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2 VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016
SERVICE DES MISSIONSSERVICE DES MISSIONSSERVICE DES MISSIONSSERVICE DES MISSIONSSERVICE DES MISSIONS
Comptable : F. Gaston LAMARRE, c.s.v. [email protected]
Les Missions Saint-ViateurLes Missions Saint-ViateurLes Missions Saint-ViateurLes Missions Saint-ViateurLes Missions Saint-Viateur
132, rue Saint-Charles Nord, C.P. 190132, rue Saint-Charles Nord, C.P. 190132, rue Saint-Charles Nord, C.P. 190132, rue Saint-Charles Nord, C.P. 190132, rue Saint-Charles Nord, C.P. 190
Joliette, QC J6E 3Z6 Joliette, QC J6E 3Z6 Joliette, QC J6E 3Z6 Joliette, QC J6E 3Z6 Joliette, QC J6E 3Z6 Tél. 450 756-4568 poste 173
SITES INTERNET ASSOCIÉSSITES INTERNET ASSOCIÉSSITES INTERNET ASSOCIÉSSITES INTERNET ASSOCIÉSSITES INTERNET ASSOCIÉS
Les Viateurs de la Province du Canadawww.viateurs.ca
Service catéchétiquecatechese-ressources.com
Mot de la rédaction Mot de la rédaction Mot de la rédaction Mot de la rédaction Mot de la rédaction 22222Lindbergh MONDÉSIR, c.s.v.
Haïti, victime des catastrophes naturellesHaïti, victime des catastrophes naturellesHaïti, victime des catastrophes naturellesHaïti, victime des catastrophes naturellesHaïti, victime des catastrophes naturelles 33333Claude FORTIN, c.s.v.
Mon expérience d’été au sanctuaire de LourdesMon expérience d’été au sanctuaire de LourdesMon expérience d’été au sanctuaire de LourdesMon expérience d’été au sanctuaire de LourdesMon expérience d’été au sanctuaire de Lourdes 44444Paul PIERRE, c.s.v.
Pertinence et avenir de la pastorale auprès desPertinence et avenir de la pastorale auprès desPertinence et avenir de la pastorale auprès desPertinence et avenir de la pastorale auprès desPertinence et avenir de la pastorale auprès des 55555sourds du Grand Montréalsourds du Grand Montréalsourds du Grand Montréalsourds du Grand Montréalsourds du Grand MontréalAndré LACHAMBRE
De nouveaux ouvriers pour la moissonDe nouveaux ouvriers pour la moissonDe nouveaux ouvriers pour la moissonDe nouveaux ouvriers pour la moissonDe nouveaux ouvriers pour la moisson 66666
Engagés pour porter haut le flambeau viatorienEngagés pour porter haut le flambeau viatorienEngagés pour porter haut le flambeau viatorienEngagés pour porter haut le flambeau viatorienEngagés pour porter haut le flambeau viatorien 77777Hermann BAMOUNI, c.s.v.
CCCCCamps de l’avenir 2016 au Burkina Fasoamps de l’avenir 2016 au Burkina Fasoamps de l’avenir 2016 au Burkina Fasoamps de l’avenir 2016 au Burkina Fasoamps de l’avenir 2016 au Burkina Faso 88888Victor ZONGO, c.s.v. et Marcel TIEMTRORE
Camps de l’amitié, la belle aventure 2016Camps de l’amitié, la belle aventure 2016Camps de l’amitié, la belle aventure 2016Camps de l’amitié, la belle aventure 2016Camps de l’amitié, la belle aventure 2016 99999Une équipe
Le Collège Immaculée-Conception fête ses 50 ansLe Collège Immaculée-Conception fête ses 50 ansLe Collège Immaculée-Conception fête ses 50 ansLe Collège Immaculée-Conception fête ses 50 ansLe Collège Immaculée-Conception fête ses 50 ans 1 01 01 01 01 0Duchelande SAINTILMÉ, c.s.v.
À l’À l’À l’À l’À l’école de la miséricordeécole de la miséricordeécole de la miséricordeécole de la miséricordeécole de la miséricorde 1 11 11 11 11 1Pierre FRANCOEUR, c.s.v.
Un ViatUn ViatUn ViatUn ViatUn Viateur ivoirien en mission à Cutervo, Péroueur ivoirien en mission à Cutervo, Péroueur ivoirien en mission à Cutervo, Péroueur ivoirien en mission à Cutervo, Péroueur ivoirien en mission à Cutervo, Pérou 1 21 21 21 21 2Barthélemy KOUASSI, c.s.v.
L’Institution Mixte Saint-Viateur d’HaïtiL’Institution Mixte Saint-Viateur d’HaïtiL’Institution Mixte Saint-Viateur d’HaïtiL’Institution Mixte Saint-Viateur d’HaïtiL’Institution Mixte Saint-Viateur d’Haïti 1 31 31 31 31 3
Effectifs des institutions scolaires de laEffectifs des institutions scolaires de laEffectifs des institutions scolaires de laEffectifs des institutions scolaires de laEffectifs des institutions scolaires de laprovince du Canadaprovince du Canadaprovince du Canadaprovince du Canadaprovince du Canada 1 41 41 41 41 4Ferry FRANÇOIS, c.s.v.
La pastorale à Champagneur de Rawdon:La pastorale à Champagneur de Rawdon:La pastorale à Champagneur de Rawdon:La pastorale à Champagneur de Rawdon:La pastorale à Champagneur de Rawdon:un héritage sans cesse renouvelé !un héritage sans cesse renouvelé !un héritage sans cesse renouvelé !un héritage sans cesse renouvelé !un héritage sans cesse renouvelé ! 1 51 51 51 51 5Linda RIVEST
Ma participation aux JMJ de CracovieMa participation aux JMJ de CracovieMa participation aux JMJ de CracovieMa participation aux JMJ de CracovieMa participation aux JMJ de Cracovie 1 61 61 61 61 6Norbert M. ZONGO, c.s.v.
Être frère : le biome de la fraternitéÊtre frère : le biome de la fraternitéÊtre frère : le biome de la fraternitéÊtre frère : le biome de la fraternitéÊtre frère : le biome de la fraternité 1 71 71 71 71 7Benoît TREMBLAY, c.s.v.
Marchons sur le chemin du bonheur !Marchons sur le chemin du bonheur !Marchons sur le chemin du bonheur !Marchons sur le chemin du bonheur !Marchons sur le chemin du bonheur ! 1 81 81 81 81 8Une équipe des camps
Premier groupe d’enseignants gradués àPremier groupe d’enseignants gradués àPremier groupe d’enseignants gradués àPremier groupe d’enseignants gradués àPremier groupe d’enseignants gradués à 1 91 91 91 91 9Grand-GoâveGrand-GoâveGrand-GoâveGrand-GoâveGrand-GoâveFritzer VALEUR, c.s.v.
Sommaire N° 8 ggggg DÉCEMBRE 2016 Mot de la rédactionMot de la rédactionMot de la rédactionMot de la rédactionMot de la rédaction
En couverture :En couverture :En couverture :En couverture :En couverture :
Noël, la lueur d'espoir dans le cielNoël, la lueur d'espoir dans le cielNoël, la lueur d'espoir dans le cielNoël, la lueur d'espoir dans le cielNoël, la lueur d'espoir dans le ciel
sombre et menaçant du quotidien.sombre et menaçant du quotidien.sombre et menaçant du quotidien.sombre et menaçant du quotidien.sombre et menaçant du quotidien.
Chers lecteurs et lectrices,
Au tout début de l’été, nous vous avons livré des nouvel-
les des Viateurs religieux et associés, fidèles collabora-teurs oeuvrant dans la mission viatorienne à travers toute
la province du Canada. Et depuis, que d’événements ont
touché les cœurs viatoriens d’ici et d’ailleurs !
En effet, la période estivale fut marquée particulièrement
par la réalisation des camps de l’amitié et de l’avenir, où
plusieurs centaines de jeunes et adultes ont pu se divertir,tisser de nouveaux liens, apprendre à dialoguer et à vivre
en paix avec leurs différences. Elle fut également le temps
de la grand-messe des JMJ à Cracovie, la cité de Saint-Jean-Paul II. Plusieurs Viateurs ont pris part à ces événe-
ments et ils en parlent avec verve et reconnaissance.
L’été fut aussi le moment privilégié par la plupart des écolesviatoriennes pour finaliser leurs listes d’inscription et ef-fectuer les derniers préparatifs en vue de la rentrée desclasses. Pour certains élèves, cette année scolaire qui com-mence revêt un caractère tout spécial, car elle est celle dela célébration du 50e anniversaire de leur collège.
Au cours de cette même saison, plusieurs jeunes Viateursont prononcé leurs vœux temporaires ou définitifs dans
la congrégation. Leur engagement les dispose à se join-dre à ceux qui se dévouent dans la moisson pour mainte-
nir allumé le flambeau viatorien. Nous en avons des échos
du Japon, du Pérou, d’Haïti, du Canada et d’ailleurs.
Enfin, le début de l’automne canadien a gardé toutes ses
promesses. Les arbres, ayant revêtu leurs plus belles pa-
rures, ont brillé de mille feux. Malheureusement, les yeuxet les cœurs des Viateurs se sont vite détournés de ce spec-
tacle féérique de la mère nature pour se tourner larmoyant
vers Haïti dont une bonne partie vient d’être ravagée, audébut du mois d’octobre, par l’ouragan Matthew. Un dé-
sastre sans pareil qui a laissé des centaines de familles
haïtiennes dans le deuil, des milliers d’Haïtiens affamés,assoiffés, nus, malades et sans logis. Cette situation dé-
sastreuse en appelle à la miséricorde. Peut-être les répon-
ses viendront-elles combler les attentes de ces personnessinistrées et permettre ainsi à tous les Viateurs d’ici et
d’Haïti de vivre de joyeuses fêtes de Noël.
