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ÉVALUATIONDES BESOINSPOST CYCLONESECTEUR EMPLOI ET MOYEN DE SUBSISTANCE
Novembre 2016
Ministère des A�aires Sociales
et du Travail
L’évaluation des besoins du secteur de l’emploi a été préparée par le Ministère des Affaires Sociales et du Travail et ses partenaires. Le rapport final du secteur a été approuvé par Ministère des Affaires Sociales et du Travail et est publié en ligne tel quel, dans sa version non-éditée. Toute divergence avec le rapport global (PDNA) est involontaire.
AVERTISSEMENT
TABLES DES MATIÈRES 2
1
3456789
Résumé 5
Contexte 7
effets de l’ouRagan 11
PRinCiPaux objeCtifs de Relèvement et besoins du seCteuR 15
imPaCt suR l’emPloi et les moyens de subsistanCes 17
PRioRités du seCteuR 19
Politiques seCtoRielles existantes et PRogRammes majeuRs 23
stRatégie de mise en œuvRe / Plan d’aCtion 25
méthodologie d’évaluation du seCteuR 45
4
5
Résumé L’ouragan Matthew a touché 5,6 millions de personnes (43% d’entre elles ont moins de 18 ans) ou 1,2 million de ménages répartis dans quatre départements (Grande Anse, Nippes, trois communes de l’Ouest et Sud) dans la péninsule sud-ouest d’Haïti.
On estime qu’au cours de l’exercice 2016/17, un total de 32 437 532 journées de travail (ou l’équivalent de 122,406 emplois à temps plein) et environ 974.47 millions de Gourdes (14.74 millions $US) de revenu personnel ont été perdus par les pertes de productions dans les secteurs agricole et non agricole à la suite de catastrophes induites par l’ouragan, soit une moyenne de 141% de perte du salaire mensuel médian des travailleurs agricoles1. Malheureusement, les données de l’ECVMAS n’étant pas désagrégées par sexe, il n’a pas été possible de faire une estimation des pertes en revenus des femmes par rapport aux hommes.
Les pertes totales en revenus sont basses en raison de salaires extrêmement bas dans les zones rurales affectées, bien en deçà du salaire minimum national. De plus, les données provenant de la dernière enquête sur les ménages (ECVMAS 2012) ne sont pas exhaustives et nécessiteraient d’une profonde révision. En effet, le salaire médian agricole mensuel pour les zones a été évalué à 812 HTG dans les zones affectées, soit environ 12 $US par mois. En revanche, le revenu moyen global (au niveau national) agricole est de 2860 HTG, soit 43 $US par mois. En utilisant ce revenu moyen global par secteur, les pertes totales de revenus personnel dans l’agriculture s’élèvent à environ 2 647 millions de gourdes (40.053 millions $US), 938.6 millions de gourdes (14.2 millions $US) dans le secteur non agricole et un total de 3 586.2 millions de gourdes (54.2 millions $US) de pertes en revenus.
En termes relatifs, on s’attend à ce que les travailleurs peu rémunérés et les travailleurs agricoles de récupérer leurs actifs productifs et leurs revenus tout en augmentant la capacité de résistance de leurs moyens de subsistance face aux chocs futurs.
1 Sur une base d’une estimation de 635 760 travailleurs agricoles et 496 994 tra-vailleurs non-agricoles pour le Sud, Grande Anse, Nippes et les 3 communes de l’Ouest, découlant de l’ECVMAS 2012. Ces données diffèrent des données du rap-port du MADNR qui se base sur le RGA 2008.
RÉSUMÉ1
6
Résumé
Afin de permettre aux travailleurs de pallier à leurs pertes en revenus et d’accéder à un revenu décent par rapport au 12 US$ de revenu médian mensuel2, un total de USD 26,087,500 est estimé nécessaire pour le secteur emploi afin de mettre en place une stratégie d’appui pour le rétablissement de l’emploi et des moyens d’existence à court, moyen et long terme. Les besoins en emploi des autres secteurs (essentiellement par des activités d’HIMO) sont estimés à 173, 220,358 $US, soit un total de 199, 307,858 $US pour relancer l’emploi dans les zones affectées.
2 ECVMAS 2012
7
Contexte
Tendances nationales : Étant le seul pays à faible revenu des Amériques, Haïti n’a pas réussi à converger vers des niveaux de revenu par habitant3 comparables à ceux de ses voisins. Une économie informelle surdimensionnée, l’aggravation des inégalités et une extrême vulnérabilité aux risques naturels fréquents créent un environnement fragile pour le marché du travail. Haïti a encore du mal à se relever du tremblement de terre de 2010 qui a tué plus de 220 000 personnes et qui a causé la destruction massive des logements privés, des institutions publiques et des lieux de travail ainsi qu’une grave perturbation du tissu socioéconomique du pays. Au niveau macro, cela se traduit par des niveaux stagnants de revenu par habitant et l’insuffisante création d’emplois. Avec plus de 59% d’Haïtiens vivant dans la pauvreté et plus de 24% dans une pauvreté extrême, les décideurs en Haïti sont confrontés à de sérieux défis administratifs, économiques et sociaux.
