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British Institute of Persian Studies Un Mors Achéménide en Provenance du Gorgan Author(s): Roland Besenval Source: Iran, Vol. 20 (1982), pp. 177-178 Published by: British Institute of Persian Studies Stable URL: http://www.jstor.org/stable/4299728 . Accessed: 12/06/2014 22:52 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . British Institute of Persian Studies is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Iran. http://www.jstor.org This content downloaded from 188.72.126.181 on Thu, 12 Jun 2014 22:52:39 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Un Mors Achéménide en Provenance du Gorgan

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British Institute of Persian Studies

Un Mors Achéménide en Provenance du GorganAuthor(s): Roland BesenvalSource: Iran, Vol. 20 (1982), pp. 177-178Published by: British Institute of Persian StudiesStable URL: http://www.jstor.org/stable/4299728 .

Accessed: 12/06/2014 22:52

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UN MORS ACHEMENIDE EN PROVENANCE DU GORGAN

By Roland Besenval

Lors d'un sejour ia Tureng Tepe, en Juillet 1980, un mors en bronze fut remis 'i la mission

archeologique franqaise. Selon les informations recueillies aupres du gardien du site auquel l'objet avait ete apporte, celui-

ci proviendrait de Tureng Tepe ou de sa region. Il s'avera toutefois impossible d'en localiser

precisement le lieu de decouverte. Cette trouvaille fut ulterieurement deposee au service de la Culture et des Arts de la ville de

Gorgan. Ce mors en bronze, d'un harnachement du type filet, est compose de deux branches, d'une

longueur de 21,6 cm., dd'limitant un canon de 10,5 cm. prolonge au dela des deux branches par deux anneaux (largeur maximum du mors: 19,5 cm.). La particularite essentielle de ce mors est son articulation unique au centre du canon (Fig. 1; Pl. Ia, Ib).

Ce dernier est compose de trois anneaux, l'anneau central independant assurant l'articulation entre les deux parties du mors. La surface du canon est heriss6e de petites protuberances hemispheriques qui ont valu 'i ce type de mors les appelations "mors-herisson" ou "mors de

dressage".' Les deux demi-canons sont solidaires des deux branches laterales du mors. Ces dernieres,

legerement incurv6es vers l'exterieur, comportent dans le prolongement du canon les deux anneaux

porte-renes. Chacune des deux branches du mors est perc&e de deux trous permettant, au moyen de deux

lanieres, d'assurer la fixation au montant du harnachement. Tous les exemples de harnachement observables sur les reliefs de Pers6polis presentent cette organisation.

Les trous de fixation sont perce's dans un renflement limite par deux bagues. Au deli du retrecissement forme par la bague exterieure, la section de la branche va en s'epaississant lekgrement. Les extremites de ces branches sont plates.

L' tat de conservation du metal est bon. Seule manque l'extremite de l'une des branches, au dela du renflement du trou de fixation.

Les travaux de Potratz2 et de Moorey3 permettent de dresser rapidement l'inventaire de cette variete de mors 'i articulation centrale, avec ou sans protuberances, et dont les branches sont soit

rectilignes soit incurvees vers l'exterieur. Le premier groupe presente les memes composants que le mors trouve dans la region de Tureng

Thpe: articulation centrale realis'e par un troisieme anneau, presence de protuberances sur le canon. C'est 'i Persepolis que les seuls exemples de ce type de mors furent trouves dans un contexte date.4

Un seul a ete publie mais Schmidt precise dans le texte5 que sur les quinze mors en bronze decouverts i Persepolis ce modele etait le plus rare, ce qui laisse donc supposer que d'autres exemplaires, non

publies, ont ete' trouves. Deux autres mors identiques, mais dont le contexte d'origine n'est pas connu, sont signales par

Potratz. Le premier donne comme assyrien, se trouve au musiee du Louvre.6 Le second se trouve au

mus&e du Caire et appartenait i la collection Fouquet. Sa provenance est tgalement inconnue.7 Parallklement i ce premier type, les d~couvertes de Persepolis attestent un module tras proche

caracterise egalement par la presence de protuberances sur le canon. Il se differencie du precedent par deux anneaux au lieu de trois. Ceux-ci sont alors relies aux branches du mors par l'interm(diaire d'un corps cylindrique. Ce module etait le plus courant parmi les quinze mors en bronze de Persepolis.8

