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UN ÉVÉNEMENT UNIQUE À L’INSTITUT DU MONDE ARABE LE MAROC CONTEMPORAIN 1, rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris billetterie IMA-FNAC imarabe.org Manifestation réalisée grâce à la collaboration de la Fondation nationale des musées du Royaume du Maroc 15 OCTOBRE 2014 25 JANVIER 2015 En lien avec l’exposition « Le Maroc médiéval » au Louvre.

UN ÉVÉNEMENT UNIQUE À L’INSTITUT DU MONDE ARABE LE MAROC · Maroc, dans ses dimensions anciennes et contemporaines. La manifestation pluridisciplinaire que présente l’IMA,

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UN ÉVÉNEMENT UNIQUE À L’INSTITUT DU MONDE ARABE

LE MAROC

CONTEMPORAIN

1, rue des Fossés Saint-Bernard75005 Parisbilletterie IMA-FNACimarabe.org

Manifestation réalisée grâce à la collaboration de la Fondation nationale des musées du Royaume du Maroc

Remerciements à :

15 OCTOBRE 2014 25 JANVIER 2015

En lien avec l’exposition « Le Maroc médiéval » au Louvre.

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Dans le Préambule de sa Constitution, le Royaume du Maroc revendique avec force l’héritage des cultures qui font sa richesse et sa diversité en affirmant que « son unité, forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie, s’est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen ».

Il affirme également son « attachement […] aux valeurs d’ouverture, de modération, de tolérance et de dialogue pour la compréhension mutuelle entre toutes les cultures et les civilisations du monde ».

EXTRAIT DU PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION MAROCAINE (29 JUILLET 2011)

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1Un événement d’exception pour un pays d’exception 7Le Maroc contemporain 9

SOMMAIRE

2L’exposition 15 Les artistes 19Artisanat & design 21 Les designers et les stylistes 23Architectures 25Sur le parvis 27La scénographie 29L’organigramme de l’exposition 31

4Au Louvre : Le Maroc médiéval. 59 Un empire de l’Afrique à l’Espagne

3Musiques : un extraordinaire conservatoire 35 Les concerts « musiques du Maroc » 38 Les concerts « musiques actuelles » 38Toutes les danses ! 41 Les spectacles 43La création cinématographique 45 Les films 46Rencontres & débats 49 Les Jeudis de l’IMA 53 Les colloques 54 Les dédicaces de la librairie 55Actions éducatives 57

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Organisée en partenariat avec la Fondation nationale des musées du Royaume du Maroc, présidée par Mehdi Qotbi, une manifestation exceptionnelle dédiée au Maroc contemporain se tient à l’Institut du monde arabe du début du mois d’octobre 2014 à la fin du mois de mars 2015. Cet événement a été conçu en pleine synergie avec l’exposition que présente le musée du Louvre, intitulée Le Maroc médiéval. Un empire de l’Afrique à l’Espagne (voir page 59), laquelle s’attache à célébrer le Maroc patrimonial et historique. C’est ainsi que deux des plus importantes institutions culturelles françaises mettent conjointement à l’honneur le Maroc, dans ses dimensions anciennes et contemporaines.

La manifestation pluridisciplinaire que présente l’IMA, la plus importante jamais consacrée en France au Royaume chérifien, s’emploie à appréhender l’étonnante vitalité de la création artistique et l’effervescence intellectuelle du Maroc d’aujourd’hui. L’Institut du monde arabe s’intéresse ainsi aux très nombreuses facettes de la création marocaine actuelle : arts plastiques, design, architecture, cinéma, musique, danse, théâtre, littérature, métiers d’art, art de vivre…

Ce qui frappe en l’occurrence, c’est tout à la fois la cohérence et la diversité de la créativité marocaine, comme si le Maroc agissait tel un creuset au sein duquel l’Histoire et les temps présents, mais aussi les apports tant internes qu’extérieurs voyaient leurs limites s’abolir pour donner naissance à la personnalité si particulière et

remarquable de l’art contemporain marocain. Il s’agira là sans doute de l’une des plus vastes expositions qui aient été vouées en France à la scène artistique contemporaine d’un pays étranger.

Cette manifestation de haute exigence artistique – dont le commissariat a été confié à Jean-Hubert Martin, en collaboration avec Moulim El Aroussi et Mohamed Métalsi (voir page 31) – constitue aussi un événement populaire qui voit, pour la première fois, la totalité des espaces de l’IMA mobilisée autour du même projet, de l’auditorium à la terrasse, en commençant par le parvis sur lequel sera implantée une vaste tente du sud marocain.

Faisant choix de se joindre à l’Institut du monde arabe et au Louvre dans leur célébration du Maroc dès l’entame de la saison culturelle 2014-2015, les établissements culturels municipaux de la Ville de Paris proposent, eux aussi, Un automne marocain à Paris. Dans ce cadre, l’IMA présente, en partenariat avec quelques-unes de ces salles prestigieuses, des spectacles parmi les plus remarquables de sa programmation marocaine.

UN ÉVÉNEMENT D’EXCEPTION POUR UN PAYS D’EXCEPTION

Le naufrage du cube, Saïd Afifi, 2012,

© Saïd Afifi

Sans titre, Lahcen Âchik, 2014,

©Hassan Nadim

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Le paysage culturel marocain témoigne depuis plusieurs années d’un véritable renouveau qui touche et concerne tous les différents secteurs de l’art et les diverses facettes de la culture. Ce foisonnement et cette efflorescence sont mis à l’honneur à l’Institut du monde arabe, du début du mois d’octobre 2014 à la fin du mois de mars 2015.

LE MAROC DANS LA TOURMENTE PLANÉTAIRE…Dans le courant de la décennie des années 1990 qui suivait immédiatement la chute du mur de Berlin, le monde est entré dans une période de changements rapides, brutaux, fondamentaux – notamment introduits par les technologies de la communication –, qui induisait une réévaluation décisive et générale du rapport à l’identité propre.Les télévisions satellitaires d’abord, l’internet et les réseaux sociaux par la suite ont donné l’impression que l’humanité vivait sur un territoire unique. Ce nouveau phénomène semblait porteur d’une promesse d’ouverture du monde à tous les individus, abstraction faite de leur origine, de leur religion et de leur culture. La planète entière est touchée et aucune nation n’a été épargnée.

Le Maroc, par son enracinement en Afrique, ses prolongements naturels et culturels en Europe et son appartenance au monde arabe et musulman, s’est trouvé au carrefour de ces interpellations.

UNE DIVERSITÉ ASSUMÉECette diversité est essentielle à la personnalité et à l’identité du Maroc, ainsi que l’évoque avec audace le préambule de sa constitution qui revendique une « unité forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo-hassanie » et « nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen ».

UNE EFFERVESCENCE TOUTE PARTICULIÈRELes chansons des rappeurs marocains disent à la fois les frustrations de la jeunesse, ses attentes et ses espoirs ; et c’est sans doute à travers leurs paroles que peuvent être le mieux perçus les questionnements et les changements qui travaillent en profondeur la société marocaine, comme aussi les avancées de la scène artistique… Ce mouvement constitue une véritable movida à la marocaine.Cette liberté de ton – qui se manifeste tant dans la création artistique que dans la société civile – doit être appréhendée dans le cadre de cette vaste manifestation. Pour la première fois depuis les années soixante, les créateurs marocains ont investi non seulement des genres et des styles artistiques, mais encore des modes de vie nouveaux.

LE MAROCCONTEMPORAIN

UN WEB-DOCUMENTAIRE POUR PRÉPARER OU PROLONGER L’ÉVÉNEMENT

Au-delà de l’exposition, des concerts et des spectacles, des colloques et des conférences, des projections cinématographiques et des ateliers, la découverte du Maroc contemporain se prolonge par un web-documentaire sur Internet.

En suivant un guide au cours d’un périple empli de culture et d’humour, ce sont les paysages et les contours de neuf villes du Maroc, dessinés d’un trait simple et coloré, qui se laissent appréhender. De Casablanca à Essaouira, de Marrakech à Ouarzazate, ou dans les dédales de Tleta-El Henchane, chaque étape de ce parcours ludique et culturel est l’occasion de faire mieux connaissance avec une sélection d’artistes marocains : interviews, ateliers, œuvres, sont présentés à travers un ensemble de vidéo, de sons et de photos captés au Maroc.

Plus qu’un voyage ce site est également l’occasion de participer à un jeu interactif, celle aussi de découvrir tous les détails de l’agenda culturel du Maroc contemporain à l’IMA et de planifier ses sorties…

http://imaroc-contemporain.com

Sans titre, Randa Maroufi / Photographie issue de la série « Reconstitutions :

Gestes dans l’espace public », © Randa Maroufi

Doueh, D.R.

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L’AVENTURE DE L’ART ET DES EXPRESSIONS ARTISTIQUESC’est ainsi que, dans le paysage social, politique et culturel du Maroc contemporain, s’est confirmée l’aventure de l’art et des expressions artistiques. A la manœuvre : une génération composite, multiforme, constituée pour partie d’artistes se préoccupant peu de l’identité de leur démarche, appartenant moins à des courants ou à des tendances nationales qu’à des tribus de créateurs transnationales, s’adressant à la planète entière et proposant des œuvres largement déterritorialisées… Dans le même temps, d’autres artistes font choix d’expressions dont les caractéristiques correspondent à des réalités sociales et à un goût qui diffèrent amplement de ceux qui prévalent dans les cultures européennes.Il est important aujourd’hui de donner à voir cette efflorescence qui témoigne d’un art arrivé à maturité. L’espoir des concepteurs de cette manifestation réside notamment en cela que le public est à présent prêt à accueillir une vision autre et à apprécier la différence culturelle.

TOUS LES ESPACES DE L’IMA INVESTISPour la première fois, la totalité des espaces de l’IMA se trouve investie par un projet unique, de l’auditorium à la terrasse, en passant par tous les espaces d’exposition et en commençant par le parvis sur lequel sera implantée une somptueuse tente du sud marocain.

UNE MANIFESTATION PLURIDISCIPLINAIRE Pour permettre au public de retrouver quelque chose de l’ambiance et du climat dans lesquels viennent à éclore les courants artistiques et les œuvres qui font la spécificité de la création marocaine contemporaine, aucun cloisonnement ne doit venir confiner ceux-ci dans une intimité particulière. Le public pourra parcourir toute la manifestation sans sentir les différences habituelles entre tradition et modernité ou encore entre l’art contemporain et les autres expressions. Ainsi percevra-t-il cette volonté de renouveau qui traverse actuellement le Maroc. Ne seront exposés que des artistes vivants et ne seront présentées que des expressions artistiques innovantes.

La même cohérence traverse toute la manifestation : des arts visuels au design, de l’architecture aux arts populaires et à l’artisanat, de la musique à la danse et au cinéma, de la littérature au débat d’idées, en passant par la mode…

De gauche à droite

The Challenger, Max Boufathal, 2014,

© Claire Soubrier

SiSimo, D.R.

Colapsed Building, Imane Djamil, 2012,

© Imane Djamil

Zahra Zoujaj, Younès Rahmoun, 2010,

© Courtesy Mathaf : Arab Museum of Modern Art,

Doha (p.suivante)

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L’exposition Le Maroc contemporain regroupe des artistes vivants de plusieurs générations, depuis les pionniers de la peinture moderne marocaine jusqu’aux jeunes expérimentant des techniques diverses.

UN PANORAMA VASTE ET OUVERTAppartenant à des catégories variées regroupant aussi bien ceux qui ont accédé à la reconnaissance des musées que des autodidactes et au nombre d’environ 80, ils livrent un panorama très large de la création au Maroc. Ces artistes vivent pleinement le bouillonnement artistique et culturel que connaît aujourd’hui le Maroc et traduisent la diversité culturelle, linguistique, ethnique et confessionnelle de leur société. Et la diversité des origines culturelles du Maroc, africaine, amazighe, arabe, et hébraïque…, inscrite dans la constitution du pays, contribue à ce panorama, vaste et ouvert. On peut remarquer, comme le fait Tahar Ben Jelloun dans le catalogue de l’exposition, que : « Les créateurs réunis dans cette manifestation ne se connaissent pas pour la plupart. Leurs œuvres se parlent, font du bruit, laissent des traces et des échos ; certaines tournent le dos à d’autres, mais toutes tissent une toile miraculeuse. (…) L’ensemble est hétérogène, riche, fulgurant de découvertes, échappant à l’ordre attendu, prenant des chemins de traverse, escaladant des montagnes où le réel est abandonné à son sort et la vie prend toute sa verve, ses sources, ses folies et ses passions. »

| DU 15 OCTOBRE 2014 AU 25 JANVIER 2015 |

Ânes situ N°8, Hicham Benohoud, 2012-13,

© Hicham Benohoud

Anamorphose XII, André Elbaz, 2008,

© André Elbaz

Monde arabe sous pression, Batoul S’himi, 2012,

© Hassan Nadim

Pour atteindre à cette diversité, les concepteurs de l’exposition se sont déplacés dans tout le Maroc, ils ont rencontré des artistes, reçu des dossiers de ceux qu’ils n’ont pas pu joindre directement et examiné des œuvres dans des galeries partout où ils sont passés. L’examen de la scène artistique marocaine a révélé un certain nombre de sujets et de thématiques qui préoccupent les jeunes artistes. Ces questionnements, qu’ils soient en relation avec l’actualité, le passé, ou les problèmes individuels de chacun, ont retenu l’attention des commissaires. Il a été ainsi décidé de procéder à des regroupements en fonction des préoccupations communes des artistes.

