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Dossier de presse

Vues des monuments antiques et détails des collections du

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Page 1: Vues des monuments antiques et détails des collections du

Dossier de presse

Page 2: Vues des monuments antiques et détails des collections du

Vues des monuments antiques et détails des collections du Musée archéologique de Nîmes

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EditoJe souhaitais depuis longtemps donner à Nîmes un écrin à lahauteur de l’exceptionnelle qualité de son patrimoine antiqueet de ses collections archéologiques. D’un côté, le Musée archéologique actuel méritait plus d’espace et une présentationinnovante ; de l’autre, le site de l’îlot grill, en plein cœur de laville, face aux Arènes, laissé à l’abandon depuis vingt ans, devait trouver une fonction patrimoniale symbolique et pertinente.Les découvertes récentes lors de fouilles préventives d’unedomus et de deux mosaïques, dont celle de Penthée dans unétat de conservation admirable, ont accéléré les évènements. En juin 2011, la Ville de Nîmes a donc lancé un concours international d’architecture pour la réalisation d’un grandMusée de la romanité. Les défis étaient nombreux : imaginerun musée ouvert sur la ville, qui autorise un libre accès vers unnouveau jardin archéologique autour des vestiges de rempartsantiques ; imaginer un musée qui permette aux Nîmois de s’approprier leur identité bimillénaire; imaginer un musée quicontribue plus largement à faire reconnaître au monde la singularité et les richesses de notre ville.

Le projet lauréat est celui d'Elizabeth et Christian de Portzamparc.Le bâtiment et la muséographie ont été conçus par Elizabeth de Portzamparc, l'urbanisme par Christian de Portzamparc. La Ville accueille ainsi un 3ème Pritzker, la plusprestigieuse récompense mondiale de la profession.

Nîmes, qui défend ardemment son inscription au patrimoinemondial de l'UNESCO, ne pouvait pas exprimer plus clairementson ambition.

Toute mon action, à travers les

aménagements urbains ou la

réalisation de ce musée du

XXIème siècle, vise à renforcer le

dynamisme de notre cité et son

attractivité touristique, premier

vecteur économique de notre

territoire.

Jean-Paul FournierSénateur du GardMaire de NîmesPrésident de Nîmes Métropole

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Nîmesde la ville romaine au Musée de la romanité

Ce musée s’inscrit dans une ville contemporaine en pleine mutation et dans le prolongement deprojets structurant et dynamisant le territoire nîmois. L’objectif est de renforcer les liens entre une po-pulation du XXIe siècle et son riche passé romain. Mais aussi de doter Nîmes, mondialement célèbre pour la qualité de ses monuments antiques, d’un nouveau et grand musée archéologique àla hauteur de son patrimoine exceptionnel.Le Musée de la romanité comprendra les périodes historiques qui s’étendent du VIIe siècle avant J.-C. jusqu’ au moyen âge.

Des monuments remarquables Une des principales missions du futur musée consistera à expliquer le patrimoine antique de laville et à susciter toujours plus le désir de le découvrir et de le comprendre. Pour cela, des espacesseront réservés à la présentation de chaque site et monument repérables dans le paysage urbainactuel mais également aux sites et monuments disparus tels que le sanctuaire de la Fontaine, lethéâtre, les thermes… De nombreuses reconstitutions 3D, possibles aujourd’hui, viendront aiderle visiteur, ce dialogue avec le patrimoine romain fera du musée une véritable porte d’entrée pourla compréhension de la ville antique.

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Des collections exceptionnellesLes collections du musée archéologique de Nîmes comprennentplus de 25 000 pièces, parmi lesquelles, les mosaïques d’Achilleet de Penthée, pièces majeures découvertes lors des fouilles sur lechantier des Allées Jaurès et non visibles aujourd’hui faute de placedans le musée actuel.

Le fonds du musée se définit par sa qualité et son abondance, il estconstitué d’objets archéologiques de provenance essentiellementlocale, illustrant trois périodes : l’Age du Fer, l’époque romaine etle Moyen Age, très représentatifs des cultures qui se sont développées à Nîmes et dans la partie orientale du Languedoc. Très riches, les collections comprennent plusieurs centaines defragments architectoniques, 7 700 monnaies antiques, 1 000 inscriptions épigraphiques, 450 lampes à huile, 389 objets en tabletterie, 381 objets en verre, 300 éléments sculptés, plusieurscentaines de céramiques, 65 mosaïques, plusieurs dizaines d’objets en bronze, 20 panneaux de peinture murale…Largement fréquenté par près de 37 000 visiteurs chaque année, le musée accueille 8 000scolaires en visites et ateliers pédagogiques.

