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ZT'taflfc —* iins Pages) "5 turtle*!— IWIWTOWTO— 5miisM Pages) ■wardl 5 W IMl Mainiitrat*» *Mljfié -C4raM O. RANDOLET liK«n!m itinmif, ffi. 10.49 II, Hue Foil tensile, 88 Télsgrapklque: EA2TD0LET Hafft vre N80ACTBUR KM OH BP W CASPAR .JORDAN TAlAphoaa SeortUlr# Antral ; IS. 7ALLÉ3 Rêdaction, 35, rus Fontenelle - Tél. ?M AIV^OBTCE» Bvrkav DVJournal, 118,b»»!1lie Strasoourg. , g, place dw la Bourse, est recevoir les Annonces pour AH H A VRR . , , , , { L'AGENCE HAVAS,8, plat ▲ PARIS < seule chargée de recevoi ( le Journal. LaPETITHATHEast tlislgnépour looAnnonoot Jadlolalrat it ligoloa ORGAJSTERÉPUBLICAIN DÉM0CRAT1QUE Le plus tort Tirage des Journaux de la Région S3 ABONNEMENT8 U Havre, la Selne-Ialérteuxe, rEore, l'Oisa et U Somme Autres Département* Onion Postale. Tnois Mois O Fr. SO i Six llois Fr. 88 »■» sro rr. Dm, as r Ohtahenna ogolomo nf,SAMSERo/S,denstoaotootaroato to Poototo Ertatt iwawmreasfep^ crwiTr-iCTttrjt.wpysapaar Hnniversaires f 1v a quarante-sept ans, l'Empire fran- | ais s'éeroulait sous les coupsfoudroyants iüela Prusse. . , Le drameoil agonisaitnotre pays n avait »as seutementune cause directe et imme¬ diate : rirnpréparationmilitaire du régime Imperial,la perfectiondu mécanismebelli- <jucuxdc Is Prusse. II.availdescsuscs plus nrofondeset plus lointaines. Pour la seconde fois, en un siecle, Ia ^Frances'était abandonnée&l'impérialisme «Funedynastie: et ces années d'oubli aux gnainsdu césarisme avaient eu pour elle Ie terrible réveil de Waterlooet de Sedan. En 1815,toute l'Europeligaée contreelle. En 1870,l'Allemagneseuleouvertementen guerre avecelle ; mais toute 1Europeté- snoignant pour notre pays d une sourde tiostüitc ond'uneindifférencemalveillante. ^os voisinseux-mêrnesnous étaient défa- arabies. D'oü venait donecette attitude de 1Eu¬ rope ? C'est que, deux fois, en un siecle, Ia dynastie napoléonienneroenaqait la paix sar sonimpérialismedésordonné. Le secondEmpire, né dans le mensonge d'un coupd'Etat qui proclamait « n être sorti de la légalitéque pour rentrer dans Ie droit », avait continuéle mensonge par Ia formuléhypocrite : « L'Empire,c est la paix » Et les campagnesde Gnmée,d Ita¬ lië. dn Mexique, de France avaient, en imoinsdc vingt ans, montré la dupliciledu régime Le 4 septembre1870, dans le silencede stupeur de Sedan, ia République recueil- iait l'béritage.gachépar l'Empire,de notre pavs aux abois. Et pendantquarante-septans,ellea payé la dette de guerre, refait les finances, creé ain immense domaine colonial dont le vingtièmesiècle dira quelles sont les ri- tchesses,dotéle pays de libertés assezlar- ges pour q'jg chaque Francais se sente dans unc cilé libre, assez ordonnées peur que le paysnuit connu,. la guerre passce> aucune de ces convulsions dont son his- toire avait offert trop souvent l'attristant spectacle. Elle a, pendant quarante-sept ans, sans rien abandonnerde la dignitésans laquelle une grande nationn'a plus de crédit moral, su être la gardienne la plus ferme de la paix Ia plus résolue. Pendant un demi- siècie, sans jamais oublier les provinces perdues, elle eut la sagesse de ne jamais fratiquer la revanchedu coupde force qui avaii abattue. mais attendant toujours la réparalion du droit violé. Gelui dont, en ces jours anniversaires, on ne saurait sans ingratitude oublier le souvenir, Gambetta avait dit un jour a Cherbourg: « Lesgrandes reparationspeuvent sortir du droit : nousou nos enfantspouvons les cspérer ; ear l'avenir n'est interdit a per- sonnc. » Et. précisantlavraie doctrinede guerre d'une démocratie, celie d'une guerre dé- fensive en faced'une agression, c'est en- uore lui qui ajoutait: « Si noscoeursbatlent, cc n'est pas pour la recherched'un idéal sanglant; c'est pour nous puissionscomptersur l'avenir et savoir til v 8 dans les chosesd'ici-bas une justice immant,r.!te W" vient a sonjour et a sonheure.►> L'heure de la jaslice lmiiiaii?nte8sonné. La Prusse. en 1870,avait parü, 3u.ï jfoux aveuglésde l'Europe, représenter Ia libé- ration contrel'Empire despotique.Elle re- célail en réalilé les plusformidablesforces d'impérialismeet les menaceslesplus cer- laines de i , .bleque l'Europeaitconnues. Elle juslifiait, en 1914, les prophéties du génie diplomatiquele plusclairvoyantqui, au congrèsde Vienne,ie 10et 17 oetobre 1814,signalail le dangerque feraient cou- rir a l'Europe« les prétentionset l'amour- propre d'une noblessemilitaire qui cher- cbait a fondrc l'Allemagueen une seule monarchie». Et Talleyrand — car c'est lui — ajou¬ tait : « Qui peut prévoir les suites de Pébrau- lcment d'une massetelle que l'Allemagne, iorsqueses élérnentsviendraient se con- fondre? » L'unilé de l'Allemagnes'est faite, en 1870,dans le sang, par Ie for a par le feu, aux dépens de la Franco. L'Europea pu mesurerla faute qu'elle avait eommiseen a'avorisant l'cssor de l'impérialisme des ïlohenzollern.C'est par le feret par le feu, c'est dans le sang qu'elle est obligéeau- jourd'hui d'en assurer la destruction.Etce sont loutes les nations, libres ou libérées des puissances despotiques, qui ont formé contre l'Allemagne féodale une ligue sa- crée. dont la France, viciime de cclle-ci en 1870,est aujourd'hui le glorieuxporte- drapeau. Ainsi, les impérialismes renaissants, dans un monde qui entend, chaque jour avec plus de force, être gouvernépar des démocratie»libres ou pardes monarchies respectueusesdes droits populaires,grou- penl contreeux toutes les forcesdu droit. Et le peuplefrancaisqui, en 1870,abusé, égaré par vingt années d'impérialisme, avait connu la double bonte de la défaite et de l'émeute,a, en 1914,retrempé par plus de quarante années de liberté, su re- pousserl'assaut rcnouvelc de l'Allemagne et respecteri'ordre a l'intérieur. L'ennómi a pu, le 3 septembre1914,battre les appro- ciies de la capitale: Paris, le Paris injus- tement décrié par ses envieux, le Paris populaire a écouté dans le rceueillement l'appel de Galliéni; il a conservétout son sang-froidetiaissé passerlatourmente que détournaient ses liéros au front. Et trois ans plus tard, trois ans d'une guerre dure et longue, le peuplede Franceopposesans lassitude,sans défaillanee,la mêmedignité iranquille aux effortscondamnésdel'agres- seur qu'il refoule ou aux manoeuvresdes pacifistesqu'il déjoue. (Le Temps.) Communiqués Officieis 1,185' Joui'néa FRANCE Pan's, 4 septembre, 14 heitres. Dans la région de la ferme d'Hurtebise, nos fenx ont brisê une attaque menée par des déta- chements d'assaut ennemis, qui ont subi de s6- rieuses pertes sans avoir obtenu de résultat. A PEst de Sapigneul, nos reconnais¬ sances ont pénètrè hier par surprise dans le saillant de la ligae ennemie. Un vif combat s'est engagé au cours duquel la garnison aliemande a été tuée ou*faite prisonnière. En Champagne, hier en fin de jour- née, nous avons exécuté de part et d'antre de la route do Souain Som- mepy un large coup de main, Nos détachements qui avaient pour miesion de ramener des prisonniers et de détruire les installations a gets, ont péaétré dans les tranchées adver- ses sur un front de huit cents mètres et sur toute la profondeur de la pre¬ mière position ennemie. Après avoir détruit de nombreux recipients a gaz et fait sauter das abris, nos troupes sont revenues dans leurs ligaes, ramenant une quaran¬ taine de prisonniers, quatre mitrail¬ leuses, un canon de tranchée et un im¬ portant matériel. En Argonne, un autre coup de main au Nord de Vienne-le Chateau nous a donnó des prison¬ niers. Sur la rive droite de la Meuss, nous avons arrêté net trois tentatives ennemies sur nos petits postes au Nord du bois des Cauriëres. Nuit ca/me pariout ailleurs. AVÏATIOS La nuit dernière des avions a/Iemands ont ian cé des bombes sur la région de Dunkerque et de Calais. Sur ce dernier point, on signals plusiews tués et blessés. La région au Nord de Nancy et les environs de Lunéville ont également requ la visite des avions ennemis. Les dégits matéri6ls sont insignifiants. Pas de victimes. Nos avions da bombardement ont arrosé de projectiles desterrains d'aviation, diverses gares et bivouacs de la zone ennemie au Nord de Soissons. tune autre expedition a eu pour rósultat d'ai- lumer deux ineer,dies dans la gare de Fresnoy- le-Grand. En outre, nous avons bombarde les gares de Roulers et de Lichtervelde en Belgi- que, les terrains d'aviation de Habsheim, Fres- caty et Colmar, les gares de Conflans, de Cam brai,de Thionville, de Metz-Noippy, ot'i un vio¬ lent incendie s'est declare, etc. Au cours de ces expéditiens, 15,500 kilos de projectiles ont été jeté s par nos escadrilles sur les objtctifs, qui ont subi d'importants dégats. Dans la journée du 3 septembre, notre aviation de chasse a abattu treiza avions allemands, dont le plus grand nombre ont été détruits. 23 hauras. Aucune action d'infanterie. Grande activité de /'artillerie dans la région du Moulin de Laffaux, entre Cerny et Ailles et sur les deux rive s de la Meuse. ©RANDE-BRETAONE 4 septembre, 14 heures. Nqus avons exécuté avec succès, la nuit der- nièrè, immédiatement au Nord de Lens, un coup de rniiiii qui nous a permis do ramener des prisonniers. *Jn raid allemand a été re¬ pousse au Sud Ouest de Ui Bassée. L'artlllerie ennemie s'est montréa trés active pendant la nuit au Nord d Ypres. Nous avons légèrement prograssé ..u Nord Est de Saint- Julien. ÏO h. 45. Au cours d'un coup da main exécuté la nuit dernière au Nord de Lens, nous avons pris quatre mitrailleuses et fait un certain nombre de prisonniers. Grande activité des deux artilleries, aujour¬ d'hui, sur la front d'Ypres. L'artilleriee nemie s'est également montróe activa das le secteur de Nieuport. Les Allemands ont effectué, au cours des deux darnières nuits, des expeditions de bom¬ bardamant sur différents points en arrière de nos lignes. Certaines d'entre elies ont f.itquel- ques victimes militaires ou civils et occasionné des dégits a des propriétés privées. El los ti'ont causé de dommages a aucun établissement mi¬ litaire. Un des appareils qui y ont participé a été abattu par nos tirs la nuit dernière. >.i Le temps, qui s'est fort amélioré, a permis hier aux deux aviations de deployer une grande activité. Les appareils d'artillerie ont fait beau- coup de bon travail et de nombreux clichés ont été pris. Plus de cinq tonnes d'explosifs ont été jetées Au cours de la journée et do la nuit sur des gares, cantonnements et aérodro- mes ennemis. L'aviation allemande s'est montrée agressive; douze apoareils ennemis ont été abztt s en combats aériens et cfnq autres contraints d'at- terrir désemparés. Sipt des nötres ne sont pas rentrös. «TALIE Rome, 4 scp'ombre. Duels d'artillerie sur ie front des Aloes Ju¬ liennes. Pendant la nuit dernière, tren te de nos avions bombardèrent Po!a et la hotte ennemie ancrée dans le port. Tousles appareils sont rantrés in Jem nes. Au cours de la nuit du 1" au 2 septembre, des aeroplanes ennemis jetèrent des bombessur les Iccalitè s du bas Isonzo et de Tagliamente en y faisant quelques victimes. RUSS8E Petrofrrade,4 seplcmbre'. Nous avons évacué Riga le 3 septembre au matin après la destruction des fortifications et du pont de la Di'ina. Nous avons continué A reculer dans la direction du Nord-Est. Dans la région d'lkskull les allemands élar- girent leurs succés vers le Nord et essayèrent de tpurner nos positions da Dvinsk. lis réussi- rent A enfoncer notre front sur treize verst s. En reculant vers Ie Nord, des mesuras ont été prises pour arrêter l'ennemi. Dansla région de Mildep, Rebnak et Krantzen nous nous retirons vers /'Ést. Sur le front roumain. nous avons repoussé des attaques et infligó da lourdes partes A l'ad- versaire. DANS LES BALKANS FRANCS Salonique, 4 scpUiubro. Dans le secteur de Bratindol (Nord Ouest de Monastir), un coup de main opéré par les trou¬ pes franpaises a permis de faire quinze pri¬ sonniers. Vive activité de Tartillerie sur la rive droite du Varaar. Sur la rive gaucho de la Struma, les patrouil¬ les britanniques ont fait quelques prisonniers. L'aviation britannique a bombardó les campe- ments ennemis au Nord de Demir Hissar. Binièn Heirs OUATRB HEUUBS MATIN LeEaid aérien sur l'iugleterre Londres.—Le commamiont des forces mélropo- lltaines communique que l'incurslon des aviateurs ennemis c'hier soir fut exécutée par six avions qui rt monièrent la rive droito de 1'estiaairede la Tamise jusqu'4 Cbatam. Les bombes furent jetées entre !0 h. 49 et 11 h. 30 sur l'lte Thanet et dans la région de Scheemess et Cbatam. It n'y a pas de victimes parmi les trouqes. !,es pertes, parmi les civils, soni de 7 doat un tué. Les dèééllssont faibles. Nos aviateurs partirent a ia poursuite et nos canons actiaériens agirent, mais sans résuilat. Londres(Official).— Six aéroplanes participè- rent au raid la nuit dernière et s avancèrent jus- qu'a Cbatam en laneant des bombes sur l'IIe Tha¬ net et sur Sheernead, tuaat 107personnes et en blessant 88. Les Raids d'avions britanniques Londres(Official)— Nos aviateurs navals ont bombardó ie 2 septembre les quais, les hangars, les scus-martns et les chemins de fer do Bruges, Plusieurs Ineendies éclatèrent. Nous avons bombsrdé également te 3 septem¬ bre l'aérodrome de Varseraere Un de nos avions, attaqué par six appareils ennemis en abattit un. Au cours d'une rencontre entre nos escadrilles de patrouilles et des avions enrtemis, il y eut trois des combats décisifs. Un do nos avions maaque. LSSÉLÏCÏÏOKS ENRUSSK Petrograiie, — Les élections municip»lös ont eu lieu d«ns le calme le pius complet. Les abs¬ tentions des électeurs sembient encore pins nom- breuaes que lors des élections des consmls des districts. On estime a 35 i)/0 settlement le nom¬ bre des éiecteurs inaerits qui votéreat. UN GENERALRUSSEEXILÉ Psirograiie. — La Rousskayavsiia annonce que le gouvernement aurait tiéciué d'expuiser da Rus- sie !e géneral Gourko. «5» MOSTWW.ANCIEN 151STRE PM Petrograde. —L'ex-ministreSlurmer est déeédé d'une crise d'urémie. LöMinistrede SerbiaenItalië Nice. — M.Pachitoli est parti pour Renae. LA MARINE ESPAGNOLE Tarragons. — Le croiseur Estramadura et les sous-nitirius espagnols 1, 8 et 3, provenant de Géaes, ont mouillé dans ie port. Les équipages ont été l'objet d'une reception enthousiaste. Le Congrèssocialistefrancais Paris. — Le parti socialiste tiendra son Con¬ grès national a Bordeaux, du 0 au 9 oetobre. La VentedesHaricots etdesPemmesde Terre Paris. —Un dêere! place le commerce des pom- ines de terre et des haricots sous le eontröta du miaistra du ravitsillement qui déterminera par région le cours au-dessus duquel aucune ooéra- tion sur les pommos de torre et ies haricots ne sera juridiquement possible afin de stabiliser le marebé tout ea laissant au commerce une iiberté absolue. CONSEIL DES MINISTERS I.es ministres se sont réunis mardi en Conseil a t'Elysae', sons la présidence de M. Poincaré. lis se sónt oceupés exclusivenientdss questions militaires et dipioraatiques et de l'expédition des affaires courantes. La question de remsnïement ministeriel par voie de rcconstimtion du Cabinet, qu'on peut dés msintenant cotvsidérercomme posée, ne sera ré¬ solue qu'a la fin de cette semaine, ou, au plus tard, au commencemsnt de la semaine prochaine. LARATION DUVINDUSOLDAT On nous communique ia noie suivante : « Le ministre du rsvitaillrmeut, d'accord avec le miaistre de Is guerre, a déeidê d êiever a trois quarts de litres Ia ration journalière. de vin du soidat. actueiiement fixèe a un demi-litre. « Celte mesure entrera en rigueur le ierjanvier 1918.Toutefois, le ministre du ravitailtement étu- die actueiiement le moyen d'avancer cette date dans toule la mesurc du possible. » FRANCE-ANGLETERRE Un accord sur le tonnage et les importations Les conférences économiques ffanco-anglaisos de Londresont abouti a un accord heureux. Sir Albert Stanley a déciaré que les facilités accor- décs aux exnortations franc-aisosétaient un hom¬ mage rendu a t bóioïsme de la France. Une politique de collaboration étroilo au point de vue des transports maritime» a été fixèe. ml L'iÉiiPE ET II M. Franklin-Bouillon chez le président Wilson M.Frankhn-Boutllon, député, vice-présideut du Parleoierit inlerallié, a ou une longue entrevue avec le président Wilsou, auquel il a été présenté par id. Jusserand; ambassaiieer de France. M. Franklin Bouillon a r.nns a M.Wilson une let- tre aiitovra,he de M. Poincaré. president de la Republiqie. Au cours de cette entrevue, qui a éié des plus cordiaies. M Franklin-BouiPon a expliqué en détail au président Paction du Parle- mmt interailiê depuis sa foadation, et il lui a faii pirl des résolutions votées par toutes les see ions au Parlement invitant le Congrès des Etais-Uoisa s y faire repré enter. M. W bon a pris un vif int -iêt a l'exposó que lui a fait M.Frankiin Boui Ion. 11 est possible que la prolongation de la session américaine et l'im- pdrtance des lots restant a voter en vue de la guerre relaidont de quelques semaines la visite ues pariementaires américains. mais en principe, it est presque certain quo eelte visite aura lieu. C'est d'accord avec le speaker do Ia Chambre des représentants et le président du Sénat, aveo qui M.Frank in Bouillon a eu di s entretiens proton- ges, que seront fixés p'ochainement ies détails de i'organisatioa de cette visite. Les révèlations de M. Gerard Continuant ses révèlations dans le Telegraph M. Gerard, ex-ambassadeurdes Eiats-Uais en Alle- magne, fait une description de ce que fut le troi- siéoie hiver de guerre en AU magne, et particu- iiórement a Be/lin. oü, cependant. les souffracces fureni moindres qua dans ie roste du pavs. « La pénurie öe ta main-d'oeuvre,ia dislocation des moyens de transport csusèrent la erist! du chsibon. Onse rappelle que les éléphants de la menagerie Hagenbeek furent réqoisitionnés pour ia traction des camions. Des économies furent réaiisé. s sur t'éclairag.i public qui fut réduit des des deux tiers L'appel ininterrompu de nouvel- les classes sous les drapeaux obliges a employer les femmes a des travaux dont ettes n'avaient pas t'habitude. (els que la construction du métropoü- taio, des voies ferrées el.des roules ; d'une tspoa générale, eiles furent aussi employees dans une large mosure dans les bureaux adininislratifs do i'Etat et méme de