LES ARTS PLASTIQUES DU MAROC CONTEMPORAINLe parcours de l’exposition, qui s’étend sur quelque 2 500 mètres carrés, est conçu comme un voyage dans la mémoire et dans les œuvres des artistes marocains, un voyage sans frontières, car l’une des particularités du Maroc est de laisser ouverts les passages entre patrimoine et création, entre conformismes et contestations, entre Orient et Occident, etc. C’est pourquoi le visiteur peut passer d’un thème à l’autre mais aussi de certains artistes à d’autres. Les modes de présentation varient, de même que changent les paysages du Maroc, les maisons et leurs espaces intérieurs.

—Fantasmer— L’exposition débute avec quelques constats de la vie au Maroc et de ses disparités où dominent l’humour avec le hasard de l’anecdote et l’étrangeté parfois satirique, voire grinçante propre aux artistes.

L’EXPOSITION

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—Redécouvrir les pionniers des années 1960— Ces pionniers de la modernité marient de manière très délicate l’intelligence et la subtilité pour ranimer les arts traditionnels.

Melehi : une version inédite de l’abstraction géométrique où courbes et contre-courbes aussi féminines que calligraphiques se substituent à l’hégémonie occidentale de la ligne et de l’angle.

Belkahia : un travail sur des peaux d’agneaux mêlant, dans un vocabulaire de signes, l’héritage saharien, l’érotisme et l’abstraction.

Rabi’ : un art jouant sur la lumière et les ténèbres qui s’est infléchi récemment sur la mise en relief d’infimes taches de couleurs chaudes.

El Ghrib : un artiste fascinant par son refus de vendre ses œuvres, conçues et réalisées dans la fragilité et portant les stigmates de la désagrégation.

—Les salons—L’exposition est ponctuée de « salons » aménagés avec le concours d’artisans et de designers marocains proposant aux visiteurs l’expérience d’un art de vivre renouvelé. On peut s’y arrêter, consulter des documents écrits ou des vidéos, voire y rêver.

—Déchiffrer des images ambiguës—Chaque forme représentée dans les travaux des artistes ne se résume pas à un seul sens. La poésie des images réside souvent dans leurs ambigüités.

—Organiser, détruire et combiner—Certains artistes s’attachent aux transformations architecturales et à leur impact sur la population (Mounir Fatmi) ; d’autres s’interrogent sur l’identité des formes de raffinement esthétique.

—Traduire—L’artisanat propose des savoir-faire appliqués par des artistes à des matériaux inattendus (pneus recyclés par exemple) ou détournés de leur usage habituel (un moteur Mercedes V12).

—Laatiris—Aux espaces thématiques succèdent parfois des espaces consacrés à des personnalités d’artistes. Tel est le cas de Laatiris qui puise dans le répertoire de l’imagerie populaire et des objets courants du Maroc pour élaborer ses installations.

—S’inspirer du soufisme—Cette quête spirituelle propre à l’Islam, qui fait appel à la méditation et à l’esthétique inspire certains artistes : ainsi de la brillance de fleurs-lampadaires (Younès Rahmoun) et de la magie des volutes et des spirales évoquant les derviches tourneurs (Farid Belkahia et Najia Mehadji).

—Yamou—Cet artiste, inspiré par l’art africain sub-saharien et fasciné par le miracle de la vie qui jaillit par bribes, allie l’artefact au végétal avec une subtilité remarquable.

—Emigrer—D’innombrables migrants, dont beaucoup proviennent d’Afrique sub-saharienne, prennent d’énormes risques pour embarquer sur des bateaux de fortune et atteindre les côtes espagnoles. Les drames qui en découlent inquiètent et alarment des artistes qui en rendent compte dans des œuvres émouvantes.

—Interroger les conventions—Les artistes se font acteurs de la critique sociale. Satire de l’information médiatisée, peintures oniriques, portraits extravagants et travestis, traitement avec humour ou violence des errements des intégrismes islamiques, difficultés des individus à faire entendre leur voix… autant de manières pour eux d’interroger les conventions sociales.

Passage protégé 1, Nour Eddine Tilsaghani, 2014,

© Nour Eddine Tilsaghani

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ACHIK LAHCENADAMA SALLÉ

AFIFI SAADAIJOU FATIMAALAOUI LEILAALAOUI RITA

ANZAOUI MOHAMEDAREJDAL MOHAMED

ATBANE YOUNÈS (PIXYLONE)BAKHTI MOHAMEDBALBZIOUI YASSINE

BARRADA YTOBELKADI MUSTAPHA (BELKA)

BELKAHIA FARIDBEN CHEFFAJ SAAD

BENNANI MOABENOHOUD HICHAM

BENSAÏDI FAOUZIBENSALLAM NADIA

BENYAKHLEF ABDERRAZAKBIBT ABDELGHANI

BINEBINE MAHIBOUFATHAL MAX

BOUHCHICHI M’BAREKCHRAIBI ALI

DAIFALLAH NOUREDDINEDJAMIL IMANEDJIMI EL IMAM

ECHAIR HASSANELBAZ ANDRÉ

EL BAZ MOHAMEDEL GHERIB EL KHALIL

EL GOTAIBI AMINEEL HAYANI BOUCHTA

EL KHARRAZ YOUNÈSENNADRE TOUHAMI

ERRUAS SAFAAETTAYEB NADIFFATMI MOUNIR

FETTAKA SIMOHAMMEDILKEM ABDELLATIF

LAATIRIS FAOUZILAHLOU MEHDI-GEORGES

LAHLOU RADIALAOULI MOHAMEDMAAZOUZ FOUADMAROUFI RANDA

MAZIRH SAFAAMAZMOUZ FATIMA

MEHADJI NAJIAMELEHI MOHAMED

MERJI MILOUDI HUSSEIN

MOURABITI MOHAMEDNADIM HASSAN

NAJI LAMIAOUARZAZ SAÏD

OUAZZANI ABDELKRIMOUCHRA YOUSSEF

OUIZGUEN BOUCHRARABI’ ABDELKÉBIR

RAHHAOUI DRISSRAHMOUN YOUNÈS

SAADOUN OMARS’HIMI BATOUL

TABAL MOHAMEDTAHIRI FATHIYA

TILSAGHANI NOUREDDINEVAN HOVE ERIC

YAMOU ABDERRAHIMZIYAT YASMINA

ZOUZAF MOHAMED

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—Incarner—La représentation du corps constitue un phénomène qui a pris une grande ampleur chez les artistes, femmes en particulier. Nombre d’entres elles abordent ouvertement la question de la réappropriation de leur corps et celle des relations familiales à travers différents rites.

—Réinventer la mode—L’exposition met l’accent sur la confrontation du corps et de la matière. C’est toute une tradition de vêtements et de savoir-faire qui est revisitée pour proposer des allures attractives.

—Bâtir une architecture—Laboratoire de l’architecture, le Maroc hybride et détourne les grandes influences de l’architecture internationale en y ajoutant une « touche » marocaine, riche de son histoire et de ses régions. L’exposition croise des grandes thématiques que sont l’attachement au sol, l’usage particulier de matériaux tels que la terre, le patrimoine historique, la ville avec ses traditions ancestrales et modernes. Passage protégé 2,

Nour Eddine Tilsaghani, 2014, © Nour Eddine Tilsaghani

Des figures de style, des projets, des lieux et des objets illustrent ces grandes orientations.

—Questionner les croyances—Des artistes interrogent sans ambages les croyances religieuses et leurs représentations, à un moment où les fondamentalismes provoquent des ravages.

—Réagir aux Printemps arabes—Avec la métaphore d’un cycliste en déséquilibre, avec des cocottes minutes découpées, et de multiples autres propositions, les artistes interrogent l’actualité du monde arabe confronté à ses aspirations démocratiques.

—Tisser le fil de la vie—La pratique du tissage reste vivante dans les populations rurales, encore récemment nomades, comme l’attestent les œuvres de femmes tisserandes faisant la preuve de la vivacité d’une grande liberté de création. Le tissage de bandes colorées qui structure la signalétique du parcours sur les cinq étages, est aussi l’image des multiples formes de

Exposition-dossier (dans le musée de l’IMA)

ÉCRIVAINS ET ARTISTESLa mezzanine du musée est consacrée aux arts graphiques et en particulier à la collaboration des artistes et des écrivains. Comme la littérature fait preuve d’une vitalité équivalente à celle des arts plastiques, les auteurs des deux domaines ont été amenés à coopérer.Deux éditeurs ont livré des publications raffinées où se mêlent les mots et les formes. Ces livres de bibliophiles allient les textes à des impressions de coloris d’une grande intensité. Gravures et sérigraphies de qualité sont même parfois rehaussées de dessins à la main ou ornées de collages.

création qui sont rassemblées et que le visiteur peut saisir, associer et vivre à sa façon. Un tissage enfin qui illustre la composition du Maroc d’aujourd’hui, riche de ses affluents divers et convergents.

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Au premier abord il peut sembler étrange de traiter l’artisanat et le design dans un chapitre commun et d’insérer le résultat de cette recherche tout au long du parcours de l’exposition. Et pourtant ces deux volets de l’expression marocaine s’inscrivent naturellement réunis dans ce panorama de la création contemporaine du pays.

L’artisan et le designer, qu’ils travaillent ensemble ou séparément, sont l’un et l’autre nourris de la même culture, des mêmes traditions. Ils participent l’un et l’autre à l’expression d’une identité nationale et dans le même temps sont partie prenante d’un langage universel, une prose des objets du quotidien dont les formes et matières constituent le vocabulaire et dont les intentions et gestes en régissent la grammaire.

Le jeune design marocain, qu’il soit au service de l’artisanat ou de l’industrie, a sa place sur la scène internationale. Il peut contribuer pour beaucoup à désenclaver les savoir-faire dans un respect total de leurs fondamentaux.

C’est sans doute Hicham Lahlou qui s’est fait le principal porte-drapeau de cette discipline au Maroc. Ainsi déclare-t-il : « Une approche stylistique et humaine qui résiderait dans la recherche d’un design « terroir », moderne, simple, utile et viable, né de la nécessité, dont la forme servirait la fonction et dont la richesse se ressourcerait dans l’identité et les valeurs collectives ».

ARTISANAT & DESIGN

Younès Duret, formé à l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI) s’inscrit dans une démarche parallèle mais très personnelle ; son attachement sincère à la culture locale, arabe ou berbère, l’amène ainsi à définir « une nouvelle esthétique du monde arabe ».

Myriam Mourabit, dans sa collaboration avec Aït Manos, manufacture qui excelle dans l’art du zellige porte, elle aussi, cet élan vers une relecture des savoir-faire.

La jeune société Popham Design, produit des carreaux de ciment fabriqués manuellement qui frappent par la force de leurs couleurs et des motifs qu’ils proposent.

Lahcen Iwi travaille le pneu comme un matériau noble. L’excellence de sa facture rend hommage à la tradition et l’inscrit dans la contemporanéité.

Pour Hicham el Madi, lui aussi très attaché à la récupération et à l’esthétique qui s’en dégage, l’aléatoire constitue l’aspérité d’un nouvel artisanat dans une approche déconstructiviste.

Reda Bouamrani, travaille à l’actualisation d’archétypes au service des artisans : babouches, tarijas, poufs, etc.

Amina Agueznay met en musique les travaux de groupes d’artisanes avec lesquelles elle vient à créer des œuvres bouleversantes de par l’humanité qu’elles dégagent.

Hicham El Madi

Mannequins utilisés pour une création de Nourredinne Amir

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AGUEZNAY AMINAAMIR NOURREDINEBEL MAHREZ RAJAABOUAMRANI REDA

DURET YOUNÈSEL MADI HICHAMHADDAD BASSAM

IWI LAHCENJALAL SOUMIYA

LAHLOU HICHAMMOURABIT MYRIAM

YAHYAAÏT MANOS

AMAL LINKSLAHANDIRA

POPHAM DESIGN

LE

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S E

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LIS

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S

Le créateur de haute couture Nourredine transcende le vêtement codifié par une écriture extrêmement personnelle, particulièrement épurée, d’une noblesse absolue.

Soumiya Jalal Mikou, architecte et urbaniste de formation, devenue artisane, a choisi le tissage pour en faire son outil privilégié de création et invente de nouvelles matières.

Le design s’installe au Maroc. Discipline plutôt occidentale et industrielle, celui-ci est pourtant en passe de devenir l’un des outils essentiels permettant l’ouverture du pays aux marchés internationaux. Il convient aujourd’hui de le doter, sinon d’un langage singulier, au moins d’un accent particulier. Formation et structuration du secteur vont constituer les clefs d’un design sincère et expressif, susceptible de négocier avec les acteurs économiques dominants pour ne pas se retrouver asservis à leur vision.

L’immense et très profonde tradition de l’artisanat marocain, comme son omniprésence dans l’économie où il représente près de 15% des emplois, font qu’il n’aura pu être que très partiellement exploré dans cette exposition. Art collectif s’il en est, l’artisanat constitue aussi une véritable institution sociale. La chance du Maroc est peut-être d’avoir su éviter, par un certain conservatisme, l’imposition d’une modernité prométhéenne. Un référent plus animiste se réveille aujourd’hui avec des créateurs qui ont conscience de leur rôle de passeur et de réconciliateur.