Pénurie des données sur le marché du travail : Toute analyse du marché du travail haïtien est limitée par la pénurie de données actuelles. Au cours des 16 dernières années, seules trois enquêtes sur les ménages ont été menées, y compris un module sur le marché du travail. Deux d’entre elles ont été menées avant le séisme de 2010 et leur contenu est donc trop dépassé pour la présente analyse. Sauf indication contraire, toutes les données du présent rapport sont tirées de l’Enquête sur les conditions de vie 2012 (Enquête sur les conditions de vie des Ménages Après Séisme - ECVMAS). En raison des limites des données, l’activité économique ne peut être distinguée que par l’emploi agricole et non agricole (c.-à-d. l’agriculture et les secteurs non agricoles, y compris les activités formelles et informelles dans le commerce de gros et de détail, la fabrication et l’industrie ainsi que dans les restaurants et l’hébergement).
Population active en Haïti : En 2012, la population active d’Haïti a été estimée à 8,2 millions de personnes ce qui équivaudrait à 75 % de la population totale d’Haïti. Sur ces derniers, 56,9% ont été estimés être économiquement actifs (occupés ou sans emploi). Les femmes sont moins susceptibles d’être sur le marché du travail - seules 48,4% des femmes sont économiquement actives comparativement à 66% des hommes. La situation défavorisée des femmes sur le marché du travail s’explique
3 En moyenne, le PIB per capita était de 505 dollars USD courants pour la période de 1991 à 2014. En ce qui concerne le Revenu Brut Par Habitant (RNB) en PPA, il est passé de 1370 dollars à 1770 dollars en 2014, soit l’un des pays à faible revenu.
CONTEXTE2
8
Contexte
en partie par la répartition inégale des tâches domestiques : les femmes déclarent consacrer deux fois plus de temps au travail domestique (15,4 heures par semaine) que les hommes (7 heures par semaine).
Le travail des enfants en tant que stratégie de survie : Les taux d’activité économique des enfants sont comparativement plus élevés dans les zones rurales que dans les zones urbaines et ont augmenté de façon significative depuis le séisme de 2010, ce qui indique que les ménages ont accru leur offre de travail. En 2012, 39,2% des enfants membres du ménage étaient actifs, contre seulement 23,7% en 2007 (soit une augmentation de 15,5%). Selon le World Factbook de la CIA, environ 2,5 millions d’enfants âgés de 5 à 14 ans font partie de la population active à travers le pays.
L’emploi (informel) par secteur : La grande majorité des emplois en Haïti sont créés dans l’agriculture (47%) ou dans les secteurs non agricoles informels (45,1%). L’emploi dans les secteurs formels privé et public est rare 4,5% et 3,4% respectivement. Même si l’on travaille dans le secteur formel, en l’absence d’un système de protection sociale établi, la plupart des possibilités d’emploi sont encore informelles. En conséquence, la quasi-totalité des emplois en Haïti (93,6%) sont classés comme informels, rendant presque impossible la réalisation de conditions de travail décentes. Selon l’étude « Les fondements de la pratique de la domesticité des enfants en Haïti », la Grand’Anse et le Sud comptent parmi les départements avec une plus forte propension à placer des enfants en domesticité.
Chômage et sous-emploi : En 2012, on estime que 657 600 personnes sont sans emploi en Haïti, ce qui correspond à un taux de chômage de 14,1%. Comme c’est habituellement le cas dans les pays en développement, le chômage est avant tout un phénomène urbain: 25,6% dans les centres urbains contre 7,3% dans les zones rurales. Le chômage tend à diminuer avec l’âge et affecte les femmes (17,3%) de manière disproportionnée par rapport aux hommes (11,5%), ce qui rend les jeunes travailleurs féminins et urbains particulièrement vulnérables à la marginalisation socio-économique. Cette situation semble encore plus sévère chez les femmes chefs de ménage: vraisemblablement causées par des responsabilités de prise en charge inégalement réparties, les femmes chefs de ménage sont deux fois plus susceptibles d’être au chômage que les hommes chefs de ménage (16,7% contre 6,9%). La part des jeunes «qui ne sont pas au travail, à l’éducation ou à la formation» est relativement faible par comparaison à l’échelle mondiale, à l’exception du groupe d’âge de 20 à 24 ans qui enregistre un taux alarmant élevé de 31,9% (41,9% dans les zones urbaines). La faible capacité d’absorption du marché du travail haïtien est illustrée par des taux élevés de sous-emploi liés au temps et au revenu, qui touchent 79,3% de tous les travailleurs.
