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N° 24 - Juillet 2017N° 24 - Juillet 2017
LE MAGAZINE QUI
RECONNECTE AUX SENS, AU
AU CORPS ET AU COEUR.
Vivre sa NatureAu Nom du Corps
Sommaire
18
30
832
26
ARTICLE
PARCOURS DE VIE
TÉMOIGNAGE
POÈME
LECTURE
P 4. "Trouvez votre légende personnelle !"par Caroline GAUTHIER
P 8. "Quand le corps n'en fait qu'à sa tête"par Marion LECOIN
P 18. "Merci mon corps" par DelphineRAVAUX-LEFAVRAIS
P30. "Le chemin" par Caroline GAUTHIER
P26. "Ma traversée du désert" parVéronique LEBRETON
PLUS D'INFOS
P32.
"TROUVER SA BONNE ETOILE"
par Caroline GAUTHIER
Auteur du Roman Initiatique à Succès "Au Nom du Corps"
TROUVER SA BONNE ETOILE
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 4 -
TROUVER SA BONNE ETOILE
Ce genre d’histoire autour de moi, j’en
entends des milliers, de plus en plus…
Beaucoup se réveillent en sursaut, au
milieu de leur vie… comme s’ils avaient
raté quelque chose. Certains sont
complètement hébétés, d’autres
malheureux ou encore égarés.
J’ai fait partie de ces gens-là, puis je me
suis réveillée et j’ai entamé un chemin
pour me retrouver… pour ne plus avoir
l’impression de passer à côté de ma
vie.
Ce chemin aujourd’hui je le fais faire
aux autres à travers mes
accompagnements, mes formations en
ligne, mes ateliers, mes livres…
L’idée est de montrer la voie pour sortir
de la « sombre forêt de l’erreur ».
Bien que le chemin de vie de chaque
être humain soit unique, je crois que
l’aventure humaine, prise dans son
sens large, présente certains aspects
universels qu’ils sont essentiels de
connaître pour ne pas se perdre.
Tous plus ou moins inconsciemment
nous cherchons notre étoile…
Au beau milieu de ma vie, j’ai réalisé
que je n’étais pas là où j’aurais voulu
être… comme si je m’étais écartée du
chemin, me retrouvant en très
mauvaise posture. Le choc a été
brutal…
Avant je dormais… Mais un matin
cela a été comme une évidence. Tout
mon être refusait l’endroit où je vivais,
le métier que je faisais, les gens que
je fréquentais.
Pourquoi un beau matin comme cela,
tout mon être aspirait à du nouveau,
alors que jusqu’à présent je me
contentais de ce que j’avais ?
En fait dans ma première partie de
vie, je m’étais coupée de ressources
internes essentielles… Je m’étais
focalisé sur un aspect (la réussite
sociale et le savoir mental) au
détriment de choses essentielles au
bonheur.
Je relate mon parcours dans le
Roman initiatique « Au Nom du
Corps » devenu best-seller…
Mais je ne suis pas la seule qui ait
vécu un tel parcours.
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 5 -
votre foi, votre ingéniosité, votre
énergie, vos relations, vos ressources,
vos émotions, vos sensations, votre
intuition, votre vision et votre mission…
Ces instruments de navigation internes
doivent être entretenus pour pouvoir
trouver votre route.
Il est temps de travailler à découvrir
quelles sont toutes vos capacités
internes pour garder votre cap et
trouver cette étoile.
Cela devient l’urgence de ce siècle…
pour ne pas terminer aigri, épuisé, ou
éteint.
La société d’aujourd’hui a tendance à
ne focaliser que sur le savoir mental, en
oubliant les ressources « organiques »
essentielles en chacun qu’il est temps
de retrouver pour enfin vivre une vie
pleine de sens. Êtes-vous d’accord ?
Caroline GauthierCaroline Gauthier
Et j’ai eu le privilège d’observer
plusieurs personnes à la découverte
de leur bonne étoile…
Ce que je peux déjà vous dire c’est
que cette étoile est déjà préexistante
en vous. Et elle ne fait que se dévoiler
en cours de route quand vous décidez
de suivre ce qu’elle a à vous révéler.
Ce n’est donc pas une création qui
vient de nulle part.
Mais ceci personne ne nous
l’enseigne… On ne nous apprend à
l’école que des courbes, des
graphiques, des faits historiques…
en oubliant la lumière qui brille au
fond de nos cœurs.
Connaître et sentir notre étoile, la
garder en vue est une bonne manière
de rester sur la bonne voie, à
condition que le ciel reste dégagé.
Et même si sur le chemin, il y a un
épais brouillard, vous possédez à
l’intérieur de vous des boussoles
internes pour tracer votre route et ne
pas vous perdre :
TROUVER SA BONNE ETOILE
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 6 -
"QUAND LE CORPS N'EN FAIT QU'À SA TÊTE"
Par Marion LECOIN
J'ai rencontré Marion dernièrement à Paris...Elle a des yeux particulièrement
pétillants et j'ai été tout de suite charmée par son univers.