Lampe, Yahya

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Montrer l’architecture actuelle c’est d’une certaine façon rendre compte du Maroc contemporain dans toute sa complexité et son hétérogénéité. Cette exposition est une formidable opportunité de faire un instantané d’une scène qui est aujourd’hui l’une des plus riches, mais aussi des plus complexes d’Afrique et du monde arabe.

Mais au-delà d’une simple photographie de la production architecturale, l’enjeu est de décrypter les tendances qui la traversent et les problématiques qui l’habitent. Un moment de cristallisation qui, dans le dialogue avec les autres productions artistiques, peut permettre à cette scène de se lever, de se constituer.Au Maroc, la seule véritable tradition est la modernité. L’héritage de la scène architecturale marocaine est celui, de la recherche, de l’invention et de la radicalité. Laboratoire de l’architecture et de l’urbanisme du XXe siècle, le territoire marocain a toujours été également une grande terre d’accueil, qui a permis à la fois de croiser, d’hybrider, de détourner et enfin de métaboliser l’ensemble des grandes influences qui ont traversé l’histoire de l’architecture mondiale. Cette trajectoire d’invention connait un arrêt brutal dès le début des années 80. Ces années de plomb de l’architecture, ont profondément marqué la profession et ce n’est que par le travail de résistance de certains et par le changement du sens de l’histoire que nous avons réussi à sortir lentement de cette torpeur culturelle, dont il reste encore des traces contemporaines.

Les quinze dernières années ont vu une transformation en profondeur de la scène architecturale. L’émergence d’une maîtrise d’ouvrage nouvelle et ambitieuse, le développement de nouveaux programmes, infrastructurels (ports, aéroports, gares…), culturels (musées, théâtres…) et urbains (aménagements urbains, villes nouvelles), et l’ouverture de la profession à une nouvelle génération d’architectes, raccroche la scène marocaine au débat désormais mondialisé de l’architecture. Pour aller au-delà d’une simple collection de projets, nous avons pris le parti de rendre compte de la production architecturale à travers cinq thèmes qui sont autant de regards qui tissent des liens entre figures, projets, lieux et objets. Le sol, est une exploration d’une nouvelle relation au paysage et au grand territoire. La matière, est un regard sur la culture constructive et la recherche d’une présence architecturale entre rituels et technologie. La redécouverte du patrimoine récent donne un nouveau sens à l’intervention sur l’existant et l’ancien. À travers un regard sur le glissement de l’espace public à l’espace commun on pourra rendre compte d’un rapport nouveau à l’urbanité et à la ville. En dernier lieu, c’est à travers la question du motif et sa présence symbolique, iconique et générique que l’on rendra compte du glissement des problématiques identitaires, de l’espace à la peau.

Photos architectures

ARCHITECTURES

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LE CUBELe cube situé à l’entrée du parvis est recouvert de traces de tissage qui font s’entremêler quatre liens de couleurs différentes, sur lesquels sont inscrits, dans quatre des langues du Maroc, l’arabe, le berbère, l’hébreu, le français, des extraits du préambule de la Constitution du Royaume du Maroc.Il exprime ainsi la diversité du Maroc, ses croisements culturels, ethniques et géographiques multiples et préfigure la signalétique de l’exposition qui joue de ce tissage comme d’un fil d’Ariane pour guider les visiteurs à l’intérieur du bâtiment de l’Institut du monde arabe.

LA TENTE DU SUDL’installation d’une tente sahraouie sur le parvis de l’Institut du monde arabe est l’occasion de rendre hommage au désert marocain et d’en faire un symbole de cette grande exposition.

Inspirée des villages de tentes (appelés « frig »), cette création contemporaine est une expérimentation formelle utilisant la traditionnelle laine de chameau. Fabriquée selon un savoir-faire immémorial, la tente est présentée dans une disposition architecturale contemporaine, qui reprend toutefois, dans des formes nouvelles, la tradition des hommes du désert. Croisant patrimoine et innovation technique, ce témoignage du Maroc saharien constitue le point d’ancrage de l’exposition dans l’espace public. D’une surface de quelque 500 mètres carrés, la tente est destinée à abriter un souk voué à l’artisanat et au design marocains, ainsi qu’un restaurant où pourront être dégustées les multiples spécialités culinaires de toutes les régions du Maroc. Tant le souk que le restaurant sont gérés par la Maison de l’Artisan, institution marocaine. La tente propose aussi un espace d’animation au sein duquel sont organisées différentes activités présentant les multiples aspects de la culture marocaine, qu’il s’agisse de lectures de poésie, de conférences, de projections de films ou encore de représentations musicales. De remarquables acrobates se tiennent également prêts à investir la tente. Cette troupe d’artistes - interprètes – tous lauréats de Shems’y, l’Ecole de cirque de la ville de Salé, véritable laboratoire de création d’où sont issus, depuis 2009, les grands professionnels de la scène et du spectacle marocains d’aujourd’hui et de demain – présentera un spectacle intitulé Hamsse. Au travers de cette pièce, conçue pour six artistes de cirque, l’acrobatie – tradition marocaine spectaculaire – permet que soit revisité avec subtilité le rapport de l’homme à la société…

La tente sahraouie du parvis

Le « cube », selon le projet de Clémence Farrell

SUR LE PARVIS

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LE PARCOURS DE L’EXPOSITIONL’exposition investit la plupart des espaces de l’Institut du monde arabe : cube monumental de l’entrée, parvis, espaces d’exposition sur cinq niveaux, salle d’actualité et salle hypostyle.

Il s’agit donc de proposer au visiteur une promenade artistique « verticale » et « horizontale » dans l’ensemble du bâtiment. Tout au long de ce parcours descendant (du 5e étage au niveau -2), la scénographie déploie un fil d’Ariane graphique, qui exprime cet entrelacs des différentes cultures et personnalités artistiques marocaines, et permet au visiteur de se repérer aisément dans l’édifice et entre les différents niveaux d’exposition.

A l’extérieur, tant la tente que le cube monumental de l’entrée annoncent déjà l’exposition. Sur les faces du cube, une composition typographique dans les quatre langues du Maroc présente des extraits du préambule de la constitution marocaine.

A l’intérieur, la cage d’ascenseur – cœur fonctionnel et esthétique du bâtiment – constitue un autre support signalétique à la hauteur de l’événement : sur quelque trente mètres de haut et visible dès l’entrée du rez-de-chaussée, un tissage graphique des différentes langues du Maroc est suspendu sur toute la hauteur des neuf étages, transfigurant par ses couleurs le cœur « gris » du bâtiment.

AMÉNAGEMENTS SCÉNOGRAPHIQUES La scénographie du projet propose un parcours original où viennent à se croiser les différentes disciplines artistiques : art plastique, vidéo, design d’objets et mobilier, architecture, mode, textile… qui se rencontrent dans des séquences contrastées où chaque espace a sa propre dramaturgie, selon les ensembles d’œuvres et thématiques établies par les commissaires de l’exposition.

À chaque niveau d’exposition, des salons aménagés « à la marocaine », avec banquettes tapis et tables basses, offrent aux visiteurs la possibilité de pauses confortables et intimes, inattendues dans les espaces d’une exposition d’art contemporain.

Salons de design et d’architecture, salon de vidéo, ou salon de lecture, sas « all over », « zelliges » ou textiles, ils proposent une scansion dans l’ordre des « white cube » de présentation des œuvres.

Aménagés à partir de mobilier de design traditionnel et contemporain, ils permettent une présentation « vivante », fonctionnelle et expressive du design marocain et dotent ainsi l’exposition d’une personnalité multiculturelle incarnée par le travail de tous les artistes et créateurs qui font le Maroc contemporain.

LA SCÉNOGRAPHIE

R+2E2.4 — LES PIONNIERS

AGENCE CLÉMENCE FARRELL 8 Rue Godillot - 93400 St Ouen T01 84 03 00 00

[email protected]://www.clemencefarrell.com

Maroc contemporain Juillet 2014 28Phase DCE

R+2E2.6 — DOUBLE IMAGE

AGENCE CLÉMENCE FARRELL 8 Rue Godillot - 93400 St Ouen T01 84 03 00 00

[email protected]://www.clemencefarrell.com

Maroc contemporain Juillet 2014 41Phase DCE

Salles d’exposition, selon le projet de Clémence Farrell

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Le commissariat de la manifestation a été confié à Jean-Hubert Martin, ainsi qu’à Moulim El Aroussi et Mohamed Métalsi, commissaires associés. Claude Mollard en a assuré la coordination générale.La direction du département des expositions de l’IMA est assurée par Aurélie Clemente-Ruiz.Tarik Oualalou est responsable du volet « architectures » de l’exposition ; Alain Lardet et Scott Longfellow, du volet « artisanat & design ».La scénographie de l’exposition a été confiée à Clémence Farrell.

JEAN-HUBERT MARTIN, COMMISSAIRE Figure majeure de l’art contemporain, il a été successivement directeur de la Kunsthalle de Berne, du musée national d’art moderne au Centre Pompidou, du château d’Oiron, du Musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie, du Museum Kunst Palast à Düsseldorf. En 2011, il a été commissaire du pavillon français à la 54e Biennale de Venise.Il a conçu de nombreuses expositions. On citera notamment l’exposition-culte Magiciens de la terre, en 1989 au Centre Pompidou et à la Grande Halle de la Villette, Rencontres africaines en 1993 à l’Institut du monde arabe (avec Brahim Alaoui), Une image peut en cacher une autre au Grand Palais en 2009, Salvador Dali au Centre Pompidou en 2013.

Avec Moulim El Aroussi et Mohamed Métalsi, Jean-Hubert Martin a l’intention de mettre l’accent sur toutes les dimensions de la création, dans la diversité des différentes cultures qui fondent l’âme marocaine.

L’ORGANIGRAMMEDE L’EXPOSITION

Sainteté des seins, Mohamed Mourabiti, 2014,

© Hassan Nadim

Jean-Hubert Martin, D.R.

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CLAUDE MOLLARD, COORDINATEUR GÉNÉRAL Claude Mollard est l’un des pères du Centre Pompidou, ancien délégué aux arts plastiques, inventeur des Fonds régionaux d’art contemporains (FRAC), auteur de nombreux essais sur la culture, créateur du concept et des méthodologies de l’ingénierie culturelle, il a assuré le commissariat de nombreuses expositions comme Tuileries 89, Utopies 89 au Grand Palais, le projet du Salon des artistes décorateurs (2005) ou, plus récemment, Il était une fois l’Orient Express, à l’Institut du monde arabe (2014).

TARIK OUALALOU, SECTION ARCHITECTUREArchitecte-urbaniste DPLG, diplômé de l’école de Paris-Malaquais, Tarik Oualalou crée, en 2002, avec Linna Choi, architecte diplômée de Harvard et Yale University, l’agence KILO, sise à Paris et à Casablanca. Celle-ci a pour ambition de proposer une forme de pratique de l’architecture qui soit à la fois internationale et profondément ancrée dans les sites où elle se fabrique. La méthodologie spécifique de l’agence et l’engagement de Tarik Oualalou et de ses équipes donnent aux projets traités une forme de justesse et de profondeur marquant leur volonté d’inscrire de manière durable et avec bienveillance des éléments dans le territoire.

ALAIN LARDET, SECTION ARTISANAT & DESIGN Ayant fondé sa carrière sur « la recherche de liaisons entre des dimensions culturelles, sociales et économiques du design et des savoir-faire », Alain Lardet collabore actuellement avec différentes institutions et sociétés et assure le commissariat de nombreuses expositions, parmi lesquelles Michel Boyer (Paris, Brasilia), Michele De Lucchi (Paris), Le Dessein du geste (Paris), Les métiers d’art se mettent en scène (Paris), Transmettre (Milan).

SCOTT LONGFELLOW, SECTION ARTISANAT & DESIGN Diplômé en sciences politiques, il travaille d’abord au Paraguay à la dynamisation par la création des savoir-faire traditionnels de broderie et de dentelle. Il se spécialise ensuite, à l’Institut Français de la Mode, en management des industries créatives. Scott Longfellow rejoint en 2010 Alain Lardet en tant que consultant associé, assurant notamment avec celui-ci le commissariat de l’exposition Le Dessein du geste, à l’Hôtel de Ville de Paris.

CLÉMENCE FARRELL, SCÉNOGRAPHEPour chaque exposition, Clémence Farrell développe un univers et installe un point de vue particulier sur le contenu à traiter. Le sens des objets et des espaces, leur expression et les sensations qu’ils procurent aux visiteurs sont au cœur des enjeux de ses créations scénographiques. Sa double casquette de scénographe et de designer de dispositifs interactif, comme aussi son expérience dans les métiers du cinéma, lui permettent de traiter chaque projet de façon globale, à la manière d’un directeur artistique, en lien avec chacun des intervenants. De Jeff Koons à Versailles à l’Orient Express à l’Institut du monde arabe, en passant par l’exposition Titanic à la Cité de la mer de Cherbourg ou Poliakoff au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Clémence Farrell et son agence travaillent avec de nombreuses institutions publiques ou privées, en France comme à l’étranger.