Un musée innovant pour un patrimoine partagéPour que ce nouveau musée devienne une référence sur la thématiquede l’antiquité gallo-romaine, la mise en valeur des collections serarésolument pensée à travers et avec les nouvelles technologies.Ceci doit permettre de restituer les vestiges romains dans leurcontexte antique, utilisant la réalité augmentée pour reconstituerpar exemple des monuments partiellement disparus ou ne pouvantêtre exposés “physiquement”. C’est une muséographie très innovante qui viendra aider le visiteur à se représenter visuellementl’aspect originel d’objets, d’architectures ou de l’urbanisme antique, les replaçant dans leur contexte spatio-temporel.Conçue autour d’un projet scientifique et culturel exigeant, rédigépar la Direction du musée archéologique de Nîmes, appuyé parun Comité scientifique composé d’éminents spécialistes desdifférentes périodes historiques représentées.

Tête d’Apollon en bronze - 1er siècle ap. J.C.Mosaïque de Penthée - 2ème siècle ap. J.C.

Scénographie “La religion et le monde des morts”

Amphore attiqueVe siècle av. J.C.

As de Nîmes - époque romaine

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Le concours internationald’architecture

Lancé il y a un an, le concours international d’architecture du futur musée a reçu 103 dossiers decandidature, minutieusement étudiés pour en retenir 3 en octobre dernier. Ce choix difficile fut émis par un jury pluridisciplinaire composé de 18 personnes : des élus référents de la ville, des personnalités qualifiées en aménagement, architecture et construction,des représentants des institutions partenaires : Ministère de la culture, Conseil régional LanguedocRoussillon, Conseil général du Gard.

Le New-yorkais Richard Meier, les Français Elizabeth et Christian de Portzamparc et Rudy Ricciottiont eu pour mission d’élaborer un projet architectural audacieux, symbolique pour la ville et répondant à tous les critères du programme. Mais l’exigence de la Ville ne s’arrêtait pas là. Il s’agissait d’être tout aussi convaincant dans lascénographie muséale, afin de captiver tous les publics avec une présentation innovante et spectaculaire, utilisant des ambiances, des reconstitutions, des approches interactives et ludiques.Ainsi, les visiteurs pourront accéder plus facilement à la richesse des contenus. Les offres ont été analysées par une équipe pluridisciplinaire de techniciens sur des critères scientifiques, d’urbanisme, techniques et fonctionnels, environnementaux, d’accessibilité et financiers, avant d’être soumises au jury chargé de désigner le lauréat le jeudi 26 avril 2012.

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Coût de l’opération 59.5 millions TDC dont 38 millions HT de construction

Calendrier prévisionnelJuin 2011 Lancement du concours international d’architectureOctobre 2011 Jury de concours pour l’analyse des 103 dossiers de candidature reçus et choix de

trois équipesAvril 2012 Jury de concours pour le choix du projet lauréatMai 2012 Conseil municipal exceptionnel entérinant le choix du lauréat1er trimestre 2013 Dépôt du permis de construireAutomne 2013 Préparation des travaux/démolitions, pose de la 1ère pierre1er trimestre 2014 Démarrage de la construction4ème trimestre 2016 Livraison du bâtiment - Installation des collections1er semestre 2017 Ouverture au public

Composition du juryM. FOURNIER, Sénateur Maire de Nîmes, président du jury. M. VALADE, Adjoint au Maire, délégué à la culture. Mme BOURGADE, Adjointe au Maire, déléguée au tourisme. M. PEROTTI, Adjoint au Maire, délégué à l’urbanisme. Mme FOURQUET, Adjointe au Maire, déléguée à l’aménagement numérique et aux technologies de l’information et dela communication. Mme SANS, Adjointe au Maire. M. DESCHAMPS, Directeur de la Direction Régionale des Affaires Culturelles du Languedoc-Roussillon. Mme COLLERAIS, Vice Présidente du Conseil Régional Languedoc Roussillon, présidente de la Commission Culture

et Patrimoine. M. MALAVIELLE, Vice Président délégué à la Culture, Patrimoine et aux Grands Sites, Conseil Général du Gard. M. DAUGE, Maire Adjoint de Chinon, membre de la Commission Supérieure des Sites. Mme DARDE, Conservatrice du Musée Archéologique de la Ville de Nîmes. M. FANZUTTI, Représentant de la MIQCP (Mission Interministérielle pour la Qualité des Constructions Publiques),