i'industrie privée. » H. Gérard cite Ie fait suivant : Après la première année de guerre, il rencon- traunjourM. Bafiin, l'armat8ur bioa connu de Hamnourg auquel il dit : « QuaDücessaiez-vous cette guerre insensée?» Le lendemain do cette rencontre, M. Baliin ren- dii visite a I'ambassadeur et lui déclara : « Tous les gens sensés en Allemagnedésirent Ia paix, et ceia sans annexions,mais tous ont peur d'en paiier. Dans tout te pays, on considère que C'est une faiblesse de parler de paix. » M.Ballin ajouta qu'if avait conseilló au chance¬ llor de publiai'una déclaration disant que l'Alle- wagne luttait pour sa ttéfense, et qu'elle était prête 4 faire une paix honorable, et qu'a ca te époque Fempereur lui-raêmeótait absolument op- posé i l'annexion de la Betgique. « L8 27 juillet 1915,dit M Gèrard, j'appris que les Allemandschoisissaient p«mi i«s nombroux prïaonniera ru>sos ies révotutionaalres et ies libérsux auxquels ils remettaient de l'argent, des faux passsports et des papiers pour les renvoyer en Russie pour fomeoter la revolution. «En déeembro 1915,ua gros banquier de Ber¬ lin ma déclara que les Allemandsen avaient assez de la guerre, que Krupp et les autres industrials de cette espéce réal anient de grandes fortunes et prolongeaieat ia.guerre en inaiatant sur l'an¬ nexion de la Belgique.Les junkers étaient égale¬ ment en faveur de la conunuailon de la guerre paree qu'ils recavaient cinq ou six fois plus d'ar- gent pour leurs pnduils, leurs travaux étant faits pur les prisonniers. » UsIfllHÉleRsssii PRISE OE RIGA Le Communiquéallemand du 3 septembre vingt heures annonce en ces trois mots la chute de Riga : '«Riga-cs!prise. » Les Allemandsétaienf.arrèiésdftvant Riga de- puis deux ans. L'offensivede mai 1915, qui ies rendit maitres de Ia Poiogne et de la plus grande parlie de ia Courlande, n'avait pu depasser ia Dviar Dbduisl'automns de 1915, ies Allemands avaient, a plusieurs reprises, essayé de franchir ie fieuve et de marcher sur Riga ; ils avaient mèse te.rté tine attaque par mer au cours del'été de 1916.Toutes ces tentatives avaient éefeoué# Lo communiqué russe qpe nous avons Dcblié msrdi et io commucfquè aiieiasnu de lunai apres- midi faisaïent prevoir la chute de Riga. Lo com¬ muniqué allemand était ainsi cony.u: « Front du maréehalprir.ee Leopoldde Bavière. — Après une soigneuse preparation d'artillerie, ies divisions allemaades out, dans la malinée du •1"septembre, frtncfii la Dvina de part et d'autre d'Uxkull. Un vif bombardementpar i'arliiierie et les lances bombes avait précédéle franchinsement du fleuve par rinfanterie qui, après un eourt combat, a pris pied sur ia rive Nord. Da vigou- reuses attaques ont rejeté ies Russes sur ies points oü ils ont opposé de Ia resistance. Les mouvements de nos troupes continuent et se dé- veloppent mèthodiquement. Sous i'effet de notro avance, i'ennami a sbandonné ses positions a FOuest de la Dvina, La eacore. nos divisions pro¬ gressed en livrant des combats aux airières- gardes r sses. Da longs cosvais da toutes sortea couvrent les routes qui partent de Riga et se di¬ rigent en toute hjiie vers le Nord-Est. Les locali- tés ol les leriacs en fkmmes marquent le chemia de i'aiie occidenialo de ia ti* arméo russe qui bit en retraite. » " Port de commerce, cbef-iicu du goavarnemont de Livoaie, a 483kilemè'res su Sud-Ouestde Pó- trograde, Rigs s'étend sur les deux rives da Ia Bvins, a 12ïilomètres ds son embouchure dans le golfe de Riga. Rigacornple 3E8.030habitants. Son commerce svee i'Angteterre, FAtlemaqne, lss pays scaaiiina- ves.ln Bclglque, ta France est trés important. Cette viile fut fondée en lïüt. Elle entra dsns I'union banséatiqne au treizième siècle. Gustave- Adolphela pritoa 1621après un long siège. Char¬ les XI en fiten 1600la capitale du duché de Livo- nio. En 1710,Pi- re le Grands'en einpara, et de- puis, tos Russes i'ont toujours conservée. Nicolas // et Guillaume // Ausuj tde la correspondence entre GuillaumeII et l'ex-tsar, publiée par Ie New-YorkHerald, le Timesécrit : « L'intérèt de ccs révtJalioas est de prouver Ie manque de sincérité dc Fempereur Guillaume. Eiles établissont qu ils projetait une grande coa- ïilion européenne contre nous, au moment mème oü ii prétendait êlre notre meilleur ami. II a FSmeassez basse pour supposer que noire vraie amie la France, qui discuiait alors la ratification de FEntcDteavec nous, aceepterait de s'abiisser jusqu'a devenir complice de ceite perfiiiie. « ëq 1907, il protestait dans notre Guildhall de son amour pour ta psix, et. ail printemps sui¬ vant, ii engageait sur les affaires navales une correspoudanceconfidentieUeavec le premier lord de l'aminuté. » En aoüt 1968,il prononcmtnn discours nelle- mc-ntpac,Ii3tea Strasbourg ; puis ii essaya ausst- töt après de provoquer ue nouvel'.es difficuttés au Maroc. En oetobre de ia mêtne année. survint la publicationdo la fameuse interview du Daily Telegraph. (1ne s'y déciaraitpas seulement notre meilleur ami, mais il y prétendait qua la Francè et la Russie Favaient invité a se joindre a eiles pour imposer d 1'AngieterröIa fia du la guerre aux,Boers et pour humitier la Graade-Brstagna.H déciarait qu'il avait nob'ement dfcliné cctte pro¬ position, et informait aussi'ói la reine Victoria de i'inirigue. II prétendait mêaae avoir concu un plan de campagne contre les Boers, qui fut exé¬ cuté par lord Roberts, et il assurait que les archi¬ ves de Windsoren conlenaieut la preuve. » Que pout-on penser du carac'ère d'un homtne qui est capable de lelie perfidies ? Qai peut avoir foi en son honoeur 1» Le gouvernement et I' opposition révolutionnaire Les difficoltés auxquelies se heurte actueiie¬ ment le gouvernement provisoire sont coosidé- ratdes. C'est notamment la qnrslion du rétnbüssement de la peine de mort qui crée d Jpres divergences entre les différentes fractions du parti socialise et entre les sociaiistes et les groupemonts démo- oratiques. Alors que les cadets soutiennent énergique- ment la rroposilion du gént ralissime Kornilof, les extrémistes de gauche, craignant que ia peine de mort pe devienue et ne reste un instrument permanent de rópression politique, demaodent aux Soviets de s'insurger contre l'approbatton du projet. lis leur r. prochent même d'avoir fait preuve jusqu'ici de faiblesse a ce sujet. Une propositiondes extrémistes, conque dans eet <sprit, vient d'ètre suumiseau conseil des dé- légués ouvriers ei soldata d- Pêtrograde. Eile a été apprcuvée a i'unanimité moins quatre voix. II est a noter que parmi ceux qui ont défendu le projet du géneralissime Kornilof setrouve 11. TsereteFi, ancien ministre des postes et télègra- pbes et leader du parti socialiste minimaliste. Au cours d'un vibrant discours, M.I'seretelli a nolamment rappelé que ta peine de mort avait été retabiierau front sur l'iaitiative d'hommes appar- tenant au parii socialiste révolutionnnire. rt Nul n'a ie droit d'oublier, a-t-il affirmé, que Karensky et Savinkof sont des nötres. » Comme les extrémistes «ccueillaient cette dé¬ claration par des sourires ironiques, M. Tseretelli insists : « Ne riez pas t Vous lgnorez les angoisses qui ont gitö Korenskyet Savinkofavani d'en arriver, dans t'interèt du pays a donner leur approbaiioa a cette mesure de rigueur. « Vous savez bien que Savinkof lot-möme a échappé miracuieusement a la potence et vous connais3ez daas q tellas circonstances tragiques il a pu s'évader de la forteresse de Sébaslopoi, oü il attendait Ia mort. a Ne jugez pas a la légère les mobiles qtii ins- pirent eu ce moment l'ac'ion de ces hommes. Bornez-vous seulement h leur rappeler qu'ils ne aoivent pas abuser de l'arme terrible qu'ils ont entre les mains. » Le Gouvernementprovisoire Suivant une dépêche de Petrograde au Times, le gouvernement provisoire perd en fufiles que- relles un temps précieux. Le général Kornilof a été obligé de preudre personnellement des me- sures pour assurer le ravitsillement de l'armée. 11a ordonné ia réqulsition forcée des céreates dans la zone des aroiées, et a entamé des négo- ciations directes avec les cheminots pour arriver a satisfaire leurs légitimes rovendicatians en ce qui concerne leur salaire et les heures de tra' vail. La irahison impériale Nons lisons dans Paris-Midi : Nous avons, les premiers, annoncé l» oroehaine mise en jugement des souverains de P.ussie. Et, le mêine jour. un grandjournal américain dénon- C»it la correspoudance secrète du tsar et du kaiser. Nous savions mieux encore, et rien, pensons nous, no nous empêche plus de l'aftirmer : cette correspondence continuo, pend-int la guerre. La famense dépêche que Guillaume II agita tors do son discours sur la paix prochaine, en 1916, était la confirmation, signée par Nicolas, d'un nouvel accord entre los deux souverains : la Russie si- gnsit la paix et donnait ses céréales et sa main- a'ativre a l'Allemagne. Sa main-d'ceuvre,c'est-a-dire des hommes. La Poiogne redevenait plus que jamiis esclave el les deux autocrates régnaiant sur le monde civilisé. X.aRévolutionvint a temps. Les dirigeants de Ia Russie actuelle ont en mains la correspon- dance de Guillaumeel de Nicolas depuis 1914.Us sont décidès s punir. C'est pourquoi nous avons annoncé ia prochai¬ ne mise en jugement. SUR MER Les Héros de la IVler Onnous communiqueia notesuivante: Le 28juin 1917, Ie trois-mats-goéletleJacqu s- Ccear,de Fécsmp, eanonné par un sous-marin. lui ripoalo o( lo foroo « plcngcr. Deuxheures plus löt, ayant vu torpiller un na- viie, il s'était porté courageusement a son se- cours, mais un vapeur l'avait devancé. Le ministre de la marine a accordé un témci- gnagede satisfaction au Jacques-Cccuret la croix de guerro au capitaine et au second. Le cspitaine du Mont-Ventoux, de Ia Compagnie GénéraleTransatlantique, recoil aussi un témoi- gnage officialde satisfaction pour avoir assure la conservation de son bitiment grfico a sa vi¬ gilance et 4 sa manoeuvrejudicieuse le 18juillet 1917. IViatdlots allemands internés Les équipages des chaiutiers allemands qui se sont óchoués sur les bancs do ia cóle Ouest du Jutland, lors du combat naval du 1" septembre, sont arrivés a Hingkoebing,cscortés par un deta¬ chement -d'infanterie danoise. Soix-nie-dix-sept matelots ont etè provisoiremeut internes dans une écote municipale, ses-t officiers et vingt-cinq sous-officiers sont logés dans des hötels de la vitlo. Steamer coulé par une mine Uae dépêche du Cap annonce que le vapeur C ty-uf Mh ns, venant de New-Yorkavec 97 pas- sagers,*Theurtó una mine et a coulé. II y a dix-sept noyés. LA SUBERE AÉRIEHNE Nouveau raid d'avioris' sur l'Angleterre Le commandant en chef des forces mélropoli- taiaes annonce quo ces aéroplanes ont passé Iundi au-dessus de la cö e Est vers onze heures. Us onl iancê des bombes sur divers points. Nos aéroplanes ont poursuivi les avions agres- seurs. JNFOR MATI ON Pilleurs d'épaves Le fcère Ha trés drier jtayéur Desclaux est arrè é-,t Lo parquet de Bötie a fait procéder a Farresta- tion de M.Desclaux, architecte voyer de la com¬ mune da la Calle, fi'èro du payeur Desclaux, con- damné a sept années de réclusion. 11est ineulpóde soustraction au prejudice de l'Eiat. Des tonneaux remptis d'essence ayant été rejelés par la mer, prés du cap Rosa, Desclaux les a vendes au .commerce. Uao autre affaire du même genre, dans laquelle est impliquö Al,Desciauxet uu haul fonclioaaair# dc la Calle. est » 1'instructioa. Jk. VERDUN Nonsrcceronscommunicationde la lettrb suivante d'un de nos concitoywni: c'est nne descriptionsinguüèrement vivaute et coloréede ia batailleantour de Verdun et dela prisede la fameusecote 304.Nos lec- tears en appréceront le vifintérê' : AuxAroiées, vendredi 24aoüt1917. « Qu'est-ce ?Qu'ya-t-ii Penchó au-dessus de rnon lit, m'inondanf d« I'éclat de sa larape électrique, sa silbouetto cas- quée se découpant contre le mur en une ombre gigantesque, un officier me réveille : « Vite 1 levrz vou» : nous partons dans un quart d'beure t » Ai je rêvó 1 Maisnon. — Dsbors, j'enler.ds dei vo x connues : la bougie allumée éclaire mon coin sombre d'une luéur Demblottane. Pourquoi ce depart subit 1 Oü atlons-nous ? Mvsière ! Je suis prêt maintenant. Dohors,c'est encore Ia nuit : tout est calme. Cependant.au loia, c'est un roulement ininterrompu, comme un grondement lointain de tonnerre. . flost 3b. 1/2 quand nous partons, toutes la- raières éteintes ; los arbret, les villages, un ins¬ laat aperfus, rentrent a nouveau dsns i'ombre. Maintenantce sont d s villages inconnus, dont on lit le nom bdtiyemoat a la lueur (Furie!»mpe de poche ; degra, ds arbres qui sembient dressef leurs bras dans la nuit opaque, des ruisseaux qui brillent un instant d'un éclat mat . . Je gronde» ment devienl plus nei, s'ampiifie : nous ailon* vers Verdun t Et c'e3t i'aurore : autour de nous Ia natura semblo s'éveiller ; l'aspect fantastique dus choses, que la nuit semblo exagérer, décr lt insensible- ment; mus, de plus en plus puissante, semblant vouloir sortir brntalement chaque choso de soa rêve, ia canoncade s'intensifie. . . Jamais le jour ne s'est levé si beau : derrière nons, Dieudislribue a profusion ces demi-teintes si douces aux coloris irréels, qui bügneiil ia cam¬ pagne d'une atmosphere de rêve . davant nous, l'hómrae ocpose un horizm sarglant, fait de la lueur de milliers de pieces qui hurlent Ia mort ca mê ue temps .. Nous sommes arrivés ; laissant la voiture dans un sentier étrait et outbragé, nous grimpons ra- pidement,a ta lite indienne, par d'élroits boyaux oü s'entremêleut los ills létéphoniqucs, vtrs l'observatoire invisible a'oü nous allons suivro la bataille ; dans le ciel les avions, innombrables, survciilent, dirigent le tir de l'artlllerie. A l'observatoire, toutlc monde est a son poste : les cfficiers, les yeux rivés aux binoculaires, donnent, a voix brève, des renseignements que. de suite, le télèphene transmet: un silence grava régoe dans cette étroite pièee, un silence qui respire la confiance, la victoire. . . A mon tour. je regarde par i'étroite ouverture... la brume noie'le fond de la vallée, la Meuseest invisible. . . Mais la-bas, ce sommet qui s-mple fiolter au-dessus des nuages de brume, ce som- met sur lequel s'acbarnent nos pieces, qui trem¬ ble sans répit sous le choc de nos obus de loos caiihres qui l'écrasent, le puivérisent, ce sommei sur Lquel sont braqués toutes les lunettes, c'est tout ce que I'ceildistingue de la cote 3 4. C'est en vain qu'au-dessus de nos têics, les avions se pourchassent, se mitraillent, et parfois s'écrasent, sans que l'on puisse savoir si c'est un enneml ou un des nö'res qui vient de tomber ; c'est en vain que, rageusement, perqant la brume d'éclaifs ininterrompus, nos pièces grandes et •petltes mêlent leurs voix au bruit plus sourd des éclatements sembiant demander ua regard : il semble que la vue ne saurait se détacher de co sommet p rdu dans ia brume et qu'entourc una auröole de feu Les minute» sembient des heures, lC3 heure» des siècles : Fair est surchauffé, chargé d'odeurs lourdes, êtrsnges : sous le masque, Is respiration s'irrito La canonnade devient étourdissante, vertigi- neuse ; le soleil lentement perce les nues par- tout ce ne sont qu'éclair8 ; de nouvelles naile¬ ries sembient è chsque instant sortir du sol pour amplifier le grondement qui vous assourdit. . . II seinble que l'on vit dans l'irréel. . . Et puis, brusquement, le commandant, qui, jusqu'ici silencieux et grave, n'avait pss cesse de fouiker l'horizon se retourne vers nous, arracha soa mssif'ie : son visage sourit, ses yeux rayon¬ cent ct ses cfieveuxgris, qu'éclairent un layon de soteii, scmtn^l biouSs : « Alossit'urs. iios fantassins sont au sotnaïvi co'e ^ei('U!1 CSt, (j yf Instinctivemenl. teut Ie monde êöfovy son 5?? que. Maisquoi ? Fairest frais ; c'est dofio . aa' goisse qui, il y a encore uae minute, nous épais* sissaitte sang. . . Joyeuscment, nous redcscecdoas Ie boyau : Ia canonnade est toujours effrayante, mais d'uo rytbme plus régulier, semble-t-il.. .Nous eroisons des soldats auxquels nous annonoons la bonna nouvelle • sur tous les visages, glisse un écl'ir furtif d'enlhousiesmo : allons nous enfin avoir la victoire? .... Nous repartons lentement: sur le bord de la route, c'est un camp do prisonniers boches, pris la Ttinio. louts,jeunos, vieux, ont encore fair hébétés. Petit a petit, Ie bruit du canon s'eslomps ; et bientót, nous roulons dans la calme reposant de la campagnp.que trouble senl, da temps en temps, le bruit sourd d'une de nos grosses pieces qui gronde sa jole... I. W. Al- «r CMp Local Lycéa de Jeiiara Fillrs Ls risntrée des classes est fixèe au msrdi S oetobre. Les inscriptions sont reques au Lycée, 29, rus Jules-Acicel,de li heures a !6 heures, les mardi et vendredi de chaque semaine, et tous les jours, sauf le diinaache, a partir du 16septembre. Rsppelons que le Lycée, au co irs da l'annés scolaire 1»16-1917. a eu 18de ses élèves reeues a ['examen du Brevet élémentaire, 11 a ceiui du Brevet supérieur ; que3t ont obtenu la Gerliiical d'études secondares, et 10 le diptóme do ii» d'étodes. Parmi les anciennes élèves du lycée, MileMare vient d'être recue avec le b»4 a l'examen du Certilicat d'aptiuide au professorat des lycées (Lettres»,Mile Fourneau l'a cfé avec le n« 2 h I'Ecole Normale Supérieure de Sèvres (Sciences), MileVerdier vient d'obtaair Ia licence ès-lettres. A partir de la rentrèe d'octobra, aes cours pré- paratoires au bsccalauréat seront organises pour les clèves du Lycée. Naininalión EceléslaatSyu© Le cardinat-archevêque de Rouen a co^uié 3 Curé d'Héberville,M.Pabbé Lefort (Ernest Marie- Augustin). vicaire a Saint-Micheldu Havre. Daiiv Ia iielire spéciale M. Fabiani (Gaslon-Philippe-Marie), iaspecieutt de police spécislo dc 5» classe a Boutognj-sur- Mer, candidal civil sdmis. est nommé commis¬ sure spécial de police adjoint de 3* classe sur fesehemius do fer de l'EUl, a la résidence du Havre. jPaur Ie* Penuiaieieanaire» Le miaistre de la guerre vient de donner des instructions en vue tie eréer dans tos gares des instr.liationa confortablas pour les peraüssioa- naires dans le plus bref délai. Pour les gares oü les arrèts sont prolongcs, il est prévu des abris cotaportanl des aortoirs avec lavabos et vrainr-sloseis, -list que des ^aniiies «vee alim»»!Sehauds. U est lemot