AURÉLIE CLEMENTE-RUIZ, DIRECTRICE DU DÉPARTEMENT DES EXPOSITIONS Diplômée de l’Ecole du Louvre, Aurélie Clemente-Ruiz est historienne de l’art, spécialisée dans les arts de l’Islam. Directrice du département des expositions à l’Institut du monde arabe, elle a notamment été commissaire des expositions L’âge d’or des sciences arabes (2005), Venise et l’Orient (2006), Bonaparte et l’Egypte (2008), Arts de l’Islam (2009) et a dirigé les récentes expositions Il était une fois l’Orient Express et Hajj, le pèlerinage à La Mecque. Elle a rédigé différents articles et ouvrages en lien avec ces expositions aux éditions Gallimard et Hazan.

MOULIM EL AROUSSI, COMMISSAIRE ASSOCIÉMoulim El Aroussi, docteur d’État en philosophie et littérature française est chef du Département de philosophie à la Faculté des lettres et des sciences humaines de Casablanca.Commissaire de différentes expositions d’art contemporain, au Maghreb et en France, auteur de nombreux ouvrages d’esthétique et d’histoire de l’art, Moulim El Aroussi est également romancier.. MOHAMED MÉTALSI,

COMMISSAIRE ASSOCIÉ Mohamed Métalsi, docteur en esthétique, urbaniste, historien d’art et spécialiste des villes islamiques, est directeur des Actions culturelles de l’Institut du monde arabe. Depuis 1984, il participe à la création d’événements culturels et artistiques en France, en Europe et dans le monde arabe. Il est également auteur de plusieurs ouvrages sur les villes et l’architecture du Maroc.

La cage des ascenseurs, selon le projet de Clémence Farrell

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D’octobre à mars, l’IMA présente un formidable florilège de styles musicaux provenant de toutes les régions du Maroc, lequel constitue un authentique et extraordinaire conservatoire : musiques berbères, genres populaires arabophones, mélodies cérémonielles, poésie chantée en arabe maghrébin, arts savants andalous, rythmes du désert, tempos actuels... Toutes ces sonorités sont bien vivantes et animent chaque jour fêtes privées ou publiques. Tous ces répertoires témoignent de la profonde histoire du royaume, de sa riche composition ethnique, de sa position géographique et culturelle au confluent de trois mondes, l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient, sans oublier les influences soufflant d’autres rives atlantiques, rock, jazz, blues, pop, rap, reggae...

JUIFS ET MUSULMANSLe Maroc est aujourd’hui l’un des rares pays du monde arabe où musulmans et juifs chantent ensemble les traditions héritées de l’Andalousie arabe : la ‘ala d’abord, qui témoigne du raffinement arabo-andalou, mais aussi le ladino, romances juives typiques du nord du Maroc, ou encore le matrouz, littéralement le « brodé », comme le sont ses paroles et sa musique issues du creuset médiéval hébraïque, musulman et chrétien d’Al-Andalus. Sans oublier les piyoutim, cantiques hébraïques joués le plus souvent sur des rythmes andalous, et les chants des Berbères judaïsés...

TRADITION MAROCAINE ET MODERNITÉ OCCIDENTALESi les premiers vacillements entre tradition marocaine et modernité occidentale ont bien eu lieu dès l’époque coloniale française (1912-1956) et espagnole (1912-1958), la majeure partie de la musique marocaine que l’on entend aujourd’hui témoigne d’évolutions certaines. Depuis les années 1960, un nombre important de chanteurs populaires, tels Mohamed Fouiteh, Fathallah Lamghari, Abdelwahab Doukkali, Abdelhadi Belkhayat ont fait leur apparition grâce à la radio et à la télévision nationales, inspirés le plus souvent par les comédies musicales égyptiennes. Ces influences ont suscité à leur tour des interrogations au sujet de l’identité musicale marocaine. Curieusement, la réponse à cet égard est venue du théâtre. Celui de Tayeb Seddiki, dramaturge formé à la française et novateur du théâtre marocain, voire maghrébin. Dès la fin des années 1960 en effet, Tayeb Seddiki introduit dans son répertoire une synthèse des genres populaires marocains aussi bien liturgiques (gnaoua, aïssawa) que profanes (chaâbi, aïta), influençant le fameux groupe de Casablanca Nass El Ghiwane qui emprunte, en arabe, à la musique moderne sa mise en scène, son goût du show, la taille de sa formation (réduite à quatre ou cinq interprètes comme les groupes de rock), vite suivi en tout cela par son émule de Marrakech, les Jil Jilala.

MUSIQUES : UN EXTRAORDINAIRE CONSERVATOIRE

Oum, © Lamia Lahbabi

Babylone, © Amine Aît Hadi

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L’AVÈNEMENT DU RAÏCes deux groupes ont révolutionné la musique populaire marocaine et maghrébine aussi bien arabophone que berbérophone. Leur avènement est alors vécu comme un véritable phénomène de société. Nass El Ghiwane et Jil Jilala ouvriront la route à une autre musique – qui constitue aussi un fait de société –, le raï moderne, popularisé à la fin des années 1970 au Maghreb et reconnu en Occident dès 1986.

MUSIQUES ACTUELLESAvec l’arrivée de la télévision satellitaire, vite suivie par la révolution numérique, la jeunesse marocaine se met à pratiquer une musique mondialisée, métissée. Des groupes tels que Lfnaïr, Darga, Mazagan, Hoba Hoba Spirit enflamment les scènes marocaines avec leur fusion de musiques marocaines et internationales. On dénombre aujourd’hui au Maroc des centaines de groupes officiant derriwère des platines, des consoles ou des guitares électriques. Fine fleur de la movida marocaine, le hip hop, l’électro, le rock, le jazz ou le reggae sont bel et bien présents, dans un contexte où la jeunesse constitue un élément majoritaire. En France même, nombreux sont les musiciens marocains ou originaires du Maroc – rappeurs ou adeptes de l’électro ou du rock – qui se sont imposés, avec brio et talent, sur les scènes dévolues à ces tendances, et de plus en plus au-delà.

MUSIQUES CLASSIQUE ET CONTEMPORAINE OCCIDENTALESL’Occident est aussi présent au Maroc à travers les musiques, classique et contemporaine, déclinées par l’Orchestre Philharmonique du Maroc et les travaux de compositeurs, au nombre desquels se distingue Ahmed Essyad. Celui-ci, compositeur de dimension internationale, élève puis assistant de Max Deutsch, concentre ses recherches sur l’oralité et la notation ainsi que sur le temps musical et la pulsation en mêlant tradition orale berbère, écriture sérielle, influences grégorienne et modale.

À LA REDÉCOUVERTE DE VIRTUOSESCette saison musicale marocaine sera aussi l’occasion de découvrir ou de redécouvrir, en solo ou en duo, des virtuoses du oud tels Saïd Chraïbi, Driss Maloumi, Hadj Younès, ou d’instruments occidentaux, piano, violon ou violoncelle comme Marouane Benabdellah, concertiste et lauréat du conservatoire Franz Liszt, Ghizlane Hamadi, lauréate de plusieurs concours, Set Abderrafiq Charaf, Dina Bensaïd et Jibril Bennani, Rita Saher…

Percussions de Marrakech, © Mohamed Saad

Hoba Hoba Spirit, D.R.

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Ahmed Essyad, © Claude Gassian

Ahmed El Kheligh, © Tahiry Mohamed Karam

LES CONCERTS « MUSIQUESDU MAROC »

Jeudi 25 septembre 2014, 21 heures à la Gaieté Lyrique

CINÉ-CONCERT avec Bachir Attar & The Master Musicians of Jajouka

Vendredi 10 octobre 2014, 20 heuresBIENVENUE DANS LA TRANSE avec l’association Issawi d’Oujda

Samedi 11 octobre 2014, 20 heuresSOUS LE FEU RYTHMIQUE DU REGGADA avec Talbi One et ses danseurs

Vendredi 17 octobre 2014, 20 heures LUTH ROYAL avec Haj Youness Quintet

Samedi 18 octobre 2014, 20 heuresUNE AVENTURE QUI NE RESSEMBLE À AUCUNE AUTRE avec ARBF & Hmadcha

Samedi 1er novembre 2014 à 20h30LES PERCUSSIONS DE MARRAKECH

Vendredi 7 novembre 2014, 20 heuresLA NOUBA FLAMENCA AVEC L’ORCHESTRE DE TÉTOUANSous la direction de Mehdi Chaâchoua et la chorale de Dar

Al Ala de Casablanca, sous la direction de Abdelhamid Es

Sbai

Samedi 8 novembre 2014, 20 h 30L’ART JUDÉO-MAROCAIN AVEC L’ENSEMBLE ABDELKRIM RAÏSSous la direction de Mohamed Briouel et la chorale Kinor David

Samedi 22 novembre 2014, 20 heuresMARRAKECH VIA ALMÉRIA Avec Aziz Sahmaoui et Nino Josélé

Dimanche 23 novembre 2014, 17 heuresMUSIQUE JUDÉO-MAROCAINE :

GHARNATI DE RABAT Avec Haj Ahmed Piro, Bahaa Ronda et Michel Abitan

Samedi 29 novembre 2014, 21 heures à l’auditorium du Louvre

UNE FEMME À BORD DU MELHOUN avec Touria Hadraoui

Vendredi 5 décembre 2014, 20 heures L’ÂGE D’OR DE LA CHANSON MAROCAINE avec le groupe El Assil

Vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 décembreMASTER-CLASSES DE RENAUD CAPUÇONLa master-classe du dimanche est suivie d’un concert.

Vendredi 12 décembre 2014, 20 heuresRIBAB FUSION avec Foulane Bouhssine

Vendredi 9 janvier 2015, 20 heuresL’EXTASE SOUFIE avec l’ensemble Ibn Arabi

Samedi 10 janvier 2015, 20 h 30LUTH EN SOLO avec Saïd Chraïbi et la participation de Pierre Rigopoulos

Samedi 17 janvier 2015, à 17 heures au Théâtre de la Ville

LA FIERTÉ BERBÈRE AVEC LES RWAYES ET LES AHWACH

Dimanche 18 janvier 2015, 17 heuresLE GHARNATI D’OUJDA avec l’association Al Moussiliya et Bayane Belayachi

Vendredi 30 janvier 2015, 20 heures LA FIESTA ANDALOUSE avec les Femmes de Tétouan

Samedi 31 janvier 2015, 20 heures LA NOUBA DES TROUBADOURS avec Begoña Olavide et l’ensemble Rawâfid, dirigé par Omar Métioui

Vendredi 6 février 2015, 20 heures LE PIANO À L’HONNEUR avec Marouan Benabdallah et Rita Saher

Samedi 7 février 2015, 20 heuresOMBRE D’UNE FLAMME avec Nabil Ben Abdeljalil et l’ensemble Zakharif

LES CONCERTS

Tous les concerts ont lieu dans l’auditorium Rafik Hariri de l’Institut du monde arabe, sauf mention contraire.

Vendredi 13 février 2015, 20 heuresOUARZAZATE FUSION avec l’ensemble Moha Mallal et Mustapha El Ouardy

Samedi 14 février 2015, 20 heuresOUL AFRO-MAGHRÉBINE avec Oum

Samedi 28 février 2015, 20 heuresVOIX INTERDITES,

d’Ahmed Essyad avec l’ensemble de musique de chambre L’Instant donné

Vendredi 6 mars 2015, 20 heuresLES FEMMES DE CHEFCHAOUEN avec l’ensemble Rhoum el Bakkali

Vendredi 13 et samedi 14 mars 2015, 20 heures, à la Maison des Cultures du Monde

LA MUSIQUE HASSANIE avec Souiliam Chérif et Mohamed Baaiya

LES CONCERTS « MUSIQUES ACTUELLES »

Samedi 25 octobre 2014, 20 heuresAÏSSAWA MEETS ROCK avec Haoussa

Vendredi 31 octobre 2014, 20 heuresLE COUP DE SIROCCO POP-ROCK avec Doueh

Samedi 6 décembre 2014, 20 heuresLE GROOVE DE L’ATLAS avec Issam Kamel

Vendredi 13 décembre 2014, 20 heuresLA NAYDA MAROCAINE avec Mazagan

Samedi 24 janvier 2015, 20 heuresMAROC(K) AND ROLL avec Hoba Hoba Spirit

Vendredi 20 février 2015, 20 heuresA LA CROISÉE DU ROCK ET DU RAP avec SiSimo

Samedi 21 février 2015, 20 heuresRIMES ACÉRÉES ET CONTESTATAIRES avec Mobydick

LES MASTER-CLASSES DE RENAUD CAPUÇON

Partageant son savoir et sa passion avec de jeunes musiciens de nationalité marocaine, le grand violoniste Renaud Capuçon dirige des master-classes à l’IMA, les vendredi 5, samedi 6 et dimanche 7 décembre 2014.

Après avoir sélectionné, en septembre, six jeunes musiciens marocains de niveau avancé, Renaud Capuçon établira une liste d’œuvres que les stagiaires devront préparer. Durant les trois journées des master-classes, ensuite, les 5, 6 et 7 décembre, lesquelles seront ouvertes au public, Renaud Capuçon leur dispensera un enseignement personnalisé. Les stagiaires recevront ses conseils et bénéficieront de ses commentaires sur leur jeu et de ses démonstrations sur certains passages des œuvres retenues.

De plus, les stagiaires prépareront avec Renaud Capuçon un programme de concert incluant des œuvres pour violon solo, pour deux violons mais également de musique de c hambre pouvant inclure piano et/ou violoncelle. Ce concert auxquels participeront les stagiaires et Renaud Capuçon sera offert au public le dimanche 7 décembre au soir.

