VERNIER STREET ART 2014ART URbAIN / ExpoSITIoN INTERAcTIVE

Dossier péDagogiqueproposé aux enseignant-e-sDes écoles primaireset Du cycle D’orientationDe la Ville De VernierDans le caDre De l’éVénement« Vernier street art »Du 14 au 23 noVembre 2014

service de la cultureT. 022 306 07 80culture@vernier.ch

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LE STREET ART ET LA LUmIèREDossier pédagogique proposé aux enseignant-e-s des écoles pri-maires et du cycle d’orientation de la Ville de Vernier dans le cadre de l’évenement « Vernier Street Art 2014» du 14 au 23 novembre 2014

1. Présentation de l’évenement « turn me on »

Du 14 au 23 novembre 2014 se tiendra la deuxième exposition en plein air « Vernier Street Art ». La nouvelle création de Dan Acher « turn me on » s’appropriera l’espace urbain avec audace pour intri-guer les passants.

L’un des trois axes de notre politique culturelle est de faciliter l’accès à la culture. A cet effet, le service de la culture de Vernier vous pro-pose une exposition dans l’espace urbain afin d’être au plus près des habitants.

Après une première édition dans le quartier de Châtelaine en no-vembre 2013, Vernier Street Art accueille la nouvelle création de Dan Acher « turn me on », qui donne vie aux bâtiments de la ville de Vernier. Des interrupteurs disséminés dans les rues, des façades qui s’illuminent, qui prennent vie, qui vous regardent, qui vous parlent en silence.

Quatre interrupteurs géants forment un parcours à travers le che-min de Maisonneuve, appellent à l’exploration, à la tentation. Aux passants de les actionner, et projeter des yeux et bouches, éphé-mères sur les murs, mais permanents dans l’imaginaire. « turn me on » permet aux habitants de Vernier de se réapproprier leur ville, leur urbanisme, et de donner vie aux bâtiments qui les entourent. Ce projet marque les esprits et imprime fortement l’imaginaire des habi-tants autant que des passants. « turn me on » est une manière de toucher de nouvelles audiences et d’amener l’art dans les quartiers et au-devant de la population.

Comment ça marChe ?

Sur chaque interrupteur, une inscription « turn me on » (« Allume-moi »), invite les passants à l’actionner. Sur une façade à proximité, le même message projeté en grand format clignote et appelle à l’action. Lorsque l’on actionne l’un d’eux dès la tombée de la nuit, le message sur la façade laisse place à une paupière fermée. Puis l’œil s’ouvre doucement, s’anime, observe, vit durant une minute avant que la paupière se referme puis disparaisse. Jusqu’au prochain passant qui fera apparaître un œil différent. Les interrupteurs déclencheront soit des yeux, soit des bouches. Les bouches, elles, s’animeront en formant des sourires, en disant des mots de façon silencieuse, en découvrant les dents, en jouant avec la langue…

Une création Dan Acher – Happy City LabEn collaboration avec federal-studio.comStudio Corium : interactive media design

inFormations PratiQUes :

Les installations sont accessibles du vendredi 14 novembre au dimanche 23 novembre.L’exposition sera ouverte de 17h30 à 2h du matin, tous les jours.

lieU :

Chemin de Maisonneuve

aCCès : Le cheminement est accessible aux poussettes et chaises roulantes, et se visite en une quinzaine de minutes.

Photomontage exemple

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2. déFinition dU street art

Le Street Art est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue ou dans des endroits publics. En français, on l’appelle « art de rue » ou « art urbain ».

Il s’agit principalement d’un art destiné au grand public, éphémère et en constant renouveau. Cette forme d’art va au-devant des gens sans qu’ils l’aient forcément souhaité. Elle permet de toucher des personnes qui n’entreraient pas dans un musée ou dans une galerie d’art.

Les artistes de rues s’approprient l’espace urbain pour contester, bousculer, déranger, revendiquer, dénoncer, interroger, soutenir... Ils ont des motivations artistiques (faire connaître leur art) mais souvent aussi politiques ou sociales (faire passer un message).Bien que le Street Art ne soit pas toujours légal, sa valeur artistique est incontestable. Les artistes de Street Art ne cherchent pas à van-daliser les espaces publics, mais plutôt à changer notre regard sur la ville et sur l’art.

le street art PeUt Prendre des Formes mUltiPles :

� graffiti, avec ou sans pochoirs � stickers (autocollants) � installations ou sculptures � interventions sur le mobilier urbain (abribus, panneaux,

poubelles) � illusions d’optique sur le sol et sur façades (trompe-l’œil)

Le street art peut également être virtuel et composé de lumière, comme les installations «turn me on» présentées prochainement à Vernier.

