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UNE HEURE AVANT

texteMicheline Parent

Direction ArtistiqueBenoît Lagrandeur

Prise entre mon besoin de liberté, que j’ai exprimé très tôt dans ma vie en partant vivre en appartement dès mes 18 ans, et la promesse que je m’étais faite de prendre soin de ma mère, voire de ne jamais l’abandonner quoi qu’il arrive (révoltée que j’étais contre la poussée fulgurante des résidences pour personnes âgées, qui, déjà à l’époque, avaient souvent mauvaise presse), je me suis retrouvée, presque sans m’en rendre compte, à mes 50 ans, entièrement responsable du bien être de ma maman.

Une heure avant, c’est le processus de création qui s’est mis en marche dans

cette période claire-obscure de ma vie. Il m’a aidé à m’échapper d’un quotidien souvent difficile à supporter, à y déceler un peu de lumière et même à réussir à l’entrevoir sous un angle plus humoristique.

Je remercie Benoît Lagrandeur d’avoir été suffisamment intrigué par mon texte pour le faire connaître à Josée Laporte. Je remercie Josée pour la sensibilité et l’intelligence avec lesquelles elle l’a abordé. Merci aux acteurs, merci à toute l’équipe de créateurs et merci à vous cher public d’être là. Je vous souhaite d’être émus mais aussi de rire.

Bonne soirée.

Si je me reporte à ma première lecture de Une heure avant, je me souviens d’avoir été tour à tour surpris, choqué, amusé, ému par cette écriture si directe, sans faux-fuyants; complètement déboussolé par cette structure déroutante qui me semblait à première vue impénétrable.

Lorsque je saisis enfin que ces cinq voix se relançaient sans cesse pour faire entendre le profond désarroi qui peut s’installer lorsqu’on s’engage, presque à son corps défendant, à mener une guerre sans merci à ce qui semble inéluctable, je compris que j’étais en présence d’une œuvre forte, courageuse et qu’il fallait la faire entendre.

Je me devais maintenant de trouver une personne apte à donner forme à cette parole sans la transgresser ou l’édulcorer. Une artiste de la scène qui agirait telle une caisse de résonance pour nous bousculer, nous faire sortir de notre zone de confort face à un sujet brûlant d’actualité qui touche autant à l’intime, mais au sein duquel tous reconnaîtront une partie de leur propre histoire.

Merci merveilleuse Josée Laporte pour cette ouverture, cette sensibilité, cette écoute pleine d’intelligence et de cœur. Merci sensible Micheline Parent de nous permettre de porter à la scène cette œuvre si intime et si sincère. Merci aux concepteurs et interprètes d’avoir accepté de nous suivre dans cette aventure humaine et théâtrale.

Et bien sûr, merci à vous tous d’être là et d’accepter notre invitation à se questionner sur l’état de notre société.

Micheline Parent a bénéficié dusoutien du Conseil des Arts du Canada

pour la création d’Une heure avant.

UNE HEURE AVANT

Mise en ScèneJosée Laporte

J’ai immédiatement été séduite par la forme rhapsodique de l’écriture de Micheline Parent. Une heure avant est un texte fort, construit de manière chorale, une polyphonie qui porte sur un sujet brûlant d’actualité. Un défi à la scène et aux acteurs. Une occasion d’adopter une posture ludique et critique par rapport aux enjeux de notre temps. Une manière aussi d’articuler les dimensions intimes et sociopolitiques de l’aventure humaine. Cette parole est pulsée d’une énergie libératrice, parfois crue et impudique, puisqu’on dit tout haut ce qu’on a l’habitude de taire ou de chuchoter… Pourtant, chacun d’entre nous a, ou aura entendu raconter des expériences analogues. Elles font écho aux sensations et aux questionnements qui nous sont communs, et que chacun éprouve à un moment ou à un autre de sa vie. Il y a une portée politique à exposer cette parole à l’espace public. Mes plus chaleureux remerciements à l’auteure, aux acteurs, à toute l’équipe de conception, à l’équipe du théâtre La Rubrique, et plus particulièrement à Benoît Lagrandeur pour cette féconde aventure.

