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Syndicat Intercommunal pour l’Assainissement de la Vallée de la Bièvre
Infos Travaux Mars 2015
Aménagement du ru des Godets
Après plus d’une décennie d’atermoiements
liée à des errements dans les demandes des
financeurs, puis à des délais d’instruction du
dossier, les travaux d’aménagement du ru
des Godets sont enfin réalisés. Un méandra-
ge du ru a été fait, et des hélophites des ar-
bustes et des arbres ont été plantés. Le bas-
sin de la Noisette a été en partie vidé par
abaissement du seuil de sortie, ce qui permet
une circulation plus rapide de l’eau du ru en
traversée de cette pièce d’eau, et donc une
amélioration espérée de la qualité de l’eau.
Enfin, une grande partie des arbres de la
retenue ont été éliminés afin de permettre à
la lumière de pénétrer dans cette zone humi-
de dont le fond a été retravaillé.
L’entretien du ru et des berges sera réalisé
par le SIAVB, tandis que le reste du parc
sera entretenu par la CAHB. Une convention
a été mise en place avant ces travaux afin de
fixer les limites d’intervention de chacun.
Cependant, l’amélioration de la qualité de
l’eau restera dépendante de la mise en
conformité des installations sanitaires de la
partie amont du ru ; ce point est de la res-
ponsabilité de la CAHB, et devrait être traité
dans les années qui viennent. Photo aérienne des aménagements
Le contrat global !
Dans le cadre du 10ème
programme quinquennal de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, s’étendant de 2013 à
2018, il est envisagé la mise en place d’un contrat de rivière. Ce contrat d’objectif est destiné à améliorer la visibilité
des actions à mener dans plusieurs domaines : l’assainissement, le milieu naturel et la gouvernance.
Ce contrat réuni plusieurs partenaires : l’Agence de l’Eau, e Conseil Régional et les Conseils Généraux des Yvelines
et de l’Essonne, qui sont les financeurs potentiels. Les communes adhérentes, trois communauté d’agglomération et
le SIAVB, qui sont les maîtres d’ouvrage des travaux à réaliser.
Le SIAVB travaille depuis 2013 pour collationner les actions envisagées par les communes, et pour trouver une ré-
daction du contrat qui soit agréée par les financeurs.
Afin de s’exonérer des périodes électorales qui mettent parfois à mal les actions à long terme, il a été demandé aux
communes adhérentes de délibérer sur le principe d’adhésion au contrat avant mars 2014, ce qui a été fait.
Depuis cette date, de nombreux échanges avec les partenaires financiers ont permis d’aboutir à une version définiti-
ve, approuvée en Commission des Aides de l’Agence de l’Eau le 6 février 2015 et par le Conseil Général de l’Esson-
ne le 2 mars dernier. Le Conseil Général des Yvelines ayant déjà donné un accord, seule la Région doit encore ap-
prouver le contrat le 9 avril prochain. Cela n’empêche pas pour autant l’avancement des actions inscrites au contrat
qui sera officiellement signé à l’occasion des 70ans du syndicat.
Il est à noter que du fait de ces délais de mise au point, le contrat sensé s’étendre de 2013 à 2018 se déroule en
réalité de 2015-2016 à 2018, soit un contrat triennal et non quinquennal. Certaines actions déjà réalisées entre
2013 et 2014 ont cependant pu être rattachées au contrat.
Il est rappelé que 40 % du montant global doit être réalisé à la moitié de la durée du contrat.
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Après plusieurs mois d’étude et
des dossiers, le projet de chemin
latéral permettant de finir le tour du
bassin des Sablons à Vauhallan, a
passé avec succès l’étape décisive
de la Commission des Sites. Le
dossier de consultation des entre-
prises va donc pouvoir être monté
rapidement, pour que les travaux
puissent débuter dans le courant
de l’année 2015. Il aura donc fallu
3 ans pour qu’enfin ce chantier dé-
marre.
Les travaux consisteront à réaliser
un sentier piéton, dont une partie
sera en « chaussée végétale » (il
s’agit d’un mélange de granulats de
taille adaptée avec un substrat et
un mélange grainier), et une autre
partie sera constituée d’un chemi-
nement sur platelage en bois sup-
porté par des pieux eux-mêmes en
matériau ligneux.