Puis j'ai visité son blog "On a biodire" . Et j'ai été tout de suite admirative de tout ce
qu'elle offre comme supers tuyaux.
Voici son parcours, son histoire et je suis ravie de vous faire découvrir son univers.
Et vous savez quoi ? Elle a en plus des supers talents d'écritures...
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 8 -
PARCOURS DE VIE
De mois en mois, ma peau a continué à
s’enlaidir avec des boutons douloureux,
très longs à cicatriser, qui déformaient
complètement mes joues et mon
menton. On me parle d’acné sévère
tardive.
J’étais défigurée, j’avais honte. Je
fuyais les miroirs en même temps que
je me repliais sur moi-même. Mon
image me répugnait et j’imaginais le
dégout des autres quand ils me
regardaient…
À cette époque, j’étais dans un job que
je pensais aimer. Beaucoup de dossiers
à gérer, beaucoup de responsabilités,
beaucoup d’heures passées au bureau,
une situation sociable enviable.
Je me mets une pression énorme, pour
plaire à ma direction qui elle, passe son
temps à me dire à quel point je n’en fais
jamais assez, comme j’aurai pu faire
mieux et autrement. Et moi j’encaisse.
Je suis engluée dans le stress, il me
dévore littéralement, je perds un kilo à
chaque fois qu’un nouveau bouton
apparaît sur mon visage !
Le corps nous envoie des signaux
puissants.
Le cœur qui bat fort en réponse à la
joie, les frissons dans les membres à
l’accouchement d’une bonne idée,
des papillons dans le ventre dans les
moments d’amour. Mais aussi le
poids sur les poumons en temps de
tristesse, la gorge nouée face à la
déception, le feu au visage dans la
colère.
Oui le corps nous envoie des signaux
puissants, sur qui nous sommes, ce
qui nous fait vibrer et ce qu’il convient
de changer. À condition de savoir les
écouter.
En 10 ans, mon corps a appuyé à
deux reprises sur l’interrupteur, en
position « off ». Et ç’a été violent, à
chaque fois.
En novembre 2007, un premier
bouton rouge et gênant est apparu
sur ma joue gauche. C’est celui qui a
planté son petit drapeau de
conquérant avant de faire venir toute
sa famille et ses amis !
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 9 -
Tiens, mon corps parle et pour une fois
je l’écoute. Je décide que cette situation
n’est plus acceptable. Je réponds à une
offre d’emploi, un peu au hasard, et je
suis retenue. Je pense mettre fin à cette
spirale infernale.
La confiance remonte : on s’intéresse à
moi dans cette nouvelle entreprise. Je
suis adulée, on loue mes compétences.
De la reconnaissance, enfin !
Je débute en même temps le traitement
de la dernière chance pour mon acné.
Tout va bien.
Ou presque. Ce traitement ne
fonctionne absolument pas et les effets
secondaires sont épouvantables. En
plus des boutons, je me retrouve avec
des plaques d’eczéma sur le visage !
Je stoppe tout au bout de 9 mois,
désemparée. Il faut se rendre à
l’évidence, comme le dit le
dermatologue, il y a des femmes qui
auront des boutons toute leur vie…
Puis une rencontre, par hasard.
Cette période a duré 7 ans. Bien sûr,
de belles choses sont arrivées dans
ma vie pendant cette période :
la naissance de nos 2 filles, la
construction de notre maison, des
voyages magnifiques.
Mais je vois bien que plus le temps
passe, plus je me juge constamment,
plus je suis frustrée, plus je me replie.
Le moment présent ? Connais pas !
Par contre je maîtrise les angoisses
de la veille et l’anxiété du lendemain.
Je cours après la perfection : être une
super collaboratrice, une formidable
maman, une épouse, une amie, une
fille, une belle-fille, une sœur…
Le déclic est arrivé 2 jours après un
retour de vacances, en plein mois
d’août. Une demande urgente au
bureau qui m’a complètement fait
« péter les plombs » : je criais,
je pleurai, je jetais dans la pièce tout
ce qui me passait sous la main.
Comment est-il possible de ressentir
autant de haine dans le ventre alors
que j’avais passé 3 semaines à
(tenter de) me délasser ?
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 10 -
PARCOURS DE VIE
Et puis ça recommence. L’entreprise se
développe, on compte sur moi. On
lance des recrutements qui ne trouvent
pas preneurs. La direction ne se
structure pas, n’anticipe rien, critique
tout sans apporter de solutions. Et moi
j’encaisse et je stresse.
Je suis de moins en moins présente à
la maison, je n’ai plus le temps de faire
du sport. Je suis de plus en plus
fatiguée, j’ai des vertiges alors que je
suis assise à mon bureau, j’ai des
pertes de mémoire, je me trompe de
route le matin… Tout cela dure
plusieurs mois jusqu’au burn-out, le
point de non-retour, la paralysie la plus
totale. Le corps avait pourtant parlé…
Je suis en arrêt, dans tous les sens du
terme. Et je ne l’accepte pas. Comment
vont-ils faire sans moi ? Et mes
rendez-vous, qui va les assurer alors
que tout le monde est déjà débordé ?
