Va l e n t i n d é c ro c h e la Lune - ARTEdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2003bull42.pdf · La place du psychanalyste 01.00 Le déclin de l’empire américain 14.00 Capté

42A RTE Magaz ine11 octobre > 17 octobre 2003

d é c ro c h eVa l e n t i n

la Lune

Valentin,une fiction argentine

nominée aux Oscars 2004

mardi 14 octobre

14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS

19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

42Semaine du 11 au 17 octobre 2003

Samedi 11 Dimanche 1 2 Lundi 13 Mardi 14 Mercredi 15 Jeudi 16 Vendredi 17

14.00ARTE Europa

14.30Le magazine del ’ e n v i ro n n e m e n t

15.15Crime en paysinuit

16.15Fascinantsrubis

16.45Le fin du fin

17.15Les mystèresde l’évolution ( 1 )

18.00Dublin, une jeunesseirlandaise

19.00Flash Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15Design (2)

20.40L’aventurehumaineSur la tracedes Celtes

21.35Metropolis

22.30FictionLes heureshistoriques (2)

00.00La lucarneÉlégie de la traversée

00.50Deux hommesdans la ville

02.20Le virage

14.00Création(s)

14.30Voyages,voyages

15.15Ma terre

16.50Cuisines des terroirs

17.30Les grandsduels du sport

18.15Biographie

19.00Flash Info

19.00MaestroVladimirHorowitz joueRachmaninov

19.45ARTE Info /Météo

20.15DanseRizoma et l’ensembleAnatoliiZalevskyi (1)

20.40-01.30ThemaLa renaissance de la Ruhr

20.40Krupp

21.40Les damnés

00.10Trois vies à la mine

00.55Schalke 04, le foot au cœur de la Ruhr

01.30Les momies du Taklamakan

02.25Coda

14.00Lola

14.30-16.50ThemaLe marché dela prostitution

14.30La vitrinehollandaise

15.20Débat

15.40Maisons closes,m a i s o n sd ’ i l l u s i o n s

16.50ARTE Europa

17.25Fast food, fast women

19.00Flash Info

19.00NatureSafari sansfrontières


20.15ARTE ReportageLes poubellesde lamondialisation

20.40Ciné-lundiMifune

22.20Grand formatLes hommesdu Labici B

23.40Les damnés

02.10Des poupéescontrela guerre

14.00Cuisines des terroirs

14.30À traverschants

15.15Ballet special

16.10Jorge Donn

16.45Lola

17.25Court-circuit(le magazine)n° 141

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15ARTE ReportageMessine, labataille du pont

20.45-23.00ThemaDe quoi j’me mêle !Les Françaissont-ilsantisémites ?

20.45Les nouveauxantisémites

21.35Vous avez ditantisémite ?

22.25Débat

23.00FictionValentin

00.20Les yeux noirs

02.15Dis-moi ce quetu possèdes...

14.00Dis-moi ce quetu possèdes...

14.30Voyages,voyages

15.15CIA : guerressecrètes (1)

16.15Le marché aux amoureuxde l’Atlas

16.45Capté !

17.25Les heureshistoriques (2)

19.00Flash Info

19.00ConnaissanceLes mystèresde l’évolution ( 2 )


20.15ARTE reportageCarré 58, le carré des indigents

20.45Les mercredisde l’histoireCIA, guerresecrètes (2)

21.40MusicaHorowitz

22.35Ciné-découverteEt là-bas,quelle heureest-il ?

00.25Court-circuit(le magazine)n° 142

01.15Maisons closes,m a i s o n sd ’ i l l u s i o n s

02.20Design (1)

14.00Hippocrate


15.15Marabout de ficelle

16.20Création(s)

17.00La femmemodèle

19.00Flash Info

19.00Voyages, voyagesLes îles Vi e rg e sbritanniques


20.15ARTE ReportageLe chaosolympique

20.45Ciné-jeudiThe end of violence

22.40-01.00ThemaSoigner par la parole

22.40Nosinquiétudes

23.40J’ai rêvé d’une grandeétendue d’eau

00.30La place dupsychanalyste

01.00Le déclin de l’empireaméricain

14.00Capté !

14.30Les mystèresde l’évolution ( 1 )

15.15Sur la tracedes Celtes

16.15L’ambre de lamer Baltique

16.55Dis-moi ce quetu possèdes…

17.25Je net’oublieraijamais

19.00Flash Info

19.00Tracks

19.45ARTE Info /météo

20.15ARTE ReportageMostar : un pont contrela haine

20.40FictionLe passérattrapé

22.25La vie en faceLesdépossédés

23.20ProfilsAu cœur de la nuit

00.20La femmemodèle

02.15L’école des Inuit

Les grands rendez-vous

P. 8 et 24 Vladimir HorowitzUn concert légendaire enregistré à New York et un portrait : deuxrendez-vous avec Horowitz, pianiste génial né il y a juste 100 ans.“Maestro”, dimanche 12 octobre à 19.00 “Musica”, mercredi 15 octobre à 21.40

P. 17 Les Français sont-ils antisémites ?La France est-elle gagnée par un nouvel antisémitisme ? Quelle est l’ampleur du phénomène ? Daniel Leconte ouvre le débat.“Thema”, mardi 14 octobre à 20.45

P. 28 Soigner par la paroleComment se déroule une psychanalyse ? Sur quoi reposel’étonnant pouvoir de la parole ? “Thema” prend le temps d’écouteret c’est passionnant.“Thema”, jeudi 16 octobre à 22.40

Et là-bas, quelle heure est-il ? (mercredi à 22.35).

<

“De quoi j’me mêle !” enquête sur les nouvelles formesd’antisémitisme en France (mardi à 20.45).

P. 20Valentin

À Buenos Aires, les aventures d’un petit garçon rêveur

et très futé… Une fiction nominée pour les Oscars 2004.

“Fiction”, mardi 14 octobreà 23.00

> En couverture

Deux hommes dans la villede José GiovanniSamedi 11 octobre à 00.50

Les damnésde Luchino ViscontiDimanche 12 octobre à 21.40 et lundi 13 octobre à 23.40

Fast food, fast womend’Amos KollekLundi 13 octobre à 17.25

Mifunede Søren Kragh-JacobsenLundi 13 octobre à 20.40

Les yeux noirsde Nikita MikhalkovMardi 14 octobre à 00.20

Et là-bas, quelle heure est-il ?de Tsai Ming-LiangMercredi 15 octobre à 22.35

La femme modèlede Vincente MinelliJeudi 16 octobre à 17.00 et vendredi 17 octobre à 00.20

The end of violencede Wim WendersJeudi 16 octobre à 20.45

Le déclin de l’empireaméricainde Denys ArcandJeudi 16 octobre à 01.00

Les films de la semaine

14.00ARTE Europa

14.30Le magazine de l’environnement(Rediffusion du 6 octobre)

15.15Crime en pays inuit(Rediffusion du 28 septembre)

16.15Fascinants rubis(Rediffusion du 26 septembre)

16.45Le fin du fin(Rediffusion du 21 décembre 2002)

17.15Les mystères de l’évolution (1)(Rediffusion du 8 octobre)

18.00Dublin, une jeunesseirlandaise(Rediffusion du 25 septembre)

19.00Flash Info


19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15Design (2)Les lampes Akari

20.40 (PDC : 20.45)

L’aventure humaineSur la trace des CeltesDocumentaire de Marc Jampolsky

21.35Metropolis

22.30FictionLes heures historiques ( 2 )Téléfilm de Hans-ChristophBlumenberg

00.00La lucarneÉlégie de la traverséeDocumentaire d’Alexandre Sokourov

00.50Deux hommes dans la ville(Rediffusion du 28 septembre)

02.20Le virage(Rediffusion du 1er octobre)

4 - A RTE MAGAZINE n° 42 - 11 octobre > 17 octobre 2003

19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiffer,Astrid Emerit-Le FicheurRéalisation : Guy Saguez (France, 2003-41mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

En partenariat avec

Une armée européenne, pour quoi faire ?Une émission présentée par A n n e - S o p h i eMercier et Matthias Beermann.Peut-il y avoir une Europe unie sans défen-se commune ? Faut-il une politique étrangè-re commune avant d’avoir une armée com-mune ? Qui commanderait cette armée ?Serait-elle intégrée à l’OTAN ? En attendantde pouvoir répondre à toutes ces ques-tions, l’Europe s’est engagée militaire m e n tau coup par coup. Les soldats qui sere t rouvent de fait sous la bannière euro-péenne doivent appre n d re à travaillerensemble… Trois re p o rtages font le pointsur l’intervention européenne à Bunia(République démocratique du Congo), lesp rojets d’industrie européenne de défenseet la mise en place de l’état-major de lafuture armée européenne.Rediffusion le 16 octobre à 14.30

20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Alain Jaumier (2003-10mn)ARTE FRANCE

En partenariat avec

Réchauffement du climatL’histoire par les glacesLes bulles d’oxygène emprisonnées dansles glaces des pôles racontent l’histoire duclimat sur Te rre. Dominique Raynaud,d i recteur du laboratoire de glaciologie deG renoble, explique, graphiques à l’appui,l’impact des activités humaines sur le cli-mat depuis la révolution industrielle.

20.15Design (2)Les lampes AkariDocumentaire de Danielle Schirman(France, 2003-26mn)Coproduction : ARTE France, Lapsus, Centre PompidouARTE FRANCEInédit

Du 4 octobre au 29 novembre 2003,ARTE diffuse neuf numéros, dont quatre inédits, de la collectionDesign.

Inspirées des lanternes traditionnelles japo-naises, les lampes conçues par IsamuNoguchi, maintes fois copiées, sont à lacroisée de la sculpture, de l’architecture etdu design.

Inventées au début des années 50, légère s ,pliables, les lampes Akari sont faites depapier collé sur une stru c t u re de bambou.Leur concepteur, le designer américano-japonais Isamu Noguchi, a constammentrenouvelé ses modèles en les complexifiant.Cet ancien élève de Brancusi a ouvert la voieà toute une génération d’artistes et deconcepteurs d’intérieurs, qui se sont enga-gés simultanément dans l’art, le design etl ’ a rc h i t e c t u re. Le documentaire replace leslampes Akari dans le contexte des années50 et 60 (la re c o n s t ruction et l’essor écono-mique, les débuts de la consommation demasse, la sophistication de la lumière dansles foyers… ), nous fait découvrir leur fabri-cation dans un atelier au Japon et soulignel’influence de Noguchi sur les designers desannées 60.Rediffusion le 22 octobre à 02.15

Samedi prochain dans Design : le Leica

s a m e d i 11 octobre

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

A RTE MAGAZINE n° 42 - 11 octobre > 17 octobre 2003 - 5

dence des capacités techniques jusqu’iciméconnues. Les Celtes disposaient d’arm e strès élaborées ; leurs objets étaient port e u r sde messages et révèlent une rare précision

mathématique. Mais si les codesstylistiques des diff é re n t e scommunautés permettent dedessiner des liens entre elles,le mystère celte demeureentier tant il est difficile de faire

parler les vestiges du passé.Un documentaire instructif, qui

p e rmet d’enterrer les poncifs etmet en valeur un peuple hors du

c o m m u n .Rediffusion le 17 octobre à 15.15

et le 22 octobre à 01.25

ARTE Vidéo édite deux nouveaux DVDdans la collection “Aventure humaine” :Le mystère des momies et Sur les tracesde l’empire romain.Sortie le 17 septembre.

Documentaire de Marc Jampolsky(France, 2003-52mn)Coproduction : ARTE France, Gédéon Programmes, CNRS Images MédiaARTE FRANCE

Les Celtes étaient les rois de la métallurgie, connaissaient les théorèmes de Pythagore,construisaient des villes…

Pendant plus de cinq siècles, les Celtes ontdominé toute une partie de l’Europe, duDanube à l’Atlantique, de la mer du Nord à l’Espagne et au nord de l’Italie. Qui étaient vraiment “nos ancêtres lesGaulois” ? Les récentes décou-v e rtes archéologiques révèlentune culture beaucoup plus vasteet plus sophistiquée qu’on nel’imaginait et qui dément les clichés accumulés depuis le XIXe

siècle. Interrogeant les plus émi-nents spécialistes, Marc Jampolskyreconstitue pas à pas les us et cou-tumes de ce peuple guerrier formé deplusieurs communautés. Du chantier duTGV Paris-Strasbourg, où ont récemmentété mises au jour des nécropoles celtiquesdatant du IVe siècle avant J.-C., jusqu’enHongrie et en Italie, le documentaire révèleun peuple puissant, vivant une existencec o n f o rtable basée sur l’agriculture et l’éleva-ge. Les découvertes mettent aussi en évi-

20.40Sur la trace des CeltesLes Celtes étaient-ilsvraiment ces Gauloischevelus et barbus,chasseurs de sangliers,vivant dans des villagesde huttes ? Enquête sur un peuple hors du commun, qui pratiquaitl ’ a g r i c u l t u re et méprisaitla mort .

CollectionArchéologie

Le samedi à 20.45 du 4 au 25 octobre

> 4 octobre : Les momies du Taklamakan (inédit)

> 11 octobre : Sur la trace des Celtes (inédit)

> 18 octobre : Hammamet autemps des Romains (inédit)

> 25 octobre : Les derniersjours de Zeugma

En partenariat avec


21.35MetropolisMagazine culturel européen(Allemagne, 2003-52mn)ZDF

Littérature russeCette année, la Russie est à l’honneur à laF o i re du livre de Francfort. M e t ro p o l i s en pro-fite pour aller découvrir à Moscou lesgrandes tendances de la littérature ru s s econtemporaine et ses protagonistes :Vladimir Sorokine, Boris Akounine, Ta t i a n aTolstaya, Svetlana Vasilenko, Nina Sadur…Sur ARTE le jeudi 2 octobre à 20.45 : une “Thema” sur la littérature russe.