Chemin latéral au bassin des Sablons / Vauhallan
La pose de la partie avale, entre la Voie de la Vallée de la
Bièvre et la voie ferrée est terminée depuis le mois d’octo-
bre 2014.
Les travaux de reprise des bateaux dans la rue du Parc,
ainsi que des trottoirs dégradés par les engins des entrepri-
ses, ont été terminés en janvier. La réunion ayant eu lieu sur
place le 15 novembre 2014 a permis de définir ce qui rele-
vait de la responsabilité de l’entreprise et ce qui était de la
vétusté, ou de « l’usure » non imputable aux travaux.
La traversée sous la voie ferrée interviendra dans le courant
du mois de mars 2015.
En effet, l’entreprise choisie est prête à intervenir depuis
plusieurs mois et nous venons d’obtenir la validation du dos-
sier technique et l’autorisation formelle de R.F.F (Réseau
Ferré de France). Il est rappelé à toutes fins utiles que le
montant demandé par cet organisme para public pour vérifi-
cation du dossier technique est de 40 000 €. Par comparai-
son, le passage sous la RN 444 a juste nécessité une auto-
risation gratuite.
Pour ce qui concerne la partie amont, réalisée sous maîtrise
d’ouvrage de l’EPPS (Etablissement Public Paris/Saclay),
les travaux avancent malgré les difficultés techniques liées
soit aux intempéries pour la partie en plein champs, soit à la
présence de nombreux réseaux et de branchements dans la
partie urbaine. Conformément aux accords passés avec le
syndicat et l’EPPS, les tests d’étanchéité, de compactage et
les inspections télévisées sont réalisées sous maîtrise d’ou-
vrage du SIAVB.
Antenne dite « de Polytechnique »
Le chantier rue du Parc (en
haut à droite) et le puits de
poussée du microtunnelier
pour le passage du la
RD444 (à droite)
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Etude de faisabilité de renaturation de la Bièvre à Jouy-en-Josas
L’opération de réaménagement du centre-ville de Jouy-en-Josas, secteur ou la Bièvre est aujourd’hui busée ou ca-nalisée, est une opportunité pour renaturer la Bièvre sur un secteur très contraint. Par ailleurs, dans la continuité de ce tronçon urbain, la Bièvre traverse l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), secteur depuis long-temps considéré comme un tronçon ayant de fortes potentialités écologiques.
Dans ce contexte et afin de poursuivre la reconquête écologique de la rivière lancée par le SIAVB depuis plusieurs années, il est proposé de lancer une étude de faisabilité de renaturation de la Bièvre entre le centre ville et la station SNCF de Vauboyen à Jouy-en-Josas (environ 2500m de rivière).
Cette étude qui vise à restaurer la fonctionnalité du milieu s’inscrit dans les démarches du contrat Bièvre amont (objectif B) et également du futur SAGE de la Bièvre (enjeu milieu). L’objectif de l’étude est de définir un projet de renaturation de la Bièvre sur le linéaire concerné.
Les travaux de construction de bassins de rétention au
lieudit « le Val d’Enfer » à Jouy-en-Josas, sont en pas-
se d’être terminés. Le chantier a été perturbé par les
pluies de l’hiver, qui ont conduit à un arrêt de chantier
de plusieurs semaines.
Aujourd’hui, la végétation est en train de reprendre ses
droits, et le syndicat dispose d’un volume de 10 000 m3
de rétention supplémentaires. Au-delà du volume, l’inté-
rêt de ces travaux est de réduire la vitesse et de décaler
dans le temps l’arrivée de l’eau provenant du Val d’Al-
bian. En effet, un fort débit sur une arrivée perpendicu-
laire à la Bièvre entraînait une perturbation de l’écoule-
ment de la rivière, et une difficulté pour évacuer le flux
provenant de l’amont.
En marge des travaux du syndicat, une aire de jeux a
été créée le long de la Route de Bièvres, à la demande
de la ville de Jouy-en-Josas. La différence de coût entre
le projet d’aire de jeux prévu dans le projet initial et celui
réalisé a été pris en charge par la ville de Jouy-en-Josas
par le biais d’une convention financière.
