Transcript

VOISINS-LE-BRETONNEUX Les policiers municipaux bientÎt équipés de caméras-piétons Page 4

GUYANCOURT Une funambule au-delĂ  des toits de SQY Page 5

MAUREPAS Un parc canin bientĂŽt Ă  Maurepas Page 6

YVELINES Un bus au départ de La VerriÚre pour sillonner la vallée de Chevreuse Page 9

FAITS DIVERS Maurepas : Un homme poignardé avec un couteau de 20 cm Page 10

CYCLISME Le Tour de France passera encore par Villepreux Page 12

CULTURE SQY : De nombreuses animations d’étĂ© dans l’agglomĂ©ration Page 14

Ligne 18 et quartier des Savoirs : De nouvelles Ă©tapes sont en cours

Hebdomadaire gratuit d’informations locales

Dossier page 2

UN PARC NATUREL ET DE LOISIRS DOIT SORTIR

DE TERRE À LA MARE AUX SAULES

PLAISIR

LA VERRIÈREDĂ©molitions au Bois de l’étang : une rĂ©union publique sous trĂšs haute tension

SQYChenilles pro-cessionnaires : Fermeture de la zone de promenade à l’Île de loisirs

ÉLANCOURTJO 2024 : PrĂ©sentation du projet d’amĂ©nage-ment de la colline d’Élancourt

La semaine derniĂšre, la ligne 18 a fait l’objet d’une rĂ©union publique Ă  Guyancourt. En parallĂšle, la rĂ©habilitation de la halle Piano et de la tour de visĂ©e se prĂ©pare.

N°139 du mardi 13 juillet 2021 - lagazette-sqy.fr

LE PROJET DE RÉHABILITA-TION DES RÉSIDENCES

DE L’AVRE SERA PRÉSENTÉ EN SEPTEMBRE

LES CLAYES-SOUS-BOIS

Actu page 4

Actu page 7 Actu page 8 Actu page 9

Actu page 6

La parution de La Gazette s’arrĂȘte le temps de quelques semaines.Nous serons de retour pour un nouveau numĂ©ro le mardi 31 aoĂ»t.

Toute l’équipe vous souhaite un bel Ă©tĂ© !

DOSSIER02

Ligne 18 : les modifications du projet présentées

Pendant une rĂ©union publique, les modifications locales du projet ont Ă©tĂ© dĂ©taillĂ©es. Elle a surtout Ă©tĂ© l’occasion

pour les opposants au futur métro de faire entendre leurs arguments.

La ligne 18 du Grand Paris express dĂ©battue. Jusqu’au 30 juillet se tient une nou-velle enquĂȘte publique sur

ce qui est l’un des plus gros projets de mobilitĂ© pour Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY) et ses environs. Ce temps d’échange est nĂ©cessaire en raison d’une modification de la DĂ©claration d’utilitĂ© publique (DUP) du projet pour y faire figurer en parti-culier deux changements importants : le dĂ©placement de la gare de Saint-Quentin Est Ă  Guyancourt, et le pas-sage au sol de la ligne 18 entre Saclay et Magny-les-Hameaux, initialement prĂ©vue en viaduc.

Une longue rĂ©union publique a donc Ă©tĂ© organisĂ©e le 6 juillet Ă  Guyancourt, en prĂ©sence de la SociĂ©tĂ© du grand Paris (SGP), qui rĂ©alise le Grand Paris express, et de l’Établissement public d’amĂ©nagement Paris-Saclay (Epaps), qui pilote notamment l’amĂ©nagement du futur quartier des Savoirs Ă  Guyancourt, oĂč sera crĂ©Ă©e la gare Saint-Quentin Est. Une petite cinquantaine de personnes est venue assister aux Ă©changes, dont, logique-ment, une large partie d’opposants Ă  la ligne 18.

Pour rappel, la ligne 18 sera une nouvelle ligne de mĂ©tro automatique, chiffrĂ©e Ă  plus de 4,4 milliards d’euros, faisant partie du vaste projet du Grand Paris express. D’une longueur de 35 km, elle permettra de relier en 30 minutes l’aĂ©roport d’Orly Ă  Versailles-chantiers, en s’arrĂȘtant notamment dans les futures gares de Massy, CEA Saint-Aubin, Guyancourt ou encore Satory. Sa mise en service sera progressive Ă  partir de 2026, pour une ouverture du tronçon passant par SQY en 2030.

C’est dans cette partie du tracĂ©, du CEA Saint-Aubin Ă  Versailles, qu’ont lieu les modifications du projet. Il est en effet dĂ©sormais prĂ©vu que le futur mĂ©tro ne circule plus en viaduc de Villiers-le-BĂącle jusqu’au Sud du Golf national Ă  Magny-les-Hameaux, mais passe au sol (elle est ensuite en sou-terrain du Golf national Ă  Versailles, Ndlr). Selon la SGP, ce passage au sol permet en premier lieu une Ă©conomie estimĂ©e Ă  « 30 millions d’euros Â», mais Ă©galement «  d’amĂ©liorer l’insertion paysagĂšre Â» du mĂ©tro et de rĂ©duire de « 20 % Â» la consommation de terres cultivables.

La seconde modification du projet est le dĂ©placement de 200 m de l’emplace-ment de la future gare Saint-Quentin Est. Alors qu’elle devait ĂȘtre construite sur la friche Thales au Sud du rond-point de Villaroy, elle se situera finale-ment du cĂŽtĂ© du Technocentre Ă  l’Est de l’actuel rond-point et passera sous

la RD91 dĂ©voyĂ©e. Pour l’Epaps, cette modification offre la possibilitĂ© Ă  la gare « d’avoir des adressages sur toute la ville, donc aussi sur Villaroy et pas seu-lement sur le futur quartier Â», et d’avoir « une sortie de gare cĂŽtĂ© Technocentre Â». « Et dans le confort Ă  terme et l’attrac-tivitĂ© de la ligne, on a une gare qui va ĂȘtre accessible Ă  -4 mĂštres au lieu de -30 mĂštres Â», ajoute l’Epaps.

Mais, au-delĂ  de ces aspects, les remarques du public ont quasi exclu-sivement portĂ© sur une critique de la ligne 18. Une vingtaine de membres ou sympathisants du Collectif citoyen contre la ligne 18 Ă©taient d’ailleurs prĂ©sents, pancartes en main, devant le pavillon Waldeck-Rousseau, avant le dĂ©but de la rĂ©union publique. En rĂ©sumĂ©, ils remettent en question l’utilitĂ© rĂ©elle de cette nouvelle ligne et craignent une urbanisation impor-tante de terres agricoles sur le plateau de Saclay.

« J’aurais aimĂ© savoir quels sont les chiffres de frĂ©quentation, revus avec la pĂ©riode Covid [
]. Autre Ă©lĂ©ment, on a un rĂ©seau qui a besoin d’investissements. D’abord, faites-nous les lignes du transport du quotidien, et aprĂšs, potentiellement, on pourra envisager s’il y a un intĂ©rĂȘt, insiste une participante. Personne n’a besoin de cette ligne, alors pourquoi vous voulez absolument nous pourrir la vie avec cette ligne qui n’apporte rien Ă  SQY ? Â» Une autre membre du collectif contre la ligne 18 estime que les besoins de dĂ©placement des Franciliens sont sur un axe Nord/Sud, et non Est/Ouest comme le tracĂ© du mĂ©tro le prĂ©voit.

« Quand on regarde le besoin de transport, on est aujourd’hui Ă  19 000 voyageurs Ă  l’heure de pointe du matin (sur l’ensemble de la ligne 18, Ndlr), rĂ©pond la SGP, avançant que seul un mĂ©tro auto-matique peut rĂ©pondre Ă  ces enjeux de trafic, de vitesse et de rĂ©gularitĂ©. Les Ă©tudes de prise en compte du Covid montrent qu’il ne va pas y avoir d’effet

sensible Ă  long terme, et s’il y en avait, ce serait de l’ordre de 20 % maximum, donc ça ne change pas l’ordre de grandeur. Â»

Et un autre reprĂ©sentant de la SGP d’estimer qu’il «  faut voir le Grand Paris express comme un ensemble Â», qui va permettre un meilleur maillage en transports et donc le « soulagement des lignes existantes Â», mais aussi rendre plus rapides les trajets entre SQY et Massy et Orly. «  Ce n’est pas contradictoire avec l’amĂ©lioration du rĂ©seau existant, c’est quelque chose que fait en parallĂšle Île-de-France mobilitĂ©s. Â» Mais aucun argument n’a semblĂ© convaincre les opposants Ă  la ligne 18.

« Nous voulons que les terres nourriciĂšres Ă  cĂŽtĂ© de chez nous ne soient pas dĂ©truites pour un ouvrage qui est totalement inutile pour les Saint-Quentinois, a par exemple clamĂ© une habitante de l’agglomĂ©ration, soulignant la qualitĂ© des terres du plateau de Saclay. Avez-vous rĂ©ellement Ă©valuĂ© la bĂ©tonisation que tout cela entraĂźne ? Â»

Selon la SGP, « l’empreinte Â» du projet de ligne 18, couplĂ© avec le doublement de la RD36 sur sa partie essonnienne, sera « de 20 ha de terres cultivables sur toute la partie de Saclay Ă  Magny Â», en comptant la diminution de 4 ha obtenue grĂące au passage au sol de cette partie du tracĂ©. La question des continuitĂ©s agricoles, et du franchissement de la ligne 18, tant par les automobilistes que par les engins agricoles ou les animaux, a Ă©galement Ă©tĂ© soulevĂ©e. Sur ce point, la SGP a assurĂ© que des ouvrages permettant le franchissement Ă©taient Ă  l’étude, notam-ment travaillĂ©s avec les exploitants agricoles du plateau de Saclay.

Pendant les Ă©changes avec la salle, une seule voix s’est exprimĂ©e en faveur du projet. Elle est venue des Ă©lus de Voisins-le-Bretonneux, qui sont cependant inquiets des consĂ©quences pour la circulation. «  Nous, on est plutĂŽt pour la ligne 18, [
] parce que ça fait partie de l’attractivitĂ© de notre territoire, et nos entreprises sont trĂšs en attente de cette ligne, avance Alexandra Rosetti (UDI), maire de Voisins-le-Bretonneux. Ne pas l’avoir pourrait ĂȘtre dĂ©sastreux pour SQY parce que tout le reste de la rĂ©gion parisienne serait raccordĂ© sauf nous. Â»

Mais pour les Ă©lus vicinois, une crainte rĂ©side dans le dĂ©voiement prĂ©vu de l’actuelle RD91 et dans la suppression du mini-tunnel qui permet de passer sous le rond-point de Villaroy. « Aujourd’hui, on propose de dĂ©vier [la RD91] vers le Sud (en suivant donc l ’avenue de l ’Europe, Ndlr), pour ensuite avoir des tournes Ă  droite et rajouter deux feux rouges, rĂ©sume Alain Caffin, Ă©lu vicinois

aux mobilitĂ©s. Tout ça va compliquer le trafic pour tout le monde. Â»

La Ville de Voisins a justement mis en ligne une lettre ouverte contre cet aspect du projet. «  La fermeture du mini-tunnel sur la RD91 (Place de Villaroy) Ă  Guyancourt entraĂźnerait de forts embouteillages autour de la nouvelle gare, et un accroissement de ceux dĂ©jĂ  rencontrĂ©s dans Voisins, estime cette

lettre ouverte. Cela pĂ©naliserait donc aussi les communes riveraines, y compris celles de la vallĂ©e de Chevreuse.  » Les Ă©lus vicinois souhaitent qu’eux et leurs homologues de la vallĂ©e de Chevreuse, soient associĂ©s aux discussions.

L’enquĂȘte publique se poursuit jusqu’au 30 juillet. Le dossier peut ĂȘtre consultĂ©, et des avis dĂ©posĂ©s, sur ouestligne18.enquetepublique.net. n

DAMIEN GUIMIER

En rĂ©sumĂ©, les opposants Ă  la ligne 18 remettent en question l’utilitĂ© rĂ©elle de cette nouvelle ligne et craignent une urbanisation importante de terres agricoles sur le plateau de Saclay.

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Dans le futur quartier des Savoirs, la réhabilitation de la halle Piano se prépare

Une rĂ©habilitation de la halle Pia-no en vue de sa rĂ©ouverture dĂšs 2023. C’est l’objectif que s’est fixĂ© l’Établissement public d’amĂ©nage-ment Paris-Saclay (Epaps) avec le lancement d’une consultation de maĂźtrise d’Ɠuvre pour la rĂ©habi-litation de cette halle et de la tour de visĂ©e. Une opĂ©ration prĂ©sentĂ©e comme « l’un des premiers jalons Â» de l’amĂ©nagement de la Zone d’amĂ©-nagement concertĂ© (Zac) Gare Guyancourt-Saint-Quentin, qui sera le futur quartier des Savoirs Ă  Guyancourt, desservi en 2030 par la ligne 18 du Grand Paris express.

