24
Conseil exécutif X Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Cent &xi&e session 110 EX/11 Paris, le 28 août 1980 EVALUATION DU EilOGliAEIME RaFprt Zu Directeur g5nZral sur les itud6.s ePltrq)rh3sr les mesures adgt6es et les rssultats obtenus en matière d'&a- iu3tion du prorframe. Eposé des pînci;7aux effets rgsdtats, difficdtCs et insuffisances constatEs en ce qui conccrne ch:.Lque activits suivie Cu progamme en 1974-1980, Le docuraent 110 EX/11 comprend deux parties, r&S&e en qydj-cation de la d6cision 108 EX/D&isions, 3,3.2.3, par laquelle le Conseil ex6cutif a exprimb le désir de recevoir _- à sa llOe session le rapport du Directeur général sur les principes du systhe Z'énluation interne de l'Unesco. établie conformSnent aux directives 6ncncéeç par le. Conseil d ses 10Qe et 105e sessions. 105e session, un document analogue fiû5 EX/11) portant sur la F6riode carresson?ar,te de l'exercice Sienna1 1977-1378, le Conseil exécutif a -ris la dscision de le transmettre & la Conîfirence g&&de. sernit souhpita%l2 d'adapter une procédure sexbla5l.e pmr le document 110 EX/11. La premisre a Sté la structure et le mode & - & a l de fonctionnement La seconüe a 6tE Après avoir examiné, à sa 11 op-artient eu Ccnseii de cécider s'ii

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Conseil exécutif X Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture

Cent &xi&e session

110 EX/11 Paris, le 28 août 1980

EVALUATION DU EilOGliAEIME

RaFprt Zu Directeur g5nZral sur les itud6.s ePltrq)rh3sr les mesures adgt6es et les rssultats obtenus en matière d'&a- iu3tion du prorframe. Eposé des pînci;7aux effets rgsdtats, difficdtCs et insuffisances constatEs en ce qui conccrne ch:.Lque activits suivie Cu progamme en 1974-1980,

Le docuraent 110 EX/11 comprend deux parties, r&S&e en qydj-cation de la d6cision 108 EX/D&isions, 3,3.2.3, par laquelle le Conseil ex6cutif a exprimb le désir de recevoir _ - à sa llOe session le rapport du Directeur général sur les principes du systhe Z'énluation interne de l'Unesco. établie conformSnent aux directives 6ncncéeç par le. Conseil d ses 10Qe et 105e sessions. 105e session, un document analogue fiû5 EX/11) portant sur la F6riode carresson?ar,te de l'exercice Sienna1 1977-1378, le Conseil exécutif a -ris la dscision de le transmettre & la Conîfirence g&&de. sernit souhpita%l2 d'adapter une procédure sexbla5l.e pmr le document 110 EX/11.

La premisre a Sté

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A

1 1 [ 1 0 Conférence générale Vingt et unième session, Belgrade 1980 21 c

21 C/ii Partie 1 28 août 1980

Points 10.1 et 10.2 de l'ordre du iour ~rovisoire

RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL SUR LES ETUDES ENTREPRISES, LES MESURES ADOPTEES ET LES RESULTATS OBTENUS EN MATIERE D'EVALUATIONDU

PROGRAMME

EXPOSE DES PRINCIPAUX EFFETS, RESULTATS, DIFFICULTES ET

CHAQUE ACTIVITE SUIVIE DU INSUFFISANCES CONSTATES EN CE QUI CONCERNE

PROGRAMME EN 1979-1980

RESUME

La première partie du présent document contient une analyse des progrès accomplis et des résultats obtenus dans la mise en oeuvre graduelle du système d'évaluation de 1' Unesco.

La deuxième partie" contient, en application de la résolution 18 C/lO. 1, une analyse des principaux effets, résultats, difficultés et insuffisances constatés en ce qui concerne chaque activité suivie du programme pendant les 18 premiers mois de la période biennale en cours.

* Qui sera distribuée ultérieurement.

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21 c/11 Partie 1 - page 1

INTRODUCTION

1.

c'utif et le Secrétariat. Cet intérêt et l'intensification des efforts de l'Organisation en matière d'évaluation ont été favorisés par la manière plus systématique dont la planification, la program- mation et la budgétisation ont été conçues à l'Unesco au cours des six dernières années. Les principales étapes de ce processus sont les suivantes : adoption par la Conférence générale à sa dix-neuvième session du premier Plan à moyen terme portant sur les années 1977-1982, et nou- velle présentation du budget biennal dans le 20 C/5. Le Plan à moyen terme est important du point de vue de l'évaluation parce qu'il permet à cette activité de s'insérer dans un cadre précis. L'innovation que constitue dans le 20 C/5 l'indication pour chaque thème du programme des "ré- sultats attendus" au cours de l'exercice biennal, est également un fait important qui contribuera à l'évaluation des activités du programme.

2. Un grand progrès a été accompli vers la systématisation de l'approche de l'Unesco en matière d'évaluation lorsque le Conseil exécutif, à sa 104e session, a examiné et approuvé le "Rap-

port préliminaire du Directeur général sur les études entreprises en matière d'évaluation des activités du programme" (doc. 103 EX/10). A cette m ê m e session, le Conseil exécutif (décision 4. 3) a approuvé le cadre conceptuel dans lequel un système intégré d'évaluation devait être mis en oeuvre progressivement. Lorsqu'il a approuvé les propositions du Directeur général, le Con- seil exécutif a recommandé que, dans les travaux d'évaluation, l'on s'inspire des principes suivants :

Au cours des dernières années, l'évaluation des activités de l'organisation est devenue un un sujet d'intérêt majeur pour les Etats membres, la Conférence générale, le Conseil exé-

(a) l'évaluation doit &tre intégrée au processus de planification, de programmation et de budgétisation et doit être introduite de manière progressive et systématique pour tenir compte, d'une part, des besoins d'une véritable fonction d'évaluation et, d'autre part, de l'avancement des méthodes et de la nécessité de ne pas engendrer de coûts excessifs ;

(b) l'évaluation doit être entreprise en ayant en vue :

(i)

(ii)

(iii)

(iv)

le caractère spécifique des activités de l'Organisation,

la nécessité de tenir dûment compte de leurs aspects qualificatifs,

les besoins d'une plus grande harmonisation des méthodes et de la terminologie au sein du système des Nations Unies, et

l'expérience acquise dans ce système ;

(c) l'évaluation doit constituer un instrument visant à :

(i) préciser et adapter la définition des objectifs, des thèmes, des résultats atten- dus et des actions de programme, de façon à améliorer leur efficacité et leur pertinence,

(ii) améliorer l'exécution des programmes et activités, et

(iii) corriger au cours de l'exécution les erreurs et les insuffisances, soit dans la conception, soit dans la réalisation des activités ;

(d) l'évaluation doit porter, lorsque cela est possible, sur :

(i) l'efficacité des activités,

(ii) leur impact,

(iii) leur pertinence, et

(iv)

l'évaluation doit tenir compte dans une perspective interdisciplinaire ou horizontale :

(i)

(ii) des finalités de son Acte constitutif, et

(iii)

l'efficience des moyens et des processus mis en oeuvre ;

(e) des aspects généraux des activités de l'Unesco,

du rôle de l'Organisation dans le monde d'aujourd'hui ;

(f) l'évaluation aux niveaux des objectifs, des thèmes et des actions de programme doit être menée en tenant compte de l'approche de l'analyse de système évoquée dans le document 103 EX110 et une attention spéciale doit être accordée aux travaux de syn- thèse fondés sur le réseau de relations entre les différents niveaux hiérarchisés de résultats attendus ;

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21 C/ll Partie 1 - page 2

l'évaluation, en règle générale, doit être décentralisée et basée sur une auto-évaluation dont la mise en oeuvre exige que chaque spécialiste du programme soit familiarisé avec les techniques d'évaluation par une action appropriée de formation et de perfectionnement ;

à l'échelon central, les tâches devraient consister à :

(i) organiser et systématiser les évaluations initiales entreprises dans les différents secteurs de programme tout en associant ceux-ci, en ce qui concerne l'aspect technique, à la mise au point finale des travaux,

(ii) exercer des fonctions d'incitation, de soutien, de formation et de coordination, établir des normes et des critères d'évaluation, développer et adapter des mé- thodes, et suivre l'application qui est faite des résultats de l'évaluation ;

dans le cadre des travaux effectués par le Secrétariat, l'évaluation,et en particulier celle qui est relative aux impacts et objectifs à moyen terme, doit &tre menée en fai- sant appel, en tant que de besoin, à la participation des Etats membres, du Conseil exécutif, des experts extérieurs à l'Organisation et, s'il y a lieu, de personnes ou d'institutions qui bénéficient de son action ;

bien que les concepts de base et les techniques développés pour l'évaluation des acti- vités relevant des domaines de compétence de l'Unesco soient applicables à la fois aux activités du Programme ordinaire et à celles qui sont financées par des ressources extrabudgétaires, des approches spécifiques pour l'évaluation des activités opération- nelles doivent etre mises en oeuvre en coopération avec les Etats membres et les sources de financement concernés.

3. Conformément à la décision du Conseil exécutif on a commencé, en 1978, à prendre les premières mesures nécessaires pour mettre en oeuvre progressivement le système d'éva-

luation proposé dans le Rapport préliminaire du Directeur général (103 EX/10). Le présent document expose l'état actuel des travaux, les résultats obtenus, et la tâche qui reste à accomplir.

Principes, buts et structure du système d'évaluation interne de l'Unesco

4. Les propositions présentées par le Directeur général en matière d'évaluation et approuvées par le Conseil exécutif à sa 104e session s'inspiraient de deux principes fondamentaux.

Premièrement, on estimait qu'il était indispensable que l'évaluation soit pleinement intégrée au processus de planification, de programmation et de budgétisation. C'est seulement grâce à une telle intégration que l'on peut espérer atteindre l'un des objectifs principaux de l'évaluation : améliorer dès maintenant et à l'avenir la prise de décisions et la gestion en fournissant au mo- ment opportun des informations analytiques sur les résultats des activités de l'Unesco. Deuxiè- mement, les propositions initiales relatives à l'évaluation s'inspiraient du principe fondamental suivant : pour que l'évaluation permette d'acquérir les connaissances les plus utiles sur les opé- rations futures et pour qu'elle ait le maximum d'impact sur celles-ci, elle doit &tre menée, en premier lieu, par ceux qui ont les responsabilités les plus directes au niveau des programmes. D'où la décision de mettre d'abord l'accent sur les activités d'évaluation décentralisées et basées sur une auto-évaluation.

5.

tionnement et les résultats des activités du programme de l'Unesco en vue de faciliter le choix, la conception, la programmation et l'exécution des programmes, des processus et des actions suivis ; deuxièmement, permettre à l'organisation tique de son expérience des programmes passés et actuels et d'en tirer parti pour ses activités futures ; troisièmement, et il s'agit là d'un objectif plus général, contribuer à l'effort global qui consiste à fournir des éléments de comptabilité de gestion pour un emploi optimal des ressources de 1 ' Organisation.

6. C'est en tenant compte de ces principes et de ces buts que les propositions préliminaires du Directeur général relatives à l'évaluation ont été exposées dans le document 103 EX/10.

On sait que dans ces propositions le Directeur général mettait surtout l'accent sur la création de conditions propres à favoriser une organisation décentralisée des activités d'évaluation. n s'agissait de faire en sorte que chaque unité de programme et chaque spécialiste de programme soient suffisamment au fait des techniques d'évaluation pour les utiliser dans leurs tâches de planification et d'exécution des programmes. Au sein du bureau d'études et de programmation, un service central d'évaluation exercerait des fonctions d'incitation, de soutien, de formation

Au sens le plus large, les activités d'évaluation de l'Unesco ont un triple but : premièrement, recueillir des informations systématiques et objectives sur les buts, les modalités de fonc-

de procéder en temps utile à une analyse cri-

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21 C/il Partie I - page 3

et de coordination en matière d'évaluation. Enfin, il a été décidé que les activités d'évaluation initiales seraient orientées dans quatre directions principales : (i) évaluation des actions de programme ; (ii) évaluation synthétique des thèmes de programme ; (iii) études axées sur la création d'un système d'évaluation intégré ; (iv) études portant sur des évaluations sélectives.