Rétention au Val d’Enfer à Jouy-en-Josas
Photo aérienne des aménagements
Plan de la zone
d’étude
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Vidange de bassins
La Loi sur l’Eau impose de faciliter la migration des espèces et des sédiments. En clair, il est demandé de
supprimer les seuils, ce qui revient à vider les bassins de leur plan d’eau permanent.
Deux premières opérations ont été réalisées mi-janvier :
Au bassin de l’Abbaye-aux-Bois à Bièvres
Ce bassin a été sélectionné pour plusieurs raisons. D’une part, la mauvaise qualité de l’eau de la Sygrie et
du ru de Villacoublay entraînait, notamment en période estivale, une prolifération d’algues et de bactéries.
D’autre part, ce plan d’eau ne présente pas de valeur ajoutée au niveau du paysage, et sert de lieu de dé-
charge pour les gens du voyage riverains.
Au bassin de Vilgénis aval à Massy
Ce bassin a été choisi car il est la dernière protection de la ville de Massy en cas de crue de la Bièvre. Par
ailleurs, ce plan d’eau créé récemment n’offre pas une grande qualité paysagère.
Dans les deux cas, le syndicat tire un avantage des mises à sec. Ces vidanges permettent de mobiliser un
volume d’eau, correspondant à celui des plans d’eau permanent, utiles pour participer à la lutte contre les
inondations ; la capacité globale ainsi récupérée est de de l’ordre de 20 000 m3. La vidange des bassins
permettra en outre, de créer des zones humides en lieu et place des fonds de bassin. Il s’avère que les zo-
nes humides sont en régression dans de nombreux endroits en raison de la pression de l’urbanisation (et
probablement des modifications climatiques). Or, ces endroits sont le site d’une grande biodiversité, qu’il
convient de favoriser.
En haut : bassin de
l’Abbaye-aux-bois
avant vidange
En bas : réapparition
de la Sygrie suite à la
vidange du bassin
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Acquisition du SIG
Il y a quelques années, la Mairie de Vauhallan a demandé au
syndicat de lancer une demande de Déclaration d’Utilité Publi-
que (DUP) pour créer un chemin longeant le ru de Vauhallan
entre la rigole de Favreuse et la rue ; ce chemin aurait voca-
tion à sécuriser la circulation des piétons sur ce trajet où la
rue de Favreuse ne présente pas de trottoir.
La loi créant la zone de protection des espaces naturels agri-
coles et forestiers est parue en 2013, c’est-à-dire avant que le
jugement définitif de la DUP ait pu être rendu. De ce fait, tout
aménagement est rendu quasiment impossible dans le péri-
mètre de cette zone, dont fait partie l’emprise du chemin pro-
jeté. Par ailleurs, des retards ont été générés sur ce dossier
par une modification réglementaire concernant la présentation
des documents d’arpentage, ce qui a contraint le syndicat à
faire refaire ces documents. Une demande de prolongation du
délai de procédure a été demandée aux Services de l’Etat, qui
n’ont pas daigné répondre.
Les propriétaires et exploitants des parcelles impactées ont
été contactés pour essayer de trouver une solution amiable,
par le biais d’une convention visant à pérenniser le chemin
« « sauvage » créé par l’usage. Ces propriétaires et exploi-
tants veulent bien tolérer le passage des piétons, cyclistes ou
cavaliers mais sont opposés à la mise d’une quelconque
convention. Dans ces conditions, le syndicat ne pourra pas
réaliser le chemin, et en a avisé la Mairie de Vauhallan.
Dans un proche avenir, l’éventualité de travaux d’amélioration
des berges du ru de Vauhallan pour leur rendre les qualités
écologiques qu’elles ont perdu depuis plusieurs années.
Chemin latéral au ru de Vauhallan
Le SIAVB a fait l’acquisition début 2015 d’un logiciel de système d’information géographique (SIG). L’objectif de cette démarche est de centraliser des données géographiques (photos aériennes, topographie, limites administra-tives, localisation précise de la Bièvre et des collecteurs intercommunaux, etc.) pour les utiliser facilement lorsque cela est né-cessaire. En d’autres mots, ce logiciel va permettre aisément de :
recueillir et stocker des données géographiques diverses ; visualiser les données et construire des cartes ; analyser et confronter des données.
D’un point de vue pratique, le logiciel servira essentiellement à la gestion courante de la Bièvre et des collecteurs ou à la réali-sation d’études internes.