« Au sein de ce secteur, le site industriel rĂ©alisĂ© entre 1988 et 1991 par l’archi-tecte Renzo Piano et laissĂ© vacant aprĂšs le dĂ©part de l’entreprise Thales aprĂšs 20 ans d’exploitation, prĂ©sente un intĂ©rĂȘt patrimonial certain, rap-pelle l’Epaps dans un communi-quĂ©. [
] Le choix est fait de prĂ©ser-ver la frange Sud des halles (environ 8 800 mÂČ) ainsi que la tour de visĂ©e qui servait autrefois Ă  tester les instru-ments dĂ©veloppĂ©s dans l’usine. Outre ce patrimoine bĂąti, il est prĂ©vu de conserver le parc Sud (environ 5 ha) et de l’ouvrir au public. Â»

L’Epaps, en lien avec Guyancourt et Saint-Quentin-en-Yvelines, vient donc de lancer « un accord-cadre de maĂźtrise d’Ɠuvre Â» dont les missions sont en trois phases. La premiĂšre sera « la rĂ©habilitation sommaire des bĂątiments afin de permettre leur rĂ©ou-verture Ă  brĂšve Ă©chĂ©ance et Ă  un coĂ»t maĂźtrisĂ© Â», dĂ©taille le communiquĂ©.

La deuxiĂšme phase devra per-mettre « l’amĂ©nagement intĂ©rieur et l’accompagnement Ă  l’installation des futurs preneur(s)/gestionnaire(s) afin d’encourager, durant les premiĂšres annĂ©es d’exploitation, des appropria-tions cohĂ©rentes de ces lieux vis-Ă -vis des travaux rĂ©alisĂ©s Â». L’objectif affi-chĂ© est que « les futurs preneur(s) et gestionnaire(s) de la halle Piano  » soient sĂ©lectionnĂ©s l’annĂ©e pro-chaine, pour «  ouvrir au public le parc et les travĂ©es Sud de la halle Piano d’ici 2023 Â».

Enfin, une troisiĂšme phase consis-tera Ă  complĂštement rĂ©habiliter les bĂątiments «  en fonction des besoins identifiĂ©s lors de la premiĂšre phase d’exploitation  ». L’Epaps souhaite que, avant mĂȘme l’ouverture de la gare de la ligne 18, la halle et son parc deviennent « un espace singulier Ă  la programmation mixte permet-tant un brassage de populations et une grande diversitĂ© d’usages Â».

Il est ainsi envisagĂ© que la halle et la tour de visĂ©e proposent « des espaces de travail pour les crĂ©ateurs d’entreprise Ă©prouvant des difficultĂ©s Ă  se loger dans le parc immobilier traditionnel Â», indique l’Epaps. Une partie de la halle pour-rait aussi accueillir des activitĂ©s liĂ©es Ă  l’économie sociale et solidaire ou des «  associations, entreprises d’insertion, espaces de coworking, fablabs
  » La halle et la tour devraient aussi « offrir des espaces qualitatifs dĂ©diĂ©s aux loisirs et Ă  la convivialitĂ© Â», et l’implantation d’un Ă©quipement public est Ă©gale-ment Ă  l’étude.

«  Enfin, ce lieu pourrait accueillir une maison du projet, lieu privilĂ©-giĂ© d’échanges et de coconstruction du projet urbain avec les habitants, ainsi qu’un espace dĂ©diĂ© Ă  la culture Â», pour-suit le communiquĂ©. Le marchĂ© de maĂźtrise d’Ɠuvre « a donc vocation Ă  accompagner les Ă©volutions successives de la halle Piano ; de l’activation du Sud du site Thales avec la rĂ©habilita-tion sommaire jusqu’à la pĂ©rennisation des activitĂ©s au sein du futur quartier des Savoirs Â», conclut l’Epaps.

SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES

N°139 du mardi 13 juillet 2021 - lagazette-sqy.fr

L’objectif serait d’« ouvrir au public le parc et les travĂ©es Sud de la halle Piano d’ici 2023 ».

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FOURNISSEUR OFFICIEL

ACTUALITÉS04 N°139 du mardi 13 juillet 2021 - lagazette-sqy.fr

À proximitĂ© directe de la Mare aux saules, sur une ancienne car-riĂšre abandonnĂ©e, un parc naturel de 10 ha disposant d’équipements sportifs doit toujours voir le jour, alors qu’il est Ă©voquĂ© depuis plu-sieurs annĂ©es par la Ville de Plai-sir. La Mission rĂ©gionale d’auto-ritĂ© environnementale (MRAE) a rendu un avis sur ce projet cou-rant mai, et la mairie prĂ©voit une nouvelle rĂ©union publique de prĂ©sentation en sep-tembre.

Alors que ce projet est prĂ©sentĂ© en tant que «  parc de loisirs  »

dans les documents de la MRAE, JosĂ©phine Kollmannsberger (LR), la maire de Plaisir, insiste  : « Plus qu’un parc de loisirs, c’est un parc na-turel. Â» Il doit voir le jour Ă  la place d’une ancienne carriĂšre, situĂ©e derriĂšre le quartier de la Mare aux saules, au lieu-dit « la cĂŽte d’Élan-court Â».

«  Initialement boisĂ©, puis dĂ©frichĂ© pour ouvrir une carriĂšre exploitĂ©e jusqu’en 2005, le site, d’une sur-face totale de 10,7 ha, a Ă©tĂ© reboisĂ© de maniĂšre partielle et est actuelle-ment en partie composĂ© de milieux ouverts et semi-ouverts, dĂ©taillent les documents de la MRAE. Le projet consiste Ă  rĂ©aliser des amĂ©-nagements paysagers et des espaces de loisirs. Sont prĂ©vus : un parking de 45 places, plusieurs aires spor-tives (pĂ©tanque, football, basketball, escalade, trail et VTT), une aire de jeux pour enfants, diffĂ©rents chemi-nements dont un parcours sportif, des espaces verts (reboisements et prai-ries) et des jardins familiaux. Â»

Pour permettre cet amĂ©nagement, la MRAE explique qu’il est prĂ©vu « au prĂ©alable de dĂ©fricher une sur-face de 2,1 ha puis de dĂ©caper une surface de 8,6 ha Â». Le terrain sera ensuite « exhaussĂ©, sur une surface de

8,6 ha et sur une hauteur maximale autorisĂ©e de 14 mĂštres par apport de matiĂšres inertes issues des chantiers du Grand Paris express (environ un million de tonnes) Â».

La maire plaisiroise y voit «  l ’op-portunitĂ© de pouvoir transformer  » cette «  ancienne carriĂšre  » prati-quement laissĂ©e Ă  l’abandon, et

de permettre son « amĂ©lioration environnementale Â», en crĂ©ant « un espace consacrĂ© Ă  la nature, au sport, Ă  la dĂ©tente, tour-nĂ© vers tout ce qui est naturel Â». Si JosĂ©phine Kollmannsberger parle «  d ’opportunitĂ©  », c’est Ă©galement parce que ce projet « ne coĂ»te rien Ă  la commune de Plaisir Â».

«  Cet amĂ©nagement est fait dans le cadre d ’une entreprise qui rĂ©cu-pĂšre des terres de travaux impor-tants, comme [...] des routes ou des constructions d ’habitats (en l ’occur-rence, vraisemblablement des chan-tiers du Grand Paris express, Ndlr), souligne l’édile. C’est une entreprise qui a dĂ©jĂ  fait ce genre d ’amĂ©nage-ments dans d ’autres dĂ©partements, et qui a cette capacitĂ© d ’ĂȘtre payĂ©e par les entreprises qui construisent soit des routes soit des bĂątiments, pour dĂ©barrasser la terre. Â» L’entre-prise en question va donc payer l’amĂ©nagement du parc et assu-rera ensuite son «  entretien sur plusieurs annĂ©es Â», prĂ©cise la maire.

Et alors que les risques de pollu-tion des terres inquiĂštent souvent, JosĂ©phine Kollmannsberger se veut rassurante. « [Il y a] un contrĂŽle extrĂȘmement pointu de l ’apport de terres, pour qu’il n’y ait rien de pol-luant ou de polluĂ© qui puisse venir sur le territoire  », insiste-t-elle, prĂ©cisant que des contrĂŽles seront effectuĂ©s par l’entreprise et Ă©gale-ment par la Ville.

Dans son avis, la MRAE avance que les «  principaux enjeux envi-ronnementaux identifiĂ©s  » pour ce projet concernent «  la biodiver-sitĂ©, les pollutions liĂ©es au chantier, la compatibilitĂ© des sols avec les usages projetĂ©s, le paysage  ». L’une de ces principales recommandations est de « justifier le choix du site du projet d’amĂ©nagement d’un espace de loisirs au regard d’autres sites potentiels de moindre impact, ainsi que l ’impor-tance de l ’apport de matĂ©riaux pour rĂ©aliser les exhaussements et la com-patibilitĂ© de l ’amĂ©nagement envi-sagĂ© avec l ’objectif affichĂ© sur ce site de protection des milieux naturels et de la biodiversitĂ© Â».

InterrogĂ©e Ă  ce sujet, JosĂ©phine Kollmannsberger estime qu’il n’y a pas d’autres lieux Ă  Plaisir pou-vant accueillir ce projet. « Et puis ce site n’était pas du tout utilisĂ©, il part un peu Ă  vau-l’eau par rapport Ă  l ’entretien, rappelle-t-elle. AprĂšs, si on veut que les choses restent en Ă©tat, il ne faut rien faire de plus. Nous, ce qu’on essaye de prouver, c’est que l ’implantation de ce parc sera dans un respect total de l ’environnement, et mĂȘme dans une amĂ©lioration de l ’environnement. Â» Et de conclure : «  C’est un trĂšs beau projet pour la ville de Plaisir, et il profitera Ă  tous les habitants de l ’agglomĂ©ration. Â»

Par ailleurs, le projet s’est affinĂ© au fil des annĂ©es. Il avait en effet dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© aux riverains de la Mare aux saules il y a quelques an-nĂ©es. À l’époque, avait notamment Ă©tĂ© soulevĂ©e « une inquiĂ©tude Â» sur les potentielles nuisances qu’au-raient pu apporter les « va-et-vient de voitures Â», nous raconte la maire. Elle prĂ©cise qu’une solution a Ă©tĂ© trouvĂ©e en Ă©loignant l’entrĂ©e du site des habitations. La recherche de cette solution ainsi que les Ă©tudes environnementales ont pris du temps.

Une nouvelle prĂ©sentation du projet est donc programmĂ©e pour septembre. «  Maintenant, ça remonte Ă  plusieurs annĂ©es, sou-ligne JosĂ©phine Kollmannsberger, Ă  propos de la derniĂšre rĂ©union publique Ă  ce sujet. Donc nous sou-haitons rĂ©-Ă©voquer ce sujet avec la population, en prĂ©sence de la sociĂ©tĂ© qui va amĂ©nager cet espace et tous les partenaires qui vont travailler avec nous.  » La maire «  aimerait  » que ce nouveau parc soit achevĂ© « dans les trois ans Â», mĂȘme si elle prĂ©cise que cela dĂ©pendra de la rĂ©union de septembre et du rythme que la Ville va souhaiter pour les apports de terre en camions. n

Un parc naturel et de loisirs doit sortir de terre Ă  la Mare aux saulesÉvoquĂ© depuis plusieurs annĂ©es, le projet de parc naturel et de loisirs derriĂšre la Mare aux saules continue d’avancer. Une nouvelle prĂ©sentation est prĂ©vue Ă  la rentrĂ©e.

DAMIEN GUIMIER

À la place de l’ancien cinĂ©ma de l’Espace Saint-Quentin, l’enseigne de multiloisirs Smile world a pris ses quartiers le 5 juillet. SituĂ© quai François Truffaut Ă  Montigny-le-Bretonneux, cet espace, grand de 2 500 mÂČ, propose de nombreuses activitĂ©s.

Depuis la semaine derniĂšre, les visi-teurs peuvent profiter des 15 pistes de 25 mĂštres du bowling, mais aussi des tables de billard, du laser game, ou encore des jeux d’arcade. Trois salles de karaokĂ© privatisĂ©es sont Ă©galement accessibles avec 40  000  titres disponibles, selon l’Ignymontain de juillet.

Une scĂšne peut Ă©galement ac-cueillir des concerts en live ou des

spectacles. L’écran gĂ©ant au sein du complexe servira Ă  retransmettre des Ă©vĂ©nements sportifs en direct. Et pour agrĂ©menter tout cela, les visiteurs peuvent se rendre au bar amĂ©nagĂ© au milieu de la salle, selon 78actu, afin d’y dĂ©guster des cocktails, des pizzas, des planches ou encore des tapas.

Pour le rendre accessible Ă  tous, des tarifs proches de 2 euros sont mĂȘme appliquĂ©s pour le bowling notamment les dimanches matin, selon le responsable du lieu, citĂ© par le site d’actualitĂ© yvelinois. Des fĂȘtes d’anniversaire sont aussi proposĂ©es Ă  partir de 15 euros. C’est une premiĂšre pour ce centre, qui a prĂ©vu d’en ouvrir deux autres Ă  Paris en 2022. n

MONTIGNY-LE-BRETONNEUX Smile world : 2 500 mÂČ de loisirs Ă  l’Espace Saint-QuentinUn centre de loisirs urbain a ouvert le 5 juillet. Sur 2 500 mÂČ, ce temple de loisirs accueille un bowling, des billards, un laser game, des jeux d’arcade, trois salles de karaokĂ© et bien d’autres encore.

