Cinq chefs-d’œuvreau Muséum des Sciences naturelles de Bruxelles

Rencontrez Iggy, Sea rex, Tassie, Luna et Lily

Dossier de presse

dans le cadre de l’action 100masters

#100masterswww.100masters.brusselsdu 18 mai au 27 août 2016

Les Iguanodons de Bernissart (« Iggy »)Dossier de presse Cinq chefs-d’œuvreAu Muséum des Sciences naturelles www.sciencesnaturelles.beDu 18 mai au 27 août 2016 www.100masters.brussels

Dinosaures découverts en Belgique (entre Tournai et Mons)Leur découverte en 1878 reste, à ce jour, une première mondiale !Nos supers stars

La Galerie des Dinosaures (salle 04) de 3000 m2 accueille les iguanodons, un trésor national, un patrimoine belge inestimable. Ces vrais fossiles ont 125 millions d’années ! « Rien ne peut les surpasser. Tout d’abord, parce qu’ils sont authentiques : ce sont de véritables squelettes! Ensuite, il s’agit encore et toujours de la plus grande découverte de dinosaures de tous les temps, encore jamais égalée. Non seulement plusieurs squelettes entiers d’une même espèce ont été trouvés ensemble, mais en plus, la qualité des fossiles est extraordinaire. » Pascal Godefroit, paléontologue du Muséum

L’histoire débute fin mars 1878 au charbonnage de Bernissart, dans la Fosse Sainte-Barbe. Des mineurs y creusent une galerie à 322 m de profondeur quand ils rencontrent une poche d’argile. Au lieu de la contourner, ils décident de la traverser… et, après plusieurs jours, tombent sur des troncs d’arbres remplis d’or ! Il s’agit en fait d’os d’Iguanodon incrustés de pyrite, un minerai aux reflets dorés. Le 12 avril 1878, le Musée Royal d’histoire naturelle de Belgique est averti de la découverte par télégramme…

« Découverte importante ossements dans faille charbonnage Bernissart STOP se décomposent par pyrite STOP envoyez De Pauw demain pour arriver station Mons huit heures matin STOP y serai STOP urgent STOP Gustave Arnaut »

Ces authentiques fossiles méritaient un écrin qui les mette en valeur et permette aux visiteurs de s’en approcher au plus près. Ils sont exposés dans une immense vitrine (300 m2), équipée d’un ingénieux système d’éclairage et de climatisation protégeant au mieux ces pièces uniques. Neuf iguanodons se tiennent dans la position bipède façon « kangourou », qui leur a été donnée en 1882, et un dixième – un moulage – tente de s’échapper de la cage… sur quatre pattes. Un tunnel de verre, les parois vitrées et la mezzanine permettent aux visiteurs de s’approcher au plus près des détails anatomiques les plus remarquables : le crâne le mieux conservé, la main aux 3 fonctions (marche, préhension et défense), la colonne vertébrale la plus complète, la cage thoracique la plus détaillée… Au sous-sol, 11 squelettes sont présentés dans la position dans laquelle ils ont été découverts entre 1878 et 1881. Mise en scène, ambiance sonore, reconstitution historique, tout est là pour dépayser le visiteur.

Hainosaurus bernardi (« Sea rex »)Le plus grand et le mieux conservé de son espèceMosasaure, le roi des mers anciennes

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Dans une salle intimiste, la Salle des Mosasaures (salle08), juste à côté du gisement des iguanodons, est exposée une des plus belles collections de mosasaures au monde. L’une des principales attractions de cette salle est le squelette presque complet de Hainosaurus bernardi, découvert dans le village de Ciply, dans le Hainaut. L’animal devait mesurer plus de douze mètres de long, ce qui en fait le deuxième plus grand mosasaure jamais découvert.

Redoutables prédateurs marins, les mosasaures, dont le nom signifie « lézards de la Meuse » étaient des lézards géants ayant vécu à la fin du Crétacé, entre – 90 et – 66 millions d’années. Le Muséum des Sciences naturelles est sans conteste la « Maison des mosasaures ».