L’usine à rêves communisteLa Foire du livre de Francfort présente éga-lement plusieurs expositions consacrées au“réalisme soviétique”. Au programme :l ’ a v a n t - g a rde russe des années 1920, le réa-lisme de façade et les photographies de nussous Staline, mais aussi les parodies dumouvement SozArt dans les années 1980.

Xenia HausnerCouleurs éclatantes, sensualité débridée,toiles gigantesques… Pour Xenia Hausner,la peinture est un acte d’amour. M e t ro p o l i s arencontré cette artiste autrichienne dont lesœ u v res sont exposées aussi bien à LosAngeles qu’à To k y o .

Pop Academy à MannheimLe 13 octobre, la pre m i è re école allemandede musique pop ouvre à Mannheim. Sonobjectif : privilégier un apprentissage à longt e rme et former des artistes capable de sur-v i v re dans le show-biz.

(Deutschlandspiel)

Téléfilm en deux parties de Hans-Christoph Blumenberg(Allemagne, 2000-2x1h30mn) - VFScénario : Hans-Christoph BlumenbergAvec : Lambert Hamel (Helmut Kohl), Rudolf Wessely (Erich Honecker), Rudolf Kowalski (Egon Krenz), Peter Ustinov(Igor Maximytschev), Udo Samel (Mikhaïl Gorbatchev), Jean-François Balmer(François Mitterrand), Nicole Heesters (Margaret Thatcher)Image : Hartmut E. LangeSon : Werner LangheldMusique : Nikolaus Glowna Montage : Florentine BruckCoproduction : Cinecentrum, ZDF, ARTE ZDF(Rediffusion du 29 septembre 2000)

La seconde partie des H e u res historiquesdébute avec l’entrée en lice des quatregrandes puissances. Chez les alliés, ons ’ a l a rme de voir re n a î t re au cœur de l’Euro p eune Allemagne toute-puissante. Seul le pré-sident américain est prêt à soutenir la poli-

samedi 11 octobre

Événement imprévu de la fin du siècle, la réunification allemande s’est déroulée à la manière d’un thriller. À partir de faits réels, les Heures historiques raconte les secrets de cette gigantesque partie de billard diplomatiquee n t re Kohl, Mitterrand, Honecker et Gorbatchev.Captivant, émouvant et souvent drôle.

22.30 Les heures historiques (2)

“Cela s’était passé si vite qu’on n’avaitmême pas le tempsd’avoir le vertige. Je crois que de telschangementsultrarapides ne sontpossibles que dans les périodesrévolutionnaires.”(Lothar de Maizière)

Sous-titrage pour sourdset malentendantsO

Boris Akounine

Le 26 janvier 1990,Mikhaïl Gorbatchev (Udo Samel, deuxième en partant de la droite)organise une réunion de crise avec son état-major…


tique de Bonn. Mais la clé de l’unité se tro u-ve en réalité à Moscou, où Gorbatchev estpris en tenaille entre les forces conserv a-trices et le mouvement de la pere s t ro ï k a .Comme les finances sont au plus bas et queles problèmes d’approvisionnement se fontc ruellement sentir, le deal politico-financierp o u rra avoir lieu. L’ h i s t o i re s’accélère : pro-gramme en dix points de Kohl, démission deK renz et de Mielke, dissolution du part iunique SED… ce sont les dern i è res heure sde la RDA. Gorbatchev donne son feu vert àKohl pour lancer les négociations en vue dela réunification et fixer le calendrier – le ratta-chement à l’OTAN ayant été autorisé aupréalable. Le rideau se re f e rme le 3 octobre1990, date officielle de la réunification, surles images émouvantes d’un peuple en lies-se, conscient d’avoir vécu un des événe-ments les plus forts de ce siècle.Rediffusion le 15 octobre à 17.25

La première partie des Heures historiques est diffusée le samedi 4 octobre à 22.30.

00.00Élégie de la traverséeDocumentaire d’Alexandre Sokourov(France, 2001-48mn)Production : Idéale Audience, en association avec ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion du 29 septembre 2001)

De Saint-Pétersbourg à Rotterdam, A l e x a n d r eSokourov entreprend une quête à larecherche d’une Europe rêvée.Dans la difficile période de l’après-commu-nisme, la question du lien avec l’Euro p etaraude les intellectuels et les artistes ru s s e s .É c a rtelé entre l’Europe et l’Extrême-Orient,A l e x a n d re Sokourov occupe une positions i n g u l i è re. À sa manière si personnelle, il s’in-t e rroge : les visages de nos contemporains,les paysages de l’Europe du nouveau millé-n a i re, portent-ils encore la trace de cette“idée de l’Europe” qui, pour Sokouro v, rimeavec l’équilibre et l’harmonie ? Élégie de latraversée a p p o rte une réponse pleine denostalgie : seul l’art – en l’occurrence letableau d’Hercules Seghers River Valley Wi t hH o u s e s et celui de Pieter Saerendam S a i n tM a ry ’s Square and Saint Mary ’s Churc h –témoigne encore de ce qui a été irr é m é d i a-blement enfoui.

Bonheur perdu“ Tout au long du trajet en voiture qui nousmène de la Russie jusqu’à l’extrémité del ’ E u rope occidentale, chez tous les gens queje re n c o n t re, je cherche quelque chose dansleurs yeux qui relève de la joie, du bonheuret de la consolation. Mais je ne trouve ce queje cherche véritablement que sur deuxanciens tableaux…” ( A l e x a n d re S o k o u ro v )

La lucarne

La conseillère américaine Condoleezza Rice (Sheri Hagen) et le maréchal soviétique Sergueï Achromeiev (Michael Mendl).

Saint Mary’s Squareand Saint Mary’s Church,tableau de Pieter Saerendam.

D’Alexandre Sokourov,ARTE diffuse également

Dolce, le samedi 18 octobredans “La lucarne”.

14.00Création(s)(Rediffusion du 16 février)

14.30Voyages, voyagesTahiti(Rediffusion du 9 octobre)

15.15Ma terre(Rediffusion du 1er octobre)

16.50Cuisines des terroirsLa Styrie(Rediffusion du 15 décembre 2002)

17.30Les grands duels du sportBasket-ball : Duke / North Carolina(Rediffusion du 21 septembre)

18.15BiographieEdzard Reuter(Rediffusion du 28 septembre)

19.00Flash Info

19.00MaestroVladimir Horowitz joue Rachmaninov

19.45ARTE Info / Météo

20.15DanseRizoma et l’ensembleAnatolii Zalevskyi (1)

20.40-01.30ThemaLa renaissance de la Ruhr

20.40 (PDC : 20.45)KruppDocumentaire de Reinhold Böhm

21.40Les damnésFilm de Luchino Visconti

00.10Trois vies à la mineDocumentaire de Florian von Stetten

00.55Schalke 04, le foot au cœur de la RuhrReportage de Cuini Amelio-Ortiz et Christian Twente

01.30Les momies du Taklamakan(Rediffusion du 4 octobre)

02.25Coda(Rediffusion du 8 octobre)


19.00Vladimir Horowitzjoue RachmaninovConcerto pour piano n° 3Direction : Zubin MehtaAvec le New York Philharmonic OrchestraRéalisation : Kirk Browning(Allemagne, 1978-43mn)ZDF

En partenariat avec

En simultané sur

Hommage à HorowitzLire également page 24.

Vladimir Horowitz aurait eu 100 ans en2004. “Maestro” rend hommage au pianisteprodige avec le concert légendaire qu’ildonna au Avery-Fischer-Hall de New Yo r ken 1978. Exceptionnel.Accompagné par l’Orc h e s t re philharm o n i q u ede New York placé sous la direction de ZubinMehta, Vladimir Horowitz interprète leConcerto pour piano n° 3 en ré mineur deSerge Rachmaninov, compositeur aveclequel il n’a cessé de se mesurer sa viedurant. Ce concerto qui, à l’époque, futretransmis en direct dans de nombreux pays,est d’une extrême difficulté d’exécution. Sonauteur l’avait d’ailleurs surnommé le “concer-to pour éléphants”. La légende veut queRachmaninov lui-même n’ait plus voulu jouerce concerto après en avoir entendu une inter-prétation par Horo w i t z .Rediffusion le 19 octobre à 02.05

Deutsche Grammophon sort en octobreun coffret The Magic of Horowitz (2 CD +1 DVD) et réédite l’intégrale de sesenregistrements d’Horowitz (six disques).Sony réédite douze albums collectors etsort un coffret de trois CD Chopin finseptembre.

20.15Rizoma et l ’ E n s e m b l e A n a t o l i iZalevskyi (1)Chorégraphie : Youri VaguineDanseurs : Olga Krytska, Olga Techabaïeva,Sergueï Techabaïev, Olekseï Bereziouk,Stanislava Vakoula, Natalia Kelesnikova, Irina DmytrukArtistes : Oleksandr Krasnopolski (jonglage),Oleksandr et Viacheslav Irochnikov (acrobaties),Anatolii Zalevskyi et Natalia Vasyliouk (duo d’acrobates), Anatolii Zalevskyi (équilibre / portés acrobatiques), TarasPozdniakov (jonglage dans une roue vivante)Réalisation : Alexander Arnz(Allemagne, 2003-26mn)HR

En partenariat avec

Toute la magie de la compagnie ukrainienneRizoma, qui mêle danse et acrobatie dansdes spectacles uniques en leur genre.À la diff é rence du nouveau cirque qui, enFrance, aime raconter des histoires, lesUkrainiens centrent toujours leurs spec-tacles sur les acrobaties. Mais les figure spostsoviétiques s’emplissent aujourd’hui depoésie et de finesse. Ainsi, les spectaclesd’Anatolii Zalevskyi ne se déparent jamaisd’une touche de mélancolie. En ukrainien,rizoma signifie “algue marine” et symbolisele changement, le mouvement incessant.Les danseurs de la troupe ont tous été f o rmés à l’Académie de danse d’État, lesa c robates à l’École du cirque de Kiev, berceau du nouveau cirque russe.Rediffusion le 21 octobre à 14.30

La seconde partie de Rizoma est diffuséele dimanche 19 octobre à 20.15.

d i m a n c h e 12 octobre

Film

Maestro

Danse

Anatolii Zalevskyi, fondateur de la troupe, a reçu plusieursprix dont le Clown d’or au Festival de Monte-Carlo.


WDR

20.45KruppDe la saga familiale à la multinationaleDocumentaire de Reinhold Böhm(Allemagne, 2003-52mn)

Histoire d’une entreprise familiale, pilier dela puissance industrielle allemande au XIXe

siècle, symbole de la collusion entre indus-trie et pouvoir nazi au XXe et exemple del’évolution technologique des groupes mul-tinationaux au XXIe siècle.L’ h i s t o i re de la famille Krupp accompagnecelle du développement de l’Allemagne entant que grande puissance industrielle,depuis la fondation de l’entreprise en 1811.Jalonnée de scandales et de compro m i s-sions avec les pouvoirs politiques, elle selit comme une sorte de roman policier sanségal dans l’histoire de l’économie alleman-de. Après le procès tenu à Nure m b e rg en1948 devant un tribunal militaire américainet la confiscation de l’ensemble des biensfamiliaux, le groupe Krupp a su re t ro u v e r,avec d’autres productions que l’arm e m e n t ,une place de premier rang dans l’industrieallemande et mondiale. Depuis 1968, c’estune fondation qui gère les biens du gro u-pe. Berthold Beitz, ancien directeur géné-ral de la société Alfried Krupp von Bohlenund Ambach, puis président du conseild’administration de la fondation, a ouvertles archives de l’entreprise et commente enparfait connaisseur la saga de cette lignéed’industriels hors du commun.Rediffusion le 18 octobre à 18.05

21.40 Les damnés(La caduta degli dei)

Film de Luchino Visconti (Italie, 1969-2h30mn) - VFScénario : Luchino Visconti, Nicola Badalucco,Enrico MedioliAvec : Dirk Bogarde (Frederick Bruckmann),Ingrid Thulin (la baronne Sophie), HelmutBerger (Martin), Helmut Griem (Aschenbach), Umberto Orsini (Herbert Thalman), René Kolldehoff (le baron Joachim)Image : Armando Nannuzzi, Pasquale de SantisMusique : Maurice JarreMontage : Ruggero MastroianniProduction : Pietro Notarianni, Alfredo Levy,Ever Haggiag(Rediffusion du 17 avril 2000)

L’un des chefs-d’œuvre du maître italien :film dérangeant, fascinant de beauté mal-saine, offrant une troublante réflexion surl’Histoire et l’intime, sur la fin d’un monde etla naissance d’une ère nouvelle. Premiergrand rôle du jeune Helmut Berger, incar-nation absolue du mal.En 1933, le baron Joachim von Essenbeck,p a t r i a rche d’une dynastie dont la l l l

20.40-01.30 La renaissance de la Ruhr De l’industrie à l’avant-garde

Film

Région hautement industrialisée, symbole du développement économique de l’Allemagnepuis du déclin de ses industries lourdes traditionnelles, la Ruhr est entrée dans un grand processus de transformation. Elle se veut désormais un haut lieu de la cultured ’ a v a n t - g a rde, dont les manifestations ont lieu dans les anciens sites désaff e c t é s .