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SeortUlr# Antral ; IS. 7ALLÉ3

Rêdaction, 35, rus Fontenelle - Tél. ?M

AIV^OBTCE»Bvrkav DVJournal, 118,b»»!1lie Strasoourg.

, g, place dw la Bourse, estrecevoir les Annonces pour

AH HAVRR . , , , ,{ L'AGENCE HAVAS,8, plat

▲ PARIS < seule chargée de recevoi( le Journal.

LaPETITHATHEast tlislgné pour looAnnonootJadlolalrat it ligoloa

ORGAJSTERÉPUBLICAIN DÉM0CRAT1QUELe plus tort Tirage des Journaux de la Région

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ABONNEMENT8U Havre, la Selne-Ialérteuxe, rEore,l'Oisa et U SommeAutres Département*Onion Postale.

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Ohtahenna ogolomonf,SAMSERo/S,dens toao tootaroato to Poototo Ertattiwawmreasfep^ crwiTr-iCTttrrjt.wpysapaar

Hnniversairesf 1v a quarante-sept ans, l'Empire fran-| ais s'éeroulait sous les coupsfoudroyantsiüela Prusse. . ,Le drameoil agonisaitnotrepaysn avait»as seutementune cause directe et imme¬diate : rirnpréparationmilitairedu régimeImperial, la perfectiondu mécanismebelli-<jucuxdc IsPrusse. II.availdescsuscs plusnrofondeset plus lointaines.Pour la seconde fois, en un siecle, Ia^Frances'était abandonnée&l'impérialisme«Funedynastie: et ces années d'oubli auxgnainsdu césarisme avaient eu pour elleIe terrible réveildeWaterlooet de Sedan.En 1815,toute l'Europeligaée contreelle.En 1870,l'Allemagneseule ouvertementenguerre avecelle ; mais toute 1Europeté-snoignant pour notre pays d une sourdetiostüitc ond'uneindifférencemalveillante.^os voisinseux-mêrnesnous étaient défa-arabies.D'oü venait donecette attitude de 1Eu¬rope ? C'estque, deuxfois,en un siecle, Iadynastie napoléonienneroenaqait la paixsar son impérialismedésordonné.LesecondEmpire, né dans le mensonged'un coupd'Etat qui proclamait «n êtresorti de la légalitéque pour rentrer dansIe droit», avait continuéle mensonge parIa formuléhypocrite : « L'Empire,c est lapaix » Et les campagnesde Gnmée,d Ita¬lië. dnMexique, de France avaient, enimoinsdc vingt ans,montré ladupliciledurégimeLe4 septembre1870, dans le silencedestupeur de Sedan, ia République recueil-iait l'béritage.gachépar l'Empire,de notrepavs aux abois.Et pendantquarante-septans,ellea payéla dettede guerre, refait les finances, creéain immense domaine colonial dont levingtièmesiècle dira quelles sont les ri-tchesses,dotéle paysde libertés assezlar-ges pour q'jg chaque Francais se sentedansunc cilé libre, assez ordonnées peurque le paysnuit connu,. la guerre passce>aucune de ces convulsionsdont sonhis-toire avait offert trop souvent l'attristantspectacle.Ellea, pendant quarante-sept ans, sansrien abandonnerde la dignitésans laquelleune grandenationn'a plusde créditmoral,su être la gardienne la plus ferme de lapaix Ia plus résolue. Pendant un demi-siècie, sans jamais oublier les provincesperdues, elle eut la sagesse de ne jamaisfratiquer la revanchedu coupde force quiavaii abattue.mais attendant toujours laréparalion du droit violé.Geluidont, en ces jours anniversaires,on ne saurait sans ingratitude oublier lesouvenir, Gambetta avait dit un jour aCherbourg:« Lesgrandesreparationspeuvent sortirdu droit : nousou nosenfantspouvons lescspérer ; ear l'avenir n'est interdit a per-sonnc. »Et. précisantlavraie doctrinede guerred'une démocratie, celie d'une guerre dé-fensiveen faced'une agression, c'est en-uore lui qui ajoutait:« Si noscoeursbatlent, cc n'est pas pourla recherched'un idéal sanglant; c'estpournouspuissionscomptersur l'avenir etsavoir til v 8dans les chosesd'ici-bas unejustice immant,r.!teW" vienta sonjour et asonheure.►>L'heure de la jaslice lmiiiaii?nte8 sonné.La Prusse. en 1870,avait parü, 3u.ïjfouxaveuglésde l'Europe, représenter Ia libé-ration contrel'Empiredespotique.Elle re-célail en réalilé les plus formidablesforcesd'impérialismeet les menacesles plus cer-laines de i , .bleque l'Europeaitconnues.Elle juslifiait, en 1914, les prophéties dugénie diplomatiquele plus clairvoyantqui,au congrèsde Vienne,ie 10et 17 oetobre1814,signalail le dangerque feraient cou-rir a l'Europe« les prétentionset l'amour-propre d'une noblessemilitaire qui cher-cbait a fondrc l'Allemagueen une seulemonarchie».Et Talleyrand— car c'est lui — ajou¬tait :«Qui peut prévoir les suites de Pébrau-lcment d'une massetelleque l'Allemagne,iorsqueses élérnentsviendraient se con-fondre? »L'unilé de l'Allemagnes'est faite, en1870,dans le sang, par Ie fora par le feu,aux dépens de la Franco. L'Europea pumesurer la faute qu'elle avait eommiseena'avorisant l'cssor de l'impérialisme desïlohenzollern.C'estpar le feret par le feu,c'est dans le sang qu'elle est obligéeau-jourd'hui d'en assurer la destruction.Etcesont loutes les nations, libres ou libéréesdes puissances despotiques,qui ont formécontre l'Allemagne féodale une ligue sa-crée. dont la France, viciime de cclle-cien 1870,est aujourd'hui le glorieuxporte-drapeau.Ainsi, les impérialismes renaissants,dans un monde qui entend, chaque jouravec plus de force, être gouvernépar desdémocratie»libres ou par des monarchiesrespectueusesdes droits populaires,grou-penl contreeux toutes les forcesdu droit.Et le peuplefrancaisqui,en 1870,abusé,égaré par vingt années d'impérialisme,avait connula double bonte de la défaiteet de l'émeute,a, en 1914,retrempé parplus de quarante années de liberté, su re-pousserl'assaut rcnouvelc de l'Allemagneet respecteri'ordre a l'intérieur. L'ennómia pu, le 3 septembre1914,battre les appro-ciiesde la capitale: Paris, le Paris injus-tement décrié par ses envieux, le Parispopulairea écouté dans le rceueillementl'appel de Galliéni; il a conservétout sonsang-froidetiaissé passerlatourmentequedétournaient ses liéros au front. Et troisans plus tard, trois ans d'une guerre dureet longue, le peuplede Franceopposesanslassitude,sans défaillanee,la mêmedignitéiranquille aux effortscondamnésdel'agres-seur qu'il refoule ou aux manoeuvresdespacifistesqu'il déjoue. (LeTemps.)

CommuniquésOfficieis1,185' Joui'néa

FRANCE

Pan's, 4 septembre, 14 heitres.Dans la région de la ferme d'Hurtebise, nosfenx ont brisê une attaque menée par des déta-chements d'assaut ennemis, qui ont subi de s6-rieuses pertes sans avoir obtenu de résultat.A PEst de Sapigneul, nos reconnais¬sances ont pénètrè hier par surprisedans le saillant de la ligae ennemie.Un vif combat s'est engagé au coursduquel la garnison aliemande a ététuée ou*faite prisonnière.En Champagne, hier en fin de jour-née, nous avons exécuté de part etd'antre de la route do Souain Som-mepy un large coup de main,Nos détachements qui avaient pourmiesion de ramener des prisonnierset de détruire les installations a gets,ont péaétré dans les tranchées adver-ses sur un front de huit cents mètreset sur toute la profondeur de la pre¬mière position ennemie.Après avoir détruit de nombreuxrecipients a gaz et fait sauter dasabris, nos troupes sont revenues dansleurs ligaes, ramenant une quaran¬taine de prisonniers, quatre mitrail¬leuses, un canon de tranchée et un im¬portant matériel.En Argonne, un autre coup de main au Nordde Vienne-le Chateau nous a donnó des prison¬niers.Sur la rive droite de la Meuss, nous avonsarrêté net trois tentatives ennemies sur nospetits postes au Nord du bois des Cauriëres.Nuit ca/me pariout ailleurs.