Exemple de carte créée par le SIG
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Le SIAVB a fait l’acquisition en décembre 2012 de quatre parcelles longeant la Bièvre dans le domaine de Mariental à Igny dans le but de renaturer la rivière et d’ouvrir le site au public.
Ce secteur large et naturel offre en effet une réelle opportunité de renaturation de la Bièvre et donc de poursuivre la reconquête écologique de la rivière lancée par le SIAVB depuis plusieurs années. De plus, à l’amont de ce secteur et en aval de l’étang des Damoiseaux, les terrains longeant la rivière appartiennent également au SIAVB ce qui per-met de travailler sur un linéaire suffisamment important.
Le SIAVB lancera donc prochainement une étude de faisabilité de renaturation de la Bièvre entre l’étang des Da-moiseaux et le chemin de Mariental à Igny (environ 480m de rivière). Cette étude qui vise à restaurer la fonctionnali-té du milieu s’inscrit dans les démarches du contrat Bièvre amont (objectif B) et également du futur SAGE de la Biè-vre (enjeu milieu).
Pour information, l’aspect paysager du site sera prochainement amélioré significativement par la destruction des murs bétons qui délimitent la parcelle et donc l’ouverture du paysage à la vue des passants.
Etude de faisabilité de renaturation de la Bièvre à Igny
Etat actuel du site. La Bièvre est derrière le mur béton qui sera abattu.
Entre la sortie du bassin de l’Abbaye-aux-Bois et la ré-
sidence située au 80, rue de Paris à Bièvres, la Sygrie
emprunte une galerie souterraine afin de permettre le
passage de la RN 118. Cette canalisation d’un diamètre
de 1 200 mm environ a été posée lors de la construc-
tion de la route nationale, et n’a fait l’objet d’aucun dia-
gnostic depuis. Il est donc utile de procéder à un audit
qui permettra de connaître l’état structurel de ce ré-
seau, et de vérifier si des embâcles ne se trouvent pas
à l’intérieur.
Inspection de la Sygrie sous la
RN118
Remplacement de tampons sur le collecteur intercommunal
Les collecteurs et antennes d’assainissement du SIAVB empruntent tout type de zone : Voirie, sentiers, terrain de fond de vallée. Les tampons des regards de visite présentent du fait de leur âge et des sollicitations liés à leur emplacement, des désordres plus ou moins graves.
Afin d’assurer l’entretien de l’ensemble de son réseau en toute sécurité, le SIAVB prévoit en 2015 le rempla-cement d’une soixantaine de tampons pouvant présen-ter un danger ou étant trop vétustes
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Le 22 janvier dernier, la Commission Régionale de Coopéra-
tion Intercommunale a acté la fin de la super intercommunalité
de plus de 800 000 habitants, à cheval sur les départements
de l’Essonne et des Yvelines, regroupant la Communauté
d’Agglomération du Plateau de Saclay (CAPS), EUROP’ES-
SONNE, la Communauté d’Agglomération de Versailles
Grand Parc et la Communauté d’Agglomération de Saint-
Quentin-en-Yvelines (CASQY).
La nouvelle carte intercommunale qui sera officiellement pu-
bliée le 30 avril prochain, devrait se présenter comme suit
s’agissant de la Vallée de la Bièvre :
D’un côté la CAPS et EUROP’ESSONNE fusionnées, de l’au-
tre, Versailles Grand Parc d’une part que rejoindra officielle-
ment Vélizy-Villacoublay le 1er janvier 2016 et CASQY fusion-
née avec la Communauté de Communes de l’Ouest Pari-
sien, d’autre part.
Restent en suspens les situations de Wissous et de Verrières-
le-Buisson. Cette dernière a opté en novembre dernier pour
son rattachement au Grand Paris mais ce vœu n’a pas encore
été entériné par le Préfet de Région. La ville de Wissous
quant à elle, pourrait intégrer la nouvelle entité CAPS/
EUROP’ESSONNE.
A compter de 2016, le SIAVB pourrait ainsi regrouper 3 inter-
communalités (4 en cas d’adhésion de Guyancourt) :
CAPS/EUROP’ESSONNE pour Igny, Massy, Palaiseau,
Saclay, Vauhallan et peut-être Wissous.
VERSAILLES GRAND PARC pour Bièvres, Buc, Jouy-
en-Josas, Les Loges-en-Josas, Toussus-le-Noble et
Vélizy-Villacoublay.