Revenu et inégalité : La plupart des travailleurs d’Haïti occupent un emploi rémunéré, à l’exception des travailleurs familiaux qui représentent 13,9% de la population active occupée. Les travailleurs familiaux non rémunérés sont largement représentés dans l’agriculture (45,7%), suivis du secteur informel hors ferme (16,2%). Il existe une grande inégalité des revenus entre les secteurs d’activités économiques : les secteurs agricole et informel non agricole qui accueillent la grande majorité des travailleurs haïtiens fournissent les revenus les plus bas avec un revenu mensuel médian de HTG 350 et 2 500 HTG respectivement. Les secteurs publics et privés formels offrent les meilleures opportunités de revenu à une minorité de travailleurs haïtiens avec un salaire mensuel médian de HTG 9,400 et HTG 10 000 respectivement. L’incapacité du marché du travail haïtien à générer suffisamment d’emplois formels pour sa
9
évaluation des besoins post-CyClone mathieu dans le seCteuR emploi et moyen d’existenCe
main-d’œuvre est en fait l’un des pays les plus inégaux avec un coefficient de Gini de 0,76 en 2012 (une augmentation de 15% par rapport à 2007). Compte tenu de ces chiffres, il n’est pas surprenant que 59,2% de tous les travailleurs déclarent avoir des revenus très instables et que 32,2% de tous les ménages s’endettent pour joindre les deux bouts.
Envois de fonds (remitances) : Une part importante du revenu du ménage est perçue par des transferts de parents et d’amis à l’étranger. Selon la Banque mondiale, Haïti est le pays d’émigration le plus élevé des pays de l’enseignement supérieur en 2010/11 et figure parmi les dix premiers pays bénéficiaires des envois de fonds en 2014. En effet, les envois de fonds ont augmenté de façon constante au cours de la dernière décennie et atteignent USD 2,0 milliards en 2015, Soit 24% du PIB.
10
11
Effets de l’ouragan
Le cyclone Matthew a touché près de 5.6 million de personnes (43% ont moins de 18 ans) ou 1.2 millions de ménages à travers quatre départements (Grande Anse, Nippes, Ouest et Sud).
Répartition sectorielle de l’emploi et des revenus : La perte en revenu a été calculée d’une part, sur la base des pertes estimées par le secteur de l’Agriculture dans le cadre du PDNA de 23 933 millions de gourdes et du secteur commerce de 7 172 millions de Gourdes et de 250 millions de Gourdes du secteur tourisme ; et d’autre part sur la moyenne des revenus moyen médian mensuel pour les secteurs agricole (812 HGT) et non agricoles (1,625 HGT) dans le Sud, Grande Anse, Nippes et les trois communes touchées de l’Ouest de l’ECVMAS (2012). Ainsi, on estime qu’au cours de l’exercice 2016/17, un total de 32 437 532 journées de travail (ou l’équivalent de 122,406 emplois à temps plein) et environ 974.47 millions de Gourdes (14.74 millions $US) de revenu personnel ont été perdus par les pertes de productions dans les secteurs agricole et non agricole à la suite de catastrophes induites par l’ouragan4. Malheureusement, les données de l’ECVMAS n’étant pas désagrégées par sexe, il n’a pas été possible de faire une estimation des pertes en revenus des femmes par rapport aux hommes.
Perte en jour de travail et revenus dans le Sud, Grande Anse, Nippes et Ouest (Grand-Goâve, Léogane, Kenskoff ) sur la base du salaire médian mensuel de ces zones (ECVMAS, 2012) :
4 Sur une base d’une estimation de 635 760 travailleurs agricoles et 496 994 tra-vailleurs non-agricoles pour le Sud, Grande Anse, Nippes et les 3 communes de l’Ouest, découlant de l’ECVMAS 2012. Ces données diffèrent des données du rap-port du MADNR qui se base sur le RGA 2008.
EFFETS DE L’OURAGAN3
SEcTEURRéDUcTIoN DE
lA pRoDUcTIoNpERTES DE joUR
DE TRAVAIlTEMpS-plEIN
pERTE DE REVENUS (MIllIoNS DE HTG)
pERTE DE REVENUS (MIllIoNS DE $US)
Agriculture - 23,8 % 28 234 178 106 544 729.86 11.04
Non-agricole - 4.6% 4 203 354 15 862 244.61 3.7
Total - 32 437 532 122 406 974.47 14.74
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effets de l’ouRagan
En termes relatifs, on s’attend à ce que les travailleurs peu rémunérés et les travailleurs agricoles vivant dans les zones rurales subissent des conséquences beaucoup plus importantes sur leurs moyens de subsistance. Les travailleurs familiaux non rémunérés sont largement représentés dans l’agriculture (45,7%) et le secteur informel non agricole (16,2%). Ainsi la perte de revenus ne touche pas uniquement le/la chef de famille mais aussi ses dépendants. En Haïti, chaque travailleur soutien approximativement 1.75 personnes sans un revenu.