Architecte. M. ROSSEL, Représentant et membre de l’UNTEC (Union Nationale des Economistes de la Construction).M.CAPELIER, Architecte DPLG, représentant de l'Ordre des Architectes. M. DREYFUS, Architecte des Bâtiments de France, Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine du Gard. M. FONTENAS, Architecte Conseil du Ministère de la Culture, représentant du Service des Musées de France. M. MOUNIS, Directeur Général Adjoint de la Stratégie d'Aménagement de Nîmes Métropole. M.MOREL, Architecte DPLG, Urbaniste et Président Régional de l’Union National des Syndicats Français

d’Architecture.

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Les projets finalistes

Projet classé second par le juryAgence Richard Meier & Partners Architects USAassociée à : CLN Architecture, architectes associésDucks Scéno, Muséographe.

Futur parking souterrainpour palais de congrèsEspace paysagé en surface

Futur palais des congrès

Rue Villeperdrix

Rue de l’Hotel-Dieu

Place Porte de France

etcalm Place des Arènes

Rue de la République

Rue Alexandre Ducros

Rue Saint Francois

Boulevard des Arènes

Rue Jean Reboul

Rue

Porte

de

Fran

c

service / zone de livraisons

vue de la place des Arènes

vue de l’angle de la rue de la République

intérieur muséevue entrée muséevue côté jardin

vue du haut des Arènes

plan masse

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Projet classé troisième par le juryAgence Rudy Ricciotti - Franceassociée à : Fontès Architecture, architecte associéRenaud Piérard, Muséographe.

vue de la place des Arènes

vue de l’angle de la rue de la République

scénographievue entrée muséevue côté jardin

vue du haut des Arènes

plan masse

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du concoursL’équipe lauréate

Agences Elizabeth et Christian de Portzamparc - France

Composition équipe lauréate

Mandataire - Architecte : Agences Elizabeth et Christian de Portzamparc

Architectes associés :A + Architecture

Architecte associé / ACMH : Agence Alain-Charles Perrot

Paysagiste : SARL Méristème

Muséographie : Agences Elizabeth et Christian de Portzamparc

Multimédia : Studio K

Graphisme : Locomotion Sarl

Qualité environnementale : Celsius Environnement

Acoustique : Ganba Acoustique Architecturale et Urbaine

BET Economie de la construction : L’Echo

BET Structure : Sarl André Verdier

BET Fluides : Choulet Louis

OPC : Arteba

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Elizabeth de Portzamparc est originaire de Rio deJaneiro, où elle a suivi l’atelier de peinture de FrankSchaeffer. En France, tout en poursuivant sesétudes d’anthropologie, de sociologie urbaine etd’urbanisme, elle s’est dédiée pendant quelquesannées exclusivement aux sujets urbains : villesnouvelles, IAURIF, et surtout à la direction de l’Atelier d’Urbanisme d’Antony. Elle y établit desétudes pionnières sur les concepts de « quartiers/sous-quartiers », érigeant la notion de« vie locale » au centre des principes fondateursde la politique d’aménagement. Après son admission par concours à la « Listed’aptitude à l’enseignement dans les écoles d’Architecture », elle enseigne à l’Ecole d’ArchitectureParis-la-Seine entre 1984 et 1988. Elargissant ensuite son activité à d’autres champsde la création, elle crée en 1987 sa propre Agencequi se distingue par de nombreux projets abordantdiverses échelles de réalisation. Dans son activité d’architecte et urbaniste, elle

poursuit ses recherches sur l’allègement des masses, la pureté et l’économie des formes au traversde jeux d’obliques, de décalages de volumes ou de courbes tendues visibles dans les différents registres de son travail. Ses créations expriment une relation forte avec les différents paysages urbainsoù elles s’installent. Grâce à sa double approche sociologique et architecturale, elle combine l’exigence de la portée sociale, urbaine et écologique avec une réalisation optimale de la forme, unedémarche cohérente et lisible dans toutes les échelles de son travail.Aujourd’hui, de grands projets architecturaux voient le jour : le Centre Culturel Français de Florianópolis, un pont mobile à Natal (Brésil), des tours et immeubles d’habitations à Bordeaux, Metz,et Rio, une tour pour l’Hôtel Hyatt à Casablanca, une «tour signal» mixte à Bagnolet et plusieurs bâtiments dans le nouveau cœur de ville de Massy.

