8
Tout le calendrier culturel du mois de novembre Page 7 Novembre 2014. Volume N°9 JOURNAL GRATUIT Page 3 & 6 VOUS DÎTES ISLAM Alors pas d'amalgame! Page 6 LABESS 10 ans…ça s’fête!!! Page 4 & 5 DOSSIEUR : Emploi et Entrepreneuriat au féminin

VOUS DÎTES ISLAM Alors pas d'amalgame!

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: VOUS DÎTES ISLAM Alors pas d'amalgame!

Tout le calendrier culturel du mois de novembrePage 7

Novembre 2014. Volume N°9 JOURNALGRATUIT

Page 3 & 6

VOUS DÎTES ISLAMAlors pas d'amalgame!

Page 6

LABESS

10 ans…ça s’fête!!!

Page 4 & 5

DOSSIEUR :

Emploi et Entrepreneuriat

au féminin

Page 2: VOUS DÎTES ISLAM Alors pas d'amalgame!

2

Journal gratuit du mois de novembre 2014. Volume N°9

Communiqué : Le CMQ a procédé au dévoilement de sa nouvelle équipe

2014-2015 formée d’un ensemble de professionnels et diplômés hautement qualifiés et très impliqués dans différents secteurs d’activités économiques, sociaux et culturels de la province du Québec. Monsieur Monsef Derraji président co-fondateur du CMQ a également profité de l’occasion pour accueillir chaleureusement le retour de son co-fondateur au poste de secrétaire général du Comité Exécutif du CMQ, Monsieur Lamine Foura.

Durant le prochain mandat de deux ans, et autour du Comité Exécutif gravitera un vivier de bénévoles répartis dans 5 pôles d’actions stratégiques selon leur domaine de compétence et d’expertise respectifs (Affaires publiques, Commandite, Communication/marketing, Professionnel et social/culturel). Ils auront pour mission de mener des réflexions, participer à des discussions et mettre en oeuvre des projets dans le cadre de la mission et de la vision du CMQ. L’ensemble de cette équipe sera secondée du nouveau pôle recherche composé d’éminents spécialistes et chercheurs universitaires faisant avancer la science dans le domaine de l’immigration/intégration mais également de l’entreprenariat. Grâce à leurs contributions, le travail ainsi que les positions du CMQ reposeront sur des données scientifiques fiables et sérieuses.

Enfin, et dans le cadre du pôle Professionnel, sont constitués quatre réseaux ayant pour mission de créer des liens de synergie, sensibiliser aux enjeux actuels et promouvoir le dialogue avec les membres de la communauté maghrébine. Il s’agit notamment du réseau des compétences (Algérie, Maroc, Tunisie), du réseau des Technologies

d’information (TI), du réseau des ingénieurs et enfin du réseau des entrepreneurs.Le CMQ a également saisi l’occasion pour annoncer la conclusion d’une série d’accords de partenariat notamment avec Walili technologies qui lance sa nouvelle plateforme électronique www.maghrebins.ca. «Portail d’affaires, développé spécifiquement pour servir les intérêts d’une communauté maghrébine élargie, il constitue un formidable outil Webmarketing pour leurs entreprises en publicisant leurs biens et produits mais également en les propulsant dans les premiers résultats des moteurs de recherche» a déclaré M. Zakaria Talib président de Walili Technologies

Un accord a été conclu avec Universitas (Organisation à but non lucratif) qui travaille à l’accompagnement des jeunes canadiens dans la réalisation de leurs rêves grâce aux versements d’aides aux études ou la proposition de régimes enregistrés-étude (REEE) aux parents.

Enfin, et pour donner une plus grande visibilité aux travaux du CMQ et de ses réseaux, des partenariats ont également été conclu avec plusieurs Médias locaux (Médias Maghreb, Médias Mosaïque, La Voix du Maghreb, L’initiative et M-Télé). Leur présence sera très précieuse notamment lors des deux activités socioculturelles qui se tiendront au cours de la prochaine année (Maghrébofolies et le Festival Maghrébin) et pour lesquelles nous comptons sur la présence de tous !