Deux exemplaires de ce type ont 6tC trouv6s dans le cimetikre achim6nide de Deve Hiyiik.9 D'autre exemplaires, mais dont la position chronologique est moins scire, ou inconnue, ont 6t6

inventories par Moorey: i l'acropole d'Athenes, dans la couche dite "perse"1o; i Gori, dans le

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178 JOURNAL OF PERSIAN STUDIES

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Dessin Ph. GOUIN 81

Fig. 1. Un Mors Achi•eenide en provenance du Gorgan.

Caucase"; a Olynth'z; 'a Khorsabad."3 Un exemplaire en provenance du Luristan a 6t6 6galement publiek par A. Godard.14 Enfin le musee Allard Pierson 'i Amsterdam en possede egalement un,

suppose d'origine syrienne."5 Ce type de mors est egalement atteste sans protuberances sur le canon, soit avec des branches

droites (a Deve Hiiyi!k'6), soit avec des branches coudbes ou incurvies (Byblos, 17 musee du Caire"). Le mors de Tureng Tepe peut donc se rattacher 'a un ensemble dont les traits morphologiques

communs sont les suivants: 1. Articulation unique, au centre du canon, realisee par deux, plus rarement trois anneaux. 2. Deux branches solidaires des deux demi-canons. 3. La surface du canon

peut comporter (ou non) des protuberances. Or les deux seuls contextes bien dates oui ce groupe est atteste sont achemenides: Persepolis et le

cimetiere de Deve HUiytik. De plus les autres decouvertes, mal datees, n'infirment pas cette attribution, etant toutes situees

dans l'aire d'expansion de l'empire achemenide (Egypte, Mesopotamie, Syrie). Pour l'Asie Centrale, et dans l'etat actuel de la documentation, il n'existe aucun parallele contemporain ou anterieur a ce type de mors.

Enfin sa decouverte dans la region de Tureng Tepe n'a rien de surprenant, cette periode 6tant bien

representee sur le site (niveau Va'9).

I A. Godard, "Bronzes du Luristan", Athar-e Iran III, 2 (1938), p. 242. 2 J. A. H. Potratz, Die Pferdetrensen des Alten Orient (Rome, 1966). 3 P. R. S. Moorey, Cemeteries of the First Millennium B.C. at Deve

Hiiyik, (Oxford, 1980). 4 E. F. Schmidt, Persepolis II (Chicago, 1957), P1. 79 no. 9, PT5 45. 5 Ibid., p. 100. 6 Potratz, 1966 op cit., p. 118a: A.O. 2672.

J. A. H. Potratz, "Die Pferdegebisse des zwischenstromlind- ischen Raumes", A.F.O. XIV 1/2 (1941-44), p. 21 Fig. 21.

8 Schmidt, op. cit., PI 78 no. 2-3-4-, p. 100.

9 Moorey, op. cit., p. 63 no. 227-228. 10 Potratz, 1966, op. cit., p. 118, Fig. 47c. 11 Ibid., Fig. 47b.

12 D. M. Robinson, Excavations at Olynthus X (Baltimore, 1941), PI CLXIII,

" G. Loud and C. B. Altman, Khorsabad II: The Citadel and the Town, (Chicago, 1938), p. 99, P1. 62 no. 189-190.

14 Godard, op cit., p. 242, Fig. 157. '~ Potratz, 1966, op. cit., PI. LII no. 123. 16 Moorey, op. cit., p. 63, Fig. 10, no. 229.

'7 M. Dunand, Fouilles de Byblos 1933-38 (Paris, 1958), p. 796, Fig. 908.

18 W. M. F. Petrie, Tools and Weapons, (London, 1917), Pl. LXXI, No. 39.

'9 J. Deshayes, "Les niveaux de l'Age du Fer d Tureng Tebp'" in Akten des VII. Internationalen Kongressesfiir Iranische Kunst und Archdologie.

Miinchen 7.-10. September 1976 (Berlin, 1979), pp. 29-34, p. 34.

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Pl. Ia: Mors de la region de Tureng Tipe. Pl. Ib: Ditail. Protubirances sur le canon du mors.

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