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POSTULER, ÇA S’APPREND ? LES APPLICATIONS LUMINEUSES INNOVANTES DÉCOUVERTE DU MÉTIER D'ÉLECTRICIEN À L'ATHÉNÉE ROYAL DE VIELSALM le magazine des Electrocracks n° 12 2014 une initiative de LES MÉDECINS DU PROCESSUS INDUSTRIEL

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POSTULER, ÇA S’APPREND ?

LES APPLICATIONS LUMINEUSES INNOVANTES

DÉCOUVERTE DU MÉTIER D'ÉLECTRICIEN À

L'ATHÉNÉE ROYAL DE VIELSALM

le magazine des Electrocracksn° 12 2014

une initiative de

LES MÉDECINS DU PROCESSUS INDUSTRIEL

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n° 12 2014

SOM

MA

IRE

2

4

15

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Les médecins du processus industriel

10EUROSKILLS 2014

L’Athénée Royale de Vielsalm

L'ENTREPRISEStassen Electricité

11 LE MÉTIER  Technicien des arts de la scène

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ColofonWATT’S UP EST UNE PUBLICATION

EN VUE D’ATTIRER LES JEUNES VERS

LES FORMATIONS ET LES MÉTIERS DE

L’ÉLECTRICITÉ.

Formelec ASBLAvenue du Marly 15/8 B21120 BruxellesTel. 02 476 16 76Fax 02 476 17 [email protected]

WATT’S UP est une campagne menée par Formelec à l’initiative de ses partenaires sociaux, à savoir les organisations syndicales CSC-ACV METEA, MWB-FGTB et ABVV-Metaal et les organisations patronales ANPEB, FEDELEC, FEE et NELECTRA. La campagne vise à augmenter l’afflux d’ouvriers dans le secteur des électriciens et s’adresse non seulement aux jeunes et à leurs parents, mais aussi aux employeurs, aux écoles et aux centres de formation.

Editeur responsable : Hilde De WandelerConcept et réalisation : Link Inc (www.linkinc.be)Rédaction : Link IncLay-out : Zeppo (www.zeppo.be)Photos : Sven van Baarle, Joke Van Mieghem, Christophe Toffolo

Vous avez un projet intéressant?Parlez-nous en sur [email protected] ou sur

www.facebook.com/wattsup.fr

TABLE DES MATIÈRES

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IN THE SPOTLIGHTLe labo de la lumière

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TOUT SIMPLEMENT GÉNIALDes autoroutes intelligentes

POSTULER, ÇA S’APPREND ? EVIDEMMENT !

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conseils

pratiques

inclus!

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Nous rencontrons aujourd’hui les 7TQ Techniciens en maintenance de systèmes automatisés industriels de l’Institut technique Saint-Luc à Mons. Ici, on les appelle les MASAI (prononcez massaï). Lorsque nous entrons dans la classe, l’ambiance est studieuse. C’est le cours d’automation-régulation. Les sept élèves sont tous assis devant leur écran, ils travaillent sur une simu-lation. « En début d’année, nous commençons par des simulations sur PC avant de passer plus tard à la pratique à proprement parler », explique Didier Huts, l’enseignant. « Au cours d’automation-régula- tion, nous nous penchons sur les API et les HMI, c’est-à-dire les auto-mates programmables industriels et les interfaces homme-machine, qui interviennent entre les processus industriels et les opérateurs. »

PROGRAMME VARIÉLes 7TQ MASAI sont des touche-à-tout. Outre le cours d’automation-régulation, il y a aussi l’électromécanique, l’analyse des mécanismes, l’atelier d’électricité et l’atelier mécanique, pour ne citer

que les cours principaux. Toutes ces matières sont nécessaires pour les préparer à leur futur métier, qui consiste essentiellement à main-tenir les installations automatisées en bon état de fonctionnement. Cela comprend aussi bien la main-tenance préventive que corrective. Ils doivent donc être capables de diagnostiquer, localiser et réparer une panne. Et les installations sur lesquelles ils interviennent com-portent des composants mécani-ques, électriques, électroniques, pneumatiques, hydrauliques et des automates programmables. Bref, il faut être polyvalent. Un bon tech-nicien en maintenance de systèmes automatisés industriels se distingue par son adresse sur le plan techni-que et sa capacité à réfléchir, à aller au-delà de ses connaissances.

PROFILS DIFFÉRENTSEn septième, les élèves sont mo-tivés, ils ne sont pas là par hasard. C’est une année qu’ils ont choi-sie. Leur point commun ? « Ils sont tous attirés par les robots et la gestion de l’automation. C’est très à la mode. Les automates,

Non, les techniciens en maintenance de systèmes automatisés industriels ne se promènent pas avec leur blouse blanche, leur stéthoscope et leur carnet d’ordonnances. Mais ils posent aussi des diagnostics et mettent tout en œuvre pour résoudre les problèmes. Leurs patients ? Les systèmes automatisés au service des processus industriels.

LES MÉDECINS DU PROCESSUS INDUSTRIELINSTITUT TECHNIQUE SAINT-LUC

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l’informatique et la gestion at-tirent de plus en plus. Dans cette formation, l’ordinateur est souvent présent, mais il reste un outil au service de la technique », souligne Xavier Viseur, chef d’atelier. Dans cette classe, les élèves ont des parcours différents : 3 viennent de 7P Complément en maintenance d’équipements techniques, 2 de 6TQ Électricien automaticien et 2 de 6TQ Mécanicien automaticien. « C’est à la fois une richesse et un défi. Leurs connaissances sont différentes, mais cela stimule le partage et l’entraide », souligne le chef d’atelier.