Les artistes qui proposent des académies ou master-classes sont nombreux. Mais les leçons de musique imaginées par Renaud Capuçon sont d’un genre particulier. Ce qui s’y joue dépasse le simple enseignement traditionnel du violon. Il s’agit d’amener les stagiaires à déconstruire certains schémas acquis, déstabilisant pour ouvrir la voie à d’autres possibles…

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Une centaine de styles environ a été recensée dans le Royaume où, dans les villages de montagnes comme dans ceux des plaines, comme dans les villes encore, chacun et chacune aiment à danser !... C’est la danse actuelle, telle qu’elle se pratique dans le Royaume et sa diaspora que l’Institut du monde arabe met à l’honneur.

Quatre ensembles présentent une sélection de danses marocaines en pleine évolution, multiples, traditionnelles et novatrices, qu’elles se pratiquent au pays ou s’exercent hors de ses frontières... Au Maroc, les formes artistiques anciennes ne sont pas constituées en un folklore figé mais relèvent de traditions bien vivantes car elles participent de la vie, traduisent les moments cruciaux – religieux ou profanes – de milliers de villages à travers le pays, à l’exemple de l’ahwach (une des danses berbères les plus sophistiquées du Haut-Atlas et de l’Anti-Atlas), l’ahidous (autre danse berbère, du Moyen-Atlas, qui s’accompagne de chants, réunissant hommes et femmes), la guedra (danse de bénédiction, provenant, elle aussi, du Moyen-Atlas), la reggada (plus récente, issue d’une danse berbère guerrière et chantée, née dans les monts du Rif oriental et qui s’est propagée dans tout l’Est marocain et l’Ouest algérien), la ‘aïta (née dans les plaines occidentales marocaines mais aujourd’hui bien implantée dans les villes, qui s’accompagne d’un chant en arabe populaire). Traditionnelles, ces danses ne sont pas pour autant immuables : les chorégraphes contemporains marocains puisent leurs sources dans la richesse de ce patrimoine ancestral où, généralement, musique et danse sont

indissociables. Les chorégraphes du Maroc invités à l’IMA n’ont de cesse d’innover, inventant de nouveaux codes, invitant le spectateur à des réflexions sur le corps et sa place dans l’imaginaire social et faisant constamment dialoguer leur esthétique avec des formes immémoriales. L’héritage chorégraphique très vivace au Maroc est ainsi questionné avec lucidité dans ses fonctions et ses formes par les artistes marocains de là-bas ou d’ici. Parmi eux, citons quelques créateurs importants tels Sidi Larbi Cherkaoui (Belgo-Marocain), Lahcen Zinoun, Khalid Benghrib, Latefa Hajjaj, ou encore Bouchra Ouizguen, engagée dans le développement d’une scène chorégraphique à Marrakech depuis 1998, et dont la dernière création – Ha ! – aborde le thème de la folie, que les sociétés arabes ont, de tout temps, traitée avec une humanité bien différente de celle que lui réservaient les sociétés occidentales. Citons aussi les danseurs de talent que sont Mouna Sekkat, Brahim Sourny, Younès Atbane, Zoheir Atbane, Saïd Aït El-Moumen, Younès Aboulaakoul, Kamal Adissa, Meryem Jazouli, Toufik Izzediou, Hind Benali... Par ailleurs, la danse orientale continue son évolution avec des ensembles vivant tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Maroc. Pour sa programmation, l’IMA a choisi aussi d’inviter un danseur rare dans un art qui reste pratiqué par les femmes : Mayodi. La quête permanente d’identité de cet artiste singulier se double d’un profond désir de retour aux sources. Mayodi a baigné depuis sa petite enfance dans un univers de musique et de danse auprès de sa mère, fan inconditionnelle d’Oum Kalsoum et des Cheikhates, maîtresses des chants populaires marocains.

Bouchra Ouizgen, Hervé Véronèse, Centre Pompidou

TOUTES LES DANSES !

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Tous les concerts ont lieu dans l’auditorium Rafik Hariri de l’Institut du monde arabe, sauf mention contraire.

Vendredi 24 octobre 2014, 20 heuresSOL-OS avec Khalid Benghrib

Vendredi 28 et samedi 29 novembre 2014, 20 heuresHAFLA (FIESTA) DE MARRAKECH AU CAIREavec Mayodi

Vendredi 19 décembre 2014, 20 heuresHA ! avec Bouchra Ouizguen et la Compagnie O

Samedi 20 et dimanche 21 décembre 2014, 20 heures, Théâtre Gérard Philippe, salle Roger Blin (Saint-Denis)

TAOUB avec le Groupe acrobatique de Tanger

Vendredi 23 janvier 2015, 20 heuresLES CHANTS DE MAZAGAN avec Lahcen Zinoun

L’ému de l’horizon, Faizal Zeghoudi, Steve Appel

Mayodi, André Elbing

LES SPECTACLESSAISON 2014/2015 MUSIQUE ET DANSE À L’IMA : ABONNEZ-VOUS !

Abonnement 5 spectacles ou plusTarif A = 18€Tarif B = 16€Tarif C = 10€

Abonnement 5 spectacles ou plus ‘’spécial jeunes’’ (-26ans) et demandeurs d’emploiPlace au choix = 10€Attention, un justificatif sera demandé

Abonnement 10 spectacles ou plus Tarif A = 13€Tarif B = 11€Tarif C = 10€Offre valable sur l’ensemble des spectacles musique et danse (sauf Abdelkader Secteur, Master class, concerts-découvertes et les spectacles hors les murs), dans la limite des places disponibles.Deux entrées à l’exposition ‘’Maroc contemporain’’ offertes pour chaque abonnement.Réservation sur place ou par téléphone (01 40 51 38 14 du mardi au dimanche de 10h à 17h)

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La production cinématographique marocaine a connu ces dernières années un essor exceptionnel et incomparable. De plus en plus de films marocains ont participé à des manifestations internationales, où ils ont été remarqués et récompensés.

Grâce à l’exemplaire Fonds d’Aide à la production du Centre Cinématographique Marocain (CCM), quelque 20 longs métrages et 80 courts métrages sont réalisés chaque année.

L’année 2013 a été marquée par l’élargissement des aides publiques octroyées au cinéma. Deux nouveaux fonds ont vu le jour au CCM : le Fonds d’aide à l’organisation des festivals et le Fonds d’aide à la numérisation, à la modernisation et à la création des salles de cinéma. Le CCM a ainsi aidé à la tenue d’une cinquantaine de festivals au Maroc et à la numérisation de huit salles de cinéma en 2013.

Dans le cadre de la manifestation, plusieurs temps forts seront ainsi dédiés au cinéma marocain :

Une sélection de longs métrages récents, fictions et documentaires (du 13 au 17 novembre 2014), permettra de découvrir ou de revoir des films qui ont marqué ces dernières années, voire de présenter des films inédits. Chaque séance sera suivie d’un débat avec le réalisateur.

Mort à vendre, un film de Faouzi Bensaidi

Adios Carmen, un film de Mohammed Amin Benamraoui

Une carte blanche à la Cinémathèque de Tanger le 15 novembre 2014 permettra de présenter et de faire connaître son action en faveur du cinéma.

Le 15 novembre 2014 également, une rencontre-hommage réunissant des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel sera organisée autour des trois fonds d’aide du Centre Cinématographique Marocain (CCM).Une seconde rencontre autour du Maroc, lieu de formation cinématographique sera organisée, le 17 décembre 2014, avec l’ESAV et Meditalents.

Une sélection de courts métrages marocains sera présentée le 21 décembre 2014, dans le cadre de la manifestation « Le Jour le plus court ».

Des avant-premières et des soirées spéciales enrichiront également cette programmation cinématographique tout au long de la tenue de cette manifestation dédiée à la création dans le Maroc d’aujourd’hui.

LA CRÉATIONCINÉMATOGRAPHIQUE

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FIÈVRESMaroc/France (2014), Fiction

Réalisation : Hicham Ayouch

L’ORCHESTRE DES AVEUGLES Maroc/France (2014), Fiction

Réalisation : Mohamed Mouftakir

AVANT-PREMIÈRES

13-17 novembre 2014

ADIOS CARMEN (avant-première nationale)Maroc / Émirats Arabes Unis / Belgique (2012) Fiction, couleur, 103’

Réalisation : Mohamed Amin Benamraoui

L’AMANTE DU RIFMaroc / France / Belgique (2011) Fiction, couleur, 91’

Réalisation : Narjiss Nejjar

CASANEGRAMaroc (2008) Fiction, couleur, 124’

Réalisation : Nour-Eddine Lakhmari

LE CHANT DES TORTUES (avant-première nationale)Belgique/Maroc (2013) Documentaire, couleur, 86’

Réalisation : Jawad Rhalib

DES MURS ET DES HOMMESMaroc/Émirats Arabes Unis/Algérie/Qatar/France (2013) Documentaire, couleur, 90’

Réalisation : Dalila Ennadre

LA FEMME À LA CAMÉRA (sous réserve)Maroc (2012) Documentaire, couleur, 59’

Réalisation : Karima Zoubir

LES HIRONDELLES… LES CRIS DE JEUNES FILLES DES HIRONDELLESMaroc (2008) Fiction, couleur, 90’

Réalisation : Moumen Smihi

MORT À VENDREMaroc/France/Belgique (2012) Fiction, couleur, 117’

Réalisation : Faouzi Bensaïdi

MY LANDMaroc/France (2010) Documentaire, couleur, 82’

Réalisation : Nabil Ayouch

LONGS MÉTRAGES COURTS MÉTRAGES

21 décembre 2014 dans le cadre du « Jour le plus court »

CARTE POSTALEMaroc (2013) Fiction, couleur, 23

Réalisation : Mahassine El Hachadi

DÉLIVRANCEMaroc (2013) Fiction, couleur, 14’

Réalisation : Abdelilah Zirat

LEUR NUITMaroc (2013) Fiction, couleur, 22’

Réalisation : Narrimane Yamna Faqir

RÉGLAGEMaroc (2013) Fiction, couleur, 22’

Réalisation : Driss Gaidi, Hicham Regragui

LA TROISIÈME MAINMaroc (2013) Fiction, couleur, 16’

Réalisation : Hicham Elladdaqi

LES FILMS

LA ROUTE VERS KABOUL (avant-première nationale)Maroc (2012) Fiction, couleur, 112’

Réalisation : Brahim Chkiri

SOTTO VOCE (avant-première nationale)Maroc/France (2013) Fiction, couleur, 100’

Réalisation : Kamal Kamal

SUR LA PLANCHEMaroc/France/Allemagne (2012) Fiction, couleur, 106’

Réalisation : Leïla Kilani

LE VEAU D’OR (avant-première nationale)Maroc/France (2014) Fiction, couleur, 87’

Réalisation : Hassan Legzouli

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LE MAROC NOUVEAU, PLACE AU DÉBAT Au Maroc, la mosaïque des langues (arabe, amazigh, darija, français, espagnol, anglais, hébreu) a toujours été un marqueur de l’histoire et de l’identité du pays. Cette situation n’a guère souffert des évolutions et des mutations de la société marocaine ; elle a plutôt favorisé la création et le débat d’idées sous toutes leurs formes. La littérature, la philosophie, les sciences humaines, le cinéma, la création artistique, la photographie se trouvent ainsi traversés par ce bouillonnement. Après la chute du mur de Berlin et surtout après le Printemps démocratique arabe, les universités en plein air (la philosophie dans la rue), les forums culturels, les symposiums, les cafés littéraires, les festivals sont devenus les lieux où l’on remarque cette effervescence. Après l’année du Maroc organisée en 1999, la manifestation de l’automne 2014 à l’IMA est une belle opportunité pour présenter l’état de la réflexion, de la recherche et de l’échange générés par une culture plurielle et en mouvement. Les Jeudis de l’IMA entendent ainsi mettre l’accent sur un Maroc jeune aspirant à plus de modernité et d’ouverture sur le monde contemporain. C’est sans tabous ni complexes que seront abordées les questions du politique, de la religion, de la portée du soufisme, de la société civile, du féminisme, des évolutions du paysage médiatique, des langues, de la relève romanesque de la nouvelle génération, ainsi que le nouveau paysage de l’art contemporain.

Driss Chraïbi - Najia Mehadji - Tahar Ben Jelloun - Abdellatif Laâbi - Bariza Khiari - Mohammed Berrada - Farouk

Mardam-Bey - Pierre Bergé - Abdelfettah Kilito

LES JEUDIS DE L’IMA

RENCONTRESET DÉBATS

C’est ce laboratoire d’expériences et d’idées que l’on souhaite faire découvrir au public de l’IMA. Il s’agit donc d’éclairer une condition complexe et singulière. Le nombre des sujets à aborder, concernant le Maroc, étant plus important que celui des jeudis pendant la durée de la manifestation, l’IMA a donc fait choix de programmer certaines de ces séances le dimanche. Ce sera le cas notamment, le dimanche 23 novembre, d’une journée d’études abordant la question du judaïsme marocain, ainsi que d’une demi-journée d’études, dimanche 30 novembre, consacrée à la bande dessinée et la littérature jeunesse au Maghreb et au Maroc.

