Upload
others
View
6
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Évolution & enjeux du système éducatif
Introduction• Prendre la mesure du service public d’éducation• Les éléments constitutifs du changementI. La massification ou comment concilier le quantitatif et le qualitatif II. La refondation de l’École de la République III. La relation des parents et des élèves à l’École
Le système éducatif : quelques repères
12,3 millions d’élèves des 1er et 2nd degrés1er degré : 55%
2nd degré : 45 %
dont 60% de collégiens
Public et privé sous contrat
855 000 enseignants 1,17 millions de fonctionnaires EN /ESR
5,4 * millions de fonctionnaires (3 FP)
Public et privé sous contrat
64 000 écoles et établissements du second degré
82 % d’écoles > 11 % de collèges > 6 % de lycées > 1 % d’EREA
Lycées : 38% de lycées professionnels et 62% de lycées généraux et technologiques
Public et privé sous contrat
1
* Chiffre transmis lors des élections professionnelles
+ 2,5 millions d’étudiants
21 % FP – 56% FPE
Le système éducatif : quelques repères
Missions interministérielles : « Enseignement scolaire (Mies) »
64 milliards d’euros (62,7 pour l’EN) >>> 1ere mission du budget général de l’Etat(2013)
2
État (56,5%) Collectivités (24,5%)
Ménages (7,5%)
Entreprises (8,4%)Autres administrations (2,6%)
DIE : 144,8 milliards d'euros en 2013 (6,85% du PIB)Total des dépenses effectuées en France métropolitaine et dans les DOM pour les activités d’éducation(enseignement — y compris formation continue — ou activités annexes) et pour l’achat des biens etservices liés à l’éducation
Source : DEPP, novembre 2014
I. LA MASSIFICATIONou COMMENT CONCILIER LE QUANTITATIF ET LE QUALITATIF
L’ordonnance n°59-45 du 6 janvier 1959
I.1. Les effets de la massification
3
Loi n°75-260 relative à l’éducation du 11 juillet 1975 dite « loi Haby »
Loi n°89-486 d’orientation sur l’éducation du 10 juillet 1989 dite « loi Jospin »
Loi n°2005-380 d’orientation et de programme sur l’avenir de l’école du 25 avril 2005, dite « loi Fillon »
Loi n°2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République, dite « loi Peillon »
STRUCTURATION
ORGANISATION & PRINCIPES
CONTENUS D’ENSEIGNEMENT
REFONDATION POLITIQUE
DE
CE
NT
RA
LISAT
ION
I.2. Les lois d’orientation : une cohérence d’ensemble 4
II. LA REFONDATION DE L’ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUEII.1. L’état de l’École en 2013
5
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Proportion de bacheliers dans une génération et "sortants précoces"
% de jeunes de 18 à 24 ans qui n'ont aucundiplôme et ne sont pas en formation% de bacheliers dans une génération
II. LA REFONDATION DE L’ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUEII.1. L’état de l’École en 2013
90 % des enfants d’enseignants entrés en 6e en 1995 ont obtenu unbaccalauréat 7 ans après; c’est le cas pour 40 % des enfantsd’ouvriers seulement.
Parmi les enfants d’ouvriers qui ont eu leur bac en 2012,• 31 % filière générale,• 23 % filière technologique,• 46 % filière professionnelle.
Parmi les enfants de cadres supérieurs qui ont eu leur bac en 2012• 75 % filière générale,• 14 % filière technologique,• 10 % filière professionnelle.
84 % des élèves de section générale et professionnelle adaptée(SEGPA) sont des enfants de familles de CSP défavorisées.