À l’époque où les Tyrannosaures dominaient les continents, ces gigantesques « Sea rex » écumaient les mers et les océans. Le visiteur se retrouve face à une mâchoire de 1,60 m (comme pour le T. rex !) garnie de dents à faire peur et du corps tout en longueur (12,5 mètres) d’un super-prédateur qui concurrençait les plus grands requins du Crétacé.

Mosa… quoi ? C’est quoi ces animaux ?

Ce sont des lézards fossiles (plus précisément, des reptiles lépidosauriens), marins et prédateursCe ne sont pas des dinosaures !

Ils sont sans équivalent dans la faune actuelle. Les mosasaures étaient tout autant adaptés à la vie en mer que les dauphins le sont aujourd’hui (profil hydrodynamique,

queue puissante…).

Programme Mosasaures Auvio de la RTBF radio : http://www.rtbf.be/auvio/detail_un-jour-dans-l-histoire?id=2103978

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Le thylacine (« Tassie »)Hommage à une espèce éteinte

Rare et fragile, le spécimen exposé dans la salle 250 ans de Sciences naturelles (salle13) a nécessité des conditions d’hygrométrie et de luminosité particulières, raison pour laquelle il est exposé dans une vitrine qui ne s’éclaire qu'à l'approche des visiteurs.C’est le représentant d’une espèce disparue qui était encore recensée il y a 80 ans en Tasmanie* (Australie). Nous diffusons les images et le cri poignant du tout dernier thylacine, en captivité, datant de 1933.

Le thylacine, ou « loup » de Tasmanie *, est un marsupial australien. Enfin, il l’était : le dernier spécimen, un mâle, est mort dans le zoo de Hobart, en Tasmanie, le 07 septembre 1936. Cet animal a été victime de préjugés et de la méconnaissance de son mode de vie. Il était carnivore, chassait au crépuscule et était capable d’ouvrir la gueule très très grand. Il n’en fallait pas plus pour qu’on le croie dangereux pour les élevages de moutons et qu’on l’élimine de façon systématique, primes à l’appui. Pourtant, il s’apprivoisait facilement…

Le spécimen exposé est entré dans notre collection en 1871 : il a été offert au Muséum par Morton Allport. Ce naturaliste australien était membre de différentes sociétés scientifiques dont, notamment, les Sociétés royales belges de Malacologie, de

Botanique et d’Entomologie !

Recherche de spécimen vivant : Thylacine ou pas ?Bien que le loup de Tasmanie soit officiellement considéré comme disparu, de nombreuses personnes pensent que l’animal existe encore. Des personnes prétendent régulièrement l’avoir vu en Tasmanie, sur le continent australien et même dans la partie indonésienne de la Nouvelle-Guinée, près de la frontière avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Des primes ont été offertes à qui apporterait la preuve de l’existence actuelle du thylacine. À ce jour, personne n’a pu encore produire cette preuve … Mystère …

-------------------------------------* La Tasmanie est un État australien situé à 240 km de la côte sud-est de l'île principale de l'Australie

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La roche lunaire (« Luna »)Fascination de l’homme pour le voyage spatial et la découverte de l’universLe basalte : sur la Terre et sur la Lune ...

La roche lunaire de notre Salle des Minéraux (salle 17) est exceptionnelle car notre échantillon ne pèse que quelques grammes, mais sa valeur est immense… En effet, elle matérialise la fascination de l’homme pour le voyage spatial et la découverte de l’univers. Elle intrigue aussi : elle sous-tend l’hypothèse que la Lune pourrait être un morceau arraché à la Terre lors d’une collision avec une météorite…