PLONGEON DANS L’INDUSTRIEÀ Mons, les 7TQ MASAI ont de la chance, et Xavier Viseur en est bien conscient : « Nous travail-lons beaucoup avec Technocam-pus, le centre de compétence lié aux métiers de la maintenance, de l'électromécanique, de l'hydraulique, des automates pro-grammables, de la productique, de la soudure, de la chaudronnerie, de la tuyauterie et de l'assemblage en général. Ce centre est doté de 3 grosses mini-usines avec chacune une unité de production complète.

Les élèves rentrent directement dans le monde réel de l’automation et de l’industrie. Et ça les motive encore plus. » Le stage de quatre semaines, obligatoire dans cette 7TQ, ajoute encore à l’expérience sur le terrain.

NOMBREUX DÉBOUCHÉSBonne nouvelle pour les élèves : les profils spécialisés dans l’automation sont très recherchés. « Des entre-prises en engagent tous les jours », précis Xavier Viseur. « On automa-tise de plus en plus, mais tous ces systèmes ont besoin de maintenan-ce. L’an dernier, un élève a fait un stage aux TEC de La Louvière et il a été engagé sur-le-champ. » L’école est d’ailleurs régulièrement contac-tée par des employeurs à la recher-che de techniciens. La plupart des diplômés de 7TQ MASAI trouvent facilement du travail. D’autres s’orientent vers l’enseignement supérieur, principalement en bachelier électromécanique. « Ce n’est toutefois pas la majorité, car la 7e, c’est déjà une spécialisation », conclut Didier Huts.

L'ÉCOLE

Xavier Viseur

Didier Huts

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QU’EN PENSENT LES ÉLÈVES ?Cyril, 20 ans, et Christopher, 19 ans, viennent tous les deux de 7P. Qu’est-ce qui les a motivés à faire cette 7TQ MASAI ? « Je voulais assimiler plus de connaissances techniques et mieux me préparer au marché de l’emploi », affirme Christopher. Cyril, lui, s’est dit que c’était le moment de saisir l’occasion de voir plus loin et de se spécialiser. Une chose est sûre, ils n’ont pas choisi l’Institut Saint-Luc par hasard. « Avant, j’étais dans une autre école et on voyait le programme. Point barre. Ici, les ateliers sont grands et bien équipés, et les profs motivés et disponibles », s’enthousiasme Cyril. Et Christopher d’ajouter : « Saint-Luc est une école qui a bonne réputation, ça aide à trouver du travail. »

Et l’année prochaine, que comptent-ils faire ? « J’aimerais postuler à la SNCB ou dans une entreprise qui offre une sécurité d’emploi. Si je ne trouve pas immédiatement, j’irai peut-être dans une haute école », ex-plique Christopher. Cyril, lui, aime le challenge : « Je pense que je vais me poser un nouveau défi. Je voudrais faire un bachelier en automatisation de systèmes électroniques en cours du soir, de préférence en travaillant à mi-temps. Je ne suis pas sûr d’avoir le niveau en maths pour les cours du jour et je n’ai pas envie d’être dégoûté. »

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Cyril, 20 ans

Christopher, 19 ans

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TRAVAIL EN BINÔMEChez Stassen, un stagiaire travaille toujours en binôme avec un ou-vrier qualifié. « Le jeune fait partie intégrante d’une équipe. Le chef d’équipe, ouvrier expérimenté, transmet son savoir », souligne José Stassen. « Le stagiaire n’est pas là pour regarder ni pour réali-ser des tâches ingrates, mais pour vraiment apprendre son métier. Il a des responsabilités, il acquiert de l’autonomie. Au début, je discute avec lui de son autonomie et nous fixons ensemble des limites. » Une chose est sûre : le stagiaire est bien encadré. Lorsqu’un binôme fon-ctionne bien, il ne change générale-ment pas.

DIVERSITÉAlexis est bien d’accord : « Même si nous avons nos habitudes en binôme, le travail est très diversifié. Je ne fais pas uniquement le sale boulot. Nous rainurons tous les deux et nous tirons tous les deux des câbles, par exemple. J’assiste aussi aux réunions de chantier pour recevoir les instructions du chef de chantier. Travailler sur chantier, c’est enrichissant, on apprend à connaître les autres corps de métier. Au début, ce n’est pas facile, car on côtoie des gens formés, mais on s’habitue sans s’en rendre compte. On arrive vite à être rentable. » José Stassen est d’ailleurs très satisfait de son stagiai-re et n’hésite pas à ajouter : « Alexis devient de plus en plus autonome. Il le sera tout à fait à la fin de son stage. »

STASSEN ÉLECTRICITÉ ET LES CONVENTIONS DE STAGE IFAPME:

une histoire d’amour

L’entreprise d’Aubel spécialisée dans les installations électriques engage volontiers de jeunes électriciens sous convention de stage IFAPME. Quatre ou cinq jeunes électriciens apprennent en permanence leur métier chez Stassen Électricité, et la plupart sont engagés au bout de leurs 2 ou 3 ans de stage. Une situation idéale, tant pour l’employeur que le stagiaire. José Stassen et Alexis (21 ans, IFAPME de Verviers, qui entame sa troisième année de stage) en sont convaincus.