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De gauche à droite

Amal Ayouch dans « La Civilisation, ma mère !... » par © Emilie Malosse

Ville de Es-Semara par © Bertramz

Festival L’Boulvard par © Zakaria Latouri

« Clinamen» par Majida Khattari © Atelier 21, Casablanca

Dans les rues de Chefchaouen © Baudouin Dupret

Le caricaturiste russe Mikhaïl Zlatkovsky par © Jérôme Tripier-Mondancin

COLLOQUESTrois colloques sont consacrés également à la réalité du Maroc contemporain. Le premier, organisé avec le Musée berbère du Jardin Majorelle (Marrakech), intitulé Marocain(e)s berbères en France, aborde la question de l’émigration berbère marocaine en France. Le deuxième, sous le titre Maroc Pluriel : histoire et identité traite de la question de la diversité dans un Maroc qui revendique haut et fort un pluralisme aux expressions multiples. Enfin, le troisième, Patrimoines du Maroc : politiques et perspectives a pour thème la question des patrimoines.En janvier 2015, un colloque consacré à l’École d’Essaouira sera animé par André Azoulay.

PETITS-DÉJEUNERS ÉCONOMIQUES DU MONDE ARABELes petits déjeuners économiques du monde arabe se mettent à l’heure du Maroc lors d’une matinée au cours de laquelle se suivront trois tables-rondes successivement consacrées aux thèmes suivants : « Les relations économiques et commerciales entre l’Europe et le Maroc », « Le Maroc comme hub pour l’Afrique » et « Le Maroc, leader du développement durable en Afrique ».

SYMPOSIUM SUR L’ÉCONOMIE MAROCAINEUn important symposium consacré aux différentes facettes de l’économie marocaine se tiendra à l’IMA dans le cadre de la manifestation, rassemblant différents spécialistes et des intervenants venus de France et du Maroc.

FORUM SUR L’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN AU MAROCUn forum sur l’art moderne et contemporain au Maroc sera organisé avec les artistes Mohamed Melehi, Mounir Fatmi et Mohamed El Baz, le critique d’art et philosophe Mostapha Chebbak et les commissaires

de l’exposition Jean-Hubert Martin et Moulim El Aroussi, Le propos est autant de revenir sur l’évolution de la scène artistique marocaine des 50 dernières années que de discuter des partis-pris de l’exposition de l’IMA. En l’absence de Farid Belkahia, il reviendra à Melehi de retracer les débuts de la peinture marocaine et son essor. Lui qui a réussi à se forger une audience internationale grâce à des séjours en Italie et à New York pourra raconter combien cette ascension est difficile en dehors des centres de l’art.Mounir Fatmi et Mohamed El Baz appartiennent au contraire à la génération des artistes qui fondent leur travail sur la rupture de l’art conceptuel des années 70. Ils travaillent avec la photo, la vidéo et toutes sortes de médias. Leur œuvre entend répondre autant aux grands débats d’idées d’aujourd’hui qu’à des questions esthétiques. Ils vivent entre le Maroc et la France et participent à d’importantes expositions internationales.Ce sont donc deux générations qui vont être amenés à réfléchir à l’évolution de l’art marocain et à sa présence sur la scène internationale.Mostapha Chebak est philosophe et critique d’art. Il a publié plusieurs livres sur l’art moderne au Maroc. Il s’intéresse aux artistes subjectivistes marocains selon un terme qui lui est propre.Jean-Hubert Martin et Moulim El Aroussi apporteront leur contribution au débat en essayant de montrer en quoi l’art marocain jouit d’une spécificité dans le monde grâce à sa vitalité, hors du miroir déformant du marché et des médias.

DÉDICACES DE LA LIBRAIRIEPendant la durée de la manifestation vouée au Maroc contemporain, la librairie de l’IMA se met à l’heure de la création et de l’édition marocaines, et organise des séances de dédicaces.

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Dimanche 7 décembre, 18h30, Auditorium

SOUFISME ET ZAOUIA : UN MODÈLE D’ÉCONOMIE SOLIDAIREEn partenariat avec l’Université Cadi Ayyad de Marrakech.

Avec, notamment, Ouidad Tebaâ, doyenne de la faculté des lettres de Marrakech ; Mohammed Habib Samrakandi, directeur du magazine Horizons Maghrébins.

Débat animé par Jean-Yves Moisseron, rédacteur en chef de la revue Maghreb-Machrek.

Jeudi 18 décembre, 18h30, Salle du Haut Conseil

FEMMES MAROCAINES : VERS LA PARITÉ ? En partenariat avec le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH).

Avec Latifa Bouhsini, membre du conseil national de l’Organisation Marocaine des Droits de l’Homme (OMDH) ; Rahma Bourquia, universitaire, présidente de l’Agence nationale d’évaluation ; Rabéa Naciri, universitaire, membre du CNDH ; Nouzha Guessous, chercheure en droits humains et bioéthique au Centre Jacques Berque.

Débat animé par Amina Ennceiri, secrétaire générale adjointe au Haut Conseil à l’intégration.

Jeudi 8 janvier, 18h30, Salle du Haut Conseil

LA JEUNESSE MAROCAINE ET FACEBOOK Avec notamment Jalil Bennani, psychiatre, psychanalyste et écrivain ; Sanaa El Aji, journaliste, écrivain et chroniqueuse ; Anas El Filali, blogueur.

Jeudi 15 janvier, 18h30, Salle Image et Son

« LA CIVILISATION, MA MÈRE !... », DE DRISS CHRAÏBIMonologue adapté du roman éponyme de Driss Chraïbi, par Emilie Malosse, mis en scène par Karim Troussi, avec l’assistance de Fairouz Amiri et interprété par Amal Ayouch.

Jeudi 29 janvier, 18h30, Auditorium

LE MAROC À L’ÉPREUVE DE SES LANGUESAvec, notamment, Abdelfattah Kilito, universitaire et écrivain, auteur de l’essai Je parle toutes les langues, mais en arabe (Sindbad-Actes Sud, 2013) ; Ruth Grosrichard, agrégée d’arabe, professeur à Sciences Po Paris ; Ahmed Boukous, linguiste, sociologue et président de l’Institut Royal de la culture amazighe ; Moha Ennaji, président, co-fondateur de l’Institut international des langues et cultures (INLAC).

Jeudi 5 février, 18h30, Salle du Haut Conseil

L’ARCHITECTURE AU MAROC : RÉINVENTER, RÉ-ENCHANTER L’ESPACE Avec Rachid Andaloussi, architecte ; Hubert Guillaud, directeur général de Craterre (Isle Dabeau) ; Tarik Oualalou, architecte, président de la Fondation pour les Arts, le Design et l’Architecture ; Jaafar Sijelmassi, architecte ; Soumiya Jalal Mikou, architecte ; Lionel Guyon, scénographe, auteur notamment de Architecture et publicité (éd. Mardaga, 1995).

Jeudi 26 février 18h30, Auditorium LE MAROC AU PRÉSENTAvec Zakaria Rhani, anthropologue, auteur de Le pouvoir de guérir : mythe, mystique et politique au Maroc (Brill, 2013) ; Assia Boutaleb, politiste ; Jean-Noël Ferrié, politiste, auteur de Délibérer sous la coupole. L’activité parlementaire dans les régimes autoritaires (Ifpo, 2013). Baudouin Dupret, juriste et politiste, directeur du centre Jacques Berque.

Dimanche 23 novembre JOURNÉE D’ÉTUDES AUTOUR DU JUDAÏSME MAROCAIN

Programme :

A 10h, salle du Haut Conseil

Débat : Affluents et confluences artistiques et culturels du Judaïsme marocain Avec notamment André Elbaz, artiste peintre ; Simone Bitton, réalisatrice ; Yaël Lerer éditrice et traductrice de l’arabe à l’hébreu ; Mohamed Elmedlaoui, historien et critique en littérature hébraïque.

A 14h30, salle du Haut Conseil

Débat : Le Judaïsme du Maroc : les lectures plurielles d’une histoire Avec Mohammed Kenbib, professeur à l’Université Mohammed V de Rabat ; Michel Abitbol, historien.

A 17h, auditorium

Concert de musique judéo-marocaine : Gharnati de Rabat Avec Haj Ahmed Piro, Bahaa Ronda et Michel Abitan

A 20h30, auditorium

Projection du film : « Adieu mères » (durée : 115 minutes) Réalisation de Mohamed Ismaïl Scénario de Mohamed Ismaïl et de Reine Danan L’histoire de deux familles, l’une juive, l’autre musulmane, dans le Maroc du début des années 60.

Dimanche 30 novembre, 14h30, salle du Haut Conseil

DEMI-JOURNÉE CONSACRÉE À LA BANDE DESSINÉE ET LA LITTÉRATURE JEUNESSE AU MAROC ET AU MAGHREB

Programme :

A 14h30, salle du Haut Conseil

La littérature jeunesse marocaine : panorama de l’édition et de sa diffusion en France Débat en présence d’auteurs, d’éditeurs et de professionnels de la littérature jeunesse.

A 16h00, salle du Haut Conseil

La BD, une autre manière de dire le Maghreb Débat en présence de nombreux auteurs et illustrateurs de bande dessinée.

Et, à 16h-18h, Médiathèque jeunesse

Visite découverte de la Médiathèque jeunesse

Jeudi 2 octobre, 18h30, Salle du Haut Conseil

ENJEUX ET DÉFIS DES MÉDIAS AU MAROCEn partenariat avec Telquel, Al Akhbar, BM et TV2M.

Avec Rachid Niny, directeur du quotidien arabophone Al Akhbar ; Réda Benjelloun, directeur des magazines d’information et du documentaire à TV2M ; Abdellah Tourabi, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Telquel ; Mohammed Ezzouak, directeur du blog Yabiladi ; Nadia Lamlili, journaliste, chef de section Maghreb/Moyen Orient de Jeune Afrique.

Débat animé par Mohammed El Oïfi, spécialiste des médias et maître de conférences à Sciences-Po.

Dimanche 12 octobre, 15h00, Salle du Haut Conseil

LES DROITS DE L’HOMME AU MAROCEn partenariat avec le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH).

Avec Driss El Yazami, président du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) ; Michel Tubiana, président du Réseau euro-méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH) ; Karim Lahidji, président de la fédération internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH).

Débat animé par Agnès Levallois, consultante spécialiste du Moyen-Orient et de la Méditerranée.

Jeudi 16 octobre, 18h30, Auditorium

DYNAMIQUES CONSTITUTIONNELLES AU MAROC ET EN TUNISIE En partenariat avec le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH).

Avec Nadia Bernoussi, professeure de droit constitutionnel, directrice de l’Ecole Nationale d’Administration du Maroc ; Ghazi Ghraïri, professeur de droit constitutionnel tunisien.

Débat animé par Abdallah Saaf, ancien ministre et directeur du Centre marocain d’Etudes et de Recherches en Sciences Sociales (CERSS).

Jeudi 23 octobre 18h30, Salle du Haut Conseil

GRANDE FIGURE : CARTE BLANCHE À PIERRE BERGÉInterviewé par Frédéric Mitterrand

Dimanche 26 octobre, 15h00, Salle du Haut Conseil

MAROC : FEMMES LEADERS, FEMMES EN MOUVEMENTEn partenariat avec le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH).

Avec Meriem Bensalah Chaqroun,

présidente de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) ; Hakima Himmich, présidente de l’Association de Lutte Contre le Sida (ALCS) ; Layla Chaouni, directrice des éditions Le Fennec.

Débat animé par Aïcha Sakhri, rédactrice en chef du magazine féminin Illi.

Jeudi 30 octobre, 18h30, Auditorium

GRANDE FIGURE : ABDELLATIF LAÂBI, L’HOMME RÉVOLTÉAvec Jacques Alessandra, auteur notamment, des essais Abdellatif Laâbi, traversée de l’œuvre (La Différence, 2008) et Abdellatif Laâbi, La Fierté d’être homme (Espace Maeght, 2011) ; Jean-Luc Wauthier, poète, essayiste et critique, il a récemment publié Les Tablettes d’Oxford (éd. Meo, 2013) ; Kenza Sefrioui, journaliste et critique, auteur de La revue Souffles (1966-1973) : espoirs de révolution culturelle au Maroc (2011). Un concert terminera la soirée, avec, au chant, Naziha Meftah.

Dimanche 2 novembre, 15h00, Salle du Haut Conseil

L’ESPRIT DE FÈS Avec Bariza Khiari, vice-présidente du Sénat ; Patrick Viveret, économiste, philosophe, auteur notamment de La cause humaine, du bon usage à la fin du monde (éd. Les liens qui libèrent, 2012) ; Faouzi Skali, directeur du festival de Fès ; Katia Légeret, professeur en esthétique des arts de la scène à l’Université de Paris VIII, danseuse traditionnelle du Bharata-Natyam, sous le nom de Manochaya ; elle exécutera une danse adaptée du conte de Attâr, La Conférence des Oiseaux ; Leili Anvar, maître de conférences en langue et littérature persane à l’INALCO.

Débat animé par Abderrahim Hafidi, politologue et animateur de l’émission Islam sur France 2.

Dimanche 9 novembre, à 17 h, Auditorium

IDENTITÉ ET PATRIMOINEPremière séquence : débat, Serge Berdugo, président de la communauté juive du Maroc et ambassadeur plénipotentiaire du Roi du Maroc et Ahmed Taoufiq, ministre des Affaires religieuses du gouvernement marocain (sous réserve). Deuxième séquence : projection d’un film documentaire inédit sur Juifs du Maroc dans les années 50. Troisième séquence : exposition de

photographie sur les cimetières juifs du Maroc (salle hypostyle).