Source : Monsef DerrajiPrésident et cofondateur du CMQ

Riche de 117 cultures différentes, la ville de Saint-Michel connait aussi un taux de chômage élevé

et les faibles revenus de la population micheloise. C’est pour pallier à ces Pour pallier à ces nombreux problèmes tels que le premier Forum économique et social était organisé à la Maison du Citoyen pour mettre les bases des chantiers à venir pour la réhabilitation du quartier.De nombreuses personnalités politiques étaient au rendez-vous puisqu’on notait la présence de Monsieur David Heurtel, Député de Viau Ministre du Développement durable, de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques, de Madame Anie Samson Vice-présidente du comité exécutif Responsable de la sécurité et des services aux citoyens Maire d’arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension ainsi que de Monsieur Frantz Benjamin Président du conseil municipal Conseiller de la ville District de Saint-Michel. Au niveau des acteurs locaux, le témoignage de Monsieur Marc Charbonneau, Commandant du PDQ3, permettait de constater que la police travaillait en partenariat avec les acteurs économiques tout en encourageant l’action citoyenne à l’image de la participation au Forum de Monsieur Abedelghani Dades Membre fondateur du Groupe Action Saint-Michel. Suivez en exclusivité les déclarations des personnalités citées sur :www.linitiative.ca

Société

DonsL’initiative est une entreprise privée qui a un

caractère communautaire inclusif, l’initiative œuvre pour le bien-être collectif de tous les citoyens Montréalais et Québécois en général.Vos dons sont importants pour nous, ils permettent la pérennité du journal en couvrant une partie des frais de rémunération des collaborateurs, de l'impression, de la distribution...Les valeurs qui nous stimulent sont la solidarité, l’éthique, le respect, l’innovation et la reconnaissance.Merci à Monsieur Hakim Bouisri et Madame Hadjira Belkacem pour leurs Don au journal.Pour vos dons, vous pouvez communiquer avec le journal : [email protected]

Congrès Maghrébin au QuébecPour une communauté plus forte

Forum du développement économiqueSaint-MichelBeaucoup resteà faire!

L’initiativeRECRUTE RECHERCHONS :• Rédacteurs et journalistes pigistes• Représentants des ventesEnvoyez votre CV et votre lettre de présentation à l’adresse courriel: [email protected] Seules les personnes sélectionnées en entrevue seront contactées

Page 3: VOUS DÎTES ISLAM Alors pas d'amalgame!

3

Journal gratuit du mois de novembre 2014. Volume N°9

A nos lecteursEn tant que média participatif « L’initiative » vous encourage à soumettre vos textes en tout temps. L’exclusivité des contributions est exigée. En raison des contraintes liées à la pagination et pour une meilleure lisibilité des textes. Les articles ne devront pas dépasser les 400 mots. Ils pourront être publiés sur le journal et/ou sur le site web. Vous devez indiquer, en tête du document votre nom, votre adresse courriel et le titre de votre texte. Nous vous encourageons à envoyer vos articles sur les sujets qui vous passionnent : Politique, Économie, Société, Santé, Tourisme, Sport, Culture, Cinéma, Musique, Jeux Vidéos, infos de proximité, International, etc…Envoyez vos textes à : [email protected]

Actuel

Suite aux événements tragiques qui ont eu lieu tour à tour à Saint-jean-sur-Richelieu puis

à Ottawa, nous nous sommes dirigés à la ville d’Ottawa en compagnie de notre confrère Fayçal Farhi de Echourouk TV pour revenir sur le lieu même où Michael Zehaf-Bibeau a tué le caporal Nathan Cirillo.Notre démarche journalistique était animée par la volonté de donner la parole aux militaires qui étaient présents devant le Monument commémoratif de guerre, ainsi qu’aux membres de la communauté musulmane. Nous nous sommes adressé à un officier qui ne souhaita pas répondre à nos questions, mais nous encouragea dans notre démarche. Nous avons contacté le service de communication de la police d’Ottawa qui n’a pas souhaité se prononcer et nous référa à la GRC qui est en charge de l’affaire.Le lundi 27 octobre coïncidait donc avec la réouverture du Parlement au grand public. L’ambiance devant le Monument commémoratif était solennelle et les visiteurs apportaient des fleurs pour se recueillir en mémoire du caporal Cirillo.Nous nous sommes approchés des visiteurs d’origine musulmane pour avoir leur impression, mais ils refusèrent de se prononcer prétextant qu’ils ne font pas de politique. Leur refus de s’exprimer est compréhensible dans la mesure où la crainte d’être pointé du doigt est un sentiment qui est très présent au sein de la communauté musulmane lorsqu’un acte criminel est perpétré au nom de l’islam, comme c’était le cas avec Michael Zehaf-Bibeau qui aurait eu, selon la GRC, des raisons idéologiques et politiques pour agir ainsi.