Chers lecteurs et lectrices, tel est le contenu aussi richeque varié du 8e numéro de votre Viateurs en Mission.
Bonne lecture !
1SSN0226-7861ENVOI DE
POSTE-PUBLICATION
N° de convention :40018396
VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016 3
Oui, une autre catastrophe naturellea récemment frappé Haïti. L’ouraganMatthew a ravagé tout le sud dupays ; les pertes ont été énormes dans
Haïti, victime des catastrophes naturelles à répéHaïti, victime des catastrophes naturelles à répéHaïti, victime des catastrophes naturelles à répéHaïti, victime des catastrophes naturelles à répéHaïti, victime des catastrophes naturelles à répétitiontitiontitiontitiontition
Situation des CSV Situation des CSV Situation des CSV Situation des CSV Situation des CSV P. Claude FORTIN, c.s.v. P. Claude FORTIN, c.s.v. P. Claude FORTIN, c.s.v. P. Claude FORTIN, c.s.v. P. Claude FORTIN, c.s.v.
Par ailleurs, plusieurs de nos confrè-res, originaires de la région du sud,ont vu leurs familles subir de trèsgrosses pertes : maison familiale inon-
Haïti, victime des catastrophes naturelles à répéHaïti, victime des catastrophes naturelles à répéHaïti, victime des catastrophes naturelles à répéHaïti, victime des catastrophes naturelles à répéHaïti, victime des catastrophes naturelles à répétitiontitiontitiontitiontition
cette région. Vous avez probablementvu à la télévision les images de déso-lation qui ont montré l’ampleur desdommages.
Sans être présents eux-mêmes danscette région, les CSV d’Haïti tra-vaillent tout près cependant. Ainsi, àGrand-Goâve, les installationsviatoriennes ont subi de très grosdommages : la plupart des toits deséglises et des écoles dans les 6 des-sertes (ou « chapelles ») rattachées ànotre paroisse ont été emportés et cer-tains de ces bâtiments sont grave-ment endommagés. Trois des direc-teurs de ces chapelles n’ont plus demaisons.
dée et endom-magée, toit de lamaison envolé,récolte détruite,bétail disparu,etc. Nous noussommes mobili-sés pour leur ve-nir en aide.
Nos autres ins-tallations enHaïti sont si-tuées plus aunord : Port-au-Prince, St-Marcet Gonaïves. El-les n’ont subique de très lé-gers dommages.
Ce qui n’a pas été le cas lors du trem-blement de terre dévastateur de 2010 :à Port-au-Prince, la Villa Manrèse,qui était comme le centre de la fon-dation, a été détruite. Une dizaine depersonnes y ont péri et, par chance,aucun confrère ne faisait fait partie desvictimes.
En plus de ces 2 derniers événe-ments, il y a eu aux Gonaïves lesinondations catastrophiques de 2004et 2008. En 2004, plus de 5 000 per-sonnes de la ville ont péri. En 2008,j’y étais, nous avons évacué la rési-dence à toute vitesse à une heure etdemie du matin pour aller nous réfu-gier à notre collège situé tout près
dans une des classes à l’étage. Le len-demain, la ville était recouverte de 2mètres d’eau. Lorsqu’une dizaine dejours plus tard l’eau s’est enfin reti-rée, 30 cm de boue recouvrait le soldes locaux inondés, de même que lescours de récréation de nos 3 écoles.Ce fut tout un désastre.
Mais chaque fois, j’ai vu le peuplehaïtien se relever, s’entraider et semettre à reconstruire. La solidarité desproches s’est aussi manifestée à cha-que reprise. Par exemple, à la suitede l’ouragan Matthew, nous avonsnous-mêmes reçu en Haïti de nom-breux messages d’appui ainsi que dusoutien matériel des autres provincesviatoriennes et d’amis d’Haïti. Restequ’à chaque fois les pertes en vieshumaines et les pertes matérielles ontété très importantes. Le pays, déjà àbout de ressources, en ressort plusappauvri. Puissions-nous soutenir fra-ternellement le peuple haïtien etl’aider à traverser de telles catastro-phes.
4 VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016
P. Paul PIERRE, c.s.v.P. Paul PIERRE, c.s.v.P. Paul PIERRE, c.s.v.P. Paul PIERRE, c.s.v.P. Paul PIERRE, c.s.v.
Cet extrait du livre d’Isaïe fait déjà écho dans mon cœur alors que je rédige
cet article sur l’expérience que j’ai vécue cet été au sanctuaire Notre-Dame-
de-Lourdes, à Rigaud.
Mardi 7 juin 2016, j’arrive au Canada. Après deux séances de questions sur
le motif de mon séjour et au bout d’une heure d’attente, je guette enfin parmi
les gens la silhouette du père Pageau avec un autre confrère (le frère René
Breton). Un accueil très chaleureux m’a été bien réservé à la résidence
Charlebois. Le supérieur de la maison, le frère Robert Longtin, me souhaite
la bienvenue. Une première nuit au pays de l’hiver, un jour nouveau com-
mence…
Jésus dit à Pierre : Jésus dit à Pierre : Jésus dit à Pierre : Jésus dit à Pierre : Jésus dit à Pierre : avance au large et jette ton filet.avance au large et jette ton filet.avance au large et jette ton filet.avance au large et jette ton filet.avance au large et jette ton filet. (Lc 5, 4) (Lc 5, 4) (Lc 5, 4) (Lc 5, 4) (Lc 5, 4)
Toute nouvelle expérience pastorale apporte des acquis et comporte égale-
ment des risques. Il s’agit de la vivre d’abord en faisant confiance au Christ
qui appelle à lui ceux qu’il voulait. Après le déjeuner du mercredi, le père
recteur me rencontre pour m’expliquer mon rôle comme nouveau collabora-
teur. Au cours de ma première semaine, j’anime les chants aux messes do-
minicales. J’avoue avoir été stressé la première fois. Heureusement que le
P. Lindbergh Mondésir m’a encouragé et supporté.
Durant la semaine, selon un horaire fixé, je travaille au bureau du magasin
religieux. J’accueille les pèlerins qui viennent pour faire bénir un souvenir ou
se confesser. J’y prends goût au fur et à mesure, grâce au soutien fraternel des
confrères. Au fil des jours, j’ai fini par m’y habituer. S’il y a de petites failles
de ma part, un des confrères me le dit dans le plus grand respect de ma
personne. Le père Pageau me rencontre parfois pour s’assurer que tout va
bien. Dans les mois qui suivent et jusqu’à la fin de la session, je préside une
eucharistie le dimanche et deux en semaine.
Avant d’arriver au Canada, je me demandais si le prédicateur charismati-
que, avec ses longs sermons comme on le dit, pourra-t-il tenir dans le milieu
québécois ?
Eh bien, une fois lancé, j’ai réalisé
que chaque nouvelle réalité exige
une adaptation, tout en reconnaissant
que je ne peux pas changer l’Évan-
gile du Christ. Il n’y a pas de recette
toute faite en pastorale. Il s’agit d’an-
noncer Jésus et son Évangile, selon
le temps et le contexte de chaque mi-
lieu, avec la grâce que le Seigneur
accorde à chacun.
Cette expérience m’a permis de
grandir et de me découvrir. Elle m’a
donné un regain de confiance en moi
en sachant que le Christ ne m’aban-
donne pas. Elle m’a ouvert aussi sur
de nombreuses réalités de la commu-
nauté viatorienne. Elle m’a frayé de
nouveaux chemins…
Au terme, je remercie le Seigneur et
tous les confrères qui m’ont soutenu
et conseillé dans cette belle aventure.
Je n’oublie pas les nombreux visa-
ges que j’ai rencontrés, les liens ami-
caux et fraternels que j’ai tissés. Je
n’oublie pas non plus mes jours de
congé dont j’ai profité pour visiter
quelques endroits merveilleux du
Québec. Et si c’était à refaire ? L’es-
pérance laisse toujoursune porte
ouverte !
Mon expérience d’été au sanctuaire de Lourdes de RigaudMon expérience d’été au sanctuaire de Lourdes de RigaudMon expérience d’été au sanctuaire de Lourdes de RigaudMon expérience d’été au sanctuaire de Lourdes de RigaudMon expérience d’été au sanctuaire de Lourdes de Rigaud
Comme ils sont beaux sur les montagnes les pas du messager,Comme ils sont beaux sur les montagnes les pas du messager,Comme ils sont beaux sur les montagnes les pas du messager,Comme ils sont beaux sur les montagnes les pas du messager,Comme ils sont beaux sur les montagnes les pas du messager,celui qui annonce la paix, qui porte la Bonne Nouvelle, qui an-celui qui annonce la paix, qui porte la Bonne Nouvelle, qui an-celui qui annonce la paix, qui porte la Bonne Nouvelle, qui an-celui qui annonce la paix, qui porte la Bonne Nouvelle, qui an-celui qui annonce la paix, qui porte la Bonne Nouvelle, qui an-nonce le salut et vient dire à Sion : nonce le salut et vient dire à Sion : nonce le salut et vient dire à Sion : nonce le salut et vient dire à Sion : nonce le salut et vient dire à Sion : Il règne, ton Dieu !Il règne, ton Dieu !Il règne, ton Dieu !Il règne, ton Dieu !Il règne, ton Dieu ! ( ( ( ( (Is 52, 7Is 52, 7Is 52, 7Is 52, 7Is 52, 7)))))
Paul PIERREPaul PIERREPaul PIERREPaul PIERREPaul PIERRE
L’Institution des Sourds de Montréalferme ses portes. La jeune popula-tion fréquentant ce lieu d’enseigne-ment à caractère suprarégional estorientée vers diverses écoles publi-ques. À première vue, cela apparaîtcatastrophique sur le plan de l’an-nonce du kérygme. Quelle suite don-ner à l’annonce de l’évangile en mi-lieu de surdité ?