La baronne Sophie von Essenbeck(Ingrid Thulin), héritière des aciéries,est courtisée par le SS Aschenbach(Helmut Griem)...

Les Damnés estlargement inspiré de la vie des grandesfamilles industrielles de la première moitié du XXe siècle, comme la famille Krupp.


Une description somptueuse et parfaitement maîtrisée de la fin d’un règne, avec Dirk Bogarde (en haut).

Un ballet mortuaireautour de la fin d’un mondeCette descente aux enfers d’une familled’industriels, parallèle à la montée dunazisme, est d’un pessimisme absolu.Chez Visconti, le nazisme n’est jamais unepage d’histoire reconstituée afin de mieuxla tourn e r, il “fait corps” avec les person-nages. À aucun moment il n’est décoratif nimême édifiant, et c’est en cela que le filmdérange : c’est une tragédie autant intimeque politique dans laquelle Visconti s’abî-me. On y re t rouve les obsessions ducinéaste, sa fascination quasi morbide pourle passage d’un monde à l’autre qui s ’ e ffectue dans la souffrance, avec sesvaincus sublimes. Visconti maîtrise p a rfaitement la description de ces fins derègne symptomatiques, de ces dern i e r ssoubresauts, ici déclencheurs de la barba-rie. Le domaine von Essenbeck est filmécomme un royaume d’Elseneur, un châteautentaculaire, une prison où se cognent desê t res ambigus, placés là comme despièces au centre d’un échiquier : les dépla-cements des personnages (la gestuellee x p ressionniste des acteurs) et leurs rap-p o rts de force se transforment en un véri-table ballet mort u a i re, mené par la figured’une mère castratrice, à la fois Jocaste etMédée (magistrales interprétations d’IngridThulin et d’Helmut Berger, d’une fascinantebeauté malsaine). Les rapports incestueuxconduisent aux pires extrémités, aux pire sdérèglements... Le film, construit en tro i sparties, débute au château von Essenbeck– autant dire aux racines du mal –, plongeensuite dans les arcanes d’un pays en plei-ne déréliction, avant de revenir enfin à l’at-m o s p h è re suffocante du domaine vonEssenbeck, au cœur de cette famille névro-tique qui a favorisé l’éclosion du nazisme.Placée au centre du film, une hallucinantebacchanale nazie se termine en org i ehomosexuelle. Visconti observe et dis-sèque, à la fois critique et fasciné, cetétrange re t o u rnement. Par la suite, lecinéaste imposera à ses films une form eplus contemplative, ce qui n’est pas enco-re le cas ici. Pasolini continuera avec Salo,en 1975, le chemin ouvert par Visconti avecles Damnés.Rediffusion le 13 octobre à 23.40

d i m a n c h e 12 octobre

La renaissance de la Ruhr

l l l f o rtune repose sur des aciéries,convoque les membres de sa famille : pouraller de l’avant et maintenir l’unité et le pres-tige de ses industries, il cherche à s’adap-ter aux circonstances politiques. Au dînerp a rticipe Bruckman, directeur des usines,que soutient le baron au détriment deThalman, un libéral hostile à Hitler. Au coursde la nuit, le Reichstag est incendié et lebaron est assassiné...


00.10Trois vies à la mineDocumentaire de Florian von Stetten(Allemagne, 2003-45mn)

L’histoire d’une famille vivant à Essenmontre de manière exemplaire le change-ment qu’a connu la région de la Ruhr surtrois générations. Les grands-pères sont venus s’installer ici,à Essen, pour trouver du travail à la mine.A u j o u rd’hui, leur petite-fille fait visiter auxtouristes le complexe industriel “ZecheZ o l l v e rein”, inscrit depuis 2001 sur la listedu patrimoine mondial de l’Unesco. C’esten 1986 qu’a cessé l’exploitation de la mineet de la cokerie qui ont fait vivre plusieursgénérations de mineurs et leurs familles. Lanote de présentation de l’Unesco justifieainsi l’inscription du site à la liste : “…monu-ment industriel re m a rquable, car ses bâti-ments sont des exemples exceptionnels dela mise en application des concepts dedesign du mouvement moderne en arc h i-t e c t u re, dans un contexte purement indus-triel.” Depuis quelques années, l’art a éclip-sé l’industrie d’autrefois et, dans toute laRuhr, les anciens bâtiments industriels ser-vent aujourd’hui de cadre à des re p r é s e n-tations théâtrales ou musicales. En 2002, lap re m i è re édition du Festival de la Ruhr-Triennale, dont ARTE a retransmis cetteannée l’opéra la Flûte enchantée (le 1e r

o c t o b re) et S e n t i m e n t i (le 9 octobre), avaitjustement débuté par un spectacle dechansons donné à la “Zeche Zollverein”.

00.55Schalke 04, le foot au cœur de la RuhrReportage de Cuini Amelio-Ortiz et Christian Twente (Allemagne, 1999-32mn)

À côté des cheminées d’usines et des car-reaux de mine, l’autre image de marque dela Ruhr, c’est le football, notamment avec lecélèbre club Schalke 04 de Gelsenkirchen.L’équipe des “bleu roi”, ainsi nommée parréférence à la couleur de son maillot, a étéfilmée au cours de la saison 1999 de laBundesliga. Nous suivons les entraîne-ments et la préparation au match contre le redoutable adversaire de Munich, quis’achève sur le très honorable score de 1 contre 1 et sur un mémorable dîner de

tous les pro t a g o n i s t e s– joueurs, directeur etentraîneur – et deleurs familles. Non loindu célèbre club, lesjeunes joueurs sonttoujours formés dansl’enthousiasme… sur-tout celui de leursmères.

Portrait d’un club qui futpendant longtemps“l’enfant terrible” dufootball allemand.

Les anciens bâtiments industriels ont été réhabilités et accueillent des manifestations culturelles, notamment la Ruhr-Triennale.

14.00Lola

14.30-16.50ThemaLe marché de la prostitution(Rediffusion du 7 octobre)

14.30La vitrine hollandaise

15.20Débat

15.40Maisons closes, maisons d’illusions

16.50ARTE Europa(Rediffusion du 11 octobre)

17.25Fast food, fast women(Rediffusion du 29 septembre)

19.00Flash Info

19.00NatureSafari sans frontières


20.15ARTE ReportageLes poubelles de la mondialisation

20.40 (PDC : 20.45)

Ciné-lundiMifuneFilm de Søren Kragh-Jacobsen

22.20 (PDC : 22.25)

Grand formatLes hommes du Labici BDocumentaire de François Chilowicz

23.40 (PDC : 23.45)Les damnés(Rediffusion du 12 octobre)

02.10 (PDC : 02.15)Des poupées contre la guerre(Rediffusion du 30 septembre)


14.00 LolaElles travaillent la nuit Le magazine au féminin(Allemagne, 2003-26mn)ARTE G.E.I.E.

Présenté par Lio

Elles travaillent auSAMU, dans un casi-no, conduisent untaxi, sont veilleusesde nuit en costumeX V I I Ie… Elles s’en-d o rment lorsque laville s’éveille et tra-vaillent quand les

a u t res dînent entre amis. Cette vie à contre -courant est plus souvent subie que choisie,mais certaines n’en changeraient pour rienau monde.

19.00Safari sans frontières Un “Peace Park” en Afrique du Sud Documentaire de Jan Carpentier(Allemagne, 2003-41mn)MDR

Des centaines d’éléphants, de girafes et d’an-tilopes du parc Kruger, en Afrique du Sud, ontété déplacés vers une nouvelle réserve, dansle cadre du projet de protection des animauxle plus ambitieux du continent.Il y a un siècle, le parc Kruger ne comptaitplus aucun rh i n o c é ros ni aucun buffle, toutjuste quelques lions et une dizaine d’élé-phants. Puis, l’interdiction de la chasse et unsuivi vétérinaire ont permis aux diff é re n t e sespèces de se reconstituer : les pachy-d e rmes sont aujourd’hui plus de 10 000 ! Ducoup, le parc sud-africain est devenu tro ppetit. Anton Rupert, président du WWFAfrique du Sud, a donc lancé l’idée d’un nou-vel espace protégé, et le “Peace Park” ao u v e rt à l’automne 2002. De la taille desPays-Bas, cette réserve naturelle est à che-val sur l’Afrique du Sud, le Zimbabwe et leMozambique. Pour pouvoir transférer descentaines d’animaux vers le nouveau parc, ila fallu organiser un safari géant…Rediffusion le 18 octobre à 14.30

20.15Les poubelles dela mondialisationRéalisation : Hubert Dubois et Stéphane Minca(France, 2003-26mn)Coproduction : ARTE, Galaxie PresseARTE G.E.I.E.

Les 100 000 chiffonniers du Caire sontinquiets : le marché des ordures vient d’êtreconfié à trois entreprises européennes…Depuis trente ans, 100 000 chiffonniers col-lectent, trient, retraitent à mains nues, dansl’insalubrité la plus totale, une grande par-tie des ord u res ménagères du Caire. Or,sans avertissement, le gouvernorat de lacapitale égyptienne vient d’attribuer le mar-ché des ord u res à trois sociétés euro-péennes. L’État égyptien empochera uneredevance de 140 millions d’euros par an(grâce à l’augmentation des tarifs d’enlève-ment dans les foyers) et reversera 40 mil-lions au triumvirat commercial. “ U n esomme avec laquelle nous aurions nettoyéles rues au savon”, aff i rme Risk, un desm e m b res fondateurs de l’association deschiffonniers.

l u n d i 13 octobre


Câble et satellite

Nature

ARTE Reportage

Le coup du lasso.


Film de Søren Kragh-Jacobsen(Danemark, 1999-1h38mn) - VOSTFScénario : Søren Kragh-Jacobsen et Anders Thomas JensenAvec : Anders W. Berthelsen (Kresten), Sidse Babett Knudsen, Iben Hjejle (Liva), Jesper Asholt (Rud), Sofie Grabol (Claire), Emil Tarding (Bjarke), Anders Hove (Gerner)Image : Anthony Dod MantleMontage : Valdis OskaardottirProduction : Nimbus FilmsARTE FRANCE / ZDFOurs d’argent, Berlin 1999

Jeune cadre dynamique, Kresten vit àCopenhague où il est promis à une brillantec a rr i è re. Mais le soir de ses noces avecC l a i re, la fille de son patron, un coup de télé-phone lui apprend la mort de son père. Cettenouvelle chamboule d’autant plus sa vie qu’ila caché à sa femme l’existence de sa famil-le de paysans. Le retour à la ferme familialedélabrée de Lolland, petite île perdue dansl’extrême sud du Danemark, est ru d e .K resten y re t rouve son frère aîné Rud, unsimple d’esprit incapable de faire face auxréalités de la vie…

On ne peut pas fuir ses racinesÉloge du mensonge, M i f u n e met en scènedes personnages qui se créent une image àcoup de dissimulations, d’inventions et derêves présentés comme des réalités.Chacun est tiraillé entre ce qu’il voudrait êtreet ce qu’il est vraiment : si Rud croit vivredans une bande dessinée et attend avecimpatience l’arrivée des ovnis, Kresten, lui,c roit à sa réussite de jeune cadre dynamiquealors que ses origines paysannes se rappel-

lent sans cesse à lui. Sur lethème du “on ne peut pas fuirses racines”, ces personnagesvont finir par trouver une cer-taine sérénité dans le cadre dela ferme familiale, une sort ed’idéalisation du retour à lat e rre. Le titre du film est unhommage au personnage desSept Samouraïs de Kuro s a w ainterprété par To j i ro Mifune : un samouraï“bidon” d’origine paysanne, comme Kre s t e n ,jeune loup aux dents longues qui cache sonpassé de fils d’agriculteurs à son entourage.Mifune est ici le personnage imaginaire etinsolite dont Kresten invente depuis toujoursl ’ h i s t o i re, pour le plus grand bonheur de Rud. Mifune incarne le lien qui unit le monderéel de Kresten et celui dans lequel évolueRud, où réalité et imaginaire se fondent. Lesrègles du Dogme servent avec simplicité ete fficacité l’histoire, et la beauté de l’image, sielle ne prévaut pas sur le récit, n’en est pas moins réelle. Et si le Dogme revivifiait lecinéma ?

20.40 Mifune

M i f u n e est un conteréaliste sur la famille

et la vie en communauté,un jeu de miroirs dans

lequel chacun ment à toutle monde. Un film

estampillé Dogme, quirappelle que les histoire s

les plus simples sontsouvent les plus belles

et les plus attachantes.

L’arrivée de Liva (Iben Hjejle) va bouleverser les vies de Kresten (Anders W. Berthelsen) et Rud (Jesper Asholt).

Dans les Sept Samouraïsd’Akira Kurosawa, Tojiro Mifunejouait le rôle d’un samouraï “bidon”d’origine paysanne. Kresten redonnevie à ce personnage insolite pour le plus grand bonheur de Rud…


Huis clos maritime à bordd’un cargo immobilisé par les autorités algériennes.