EN BREF

EN BREF

« Prochainement Â», les policiers mu-nicipaux de Voisins-le-Bretonneux disposeront de camĂ©ras-piĂ©tons. C’est ce qu’a annoncĂ© la ville dans son magazine municipal de juillet. Pour rappel, ces camĂ©ras sont posi-tionnĂ©es de maniĂšre apparente sur le torse ou l’épaule d’un agent, qui peut la dĂ©clencher afin de filmer une intervention.

Un rĂŽle dissuasif

«  La municipalitĂ© a dĂ©cidĂ© de s’en Ă©quiper avec l ’objectif de prĂ©venir les incidents au cours des interven-tions, indique Christophe Goux, conseiller municipal dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la sĂ©curitĂ©, dans les colonnes du

Vicinois. Ce dispositif a Ă©tĂ© expĂ©-rimentĂ© dans plusieurs communes et son effet dissuasif a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©. Â»

Dans le journal municipal, le chef de la police municipale indique qu’il arrive «  que le ton monte, occasionnant des situations rela-tivement tendues  » lors de mani-festations ou de contrĂŽles  : « Les camĂ©ras nous seront alors utiles. Le plus souvent, dĂšs que l ’on informe que l ’on enregistre, le calme revient aussitĂŽt. Â» DĂ©sormais, les policiers municipaux auront « pour consigne d ’enregistrer la moindre tension  », afin de «  travailler en toute sĂ©rĂ©-nitĂ©, notamment d ’un point de vue juridique  », souligne Christophe Goux. n

VOISINS-LE-BRETONNEUX Les policiers municipaux bientÎt équipés de caméras-piétonsLe dernier journal municipal a annoncé que la Ville allait acquérir des caméras-piétons pour équiper ses policiers municipaux.

Depuis la semaine derniùre, les visiteurs peuvent profiter des 15 pistes de 25 mùtres du bowling, mais aussi des tables de billard, du laser game, ou encore des jeux d’arcade.

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Ce nouveau parc doit voir le jour Ă  la place d’une ancienne carriĂšre, situĂ©e derriĂšre le quartier de la Mare aux saules. En rouge sur la photo, figurent le pĂ©rimĂštre du projet et le futur chemin d’accĂšs.

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« Sont prévus : un parking, plusieurs aires sportives, une aire de jeux pour enfants, différents cheminements dont un parcours sportif, des espaces verts et des jardins familiaux », détaille le MRAE.

ACTUALITÉS 05 N°139 du mardi 13 juillet 2021 - lagazette-sqy.fr

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YVELINES Quatre centres de vaccination restent ouverts tout l’étĂ©Il s’agit de ceux de Saint-Quentin-en-Yvelines, Mantes-la-Jolie, VĂ©lizy 2 et Saint-Germain-en-Laye.

EN IMAGEGUYANCOURT Une funambule au-delĂ  des toits de SQY

Une performance Ă  couper le souffle. Le samedi 10 juillet, la funambule de renommĂ©e internationale Tatiana-Mosio Bongonga a parcouru les 100 mĂštres qui sĂ©parent la bibliothĂšque universitaire de l’immeuble Edison, le tout Ă  20 mĂštres de haut au-dessus de La Perspective de Marta Pan et sans sĂ©curitĂ©. Sous l’Ɠil Ă©bahi du public, et alors qu’une lĂ©gĂšre pluie commençait Ă  tomber, Tatiana-Mosio Bongonga a offert un spectacle impression-nant. « Au-delĂ  de l’exploit, c’est une expĂ©rience collective pour la funambule, qui dĂ©clare volontiers qu’elle n’a aucun pouvoir sans les cavalettistes, qui stabilisent le fil et sĂ©curisent son ascension Â», indique le communiquĂ© du ThĂ©Ăątre de Saint-Quentin-en-Yvelines, qui organisait ce spectacle.

Sur les 19 centres de vaccination yvelinois, quatre resteront ouverts tout l’étĂ© : ceux du vĂ©lodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, de Mantes-la-Jolie, VĂ©lizy 2 et Saint-Germain-en-Laye. Parmi les autres, trois fermeront dĂ©finitivement (voir La Gazette du 22 juin) et les 12 autres « fermeront autour de la derniĂšre semaine de juillet et des trois premiĂšres semaines d’aoĂ»t Â», informe la prĂ©fecture des Yvelines dans un communiquĂ©.

Cette derniĂšre invite d’ailleurs, malgrĂ© une amĂ©lioration des indicateurs de la pandĂ©mie, les habitants Ă  « rester vigilants, [...] respecter les mesures barriĂšres et [...] poursuivre et intensifier les actions de dĂ©pistage et de vaccination Â». D’autant que le nombre de vaccinations n’est plus aussi soutenu qu’il « l’était depuis la mi-mai Â», et que les centres de vaccination affichent donc plus de disponibilitĂ©s. « Le prĂ©fet en appelle Ă  l’esprit de responsabilitĂ© de chacun et Ă  la poursuite de la vaccination pour les personnes non vaccinĂ©es Ă  ce jour Â», conclut le communiquĂ©.

ACTUALITÉS06

«  La prolongation d’une foire.  » Les mots sont de Jean-Jacques Brot, prĂ©-fet des Yvelines, qui a assistĂ© Ă  la rĂ©u-nion publique concernant le projet de rĂ©habilitation du Bois de l’étang Ă  La VerriĂšre, en tant que reprĂ©sen-tant de l’Agence nationale pour la rĂ©novation urbaine (Anru) et de son dispositif de financement dont doit bĂ©nĂ©ficier le projet. Une rĂ©union qui s’est dĂ©roulĂ©e le 5 juillet dans un cli-mat d’extrĂȘme hostilitĂ©, au gymnase de la FraternitĂ©. Environ 200 per-sonnes y avaient pris place, dont un grand nombre rĂ©clamait « un projet

sans dĂ©molition Â», comme on pouvait le lire sur les nombreuses pancartes brandies par une bonne partie de la foule.

Les habitants qui se sont manifestĂ©s s’opposent au projet prĂ©voyant no-tamment la dĂ©molition de trois des dix tours de la rĂ©sidence, soit 212 lo-gements sur 619. Ils reprochent aus-si au maire, Nicolas Dainville (LR), d’avoir changĂ© de position sur le sujet sans les consulter, lui qui s’était affichĂ©, lorsqu’il Ă©tait dans l’opposi-tion, contre la dĂ©molition, avant de

changer d’avis aprĂšs son Ă©lection Ă  l’étĂ© 2020.

L’édile a Ă©tĂ© le premier Ă  s’exprimer lors de la rĂ©union. « Il y a un fort at-tachement au quartier, Ă  son identitĂ©, au voisinage, a-t-il expliquĂ© sous la bronca. Mais il y a aussi des problĂšmes liĂ©s Ă  la structure urbaine du quartier. On a un quartier qui date des annĂ©es 70, qui est enfermĂ© [...], avec des pro-blĂšmes de voitures ventouses, de mĂ©ca-nique sauvage, de points de deal, de vĂ©tustĂ© [
], de canalisations, de plom-berie. [
] Donc il y a une nĂ©cessitĂ© de rĂ©habiliter les logements, d’apporter des solutions durables Ă  des problĂšmes qui persistent depuis trop longtemps. Â»

Il a poursuivi en citant une enquĂȘte de Seqens, le bailleur de la rĂ©sidence, montrant que «  25  % des habitants ne sont pas satisfaits Â» de l’état de leur immeuble, mais aussi « qu’il y a [
] 163 demandes de dĂ©part, [
] 60  % des locataires veulent changer de loge-ment Â». Il rappelle avoir initialement Ă©tudiĂ© un projet sans dĂ©molition, dit projet Castro, hĂ©ritĂ© de l’ex-muni-cipalitĂ© : « Il faut prĂšs de 20 millions d’euros pour changer les canalisations, [
] rĂ©sidentialiser les parkings, sĂ©curi-ser l’entrĂ©e des immeubles. [
] Le pro-jet Castro prĂ©voyait de trouver ces 20

millions d’euros en construisant prĂšs de 600 logements tout autour du quartier. Il prĂ©voyait mĂȘme des tours plus hautes que les tours existantes. [
] Ce type de projet aurait eu Ă  notre sens pour consĂ©-quence d’aggraver les difficultĂ©s. Â»

Il affirme que l’Anru « permet d’avoir des moyens Â». En l’occurrence, 60 des 77 millions d’euros, le reste Ă©tant financĂ© par le DĂ©partement, Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY) et la Ville. « L’Anru, par contre, oblige Ă  un certain nombre de contraintes, recon-naĂźt le maire. Il y a un minimum de dĂ©molitions, [
] sachant que l’en-semble des autres bĂątiments sera rĂ©ha-bilitĂ©, et que tous ceux qui veulent rester dans le quartier pourront rester dans le quartier. Â»

Des propos qui n’ont pas apaisĂ© le climat. « Si M. Dainville et son Ă©quipe avaient Ă©tĂ© transparents, on n’en serait pas lĂ , a affirmĂ© un habitant. On ne veut pas de dĂ©molition, nous ne sommes pas la minoritĂ© silencieuse.  » Hocine Messous, prĂ©sident du collectif des locataires du Bois de l’étang, a lui fait Ă©tat d’« une pĂ©tition de plus de 400 lo-cataires qui nous disent ‘‘Nous n’avons pas Ă©tĂ© concertĂ©s [...], et nous voulons un projet sans dĂ©molition.’’ Â»

Les huĂ©es et le brouhaha ne sont ja-mais retombĂ©s. Ils ont aussi Ă©tĂ© atti-sĂ©s, selon le maire, par des « agitateurs de l’extĂ©rieur Â». « La salle a Ă©tĂ© conçue pour saboter le projet Â», a mĂȘme lancĂ© le prĂ©fet, qui a rĂ©pondu avec fermetĂ© Ă  certaines invectives. ConsidĂ©rant que le projet Castro « n’aurait jamais Ă©tĂ© financĂ©  », Jean-Jacques Brot a

aussi brandi la menace d’un Ă©ven-tuel abandon des fonds de l’Anru pour ce quartier : « Il y a suffisamment d’habitants, dans les Yvelines et dans d’autres dĂ©partements, qui seront trĂšs heureux de trouver des crĂ©dits publics [
]. Mais il ne faudra pas venir nous demander des rĂ©habilitations. Â»

D’autres protagonistes du projet ont davantage tentĂ© de rassurer les habitants, notamment sur le reloge-ment. « Ces personnes Ă  reloger, [
] on leur garantit qu’elles trouveront un logement adaptĂ© et qu’elles pour-ront faire des propositions  », abonde RaphaĂ«l Sodini, prĂ©fet dĂ©lĂ©guĂ© pour l’égalitĂ© des chances. «  Je comprends la peur, mais je crois vraiment que c’est une chance Ă  saisir pour votre quar-tier Â», ajoute-t-il Ă  propos du projet Anru. Il justifie Ă©galement le choix des trois bĂątiments concernĂ©s par la destruction : « Ils ne sont pas dans le mĂȘme sens que les autres et contribuent Ă  enfermer le quartier. Â»

Nicolas Dainville insiste lui sur la charte de relogement, « un document inĂ©dit au niveau de SQY, entre les 11 bailleurs et les 12 Villes Â», qui Â« ga-rantit un relogement aux personnes concernĂ©es en prioritĂ© Â». InterrogĂ© par la presse aprĂšs la rĂ©union, il s’est dit « triste pour la ville Â» des conditions dans lesquelles les Ă©changes se sont tenus, tout en Ă©voquant « des chiffres qui ne mentent pas  », rappelant no-tamment les prĂšs de « 200 demandes de dĂ©part Â». Une enquĂȘte sociale doit se dĂ©rouler jusqu’à fin septembre. Les premiĂšres rĂ©habilitations sont prĂ©vues dĂšs l’annĂ©e prochaine. n

DĂ©molitions au Bois de l’étang : une rĂ©union publique sous trĂšs haute tension Trois des dix bĂątiments de ce quartier de plus de 600 logements sociaux doivent ĂȘtre dĂ©truits dans le cadre d’une rĂ©habilitation. De nombreux habitants ont exprimĂ© leur colĂšre lors d’une rĂ©union publique le 5 juillet.

ALEXIS CIMOLINO

Avant mĂȘme le dĂ©but de la rĂ©union, de nombreuses pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Un projet sans dĂ©molition » ont Ă©tĂ© brandies par le public.

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PLAISIR Des animations sportives dans la galerie d’AuchanLe centre commercial propose de nombreuses animations pendant tout le mois de juillet.Pendant le mois de juillet, la galerie commerciale d’Auchan Ă  Plaisir organise un sĂ©rie d’animations gratuites autour du sport. En partenariat avec DĂ©cathlon, de 15 h 30 Ă  17 h sur le parking du centre commercial, sont ainsi prĂ©vues des demi-journĂ©es consacrĂ©es aux sports de randonnĂ©e le mercredi 21 juillet, puis aux sports de plage le samedi 24 juillet.