Merci à vous d’être là. Bonne soirée !

Détentrice d’une maîtrise en arts de l’UQAC en recherche-création, théâtre, sa pratique interdisciplinaire et performative se développe à partir de l’espace comme opérateur de rencontres et d’altérité. Elle s’intéresse à la mise en scène et fait ses premières armes avec Les Mains bleues de Larry Tremblay, suivie de la mise en espace d’un parcours déambulatoire pour Filles de guerres lasses de Dominick Parenteau-Lebeuf. On l’a entendue dans de nombreuses lectures publiques et vue sur scène dans Charles et Berthin de Stephan Cloutier mis en scène par Benoît Lagrandeur (Théâtre La Rubrique), Dragage 00 & 01 de Jean-Paul Quéinnec (FQRSC-UQAC) et la Chaire de recherche du Canada pour une dramaturgie sonore au théâtre, Parents et amis sont invités à y assister d’Hervé Bouchard, mis en scène par Guylaine Rivard (Théâtre CRI), Morceaux choisis de Sara Moisan (UQAC), Dreamteam (Caravane Films et Kino 00), Le chœur du pendu de Dario Larouche (Théâtre 100 masques). Pour la prochaine année, elle prépare différents projets, dont un laboratoire de création théâtrale « Pendant le jack side jazz band » à partir du roman Nos échoueries de Jean-François Caron, en collaboration avec l’auteur et la maison d’édition La Peuplade.

Maud Côté

Martin Gagnon

Monique Gauvin

Lyne L’Italien

Guylaine Rivard

Forte d’une expérience théâtrale acquise au fil des années, Maud Côté est une comédienne versatile, fa-milière autant avec le drame qu’avec la comédie. Elle a été de nombreuses distributions, notamment avec le Théâtre CRI (Gargantua, L’Opération, Kapos…), La Rubrique (Le Cabaret des nuits blanches) ou le Théâtre à Priori. Elle a également participé à plusieurs cabarets

et a expérimenté la création en solo (L’Humour est à la Maud), en plus de donner des ateliers de formation théâtrale. Elle s’est enfin impliquée dans L’École Nationale des Apprentissages par la Marionnette, mettant ainsi à profit sa double formation de comédienne et d’interve-nante en éducation spécialisée.

Comme comédien, Martin Gagnon joue entre autre dans Les Soirées du Grand Écart (Théâtre Cent Masques), L’Espace entre nous, Le Désir, Cabaret des nuits blanches (Théâtre La Rubrique), Gargantua, Catatonie 1, Dër Caba-ret (Théâtre CRI). Conjointement à son travail d’acteur, il développe une carrière de marionnettiste depuis 1999: Carton rouge sur carré vert, Une histoire dont le héros est un

chameau et dont le sujet est la vie, Les trois Cheveux d’or (Amis de Chiffon). Il est directeur tech-nique et marionnettiste pour le Théâtre de La Tortue Noire qui produit Vie et mort du Petit Chaperon rouge en 8 minutes ralenties et Le Grand Oeuvre. Les spectacles de La Tortue Noire ont été présentés dans plusieurs festivals d’envergure au Québec, en Italie et au Mexique. Martin Gagnon est co-récipiendaire du Masque de la contribution spéciale 2003 pour la manipulation des marionnettes dans Poupzée (Théâtre CRI).

C’est suite à sa formation en théâtre au Cégep de St-Hyacinthe que Monique s’établit dans la région. On a pu la voir notamment dans quelques productions du Théâtre La Rubrique dont Dona Juana, Le Jeu du pendu, Les Porteurs d ’eau, Toilette de soirée et Le Déluge après. Plus récemment, elle a aussi fait partie de la distribution de Parents et amis sont invités à y assister du Théâtre CRI.