Progrès accomplis dans l'application des premières mesures tendant à élargir la portée du système d'évaluation de l'Unesco

7.

le moment est venu de faire le point des progrès accomplis. Sur le plan de l'organisation, la responsabilité de l'orientation et de la coordination de la mise en place de nouvelles procédures d'évaluation a été confiée à l'échelon central au Bureau d'études et de programmation sous la direction de l'ADG/EP. C o m m e on le prévoyait dès le début, il appartient principalement à cette unité centrale d'encourager, d'appuyer, de préparer et de coordonner les efforts d'éva- luation dans le cadre de l'organisation décentralisée des activités d'évaluation. Cette unité cen- trale est également chargée de surveiller l'exécution des activités d'évaluation et la suite donnée à ses recommandations. A cet égard, il est admis que la seule création d'un système d'évalua- tion ne suffit pas, car l'évaluation ne peut être efficace que si ses résultats sont diffusés et les recommandations qu'elle contient appliquées.

Après près de deux ans d'efforts intensifs pour appliquer les mesures tendant à accroftre les activités d'évaluation qui ont été approuvées par le Conseil exécutif à sa 104e session,

8. Rétrospectivement, la décision de confier cette responsabilité centrale d'évaluation au BEP paraft avoir été justifiée par l'expérience. Cette décision a contribué à intégrer

à un niveau central la responsabilité de la planification, de la programmation, de la budgétisa- tion et de l'évaluation et a permis à l'évaluation, à mesure que les moyens se développent, de jouer le rôle qui lui revient dans le cycle plus large planification-programmation-budgétisation- mise en oeuvre-évaluation. Les ressources consacrées exclusivement à l'évaluation à l'échelon central sont restées limitées - un fonctionnaire du cadre organique - pendant cette phase initiale. Un développement plus poussé du système nécessitera une forte augmentation de ces ressources.

9. Sur la base de la méthode conceptuelle exposée ci-dessus, il s'agissait ensuite d'identifier, de manière sélective, les activités d'évaluation à entreprendre. Ce choix a été fondé, tout

d'abord, sur le principe selon lequel toutes les activités d'évaluation devaient être directement orientées vers la prise des décisions en matière de programme. Une telle évaluation est plut& un instrument de gestion que de recherche. Sa valeur ne peut être justifiée en définitive que dans la mesure où elle est réintroduite dans le processus de gestion. Le deuxième principe qui a présidé au choix opéré au cours de cette phase est la décision de mettre en place progressi- vement le système d'évaluation. Cette méthode progressive a été jugée nécessaire à la fois pour intégrer véritablement le système d'évaluation dans le processus de planification, de pro- grammation et de budgétisation et pour utiliser au mieux les ressources existantes. L'évalua- tion a porté essentiellement sur quatre grands domaines d'activités :

(a) Evaluation des actions de programme

10. E n ce qui concerne l'évaluation des actions de programme, les premières mesures compor- taient une systématisation. et une amélioration des pratiques déjà en vigueur. Par exemple,

à la fin de chaque année, lors de l'exercice de programmation annuelle (préparation des PAD - Détails des activités du programme qui consiste à annualiser le programme et budget biennal), une estimation des activités en cours est effectuée par chaque unité de programme, en vue de la formulation des activités nouvelles à entreprendre. Cette estimation n'ayant pas été entreprise de manière systématique dans le passé, les possibilités d'amélioration étaient nombreuses. Des mesures ont été prises pour améliorer sensiblement ce processus.

Il. Toutefois, il était évident que dans la mise en pratique d'un système d'évaluation des actions de programme, des considérations de coûts devaient être prises en compte. Les récents

documents de programme et budget biennal ont contenu presque 800 actions de programme dis- tinctes, recouvrant une gamme d'activités très diverses. Il n'aurait été ni possible ni souhai- table de chercher à concevoir une seule méthode stricte d'évaluation et de l'imposer à l'ensemble de ces activités.

12. La méthode qu'il semblait raisonnable d'adopter, en vue d'une évaluation systématique, consistait à s'attacher à élaborer une grille de critères et d'indicateurs pour un certain

nombre d'activités types et à établir un système de surveillance continue de l'exécution du programme qui viserait à remplacer le système actuel de rapports financiers orienté vers les apports produits par un système plus orienté vers les résultats. C'est ce qui a été fait et le fonctionnement du système de rapports sur l'exécution du programme, qui sera appliqué à partir de l'exercice budgétaire 1981-1983, à une gamme de plus en plus large d'activités du

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21 Cl11 Partie 1 - page 4 programme, est décrit dans l'introduction du Directeur général au document 21 C/5 dans les paragraphes 244 à 253. Aussi, tout en encourageant la pratique de l'évaluation et l'élaboration de méthodes susceptibles d'une généralisation progressive, il convient de viser, pendant quelques exercices biennaux, à un perfectionnement et à une amélioration des pratiques actuelles d'esti- mation. On pense qu'il faut disposer d'une certaine expérience pour définir ultérieurement et en termes appropriés le volume et le niveau d'évaluation, c'est-à-dire les activités qu'il est pos- sible d'évaluer sur des bases rigoureuses et parmi elles celles pour lesquelles il est justifié d'appliquer des méthodes élaborées d'évaluation.

13. C o m m e il a été décidé que la première évaluation des actions de programme devait être fortement décentralisée et reposer sur l'autoévaluation, il a fallu faire un effort important

pour commencer à fournir une formation et des ressources de façon.que tout spécialiste du programme puisse se familiariser avec les techniques d'évaluation. A cette fin, un glossaire des termes relatifs à l'évaluation de l'Unesco a été publié et des mesures ont été prises pour en assurer une très large diffusion, y compris auprès de tous les nouveaux fonctionnaires lors- qu'ils suivent 'leur premier cours d'orientation. Ces mesures ont été suivies par l'élaboration et la mise en route d'un nouveau cours de formation du personnel portant précisément sur l'uti- lisation des techniques d'évaluation dans le cadre des activités de l'Unesco. Les activités de formation en cours d'emploi des spécialistes du programme dans le domaine des techniques d'évaluation seront sensiblement développées pendant l'exercice budgétaire 1981 - 1983.

(b) Evaluation synthétique des thèmes de programme

14. Le niveau d'évaluation qui semble mériter une attention particulière de la part aes organes directeurs de l'Organisation est celui de la synthèse des résultats de l'évaluation des acti-

vités biennales conçues au titre d'un thème ; il s'agit des résultats de l'évaluation d'une tranche biennale d'un thème de programme. C'est à ce niveau en effet que les organes directeurs pour- ront prendre connaissance de façon synthétique et significative de l'exécution des programmes et arrêter corrélativement des directives en vue de l'orientation et de la formulation de pro- grammes futurs.

15. Pour améliorer les résultats de l'évaluation à ce niveau, des mesures ont été prises jus- qu'ici dans deux domaines : premièrement, un effort soutenu est en cours pour assurer

une plus grande cohérence de la programmation biennale. Plus précisément, c'est ce qui a abouti à l'introduction de la notion de "résultàts attendus" au niveau des thèmes dans le 20 C/5. Cette notion est encore utilisée dans le 21 C/5 où l'on s'est efforcé de donner plus de rigueur et de précision à ces formulations, Toutefois, ce n'est que dans le cadre du prochain Plan à moyen terme que l'on peut s'attendre à de gros progrès dans la clarification et l'amélioration des défi- nitions des objectifs, des thèmes, des résultats attendus et des actions de programme. Deuxiè- mement, des mesures importantes ont été prises pour améliorer la qualité de l'évaluation dans le système de rapport biennal sur l'exécution du programme. Le document central dans ce do- maine est le rapport C / 3 du Directeur général sur l'activité de l'organisation. Les premières mesures ont été prises pour renforcer le caractère d'évaluation du 21 C/3 - Rapport du Direc- teur général, 1977-1978 et ce caractère sera accentué dans le document 22 C/3. 107e session, le Conseil exécutif, dans sa décision 4.1.21107 EX, a pris des mesures pour lier ses propres études en profondeur sur la base du document C/3 aux progrès accomplis dans le système d'évaluation de l'Unesco. Enfin, il conviendrait d'attirer l'attention sur le document C/ii qui, aux deux tiers de chaque exercice budgétaire, fournit une estimation préliminaire de la mise en oeuvre dü programme par thème. Le Clil actuel est le troisième document de ce genre de la série et est caractérisé par une orientation de plus en plus accentuée vers l'évaluation. .

A sa

(c) Etudes à entreprendre en vue d'élaborer un système d'évaluation intégré

16. C o m m e nous l'avons déjà indiqué, des études de ce type ont été entreprises et sont à la base des propositions présentées par le Directeur général aux paragraphes 24.4 à 253 du

document 21 C/5 concernant la mise en place d'un système d'évaluation intégré. L'application de cette méthode d'évaluation intégrée exigera des progrès méthodologiques dans trois domaines : une formulation des résultats attendus dans des termes qui se prêtent à la vérification et donc à l'évaluation ; l'élaboration d'indicateurs quantitatifs et qualitatifs servant à comparer les prévi- sions et les réalisations et le développement de "techniques de diagnostic" pour l'explication des écarts entre prévisions et réalisations.

17. Une telle évaluation intégrée devrait constituer un outil servant aux responsables du pro- gramme dans l'accomplissement de leurs tâches et fournir une base pour la prise des déci-

sions concernant l'exécution du programme et la préparation des nouveaux programmes. Elle devrait donc permettre : (a) d'obtenir une information aussi objective que possible sur les acti- vités en cours en vue d'améliorer leurs conditions d'exécution ; (b) de mettre à profit l'expérience

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21 C/ll Partie 1 - page 5

directe de l'exécution du programme en vue d'améliorer l'élaboration des programmes ; (c) de fournir des éléments permettant de porter un jugement de caractère plus global sur la validité des stratégies utilisées et les modalités d'action employées.

(d) Etudes en vue d'évaluations sélectives

18. Dans le "Rapport préliminaire du Directeur général sur les études entreprises en matière d'évaluation des activités du programme'' (document 103 EX/10), il était prévu de procéder

également à des études d'évaluation ad hoc. Ces études étaient destinées à mettre en lumière la pertinence et les impacts des objectifs du Plan à moyen terme, et à analyser les grandes orien- tations adoptées par l'organisation.

19. Au cours de la présente période biennale, deux grandes évaluations de ce type ont été effec- tuées. En premier lieu, l'Unesco, à l'invitation du Corps commun d'inspection des Nations

Unies, a été priée de participer à une évaluation des activités du système des Nations Unies à Sri Lanka, entreprise sous l'égide du Corps commun. Dans cette étude, effectuée à la demande du gouvernement de Sri Lanka et avec la pleine participation de ce dernier, le Corps commun a tenté pour la première fois d'évaluer la totalité des activités du système des Nations Unies dans un pays donné. Le rapport d'évaluation (doc. JIU/REP/79/16) a été distribué à toutes les insti- tutions du système des Nations Unies, et ses recommandations font actuellement l'objet d'un examen attentif. L'Unesco, pour sa part, a fourni une expérience très utile à ce nouveau type d'évaluation. La deuxième grande évaluation ad hoc, qui est encore en cours, est une étude commune PNUD/Unesco sur l'efficacité de l'élément "coopération technique " dans certains pro- jets nationaux en matière d'innovations et de réformes pédagogiques. Cette évaluation majeure, qui porte sur plus de vingt pays, a pour principal objet de déterminer la mesure dans laquelle l'apport PNUD/Unesco a contribué à traduire les options générales en activités concrètes effi- caces. L'une des caractéristiques saillantes de cette étude est la participation entière des pays à chacune des évaluations de projets. Le rapport final sera publié au début de 1981.