Le programme d’exploration lunaire américain Apollo a permis de rapporter sur Terre plus de 382 kg d’échantillons de la surface lunaire. La récolte a commencé en 1969 avec la mission Apollo XI et les premiers pas de Neil Armstrong sur la Lune et s’est terminée en 1972 avec la mission Apollo XVII. Pendant une période à peu près équivalente (1970 à 1976), les missions robotisées soviétiques ont quant à elles prélevé et ramené sur Terre 326 g de poussières lunaires. À l’exception des météorites d’origine lunaire, c’est là toute la collection terrestre d’échantillons géologiques de notre satellite.Le Muséum des Sciences naturelles dispose de 4 fragments de poussière lunaire, recueillis lors de la mission Apollo XI en 1969, et d'un fragment de basalte issu de la mission Apollo XVII en 1972 – c’est lui qui est exposé dans la Salle des Minéraux. Ces échantillons, accompagnés de fanions nationaux, qui ont aussi pris part aux voyages lunaires, ont été donnés au peuple belge par le président américain Richard Nixon « en symbole de l'unité des efforts humains et de l'espoir du peuple américain en un monde de paix ». Ils furent confiés au Muséum par le Roi Baudouin en 1973.

Le morceau de basalte du Muséum a été collecté dans la vallée lunaire de Taurus-Littrow, au sud de la Mer de la Sérénité, sur la face visible de la lune. Le basalte est une roche volcanique issue d'un magma refroidi rapidement. Les régions sombres de la Lune (les « mers ») sont formées de basaltes. C’est un type de roche que l’on trouve également abondamment sur Terre. La même roche est donc présente sur Terre et sur la Lune… La Lune est-elle un satellite « fille » de la Terre ?

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Lys de mer (« Lily, Hollie, Maddie et les autres »)Un animal marin et non une plante contrairement à ce que son nom peut laisser croireUn magnifique fossile, d’une très grande finesseD’une certaine façon, bien connus des Belges…

Voici une plaque fossile exceptionnelle, datant de la période jurassique (-190 à -175 millions d’années), exposée dans notre Galerie de l’Évolution (salle 09). Dégagée en Allemagne, elle permet de voir des Lys de mer, complets « des pieds à la tête ». La taille réelle de cette plaque est de 3m x 2m.

Les crinoïdes, ou lys de mer, sont des échinodermes (animaux marins étymologiquement « à la peau de hérisson ») comme les étoiles de mer et les oursins. Ils sont constitués d’une tige calcaire terminée par des bras flexibles qui attrapent les algues, unicellulaires, petits crustacés et larves d’invertébrés en suspension dans l’eau dont il se nourrit. Le nombre de bras est toujours un multiple de 5.

Abondantes, les espèces fossiles comme ces Seirocrinus subangularis, formaient de véritables « prairies » sur les fonds marins. Apparues au Cambrien (de -542 millions d'années à -488 millions d'années), elles ont été fort touchées lors de la plus importante extinction massive qu’ait connue la Terre. En effet, à la fin du Permien, il y a environ 250 millions d’années, près de 95 % des espèces marines et 70 % des espèces terrestres ont disparu.

Ce qui est remarquable dans ce fossile, c’est que les petits disques calcaires qui constituent le corps de l’animal sont restés ensemble. En Belgique, on les rencontre régulièrement, mais disjoints, dans la pierre bleue.

« La pierre bleue de Belgique est un calcaire compact résultant de l’accumulation, en mer chaude et peu profonde, de nombreux fossiles dans une boue carbonatée. Les principaux fossiles de la pierre bleue de Belgique sont sans conteste les crinoïdes dont les articles (segments cylindriques) forment l’essentiel de la roche. » Source : http://www.federationpierrebleue.be/la-pierre-bleue/nature-et-origine/

Articles de crinoïdes en coupe dans de la Pierre Bleue de Belgique

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Contact presseDonatienne Boland, attachée de presse02 627 41 21Donatienne.boland@sciencesnaturelles.be

Activités spéciales pour le public

Parcours découverte pour le visiteur – gratuit

Les cinq chefs-d’œuvre et puis les autres….