Du 19 au 24 juillet, un cube de rĂ©alitĂ© virtuelle sera installĂ© Ă  l’intĂ©rieur de la galerie, prĂšs du manĂšge. Il « permettra de faire vivre une expĂ©rience unique et immersive sans casque, par le biais de jeux sportifs, seul et Ă  plusieurs, qui seront mis Ă  la disposition des clients durant cette semaine Â», indique le centre commercial Aushopping Grand Plaisir dans un communiquĂ©. Enfin, du 26 au 30 juillet, un mini parcours aventure prendra place dans le centre.

BientĂŽt, les chiens pourront gam-bader et se sociabiliser entre amis Ă  quatre pattes dans un parc canin. À Maurepas, les habitants ont votĂ© au budget participatif pour la crĂ©a-tion d’un parc pour chiens. C’est le projet qui a recueilli le plus de voix, soit 89, selon Pascale Denis, adjointe Ă  la politique de la ville, Ă  l’animation et Ă  la condition ani-mal. Une premiĂšre rĂ©union avec les habitants aura lieu en septembre pour une ouverture du parc d’ici la fin de l’annĂ©e.

La municipalitĂ© a dĂ©jĂ  identifiĂ© trois terrains, dont l’un deviendra le futur parc canin. « On a consultĂ© la ville de Nice, qui est prĂ©curseur. La ville en a dĂ©jĂ  une dizaine  », explique Pascale Denis. Grand de 1 000 Ă  1 500 mÂČ, cet espace pourrait ĂȘtre un lieu de rencontre

entre maĂźtres et chiens, mais aussi un lieu de sociabilisation, d’en-traĂźnement adaptĂ©, et d’ateliers participatifs avec un Ă©ducateur. L’adjointe mentionne Ă©galement la possibilitĂ© de faire des entraĂź-nements d’agility. Ce sont les propositions des habitants qui sont ressorties, lors de leur vote au budget participatif.

Des entraünements d’agility

L’objectif affichĂ© est le bien-ĂȘtre en ville avec son animal. Par exemple, un maĂźtre qui aurait un problĂšme avec le comportement de son chien pourrait assister Ă  un atelier animĂ© par un Ă©ducateur, aux frais de la ville, illustre Pascale Denis. Autre exemple, « des chiens qui jouent en-

semble, ça peut ĂȘtre impressionnant, et des passants peuvent avoir peur. [
] Le parc permet une meilleure cohabitation Â», poursuit-elle.

Une jeune habitante de Maurepas, promenant justement son chien en laisse dans les rues de la com-mune, approuve ce projet. «  Ah oui, ça serait bien, car il a besoin de beaucoup se dĂ©penser  », justifie- t-elle en dĂ©signant son grand chien noir. En attendant, elle l’em-mĂšne se promener Ă  Guyancourt, et faire un tour du quartier.

A priori, beaucoup d’habitants de Maurepas possĂšdent un animal de compagnie. « On a deux cabinets de

vĂ©tĂ©rinaire et ils fonctionnent bien. Et au vu de la propension de maisons et d’espaces libres et boisĂ©s Ă  Maure-pas, on estime que beaucoup d’habi-tants ont un animal de compagnie Â», suppose l’adjointe au maire. Il y a Ă©galement un club canin dans la commune.

Et il ne faut pas voir une quel-conque concurrence entre le parc et ce club. « C’est de l ’espace libre. Si on fait une opĂ©ration avec la prĂ©sence d’un Ă©ducateur canin, ça sera pris en charge par la Ville  », explique-t-elle. Pour l’instant, la commune ne souhaite pas communiquer les trois sites identifiĂ©s pour la crĂ©a-tion du parc. n

Suite au rĂ©sultat du budget participatif en juin, l’ouverture d’un parc canin a reçu beaucoup de voix de la part des habitants. La municipalitĂ© va commencer la concertation en septembre prochain pour une ouverture d’ici la fin de l’annĂ©e.

Un parc canin bientĂŽt Ă  Maurepas

FARAH SADALLAH

L’objectif affichĂ© est le bien-ĂȘtre en ville avec son animal. Par exemple, un maĂźtre qui aurait un problĂšme avec le comportement de son chien pourrait assister Ă  un atelier animĂ© par un Ă©ducateur, aux frais de la Ville.

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N°139 du mardi 13 juillet 2021 - lagazette-sqy.fr

ACTUALITÉS 07

Le vrac, mode de commercialisa-tion oĂč les produits sont vendus sans emballage et en quantitĂ© choi-sie, existe peu Ă  Saint-Quentin- en-Yvelines (SQY). Mais en sep-tembre est prĂ©vue l’ouverture d’un grand marchĂ© 100 % vrac Ă  Mau-repas, dans la zone d’activitĂ©s de Pariwest, en face du nouveau Kia-bi, dans une cellule commerciale de 400 mÂČ, dont 300 de surface de vente, appartenant Ă  la fonciĂšre Etixia. L’établissement sera ratta-chĂ© Ă  l’enseigne de vrac Day by day, comptant plus de 70 magasins en France. À la tĂȘte de celui de Mau-repas, on retrouvera Laurent Secq, Maurepasien depuis plus de 20 ans et ancien commercial.

À Maurepas, 750 rĂ©fĂ©rences 100 % vrac

«  Ma derniĂšre expĂ©rience, pendant 13 ans, ça a Ă©tĂ© dans une sociĂ©tĂ© dis-tributrice de produits de snacking premium, raconte-t-il. Mais le snacking, par dĂ©finition, ce sont des produits nomades, Ă  emporter, et qui sont emballĂ©s, sur-emballĂ©s, et qui gĂ©nĂšrent beaucoup de dĂ©chets. [
] Je voulais [
] mettre mon amour de la

performance commerciale au service d’un projet qui avait beaucoup plus de sens. Â» Il ajoute avoir Ă©tĂ©, « pen-dant toute cette pĂ©riode de 13 ans, [
] accompagnĂ© par un coach, qui est l ’un des deux fondateurs de Day by day Â».

«  J’ai suivi, Ă  travers mon coach, la naissance de Day by day, en 2013, et son dĂ©veloppement, poursuit Lau-rent Secq. C’est le leader de l ’épicerie 100 % vrac indĂ©pendante [
]. C’est un marchĂ©  (le vrac, Ndlr) qui fai-sait 100 millions d’euros [de chiffre d’affaires en France] en 2013, qui

fait 1,4 milliard aujourd’hui.  » Le modĂšle proposĂ© par Laurent Secq alliera l’épicerie vrac classique, sur 70 mÂČ, Ă  un fromager, un boucher et un vendeur de fruits et lĂ©gumes.

« C’est portĂ© par l’épicerie Day by day et, en plus de ça, je fais venir [
] des artisans locaux », prĂ©cise-t-il, ajou-tant que les clients pourront aussi trouver des pains locaux, de la res-tauration, et participer Ă  des ateliers « Do it yourself Â». À l’extĂ©rieur, seront amĂ©nagĂ©s une terrasse de 50 mÂČ et 100 mÂČ de potager urbain. L’offre se composera de 70 % d’alimentaire et

30 % de non-alimentaire. Au total, plus de 750 rĂ©fĂ©rences 100 % vrac.

Des sacs en kraft gratuits seront disponibles pour emballer les pro-duits, mais le futur gĂ©rant incite les clients « Ă  venir avec leurs conte-nants  ». Et entend les sensibiliser aux trois axes du vrac : rĂ©duire les dĂ©chets, lutter contre le gaspillage, et mieux gĂ©rer son budget et rĂ©-duire ses dĂ©penses. Sur ce dernier point, il avance d’ailleurs qu’  «  Ă  qualitĂ© Ă©quivalente, le vrac est entre 5 et 30  % moins cher que le mĂȘme produit en supermarchĂ© tradition-nel  ». Laurent Secq sera locataire des lieux, oĂč travailleront 12 per-sonnes : six pour le Day by day et six du cĂŽtĂ© des artisans locaux. Le magasin sera ouvert du lundi au samedi.

Day by day Grand marchĂ© vrac Maurepas sera la seule enseigne spĂ©cialisĂ©e dans le vrac Ă  SQY mais ne le restera pas longtemps. Le 1er octobre, doit ouvrir Si-phonnĂ©s du bocal, une Ă©picerie vrac zĂ©ro dĂ©chet, dans le quartier de la BretonniĂšre Ă  Voisins-le- Bretonneux. Le projet est portĂ© par CĂ©line Roblin, une Ignymontaine qui travaillait dans l’évĂ©nemen-tiel. «  Depuis pratiquement deux ans, j’ai beaucoup changĂ© mon mode de vie, pour tendre vers zĂ©ro dĂ©chet, explique-t-elle. Et depuis un an et demi et la crise sanitaire, comme je travaille dans l ’évĂ©nementiel, j’ai eu beaucoup de pĂ©riodes de chĂŽmage partiel [
]. Si je n’avais pas eu tout ce temps-lĂ , je n’aurais jamais pensĂ©

Ă  changer, et du coup, comme je frĂ©-quentais les Ă©piceries zĂ©ro dĂ©chet, le concept m’a plu. Â»

À Voisins, « principalement » du vrac mais pas que

CĂ©line Roblin sera seule Ă  gĂ©rer son activitĂ© Ă  l’ouverture de la boutique, dont elle sera locataire. 92  mÂČ, dont 48 de surface de vente, oĂč on trouvera « principalement Â» du vrac, mais pas uniquement. La future commerçante reconnaĂźt qu’il y a « des choses qui ne sont pas Ă©videntes Ă  vendre en vrac Â». Ainsi, si l’épicerie salĂ©e, sucrĂ©e ou les produits d’entre-tien et d’hygiĂšne seront bien en vrac, ce ne sera pas le cas de la biĂšre, du vin, du miel, de la pĂąte Ă  tartiner, des sauces et condiments ou encore des produits frais.

On trouvera en tout aux alentours de 500 rĂ©fĂ©rences. Les clients pour-ront apporter leurs contenants, mais pourront aussi en acheter sur place, et des bocaux en rĂ©utilisa-tion seront gratuits. Concernant les prix, CĂ©line Roblin concĂšde que le vrac est «  un peu cher  ». « J’aurais aimĂ©, dans l ’idĂ©al, pouvoir rendre le vrac un peu accessible au niveau coĂ»ts, poursuit-elle. AprĂšs, on se rend compte qu’il faut vivre, faire certaines marges
 Â» S’il y aura des produits locaux «  un peu plus chers Â», de mĂȘme que « des produits plus originaux ou moins essentiels Â», elle assure que «  le but est d’avoir tout ce qui est produits essentiels Ă  des prix accessibles Â». n

Deux enseignes spécialisées dans le vrac vont ouvrir à la rentrée Day by day, à Maurepas, et Siphonnés du bocal, à Voisins-le-Bretonneux, ouvriront respectivement en septembre et octobre. Ils proposeront plusieurs centaines de produits essentiellement, voire entiÚrement, en vrac.

ALEXIS CIMOLINO

Day by day Grand marchĂ© vrac Maurepas alliera L’épicerie vrac classique, sur 70 mÂČ, Ă  des espaces oĂč s’installeront un fromager, un boucher et un vendeur de fruits et lĂ©gumes.

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MONTIGNY-LE-BRETONNEUX Une journĂ©e de sensibilisation au vĂ©lo pour tousElle aura lieu le 30 juillet au VĂ©lodrome national.Le vendredi 30 juillet, de 14 h Ă  18 h au VĂ©lodrome national, se dĂ©roulera une journĂ©e de sensibilisation « Du vĂ©lo pour tous Â». Cet Ă©vĂ©nement est proposĂ© par À vĂ©lo sans Ăąge et l’Offre mobile cyclisme santĂ© de la FĂ©dĂ©ration française de cyclisme (FFC). Cette journĂ©e aura lieu car, Ă  la mĂȘme date, La Grande Ă©vasion, « le premier Tour de France en triporteurs Ă  la rencontre de nos aĂźnĂ©s dans les villes et villages de France Â», fera escale Ă  Saint-Quentin-en-Yvelines. « Ă€ cette occasion, trois vĂ©los triporteur pilotĂ©s par les bĂ©nĂ©voles de l ’association offriront des balades Ă  nos aĂźnĂ©s au VĂ©lodrome national, site olympique, le 30 juillet, indique le communiquĂ© de l’évĂ©nement. L’Offre mobile cyclisme santĂ© de la FFC proposera des sĂ©ances de vĂ©lo d’appartement aux seniors pour valoriser l ’exercice physique comme source de bien-ĂȘtre et d’amĂ©lioration de la santĂ© physique. Â» Plus de renseignements sur avelosansage.fr.

Dans son dernier journal munici-pal, la Ville des Clayes-sous-Bois a annoncĂ© une « rĂ©habilitation d’une ampleur inĂ©dite Â» des RĂ©sidences de l’Avre par le bailleur Logirep. Le maire de la commune, Philippe Guiguen (DVD), nous a indiquĂ© qu’une rĂ©union publique allait ĂȘtre organisĂ©e en septembre pour prĂ©-senter prĂ©cisĂ©ment ce projet aux habitants des 400 logements de ce quartier.

« Favoriser la mixité sociale »

« L’ambition, c’est de recrĂ©er un nou-veau quartier oĂč il fera bon vivre pour l ’ensemble des habitants  », rĂ©-sume le maire, trĂšs optimiste sur les bĂ©nĂ©fices de ce « projet de grande envergure, pour la rĂ©sidence, et pour le quartier Â». Les objectifs de cette rĂ©habilitation ont Ă©tĂ© listĂ©s dans le dernier magazine municipal.