Documentaire de François Chilowicz(France, 2003-1h18mn)Coproduction : ARTE France, Agat Films et CieARTE FRANCE

Le réalisateur suit les marins du Labici B d eCalais au port algérien de Bejaïa, où ils doi-vent livrer leur cargaison de sucre. Maisaprès deux longs mois de mer, le cargo estsaisi et immobilisé par les autorités algé-riennes à cause des dettes accumulées parla société pro p r i é t a i re du navire. L’ a rm a t e u ret le commandant répondent en prenant lafuite, abandonnant l’équipage à son sort .Désabusés et résignés, les marins témoi-gnent chacun de leurs conditions de travail :l’éloignement, la solitude, la faim qui lesronge lors de certains voyages, l’alcool pouroublier le mépris de l’armateur et des créan-ciers, les salaires versés de façon aléatoire .Autant d’éléments qui leur rendent la vie dif-ficile, à la limite du supportable. “ P a rt i r, tou-jours part i r ” : voilà à quoi se résume cette viepour Junior Atanacio, le second du Labici Bp romu capitaine après que le commandanta fui le bateau. Quant à Éric le Capverdien, ildénonce les conditions de vie de l’équipagedepuis qu’il est bloqué en Algérie : “Ils nous

obligent à rester ici comme en prison,comme des chiens qu’on nourr i t . ” Ce huisclos maritime nous fait re n c o n t rer deshommes courageux qui subissent l’injusticep resque au-delà du supportable. Après plu-sieurs mois de tournage, la pression exerc é esur l’administration par l’équipe du film a per-mis aux marins du Labici B de re n t rer enfinchez eux.

lundi 13 octobre

22.20 Les hommes du Labici BIls sont onze, viennent de sept pays diff é rents et forment l’équipage du cargo Labici B. Ballottés,oubliés et déchus, ils sont à la merci de leure m p l o y e u r. Le réalisateur nous entraîne dans leurdescente aux enfers.

20.15Messine, la bataille du pontRéalisation : Agnès Gattegno(France, 2003-26mn)Coproduction : ARTE, Taxi ProductionsARTE G.E.I.E.

Le projet de pont sur le détroit de Messine,reliant la Sicile au reste de l’Italie, suscitel’enthousiasme des uns et la colère desautres.C’est un projet titanesque, un rêve fou queles ingénieurs caressaient déjà dansl’Antiquité : relier la Sicile au continent. Lestravaux du pont de Messine devraient com-mencer fin 2004, début 2005 et durer cinqà six ans. En attendant, le combat fait ragee n t re partisans et opposants au pro j e t .“ A RTE Reportage” a rencontré un employédes ferries menacé par le chômage, unpêcheur d’espadons condamné à la recon-version, un riverain dont la maison est pro-mise à l’expropriation, un magistrat confron-té aux ambitions des mafieux. Mais aussi dejeunes ingénieurs enthousiastes, des chefsd ’ e n t reprise convaincus que le pont leurpermettra de pénétrer les marchés du nordde l’Italie et de l’Europe, des pro m o t e u r savides de participer à cette aventure déme-surée… Le pont du désenclavement sera-t-il aussi celui de la perte d’identité ?

14.00Cuisines des terroirsLa Styrie(Rediffusion du 12 octobre)

14.30À travers chantsDocumentaire de Michel Follin(Rediffusion du 30 avril 2000)

15.15Ballet special(Rediffusion du 8 octobre)

16.10Jorge Donn(Rediffusion du 5 octobre)

16.45Lola(Rediffusion du 13 octobre)

17.25Court-circuit (le magazine) n° 141Avec le moyen métrage Façade,de Guy Mazarguil

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15ARTE ReportageMessine, la bataille du pont

20.45-23.00ThemaDe quoi j’me mêle !Les Français sont-ilsantisémites ?

20.45Les nouveaux antisémitesDocumentaire de Jean-Charles Deniau

21.35Vous avez dit antisémite ?Documentaire de Daniel Leconte et Barbara Necek

22.25Débat

23.00FictionValentinTéléfilm d’Alejandro Agresti

00.20Les yeux noirs(Rediffusion du 2 octobre)

02.15Dis-moi ce que tu possèdes...(Rediffusion du 8 octobre)


19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,Pierre Oscar Lévy, Gero von Boehm(Allemagne, 2003-41mn)ZDF

Bricolage chez les corneillesOn dit qu’elles sont sournoises et voleuses.Les corneilles sont surtout capables deconfectionner des outils (à l’aide de tigeset de fil de fer) afin de se pro c u rer de lan o u rr i t u re. Un comportement observé jus-qu’alors uniquement chez les primates…

Revivre l’âge de pierreL’ a rchéologie expérimentale tente de com-p re n d re comment vivaient les hommes il ya des milliers d’années. Harm Paulsen estainsi capable de faire du feu de quarante-trois manières différentes, de construire deshuttes, des outils, des armes… Sa spéciali-té : la confection de silex.

Ecstasy, attention !Des chercheurs de l’université de Tübingenviennent de démontrer qu’une consomma-tion importante ou prolongée d’ecstasyendommage les neurones, peut pro v o q u e rd ’ i m p o rtants troubles de l’humeur et de lamémoire ainsi que des épisodes dépressifschez les adolescents.

Le velcro de la libelluleLa ferm e t u re velcro est très pratique, maiss’use relativement vite. Les chercheurs ten-tent de l’améliorer en observant le systèmes i m i l a i re avec lequel certaines espèces decoléoptères arriment leurs ailes.

Feuilles d’automnePourquoi les feuilles changent-elles de cou-leur à l’automne ?

m a rd i 14 octobre


ARTE Reportage

Le pont autoroutier et ferroviaire de Messine,

d’une longueur de 3,69 km,devrait être terminé

vers 2010.


ARTE FRANCECoproduction : ARTE France, Doc en Stock

Soirée présentée et animée par Daniel Leconte

20.45Les nouveauxantisémitesDocumentaire de Jean-Charles Deniau(France, 2003-48mn)

Une enquête sur les nouvelles formes d’an-tisémitisme en France, sur fond de conflitau Proche-Orient.Depuis septembre 2000, de nombre u xactes antisémites ont été perpétrés enFrance. Pour Sammy Ghozlan, président duB u reau de vigilance contre l’antisémitisme,“la parole antijuive s’est libérée”. Un jeuneParisien, insulté et frappé dans la ru e ,explique que c’est la première fois qu’il estc o n f ronté à “un antisémitisme qui passe àl’agression physique et à l’insulte sûre d’el-l e - m ê m e ”. Le réalisateur Jean-CharlesDeniau a recueilli les témoignages de victimes et a enquêté sur ce “nouvel anti-sémitisme”, qui serait “concentré surt o u tchez les Français d’origine arabo-musul-mane âgés de 12 à 25 ans”. “Ces jeunes,vivant aujourd’hui une relégation, s’identi-fient aux petits Palestiniens (…) et re n d e n tcoupables et comptables de leur situation

tous les juifs de France”, estime MouloudAounit, président du MRAP. Jean-CharlesDeniau a interrogé des gamins dans lescités, un spécialiste d’Internet, des ensei-gnants, des responsables d’associationsétudiantes, des responsables communau-t a i res, des membres de mouvements de gauche ou d’extrême gauche, des mili-tants propalestiniens extrémistes… Desséquences sont filmées en caméra cachée,dont l’une montre la re c h e rche des “clas-siques” de la prose antisémite, finalementt rouvés non pas dans une librairie musul-mane, mais dans une librairie d’extrêmed roite. Le documentaire évoque une situa-tion inquiétante voire explosive, dans uneFrance où l’égalité sociale est en panne. Unconstat tempéré par la parole de ceux qui,venus de différents horizons, rappellent lesdevoirs de la République envers tous lessiens.

“Il y a une frontière trèsténue entre antisionismeet antisémitisme. Et il y a une autrefrontière entre le fait,légitime à mon sens,d’exprimer une critiquede la politique d’ungouvernement en placeen Israël et celui debasculer dans unecritique radicale du droità l’existence d’Israël en tant qu’État.”(Jean-Yves Camus, politologue,

spécialiste de l’extrême droite)

20.45-23.00 De quoi j’me mêle !

Les Français sont-ils antisémites ?La France est-elle gagnée par un nouvel antisémitisme ? Quelle est la part desretombées du conflit israélo-palestinien dans le développement d’un nouveau discoursdiscriminatoire ? Comment réagissent les Français juifs ? Quelle est la frontièreentre l’antisionisme et l’antisémitisme ? Une fois de plus, “De quoi j’me mêle !”s’occupe de ce qui nous regarde.

ä www.arte-tv.com

Le 22 mars 2003, lors d’une manifestation à Paris contre l’intervention américaine en Irak.


“Tous les antisionistesne sont pas antisémitesmais aujourd’hui, tout l’antisémitismevient de l’antisionisme.”(Patrick Klugman,président de l’UEJF)

Rediffusion de l’ensemblede la “Thema” le 20 octobreà partir de 14.30

21.35Vous avez dit antisémite ?Documentaire de Daniel Leconte et Barbara Necek(France, 2003-48mn)

Comment les intellectuels juifs analysent-ilsl’antisémitisme en France ? Avec notam-ment la participation d’Alain Finkielkraut,Rony Brauman, Daniel Cohn-Bendit, PatrickKlugman et William Goldnagel.En avril 2002, 55 000 ou 150 000 personnes(selon les décomptes) défilent à Paris.C’est la plus grande manifestation deFrançais juifs depuis des décennies. Ilsréagissent à l’augmentation des agressionsantisémites et à une ambiance très critiquevis-à-vis d’Israël. Pour mieux savoir ce quepensent les Français juifs, Daniel Leconteet Barbara Necek ont donné la parole à despersonnalités et des intellectuels juifs. PourPatrick Klugman, président de l’UEJF(Union des étudiants juifs de France), l’an-tisémitisme en France aujourd’hui est fait“d’inculture, de passion, voire d’une obses-sion d’Israël”. Pour Alain Finkielkraut, cetantisémitisme n’a plus le visage de l’extrême droite, mais plutôt celui de

l’extrême gauche. Uneextrême gauche qui n’auraitpas tiré les leçons du totali-tarisme et qui, dans soncombat en faveur desPalestiniens, remettrait en

cause la légitimité d’Israël en tant qu’Étatet verserait, presque à son corps défen-dant, dans l’antisémitisme. Pour l’avocatWilliam Goldnagel, les juifs sont considéréscomme les nouveaux nazis en Palestine, et“cela transcende de très loin la critiquelégale et légitime d’Israël et de son gouver-nement pour entrer dans la paranoïa anti-s é m i t e ”. À l’inverse, Rony Brauman, quirefuse “l’abaissement ethnico-tribal dud é b a t ”, ne ménage pas ses critiques àl ’ é g a rd d’Israël, dont la politique, selon lui,est détestable. “Israël, un état juif démocra-tique ? Oui, juif pour les Arabes et démo-cratique pour les juifs.”Daniel Cohn-Bendit,lui, évoque la situation dans le monde, auP roche-Orient et dans les banlieues enFrance, et évoque le manque de perspec-tives qui pousse à la radicalisation. CommeAlain Finkielkraut, il voit dans les manifesta-tions contre la guerre en Irak “une dange-reuse tendance antisémite”.

22.25DébatAnimé par Daniel LeconteLes noms des invités seront communiquésultérieurement.

m a rdi 14 octobre

Les Français sont-ils antisémites ?

De gauche à droite : Alain Finkielkraut, Daniel Cohn-Bendit, Rony Brauman et Patrick Klugman.


Po u rquoi avez-vous choisi de fairece “De quoi j’me mêle !” ?

D ’ a b o rd parce qu’il y a eu en France, depuiss e p t e m b re 2000 et surtout depuis la deuxièmeIntifada en 2001, un certain nombre d’actescommis contre des symboles juifs ; soixante-sept synagogues et quatorze écoles ont étéattaquées, des actes inacceptables de natureantisémite. Et puis parce qu’il y a dans cesactes quelque chose de nouveau, qui ne ressemble en rien à ce qu’on a pu voir jusqu’àprésent, ce que j’appellerais “un racisme antijuif banalisé”, décomplexé, qui passe à l’acte et qui est d’une nature diff é rente de l’antisémitisme français d’extrême dro i t ep e rmanent bien connu. Une grande partie des Français juifs attribuent ce nouvel antisémitisme à la population arabo-musulma-ne et à une partie de l’extrême gauche, le tout sur fond de désarroi social et de confliti s r a é l o - p a l e s t i n i e n .

Comment avez-vous abordé ce sujethautement sensible ?En partant des faits, c’est-à-dire des témoi-gnages des victimes. En évitant au maximumd ’ ê t re subjectif, c’est-à-dire en laissant la paro-le aux personnes concernées, en rapport a n tleur point de vue, en rendant compte de leurp a rt de vérité. Le premier film est un filmd’images, de re p o rtage. Jean-Charles Deniaum o n t re des visages, donne des chiff res.

Il réunit les éléments qui attestent de ce re g a i nd’antisémitisme. Le second film est un film dep a roles. Son objectif est de compre n d re com-ment les intellectuels français juifs vivent cettesituation, comment ils analysent ce qui est entrain de se passer.

Dans ce second document, pourq u o in ’ i n t e rroger que des juifs ?C’est le principe même du film : écouter ceque pensent des intellectuels français juifs. Ilne s’agit pas de céder à un “repli communau-t a i re”, mais de donner la parole aux victimes.Les personnes qui interviennent dans ce filmreprésentent l’éventail des opinions entre lesquelles se partagent les Français juifs, desplus favorables à la politique d’Ariel Sharo njusqu’aux plus critiques à l’égard du gouver-nement israélien. Le propos de la soirée estde compre n d re ce qu’est, du point de vue desa g ressés, ce nouvel antisémitisme.