Après une formation en administration, Lyne L’Italien a fait une incursion remarquée dans le monde théâtral à Saguenay dans les années 80. Après son inscription au certificat en théâtre, quelques ateliers de perfec-tionnement et différentes expériences théâtrales (animation, jeu, mise en scène, écriture) elle décide de consacrer sa carrière à la gestion et l’administration de

compagnies artistiques et culturelles. Elle assume le rôle de directrice générale du théâtre La Rubrique depuis 2007. Les gens d’expérience se rappelleront sa participation entre autres dans Ça-dit-qu’essa-à-dire, Comédie Policière, Album de Famille, Les Bâtisseurs d ’empire, et l’Homme gris dont elle a assumé la mise en scène. Un retour sur les planches qui la rend heureuse comme une toute petite fille!

Directrice artistique au Théâtre CRI depuis 1997, elle a également complété une maîtrise en art à l’UQAC en 2006. Artiste polyvalente, elle a joué entre autre dans Les Sens, Je ne pensais pas que se serait Sucré, Le Festin, Celle-là pour La Rubrique, Onan, Richard II, Le Malade imaginaire pour les Têtes Heureuses, Petites Histoires avec une mère et une fille dedans, Le roi se meurt, Les nuits de Madame Lucienne

pour le Théâtre CRI, Les Témoins (en français et en italien), pour La Tortue Noire, ainsi que dans Morceaux choisis, Les Mains bleues, les cabarets À tour d’Rôles des productions autogérées. Elle signe plusieurs mise en scène avec le Théâtre CRI, Catatonie, Parents et amis sont invités à y assister, L’Opération, Gargantua, Poupzée (Masque de la contribution spéciale) et plusieurs autres dont deux Cabaret des nuits blanches avec La Rubrique, Les jeux de la Nativité avec Le Chœur Amadeus, Pièces Montées et Kiwi avec La Tortue Noire gagnant du prix le GALLERY CHAGALL AWARD lors du Festival for a contemporary social dramaturgy themes en république tchèque.

LES COMÉDIENS

LES COMÉDIENS LES CONCEPTEURSSerge Lapierre

Directeur technique du théâtre La Rubrique dont il est le scénographe attitré depuis 1998, il en est à 26e production pour la compagnie. Il a conçu les décors pour entres autres Une maison face au nord, Je ne pensais que ce serait sucré, Le Festin, Toilette de soirée, Les Porteurs d ’eau, Le Désir. Il a également réalisé les décors et le costumes pour Les Vacarmes, Le Cabaret des nuits blanches, Laguna Beach, Jacynthe Rioux 609 St-Gabriel et les décors et lumières pour Les Sens.

Hélène Soucy

Parallèlement à sa recherche en arts visuels, elle a participé à plusieurs productions avec le Théâtre du Double Signe de Sherbrooke. À titre de conceptrice des costumes, elle a également participé à de nombreuses autres productions, dont Le petit Prince, Un Targuya (Théâtre Aire de Jeu), L’Archipel Shakespeare (Les Têtes Heureuses), Poupzée, L’Opération (pour laquelle elle a aussi conçu les décors et les accessoires). Gargantua et Parents et amis sont invités à y assister (Théâtre CRI), Laine sans mouton (Tof Théâtre) et Les Porteurs d ’eau, Celle-là, Le Désir, Pierre et Marie… et le démon, Toilette de soirée, Le Festin, Je ne pensais pas que ce serait sucré, Le Déluge après et Charles et Berthin pour le Théâtre La Rubrique. Enfin, c’est à elle que l’on doit la conception des costumes des Clowns noirs (Théâtre du Faux Coffre).