Les raccourcis qui stigmatisentLe fait est que lorsque survient un attentat, les membres de la communauté retiennent leur souffle et se disent souvent « pourvu que ce ne soit pas un musulman qui est l’auteur de tel ou tel crime». Pis encore, et c’est là où le bas blesse, lorsque l’on observe le traitement de l’information qui est fait par les médias dominants, le mot terroriste est aussitôt associé au termes Islamiste/Islam/Musulman. Dès lors, les membres de la communauté s’empressent de condamner les actes terroristes et de rappeler que les « terroristes » ne représentent pas les

musulmans comme nous pouvons le constater par exemple sur Facebook à travers la campagne « Not in my name (pas en mon nom) ».D’autres clament que l’islam ne prône pas la violence en dépit des efforts d’intégration de la communauté tel que l’annonçait le communiqué du Centre Culturel Algérien1.Consciente des dérapages que cela peut causer, la classe politique se préoccupe des risques de stigmatisation qui peuvent survenir à l’encontre de certaines communautés, comme c’était le cas dans le communiqué de Québec Solidaire2.La peur d’être stigmatisé suite à ce genre d’événements est intériorisé par la communauté musulmane qui redoute les réactions des autres communautés, comme le confiait Hailey, une étudiante à Ottawa et convertie à l’islam : « Les personnes qui tuent ne nous représentent pas en tant que musulmans. Je pense que c’est tragique ce qui s’est passé. Je redoute la réaction de la communauté qui ne sait pas ce qui s’est réellement passé. Je ne devrais pas avoir peur de sortir de chez moi, de prendre le bus ou de faire les choses que j’avais l’habitude de faire. J’avais peur de venir au centre-ville d’Ottawa, mais je pense que c’est important de donner une bonne représentation de nous au contact de la communauté. C’est pour cette raison que je suis venue présenter mes respects aux soldats et apporter des fleurs. C’est une question de respect »

Ensemble contre la violenceD’ailleurs d’aucuns pensent qu’il est nécessaire de se prononcer haut et fort pour démontrer le rejet de la violence, comme en témoigne Kat convertie elle aussi à l’islam depuis deux ans :« Je pense que ce qui est arrivé à Ottawa est tellement triste. Je suis complètement contre les actes terroristes. Ce n’est pas ce que l’islam prône »Dans ce contexte, des citoyens se sont mobilisés le 27 octobre dernier au centre Saint-Pierre à Montréal pour dénoncer les actes terroristes, qui sont commis au nom de l’islam. L’objectif de cette conférence était de mieux appréhender les répercussions que cela peut avoir sur la communauté musulmane.

Des citoyens comme les autresSuites aux actes de violence, des actes d’intimidations ont pu être observés à la mosquée de Cold Lake au nord-est d’Edmonton qui a été vandalisée. Même si des inscriptions sur la façade de l’édifice disaient « rentrez chez vous », des citoyens de Cold Lake ont prêté mains forte aux membres de la communauté musulmane pour nettoyer l’édifice et remplacer les messages de haines par des messages de paix.C’est là tout un symbole qui démontre que les citoyens ne sont pas dupes en dépit de tous les imbroglios politiques et médiatiques qui peuvent surgir, puisqu’ils savent discerner le vrai du faux, comme le révèle Dirss, un étudiant libyen qui réside à Ottawa :« La nouvelle était désolante dans un pays où les habitant sont aimables. En tant qu’étudiant d’origine arabe et ressortissant arabe, j’ai trouvé que la situation était dramatique. Je pense que certains musulmans donnent une mauvaise image de l’islam et des musulmans. Cependant, je pense que la majorité des Canadiens et surtout ceux qui côtoient les musulmans savent que ces personnes ne représentent ni l’islam, ni les musulmans. Je suis outré par ce genre d’agissements qui instrumentalisent l’islam. Je me sens en sécurité et je ne pense pas que le regard des Canadiens vis-à-vis de la communauté musulmane va changer à cause de ces agissements. Je souhaite dire aux Canadiens, que ces personnes ne représentent pas les musulmans. Ces actes de violence ne nous

représentent pas ».Par Réda Benkoula

1Communiqué du Centre Culturel Algérien :Tueries d’Ottawa et de St-Jean sur Richelieu,in www.linitiative.ca

2Acte violent à Ottawa : Déclaration officielle des porte-parole de Québec solidaire, in www.linitiative.ca

Directeur - Fondateur : Réda BenkoulaTéléphone : 514-360-6267Site web : www.linitiative.caRédaction : [email protected]és : [email protected] : facebook.com/linitiative.caImpression : Hebdo LithoPapier issu de sources responsablesDépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2014.Reproduction interdite de tous les articles sauf accord de la rédaction.

ÉDITORIALAu-delà de la stigmatisation

Page 4: VOUS DÎTES ISLAM Alors pas d'amalgame!

4

Journal gratuit du mois de novembre 2014. Volume N°9

Que ce soit pour lancer votre entreprise ou pour la faire croître,

vous aurez besoin un à moment ou à un autre d’aller chercher du financement. À qui s’adresser, où aller, de quoi avez-vous besoin, comment le faire?

