aux ATCD de chute.
Les chutes au CHBM : Consultation chute Dr TRARI
La Consultation repose sur :
• une évaluation standardisée du
risque de chute,
• Un examen clinique complet,
• Un testing musculaire…
Cinq points principaux:
1. Evaluation analytique et fonctionnelle
de la marche et de l’équilibre
2. Evaluation des fonctions cognitives (
MMSE)
3. Etat nutritionnel (MNA, IMC)
4. Prise médicamenteuse (observance,
nbre…)
5. Evaluation de l’environnement ( VAD
par Ergothérapeute)
Les chutes au CHBM : Consultation chute Dr TRARI
Les chutes au CHBM : Consultation chute Dr TRARI
Recommandations
• Courrier au médecin : identification des causes de chute
• Programme de rééducation de la marche et de l’équilibre
• Proposition d’une réévaluation thérapeutique
• Prise en charge de certaines pathologies ( Avis cardio, neuro…)
• Aides techniques
• Aménagement du domicile
• Dispositifs de sécurité : téléalarme, protecteur de hanche …
CONCLUSION (1) • NE PAS BANALISER UNE CHUTE CHEZ PA • LA REPERER • RECHERCHER LE OU LES CAUSES • PREVENTION SECONDAIRE : Prise en charge psychologique Ttt de la ou les cause Revoir les ttt Aménagement de l’habitat : matériel et humain Rééducation Réadaptation Aide technique
• PREVENTION PRIMAIRE : identification des patients à risque (tests cognitifs, attentionnels, posturaux…)
CONCLUSION (2)
• Attention au risque de syndrome post chute = URGENCE GERIATRIQUE, prise en charge immédiate, pluridisciplinaire
• Risque des chutes : Pronostic vital : 9000 décès par an Perte d’autonomie Facteur d’entrée ds dépendance
Pensez sécurité! Il y a 14 dangers dans cette image...
Les avez-vous les trouver?
REPONSE • Pas de rampe d’escalier • Alarme de feu désactivée • Linge sur la chaufferette • Prises électriques surchargées • Rallonges électriques sur le sol • Cigarettes • Cafetière sans arrêt automatique • Contenants de médicaments ouverts • Médicaments périmés (passés date) • Pas de poignée sur la porte • Carpettes « volantes » • Mules (pantoufles sans talon) • Marches d’escalier encombrées • Journaux trop près de la lampe
QUI A CHUTE, RECHUTERA
• Merci au groupe d’évaluation des pratiques professionnelles sur les chutes
Prochaine formation destinée au personnel du CHBM site Montbéliard le 20 novembre
• Merci aux ergothérapeutes pour leur aide