6
II. LA REFONDATION DE L’ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE
II.2. Les axes de la « refondation »8
Etats‐UnisPologne
Nouvelle‐Zélande
Grèce
Finlande
SlovaquieLuxembourg
Allemagne Autriche
Rép. tchèqueFrance
Japon
Turquie
Suède
Hongrie
Australie
Canada
Irlande
Belgique
Pays‐Bas
Espagne
Danemark
Suisse
Islande
Portugal
Norvège
Corée
Italie
OCDE
400
420
440
460
480
500
520
540
560
580
600
202530354045505560
Score moyen en culture mathématique et écart de score associé à la variation d'une unité de l'indice SESC dans PISA 2003
Moy. de l'OCDE :39
Moy. de l'OCDE : 500
Performance au dessus de la moyenne et écart de score associé à la variation d'une unité SESC en dessousde la moyenne de l'OCDE
Performance au dessus de la moyenne et écart de score associé à la variation d'une unité SESCau dessusde la moyenne de l'OCDE
Performance en dessous de la moyenne et écart de score associé à la variation d'une unité SESCau dessusde la moyenne de l'OCDE
Performance en dessous de la moyenne et écart de score associé à la variation d'une unité SESCen dessousde la moyenne de l'OCDE
PAYS DONT LE SCORE EST SUPÉRIEUR A LA MOYENNE DE L’OCDE
PAYS DONT LE SCORE EST INFÉRIEUR A LA MOYENNE DE L’OCDE
INIQUITÉSCORE LIÉ AU STATUT
SOCIAL ET ÉCONOMIQUE D’UN
ÉLÈVEÉQUITÉ
II. LA REFONDATION DE L’ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE
II.2. Les axes de la « refondation »8
Etats‐UnisPologne
Nouvelle‐Zélande
Grèce
Finlande
SlovaquieLuxembourg
Allemagne Autriche
Rép. tchèqueFrance
Japon
Turquie
Suède
Hongrie
Australie
Canada
Irlande
Belgique
Pays‐Bas
Espagne
Danemark
Suisse
Islande
Portugal
Norvège
Corée
Italie
OCDE
400
420
440
460
480
500
520
540
560
580
600
202530354045505560
Score moyen en culture mathématique et écart de score associé à la variation d'une unité de l'indice SESC dans PISA 2003
Moy. de l'OCDE :39
Moy. de l'OCDE : 500
Performance au dessus de la moyenne et écart de score associé à la variation d'une unité SESC en dessousde la moyenne de l'OCDE
Performance au dessus de la moyenne et écart de score associé à la variation d'une unité SESCau dessusde la moyenne de l'OCDE
Performance en dessous de la moyenne et écart de score associé à la variation d'une unité SESCau dessusde la moyenne de l'OCDE
Performance en dessous de la moyenne et écart de score associé à la variation d'une unité SESCen dessousde la moyenne de l'OCDE
La France a un score supérieur à la moyenne de l’OCDE …
Mais ce score est négativement impacté par le statut social par rapport à lamoyenne des pays de l’OCDE
II. LA REFONDATION DE L’ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE
II.2. Les axes de la « refondation »8
Etats‐Unis
Pologne
Nouvelle‐Zélande
Grèce
Finlande
Slovaquie
Luxembourg
AllemagneAutriche
Rép. tchèqueFrance
Japon
Turquie
SuèdeHongrie
Australie
Canada
Irlande
Belgique
Pays‐Bas
Espagne
Danemark
Suisse
IslandePortugal Norvège
Corée
Italie
OCDERoy.‐Uni
400
420
440
460
480
500
520
540
560
580
600
202530354045505560
Score moyen en culture mathématique et écart de score associé à la variation d'une unité de l'indice SESC dans PISA 2012
Moy. de l'O
CDE :39
Moy. de l'OCDE : 496
Performance au dessus de la moyenne et écart de score associé à la variation d'une unité SESC en dessousde la moyenne de l'OCDE
Performance au dessus de la moyenne et écart de score associé à la variation d'une unité SESCau dessusde la moyenne de l'OCDE
Performance en dessous de la moyenne et écart de score associé à la variation d'une unité SESCau dessusde la moyenne de l'OCDE
Performance en dessous de la moyenne et écart de score associé à la variation d'une unité SESCen dessousde la moyenne de l'OCDE
Note : Pour faciliter la lecture de ce graphique, les données du Mexique ont été enlevées.