Ils prĂ©voient que « tous les rĂ©sidents sans exception bĂ©nĂ©ficient des rĂ©no-vations et rĂ©habilitations  », la «  rĂ©-novation intĂ©rieure des logements et parties communes Â», la «  rĂ©sidentia-lisation des logements existants Â», un « contrĂŽle d’accĂšs Â» pour amĂ©liorer la sĂ©curitĂ©, l’optimisation des aires de stationnement, des « axes de circu-

lation repensĂ©s Â», et « l ’amĂ©nagement et l ’amĂ©lioration des espaces extĂ©-rieurs composĂ©s d’espaces verts et de lieux d’interaction sociale Â». Le der-nier objectif annoncĂ© est de « favo-riser la mixitĂ© sociale par l ’intĂ©gra-tion de logements intermĂ©diaires et de logements en accession libre Ă  la propriĂ©tĂ© Â».

Si la traduction dans le dĂ©tail des ambitions du projet de Logirep n’a pas encore Ă©tĂ© rendue publique, Philippe Guiguen confirme que « les grandes lignes Â» du projet « sont trĂšs bien avancĂ©es Â». « Il y aura une rĂ©union publique en septembre pour expliquer tout cela, poursuit l’édile. Il faut expliquer Ă  la population, l ’associer, et qu’elle puisse se projeter sur ce que sera ce quartier lorsque toute cette opĂ©ration sera terminĂ©e. Â»

Et il insiste Ă  plusieurs reprises sur sa volontĂ© d’une communication du bailleur et de la municipalitĂ© avec les habitants du quartier tout au long du projet : « Pour s’appro-prier un projet d’une telle ampleur, il est important que les gens soient informĂ©s rĂ©guliĂšrement de ce qui va bien, Ă©ventuellement de ce qui ne va pas, comment on rĂ©sout les problĂšmes, etc. Â»

Le dĂ©but des travaux est espĂ©rĂ© pour l’étĂ© 2022, et ils devraient durer «  plusieurs annĂ©es  », prĂ©voit Philippe Guiguen. Le coĂ»t total des travaux est de l’ordre « de plu-sieurs dizaines de millions d’euros Â», entiĂšrement financĂ©s par le bail-leur Logirep. n

Le bailleur et propriĂ©taire des RĂ©sidence de l’Avre, Logirep, prĂ©voit une importante rĂ©habilitation de ce quartier, dont les dĂ©tails seront prĂ©sentĂ©s Ă  la rentrĂ©e.

Le projet de rĂ©habilitation des RĂ©sidences de l’Avre sera prĂ©sentĂ© en septembre

DAMIEN GUIMIER

« L’ambition, c’est de recrĂ©er un nouveau quartier oĂč il fera bon vivre pour l’ensemble des habitants », rĂ©sume le maire, trĂšs optimiste sur les bĂ©nĂ©fices de ce « projet de grande envergure ».

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LES CLAYES-SOUS-BOIS

N°139 du mardi 13 juillet 2021 - lagazette-sqy.fr

SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES

ACTUALITÉS08

La Droite ensemble, c’est le nom d’une nouvelle association poli-tique de la droite yvelinoise. Sa crĂ©ation a Ă©tĂ© officialisĂ©e le 3 juil-let au cours d’une confĂ©rence de presse. Elle est prĂ©sidĂ©e par Oli-vier Afonso (DVD), Ă©lu d’oppo-sition Ă  Voisins-le-Bretonneux, et compte dans sa direction trois adhĂ©rents des RĂ©publicains, qui Ă©taient Ă©lus dans l’ancienne majo-ritĂ© du Chesnay-Rocquencourt  : SĂ©bastien Guerts, Patrick Espi-nasse et Bernard Jousselin.

Lutter contre l’abstention

Cette association veut pouvoir faire Ă©merger des propositions venant des sympathisants et militants de droite, une rĂ©ponse face Ă  l’abs-tention, «  Ă  un dĂ©sintĂ©rĂȘt croissant des Français pour la politique Â» et Ă  des accords d’appareil qui peuvent «  dĂ©boussoler  ». Sur ce dernier

point, La Droite ensemble prend l’exemple de la situation en Paca aux RĂ©gionales, mais surtout celui du maire Modem du Chesnay- Rocquencourt, investi par la droite aux Ă©lections dĂ©partementales

mais qui faisait campagne pour LREM aux régionales.

Olivier Afonso estime que le rĂ©sultat des derniĂšres Ă©lections, «  qui ont Ă©tĂ© bonnes pour le parti

LR Â», est en trompe-l’Ɠil notam-ment au regard de la trĂšs forte abstention, Ă©galement chez les Ă©lecteurs de droite. «  On observe aussi qu’autour de nous, on a de plus en plus de militants et sympa-thisants qui sont un peu dĂ©bousso-lĂ©s, entre autres parce que bloquĂ©s entre des accords d ’appareil ou des messages un peu confus, poursuit-il. On pense qu’il y a une base qui voudrait se faire entendre, qui ne se fait plus entendre, parce qu’au-jourd ’hui, dans le parti LR, dont je ne suis pas membre, les Ă©lus ne parlent qu’aux Ă©lus. Â»

« Il faut qu’on retrouve un discours qui plaĂźt Ă  nos sympathisants, Ă  ceux qui votent Ă  droite, qui ne sont pas forcĂ©ment aff iliĂ©s aux LR  », abonde SĂ©bastien Guerts (LR), souhaitant marquer la diffĂ©rence entre la droite et le centre, et avançant par exemple que LR a perdu deux tiers de ses militants dans la 2e circonscription des Yvelines.

«  La dĂ©marche qui est la nĂŽtre est constructive et positive  : c’est de faire en sorte que les militants et sympathisants de la droite ne soient pas tentĂ©s soit par l ’abstention, soit par un vote de colĂšre  », poursuit

Olivier Afonso, qui prĂ©vient que cette nouvelle association poli-tique « a vocation Ă  exister dans le temps Â».

« Produire des idées et les défendre »

Selon ses fondateurs, La Droite ensemble «  compte dĂ©jĂ  une cen-taine de prĂ©-inscrits Â». Ils comptent organiser Ă  partir de la rentrĂ©e des tables rondes rĂ©guliĂšres, dont la premiĂšre sera sur le thĂšme de la «  rĂ©conciliation entre les citoyens et les institutions  ». L’élu vicinois assure que l’association « n’est pas lĂ  pour des places  », mais «  lĂ  pour produire des idĂ©es et les dĂ©fendre Â».

Justement, pour les prochaines Ă©chĂ©ances Ă©lectorales, la prĂ©siden-tielle et les lĂ©gislatives, La Droite ensemble entend faire Ă©merger une quinzaine de propositions, qu’elle transmettra aux candidats de ces deux scrutins. Pour les Ă©lections lĂ©gislatives, « on veut que ces propositions soient retenues par les candidats, le cas Ă©chĂ©ant nous les soutiendront, si ce n’est pas le cas, on ira dĂ©fendre nos propositions auprĂšs des Ă©lecteurs de la droite Â», prĂ©vient Olivier Afonso. n

Son objectif est de permettre aux Ă©lecteurs de droite, qui ne se feraient « plus entendre », de produire des propositions. Elle est prĂ©sidĂ©e par Olivier Afonso (DVD), Ă©lu d’opposition vicinois.

La Droite ensemble : une nouvelle association politique yvelinoise

DAMIEN GUIMIER

La Droite ensemble compte soumettre ses propositions aux candidats de la droite aux élections présidentielle et législatives.

DR

Depuis que la colline d’Élancourt, point culminant de l’Île-de-France, a Ă©tĂ© retenue en dĂ©cembre dernier, pour accueillir les Ă©preuves de VTT aux JO 2024, les diffĂ©rentes Ă©tapes de son amĂ©nagement s’enchaĂźnent. Le 7 juillet, la SociĂ©tĂ© de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), qui veille Ă  la rĂ©alisation des opĂ©rations d’amĂ©nagement nĂ©cessaires Ă  l’orga-nisation des JO 2024, a prĂ©sentĂ© aux Ă©lus et aux Élancourtois les contours du projet de transformation de la col-line.

Cette prĂ©sentation a notamment rĂ©vĂ©lĂ© le calendrier des Ă©tudes et des travaux, et montrĂ© une esquisse de ce que sera la colline pendant et aprĂšs les JO 2024. Sachant que l’accueil des Ă©preuves de VTT va durer deux jours, durant lesquels 72 athlĂštes Ă©volueront sur place, ainsi que 12 000 visiteurs, selon Anne Murac, responsable des sites yvelinois pour Paris 2024.

Ce calendrier a donc dĂ©jĂ  commencĂ©, comme le rappelle Vivien Corre, chef de projet espaces publics chez la So-lideo. Depuis 2020, et courant 2021, la Solideo et l’ensemble de ses parte-naires ont Ă©laborĂ© le programme, et

ont fait l’état des lieux du site, afin de dĂ©finir comment ils allaient inter-venir. Cette Ă©tape d’avant-projet va durer jusqu’à fin 2021.

DĂ©but du chantier fin 2022

Puis, en 2022, « on va rentrer dans le dĂ©tail des prĂ©avis et du fonction-nement des chantiers, qui commence-ront fin 2022 [
]. À l’étĂ© 2023, un Ă©vĂ©nement aura lieu pour voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, pour ajuster les amĂ©nagements dans une seconde phase. Par exemple, si une piste est dangereuse ou pas pour les athlĂštes  », dĂ©taille Vivien Corre. Puis, la troisiĂšme phase concernera l’amĂ©nagement spĂ©cifique de « l’hĂ©-ritage Â», qui vise Ă  remodeler le site, transformĂ© pour les JO 2024, en un site pour le grand public.

D’ailleurs, les diffĂ©rents chantiers d’amĂ©nagement ne devraient pas gĂȘner le quotidien des riverains, les balades des visiteurs et la biodiver-sitĂ©. « On aura une rĂ©gulation des cir-culations pour les camions de chantier Â», explique Vivien Corre, en prĂ©cisant leur engagement Ă  respecter une charte environnementale.

En contrebas de la colline, on devrait donc avoir des structures, telles que des tentes, des gradins, et des tribunes. Ces derniĂšres accueil-leront l’ensemble de la population, «  les athlĂštes et leur fĂ©dĂ©ration, mais aussi les volontaires, les travailleurs, les mĂ©dias et toutes les personnes de la technique Â», Ă©numĂšre Anne Murac. Puis, en haut de la colline, les zones de dĂ©part et d’arrivĂ©e surplombe-ront le tout. « Il y aura une proximitĂ© entre le public et le coureur  », visua-lise-t-elle.

En revanche, l’amĂ©nagement de la colline ne prĂ©voit pas la mise en place d’un parking. «  C’est une volontĂ©, et c’est en lien avec notre sou-hait de faire de ce site une excellence environnementale, explique Anne Murac. C’est aussi pour des raisons de sĂ©curitĂ©. On aura donc un renfort de trains et de navettes avec Île-de-France mobilitĂ©s. Â»

D’ailleurs, le maire d’Élancourt et prĂ©sident de l’agglomĂ©ration, Jean-Michel Fourgous (LR) n’exclut pas qu’il y aura potentiellement une sa-turation des parkings environnants pendant les Ă©preuves. Bien qu’il temporise  : « On va tout faire pour

que ça se passe bien. On a dĂ©jĂ  accueilli la Ryder cup qui a fait venir 300 000 personnes
 »

En 2025 l’hĂ©ritage

Mais les JO 2024 ne sont qu’une premiĂšre Ă©tape du projet d’amĂ©na-gement de la colline d’Élancourt. L’objectif, aprĂšs, c’est l’hĂ©ritage. En 2025, le point culminant d’Île-de-France devrait ĂȘtre ouvert Ă  tous, avec de nouveaux amĂ©nagements, prĂ©cise la prĂ©sentation de Solideo.

L’ambition est de « revaloriser la col-line sur diffĂ©rents aspects avec des es-paces de dĂ©tente et de promenade pour les familles. Nous souhaitons avoir un lieu accessible pour les piĂ©tons et en mĂȘme temps on veut renforcer la pra-tique de la course Ă  pied et dĂ©velopper une offre de VTT  », expose Vivien Corre.

L’offre de vĂ©lo devrait donc s’adap-ter Ă  tous les niveaux pour que tout le monde puisse en bĂ©nĂ©ficier. « En s’appuyant sur la piste olympique, on va venir complĂ©ter cette offre pour diffĂ©rencier la pratique, pour tous les niveaux : confirmĂ©, moyen, facile  », explique Vivien Corre. L’environ-nement naturel sera aussi prĂ©servĂ©. « Sur les installations temporaires, on restituera une grande prairie, on aura un espace vert sur cette partie Nord-Ouest  », dĂ©taille-t-il. Et pour la vĂ©gĂ©tation, « un soin sera apportĂ© aux essences et aux plantes, [...] sans ajou-ter de plantes invasives Â», poursuit-il.