AVÏATIOSLa nuit dernière des avions a/Iemands ontiancé des bombes sur la région de Dunkerqueet de Calais.Sur ce dernier point, on signals plusiewstués et blessés.La région au Nord de Nancy et les environsde Lunéville ont également requ la visite desavions ennemis.Les dégits matéri6ls sont insignifiants. Pas devictimes.Nos avions da bombardement ont arrosé deprojectiles desterrains d'aviation, diverses gareset bivouacs de la zone ennemie au Nord deSoissons.tune autre expedition a eu pour rósultat d'ai-lumer deux ineer,dies dans la gare de Fresnoy-le-Grand. En outre, nous avons bombarde lesgares de Roulers et de Lichtervelde en Belgi-que, les terrains d'aviation de Habsheim, Fres-caty et Colmar, les gares de Conflans, de Cambrai,de Thionville, de Metz-Noippy, ot'i un vio¬lent incendie s'est declare, etc.Au cours de ces expéditiens, 15,500 kilos deprojectiles ont été jeté s par nos escadrilles surles objtctifs, qui ont subi d'importants dégats.Dans la journée du 3 septembre,notre aviation de chasse a abattutreiza avions allemands, dont le plusgrand nombre ont été détruits.

23 hauras.Aucune action d'infanterie.Grande activité de /'artillerie dans la régiondu Moulin de Laffaux, entre Cerny et Ailles etsur les deux rive s de la Meuse.

©RANDE-BRETAONE

4 septembre, 14 heures.Nqus avons exécuté avec succès, la nuit der-nièrè, immédiatement au Nord de Lens, uncoup de rniiiii qui nous a permis do ramenerdes prisonniers. *Jn raid allemand a été re¬pousse au Sud Ouest de Ui Bassée. L'artlllerieennemie s'est montréa trés active pendant lanuit au Nord d Ypres.Nous avons légèrement prograssé..u Nord Est de Saint- Julien.

ÏO h. 45.Au cours d'un coup da main exécuté la nuitdernière au Nord de Lens, nous avons prisquatre mitrailleuses et fait un certain nombrede prisonniers.Grande activité des deux artilleries, aujour¬d'hui, sur la front d'Ypres. L'artilleriee nemies'est également montróe activa das le secteur deNieuport.Les Allemands ont effectué, au cours desdeux darnières nuits, des expeditions de bom¬bardamant sur différents points en arrière denos lignes. Certaines d'entre elies ont f.itquel-ques victimes militaires ou civils et occasionnédes dégits a despropriétés privées. El los ti'ontcausé de dommages a aucun établissement mi¬litaire. Un des appareils qui y ont participé aété abattu par nos tirs la nuit dernière.>.i Le temps, qui s'est fort amélioré, a permishier aux deux aviations de deployer une grandeactivité. Les appareils d'artillerie ont fait beau-coup de bon travail et de nombreux clichésont été pris. Plus de cinq tonnes d'explosifsont été jetées Au cours de la journée et do lanuit sur des gares, cantonnements et aérodro-mes ennemis.L'aviation allemande s'est montrée agressive;douze apoareils ennemis ont été abztt s encombats aériens et cfnq autres contraints d'at-terrir désemparés. Sipt des nötres ne sont pasrentrös.

«TALIERome, 4 scp'ombre.

Duels d'artillerie sur ie front des Aloes Ju¬liennes.Pendant la nuit dernière, tren te de nos avionsbombardèrent Po!a et la hotte ennemie ancréedans le port.Tousles appareils sont rantrés in Jemnes.Au cours de la nuit du 1" au 2 septembre,des aeroplanes ennemis jetèrent des bombessurles Iccalitè s du bas Isonzo et de Tagliamente eny faisant quelques victimes.

RUSS8EPetrofrrade,4 seplcmbre'.

Nous avons évacué Riga le 3 septembre aumatin après la destruction des fortifications etdu pont de la Di'ina. Nous avons continué Areculer dans la direction du Nord-Est.Dans la région d'lkskull les allemands élar-girent leurs succés vers le Nord et essayèrent

de tpurner nos positions da Dvinsk. lis réussi-rent A enfoncer notre front sur treize verst s.En reculant vers Ie Nord, des mesuras ont étéprises pour arrêter l'ennemi.Dansla région de Mildep, Rebnak et Krantzennous nous retirons vers /'Ést.Sur le front roumain. nous avons repoussédes attaques et infligó da lourdes partes A l'ad-versaire.

DANS LES BALKANSFRANCS

Salonique, 4 scpUiubro.Dans le secteur de Bratindol (Nord Ouest deMonastir), un coup de main opéré par les trou¬pes franpaises a permis de faire quinze pri¬sonniers.Vive activité de Tartillerie sur la rive droitedu Varaar.Sur la rive gaucho de la Struma, les patrouil¬les britanniques ont fait quelques prisonniers.L'aviation britannique a bombardó les campe-ments ennemis au Nord de Demir Hissar.

BiniènHeirsOUATRB HEUUBS MATIN

LeEaid aérien sur l'iugleterreLondres.—Le commamiont des forces mélropo-lltaines communiqueque l'incurslon des aviateursennemis c'hier soir fut exécutée par six avionsqui rtmonièrent la rive droito de 1'estiaairede laTamise jusqu'4 Cbatam.Les bombes furent jetées entre !0 h. 49 et11 h. 30 sur l'lte Thanet et dans la région deScheemess et Cbatam. It n'y a pas de victimesparmi les trouqes. !,es pertes, parmi les civils,soni de 7 doat un tué. Les dèééllssont faibles.Nos aviateurs partirent a ia poursuite et noscanons actiaériens agirent, mais sans résuilat.Londres(Official).— Six aéroplanes participè-rent au raid la nuit dernière et s avancèrent jus-qu'a Cbatamen laneant des bombes sur l'IIe Tha¬net et sur Sheernead, tuaat 107personnes et enblessant 88.

LesRaids d'avions britanniquesLondres(Official)—Nos aviateurs navals ontbombardóie 2 septembre les quais, les hangars,les scus-martns et les chemins de fer do Bruges,Plusieurs Ineendies éclatèrent.Nous avons bombsrdé également te 3 septem¬bre l'aérodrome de Varseraere Unde nos avions,attaqué par six appareils ennemis en abattit un.Au cours d'une rencontre entre nos escadrillesde patrouilles et des avions enrtemis, il y euttrois des combats décisifs. Un do nos avionsmaaque.

LSSÉLÏCÏÏOKSENRUSSKPetrograiie,— Les élections municip»lös onteu lieu d«ns le calme le pius complet. Les abs¬tentions des électeurs sembient encore pins nom-breuaes que lors des élections des consmls desdistricts. On estime a 35 i)/0 settlement le nom¬bre des éiecteurs inaerits qui votéreat.

UNGENERALRUSSEEXILÉPsirograiie.—La Rousskayavsiia annonce quele gouvernement aurait tiéciué d'expuiser da Rus-sie !e géneral Gourko.

«5»

MOSTWW.ANCIEN151STREPMPetrograde. —L'ex-ministreSlurmer est déeédéd'une crise d'urémie.

LöMinistrede Serbiaen ItaliëNice. —M.Pachitoli est parti pour Renae.

LA MARINE ESPAGNOLETarragons.—Le croiseur Estramadura et lessous-nitirius espagnols 1, 8 et 3, provenant deGéaes, ont mouillé dans ie port. Les équipagesont été l'objet d'une reception enthousiaste.

Le CongrèssocialistefrancaisParis. — Le parti socialiste tiendra son Con¬grès national a Bordeaux,du 0 au 9 oetobre.

La VentedesHaricotsetdes Pemmesde Terre

Paris. —Un dêere! place le commerce des pom-ines de terre et des haricots sous le eontröta dumiaistra du ravitsillement qui déterminera parrégion le cours au-dessus duquel aucune ooéra-tion sur les pommos de torre et ies haricots nesera juridiquement possible afin de stabiliser lemarebé tout ea laissant au commerce une iibertéabsolue.

CONSEIL DES MINISTERSI.es ministres se sont réunis mardi en Conseila t'Elysae', sons la présidence de M. Poincaré.lis se sónt oceupés exclusivenientdss questionsmilitaires et dipioraatiques et de l'expédition desaffaires courantes.La question de remsnïement ministeriel parvoie de rcconstimtion du Cabinet, qu'on peut désmsintenant cotvsidérercomme posée, ne sera ré¬solue qu'a la fin de cette semaine, ou, au plustard, au commencemsnt de la semaine prochaine.

LARATIONDUVINDUSOLDATOn nous communique ia noie suivante :« Leministre du rsvitaillrmeut, d'accord avecle miaistre de Is guerre, a déeidê d êiever a troisquarts de litres Ia ration journalière. de vin dusoidat. actueiiement fixèea un demi-litre.« Celte mesure entrera en rigueur le ierjanvier1918.Toutefois, le ministre du ravitailtement étu-die actueiiement le moyen d'avancer cette datedans toule la mesurc du possible. »

FRANCE-ANGLETERRE

Un accord sur le tonnageet les importations

Les conférences économiques ffanco-anglaisosde Londresont abouti a un accord heureux. SirAlbert Stanley a déciaré que les facilités accor-décs aux exnortations franc-aisosétaient un hom¬mage rendu a t bóioïsme de la France.Une politique de collaboration étroilo au pointde vue des transports maritime»a été fixèe.

mlL'iÉiiPEETIIM. Franklin-Bouillon

chez le président WilsonM.Frankhn-Boutllon, député, vice-présideut duParleoierit inlerallié, a ou une longue entrevueavec le président Wilsou, auquel il a été présentépar id. Jusserand; ambassaiieer de France. M.Franklin Bouillona r.nns a M.Wilson une let-tre aiitovra,he de M. Poincaré. president de laRepubliqie. Au cours de cette entrevue, qui aéié des plus cordiaies. M Franklin-BouiPon aexpliqué en détail au président Paction du Parle-mmt interailiê depuis sa foadation, et il lui afaii pirl des résolutions votées par toutes lessee ions au Parlement invitant le Congrès desEtais-Uoisa s y faire repré enter.M.Wbon a pris un vif int -iêt a l'exposó quelui a fait M.Frankiin Boui Ion. 11 est possible quela prolongation de la session américaine et l'im-pdrtance des lots restant a voter en vue de laguerre relaidont de quelques semaines la visiteues pariementaires américains. mais en principe,it est presque certain quo eelte visite aura lieu.C'est d'accord avec le speaker do Ia Chambredesreprésentants et le président du Sénat, aveo quiM.Frank in Bouillon a eu di s entretiens proton-ges, que seront fixés p'ochainement ies détailsde i'organisatioa de cette visite.

Les révèlations de M. GerardContinuant ses révèlations dans le TelegraphM.Gerard, ex-ambassadeurdes Eiats-Uais en Alle-magne, fait une description de ce que fut le troi-siéoie hiver de guerre en AUmagne, et particu-iiórement a Be/lin. oü, cependant. les souffraccesfureni moindres qua dans ie roste du pavs.« La pénurie öe ta main-d'oeuvre,ia dislocationdes moyens de transport csusèrent la erist! duchsibon. Onse rappelle que les éléphants de lamenagerie Hagenbeek furent réqoisitionnés pouria traction des camions. Des économies furentréaiisé. s sur t'éclairag.i public qui fut réduit desdes deux tiers L'appel ininterrompu de nouvel-les classes sous les drapeaux obliges a employerles femmes a des travaux dont ettes n'avaient past'habitude. (els que la construction du métropoü-taio, des voies ferrées el.des roules ; d'une tspoagénérale, eiles furent aussi employees dans unelarge mosure dans les bureaux adininislratifs doi'Etat et méme de i'industrie privée. »H. Gérard cite Ie fait suivant :Après la première année de guerre, il rencon-traunjourM. Bafiin, l'armat8ur bioa connu deHamnourg auquel il dit :« QuaDücessaiez-vous cette guerre insensée?»Le lendemain do cette rencontre, M.Baliin ren-dii visite a I'ambassadeur et lui déclara :« Tous les gens sensés en AllemagnedésirentIa paix, et ceia sans annexions,mais tous ont peurd'en paiier. Dans tout te pays, on considère queC'estune faiblesse de parler de paix. »M.Ballinajouta qu'if avait conseilló au chance¬llor de publiai'una déclaration disant que l'Alle-wagne luttait pour sa ttéfense, et qu'elle étaitprête 4 faire une paix honorable, et qu'a ca teépoque Fempereur lui-raêmeótait absolument op-posé i l'annexion de la Betgique.« L8 27 juillet 1915,dit M Gèrard, j'appris queles Allemandschoisissaient p«mi i«s nombrouxprïaonniera ru>sos ies révotutionaalres et ieslibérsux auxquels ils remettaient de l'argent, desfaux passsports et des papiers pour les renvoyeren Russie pour fomeoter la revolution.« En déeembro 1915,ua gros banquier de Ber¬lin ma déclara que lesAllemandsen avaient assezde la guerre, que Krupp et les autres industrialsde cette espéce réal anient de grandes fortuneset prolongeaieat ia.guerre en inaiatant sur l'an¬nexion de la Belgique.Les junkers étaient égale¬ment en faveur de la conunuailon de la guerreparee qu'ils recavaient cinq ou six fois plus d'ar-gent pour leurs pnduils, leurs travaux étant faitspur les prisonniers. »

UsIfllHÉleRsssiiPRISE OE RIGALe Communiquéallemand du 3 septembre vingtheures annonce en ces trois mots la chute deRiga :'«Riga-cs!prise. »Les Allemandsétaienf.arrèiésdftvant Riga de-puis deux ans. L'offensivede mai 1915, qui iesrendit maitres de Ia Poiogne et de la plus grandeparlie de ia Courlande, n'avait pu depasser iaDviar Dbduisl'automns de 1915, ies Allemandsavaient, a plusieurs reprises, essayé de franchirie fieuve et de marcher sur Riga ; ils avaientmèse te.rté tine attaque parmer au cours del'étéde 1916.Toutes ces tentatives avaient éefeoué#Locommuniqué russe qpe nous avons Dcbliémsrdi et io commucfquè aiieiasnu de lunai apres-midi faisaïent prevoir la chute de Riga. Lo com¬muniqué allemandétait ainsi cony.u:« Front du maréehalprir.ee Leopoldde Bavière.—Après une soigneuse preparation d'artillerie,ies divisions allemaades out, dans la malinée du•1"septembre, frtncfii la Dvinade part et d'autred'Uxkull. Un vif bombardementpar i'arliiierie etles lances bombesavait précédéle franchinsementdu fleuve par rinfanterie qui, après un eourtcombat, a pris pied sur ia rive Nord. Da vigou-reuses attaques ont rejeté ies Russes sur iespoints oü ils ont opposé de Ia resistance. Lesmouvements de nos troupes continuent et se dé-veloppent mèthodiquement. Sous i'effet de notroavance, i'ennami a sbandonné ses positions aFOuestde la Dvina,La eacore. nos divisions pro¬gressed en livrant des combats aux airières-gardes r sses. Da longs cosvais da toutes sorteacouvrent les routes qui partent de Riga et se di¬rigent en toute hjiie vers le Nord-Est. Les locali-tés ol les leriacs en fkmmes marquent le chemiade i'aiie occidenialo de ia ti* arméo russe qui biten retraite. » "Port de commerce, cbef-iicu du goavarnemontde Livoaie, a 483kilemè'res su Sud-Ouestde Pó-trograde, Rigs s'étend sur les deux rives da IaBvins, a 12ïilomètres ds son embouchure dansle golfe de Riga.Riga cornple 3E8.030habitants. Son commercesvee i'Angteterre, FAtlemaqne,lss pays scaaiiina-ves.ln Bclglque, ta France est trés important.Cette viilefut fondée en lïüt. Elle entra dsnsI'union banséatiqne au treizième siècle. Gustave-Adolphela pritoa 1621après un long siège. Char¬les XI en fit en 1600la capitale du duché de Livo-nio. En 1710,Pi- re le Grand s'en einpara, et de-puis, tos Russes i'ont toujours conservée.