Jessyka Maltais-Jean

Titulaire d’une maîtrise en arts à la suite d’études en biologie, sa démarche s’articule autour de l’expérience sensible vécue par le spectateur lors de l’événement scénique. À partir du concept d’empathie physiologique, elle cherche à saisir comment l’énergie émanant de cet échange organique - les signaux d’ordre chimique et physique - devient sens et conscience, comment tous ces stimuli, cette masse vibrante d’information sensorielle se matérialise dans la chair pensante de l’organisme-spectateur, infusé de toute part par ses neurones. Teinté de cet éclairage biologique et profondément marqué par cet intérêt pour le corps, son parcours artistique est chevauché par la conception-lumière ( Charles et Bertin: Théâtre La Rubrique, Les Immondes et Rage: Théâtre à Bout Portant ) ainsi que le jeu ( Filles de Guerres Lasses, Entre-Deux, La Serva Amorosa, Morceaux Choisis ).

Stéphane Boivin

Stéphane Boivin est détenteur d’une maîtrise en création, profil vidéo, à l’Université du Québec à Chicoutimi. Comme concepteur vidéographique pour le théâtre, il a travaillé sur plusieurs mises en scène de Rodrigue Villeneuve dont Le Misanthrope et La Cerisaie avec Les Têtes Heureuses, en plus de productions étudiantes. Il poursuit parallèlement une démarche vidéographique individuelle basée sur la matérialité des supports et sur la transposition d’images fonctionnelles en éléments plastiques, démarche concrétisée par la compilation vidéographique Formes observables en 2011. Depuis quelques mois il agit également à titre de responsable des communications et du développement des publics pour Le Théâtre La Rubrique.

Janine Fortin

Janine Fortin a complété la maîtrise en art à l’Université du Québec à Chicoutimi; elle vit depuis peu à Québec. Son travail s’articule entre art sonore, art visuel et écriture. On a pu le voir à l’Université du Québec à Chicoutimi (l’Oeuvre de l’autre et le Studio Théâtre), à la 17eédition du Festival international d’art vidéo de Casablanca au Maroc, à la Galerie EspacePointCa du Collège où elle a présenté son projet de maîtrise en 2010 et à la Galerie Séquence. Elle a également participé à des projets en théâtre, à titre de conceptrice sonore et régisseuse: DéLIRE (2008/K.Fortier, S.Beaulieu), Beauté Mécanique (2008/É.Gilbert-Gagnon), Dragage00 et 01 (2008, 2009/J-P Quéinnec), L’Opérette Imaginaire (2009/J-P Quéinnec), Filles de Guerres Lasses (2010/J. Laporte), Le déclin des soleils de glace et Recto-Verso (2010, 2011/V. Côté). Elle a collaborée à des projets aux côtés de Carol Dallaire ainsi qu’au sein du groupe de musique actuelle La Preuve Par l’Absurde. Elle compte également à son actif, un livre d’artiste (L’Allégorie du Membre Fantôme) réalisé en 2010 lors d’une résidence au centre d’impression Sagamie.

Andrée-Anne Giguère

Bachelière en art interdisciplinaire (UQAC), Andrée-Anne Giguère est présentement étudiante à la maîtrise en art (UQAC) et travaille sur ses recherches axées sur le théâtre vidéo et performatif. Elle concentre son attention sur les relations dialogiques et performatives entre le corps de l’acteur et l’image projetée au théâtre dans un rapport sensible. Elle cherche à donner le rôle des différentes composantes scéniques à la projection vidéo (personnage, décor, lumière, costume et accessoire). Elle s’intéresse aussi à la question de l’archive théâtrale et s’interroge sur ses possibilités à faire et créer l’œuvre, ainsi que les moyens de les rendre accessibles et efficaces. Assistante à l’administration au Théâtre CRI, assistante de la Chaire de recherche du Canada dramaturgie sonore au théâtre de Jean-Paul Quéinnec et membre du collectif les Poulpes, elle travaille aussi comme comédienne, conceptrice vidéo et assistante à la mise en scène.