Elizabethde Portzamparc

PRIX ET DISTINCTIONS

2005 Mipim design award «Le Monde»pour la réhabilitation, Cannes

2002 «Lighting Design Award» pour le luminaire urbain HESTIA, Londres

2002 Prix International catégorie «Hôtellerie» pour la Brasserie «Les Grandes Marches», Contract World Award, Hanovre

1999 Prix International de Design et d’Architecture Intérieure, Fonda-tion Candido Mendes, remise parSergio Bernardes, Rio de Janeiro

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ProjetsARCHITECTURE ET URBANISME

2011 Tour IGH d’habitation, Bagnolet (Ile de France)

2011 Massy, place du Grand Ouest - Conceptiondu nouveau cœur de ville - Concours d’urbanisme et d’architecture, projet lauréat

2011 Hippodrome du nouveau LongchampConcours

2011 PEX - Parc des expositions de ToulouseConcours

2010 / 2013 Metz - ZAC de l’Amphithéâtre Construction de logements accession et sociaux, commerces, parkings

2010 Marina da Gloria, Rio de Janeiro - Concours,projet arrêté

2009 / 2015 Tour mixte hôtel - logements, Casablanca

2009 / 2013 Bordeaux, Bassins à flot - Construction de logements accession et sociaux, commerces, parkings

2010 / 2013 Pont Mobile, Natal (Brésil) - Conception et réalisation d’un pont mobile sur le fleuveSanto Alberto

2009 Grand Théâtre d’Albi - Concours

2008 / 2013 Centre culturel français de Florianópolis (Brésil) - Lauréate du concours sur dossier

2008 Conception - plan masse - d’un secteur touristique, Montessa (Monténégro)

2007 / 2008 Conception - plan masse - d’un secteur touristique, Mahdia (Tunisie)

2007 / 2014 Parc des expositions Riocentro, Rio de Janeiro - Concours, projet lauréat

2007 / 2008 Extension en mer de Monaco - Concours, projet abandonné par la Principauté

2007 Immeuble mixte logements - bureaux, Monaco

2006 Casa Jardim - Maison d’habitation, Rio de Janeiro

2006 Immeuble d’habitation, Boulogne-Billancourt

2001 Hall d’honneur des Journaux Officiels à ParisConcours, projet lauréat, non réalisé

2000 Grande Bibliothèque du Québec - Concours

1997 / 2007 Tramway de Bordeaux - Stations, mobilier urbain - Concours, projet lauréat

MUSEOGRAPHIE ET SCENOGRAPHIE

2008 / 2011 Musée Jean Cocteau, Menton (France)

1995 / 2006 Musée de la Bretagne, Rennes (France)

1998 Musée Nelson Atkins, Kansas City (USA)Projet non réalisé

1997 / 2006 Les Champs Libres, Rennes - Salle d’expérimentation scientifique pour enfants

1997 Journées Mondiales de la Jeunesse, Paris - Scène et mobilier liturgique

1995 Musée national d’art Coréen, SéoulConcours, projet lauréat, non réalisé

ARCHITECTURE D’INTERIEUR

2009 Tour Maine-Montparnasse - Concours

2007 Tour Gan, La Défense (Ile de France)Concours

2005 / 2007 Campus, La Défense (Ile de France) Cafétérias des tours Société Générale

2003 / 2005 Siège de la Banque Fédérale des BanquesPopulaires, Paris

2003 / 2004 Siège du journal Le Monde, Paris

2000 Canal Plus - hall d’accueil, Boulogne-Billancourt

1999 / 2000 Restaurant Les Grandes Marches, Paris

1998 Boutique L’Espionne, Paris

1997 / 2002 Ambassade de France à Berlin - Concours,projet lauréat

1997 Multiplex Pathé the Mundt, Amsterdam

1996 / 1999 Tribunal de Grasse (France) - Concours, projet lauréat

1996 Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse, Paris - Salle de musique de chambre

1994 / 1995 Café de la Musique, Paris

1989 Assemblée Nationale, Paris Centre d’information - Concours, projet lauréat

1988 Galerie Mostra, Paris

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Christiande Portzamparc

Architecte, urbaniste, peintre, Christian de Portzamparc est diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1969.