On a commencé par un appel à fon-der la Maison de la Foi au servicedu monde de la surdité. Obéissancede quelques-uns au murmure de l’Es-prit qui inspire de rendre visible laParole de Dieu aux personnes pri-vées du sens de l’ouïe. Voix ténue,mais bien réelle qui dit : Faites toutce qu’il vous dira (Jean 2,3). Maisencore faut-il se fier au don pour
savoirs. Cette sévère coupure desources propres à collaborer à l’ac-quisition de connaissances des con-tenus de la foi et utiles à la proposi-tion du kérygme a anéanti les occa-sions de faire des chrétiens et de lesaccompagner sur les sentiers de lavie.
Pendant ce temps, devant la déser-tion des lieux de culte, la société qué-bécoise, aidée par la réflexion desthéologiens et du collège des évê-ques du Canada, s’est interrogée.Une révision en profondeur des pen-sées et actions pastorales s’est amor-cée ayant pour principal bénéfice lepassage du mode de l’ imposition dukérygme à celui de la proposition.Dans le sillage des inspirations duconcile Vatican II, on a réalisé que
invitait à une ouverture toute nou-velle : accompagner l’expérienceexistentielle des individus et des col-lectifs sur une base permanente etdans un contexte intergénérationnel.Cela allait élargir la perspective. Lacatéchèse ne s’adressait plus en ex-clusivité aux enfants dans un créneaude demande de sacrements, mais de-venait affaire de tous dans des par-cours de la durée de la vie.
Sur vos routes anciennes, les pavéssont usés. Marchez sur les nouvel-les ou bien restez cachés car le mondeet les temps changent (Hugues Aufray).
À la Maison de la Foi, nous avonsciblé un accompagnement au plusprès de la vie quotidienne. Au lieude faire venir les chrétiens sourdspour célébrer la vie et la foi, nous
5 VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016 5
trouver et former uneéquipe de bénévolesprête à accompagner lecheminement de foi, dé-sireuse d’en transmettreles références bibliques etaptes à communiquer enLSQ (Langage desSourds du Québec).
Cette problématiquedécoule de deux évène-ments qui sont venusmettre un terme à latransmission d’origine :la sortie massive des milieux institu-tionnels d’enseignement dontl’avantage a été de réintégrer le quar-tier, puis la famille et la laïcisationde la société québécoise. Une dias-pora est venue briser l’efficacité d’unréseau interne utile à l’échange des
la transmission devenait la respon-sabilité de tous les baptisés les appe-lant à un engagement mature et li-bre. Voilà qui modifie en profon-deur, l’approche des agents de pas-torale. Indéniablement, le moded’accompagnement de ces derniers
nous déplaçons dansles divers centres de loi-sirs où se rassemblentles gens selon leur ré-gion respective. Nouspassons une bonnepartie de la journéeavec la communauté,vivant avec elle le ras-semblement profaneprécédé de la célébra-tion eucharistique etsouvent du repas com-munautaire.
La liturgie s’enrichit d’une catéchèseimpliquant indifféremment tous lesgroupes d’âge en présence. Nousmisons sur la plus grande participa-tion possible de tous et laissons deplus en plus de place à la prise deparole des personnes sourdes.
Pertinence et avenir de la pastorale auprès des sourds Pertinence et avenir de la pastorale auprès des sourds Pertinence et avenir de la pastorale auprès des sourds Pertinence et avenir de la pastorale auprès des sourds Pertinence et avenir de la pastorale auprès des sourds
du Grand Montréal du Grand Montréal du Grand Montréal du Grand Montréal du Grand Montréal
André LACHAMBREAndré LACHAMBREAndré LACHAMBREAndré LACHAMBREAndré LACHAMBRE
Cette démarche prend parfois le che-min d’homélies-partages et de gestessignifiants qui encouragent à témoi-gner de sa foi.
Nous respectons le choix des person-nes de s’éloigner de la paroisse,voyant que l’Église actuelle n’a rien àoffrir en termes d’adaptation ou d’ac-cessibilité à la Parole de Dieu et à laliturgie. Partant de là, lors du décèsd’un membre de l’une ou l’autre descommunautés chrétiennes, nous pal-lions l’absence de célébration reli-gieuse à l’église. L’équipe se déplacepour soutenir les familles endeuilléesau salon funéraire en les invitant àparticiper à une longue célébration dela parole inculturée, donc inspirante,signifiante et surtout rassembleuse.Par la suite, les proches parents sont
6 VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016
invités, selon leur disponibilité et leur
intérêt, à venir, à un moment ou
l’autre, célébrer l’eucharistie avec
nous à la Maison de la Foi. Cela sti-
mule les confidences autour d’une
boisson chaude ou froide et quelques
biscuits.
Beaucoup se sont dits touchés en ces
instants. Aussi, nous ambitionnons,
sans négliger nos communautés
existantes, à former un petit groupe
de priants-sourds-entendants qui par-
tagerait le pain de vie sur une base
plus fréquente tout en partageant le
trésor de leur vécu existentiel en
échos avec la Parole de Dieu procla-
mée.
Une parole qui tient compte des pré-
occupations des sourds qui veulent
s’élever de plus en plus dans leur auto-
nomie et dans la reconnaissance deleur langue. Ce qui nous amènera àpenser des activités de croissance tanthumaines que spirituelles, afin queces derniers puissent trouver en euxce qui les anime et nous anime.
Comme il est dit dans la constitutiondes Clercs de Saint-Viateur, lesViateurs ont à « témoigner de lapriorité de l’Évangile dans laformation de l’homme et laconstruction du monde ». À plusforte raison, il nous est demandé,sensibles aux laissés-pour-compte denotre temps, de continuer à offrir unespace aux personnes sourdes de nosmilieux et s’outiller de mieux enmieux afin de susciter des chrétiensselon le cœur de Dieu.
Le 1er septembre 2016, à la paroisseNotre-Dame de Fatima (Das-sasgho), quatre jeunes ont fait pro-fession dans la congrégation desClercs de Saint-Viateur.
Les frères Wenceslas TRAORÉ,Benjamin KONÉ et CamilleZONGO ont fait leurs premiersvœux pour trois ans, alors que leF. Clément OUÉDRAOGO a pro-noncé ses vœux perpétuels. Nosprières les accompagnent.
De nouveaux ouvriers pour la moissonDe nouveaux ouvriers pour la moissonDe nouveaux ouvriers pour la moissonDe nouveaux ouvriers pour la moissonDe nouveaux ouvriers pour la moisson
F. Benjamin KONÉF. Benjamin KONÉF. Benjamin KONÉF. Benjamin KONÉF. Benjamin KONÉ
F. Camille ZONGO
F. Wenceslas TRAORÉF. Wenceslas TRAORÉF. Wenceslas TRAORÉF. Wenceslas TRAORÉF. Wenceslas TRAORÉ
F. Clément OUÉDRAOGOF. Clément OUÉDRAOGOF. Clément OUÉDRAOGOF. Clément OUÉDRAOGOF. Clément OUÉDRAOGO
Engagés pour porter haut le flambeau viatorienEngagés pour porter haut le flambeau viatorienEngagés pour porter haut le flambeau viatorienEngagés pour porter haut le flambeau viatorienEngagés pour porter haut le flambeau viatorien
Le père Serge William BATIONO,en mission au Japon depuis huit anset moi-même, Hermann BAMOU-NI qui suis dans ma deuxième an-
VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016 7
née, vous adressons nos cordiales etfraternelles salutations. Chaque jourest Action de grâce au Maître de lavie et de la mission qui nous procuretoujours ses multiples grâces.
Chaque jour, cette mission comporteaussi son lot de défis à relever. Si ledéfi de la culture occupe une placeprimordiale, celui de la langue n’endemeure pas le moindre. Ces deuxéléments constituent l’épine dorsalede toute démarche en vue de mieuxs’adapter dans ce beau pays immen-sément riche de ses traditions et desa culture. Certes, nos cultures diffè-
rent mais, l’intégration d’un étrangerdécoule de son refus de porter toutjugement de valeur sur la culture dupays hôte afin de l’accepter, de s’y
P. Serge William BATIONO, F. Hermann BAMOUNI
F. Bamouni en excursion avec sa classe
F. Hermann BAMOUNI, c.s.v. F. Hermann BAMOUNI, c.s.v. F. Hermann BAMOUNI, c.s.v. F. Hermann BAMOUNI, c.s.v. F. Hermann BAMOUNI, c.s.v.
fondre pour mieux la connaître.Cette acceptation lui permet depuiser des valeurs que regorgecette culture afin de les transposerdans la sienne en vue de son en-richissement. Cette valeur ajoutéepermet à la culture d’évoluer aulieu de rester statique. Ainsi, la co-habitation et l’intégration avecd’autres peuples peuvent devenirpossibles.
De l’accomplissement de cette in-tégration en plus de la bénédictiondu Maître de la moisson dépendle succès du travail du mission-naire pour porter beaucoup defruits. Conscients du rôle de la lan-gue et de la culture dans l’adapta-tion du missionnaire, nous leur ac-cordons une importance capitale.
Le père Serge William se donne avecbeaucoup d’abnégation à ses respon-sabilités de curé, de supérieur de lafondation sans oublier ses cours decatéchèse quasi quotidiens à l’écoleRakusei. Quant à moi, ma principaletâche est l’étude de la langue japo-naise. Par la grâce de Dieu, la fami-liarisation à cette langue devient deplus en plus une réalité et cela ne peutque me réjouir.