Vernier Street Art 2013, avec l’artiste Filthy Luker

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3. les diFFérentes Formes de street art lUmineUX

3.1. le GraFFiti diGital

Le graffiti digital est un graffiti que l’on peut qualifier de « propre », puisque projeté pendant une courte durée sur un mur ou un bâtiment à l’aide d’un projecteur relié à une tablette ou un ordinateur.

On appelle aussi cet art Photon Bombing, Guerilla Projection ou encore Urban Projection. La ville devient une toile vierge pour les artistes, sans endommager aucun bâtiment !

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3.2. le maPPinG arChiteCtUral

On appelle mapping la projection de vidéos en 3D sur des façades de bâtiments. Ces vidéos intègrent un grand nombre d’effets visuels, dont des effets en trois dimensions visibles sans lunettes. L’objectif du mapping est de transformer les bâtiments, les faire vivre, bouger, se modifier, s’écrouler… le tout virtuellement. Le mapping est en général accompagné de musique, pour devenir un spectacle « son et lumière ».

C’est un art qui explore les relations entre l’art et l’architecture, de façon ludique. Grâce au mapping, on peut par exemple faire se cas-ser toutes les vitres d’un bâtiment, le faire s’écrouler, faire apparaître des monstres derrière les fenêtres… et créer d’impressionnantes illusions d’optique.

à Genève

Le Mapping Festival est dédié à l’art audiovisuel et aux cultures numériques. Associé à plusieurs lieux et espaces de la ville, il alterne performances audiovisuelles, installations, clubbing, mapping archi-tectural, ainsi que workshops et conférences.

Prochaine édition du 7 au 15 mai 2015.http ://www.mappingfestival.com

Palais Eynard, Fête des écoles 2014

Mapping sur le Musée d’art et d’histoire, à l’occasion du Mapping Festival

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3.3. le liGht PaintinG et le liGht GraFF

Muni d’un appareil photo, le « Lighteur » évolue dans un environne-ment sombre et dessine des trainées lumineuses avec une source de lumière. Le réglage de l’appareil sur une longue exposition permet d’enregistrer tous les mouvements de la source de lumière. La pho-tographie obtenue révèle alors toutes les traces lumineuses.

Plus simplement, cette technique se rapproche du principe de per-sistance rétinienne. Observez pendant quelques instants une source lumineuse (comme le soleil ou une lampe) puis détournez votre re-gard. Une tâche ou une trainée lumineuse persiste pendant quelques secondes.

On parle de Light Graff lorsque le style s’apparente au Graff avec des bombes aérosol. Le Light Painting regroupe quant à lui tous les styles s’appuyant sur les jeux de lumière.

Cet art n’est pas un phénomène récent puisque le photographe Alba-nais Gjon Mili l’avait déjà expérimenté avec la complicité du peintre Pablo Picasso en 1949 déjà.

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Le peintre Pablo Picasso expérimente le Light Art

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3.4. le neon art

Les tubes néon, souvent utilisés pour éclairer les salles de classe, peuvent également être utilisés pour créer des œuvres d’art. Un exemple de cet art est visible à Genève, autour de la plaine de

Plainpalais. Le projet artistique « néon Parallax » réunit neuf installa-tions d’artistes suisses et internationaux.

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3.5. le led art

Le Led art est une forme de scénographie lumineuse. Elle consiste en l’utilisation de diodes électroluminescentes dans un but artistique. La nature des Leds en font un outil artistique intéressant. Elles sont résistantes et elles ont une bonne durée de vie tout en ayant un coût relativement faible.

Leur taille réduite et l’importante variété de couleurs permettent aux artistes d’aller jusqu’au bout de leur vision.

New York

Madrid

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3.6. Water liGht GraFFiti

Water Light Graffiti est une technique créée par l’artiste Antonin Fourneau. Elle consiste en une surface faite de milliers de petites ampoules LED qui s’illuminent au contact de l’eau. Vous pouvez utiliser un pinceau ou un atomiseur d’eau, vos mains mouillées ou n’importe quoi d’autre d’humide, pour dessiner ou écrire un mes-sage de lumière.

C’est une création originale et étonnante qui suggère une nouvelle façon d’écrire ou de dessiner des messages éphémères, pour com-muniquer et partager entre inconnus dans une ville.

http ://vimeo.com/47095462

Antonin Fourneau

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3.7. la Fronde à sms

La fronde à SMS (SMS slingshot) est un lance-pierre technologique qui permet d’éclabousser les murs de la ville de sms. Les messages peuvent être tapés sur le mini clavier qui équipe la fronde en bois. Une fois le message rédigé, il suffit de viser l’endroit où l’on veut

l’envoyer, de tirer bien fort sur l’élastique et le texte apparaîtra dans une tache colorée, projeté depuis un beamer.

Les éphémères éclaboussures de lumière ne salissent pas les murs !