Nicolas // et Guillaume //Ausuj tde la correspondence entre GuillaumeIIet l'ex-tsar, publiée par Ie New-YorkHerald, leTimesécrit :« L'intérèt de ccs révtJalioas est de prouver Iemanque de sincérité dc Fempereur Guillaume.Eiles établissont qu ils projetait une grande coa-ïilion européenne contre nous, au momentmèmeoü ii prétendait êlre notre meilleur ami. II aFSmeassez basse pour supposer que noire vraieamie la France, qui discuiait alors la ratificationde FEntcDteavec nous, aceepterait de s'abiisserjusqu'a devenir complice de ceite perfiiiie.« ëq 1907, il protestait dans notre Guildhallde son amour pour ta psix, et. ail printemps sui¬vant, ii engageait sur les affaires navales unecorrespoudanceconfidentieUeavec lepremier lordde l'aminuté.» En aoüt 1968,il prononcmtnn discours nelle-mc-ntpac,Ii3tea Strasbourg; puis ii essaya ausst-töt après de provoquer ue nouvel'.es difficuttésau Maroc. En oetobre de ia mêtne année. survintla publicationdo la fameuse interview du DailyTelegraph. (1ne s'y déciarait pas seulement notremeilleur ami, mais il y prétendait qua la Francèet la Russie Favaient invité a se joindre a eilespour imposer d 1'AngieterröIa fia du la guerreaux,Boers et pour humitier la Graade-Brstagna.H

déciarait qu'il avait nob'ement dfcliné cctte pro¬position, et informait aussi'ói la reine Victoriade i'inirigue. II prétendait mêaae avoir concu unplan de campagnecontre les Boers, qui fut exé¬cuté par lord Roberts,et il assurait que les archi¬ves de Windsoren conlenaieut la preuve.» Quepout-on penser du carac'ère d'un homtnequi est capable de lelie perfidies ? Qai peut avoirfoi en son honoeur 1»

Le gouvernement etI' opposition révolutionnaire

Les difficoltés auxquelies se heurte actueiie¬ment le gouvernement provisoire sont coosidé-ratdes.C'est notamment la qnrslion du rétnbüssementde la peine de mort qui crée d Jpres divergencesentre les différentes fractions du parti socialiseet entre les sociaiistes et les groupemonts démo-oratiques.Alors que les cadets soutiennent énergique-ment la rroposilion du gént ralissime Kornilof,les extrémistes de gauche, craignant que ia peinede mort pe devienue et ne reste un instrumentpermanent de rópression politique, demaodentaux Soviets de s'insurger contre l'approbatton duprojet.lis leur r. prochent même d'avoir fait preuvejusqu'ici de faiblesse a ce sujet.Une propositiondes extrémistes, conque danseet <sprit, vient d'ètre suumiseau conseil des dé-légués ouvriers ei soldata d- Pêtrograde. Eile aété apprcuvée a i'unanimité moins quatre voix.II est a noter que parmi ceux qui ont défendule projet du géneralissime Kornilof setrouve 11.TsereteFi, ancien ministre des postes et télègra-pbes et leader du parti socialiste minimaliste.Aucours d'un vibrant discours, M.I'seretelli anolamment rappelé que ta peine demort avait étéretabiierau front sur l'iaitiative d'hommes appar-tenant au parii socialiste révolutionnnire.rt Nuln'a ie droit d'oublier, a-t-il affirmé, queKarensky et Savinkof sont des nötres. »Commeles extrémistes «ccueillaient cette dé¬claration par des sourires ironiques, M.Tseretelliinsists :« Ne riez pas t Vous lgnorez les angoisses quiont gitö Korenskyet Savinkofavani d'en arriver,dans t'interèt du pays a donner leur approbaiioaa cette mesure de rigueur.« Vous savez bien que Savinkof lot-mömeaéchappé miracuieusement a la potence et vousconnais3ezdaas q tellas circonstances tragiquesil a pu s'évader de la forteresse de Sébaslopoi, oüil attendait Ia mort.a Ne jugez pas a la légère les mobiles qtii ins-pirent eu ce moment l'ac'ion de ces hommes.Bornez-vous seulement h leur rappeler qu'ils neaoivent pas abuser de l'arme terrible qu'ils ontentre les mains. »

Le GouvernementprovisoireSuivant une dépêche de Petrograde au Times,le gouvernement provisoire perd en fufiles que-relles un temps précieux. Le général Kornilof aété obligé de preudre personnellement des me-sures pour assurer le ravitsillement de l'armée.11a ordonné ia réqulsition forcée des céreatesdans la zone des aroiées, et a entamé des négo-ciations directes avec les cheminots pour arrivera satisfaire leurs légitimes rovendicatians en cequi concerne leur salaire et les heures de tra'vail.

La irahison impériale

Nons lisons dans Paris-Midi :Nous avons, les premiers, annoncé l» oroehainemise en jugement des souverains de P.ussie. Et,le mêine jour. un grandjournal américain dénon-C»it la correspoudance secrète du tsar et dukaiser.Nous savions mieux encore, et rien, pensonsnous, no nous empêche plus de l'aftirmer : cettecorrespondence continuo,pend-int la guerre. Lafamense dépêche que Guillaume II agita tors doson discours sur la paix prochaine, en 1916, étaitla confirmation, signée par Nicolas, d'un nouvelaccord entre los deux souverains : la Russie si-gnsit la paix et donnait ses céréales et sa main-a'ativre a l'Allemagne.Samain-d'ceuvre,c'est-a-dire des hommes.La Poiogne redevenait plus que jamiis esclaveel les deux autocrates régnaiant sur le mondecivilisé.X.aRévolution vint a temps. Les dirigeants deIa Russie actuelle ont en mains la correspon-dance de Guillaumeel de Nicolas depuis 1914.Ussont décidès s punir.C'est pourquoi nous avons annoncé ia prochai¬ne mise en jugement.

SUR MERLes Héros de la IVler

Onnous communiqueia note suivante:Le 28juin 1917, Ie trois-mats-goéletleJacqu s-Ccear,de Fécsmp, eanonné par un sous-marin.lui ripoalo o( lo foroo « plcngcr.Deuxheures plus löt, ayant vu torpiller un na-viie, il s'était porté courageusement a son se-cours, mais un vapeur l'avait devancé.Le ministre de la marine a accordé un témci-gnage de satisfaction au Jacques-Cccuret la croixde guerro au capitaine et au second.Le cspitaine du Mont-Ventoux,de Ia CompagnieGénéraleTransatlantique, recoil aussi un témoi-gnage officialde satisfaction pour avoir assurela conservation de son bitiment grfico a sa vi¬gilance et 4 sa manoeuvrejudicieuse le 18juillet1917.IViatdlots allemands internésLes équipages des chaiutiers allemands qui sesont óchoués sur les bancs do ia cóle Ouest duJutland, lors du combat naval du 1" septembre,sont arrivés a Hingkoebing,cscortés par un deta¬chement -d'infanterie danoise. Soix-nie-dix-septmatelots ont etè provisoiremeut internes dans uneécote municipale, ses-t officiers et vingt-cinqsous-officiers sont logés dans des hötels de lavitlo.Steamer coulé par une mineUae dépêche du Cap annonce que le vapeurC ty-ufMh ns, venant de New-Yorkavec 97pas-sagers,*Theurtó una mine et a coulé.II y a dix-sept noyés.

LA SUBERE AÉRIEHNE

Nouveau raid d'avioris'sur l'Angleterre

Le commandant en chef des forces mélropoli-taiaes annonce quo ces aéroplanes ont passéIundi au-dessus de la cö e Est vers onze heures.Us onl iancê des bombes sur divers points.Nos aéroplanes ont poursuivi les avions agres-seurs.

JNFOR MATI ONPilleurs d'épaves

Le fcère Ha trés drier jtayéur Desclauxest arrè é-,t

Loparquet de Bötie a fait procéder a Farresta-tion de M.Desclaux,architecte voyer de la com¬mune da la Calle, fi'èro du payeur Desclaux, con-damné a sept années de réclusion.11est ineulpó de soustraction au prejudice del'Eiat. Des tonneauxremptis d'essence ayant étérejelés par la mer, prés du cap Rosa, Desclauxles a vendes au .commerce.Uao autre affairedu même genre, dans laquelleest impliquöAl,Desciauxet uu haul fonclioaaair#dc la Calle. est » 1'instructioa.

Jk. VERDUN

Nonsrcceronscommunicationde la lettrbsuivante d'un de nos concitoywni: c'estnne descriptionsinguüèrement vivaute etcoloréede ia batailleantour de Verdun etde la prisede la fameusecote 304.Nos lec-tears en appréceront le vifintérê' :AuxAroiées,vendredi24aoüt1917.

«Qu'est-ce?Qu'ya-t-ii7»Penchó au-dessus de rnon lit, m'inondanf d«I'éclat de sa larape électrique, sa silbouetto cas-quée se découpant contre le mur en une ombregigantesque, un officier me réveille : « Vite 1levrz vou» : nous partons dans un quartd'beure t »Ai je rêvó 1Maisnon. — Dsbors, j'enler.ds deivo x connues : la bougie allumée éclaire moncoin sombre d'une luéur Demblottane. Pourquoice depart subit 1Oü atlons-nous ? Mvsière !Je suis prêt maintenant. Dohors,c'est encore Ianuit : tout est calme. Cependant.au loia, c'est unroulement ininterrompu, comme un grondementlointain de tonnerre. .flost 3b. 1/2 quand nous partons, toutes la-raières éteintes ; los arbret, les villages, un ins¬laat aperfus, rentrent a nouveau dsns i'ombre.Maintenantce sont d s villages inconnus, donton lit le nom bdtiyemoat a la lueur (Furie!»mpede poche ; degra, ds arbres qui sembient dressefleurs bras dans la nuit opaque, des ruisseaux quibrillent un instant d'un éclat mat . . Je gronde»ment devienl plus nei, s'ampiifie : nous ailon*vers Verdun tEt c'e3t i'aurore : autour de nous Ia naturasemblo s'éveiller ; l'aspect fantastique dus choses,que la nuit semblo exagérer, décr lt insensible-ment; mus, de plus en plus puissante, semblantvouloir sortir brntalement chaque choso de soarêve, ia canoncade s'intensifie. . .Jamais le jour ne s'est levé si beau : derrièrenons, Dieudislribue a profusion ces demi-teintessi douces aux coloris irréels, qui bügneiil ia cam¬pagne d'une atmosphere de rêve . davant nous,l'hómrae ocpose un horizm sarglant, fait de lalueur de milliers de pieces qui hurlent Ia mort camê ue temps ..Nous sommes arrivés ; laissant la voiture dansun sentier étrait et outbragé, nous grimpons ra-pidement,a ta lite indienne, par d'élroits boyauxoü s'entremêleut los ills létéphoniqucs, vtrsl'observatoire invisible a'oü nous allons suivro labataille ; dans le ciel les avions, innombrables,survciilent, dirigent le tir de l'artlllerie.A l'observatoire, toutlc monde est a son poste :les cfficiers, les yeux rivés aux binoculaires,donnent, a voix brève, des renseignements que.de suite, le télèphene transmet: un silence gravarégoe dans cette étroite pièee, un silence quirespire la confiance, la victoire. . .A mon tour. je regarde par i'étroite ouverture...la brume noie'le fond de la vallée, la Meuseestinvisible. . . Mais la-bas, ce sommet qui s-mplefiolter au-dessus des nuages de brume, ce som-met sur lequel s'acbarnent nos pieces, qui trem¬ble sans répit sous le choc de nos obus de looscaiihres qui l'écrasent, le puivérisent, ce sommeisur Lquel sont braqués toutes les lunettes, c'esttout ce que I'ceildistingue de la cote 3 4.C'est en vain qu'au-dessus de nos têics, lesavions se pourchassent, se mitraillent, et parfoiss'écrasent, sans que l'on puisse savoir si c'est unenneml ou un des nö'res qui vient de tomber ;c'est en vain que, rageusement, perqant la brumed'éclaifs ininterrompus, nos pièces grandes et•petltes mêlent leurs voix au bruit plus sourd deséclatements sembiant demander ua regard : ilsemble que la vue ne saurait se détacher de cosommet p rdu dans ia brume et qu'entourc unaauröole de feuLesminute» sembient des heures, lC3 heure»des siècles : Fair est surchauffé, chargé d'odeurslourdes, êtrsnges : sous le masque, Is respirations'irritoLa canonnade devient étourdissante, vertigi-neuse ; le soleil lentement perce les nues par-tout ce ne sont qu'éclair8 ; de nouvelles naile¬ries sembient è chsque instant sortir du sol pouramplifier le grondement qui vous assourdit. . . IIseinble que l'on vit dans l'irréel. . .Et puis, brusquement, le commandant, qui,jusqu'ici silencieuxet grave, n'avait pss cesse defouiker l'horizon se retourne vers nous, arrachasoa mssif'ie : son visage sourit, ses yeux rayon¬cent ct ses cfieveuxgris, qu'éclairent un layonde soteii, scmtn^l biouSs : « Alossit'urs. iiosfantassins sont au sotnaïvi co'e ^ei('U!1CSt, (j yfInstinctivemenl. teut Iemonde êöfovy son 5??que.Maisquoi ? Fairest frais ; c'est dofio . aa'goisse qui, il y a encore uae minute, nous épais*sissaitte sang. . .Joyeuscment, nous redcscecdoas Ie boyau : Iacanonnade est toujours effrayante, mais d'uorytbme plus régulier, semble-t-il.. .Nous eroisonsdes soldats auxquels nous annonoons la bonnanouvelle • sur tous les visages, glisse un écl'irfurtif d'enlhousiesmo: allons nous enfin avoirla victoire? ....Nous repartons lentement: sur le bord de laroute, c'est un camp doprisonniers boches, prisla Ttinio. louts,jeunos, vieux, ont encore fairhébétés.Petit a petit, Ie bruit du canon s'eslomps ; etbientót, nous roulons dans la calme reposant dela campagnp.que trouble senl, da temps en temps,le bruit sourd d'une de nos grosses pieces quigronde sa jole...

I. W. Al-

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CMpLocalLycéa de Jeiiara Fillrs

Ls risntrée des classes est fixèe au msrdi Soetobre.Les inscriptions sont reques au Lycée, 29, rusJules-Acicel,de li heures a !6 heures, les mardiet vendredi de chaque semaine, et tous les jours,sauf le diinaache, a partir du 16septembre.Rsppelons que le Lycée, au co irs da l'annésscolaire 1»16-1917.a eu 18de ses élèves reeues a['examen du Brevet élémentaire, 11 a ceiui duBrevet supérieur ; que3t ont obtenu la Gerliiicald'études secondares, et 10 le diptóme do ii»d'étodes.Parmi les anciennes élèves du lycée, MileMarevient d'être recue avec le b»4 a l'examen duCertilicat d'aptiuide au professorat des lycées(Lettres»,Mile Fourneau l'a cfé avec le n«2 hI'Ecole NormaleSupérieure de Sèvres (Sciences),MileVerdiervient d'obtaair Ia licence ès-lettres.A partir de la rentrèe d'octobra, aes cours pré-paratoires au bsccalauréat seront organises pourles clèves du Lycée.

Naininalión EceléslaatSyu©Le cardinat-archevêque de Rouen a co^uié 3Curé d'Héberville,M.Pabbé Lefort (Ernest Marie-Augustin). vicaire a Saint-Micheldu Havre.

Daiiv Ia iielire spécialeM. Fabiani (Gaslon-Philippe-Marie),iaspecieuttde police spécislo dc 5» classe a Boutognj-sur-Mer, candidal civil sdmis. est nommé commis¬sure spécial de police adjoint de 3* classe surfesehemius do fer de l'EUl, a la résidence duHavre.

jPaur Ie* Penuiaieieanaire»Le miaistre de la guerre vient de donner desinstructions en vue tie eréer dans tos gares desinstr.liationa confortablas pour les peraüssioa-naires dans le plus bref délai.Pour les gares oü les arrèts sont prolongcs, ilest prévu des abris cotaportanl des aortoirs aveclavabos et vrainr-sloseis, -list que des ^aniiies«vee alim»»!Sehauds.Uestlemot

Page 2: ZT'taflfc—*iins vre - Le Havre

Le f*etit Harre — Merepedi5 Septem&re1911Veal* ct TrnM^jtevia «lea ('éré«l«l!Communiqué de Ja frèfeetur*

West wppelé aux eultivateurs o-i'ils ne pauvehlhenèfleter «es nouvelles taxes des eereales ae latécolcs t»i7, en vigucur flepuis ie 4v «•U' w>nrIe se«te, et depuis !e l" septembre pour le bit,Favorae el l'orge, que pour les seules quanuiesqui aufoal fait i'ohjet d'une declaration el flgureront sur les «arrets de récolte. ....Lf s csTDft.vdf. rècolte. sctncllcnicnt gb flislfi-buiion s la Prefecture (service du ravitailtemeiit),SOBIad-esses aux Maires, dès que ceux-cl ont faitconuattfe le non.bre exact des proaucieors deleur commune. CUaque agrlculteur peut dor>«rè-clamer a la mairie de sa eommuue uu cornet aerec. lie sur lequel l'acbetenr, meunier os grame-lier, doit inscrire ses achats. Les premieree opé-rali 11*.effectuées avant la réeeplio*) des carnetsde lécotie, seronl notées soign- psement pouré re inscritcs sur lesdits carnets dès leur reccp-

^ Le transport des eêrêales par terre (4 rexe'u-tion des cam ons automobiles* aux mouhns etmuxmag'Mns des négociama resle fibre, maïs lesPt n sports par voie ferrée ou navigable ou par«amions automobiles ne peuvent plus être effac-hies que sur « perm;S d'expéditions » de gramsïélivres et signes par les age.' ts répartiteursnommés par M. le ministre du ravitafiiement.Dsns sa reunion du 31 aoüt, ICffice déparle-inental du ravilalHement a décide, en vue d as¬surer te bon feMVtonnemenl du service, de Rxera chaaue agent repariHa»? une eirconscriptionnetiement dèlimitée otfclui seul aura qualné pourdélivrer les permis d'expédition. Des attributionsSU'vantes ont été fixêes : ...Arrondissement de Dieppe. — «enestat etDis. s, rue Jeanne d'Arc. a Rouen ;Arrondissement du Havre. —Maison H. Collet,», rue Julcs-Leeesne, Le Havre;Arrondissement de Neufchdtel et de Rouen. —Chsmbro syndicale de la graineterie de la Setne-Inférieure, tof»,rue Lafayelte, a Rouen ;Arroocüssement d'Yveiot. — Syndicat agricolede la Seine-Iufêrieure, 37, rue Thiers, a Rouen.En consequence les permis d'expedilion degrains devront être deauthdés par les intéressesa l'agent rëpartllenr précité désigné pour leureirconscription.