L’expérience des deux Burkinabè seconjugue avec la mission des autresconfrères au Japon. C’est ensemble,avec nos aînés, que nous essayons à
notre manière de faire tout notre pos-sible pour que le flambeau viatorienreste toujours allumé dans cette so-ciété japonaise qui nous a bien ac-cueillis. En un mot, notre intégrationdans le diocèse de Kyoto est plus quevisible et fort appréciée.
La mission au Japon est exigeante.C’est pourquoi mon admiration pourtoute l’équipe est grande. Malgré lesdifficultés inhérentes à l’existencehumaine, le poids de l’âge et la ma-ladie, nous continuons d’avancermain dans la main. Nous appuyantsur le proverbe « au lieu de maudirel’obscurité, mieux vaut allumer unebougie », nous espérons démontrerqu’il n’y a pas de temps pour se la-menter sur nos difficultés, il faut trou-ver un moyen pour les surmonter.Nous prions pour les vocations denotre fondation et pour obtenir dusang neuf de nos frères et sœursViateurs.
8 VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016
Camps de l’Avenir 2016 au Burkina FasoCamps de l’Avenir 2016 au Burkina FasoCamps de l’Avenir 2016 au Burkina FasoCamps de l’Avenir 2016 au Burkina FasoCamps de l’Avenir 2016 au Burkina Faso
Cette année encore et pour la 15e
fois, les jeunes de la capitale et desvilles environnantes se sont rencon-trés au monastère bénédictin deKoubri (25 km de Ouagadougou)pour les deux camps de l’Avenir.
Les tout-petits (7-12 ans) se sont re-trouvés du 18 au 23 juillet. Arrivésle lundi 18 autour de 11 h 30, les 54
campeurs (garçons et filles) ont étéaccompagnés par une musique defanfare dans l’enceinte du site d’ac-cueil. Parmi eux, des habitués desCamps de l’Avenir et d’autres unpeu ébahis par l’accueil, mais pasapeurés. Durant ces six jours, enca-
invités à désherber une portion deterre, une façon de dire qu’auxCamps de l’Avenir, il faut vivre ladésinstallation à tout moment. Puis,pour leur faire oublier ce moment detravail « champêtre », ils sont allés àla recherche du premier responsabledes Camps de l’Avenir. Ce dernier
a su leur redonner con-fiance suite à ce premieraccueil « chaleureux ».
Avec eux, ce fut uneautre belle aventure desix jours aussi. À traversles sous-thèmes, les ate-liers, ils ont su faire mon-tre de leurs talents, deleur humanisme et deleur générosité en déci-dant de partager avec lespauvres.
Les jeux étaient aussi au rendez-vousde ces deux camps. Les campeurs dupremier camp ont, par exemple,dans une nuit sombre et froide, vi-sité la « maison hantée » du respon-
dreurs et campeurs ont vécu degrands moments ponctués pardes activités ludiques, sportives,éducatives et de socialisationautour du thème de cette année :« Ouvrons nos portes, l’espoirest dans la rue » !
Le second camp a regroupé, du26 au 31 juillet, des jeunes de13 à 18 ans. Ils étaient au nom-bre de 32 campeurs, accompa-gnés par 12 encadreurs. Commecérémonie d’accueil, ils ont été
sable des camps afin de découvrir unmessage caché. Avec les plus grands,ce fut des moments de « sueurs froi-des » à travers la recherche des cra-pauds.
Vaincre sa peur, telle fut la leçon detoutes ces épreuves. Les campeurss’en sont sortis plus courageux…
C’est dans la joie et la nostalgie quetous se sont dit au revoir et à l’annéeprochaine tout en fredonnant lechant-thème : Allez-vous-en sur lesplaces et sur les parvis...
Nous disons un grand merci à
la fondation viatorienne du Bur-
kina Faso, à la fondation René
PAGEAU, à Mme Brenda
SHANAHAN, députée fédé-
rale, ainsi qu’au bureau des pa-
rents d’élèves du secondaire et de
tous les partenaires qui ont rendu
possible la tenue de la quinzième
(15e) édition des Camps de
l’Avenir.
Activité de désherbage
Atelier de danse
F. Victor ZONGO et M. Marcel TIEMTORE F. Victor ZONGO et M. Marcel TIEMTORE F. Victor ZONGO et M. Marcel TIEMTORE F. Victor ZONGO et M. Marcel TIEMTORE F. Victor ZONGO et M. Marcel TIEMTORE
VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016 9
Au cœur de ce monde mouvant quinous sert au jour le jour des images,sinon des messages de violence,d’intégrisme religieux, d’attaques ter-roristes, les Viateurs du Burkina ontpensé et initié un cadre pour ramer,à leur manière, à contre-courant decette vision plus que sombre. C’estle Camp de l’amitié, qui regroupechaque année des jeunes de toutescroyances religieuses pour apprendreà dialoguer, à vivre ensemble et àtranscender leurs quelques différen-ces d’opinions.
L’édition de cette année s’est distin-guée par un sceau particulier : la cé-lébration du jubilé de paille qui mar-que les dix ans du camp. À cet effet,ce sont quatre-vingt-cinq campeursde toutes les contrées du BurkinaFaso et vingt encadreurs qui ont fra-
ternisé et réfléchi pendant une se-
maine dans les locaux de notre œuvre
éducative de Banfora, l’établissement
Louis-Querbes, autour du thème :
Pour un monde de paix, je m’en-gage !
C’est par des jeux de scène, des ré-
flexions, des ateliers et des sorties de
découverte à Banfora et Loropeni (à
40 km de Gaoua dans le Sud-Ouest),
que les encadreurs se sont efforcés
de semer des graines de paix en cha-
que campeur, afin de faire de chacun
d’eux un artisan de paix et de dialo-
gue interreligieux et interculturel.
À en juger par les éléments de re-montée et par les échos qui nous par-viennent depuis la fin de cette belleaventure le 25 juillet, campeurs etencadreurs ont assimilé ou mieux in-
tégré au moins l’une des valeurstransmises lors de ce camp.
Rendez-vous est pris pour l’année
prochaine où nous espérons réussir à
ouvrir davantage les camps de l’ami-
tié aux jeunes de toutes les contrées
du Burkina Faso, et pourquoi pas des
pays limitrophes et d’ailleurs.
À toutes celles et à tous ceux qui
croient en la possibilité d’inverser la
courbe de la haine et de l’intégrisme
vers l’estime mutuelle, la tolérance et
le dialogue, par le brassage des jeu-
nes, nous disons d’ores et déjà : bien-
venue à la prochaine édition du
Camp de l’Amitié pour la Paix!
Merci pour votre collaboration à la
pérennisation de cette œuvre viato-
rienne du Burkina Faso, pour le salut
de l’humanité et la gloire de Dieu.
Quelques témoignagesQuelques témoignagesQuelques témoignagesQuelques témoignagesQuelques témoignages
Au premier jour, nous n’avions pas tout de suite apprécié ce changement de l’horaire du jour de départ. Prévu pour10 h, nous avons été convoqués à 7 h et voilà que le car n’était pas encore arrivé. Une fois au lieu du camp, sanschanger de tenue, nous avons commencé à travailler. J’ai aimé le mot de bienvenue du responsable des camps del’avenir, le repas, les jeux, l’animation et surtout la sieste. Le troisième jour fut le jour le plus difficile avec l’épreuve quia duré entre 3 et 5 heures du matin. Somme toute, nous avons pu vaincre nos peurs et réussir l’épreuve.
Ivan Cédric KOFFIIvan Cédric KOFFIIvan Cédric KOFFIIvan Cédric KOFFIIvan Cédric KOFFI
J’ai aimé le sous-thème vaincre l’indifférence face au pauvre et aussi le théâtre était enrichissant. Je me suis couchétout heureux d’avoir pu rendre visite à un pauvre en lui apportant des vivres avec mes amis. Cela nous a permis ausside découvrir le paysage de Koubri. Les « jeux olympiques » nous ont rapprochés les uns des autres car nous devionsaider nos coéquipiers pour réussir les épreuves.
Grâce BAMOGOGrâce BAMOGOGrâce BAMOGOGrâce BAMOGOGrâce BAMOGO
En définitive, je retiens que les camps de l’avenir sont une belle occasion pour acquérir de nouvelles connaissances,de constater que l’on peut vivre bien autrement et bien. Surtout nous avons rencontré de nouveaux amis. Et j’espèreque nous garderons contact. Je souhaite tant revivre les prochains camps de l’avenir.
Christain OUÉDRAOGOChristain OUÉDRAOGOChristain OUÉDRAOGOChristain OUÉDRAOGOChristain OUÉDRAOGO
Camps de l’amitié, la belle aventure 2016Camps de l’amitié, la belle aventure 2016Camps de l’amitié, la belle aventure 2016Camps de l’amitié, la belle aventure 2016Camps de l’amitié, la belle aventure 2016
Fondé en 1966 par le père Louis
Cinéus, le Collège Immaculée-Con-ception (CIC) continue jusqu’à ce jourd’œuvrer dans le sens du projet ori-ginel consistant à être pour la com-mune des Gonaïves une nouvelleressource en éducation face aux be-
Ce jubilé est l’occasion pour favori-ser un retour sur certaines traces del’histoire et pour en découvrir les évé-nements lumineux ayant servi depierre angulaire à la construction decette maison d’éducation qui a vunaître des rêves de jeunesse transfor-
soins de l’Église et de la société haï-tienne. À côté des quelques écolesprivées et publiques desservant lacommune à l’époque, Gonaïves avaitbesoin d’une école où les différentesdimensions de l’être humain seraientprises en compte : intellectuelle, spi-rituelle, morale, sociale et culturelle.Cinquante ans après, le Collège Im-maculée-Conception travaille encoreà protéger ce brevet de distinction. LeCollège Immaculée-Conception s’estbâti une réputation et une histoire quiméritent d’être célébrées avec faste.Cette année 2016 constitue pour lafamille Cicéenne (tous les anciens etactuels élèves, de tous les anciens etactuels membres du personnel ensei-gnant et administratif) un grand car-refour historique où s’entrecroisent lessouvenirs du passé et les rêves d’unavenir à construire.
més en projets de viepersonnelle ou enprojets de société.Plusieurs anciensélèves de cette écolesont parvenus à oc-cuper des postes im-portants dans la ges-tion du pays. Autantl’Église d’Haïti quele pays doivent untribut au CIC pour
les cadres compétents et pétris de va-leurs chrétiennes, haïtiennes, intellec-tuelles et humaines qu’il a pu prépa-rer.