Animaux modernes, éteints, fossiles ou à venir, minéraux terrestres et extraterrestres, hommes et objets préhistoriques… : c’est sûr, il te faudra plus d’une visite au Muséum pour tout voir ! Mais avec ces parcours, tu peux déjà découvrir nos chefs d’œuvres, comme les célèbres Iguanodons de Bernissart, un mosasaure de 12,5 m de long, le mammouth de Lierre, l’Homme de Spy, les fossiles de Messel, les splendides lys de mer de Holzmaden, le mystérieux bâton d’Ishango et une véritable roche lunaire.

Les parcours (6-8 et 9-12 ans) sont disponibles en néerlandais, français, anglais, allemand, russe et espagnol, gratuitement près du vestiaire.

Visite guidée pour groupe constitué

Le Muséum possède une collection extraordinaire présentant des animaux naturalisés, des minéraux, des fossiles et de nombreux témoignages du passé humain. Pour profiter d’une vue d’ensemble et ne manquer aucun de ces incontournables demandez une visite guidée de nos salles. Votre guide vous mènera non seulement vers nos stars reconnues mondialement, comme les Iguanodons de Bernissart et le Mammouth de Lier, mais il vous fera découvrir les perles rares que sont les lys de mer, le bâton d’Ishango, le dernier « loup » de Tasmanie… Chaque salle raconte une histoire captivante d’un trésor de la nature !

Visite guidée pour groupe constitué de 15 personnes sur réservation au 02 627 42 34Visite adaptée à l’âge du public.

Un stage cet été pour les 6 à 8 ans

Chefs-d’œuvre auX muséeS

Quel est le point commun entre le Cobra d’Alechinsky et les iguanodons du Muséum des Sciences naturelles ?Ce sont des animaux… facile ! Mais ce n’est pas leur seule ressemblance. Tous deux font partie des nombreux chefs-d’œuvre que tu découvriras lors de ce stage au Musée d’Ixelles et au Muséum des Sciences naturelles.

Les 6 et 7 juillet, pour les 6-8 ansEn collaboration avec le Musée d’Ixelles, deux demi-journées là-basInscription au Muséum 02 627 42 34

Infos pratiques

Dossier de presse Cinq chefs-d’œuvreAu Muséum des Sciences naturelles www.sciencesnaturelles.beDu 18 mai au 27 août 2016 www.100masters.brussels

Muséum des Sciences naturellesRue Vautier 29 – 1000 Bruxellesinfo@sciencesnaturelles.bewww.sciencesnaturelles.be

Heures d’ouvertureDu mardi au vendredi : de 9h30 à 17hSamedi, dimanche et vacances scolaires belges (du mardi au dimanche) : de 10h à 18hFermé tous les lundis, le 25 décembre, le 1er janvier et le 1er mai

Accès Notre parking est petit… Utilisez de préférence les transports en commun.Métro : lignes 1 et 5 station Maelbeek ou lignes 2 et 6 station TrôneTrain : gare Bruxelles-LuxembourgBus : 34 et 80 arrêt Muséum, 38 et 95 arrêt IdalieUne B-excursion (train + entrée) est en vente dans toutes les gares : n°131 pour les individuels, n°273 pour les groupes scolaires.

Tarifs (accès aux salles permanentes)Visiteurs individuels € 7 : adultes € 6 : étudiants, seniors, Amis de l’Institut, personnes handicapées€ 4,50 : jeunes 6-17 ans Gratuit : abonné(e)s du Muséum

Groupes (à partir de 15 personnes) – Réservation obligatoire (visite et espace pique-nique) : 02 627 42 34€ 6 : adultes€ 3 : jeunes (2-25 ans)

Gratuité- Le 1er mercredi du mois à partir de 13 heures (pas de réservation possible)- Enfants de moins de 6 ans (accompagnés des parents)- Les enseignants sur présentation d'un justificatif professionnel- Les détenteurs de la carte ICOM- Les accompagnateurs de personnes handicapées

La prise de photos et de films vidéo est autorisée sans pied et sans flash, à condition que ces photos ou vidéos soient destinées à un usage personnel et que cette activité ne dérange pas les autres visiteurs. La prise de vue professionnelle est soumise à une demande préalable, via le service de presse au 02 627 41 21 (ne pas publier le numéro svp).

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