STAGE- CONTRACTEN ZIJN DE BESTE MANIER OM MEER GESCHOOLDE ARBEIDS-KRACHTEN TE VINDEN

L'ENTREPRISE

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MAIN-D’ŒUVRE QUALIFIÉEJosé Stassen est convaincu que les conventions de stage sont le meil-leur moyen, pour une entreprise, d’augmenter son potentiel de main-d’œuvre qualifiée : « Ces jeunes ont déjà fini leurs études secondaires. Ils sont donc motivés et ne font pas un stage par dépit ou par obligation. Et, surtout, ils sont vierges de toute mauvaise habitude… Mieux ils sont formés, plus ils font un travail de qualité dans les délais impartis. » Bref, tout le monde est gagnant. Le patron dispose de techniciens bien formés et les jeunes sont souvent engagés à l’issue de leur patronat. Et ils peuvent évoluer dans la société. La meilleure preuve ? Chez Stassen, plusieurs chefs d’équipe sont d’anciens stagiaires.

UNE BELLE IMAGE DE SOIPour exercer un métier technique, il faut être habile de ses mains, mais aussi avoir de l’intelligence et du bon sens. Les autres qualités requi-ses ? De l’ambition, de la rigueur, l’envie d’apprendre, le respect, l’honnêteté et la politesse. « Mais aussi être propre et soigneux », précise José Stassen. « Les clients sont très sensibles à la propreté. Et ce genre de chose ne s’apprend pas forcément à l’école. » Faire un stage, c’est enrichissant et valorisant. Alexis : « Les clients nous félicitent

souvent. Nous avons beaucoup de reconnaissance. Ils nous disent : « Vous avez bien travaillé, vous avez ramassé toutes vos crasses. » Les finitions sont essentielles, car c’est ça que le client voit, pas tout le travail qu’il y a derrière. Pas ques-tion de monter le boîtier d’une prise de travers. Tout doit être propre et net. Bref, il faut être soucieux du travail bien fait et donner une belle image de soi. »

DES PROJETS PLEIN LA TÊTEPour formaliser un peu plus le re-cours aux stagiaires, José Stassen a divers projets, dont deux lui tiennent particulièrement à cœur. Il aime-rait créer un « carnet du stagiaire », une espèce de mode d’emploi de l’entreprise expliquant entre autres les valeurs, ce qui est attendu du jeune et le comportement à adop-ter vis-à-vis des clients. Il voudrait également mettre en place des entretiens d’évaluation à interval-les réguliers afin de souligner les points positifs et de détecter les axes d’amélioration. « L’objectif, c’est de former le meilleur ouvrier possible », conclut-il.

L’ANCIEN MAÎTRE DE STAGE ENGAGÉ…Une petite anecdote pour termi-ner ? Vous imaginez bien que José Stassen n’a pas toujours été patron d’entreprise. Il y a plus de 30 ans, il a lui-même été apprenti, puis sous contrat de stage dans une entre-prise qui a connu des difficultés et a fermé au début des années 90. Et qu’est-ce qu’a fait José Stassen ? Il a engagé son ancien maître de stage ! C’était en 1992 et la collaboration se déroule à merveille puisque cet homme quittera Stassen Électricité cette année. Par la grande porte, pour prendre sa pension !

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STASSEN ÉLECTRICITÉ EN QUELQUES CHIFFRES

1991

1983

50%

DÉBUT DE L’ACTIVITÉ

INDÉPENDANTE PAR JOSÉ STASSEN

CRÉATION DE LA SPRL

STASSEN ÉLECTRICITÉ

50% D’INSTALLATIONS RÉSIDENTIELLES ET

50% D’INSTALLATIONS TERTIAIRES ET INDUSTRIELLES

<2520

COLLABORATEURS, DONT 6

ÉLECTRICIENS DE MOINS DE 25 ANS (4

OU 5 SOUS CONTRAT DE STAGE)

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Ó In deze grote warmteterugwinningsunit wordt de warmte van de afvoerlucht overge-dragen op de koude aanvoerlucht. Dat zorgt voor een grote energiebesparing!

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Mattéo (20 ans) et Vincent (23 ans), rentrent de Lille, où ils ont participé à Euroskills 2014, le Championnat européen des métiers réservé aux moins de 25 ans. Ils sont fatigués, aphones, mais heureux.

Après s’être qualifiés au niveau national, 26 candidats belges ont participé à Euroskills 2014, du 2 au 4 octobre 2014. Nous avons ren-contré Mattéo Falasca (technologies du froid, sorti des Arts & Métiers, Bruxelles) et Vincent Delhaye (in-stallations électriques, de l’IFAPME Liège). Vincent a même remporté un médaillon d’excellence : « Un atout sur mon CV. »Ces deux jeunes diplômés sont una-nimes : Euroskills est une expérience fabuleuse. Pendant plusieurs mois, ils sont formés seul à seul avec un expert. « La préparation est intense, on apprend beaucoup, notamment à travailler plus rapidement et plus précisément », souligne Vincent qui souhaitait se mesurer à d’autres et se prouver qu’il était capable de repousser ses limites. Et la compéti-tion ? Mattéo : « Il fallait se lever tôt.

Dès 8h, nous étions au travail dans notre box. Le temps passait très vite et le stress était omniprésent. Le soir, nous avions un débriefing avec les coachs. L’encadrement était excellent. » Côté ambiance, rien à redire. « Nous formions une véritable équipe, du début à la fin », souligne Vincent.Mattéo va maintenant chercher du boulot. Son objectif ? Créer sa soci-été, mais essayer de voyager un peu avant grâce à son métier. Vincent, lui, veut devenir indépendant le plus vite possible. Bonne chance les gars !