Cette célébration des 50 ans de fon-dation du Collège Immaculée-Con-ception ne saurait être appréciée à sa
bre. Nous célébrons cette année les50 ans de la fondation du collège etles 48 ans de la présence viatorienneà la tête de ce dernier.
La célébration de ce jubilé est entiè-rement dédiée aux ouvriers des pre-mières heures. Nous ne sauronsoublier ces hommes audacieux, con-fiants en la providence divine et pé-tris de sentiments patriotiques qui ontosé amorcer cette aventure en 1966.Comment ne pas honorer, même àtitre posthume, Mgr EmmanuelConstant qui a approuvé le projet dupère Cinéus et a invité les Clercs deSaint-Viateur à en prendre le relais ?Nous n’oublierons jamais les pre-miers professeurs qui se sont enga-gés dans un esprit d’abnégation et depatriotisme (Larousse Pierre, VallonGuillaume, Max Joseph, etc.) en met-tant à contribution leur savoir-faire etleur savoir-être. Nous portons égale-ment dans notre cœur tous les reli-gieux Clercs de Saint-Viateur qui ontmarqué la vie de beaucoup de jeunes
10 VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016
P. Saintilmé (à droite) et quelques invités de marque
Le Collège Immaculée-Conception fête ses 50 ansLe Collège Immaculée-Conception fête ses 50 ansLe Collège Immaculée-Conception fête ses 50 ansLe Collège Immaculée-Conception fête ses 50 ansLe Collège Immaculée-Conception fête ses 50 ans
P. Duchelande SAINTILMÉ, c.s.v.P. Duchelande SAINTILMÉ, c.s.v.P. Duchelande SAINTILMÉ, c.s.v.P. Duchelande SAINTILMÉ, c.s.v.P. Duchelande SAINTILMÉ, c.s.v.
juste valeur sans laprise en compte dela touche desClercs de Saint-Viateur, cette con-grégation verséedans l’éducationqui, dès la troisièmeannée de fonda-tion, a pris encharge le destin decette jeune poussedevenue aujour-d’hui un grand ar-
haïtiens ainsi que l’histoire du CICpar leur souci des pauvres, leur amourde la culture et leur témoignage de foi.La célébration de ces 50 ans de fon-dation, plus qu’une simple commé-moration, constitue un défi pour lagénération des gestionnairesd’aujourd’hui. Le collège doit franchirun nouveau pas dans l’accompagne-ment de la jeunesse. Ce 50e est l’oc-casion de scruter l’horizon à la recher-che de nouveaux sentiers d’avenir.
VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016 11
Quand on va à l’école, on y va pourapprendre et pour s’instruire. Onouvre notre intelligence à l’écriture,aux sciences et aux mathématiques.On y apprend aussi à réfléchir, à dé-velopper notre mémoire et à com-prendre les enjeux de notre vie affec-tive. L’école nous apprend la vie !
Qu’en est-il sur le plan spirituel ? Jecrois que c’est la même réalité ! Nousapprenons à connaître Dieu et àl’aimer tout au cours de notre vie.Nous sommes en formation perma-nente dans le domaine de la foi.Aussi fréquentons-nous l’Écriture etles sacrements en Église.
Cette année, le Pape nous invite àméditer et à vivre un attribut de Dieu :son infinie miséricorde. Mettons-nous donc à cette école ! Le pape Fran-çois, dans sa lettre d’introduction àl’année de la miséricorde, affirme ceci :« Jésus-Christ est le visage de la mi-séricorde du Père ». Il nous reste doncà apprendre à mieux connaître cettequalité de Dieu et à mieux en vivre !
C’est l’occasion pour l’actuelle direc-tion de lancer un appel à la réflexionsur les nouveaux besoins de la sociétéd’aujourd’hui et sur les différentes ma-nières de permettre au Collège Im-maculée-Conception d’incarner cettealternative pour une éducation dequalité, mieux adaptée aux attentes del’Église et de la société.
La porte du jubilé est grandementouverte pour accueillir tous les mem-
bres de la famille. Les Clercs de Saint-Viateur, les anciens directeurs, pro-fesseurs, administrateurs, élèves ainsique les associations d’anciens élèvessont officiellement et cordialementinvités à prendre part aux différentesactivités qui marqueront cette fête.Que ce slogan : « Un seul coeur,Un seul coeur,Un seul coeur,Un seul coeur,Un seul coeur,
un seul visageun seul visageun seul visageun seul visageun seul visage » laisse dans nos viesdes sillons qui nous identifient touten nous rapprochant les uns desautres.
La miséricorde est un don. Nous larecevons au baptême et nous avonsla responsabilité de la développer àl’aide de notre prière et de notre con-fiance en Dieu. La miséricorde deDieu se manifeste par des œuvres.Dans la vie de Jésus, ce sont ses gué-risons, ses choix d’apôtres et de disci-ples, ses nombreux sermons et legrand mystère de sa mort et résurrec-tion.
Aujourd’hui, une invitation nous estfaite à continuer ses œuvres de misé-ricorde. Elles sont corporelles ou spi-rituelles. Donner à manger aux affa-més, donner à boire à ceux qui ontsoif, vêtir ceux qui sont nus, accueillirles étrangers, assister les malades, vi-siter les prisonniers, ensevelir lesmorts. Voilà les œuvres corporelles.Ce sont des réalités qui peuvent nousrejoindre et nous interpeller réguliè-rement au cours de notre vie. Parfois,nous aidons des affamés, des person-nes en difficulté, des prisonniers, etpour beaucoup d’entre nous, nous
visitons et encourageons des person-nes malades. Ainsi, nous vivons àl’école de la miséricorde divine. Il estévident que pour réaliser tout celanous devons avoir recours à la prièreet puiser dans celle-ci le courage et lapatience nécessaires pour accomplirces œuvres de miséricorde !
Quant aux œuvres spirituelles de mi-séricorde, elles nous permettent deconseiller ceux qui sont dans le doute,d’enseigner les ignorants, d’avertir lespécheurs, de consoler les affligés, depardonner les offenses et de suppor-ter les défauts des autres.
Tout devient possible pour les per-sonnes qui font leur classe dans lesœuvres de miséricorde. Nous deve-nons ainsi les témoins de la charitédu Christ dans notre monde. Nousavons besoin de toute une vie pourréaliser le grand projet d’amour deDieu sur le monde.
Puisse Marie, mère de Dieu, nous y aider,elle, qui est Mère de MiséricordeMère de MiséricordeMère de MiséricordeMère de MiséricordeMère de Miséricorde !
Pierre FRANCOEUR, c.s.v. Pierre FRANCOEUR, c.s.v. Pierre FRANCOEUR, c.s.v. Pierre FRANCOEUR, c.s.v. Pierre FRANCOEUR, c.s.v.
À l’école de la miséricordeÀ l’école de la miséricordeÀ l’école de la miséricordeÀ l’école de la miséricordeÀ l’école de la miséricorde
Un Viateur ivoirien à Cutervo au PérouUn Viateur ivoirien à Cutervo au PérouUn Viateur ivoirien à Cutervo au PérouUn Viateur ivoirien à Cutervo au PérouUn Viateur ivoirien à Cutervo au Pérou
Je suis arrivé à ma nouvelle terre demission le 31 décembre 2013. Aupa-ravant, je pensais rester en Côted’Ivoire et participer à la vie de notrecommunauté viatorienne et del’Église ivoirienne. Mais, me voici àdes milliers de kilomètres de ma terrenatale. Comment je me sens Viateurivoirien en mission à Cutervo ? Dansun premier temps, je voudrais parta-ger ma joie d’être ici, au Pérou, et plusprécisément dans le nord où se trouveCutervo. Et cette joie se justifie par lefait que je continue de servir et de vi-vre ma vocation. Mais comment ?J’aime à le dire à tous ceux qui medemandent le sens de ma mission,que notre « annoncer Jésus-Christ etson Évangile et former des commu-nautés où la foi est vécue, approfon-die et célébrée » prend un sens nou-veau pour moi. Je vis différemmentcette annonce de Jésus et de son Évan-gile parce que je me suis laissé évan-géliser et le visage du Maître se tra-duit dans la vie quotidienne descuterviens avec qui je suis Viateur-serviteur. Le visage de chaque enfant,
12 VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016
F. Barthélemy KOUASSI, c.s.v.F. Barthélemy KOUASSI, c.s.v.F. Barthélemy KOUASSI, c.s.v.F. Barthélemy KOUASSI, c.s.v.F. Barthélemy KOUASSI, c.s.v.
chaque jeune, chaque adulte et cha-que vieillard cutervien que je rencon-tre me parle du Dieu de Jésus.