Ne craignez-vous pas de “mettre del’huile sur le feu” ?La vocation de “De quoi j’me mêle !” est d’êtreun espace dérangeant dans lequel on va àl ’ e n c o n t re du discours dominant, du politique-ment consensuel. Et le discours dominant est d’occulter ce nouvel antisémitisme, de lui trouver des excuses. Aujourd’hui, cha-cun a peur de ses pro p res arr i è re - p e n s é e s .“De quoi j’me mêle !” veut toujours ouvrir ledébat ; non pas pre n d re systématiquement lec o n t re-pied, mais ne pas se contenter duc o n f o rt des idées admises. Je suis frappé parle conformisme intellectuel qui règne aujour-d’hui comparé aux débats que j’ai connus il ya vingt ou trente ans ! Il ne s’agit pas de direque nous avons toujours raison dans nos par-tis pris ; j’assume le risque de me tro m p e r.Mais je refuse de céder aux visions idéolo-giques ambiantes. J’essaie de rester avanttout journaliste et donc de re g a rder les faits. n

De quoi j’me mêle !

“De quoi j’me mêle !” s’inter roge sur le renouveau de l’antisémitismeet donne la parole aux Français juifs.

“Il ne faut pas se contenter du confort des idées admises”

Daniel Leconte, producteur et animateur de “De quoi j’me mêle !” sur ARTE,explique pourquoi et comment il a conçu cette soirée sur l’antisémitismeaujourd’hui en France.


“Il y a des histoires qui finissent bien, il y en a qui finissentmal. Finalement, la vie,c’est un sac de nœuds.”(Valentin)

Téléfilm d’Alejandro Agresti(Argentine/France, 2002-1h18mn) - VFAvec : Carmen Maura (la grand-mère), RodrigoNoya (Valentin), Alejandro Agresti (le père),Julieta Cardinali (Laetitia), Mex Urtizberea(Rufo), Jean-Pierre Noher (l’oncle Chiche)Scénario : Alejandro AgrestiImage : José Luis CajarvilleSon : Fernando SoldevillaMontage : Alejandro BrodersohnMusique : Paul M. Van BruggeProduction : First Floor Features, De Productie,Rossini Wisznia Agresti, DMVB, Duque yCasteleao Productions, Surf FilmARTE FRANCEPrix du public au Festival de Biarritz2002 l Meilleur réalisateur au Festivald’Utrecht 2002 l Nominé pour l’Oscar du meilleur film étranger 2004

Buenos Aires dans les années 60. Va l e n t i n ,8 ans, habite avec sa grand-mère patern e l-le. Sa mère a disparu depuis des années.Son père est toujours en déplacement pourdes raisons professionnelles et accumule lesconquêtes féminines. La dern i è re, Laetitia,lui a tapé dans l’œil. Mais, pour des raisonsqui lui échappent, elle quitte son père .Valentin trouve du réconfort auprès de sonvoisin Rufo, qui lui donne des cours depiano. Et puis, il rêve. De devenir astro n a u t e ,mais surtout, d’avoir une famille unie…

Rêve, petit homme !À travers ses grosseslunettes deux fois tropgrandes pour lui, Valentin voitun monde plein d’étoiles.Devenir astronaute, revoir sam è re, avoir une vraie famille :rien ne lui semble impos-sible. Ses plans sur la comè-te lui permettent de s’évaderd’une vie qui ne lui fait pasde cadeau. Pourtant, cerêveur garde les pieds surt e rre. Du haut de ses 8 ans,il essaie de compre n d re lesens de l’existence. Il réalisequ’il y a des gens “qui nesavent pas se servir de leurv i e ”, alors que lui profite de

chaque instant et se laisse rarement abattre .Il endosse quand il le faut des re s p o n s a b i l i-tés de grande personne. Surtout, il essaie dedécouvrir les raisons qui ont poussé ses

p a rents à l’abandonner. Rodrigo Noya incar-ne de façon admirable ce garçon à la foisenfantin, mature, sensible et obstiné. Etadulé par sa grand-mère, qui n’a pas fait ledeuil de son mari et re p o rte toute son aff e c-tion sur son petit-fils. Ces personnages atta-chants sont filmés avec tendresse parA l e j a n d ro Agresti. Les scènes, courtes, sontrythmées par les commentaires de Va l e n t i nqui livre ses pensées avec la franchise et lasimplicité d’un petit garçon. Si le film raconteles moments clés d’une enfance en manqued ’ a m o u r, il ne tombe pas pour autant dans lel a rmoyant. Au contraire, il rayonne de l’éner-gie de ce petit bonhomme.Rediffusion le 19 octobre à 15.15 et le 23 octobre à 00.50

m a rdi 14 octobre

23.00 ValentinValentin ne se sent pas bien sur la planète Te rre et rêve d’un monde meilleur, d’une autre famille. Alejandro Agresti (Une nuit avec Sabrina Love) raconte la touchanteh i s t o i re d’un voyage vers le bonheur. Une très belle fiction nominée pour l’Oscar du meilleur film étranger 2004.

Intelligent, Valentin (Rodrigo Noya)élabore toujours des plans malicieuxpour arriver à ses fins.

14.00Dis-moi ce que tu possèdes...Kirghistan(Rediffusion du 4 septembre 2002)

14.30Voyages, voyagesTahiti(Rediffusion du 9 octobre)

15.15CIA : guerres secrètes ( 1 )(Rediffusion du 8 octobre)

16.15Le marché aux amoureux de l’Atlas(Rediffusion du 7 octobre)

16.45Capté !(Rediffusion du 10 septembre)

17.25Les heures historiques ( 2 )(Rediffusion du 11 octobre)

19.00Flash Info

19.00ConnaissanceLes mystères de l’évolution (2)


20.15ARTE reportageCarré 58, le carré des indigents

20.45Les mercredis de l’histoireCIA : guerre secrètes (2)Série documentaire de William Karel

21.40MusicaHorowitzA reminiscenceDocumentaire de Peter Gelb

22.35Ciné-découverteEt là-bas, quelle heureest-il ?Film de Tsai Ming-Liang

00.25Court-circuit (le magazine) n° 142

01.15 (PDC : 01.10)Maisons closes, maisons d’illusions(Rediffusion du 7 octobre)

02.20 (PDC : 02.15)Design (1)Le Wassily(Rediffusion du 4 octobre)


19.00Les mystères de l’évolution (2)Série documentaire en quatre parties de Volker Arzt, Heinz von Matthey et Immanuel Irmelin (Allemagne, 2001-41mn)ZDF(Rediffusion du 19 décembre 2001)

Une série scientifique sur l’évolution de lavie sur Terre, pour comprendre comment cequi nous semble exister depuis toujours esten fait le résultat d’un long processus, enta-mé voilà quelque 500 millions d’années.

2. Le pouvoir des mèresL’ é m e rgence de la notion d’amour mater-nel à travers les âges n’a (presque) plus des e c rets pour nous. Mais l’éducation despetits chez les animaux reste bien mysté-rieuse. Les diff é rences sont considérablese n t re, par exemple, le limule, animal aqua-tique arthropode, qui abandonne ses petitsdès la naissance, et des espèces dont lesmères se dévouent pour protéger et élever

leur pro g é n i t u re. Des prises de vues réali-sées sur quatre continents prouvent à quelpoint nombre de femelles sont des mère sattentives et inventives, prêtes à se sacri-fier pour leurs petits, ce que l’on ne consta-te que fort rarement chez les mâles.Rediffusion le 18 octobre à 17.15 et le 24 octobre à 14.30

Suite les mercredis 22 et 29 octobreà 19.00 dans “Connaissance”.

19.45ARTE Info Le journal de la rédaction d’ARTE (2003-28mn) ARTE G.E.I.E.

Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journ a lA RTE Info p ropose l’essentiel de l’actualitéd’un point de vue européen.

20.15Carré 58, le carrédes indigentsRéalisation : Ibar Aibar et Sophie Lepault(France, 2003-26mn)Coproduction : ARTE, Doc en StockARTE G.E.I.E.

Parmi les milliers de morts de la canicule dumois d’août, cinquante-sept défunts n’ontjamais été réclamés par leur famille. Quelleétait leur vie ?Certaines de ces personnes étaient nées audébut du siècle dern i e r, d’autres avaient àpeine la cinquantaine. Comme des milliersd ’ a u t res, elles ont été victimes de la cani-cule du mois d’août dern i e r. Sauf que personne n’a réclamé leurs corps. Le 3 sep-t e m b re, elles ont été inhumées dans lec a rré des indigents d’un cimetière du Va l - d e - M a rne. Ces défunts avaient-ils desvoisins, une famille ? Comment et pourq u o isont-ils morts ? “ARTE Reportage” re t r a c el ’ i t i n é r a i re de ces personnes décédéesdans l’indiff é rence, s’interroge sur le désin-térêt de la société pour ses vieux et pose laquestion des responsabilités politiques etmédicales.

m e rc re d i 15 octobre


Connaissance

ARTE Reportage

Selon les espèces, on n’a pas le même œdipe…


Documentaire en trois parties de William Karel(France, 2003-52mn)Conseiller historique : Alexandre AdlerCoproduction : ARTE France, RocheProductions, en association avec France 5ARTE FRANCE

2. 1977-1989 : La fin des illusionsÀ son arrivée à la Maison-Blanche, en1977, Jimmy Carter tente de tourner lapage d’une CIA puissante et opaque, maisles erreurs d’appréciation se poursuivent.Dans l’euphorie qui suit Camp David, lesÉtats-Unis minimisent la popularité cro i s-sante de Khomeyni en Iran et laissent lepays sombrer dans le fondamentalisme.Quelques mois plus tard, l’aff a i re desotages de Téhéran révèle avec fracas lesm a n œ u v res politiques de la CIA pour pla-cer Reagan au pouvoir. Entre-temps, Cartermésestime une nouvelle fois la situation enne prêtant pas attention au danger d’unepossible invasion russe en Afghanistan.Surpris par l’attaque, les Américains surar-ment des moudjahidin incontrôlables, quid e v i e n d ront les talibans. Mais c’est surt o u tsous Reagan que la CIA renoue avec sesméthodes d’antan, notamment dans sonl a b o r a t o i re politique d’élection, l’Amériquedu Sud. Au Nicaragua, la CIA finance lac o n t re-révolution avec l’argent des arm e svendues à l’Iran. C’est l’Irangate. Mais, loin

d ’ ê t re une créature qui a échappé aucontrôle de son créateur, la CIA ne faitqu’appliquer les ordres des plus hautes ins-tances de l’État. Manœuvres politiquesdouteuses et incapacité à anticiper lesgrands bouleversements, y compris lachute de l’URSS, résument la CIA entre1977 et 1989. La guerre froide term i n é e ,l’agence de renseignement se re t ro u v esans ennemi, inutile et oisive…William Karel recueille témoignages et révé-lations de personnages clés de la défenseaméricaine, qui sont mis en perspectiveavec des images d’archives et les analysescritiques de journalistes et d’historiens. Lepuzzle ainsi reconstitué met directement encause les personnages politiques les plusimportants de l’époque.Rediffusion le 22 octobre à 15.15

Le troisième volet est diffusé le mercredi22 octobre à 20.45.www.arte-tv.com/ciaÀ voir sur ARTE le mardi 28 octobre : une “Thema” sur la CIA.

Stansfield Turner, alors directeur de la CIA, et le président Carter.

20.45 CIA, guerres secrètes (2)

Après le scandale du Wa t e rgate et le coup d’État au Chili,la CIA est ébranlée et se taille dans le monde entier une réputation de mauvais élève. Loin de re d o rer son blason, elle renoue dans les années 1977-1989 avec pratiques obscures et opérations clandestines.Enquête au cœur du pouvoir.

“La CIA a toujours pensé qu’elle était la meilleure agencegouvernementale. Et vous savez quoi, c’est la pire.”(Joseph Trento, historien)

“Toutes les règles de la CIA vont à l’encontrede la transparence.”(William Quandt, Conseilnational de sécurité)

Sous-titrage pour sourdset malentendantsO

Le plus contemplatif des cinéastes de la nouvelle vaguetaïwanaise rend hommageà François Tru ffaut. Un film sensuel, d’une grande maîtrise et non dénué d’espièglerie.

22.35Et là-bas, quelle heure est-il ?


Hommage à Horowitz> Vladimir Horowitz joue Rachmaninov“Maestro”, le dimanche 12 octobre à 19.00

> Horowitz - A reminiscence“Musica”, le mercredi 15 octobreà 21.40

En partenariat avec

21.40HorowitzA reminiscenceDocumentaire de Peter Gelb (France, 1993-55mn)Coproduction : ARTE France, Cami VidéoARTE FRANCE(Rediffusion du 13 novembre 1996)

Vladimir Horowitz (1904-1989) aurait eu 100 ans en 2004. Grâce à des documentsrares, des enregistrements monumentaux,des entretiens avec ses proches, en parti-culier avec sa femme, Wanda To s c a n i n i -Horowitz, Peter Gelb raconte la vie de l’extraordinaire pianiste et retrace une carrière sans pareille.Le documentaire revient sur les momentsm a rquants de la carr i è re de cet incompa-rable pianiste américain d’origine russe : soninterprétation magistrale du C o n c e rto pourpiano n° 3 en ré mineur de Rachmaninovavec le New York Philharmonic Orc h e s t r adirigé par Zubin Mehta, à New York en 1978( d i ffusé dans “Maestro” le dimanche 12o c t o b re) ; son enre g i s t rement acclamé duC o n c e rto n° 23 pour piano de Mozart avecl ’ O rc h e s t re philharmonique de la Scala sousla direction de Carlo Maria Giulini ; le re t o u rtriomphal du pianiste dans sa Russie nataleau milieu des années 80, après plus de

soixante ans d’absence… Le documentaireest jalonné d’extraits musicaux qui révèlenttout l’art d’Horowitz : avec des œuvres deChopin, Scriabine, Rachmaninov, Schubert ,Clementi, Schumann et Moszkowski. Le pia-niste est également filmé à son domicile new-yorkais, en 1974, séquence lors de laquelleil interprète l ’ I n t roduction et Rondo e n m ib é m o l op. 16 de Frédéric Chopin.