Je suis pleine de remords, d’angoisse
et de honte aussi, ici, au fond de mon
lit. Je découvre que je suis atteinte de
bruxisme (je serre fort mes mâchoires
dans la journée et la nuit).
Un naturopathe qui, au lieu de me
donner une ordonnance justifiant mes
symptômes, m’explique la cause de
mon acné. « Vous avez le feu en vous
». Quoi ? La peau est un organe et
tout ce stress accumulé agit
directement sur mon foie et mes
intestins (entre autres), qui ne font
plus correctement leur job.
Un traitement adapté et en deux mois,
l’acné a complètement disparu. Ça
relève du miracle ! Pour agir sur les
cicatrices, je me forme sur les
produits naturels et bientôt, les huiles
végétales et essentielles n’ont plus de
secrets pour moi.
J’entre dans le monde des médecines
alternatives et des produits bio et ça
me passionne.
C’est une période faste. Je renoue
(à peu près) avec mon miroir.
J’achète des tonnes de nouveaux
vêtements. Je me mets à la course à
pied. On me propose d’évoluer vers
un poste de Responsable de service.
Mon égo est aux anges.
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 11 -
Je suis mal à l’aise avec les activités
proposées, moi qui n’avais jamais vu
une chamane ni chanté de chansons
qui parlent de la déesse Terre !
En plus mon mari panique, car il me
croit pris dans une secte. Je suis si
fragile en ce moment…
Le deuxième jour est consacré à l’été,
à la femme mère. Je participe à une
tente rouge, un lieu de parole libre pour
libérer ses émotions. Qu’est-ce que je
vais raconter ? Je mentalise en
écoutant les autres femmes s’exprimer.
C’est mon tour. Je parle du boulot et de
mon angoisse de l’avenir. Et je tremble.
Je tremble pendant 10 minutes, les
yeux fermés, sans parler. Puis je
pleure, pas des larmes de tristesse ou
de colère, non. Je chasse toutes les
émotions que j’avais enfermées.
Je fais (enfin) faire sauter des barrières
intérieures. Le corps parle et je l’écoute.
Cette expérience m’a ouverte, à moi et
aux autres femmes aussi, sans
jugement.
Décidément mon visage ne me laisse
pas de répit (tiens, le corps parle ?).
Et puis ce jour de juin où je vois
passer un jeu-concours pour gagner
une semaine de « retraite » dans le
Doubs, intitulée « Voix de femmes ».
Je regarde le programme, je ne
comprends rien, mais cela m’attire.
Je réponds. D’habitude, je ne
participe jamais à ce genre de
concours. Et (bien sûr) la réponse
tombe : j’ai gagné !
Je me retrouve en plein mois de juillet
à Val de Consolation, un endroit
improbable en pleine nature, dans le
dortoir d’un ancien monastère, au
milieu de 50 femmes.
Je comprends que nous allons à la
recherche de notre féminin sacré.
Je n’ai aucun apriori, je ne sais pas ce
que c’est !
Le premier jour, nous travaillons sur
l’énergie du printemps, la femme
vierge.
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 12 -
Je pleure aux côtés de ces femmes
que je ne connais pas, je trouve la
bienveillance dans leurs yeux, dans
leurs chants et dans leurs paroles.
Je découvre aussi le yoga,
l’ayurvéda, le lien profond que nous
entretenons avec la nature et ses 4
éléments.
Je fais connaissance aussi avec le
dictionnaire des malaises et des
maladies de Jacques Martel. Je lis
avec étonnement le sens profond de
chacun de mes maux :
- Acné : reliée à un manque d'estime
de soi, au désir de tenir les gens loin
de soi, de peur d'être blessé. Je dois
accepter les changements en moi et
être à l’écoute de mes besoins.
- Bruxisme : lié à une colère
inconsciente qui remonte à la
surface, peur de prendre des
décisions claires et précises. Je me
retiens de dire ou de faire certaines
choses et dois accepter ma
sensibilité et mes émotions.
Quelle claque ! Je suis revenue
transformée de cette semaine.
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 13 -
J’ai de nouveaux yeux, un
qui regarde à l’intérieur de
moi et l’autre ouvert sur le
monde extérieur.
À Val de Consolation, une
femme, devenue depuis
mon amie, m’a dit : ton
expérience avec l’acné,
les connaissances que tu
as des soins naturels, tu
dois les partager, tu
pourrais tellement aider
les femmes qui ont vécu
les mêmes problèmes.
Alors j’ai créé un blog
« On a bio dire », pour
partager mon quotidien
bio(logique !), mes
lectures, mes astuces,
mes conseils pour
prendre soin de son corps
au naturel. Comme ça,
pour voir. Mais assez
rapidement j’ai reçu
beaucoup d’intérêt !