La prochaine étape du projet aura donc lieu à la rentrée. Une concer-tation avec le public est prévue entre le 20 septembre et le 20 octobre pour recueillir les avis. Pendant cette période, une visite du terrain et des ateliers de travail seront éga-lement tenus. n

JO 2024 : PrĂ©sentation du projet d’amĂ©nagement de la colline d’ÉlancourtLa SociĂ©tĂ© de livraison des ouvrages olympiques a prĂ©sentĂ© aux Ă©lus et aux Élancourtois, lors d’une visioconfĂ©rence, les contours du projet d’amĂ©nagement de la colline pour les JO 2024.

FARAH SADALLAH

« En s’appuyant sur la piste olympique, on va venir complĂ©ter cette offre pour diffĂ©rencier la pratique, pour tous les niveaux : confirmĂ©, moyen, facile, afin de dĂ©velopper un accĂšs pour tous », explique Vivien Corre de la Solideo.

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N°139 du mardi 13 juillet 2021 - lagazette-sqy.fr

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VOISINS-LE-BRETONNEUX Le club d’Ɠnologie de Voisins va au mondial de dĂ©gustationUne Ă©quipe du club vicinois a remportĂ© la place de meilleur dĂ©gustateur français, et reprĂ©sentera donc la France au Championnat du monde de dĂ©gustation.

OrganisĂ©e par la Revue du vin de France, la finale du Championnat de France de dĂ©gustation Ă  l’aveugle 2021 s’est tenue le 3 juillet prĂšs de Carcassonne. Une compĂ©tition oĂč le club d’Ɠnologie du centre Alfred de Vigny de Voisins-le-Bretonneux a brillĂ©. Trois Yvelinois ont en effet Ă©tĂ© classĂ©s meilleurs dĂ©gustateurs de France, dont deux sont membres du club vicinois. Ils reprĂ©senteront la France au prochain Championnat du monde de dĂ©gustation des 1er et 2 octobre au sein du Palais des Papes d’Avignon.

Deux autres membres du club d’Ɠnologie du centre Alfred de Vigny viendront renforcer l’équipe de France. « TrĂšs honorĂ©s de reprĂ©senter, devant les nations, la France et par ce biais la culture autour de la viticulture française, ils tenteront avec beaucoup d’humilitĂ©, d’ĂȘtre Ă  la hauteur de l’enjeu Â», savoure le club vicinois dans un communiquĂ©.

« C’est terrible Â», lĂąche JosĂ© Cachin, le prĂ©sident de l’Île de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines, en rĂ©fĂ©rence aux consĂ©quences de la crise sanitaire et du rĂ©chauffement climatique. En effet, l’invasion des chenilles processionnaires sur l’Île de loisirs, avec une mĂ©tĂ©o rendant leurs poils urticants plus volatils, n’arrange pas les choses aprĂšs la pĂ©riode de fermeture que vient de connaĂźtre la base de loisirs en rai-son de la pandĂ©mie.

Le sort s’acharne, diront certains, car, pour la premiĂšre fois, l’insecte est tellement prĂ©sent et urticant que l’Île de loisirs a dĂ» fermer sa zone de promenade la semaine derniĂšre, jusqu’à nouvel ordre. Ainsi, les activitĂ©s sont suspen-dues, comme les balades et pique-niques dans cette zone, le Paradis des enfants, l’ABC vĂ©lo, l’aire de jeux terrestres, l’aire de jeux d’eau, l’accrobranche, le parcours d’orien-tation et la Baladenigm, Ă©numĂšre l’Île de loisirs sur Facebook.

« On a anticipĂ© avec nos moyens, sauf que lĂ , avec le phĂ©nomĂšne, ça arrive rapidement avec une densitĂ© jamais connue. Ce n’est pas que propre Ă  l ’Île de loisirs, c’est sur tout le territoire. À Montigny c’est pareil Â», affirme le prĂ©sident de l’Île de loisirs. En ef-fet, la base de loisirs avait dĂ©jĂ  mis au point un plan d’action pour lut-ter contre l’invasion des chenilles processionnaires.

Un traitement en brĂ»lant l’écorce

Par exemple, des nichoirs Ă  mĂ©-sanges ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© installĂ©s, selon un communiquĂ© de presse de l’es-pace naturel, mais Ă©galement des piĂšges Ă©cologiques avec des cap-sules de phĂ©romones pour « attirer les papillons mĂąles, les Ă©puiser et donc diminuer considĂ©rablement la ponte et l ’éclosion des Ɠufs au printemps suivant Â». Un traitement en brĂ»lant l’écorce des arbres est Ă©galement effectuĂ© sur certains d’entre eux.

Au total, 200 arbres, des chĂȘnes ou des pins, seraient impactĂ©s par les chenilles processionnaires, selon JosĂ© Cachin. « On ne peut pas tout traiter car c’est cher. Les trai-tements sont efficaces, mais ça ne va pas tout Ă©radiquer [
]. Mais nous sommes dans une rĂ©serve naturelle, donc on ne peut pas utiliser de pro-duits chimiques Â», explique le prĂ©-sident de l’Île de loisirs.

C’est pourquoi, JosĂ© Cachin a dĂ©-cidĂ© de fermer une partie de l’Île de loisirs. «  Ça impacte financiĂš-rement les activitĂ©s. Mais c’est une dĂ©cision de bon sens Â», assume-t-il. Selon lui, au bout d’un mois, les papillons auront Ă©clos et le phĂ©-nomĂšne des chenilles procession-naires urticantes sera moindre. Cette situation serait due au rĂ©-chauffement climatique, selon le prĂ©sident de l’Île de loisirs. «  Ça bouscule l ’écosystĂšme, on a des choses qu’on n’avait pas avant Â», observe-t-il.

Alors ils vont continuer de lutter avec leurs moyens. « On va recevoir des combinaisons, et dĂšs que le phĂ©no-mĂšne de mutation est fini, on va brĂ»-ler (l ’écorce, Ndlr). Et Ă  l ’automne, on va retravailler lĂ -dessus pour minimiser ce phĂ©nomĂšne. [
] On va mettre des piĂšges et des filets de rĂ©cu-pĂ©ration Â», explique-t-il.

« Il n’y a pas de solution miracle »

Mais le problĂšme des chenilles pro-cessionnaires n’est pas le seul auquel l’Île de loisirs doit faire face. La prolifĂ©ration des algues en est un autre. « La navigation n’est pas encore impactĂ©e Â», rassure JosĂ© Cachin, qui prĂ©voit de lancer un faucardage le 26 juillet pour couper les algues dites «  filamenteuses  » (voir notre Ă©dition du 29 aoĂ»t 2020). «  Il n’y a pas de solution miracle, si ce n’est de couper, mais quand on coupe ça repousse encore plus derriĂšre
 Â» n

Chenilles processionnaires : Fermeture de la zone de promenade Ă  l’Île de loisirsC’est la premiĂšre fois que les chenilles processionnaires sont aussi nombreuses Ă  l’Île de loisirs. Le nombre de visiteurs souffrant de dĂ©mangeaisons a donc conduit la base de loisirs Ă  fermer sa zone de promenade et certaines activitĂ©s.

FARAH SADALLAH Au total, 200 arbres, des chĂȘnes ou des pins, seraient impactĂ©s par les chenilles processionnaires, selon JosĂ© Cachin : « On ne peut pas tout traiter car c’est cher. Les traitements sont efficaces, mais ça ne va pas tout Ă©radiquer. »

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Envie d’une petite balade au sein du Parc naturel rĂ©gional de la Haute VallĂ©e de Chevreuse (PNR) ? Pour-quoi ne pas utiliser le Baladobus  ? Ce bus dessert, les dimanches et jours fĂ©riĂ©s, diffĂ©rents sites emblĂ©-matiques de ce territoire, comme le domaine de Dampierre, le chĂąteau de Breteuil, les Vaux de Cernay, le chĂąteau de la Madeleine Ă  Che-vreuse ou encore le musĂ©e de Port-Royal des Champs Ă  Magny-les-Hameaux. Un service qui existait depuis une vingtaine d’annĂ©es. Sauf que depuis sa remise en service le 13 juin, il ne part plus de la gare de Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse, mais de celle de La VerriĂšre.

« Depuis 2019, on avait vu une chute de la frĂ©quentation car il y a des tra-vaux l’étĂ©, rĂ©currents, au niveau de la ligne B du RER (qui dessert Saint-RĂ©my, Ndlr). Ça a quand mĂȘme un certain coĂ»t [
]. Donc on a fait le choix cette annĂ©e de le faire circuler Ă  partir

de la gare de La VerriĂšre  », explique Mariannick Dumazeau, chargĂ©e de mission tourisme durable au PNR.

Elle juge le choix de cette gare « in-tĂ©ressant Â», notamment « en termes de desserte [
], car vous avez deux lignes quand mĂȘme [qui passent par La Ver-riĂšre]  », mais Ă©galement sur le plan gĂ©ographique, car « c’est une gare qui

est proche du PNR Â». D’autant que la majoritĂ© des utilisateurs du Balado-bus sont des Parisiens ou des habi-tants de l’Ouest parisien, selon la chargĂ©e de mission.

NĂ©anmoins, pour l’instant, le chan-gement de lieu de dĂ©part ne s’est pas accompagnĂ© d’un franc succĂšs. «  Ça faisait presque 20 ans qu’il (le

bus, Ndlr) fonctionnait au niveau de Saint-RĂ©my, donc il faut vraiment que les choses se remettent en place, et ce n’est pas en un mois que ça se fait. Et aussi, on est extrĂȘmement tributaires [
] de la mĂ©tĂ©o Â», concĂšde Marian-nick Dumazeau, rappelant s’il Ă©tait besoin que le temps ces derniĂšres semaines a Ă©tĂ© « atroce Â». « On a une moyenne sur la saison de 30 personnes par dimanche, et lĂ  on est Ă  cinq Â», in-dique-t-elle.

En espĂ©rant que la frĂ©quentation soit de retour les prochaines se-maines. Les atouts semblent en tout cas bien au rendez-vous pour attirer des visiteurs souhaitant dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir le territoire. Moyennant 4 euros le pass journĂ©e – 10  euros pour un pass famille valable pour deux adultes et deux enfants, et 2 euros pour les Ă©tudiants et moins de 18 ans, gratuit pour les moins de 6 ans – , il est ainsi possible de voya-ger avec ce bus qui circule quatre fois par dimanche, avec des dĂ©parts de la gare de La VerriĂšre programmĂ©s Ă  9 h 20, 11 h 35, 13 h 35 et 14 h 35, des trajets d’une heure environ au cƓur du PNR et un retour Ă  la gare de La VerriĂšre.

Si «  ce n’est pas un rythme de mĂ©tro parisien  », Mariannick Dumazeau

assure que les gens ont le temps d’effectuer leur visite et de retrouver un bus pour rentrer. Mais les usages du Baladobus se font aussi beaucoup Ă  d’autres fins, souligne la chargĂ©e de mission : « Certains randonnent aussi, il n’y a pas que des visites, certains le prennent Ă  l’aller et rentrent Ă  la gare Ă  pied (surtout lorsque le bus partait de Saint-RĂ©my, Ndlr). Â»

C’est la Savac qui est le prestataire de ce dispositif, Ă  l’intĂ©rieur duquel on trouve «  [de] la documentation  », « la carte touristique du Parc Â», « notre support sur notre appli rando Â», Ă©nu-mĂšre Mariannick Dumazeau. S’il n’y a pas de guide confĂ©rencier qui prend le micro durant le voyage pour fournir des explications aux passagers, «  les chauffeurs connaissent bien le territoire Â» et peuvent parfois s’improviser guide, ajoute-t-elle. À moins de carrĂ©ment croiser durant son trajet des guides du chĂąteau de Breteuil, certains prenant ce bus pour aller travailler.

AprĂšs un an d’inactivitĂ© due Ă  la crise sanitaire, elle espĂšre que le Ba-ladobus retrouvera son public : «  En termes de mobilitĂ© touristique, il n’y a pas trop d’offres [dans le secteur], donc quand il y en a une, ce serait bien que ça fonctionne. Â» n

Le Baladobus a été remis en service le 13 juin. Mais cette fois-ci, il ne part plus de la gare de Saint-Rémy-lÚs-Chevreuse mais de celle de La VerriÚre, et dessert différents sites emblématiques de la vallée de Chevreuse.

Un bus au départ de La VerriÚre pour sillonner la vallée de Chevreuse

ALEXIS CIMOLINO

Moyennant 4 euros le pass journée, il est possible de voyager avec ce bus qui circule quatre fois par dimanche, avec des départs la gare de La VerriÚre programmés à 9 h 20, 11 h 35, 13 h 35 et 14 h 35.

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SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES

YVELINES

N°139 du mardi 13 juillet 2021 - lagazette-sqy.fr

Mis en examen pour tentative de meurtre, le prĂ©sumĂ© auteur des coups de couteau a Ă©tĂ© placĂ© en dĂ©tention provisoire. Le 29 juin, il aurait poignardĂ© Ă  l’aide d’un couteau de 20 cm un jeune homme sur le parking d’Auchan Ă  Maurepas. Il s’agirait d’un rĂšglement de comptes entre le quartier des Friches Ă  Maurepas et celui des Marchands Ă  Coi-gniĂšres. Ils Ă©taient une quinzaine sur place Ă  vouloir en dĂ©coudre. Trois autres personnes ont d’ail-leurs Ă©tĂ© dĂ©fĂ©rĂ©es, en vue d’une prĂ©sentation devant un juge pour enfants afin d’ĂȘtre mis en exa-

men. Les autres étaient laissées libres.

