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Architecture/illustration
BrusselsJune. 2014
VINCENTGUICHOT
Sur Les Toitures
Deuxième année | projet publié
Les toitures sont ici abor-dées comme un nouveau mi-lieu, une seconde surface, un second paysage.
Le projet emprunte dès lors un vocabulaire singulier et naît de l’entre deux de deux toitures.
Le projet est un logement étudiant pour artistes pouvant accueillir quat-tres personnes.
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C I V E. . .
Deuxième année
Le nouveau Centre d’Informa-tion sur la Ville et l’En-vironnement à Schaerbeek se situe le long d’une coulée verte formée par l’ancien lit de la Senne.
Il s’installe dans un ancien atelier. Le projet y conserve les charpentes et colonnes métaliques pour y installer un jardin d’hiver.
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Deuxième année
Architecture Adaptée
Quinta do Lago + Asama house
exercice de composition
Intégration des principes composi-tionnels de la Villa Quinta Do Lago par Souto de Moura dans le programme minimum de l’Asama House par Bow Wow
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MaisonUni Familiale
Deuxième année
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Un crématoriumen ville
Deuxième année | projet publié
HétérotopiesUn espace absolument autre
Un texte de Miguel Pinto
D’emblée la question est probléma-tisée avec clarté: comment concevoir un espace mortuaire dans l’espace de la ville?
S’il n’en a pas toujours été ainsi, les espaces liés au culte - ou du moins à la mémoire - des morts, sont depuis la fi n d XVIIIème siècle relégués hors la ville occidentale.
Penser une nécropole, cette cité des morts, à même la ville c’est poser la question de comment créer dans l’espace profane du quotidien ce lieu nécessairement autre. Pour reprendre les mots de Michel Foucault: “il n’est pas de société qui ne se soit inventé à cet effet des hétérotopies, ces contre-espaces, utopies situées, ces lieux réels hors de tous les lieux.”
Une architecture de murs.Une rupture franche matérialise un “dedans” et un “dehors”. Le mur fonde l’hétérotopie du lieu, permettant d’être ailleurs par le simple fran-chissement de sa limite.
“dehors”, la ville poursuit son rythme parfois frénétique, parfois noncha-lant, “Dedans”, un monde de jardins clos et de pièces à ciel ouvert rappel-lent le pairi-daeza persan ou l’Hortus Conclusus chrétien, représentations d’un monde idéalisé dans un écrin géométrique.
L’écriture est sobre: l’ombre changeante des frondaisons sur le sol et le lent verdissement des murs témoignent silencieusement de l’offi ce du temps laissant à chacun le soin de vivre l’instant selon sa propre volonté. L’architecture devient un support de mémoire et de sens, n’im-posant par sa présence discrète aucune narration.
Dans une société de l’accès immédiat, de l’attractivité parfois survalorisée confi nant à la dérive pubicitaire, la distanciation par la limite est un outil conceptuel particulièrement fécond. Tout lieu ne se doit pas d’être librement traversé, parcouru et investi. Il doit pouvoir subsister des moment où le franchissement peut être magnifi é.
*Michel Foucault, Le Corps Utopique - Les Hétérotopies, 1966
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coupe c
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Logementsétudiants
Troisième année
L îlot ajouré,Entre rupture et continuité
Ce projet se positionne à la fois dans une rupture et une continuité. Il est le prolongement d’une morphologie his-torique de pièce urbaine, anciennement dessinée par les casernes de police, où vient alors s’ériger un échantillon de nature idéalisée, rappelant alors à notre mémoire le dessin des casernes, par la mise en scène de leur absence.
Le dispositif de couronne développé en négatif de ce premier geste s’articule autour de deux principes traitant à la fois du lien pour l’un et de la rupture pour l’autre.Le premier élément est un rez pub-lic qui en connexion franche avec la ville, autorise à la fois les passages et le vues sur le cœur du projet.Le second élément est l’érection d’une couronne d’immeubles, qui par rupture avec le contexte urbain, sanctuarise le cœur d’îlot et offre aux logements une très grande qualité de vis-à-vis.
Dans ce projet, le vide n’est pas uniquement abordé sous son angle spa-tial, mais également sous sa dimen-sion temporelle. Selon Paul Virilio :«Parler du vide, c’est parler du déplacement et donc de la profondeur de champ, mais aus-si de la profond-
eur de temps […] c’est-à-dire d’une perspective temporelle. […] Parler du vide c’est parler de qualité et de quantité […], le vide est à la fois une quantité et un délai.»*
L’enjeu de ce dispositif est de pro-poser, en contraste à l’effervescence de la vie universitaire, un espace alternatif d’habitat idéalisé. En analogie à la quiétude offerte par l’îlot à courtine bruxellois, ce dis-positif de clos traversé, dessine un espace à la fois en rupture et en connexion avec la ville
*Paul Virilio à La Rochelle, Jeudi 21 avril 2011
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Europalia 2013Temple de Mînâkshî
Madurai