EuroSkills 2014: une formidable expérience humaine et professionnelle !

EUROSKILLS

Mattéo Falasca Vincent Delhaye

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TECHNICIEN DES ARTS DE LA SCÈNE

LE MÉTIER

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‘ON DÉBUTE TOUS EN PORTANT DES CAISSES’

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Envie de travailler aux Francos ou à Tomorrowland ? En studio pendant les tournages de The Voice ? Ou au dernier défilé de Dior à Paris ? C’est possible si tu es technicien des arts de la scène. Un job plein de défis et de diversité pour les jeunes débutants. Un job qui vaut vraiment la peine d’être découvert. Car l’univers du son et de la lumière te donne tous les chances de faire tes preuves. A toi de montrer ce que tu as dans le ventre !

Avec ces cinquante collaborateurs internes et free-lances, Phlippo Productions est l’un des spécialistes belges en matière d’audio, de lumière et de vidéo. A son actif, on retrouve des festivals comme Tomorrow-land, mais aussi des programmes TV très populaires en Flandre, comme The Voice par exemple. Phlippo sévit même dans l’univers de la mode, où la société lierroise a notamment séduit des marques aussi célèbres que Kenzo ou Dior. « Nous fournissons un service complet : nous montons les installations pour la lumière et le son, nous les commandons pendant le show, puis nous démontons le tout », explique Joris Bensch de Phlippo Productions. « Avec nous, les clients peuvent dormir sur leurs deux oreilles. »

ENTRETIEN ET RÉPARATIONS

« Nous disposons d’un grand entrepôt, où nous stockons les machines et où nous pouvons les réparer lorsque c’est nécessaire. Car, même si nous prenons grand soin de notre matériel, il y a toujours bien un pe- tit quelque chose qui se casse pendant les opérations de chargement, de déchargement ou de montage. C’est la raison pour laquelle nous avons une équipe d’une bonne vingtaine d’électrotechniciens pour les réparations : ils remplacent les ampoules, réparent les moteurs et font des soudures. Pour ce faire, ils suivent des formations bien spécifiques. Ils sont capables de démonter entièrement un projecteur et de le remonter sans problème. »

TRUSSING & RIGGING ?

Phlippo Productions travaille avec 25 techniciens des arts de la scène, spécialistes son et lumière confondus. « Environ 70 % de notre business concerne la lumière et la vidéo, le reste est de l’audio’, précise Joris. ‘Le son est plus simple, c’est tout. La lumière exige beaucoup plus de travail. »

Mais au fait, à quoi ressemble une installation de base ? «Tout commence par le rigging, c’est-à-dire la pose de câbles d’acier au niveau de la charpente. Ces câbles nous servent à suspendre les moteurs électriques avec lesquels nous faisons descendre les structures en alu-minium appelées trusses. Les projecteurs et les encein-tes sont suspendus à ces structures. Ainsi, nous pou-vons facilement travailler sur le plancher des vaches, sans devoir à chaque fois grimper dans les hauteurs. »

EN BAS DE L’ÉCHELLE

Certaines écoles proposent une formation spécifique en techniques des arts de la scène, mais ce diplôme n’est pas une obligation pour Phlippo Productions.

Joris Bensch : « Nous recherchons surtout des jeu-nes qui ont envie de bosser. Nous leur offrons toutes les opportunités possibles, mais ils doivent faire leurs preuves. Tout le monde commence en bas de l’échelle, en portant des caisses. Beaucoup aimeraient tout de suite passer derrière les consoles de commande, et montrent moins d’intérêt pour le montage et le dé-montage. Mais ce n’est pas comme ça que ça marche chez nous. Il faut connaître les bases. Car comment piloter un projecteur si on ne connaît pas tous les mé-canismes qui se cachent derrière ? »

Joris Bensch

TECHNICIEN DES ARTS DE LA SCÈNE

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Glenn Grosemans

‘DES JOURNÉES DIFFICILES, MAIS SANS ROUTINE’

Le secteur du son et de la lumière grouille de jeunes. Malgré son âge tendre, Glenn Grosemans (le Crew Chief Light de 26 ans) est donc déjà une valeur sûre dans le secteur. « Tout ce qui tourne et change de couleur me fascine depuis mon enfan-ce. J’ai commencé chez Phlippo à l’âge de 18 ans, d’abord comme technicien itinérant, puis j’ai gravi les échelons jusqu’à devenir Crew Chief Light, ce qui correspond plus au moins à chef d’équipe. Je regarde tout ce dont nous avons besoin pour un projet et je m’assure que la main-d’œuvre et le matériel nécessaires soient disponibles. »

Avec son équipe, Glenn vole littéralement d’un job à l’autre : festivals, concerts, défilés de mode à Milan, Paris et Barcelone. « La vie n’est pas facile tous les jours. On est loin de chez soi plus de trois mois par an et on travaille parfois 24h/24. Mais c’est vraiment passionnant. »

C’est la raison pour laquelle Glenn a le sourire tous les matins. « Peu de gens peuvent en dire autant. C’est ma passion et les nouveaux produits me fascinent plus que tout. Je ne pouvais pas rêver mieux, car j’apprends de nouvelles choses tous les jours ! Par contre, je ne pourrai pas faire ça toute ma vie : le métier est trop lourd. Mais il y a d’autres fonctions accessibles dans la boîte, comme account manager ou opérateur. »

Arrive-t-il encore à profiter d’un concert de son groupe préféré ? « Pas vraiment, car je ne décon-necte jamais tout à fait. Je remarque le moindre effet scénique avant même qu’il se produise ! » (Rire)