CHAMBSE DE COMMERCE DU HAVRE

ÉcolesupérieuiaauÖQRimereeduHavreFondée en 1871- — Rcconnue par l'Etat

BODRIS8 VACASTE8Sont vacat ies ü l'École Supérieure defommerce, poor la rentrée d'octobre, desoirses et fractions de bourse, accordéespar i'Eiat, ledépartement de la Seine I té-rieore, la vilie du Havre, la C' des Cbar-geurs Réunis, MM. Schneider et O'.Compagnie des Docks Entrepots ; CréditLyonnais ; Comptoir National d'Escompie ;C!' Generale Traasatlaulique ; Société Wormset C*.Les conditions et formaiités k remplirpoor les obtenir sont indiqnées k la Du t ction de l Ecoie, 66, boulevard Fraegois-H1'.

Aceidestü dans le bassin de I'EwreLa voie d'enu qui fit couler le transbordeur desharbon Tancarvilie, dans Ie bassin de l'Eure, futoccasionnée par un abordage avec le steamer an¬glais Tregenna qui venait secoster l'engin pourcbarbonner.Des experts ont été nommés hier pour élabürles fesponsabilités de i'accidt nt. Les travaux derelévement scront entrepris le plus rapidementpossible.

*** >La pénicbe eoulée a rentrée du Canal de Tan-•arviile est Ia Martelie, battant pavilion be'ge.Elle a été abordée par le remorquebr Beiry. quisortsii du Canal alors que la pénfche se préparaita y pécétrer.

Achat de navlresï.undi, sort entrés le remorqueur For lis et IeChaland CUsson, d'une jauere de 680 tonnes, dontla Société Nationale Maritime vient de se rendreacquéreur.— Le bateau pilote N' 3 a été vendu a un ar-inatcur de notre port, qui le deslinera 4 la pêcheau chaiut sur nos cö'.es.

SociétéHavraisedcProtectiondesAnimanxRapondant d'une faqou générale aux nom-Dreitsfs plaintes et reclamations qui noussorit adressées, nous engageons vivementnos honorablescorrespondants k taire suivreleur dementie de leur signature et adresse.lts devrout s'adjoiadre, si possible, deuxtémoius è défaut d'agent.Ces condiiioas perraettent ü la Sociétéd'agir beaucoap plus utilemeut.

Les personnes qui s'iniêressentau sort desBiiimatix et déslreuses de faire partie de iaSociété, peuvent adresser leur adli-sion cliezM. Lasne, tiésorier, 383, rue de Normandie.La cotisati >n est de 5 fr. par an. Les rén-nions de la Société ont lieu, a l'Hótel deViile tons les premiers mercredis du mois.

Chsile grRveLundi, vers quaire heures aprés midi, M. Char¬les Bouchet, origii.aire de La Roebelle, 4gé de 41ans, capi.aine au cabotage, habitant 2r, rue de laCaffe, a eté vicUmc d'uu grave accident.Le navire Fiance, sur lequel it est embarquécomiae deuxiémo officier, étant amsrré en lroi»iè-me duns le bassin de l'Eure, M tioachet montaita l'écbe le qui eonduisait du quai « bont -duevite GiUi.y lorsqu u pe: tCTTequilibre etlomba d'uue hauteur d« quabc metres sur le quai.Reievé avec une fracture du crüiie, M. Bouchetlui d'abuid Iransporté a risfiimerie de i'usineCaitlard, oü dus soios lui furent donnés par undoclcur et ensuile a i'llópital Pasteur.li était dans le coma en arrivant dans eet éta¬blissement.

Ill <11■■BI

VENDBEBi 7 SEPTEMBRE, A L'OkYfViPIflFemme® de Fs-asice

FAITS LQCAUXLouise L. . ., demeurant dans le quartier Saint-Franeuis, a été srrêiée pour vol de liDgeris d'unevateur deuO fr. 63 a l'étalage du Gaspiilage.Prccés-verbal et en liberté provisoire.— Le marocain Ahmed ben Aissa a été envoyöau parquet sous l'inculpation de vol, coups etblessures sur un da ses compatriotes, affaire quenous avons reiatée.— Mme Ei génie Serais, 30 ar.s, demeuraut 43,rue des Remparts. a portè plainte conire sa voi-sine. is femme Pouligui n, qui lui avait porté uncoi p d'un instrument dont on n'a pu établir lanature, sur le bras droit.

Feuilietondu PETIT HAVRE 87

LaFauvetteduFaubourg<5 re AN » ROMAN

JPax- Ilesaari G-SELM-éLIlT

TK04SIËME PARTIE

EG Péalité, i! plaignait le malheureux ofR-Cier, mort victime de son devoir, ma is il nepouvait pas s'einpêcher de penser qne cettefin prématorée ouvrait ia porte a ses plusChers espoirs.L'aniour est d'essence égoïste, et le coorsaatnrel des ehoses vent que le malheur desnns fasse le booheor des autres.Pendant ce temps, les préparatifs de sonaudacieuse traversée s'étsient achevés, quel-qccs experiences préiiminaires I'avaientcouvaiacu de l'excellence de son sppareil.La veille do jour oü il devait enfin tentersa téméraire entreprise, il profita d'un mo-deracrés-miaiouMUedeMireoourt,

Gomme la piulguoO'C aveit ur.c Si, «n la«ondoisit 4 l'Hospiee üénérsl oü los soini néces¬saires lui harent donnés, aprés quoi ede segagnason domicile.On enquête.- M. Arthur Boudyser, 31 ans, «hsnffenr snservice du minlstèro beige, «cc«snp»g»é de safemme, demands au coi her Barré le prix qu'il luiprendrait puur le conduite a 1'octrel de Ssinte-Adresve. En pluisantant. le cocher rèpondit sixlouis. Alors une discussion s'étcva qui bientêidéifénera en rixe. M Boudyser et deux natrushommes qui t'aec* mpagnaient, tombèr.-nt sur lecocher qu'ils frappèrent. Ce dernier. pour se dê-lendre. s'arma d'une barre de fer avec I .quelle ilporta des eoups a M. Boudyser, lui fai-anta nsides blessures au visage, fort hearensement pengraves.Dc son eöté. Ie eocber Barré porte des égrall-gu ores a la lignre.E. ün la scène prit fln grdce 4 l'inlerventiondes agents qui conduisirent les belligérauts auposte de Ia permanenceDes preivers résuitats de l'enquête, 11 ressortque M. Boudyser et ses amis ont les premiersfrappé le cocher.L'enquête continue.— Les frères Aubiu, chargés d'une surveillance,ont arrêtê lundi soir, a la sortie de cmq heures Ptdemie des Doek' fibres, un chef de burdée sumom* nt oü it partail avee buit morceaux desavon qu'il avsit dérobés. Mené au commissariatde police, le coupanie reconnnt en avoir dérobédepuis plusieurs jours, fine perquisition permitde dPcouvrir 8ï autres morceaux de savon velésaux Docks fibres.Procés-verbal.

VOIES URINAIRES - 606 Maa.nis.1 bis, rue Beruaroin-de-St beu»

Consult. 1 h. - 3 h. et le soir 7 h.- 0 h. SM.eiöfü

DONS ET SOUSCKIPTICNSNous avons rpqu dans nos bureaux de MM.Maion el C"et du Personnel :60 francs en faveur de « l'OEuvre des Prisonniersde Guerre ».

3. CAILLARD, 6E1H8ÜS-ilITlSTI, 17, fU Iir» ÏMItj

THKITRESê GOftCERTSFolies- Bergèr*

Ce soir, a 8 h. 1/2, avant-dernière repré-sputatiou des grands succès obtenus par >esWerds Bros, aciobates comiqnfs ; Meryska,et sa chieone, liseuse de pensees ; Bergertt,l'invraisemblable bncophone et Lts 4 Sfa.-ftsgymnastes de force. Concert par toute latroupe.Location de ii h. a midi et de 1 b. 1/2 a8 hsurss.

ï*»sr«Dimanche dernier, dans les locaux du C. M, B.de Graviite et les terrains qui en dépusdent, a eulieu la première journée de la foire fraaco-beige.organisee par la munictnatitè de Graviile et tesmembres du Cerclo M'lita*re, au profit des oeuvresdp guerre francais et beiges.Favo isée par un temps superbe, cette fête aobtenu un vit succès.L'sdmirable dévouement et l'intafigabie ardeurdont a fsit preuve tout Ie personnel tant organi-sateur qu'exéeuliun oat frouvó dans ce succès,nno rr-compesse bien digae de couroncer leursefforts.Les comhreuses « lentes » (marchandes defleurs. Bodéga, friture. fcra->-eie, etc ) ieoues parun cbarraanl personnel féminin en costumesaussi vsriés que coquets ont obtenu les suffragesd'un nombrenx public.Trés gros succès aussi et bien mérité d'aillenrspour tous les ariistes, pour le Tbcat*e des Aliiés,le Grand Cirque, Arènes de lutte, camp indien etcabaret artistique.Le «Tea Room» ne déspmplit pas de toute l'a-près-midi, et Ia charmante pythonisse qui. aidéed'un grave ffiasrlcien, semtrtatt en g-nrrter rentree,eut beaucoup de mal a contenter sa nombreuseclientèle.Soubaitons pour Ia fête de dimanche procbain,dont le programaan s*ra comp élement modifiê,un succès semblable : Nos malheureux mutitésn'auront pas trop a se plaindre de uous.

Au a Foyup mititais*»pratestant beige »

La soirèe familiale de dimanche dernier a été,pour le nouveau « Foyer » betge de la rue Gas-sard. un vr8i succès.Gn grand nombre de soldats, auxquels se jol-gnaient plusieurs families réfugiées habitant laville et quelqnes amis, rempiissaient la sa*le dereunions att^nant au « Foyer » proprement dit.Tout a marehó a souhait. Signalous partieuiiére-ment une superbe récitation avec accompagne¬ment dc piano de La Fiancée du T-mbalcr, deV Hugo, et un Solo (chant religieux) qui a étébissc.

Select-PalaceCe soit1 a 8 b. i/2. merveilleux program-me : l'ABRIIISTE; Les Aventwes deClementine ; Le Sonye d un mois d'Ete ; LesDernières Actualités de la Guerr ■>an jour Iejour ; Lilt ct le, mteur. Attraction : Fa-i-volas aud Steep (Elastic laay and comiccomedy).

Theatre-Cirque Omnia-ïffïxa TS5

Deux «céees eom^quös, hs Métuventun» étunAveuturew «I tt.oof vote un kteu aioriagi, «atfait >>a»5«r4 i'as; isianee quelques moments dafrancbe RiiftléLe «• épisode de «H>e»ga», « Les Loups »e dé-vorent ». film apssi moavementé que les préaè-dents, et les Uemibres AcAnatiil» de la 6uerre, fai-sant détler sur l'éeran de fe'ès joties vues patrio-liques. «emplètent 4 souhait ee eharmani pro-g*amrne.

Aujonrd'hui mercredi eoirée è 8 h. 1/2,continaaikm dn merveilleux programmecotrprenant : Le Spvtberg. Ls llesawntwesd'un umnweux. Aetuantës de la guerre et dnPnthe-Journul. Ere dtal veiüre «t'rane Fem-late, comédie diamatique en trois porties,interprétée par Miss J*.ne Grey. Raveiagap(8« épisode). I' louff vale un beau maringe(scène comique). Location ouverte commöd'nsage.

■ ii " ii » ■ ■' ■' wi»M

OLYIPIA14,r,Ed.-Larue

Charme VainqueurJoiie Comédie

Jouée p-r Miss Mary Mi leaSespretoieischaveusfeianosBil», iiltipftlj jürl»v Mét 5111

Aujourd'hui, Soiree

GAUMONTBIANIKIREKÜEdans Flétrissuro

Le Calvatre d'une femme, (el tst le litre d'unesuperba comédie dramatique qui a obtenu hiersoir, au Théêtre-Cirque, un trés vif succès.Gbaeun a sa destinée en ce monde et est nêsous une bonne ou une mauvaise étoile. L'héroï-ne de cette composition Omouvanie est un exam¬ple frappant de la maicbaoce qu'ont certaioescréatures que le malheur s'obstinea poursuivre.Par sa g ace, son charme naturel et sa beauté,Emma Brown pouvait prétendre a un meilieursort ; facheuseaient, elle est mariée 4 un hommeavide de luxe et de plaisirs qui, pour satisfaireces goüts dispenriieux, devieat voleur puis faus-saire et se voit condamner 4 la léclusion.Sa maibeureuse fi-mme décide d'en iinir avecla vie Edward Mliner, gentleman doublé d'unpbilanibrope et d'un original, la relient au mo¬ment oü elle va se jeier a l'eau. It la preml cbezlui comme secrétaire, puis l'étemei rom nd'amour survient. Devenue fibre par la mort deson mari survenue on prison, l'héroïne de cettecomposition finit enfin par avoir en ce monde sapart. de bonheur. interprêtée avec beaucoup debrio et d'une fagon remarquablo par uue excel¬lente artiste qui ajoute a son róle Ie prestige desa beauté, cette piece a été trés goütéo du pu¬blic.D'autres films non moins intéressants ont élévus aussi avec plaisir. Un plein air, le Spitiberg,dans FOcéan Glacial Aictique, est uc film admira¬ble.

s'étant rendue k Alger, avait lgissó Andréesenle.II fit prier Ia jeune fille de venir.— Mademoiselle, lui dit-il avec nn accentde gravité inaceontumé, j'ai voulu voosparler nn*s dernière fois, en toute sincérité,avant de risqner ma vie dans nne aventuredes plas dangereuses.— Ponrqnoi cela, Monsieur, dsmanda lademoiselle de compagnie, surprise de cedébut.— Oh ! vons Ie savez déji.« Bten qne notre premier entretien parti¬culier se soit tronvé brusquement intercompu par l'arrivée de ma consine, vous enaviez entendu suffisamment ponr connaitremes sentiments è votre égard, et poarn'avoir rien oublié.— G'est vrai, Monsienr, je me sonviens devos paroles trés uattenses, mais je ne puism'y arrêier.— Permettez-moi cependant de vons lesrépéter. Laissez-moi vons affirmer corobienrespectuensement je vons aime, avec qnellejoie j'accneilierai l'assurance de votre estimeparticnlière, de votre symoathie,— Monsienr Gaston, repartit Andrée, de¬venuegraveAson touc. iesuistoucbée,et_i

§uiïem dss £ssiéiêsSociété Hstscile de Prevoyanco de» tïiK-pioyéa de Ccmmescc *n siègo soeisi S rneGslienv - T6iêribenge' 'fff*M^aaMBsaBgMEasBagaamAaa-Mi^ftiWM3r^yKgH»&mMa&SBEg^Messieurs les Sociétaires sont priés d'ussis-ter S rinbumation doMonsieur Georges DES CHAMPSSoldat au 28* régiment d'i f utterie

décédé accidenteliemenl a Vernoa.Qui aura lieu le jeudi 6 courant, 4 quatreheures et cemie du soir.se réunira 4 i'Eglise Sainte-Marie.

Syndicat des Officiers itiécauiciens saavi-g!<teurs du consnaerce. —Messieurs tes Dicm-ü'es sont pnés d'assisfar a la réunion qui auralieu te jeudi 6 courant, a 6 h ufes du soir, ausiége du Syndicat, 34, rue du Cbitiou.

Chatnfore Syndicale des Dessinateurs.(Ccrcle Franklin . — La procbaiue reunion ami¬cale des dpssiuateurs aura beu dimanche pro-chain 8 sept* mbre, de to heures a <1b. 1/2.Les décMons urgenles qu'i* y aura licu depr(ndre relativemr-nt sux cours pratiques dc des¬sin pour les ouvriers récUmrnt ta présecca detous les camarades disponiMes.