Armés de couteaux et de marteaux

Cet aprĂšs-midi lĂ , le jeune homme a Ă©tĂ© retrouvĂ© avec le couteau encore plantĂ© dans l’avant-bras gauche, alors qu’on lui prodiguait les pre-miers secours. Issu du quartier des Friches, ce garçon se promenait avec un ami lorsqu’une quinzaine de personnes venant du quartier rival des Marchands, Ă  CoigniĂšres, leur sont tombĂ©es dessus. Ils Ă©taient

tous ùgés de 14 à 18 ans. Armés de couteaux et de marteaux, le groupe voulait en découdre.

Mais des tĂ©moins ont vu la scĂšne et ils ont fourni aux enquĂȘteurs un descriptif des auteurs. Des policiers ont ainsi pu repĂ©rer deux jeunes lors d’une patrouille pĂ©destre aux alentours du lieu de l’agression. Le signalement correspondait Ă  leur description. Les suspects se sont d’ailleurs laissĂ© interpeller sans op-poser de rĂ©sistance. Ils ont ensuite Ă©tĂ© placĂ©s en garde Ă  vue.

D’autres personnes prĂ©sentes lors de l’agression ont Ă©galement pu ĂȘtre identifiĂ©es grĂące Ă  l’exploitation de leur tĂ©lĂ©phone portable. C’est ainsi que sept personnes ont Ă©tĂ© recon-nues comme ayant participĂ© Ă  l’at-taque du jeune garçon. Ils ont tous Ă©tĂ© placĂ©s en garde Ă  vue environ 48 heures aprĂšs les faits. L’un d’entre eux, tout juste majeur, a d’ailleurs avouĂ© avoir portĂ© les coups de cou-teau. Mais il a aussi dĂ©clarĂ© ne pas avoir voulu tuer le garçon. En atten-dant, la victime s’est vue prescrire 15 jours d’incapacitĂ© temporaire de travail. L’auteur des coups de couteau, lui, a Ă©tĂ© mis en examen, dĂ©but juillet, pour tentative de meurtre et placĂ© en dĂ©tention pro-visoire. n

Au pĂ©age de Saint-Arnoult sur l’A10, et Ă  celui de Buchelay sur l’A13, le 6 juillet, la police s’est postĂ©e, pour rĂ©aliser une opĂ©ra-tion de contrĂŽle Ă  destination du transport routier de marchandises, afin de lutter contre la concur-rence dĂ©loyale. « Elle porte atteinte aux efforts de toute une profession en faveur de la protection des salariĂ©s du secteur, de services de qualitĂ©, mais aussi d’un transport routier toujours plus propre Â», indique le communi-quĂ© de presse de la prĂ©fecture de rĂ©gion Île-de-France.

En faveur de la protection des salariés du secteur

Ainsi, les ContrĂŽleurs des trans-ports terrestres (CTT) et les agents

en charge de la pesĂ©e des vĂ©hicules, avec le concours des gendarmes territorialement compĂ©tents, ont procĂ©dĂ© au contrĂŽle des vĂ©hicules poids-lourds et utilitaires lĂ©gers de marchandises. Ces contrĂŽles ont Ă©galement eu lieu dans trois autres pĂ©ages autoroutiers ceinturant l’Île-de-France, Ă  savoir Fleury-en-BiĂšres (77), Coutevroult (77), et Les Éprunes (77).

Ces opĂ©rations visent Ă  contrĂŽler le respect des rĂšgles encadrant le cabotage, la conformitĂ© des poids et dimensions des vĂ©hicules, la bonne application des rĂšgles de temps de conduite et de repos, ou encore le respect du dispositif anti-pollution dit « AdBlue Â». De-puis plusieurs annĂ©es, les CTT et les agents constatent des fraudes

majeures sur ces différents aspects, selon la préfecture de région.

Des fraudes majeures

Au total, 40  % des vĂ©hicules contrĂŽlĂ©s ont Ă©tĂ© constatĂ©s en in-fraction, soit 36 des 97 engins qui ont Ă©tĂ© contrĂŽlĂ©s et/ou pesĂ©s. La plupart des contraventions Ă©tait un manquement au rĂšglement so-cial europĂ©en relatif aux temps de conduite et de repos. 12 contraven-tions concernant la surcharge ont Ă©galement Ă©tĂ© dressĂ©es. Cinq autres

relevaient des documents et des autorisations de transport. D’autres encore Ă©taient des contraventions de cabotage irrĂ©gulier, ou de dĂ©faut d’attestation de dĂ©tachement.

Sachant que le cabotage est l’acheminement de marchandises ou de passagers sur une courte distance, il reprĂ©sente « une prio-ritĂ© essentielle pour les services de l ’État afin d’assurer la protection sociale des travailleurs salariĂ©s et le respect des conditions de concurrence loyale  », indique le communiquĂ© de presse. n

Maurepas Auchan : un jeune homme poignardé avec un couteau de 20 cm

Île-de-France ContrĂŽle des transports routiers de marchandises : 40 % des vĂ©hicules en infraction

Il s’agirait d’un rĂšglement de comptes entre le quartier des Friches Ă  Maurepas et celui des Marchands Ă  CoigniĂšres. Le 29 juin sur le parking du magasin Auchan de Maurepas, un jeune a Ă©tĂ© poignardĂ© au couteau.

Une opĂ©ration de contrĂŽles en faveur d’une concurrence loyale dans le transport routier de marchandises a eu lieu sur cinq barriĂšres de pĂ©ages en Île-de-France, dont deux dans les Yvelines.

Un motard a Ă©tĂ© gravement blessĂ© lors d’un accident de circulation le 8  juillet au matin sur l’échangeur entre la RN 12 et la RD 912 Ă  proximitĂ© de Trappes. Au moment des faits, son pronostic vital Ă©tait en-gagĂ©. Ce jour-lĂ , le conducteur d’un vĂ©hicule a dĂ©viĂ© de sa trajectoire et est venu percuter le motard alors en sens inverse. Le mĂȘme chauffeur est Ă©galement rentrĂ© dans la voi-ture qui suivait la moto. Le vĂ©hicule percutĂ© a pris feu. Mais la personne a pu sortir Ă  temps de l’habitacle, selon 78actu. Une fois sur place les sapeurs-pompiers et le Samu ont prodiguĂ© les premiers soins et ont Ă©teint l’incendie. Au total, 25 sol-dats du feu ont Ă©tĂ© mobilisĂ©s.

Mais le motard, ĂągĂ© de 53 ans, Ă©tait gravement blessĂ©, notamment Ă  la jambe gauche et Ă  l’avant-bras gauche. Il prĂ©sentait Ă©galement une fracture ouverte. Il a Ă©tĂ© immĂ©-diatement transportĂ© Ă  l’hĂŽpital Georges-Pompidou Ă  Paris. Quant aux deux autres victimes, lĂ©gĂšre-ment blessĂ©es, elles ont Ă©tĂ© trans-portĂ©es Ă  l’Hpop de Trappes et au CH Rambouillet. Une escorte mo-tocycliste a mĂȘme Ă©tĂ© mise en place. En attendant, la circulation sur la RN 12 a Ă©tĂ© coupĂ©e dans les deux sens et une dĂ©viation a Ă©tĂ© mise en place par la police municipale. Une enquĂȘte a Ă©tĂ© ouverte pour Ă©claircir les circonstances de l’accident et les responsabilitĂ©s. n

Une soirĂ©e qui tourne mal. Le 11  juillet, Ă  Élancourt, une pa-trouille est intervenue suite Ă  un appel du 17. Une soirĂ©e aurait dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© rue Marie-Olympe Au-bry. Une femme, ĂągĂ©e de 20 ans et enceinte de huit mois, dormait dans sa chambre quand plusieurs jeunes sont venus en bas de sa fe-nĂȘtre. L’un d’entre eux en a profitĂ© pour l’asperger de gaz lacrymo-gĂšne. Mais Ă  la vue de la police, les agresseurs ont pris la fuite Ă  pied. L’auteur de l’agression au gaz lacrymogĂšne s’est finalement prĂ©-sentĂ© au commissariat. Il a avouĂ© les faits. Il Ă©tait toujours en garde Ă  vue ce lundi. Les raisons de son acte ne sont pas encore connues. n

Le 9 juillet Ă  Élancourt, une per-sonne Ă  qui l’on avait volĂ© le vĂ©lo quelques jours plus tĂŽt, l’a retrouvĂ© par hasard sur Leboncoin. Elle a donnĂ© rendez-vous au prĂ©sumĂ© voleur en prĂ©venant la police de son coup montĂ©. C’est ainsi que les forces de l’ordre ont pu l’interpeller. Le voleur, ĂągĂ© de 17 ans, a pourtant niĂ© les faits en dĂ©clarant avoir ache-tĂ© le deux-roues dans un foyer. Mais la justice n’a pas Ă©tĂ© dupe. L’auteur des faits s’est vu notifier une rĂ©pa-ration pĂ©nale, en d’autres termes, une activitĂ© d’aide ou de rĂ©paration au bĂ©nĂ©fice de la victime ou dans l’intĂ©rĂȘt de la collectivitĂ©. n

Trappes Grave accident de circulation : un motard dans un Ă©tat critique

Élancourt Une soirĂ©e dĂ©gĂ©nĂšre, une femme enceinte est aspergĂ©e de gaz lacrymogĂšne

Élancourt Un vĂ©lo volĂ© retrouvĂ© sur Leboncoin

Sur la RN 12 à proximité de Trappes, un conducteur a dévié de sa trajectoire et est venu percuter un motard arrivant en sens inverse et une voiture, le 8 juillet. Le conducteur du deux-roues était entre la vie et la mort au moment des faits.

Le 11 juillet, une femme enceinte a Ă©tĂ© aspergĂ©e par du gaz lacrymogĂšne alors qu’elle dormait.

FAITS DIVERS

SÉCURITÉ

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Ils ont tous Ă©tĂ© placĂ©s en garde Ă  vue. L’un d’entre eux a d’ailleurs avouĂ© avoir portĂ© les coups de couteau. Mais il a aussi dĂ©clarĂ© ne pas avoir voulu tuer le garçon.

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Ces opérations visent à contrÎler le respect des rÚgles encadrant le cabotage, la conformité des poids et dimensions des véhicules, la bonne application des rÚgles de temps de conduite et de repos, ou encore le respect du dispositif anti-pollution.

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FARAH SADALLAH

N°139 du mardi 13 juillet 2021 - lagazette-sqy.fr

9 millionsde riverains desservis

au quotidien sur l'ensemble de nos territoires

Villepreux et le Tour de France, ça commence Ă  devenir une longue histoire d’amour. AprĂšs 2018 et 2020 (lire notre Ă©dition du 22 sep-tembre 2020), la commune verra une nouvelle fois le peloton pas-ser sur son territoire lors de cette Ă©dition 2021. Plus prĂ©cisĂ©ment, ce dimanche 18 juillet, Ă  l’occasion de la derniĂšre Ă©tape qui, pour rappel, s’élance des Yvelines depuis 2018 et continuera Ă  le faire au moins jusqu’en 2023, le DĂ©partement et l’organisateur Amaury sport orga-nisation (ASO) ayant signĂ© une convention Ă  ce sujet.

Villepreux ne sera certes pas la ville dĂ©part de cette Ă©tape finale – c’est Chatou qui aura cet hon-

neur, aprĂšs Houilles, Rambouillet et Mantes-la-Jolie. Mais la ville du Nord de Saint-Quentin-en-Yvelines sera donc encore traver-sĂ©e par les coureurs. Ces derniers passeront au Village avec une arri-vĂ©e depuis Chavenay, par la RD97, aux alentours de 17 h (la caravane est elle attendue dĂšs 15 h environ, Ndlr) et se dirigeront ensuite vers Fontenay-le-Fleury et Versailles en passant par la RD12. Plusieurs rues seront fermĂ©es, dĂ©tails sur vil-lepreux.fr. Ce passage par les Yve-lines prĂ©cĂ©dera bien sĂ»r le grand dĂ©nouement sur les Champs- ÉlysĂ©es, mĂȘme si celui qui revĂȘtira le maillot jaune Ă  l’arrivĂ©e devrait dĂ©jĂ  ĂȘtre connu depuis la veille au moins. n

Les porte-drapeaux de la dĂ©lĂ©gation française pour les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo ont Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©s le 5 juillet. Pour rappel, ce sont des athlĂštes ambassadeurs qui ont dĂ©signĂ© les porte-drapeaux olympiques, et les votes du grand public pour les porte-drapeaux para-lympiques. Et c’est la judokate Cla-risse Agbegnenou et le gymnaste Samir Ait SaĂŻd, ainsi que la judokate handisport Sandrine Martinet et le joueur de tennis-fauteuil StĂ©phane Houdet, qui sont les heureux Ă©lus.