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TECHNICIEN DES ARTS DE LA SCÈNE

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Arno Pennings (19 ans) rêvait de conduire les trains … jusqu’à ce fameux concert de U2 en 2010. « Le spectacle était époustouflant : la scène, le jeu de lumières ! J’ai eu un déclic : c’est ça que je veux faire ! J’étais alors en quatrième année d’électricité, mais le hasard a voulu que mon école ait aussi une sec-tion ‘technicien des arts de la scène’. Après quelques conversations avec des gens du secteur, j’ai bifurqué en cinquième. »

Et il n’a pas regretté ce choix un seul instant. « J’ai travaillé chez Phlippo comme étudiant, pendant deux ans, et j’y ai aussi fait mon stage. Ils m’ont engagé dès la fin de mes humanités. J’ai commencé tout en bas de l’échelle, mais ça ne me faisait pas peur. »

Aujourd’hui, cela fait treize mois qu’Arno travaille comme technicien lumière et vidéo. « En ce moment, j’évolue plus vers la vidéo, qui m’intéresse davantage. J’ai beaucoup de chance d’avoir cette opportunité. Mon premier job dans la vidéo était au Lotto Arena d’Anvers ! Pourtant, les jeunes ne se bousculent pas au portillon. Il faut dire que la vidéo demande plus d’investissement personnel : à l’école, on met surtout l’accent sur la lumière et le son. A toi de t’intéresser et d’avoir envie d’apprendre et de te former, encore et encore. »

Malgré tout, Arno est sûr de son choix. « Les vidéos étaient rares avant. Mais aujourd’hui, il y en a dans presque tous les concerts. Et ce n’est qu’un début. »

Sa plus belle expérience ? « Le festival Reverze au Sportpaleis et au Lotto Arena. » Mais va-t-il encore voir un concert en simple spectateur ? « No way ! »

TECHNICIEN DES ARTS DE LA SCÈNE : UN JOB POUR TOI ?

Arno Pennings

Tu aimes jouer avec les boutons d’une table de mixage ? Tu adores quand la lumière parfaite éclai-re le bon endroit au bon moment ? Ou tu préfères être l’œil derrière la caméra ? Dans ce cas, tente ta chance et deviens technicien des arts de la scène. Mais attention, tu dois aussi posséder les qualités suivantes :

TU AS ENVIE D’APPRENDRE: les techniques évoluent constamment. Même les spécialistes expérimentés apprennent de nouvelles choses tous les jours. Un must, si tu ne veux pas être dépassé avant d’avoir pu dire ‘ouf’.

TU ES VOLONTAIRE: tu commenceras en bas de l’échelle, en portant des caisses. Tu te trouves trop bien pour ça ? Choisis donc un autre job.

TU ES FLEXIBLE: ne t’attends pas à des ho-raires de bureau. Lors des périodes chargées, comme pendant la saison des festivals, tu dois travailler 24h/24. Littéralement ! En plus, tu pars souvent à l’étranger. Job interdit aux casaniers, donc.

TU AS L’ESPRIT D’ÉQUIPE: ici, personne ne fait cavalier seul. Le travail est lourd et pénible, tu dois pouvoir compter sur tes collègues.

TU ES MÉTICULEUX: tu dois tenir compte des règles de sécurité les plus strictes. Logique, puisque les installations surplombent des foules entières. Tu as l’œil pour les moindres détails ?

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‘LE DÉCLIC AU CONCERT DE U2’

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Une fois par an, l’Athénée Royal de Vielsam organise une jour-née de sensibilisation aux filiè-res d’enseignement technique à destination des élèves de 2e année de l’enseignement général. Ces jeunes, âgés de 13-14 ans, ont ainsi l’opportunité de découvrir, le temps d’une journée, un métier au choix : boulangerie, maçonnerie, con-duite d’engins de chantier, coiffure, mécanique automobile, menuiserie, services sociaux, arts plastiques et enfin, la mécanique et l’électricité. Objectif : éveiller leur intérêt pour un métier technique et augmenter ainsi le nombre de jeunes dans ces sections.

Lors de la journée de sensibilisation à l’électricité (qui aura lieu le mardi 12 mai 2015), les élèves appréhen-deront les choses de manière très pratique, en réalisant eux-mêmes

des activités de base, sous la con-duite du professeur : apprendre à se servir correctement de l’outillage, dénuder des fils électriques, sou-der le cuivre, dessiner un schéma électrique, fabriquer une rallonge électrique, réaliser un petit testeur de continuité ou un circuit simple.

ENTHOUSIASME« Les élèves ressortent très enthou-siastes de cette expérience axée sur la pratique », note André Guébel, chef d’atelier. S’ils désirent pour-suivre leur cursus dans ce domaine, l’Athénée Royal de Vielsam propose l’option électromécanique en 3e et 4e année, puis la formation en tant qu’électricien automaticien en 5e et 6e année. Une spécialisation en climatisation et conditionnement d’air est quant à elle accessible en 7e année.

JOURNÉE ‘PORTES OUVERTES’Outre cette journée de sensibili-sation, l’Athénée Royal de Vielsam organise également une journée ‘portes ouvertes’ prévue cette an-née le dimanche 10 mai 2015. C’est alors l’occasion pour tout jeune qui le souhaite de venir découvrir les ateliers de l’école, dans lesquels des étudiants sont à l’œuvre. Une autre bonne manière d’appréhender la réalité des choses.