Tout récemment, alors que mon con-frère Claude Chouinard était au Ca-
nada, j’ai reçu la visite d’unedame dont la grand-mèreétait en train de mourir. Lafamille voulait que le pèreClaude fasse une prière. J’aidonc appelé le curé de la pa-roisse qui m’a dit : HermanoBarth, usted es consagrado.Haga una oración y esté conla familia, por favor ; estoyen el campo con los demássacerdotes... De cette ma-nière, il me donnait son ac-
cord et l’instruction pour accompa-gner la famille qui vivait ce momentdifficile. Qu’ai-je fait ? Je me suis pré-paré et je suis allé prier pour la per-sonne agonisant avec la famille enpeine avant de me rendre à l’institutpour le travail. Cet exemple me sert àvous dire que je me sens heureux enpartageant le vécu des gens d’ici...
J’avoue que ce n’est pas du tout aiséparce que j’ai vécu un profond dépay-
sement, conséquence des change-
ments de pays, de ville et de maison.En plus, Cutervo n’est pas comme
Abidjan ou Bouaké. C’est une petite
Je vous épargne des détails sur
mes responsabilités profes-
sionnelles, pastorales et com-munautaires qui ne sont pas de
tout repos. À celles-ci s’ajou-
tent les études en éducationque je poursuis à l’université
des Jésuites Antonio Ruiz de
Montoya. C’est une évidencede dire que je ne trouve pas le
temps de m’ennuyer.
ville où tout le monde se connaît, s’in-
téresse à la vie des autres, et où les
religieux, religieuses et prêtres sont
encore perçus comme des gens spé-
ciaux... Alors, Kouassi arrive dans un
contexte semblable et, en apprenti
philosophe, il est convaincu que la
mission viatorienne en ces lieux va
nécessiter une véritable conversion de
tout son être. C’est ainsi que je me
sens ici, sur une terre étrangère, plein
de rêves, de défis, mais aussi sûr que
l’espérance ne déçoit jamais. Avec
toute la communauté des Viateurs
dans le monde, héritiers du père
Querbes, et particulièrement en union
avec ceux de la fondation du Pérou,
je travaille dans l’espoir de contribuer
au projet de vie communautaire qui
est de refléter le visage du Dieu de la
vie.
L’Institution Mixte Saint-Viateur d’HaïtiL’Institution Mixte Saint-Viateur d’HaïtiL’Institution Mixte Saint-Viateur d’HaïtiL’Institution Mixte Saint-Viateur d’HaïtiL’Institution Mixte Saint-Viateur d’Haïti
L’Institution Mixte Saint-Viateur estune école catholique d’enseignementpréscolaire, fondamental (1er, 2e et 3e
cycles) et secondaire. Son objectifprincipal est d’offrir une éducation dequalité qui transforme les apprenantsen acteurs capables de susciter la joieautour d’eux et de participer àl’organisation d’un monde plusfraternel et d’un environnement sain.
Notre école se donne pour missionde former les apprenants à l’auto-nomie et à la responsabilité face à leuravenir, l’avenir de la société et del’Église. Cette école est l’initiative dela congrégation des Clercs de Saint-Viateur en vue de faciliter l’accès àl’éducation aux couches les plusfragiles de la communautégonaïvienne. Fondée en 1971, cetteécole desservait surtout le quartier deParc-Vincent et porta jusqu’au débutdes années 2004 le nom d’écoleMarie-Rose-Durocher, à cause desreligieuses qui s’occupaient de sagestion. En vue de mieux faireconnaître la mission des Clercs deSaint-Viateur qui consiste à susciterdes communautés où la foi est vécue,approfondie et célébrée, nous l’avonsrebaptisée Institution Mixte Saint-Viateur (IMSV).
Fortement endommagés par lesouragans Hanna et Ike en 2008, leslocaux ont été reconstruits entre 2009et 2012 avec l’aide financière del’organisme SERSO. Cette cons-truction a été subventionnée à hauteurde 80 % du coût total, soit un
montant de 267 527.45 $ US. Cemontant montre la valeur del’investissement des Clercs de Saint-Viateur dans le domaine del’éducation.
De juillet 2013 à nos jours, destravaux de finition et d’aména-gement nous permettent d’offrir un
cadre plus agréable à nos élèves, grâceaux dividendes enregistrés à chaquefin d’exercice. Cette école compteactuellement 15 salles de classe, unauditorium, un bloc administratif, unesalle de lecture, une salle pour lesenseignants, un bloc sanitaire, unegrande cour de récréation et desterrains de jeux.
Le directeur général est assisté parune direction pédagogique et uncomité de parents ayant pour missionde promouvoir les intérêts desenfants et d’apporter un soutienparticipatif au développement duprojet éducatif de l’école.
Pour initier les jeunes à la parti-cipation citoyenne, un comité desélèves s’est constitué. Il est l’organereprésentatif des élèves auprès de ladirection et des professeurs.
Depuis les débuts, cette école ne s’estjamais écartée de ces buts :
favoriser l’épanouissement et laréussite scolaire de tous les élèves ;
former à l’honnêteté et à laconscience citoyenne ;
offrir aux élèves une éducation dequalité, un cadre d’apprentissageet de vie confortable ;
favoriser une formation chrétienneet sociale ;
promouvoir le respect du milieunaturel.
Ainsi, notre plan de réussite est axésur la recherche de l’excellence, la dis-cipline, la rigueur, l’assiduité aux étu-des et au travail ainsi que l’accompa-gnement et la sensibilisation.
VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016 13
P. Ferry FRANÇOIS, c.s.v.P. Ferry FRANÇOIS, c.s.v.P. Ferry FRANÇOIS, c.s.v.P. Ferry FRANÇOIS, c.s.v.P. Ferry FRANÇOIS, c.s.v.
Pour réaliser ce projet éducatif, la di-rection, de concert avec le comité desparents, n’hésite pas à intégrer desactivités parascolaires dans le calen-drier annuel de l’école.
Ainsi, l’année scolaire est marquéepar :
la fête de Noël où les enfants célè-brent dans la joie la naissance deJésus ;
les sorties d’exploration où, dansun cadre pédagogique, les enfantsfont de nouvelles découvertes ;
diverses activités culturelles, fêtedes mères, présentations scéniques(Atelier de Théâtre) ;
Des activités sportives : jeuxviatoriens (sur une période de troisjours) ;
Camp d’été (1 mois).
Pour favoriser un meilleur épanouis-
sement des apprenants, plusieurs
autres services sont organisés par la
direction. Nous pouvons citer :
un service médical comprenant
des soins curatifs, l’assistance psy-
chologique et des activités de sen-
sibilisation auprès des parents et
des enfants,
un repas chaud tous les jours, du
lundi au vendredi.
Nous tenons à remercier tous nos
bienfaiteurs pour leur support à cette
œuvre viatorienne en particulier
SERSO, la Fondation Sainte-Marie et
la Fondation Yvan-Morin. Cette
dernière accorde des bourses scolaires
aux élèves en difficultés économiques,
supporte la cantine scolaire au sein de
l’école, aide à compléter les salaires
des enseignants et le personnel de
soutien. De plus, elle accorde aussi
son aide aux jeunes et adultes qui sont
dans le programme d’encadrement
scolaire dans la section des cours du
soir.
En somme, l’IMSV se veut une
œuvre éducative distinguée par la
qualité de l’éducation qu’elle offre.
Pour cela, elle fait appel à la cons-
cience professionnelle et à la respon-
sabilité de chaque acteur.
14 VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016
Effectifs des institutions scolaires viatoriennes de la province du CanadaAnnée 2016 – 2017
Institution Section Filles Garçons Total
Collège Bourget de Rigaud (Canada) Préscolaire 12 8 20
Primaire 125 141 266
Secondaire 557 691 1248
Total 694 840 153
Collège Champagneur de Rawdon (Canada) Secondaire 101 137 238
Collège Immaculée-Conception des Gonaïes (Haïti) Secondaire 298 390 688
Institution Mixte Saint-Viateur des Gonaïvs (Haïti) 1re – 6e Année fondamentale 177 154 331
Saint-Viateur Kindergaten des Gonaïves (Haïti) Préscolaire 81 86 167
École primaire Cyr-Guillo des Gonaïves (Haïti) 1re – 7e Année fondamentale 0 838 838
Collège James Stine de Saint-Marc (Haïti) Secondaire 318 227 545
Complexe Éducatif Saint-Viateur, Croix-des-Bouquets (Haïti) Kindergaten (Préscolaire) 15 12 27
1re – 9e Année fondamentale 84 69 153
Secondaire 10 4 14
Total 109 85 194
Institution Saint-François d’Assise de Grand-Goâve (Haïti) Maternelle 50 38 88
Primaire 167 117 284
Secondaire 109 65 174
Total 326 220 546
Groupe scolaire Saint-Viateur de Ouagadougou (Burkina Faso) Maternelle 65 90 155
Section des cours du jour Primaire 168 172 340
Secondaire 753 635 1388
Total 986 897 1883
Groupe scolaire Saint-Viateur de Ouagadougou (Burkina Faso) Primaire 110 58 168
Section des cours du soir Secondaire 327 214 541
Total 437 272 709
Établissement Louis Querbes de Banfora (Burkina Faso) Secondaire (général) 250 299 549
Secondaire (technique) 97 143 240
CFP 37 53 90
Total 384 495 879
Collège Saint-Viateur de Rakusei (Japon) 0 1325 325
Nombre total d’élèves des institutions viatoriennes de la province Total 3911 5966 9877
VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016 15
Chaque année, c’est fort de nos raci-nes viatoriennes que toute l’équipe-école part en voyage au cœur de lavie étudiante. Notre désir profond estde permettre à chaque élève de déve-lopper son plein potentiel (cœur,corps, esprit). Nous sommes soucieuxde l’avenir des élèves, nous voulonscontribuer à leur devenir. Nous le fai-sons en leur permettant d’expérimen-ter divers types d’apprentissages afinque chacun reconnaisse qu’il a uneplace à prendre à son rythme et se-lon son talent. Nous souhaitons eneffet que chaque élève découvre saplace dans la famille viatorienne. Carles Viateurs sont une grande famillereligieuse avec une identité et unemission qui leur sont propres.