GRAND PARIS pour Clamart et peut-être Verrières-le-
Buisson
Déclaration d’Intérêt Général
La Bièvre et ses affluents sont des cours d'eau non domaniaux. Comme le rappelle l'article 114 du Code rural (loi 95-101 du 2 février 1995), les propriétaires riverains sont tenus à un curage régulier, à l'entretien des rives et à l'enlè-vement des embâcles.
L’absence de suivi entraîne la dégradation du cours d’eau et de ses abords et abouti à long terme à la destruction du milieu et à l’augmentation du risques pour les populations riveraines La majorité des riverains étant dans l’incapacité de faire face à leurs obligations d’entretien, le SIAVB effectue une demande auprès des services de l’Etat de Déclaration d’Intérêt Général (D.I.G.) pour la réalisation du programme pluriannuel d’entretien qui lui permettra d’intervenir en zone « privée » le long de la Bièvre et de ses affluents. Les travaux d’entretien permettent ainsi de maintenir l'écoulement naturel des eaux et d'assurer la bonne tenue des berges en réalisant des fauchages sélectifs qui font en sorte de préserver les sous berges et les habitats remarqua-bles indispensables au développement de la faune et flore aquatiques. Principales étapes du parcours de la DIG pour la période d’entretien 2014 à 2018 :
Demande initiale déposée en Préfecture le 05/08/2013 Réception du projet provisoire de l’Arrêté Préfectoral en aout 2014 Réception le 16/02/2015 de l’Arrêté Interpréfectoral n° 2015-DDT-SE-31 définitif
CARTE INTERCOMMUNALE : LA VOIE DE LA SAGESSE….
Depuis longtemps, la Vallée de la Bièvre n’a pas connu de crue,
ce dont on se passe volontiers. Cependant, ce scénario catas-
trophe ne peut être exclu. La Vallée de la Bièvre comporte de
nombreuses entreprises. S’il est difficilement possible de jugu-
ler la montée des eaux, quelques mesures pourraient être pri-
ses pour permettre une reprise rapide de l’activité après la crue
(favoriser la résilience, comme disent nos technocrates).
Pour continuer à agir dans le sens de la prévention, le SIAVB a
décidé de lancer une étude socio-économique sur les consé-
quences d’une crue, et les moyens d’en minimiser les effets. Un
inventaire des activités situées en zone inondable sera fait,
puis, au cas par cas, un série de préconisations sera émise et
adressée aux responsables des entreprises.
Il appartiendra à ceux-ci de mettre en œuvre (ou pas) ces pro-
positions.
Bien évidemment, les conclusions de l’étude seront transmises
aux Maires des communes concernées afin qu’ils soient infor-
més des enjeux d’une crue sur leur territoire.
Etude socio-économique
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La coopération avec APSARA se poursuit. Des sondes de
mesure de hauteur d’eau et des pluviomètres sont en place et
fonctionne.
Par ailleurs, le cahier des charges concernant l’étude est en
cours de finalisation. Les candidatures sont parvenues à AP-
SARA. L’étude générale demandée par les financeurs va donc
pouvoir commencer rapidement.
Un volontaire a été envoyé pour faire le suivi de l’étude et l’in-
terface entre les cambodgiens et les membres de la coopéra-
tion.
L’étude relative aux contrôles des rejets industriels et
des riverains se poursuit et touchera à son terme fin
2015L La poursuite est envisagé pour 2016 selon deux
modalités :
- contrôles industriels : uniquement en cas de cession
de fond de commerce. L’étude sera recentrée 1an sur
les relances des sites non conformes.
- Contrôles des riverains : opération de contrôles et de
suivi de travaux sous maîtrise d’ouvrage public après
conventionnement avec les riverains concernés. Cela
permettra aux riverains de bénéficier des aides de l’A-
gence de l’Eau par l’intermédiaire du SIAVB. Ce type
d’opération est par ailleurs en adéquation avec les ob-
jectifs du contrat de bassin dont la mise en conformité
des branchements est un enjeu prioritaire.
Riche de plus de 18 km de parcours, les sentiers de la
Bièvre sont victimes de leur succès qui entraine inévita-
blement leurs usures.