GniversUé Popsslaire (56, rue du Gêréraï-Gatfiéni). — L'U. P. organise pour dimancheprochain 8 septembre, u«e visite aux camps derenforts britann ques 'dTlaifieur.ReDdez-vous a 2 ii. l/-i. halte d'flarfteur.Cordiale invitation a tous.

Société FranLiin dc SecourB ISatuels. —MM.les membres du Conseil d a'iministration s.or.tpries de bien voaioir assister a la procbaine réu¬nion de ure ill. qui aura lieu le jeudi 6 septem¬bre, a 8 heures du soir, Hölel de Viile, salie I.

Les Eciatrencs d France. — Aujonrd'huimercredi, s 20 h. 1/2, au facal, et vendredi,mêmeheure. gymnasiique. Formation des équipps dofoot-ball. Les éeiaireurs sont priés de rapporter lematérie! en leur possession.Pour dimanche, consulter les journaux de ven-dredi.

Ectaircure Francais (L. E. N.l. — Aujour¬d'hui, a 8 heures du söir, terrain du II A C, prepa¬ration militaire.Dimsic jeudi, a 8 heures du soir, saile B,rrünton generale.

§ulkim iêt SpssuClatls Havr&fB dn Citieai Se öéfessseLes cbiens devsnt partic'per a la fête qui seradonnée ie dimanche 9 scp embre, a 3 beures del'apiès-midi, au pr* fit des Prisonniers et des Mu-tiles de ia gueiro, su terrain de la Société, rue dei'Abbaye (escaiier Montmorency), ont été présen-tés au Comiié d'organisation et tous ont parfaise-ment exécuté leur programme.E-i plus des cuméros annoncés, un membre duCiub présentera 'l'urco, fox-ierrier, 3 ans, veritablenuaiéro de music-ball.La réunion s'annonee done brUlanie et les spec-tat. urs pssseront certainement une jou. nee intö-ressinte tout en contribuant a soulager quelque3infortunes de cette guerre.Prix des places : I franc, militaires et enfantsd. m* tarif.On peut retenir ses places chez M. G. Lefebvre,91, cours de la République.L'r ntrée sera formellement inlerdite aux ehiecsdes spectateurs.

Football AssaciafEnaH. A. C. (Association). — Dimanche prochain,9 septembre, assemblee générale a 10 heures dumafin, au local du H.A.G., rue de Ia Cavée- Verte,n» 30.Premier entraineraent et sélection des équipes,l'ap ès-midi, 4 partir de 2 beures, sur la terraind Sanvic.Les carles do membres bonoraires, aetifs et

aaeIamidi, chez M. Schadegg, Palais de la Bourse, rueScudéry.

01R0IIQDEE1IBMLIGpavilie-Sainte-HGnorine

Texe du Pain — Le maire de Ia Vitte de Gra¬vin* -Sfiinit-Honorine a pris un arrèté dont Parti¬ele i" est einsi conqu : A daier du mardi 4 sep¬tembre. le prix du pain ne pourra dépasser3 fr. 15 los 6 kilog. ni 0 fr. 53 centimes Ie kilog.pour les quamitès inférieures a 6 kilos, dans lavilie de Gravil è-S sinte fionorine.Peur les autres details de l'arrêté, voir dans lesboulasgeries oü il èevra être sffiché.Allocations. - Le paiement des allocations auxréfugiés sera pffeclué par le receveur municipal,le joudi 0 septembrc, de 10 heures a midi et de 2a 4 heures, Mairie de Graviile, salie des Sociêtés,dans l'ordre suivsnt des cartes d'identitó :Du n° 1 a 230, le matin ; du n« 260 a Ia fin, lesoir.t.es réfugiés sont instar-iment priés de venirled't jour avec l'eppoint nécessaire pour faciliterle paiement.La recette municipale sera fermée ce jour.

en trtême temps fort honorée de votre per-sévéranc8.« S'H doit suffire potir vons rendre hen-renx d'avoir coaqnis mon estime et méroema sympathie, réjonissez-vous, je eonna svoa qualité3, j'ai su les apprécier a leur va-lt nr.— Ah ! merci, Andrée, grand merci ; voicid- s paroles inappréciabies poar moi, je neles oablierai point.« Je n'en demands pas davantage ponr Iemoment ; permettez-moi seulement de vousfaire mes adieox, en prévision d'nn sort aoipent m'être défavorabie.« Je vons i'ai dit tout ü i'henre. je vais ris-qaer ma vie demain : promettez-moi, si jemenrs, de me garder en votre coenr nn boasouvenir, js vons aura» tant aimée 1« Adien, Andrée, adiea I »E* Gaston, trés émn, en dépit de sa vo-looté, tendit nee main tremblante k la jeu¬ne fille.Geile ci Ia prit, véritablement tonchée parl'accent de sincérité de l'aéronante, et lapressa loyalement, sans fansse pudeur.— Je ne vous dis pas adien, fit-elle genti-meat, mais an revoir, car je souhaite bonnechance&votrecourage.

LEsnuiusriiiini rite iÉTATCIVIL DU HAVRE

NAJSSANCESDu 4 septembre. — Andrée LEGOBDIER, rueReine-Matbilde, 7 ; Suztnne LE JAMBLE, rue öa-ud, 13 : Arörê PERSON, rue de Kormandie, 270;R bert CütiÉTlEN, cours de la Répub ique, 405 ;Lucic L1MÖGES,rue liéiêne, 96; Louise. PALLIER,rue des Yiviers, 24 ; Msriette VANHOREN, rue dePhalsbourg, 63 bis.

P@yfi¥iS IMÜMITSV0YEZLEGHGiXET LESPÜIICHEZ GAÜBERT, l'Hótm-de^ViUe

DECESDa 4 septcmbre, — Louis CLÉBAT, I mois, im-pa?se Dubois ; Georges CARLIER, 3 ans, impasseTbiebaut, 8 ; Jeao Hft.LIEN, 33 ans, marin, auHavre ; Eiilem LE LOBS, 47 ans, journaiier, ruedes Etoupiéres, 48 ; Fraugois TOBTAIN, 55 sns,gargon livreur, rne Hólène, 405 ; Louis NiVAIGNE.4 au, rae d'Arcole, 30 ; Germaine BLANGHARD(4" jumefie), 9 jcurs, rue Gustave-Gszavan, 20.

MILITAIRESBaron Gaëlan de VILLENFAGNE de VOGEL¬SANK, 29 ans, volonlaire de guerre de l'armeebeige, domiciliéa Bruxeiles ; Hub-rt LESSENIGH,soldat au 65"d'inf.interie aiiemande, decêdé qua!de Pondichéry.

SpéeXialSïé deA L'ORPHELiHE, 13-1S, rue ThiersScbIS oasa&ieil ea 23 fcearca

Set toaaa as; 350 Dertennemtttèa »a Cecil porta 4stoislr a aoiasaieTELEPHONE 83

ACCIDENTSDüTRAVAILRIa-sage ct mobilisation ; CleètricitéMiétlicaie ; Bayous X. — Traitement des suitesö'BCcilfinls 'ampo'ences fonctionnelles ; Atrophiesmusculaires. Entorses, etc.).iisditlii Mérflc»! des Agents Physiques, 7. RGBiiiothUi rhöisi-jd! THIERS (su-dess'flu Gaspiilage)Lc D' SORET', agrégé, con suite seulementles HINDIS et MCRCBEDISde 3 44 b., etleSVEN-DRGUis, de 2 46 b., les «ntrt s jours étant sff"c'ésauxtraitemenisspfeisux deiaeünique.— Accidentsdu travail ^etlïadiograptiie, tous les jours.

LesAVISdeDICESsenttarifés1 fr.laügne

Vous étes prié de bien vouloir sssister auxconvoi, service et inhumation deIVIadam©Veuve ROCQUET

nés GRIISUdécédée le 2 septembrc 1947,a rage de 80 sas,munie des sacremenls de l'église.Qui auront lieu le mercredi 5 courant, 4 neufh ures du matin, ea l'église Ssint-Vinceat de-Paul, sa paroisse.Ou se réunira su Domicile mortuaire. 4-Xpassage uurecu.

PriezDien pour ie repos de son Ams !Do la part de :

!A. et M"'« RAG0T, nee B0rQUET et leursEnfants ; oeuoe Georges BOCQÜETet sesEnfants ; M™oeuoe BERETINet ses Enflints ; ld.et ffl""SAINT-MARTIN; La Familie et les Amis.II tie sera pas envoy é do lottrcs a'iiivi-tation, le présent avis en tenant lieu.Suivant le désir de la defunlc, on est priéde n'envoyer ni fl urs ni couronnes.

ïaea ssasxHssc4.Ö (7:73z

At" Cagine Tl tlTAIR, sa v«uve ;IS.1. Btareil TOUTAIN,au 44»fl'arffilerie, Per¬itonei TOUTAtH,Ra/mand TBVTAIM.dB 8* sour-ve\ Roger TOUTAIN,B" etuee tag. TOUTAINfits, s»*sor*f eis :lts Families TOUTAINet TALBOT,Ont la dooleor de voos te.ire part de la portecruelle qu'ils viencent d'éproHver en la per-roaac deMonsieurEitgène-PraB§oiaTOUTAINReprésentant de la Maison Bottentuit

décédé le 3 septembre, 4 l'Age de 35 sns.nntnldes Sacremeats de i'Egfise.Et vous prieat de bien voutoir assister 4 seseinvoi, service et inhumation, qui auroatiieu le jendi 6 septembre, a huit heures etdemie du malie, ca l'église Saiate-Marie, saparoisse.On se réunira au domieile morlaaire, 105,rue lléiènc.

fïiei Bisahm it Bepsi4s tra is? 1Le présent avis tiendra lieu de lettred'invitation. (7t76z)

tl Fernand JULYet Madame, nêe F/LLON, espère et mee ; M. Roland et Mn- Artetts J0LY,ses frère et steur ; M. Claude JULY; M. et M<"J FILL0N, si-s grands p»r. nis : fd MARTINetMadnme, née JOLYet leur Fille : M Henri PATEet Madame, née EILL0N; M. Fernand FILL0N,adjudant au 3x9' d infanterie, ses oncles, tanteset cousines ;Les Families J0LY. FILLON, BOUSSARO,DESBROSSES,VAUDARu,HARAND.LE GRIS,Out la douleur de vous faire part de la pertecrueiie qu'ils viennent d'éprouver ea la per¬sonae deFabienrse-Julistfe-iVlapieJOLYdéeédóe accidentellement Ie 3 septembre 1917,a 7 heures du soir, dans soa 27»mois.Et vous prient de bien vouloir assister a sesconvoi, service et inhumition qui auront lieule jeudi 6 courant, a deux heures et demie dusoir. en l'église d'Epouviile.

VS ANSE Aü C1EL.Os se réunira au domicile mortuaire chezM. Paté, ininotier.

Epouville, Ie 4 sep'embro 1917.Train part nt du Havre d 13 h. 42 et deMontivilliers d 14 h. 8.

Vous étes prié de bien voutoir assister auservice reiigieux qui sera eélébré en la mé-moire deKonsieur Auguste GRENARDSeldat au 11 3' régiment d'inf mterie

décédé le ; t " " " des suites de sost lessures, a I'Sga de 22 ans, muni des sacre-ments de I'Egfise.Qui aura lieu le vendredi 7 courant, 4neuf heures du matin, ea l'égtise Saint-Léon.sa psroisse.On se réunira a l'église.De la part de :

M. LéonGRENARDet Madame, néé BELLANGER,ses pè*e *t ére :M. Georges GRENARD,soldat au (29*d'aitille-rie. actu i *in*rii n front, son frère;IB'URaohel GREN'RB sa soeur ;M. Raymond GRENARD, son frère, soldat auiOt d' *i t|Hr*e » V-ruon ;M Lucien GRENARD.son frère ;Ses petits Frères et Scaur, Parents et Amis,

48, Escatier Le Grand,Gravifie-Salote-Honorine,

II ne sera pas envoyó de lettras d'invitation.le présent avis en tenant iieu.

■mSrM. Auguste BOIVIN, profassenr s PEcolePratique u'In iustiie. t Madame née LEFEBVRE,ses enfants ; M. Léon GRANDCAMP,caporfi au46° d'i f'Ptcrie, sur le frout, et Madame,née BOIVIN, ses petit-.-eufa.nts ; M. PierreGRANDCAMP,son arrière-petit-lils ; ta FomWeet les Amis.Om la douleur de vous faire part dudêcèsdeMadame Veuve LEFEBVRENée A. LANGLOIS

déeAdée le 4" septembre, a Page de 79 ans,munie des Sacreuieots de i'E.;iise.L'inhumstion a ou lieu le 4 septembre, cnj la ehapelle de Saint-Crespin.Lo présant avis tiendra Hsu da faire-part. 1 (74'3zi

M. Jules LUCE, secrétaire du Parquet deSimpt'- P"li--e. au commissariat central, et \Madame, st leurs Enfants ; la Familie et les Amis,Remcrc ent les personnes qui ont bien vouluassister au service relit; icux ceiébré en laméinoire doMonsieurAnclréLUCESoldi t au 159' régiment d'infanterie

M'i' VeuoeLECCEURet ses Enfants ; Mn'AndréaBOUISSÖNNIÊ,sa fiincèe ; la Familie ct les Amis,Uemerüiimt les nersoanes nui outhiee vmim.assister su service religieux eélébré en inmémoiro deMonsieurEiriiia-MaiiriGS-AtsgysfeLECCEUBGnpooal au 129 0d'inftnterieDécorê de la Croix de Guerre

M"' VeuoeAugustin G. FABRE.née JULLtEN;M" VeuoeA. HOURSnéeFABRE;M" VeuoeJeanBapiisie JULLIEN;M. et M-" A. HOURS;M. GeorgesHOURS;M Cherles HOURS;M'u Marie-MadeleineGUILLAUME;La Familie B RBEY; les Parents et les Amis ;M E CUVELIER,Représentant de la Maison ;Et le Personnel de la Maison A. G. FABRE,Remurcient ies personnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service et inhumation deMonsieurAugusiin-G.FABRE

Industriel

M" oeuoe Gaston FLEURYet toute la Familie,Remercien; les personnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service et inhumation deMonsieurGasfon-GecrgesFLEURY

Boucher

17474)

M:" oeuoe Léon DESCHAMPS. ses Enfants ettoute la Familie, prient leurs amis et coansis-sa«ces de vouioir bien assister aux convoi,service et inhumation deMonsieur Georges DESCHAMPSAncien employé de la Mais-;-nLepetitoas el Gane-el

Soldat au 28' d'infmteriedécédé accidentellement a VernoD, dans sa20' année.Qui auront iieu Ie jeudi 6 courant, a quatreheure3 et demie du soir, en l'église Sainte-Morie, sa paroisse.On se réunira 4 l'Eglise.Lo présent avis tiendra Iieu do lettred'invitation.L s fleurs naturelles seronl seules acccptées.

M',llliWu» InJI,(7i7üz)

" oeuoe Louis HILLY, ses Enfants ; et toute Jla Familie,P.emercieni lus.p&rtor-Bef.qi.»iont bien Voulu jassister aux convoi, service et inhumation de |Monsieur Louis-Laurent HILLY

(arégraplie «Rn 5 Septembre

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Aux OppressesEb teute ssison. ies ssthmsliques «t les aatar-fht-ux lenssent et sost oppresses ; sussi pensons-boos leur être ntile en fenr sigoalsnt la PoudreLouis Iegras, ie aeltfanr remède A leurs soul-Irancfs. Elle «slrne iPsteBtanémont fi« plus vio¬lents seeès ö'ssihme, de catarrh?, d'essoufflement,de teux. de vieiiies bronchites et guérit pregressi-vemeBt. Une bt*1ie est expédice eonlre maadatde 2 fr. 35 firnpêt com pris), adressé a LoeiiLegras, 139, boulevard Magenta, 4 Paris.

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4 3

COMISSAiRESPRISEURSDUHAVREVENTE PUBLIQUE

«Ie Chevauji réfoi'mésk Saint-Romai ■-Ie Coibosc (Seine-lnférioure )Le Lundi lO Septembrc 1917, a 44 b. 4/ï,4 Saint Komain, place dn Maicbè, it sera, parsi* GUIt.LEMETTE,comuiissaire-priseur au H-vre,procédé 4 la vento pub'ique aux enchèras d'tn-viron S3 cliev»ux jsoitplus ou moin«), proveBant de l'armée aoglaise etcaoisis pour les travaux de ta terre.