Alors j’ai décidé
d’enseigner toutes les
connaissances que j’avais
acquises et toutes les
méthodes que j’ai mises
au point.
Je partais dans l’extrême
inverse, d’où l’absence de
structure et
d’organisation. Plus je
plongeais là-dedans, plus
les femmes affluaient
dans ma vie. Cela m’a
beaucoup aidé à évoluer,
à me soigner.
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 14 -
PARCOURS DE VIE
Le poème que j’ai écrit à Val deLe poème que j’ai écrit à Val de
Consolation pendant ma semaineConsolation pendant ma semaine
« Voix de femmes » :« Voix de femmes » :
C’est quoi cette histoire ?
Regarde, regarde autour de toi.
Comment peux-tu penser que tu es
lisse quand tu vois le flanc des
montagnes.
Regarde les reliefs, les grottes, les
sommets, ces pics qui peuvent blesser,
ces cavités qui peuvent envelopper.
Tu es façonnée, modelée par des
mains qui ne cherchent pas la
perfection, mais au contraire, qui
veulent des creux, des bosses, des
zones d’ombre et de lumière, des
aiguilles et des cavernes profondes.
Tu es une montagne, tu es exposée à
la lumière du monde, mais tu recèles en
toi des milliers de chemins tortueux,
dans l’ombre.
C’est ton histoire.
Car plus j’écris, plus je me dévoile,
plus je partage, plus je donne, plus
j’affine ma mission de vie :
accompagner les femmes à se sentir
bien dans leur peau, au sens propre
comme au sens figuré ! Parce que
leur histoire est aussi mon histoire
dans ce grand tout !
Prenez soin de votre peau, elle est
comme vous : unique.
Aimez-vous,
MarionMarion
- Au Nom du Corps - N°24- Page 15 -
Regarde, regarde autour de soi.
Comment peux-tu penser que tu es
petite quand tu vois un arbre.
Regarde Sa Majesté, vois ses racines
profondément ancrées dans la terre,
vois sa majesté, son élévation vers le
ciel.
Écoute le chant du vent dans ses
feuilles.
Tu es comme l’arbre, tes pieds sont le
lien avec la terre, ton corps, ta tête et
tes bras peuvent tendre vers l’infini.
Penses-tu qu’un arbre est plus
important qu’un autre ?
La nature est multiple… et chaque
élément respire ensemble.
Tu es un arbre, seul tu es en même
temps au milieu de la forêt.
Tu te suffis, tu te nourris, mais tu fais
partie de la communauté, tu ressens
son énergie.
Tu grandis à ton rythme et tu changes à
chaque saison.
C’est ton histoire.
Regarde, regarde autour de toi.
Comment peux-tu penser que tu dois
rester silencieuse quand tu vois la
mer.
Regarde ses couleurs, écoute son
chant, vague après vague.
Entends l’eau monter, former cette
douce rondeur, presque
indescriptible.
Entends la vague s’approcher de toi,
son roulis, le début du grondement.
Puis écoute l’eau venir à tes pieds,
claquer les pierres, fouetter les
algues.
Elle crie, elle hurle.
Tu es la mer, tu as le calme de l’eau
qui dort et qui coule lentement, mais
tu exprimes aussi pleinement ta
colère et ton énergie au bout de tes
efforts, sur le sable.
C’est ton histoire.
PARCOURS DE VIE
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 16 -
PARCOURS DE VIE
Elles ont escaladé les flancs de ta
montagne, nagé au plus profond des
vagues de ta mer et grimpé à la plus
haute branche de ton arbre.
Elles l’ont fait pour recentrer ta vie là où
est sa véritable place : dans ton cœur,
dans ton corps et dans ton âme.
C’est ton histoire.
C’est mon histoire.
MARION
Le blog : www.onabiodire.com
La page Facebook :
www.facebook.com/onabiodire
Le compte Instagram :
www.instagram.com/onabiodire
Regarde, regarde autour de toi.
Comment peux-tu penser que tu es
seule quand tu vois toutes ces
femmes autour de toi ?
Regarde leur ancrage dans le monde,
leur sensibilité, leur amour, leur
bienveillance, leur douceur, leur force,
leur liberté, leur maternité.
Laisse-toi envelopper avec leur
tendresse, leur partage, leur cœur,
leur ouverture.
Écoute leurs blessures, leurs peurs,
leurs cris.
Vois leurs rires, leurs larmes, leurs
sourires.
Laisse-toi imprégner par leur regard
et ressens, ressens la vie en toi.
Elle n’était pas partie la vie, elle était
là. Au fond de toi. La vie.
Remercie ces femmes pour leur
présence et leur simplicité.
Elles sont allées puiser au fond de toi
ton toi.
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 17 -
" MERCI MON CORPS "
Par Delphine RAVAUX-LEFAVRAIS
Delphine m'a tout de suite charmée quand je l'ai rencontré...