Christian de Portzamparc construit dans le mondeentier, théorisant l’actualité et le futur de la ville, ledéfi nouveau du monde « post industriel », le caspar cas, et son concept d’ « l’îlot ouvert ».

Du bâtiment singulier au quartier repensé, la villeest un sujet fondateur de son travail. Ce dernierse développe sur trois thèmes majeurs qui s’interpénètrent :

- de grands bâtiments repères qui rassemblent,et dont beaucoup sont voués à la musique ; - des tours sculpturales ; - des quartiers et des îlots bâtis de programmesmixtes qui créent une dynamique de vie en associant des logements, des bureaux, des équipements culturels et des espaces de commerce.

Plasticien dans les formes et les matières, Portzamparc est réputé « sculpter le vide, l’espace danslequel nous vivons » dans toutes ses dimensions.Il est aussi l’auteur de nombreux textes et conférences dans lesquels il a expliqué sa démarche.Le Collège de France crée la Chaire de Création Artistique en 2005, Christian de Portzamparc en estle premier titulaire.

Christian de Portzamparc est le premier architecte français à avoir obtenu la plus haute distinction enarchitecture, l’équivalent du prix Nobel : le Pritzker Prize en 1994, à l’âge de cinquante ans.Il a, par ailleurs, reçu de nombreux prix et distinctions, dont notamment :

- le Grand Prix d’Architecture de la Ville de Paris - 1990 ;- la Médaille d’Argent remis par l’Académie Française d’Architecture - 1992 ;- le Grand Prix National d’Architecture remis par le Ministère de l’Urbanisme et des Transports - 1993.

Le Grand Prix de l’Urbanisme lui est décerné en 2004 par un jury international, saluant sa contributionà fabriquer et à repenser la ville.En 1987, l'Ecole de danse de l'Opéra de Paris a reçu l'Equerre d'argent, et en 1995 c'est la Cité dela Musique qui reçoit cette distinction nationale.

Il est Commandeur des Arts et des Lettres, Officier de l'Ordre du Mérite, Chevalier de l'Ordre de laLégion d'Honneur et Membre d’honneur de l'American Institute of Architects (A.IA.).

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Projets5 projets « phares »1975 / 1979 « Les Hautes Formes » – Paris (France)1984 / 1995 Cité de la musique – Paris (France)1997 / 2003 Ambassade de France en Allemagne - Berlin (Allemagne)1997 / 2005 Philharmonie du Luxembourg – Luxembourg (Grand-Duché du)2006 / 2011 Nouveau chai de Château Cheval Blanc – Saint Emilion (France)

12 projets « symboliques »Tours1971 / 1974 Tour Verte – Château d’Eau à Marne la Vallée (France)1995 / 1999 Tour LVMH – New York (USA) Business Week – Architectural Record Award 20062001 / 2008 Tour « Granite » Société Générale – Paris-La Défense (France) premier IGH en France certifié Haute Qualité Environnementale (HQE®) pour sa construction, son exploitation et son utilisation2005 / 2013 Tour One57 – New York (USA)

Salles de concert, musées2001 / 2009 Musée Hergé – Louvain la Neuve (Belgique) Belgian Building Awards, 20102002 / 2012 Cidade de Música – Rio de Janeiro (Brésil)2009 / 2012 CasArts – Casablanca (Maroc)

Urbanisme1995 / **** Quartier Massena – Paris (France)2000 / 2006 « De Citadel » - Almere (Pays-Bas) “De Citadel” awarded Architecture prize “30 years of architecture in Almere”2009 / **** Rue de la Loi – Bruxelles (Belgique)

Bureaux2001 / 2005 Siège du journal Le Monde – Paris (France) MIPIM Award 20052004 / 2009 “Galéo” – Siège de Bouygues Immobilier - Issy les Moulineaux (France)

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Un geste architectural fortface aux Arènes

« En ce lieu d’exception, face aux Arènes, le Musée de la Romanité doit établir un dialogue

architectural unique à travers deux mille ans d’histoire, s’inscrire dans la ville et devenir une

évidente référence mondiale. Ici deux géométries, deux matériaux, deux architectures se

répondent : face à la masse de pierre au dessin magnifique des arcs que Rome a laissé, le

projet rayonne en une présence claire, lumineuse, une architecture presque fluide et diaphane

qui semble en lévitation sur le site et sur le jardin archéologique.