20. O n reconnaft désormais clairement l'importance de ce type d'évaluation, notamment son utilité pour la formulation du prochain Plan à moyen terme. C o m m e le souligne l'introduc-

tion au document 21 C/5, l'évaluation constitue l'un des axes des travaux préliminaires pour la préparation du second Plan à moyen terme ; celui-ci devrait se fonder non seulement sur des études prospectives portant sur l'évolution à long terme dans les domaines de compétence de l'organisation, mais également sur une connaissance approfondie des forces et des faiblesses des moyens et des modalités de son action. En outre, l'unité centrale d'évaluation de l'Unesco organisera des activités d'évaluation ad hoc au cours de l'exercice financier 1981 -1983.

Perspectives d'évolution du système interne d'évaluation de l'Unesco '

21. Ainsi qu'il a été souligné, nous en sommes aux stades initiaux de la mise en oeuvre du sys- tème approuvé par le Conseil exécutif dans la décision 104 EX/3.4.2.2. Il reste encore

beaucoup à faire, ce qui, en soi, est conforme à la décision du Conseil exécutif en faveur de l'introduction progressive d'un système décentralisé. Il convient de rappeler que dans leur récente étude en profondeur sur les "rapports entre la programmation, la planification, l'éta- blissement des budgets et l'évaluation à travers l'exécution du programme de l'Organisation'' (doc. 109 EX/SP/RAP/l Rev. ), trois membres du Conseil exécutif sont parvenus à la conclu- sion suivante : "Tout bien considéré, l'Unesco est allée, en matière d'évaluation, aussi loin que n'importe laquelle des institutions du système des Nations Unies et, pour ce qui est de certains aspects de l'évaluation, plus loin que la plupart d'entre elles. L'attribution de tâches spécifiques, la création d'unités spécialisées et un contrale élémentaire de l'exécution relativement étendu dans les secteurs du programme sont autant de preuves que le Secrétariat est conscient de l'in- térêt de cette fonction et que le personnel est apte à s'en acquitter'' (par. 66).

22. La conclusion de l'étude en profondeur effectuée par le Conseil lui-même - conclusion à la- quelle le Directeur général souscrit - est que la stratégie fondamentale d'évaluation approuvée

par le Conseil dans sa décision 104 EX/4.2 reste valable. Il y a lieu de rappeler que cette stra- tégie se caractérise principalement par llintroduction progressive et systématique d'un système décentralisé d'évaluation pleinement intégré au processus de planification, de programmation et de budgétisation. En parlant de l'expérience acquise en ce domaine, il est possible d'identifier certaines des grandes questions qu'il faudra aborder au fur et à mesure que nous évoluerons vers un système plus opérationnel.

(a) Systématiser et organiser les activités d'évaluation en vue d'une gestion efficace

23. Dans le rapport préliminaire de 1977 sur les études d'évaluation, le Directeur général a écrit que : "La seule création d'un système d'évaluation ne suffit pas, car l'évaluation,

comme toute activité visant à améliorer la gestion, ne peut &tre efficace que si ses résultats

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21 c/ii Partie 1 - page 6 sont diffusés et ses recommandations appliquées. Or, on a généralement tendance à ne pas tenir compte des recommandations formulées par les services d'évaluation, m ê m e lorsqu'elles sont constructives. Force est donc de reconnaftre que, pour produire des avantages réels à long terme, le système d'évaluation doit comprendre un mécanisme intégré de contrale continu, per- mettant de déterminer et de consigner dans des rapports périodiques les mesures qui ont été prises pour appliquer les recommandations et les raisons pour lesquelles telle ou telle recom- mandation n'a pas été appliquée. Cette fonction, qui concernera toutes les évaluations, devrait être confiée au Bureau d'études et de programmation" (par. 41). Ce jugement garde toute sa pertinence quand nous passons à la phase suivante de mise en oeuvre de notre système d'éva- luation. La structure des activités d'évaluation, leur processus et les modalités de participa- tion reposent maintenant sur des bases solides. Il reste désormais à souder les divers éléments d'étude, d'analyse, d'examen et d'évaluation en un processus systématique, applicable à l'en- semble de l'organisation. Conformément aux mesures exposées dans le document 103 EX/10, le Bureau d'études et de programmation devra continuer à être le principal responsable de la définition et de la coordination des efforts croissants dans le domaine de l'évaluation. C o m m e ce Bureau devra rapidement faire face à des charges de plus en plus lourdes au fur et à mesure que cette action prendra de l'ampleur, il faudra qu'il dispose de ressources suffisantes et du personnel nécessaire.

(b) Faire en sorte que les pays participent plus pleinement aux efforts d'évaluation

24. L'Unesco a pris des mesures novatrices pour faire en sorte que les pays participent effec- tivement aux évaluations des activités de l'Organisation qui interviennent au niveau national.

L'évaluation commune PNUD/Unesco, qui est en cours et qui porte sur certains projets relatifs à des réformes et à des innovations pédagogiques, illustre le succès d'une telle participation. Cependant, il conviendra de prendre d'autres mesures en rapport avec l'accroissement des ef- forts déployés par l'Unesco dans le domaine de l'évaluation afin que cette politique en faveur de la participation nationale ne marque pas un ralentissement. La décentralisation croissante du programme de l'Unesco rend d'autant plus opportune et nécessaire une collaboration entre les pays et l'Organisation en matière d'évaluation. A cet égard, l'exercice budgétaire 1981- 1983 aura une importance particulièrement décisive. Des mesures devront être prises, notam- ment par le Bureau d'études et de programmation, pour coordonner les efforts d'évaluation de l'Unesco en fonction de ces besoins.

(c) Perfectionnement des techniques et des systèmes d'évaluation

25. L'exercice financier 1981-1983 verra l'Unesco utiliser largement le système de surveillance continue des résultats, décrit dans le document 21 C/5. Bien que ce système soit jugé très

prometteur, il est admis qu'il faudra élaborer et éprouver d'autres techniques et d'autres ap- proches. Il faut faire de l'évaluation un instrument utile pour éclaircir et adapter la définition des objectifs, des thèmes, des résultats attendus et des actions de programme. Ce sera un ef- fort particulièrement décisif dans les travaux auxquels donne lieu le deuxième Plan à moyen terme. En outre, il faudra poursuivre la tâche complexe qui consiste à mettre au point des indi- cateurs assez sensibles pour mesurer les progrès réalisés en direction d'objectifs qualitatifs. Trop peu de cessources ont été consacrées à l'élaboration de techniques qui aideraient à évaluer les progrès en d'autres termes que les termes économiques les plus étroits et les plus restric- tifs. D'autre part, il est particulièrement urgent de mettre au point des techniques permettant d'évaluer des activités de programme décentralisées.

26. Dans toute activité d'évaluation de l'Unesco, mais surtout dans la mise au point des tech- niques et des conceptions, il faut se rappeler que l'orientation dynamique du programme

d'évaluation vise à faire de cette dernière un instrument dont la finalité est d'abord la décision, et dont les résultats sont liés au processus de prise de décision, au niveau opérationnel comme au niveau politique. Il est trop tentant pour les spécialistes de l'évaluation de se griser de re- cherches méthodologiques et de se comporter comme s'ils travaillaient à un projet de recherche plutat que comme membres d'un système de gestion. On sait bien que les responsables politiques et les organes intergouvernementaux ne continueront à accorder leur intérêt et leur soutien à l'évaluation que si les résultats fournissent des renseignements utiles à la planification, à la stratégie de la programmation et aux décisions de politique générale.

(d)

27. Il est bien connu que l'une des plus grandes faiblesses du cycle de planification, de program- mation, de budgétisation et d'évaluation est l'absence de définitions d'objectifs bien structurées

pour les activités proposées. Les objectifs - c'est-à-dire l'objet et le but d'une activité, repré- sentant une situation souhaitable que l'activité en question est censée créer - constituent la base sur laquelle s'édifie une méthodologie de gestion et d'évaluation efficace. Il s'agit de faire en

Amélioration de la définition des objectifs

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21 C/ll Partie 1 - page 7

sorte que chaque programme ou activité soit fondé sur l'identification et la description d'un pro- blème, suivies par la formulation des objectifs, indiquant clairement la décision, l'action ou le changement attendus en conséquence directe des activités du programme. En d'autres termes, un objectif devrait répondre aux questions suivantes :

- Quel résultat précis l'activité considérée est-elle censée donner si elle est menée à bien et en temps utile ?

- Pourquoi l'activité en question est-elle entreprise ? - Comment l'effet recherché sera-t-il obtenu ? - Quand l'effet recherché sera-t-il obtenu ?

28. En pratique, il n'est pas facile d'arriver à des objectifs aussi clairement définis. Une bonne part de notre premier effort d'évaluation doit etre consacrée à la formulation des objectifs

en termes clairs, systématiques et vérifiables. Un des axes principaux du travail d'évaluation, que le Bureau d'études et de programmation réalisera au cours des deux prochaines années, sera de contribuer à améliorer de ce point de vue les objectifs du deuxième Plan à moyen terme et à perfectionner encore la présentation du Programme et du budget (C/5).

Premiers résultats de l'activité d'évaluation de l'Unesco

29. Les résultats de l'évaluation sont présentés au Conseil exécutif et à la Conférence générale sous différentes formes. Ils constituent évidemment l'essentiel des documents C/3 et C/ll,

mais ils apparaissent aussi dans les modifications apportées aux budgets biennaux, à mesure que les leçons de l'expérience sont utilisées dans les opérations de programmation suivantes. Cependant, en ce qui concerne le rapport à établir sur la situation du système d'évaluation à l'Unesco, il a été décidé d'y inclure un large échantillon des résultats des activités d'évalua- tion de 1979 et 1980. Il convient de souligner qu'il s'agit d'un échantillon et non de la liste com-' plète de toutes les opérations d'évaluation entreprises dans la maison. Cet échantillon a été constitué de manière à donner une idée d'ensemble du genre d'activités entreprises et des résul- tats obtenus.

30. Les opérations d'évaluation comprises dans cet échantillon sont de conception, de rigueur et de style très différents. Dans une certaine mesure, cette diversité s'explique par la déci-

sion qui a été prise d'opter pour un système décentralisé. Elle traduit également le fait que le système d'évaluation de l'Unesco en est encore à ses débuts et qu'il faut consacrer à ces opéra- tions davantage de ressources. A mesure que le système se développera, les rapports qui seront établis sur les résultats obtenus fourniront un point de comparaison plus solide pour évaluer les progrès réalisés. A cet égard, des mesures seront prises dès l'élaboration du rapport du Direc- teur général sur l'activité de l'organisation (22 C/3), de manière à renforcer son caractère de document d'évaluation. Dans ce rapport, la tendance à évaluer les progrès de l'exercice biennal de manière plus concise et en temps plus opportun sera affirmée. Il comprendra encore une in- troduction du Directeur général présentant une vue d'ensemble et une synthèse des événements intervenus au cours de la période considérée, mais soulignera et mettra à jour, dans le corps du texte, l'évaluation des principaux résultats du programme et des problèmes posés par sa réalisation présentée dans le C/11. Co m m e la présentation du C/3 suit dorénavant celle du C/4 et du C/5, il sera beaucoup plus facile d'examiner et de comparer les textes. Le document C/3 et son pendant, le document C/ll, seront les deux grands textes présentant les résultats du programme en termes d'évaluation.