Les entrepreneurs québécois signalent souvent qu'obtenir du financement est l'aspect le plus difficile du démarrage d'une entreprise. En dépit de l’existence à la fois des sources de financement du secteur public et du secteur privé dans lesquelles les entrepreneurs peuvent puiser pour que leurs entreprises prennent leurs envols, plusieurs d’entre eux manquent d’informations et/ou ne savent pas par où commencer. Les banques et les caisses populaires sont les sources de financement les plus sollicitées par les PME du Québec, révèle une enquête de l’Institut de la Statistique du Québec (ISQ).L’organisme note que 36 % des PME de la province ont fait appel au financement externe pour assurer leur développement. C’est une augmentation de 25 % par rapport à 2007, alors que 29 % des PME avaient fait appel au financement externe. Ce dernier comprend l’emprunt (prêts et marges de crédit), le capital-actions et le crédit-bail. L’emprunt constitue l’essentiel des demandes de financement, alors que 83 % des PME qui se financent le font

avec du crédit bancaire.Pour ce faire et avant de passer à l’action, une démarche rigoureuse est de mise, car non seulement elle est salvatrice mais elle évitera également des refus de masse qui découragent souvent les entrepreneurs qui laissent tomber leurs rêves. Voici quelques étapes à suivre :

1-Scruter votre projet et réaliser un plan d’affaire efficace Le plan d’affaire vous servira à obtenir du financement du gouvernement, des organismes de soutien aux entrepreneurs et des institutions financières. Assurez-vous de consulter la législation relative au démarrage d'une entreprise, de documenter votre projet et de rédiger un plan d'affaires efficient et efficace.

2- Élaborer et analyser rigoureusement votre montage financierMatérialiser vos dépenses et revenus potentiels dans un tableau, car le montage financier établit à la fois les besoins financiers de l'entreprise et le type de financement qui pourra combler chacun d'entre eux.

3-Opter pour le financement appropriéIl existe trois types de financement pour entreprise : le financement par emprunts, le financement par capitaux propres et les programmes gouvernementaux.

4-Visualiser et préparer votre demande de financement Une fois vos besoins établis et le bon type de financement choisi, vous pouvez passer à l'étape de la rédaction et de la présentation de votre demande de financement. Selon Service Québec, il existe différents types de financement et la meilleure pratique est de se renseigner avant de faire un choix. Voici les types de financement les plus prisés :

• Le capital-actions et le capital de risque : pour le premier, c’est une somme investie par des particuliers, des entreprises, des institutions financières ou des organismes en contrepartie d’actions. Le capital risque est, quant à lui, est une prise de participation par un ou des investisseurs généralement minoritaires au capital d’une jeune entreprise.

• Le financement participatif : c’est une sollicitation de petites sommes d’argent auprès d’un grand nombre de

personnes par l’intermédiaire d’internet (exemple : NCFA Canada : National Crowdfunding Association Of Canada…) • La garantie de prêt et le prêt: la garantie de prêt est une assurance de paiement donnée par un garant à une institution financière qui accorde un prêt à une entreprise. Le prêt est une somme d'argent mise à la disposition d'une entreprise en contrepartie d’une promesse de remboursement selon des modalités déterminées.

• La subvention : c’est une somme accordée à une entreprise par le gouvernement ou par une organisation municipale, parapublique ou publique.

Afin de trouver le financement qui vous convient, Services Québec – Entreprises, met à la disposition des entrepreneurs tout les types du financement possible sur le lien : http://www2.gouv.qc.ca/entreprises/portail/quebec/creer

Said Kebir

Les employeurs vous embaucheront plus facilement si vous

accumulez d’abord de l’expérience professionnelle ici. Voici quelques façons de l’obtenir.

Le bénévolat. Le bénévolat est une bonne porte d’entrée pour le marché du travail. C’est une excellente façon de se familiariser avec les façons de faire des entreprises québécoises. Considérez aussi la participation à des activités culturelles ou sportives, qui vous permettront de rencontrer des gens, et, qui sait, un employeur potentiel.

Une formation d’appoint. Une formation d’appoint liée à vos compétences professionnelles, comme une attestation d’études collégiales (AEC), pourrait vous permettre d’acquérir de l’expérience utile. Ce type de formation, de courte

durée, offre souvent des stages en entreprise. Vous pourrez ensuite faire valoir ces formations pratiques comme une expérience professionnelle.

Des subventions salariales. Le programme PRIIME d’Emploi-Québec permet aux immigrants d’acquérir une véritable expérience de travail. Une subvention paie en partie le salaire du travailleur, et l’employeur reçoit une aide financière pour encadrer le nouvel employé. Bien sûr, le candidat doit aussi avoir les compétences exigées pour le poste.

Consultez des centaines d’offres d’emploi et d’autres conseils carrière au www.jobboom.com.Cet article est publié en partenariat avec Jobboom.

Comment acquérir de l’expérience au Québec?

Financement d’entrepriseDes sous pour produire, communiquer et vivre

Emploi

Page 5: VOUS DÎTES ISLAM Alors pas d'amalgame!