Nous profitons de chaque fête,comme un moment privilégié, pourdévelopper l’esprit viatorien chez euxet afin de célébrer ensemble des évé-nements pleins de sens. Nouscroyons que les jeunes découvrent decette façon la richesse d’un quotidienvécu dans la fidélité aux valeurs chré-tiennes, voire spirituelles, et qu’ils sont
La pastorale au Collège Champagneur de Rawdon,La pastorale au Collège Champagneur de Rawdon,La pastorale au Collège Champagneur de Rawdon,La pastorale au Collège Champagneur de Rawdon,La pastorale au Collège Champagneur de Rawdon,
M M M M Mmememememe Linda RIVEST Linda RIVEST Linda RIVEST Linda RIVEST Linda RIVEST
un héritage sans cesse renouveléun héritage sans cesse renouveléun héritage sans cesse renouveléun héritage sans cesse renouveléun héritage sans cesse renouvelé !!!!!
motivés par des appels au dépasse-ment. Pour donner des fruits durables,il demeure précieux pour l’équipe-école de communiquer, grâce à l’en-seignement, ce que nous savons, mais
surtout de révéler qui nous sommesen vivant ce que nous croyons.
Dans cette perspective, dès la rentrée,chaque groupe bénéficie d’un campde pastorale pour vivre une expé-rience de découverte de soi, des autreset de Dieu, ainsi que pour vivre unapprofondissement et une intériorisa-tion avec ceux et celles qu’ils côtoie-ront tout au long de l’année : leurscollègues de classe. Ainsi, chacun dé-
couvre ses forces et sesfragilités pour unmeilleur agir collectif.
Aussi, au sein du col-lège, les jeunes choi-sissent de s’impliquerpour se démarquer etlaisser leurs traces enparticipant à différentscomités, tels que : pré-sence au monde, clubmarche-monde, JEC,
parlement étudiant, denrées non pé-rissables, distributions de cartes d’an-niversaire, visites à des personnesâgées, la lecture en cadeau, la Saint-Viateur, Noël, etc. Forts de leur im-
plication, ils s’ouvrentau monde jusqu’à s’en-gager à vivre unvoyage humanitaire(Pérou, Guatemala,etc.), sans oublier l’im-plication locale ou lebénévolat qui leur ap-prend les réelles riches-ses du cœur.
La pastorale offre un service d’ac-
compagnement psychosocial et spi-
rituel où chacun est reconnu pour ce
qu’il est et devient. De plus, comme
nous sommes des Viateurs, c’est en-
semble que nous mettons de l’avant
notre fierté. Nous avons choisi notre
famille : la famille Champagneur, la
famille viatorienne, et nous sommes
tissés serrés.
D’ailleurs, ce slogan tissé serré, nous
ouvre à cet amour inconditionnel que
le Christ nous offre au quotidien. La
pastorale aime à se rappeler ce que
Jésus nous redit chaque jour à travers
saint Jean : Ce que je vous com-
mande, c’est de vous aimer les uns,
les autres (Jean 15,17). Que le Dieu de
la paix soit avec vous tous ! (Rom.
15,33).
La pastorale au Collège Cham-
pagneur, c’est l’affaire de tous !
16 VIATEURS EN MISSION g g g g g DÉCEMBRE 2016
L’idée et la nécessité de participer àcette XXXIe édition des JournéesMondiales de la Jeunesse (JMJ) àCracovie (Pologne) ont fait l’objetd’un discernement personnel au-delàde toutes suggestions et promessesgardées. Et ce qui a nourri vraimenten moi le désir et la décision de parti-ciper aux JMJ se résume en trois mo-tivations essentiellement. La premièrerelève tout simplement de la curiositéspirituelle ; la seconde, qui émane dela première, est le désir de découvrirle Jésus des JMJ en vivant personnel-lement l’expérience. Enfin, la troi-sième motivation est celle de décou-vrir le pays de saint Jean-Paul II. Jedois témoigner que ma participationà ces JMJ a été un don inespéré duciel, une grâce de la Miséricorde di-vine en cette année jubilaire.
Les JMJ ont d’abord connu quatrejournées en diocèse. La délégation deRodez (France) avec laquelle je suisparti était accueillie à Ko cierzyna du20 au 24 juillet. Accueil chaleureux,visites de lieux historiques – dont lescamps de concentration –, basiliques,sanctuaires, sans oublier les soiréesd’évangélisation et découvertes, ren-
contres et échanges culturels, le toutdans un paysage magnifique. Cetteétape en diocèse nous a remplisd’énergie et d’ardeur afin de conti-nuer « au large » à Cracovie pour laseconde étape. Là, du 25 au 31 juilletinclus, nous avons vécu des tempsforts et riches en fraternité universelle,en joie spirituelle, en enseignementde charité et d’espérance.
Si je dois me risquer, arbitrairement,je dirais que le moment le plus mar-quant fut la rencontre, en quatretemps, avec le pape François : sonaccueil, le chemin de croix, la veilléede prière et la messe de clôture etd’envoi en mission. À chacune deces rencontres, des paroles courageu-ses et véridiques, fortes et inter-pellantes ont été prononcées par lepape François et attentivement écou-tées par les jeunes ainsi que tous ceuxqui étaient là.
De cet événement spirituel, ecclésialet mondial, j’ai vu et j’ai expérimentéla puissance de la foi, la foi commeune flamme capable de brûler les ré-sistances, les peurs, les enferme-ments, de nous sortir de nous-mê-mes pour laisser germer l’amour etla générosité, l’unité et la fraternitéuniverselle malgré nos différences,pour de nous redonner notre liberté.
J’avais perdu quelque chose de majeunesse que je cherchais depuis uncertain temps. Cette chose a été pourbeaucoup dans mon option de ser-vir Dieu et l’homme dans la con-
grégation des Clercs de Saint-Viateur.Cette chose, c’est la vérité de la foi ;la foi sans compromission en Dieu,la confiance en Jésus qui est vivant etagissant par son Esprit qui pousse audon généreux de soi dans la vérité.Mon cœur était comme vidé de « laplénitude de Jésus » pour être remplid’opinions et de « fausses illusions ».Ce Jésus qui avait été sorti de moncœur, y est retourné par des parolesvraies et honnêtes, courageuses et co-hérentes évangéliquement du papeFrançois. Ainsi donc, en parlant auxjeunes à Cracovie, le Pape m’a parlé.J’étais spirituellement à genoux, il m’arelevé. J’ai retrouvé la confiance de lafoi qui me brûlait le cœur, qui avaitnourri ma vocation. C’est sur cetteconfiance que j’ai accueilli l’appel àne pas me laisser anesthésier l’âme,mais à viser l’objectif du bel amouren étant une opportunité pour l’ave-nir, un semeur d’espérance. Heureuxles miséricordieux, car ils obtiendrontmiséricorde (Mt 5, 7). Ce thème desJMJ de Cracovie 2016 a rempli tou-tes ses promesses.
Ma participation aux JMJ de CracovieMa participation aux JMJ de CracovieMa participation aux JMJ de CracovieMa participation aux JMJ de CracovieMa participation aux JMJ de Cracovie
P. Norbert ZONGO, c.s.v.P. Norbert ZONGO, c.s.v.P. Norbert ZONGO, c.s.v.P. Norbert ZONGO, c.s.v.P. Norbert ZONGO, c.s.v.
Le 30 septembre 2016, au Guate-mala, se tenait le IVe séminaire latino-américain et caribéen des religieuxfrères (CLAR) sur la thématique Êtrefrère : le biome de la fraternité. Pourl’approfondir, les frères PetroAcedevo, Juan Pablo Salas etCristhian García sont venus respec-tivement de la République Domini-caine, du Honduras et de l’Équateurpartager leurs expériences.
Leurs interventions ont aidé à pren-dre conscience que la vie nous appelleà être ensemble pour féconder lemonde comme la pluie en ses gout-tes fertilise la terre. En effet, notre fra-ternité nous unit pour être des té-moins de la miséricorde, l’amour agis-sant du cœur de Jésus-Christ.
Dans le contexte actuel, les frères sontinvités à faire écho aux appels de laMaison commune, la Terre mère,lancés par le pape François dans l’en-cyclique Laudato Si. Chaque frère aune parole à dire, des expériences àpartager en réponse aux cris de la créa-
tion : Je suis ta sœur et ta mère terre;respectezmon droit d’être ; j’ai besoinqu’on prenne soin de moi ; que l’ondéfende les ressources naturelles ;prends soin de moi et je prendrai soinde toi !
Ces cris nous posent une questionvitale : qu’est-ce que je fais avec la pla-nète ? Sommes-nous de ces être hu-mains qui détruisent la maison com-mune ? D’un point de vue anthropo-logique, trois réalités sont à considé-rer pour comprendre ce qui arrive ànotre planète. Il s’agit de la cupidité,de la violence et de l’ignorance. Acontrario, le mystère de la vie de Jé-sus de Nazareth propose contre lacupidité, l’engagement pour la justiceet la vérité (Lc 16,13) ; contre la vio-lence, un soin désintéressé et la com-passion (Lc 10,34) et contre l’ignorance,une curiosité faite d’espérance (Lc
12,27).
À la suite de Jésus, il est nécessaireque les frères revoient l’image qu’ilsprojettent dans la société, qu’ils adop-
tent une manière d’être qu’ils déve-loppent une spiritualité intégrale etinclusive. Ces éléments leur permet-tront de revenir à Jésus et son évan-gile, afin de prendre conscience deleur identité en tant que personnesconsacrées et comme institutions. Ilsn’ont pas de raison d’avoir peur d’êtrefrères, c’est-à-dire à revenir à l’essen-tiel de leur histoire et de promouvoirune culture de soin réciproque, et àpartir de l’expérience de Jésus d’orga-niser leur passé, de projeter leur ave-nir et surtout donner un sens à leurprésent.