EDUCATION

Evaluation du Programme de bourses de voyage pour les responsables de l'éducation des travailleurs et de l'éducation coopérative (1967-1978)

31. Le programme de bourses de voyage pour les responsables de l'éducation des travailleurs et de l'éducation coopérative a débuté, sous sa forme actuelle, en 1967. LI a remplacé des

programmes intrarégionaux d'échanges de travailleurs qui avaient existé jusqu'alors. Dans le cadre de ce programme, les bourses allouées doivent permettre aux bénéficiaires d'effectuer des études et d'échanger des données d'expérience dans le domaine de l'éducation des adultes. A l'origine les bourses étaient réservées de préférence aux voyages éducatifs de caractère ré- gional et les participants devaient être choisis en fonction de la contribution qu'ils pourraient apporter à l'action éducative de leur organisation ou de l'Unesco (cf. doc. 14 C/5 approuvé). Au cours des exercices ultérieurs, les échanges interrégionaux ont largement été admis et

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21 c/ii Partie 1 - page 8 l'étude de projets novateurs, tant par leurs contenus que par les méthodes utilisées, a été re- commandée. Les 17, 18 et 19 C/5 ont, par ailleurs, stipulé que priorité serait désormais donnée aux ressortissants des pays en développement.

32. Il convient de mentionner que dans le cadre de ce programme l'Unesco couvre les seuls frais de voyage, les frais de séjour étant à la charge soit des organisations bénéficiaires ou des

boursiers eux-mêmes, soit, ce qui est fréquemment le cas, des organisations d'accueil. La plu- part des bourses sont allouées aux membres des organisations nationales affiliées aux cinq orga- nisations internationales non gouvernementales suivantes, qui bénéficient du statut consultatif A auprès do l'Unesco :

Alliance coopérative inte nationale

Confédération internationale des syndicats libres

Confédération mondiale du travail

Fédération internationale des associations pour l'éducation des travailleurs

Fédération syndicale mondiale.

Ces organisations coopèrent avec 1'Unebco depuis le lancement, par l'Organisation, du premier programme d'échanges de travailleurs en 1952.

33. Après 12 ans de fonctionnement, il s'est avéré utile d'effectuer une évaluation de ce pro- gramme depuis son lancement et ce sous le double aspect de la conformité des résultats

obtenus aux objectifs visés par l'Unesco et à ceux escomptés par les organisations bénéficiaires (cf. doc. 20 C/5 approuvé). Un contrat pour ce travail a été conclu en fGvrier 1980 avec un spé- cialiste extérieur à l'Unesco, le professeur Henri Desroche, directeur du Collège coopératif de Paris. L'évaluation porte sur la période 1967-1978, au cours de laquelle le programme s'est vu attribuer un montant global de 682.500 dollars, dont 1.000 boursiers environ, originaires de la plupart des Etats membres des différentes régions du monde, ont pu bénéficier. L'évaluation repose d'une part sur l'étude et l'analyse de la documentation disponible à l'Unesco - notices ex- plicatives, fiches individuelles des boursiers, correspondance, rapports des boursiers - et d'autre part, sur des enqu&tes menées auprès des responsables des organisations intéressées.

34. L'évaluation n'ayant pas encore été terminée (le document final est attendu pour octobre 1980), il n'est pas possible de faire état de conclusions. Les résultats de l'évaluation seront toute-

fois pris en compte lors de la mise en oeuvre du programme pour 1981-1983 (voir doc. 21 C/5, par. 1309). Dès à présent, il convient de rappeler que les organisations bénéficiaires ont, à de très nombreuses reprises, souligné le grand intérêt qu'elles portaient à ce programme de bourses comme étant le seul, à l'Unesco, dont l'accès est réservé aux travailleurs et dont l'exécution favorise la communication directe entre les responsables des activités éducatives conduites à l'intention des populations actives.

Thème l/l. 5-2. 3/03 - Rénovation du Système des écoles associées Evaluation du Système Introduction

35. Par la résolution l/l. 5-2. 3/1 la Conférence générale a invité le Directeur général à faire évaluer par des spécialistes extérieurs les méthodes de travail et les contenus pédagogiques

du Système des écoles associées à la lumière de la recommandation sur l'éducation pour la com- préhension, la coopération et la paix internationales et l'éducation relative aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales. L'objectif de l'évaluation était d'apporter des améliorations quali- tatives grâce à l'adoption de méthodes des plus novatrices et créatrices pour que le Système des écoles associées soit un instrument plus efficace d'éducation pour la compréhension internationale. Les résultats de l'évaluation serviront à déterminer l'action future et les moyens d'introduire des activités analogues dans certains établissements d'enseignement supérieur.

Mise en oeuvre de l'évaluation

36. Afin de mener à bien cette évaluation, le Secrétariat a fait appel à deux consultants : le Dr Stacy Churchill, coordinateur de la recherche et du développement, à l'Ontario Institute

for Studies in Education, Ontario, (Canada), et le D r Issa Omari, directeur du Département de l'éducation de l'Université de Dar es-Salaam, Dar es-Salaam (Tanzanie).

37. L'évaluation a comporté les quatre phases principales suivantes :

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21 C/11 Partie 1 - page 9

Phase 1 - Elaboration de l'évaluation (juin/juillet 1979) 38. En collaboration avec le Secrétariat, les consultants ont conçu l'approche méthodologique

de l'évaluation et ont préparé les instruments nécessaires : un questionnaire (18 pages) que devaient remplir les coordinateurs nationaux du Système ; un questionnaire (14 pages) des- tiné à trois Ecoles associées sélectionnées par des coordinateurs nationaux dans chaque pays ; et des principes directeurs pour la rédaction d'études de cas nationaux relatives à l'évaluation du Système.

Phase II - Envoi et analyse des questionnaires et préparation des études de cas (septembre 1979 -mars 1980)

39. Les questionnaires ont été envoyés à 66 des 74 Etats membres participant au Système et les huit autres pays ont été invités à effectuer des études de cas. Vingt-neuf Etats membres

ont retourné des questionnaires remplis et leurs réponses ont été analysées par le Secrétariat. Sept Etats membres ont acceptés d'entreprendre des études de cas (République fédérale d'Alle- magne, Argentine, Colombie, Japon, Mauritanie, Philippines et Pologne).

Phase III - Réunion de travail et visites aux Etats membres (avril - mai 1980) 40. Au cours d'une réunion de travail au Siège les résultats des questionnaires et les études de

cas ont été présentés aux consultants ainsi que d'autres informations qui avaient été demandées par eux. A la suite de cette réunion, les consultants sont partis pour examiner le fonctionnement du Système dans chacun des Etats membres qui avaient préparé une étude de cas (une semaine par pays).

Phase IV - Rédaction et soumission du rapport (mai -juillet 1980) 41. A la suite de leur mission les consultants ont soumis un rapport final de 170 pages sur l'éva-

luation du Système sur la base de leurs réunions de travail au Siège, des résultats des ques- tionnaires, des études de cas et de leur mission sur le terrain.

Résultats de l'évaluation

42. Le rapport final comporte de nombreuses recommandations pour la rénovation du Système. O n peut mentionner en particulier les suggestions suivantes :

- La mise en oeuvre du Système des écoles associées doit être poursuivie à condition qu'il soit évalué périodiquement (tous les 5 - 8 ans) ;

- La diversité des approches nationales doit être sauvegardée mais des mesures doivent être prises pour promouvoir une meilleure coordination et les échanges d'idées et de résultats ;

avec des bureaux régionaux d'éducation de l'Unesco) ;

en oeuvre la recommandation sur l'éducation pour la compréhension internationale ;

- Une plus grande importance doit &tre donnée à la coopération régionale (en collaboration - Des Etats membres doivent considérer le Système comme un instrument vital pour mettre - Les quatre thèmes/ 1 d'études des Ecoles associées sont toujours valables mais l'éduca- tion interculturelle ainsi que l'éducation pour un développement collectif méritent une attention particulière ;

promouvoir l'éducation pour la compréhension internationale doit être effectuée ;

eux-mêmes les activités des Ecoles associées est nécessaire ;

aux ler et 2e degrés d'enseignement par l'élaboration de matériel pédagogique, la recherche pédagogique, etc. ;

- Une recherche scientifique rigoureuse sur les méthodes d'enseignement appropriées pour - Un effort particulier pour développer la capacité des participants au Système d'évaluer - Les institutions d'enseignement supérieur doivent collaborer au fonctionnement du Système

- L'Unesco doit reproduire davantage de matériel pédagogique graphique et écrit ; - Certains thèmes doivent être l'objet de séminaires internationaux comme : la coordination et la gestion nationale du Système, les techniques d'évaluation ; les méthodes de mise en oeuvre d'activités qui visent à la fois le développement communautaire et l'éducation à vocation internationale ;

Problèmes mondiaux et r6le des Nations Unies dans la recherche de solutions ; les droits de l'homme ; cultures et pays étrangers ; l'homme et son milieu.

1.

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Partie 1 - page 10 - Des échanges et rencontres des participants au Système (à tous les niveaux - national, régional et international) doivent @tre organisés plus fréquemment ;

D'autres divisions et secteurs du Secrétariat doivent être encouragés à coopérer davantage avec le Système.

IMPACT

43. Les conclusions et recommandations qui figurent dans le rapport seront présentées pour commentaires à la réunion internationale d'experts sur l'évaluation et le développement du

Système des écoles associées qui aura lieu du 8 au 12 septembre 1980 au Siège. A la suite des décisions prises à la vingt et unième session de la Conférence générale, un certain nombre de recommandations tendant à rénover le Système seront mises en oeuvre durant la période 1981-1983.

Programme de coopération avec le Programme alimentaire mondial. (PAM)

44. A chaque fois qu'un projet du Programme alimentaire mondial (PAM) d'une certaine impor- tance comprend une composante éducation, l'Unesco est invitée à participer à l'évaluation

du projet. Normalement cette évaluation est réalisée par une équipe formée de membres du per- sonnel du PAM au Siège et sur le terrain et de la FAO. De janvier 1979 au mois d'août 1980, l'Unesco a participé à 13 missions d'évaluation et son rôle en tant que membre de l'équipe inter- agences d'évaluation, mise sur pied par le PAM, consiste essentiellement à donner des informa- tions concernant le système d'éducation du'pays concerné et à évaluer l'impact de l'aide alimem taire sur les activités afférentes à l'éducation dans le pays recevant cette aide.

45. Toute mission d'évaluation d'un projet du PAM implique au départ l'élaboration de termes de références établis par le moyen de consultations interagences. Au stade suivant, le pays

concerné est appelé à fournir des informations en fonction des termes de références,lesquels habituellement sont suffisamment détaillés afin de permettre aux autorités nationales de donner toutes les informations quantitatives requises.

46. La part la plus importante du travail de l'équipe d'évaluation consiste à vérifier l'exactitude des informations remises par les autorités nationales, à observer l'impact du projet au

niveau du terrain et à faire des commentaires sur les aspects qualitatifs observés. Cet exercice se déroule au niveau du terrain : (a) pendant les visites d'institutions bénéficiant de l'assistance du projet, (b) lors de discussions avec le personnel national à différents niveaux et (c) au cours d'échanges de vues avec des représentants de l'aide bilatérale ou d'organisations non gouverne- mentales participant à des activités d'intérêt commun avec le projet.

47. En fonction des constatations consignées par ces missions d'évaluation, différentes décisions peuvent être-prises telles que : (a) l'arrêt de toute continuation d'aide alimentaire à un projet

ou à un genre quelconque d'institution, (b) une modification de la liste des bénéficiaires, (c) le remaniement du plan d'opérations, (d) la révision de la contribution du PAM destinée aux opéra- tions de routine, de manutention, de transport.

48. Au cours de différentes missions d'évaluation récentes de projets du PAM, l'accent a été mis sur l'attention insuffisante accordée aux objectifs dans le domaine de l'éducation lors

du déroulement du projet, ceci, du point de vue de la spécificité de ces objectifs figurant dans le document de projet et, également, de celui des mesures prises par les autorités nationales afin d'assurer une priorité à ces objectifs au moment du développement des opérations.

49. L'évidence de l'impact de ces missions d'évaluation a été invariablement constatée. Cet impact semble s'appuyer sur deux causes principales : d'abord la rigueur des procédures adoptées

par le PAM quant au suivi des opérations et, ensuite..le caractère déterminant de l'évaluation par rapport à l'éventuelle continuation de l'assistance du PAM.