CLAUSESET COrvDtTIOSfSILes ehevsux ce seronl vendus qu'i des fer-miers ou éleveurs, Ie quels devront étre munis"d'un certifies* du maire de leur commune attes¬tant leur profession, el ne pourront acquerir plusde DEUXauimaux n chsque vente. Les ehevauxsont livrês sans bride ni licol.

Argent ComptantRequête du gouvernement britanniquo.

0.8

"^visTiiiËirs^-Iselg-e*

AVIS D'ADJUDICATIONLe Sous-Intendant dirigeant le service de msuu-tention au Havre, reeevra jusqu'ati ?0 Septem¬brc iueius, boulevard de Strasbourg, n' 448, lesoffies.l»t pour la fonrniture dn bétail (race bovine)nécessaire a ia boucherie militaire du Havre, da1» 31 oetobro 4617 ;2') Pour ta prise a ferme des produits vênanx(lait, saDg, iniestins, têtes avec cerveltes, csto-macs. langues. foies, poueions, coeurs, rognons,pis, queues, pieds, suifs, fumier) a provenir desbêtes bovines, qui sefoct abattues pendant lemêrne mois.Les cahiers des charges peuvent é'rc con suitesboulevard de Strasbourg, n» 448, et a l'abïttoir(boucherie militaire).

Le Sous-Intendant militaire,5.9.16 (7471) J VANDOOREN.

PENSIONNATDEG0DERV1LLET. BEARD, directeurViedeFamilie- Prixmoilérés

2.5.9.12.16.49 |70o6)

Etude de 31' Henry THIOÜV,gradué en droit,huissier, 124, ïcuhv.rtl de Strasbourg, auHavre.Havre.

CesBion de FondsS' Avis

Aux termes d'un acte sous signatures privéesen date du 20 aoüt 1917, M Chai-lcs TOU-IjOUGE et 51"" Jeanne LEGEK, son épouso,demeurant ensembie au Havre, rue de la Mail-leraye, 51, ont vendu a une personne déoomméöaudit acte, leur fonds de commerce de ChamhresMeublées, qu'ils exploit :nt au Havre, rue de laMail*e*aye, 51.La prise de possession est fixée au 29 septem¬bre 1947, et lo paiement se fera comptant ce ditjour.Election de domieile est faite au Havre, 124,boulevard (le Strasbourg, en l'étude de M«Thloiit,huissier, oü les oppositions, s'il y a iieu, pour¬ront être faites dans les 10 jours de la présent®publication. 26 Ss *6716)

Etude de M° Henry THIOUT, gradué en droit,huissier, 124, boulevard de Strasbourg, aisHavre.

Cession de Fonds3" Avis

Aux termes d'un aete sons signatures pri7éesen date au Havre, du 18 aoüt 1917. 31. Albert. LEBEU, commergant, et SI"11Adrienne VOT-1 IE IS, son épouse, demeuraut ensemble au Ha¬vre, rue de Norroandie, 238, «mt vendu a unepersonne dénemmée audit acte, ieur fonds decommerce de Café-Déhit et Chambres Meublées,qu'ils exploiteni au ilavre, 238, rue da Nor-mandie.La prise de possession est fixée au 15 septem¬bre 19*7, et te paiement se fera comptant leditjour.Emotion do domieile est ffiie au Havre, 425,boulevard de Strasbourg, en l'étude de SS*Thiout,huissier, oü les oppositions, s'il y a lieu, pour¬ront être. faites daas les 10 jours de la présentepublication.

— Merci ; ce souhait me portera bonhenr !Sur cette conclusion, l'aéronante se reti-ra enchanté, prenant en son aveuglementamonreux les paroles aimables de la jeunefil e poar une sorte de promesse.La naïveté des hommes, en certains cas,est incorrigible ; lenr fatuité l'entretient.Or, k I'henre mêrne oü Gaston de Ben-vardes voyait luire a 1'horizon l'acrore d'nnespoir si précienx, Mile de Mireconrt se dis-posait k prendre congé du colonel Destrem,chez qui elle était en visite, lorsque Ie se¬crétaire annonga l'arrivée d'nn courrier ara-be, disant venir de trés loin.— Qu'il entre, ordonna Destrem surpris.Pais se tonrnant vers sa visitense :— Voalez-vous attendre nn instant 1— Oni, mon cher colonel,» si toutefoisjene snis pas inditcrète.— Ne soaames-nons pas bonsAmis 1Mile de Mirecourt reprit son siège sansrépondre, car le messager indigène venaitde pénétrer dans le cabinet de travail.C'était nn Arabe de race de haute statnre,aux traits fins, énergiqaas.II fit deux pas au devant de l'officier, pro-nongagravementle salamaiek(saiutceutu-

mier), s'inclina et tendit une lettre grossiè-rement cachetée, écrite an crayon.Proforöément éionné, le colonel DestremInt en bate, et, malgré son empire habitnelsur Ini-niême, il ne put dissimuler ses im¬pressions.Ce fut d'ahord de Ia stupéfaction, puis deia jo e ; enfin soa iront se barra d'uneridc oucieuse, il parut un instant embar-rassé.Ma s son regard s'éfant porté, commed'instinct. snr Mile d9 Mirecourt, interditede son attitude, iisembla se russéréoer subi-tement.II se retonrna vers l'Arabe immobile etattentif, et iui demanda :— Comprends-tu le trangiis ?— Oni, khébir (commandant).— Bien ; d'oü viens-tu ?— Da l'oasis d'Ouargla.— Qui t'envoia 1— L'aghs E Hadj Si Mokra.— Sais-tu ce que contient cet(e lettre ?— N n, khébir.— Dois-m apporter uneréponsef— Qui, ou d» l'argent.— C mb en ? *. —Duxmitiedouros.

— Tu les auras, mais tu devras attendrenn jour ou deux, pour me permetue ds meles procurer.— Jattendrai.— Oü es-tu descendu ?— A fa casbah, chez Ie marabout.— T in noin 1— Sidi Mohamed Ben Kadonr.— Bien, ja te ferai prévenir. Sais-tn com¬ment cette lettre est arrivée ü l'agha d'Ouar-gfa?— Oni, khébir ; apportée par nn Targaidn pavs de Ghidamès.— Ma donneras-tu un regu de l'argent ?— 0 ai ; j'ai uue lettre de l'agha touteprête, si tu paies.— Drpuis combjen de jours es-tu parti f— II y a deox semaines.— Tu es venu sur un méhari?— Non, k cheval.— Bien ; as-tu bssoin de queique chose ?— Non.— Aiors, k bientót Kadour, je te remercie;qa'Allah te protégé.— A bientót khebir. >St l'étrange messager se retira fièrement.'

Page 3: ZT'taflfc—*iins vre - Le Havre

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thrse'e s. s. p. en date du l« septerobra 1917,JS. LEJEUIVE. débitant, 10, rue du Général-V'aidherbe. a vendu a una personae dénomméedar s l'acto te fonds de commerce qu'il expioiteau dit lieu.Lo paiement se L ra aux conditions énoneeesdans l'acte et la prise de possession a eu lieu au1" septembro 19!".Election de domicile au fonds vendu.

ti.iö (7168a)

CessiondeFondsdcCommerce4" Insertion

Dar acte sous seing privé, M*° PERROT. fon-iSée de p-uivnirs de son marl, a vendu a 81.iHenri DIJlSOtS son fonds de comraerco deSrfê -Débit et Chamures meublées, qu'erte exuloi-lait au ii ivre, 66, rue Ssiat Jacques. Paiementaux conditions convtmues audit acte enregistré.E ectioD de domicile pour opposilion, s'it y a lieu,cfe z Le firave read, rue Guarles-Latiiite. auHavre, oil elles seront reques. 8 .14 v7179z)

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AnaoüceLégaleEtude de M• Paul POUSSEL,licenciè en droit, avouêan Havre, boulevard de Strasbourg,«• ISO.

Dé!alsdePurgedesHypothéquesöécret du 17 Juin 1917Suivant contrat passé devantM»Vioit, notairp 8 Lisieux. levingt et un mai mil neuf centdix sept, enregistré.MonsieurJules-Lonis ConstantGrasz,offloierd'administrition de1" classe, en retraite, chevalierde la Légiond'honneur.etla dameEugénie loséphino Sujobert, sonépouse, sans profession, demeurant ensemble au Havre, 18,rueBard, ont vendu 8 MonsieurEdouard Acache, propriétaire,demeurant 8 Paris, ue WVber,14,une propriété située communede Saint-Jacques-de-Lisieux,village de Grais et par extensionsur la commune ae Beuviller»,plus ampiement désignée eiaprès, et ce moyennant le prixstipule audit acte.Leait contrat de vente a ététranscrit au bureau des hypo-Ihèques de Lieieux, Ie huil juinmil neuf cent dix-sept, volume1461N»108.Le sept juillet mil neuf centdix-sept, M*Paul Rous3el,avoué,au nomde Monsieur Acache, aprésenté a Monsieur le Prési-du jfrihiiiiat ctrTT QTFHfl-

vre, une requête tendant a obte-nir ie cours des déiais de purgedes h.ypothèqoeslógales, sur lecontrat de venie dont s'agit, etce en conformité du décrst dudix-septjuin mil nenf cent seize.Cetto requête enregistrée, aétêrotitlée aux parlies ayant in-térêt 8 inscrire une hypothèq ielégale.A la snite de cette notification,il a été présenté par M»PaulRonssel, avoué, une seconde re¬quête 8 la date du trente ot unaoöt mil neuf cent dix-sept, en¬registrée, sur taquelle esi inter-venue une ordonnance de Mon¬sieur le Président de ia Cham-hre des Vacations, en date dupremier septembre mil neuf centdix-sept, et ainsi concue :«Nous Président de ia Cham-« bra des Vacations du Tribunal« civil du Havre ;«Vu : 1* la requête 8 nous« présentée Ie sept juillet mil« neuf cent dix-sept ;« 2°Les avis de réception de« la notificationde ladite requê-« te aux parties intéressées ;« 3"Larequête a nous présen-« tée le trenie et un aofltmilneuf«centdix-sept,sollicitantle cours« d. s dölais do purge des hypo-« ihèques légales.<iEt altendu qu'aucune partiea iritéressée n'est raobilisée ni« domiciliêedaus une localité« avec taquelle les communica-« tions posiales sont inlerrom-« pues par suite de l'état de« guf rre.« Autorisons en conséquence« le cours des délais de purge« des hypotbèques legates sur« te conlrat Ue vente passé« enire . Monsieur Juies-Louis-« Constant Gra»z, officier d'ad« Juinislration de premièreclasse« en retraite, chevalier de Ia Lé-« gion d honneur et la dame Eu-« génie-Joséphine Sujobert, son« épouse, demeurant ensemble« au Havre,18, rue Bard et au

« profil de MonsieurAcache ex¬it posant, ledit contrat recu par« M»Vinit,notaire a Lisieux, le« vingt et un mai mil neuf cente dix sept, enregistré, conslstant« en :« 1' Une maison de maltre« avecjardin anglais, jardin po« tager, éenrie, remise, serre,« fruitier, le tout porté au cadas-« tre de la commune de Saint-« Jacques de-Lisieux, sous les« numéros 331,338p,337»et 343« de la section D, pour une con-« tenance de 58 ares environ.« i' Deux vergers se tenant,« entourant la mais&n de maiiré« qui précè'Je, portóe au cadistre« de ladite commune de Saint-« Jaeques-de-Lisieux sous les« numéros 53ip. 533. 53/, 538«530,öiO,542.343,544et 545 de« la mêmo section, pour unp« contenance de 7 hectares 62« ares 75centiares.« Lesdits vergers plantés d'ar-« bres fruitiers, édifiés de trois« corps de bfitimentsa usage de« feml et étabies.« 3» Un bois talliis attensnt« fiuxdeuxvergers ci-dessus,por« tant ail cadastredela commune« de Ssint-Jacques-deLisieux le« numéro 541de la même section« D pour une contenance da 30« are» 50 centiares.<<i' Un pré sppelé le pré de« Grais, portant an cadastre de« la oommune de Saiot-Jacques-« de-Lisieux les numéros 66'p« et 571 de la section D, pour« une contenance de i hectarec 66 arei i» cenllares.« 5» Un Herbage, appelé la« Blanchisserie ., édifié d'une« maison de ferme avec pressoir« et cage y attenant, d'une laile-« rie , d'une bouillerie avec« ses accessoires et d'un biü-« ment a usage d'ócurie fles fu-tailles garnissant la cave cou« tenant ensemble environ 520hectolitres).« Le tont porté au cadastre de« Ia commune do Saint Jacques« de-Lisieuxpour une eonteuan-ce de 6 hectares 43ares 80cen¬tiares ;« 6» Un Couchts, sppelé Ie« Sain Foin », portant au cadastre de la commune de Saint-Jacques-de-Lisieuxle n» 238e« de ia section Dpour une con¬tenance de 2 hectares 3 ares60 ceatiires ;« 7*Un Vrrger planlé et édifiéd'un corps de bdfimenta usagede fenil et étable nommé les« Herbagette3 », portant aucadastre do la commune deSaint-Jacquesde-Listeuxles r.»1206e,267et 268de la section D,pour une contenance de 3hec¬tares 68ares 26 centhres ;« 8«Deuxprés at enant i'un etl'autre 8 i'articie deuxième ei-dessus, portant au Êsdasirede!a commune de Beiiviilers les« numéros 58 et 59 ctela sectionA, pour une contenance totale« de un hectare un are vingt« centiares, et co moyennant ïeprix énoneé audit contrat.« bisons toutefois que lesditsdélais ne prendront cours« qu'ap-ès l'expiration du mois« qui suivra l'iusertion de la pró-« sente ordonnance daoslejour-« nat d'annonces légales le Petit« Havre, que nous désignons a« eet etfet. et s'il n'est pas snr-« venu d'oppositions dans le« conrs dudit mois.« Rcservons a 1'exposant le« d-oit de nous en référcr au cas« ou il survieadrait une opposi-" tiou.« Donnés au Palais de Justice

« du Havre, le, premier septem-« bre mil neuf cent dix-sept.« Pour le Présidentde la Ch/>m•« bre dee Vacations empêché,« Signé : MauriceHEURIET.»La présente insertion est faltaen execution de 1'ordonnanceci-dossus, pour faire prendre coursa partir de ce jour, au délai d'unmois pendant lequel les inté¬ressés pourront notifier leur op¬position raotivéo 8 la reprise dacours des délais de purge deshypothèques légales sur le con«trut de vente dont s'agit.Et lesdltes parties intéresséessont avisées qu'elle ont un dêia!d'un mois S dater de la présenteinsertion pour nötiftor leur op¬position motivée au greffe dsTribunal civil duHavre parïetiiSrecommandée.Etant déclaré qu'en conformitédu décrut du 17 juin 1916, si, al'expiration dndit mois, aueuneopposition n'a été formée. lesdélais de purge d«s hypothèqueslégales prendront cours do pleindroit pour une durée égale auxdélais ordinaires.LeHavre, ie quatre septembramil neuf cent dix-sept.Signé : Paul ROUSSEL.

kmmmiodiciaireEtude deA'«R.PRESCHÈZ, avouéau Havre, rue Jules-Lecesne,»• 38.Assistancejudiciaïre.—Déclsïondu neut' septembre mil nou.'cent seize.BIVORCE

D'unjugeraent rendu par défaulpar ia première Cbambre du Tri¬bunal du Havre lo bult juin milneuf cent dix-sept, enregistré elsigaifié,En-ia cause d'entre :MonsieurSosthèAe-Aibertvis¬set, demeurant au Havre, quaiVidecoq,n«43,actueUementmo-bilisé au 43erégiment d'artillerie,jremière balterie, seetear pos-al li"93.

D'unepariEt Madame Célina-Louise-Vic-torioe BREAitD,épouse de Mon¬sieur Visset susnommé, avecquel elio est domiciliêe dodroit, mais résidant de fait chezses parents, rueMassillon, t» 8i,au Havre.

D'aulre part,11appert :Quole divorce a êlé prononcéavec toutes suites et effels dedroit entre les époux Vasset,aux (oils el griefs de la femme.Li présenteinsertionestfaiteenvertu d'une ordonnance de Mon¬sieur le président du Tribunalcivil du Havre, conformément »'article247du Codecivil.Pour extrait certiiié conform»par M*PreschfZ.avoué bonorsire,suppiéant M*Robert Prescbez,avoué. ayant oecupó pour iasieur Vasset dans l'instance.Havre, Ie quatre seplembrcmilneuf cent dix-sept.:Signé: Eugêne PRE3GHEZT,

suppiéant.

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