D'abord par sa grande douceur mais aussi par la façon qu'elle a de marier sa vie
de Mère et sa vie de femme qui crée sa vie professionnelle...
Je vous laisse découvrir son témoignage de vie...
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 18 -
TÉMOIGNAGE
Et puis, il y a eu ce jour, mon corps, où
je t’ai rencontré en tant que Femme. Je
parle d’un jour, alors qu’en réalité, la
rencontre s’est tissée sur plusieurs
années, et sur plusieurs dimensions.
L’une des « options » liées à
l’incarnation dans un corps féminin,
c’est la possibilité offerte de transmettre
la Vie.
J’ai accepté le cadeau avec joie,
ignorant alors qu’il contenait en plus de
trois bébés magnifiques, un avortement
et quelques fausses couches
conscientes et inconscientes, des
règles parfois douloureuses, un
syndrome prémenstruel, et quelques
autres surprises que je n’ai pas encore
toutes fini de déballer.
« Tu enfanteras dans la douleur » n’a
jamais été ma tasse de thé, et je n’avais
pas peur d’avoir mal, et même si mon
intention n’était pas d’endurer, j’avais
déjà la conviction que tu saurais, mon
corps, sortir vainqueur de cette
épreuve.
Un temps je t’ai au mieux ignoré, au
pire rejeté, et très souvent utilisé,
sans y mettre grande conscience.
Je t’ai musclé, avec la bénédiction de
ma mère, professeur d’éducation
physique et sportive, et le bon côté
c’est que j’ai adoré le goût de la
liberté et de la puissance que je
sentais, dans la maîtrise de gestes
techniques que tu exécutais avec
grâce et obéissance (et oui, c’est
possible).
Je savais courir « aussi vite que les
garçons », grimper aux arbres et
gagner au bras de fer contre mes
frères. Je savais faire la roue dans le
sable, un saut périlleux du plongeoir
de la piscine, lancer le poids ou le
javelot et smasher au-dessus du filet
du terrain de volley.
Et j’aimais ça, sans savoir qu’un jour
tu me permettrais de vivre un bonheur
mille fois plus fort…
Merci mon corps d’être féminin.
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 19 -
À 24 ans, lorsque mon
premier enfant s’est
annoncé, je savais que je
ne voulais pas de
péridurale, et surtout, pas
d’épisiotomie — c’était ma
hantise depuis que j’avais
assisté à plusieurs
accouchements et
césarienne lors d’un stage
en maternité : l’épisio est
le geste qui m’a le plus
choqué à l’époque.
Je savais que je voulais
accoucher de manière
naturelle, dans un
environnement
chaleureux et, par
chance, à trente minutes
de chez moi il existait une
petite maternité qui
proposait en salle nature
de plonger dans un bain
bouillonnant.
C’est là que nous
sommes restés, toi et moi
— un peu surprise de
l’intensité des
contractions — durant les
trois dernières heures
d’ouverture et de
préparation au passage
du bébé qui se préparait à
naître.
Je serais bien restée là
pour l’accueillir cet enfant,
sauf que le protocole ne
prévoyait pas la possibilité
d’un accouchement dans
l’eau. La sage-femme m’a
donc incité à sortir
lorsqu’elle a estimé que
c’était le moment.
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 20 -
TÉMOIGNAGE
Le projet d’un accouchement à domicile
a mûri durant toute cette grossesse
avec un seul frein, de taille : dans notre
région aucune sage-femme n’acceptait
de le pratiquer !
Ça n’avait aucun sens pour moi de me
délocaliser pour accoucher dans une
autre région, comme ça n’avait aucun
sens non plus de me rendre à la
maternité du CHU tout proche et de
m’astreindre à rentrer dans des cases
bien trop étroites pour moi désormais :
avec ma vision d’un cadre au service de
l’humain (et non l’inverse), qui met de la
protection pour le plus vulnérable, je
devenais de plus en plus exigeante.
J’ai fini par accepter, à contrecœur, un
compromis avec une sage-femme qui
allait inaugurer avec nous un nouveau
protocole d’accès au plateau
technique.
Une grande première dans la région,
une ouverture de la part des
professionnels de l’obstétrique…
Et j’ai « expulsé » bébé et placenta,
assise sur un canapé, adossée au
futur papa.
Cette première naissance a été
merveilleuse pour moi. Merveille de
découvrir mon fils — qu’est-ce qu’il
était beau !
Ravie d’avoir échappé à l’épisiotomie.
Fière de quitter la salle
d’accouchement au bout de quelques
heures, debout, en poussant le
berceau à roulettes dans lequel
dormait ce premier enfant, qui a fait
de moi une mère.
Merci, mon corps, tu avais fait le job à
la perfection, et pendant des années,
la petite maternité ayant fermé
entre-temps, j’ai pensé que je n’aurais
plus jamais d’enfants : je n’imaginais
pas possible de vivre un
accouchement plus beau que celui
que je venais de vivre là.