EVALUATION DES ACTIVITES OPERATIONNELLES DANS LE DOMAINE DE L'EDUCATION

50. La Division des programmes opérationnels du Secteur de l'éducation a entrepris depuis long- temps déjà un travail de réflexion et de conception dans le domaine de l'évaluation. Il s'agit

bien entendu, avant tout de l'évaluation de programmes et d'activités financés par des fonds extra- budgétaires. Mais dans le cadre de la planification par objectifs un effort a été fait pour lier les

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21 c/i1 Partie 1 - page 11

activités opérationnelles aux activités du programme. Dans cette perspective, l'évaluation des activités opérationnelles devrait favoriser l'interaction entre les activités du programme et les activités financées par des sources extrabudgétaires.

51. Depuis deux ans maintenant se poursuit, en collaboration avec le PNUD et les autorités na- tionales concernées, l'évaluation tripartite de projets opérationnels, dans le but de déterminer

dans quelle mesure les contributions du PNUD et de l'Unesco ont eu un impact sur le processus visant à traduire des options politiques en actions pratiques, et plus particulièrement d'évaluer dans quelle mesure les projets Unesco/PNüD ont pu contribuer à l'introduction de solutions inno- vatives aux problèmes de l'éducation.

52. Cette étude, qui sera basée sur la synthèse de 22 études de cas (22 projets seront évalués : soit sept au cours de la première phase et quinze au cours de la deuxième phase) doit aussi

permettre de constituer un ensemble de critères de base qui offrirait à l'Unesco et au PNUD les moyens de juger jusqu'à un certain point des chances de réussite d'un projet. Cette activité, menée par la Division ED/OPS, pourrait conduire à un réexamen des modalités d'intervention de l'Unesco et du PNUD quant à la nature, au montant et à la stratégie de leurs contributions.

53. Toutes ces activités d'évaluation sont sous-tendues par une réflexion méthodologique, sur la nature et les modalités de l'évaluation, qu'elle soit ou non tripartite. Les fruits de cette

réflexion sont constitués par deux guides :

- Evaluation des projets de coopération technique internationale dans le domaine de

- Guide pour la préparation des projets de coopération technique en éducation l'éducation - Eléments d'orientation (novembre 1979) ;

(juillet 1979).

54. Ces deux documents, qui sont encore en version provisoire, sont largement diffusés et c'est après qu'ils auront subi l'épreuve de l'utilisation pratique qu'ils seront finalisés. Leur com-

plémentarité est évidente, dans la mesure où le souci de l'évaluation doit apparaftre dès la con- ception du projet, et où tous deux sont la synthèse conceptuelle de la première phase de l'exercice d' évaluation conjoint Unes Co/ PNUD.

55. Le guide d'évaluation (qui se double d'un guide plus condensé à l'usage des participants) est destiné à tous ceux qui sont appelés à prendre part à l'évaluation d'un projet opérationnel

dans le domaine de l'éducation. Il repose sur l'idée que l'évaluation est avant tout un processus permanent de réflexion et un instrument d'analyse critique. Il s'attache à dégager les principaux domaines sur lesquels doit porter toute évaluation en tenant compte des conditions d'exécution du p q e t (dqcctifs, hyp&&&scs, r L p T e de donner les instruments de cette évaluation (grille de questions, organisation de missions d'évaluation, terminologie de l'évalua- tion). C'est cette démarche, qui s'apparente en la dépassant à l'analyse systémique, qui est actuellement suivie dans les évaluations en cours.

. .

SCIENCE

Formation des ingénieurs en matière d'environnement

Historique

56. L'Unesco consacre des activités à la formation des ingénieurs en matière d'environnement depuis le début des années soixante-dix, dans une large mesure en coopération avec le Pro-

gramme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), l'organisation mondiale de la santé (OMS) et d'autres institutions compétentes. Une partie considérable de ces activités ont été mises en oeuvre en 1977-1979 dans le cadre du Programme international sur la formation des ingénieurs dans ses rapports avec l'environnement (IPEETE), projet mondial conjointement financé par l'Unesco au titre de son Programme ordinaire et par le PNUE par l'intermédiaire de son Fonds pour l'environnement.

57. Pour illustrer l'étendue de la coopération entre l'Unesco et le PNUE dans ce domaine, un tableau indique à la page suivante les contributions financières versées par le PNUE au

cours de la période 1974-1979.

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21 c/ii Partie 1 - page 12

Réunion d'experts sur la formation des ingénieurs dans ses rapports avec l'environnement (Paris, 17-21 juin 1974)

Formation des ingénieurs en ma- tière d'environnement dans les pays en développement (Projet 0301 -74-009)

Stage régional d'études pratiques pour l'Asie concernant la forma- tion des ingénieurs civils en ma- tière d'environnement (Kuala- Lumpur, 12-23 mai 1975)

Programme international sur la formation des ingénieurs dans ses rapports avec l'environnement (IPEETE) (Projet 0301-76-05)

Coopération Unesco/PNUE dans le domaine de la formation des ingénieurs en matière d'environnement - Contributions financières du PNUE

(en dollars des Etats-Unis d'Amérique) pendant la période 1974-1979

l Activité 1974

il. 400

6.000

17.400

1978

292.600

1979

111.400

292.600 111.400 1

Total

31.400

176.300

43. 300

633.900

884.900

58. En mars 1979, le rapport final sur le projet IPEETE a été présenté au PNUE. Il contenait des éléments permettant une évaluation interne du projet et rappelait la coopération établie

entre l'Unesco et le PNUE antérieurement au projet au cours de la période 1974-1976. A la fin de 1978, le Secrétariat a aussi effectué une étude sur les tendances et les perspectives de la formation des ingénieurs en matière d'environnement après la Conférence de Stockholm, en s'ins- pirant largement de l'expérience acquise de la coopération entre l'Unesco et le PNUE. Cette étude a été revue en janvier 1979 par un groupe international de spécialistes et révisée ultérieurement, compte tenu des observations d'autres autorités consultées dans le monde entier, L'étude a été publiée comme document de l'Unesco en août 1979, en anglais et en français, sous le titre : "For- mation des ingénieurs et environnement : tendances et perspectives. ''

Résultats de l'évaluation

59. Le descriptif du projet relatif au Programme international sur la formation des ingénieurs dans ses rapports avec l'environnement (IPEETE) a été signé en janvier 1977 et l'achève-

ment de la première phase du projet était fixé au 31 décembre 1978. Des activités supplémentaires relatives à cette phase ont été effectuées jusqu'au 31 mars 1979 et la contribution financière du PNUE s'est élevée au total à 633.900 dollars des Etats-Unis d'Amérique.

60. L'action de l'Unesco dans le domaine de la formation technologique supérieure remonte pra- tiquement à la création de l'organisation en 1946. Une grande place est faite dans le pro-

gramme depuis les années soixante à la réforme et à la modernisation internationales de l'ensei- gnement des sciences de l'ingénieur pour répondre de façon plus satisfaisante aux besoins des sociétés dans leur processus de développement. Dans ce contexte, l'organisation a organisé par exemple une Conférence internationale sur la formation des ingénieurs et des techniciens supé- rieurs (New Delhi, 20-26 avril 1976). Cette rencozître à l'échelle mondiale a servi de cadre à une large réflexion sur les objectifs, les méthodes et les contenus généraux de la formation théorique et pratique des ingénieurs.

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21 Cl11 Partie 1 - page 13

61. La première phase de 1'IPEETE a constitué une expérience importante pour l'Unesco dans le cadre de ces efforts visant à favoriser la réforme de l'enseignement des sciences de

l'ingénieur pour répondre aux besoins de la société, et plus particulièrement à la nécessité de protéger la qualité de l'environnement.

62. L'IPEETE lui-même a servi de cadre aux activités entreprises en coopération par nos organisations et financées à la fois au titre du Programme ordinaire de l'Unesco et par

le Fonds pour l'environnement du PNUE. En outre, dans l'ensemble des programmes de l'Unesco consacrés à la formation des ingénieurs, de plus en plus d'attention a été accordée aux aspects relatifs à l'environnement des activités entreprises dans d'autres domaines prio- ritaires connexes, tels que l'élaboration des programmes d'études et la formation continue des ingénieurs.

63. Dans cette perspective, le Secrétariat est d'avis que 1'IPEETE ainsi que d'autres activités du programme de l'Unesco visant à sensibiliser davantage les professionnels de formation

universitaire aux problèmes d'environnement et de société ont donné des résultats importants. Un nouveau consensus international se forme sur les véritables possibilités qui s'offrent de modifier les programmes de formation des ingénieurs pour y incorporer des aspects relatifs à l'environnement. Un groupe consultatif international d'experts spécifiquement chargé d'étudier ces questions est déjà pleinement opérationnel et se réunit régulièrement tous les deux ans de- puis 1975. Plus de vingt Etats membres de l'Unesco de toutes les régions ont entrepris ou sont en train de réformer leur système de formation des ingénieurs pour tenir davantage compte des préoccupations écologiques et sociales. Les Etats membres font sans cesse parvenir à l'Unesco un nombre croissant de demandes d'assistance en la matière.

64. En ce qui concerne la mise en oeuvre détaillée effective du projet, telle qu'elle est exposée dans le descriptif et ses versions révisées ultérieures, il convient d'éclaircir un certain

nombre de points. Tout d'abord, le Secrétariat aurait certainement dQ se rendre mieux compte, et indiquer plus clairement au PNUE, qu'en moins de deux ans, avec des ressources limitées dispersées à l'échelle mondiale, la profondeur de pénétration effective dans des pays donnés ne pouvait être très grande. En outre, le projet original était très ambitieux et ses résultats actuels ne peuvent être considérés comme suffisamment concluants à l'échelle mondiale. En particulier, le coût des experts a été relativement élevé, les déplacements ont absorbé beaucoup de temps et la mobilisation de spécialistes hautement qualifiés, dans les pays en développement comme dans les pays industrialisés, n'a pas été suffisante par rapport aux besoins du programme. Cela étant, le projet a apporté dans l'ensemble une contribution très utile et eu, sur l'enseignement des sciences de l'ingénieur, une incidence notable qui devrait s'identifier avec le temps.

65. Le rapport final tente de donner une analyse objective des résultats obtenus au cours de la première phase. S'il ne prétend pas présenter une évaluation approfondie du projet, il

dégage les points forts et les faiblesses de ce qui a été fait. E n m ê m e temps, le Secrétariat avait entrepris une autre tâche, en dehors du cadre proprement dit du projet, qui consistait à évaluer les tendances et les perspectives de la formation théorique et pratique des ingénieurs en matière d'environnement, avec l'aide d'experts hautement qualifiés, en vue de produire un bref document directif sur la question pour aider à définir des approches réalistes de l'ensemble du problème. Ce projet de document a été communiqué à de nombreuses personnes, notamment au sein du PNUE, pour observations avant la mise au point rédactionnelle définitive. La version finale du document, parue à la fin de 1979, milite clairement en faveur du développement de la formation théorique et pratique des ingénieurs en matière d'environnement, tant dans les pays en développement que dans les pays industrialisés. Cette formation comporte : (i) la prise en compte de l'environnement dans tous les programmes de sciences de l'ingénieur ; (ii) la forma- tion permanente en matière d'environnement des enseignants des sciences de l'ingénieur et des ingénieurs praticiens, et (iii) la formation d'ingénieurs spécialisés dans l'étude des problèmes de l'environnement.

66. Compte tenu des résultats positifs et négatifs de la première phase de l'IPEETE, le Secré- tariat a jugé utile de prévoir une deuxième phase commençant en 1980. Il se proposait de

présenter au PNUE un descriptif du projet relatif à la deuxième phase et d'en examiner les principes et les modalités avant et pendant la session du Conseil d'administration du PNUE d'avril 1979.