Pour l’année 2015, le sentier en aval du parking de la
place de la république à Buc jusqu’à l’arrivée au bassin
de la Geneste sera entièrement repris et élargi sur certai-
nes sections.
Reprise de la réouverture (Massy-2014)
Contrôle des rejets Entretien des sentiers piétons
Le projet de réouverture de la Bièvre à Massy a été
initié en 2012, lorsque l’idée d’aménagement des ter-
rains de l’ancienne gendarmerie et de France Télécom
a été connue du syndicat. Un premier avant-projet,
réalisé par les services techniques du syndicat, a été
jugé trop rectiligne par l’Agence de l’Eau Seine-
Normandie. Une mission a donc été confiée à une
agence d’architectes paysagers pour donner une ima-
ge plus naturelle de ce bief. Ensuite, un dossier « Loi
sur l’Eau » a été constitué, puis amendé à plusieurs
reprises à la demande de la Direction Départementale
des Territoires (DDT) chargée de la Police de l’Eau.
Les terrains ont été acquis lors des opérations préala-
bles à l’aménagement de la zone à construire.
Le dossier « Loi sur l’Eau » est actuellement instruit.
Réouverture de la Bièvre à Massy
Le ru de Rungis est en grande partie canalisé sur le
territoire de la commune de Wissous. Une inspection et
une réparation de la partie de la galerie située entre la
Route de Montjean et le bas du parc de la butte de
Montjean, ont eu lieu en 2008/2009.
Un diagnostic de la partie située entre les terrains de
l’entreprise CHEZE (centre de recyclage de matériaux)
et la route de Montjean a été réalisé au printemps
2014. Il s’avère que cette partie de l’ouvrage, située à
une profondeur d’une dizaine de mètres sous les rem-
blais de la décharge de matériaux, est en très mauvais
état. La pérennité de l’écoulement du ru doit evra impé-
rativement passer par une réhabilitation structurante de
la galerie à court terme.
Pour répondre à l’urgence de la situation, des travaux sont en préparation pour réhabiliter la galerie sous le centre de recyclage de matériaux de l’entreprise Chè-ze.
Les contraintes du site (profondeur de 12m, trafic rou-tier, nature des sols, etc.) et l’état de la canalisation actuelle impose l’utilisation d’un micro tunnelier pour la mise en place d’une nouvelle galerie. Celle-ci sera po-sitionnée en parallèle de la canalisation actuelle qui sera condamnée.
Ru de Rungis
ANGKOR
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Un vide immense, un silence pesant se sont installés ce dernier jour de janvier à l'annonce de la disparition brutale
de notre collègue, de notre ami Bernard Carini.
Durant sept ans, il nous a apporté sa compétence, sa pédagogie, son bon sens, son expérience bien sûr mais
aussi et surtout sa profonde humanité emprunte de chaleur et de bienveillance.
Il n'a jamais oublié ses origines modestes ni son parcours professionnel atypique débuté par un emploi d'adjoint
technique pour le conduire à force de volonté et de travail à ce poste de Directeur du Service Technique du
SIAVB.
C'est précisément parce qu'il n'avait rien oublié qu'il s'est toujours évertué à tirer ses collègues vers le haut, à les
impliquer dans les diverses actions du syndicat au travers d'une écoute attentive de chacun et d'une envie perma-
nente de transmettre…
Quelques jours avant son grand départ, il nous disait que de toute sa carrière sa plus belle expérience profession-
nelle resterait sans conteste ses sept années passées parmi nous : c'était là un immense compliment… Nous pou-
vons, nous devons en être fiers.
C'est Bernard qui fut à l'origine de cet info travaux, considérant que les réalisations d'une équipe certes resserrée mais particulièrement motivée et efficace (tant pis pour la modestie !) méritait d'être mise en valeur. Nous nous efforcerons donc, deux fois par an de prolonger son action.
De même, souhaitait-il ardemment à l'heure où d'aucuns contestent l'utilité des syndicats de rivière et d'assainisse-
ment, que le soixante dixième anniversaire du SIAVB soit l'occasion de mettre en avant les efforts déployés par les
élus et les fonctionnaires depuis 1945 pour à la fois protéger, préserver et embellir notre vallée. Nous ferons tout
pour que cet anniversaire soit à la hauteur de ses espérances.
Adieu Bernard et un immense Merci…