12
XVII et XVIII siècle en France

Xviii

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Xviii

XVII et XVIII siècle en France

Page 2: Xviii

Hierarchie des Genres :1 Peinture d’histoire (sainte ou antique), elle emprunte ses

sujets au textes et produit un exemple morale2 Portrait (connaître et interpréter le visage humain)

3 Scène de genre (l’homme est protagoniste) 4 Paysage (représentation de choses vivantes come plantes et

animaux mais pas forcement d’être humains.)5 Nature morte (choses sans vie et plus faciles à représenter)

Codification faite par André Félibien secrétaire et théoricien de l’Académie Royale au XVII s.

Page 3: Xviii

AtticismeLaurent de La Hyre (1606-

1656) : Adoration des bergers, Rouen, musée des

beaux-arts, 1635Commanditaire : Capucins

du Marais

Page 4: Xviii

Nicolas Largillière 1656 – 1746)Autoportrait en tenue

d'atelier, 1707,Washington, National Gallery of

Art.

Né à Paris, Largillière est fils d’un marchand chapelier. Il passe son enfance à Anvers (où Rubens était la référence absolue).A partir de 1668 -apprentissage de peintre dans l’atelier d’Antoine Goubeau . 1674- maître aux guildes de Saint-Luc1675 à 1679 - voyage en Angleterre (où Rubens était venu en 1629, et avait impressionné l’aristocratie) , travaille pour le roi Charles Ier ensuite en 1685 pour Jacques II son successeur.

En 1679 à cause des persécutions aux catholiques en Angleterre, il déménage à Paris.Membre de l’Académie royale Il épouse en 1699 Marguerite-Élisabeth Forest1736 directeur.

Page 5: Xviii

Portrait présumé de Mme Lambert de ThorignyAuteur :

Largillière Nicolas de (1656-1746)

Chantilly, musée Condé

« L’art d’apparaître à cour prit un nouvel essor avec l’installation du roi à Versailles en 1682 : Les

portraits de Largillière durent alors être perçus comme l’expression parfaite de la nécessité où se

trouvait chacun de vivre en une continuelle représentation. Effets d’un nouveau rituel

monarchique.

1 Audace de la palette harmonie chaude de la couleur le rendu des effets changeants des étoffes 2 lumière couleur et matière trouvent l’harmonie

dans une fusion plastique où se résout un être changeant, prochain , assurément éphémère.3 Elégance légère frivole, jamais emphathique

4 évocation de la vie intime du modèle à travers le regard, direct au spectateur

5 jeux de diagonales6 Le fond est souvent occupé par un paysage

mystérieux au traits mélancoliques.

Page 6: Xviii

Nicolas Largillière, Portrait du Peintre Charles Lebrun, Paris Musée du Louvre, 1683-1686

Charles Lebrun indique une grande esquisse de forme cintré à oreille. Elle représente Louis XIV conquérant la Franche Compté pour la seconde fois en 1674.Le maître venait d’achever la voûte de la grande Galerie du Château de Versailles (1684).

Sur la table : gravure des Reines de Perse aux Pieds

d’Alexandre, peint par Lebrun à la démande du roi en 1660-1661. Antinous de marbre, un bronze

du Gladiateur Borghèse.Torse Belvedere, et tête de

femme.Modèles (antiquité et le nu) et

But de la Peinture (gloire du Roi)

Page 7: Xviii

Nicolas Largillière, Portrait de femme, dit « La belle

Strasbourgeoise », Strasbourg, Musée des

Beaux Arts, signé et daté N. Largillière 1703.

Page 8: Xviii

Le Portrait : Hyacinthe Rigaud (1659-1743)

1659 Naissance à Perpignan

Petit-fils de peintres-doreurs, formé dans l’atelier paternel de tailleur d’habits, Hyacinthe ns Rigaud se perfectionne Montpellier dans les années 1671 1675 Lyon. ll étudie la peinture

flamande, hollandaise et italienne, celle des Rubens, Van Dyck, Rembrandt ou Titien, dont il collectionnera les œuvres.

1681Paris en, 1682 gagne le prix de Rome. Il ne part pas à

Rome, sur les conseils de Charles Le Brun. 1700 Membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture.

Page 9: Xviii

Portrait de Louis XIV; 1701, Paris Musée du Louvre.

Raison de la commande : 1er Octobre 1700 le roi d’Espagne, Charles II meurt sans enfants désigne Philippe d’Anjou

(Philippe V), petits fils de Louis XIV comme son successeur.

Emplacement : Versailles , Salon d’Apollon, en dessus de la

cheminée dans la salle du trône. Reactions Piganiol : «on trouve dans ce portrait tout ce qu’on peut s’attendre de la pei nture :

ressemblance, correction de dessin et force de couleur ».

Attributs du roi : manteau du sacré devant un trône fleurdelisé. Collier de l’ordre du Saint

Esprit, et épée de Charles Magne au côté., utlisélors du sacré sa main est posé sur le scèptre

court d’Hénry IV qu’il tient avec grâce et désinvoulture renversé, la fleur de lys en

bas; appuyé sur un carreau auprès de la main de justice (Henri IV) et la couronne de France.

Perruque de Majesté, droite le trône et a gauche colonne (force) avec un bas relief sur la

base(justice). = image de la souveraineté royale, appuyée sur les vertus de Force et de

Justice. Icône du Règne.

Page 10: Xviii

Jean Siméon Chardin 1699 -1789 Jean Siméon Chardin naît d'un père artisan,

fabricant de billards. 1724, il est reçu à l'Académie de Saint-Luc avec le titre de maître , titre auquel il renonça en 1729.1728 agrée et reçu à l’Académie Royale de Peinture il en est conseiller puis trésorier en enfin en 1761 il reçoit la charge de l’arrangement du Salon de Peinture.

Page 11: Xviii

La raie, Louvre, 1728

Page 12: Xviii

La Brioche, Louvre, 1763