67. A cet égard, le Secrétariat a également rappelé qu'il avait déjà proposé de prévoir dans

du Conseil d'administration du PNUE, un crédit du Fonds pour l'environnement suffisant afin de mettre en route cette deuxième phase de 1'IPEETE au cours du deuxième semestre de 1979, de manière à éviter tout ralentissement des activités. Ce crédit aurait permis d'assurer la formulation et la coordination des activités à l'échelle mondiale. Il aurait, en m ê m e temps,

le Programme de l'environnement présenté par le Directeur exécutif à la septième session

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21 C/il Partie 1 - page 14 donné au Secrétariat la possibilité d'apporter une assistance à certains de nos projets pilotes les plus satisfaisants et prometteurs, sous forme de bourses, d'allocations d'étude, de documentation et de matériel, ainsi que d'organiser des services de consultants hautement qualifiés pour mener à bien les activités commencées au cours de la première phase et répondre aux demandes des Etats membres. L'ouverture de ce crédit aurait pu facilement être considérée comme une "opé- ration de liaison" entre la première et la deuxième phase.

Utilisation des résultats de l'évaluation

68. Ces résultats d'évaluation ont été utilisés par le secteur, plus particulièrement par la Divi- sion TER, pour l'élaboration du document 21 C/5 et la planification de la deuxième phase du

projet IPEETE.

69. Etant donné :

(i) le caractère permanent et croissant des besoins des Etats membres dans le domaine de la formation théorique et pratique des ingénieurs en matière d'environnement, comme l'a confirmé l'évaluation,

(ii) les limites des possibilités de coopération financière du PNUE dans un avenir prévisible,

des activités complémentaires dans ce domaine ont été envisagées sur la base de l'accroissement des possibilités de financement offertes par le Programme ordinaire et les ressources extra- budgétaires autres que celles du Fonds pour l'environnement du PNUE.

EVALUATION DU PROGRAMME SUR L'HOMME ET LA BIOSPHERE

70. Le Programme intergouvernemental sur l'homme et la biosphère (MAB) comporte des E- canismes d'évaluation intrinsèques, constitués par son Conseil international de coordination

et son Bureau. Le Conseil du MAB se réunit tous les deux ans environ pour examiner les progrès de l'exécution du Programme et donner au Secrétariat des directives sur l'orientation future des activités. Participent aux sessions du Conseil, outre les représentants des trente pays membres, ceux d'autres institutions intéressées des Nations Unies et de diverses organisations internatio- nales. Le Bureau du MAB se réunit entre les sessions du Conseil pour assurer la direction inté- rimaire des affaires.

71. La sixième session du Conseil du MAB s'est tenue à Paris du 19 au 28 novembre 1979. Le Bureau du MAB s'est réuni du 14 au 16 mai et du 15 au 17 novembre 1979.

72. La question de l'évaluation continue du Programme MAB a été examinée par le Conseil au titre d'un point spécifique de l'ordre du jour de sa sixième session. Dans ses conclusions

sur ce sujet (voir le rapport no 48 du MAB, chapitre 9), le Conseil a défini trois grands critères d'évaluation :

1.

2.

L'importance scientifique des résultats .techniques d'un projet ; Les possibilités d'application des résultats d'un projet et la mesure dans laquelle ces résultats ont servi, ou pourraient servir à améliorer l'utilisation des sols, ou à d'autres fins comme par exemple l'éducation en matière d'environnement ;

La mesure dans laquelle un projet donné a favoriser la continuité de l'effort scienti- fique d'un pays.

3.

73. Le Conseil a souligné que la question des critères d'évaluation devait être abordée avec souplesse. Il est inévitable que dans le cadre d'un programmé expérimental visant à

mettre au point de nouveaux modes de coopération scientifique, les critères et les procédures d'évaluation soient eux aussi expérimentaux.

74. Le Conseil a également souligné que l'évaluation devait &tre un processus continu et inter- venir à un double niveau, national et international. Il a été d'avis que, le NLAB comptant

maintenant presque dix années d'activité depuis son lancement par l'Unesco en 1971, il serait opportun qu'une évaluation globale de ses réalisations préliminaires soit effectuée entre la sixième et la septième session du Conseil. Il a donc été suggéré d'organiser une conférence et une exposition scientifiques internationales, en liaison avec la septième session du Conseil pré- vue pour novembre 19 81. Cette conférence et cette exposition intitulées provisoirement "L'éco- logie en action : dix ans de recherche sur la solution des problèmes", se tiendront à Paris du 27 octobre au 3 novembre 1981 et seront suivies d'une session du Conseil qui durera trois jours.

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21 C/ll Partie 1 - page 15

Préalablement à ces réunions internationales, des pays ou groupes de pays organiseront des séminaires, ateliers et autres activités visant à évaluer les résultats du MAB.

75. La communauté scientifique internationale sera étroitement associée à l'ensemble du pro- cessus d'évaluation; du fait notamment que des organisations non gouvernementales comme

le Conseil international des unions scientifiques (CIUS) y participeront activement.

EVALUATION DU PROGRAMME HYDROLOGIQUE INTERNATIONAL

76. L'évaluation du Programme hydrologique international est effectuée de façon systématique grâce au mécanisme mis en place pour son exécution, qui prévoit des réunions périodiques

du Conseil intergouvernemental du PHI (30 membres - tous les deux ans) et de son Bureau (cinq membres - une à deux fois par an), ainsi que la tenue de conférences intergouvernementales réunissant tous les Etats membres, convoquées en principe tous les six ans conjointement avec l'OMM, afin de passer en revue les activités passées et de définir les grandes orientations de la phase future, assurant de cette façon une étroite liaison entre l'évaluation et la planification de ce programme.

77. C'est ainsi que le Conseil intergouvernemental du PHI a évalué, lors de sa troisième ses- sion (Paris, 9-16 novembre 1979), l'état d'a.vancement des projets scientifiques et éducatifs

retenus pour la première phase du PHI (1975-1980), a adopté une série de mesures pour achever ces projets et défini le programme et le plan de travail de la seconde phase (1981-1983).

78. Selon l'évaluation faite par le Conseil intergouvernemental, parmi les 67 sous-projets ins- crits au programme scientifique de la première phase, 54 seront terminés à la fin de 1980,

11 nécessiteront une continuation durant la deuxième phase du PHI et deux ne seront pas exécutés. Les principaux résultats de ces recherches sont reflétés dans des publications et documents tech- niques. Depuis le commencement du PHI (1975), 45 publications ont paru dans les séries "Etudes et rapports d'hydrologie" et ''Notes techniques d'hydrologie" ; il est prévu de publier cinq autres ouvrages jusqu'à la fin de 1980. A ces publications s'ajoutent 32 documents techniques déjà publiés et un document technique prévu pour 1980. Relevant un certain déséquilibre entre les langues des publications, dont la plupart paraissent uniquement en anglais, le Conseil a recommandé au Secré- tariat d'accroftre le nombre des éditions dans toutes les langues officielles de l'Unesco et a de- mandé aussi aux Comités nationaux pour le PHI de considérer la possibilité de contribuer à la traduction et à la publication de certains ouvrages, comme quelques comités nationaux en avaient donné l'exemple.

79. Le Conseil a apprécié que le programme du PHI en matière d'enseignement ne constitue pas simplement le prolongement des activités de la DHI. Son champ a été élargi pour inclure

les diverses applications de l'hydrologie à l'exploitation et A la gestion des ressources en eau. On a aussi prévu la révision de-s programmes d'enseignement afin de promouvoir une approche interdisciplinaire et d'y introduire les récents progrès scientifiques et techniques. O n a égale- ment tenu compte du besoin d'intégrer l'enseignement à la recherche et à l'exercice de la pro- fession. Le prqgramme s'est surtout concentré sur les aspects suivants : formation des techni- ciens, formation des professeurs des techniciens, initiation à l'approche systémique, emploi des ordinateurs en hydrologie, moyens d'expérimentation utilisés dans l'enseignement des res- sources en eau et moyens d'enseignement. Sur la base des activités décrites ci-dessus un rap- port sur l'enseignement de l'approche systémique à la mise en valeur des ressources en eau sera publié en 1980. Les autres rapports seront publiés durant la deuxième phase du PHI.

80. Le Conseil s'est surtout félicité des progrès réalisés en ce qui concerne la formation pra- tique dans le domaine des ressources en eau. Il a constaté que le réseau de cours de for-

mation postuniversitaires patronnés par l'Unesco s'est élargi. Aux neuf cours existant en 1974 (Budapest, Delft, Fort Collins, Graz, Madrid, Moscou, Padoue, Prague, Roorkee), se sont ajoutés les cours d'hydrologie générale au Guatemala, d'hydrologie et génie hydraulique à l'Uni- versité de Monash (Australie), , d'hydrologie générale avec accent sur les eaux souterraines en Argentine. Un cours itinérant sera aussi organisé en Amérique centrale à partir de 1980. Pen- dans la première phase du PHI, environ 800 spécialistes, la plupart d'entre eux provenant des pays en développement, auront suivi ces cours. Plusieurs cours ad hoc destinés aux techniciens et spécialistes des pays en développement ont aussi été organisés pendant cette période.

81. Le Conseil a considéré qu'il faudrait continuer à accorder la plus haute priorité aux aspects éducationnels durant la deuxième phase du PHI et a recommandé un déplacement graduel

des activités de formation, concentrées à présent surtout dans les pays développés, vers les pays en développement.

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21 C/ll Partie 1 - page 16 82. Le Conseil a réaffirmé le r6le central joué par les comités nationaux dans le développement

de la coopération internationale sous l'égide du PHI, dans l'exécution des projets inscrits au programme, dans le transfert des connaissances et dans la promotion d'une meilleure prise de conscience de l'importance des ressources en eau pour le développement économique et so- cial. Il a noté l'accroissement du nombre des comités nationaux (une centaine, y compris les "points focaux", à la fin de 1979) et a recommandé que les Etats membres soient invités à donner tout leur appui pour renforcer le fonctionnement de ces comités.

83. Le Conseil a examiné les résultats de plusieurs réunions régionales de représentants de comités nationaux organisées durant la première phase du PHI. il a recommandé que des

efforts soient poursuivis pour développer la coopération régionale comme moyen de mieux adapter le contenu du programme aux besoins spécifiques des pays appartenant à la m ê m e région et pour faciliter l'échange et le transfert d'expériences et, en particulier, le développement de la coopération entre les pays en développement.

SCIENCES SOCIALES

Stage de formation à l'utilisation des modèles globaux de simulation dans la planification du développement

Pune, 31 mars - 4 avril 1980 (Objectif 3.4, thème 02, 20 C/5, par. 3354)

84. Ce stage international qui a permis à des spécialistes de la modélisation et à des planifica- teurs d'examiner divers modèles mathématiques globaux visait à évaluer l'utilité des modèles

globaux comme instruments de la planification du développement au niveau national.

85. L'analyse des réponses à un questionnaire a conduit à envisager diverses modifications dans l'orientation des activités futures de cette nature ; ainsi, on a estimé que :

Ces réunions devraient &tre nationales, éventuellement régionales, mais certainement pas internationales (en dehors de la participation des "experts") ;

Les participants devraient être choisis de façon plus pertinente en fonction de leur for- mation et de leurs préoccupations professionnelles. Il y aurait ainsi lieu de distinguer deux groupes. Le premier, de très haut niveau où les questions techniques seraient secondaires car déjà assimilées, discuterait de problèmes théoriques. Le deuxième groupe, réunissant des "praticiens", bénéficierait de véritables cours techniques ayant trait à l'adaptation et à l'utilisation de modèles globaux. E n outre, il a été clairement indiqué que ces groupes ne devraient pas participer aux mêmes réunions ; les objectifs de la réunion devraient - si les points (a) et (b) étaient observés - être mieux cernés en évitant les discussions générales liées à l'examen d'une multitude de modèles globaux. Il faudrait en ce sens ne considérer qu'un seul, peut-être deux, modèles par réunion et les analyser dans le détail pour que les discussions soient bien centrées.