Et pourtant, seize ans et un long bout
de chemin plus tard, la Vie nous a
offert un cadeau presque inattendu :
un nouvel enfant allait nous rejoindre
à Noël.
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 21 -
Mon mari a posé le téléphone, la sage-
femme au bout du fil tentait de nous
diriger, peine perdue. C’est toi, mon
corps, qui a pris les commandes. Et
trois contractions plus tard ma fille était
là, dans mes bras, et nous étions tous
les trois à la fois surpris, chamboulés et
fiers de cette arrivée à la maison
inopinée, tellement imaginée que ça en
paraissait presque irréel de l’avoir vécu
en vrai.
La suite fut moins drôle, avec un
transfert à la maternité que je ne voulais
pas, que je ne sentais pas nécessaire
« laissez mon corps faire ce qu’il a à
faire » au lieu de déverser sur moi,
ouverte à 200 % vos peurs de
« professionnels » qui craignent plus
que tout l’hémorragie de la délivrance.
Pardon mon corps parce que ce jour-là,
après ce que nous venions de traverser
ensemble, j’ai choisi d’accepter la
révision utérine, et l’anesthésie qui va
avec, pour LES rassurer et avoir la
paix.
mais pas suffisant pour moi qui était
tiraillée entre mon cœur qui me
soufflait « tu peux le faire, seule, chez
toi » et ma tête (et celle d’une grande
majorité de celles et ceux à qui je
confiais cette étrange intuition) pleine
de doutes.
Alors il arriva que, la poche des eaux
ayant percé la nuit de Noël, nous
avons appelé la sage-femme au petit
matin. Elle a constaté que le bébé
allait bien et, le col étant encore
fermé, elle est retournée à ses
occupations, jusqu’à ce que mon mari
la rappelle, quatre heures plus tard,
pour lui demander si c’était normal
que je perde un peu de sang.
A ce moment-là, j’étais sous la
douche, traversée par des
contractions de plus en plus intenses,
quand j’ai senti, sous ma main la tête
du bébé qui se présentait, et une
irrépressible envie de pousser…
J’ai eu le temps de sortir de la
douche, et de m’accroupir, suspendue
au lavabo de la salle de bain.
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 22 -
TÉMOIGNAGE
Et surtout j’ai appris à faire un pas de
plus dans l’écoute de ton langage, c’est
à dire lâcher-prise, ne rien vouloir de
toi, juste te suivre, être avec, sourire et
te laisser mener la danse : la naissance
de cet enfant fut d’une simplicité et
d’une fluidité sur tous les plans.
Il est né à la maison, la seule nuit
depuis trois ans et demi où sa sœur a
dormi d’une traite sans se relever, il est
né dans la douceur et la présence de
moi à lui, de moi à moi, de mon homme
à moi, à nous, il est né dans le sacré de
l’énergie de sa conception, dans le lit de
l’amour qui a permis sa venue. Il est né
divinement, tendrement,
magnifiquement. Et son placenta l’a
suivi quelques heures plus tard.
Merci mon corps de femme, parce
qu’avec toi par trois fois, j’ai approché le
mystère de la Vie et de la Mort d’une
façon magistrale.
Lorsque pour la première fois tu t’es
ouvert, si grand qu’une tête de bébé,
puis son corps entier ont pu glisser hors
de moi, c’est ma conscience qui s’est
élargie en même temps que mon
bassin.
Les trois années qui ont suivi, ont été
des années de guérison profonde et
de transformation, des années de
documentation aussi, sur la
physiologie de la naissance, de
rencontres et de partages avec
d’autres femmes ayant vécu un
accouchement non assisté (ANA).
Et puis, mon corps, tu m’as fait la
surprise d’un troisième enfant. Et là,
c’était clair et évident qu’il naîtrait à la
maison, avec personne d’autre que
son père et moi.
Après tout, quand nous l’avons conçu
il n’y avait aucun « professionnel de la
conception » dans notre chambre
pour nous dire comment procéder !
Je me suis préparée à accueillir ce
bébé dans la confiance et dans
l’amour. J’ai travaillé à enlever une à
une toutes les peurs qui pouvaient
subsister.
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 23 -
L’empreinte qu’a laissé
mon fils au passage, c’est
un temps hors du temps,
un espace hors de
l’espace, comme un fil
tendu entre la vie et la
mort et la conscience que
tout peut basculer d’un
côté ou de l’autre, à
chaque instant.
Voilà où j’étais au
moment où j’ai senti la
brûlure, le « cercle de
feu », qui annonçait
l’atterrissage imminent
d’un nouvel être sur la
terre.
Merci mon corps de
Femme, parce qu’avec la
naissance de ma fille
seize ans plus tard, j’ai su
que tu avais toutes les
ressources en toi. Que tu
es fait pour donner la Vie,
et que la seule limite à ta
puissance créatrice, c’est
la peur et les croyances
qui en découlent.