10
Priorité pour le primaire
Formation des enseignants dans les ESPE
Nouveaux rythmes scolaires
Stratégie numérique
Lutte contre le décrochage scolaireRénover les programmes / Récriture du socle commun
Modernisation des métiers de l'Éducation nationale
Refonder l'éducation prioritaire
Une école juste, exigeante et inclusive Transmettre les valeurs de la République
Loi n°2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République
Décret n°2013-682 du 24 juillet 2013Relatif aux cycles d’enseignement à l’école primaire et au collège
Décret n°2015-372 du 31 mars 2015relatif au socle commun de connaissances,
de compétences et de culture
Décret n°2013-77 du 24 janvier 2013relatif à l'organisation du temps scolaire dans
les écoles maternelles et élémentaires
Décret n°2015-544 et arrêté du 19 mai 2015 relatifs aux enseignements au
collège
Nouveaux programmes pour la rentrée 2016 (du CP au collège),nouvelles modalités d’évaluation, nouveau DNB
Décret n°2013-683 du 24 juillet 2013 définissant la composition et les modalités de
fonctionnement du conseil école-collège
11
Circulaire n° 2014-077 du 4 juin 2014relatif à la refondation de l’éducation prioritaire
12
Réseaux Formation Qualification Emploi (FOQUALE)Circulaire n°2013-035 du 29 mars 2013
Décret n°2014-1377 du 18 novembre 2014 relatif au suivi et àl'accompagnement pédagogique des élèves
En 2011, 95% des enfants de cadres avaient pu arriver au terme du collège sans redoubler à ce niveau contre 63% des enfants d'inactifs.
Le coût du redoublement : 1,6 milliards d’euros et 30’000 postes
III. LA RELATION DES PARENTS ET DES ÉLÈVES A l’ÉCOLE
III.1. L’École est-elle pour ou contre les parents ?
• Décret n°2006-935 du 28 juillet 2006 relatif aux parents d'élèves, aux associations de parentsd'élèves et aux représentants des parents d'élèves• Circulaire n°2006-137 du 25 août 2006 : le rôle et la place des parents d'élève• Circulaire n° 2013-142 du 15 octobre 2013 : Renforcer la coopération entre les parents etl'école dans les territoires
13
L’École & l’Église
L’École & la République
Protéger l’enfant
Accueillir et associer les parents
Décret du 28 juillet 2006
III. LA RELATION DES PARENTS ET DES ÉLÈVES A l’ÉCOLE
III.1. L’École est-elle pour ou contre les parents ?
Circulaire n°2013-142 du 15 octobre 2013 : Renforcer la coopération entre les parents etl'école dans les territoires
14
1 - Rendre effectifs les droits d'information et d'expression des parents enaccordant une attention particulière aux parents les plus éloignés du systèmeéducatif
1.1 Informer, dialoguer1.2 Aider les parents à se familiariser avec l'École1.3 Encourager la participation des parents à la vie de l'école ou de l'établissement
2 - Construire une véritable coopération entre les parents et l'École2.1 Diversifier les modalités d'échanges entre les professionnels et les parents2.2 Sensibiliser et former l'ensemble des personnels de l'éducation nationale à la communication avec les familles
3 - Développer la coordination et la visibilité des actions d'accompagnement à la parentalité
III.2. Les problématiques autour de la coéducation 15
ÉDUCATIONINSTRUCTIONApprentissages
disciplinaires et transversauxSavoir‐être
Développementde compétences sociales et civiques
ÉCOLE ‐ FAMILLESQuel partage de compétences ?
La composition sociale des collèges français
Les professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) du "parent de référence" des collégiens constituent le point de départ. Voici la composition sociale de la population des collégiens français en 2014 :• parents de PCS "très favorisées" : 21 % des collégiens• parents de PCS "favorisées" : 12 % des collégiens• parents de PCS "moyennes" : 28 % des collégiens• parents de PCS "défavorisées" : 39 % des collégiens
Les 7 075 collèges de France présentent une très forte hétérogénéité en termes de composition sociale.• 70 collèges accueillent plus de 82 % de collégiens d’origine sociale défavorisée• 70 collèges accueillent moins de 3 % de collégiens d’origine sociale défavorisée• 700 collèges accueillent moins de 6 % de collégiens d’origine sociale très favorisée • 700 collèges accueillent plus de 42 % de collégiens d’origine sociale très favorisée
16
Indice de ségrégation (H)
Compris entre 0 et 1. Plus il estélevé, plus les écarts sociauxentre les collèges sont importantset plus leur population esthomogène.
Mixité et ségrégation dans les collèges français
16
18Vosges
Somme
www4.ac-nancy-metz.fr/cadres > rubrique cadres administratifs