Pour nous, le bâti doit écrire une grande cohérence entre la ville, la muséographie inventive qui

l’habite et le jardin archéologique qui le prolonge. Situé à l’entrée de la ville ancienne, il fait

apparaître les Arènes depuis la rue de la République à travers son rez-de-chaussée transparent.

Il annonce et ouvre le spectacle. Notre ambition est que le musée soit attractif par tous ses

aspects. Il faut que les visiteurs soient attirés et surpris, aussi bien par le suivi du parcours

muséographique et les innovations techniques ou esthétiques, et par ses installations

audiovisuelles, que par la finesse du système constructif de sa façade. »

Elizabeth de Portzamparc

Façade musée depuis le parvis des Arènes

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LE PARTI ARCHITECTURAL ET URBAIN

Le Musée de la Romanité doit devenir une référence internationale et relever le défi d’établir un dialogueparfait avec les Arènes et la ville. Pour cela nous avons conçu un volume diaphane en lévitationsur le site, percé par une large rue intérieure.Nous avons recherché aussi à obtenir une grande cohérence entre le projet du bâtiment, la muséographiequi l’habite et le jardin archéologique qui le prolonge.La partie architecturale du musée lévitant sur le site est obtenu par l’articulation savante de l’enveloppe etde ses « porteurs en retrait ». C'est-à-dire que la grande boîte en verre translucide blanc et argent se poseen porte-à-faux sur les grands espaces vides et transparents du rez-de-chaussée. L’ombre portée de lafaçade dissimule les fins piliers de 60 cm disposés sur une trame régulière de 12 m parfaitement intégrée avec les volumes intérieurs.La large rue intérieure et cette « toge plissée » en verre de la façade magnifient la sensation d’allégementdes masses qui semblent flotter sur le parvis des Arènes. Le voile de verre translucide et ondulant de la façade conjugue la transparence moderne etla tradition d’un savoir-faire ancestral du travail verrier ancré dans la région, enrichissantd'une autre histoire l'identité du musée. Il se détache dans la ville, il attire, il couvre le corpsdu musée comme s'il se souvenait de la réponse textile que furent les toges romaines auxparois de pierres taillées des Arènes.

Drapé de verre

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Au cœur de ce passage, un atrium de 17 m de hauteur abrite une scénographie des fragments architecturaux du sanctuaire de la Source. A partir d’un imposant fragment du fronton si longtempscaché à la vue des nîmois (par manque de place dans l’ancien musée), nous reconstituons le propyléedu sanctuaire de manière spectaculaire. Cette restitution publique est l’élément patrimonial le plusémouvant et significatif.Cette vaste percée large de 10 m est donc significative du parti pris urbain.Traversable, le bâtiment s’installe donc à la jointure de l’ancienne muraille romaine et se fend d’unerue intérieure qui suit ses traces. Cette voie crée aussi une percée visuelle et un accès vers le jardinarchéologique mettant en avant l’axe romain entre les vestiges et les Arènes.

Attirés par l’ouverture visuelle du grand atrium central, les piétons se promènent dans ce passage, sur les traces des vestiges et traversent la reconstitution du sanctuaire de la Source pour arriver dansle jardin archéologique.

Création d’une rue traversante vers le jardin archéologiqueVoulant mettre en évidence le rôle de « matrice urbaine » jouée par l’ancienne muraille romaine, nousavons mis en exergue ses vestiges dans un jardin archéologique. Par ailleurs, cette enceinte traversele bâtiment. Celui-ci est percé par une rue intérieure qui suit son parcours et met en valeur lasuperposition de cultures de la ville et restitue un accès public au fronton du sanctuaire de la Source(le sanctuaire antique de la fontaine). Celle-ci permet d’attirer les flux de passants du parvis des Arènes.Enfin, elle constitue un nouvel axe de perspective privilégié entre les Arènes et le jardin archéologique.