Ma peur, et celle de tous
ceux qui t’entourent à ce
moment crucial. J’ai senti
la puissance de la lionne,
et l’importance de
protéger le processus à
l’œuvre de toute
intervention extérieure.
J’ai capté la nécessité
d’un masculin présent,
confiant, à l’écoute et
protecteur qui ne laissera
personne te détourner de
ce que tu es en train de
manifester.
TÉMOIGNAGE
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 24 -
TÉMOIGNAGE
Merci mon corps de Femme parce que
tu m’as permis de sentir la Joie Absolue
et la Puissance de l’Amour.
Désormais, je sais que tout cela existe
et bien plus encore, et je sais que je
suis venue sur terre pour l’incarner jour
après jour, avec toi mon corps, et dans
toutes les dimensions de mon être.
Delphine Ravaux-LefavraisDelphine Ravaux-Lefavrais
Site internet :Site internet : www.delphinelefavrais.fr
FacebookFacebook : La bienveillance au
quotidien
YouTubeYouTube : Déployer ses Elles
J’ai mesuré la force de l’attachement,
et j’ai plongé encore plus au fond de
mes tripes où se joue l’essentiel.
Merci mon corps de Femme, parce
qu’avec l’arrivée de mon deuxième
fils, il y a presque deux ans, j’ai senti,
dans toutes mes cellules, ce que veux
dire « vivre l’instant présent ».
Pendant trois heures j’ai lâché les
commandes, et j’ai baigné dans une
vibration d’Amour Absolu.
J’ai perçu au plus profond de moi, ce
que Confiance veut dire. J’ai observé
la lumière me traverser à mesure que
tu t’ouvrais, mon corps, et que mon
enfant s’approchait.
Ma conscience s’est déployée avec
une gratitude infinie. J’apprends
depuis à l’intégrer petit à petit dans
ma vie de tous les jours.
Je suis passée de la maîtrise de mon
corps au lâcher-prise et à
l’obéissance. Et ce mot qui jadis me
faisait hurler et bondir, aujourd’hui je
l’écris avec la conscience de tout ce
qu’il contient de grâce, de créativité et
de liberté.
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 25 -
" MA TRAVERSEE DU DESERT "
Par Véronique LEBRETON
Véronique un jour m'a écrit pour me demander de lire un de mes textes
lors d'un congrès médical... Quel ne fut pas ma surprise que mes textes
puissent être lu devant ce public...
Voici son témoignage touchant.
LECTURE POUR UN CONGRÈS MÉDICAL
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 26 -
LECTURE POUR UN CONGRÈS MÉDICAL
Intervenir à un congrès fut une
magnifique expérience, cela donne
tellement de sens à toutes ces
souffrances endurées depuis juin 2010,
période à laquelle j’ai appris mon
insuffisance rénale chronique soudaine
et irrémédiable.
Femme active, mariée à l’époque,
maman de deux adolescentes, ce fut un
véritable tsunami dans ma vie. Tout a
basculé du jour au lendemain, une
terrible épreuve à laquelle je ne
m’attendais évidemment pas, où je
perdais toute maîtrise, je n’y
comprenais absolument rien.
J’ai donc été inscrite sur liste d’attente
de greffe en septembre 2011 et là
encore, un nouveau tsunami puisque
l’on me découvrait un problème
carcinologique à un sein. J’ai donc été
placée en contre-indication temporaire
(CIT).
Après dix-huit mois seulement, les
médecins ont levé la CIT et se sont faits
très insistants pour la transplantation.
Dire « OUI » au projet de greffe m’était
alors extrêmement difficile.
Lorsque j’ai découvert le poème
« Sortir de la souffrance » de Caroline
Gauthier, j’ai été bouleversée.
C’est exactement ce qui se trouvait au
plus profond de mon Être. J’ai eu la
sensation qu’il avait été écrit pour
moi.
En mai dernier, je suis intervenue à
un congrès paramédical à Angers,
non pas en tant que soignante, mais
patiente. Et oui, en tant que patiente
greffée d’un rein en avril 2016.
La greffe s’étant déroulée
parfaitement bien dès le début, ce fut
un grand honneur pour moi que la
psychologue du service de
néphrologie-dialyse-transplantation
me demande de témoigner.
L’envie de partager mon expérience
de patiente et de transmettre ce beau
poème qui me parle tant a vite été
une évidence. Il a d’ailleurs suscité de
vives émotions chez le public.
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 27 -
Ma traversée du désert
J’étais donc dans le désert portant une
valise lourde, devenue bien trop lourde
pour moi.
Valise que j’avais d’ailleurs eu bien du
mal à boucler, car je souhaitais tout
emmener avec moi et ne me séparer de
rien.
Puis la maladie est arrivée et à donner
un grand coup de pied dans cette
fameuse valise, elle a explosé, tout son
contenu s’est dispersé sur le sable.
J’étais anéantie, désemparée,
complètement perdue, j’avais envie de
hurler, mais à quoi bon puisque
personne ne m’entendrait…
Alors faire le tri était devenu inévitable,
je le savais fort bien.