D’autre part, les pertes totales en revenus sont basses en raison de salaires extrêmement bas dans les zones rurales affectées, bien en deçà du salaire minimum national. De plus, les données provenant de la dernière enquête sur les ménages (ECVMAS 2012) ne sont pas exhaustives et nécessiteraient d’une profonde révision. En effet, le salaire médian agricole mensuel pour les zones a été évalué à 812 HTG dans les zones affectées, soit environ 12 $US par mois. En revanche, le revenu moyen global (au niveau national) agricole est de 2860 HTG, soit 43 $US par mois. En utilisant ce revenu moyen global par secteur, les pertes totales de revenus personnel dans l’agriculture s’élèvent à environ 2 647 millions de gourdes (40.053 millions $US), 938.6 millions de gourdes (14.2 millions $US) dans le secteur non agricole et un total de 3 586.2 millions de gourdes (54.2 millions $US) de pertes en revenus.
Une analyse plus approfondie des gains et de la taille de la main-d’œuvre par secteur révèle que:
� un travailleur dans le secteur agricole a perdu en moyenne 141% de son revenu médian5 mensuel;
� un travailleur dans les secteurs non agricoles a perdu en moyenne 30% de son revenu médian mensuel;
Ces pertes de revenu sont susceptibles d’augmenter à moins que les ménages reçoivent des subventions ou des crédits pour reconstruire leurs maisons et restaurer leurs actifs productifs dans un avenir immédiat.
Emploi et revenu - répartition géographique : En chiffres absolus, la répartition en perte de revenu personnel – sur la base du salaire médian mensuel des zones affectées – est de : 4.1 millions US$ pour les travailleurs de Nippes, 4 millions pour les travailleurs des trois communes de l’Ouest, 3.8 millions pour les travailleurs du Sud et 2.8 millions $US pour la Grande Anse. Cette répartition géographique des pertes est cependant en grande partie le reflet d’une inégalité de revenu préexistante : les travailleurs des zones urbaines (dont la majorité se trouve dans l’Ouest) génèrent des revenus plus élevés et donc perdent plus. En revanche les pertes en jours de travail sont plus importantes pour la Grande Anse (plus de 10 millions de jours de travail perdus) que les autres départements (voir graphique ci-dessous). En termes relatifs, les travailleurs ruraux faiblement rémunérés (et leurs travailleurs familiaux non rémunérés) devraient subir l’impact le plus sévère et le plus durable des moyens de subsistance.
5 Le salaire médian est plus représentatif en raison des fortes inégalités : la compa-raison entre revenu moyen et médian est que le premier est tiré vers le haut par les revenus particulièrement importants d’une petite minorité.
13
évaluation des besoins post-CyClone mathieu dans le seCteuR emploi et moyen d’existenCe
ces pertes de revenu sont susceptibles d’augmenter à moins que les ménages reçoivent des subventions ou des crédits pour reconstruire leurs maisons et restaurer leurs actifs productifs dans un avenir immédiat.
14
15
Une stratégie de relèvement est proposée pour permettre aux ménages de récupérer leurs actifs productifs et leurs revenus ; d’augmenter la résilience de ses moyens d’existence face à des chocs futurs ; de poser les fondations du développement économique et de l’emploi décent des zones affectées par l’ouragan ; de pallier aux pertes en termes d’emploi et de moyens de subsistance chez les jeunes et les adolescents-es, afin d’éviter chez ces derniers-ères la formation de mécanismes d’adaptations négatifs (tels que prostitution, criminalité, etc.) ; de faciliter l’accès des femmes aux opportunités d’emplois créés par les interventions de relèvement et de protéger les enfants contre toutes formes de travail, trafic et violences, et notamment contre le phénomène des enfants travailleurs domestiques, qui risque de prendre de l’ampleur suite aux conséquences de l’ouragan Matthew sur les conditions des ménages.