Plusieurs athlĂštes saint-quentinois Ă  suivre

lors des JO

L’athlĂšte Nantenin Keita, passĂ©e par l’Entente athlĂ©tique Saint-Quentin-en-Yvelines (EASQY) et championne paralympique du 400 m Ă  Rio en 2016, et la boxeuse du Boxing club Saint-Quentin-en-Yvelines MaĂŻva Hamadouche, sex-tuple championne du monde IBF des super-plumes, qui faisaient par-tie des candidats, n’auront donc pas l’honneur d’ĂȘtre en premiĂšre ligne pour porter la banniĂšre tricolore lors de l’ouverture des Jeux. Elles

seront en revanche bien prĂ©sentes Ă  Tokyo, comme d’autres ath-lĂštes saint-quentinois, notamment Clara Copponi et Florian Grengbo, du VĂ©lo Club Élancourt Saint- Quentin-en-Yvelines, pour le cy-clisme sur piste, Florence Sireau-Gossiaux, du SQY ping, pour le handi tennis de table, et CĂ©cile Sa-boureau, du Triathlon club Saint-Quentin-en-Yvelines, pour le para triathlon. n

Cyclisme Le Tour de France passera encore par Villepreux

Jeux olympiques MaĂŻva Hamadouche et Nantenin Keita ne seront pas porte-drapeau Ă  TokyoLa derniĂšre Ă©tape, ce dimanche 18 juillet, s’élancera

de Chatou et passera par la commune, au Village, avant de se diriger vers Paris et les Champs-ÉlysĂ©es pour l’arrivĂ©e.

La boxeuse du boxing club Saint-Quentin-en-Yvelines, et l’athlĂšte passĂ©e par l’Entente athlĂ©tique SQY, Ă©taient candidates pour ce rĂŽle. Mais ce ne sont finalement pas elles qui ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©es.SP

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ALEXIS CIMOLINO

« L’Hachez-vous ». C’est le nom de ce rĂ©seau qui compte neuf centres de lancer de hache en France, dont celui de CoigniĂšres, le long de la RN10, dans la zone commerciale, et qui a ouvert dĂ©but juin, rĂ©vĂšle 78actu. Le but : lancer une hache sur une cible en bois, avec trois types de hache au choix. Comptez 50 euros l’heure pour une cible. Renseignements sur lancerdehacheparis-yvelines.fr. n

Sports insolites Une enseigne propose des parties de lancer de hache Ă  CoigniĂšres

Le Tennis club de Voisins organise du 16 au 18 juillet au parc des sports Maurice Laure, à Voisins-le-Breton-neux, des tournoi de tennis fauteuil. 16 joueurs venus de toute la France seront accueillis lors de ces tournois nationaux Fédération française de tennis (FFT). Détails sur voisins 78.fr et tennisclubvoisins.com. n

Tennis Des tournois de tennis-fauteuil Ă  Voisins ce week-end

N°139 du mardi 13 juillet 2021 - lagazette-sqy.fr

L’annĂ©e derniĂšre, le 20 septembre 2020, les coureurs du Tour de France Ă©taient dĂ©jĂ  passĂ©s par Villepreux, au Village. Ce sera encore le cas cette annĂ©e, lors de la derniĂšre Ă©tape le 18 juillet.

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Maïva Hamadouche ne sera pas porte-drapeau mais participera bien aux JO de Tokyo. Son entrée en lice est prévue le 27 juillet à 18 h heure française.

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COIGNIÈRESJusqu’au 18 juillet, Ă  l’école Bouvet, la Ville organise la 2e Ă©dition d’Un Ă©tĂ© Ă  CoigniĂšres. Au programme, «  animations familiales, activitĂ©s Ă©ducatives, sorties
 des moments conviviaux et festifs, qui raviront les plus grands comme les plus petits... Â», indique la municipalitĂ© dans un communiquĂ©. Programme com-plet sur coignieres.fr.

ÉLANCOURT Les JournĂ©es estivales ont lieu jusqu’au 31 aoĂ»t, les mardis et les vendredis de 15 h Ă  18 h. Diverses animations seront proposĂ©es en diffĂ©rents lieux de la commune : les Sept Mares, la Villedieu, les Petits PrĂ©s, ou encore le parc du Cou-dray. Sans oublier le parking du stade Boniface, qui accueillera l’un des temps forts de l’évĂ©nement, la fondation PSG, qui s’y installera le 28 aoĂ»t et organisera Ă  destination des enfants « diffĂ©rentes initiations sportives, des jeux et des activitĂ©s liĂ©es aux valeurs citoyennes  », prĂ©cise la municipalitĂ©. Pour le reste, sĂ©ances de socio-esthĂ©ticienne, dĂ©ambu-lations d’artistes, yoga, ateliers en tous genres, boxe Ă©ducative, inia-tion DJ, freestyle football et bien d’autres raviront petits et grands. Programmation dĂ©taillĂ©e sur elan-court.fr.

GUYANCOURTJusqu’au 28 aoĂ»t, de nombreuses activitĂ©s seront organisĂ©es dans le cadre de Vive l ’étĂ© Ă  Guyan-court. «  La Ville vous propose un Ă©tĂ© vivant, dynamique et agrĂ©able pour les Guyancourtois de tous Ăąges avec “Vive l ’étĂ© Ă  Guyancourt”. Des spectacles, des sorties, du sport, des concerts, du cinĂ©ma en plein air (lire notre Ă©dition prĂ©cĂ©dente, Ndlr), des jeux et des activitĂ©s Ă  foison sont au programme Â», indique la municipa-litĂ©. Programme sur ville-guyan-court.fr.

ÎLE DE LOISIRSLe village sportif et culturel de l’Île de loisirs fĂȘte ses dix ans. Pour l’occasion, de nombreuses activi-tĂ©s sportives sont proposĂ©es du 19  juillet au 6 aoĂ»t. Parmi elles, des activitĂ©s encadrĂ©es (rugby, beach handball, basketball, hockey sur gazon, disc-golf, tchoukball, tennis de table, baseball five, break dance, idance, escalade, arche-ry tag, judo, boxe), des activitĂ©s libres (pĂ©tanque, vortex, volleyball, mölkky, home-ball) et d’autres pour ceux qui ne souhaitent ou ne peuvent rester qu’une demi-jour-

nĂ©e (accrobranche, voile, course d’orientation, baladenigm, mini-golf, Ă©quitation). Sans oublier des activitĂ©s culturelles : initiation aux gestes qui sauvent, exposition sur les JO, sensibilisation Ă  l’environ-nement, atelier radio, visite de la rĂ©serve naturelle. Des retransmis-sions d’épreuves des Jeux de Tokyo sont aussi prĂ©vues, ainsi que des sĂ©ances de cinĂ©ma sur le thĂšme des JO. DĂ©tails sur saint-quentin-en-yvelines.iledeloisirs.fr

LA VERRIÈRE Cet Ă©tĂ©, ça bouge Ă  La VerriĂšre. C’est le nom du programme d’anima-tions estivales programmĂ©es dans la commune. Outre les projections de films en plein air, la tenue du spectacle J’habite #saintquentineny-velines ou du concert de l’Orchestre national d’Île-de-France (lire nos prĂ©cĂ©dentes Ă©ditions), seront aussi proposĂ©s des sorties, des colos apprenantes, des ateliers parents-ados, des apĂ©ros-dĂ©bat, un tournoi de foot inter-quartiers, ou encore un stage valeurs de l’olympisme du 12  juillet au 26 aoĂ»t. Renseigne-ments sur ville-laverriere.com.

LES CLAYES-SOUS-BOISL’étĂ© aux Clayes se tiendra jusqu’au 25 aoĂ»t avec de nombreuses acti-vitĂ©s au programme. Durant cette pĂ©riode, aura aussi lieu Little films festival du 14 juillet au 8  aoĂ»t, avec quatre films d’animation pour les tout petits projetĂ©s Ă  l’espace Noiret  : Chien pourri, Chats par ci chats par-lĂ , L’équipe de secours en route pour l ’aventure, et Wallace et gromit. Programme sur lesclayessousbois.fr.

MAGNY-LES-HAMEAUX Pour la deuxiÚme année de suite, ce ne sera pas Remets tes tongs

mais Cet Ă©tĂ©, Ă©vadez-vous. L’évĂ©-nement a changĂ© de nom et de format en raison du contexte sanitaire. «  Concerts, stages, ate-liers, exposition, randonnĂ©es, jour-nĂ©es cirque, Street art, pique-nique rĂ©publicain, cinĂ©ma en plein air, thĂ©Ăątre... De quoi ne pas s’ennuyer pendant l ’étĂ©  », affirme la Ville. Programme complet sur magny-les-hameaux.fr.

MAUREPAS Le Village Esti’jeunes prend place jusqu’au 27 juillet au stade du Bois. «  Tous les mardis, jeudis et samedis, Ă  partir de 16 h, rendez-vous en famille [...] pour prof iter d ’un programme variĂ© d ’anima-tions et activitĂ©s ludiques, spor-tives, et culturelles, fait savoir la commune. Structures gonflables, ateliers, jeux de sociĂ©tĂ©, sorties
 il y en a pour tous les goĂ»ts et tous les Ăąges !  »  Programme Ă  retrouver sur maurepas.fr.

MONTIGNY-LE- BRETONNEUX Jusqu’au 22 aoĂ»t, rendez-vous au gymnase Colas pour ÉtĂ© ensemble, pour pratiquer la zumba ou par-ticiper Ă  des ateliers, jouer Ă  des jeux collectifs, au mölkky ou Ă  la pĂ©tanque, ou encore profiter de structures gonflables. Sans oublier l’un des temps forts, la soirĂ©e es-cape game, le 27 juillet de 20 h Ă  23 h (sur inscription). Attention, l’évĂ©nement sera rĂ©servĂ© aux Igny-montains dĂ©tenteurs de la carte Pass Ă©tĂ©. Programme et modalitĂ©s d’inscriptions sur montigny78.fr.

PLAISIR ÉvĂ©nement incontournable de l’étĂ© dans la commune, Les Esti-vales se dĂ©roulent jusqu’au 31 juillet dans le parc du chĂąteau.

Initiation au cirque et au tir Ă  l’arc, mölkky, jeux d’eau, spec-tacles, concerts, jeux de pistes, karts Ă  pĂ©dales, ateliers, balades historiques, jeu du flag rugby, et bien d’autres feront partie des fes-tivitĂ©s. DĂ©tails sur ville-plaisir.fr.

TRAPPES Une multitudes d’activitĂ©s dissĂ©-minĂ©es dans quatre villages rĂ©par-tis en diffĂ©rents points de la ville. Ainsi s’organise L’étĂ© Ă  Trappes, l’évĂ©nement d’animations estivales mis en place par la municipalitĂ© jusqu’au 18 aoĂ»t. Sur le site inter-net de la Ville, on peut retrouver le dĂ©tail des rendez-vous proposĂ©s. À noter que durant cette pĂ©riode, la piscine Monquaut sera gratuite pour les Trappistes.

VOISINS-LE- BRETONNEUXLa commune se met «  en mode vacances d’étĂ© Â». DiffĂ©rentes anima-tions sont proposĂ©es aux 11-17 ans par le service jeunesse et prĂ©ven-tion. Au menu notamment : vague Ă  surf, karting, combat de sumos, parcours aventure, rafting, ateliers manga ou encore soirĂ©e cinĂ©ma. Inscriptions sur le nouvel espace famille, et sur voisins78.fr. n

En juillet et en aoĂ»t, plusieurs municipalitĂ©s, mais aussi l’Île de loisirs, organisent de nombreuses activitĂ©s sportives, ludiques et artistiques, mais Ă©galement des spectacles.

Du 21 au 29 aoĂ»t, l’Île de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines accueillera de nouveau l’évĂ©nement, dont c’est la 5e Ă©dition. Des piĂšces de thĂ©Ăątre et ateliers thĂ©Ăątraux seront proposĂ©s.

SQY De nombreuses animations d’étĂ© dans l’agglomĂ©ration

L’Île de France fĂȘte le thĂ©Ăątre revient pour une 5e Ă©dition. Comme chaque annĂ©e, cet Ă©vĂ©ne-ment est organisĂ© par la RĂ©gion et le Centre dramatique national itinĂ©rant Les trĂ©teaux de France. Des spectacles et des ateliers de pratique thĂ©Ăątrale gratuits, ou-verts Ă  tous, sont prĂ©vus.

Une nouvelle fois, trois Îles de loisirs franciliennes accueillent ce rendez-vous, et comme Ă  son ha-bitude, celle de Saint-Quentin-en-Yvelines assurera la derniĂšre semaine de programmation, du 21 au 29 aoĂ»t. Y seront proposĂ©s «  une sĂ©lection de piĂšces de thĂ©Ăątre pour tous les Ăąges Â» mais aussi des ateliers pour s’essayer aux joies du thĂ©Ăątre, comme des ateliers initiation thĂ©Ăątrale, des ateliers clown et bien d’autres, selon le dossier de presse de l’évĂ©nement. Programme sur iledefrance.fr. n

SQY L’Île de France fĂȘte le thĂ©Ăątre reçue cinq sur cinq Ă  l’Île de loisirs

Le village sportif et culturel de l’Île de loisirs fĂȘte ses dix ans. Pour l’occasion, de nombreuses activitĂ©s sportives sont proposĂ©es du 19 juillet au 6 aoĂ»t.

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N°139 du mardi 13 juillet 2021 - lagazette-sqy.fr

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