Ainsi, dans cette perspective, sont-ilsappelés à prendre en compte les idéessuivantes : vivre concrètement la fra-ternité ; travailler ensemble en unis-sant leur forces ; relever les défis avecdynamisme ; avoir une vision pro-phétique de l’Église et du monde ;s’humaniser pour exprimer l’espé-rance.
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Des 46 personnes photographiées au séminaire,le F. Benoît Tremblay, le 2e de la 1re rangée
F. Benoît TREMBLAY, c.s.v. F. Benoît TREMBLAY, c.s.v. F. Benoît TREMBLAY, c.s.v. F. Benoît TREMBLAY, c.s.v. F. Benoît TREMBLAY, c.s.v.
Être frère : le biome de la fraternitéÊtre frère : le biome de la fraternitéÊtre frère : le biome de la fraternitéÊtre frère : le biome de la fraternitéÊtre frère : le biome de la fraternité
Parler des Camps de l’Avenir (lacOuimet, Canada), c’est entrer dansune marche pleine d’espérance, che-min du bonheur, route de la vie heu-reuse, en toute communion amou-reuse et pleinement confiante en unavenir de paix et de justice.
Ouvrir la porte des camps, c’est y voircirculer des jeunes des quatre coinsdu Québec, des aînés, des itinérants,des personnes avec des problèmes desanté mentale, des jeunes de la Di-rection de la Protection de la Jeunesse(DPJ), des familles, des animateurs decentres de loisirs en milieux pauvres,des groupes communautaires (Pa-roisse St-Esprit, Maison d’Aurore,Carrefour Marguerite-Bourgeoys,L’Autre Versant, La Parentrie, Ré-seau Homme-Québec…), la commu-nauté du SPV, une quinzaine de jeu-nes réfugiés syriens, puis leur fa-mille…
Vivre aux camps, c’est reconnaîtreune équipe d’éducatrices et d’éduca-teurs toujours prêts à servir la vie, àfaire confiance aux jeunes, à ouvrir lesportes de demain. C’est côtoyer desfemmes et des hommes qui parlentd’un avenir serein pour celles et ceuxqui croient en la tendresse de Dieumanifestée dans la joie de la commu-nion, la pratique de la justice, la re-cherche de la paix. C’est marcherensemble au contact de la nature, dela vie fraternelle, du souci du meilleurpour toutes et tous.
Soutenir les Camps, c’est donner desheures pour le ménage d’ouverture etde fermeture, animer les groupes,prendre en charge la cuisine, voir àla buanderie et à l’entretien des lieux,assurer une présence aux groupes,embellir les lieux par les fleurs et lesplantes, assurer les travaux majeurs,prendre du temps avec une personneen détresse, écouter une autre, redon-ner un goût d’avenir à un autre.C’est ainsi faire communion pourpermettre à chacun de vivre pleine-ment debout et de célébrer la vie.Croire aux Camps, c’est permettre auxjeunes de développer leur potentielcréateur. C’est amener l’un à déve-lopper sa capacité d’animation, l’autreses talents d’artiste, un autre à s’en-gager pour la défense de la planète etde la paix, un autre encore à lutterpour les droits et libertés. Puis, aprèsdes années, on croise Jason qui aidedans un Centre pour la petite en-
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fance, Nathalie qui travaille à la DPJ,Robert animateur d’une résidencescolaire, Marie-Pière en enseigne-ment au primaire, Janie à la directiond’une école, Hernio et Landimananaresponsable du SPV dans leur paysrespectif, Vincent dans un centred’aide pour des personnes âgées… ettant d’autres dans des hôpitaux,des écoles, des services sociaux, desorganismes de protection de la pla-nète, etc.
Parler, ouvrir la porte, vivre, souteniret croire aux Camps, c’est choisir devivre la mission confiée par le pèreLouis Querbes à ses filles et fils et oserla vie, l’oser aujourd’hui, pour de-main.
Marchons sur le chemin du bonheurMarchons sur le chemin du bonheurMarchons sur le chemin du bonheurMarchons sur le chemin du bonheurMarchons sur le chemin du bonheur !!!!!
Une équipe des campsUne équipe des campsUne équipe des campsUne équipe des campsUne équipe des camps
Le 16 septembre 2016 se tenait la gra-duation de 22 enseignants de l’Insti-tut St-François d’Assise et de l’écoleLa Minerve. Ceux-ci avaient suiviune formation continue de trente cré-dits en pédagogie dispensée parl’École Normale Supérieure (ÉNS) del’Université d’État en Haïti en colla-boration avec l’Université du Qué-bec à Chicoutimi (UQAC). La for-mation commencée en 2013 a pris finen mai 2016. Les enseignants ontreçu un certificat en enseignement del’ÉNS et une attestation d’études del’UQAC lors de la graduation. C’estune première pour l’ÉNS qui comptebien poursuivre sur cette lancée enformation continue.
Ce projet de formation a été initié parles Clercs de Saint-Viateur, plus spé-
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fP. Fritzer VALEUR, P. Duchelande SAINTILMÉ, Mesdames MINIER et DUMAY, M. ÉTIENNE
P. Fritzer VALEUR, c.s.v.P. Fritzer VALEUR, c.s.v.P. Fritzer VALEUR, c.s.v.P. Fritzer VALEUR, c.s.v.P. Fritzer VALEUR, c.s.v.
Premier groupe d’enseignants gradués à Grand-GoâvePremier groupe d’enseignants gradués à Grand-GoâvePremier groupe d’enseignants gradués à Grand-GoâvePremier groupe d’enseignants gradués à Grand-GoâvePremier groupe d’enseignants gradués à Grand-Goâve
cifiquement par le pèreFritzer Valeur, c.s.v.,alors directeur à l’Insti-tut St-François d’Assise.Ce dernier signalait lemanque d’enseignantsqualifiés attribuable enpartie aux conséquencesdu tremblement de terrede 2010. Il devenait ur-gent de former le per-sonnel qui, la plupart dutemps, n’avait pas at-teint les études supérieu-res universitaires. Laqualité de la formationdes enseignants à travers le pays étaitmise en lumière depuis plusieurs an-nées. Des démarches ont été entre-prises pour institutionnaliser le pro-gramme de formation auprès del’Université d’État d’Haïti. Un pro-
tocole d’accord interuniversitaire a étésigné en 2013 avec les Clercs deSaint-Viateur, l’Université d’Étatd’Haïti (UÉH) et l’université du Qué-bec à Chicoutimi. Il a alors été con-venu que le programme serait hé-bergé à l’École Normale Supérieureet deviendrait la propriété de celle-ci.
Il a été possible de déployer ledit pro-gramme grâce au partenariat établiavec la congrégation des Clercs deSaint-Viateur en Haïti. Ces derniersont hébergé et assuré le transport lo-cal des professeurs québécois.
Il importe de souligner que le projeta été financé en grande partie par lebureau de l’envoyée spéciale d’alorsde l’UNESCO, la très honorableMichaëlle Jean. L’UQAC a prêté
son expertise et a contribué aussi auxfrais de déplacement du personnelquébécois. Des professeurs de cetteuniversité et un de McGill ont assurébénévolement la formation. Ils ontainsi contribué largement au succès
de ce programme. La gestion acadé-mique était assurée par Mme PaulineMinier, Ph. D., professeure associéede l’UQAC.
En dernière instance, le succès de cetteformation reposait sur l’engagementet la persévérance du groupe d’ensei-gnants. Ceux-ci ont suivi le pro-gramme tout en travaillant (formationtravail-études). En outre, ils ont sucomposer avec la formule des coursintensifs et concilier le tout avec leurfamille. Nous les félicitons pour leursuccès.
Merci à tous ces acteurs qui ont àcœur l’amélioration de la qualité dela formation des enseignants ! Ilscontribuent ainsi à l’amélioration de
la qualité de l’éducation et corrélati-vement à l’évolution de la sociétéchrétienne. D’où la nécessité de con-tinuer cette expérience.
Sincères félicitations aux diplômés !
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Fondée en 1999, la mission viatorienne au Burkina Faso a connuun essor remarquable grâce à votre générosité, et nous vous ensommes vivement reconnaissants.
BURKINA FASOBURKINA FASOBURKINA FASOBURKINA FASOBURKINA FASO
CAMPAGNE DE FINANCEMENTCAMPAGNE DE FINANCEMENTCAMPAGNE DE FINANCEMENTCAMPAGNE DE FINANCEMENTCAMPAGNE DE FINANCEMENT
Aujourd’hui, en 2016, un projet nouveau prendnaissance à Saaba : la construction d’une rési-dence pour accueillir les étudiants Clercs deSaint-Viateur burkinabè non loin des centres deformation. Le terrain est déjà acquis. Mainte-nant, pour réaliser ce projet évalué à 199 000 $canadiens, nous avons grandement besoin devous. D’avance, nous vous exprimons nos sin-cères remerciements.
BanforaBanforaBanforaBanforaBanforaÉtablissement Louis-Querbes (ÉLoQ)Paroisse Saint-Viateur
Boassa (banlieue de Ouagadougou)Boassa (banlieue de Ouagadougou)Boassa (banlieue de Ouagadougou)Boassa (banlieue de Ouagadougou)Boassa (banlieue de Ouagadougou)Centre de ressourcement spirituelNoviciat
Ouagadougou Ouagadougou Ouagadougou Ouagadougou OuagadougouGroupe Scolaire Saint-Viateur (GSSV)
199 000 $
Dix-sept ans après, cette mission se compose de 26 religieux, 3 novices et 3 postulants.Cette fondation compte trois lieux d’insertion :