Pour y parvenir, il est proposé :
� Réhabilitation des infrastructures publiques et productives et des logements directement endommagés par le sinistre à travers la création d’emplois immédiats permettant l’accès à des moyens de subsistance ;
� Coordonner les actions des différents secteurs en matière d’emplois immédiats ;
� Promouvoir un programme de formation professionnelle pour les secteurs économiques (construction, agriculture, pêche, tourisme) porteurs des départements touchés en lien entre l’offre et la demande ;
� Renforcement et création de micro entreprises dans les secteurs de la construction et secteurs productifs clé ;
� Renforcement du système productif et des chaines de valeurs dans les secteurs clé ;
� Développement et mise en place d’une politique régionale pour l’emploi décent et d’un programme d’entreprenariat juvénile, portant l’emphase sur les jeunes femmes, renforcé par des programmes de formation professionnelle et d’apprentissages, de facilitation de l’accès au crédit pour les plus jeunes, et d’accompagnement d’activités génératrices de revenus;
4 PRINCIPAUX OBJECTIFS DE RELEVEMENT ET BESOINS DU SECTEUR
16
� Lutte contre le travail des enfants, notamment contre le phénomène des enfants travailleurs domestiques, et promotion des normes internationales du travail ;
� Appui au développement d’une stratégie de protection sociale pour tous (socle de protection sociale) ;
� Appui alimentaire aux ménages vulnérables ;
� Appui à la gouvernance du MAST.
17
Les ménages touchés ont perdu la plupart ou la totalité de leurs actifs productifs. Compte tenu de l’ampleur de l’économie informelle d’Haïti, perdre son foyer, entraîne généralement aussi la perte de son lieu de travail (ou entreprise familiale).
Les pêcheurs déclarent avoir perdu leurs bateaux et leurs filets et par conséquent ne peuvent plus pêcher. Cette situation a entraîné une interruption de la chaîne d’approvisionnement du poisson et a affecté les revenus des micro-transporteurs et des vendeurs du marché.
Les agriculteurs rapportent avoir perdu des semences, des outils et des cultures à cause des vents violents et des inondations continues. De nombreux agriculteurs ont perdu leurs cultures arboricoles comme l’avocat et la noix de coco, ce qui entraînera un impact défavorable durable sur les moyens de subsistance, car ces arbres prennent plus de cinq ans pour repousser.
Les routes endommagées perturbent l’accès aux marchés et les ménages déclarent ne pas pouvoir acheter ni vendre de produits. Dans certains cas, cela a entraîné une hausse des prix des produits alimentaires et non alimentaires essentiels. Combinés à une baisse du revenu, les ménages ne parviennent pas à répondre à leurs besoins de consommation. L’épargne (si elle existe) a été largement utilisée et les ménages comptent de plus en plus sur la solidarité de la famille et des amis pour répondre à leurs besoins fondamentaux. Cela a entraîné une réduction du nombre de repas et de leur qualité. Une fois que les abris temporaires dans les écoles seront fermés, la crise du logement risque de s’aggraver en Haïti.
La majorité des ménages ne pourra pas récupérer leurs moyens de subsistance sans aide extérieure. En raison de l’ampleur de l’informalité, de nombreux ménages ne peuvent pas accéder au crédit et, par conséquent, manquent du capital de démarrage pour relancer leurs activités génératrices de revenus. Certains ménages se plaignent d’une distribution injuste de l’aide humanitaire et envisagent de se déplacer vers les centres urbains pour se rapprocher des agences humanitaires et rechercher d’autres sources de subsistance.
Au cas où une migration rurale-urbaine se produise à grande échelle, il faudra s’attendre à des besoins d’emplois supplémentaires dans les centres urbains pour une main-d’œuvre peu qualifiée, réduisant davantage les salaires et augmentant le chômage dans les zones qui n’étaient pas directement touchées par l’ouragan Matthew.
5 IMPACT SUR L’ EMPLOI ET LES MOyENS DE SUBSISTANCES
18
19
Principaux objectifs de relèvement et besoins du secteur
� Permettre aux ménages et aux travailleurs de récupérer leurs actifs productifs et leurs revenus tout en augmentant la capacité de résistance de leurs moyens de subsistance face aux chocs futurs doit être des éléments clés du processus de reconstruction et de relèvement après l’ouragan Matthew.
� Le développement et la mise œuvre d’une politique pour l’emploi et l’entreprenariat juvénile à long terme intégrant la reconstruction des tissus productifs.
� Ce défi ne peut être relevé que par un effort conjoint du gouvernement haïtien, du secteur privé (y compris des prestataires de services financiers), des organisations de travailleurs et d’employeurs, des organisations de la société civile et des agences internationales.