Passage public « la Source »

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Une cinquième façade exposée au cielLe toit végétalisé, aménagé comme une cinquième façade, offre au visiteur une vue panoramique excep-tionnelle sur les Arènes et la ville. La table d’orientationpermet de comprendre l’urbanisation à 360° de la villeavec un point de vue spectaculaire sur les monumentsromains.

Un nouveau jardin au cœur de la ville La mise en valeur des vestiges dans le jardin archéologique est l’un des centres névralgiques duprojet. Ainsi, tout le traitement paysager de ce nouveau forum communautaire met en scène les vestiges del’enceinte romaine, une muraille ponctuée de ses tours. Les parties minérales du sol privilégieront les tonsverts, froids, pour faire ressortir davantage la pierre de la muraille. Profitant des dénivellements, toutes lesvues autour du jardin seront avantagées par leurs encadrements visuels, stimulant ainsi un nouveau pôle derencontres et de tourisme attirés par la mise en valeur des vestiges. Le legs de l’histoire et de la culture sedistinguent aussi par la plantation des espèces vernaculaires, ou introduites par les échanges divers au seinde la civilisation méditerranéenne.

Espace restaurant

Vue du belvédèreVue aérienne parvis des arènes

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LA MUSEOGRAPHIEUne muséographie innovante et interactive estproposée afin de captiver tous les publics par uneprésentation spectaculaire au service de l'histoire.Grâce à la 3D, à la réalité augmentée, aux technologies embarquées, à la vidéo, les vestiges,les sites ou les objets seront présentés dans leurcontexte spatio-temporel.

Dans la continuité de la démarche architecturale, l’ensemble de la répartition spatiale des salles d’exposition est organisé autour de la reconstitutionmonumentale du fronton du sanctuaire de la Fontaine qui s’érige depuis le niveau -1 et constitueun atrium de près de 17 m de haut visible depuistous les niveaux d’exposition. De plein pied avecl’espace d’exposition temporaire de 670 m², ilpourra, tout comme le jardin bas, en devenir uneextension.

Les espaces composant l’exposition permanente forment un ensemble de 2 900 m² répartissur le RDC, le niveau +1 et une mezzanine. Les volumes libres des espaces de visite atteindrontjusqu’à 6 m 50 de haut. La définition des scénographies et muséographies formera une totale adéquationentre les différentes typologies de volumes proposés et la nature des œuvres exposées, afin qu’il y aitune véritable cohérence entre les échelles des espaces et les pièces exposées (de 2 m 50 pour lesobjets qui requièrent un univers plus intimiste jusqu’à 6 m 50 pour les pièces monumentales). Ces variations d’échelles et de volumes permettent de concevoir des scénographies très différentes. Ellesenrichissent le parcours muséal d’évènements spatiaux qui évitent la monotonie générée par des espaces à hauteur constante. Des apports maitrisés de lumière naturelle indirecte en plafond permettent également de varier les ambiances lumineuses des scénographies. Des percements en façade ménageront des points devues choisis sur l’extérieur afin d’appuyer le propos muséographique, par exemple, la vue sur lesarènes se fera depuis “l’expérience scénographique” liée à la ville.

Reconstitution virtuelle en réalité augmentée

Scénographie “La religion et le monde des morts”

Vue plongeante depuis le haut des Arènes

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Le parcours se déroule au fil des époques selon une déambulation chronologique et thématique allant de la période pré-romaine jusqu’aux legs des romains à notre époque.Le visiteur est invité à démarrer la visite au niveau 1. Il est accueilli sur le palier de l’escalier à doubles flux,par une séquence introductive. Dès son arrivée il pourra apercevoir la reconstitution du fronton et des propylées du sanctuaire de la Fontaine. Ce sanctuaire monumental aujourd’hui disparu se trouvait à proximité de la source de la fontaine qui en faisait partie, le musée archéologique en conserve d’importantsfragments.

Accueil du musée

La reconstitution du fronton et des propylées, véritable cœur du bâtiment, sera également larotule muséographique autour de laquelle s’organiseront les différentes séquences. Chaque période s’ouvrira sur des espaces en balcon, donnant des vues sur la reconstitution. Ils seront conçus commedes espaces diachroniques depuis lesquels, grâce aux dispositifs de réalité augmentée, le visiteur pourradécouvrir le site à travers les époques.Ainsi, les reconstitutions virtuelles et les dispositifs d’ambiance sonore plongeront les visiteurs dans lesdifférentes évolutions du site de la Source, en leur donnant à voir :

- Les origines du site. Genèse de l’implantation urbaine d’une population sur le site de Nîmes. Vénération du dieu de la Source « Nemausus » à l’origine du nom de la Cité.