(Ni Neibian Jidian)

Film de Tsai Ming-Liang(Taiwan/France, 2000-1h56mn) - VOSTFScénario : Tsai Ming-Liang, Yang Pi-YingAvec : Lee Kang-Sheng (Hsiao Kang), Chen Shiang-Chyi (Shiang-Chyi), Lu Yi-Ching(la mère), Miao Tien (le père), Cecilia Yip (la femme à Paris), Jean-Pierre Léaud (l’homme au cimetière)Image : Benoît DelhommeSon : Du Tuu-Chih, Tang Hsiang-ChuMontage : Chen Sheng-ShangCoproduction : Arena Films, ARTE FranceCinéma, Homegreen FilmsARTE FRANCE

En partenariat avec

Hsiao-Kang est vendeur de montres dansles rues de Taipei. Quelques jours après ledécès de son père, il re n c o n t re une jeunefemme, Shiang-Chyi, qui part le lendemainpour Paris. Hsiao-Kang, oppressé par lec o m p o rtement de sa mère qui attend leretour de l’esprit de son mari défunt, se réfu-gie dans le souvenir de cette jeune femmeet règle toutes les montres et horloges deTaipei sur l’heure de Paris. Là-bas, Shiang-Chyi aff ronte quelques péripéties qui sem-blent mystérieusement liées à Hsiao-Kang…

Les âmes perdues“La mère de Hsiao-Kang est cloîtrée dansleur appartement, le père étant mort. Luis ’ e n f e rme tout autant dans sa chambre .

m e rc redi 15 octobre

Musica

Rediffusion le 21 octobre à 14.55


Toute la partie taïwanaise du film tient en cesquelques mots. Passé maître dans l’art duplan fixe, à la longueur parfois insoutenableautant que parfaitement maîtrisée, Ts a iMing-Liang ne se livre à aucune psycholo-gie ni description. Son écriture n’est qu’en-re g i s t rement sensible des peaux, des corps,des âmes perdues dans les villes, et de lag r a m m a i re visuelle des rues, des néons, deslieux publics. Il laisse au mystère du temps,de la vie, de la mort, du désir, du silence éloquent, le temps de s’épaissir puis d’en-velopper le spectateur dans une ouateenvoûtante. Il y a là-dedans toute une magied i s p a rue avec le cinéma muet mais aussiune filiation qui prend valeur d’hommage.Hsiao-Kang va acheter par hasard une cas-sette vidéo d’un film français parce que ced e rnier a Paris pour cadre. Et il la visionne,chez lui. Ce sont les Quatre Cents Coups. ÀParis justement, filmée avec la même moder-ne solitude que la métropole taïwanaise,Shiang-Chyi déambule. Ses pas la mènentun jour dans le cimetière Montmart re, là oùreposent la mère d’Antoine Doinel et leurc r é a t e u r, François Tru ffaut. Elle s’assoit surun banc. Elle a perdu un numéro de télépho-ne. Qu’à cela ne tienne, l’inconnu assis àcôté, droit, beau, seul dans ses pensées, luitend avec délicatesse un papier avec le sien.‘Je m’appelle Jean-Pierre ’ , dit-il. Que Jean-P i e rre Léaud soit présent ici et voilà unepièce du puzzle qui s’assemble sous nosyeux.” (Michel Guilloux, l ’ H u m a n i t é)Rediffusion le 20 octobre à 23.45

00.25Court-circuit (le magazine) n° 142Le rendez-vous du court métrageRédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault(France, 2003-45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Court-circuit (le magazine) est rediffuséle mardi vers 17.30 sur le câble et le satellite. À découvrir également le mardi 21 octobre : Souviens-toi de moi,moyen métrage de Zaïda Ghorab-Volta, et Noko, court métrage de MoseseSemenya.

Kenneth AngerKenneth Anger, 73 ans, est avec AndyWarhol le chantre du cinéma gay et under-g round des années 60. Pip Chodorov l’arencontré fin juillet à Los Angeles.L’ e n t retien est suivi du court métrageKustom kar kommandos (1965).

Paris-TeltowCourt métrage de Hans-Friedrich Schimkönig(Allemagne, 2001-31mn) - VOSTFAvec : Andreas Schmidt (Johnny), Dagmar Sitte(Moni), Horst Weinheimer (le père), Fritz Roth(Walter), Doris Abeßer (la mère)Image : Börres WeiffenbachSon : Holger LehmannMontage : Marc AccensiORB

Johnny et Moni habitent une caravane aucamping de Te l t o w, dans la banlieue deBerlin. C’est d’abord l’idylle ; Johnnyfabrique même des WC extérieurs pourMoni. Mais la jeune femme rêve d’une autrevie. Au moment où elle décide de partir sur-gissent les parents de Johnny…

Hsiao Kang (Lee Kang-Sheng) met toutes les montres de Taipei à l’heure de Paris.

Au cimetière de Montmartre, Shiang-Chyi croise Jean-Pierre…

14.00Hippocrate

14.30Le forum des Européens(Rediffusion du 11 octobre)

15.15Marabout de ficelle(Rediffusion du 10 octobre)

16.20Création(s)(Rediffusion du 12 octobre)

17.00La femme modèle(Rediffusion du 5 octobre)

19.00Flash Info

19.00Voyages, voyagesLes îles Vierges britanniques


20.15ARTE ReportageLe chaos olympique

20.45Ciné-jeudiThe end of violenceFilm de Wim Wenders

22.40-01.00ThemaSoigner par la parole

22.40Nos inquiétudesDocumentaire de Judith Du Pasquier

23.40 (PDC : 23.35)J’ai rêvé d’une grandeétendue d’eauDocumentaire de Laurence Petit-Jouvet

00.30La place du psychanalysteDocumentaire de Dagmar Jacobsen et Silvana Abbrescia Rath

01.00Le déclin de l’empireaméricain(Rediffusion du 9 octobre)


14.00 HippocrateLe magazine santé(Allemagne, 2003-26mn)BR

Le tour d’Europe des maladiesLorsqu’ils se sentent mal, les Français pen-sent crise de foie, les Anglais accusent lesv i rus et les Allemands mettent en causeleur circulation sanguine…

Le feng shui au banc d’essaiEn Allemagne, toute une partie d’un villagea été construite selon les principes du fengshui. Ses habitants s’y sentent-ils plus heu-reux ?

Le trekking, un sport à risqueSans une préparation rigoureuse et un maté-riel adapté, l’aventure peut vite tourner auc a u c h e m a r. Les conseils d’H i p p o c r a t e.

19.00Les îles ViergesbritanniquesDocumentaire de Kerstin Woldt(Allemagne, 2003-41mn)SR

Dans les Caraïbes, à 100 kilomètres à l’estde Porto Rico, se trouvent les îles Vi e r g e sbritanniques. Un paradis qui n’est pas uni-quement fiscal.À Tortola, l’île principale, le mois d’août estsynonyme de carnaval. On y célèbre l’abo-lition de l’esclavage, décrétée il y a toutjuste cent soixante-dix ans. “Vo y a g e s ,

voyages” se rend ensuite à Virgin Gorda etsur les plus petites îles de l’archipel, Jostvan Dyke et Anegada – ici, la populationn’excède pas deux cents personnes. Puis,excursion sur les plages de To rtola et desîles voisines (parmi les plus belles desCaraïbes), le tout au rythme du fungi, genremusical à la mode qui plonge ses racinesdans les chants d’esclaves.Rediffusion le 19 et le 22 octobre à 14.30

20.15Le chaos olympiqueRéalisation : Klaus Schwagrzinna(Allemagne, 2003-26mn)Coproduction : ARTE, Direkt TVARTE G.E.I.E.

À un peu moins d’un an des Jeux olym-piques, Athènes est un immense chantier àciel ouvert. Le re t a rd pris par certains préparatifsdonne des sueurs froides au Comité d’organisation olympique. Il faut dire que latâche est complexe : à chaque coup depioche, on risque de découvrir des ves-tiges de la Grèce antique. Et à chaque fois,les services des monuments historiques etdu patrimoine sont en droit d’interro m p reles travaux, le temps de vérifier si cesd é c o u v e rtes ne sont pas majeures pourl ’ a rchéologie nationale. Quatre sites olym-piques qui auraient dû être livrés cet étés e ront, par exemple, terminés en re t a rd .Mais les organisateurs se veulent rassu-r a n t s : ces nouveaux délais ne devraientpas affecter pas le déroulement desépreuves...

j e u d i 16 octobre


Câble et satellite

Voyages, voyages

ARTE Reportage

Tous les ans, le carnaval célèbrela fin de l’esclavage.


Film de Wim Wenders(États-Unis/Allemagne, 1997-1h54mn) - VOSTFScénario : Wim Wenders, Nicholas KleinAvec : Bill Pullman (Mike Max), Andie MacDowell (Paige Stockard), Tracy Lind(Cat), Gabriel Byrne (Ray Bering), RosalindChao (Claire), Pruitt Taylor Vince (Frank Cray), John Diehl (Lowell Lewis), Nicole Parker(Kenya), Udo Kier (Zoltan Kovacs), Peter Horton(Brian), Samuel Fuller (Louis Bering), Daniel Benzali (Brice Phelps), Loren Dean(“Doc” Dean Block), Marshall Bell (Sheriff Call),Frederic Forrest (Ranger MacDermot), K. Todd Freeman (Six)Image : Pascal RabaudMusique : Ry CooderProduction : Road Movies, Ciba Pictures, Kintop PicturesARDEn compétition au Festival de Cannes1997

Hollywood. Mike Max, célèbre pro d u c t e u rde films d’action, se consacre entière m e n tà son travail. Au moment où sa femmePaige, se sentant délaissée, décide de leq u i t t e r, Mike est victime d’une tentatived’enlèvement et échappe de peu à la mort.Il décide alors de changer de vie : il renon-ce à sa carrière et se cache chez une famil-le de jardiniers mexicains, tandis que Paigeprend les commandes de la société de pro-duction et devient une redoutable femmed ’ a ff a i res. Mike prend contact avec RayBering, un ancien chercheur de la Nasadont l’objectif consiste à mettre fin à la vio-lence quotidienne. Il travaille sur un pro j e tsecret de surveillance des rues grâce à unimposant système de caméras, mais estassassiné avant de pouvoir divulguer plusde détails à Mike…

Un faux polarDans The End of Vi o l e n c e, l’image est omni-présente, qu’elle soit informatique, vidéo oucinématographique. Elle joue un rôle centralà la fois comme enjeu, témoin, objet de désiret source de danger. C’est elle qui cristallisetoute la violence dénoncée par Wi mWenders, une violence source d’incohére n-ce puisqu’on s’évertue à sécuriser une société qui par ailleurs s’en nourrit, car la vio-lence fait vendre… Mais le réalisateur et sonscénariste Nicholas Klein se sont lancé und é f i : traiter de la violence sans s’en serv i r.Le film, qui s’apparente à un faux polar, estdonc davantage une réflexion sur notre rap-p o rt à l’image, sur les éléments virtuels quiinfluencent de plus en plus nos actions etn o t re perception, sur le besoin constant qu’al’homme d’interpréter la réalité…

Rediffusion le 21 octobreà 00.55 et le 23 octobreà 17.00

20.45 The end of violenceThriller futuriste et troisième film américain de Wim Wenders, The End of Vi o l e n c ee x p l o re la relation entre violence et image, la modification de notre rapport à la réalité du fait de la technologie, mais aussi des thèmes chers au réalisateur : la solitude, la douloureuse nostalgie suscitée par l’image de la famille…

Après la disparition de son mari, Paige

(Andie MacDowell) prend en main ses affaires.

La réapparition inattendue de Mike (Bill Pullman)

vient bouleverser ses plans…

En partenariat avec


“La séance, c’est unespace hors du temps…hors du temps balisé.Votre parole prend toutela place… et vous netrichez pas avec votreparole. Les mots ont iciune valeur qu’ils n’ontnulle part ailleurs.”