6 PRIORITÉS DU SECTEUR
Secteurs Court-terme (3-6 mois) Moyen terme (6-18 mois) Long terme TOTAL
Réhabilitation des infrastructures publiques et productives et des logements directement endommagés par le sinistre
pour promouvoir l’emploi et les moyens de subsistances ; $3 600 000
Infrastructure
Agriculture
Environnement
Coordination et mise en
place de programme
d’emplois immédiats
décents (incluant les
activités HIMO) facilitant
l’enlèvement des débris
et la recapitalisation de la
population
Coordination et mise en place de programmes d’emplois HIMO
verts contribuant à la protection des bassins versants et à
l’amélioration de la production agricole et de la pêche
Renforcement du système de la formation professionnelle pour les secteurs productifs $4 500 000
Infrastructure
logement
Education
Agriculture
Environnement
Mise en place de
programme de formation
professionnelle de court
terme pour le secteur de la
construction (infrastructure
et logements)
Mise en place de programme de formation
professionnelle pour les secteurs
économiques porteurs des départements
touchés - particulièrement pour les femmes
Renforcement
du système de
la formation
professionnelle
incluant
gouvernance
tripartite et
apprentissage
pour les secteurs
productifs
Education
Promotion de formations professionnelles
pour adolescents et adolescentes adaptées
aux opportunités et aux spécificités des
adolescents en échec scolaire
Renforcement et création de micro entreprises dans les secteurs de la construction et secteurs productifs clé $3 200 000
Commerce
Infrastructure
Logement
Agriculture
Environnement
Tourisme
Recapitalisation immédiate
des micros, petites et
moyennes entreprises
(SECTEUR COMMERCE)
Renforcement des institutions de micro
finance en appui au financement de la
micro, petite et moyenne entreprises -
promouvoir des programmes de crédit
adaptés aux besoins des femmes et des
services financiers pour recommencer les
activités de subsistance
Promotion des
chaines de valeurs
régionales et mise
en place d’un
service multiservice
intégré favorisant
la promotion et le
développement
des petites et micro
entreprises
Commerce
Infrastructure
Logement
Agriculture
Environnement
Tourisme
Evaluation des besoins de
renforcement des micros,
petites et moyennes
entreprises ainsi que des
groupements d’agriculteurs
et de pêcheurs
Renforcement des micros, petites et
moyennes entreprises ainsi que des
groupements d’agriculteurs et de pêcheurs
en termes de gestion et d’accès au marché
Renforcement
des PME dans la
production d’énergie
renouvelable
Développement d‘une politique régionale pour l‘emploi décent $2 200 000
21
Secteurs Court-terme (3-6 mois) Moyen terme (6-18 mois) Long terme TOTAL
Agriculture
Commerce
Infrastructure
Logement
Agriculture
Environnement
tourisme
Développement des données statistiques
sur le marché de l‘emploi
Mise en place d’une
politique régionale
d’emplois décents,
durables et inclusifs
Mise en place
d’un programme
entrepreneurial
juvénile
Mise en place d’un Centre
de services à l’emploi
d’urgence facilitant le lien
entre la demande et l’offre
d’emploi lié aux efforts de
reconstruction
Mise en place d’un Centre de services à
l’emploi facilitant le lien entre la demande
et l’offre d’emploi lié aux efforts de
développement économique
Remaniement
et adoption des
dispositifs juridiques
encourageant
l’insertion sociale
et l’employabilité
des jeunes et des
femmes
Lutte contre le travail des enfants et promotion des normes internationales du travail $1 442 500
Education
Mise en place d’un système de surveillance pour éviter le travail des enfants et le trafic d‘être humain
Suivi avec les autorités locales pour sortir les enfants du travail et intégrer les adolescents dans le système de formation professionnelle
Appui à la protection sociale pour tous $10 095 000
Santé Education
Assistance financière aux ménages sinistrés pour la scolarisation de leurs enfants
Mise en place d’un socle de protection sociale (pont avec secteurs sociaux) pour promotion des emplois décents et réduction des inégalités
Santé commerce
Assistance financière et alimentaire aux personnes Handicapées et les personnes de troisième âge
Elaboration et adoption des mesures législatives créant un système de crédit social équitable
Appui à la gouvernance du MAST $1 050 000
Renforcement des capacités des Bureaux du département des Affaires sociales dans les zones affectées
Renforcement des capacités de gouvernance pour soutenir la planification, mise en œuvre, Suivi et Evaluation de la réhabilitation des moyens de subsistance
Réalisation d’une enquête socio-économique sur les ménages sinistrés
TOTAL $26 087 500
23
Selon la loi organique de 1983, le Ministère des Affaires Sociales et du Travail est donc l’institution chargée d’instrumentaliser la politique sociale du pays et de l’exécuter par le biais de ses organismes déconcentrés et décentralisés. A cet effet, d’importants programmes et projets ont été conçus, cela en vue de contribuer à l’amélioration du bien-être social des citoyens et au développement économique du pays. Ainsi, on peut retenir plusieurs programmes majeurs en phase de définition et de mise en œuvre :
programmes stratégiques (moyen et long terme)
� politique de formation professionnelle ;
� programme pays pour le travail décent (2015-2020) entre l’organisation Internationale du Travail (oIT), le MAST et les partenaires sociaux portant sur la création d’emplois, la formation professionnelle, le développement rural, la révision du code du travail, le dialogue social et le respect de normes internationales comme les priorités à mettre en œuvre.