- Le sanctuaire de la Fontaine à l’époque Romaine. Période à laquelle appartiennent les fragments architectoniques scénographiés.

- L’abbaye saint Sauveur de la Fontaine, illustrant le site pour sa période post romaine.- Les Jardins de la Fontaine, créés au XVIIIe siècle en utilisant le plan originel du sanctuaire romain pour

agencer ce jardin à la française. Configuration actuelle du site.

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La fin de la période romaine sera ponctuée par une scénographie sensible autour de la religion et dumonde des morts. Le visiteur sera invité à effectuer une sorte de parcours initiatique à travers untunnel dont la volumétrie va en se dilatant.Une fois la période « bouclée », le parcours continu au niveau RDC. Après avoir emprunté la volée descendante de l’escalier, le visiteur se retrouve sur une passerelle, sorte d’entre deux, sur laquelle ileffectue la transition entre la période romaine et la période post romaine.La période post romaine s’articule autour d’un espace central abritant les dispositifs multimédias liésà cette période. Les parois périphériques serviront de support aux nombreux fragments décoratifs etchapiteaux présentés. Le parcours se conclura par des plateformes multimédias sur le legs romain ànotre époque. Elles se composeront de boîtes aux parois de verres. Sur ces parois, des projectionsà 360° plongeront le visiteur dans le propos développé. Lors de sa sortie de l’exposition, le visiteursera tout naturellement invité à pénétrer dans l’espace librairie. Il pourra également poursuivre l’expérience muséographique sur le belvédère du toit du musée, dans le jardin archéologique ou dansles autres sites historiques de la ville…

Le visiteur sera naturellement porté vers la première transition, le temps de la conquête. Cet espaceintimiste, sorte de couloir temporel, s’inscrira sur les traces d’une voie romaine et sera bordé par desbornes miliaires (bornes qui jalonnaient les voies romaines). Un jeu de projections cartographiquesnous propulsera vers la période romaine. Après une confrontation entre la ville actuelle et les repré-sentations historiques qui ont traversé les âges, le visiteur sera immergé dans deux reconstitutionsde Domus (demeures) : la Domus « Villa Roma » découverte en 1994 et celle découverte sur lesAllées Jaurès en 2007.

Perspective salle “Domus”

Perspective mezzanine

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Un muséeSur l’ilot GrillAccueil• Espaces d’expositions permanentes et temporaires• Cafeteria, en rez-de-chaussée, sur le parvis• Restaurant et salon de réception au dernier étage• Terrasse jardin en toiture• Librairie / boutique• Réserves de proximité• Logistique et locaux techniques• Espace livraison

Sur République• Ateliers pédagogiques• Auditorium de 200 places• Centre de documentations• Administration

Et le jardin archéologique

Les objectifs du programme•Par le transfert du Musée Archéologique dans un nouvel écrin, rendre enfin accessible au

public l’essentiel de ses collections exceptionnelles•Valoriser les découvertes archéologiques locales•Développer une complémentarité avec les musées et sites antiques du grand sud•Inscrire le musée dans une démarche contemporaine et proposer des dispositifs de médiations

novateurs, mettant en œuvre les technologies innovantes actuelles•Développer une dynamique de recherche et favoriser les interfaces avec le monde scientifique •Contribuer pleinement au développement touristique et économique du territoire

Les surfacesEspaces dédiés au public ..............................4 800 m2 SUGestion administrative et technique .................1 400 m² SUConservation (réserves) .....................................650 m² SULogistique générale et technique........................650 m² SUTotal .........................................................................7 500 m² SU

Pour un total des surfaces SHON du Musée : 10 000 m²Les réserves externalisées (soit 5 500 m² SHON) seront réalisées de manière distincte

au cœur de la ville

Perspective jardin

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Perspectives : Agences Elizabeth et Christian de Portzamparc,Crédits photos : D. Glicksman - INRAP, N. Borel, S.Murez, W. Truffy

Contact presse :

Ville de Nîmes :Anne Calvini +33 (0) 6 16 88 94 07 [email protected]

Agences Elizabeth et Christian De Portzamparc :+33 (0) 1 53 63 32 [email protected]@gmx.net

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