Projet d'échanges de films de télévision dans le cadre de l'Année internationale de l'enfant

86. La responsabilité de la coordination du projet d'échanges des films télévisés a été assurée par le Secteur. Ces films ont pour but d'illustrer la perception que les enfants ont de leur

environnement. Dix pays ont participé à ce projet et, au cours de la réunion d'évaluation, qui a eu lieu du 27 au 29 juin 1979, neuf films ont été présentés à 1'Orgarisation pour approbation. La plupart des films ont été fort bien accueillis, excepté le film intitulé Promises to Keep, produit par la "Canadian Broadcasting Corporation", qui était susceptible de susciter une certaine oppo- sition de la part de certains Etats membres. L'Unesco non seulement a procédé à un échange de films entre les différents producteurs mais est elle-même actuellement en possession d'une copie de chacun des films suivants :

"Child in Care", BBC 2, U.K. "The Story of m y Grandfather", Magyar Televisio, Hongrie

"Children' s Paintings", NRK, Norvège "Children carving their native place", NHK, Japon "The Creativity of the Child", Rete II, RAI, Italie

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21 C/ll Partie I - page 17

87.

"Children of the Rain", NIRT, Iran "Children of Russia", radio-télévision soviétique, USSR "Amit, A Child in a Big City", BRT, Belgique "Children in the City", Reoumala Films, Sénégal

Dans l'ensemble, le Secteur est satisfait de la façon dont ce projet - estimé à environ 1,5 million de dollars dont 20.000 dollars de la part de l'Unesco - a été réalisé.

Evaluation de la phase II du projet "Etudes des écosystèmes insulaires des fles mineures de la Méditerranée"

88. En 1977 le Secteur a entrepris des études interdisciplinaires portant sur les îles suivantes de la mer Méditerranée : Skiathos et Skopelos en Grèce, Salina en Italie, Gozo à Malte et

Kerkennah en Tunisie.

89. Les rapports découlant des travaux des membres des quatre équipes d'étude comprennent environ 1.000 pages, et donneront lieu à la publication d'un ouvrage, accompagné d'une

synthèse des données mettant en relief les interrelations entre les systèmes sociaux, politiques et économiques.

90. L'essentiel de nos efforts ont pour but, d'une part, de permettre aux autorités nationales, à partir des connaissances déjà acquises, de définir les programmes de développement

socio-économique qui sont les plus susceptibles de contribuer au bien-être des insulaires, et d'autre part, d'apporter aux décideurs, et ce aux niveaux local, national et m ê m e régional, des données intégrées et pluridisciplinaires sur l'ensemble de la vie humaine d'une île, et, quand c'est le cas, d'un pays entier.

91. La principale conclusion de cette réunion est que les îles ont des caractéristiques et des traditions sociales, économiques et culturelles (au sens anthropologique du terme) qu'il

conviendrait de sauvegarder. En outre le développement de ces îles, dans la mesure où il s'agit d'un véritable développement, devrait &tre planifié en tenant compte de toutes ces traditions.

CULTURE ET COMMUNICATION

Honduras - Communication rurale au service du développement (.Programme ordinaire)

Objectifs et contenu du projet

92. Le projet tend à réaliser deux objectifs :

(a) susciter une communication horizontale entre les communautés de paysans afin de mettre en valeur les activités économiques, sociales et culturelles de la population rurale ; créer des canaux adéquats de communication verticale afin de faciliter le dialogue entre les ruraux et les institutions nationales engagées dans les opérations de dévelop- pement au niveau régional.

(b)

93. Le projet est conçu pour s'intégrer directement dans les structures du pays. La collabora- tion de l'Unesco est donc limitée à l'envoi de consultants pour des missions ponctuelles per-

mettant la mise en valeur des équipements de communication (presse et radio) fournis par l'Unesco dans le cadre du projet.

94, Le projet touche deux régions rurales présentant des contextes socio-économiques différents : -JO AGUAN (estuaire proche de l'Atlantique) ; OCOTEPEQUE (région proche de la frontière

du Honduras avec El Salvador).

95. Bien qu'opérationnel depuis janvier 1978, l'ensemble des opérations n'a pas encore été entiè- rement couvert. La commande et l'expédition de l'équipement radio ont été particulièrement

compliquées, et en attendant sa mise en service, seuls la presse et les ateliers de communication (utilisation des matériaux culturels comme moyens d'expression) ont été mis à la disposition du public rural.

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21 C/ll Partie 1 - page 18 Méthodes d'évaluation

96. Le caractère novateur du projet, devant créer ses propres structures au niveau rural tout en utilisant les compétences des services spécialisés au niveau national, a été l'objet d'éva-

luations ponctuelles au fur et à mesure de son développement.

L'organisation générale

97. Placé sous la tutelle du Secrétariat d'Etat pour la culture et le tourisme (SECTUR), il a fallu créer une commission de supervision pour le projet et attribuer des tâches spécifiques

au personnel responsable. Trois courtes missions du coordinateur des activités de l'Unesco en Amérique centrale ont été nécessaires jusqu'à ce que le système de direction soit estimé satis- faisant pour lancer le projet dans les zones rurales.

Les activités locales

98. Après une période de lancement (mars -mai 1978), le consultant de l'Unesco a procédé à une première évaluation relative à l'utilisation des presses villageoises (miméographes).

99. Aussi bien en termes qualitatifs que quantitatifs, les presses villageoises offrent aux jour- naux régionaux une source d'information particulièrement intéressante. Le succès de la

presse est considérable dans les deux régions. Une autre activité locale a démontré l'intérêt des ruraux pour les "ateliers de communication". Il s'agissait d'une expérience originale d'ani- mation culturelle et de communication par le théâtre, les marionnettes, le dessin, la chanson et les traditions orales.

Le projet en 1978-1979

100. L'ensemble des activités, de la direction aux coordinateurs locaux, a été évalué en janvier

communication en Amérique latine. A défaut de considérer le rôle de la radio (l'équipement n'est pas encore en service), l'évaluation révèle :

1979 conjointement par le consultant affecté au projet et le conseiller régional pour la

- Une intense activité aux niveaux des régions, se renforçant d'autant mieux que le projet de communication s'intègre aux structures du Programme d'éducation extrascolaire (PRONAEEH). Ceci est le résultat d'une collaboration approuvée par le SECTUR pour que le consultant en communication participe activement aux activités de ce projet spéci- fique (PNUD- Unesco-AID).

- Un certain désintéressement du SECTUR au niveau de la direction en raison des difficultés (notamment des délais de livraison) relatives à la réception de l'équipement.

La contribution de l'Unesco

101. La contribution de l'Unesco a été normalement appréciée en ce qui concerne le travail des consultants et les visites d'évaluation. Quant à l'équipement, la situation a été récemment

clarifiée grâce à une mission spécifique du Directeur de la Division des achats hors Siège (avril 1980). A part quelques articles égarés la totalité du matériel fourni par l'Unesco est sur place. Actuellement, il faut se contenter de ces quelques appréciations, une évaluation globale du projet (estimant aussi le rôle de la radio) sera entreprise en 1981.

Valeur à long terme de l'évaluation

102. Sans doute expérimental en Amérique latine, ce projet, et notamment les résultats de son

communication rurale dans d'autres pays du continent. évaluation, sont particulièrement intéressants pour promouvoir le développement de la

L'évaluation globale prévue en 1981 tendra à répondre aux questions suivantes :

1. Quel est l'intéret et le changement d'attitudes des ruraux depuis qu'ils accèdent aux moyens de communication, notamment en s'exprimant.

Comment les services nationaux offrent leur collaboration pour servir l'information de retour conformément aux questions posées par les ruraux.

Quelles sont les différences quant aux résultats du projet selon les régions où il opère.

Quelle est l'attitude des responsables du projet (SECTUR) quant à ces résultats et comment il est possible d'envisager la couverture d'autres régions du pays par les mêmes moyens.

2.

3.

4.

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21 C/ll Partie 1 - page 19

103. L'évaluation des cinq premières années de parution de la revue Cultures a été l'un des deux points de l'ordre du jour d'un Comité d'experts qui s'est réuni à Paris, au Siège de

l'Unesco, du 29 au 31 mai 1979. L'autre point de l'ordre du jour concernait l'éducation pour la compréhension mutuelle des cultures.

Un document d'information sur la revue avait été préparé à l'intention des dix-sept experts de la réunion.

La troisième journée de la réunion a été entièrement consacrée à la revue. M. Rafael Conte (Espagne) a été désigné comme rapporteur pour toutes les questions concernant Cultures.

104. La rédaction de la revue s'est efforcée de donner suite aux recommandations suivantes for- mulées par les experts :

S'adresser essentiellement au grand public cultivé ; Accorder une attention particulière aux pays en développement ;

Donner la préférence aux articles de caractère critique ;

Donner un caractère général aux numéros qui ne sont pas consacrés à un thème particulier ;

Traiter les sujets sous l'angle interculturel ; Publier la revue en arabe et en russe.

PROGRAMME GENEML D'INFORMATION

1. y nationale de Tunisie

105. Ce projet, exécuté par un consultant de l'Unesco en 1979-1980, avait pour objet d'évaluer le "projet pilote réalisé par l'Unesco au Centre de la documentation nationale de Tunisie,

en s'attachant particulièrement à l'impact des apports de l'Unesco, au problème de l'automatisa- tion et à la mise en place de services d'information, y compris l'introduction de données en langue arabe''. ?Dans le cadre de ce projet pilote l'Unesco apportait une assistance, au titre de son Programme ordinaire et de son Programme de participation pour 1975-1976 et pour 1977- 1978, destinée à soutenir les efforts déployés par le gouvernement tunisien pour mettre sur pied un service d'information automatisé couvrant les événements historiques, et les articles de journaux et de périodiques concernant la situation politique et économique du pays. Cette évaluation était entreprise dans le dessein, non seulement de développer les services d'information en Tunisie, mais aussi de formuler des principes directeurs devant permettre de résoudre les problèmes que pose la création de services documentaires automatisés dans les pays en développement et régir l'organisation de futurs projets pilotes similaires dans le cadre du Programme général d'information.

les documents officiels

106.

sous leur forme définitive au cours du présent exercice biennal. Il est toutefois possible d'en dégager déjà, à titre provisoire, plusieurs éléments qui sont présentés ci-après en vue d'un premier examen :

Les conclusions de cette évaluation établies sur la base d'une étude menée au Siège de l'Unesco et de visites effectuées sur place, seront communiquées aux autorités nationales

(a) Les services automatisés du Centre de la documentation nationale offrent un exemple remarquable de progrès accomplis en cette matière dans la région, avec l'aide appréciable des apports de l'Unesco et devraient utilement servir de modèle pour la création et l'emploi de bases de données analogues dans d'autres pays en développement. La phase expérimentale du projet est achevée et la mise au point des procédures qui lui permettront d'entrer dans sa phase véri- tablement opérationnelle est en cours.

(b) D'un point de vue technique, la plupart des problèmes qui se sont posés touchent davantage au domaine documentaire (par exemple, n'introduire dans le système que des apports de qualité élevée et intéresser un nombre suffisant d'utilisateurs) qu'à celui de l'informatique. A l'avenir, le recours à une technologie nouvelle telle que celle des mini ou micro-ordinateurs devrait permettre d'abaisser le coût de tels projets et de favoriser l'installation et l'exploitation de systèmes automatisés dans les pays en développement.

(c) L'introduction des caracteres arabes dans le système est réalisable sur le plan tech- nique mais elle exigerait un renouvellement important du personnel et de l'équipement, ce qui fait apparaftre la nécessité d'amplifier la coopération régionale dans ce domaine. Il convient de

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21 C/ll Partie 1 - page 20 noter que le Projet de programme et de budget (par. 5069) prévoit d'étudier plus avant le pro- blème de l'utilisation dans les systèmes informatisés de jeux de caractères autres que romains afin d'aider les Etats membres à prendre de justes décisions en la matière.

(d) La planification et l'organisation du projet au niveau national et international a soulevé quelques difficultés, en particulier lorsqu'il s'est agi d'assurer la coordination entre les apports de l'Unesco et les impératifs du projet. Il serait utile à l'avenir, lors de l'élaboration de projets de grande envergure de cette nature, de procéder à une planification plus détaillée portant sur plusieurs exercices biennaux, de prévoir un appui technique plus étroit et mieux coordonné et, si les fonds nécessaires sont disponibles, de recourir à un soutien financier international renforcé.