� création et mise en place d’une nouvelle politique publique de protection sociale Les axes stratégiques de ce programme :
� Assurance sociale : cotisations sur les salaires et versés aux cotisants
� Aide sociale : Versé sous condition de ressources (précarité)
� Protection universelle : Prestations accordées sans condition de cotisations ni de ressources (prestations familiales, soins de santé)
� Filets de sécurité sociale : Accès pour la famille à certaines prestations (argent, nourriture et emplois) moyennant la scolarisation des enfants
� plan opérationnel Transferts Monétaires (MAST, USAID, CARE, ACF, World Vision, World Food Program (WFP)) :
Ce programme compte toucher 800 000 personnes affectées (161 200 ménages) pendant trois mois avec des distributions de vivres, produits nutritionnels, et avec des transferts monétaires inconditionnels (octobre à décembre 2016).
� le plan Stratégique de développement d’Haïti (pSDH), a défini la politique de l’emploi et de la protection sociale comme prioritaires.
7 POLITIqUES SECTORIELLES EXISTANTES ET PROGRAMMES
24
25
� ironnement : Entre Défis et Opportunités
Les actions suivantes en matière de promotion de l’emploi et moyens de subsistance ont été sélectionnées et citées dans les rapports des autres secteurs. Le plan d’action ci-dessous intègre donc les actions en matière d’emploi des autres secteurs (colonnes « autres secteurs ») parallèlement aux actions propres du secteur emploi venant appuyer la promotion d’emplois décents et de moyens de subsistance durables.
Actions d’emploi dans les autres rapport sectoriels :
Secteur commerce et industrie (mci) :
Actions à court terme
Programmes d’Emplois d’Urgence et Activités Génératrices de Revenu à petite échelle pour les communautés sinistrées
Actions à moyen terme/ Phase de Relance (4 à 12 mois) – 30, 000,000 $US
� Mettre en œuvre un Programme de Relance du secteur productif dans les zones touchées incluant entre autres :
� Services de développement d’entreprises aux entrepreneurs : un accompagnement technique des entreprises pour la mise en place des bonnes pratiques de gestion; une politique publique incitative pour la formalisation des entreprises ;
� Collaboration avec les institutions financières pour fournir des produits financiers adaptés aux besoins des entrepreneurs.
� Appui à la création d’une industrie moderne de la pêche, en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture et la BID, en créant des centres de formation, d’achat d’équipements, de conservation et de vente des fruits de mer.
8 STRATEGIE DE MISE EN ŒUVRE/PLAN D’ACTION
26
pRinCipaux objeCtifs de Relèvement et besoins du seCteuR
Actions à long terme/ Réhabilitation et Reconstruction (1 à 6 ans)
� Recapitalisation des Entreprises
� Développement d’infrastructures basées sur les ressources locales, projets habituels de micro finance, études de base locales, conseil aux gouvernements locaux.etc.
o Offrir des possibilités d’emploi et de revenus pour les populations touchées par le biais de la réhabilitation des infrastructures, du Commerce et de production par une approche « HIMO »
o Élaborer un plan de mise en œuvre des projets prioritaires au potentiel maximum pour la création d’emplois et de revenus grâce à une approche « HIMO ».
SECTEUR AGRICULTURE
Pallier à l’incapacité d’investissement de la majorité des producteurs en finançant des travaux à haute intensité de main d’œuvre (curage des canaux, protection des berges de rivières….) pour la remise en eau des périmètres, en subventionnant les travaux préparation de sols et l’accès aux intrants, principalement les semences vivrières et maraîchères pour les prochaines campagnes agricoles. L’injection de numéraires dans les exploitations agricoles va aider à freiner la décapitalisation des producteurs agricoles, en particulier. Une emphase particulière sera mise sur les cultures à cycle court comme l’épinard, le gombo, le pois congo non photo périodique, la patate douce, le pois de souche et le haricot. Ces dispositions doivent être effectives dès la campagne d’hiver 2016 qui démarre dans quelques jours et devront également s’étendre à la campagne de printemps 2017 sur l’ensemble du territoire.
SECTEUR LOGEMENT
Court Terme :
� Enlever les débris provenant de la destruction des taudis et nettoyer les sites ;
� Organiser des programmes de formation aux techniques de construction para cyclonique et parasismique pour les ouvriers des régions touchées en utilisant le matériel didactique déjà produit dans le cadre de certains projets après le séisme de 2010 (ex. projet 16/6) et par certaines institutions (INFP…)
Moyen terme :
� Mettre sur pied des programmes d’appui technique et de subvention à l’auto-reconstruction, en accompagnant techniquement et financièrement les ménages vulnérables et à revenus modestes dans la reconstruction de leur logement. Ces actions pourraient se mettre en place à travers des chantiers écoles en partenariat avec l’INFP
27
SECTEUR INFRASTRUCTURE
� Mise en œuvre d’un programme d’amélioration de la connectivité en milieu rural dans 4 départements du grand Sud, 250 km, en utilisant les OCB petites entreprises et travaux HIMO et création d’emplois décents en respectant l’égalité de genre.