5

Journal gratuit du mois de novembre 2014. Volume N°9

Qui a dit que naître femme dans une contrée lointaine ne permet pas

d’exploiter sa propre entreprise, une fois au Québec? Pourtant, nombreuses sont celles qui osent faire le grand saut, une fois bien installées dans leur terre d’accueil. Bien qu’elles adoptent des sphères d’activités toutes aussi différentes les unes que les autres, elles sont toutes animées par la même passion et ont même une autre caractéristique commune : elles doivent trimer dur pour y arriver. En effet, nombreux sont les obstacles qu’elles doivent franchir pour se lancer en affaires et y réussir. Si elles doivent faire face à des difficultés communes à celles des entrepreneures québécoises de souche, comme la conciliation travail-famille, par exemple, il n’en demeure pas moins qu’elles doivent aussi faire face à d’autres

difficultés comme la culture, l’adaptation à un nouveau milieu et la langue, entre autres.Il demeure cependant des obstacles majeurs qui sont souvent inconnus des Québécois pure laine. Dans la grande majorité des cas, l’accès au financement est plutôt ardu, surtout au moment du démarrage de l’entreprise, mais également, lors des années subséquentes. Dans plusieurs cas, les défis sont imposants car elles démarrent une entreprise dans un domaine où elles ne possèdent pas nécessairement une expertise particulière ou encore, parce qu’elles sont nouvellement arrivées au pays et qu’elles ont beaucoup à apprendre sur les caractéristiques de la société québécoise. Des défis supplémentaires face aux critères d’éligibilité aux programmes de

financement, l’intolérance aux risques financiers, l’insuffisance de ressources financière et la situation économique du ménage est précaire ou encore, elles ignorent les ressources d’aide existante pour les entrepreneurs et parfois même, les contraintes institutionnelles.Un autre obstacle à leur intégration comme entrepreneures résiderait dans le fait qu’elles éprouvent des difficultés à gagner la confiance de la société et ce, à plusieurs niveaux. Selon une étude menée à la Chaire Claire-Bonenfant de l’Université Laval, en février 2014, certaines d’entre elles ont déclaré que la clientèle québécoise s’avère souvent méfiante car elle manquerait de confiance envers leurs entreprises alors que d’autres estiment que les individus de leur propre communauté d’origine seraient en

cause en réclamant des faveurs indues en raison de leur origine commune, ce qui causeraient problème étant donné que la solidité financière de leur entreprise ne leur permettrait pas de consentir des faveurs. Finalement, un troisième groupe de femmes d’affaires desservant surtout leur communauté d’origine en répondant à des besoins spécifiques, a avoué ne pouvoir dépendre de la clientèle québécoise pour l’expansion de son entreprise. Ce qui limiterait les opportunités d’affaires.On constate donc que mis à part les défis communs aux entrepreneurs québécois ou non, les entrepreneures immigrantes doivent fournir des efforts supplémentaires pour espérer réussir en affaires.

Martine Dallaire

Naître femme à l’étranger et brasser des affaires au Québec y serait plus ardu que pour les Québécoises de souche

Entrepreunariat

Fonder une entreprise comporte bien des étapes…et des pièges.

Survol des erreurs les plus courantes et quelques conseils pour les éviter.

Erreur #1 : Laisser la peur nous paralyserIl faut du courage pour se lancer à son compte. On peut en venir à se demander si l’on arrivera à payer ses factures! Or, le premier mois, il est normal de rentrer à peine dans ses frais.

Erreur #2 : Se décourager dès les premiers refusIl faut persévérer quand on croit à son idée. Si vous avez du mal à convaincre banquiers et amis de s’associer à votre projet, c’est peut-être qu’il est trop ambitieux ou mal défini. Faites un effort de plus pour clarifier le concept ou en réduire la portée, afin de prouver que c’est un bon investissement.

Erreur #3 : Investir immédiatement de grosses sommesCertains nouveaux entrepreneurs achètent tout en neuf : un gros camion, un ordinateur puissant, des meubles dernier cri. Il est plus sage d’acquérir des articles usagés ou de les emprunter à ses connaissances. On pourra toujours acheter en neuf quand on aura assez de revenus pour faire les paiements facilement.

Erreur #4 : Penser qu’on peut tout faireQuand on lance une entreprise, il faut créer un produit, concevoir une campagne marketing, faire de la comptabilité et trouver du financement. Or, rares sont ceux qui ont du talent pour tout! Il faut avoir le réflexe de confier les tâches pour lesquelles on est moins bon à des professionnels, ou échanger des services avec les entrepreneurs de son réseau. Par exemple, on peut offrir gratuitement

des services de traduction à un comptable en échange de quelques heures de tenue de livres.