Dans le croisement de cinq voix circule un récit. Par fragments, par des biais insoupçonnés, une histoire se construit, apparaît, se détaille : celle d’une femme au mitan de sa vie qui accueille chez elle sa mère malade de vieillesse. Au-delà de l’intimité imprévue des corps, des sentiments exacerbés, des rires inévitables et de l’observation effarée du travail de la mort, se trame pourtant une autre histoire, bien imprévue celle-là, mais tout aussi fatale.

Une œuvre qui nous rappelle avec force l’importance de vivre chaque minute, chaque heure avec intensité…Comme si c’était la dernière.

UNE HEURE AVANT

Une production du

Théâtre La Rubrique

Du 8 au 25 févrierdu mercredi au samedi, 20h

Infos et réservations :

542-5521ou theatrelarubrique.com

www.facebook.com/theatrelarubrique

Maud Côté Martin GagnonMonique Gauvin Lyne L'italien

Guylaine Rivard

Serge Lapierre Jessyka Maltais-JeanHélène Soucy Andrée-Anne Giguère

Stéphane Boivin et Janine Fortin

AVEC

CONCEPTEURS

TEXTEMicheline Parent

MISE EN SCÈNEJosée LaporteASSISTÉE DEJessyka Maltais-Jean

INTERPRÈTESMaud CôtéMonique GauvinMartin GagnonLyne L’ItalienGuylaine Rivard

DIRECTIONARTISTIQUEBenoît Lagrandeur

SCÉNOGRAPHIESerge Lapierre

CONSTRUCTIONDES DÉCORSJoëlle Saint-GermainArt Soudure

COSTUMESHélène SoucyASSISTÉE DELouise Malenfant

ÉCLAIRAGESSerge LapierreJessyka Maltais-Jean

ENVIRONNEMENTSONOREJanine Fortin

IMAGES VIDÉOStéphane BoivinAndrée-Anne Giguère

SONORISATIONAlain Duchesne

DIRECTION TECHNIQUEJean-François LaroucheSerge Lapierre

RÉGIE D’ÉCLAIRAGEET DE LA VIDÉOMarilyn Tremblay

RÉGIE DE SONJanine Fortin

LOGISTIQUEET ADMINISTRATIONLyna Dallaire

COMMUNICATIONSStéphane Boivincommunications@theatrelarubrique.com

DIRECTION DE PRODUCTIONBenoît LagrandeurSerge Lapierre

DIRECTION GÉNÉRALELyne L’Italien

GRAPHISMEOh!Lala Productions

PUBLICITÉ TÉLÉStéphane Boivin

ACCUEILTanaël Bédard, Anne-Morice Bérubé,Samuel Boulianne, Kevin Gagnon,Anne-Sophie Savard, Amy Tremblay

Merci à Micheline Parent d’avoir écrit un texte d’une pertinence exemplaire établissant l’une de ces trop rares passerelles véritables entre l’art et le social.

Merci à elle d’avoir fait confiance à La Rubriquepour porter ce texte à la scène pour sa création.

À Lise Laroche ainsi qu’aux équipes du Centre culturel du mont Jacob,des Services des immeubles et équipements motorisés et Arts, culture,

communautaire et bibliothèques de la Ville de Saguenaypour leur soutien autour de la présente production.

Merci à Alexandre Nadeau et à Sara Moisan pour leurs judicieux conseils.À Lucille Côté pour son art.

Merci au conseil d’administration du Théâtre La RubriquePierre-Paul Legendre, président

Pauline Tremblay, vice-présidente Nancy Bouchard, Gilles Blackburn, Céline Gagnon,Rachel Gagnon, Benoît Lagrandeur, Claircy Proulx,

administrateurs Lyne L’Italien, secrétaire-trésorière

Merci aux artistes et artisans d’ici qui compensent par leur engagementle sous-financement des arts et de la culture par les décideurs.

Merci enfin à tous nos partenaires et tout particulièrement à Hydro-Québec pour sa contribution majeure à nos activités de producteur.

REMERCIEMENTS& Crédits