Jeudi 13 novembre, 18h30, Salle du Haut Conseil

MAROC : LA CRÉATION ARTISTIQUE AU FÉMININ Avec les artistes marocaines Majida Khattari, Najia Mehadji, Fatiha Zemmouri et Ikram Kabbaj. Avec aussi la poétesse Fatima Chahid et la metteure-en-scène Naïma Zitane.

Débat animé par Syham Weigant, journaliste, reporter au magazine Dyptik.

Dimanche 16 novembre, 15h00, Salle du Haut Conseil

MAROC : QUELLE RELÈVE ROMANESQUE ? Avec Driss Jaydane, auteur de Le Jour venu (Seuil, 2006) et Divan marocain (Le Fennec, 2014) ; Mohamed Nédali, écrivain francophone, auteur notamment de Triste jeunesse (Le Fennec, 2012) ; Hanane Derkaoui, écrivain, auteur notamment de The Waist and the Homeland ; Hayat El Yamani, écrivain francophone, auteur de Rêves d’envol et La Cruche Cassée (Anne Carrière, 2009 et 2011) ; Said El Haji, écrivain néerlandophone, auteur notamment des Jours de Shaytan (éd. Gaïa, 2004) ; Abdelkader Benali, écrivain et journaliste néerlandophone, auteur entre autres de Le Tant attendu (Actes Sud, 2011).

Jeudi 27 novembre, 18h30, Salle du Haut Conseil

LA NAYDA, GENÈSE D’UN PHÉNOMÈNE URBAIN Avec Mohamed Merhari et Hicham Bahou, animateurs de L’Boulevard ; Réda Allali, journaliste à Telquel, musicien de Hoba Hoba Spirit et acteur de la Nayda ; Amina Boubia, politologue, spécialiste de la scène musicale dans le monde arabe ; Abdelbaki Belfkih, sociologue et l’un des initiateurs du mouvement. Pendant la séance sera projeté le film Nayda de Farida Belyazid, sur un scénario de Dominique Caubet, laquelle animera le débat.

Jeudi 4 décembre, 18h30, Salle du Haut Conseil

MOHAMMED BERRADA, ENTRE MACHREK, MAGHREB ET OCCIDENT Avec notamment Youssef Fadel, écrivain, auteur de Haschisch (éd. Afrique Orient, 2013) ; Mohamed Dahi, professeur et critique littéraire ; Abdelahad Sebti, historien, professeur à la faculté des lettres et sciences humaines de Rabat.

LES JEUDIS DE L’IMA

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LES DÉDICACES DE LA LIBRAIRIESamedi 25 octobre, à 15hFouad Laroui, Grand prix de la francophonie 2014, pour Les Tribulations du dernier Sijilmassi (Julliard, 2014) et Du bon usage des djinns (Zellige, 2014).

Samedi 1er novembre, à 15hCédric Liano, pour Amazigh (Steinkis, 2014).

Samedi 22 novembre, à 15hMohamed Nedali, pour Le Jardin des pleurs (L’Aube, 2014).

Samedi 13 décembre, à 15hEdith Cornulier-Lucinière et Sara, pour L’Homme des villes de sable (Chandeigne, 2014).

Samedi 17 janvier, à 16hNezha Lakhal-Chévé et Chadia Chaïbi-Loueslati, pour leurs albums parus aux éditions Afrique Orient (2014).

Cette séance de dédicace est précédée d’un spectacle de contes, à 15h (salle du Haut-Conseil).

Jeudi 19 mars, 18h30, Salle du Haut Conseil

LE FAIT RELIGIEUX AU MAROC Avec Ahmed Abbadi, secrétaire général de la Ligue des Ouléma ; Hassan Aourid, enseignant chercheur, conseiller scientifique de la revue Zamane ; Mohamed Tozy, politologue, écrivain et auteur notamment de L’évolution du champ religieux marocain au défi de la mondialisation (2009) ; Asma Lamrabet, auteure de plusieurs ouvrages sur les femmes et le Coran, dont le plus récent Femmes et hommes dans le Coran : Quelle égalité ? (éd. Al Bouraq, 2012).

Jeudi 26 mars, 18h30, Auditorium

MAROC, DÉCLINAISONS POÉTIQUES Une soirée au cours de laquelle poésie et musique se conjuguent pour faire résonner les langues poétiques du Maroc : arabe (classique et darija), berbère, français. Avec Rachid Khaless, poète et professeur agrégé de français, auteur notamment de Cantiques du désert et Dissidence (L’Harmattan, 2004 et 2009) ; Oulaya Drissi El Bouzaidi, poétesse ; Mourad Kadiri, poète, auteur d’œuvres en arabe dialectal

telles que L’Oiseau de Dieu (2007) ; Ahmed Assid, écrivain et militant amazigh, auteur notamment de Lettres à l’élite marocaine (2010) ; Hassan Nejmi, directeur du livre au ministère de la Culture marocain, poète, auteur notamment de Al Mostahommate (2009) ; Ahmed Aït Ouarham, poète, prix du Maroc du Livre 2014 pour le recueil Liaflakihi rachakato raghba’ (« Ses astres ont la grâce du désir », 2013) ; Salah El Ouadie, poète et militant des droits de l’Homme, auteur notamment de Al Ariss (« Le Marié », 1998).

Samedi 6 décembreMAROCAIN(E)S BERBÈRES EN FRANCEEn partenariat avec le Musée berbère du Jardin Majorelle (Marrakech), avec le soutien de la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent.

Les Amazighes ou Berbères du Maroc ont très tôt connu le chemin de l’émigration vers l’Europe, surtout la France. Organisée et massive dès 1945, cette émigration prend un essor considérable à partir des années 1960, au lendemain de l’Indépendance du Maroc en 1956.

Janvier 2015MAROC PLURIEL : HISTOIRE ET IDENTITÉEn partenariat avec la Faculté des lettres et des sciences humaines Ben M’sik, Université Hassan II Mohammédia (Casablanca), avec la Fondation du Roi Abdul-Aziz (Casablanca) et le Centre Jacques Berque pour les études en sciences humaines et sociales au Maroc (Rabat).

Dans un monde arabe où la diversité est considérée en règle générale comme un danger pour l’intégrité et l’essence de la nation, le Maroc fait figure d’exception en revendiquant haut et fort un pluralisme aux expressions multiples : ethnique, religieuse, linguistique.

Janvier 2015PATRIMOINES DU MAROC : POLITIQUES ET PERSPECTIVESEn partenariat avec des universités et des fondations marocaines.

Le colloque jettera la lumière sur trois domaines spécifiques illustrés à chaque fois par un ou plusieurs exemples particuliers. Le premier domaine est le patrimoine naturel éclairé par le cas tout à la fois passionnant et problématique de l’oasis de Marrakech. Le deuxième est celui du patrimoine bâti où sera analysée la ville du XXe siècle en rapport ou non avec la médina, avec une insistance particulière sur Casablanca. Et le troisième est celui du patrimoine immatériel.

Jeudi 5 mars, 18h30, Salle du Haut Conseil

THÉÂTRESPECTACLE : « DIALY » IL EST À MOI, C’EST LE MIEN…

Texte : Maha Sano ; dramaturgie et mise en scène : Naima Zitan ; interprétation : Amal Benhaddou, Farida Elbouazaoui et Nouria Benbrahim Association féminine et artistique qui prône l’égalité entre les sexes, Théâtre Aquarium a réuni les témoignages de 150 femmes de tous les âges pour aboutir à la création de cette pièce de théâtre unique qui a connu un fort retentissement au Maroc. Dialy pénètre dans la mémoire de ces femmes au cours d’un voyage au cœur de leur intimité. A travers leurs souvenirs ainsi que leurs récits touchants et hilarants, les comédiennes brisent les tabous et les silences qui entourent la sexualité féminine.

LES COLLOQUES

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Un parcours Maroc contemporain met à la disposition des jeunes en individuel un carnet-jeu réalisé, en partenariat avec le magazine Paris Mômes. Par ailleurs, pour les jeunes en groupe, un livret-jeune met l’accent sur les œuvres des seize artistes les plus jeunes présents dans l’exposition. Il sera offert aux groupes et vendu à la librairie.

Un atelier de création Faire et défaire à destination du public en famille est organisé le week-end. C’est l’occasion, pour parents et enfants à partir de six ans, de s’immerger dans l’univers de l’art contemporain marocain, de créer, chacun, une œuvre à partir des éléments récupérés dans la vie quotidienne papier, tissus, plastique… Le livret-jeune leur est également remis à l’issue de l’atelier.

Un atelier gourmand « Coutumes et tradition des dattes au Maroc » est proposé aux familles. Parents et enfants se familiarisent avec les coutumes et traditions marocaines autour des dattes et font appel à leur créativité pour réaliser leurs propres confiseries à base de dattes et d’amandes.

Une Histoire du Maroc pour les jeunes, racontée par Moulim El Aroussi et illustrée par des œuvres d’artistes marocains est présentée sous forme de panneaux dans l’espace-atelier.

Le travail de l’artiste Samia Bensellam fait l’objet d’un cahier de coloriage pour adultes, en édition limitée.

Deux concerts-découverte sont proposés aux familles qui peuvent ainsi découvrir en octobre ARBF & Hmadcha, entre jazz et musique soufie. En décembre, rabab, guitare sèche, derbouka sont à l’honneur avec le groupe Ribab Fusion.

Enfin, en janvier, la conteuse Nezha Chevé fait découvrir au public jeune la richesse et la diversité des contes populaires marocains.

ACTIONSÉDUCATIVES

Âobor (Transit) Mauritanie, 2010

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UN EMPIRE DE L’AFRIQUE À L’ESPAGNE| EXPOSITION 17 OCTOBRE 2014 - 19 JANVIER 2015 (HALL NAPOLÉON) |

L’influence de ces empires, unissant pour la première fois les confins de l’Occident islamique, a rayonné jusqu’en Orient. Réunissant près de 300 œuvres, cette importante exposition, organisée par le musée du Louvre et la Fondation nationale des musées du Maroc, présente les plus belles réalisations dans les domaines du décor architectural, du textile, de la céramique ou de la calligraphie et permet d’appréhender cette longue et riche histoire, clef de compréhension du Maroc contemporain et source de sa modernité.Le Maroc médiéval invite à un voyage dans l’espace marocain et andalou, suivant un fil chronologique, chacune des périodes historiques est ponctuée d’éclairages sur les lieux de pouvoir et capitales historiques, cités d’or et de lumière. De Fès à Séville en passant parAghmat, Tinmal, Marrakech, Ceuta, Rabat ou Cordoue, le parcours retrace les chantiers architecturaux majeurs et les œuvres créées pour ces villes. Chefs-d’œuvre célèbres et spectaculaires (tel que le lustrecloche de la mosquée al-Qarawiyyin de Fès), récentes découvertes et objets méconnus, se croisent au sein de l’exposition. Eléments d’architecture (portes, chapiteaux), mobilier et objets servant au culte (minbars, bassins d’ablutions, manuscrits) ou témoignages de la vie quotidienne (céramiques, pièces de monnaie) conservés dans les musées, mosquées et trésors d’église : tous apportent un nouvel éclairage de cette aire du monde islamique jusqu’à présent essentiellement lue depuis la rive andalouse.

L’exposition incite à relire la période

du XIe au XVe siècle, véritable apogée

de l’Occident islamique, tant

du point de vue historique qu’artistique.

Une succession de dynasties - almoravide, almohade et

mérinide - ont unifié un espace

politique et civilisationnel

centré sur le Maroc, regroupant

des territoires de l’Afrique sub-

saharienne jusqu’en Andalousie.

Les conquêtes de ces grandes dynasties les ont menées du sud du désert du Sahara au nord de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye actuelles. L’exposition replace cette puissante entité au centre des réseaux diplomatiques et commerciaux qui furent les siens, des confins subsahariens jusqu’aux cités commerçantes de l’Italie médiévale, des royaumes chrétiens du nord de l’Espagne jusqu’au sultanat mamelouk d’Egypte. Elle permet aussi de rappeler qu’historiquement le Maroc fût un créateur d’empires.

COMMISSARIAT DE L’EXPOSITION :Commissaires générales : Yannick Lintz, directrice de département des Arts de l’Islam, musée du Louvre, Paris, France et Bahija Simou,directrice des Archives Royales, Rabat, Maroc.Commissaires scientifiques : Claire Delery et Bulle Tuil-Leonetti,musée du Louvre.

AU LOUVRE :LE MAROC MÉDIÉVAL

Madrasa El Attarine. Fès, Maroc. © L.Schneiter / Les Éditions du Makassar

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Touria Hadraoui © Arabesque.

Chellah, porte principale du site © Ahmed S. Ettahiri (2013)

Nabil Ayouch © D.R..

Catalogue de l’expositionLe Maroc médiéval. Un empire de l’Afrique à l’Espagne sous la direction de Yannick Lintz, Claire Déléry et Bulle Tuil-Leonetti.Coédition Hazan / musée du Louvre éditions. 432 p., relié, 245x285 cm, 430 illustrations coul. environ, 45 €.

AlbumLe Maroc médiéval. Un empire de l’Afrique à l’Espagne Coédition Hazan / musée du Louvre éditions. 48 pages, 50 ill., 8 €. Avec le soutien d’Arjowiggins Graphic.

AudioguideSélection d’œuvres commentées par les commissaires de l’exposition.