Erreur #5 : Mal cibler sa publicitéLa publicité coûte cher. Pour atteindre nos clients potentiels, on doit aller les chercher où ils se trouvent. On n’annonce pas un produit destiné aux adolescents dans un journal lu surtout par des adultes. On choisit plutôt des sites Internet ou des magazines destinés aux jeunes. Ainsi, on économise du temps et de l’argent : deux ressources dont on aura bien besoin pour le reste de l’aventure!

Consultez des centaines d’offres d’emploi et d’autres conseils carrière au www.jobboom.comCet article est publié en partenariat avec Jobboom

Les erreurs à éviter

Page 6: VOUS DÎTES ISLAM Alors pas d'amalgame!

6

Journal gratuit du mois de novembre 2014. Volume N°9Culture

Nadjim Bouizzoul se produira le 28 novembre prochain au Cabaret du

Mile-end en compagnie de nombreux invités pour célébrer les dix ans du groupe Labess. Tantôt en tournée et parfois en mode troubadour, le groupe sillonne l’Europe, les pays Arabes et bien sur le Canada, où il fait découvrir les rythmes de la musique gnawa, le chaabi et le flamenco. Après « Tout va bien » en 2007 et leur titre phare Babour El Leuh, ils sortent en 2012 un second album « Identité » qui et tout aussi rythmé que le précédent. Très engagés dans leur texte, les membres du groupe travaillent sur un troisième album qui permet d’apprécier le titre « Chouffou Ma Sar » et « La Guerre », deux chansons qui sont d’actualité. Dix ans de Labess c’est aussi le regard que portent les membres du groupe sur leur propre formation :

Tacfarinas Kichou : « Labess, ce sont des rencontres, des voyages et des défis. Il y a eu une grande progression au niveau musical. Nous avons exploré et approfondi plusieurs styles : le gnawa, la chaabi, le flamenco. Il y a de la recherche

et plus de travail dans notre musique. Nous avons aussi collaboré avec d'autres artistes d'ici et d’ailleurs et ça c'est une énorme richesse! La complicité que nous avons maintenant nous permet d'avoir une très bonne aisance sur scène, ce qui nous donne plus de facilité lorsqu'il est question d'improvisation »

Gregoire Carrier bonneau : « Labess représente la liberté. C’est une force qui réunit les gens de tous les âges et de toutes les nationalités. Labess c’est le talent et le charisme de Nedjim qu’il catalyse pour le groupe. J’ai connu Labess en premier il y a déjà quelques années, en faisant le son pour eux aux Bobards. Lorsque je les ai vu pour la première fois, j’ai été très impressionné par la voix de Nedjim et le groove du band. Aujourd’hui, je fais partie du groupe comme bassiste et j’en suis fier! Je trouve que c’est un groupe qui vieillit très bien! »

Propos recueillis par Réda Benkoula

Le livre Pour les musulmans1 de Edwy Plenel qui vient de paraître

met en exergue l'amalgame auquel sont confrontés les musulmans. Dès le début, il cite d'abord Montaigne : « Chaque homme porte la forme entière de l'humaine

condition »2 puis E.Zola: « La république est envahie par les réactionnaires de tous genres, ils l'adorent d'un brusque et terrible amour, ils l'embrassent pour l'étouffer»3. Estimant que l'origine de la personne importe peu : « L'origine ne protège de

rien, seules les vies font preuve, leur chemin, leur cohérence »4 Edwy Plenel donne des exemples relevant de l'histoire que le racisme a toujours existé et il a souvent cherché à trouver des fondements pour s'exprimer : « Loin de nous protéger, cette réduction des musulmans de France à un islam lui-même réduit au terrorisme et à l'intégrisme est un cadeau offert aux radicalisations religieuses, dans un jeu de miroirs où l'essentialisation xénophobe justifie l'essentialisation identitaire. Telle est l'alarme que je veux faire entendre, en défense des musulmans, dans la diversité humaine de ce que ce mot recouvre »5. Dans la mesure où il y a confusion tant au niveau social que culturel, les crispations et les méfiances se mettent en place pour montrer que l'autre, soit disant différent, représente un danger pour la population: « Selon eux, l'islamophobie relèverait de la liberté d'opinion et d'expression, et, à ce titre, les manifestations de haine qu'elle inspirerait, que ce soit à l'encontre du culte musulman ou de ses croyants, ne sauraient tomber sous le coup de panache. Suivant ce dangereux raisonnement, l'agression d'une femme voilée ne serait qu'un acte du militantisme contre une pratique jugée comme une forme d'oppression à l'égard des femmes»6. En effet, tout est mis en place au nom de la religion musulmane qui, quelquefois, est comprise comme entrave à la liberté. Mais celui qui pratique dignement et dans un cadre privé et non public sa religion, ne se permet aucunement de faire du mal aux