ARTE FRANCE

22.40Nos inquiétudesDocumentaire de Judith Du Pasquier(France, 2003-55mn)Coproduction : Abacaris Films, ARTE France

Il est impossible de raconter une psychana-lyse. Six personnes prennent ici le risqued’en parler : six voix, six visages de tousâges qui s’adressent à nous. Des morceauxde la vie passent, déchiquetés, retricotés.Un film d’une grande finesse.S’appuyant sur un dispositif très sobre – lesanalysants sont filmés presque exclusive-ment dans un appartement vide, avec unetrès belle musique de Rodolphe Burger –,Judith Du Pasquier interroge : comment avez-vous pris la décision de faire une analyse ?Que s’est-il passé la pre m i è re fois ? Lors desséances, êtes-vous allongé ou assis ? Dequoi parlez-vous ? D’où vient la parole ? Lestémoignages se succèdent, s’emboîtent, se

répondent. Ils disent la souffrance, le senti-ment d’étouffement, les pulsions de mortd’avant, la difficulté de mettre en mots, lestâtonnements, le silence, le verbe qui finale-ment libère, l’apaisement, la libert é …

Mon inconscient a la parole“Le film est parti d’une idée très simple : don-ner la parole, à propos de la psychanalyse,à ceux qui en ont fait ou font l’expérience ;ceux qu’on appelle les analysants. Des genso rd i n a i res qui souff rent dans leurs têtes,dans leurs corps, comme tout le monde. Jevoulais les entendre aff i rmer cette évidence,p o u rtant si souvent mise en cause, qu’il y ade l’inconscient et qu’il faut parler pour moinss o u ff r i r. En un écho modeste aux millions depages de théories, parfois contradictoire s ,qui s’écrivent depuis plus d’un siècle à part i rdes propositions freudiennes, je voulaisécouter la parole simple, courageuse, intelli-gente et intelligible de ces analysants. (…)Fuir la pédagogie et la propagande, faireavec l’inquiétude, découvrir l’étrange quiapparaît là, dans ce cadre, entendre le tour-ment et parfois l’apaisement ou le rire. (…)

jeudi 16 octobre

22.40-01.00 Soigner par la paroleAu cœur de la psychanalyse, il y a la volonté de mettre des mots sur une souffrance afinde s’en libére r. Comment se déroule une analyse ? Sur quoi repose l’étonnant pouvoir de la parole ? “Thema” recueille le témoignage d’analysants, de psychanalystes, etprésente le passionnant travail d’une ethno-psychanalyste avec des familles d’immigrés.


Ceux qui ont accepté ma proposition de par-ler de leur psychanalyse ne trichent pas. Ilsont accepté pour témoigner qu’un mouve-ment vital est rendu possible par cette paro-le part i c u l i è re dans ce dispositif singulierqu’est la cure analytique. Je m’aperçoismaintenant que le film peut être lu – pre s q u eà mon insu – comme métaphore du lieu del’analyse, où les gens se croisent sans sere n c o n t re r, un lieu dans lequel les mots, lesimages et les visions circulent et avancentpar associations, laissant libre cours auxinterprétations de chacun, y compris dus p e c t a t e u r.” (Judith Du Pasquier)

23.40J’ai rêvé d’une grande étendue d’eauDocumentaire de Laurence Petit-Jouvet(France, 2002-53mn)Coproduction : Abacaris Films, ARTE France

À l’hôpital Avicenne de Bobigny, Marie-RoseMoro reçoit des familles immigrées qui vien-nent exprimer leurs difficultés sans renierleurs racines. Lieu d’invention autant qu’es-pace clinique d’exception, ce service d’eth-nopsychanalyse a accepté qu’une camératémoigne du travail sensible qui s’y déroule.Dans sa consultation d’ethnopsychanalyse àl’hôpital de l’Assistance publique Avicenne deB o b i g n y, Marie-Rose Moro, psychiatre et psy-chanalyste pour enfants et adolescents, re ç o i tdes familles venues d’Afrique, d’Asie, duMoyen-Orient et d’ailleurs. Là, les patientst rouvent ce qu’aucune thérapie ne leur pro p o-se ailleurs : ils peuvent exprimer ce qui leura rrive sans se couper de leurs croyances etde leurs coutumes. Comme dans les sociétéstraditionnelles, où la maladie est soignée col-lectivement, le travail se fait en groupe. Autourde Marie-Rose Moro, les cothérapeutes origi-n a i res de divers pays (Soudan, Togo, Maro c ,Côte d’Ivoire, Irak, Allemagne, etc.) nourr i s-sent les séances des histoires et des imagesqu’ils portent en eux. La re n c o n t re des diff é-rentes cultures permet de faire circuler lap a role et de multiplier les ouvert u re s .

S’aventurer dans les rêvesde l’autreAu croisement de l’ethnologie etde la psychanalyse, qui ont toutesdeux révolutionné notre rapport aumonde et à l’autre, l’ethnopsycha-nalyse est une discipline toutejeune qui se développe sous lap ression des temps modern e s ,alors que “migration”, “exil”, “mixi-té”, “métissage” sont des mots quiparlent chaque jour davantage den o t re quotidien. Séance aprèsséance – on en voit quatre dans lefilm, vécues par quatre familles –,le travail consiste à cheminer dansles esprits, à remonter dans lesépisodes du passé, à s’aventure r

dans les rêves. Si c’est souvent la douleurd’un enfant qui déclenche la cure, c’est bien-tôt toute la famille qui est concernée. Carl’enfant, en posant la question des origines,devient un “enfant-symptôme” qui signale lemalaise de toute la famille. Aux antipodesd’un film théorique, J’ai rêvé d’une grandeétendue d’eau r a p p o rte des histoires vécueset racontées, à la fois datées et étern e l l e s .Au-delà des singularités culturelles, ces his-t o i res sont les nôtre s .

00.30La place du psychanalysteDocumentaire de Dagmar Jacobsen et Silvana Abbrescia Rath (France, 2001-26mn)Coproduction : ARTE France, MovimentoProductions

Quelle est la place du psychanalyste face àson patient ? Comment conçoit-il son rôle ?Le psychanalyste travaille sur des pro c e s s u sde parole, d’interprétation, de construction. Ile x e rce un art spécifique, un art de l’écoute.Quel rôle joue-t-il dans cette activité part i c u-l i è re ? Quatre psychanalystes vivant et travaillant en Allemagne tentent de définir laplace qu’ils occupent à la tête du divan etdans la société.

À retrouver sur le Web : un jeu concours, des informations sur les différentespsychothérapies, une interview de la psychiatreMarie-Rose Moro.w w w. a rt e - t v. c o m / p s y c h a n a l y s e

Marie-Rose Moro, ethnopsychiatrepleine d’énergie et d’attention.

14.00Capté !(Rediffusion du 15 octobre)

14.30Les mystères de l’évolution (1)(Rediffusion du 8 octobre)

15.15Sur la trace des Celtes(Rediffusion du 11 octobre)

16.15L’ambre de la merBaltique(Rediffusion du 8 octobre)

16.55Dis-moi ce que tu possèdes…Kirghistan(Rediffusion du 15 octobre)

17.25Je ne t’oublierai jamais(Rediffusion du 10 octobre)

19.00Flash Info

19.00Tracks

19.45ARTE Info / météo

20.15ARTE ReportageMostar : un pont contre la haine

20.40 (PDC : 20.45)

FictionLe passé rattrapéTéléfilm de Reza Parsa

22.25La vie en faceLes dépossédésDocumentaire de Patrice Robin

23.20ProfilsAu cœur de la nuitBarbara Hendricks et Henning MankellRéalisation : Daniel Finkernagel,Katrin Pieper

00.20La femme modèle(Rediffusion du 5 octobre)

02.15L’école des Inuit(Rediffusion du 6 octobre)


19.00TracksMagazine musical(Allemagne, 2003-41mn)BR

En partenariat avec

Sean Paul

Après avoir conquis les États-Unis (où sondeuxième album, Dutty Rock, s’est vendu à 2millions d’exemplaires), le Jamaïcain SeanPaul débarque en Europe. Tracks a suivi lat o u rnée de ce garçon qui mélange dancehallet hip-hop de manière vraiment originale.

Les soirées silencieuses des Pays-BasAu Pays-Bas, deux DJ ont trouvé la solutionpour s’amuser sans gêner les voisins : lasoirée silencieuse. Leurs fans font la fêteavec des écouteurs individuels, la musiqueleur parvenant par transmission d’ondes.Ce concept fait fureur en Hollande : chacune de ces soirées attire plus d’un mil-lier de personnes !

Le vol revendiquéLassé du consumérisme à outrance et del’étalage des signes de réussite matérielle,J o rdi, doctorant à la faculté de philosophiede Madrid, a créé il y a un an sa pro p rem a rque, Yo mango (“je vole”, en espagnol).Yo mango prône le vol comme tactique desabotage du capitalisme et a choisi l’actriceWinona Ryder pour incarner le mouvement…

20.15Mostar : un pontcontre la haine Réalisation : Nadja Frenz(Allemagne, 2003-26mn)Coproduction : ARTE, VidicomARTE G.E.I.E.

Huit ans après la fin de la guerre des Balkans,la haine entre Croates et Bosniaques est tou-jours aussi vive à Mostar.Bâti au XVIe siècle, véritable joyau, le pontde Mostar a été détruit par l’armée cro a t een novembre 1993. La reconstruction de cemonument, contrôlée par les experts de lap rotection du patrimoine culturel et histo-rique de l’Unesco, sera terminée fin 2003.P resque dix ans après les accords deDayton, qui ont signé la fin de la guerre desBalkans, Mostar demeure une ville divisée.La haine entre Croates et Bosniaques esttoujours aussi vive. La ville est gérée pardeux maires. Les citoyens de la partie estne peuvent pas se faire soigner dans lap a rtie ouest. Deux universités, deux clubsde football, deux hôpitaux, deux chaînes detélévision nationales coexistent. Le réseautéléphonique n’est pas unifié...

v e n d re d i 17 octobre


ARTE Reportage

Le pont de Mostar dans les années 80.


(Före stormen)

Téléfilm de Reza Parsa (Suède, 2000-1h42mn) - VFScénario : Mikael Benggtsson et Reza ParsaAvec : Per Graffman (Ali), Maria Lundqvist(l’épouse d’Ali), Sasha Becker (Sara), Anni Egecioglu (la sœur de Sara), Emil Odepark(Leo), Tintin Anderzon (la mère de Leo), Martin Wallström (Danne), Claes Ljungmark(Sander)Image : Eigil BryldMontage : Louise BrattbergSon : Wille Peterson-BergerMusique : Peter LundbäckProduction : Illusion Film ABARTE FRANCE

Ali, ancien moudjahid autrefois impliquédans le terrorisme au Moyen-Orient, a émi-gré en Suède où il a refait sa vie commec h a u ffeur de taxi. Marié et père de famille,il vit à l’occidentale jusqu’au jour où unecompatriote membre de son ancienneo rganisation le re t rouve. Elle lui appre n dque, au pays, son ex-épouse qu’il cro y a i td i s p a rue est toujours en vie et lui a donnéun fils ; l’organisation les détient en otageet menace de les exécuter si Ali n’acceptepas d’assassiner pour leur compte un richeindustriel suédois soupçonné de traficd’armes avec leur pays. Pendant ce temps,Léo, un jeune garçon qui est dans la clas-se de la fille d’Ali, subit à l’école la tyranniede Dany, un garçon plus âgé. Encouragépar Ali à réagir, Léo vole à sa mère off i c i e rde police son arme de service et va trouverDany pour l’intimider. Pris de panique, il tirepar accident...

L’autre versant du terrorismeDès son début, le Passé rattrapé mêle deuxrécits en parallèle : l’histoire d’Ali, ex-terro-riste rattrapé par son passé, et celle deLéo, un jeune garçon qui croit commettrel ’ i rréparable. Les deux protagonistes ne seconnaissent quasiment pas, ont une histoi-re radicalement diff é rente, et pourtant cebalancement d’un récit à l’autre parvient àcaptiver jusqu’à son issue. L’ h i s t o i re d’Ali,plus que jamais d’actualité, fait référence àun pays en guerre dont le nom n’est jamaisprécisé. Le réalisateur – d’origine iranienne– semble avoir eu pour souci de ne passituer le contexte afin d’élargir son pro p o sà toutes les communautés musulmanes oùl’intégrisme sévit, menace et tue. Mais lechemin d’Ali vers la maturité sera celui durenoncement à la violence. Quant à Léo,adolescent tyrannisé par un tiers, il en usepar désespoir et impuissance en faisant lemauvais choix. Son avenir s’annonce d i fficile, et c’est presque en adulte qu’ildécidera finalement d’aff ronter son destin.

Une rencontre troublante entre un ancien terroriste et un enfant criminel.

20.40 Le passérattrapé

Ali, ancien moudjahid qui a émigré en Suède, est rattrapé par son passé terroriste. Parallèlement,Léo, un jeune garçon, va commettre l’irréparable… Un très beau premier film.

Le chemin d’Ali (Per Graffmann) vers la maturité est celui d’un renoncement à la violence.


v e n d redi 17 octobre

Documentaire de Patrice Robin(France, 1999-54mn)Production : Espace MémoireARTE FRANCE

Les dépossédés : c’est le nom que PatriceRobin donne à ceux qui ont tout perdu maisqui luttent pour s’en sortir tout en assumantleurs erreurs passées. Deux femmes et unhomme, à la fois courageux et résignés, ontchoisi de s’ouvrir à leurs compagnons dem i s è re plutôt que de se lamenter sur leurs o rt, réinventant ainsi l’idée de solidarité.Françoise, d’origine italienne et caissière àmi-temps, vivait autrefois dans la rue. Elleraconte avec émotion et tristesse sesannées de pauvreté : un père camionneur,une enfance passée sur les routes et uneéducation sévère où la violence était omni-présente. Aujourd’hui, en souvenir de cettes o u ffrance, elle veut “ re p re n d re le flam-b e a u ” et aider les SDF autour d’elle. Jean-Paul, lui, essaie de s’en sortir en montantun atelier de menuiserie de quart i e r. En

attendant, il travaille pour un salaire dem i s è re dans une société de fabrication detissus. Il raconte comment, à un moment desa vie, il s’est re t rouvé dans la rue suite àdes conflits familiaux qu’il n’a pas su gérer.Quant à Bettina, elle a vécu pendant plusde deux ans un cauchemar. Battue et tortu-rée par son ancien compagnon, elle tentea u j o u rd’hui d’oublier ses démons en distri-buant cafés, sandwichs et amitié aux sans-abri de son quart i e r. Patrice Robin a filméavec pudeur et sans misérabilisme le quo-tidien de ces anciens SDF, et livre un docu-mentaire parfois dur et émouvant.Rediffusion le 23 octobre à 15.10

22.25 Les dépossédésTrois portraits d’anciens SDF – deux femmes, un homme – pour décrire une mêmeréalité : celle de ceux qui n’ont rien mais qui se battent pour s’en sortir et aiderles autres. Trois leçons de vie.