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L’Athénée Royale de VielsalmUNE JOURNÉE POUR DÉCOUVRIR LE MÉTIER D'ÉLECTRICIEN

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DES AUTOROUTES INTELLIGENTES FAIRE DE L’ÉLECTRICITÉ À PARTIR DES VOITURES

Nos routes dévorent l’énergie : l’éclairage, les panneaux de signalisation et les techniques de contrôle utilisent chaque nuit beaucoup d’électricité. Selon le designer hollandais Daan Roosegaarde et l’entreprise de travaux publics Heijmans, ça pourrait changer. Et ils le prouvent à travers leur ‘Smart Highway’ (traduisez : la route intelligente).

À 75 km de la frontière belgo-hollandaise, à Oss, la N239 a été ouverte cette année. Rien de spécial en soi, si ce n’est que cette route provinciale constitue une zone test pour développer les routes intelligentes du futur. Le designer Daan Roosegaarde et l’entreprise de travaux publics Heijmans ont cherché à mettre au point tout un tas de techniques pour rendre les routes durables et interactives à travers l’éclairage. Ils se sont laissés guider par des concepts tels que l’efficacité énergétique et la sécurité.

Le résultat de cette réflexion, ce sont des solutions tout à fait étonnantes :

UN ÉCLAIRAGE INTERACTIFUne première économie d’énergie est obtenue par le fait que l’éclairage de la route ne se fait que quand des véhicules circulent. En effet, sur la Smart Highway, ce sont des capteurs qui contrôlent l’éclairage. Exactement sur le même prin-cipe qu’un détecteur de mou-vements. Quand le trafic ap-proche, l’éclairage se déclenche et il s’éteint directement après. Dans une prochaine étape, les développeurs veulent utiliser le tempo de l’éclairage pour con-trôler la vitesse du trafic.

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TOUT SIMPLEMENT GÉNIAL

DES PETITES ÉOLIENNES LUMINEUSES La prochaine étape dans l’économie d’énergie est la production d’électricité durable. Grâce aux voitures qui circulent, par exemple. Elles déclen-chent un déplacement d’air qui pourrait actionner de petites éoliennes. Celles-ci produisent alors de l’électricité qui, à son tour, alimente la lampe placée dans l’éolienne. Le but est de placer des centaines d’éoliennes de ce type le long de la route. De sorte que les contours de la route seraient éclairés par une source neutre en énergie. À l’heure actuelle, les éoliennes sont en phase de prototype. Le but est de les placer le long des routes endéans les 3 ans.

MARQUAGE ROUTIER LUMINEUXDans le domaine du marquage routier, la Smart Highway offre aussi des solutions étonnantes. La première, c’est un marquage routier lumineux. Un peu comme les figurines fluorescentes sur les murs des chambres d’enfants, les marqueurs rou-tiers s’illuminent quand vient le soir. Pour ce faire, les développeurs ont ajouté une poudre photolu-minescente à la peinture du marquage au sol : elle absorbe l’énergie solaire pendant la journée, puis la restitue dans l’obscurité, pendant une dizaine d’heures.

L’étape suivante consiste à faire réagir le mar-quage routier à la température afin d’avertir les usagers en temps réel des conditions climatiques. Ainsi des marques au sol apparaîtront en fonction des fluctuations du climat. En cas de neige par exemple, ou de très basse température, le bitume affichera des cristaux géants.

Une autre idée qui est aussi en phase de labo, c’est le marquage dynamique. Par exemple, en fonction du trafic dans un centre-ville, la ligne de mar-quage au sol peut être continue ou sous forme de tirets. Et ainsi permettre au conducteur de savoir si le dépassement est autorisé ou non.

RECHARGER LES VOITURES ÉLECTRIQUES L’inconvénient des véhicules électriques, c’est leur portée limitée. Mais quand ils peuvent se recharger pendant la conduite, ce problème est résolu. Ce qui est possible par induction. La Smart Highway prévoit une bande de circulation où les véhicules électriques sont prioritaires – plus de files, donc ! – où ils peuvent recharger simultané-ment leur batterie par induction.

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In the spotlight

BIENVENUE DANS LE

LABO DE LA LUMIÈRE: DES APPLICATIONS LUMINEUSES INNOVANTES

À LA RECHERCHE DU SOLEIL Le temps où un luminaire était néces-saire pour amener de la lumière dans une pièce est révolu. Aujourd’hui, le plafond, le sol, les murs peuvent être des sources de lumière, tout comme une surface vitrée ou un voile.

Une équipe de scientifiques eu-ropéens a par exemple découvert comment imiter la lumière naturelle du soleil. Dans une chambre sans fenêtre, vous ressentez la sensa-tion des rayons du soleil. Vous avez même le choix entre un soleil du Nord de l’Europe, de la Méditerran-née ou des Tropiques. Le secret de ce soleil artificiel : la technologie LED qui imite le spectre de la lumière du soleil. La lumière est incorporée dans un système de fenêtre intelligente qui génère l'impression que le soleil brille dans la pièce via le plafond.

Encore plus fort : le textile lumineux. Le fabricant Philips a mis au point des panneaux textiles muraux intégrant

des modules à LEDs multicolo-res, destinés aux aménagements d’ambiance, pour une animation lumineuse dynamique.

Cela laisse présager des possibilités créatives sans précédent. Les créa-teurs vont pouvoir utiliser ces pan-neaux textiles pour créer des jeux de lumières, de mouvements, de texture. Ce qui peut être très agréable dans une pièce de réception, une salle d’exposition, un showroom. Imaginez la présentation de la nouvelle BMW 1 avec cet arrière-plan lumineux. Ou le mur de la cafétéria de votre école... Votre repas n’en serait-il d’autant plus agréable ?