Qu’allais-je devoir laisser ?
Que voulais-je emmener ?
Qu’est-ce qui m’était devenu essentiel ?
Du côté médical, toutes les conditions
étaient réunies, mais de mon côté, il y
avait un blocage, comme une
nécessité absolue de prendre mon
temps.
Je voulais et devais comprendre ce
qui bloquait. L’écriture m’a aidée à
poser les choses, fut libératrice et me
fit prendre conscience que ce
bouleversement de vie venait dire des
choses.
Ne dit-on pas « la maladie, le mal a
dit » ? Que voulait me dire mon corps
qui me mettait à l’arrêt, au repos le
plus complet ?
Qu’allait-il ressortir de tout ça ?
Je réalisais, petit à petit, que ma vie
telle qu’elle était avant que la
pathologie survienne ne me convenait
plus véritablement. J’avais
l’impression de ne plus être en phase
avec ce que je vivais et qui j’étais
réellement au fond de moi.
Alors, j’ai écrit un texte relatant
parfaitement mon cheminement et
que j’ai appelé :
LECTURE POUR UN CONGRÈS MÉDICAL
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 28 -
Comment voulais-je
poursuivre ma route ?
Je devais faire des choix,
laisser aller ce qui ne
devait plus faire partie de
moi, emporter ce qui
m’était indispensable.
Ce fameux coup de pied,
au combien douloureux
pour moi, aura déclenché
la colère. Je m’étais
donné tant de mal à bien
ranger ma valise afin que
tout puisse y rentrer.
Une fois mes choix
effectués qui, sur le
moment me paraissaient
insurmontables, m’ont
permis plus de visibilité
concernant mon avenir et
de trouver le chemin que
j’allais désormais
emprunter.
À mon grand retour du
désert, j’avais la force de
dire « OUI » à la greffe,
« OUI » à la vie !
Le hasard n’existe pas,
certains évènements de
vie sont là pour nous
bousculer et nous faire
évoluer.
Alors MERCI à la vie !
Je pense que la
transplantation s’inscrit,
en effet, dans une
histoire, des évènements
de vie, qui s’ils ne sont
pas pris en considération
ni reliés peuvent venir
parasiter l’expérience si
particulière d’une greffe.
La transplantation que j’ai
reçue m’a permis une
véritable renaissance. Je
vis chaque nouvelle
journée tel un cadeau.
Véronique LEBRETON
Contact :
linstantpresent49@gmail.
com
LECTURE POUR UN CONGRÈS MEDICAL
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 29 -
" LE CHEMIN "
POÈME
Poèmepar Caroline GAUTHIER
On nous dit souvent que nous devons
sortir de nos journées de pilotage
automatique ;
Nous arrêter et écouter pour trouver
notre être authentique.
Mais nous devons être prévenus
Avant de démarrer cette quête
éperdue.
Cette conduite ne mène pas à un
quelconque paradis,
Malgré ce que l'on nous a dit !
Mais elle permet d'enlever nos
écailles à la con
Et d'éplucher son oignon !
Et oui ! Les seules choses auxquelles
on est confrontés,
C'est à ses propres émotions que l'on
avait pourtant bien pris soin de
cacher !
On nous promettait un super horizon !
Mais non !
On fait face à son putain de dragon... !
Et Flute ! Toutes nos peurs remontent
à la surface,
Alors qu'on nous promettait la grâce !
On nous aurait donc menti !
Aurait-on été trahi ?
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 30 -
POÈME
Et dans ce chemin qui avait au départ
l'air d'une supercherie,
Car on est souvent meurtri ;
Nous découvrons la seule chose qui
vaille vraiment la peine :
L'amour de la vie et de quoi qu'il
advienne...
Et nous savons que dans cette
descente,
Nous allons enfin la trouver cette
lumière aveuglante !
Elle n'a pourtant rien à voir avec ce
qu'on imaginait.
On avait même tout mis en œuvre pour
ne pas arriver à la trouver !
Car elle nécessitait de se dépouiller de
pas mal de choses auxquelles notre
ego tenait !...
Mais, elle avait toujours été là et elle
éclairait nos pas ...
Caroline GAUTHIER
On pensait connaître l'éveil
Et des monts et merveilles,
Et nous nous enfonçons toujours plus
profond
Dans la gueule de notre satané
démon !
Sapristi, si j'avais su,
Je serais pas venu… !
Sommes-nous souvent tentés de dire,
À ceux qui nous promettaient un
avenir.
Mais dans la difficulté de nos
premiers pas,
Au fur et à mesure que nous laissons
nos armures dans ce combat,
Nous découvrons le bonheur
De l'ouverture de nos cœurs...
Même s'il est souvent brisé, car
ouvert pleinement ;
Il bat beaucoup plus fort et palpite
vraiment !...
- Au Nom du Corps - N°24 - Page 31 -
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