autres ni même de prêcher le mal dans des lieux de culte. Faîtes attention à ne pas confondre : Edwy Plenel explique clairement qu'il est vain d'exclure ce musulman, qui est souvent ciblé comme un étranger : « (…) Car le souci, c'est que cet étranger n'est pas en dehors, il est aussi à l'intérieur. Parmi nous, entre nous, l'un d'entre nous. Musulmans, arabes, maghrébins, immigrés, enfant d'immigré, voisin, cotisant à la sécurité sociale, produisant des richesses, créant des œuvres, animant nos villes, participant à l'avenir de la France…Et c'est cette part de nous-mêmes que ces discours officiels irrésistiblement suivis d'actes, de circulaires, d'arrêtés, de décrets de lois etc…nous habituent à rejeter comme étrangère, bref à l'exclure »7. D'une manière générale, on parle de ce qui ne nous ressemble pas de façon à ce qu'on le démonte tant au niveau culturel que politique.

Lamia Bereksi Meddahi

1 Edwy Plenel, Pour les musulmans, Ed/La découverte, 2014. 2 Montaigne, Essais livre 3, Chapitre2 « du repentir». 3 E.Zola, Lettre à la France, 07 Janvier 1898. 4 Edwy Plenel, Pour les musulmans, Ed/La découverte, 2014, p. 15. 5 Id, p. 28. 6 Ibid, p. 21. 7 Ibid, p. 63.

Labess10 ans…ça s’fête!!!

Vous dîtes islamAlors pas d'amalgame!

© M

. BEL

MEL

LAT

Page 7: VOUS DÎTES ISLAM Alors pas d'amalgame!

7

Journal gratuit du mois de novembre 2014. Volume N°9

Un nouveau souffle au Complexe La Plaza avec

Marilyn Mahotières

Le groupe d’associés du Complexe la Plaza s’agrandit avec l’arrivée de Marilyn Mahotières, conceptrice d’événements depuis 10 ans. Le dimanche 9 novembre prochain, près de 300 personnes sont attendues pour rencontrer la nouvelle associée et découvrir les nouveautés de La Plaza ainsi que les plus récentes tendances de l’univers du mariage et de l’événementiel. Les invités à la recherche d’un espace pour leurs événements corporatifs et les

futurs mariés prendront part à cette formule « 4 à 7 glam » au cours de laquelle seront présentées les nombreuses possibilités de la salle.Plus de détails sur www.linitiative.ca

Événements

Exposition de l’artiste peintre Mehel du 1er au 30 novembre

L’artiste d’origine algérienne Mehel dévoile son exposition de tableaux et de sculptures sous le thème « Sur la route de l'organdi». Entre sa quête de l’esthétisme et le culte de la perfectibilité, l’artiste recherche l’harmonie entre instinct et intellect, entre plaisir et vérité. L’exposition se déroulera au 2070 rue Peel Montréal, QC, H3A 1W6. Le vernissage de l’exposition aura lieu le jeudi 06 Novembre 2014 de 17h30 à 20h00

Festival du Monde Arabe jusqu’au 8 novembreLa 15ème édition du Festival du Monde du Monde Arabe se poursuivra avec au programme Kader Japonais qui se chantera le 7 novembre au Théâtre Rialto ainsi que plusieurs artistes orientaux telles que Hamam Khairy et Farida Mohammad Ali qui se produiront au Théâtre Maisonneuve lors de la soirée de clôture le 8 novembre. Suivez sur www.linitiative.ca la couverture médiatique de l’événement

Black Umfolosi sera à Montréal le 9 novembreDans le cadre des Nuits d’Afrique, le groupe africain Black Umfolosi sera de retour au Canada ! Black Umfolosi est un ensemble de renommée internationale qui a conquis le monde entier à travers plus de 30 ans de carrière. Il se produira le dimanche 9 novembre, à 20h30, au Cabaret du Mile-End

La 17e édition des RIDM se tiendra du 12 au 23 novembreLa 17e édition des Rencontres internationales du Documentaire de Montréal (RIDM) se tiendra du 12 au 23 novembre 2014. Avec une sélection de 141 films en provenance de 44 pays et la présence d'une centaine d'invités, les RIDM s’annoncent plus prometteuses que jamais. Ne manquez pas de suivre avec Carole Dumont la couverture médiatique de l’événement sur www.linitiative.ca

L’aventure autour du Blanc le 12 novembreLe Centre de recherche d’emploi de l’Est organise une fête en blanc pour célébrer ses 30 ans

d’existence dans la communauté léonardoise. Une occasion à ne pas manquer pour fêter cet événement le mercredi 12 novembre 2014 de 17h00 à 21h00 au Café l’Entre 2 de l'École Antoine-de-St-Exupéry, sis 5150, boulevard Robert, Saint-Léonard H1R 1P9. Délices et surprises seront au menu. Les réservations se font avant le mercredi 5 novembre au 514 256-5051 ou 514 256-1645

