Une visite en terre à voyages

Ici se termine la vie d’une mécanique, dépassée dès la naissance du siliconeAvant sa refonte, elle accepta de se soumettre à la dissection pour l’avancement oculaire

Chapeaux propres, cuirs lustrés, les grands acteurs vont ajouter de la beauté à leur citéCe soir la ville vibrera sous les pas de la foule avide du fossé de la célébrité

Un jour il fallut partir, faute de nourriture saineNous les escargots avons mis cap au loin

Quatre ou six générations d’ici au but, nous devions dédier nos énergies à la qualité du voyage

J’ai marché sur le trottoir, sous le soleil j’ai oublié mon ombreJ’ai mis mes yeux sur le miroir, j’ai vu ma dent et négligé mon regard

J’observe sans vraiment voir et je pense: où sont passées mes mains?

De miraculeuses découvertes sont faites chaque jourDe miraculeuses découvertes sont faites chaque jourParfois sous l’oeil averti d’un Univers , un reflet choisiParfois sous l’oeil averti d’un Univers , un reflet choisi

Je marche à ma propre perfection, je voudrais d’autres viesJe marche à ma propre perfection, je voudrais d’autres vies

À trois matins du printemps, au-dessus de la rue déserteÀ trois matins du printemps, au-dessus de la rue déserteJ’aperçois l’air neuf et je le sens, le jour de la couleur verteJ’aperçois l’air neuf et je le sens, le jour de la couleur verte

Aujourd’hui, il faudrait repartir vers la ville. Merci grand lac, dans tes yeux j’y ai vu mille îlesLa beauté est partout, il suffit de savoir regarder

Mais la tienne dépasse tout, elle me plie et me fait trembler

Au hasard d’un village, une agate si bien dessinée, on doute sa véracitéUne surpression chaude et quatre milliards de mois de refroidissement

Une tranche de monde, un duo de vies dans un panier. Et qu’ai-je décidé?

J’avais mes propres goûts, et les ai surdéveloppés J’en avais trop, et parfois je m’en suis égaréTantôt je vais me reposer et sous la tirée du temps, je m’endormirai auprès des gens que j’aime tant

Les bulles remontent et rendent le terrain vierge La neige avant sa fonte, le fleuve entre ses berges

Les choses que je fais et la définition du besoin L’Inspiration et l’Action me mènent vers le loin

La salle s’est vidée, il ne reste que les bancs L’écran s’est éteint, il est de nouveau blanc

On attend la nouvelle folie, pour prendre rang Et écrire l’épitaphe suivant les éternels sièges

Dans le Tunnel Vert, je vois ce virageLa bouffée d’atmosphère et la mère du cirage

Le bruit à Métal-sur-Fer, la fabrique d’ancragesAlors qu’as-tu découvert, suite au sort des tirages?

Je suis le témoin, je vois les choses en coursJamais très loin, le caméléon suit ses cours

Avant les Incertains, Chrono semblait moins courtIl me faudrait livrer, car quelqu’un suit mon parcours

Après mille péripéties j’y suis enfin arrivé‘Vue imprenable au toit, la Grande Ville et la Cité’

Voici quelques travaux pour toi, le rigolo du quartier

Mon doigt gratte mon crâne quand je me demande qu’est-ce que les Dieux ont seméPar quels passages sont-Ils passés et dans quelle parfaite piscine Ils ont baigné?

Quand il me fallut une minette, je l’ai souhaitée de mes deux moiJ’ai prié et médité avec tout ce qui restait de ma douteuse foi Quand il me fallut une minette, je l’ai fabriquée de mes doigtsSous ma volonté que j’ai pliée, j’ai soudé les gouttes tombées

Mon désir m’éveille, jamais il n’y aura ciel pareilLa femme Mexicaine a réajusté le soleil

Et déjà pense au demain vermeilPendant qu’il subit sa vie de sommeil

Je suis le Monarque et mon été vient tout juste de commencer Vers le Nord je m’en vais butiner, mais je reviendrai après diner

La marée d’huile s’étend et crée des satellites en mouvementJ’anticipe le plongeon des nouilles, des morceaux d’acier qui rouillent

Le flot des opportunités, noyé dans des océans de possibilités

Il existe des dents sous mes dentsQui creusent la moelle des traitres

Et tracent la ligne entre victime et maîtreQu’elles dorment, je bois le café gaiement

Ça dynamise et bouge quand l’amour est rougeQuand il devient bleu, on s’en informe trop peu

Larcins et pertes de face, aussi les lois de l’adieu Le chemin laissa ses traces, parfois dans le feu

Je crois que j’ai trop lu, trop su, trop vu et trop buLe Chat, impossible fantôme dans cet endroit

Est ressorti de son sac, des morts il est revenuLa vie qui surprend à reprendre vie, sur les toits

Sur le pont Rouin, les passant regardent se retirer les erreurs du passéSous le pont Rouin, de petits groupes rient, tard dans la clémente nuit d’été

Sous le pont Rouin, des âmes démolies mettent du blé dans une veine bleutée

Je regarde curieusement celui qui subitement me regardeD’où viennent mes motivations, d’où viennent les siennes?

Qui est en avance, qui fait que le groupe retarde? Dans ce monde en savon, quelle main tient les rennes?

Nous voici dénudés de maquillage et sans les gens de l’éclairageSous le soleil photonique, on se ressemble tous à peu près

Sous l’anonymat qui pique, on a navigué et vu maints rivagesÀ l’ère de la mini-électronique, nos chapeaux ancients on revêt

Anciennement, les gens s’inquiétaient toujoursDe l’argent et de la direction de leurs amoursMaintenant nous pouvons douter du détourNous pouvons même douter l’idée de retour

Je pose mon pied sur cette nouvelle plageLe caillou a changé puis transformé son age

Les verres sont faits à partir de sableEt ma foi fût coulée à partir d’une fâble

La Grande Table est mise, les ingrédients sont mélangésLe Chef-Escargot regarde l’heure, les portions de 30 degrés

Il réalise l’importance de la saveur des instantsIl va ajuster la recette, sur sa Machine à Faire du Temps

Comme le bonheur est affaire personnelleChacun doit suivre son unique parcours Et chacun devrait élever sa propre tour.Merci à toi d’avoir participé à cette visite

Une visite en terre à voyages

Réalisation: François Crépeault, Québec, CanadaPhoto prises avec appareils Canon A520 et A530

Les photos sont telles que prises, sans aucune retoucheLes photos furent redimentionnées en 640X480 pixels

Pour commentaires ou pour commander des impressions:wello650@hotmail.com