ACTIONS DU SECTEUR EMPLOI VENTILE
DEScRIpTIoN DES pRoGRAMMES coURT-TERME MoyEN TERME loNG TERME ToTAl (US$)
Création d’emplois immédiats par la réhabilitation des
infrastructures publiques et productives et des logements
directement endommagés par le sinistre et les moyens de
subsistances
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Renforcement du système de la formation professionnelle
pour les secteurs productifs1, 000,000 2, 700,000 800, 000 4, 500,000
Renforcement et création de micro-entreprises dans les
secteurs de la construction et secteurs productifs clés1, 000, 000 1, 600, 000 600, 000 3, 200, 000
Développement d‘une politique régionale et nationale de
l’emploi décent incluant l‘emploi immédiat 1,000, 000 800, 000 400, 000 2 200 000
Lutte contre le travail des enfants et promotion des normes
internationales du travail1, 192,500 125, 000 125, 000 1, 442,500
Appui à la protection sociale pour tous 9, 000, 000 1, 000,000 95, 000 10, 095,000
Appui à la Gouvernance du MAST 700, 000 300, 000 50, 000 1, 050,000
TOTAL 15, 992, 500 7, 275,000 2, 820,000 26, 087,500
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45
Methodologie
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La présente analyse s’inscrivait dans le cadre du PDNA Vol. B «Lignes directrices pour le secteur de l’emploi, des moyens de subsistance et de la protection sociale» et les indicateurs «journées de travail perdues» et «pertes de revenus» ont été construits en fonction des pertes de production dans les secteurs productifs. Compte tenu de la rareté des données actualisées sur le marché du travail en Haïti, les erreurs de mesure dans la présente analyse ne peuvent être exclues.
Toutes les données secondaires utilisées proviennent des sources gouvernementales officielles et du PDNA & DaLa qui ont été réalisées en octobre / novembre 2016. Les données primaires ont été recueillies au cours d’une série de discussions de groupes de discussion de l’équipe d’évaluation du secteur Emploi et moyens de subsistance à Jérémie, Grande Anse en novembre 2016.
9 METHODOLOGIE D’EVALUATION DU SECTEUR
46
methodologie d’evaluation du seCteuR
Sources
� CIA (2016). ‘The World Factbook: Haiti’
� GNUD, Banque Mondiale et Union Européenne (2013) ‘Lignes directrices pour l’évaluation des besoins post-catastrophe: Emploi, moyens de subsistance et protection sociale’
� IHSI, Banque Mondiale et DIAL (2012). ‘Enquête sur les Conditions de Vie de Ménage Après le Séisme.’
� IHSI (2014). ‘Les Comptes Economiques en 2014’
� IHSI (2015). ‘Population Totale, Population de 18 ans et plus Ménages et Densités estimés en 2015.
47
évaluation des besoins post-CyClone mathieu dans le seCteuR emploi et moyen d’existenCe
Sigles et Abréviations
AcF Action Contre la Faim
bID Banque Interaméricaine de Développement
bIT Bureau International du Travail
Dpc Direction de la Protection Civile
FAo Food and Agricultural Organization (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture)
GRD Gestion des Risques et Désastres
HTG Gourdes- unité monétaire de la République d’Haïti
IbESR Institut de Bien-être Social et de Recherches
IHSI Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique
INFp Institut National de Formation Professionnelle
MARNDR Ministère de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural
MAST Ministère des Affaires Sociales et du Travail
McI Ministère du Commerce et de l’Industrie
McFDF Ministère de la Condition Féminine et des Droits de la Femme
MDE Ministère de l’Environnement
MEF Ministère de l’Economie et des Finances
MENFp Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle
MIcT Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales
MSpp Ministère de la Santé Publique et de la Population
MT Ministère du Tourisme
MTpTc Ministère des Travaux Publics, du Transport et des Communications
ocHA Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires)
oNG Organisation Non Gouvernementale
oSc Organisation de la Société Civile
pDNA Post Disaster Needs Assessment (Evaluation Conjointe des Besoins Après Désastre)
pIb Produit Intérieur Brut
pNUD Programme des Nations Unies pour le Développement
Uclbp Unité de Construction de Logements et de Bâtiments Publics
USAID United States Agency for International Developpement (Agence Américaine pour le Développement International
UNIcEF United Nations Children’s Fund (Fond des Nations Unies pour l’Enfance)
WFp World Food Program
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Ministère des A�aires Sociales
et du Travail