UN TAPIS DE LUMIÈRE Au niveau du sol aussi, il y a de nouvelles possibilités grâce à la lumière. Prenons l’exemple des tapis d’aéroport ou d’hôtel qui vous indi-quent le chemin à suivre grâce à la lumière. L’idée du tapis lumineux est simplissime, ses effets avancés : une bande LED ultra fine est incorporée

Quand Thomas Edison inventa l’ampoule

électrique en 1879, il n’avait qu’une idée

en tête : remplacer l’obscurité par la

lumière. Plus d’un siècle plus tard,

nos lampes servent toujours cet objectif.

Mais aujourd’hui, nous avons découvert que la lumière peut servir

bien d’autres buts, grâce aux nouveaux

développements technologiques.

Bienvenue dans le labo de la lumière !

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dans un tapis de qualité. Les arma-tures résistent à l’eau du nettoyage et aux chocs des pas ou des objets qui tombent. Selon les concepteurs, avec un tapis lumineux, vous pouvez indiquer la sortie de secours ou la disponibilité d’une salle de réunion.

LUMIÈRE SUR DEMANDE Un point important dans la discus-sion sur l’éclairage est évidemment la consommation d’énergie. Déve-lopper des lampes efficaces est une manière d’économiser l’énergie. Une autre option est d’éteindre les lampes quand on ne les utilise pas. Ceci est valable pour l’éclairage routier. Aujourd’hui, à Lokeren, Saint-Trond, Rhode-Saint-Genèse et Hamont-Achel, les routes sont

éclairées ‘sur demande’. L’éclairage public aux LEDs se déclenche auto-matiquement dès qu’un mouvement est détecté et s’éteind ensuite. La gradation de la lumière et une visée précise de celle-ci permettent une économie d’énergie allant jusqu’à 80% de rendement par rapport à un éclairage public classique.

LA LUMIÈRE COMME GPS Mais la lumière peut aussi indiquer le chemin d’une autre manière. Des tests sont en cours pour indiquer, via un éclairage LED, le chemin vers un produit dans un supermarché. Les concepteurs appellent cela Visual Light Communication. Ce système emploie un éclairage LED intelligent pour magasins afin de communi-

quer aux clients des informations basées sur leur emplacement, par l'intermédiaire d'une appli qu'ils peuvent télécharger sur leur smartp-hone. L'éclairage communique avec l'appli afin d'envoyer au client des offres spéciales et des informations pertinentes en fonction l'endroit où ils se trouvent dans le magasin.

LE LABO DE LA LUMIÈRE

Ú à la recherche du soleil Ú un tapis de lumière

Ú la lumière comme gps

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Légèrement différents Mais il y a encore bien d’autres

manières d’utiliser la lumière. Voici un aperçu.

IMPRIMER UNE LAMPE Après les minuscules LED et panneaux OLED, voici les films lumineux. Egalement appelés films élec-troluminescents, ces dernier bijoux d’innovation sont imprimés à partir de cellules électrochimiques luminescentes (OLEC). À moyen terme, cette tech-nique doit permettre la production de luminaires de grande dimension à faible coût. Les chercheurs ont déjà mis au point une cellule luminescente à impri-mer de 15 cm sur 14.

ÉCLAIRAGE INTELLIGENT

Saviez-vous que la lampe du futur ne fonctionne pas avec un câble conventionnel de 1,5 mm²

mais bien avec un câble UTP ? L’éclairage LED reçoit le flux né-

cessaire via ethernet, et non plus via le réseau électrique. Le gros

avantage est que vous n’avez plus besoin de placer de câbles pour

l’éclairage.

Le luminaire devient aussi un moyen de communication : les utilisateurs reçoivent toute une série d’informations via une ap-

pli, comme par exemple si une salle de réunion est libre ou non. Si l’éclairage est équipé de cap-

teurs, il peut fonctionner comme interface pour gérer le chauffage,

la ventilation, les services IT.

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VOUS VOULEZ EN SAVOIR PLUS SUR CES NOUVELLES POSSIBILITÉS ?

VISITEZ NOS SITES WEB

www.largeluminoussurfaces.com/ www.luminous-carpets.com/ www.theinquirer.net/inquirer/

news/2353102/philips-shows-off-ethernet-powered-led-connected-lighting-for-offices-of-the-future

UN PLAFOND THÉRAPEUTIQUE C’est bien connu, la lumière a un effet curatif. Dans une clinique allemande, les architectes l’ont bien compris en intégrant un plafond lumineux et in-teractif qui imite les effets de la lumière du jour. Le système est basé sur la technologie LED et s’adapte à la situation médicale du patient. Le médecin trai-tant détermine le niveau de douleur chez le patient, et décrit cet état de santé sur sa tablette. Le logiciel sous-jacent interprète alors les informations et les traduit par un éclairage d'ambiance personnalisé. En outre, le système prend également en compte en temps réel les informations météorologiques.

ACHETER EN TOUTE CONFIANCE C’est bien connu : vous achetez dans un magasin judicieusement éclairé un vêtement qui vous va à ravir, mais à la maison, à la lumière du jour, ça ne vous va plus si bien... Pour une boutique, il est difficile d’éclairer les vêtements convenablement. Un T-shirt blanc paraîtra parfait sous diverses lu-mières, tandis qu’un pantalon blue peut paraître bleu sous la même lumière. La raison : l’interaction entre la température de la couleur et l'indice de rendu de couleurs. C’est ce qui rend une certaine perception de la couleur.