Mundial Montréal du 18 au 21 novembreLa 4ème édition de Mundial Montréal permettra de découvrir dans la métropole Montréalaise plus de 34 artistes pendant 4 jours. Découvrez sur mundialmontreal.com/ toute la programmation du festival et suivez sur www.linitiative.ca la couverture médiatique de l’événement

37ème édition du Salon du livre du 19 au 24 novembreL’écrivain Denis Monette sera présent au salon du livre. À cette occasion découvrez sur www.linitiative.ca l’interview de Carole Dumont avec le romancier « Denis Monette : Un don inestimable»

Chikha Tsunami à Montréal le 21 novembreUne soirée chaabi sera organisée en compagnie de la chanteuse marocaine Chikha Tsunami et le chanteur Omar Cherif. Pour plus d’infos contacter Bouchra : 514-626-1199 / 438-992-2066 ou Nadia : 514-569-6043

Couscous Comedy Show le 26 novembreDernier Couscous Comedy Show de Uncle Fofi au Cabert du Mile end où il recevra ses meilleurs amis artistes pour un moment historique dans le parcours du couscous

La reine du Hawzi Hassiba Abderaouf sera à Montréal le 29 novembreLa fondation Canado Algérienne du Québec El Afak organise un cocktail Algérien Kabyle Marocain, Tunisien et Oriental. La soirée gala sera organisée à l’occasion du 60ème anniversaire de la guerre de libération de l’Algérie au 8860 Boulevard Langelier H1P3C8. Pour plus d’infos contacter : 514-562-3700 / 514-586-2035

Événements à ne pas rater

Histoire d'immigrants sera projetéle 15 novembre au CCA

Découvrez avec Carole Dumont la couverture

cinématographique de la 43ème édition du Festival du Nouveau Cinéma sur : www.lintiative.ca. À lire l’intégralité de la sélection de films et documentaires de la chroniqueuse: « Le Militaire : Le retour à la vie », « La Sapienza: La quête de l’inspiration », « A Street in Palermo : Exaltant », «The Special Need : Émouvant», « Le Challat de Tunis : Mythe ou Réalité?», « Spartacus & Cassandra : Le droit au bonheur», « Difret : Hymne à la Justice », « Hermosa Juventud : La belle Jeunesse », « The Good Lie Inoubliable ». À lire aussi sa chronique de mode : « Xtreme Lashes: Nouvelle technique d’extensions de cils »

« Histoire d'immigrants » sera projeté en présence de la réalisatrice Nadia Zouaoui dans le cadre des « Rencontres KSari » le Samedi 15 novembre 2014, de 18h00 à 20h30 au Centre Culturel Algérien, 2348, Jean Talon Est, Bureau 307, Montréal (QC), H2E 1V7. Le documentaire est une compilation de témoignages sur les divers visages de l’immigration au Québec. «Histoires d’immigrants » insiste

sur la richesse de cette diversité, en invitant à se battre contre les préjugés et à favoriser le dialogue pour mieux vivre ensemble. Un documentaire d'une quinzaine de courts métrages. En raison du nombre de place limité, les personnes qui souhaitent assister à la séance de visionnement sont invités à s’inscrire par courriel à : [email protected]

43ème Festival du Nouveau Cinéma

Page 8: VOUS DÎTES ISLAM Alors pas d'amalgame!

E N C O L L A B O R A T I O N AV E C

K A R I M D A B OD A K H A B R A K H A

G Y P S Y K U M B I A O R C H E S T R A A Y R A D

Mundial Montréal, c'est 4 jours de célébration des musiques du monde réunissant des sonorités des Caraïbes, des Amériques, de l'Europe de l'Est, de l'Afrique, ou encore du folk Québécois. Du 18 au 21 novembre, plus de 30 artistes feront vibrer les salles les

plus renommées de Montréal. Offrez-vous un voyage autour du monde sans quitter le centre-ville!

É C O U T E LO C A L E , R É S E A U G LO B A LN O RT H A M E R I C A’ S W O R L D M U S I C S U M M I T

M U N D I A L M O N T R E A L . C O M

We acknowledge the financial support of the Government of Canada through the Department of Canadian Heritage (Canada Music Fund) and Canada’s Private Radio Broadcasters.Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du ministère du Patrimoine canadien (Fonds de la musique du Canada)

Réalisé avec le soutien du Service de Coopération et d’Action Culturelle du Consulat Général de France à Québec

M U N D I A L M O N T R E A L : U N E P R O D U C T I O N

linitiative.indd 1 14-10-29 15:55