“Quand tu essaies de gagner du fric, tu te bouffes et tu perdston temps.”

“Si demain t’es plus là,on trouvera quelqu’und’autre. L’être humain,on s’en fout.” (Jean-Paul)

“De journée en journée, on devient un bout de carton.” (un SDF)


23.20Au cœur de la nuit Barbara Hendricks et Henning Mankell Documentaire de Daniel Finkernagel et Katrin Pieper (Allemagne, 2003-58mn)ZDF

Barbara Hendricks rencontre à Stockholml’auteur de polars et de pièces de théâtreHenning Mankell. Une soirée très musicalesous le soleil de minuit…La réputation de Barbara Hendricks n’estplus à faire : elle s’est produite sur lesscènes des plus prestigieux opéras dumonde et a chanté sous la direction desplus grands chefs d’orc h e s t re .Parallèlement à sa carr i è re de musicienne,elle est engagée depuis plus de quinze ansdans la défense des droits de l’homme et afondé en 1998 la Barbara HendricksFoundation for Peace and Reconciliation.Ti t u l a i re de la nationalité suédoise, elle vit

sur une île proche de Stockholm. C’estdonc en ferry qu’elle arrive dans la capitaleoù elle est accueillie par Henning Mankell.Bien que suédois de souche, l’écrivain affir-me avoir trouvé sa véritable patrie enAfrique, à laquelle il voue une passion sanslimite qui nourrit largement son œuvre .Après un dîner au restaurant UllaWindbladh, les deux artistes louent uneb a rque pour explorer les îlots rocheux desalentours de Stockholm, émettent l’idée detravailler ensemble sur un projet de ber-ceuses du monde entier, improvisent unduo chant-guitare sur des airs du gro u p eAbba au musée de la Musique, rencontrentTu re Rangström, le directeur du IntimaTe a t e r, et terminent la soirée en musiquesur la terrasse du Kulturhusset.ARTE a consacré une “Thema” à Henning Mankell le 14 août dernierdans le cadre d’un cycle sur les maîtresdu polar européen.La semaine prochaine dans Au cœur de lan u i t : Nina Hagen et Katharina Thalbach.

FaxARTE partenaire

de la rétrospectiveAmos Gitai en Israël

Une rétrospective Amos Gitai se tiendra du 21 octobreau 30 novembre dans lesCinémathèques de Tel-Aviv,Jérusalem, Haïfa, Sderot, Rosh Pina et Beer Sheva.La direction des Relationsinternationales d’ARTE, qui est partenaire de cettemanifestation, organise dans ce cadre un colloque à la Cinémathèque de Tel-Aviv(le 22 octobre), autour du thème“Culture et télévision”. Il y seranotamment question del’engagement d’ARTE vis-à-vis des auteurs israéliens et de l’implication de la chaînedans le travail d’Amos Gitai.Par ailleurs, le consulat de Franceà Jérusalem organise pour ARTEune rencontre avec des artistes,des intellectuels et desjournalistes palestiniens(le 23 octobre).

Contact presse :Annamaria Lodato01 55 00 71 02

À noter également :- Le nouveau filmd’Amos Gitai,Alila, coproduitpar ARTE FranceCinéma, sort en salles le 1er octobre.- Un coffret DVDde six films

d’Amos Gitai est édité par ARTEVidéo le 7 octobre.- Le Centre Georges-Pompidoupropose une rétrospective AmosGitai du 1er octobre au 7 novembre,en partenariat avec ARTE.

Profils

Barbara Hendricks, qui vit sur une petiteîle proche de Stockholm, rejoint le temps d’une soirée l’auteur de polarHenning Mankell.

A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83

h - s o u k @ a rt e f r a n c e . f r

A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22

D i recteur du développement et de la coord i n a t i o nH a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02

P resse et relations publiquesClaude-Anne Savin 03 88 14 21 45

Responsable marketing et sponsoringPaulus G. Wu n s c h 03 88 14 21 43

Rédaction centrale textes, photos, m u l t i m é d i aSabrina Nennstiel 03 88 14 22 45

A RT E DEUTSCHLAND TVTéléphone (49) 7221/93690

Communication et marketingThomas P. S c h m i d

RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57Communication Marianne De Muylder

A RTE MAGAZINEPublication d’ARTE FranceISSN 1168-6707

Rédacteur en chef Olivier Apprill et/ou Nicolas Bert r a n d

01 55 00 70 58o - a p p r i l l @ a rt e f r a n c e . f r

01 55 00 70 56n - b e rt r a n d @ a rt e f r a n c e . f r

Chef d’édition A n n e - C l a i re Bouzanne 01 55 00 73 83

a c - b o u z a n n e @ a rt e f r a n c e . f r

Maquettiste S e rdar Gündüz 01 55 00 70 55

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Scanneriste A rmelle Ritter 01 55 00 70 57

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C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron, Catherine We i n z o rn, Josie Mély, Esther Lehoczky, Stéphanie Peltier, Marianne Enault, Ruth Legrand, M a ry-Fleur To rd j m a n n

Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction

des photos sans autorisation est interd i t e .

© Couvert u re : DR

D i recteur de la publication : Jérôme Clément

E x e m p l a i re n° 43 jeudi 18 septembre 2003

I m p ression STIPA, Montre u i l

A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77C o m m u n i c a t i o n Fax 01 55 00 77 00

S e rvice de pre s s eFax 01 55 00 73 52

D i rectrice de la communicationMarie-Danièle Boussières

m d - b o u s s i e re s @ a rt e f r a n c e . f rNathalie Loiseaux (secrétariat) 01 55 00 70 35

n - l o i s e a u x @ a rt e f r a n c e . f rC h a rgée de la coord i n a t i o nFrançoise Landesque 01 55 00 70 63

f - l a n d e s q u e @ a rt e f r a n c e . f rP u b l i c i t é - m a r k e t i n gOlivia Olivi (chef de serv i c e ) 01 55 00 70 59

o - o l i v i @ a rt e f r a n c e . f rFrançoise Lecarpentier (part e n a r i a t s ) 01 55 00 71 28

f - l e c a r p e n t i e r @ a rt e f r a n c e . f rÉlodie Denis (assistante) 01 55 00 73 10

e - d e n i s @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice de pre s s eD o c u m e n t a i re sCéline Chevalier 01 55 00 70 41

c - c h e v a l i e r @ a rt e f r a n c e . f rNadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rRima Matta ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 40

r- m a t t a @a rt e f r a n c e. f r

S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45

f - c h a m p s @ a rt e f r a n c e . f rVanessa Lassaigne (a s s i s t a n t e) (en remplacement de Cécile Braun) 01 55 00 70 44

v - la s s a i g n e@ a rt e f r a n c e . f r

C i n é m a / A RTE France CinémaAgnès Buiche 01 55 00 70 47

a - b u i c h e @ a rt e f r a n c e . f rL a u re Coenca ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 73 43

l - c o e n c a @ a rt e f r a n c e . f r

Soirées thématiquesG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 42

g - m a u b a n @ a rt e f r a n c e . f rD o rothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25

d - v a n b e u s e k o m @ a rt e f r a n c e . f r

F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46

v - d o re @ a rt e f r a n c e . f rF l o rence Bouché (assistante) 01 55 00 70 48

f - b o u c h e @ a rt e f r a n c e . f r

F o rum, Le dessous des cartes, Arc h i m è d e ,câble et satelliteM a rtina Bangert 01 55 00 72 90

m - b a n g e rt @a rt e f r a n c e. f r

A RTE Info, ART E R e p o rtage, Reportage GEONadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f r

I n t e rnet (art e - t v, art e p ro, art e r a d i o )Agnès Buiche 01 55 00 70 47

a - b u i c h e @ a rt e f r a n c e . f rS e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50

e - z a m p a @ a rt e f r a n c e . f rOlivier de Clarembaut (assistant) 01 55 00 70 49

o - d e c l a re m b a u t @ a rt e f r a n c e . f rGeneviève Duigou (assistante) 01 55 00 70 53

g - d u i g o u @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice téléspectateurs

03 88 14 22 55

Minitel

3615 ARTE (1,29 F/mn)

I n t e rnet

w w w. a rt e - t v. c o m

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w w w. a rt e r a d i o . c o m

> A RTE Magazineet les dossiers de pre s s e

des programmes sont téléchargeables sur w w w. a rt e p ro . c o m

La semaine prochaine (43)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)

Samedi 18 octobre19.00 Le forum des Européens19.45 ARTE Info20.00 Le dessous des cartes20.10 ARTE Météo20.15 Design (3) : Le Leica20.40 L’aventure humaine :

Hammamet au temps des Romains21.35 Metropolis 22.30 Fiction : Zaman, l’homme des ro s e a u x23.45 La lucarne : Dolce00.45 Froid comme l’été (r)0 2 . 1 5 Le marché aux amoureux de l’Atlas (r)

Dimanche 19 octobre19.00 Maestro : Vesselina Kasarova19.45 ARTE Info / Météo20.15 Danse : Rizoma (2)20.45 Thema : Arsène Lupin,

avec le film les Aventures d’Arsène Lupin, de Jacques Becker

00.10 Chanel : la vie comme un roman (r)01.10 Coco, Karl et les autres (r)02.05 V l a d i m i r H o rowitz joue Rachmaninov (r)

Lundi 20 octobre19.00 Nature19.45 ARTE Info / Météo20.15 ARTE Reportage20.40 Ciné-lundi : Nettoyage à sec,

film d’Anne Fontaine22.15 Grand format : La Mecque,

sur le chemin du paradis23.45 Et là-bas, quelle heure est-il ? (r)01.35 Les momies du Taklamakan (r)02.35 L’invasion (r)

Mardi 21 octobre19.00 Archimède19.45 ARTE Info / Météo20.15 ARTE Reportage20.40 Thema : Médicaments :

le pouvoir des laboratoires23.05 Music Planet 2Nite :

Patrice, Ky-Mani Marley & Zoe00.00 CIA, guerres secrètes (1-r)00.55 The end of violence (r)

Mercredi 22 octobre19.00 Connaissance :

Les mystères de l’évolution (3)19.45 ARTE Info / Météo20.15 ARTE Reportage20.40 Les mercredis de l’histoire :

CIA, guerres secrètes (3)21.40 Musica : Moi, Hector Berlioz22.35 Ciné-découverte : La pianiste,

film de Michael Haneke00.40 Court-circuit n° 14301.25 Sur la trace des Celtes (r)02.15 Design (2-r)

Jeudi 23 octobre19.00 Voyages, voyages : Kyoto19.45 ARTE Info / Météo20.15 ARTE Reportage20.45 Thema : Willy Brandt, avec le téléfilm

Dans l’ombre du pouvoir (1)00.50 Valentin (r)02.10 Paris-Teltow (r)

Vendredi 24 octobre19.00 Tracks19.45 ARTE Info / Météo20.15 ARTE Reportage20.40 Fiction : Dans l’ombre du pouvoir (2)22.10 La vie en face :

Être femme au Pakistan23.00 Profils : Au cœur de la nuit :

Nina Hagen et Katharina Thalbach00.15 Kippour (r)02.15 Dis-moi ce que tu possèdes… (r)

Irak, avant la guerreDans un Irak encore

sous embargo, Zaman tente

de sauver sa femme malade

et part à la recherche

d’un médicament

introuvable… Une très belle

fiction tournée en Irak par

Amer Alwan, dans les mois

qui ont précédé la guerre.

Samedi 18 octobre à 22.30.

42

ARTE G.E.I.E. 4, quai du chanoine Winterer

BP 2003567080 Strasbourg cedex

Tél. 03 88 14 22 22

ARTE France8, rue Marceau

92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9

Tél. 01 55 00 77 77

ARTE Deutschland(Allemagne)

Schützenstraße 176530 Baden-Baden

Tél. 00 49 7221 9369-0

RTBF (Belgique)52, Boulevard Reyers

1044 BruxellesTél. 00 32 2 737 25 57

TVE (Espagne)Torrespaña

Alcade Sainz de Baranda, 9228007 Madrid

Tél. 00 34 1 346 88 45

SRG SSR idée suisse(Suisse)

Giacomettistrasse 3case postale 26

3000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11

TVP (Pologne)17, J. P. Woronicza St

00-999 WarszawaTél. 00 48 22 547 85 01

ORF (Autriche)Würzburggasse 30 A

1136 WienTél. 00 43 1 87878-0

YLE (TV1) (Finlande)Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801

NPS (Pays-Bas)Postbus 29000

1202MA HilversumTél. 00 31 35 677 93 33

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Va l e n t i n d é c ro c h e la Lune - ARTEdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2003bull42.pdf · La place du psychanalyste 01.00 Le déclin de l’empire américain 14.00 Capté