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4. QUelQUes Grands Festivals de street art lUmineUX dans le monde

4.1. Fête des lUmières à lyon

Pendant 4 jours chaque année, des artistes issus de tous horizons habillent les édifices : ils créent une atmosphère féérique dans les rues, les places et les parcs de la ville, avec plus de 70 installations de lumière.

4.2. Fête des lUmières à montréal

Montréal en lumière, c’est un des plus grands festivals d’hiver au monde, une folie qui rassemble annuellement 900 000 festivaliers !

4.3. Fête des lUmières à BrUXelles

Durant quatre jours, les performances du Brussels light festival illu-minent le canal de Bruxelles avec un parcours lumineux et féérique.

4.4. Festival laUsanne lUmières

Poétiques, avant-gardistes et en osmose avec l’espace urbain et l’architecture, les illuminations lausannoises des fêtes de fin d’année vont créer l’événement. Une quinzaine de projets artistiques illu-minent les rues et les places du centre-ville pour le plaisir des petits et grands.

Prochaine édition du 21 novembre au 31 décembre 2014Http ://www.festivallausannelumieres.ch

1. Lyon

2. Montréal

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3. Bruxelles

4. Lausanne

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5. le street art lUmineUX et la loi

La seule contrainte en Suisse est relative à la circulation routière. D’après la loi fédérale (voir article ci-dessous), on ne peut pas pro-jeter une œuvre de street art en mouvement au bord d’une route, de peur que cela détourne l’attention des conducteurs, et provoque des accidents.

C’est pourquoi l’exposition de Vernier Street Art 2014 prend place dans un quartier résidentiel, entre Balexert et la bibliothèque de Châ-telaine, afin que les œuvres de « turn me on » ne soient pas visibles depuis les grands axes routiers.

741.01 loi Fédérale sUr la CirCUlation roUtière (lCr)

Art. 61 Publicité

Les réclames et autres annonces qui pourraient créer une confusion avec les signaux et les marques ou compromettre d’une autre ma-nière la sécurité de la circulation, par exemple en détournant l’atten-tion des usagers de la route, sont interdites sur les routes ouvertes aux véhicules automobiles ou aux cycles, ainsi qu’à leurs abords.

http ://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/19580266/index.html

ContaCts :

Pour des informations générales :

Service de la sécurité de l’espace publics, Ville de Genève Tél. 022 418 61 00

Pour le montage d’un projet de Street Art : Service de la jeunesse, Ville de Genève Tél. 022 418 45 00

Pour des informations détaillées concernant la législation à Vernier :

Police municipale de Vernier Tél. 022 306 06 55

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6. idées d’aCtivités aUtoUr dU street art

6.1. idée d’aCtivité n°1

Street Art virtuel (primaire et CO)

Dans un premier temps, les élèves choisissent différents bâtiments et lieux de Vernier ; ils impriment en noir et blanc les photos de ces choix. Des œuvres virtuelles de Street Art sont imaginées et dessi-nées, en couleur, par les élèves directement sur les photos ; ils trans-forment ainsi leurs espaces urbains quotidiens.

Peintures murales, installations, transformations, tout est virtuelle-ment permis !

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6.2. idée d’aCtivité n°2

Créer avec Bansky (primaire et CO)

Les enseignant-e-s sélectionnent des photos d’œuvres murales de Bansky ; les élèves doivent les compléter, détourner ou modifier par le dessin, le découpage, le collage pour y ap-porter leur proche touche et leur regard.

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6.3. idée d’aCtivité n°3

Donner vie au mobilier urbain (primaire et CO)

Les élèves deviennent des artistes de Street Art sur le mobilier ur-bain. Ils préparent, dessinent, téléchargent, découpent des éléments (yeux, bouches, oreilles, autres, etc) qui leur permettront de transfor-mer temporairement des panneaux, des murs, des containers, etc) pour créer des visages, des monstres.

Une fois ces tâches réalisées, des photos peuvent être prises. Dans cette action, il est impératif que les élèves se chargent d’enlever ces éléments quelques heures après leur réalisation.

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6.4. idée d’aCtivité n°4

Visite de l’exposition permanente « Néon Parallax » sur la plaine de Plainpalais.

Plan :

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6.5. idée d’aCtivité n°5

Transformer mon quotidien (primaire et CO)

Durant plusieurs jours, les élèves observent leur environnement lors de leurs trajets quotidiens (maison-école, école-sport, maison-mu-sique, etc.) et imaginent de quelle manière leur environnement pour-rait être transformé, voire mis en scène, en apportant des éléments de décoration ou de transformation sur des poteaux, pas-de-porte, fenêtres, barrières, etc.

Les endroits retenus sont pris en photo par les élèves, puis les photos imprimées et transformées en classe.

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