Visites-conférences dans l’expositionDu 5 novembre 2014 au 17 janvier 2015, le mercredi à 14 h 30 et 19 h, le samedi à 14 h 30

À l’auditoriumConférence de présentation de l’exposition Lundi 27 octobre 2014 à 12h30par Yannick Lintz, Claire Delery et Bulle Léonetti, musée du Louvre.

Conférence d’actualité de la recherche archéologiqueMercredi 19 novembre 2014 à 12H30Chellah, un site vivant par Ahmed S. Ettahiri.

Cycle de conférencesLundis 20, 27 octobre et 3,10 et 17 novembre à 18h30Le Maroc médiéval : cultures, mémoires, identités.

L’exposition est organisée par le musée du Louvre et la Fondation nationale des musées marocains.Elle sera aussi présentée au musée Mohamed VI de Rabat au Maroc.

Cette exposition bénéficie du mécénat principal de la Fondation Total et du mécénat associé de Deloitte et de Renault .

Cette exposition bénéficieégalement du soutien duCercle international du LouvreInternational council of the Louvre

Au musée Eugène-Delacroix Exposition « Objets dans la peinture. Souvenirs du Maroc ».5 novembre 2014 - 2 février 2015.

Direction des relations extérieures Service de presse Sophie Grange Contact presseCoralie [email protected] Tél. 01 40 20 54 44

AUTOUR DE L’EXPOSITION DU LOUVRE

Table rondeLundi 1er décembre 2014 de 18h30 à 20h30Fès et le patrimoine médiéval marocain : conservation et restauration.

LectureLundi 3 novembre à 20h30Ibn Khaldoun ou la première fresque historique du monde islamiquepar Faouzi Bensaïdi et Omar Berrada.

Concert de Touria HadraouiSamedi 29 novembre à 20h

Rencontre avec Touria HadraouiDimanche 30 novembre à 16h

Carte blanche au cinéaste Nabil AyouchVendredi 31 octobre à 20 hAli Zaoua, prince de la rue de Nabil Ayouch.Samedi 1er novembre à 16 hLes Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch.Dimanche 2 novembre à 15 hMy Land de Nabil Ayouch, et à 18 h 30Le Coiffeur du quartier des pauvresde Mohamed Reggab. ProjectionMercredi 26 novembre à 15 hAzur et Asmar de Michel Ocelot, et à 19 hHada-Casa de Jacqueline Caux. Avant-première.

Spectacle de Bouchra OuizguenMardi 16 à 19 h et 21 het jeudi 18 décembre à 21 hMadame PlazaAvec Bouchra Ouizguen et trois chanteuses de cabaret.

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Délégation générale aux Relations internationales de la Ville de ParisService Communication

Un automne marocain à Paris

De septembre 2014 à janvier 2015, à l’occasion des 10e anniversaires des Pactes d’amitié et de Coopération signés avec les villes de Rabat et Casablanca, la Ville de Paris invite le Maroc dans ses institutions le temps d’un temps fort.

INSTITUT DES CULTURES D’ISLAMDu 18 septembre jusqu’à fin décembre, le Maroc sera à l’honneur pour la 9e édition du Festival des Cultures d’Islam : exposition, concerts, théâtre, danse, cinéma, ateliers…

GAÎTÉ LYRIQUEDu 25 au 28 septembre, découvrez « Tanger Tanger » à la Gaîté lyrique : quatre jours festifs de manifestations pluridisciplinaires pour découvrir ou revivre l’ambiance particulière de cette ville du nord du Maroc.

LE CENTQUATRE-PARISDès septembre, l’artiste plasticien marocain Hicham Berrada sera accueilli en résidence au CENTQUATREPARIS en tant qu’artiste associé, avec l’installation de l’une de ses œuvres à l’automne.

THÉÂTRE DE LA VILLEAu Théâtre de la Ville, le 17 janvier, venez découvrir le programme de « Rwayes et Achwach » avec une Master Class sous l’égide du musicologue Ahmed Aydoun et le concert de l’Ensemble El Houssine Amrrakchi d’Agadir.

Informations sur international.paris.fr

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Le groupe Caisse des Dépôts, Mécène du Maroc contemporain

Le groupe Caisse des Dépôts est heureux de soutenir la manifestation « Le Maroc contemporain » en collaboration avec ses partenaires marocains du groupe Caisse de Dépôts et de Gestion.

Le groupe Caisse des Dépôts, particulièrement actif sur le territoire marocain, est fier de contribuer à la promotion et au rayonnement de la culture marocaine aujourd’hui. La Caisse des Dépôts entretient un partenariat déjà ancien, depuis 2001, avec la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc. Il s’est traduit par des co-investissements dans des sociétés de développement local, au Maroc et dans des instruments financiers méditerranéens de type fonds de capital-risque Averroes Finance I ou dans le fonds d’infrastructures InfraMed.Ce partenariat renouvelé pour la période 2013-2015 porte sur le financement de l’entreprise, le développement urbain et territorial et le logement.Les deux institutions travaillent également de concert à l’animation du Forum mondial des Caisses de Dépôt, lancé en janvier 2011, à l’initiative d’Anass Houir Alami, Directeur Général de la CDG.

Caisse des Dépôts56, rue de Lille75007 ParisPour plus d’informations :www.caissedesdepots.fr

Danse mystique N°4, Najia Mehadji, 2011, épreuve numérique pigmentaire

CÉLÉBRER LES PARTAGES

Créé en 1920, le Groupe OCP a été le témoin d’un Maroc Contemporain auteur de multiples créations artistiques, de plus en plus fortes et originales. Il a également accompagné durant

toutes ces années de nombreux évènements de la vie culturelle et soutenu inlassablement les projets artistiques innovants, leur

permettant notamment d’être partagés avec le plus grand nombre. L’effervescence des mouvements artistiques et culturels a façonné

ainsi, au fil des ans le Maroc d’aujourd’hui.

Le Groupe OCP est heureux de soutenir l’initiative de l’Institut du Monde Arabe de promouvoir la culture contemporaine marocaine.

Une démarche qui vient partager avec générosité des créations inédites d’une culture en mouvement.

Cette manifestation est une nouvelle opportunité pour OCP de réitérer son engagement en faveur des arts, tout en rendant

hommage aux artistes marocains, confirmés ou jeunes talents, qui contribuent au partage et à la valorisation de l’expression artistique

marocaine à travers le monde.

A PROPOS DU GROUPE OCP

Le Groupe OCP agit à travers le monde pour une agriculture durable et éco-responsable. Leader mondial de l’industrie du phosphate, OCP met à la disposition des agriculteurs des engrais à base de

phosphate et les aide à implémenter une fertilisation raisonnée pour protéger leurs sols.

Acteur industriel et économique mondial majeur, le Groupe OCP participe au développement durable de notre planète.

En savoir plus : OCPGROUP.MA

OCPGROUP.MA

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THE POWER OF SHARING*

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La manifestation « Le Maroc contemporain » est conçue et réalisée par l’Institut du monde arabe, avec la collaboration de la Fondation nationale des musées du Royaume du Maroc.

InstItut du monde arabe

Jack Lang, Président David Bruckert, Secrétaire général

FondatIon natIonale des musées du maroc Mehdi Qotbi, Président

commIssarIat Jean-Hubert Martin, Commissaire généralMoulim El Aroussi, Commissaire général associéMohamed Metalsi, Commissaire général associé

Alain Lardet & Scott Longfellow, Consultants designTarik Oualalou & Jafar Sijilmassi, Consultants architecture

coordInatIon du projet

Claude Mollard

département des exposItIons Aurélie Clemente-Ruiz, Directrice des expositions Hoda Makram-Ebeid, Chef de projetGéraldine Bloch et Sonia Recasens, Production Assistés de Hugo Martin

Djamila Chakour, Chargée de l’exposition “Ecrivains et Artistes” présentée dans le musée

Jalal Alami al-Idrisi, Régie des œuvres

scénographIe et graphIsme

Agence Clémence FarrellMaryanne Rapin, Chef de projet

dIrectIon des actIons culturelles

Mohamed Metalsi, Directeur des actions culturellesDorothée Engel et Rabah Mezouane, Spectacles Assistés d’Inès GeoffroyFrançois Zabbal, Rencontres et Débats Maati Kabbal, Jeudis de l’IMA

Layane Chawaf, CinémaSaïda Fellache et Malika M’sahel, Production

servIce des actIons educatIves Radhia Dziri, Directrice des Actions EducativesImane Mostefaï-Miquel et Elodie Roullier, Chargées d’actions éducatives

cellule mécénat

Adèle Parrilla

communIcatIon

dIrectIon

Philippe Cardinal

conseIllère communIcatIon

Catherine Lawless

communIcatIon, presse et partenarIats médIas

Mériam Kettani-Tirot 01 40 51 39 64

médIas arabes et partenarIats presse arabe

Salwa Al Neimi 01 40 51 39 82

chargée de communIcatIon et publIcatIon

Aïcha Idir Ouagouni 01 40 51 39 56

chargée de la presse jeunesse

Amal Benhagoug 01 40 51 34 86

contact presse musIque et danse

Yvette Sautour 06 85 40 81 11

documentalIste

Pauline Merveille

médIatIon numérIque

Yannis Koïkas

servIce des publIcs

Béatrice Poindrelle

Nous adressons également nos chaleureux remerciements à l’ensemble des services de l’IMA qui se sont investis sans compter pour mener à bien ce projet.

réalIsatIon du dossIer de presse

Mazarine Image Design

catalogue

edItIons snoeck, 183 pages, 25 €

« MAROC CONTEMPORAIN »

L’exposition Le Maroc contemporain a été réalisée avec le soutien exceptionnel de la Fondation d’entreprise Total, Grand Mécène de l’IMA depuis 2011.

CONTRIBUER AU PARTAGE DES CULTURESMécène de l’art, la Fondation d’entreprise Total s’attache à soutenir des expositions dédiées au partage des cultures. Elle favorise par ailleurs les initiatives qui ouvrent aux publics en situation de précarité sociale et économique, l’accès à la connaissance et à la pratique artistique. Le groupe Total a vu le jour au Moyen- Orient il y a près de quatre-vingt dix ans, et y est aujourd’hui toujours largement implanté. La Fondation Total trouve en l’Institut du monde arabe un partenaire idéal, pour saluer et promouvoir la beauté et la diversité d’un riche patrimoine culturel et d’une création artistique foisonnante.Grand Mécène de l’Institut du monde arabe depuis 2011, la Fondation d’entreprise Total soutient ses expositions depuis 2004 et est heureuse de poursuivre à ses côtés une quête conjointe de compréhension du monde et d’ouverture des cultures. C’est dans cet esprit qu’elle s’est associée aux expositions L’Age d’or des sciences arabes, Les Mille et Une Nuits, Le Théorème de Néfertiti, Hajj, le pèlerinage à La Mecque, et aujourd’hui le Maroc contemporain, qui fera découvrir au public le dynamisme de la création artistique marocaine.

A PROPOS DE LA FONDATION D’ENTREPRISE TOTALPremière fondation d’entreprise française, la Fondation Total, créée il y plus de vingt ans, intervient dans les domaines de la culture, de la solidarité et santé, ainsi que dans la recherche sur la biodiversité marine. La Fondation privilégie les partenariats de long terme pour, au-delà du soutien financier, croiser les expertises et les renforcer pour enrichir l’intelligence collective.

Pour plus d’informations :www.fondation.total.com / www.facebook.com / Fondation Total Responsable communication Fondation d’entreprise Total : Valérie Bec - [email protected]

RÉSEAUX SOCIAUX :

PLUS D’INFORMATIONS SUR :

www.imarabe.org web

#IMAROC

EXPOSITION MAROC CONTEMPORAIN

Du 15 octobre 2014 au 25 janvier 2015Ouvert tous les jours sauf le lundiDu mardi au jeudi de 10 h à 18 hNocturne le vendredi de 10 h à 21 h 30 Week-ends et jours fériés de 10 h à 19 hInformations : 01 40 51 38 38

Billet à tarif plein : 10,5€*Billet à tarif réduit : 8,5€* (demandeurs d’emploi, jeunes de 16-25 ans, achats groupés de plus de 20 places, acheteurs de billets de spectacles IMA)Gratuité pour les amis de l’IMA, les adhérents IMA, les moins de 16 ans, les handicapésUn justificatif sera demandé Billet non daté valable le jour de votre choix*prix sur place (hors frais de réservation)

Billet famille (5 personnes maximum)20 € hors frais de réservation.

Visites guidées Individuels : tous les jours à 14 h 30Groupes : Réservation obligatoire par téléphone au 01 40 51 38 45/39 54

Un billet coupléExpo+musée tarif plein = 13€Expo+musée tarif réduit = 11€Ces prix s’entendent hors frais de réservation

Réservations sur : www.imarabe.org , www.fnac.com , www.digitick.com www.ticketmaster.com, www.carrefour.com Sur place à l’IMA et points de vente habituels

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UN ÉVÉNEMENT UNIQUE À L’INSTITUT DU MONDE ARABE

LE MAROC

CONTEMPORAIN

1, rue des Fossés Saint-Bernard75005 Parisbilletterie IMA-FNACimarabe.org

Manifestation réalisée grâce à la collaboration de la Fondation nationale des musées du Royaume du Maroc

Remerciements à :

15 OCTOBRE 2014 25 JANVIER 2015

En lien avec l’exposition « Le Maroc médiéval » au Louvre.