2. Evahation de 1' INFOTERRA

107. Le réseau INFOTERRA (anciennement Système international de référence aux sources d'in- formation relatives à l'environnement, SIR) du Programme des Nations Unies pour l'envi-

ronnement (PNUE), conçu pour assurer un service international d'orientation documentaire sur des questions relatives à l'environnement, a été mis en service en 1977, et comprend à l'heure actuelle 104 points de convergence nationaux et un certain nombre d'autres institutions associées. L e *, qui rassemble plus de 7.000 sources d'informa- tions relatives à l'environnement, est l'outil fondamental d'orientation documentaire du système, et il est établi par les différents points de convergence ou par le Centre INFOTERRA du PNUE à Nairobi. La structure décentralisée du système INFOTERRA vise à permettre aux points de con- vergence -d'intervenir directement dans le circuit de l'information. Chaque point de convergence procède à la sélection des sources d'information dignes de figurer dans le Répertoire internatio- nal et crée son propre groupe d'utilisateurs ayant accès aux sources internationales du système INFOTERRA.

108. M ê m e si une grande majorité des participants considèrent que le système s'est révélé viable, le PNUE estime que certains aménagements amélioreraient utilement l'efficacité

du système en tant qu'instrument de prise de décision en matière d'environnement, et a décidé d'entreprendre en 1980 une évaluation en profondeur du système et une étude détaillée de sa gestion. Par souci d'objectivité et pour s'assurer de l'emploi de méthodologies appropriées, le PNUE a demandé à l'Unesco de l'aider dans cet exercice d'évaluation du système INFOTERRA par l'intermédiaire de son Programme général d'information.

109. E n vertu d'un accord conclu entre les deux organisations, l'Unesco a engagé un consultant qu'elle a chargé de mettre au point le cadre méthodologique de l'évaluation du système

INFOTERRA et de diriger une équipe composée de huit consultants régionaux à laquelle sera confiée l'évaluation proprement dite. La méthodologie, dont la mise au point définitive a été faite en février 1980 lors d'une réunion conjointe de l'équipe d'évaluation et d'un groupe consul- tatif désigné par le PNUE, comprend des questionnaires d'évaluation établis à l'intention des points de convergence et un échantillon représentatif des sources et des utilisateurs. Des membres de l'équipe enquêteront auprès d'un certain nombre de ces derniers au cours des nombreuses mis- sions régionales, tandis qu'un groupe plus important englobant tous les points de convergence répondra au questionnaire par correspondance. Les instruments d'évaluation seront établis en quatre langues : anglais, espagnol, français et russe.

110. Cette méthodologie, qui vise à une évaluation du système, tant dans son ensemble que dans ses aspects particuliers, traduit la nature particulière du processus d'orientation documen-

taire qui, en ce qui concerne les recherches bibliographiques, est plus complexe et dépend davan- tage de l'initiative du demandeur (utilisateur), encore qu'il offre souvent la meilleure réponse à un problème. Outre l'évaluation de la pertinence du système INFOTERRA, et de la façon dont fonctionnent toutes les composantes du réseau, deux domaines ont plus particulièrement retenu l'attention : les questions relatives à la promotion du système INFOTERRA et à la coopération avec d'autres systèmes d'information des Nations Unies.

111. Une description détaillée de la méthodologie utilisée pour cette évaluation sera mise au point par l'Unesco au cours de 1980. La version définitive du rapport d'évaluation propre-

ment dit sera établie lors d'une réunion de l'équipe d'évaluation en novembre 1980 en vue d'&tre présentée au PNUE qui décidera alors de la suite qu'il convient de donner à cette entreprise.

11 2.

laquelle 1' Unesco ait contribué, la première étant l'évaluation indépendante de 1'AGRIS (Système international d'information pour les sciences et la technologie agricoles) entreprise par l'Unesco à la demande de la FA0 en 1976-1977.

L'évaluation du système INFOTERRA est la deuxième évaluation'd'un important système d'information en service dans le cadre des institutions de la famille des Nations Unies à

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21 Cl11 Partie 1 - page 21

3. Evaluation des services de diffusion sélective de l'information (DSI)

113. Afin de déterminer s'il est possible de relier les pays en développement à des sources mondiales d'information, l'Unesco a patronné, en coopération avec l'Institut canadien

pour l'information scientifique et technique (CISTI) trois projets pilotes de diffusion sélective de l'information (DSI) au cours de la période 1974-1976. Ces projets, conçus en vue de fournir aux scientifiques des pays en développement des informations relatives aux dernières publica- tions parues dans leurs domaines d'intérêt, ont été respectivement exécutés aux :

(i) Centro Argentin0 de Informacion Cientifica y Tecnolog&a, Buenos Aires, (Argentine) ;

(ii) Indian National Scientific Documentation Centre (INSDOC) New Delhi, (Inde) ; (iii) Consejo Nacional de Ciencia y Tecnologfa, Mexico, (Mexique).

114.

comprenant également quelques utilisateurs de pays voisins. Ce service leur a été assuré par abonnement à une base de données commerciale concernant la chimie, sur bande magnétique, généreusement mise à la disposition des pays en développement par le producteur pour une pé- riode de lancement d'un an, seuls les frais d'expédition étant à leur charge. Le logiciel CAN/SDI a été offert par le CISTI, qui a assuré également gratuitement la formation d'un documentaliste et d'un informaticien de chaque centre pendant une durée d'un mois. L'Unesco a pris en charge les frais de formation et le coQt des services initiaux sur bande magnétique de chaque centre.

Dans le cadre de chacun de ces projets, un service de DSI a été assuré gratuitement pen- dans un an à une centaine de chercheurs appartenant pour la plupart au pays hate mais

115. E n vertu d'un contrat passé avec l'Unesco, il a été procédé à l'évaluation des deux projets pilotes portant sur l'implantation de services de DSI en Argentine et en Inde, au moyen de

questionnaires adressés aux utilisateurs par les centres nationaux participant à ces projets. L'évaluation avait pour but de déterminer les caractéristiques de la population des utilisateurs, leur comportement documentaire avant et après la DSI, l'efficacité de la DSI et le rapport coût- utilité. Bien que l'évaluation ait commencé au cours d'exercices antérieurs, ce n'est que pendant l'exercice budgétaire en cours que ses résultats ont été mis sous leur forme définitive par une équipe internationale et publiés par l'Unesco (doc. PG1/8O/WS/14). Ces résultats, qui concordent remarquablement pour les deux projets, sont en substance les suivants :

- pour la moyenne des abonnés, la DSI réduisait d'environ cinq heures par semaine le temps consacré à la documentation ; la grande majorité des utilisateurs (84 70) s'estimaient mieux informés grâce à la DSI ;

- pour les deux projets pilotes, l'économie correspondant au gain de temps réalisé par la DSI dépasse le coût du service (ordinateur et personnel) ; en Inde (celui des pays où l'opération a été la moins bénéficiaire), l'économie a été deux fois supérieure au coût, dans le cas des chercheurs expérimentés et à peu près équivalente au coQt, dans le cas des chercheurs débutants ; en outre, on prévoyait que les frais d'exploitation par utili- sateur diminueraient régulièrement à mesure que le nombre d'utilisateurs augmenterait.

116. Les résultats de cette évaluation, qui devraient aider les Etats membres à comparer les avantages de diff é rente s technique s d ' ac c ès aux s Our c e s in t e rna t ionale s d' information,

ont conduit l'Unesco à s'employer, d'entente avec le Conseil national de recherches du Canada, à promouvoir plus largement l'implantation de services automatisés de DSI. Outre les trois projets initiaux, dont l'implantation et l'extension se poursuivent sous des auspices nationaux, des organismes de trois autres Etats membres (Malaisie, Nigéria et Thailande) ont maintenant entrepris, avec l'assistance technique de l'Unesco, de se doter de systèmes analogues.

4. Evaluation courante des cours internationaux de formation organisés à l'intention des spécialistes de l'information

117. Tous les cours et séminaires de formation organisés avec le concours ou l'appui du PGI/ . Unesco sont systématiquement évalués de façon à adapter le programme de l'Unesco aux

besoins des Etats membres et à améliorer dans l'avenir les activités de formation.

118. Cette évaluation est généralement effectuée, pendant le déroulement m & m e des cours, par

les spécimens de questionnaires reproduits dans la publication de l'Unesco "Principes directeurs pour l'évaluation de cours, stages et séminaires de formation dans le domaine de l'information et de la documentation scientifiques et techniques" (doc. SC/75/WS/44).

les consultants ou les enseignants responsables, qui utilisent le plus souvent à cet effet

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21 c/ii Partie 1 - page 22 119. Les activités suivantes ont été évaluées :

- Cours de formation de trois mois à l'intention des futurs directeurs des services d'in- formation devant être mis en place dans plusieurs ministères (août-octobre 1979, Brazzaville, République populaire du Congo).

- Cours international de formation aux techniques et méthodes modernes de l'information à l'intention d'enseignants et de spécialistes des sciences de l'information (mai 1979, Graz, Autriche).

- Cours d'études universitaires de neuf mois pour la formation de spécialistes de l'infor- mation et de la documentation (septembre 1979 -juillet 1980, Grenoble et Lyon, France), (Les résultats de l'évaluation n'ont pas encore été reçus. )

- Séminaire international sur la normalisation et l'application des normes dans l'informa- tion (juin 1979, Budapest, Hongrie).

- Cours international sur les sources et les services d'information au service du développe- ment : ut ilisation, formation des utilisateurs, promotion, commercialisation (Cleveland, Ohio, Etats-Unis d'Amérique, juin-juillet 1979).

- Cours de formation à l'information automatisée et aux systèmes connectés (Beijing, République populaire de Chine, septembre 1979).

120.

les réactions aux sujets traités et & la qualité des exposés sont positives et la durée des cours est jugée appropriée dans la plupart des cas.

Les résultats de l'évaluation de ces diverses activités montrent que, d'une manière géné- rale, la formation assurée a atteint ses objectifs ; le degr6 de satisfaction est très élevé,

121.

rigoureuse des candidats. Ce système d'évaluation est utilisé depuis de nombreuses aniibes pour améliorer la qualité des cours.

Ces résultats assez satisfaisants soilt peut-être le fruit des efforts constamment déployés pour adapter les cours à des groupes "cibles" bien définis et pour assurer une sslection

5. Evaluation rt5trospective de 1! impact d'activités de formation de spécialistes de l'information

122.

résultats de trois cours de formation organisés en 1978, les conséquences qu'ils ont eues pour les spécialistes qui y ont participé et la mesure dans laquelle ils ont contribué à une améliora- tion générale dans les régions ou les pays considérés.

Pour assurer le suivi et une évaluation rétrospective plus approfondie des activités de for- mation dans le domaine de l'information, 1' Unesco entreprend actuellement d'analyser les

123. E n mai 1980, un questionnaire a été envoyé aux spécialistes qui avaient participé aux trois cours suivants :

- International Summer School for Teachers and Workers in the information Field (Cours international d'été à l'intention des enseignants et des spécialistes du domaine de l'in- formation), Sheffield, juillet 1978 ;

- Séminaire régional sur les techniques d'inde.xage, Ihienos Aires, août 1978 ; - Séminaire sur la gestion des bibliothèques universitaires d'Afrique, Dakar, décembre 1978.

124. Les participants y sont invités à donner, rétrospectivement, leur appréciation générale

professionnel et personnel et à formuler des suggestions concernant des activités futures.

125.

en novembre 1980.

sur le cours qu'ils ont suivi, à préciser les avantages qu'ils en ont tirés sur les plans

Les résultats de cette évaluation seront présentés au Comité ad hoc sur la politique et le programme d'enseignement et de formation, lors de sa quatrième session, qui se tiendra