Il existe désormais des solutions LED qui permettent de rendre parfaitement les couleurs des vête-ments. Et ce, en adaptant le spectre de couleurs avec un pic supplémentaire dans le bleu. Résultat : les blancs sont intenses et profonds, et les couleurs sont éclatantes.

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POSTULER, ÇA S’APPREND ?

La loi d’Ohm, tu la connais par cœur. Tu distingues une pince à sertir d’une pince à dénuder les yeux fermés. Et tu es capable de gérer une commande PLC – façon de parler – les doigts dans le nez. Mais chercher un job ? OMG ! Trouver une place de stage ? OMG ! Préparer un entretien d’embauche ? Aaargh !

Pas de panique ! Toujours prêt à t’aider, Watt’s Up t’offre quelques trucs et astuces. The survival of the smartest ! Postuler, oui, ça s’apprend !

UNE BONNE LETTRE DE

CANDIDATURE OUVRE LES

PORTES

✔ Soigne bien le style et la présentation de ta lettre. Même

si c’est par e-mail, il est important d’utiliser un français

correct et soigné.

✔ Sois bref, sobre et professionnel (maximum 1 page).

Demande à un ami ou un parent de te relire.

✔ Que ce soit une lettre ou un e-mail, c’est beaucoup plus

personnel quand tu l’adresses à une personne en parti-

culier. Il est donc important de t’informer au préalable

sur la société dans laquelle tu postules.

✔ Mets tes atouts en avant. Qu’est-ce qui te différencie des

autres ? Pourquoi es-tu meilleur qu’eux ? Il peut s’agir

d’un TFE original, d’une expérience acquise pendant tes

temps libres, tes stages ou tes jobs de vacances précé-

dents ...

✔ Compose ton CV avec des infos personnelles claires :

coordonnées, date de naissance, diplômes et éventuel-

lement formations complémentaires. N’oublie pas tes

autres compétences et aptitudes (p.ex. informatique,

animation dans un mouvement de jeunesse, sport,

loisirs …).

✔ La motivation est primordiale pour trouver du travail.

Pour beaucoup de patrons, la motivation est au moins

aussi importante que les connaissances techniques.

Insiste donc sur le fait que tu as envie d’apprendre et de

bosser.

✔ Si tu ne reçois pas de réponse, téléphone pour deman-

der des nouvelles.

EVIDEMMENT !

JONATHAN vient de terminer ses études. Il veut un travail, et vite. Donc, il envoie plein de candidatures. La semaine prochaine, il a un entretien d’embauche chez un installateur électricien. ÒÒÒ Mais il ne sait pas du tout comment s’y préparer.

L’été prochain, DORIEN aimerait partir en vacances en Espagne avec ses copines. Mais pour ça, elle doit d’abord gagner un peu d’argent. Elle est donc à la recherche d’un job d’étudiant. ÒÒÒ Comment s’y prendre ? Comment écrire une bonne lettre de candidature, par exemple ?

KURT débute son stage demain matin. ÒÒÒ Il commence déjà à stresser. Quelle attitude faut-il avoir au boulot ?

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Une entreprise t’a invité à un entretien ? Félicitations ! Mais comment convaincre un employeur que tu es le meilleur candidat pour le job (d’étudiant) ? Quelques conseils …

✔ Une bonne préparation est primordiale. Informe-toi un maximum sur l’entreprise où tu vas passer l’entretien.

✔ Essaie de t’exercer à l’avance et de formuler une réponse aux questions suivantes, qui reviennent souvent dans ce genre d’entretien :

✔ Que pouvez-vous me dire à propos de vous ?

✔ Qu’est-ce qui vous attire dans ce job ? ✔ Pourquoi voulez-vous travailler chez nous ?

✔ Etes-vous prêt à faire des heures supplémentaires ?

✔ Quels sont vos points forts et vos points faibles ?

✔ Quel salaire espérez-vous ? ✔ Montre que tu es motivé et que tu as envie de travailler.

✔ N’hésite pas à poser des questions (p.ex. sur les possibilités de suivre des formations complémentaires).

✔ Sois honnête et franc, reste calme. Ne considère pas l’entretien comme un examen oral, mais comme une première prise de contact qui permet aux deux parties de comparer leurs attentes et possibilités.aftoetst.

UNE BONNE FORMATION DE

BASE, L’ENVIE D’APPRENDRE ET LA

VOLONTÉ DE METTRE LA MAIN À LA

PÂTE : VOILÀ LE COCKTAIL PARFAIT

POUR FAIRE BONNE IMPRESSION

AU PATRON ET POUR ALLER LOIN.

LA POLITESSE AVANT TOUT

CHOSES À FAIRE ET À ÉVITER AU BOULOT

✔ Une motivation sans faille ✔ La curiosité : l’envie d’apprendre ✔ De bonnes connaissances de base en

électricité ✔ La volonté de te donner à fond ✔ La capacité de travailler de manière

autonome ✔ La volonté de mener à bien toutes tes

tâches ✔ L’esprit d’équipe : une collaboration

positive avec tes collègues ✔ La flexibilité : la capacité de faire face

aux situations nouvelles sans paniquer

bonne chance

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Ta vie de futur électricien ne s’arrête donc pas à cette dernière page. Deviens fan et découvre en primeur les dernières infos du secteur, des vidéos marrantes, les nouveautés et des concours avec de superbes cadeaux à la clé.

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