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07/12/2016
1
TRAVAUX DIRIGÉS:
GESTION DES RESSOURCES
NATURELLES
ASSURÉS PAR : BRAHIM JAZIRI, 2016.
DÉPARTEMENT DE GÉOGRAPHIE.
1
THÈMES D’ÉTUDE
2 thèmes d’étude:
I- La gestion des ressources en eau
II- La gestion des ressources forestières
2
07/12/2016
2
ENJEU MAJEUR DU
DÉVELOPPEMENT DURABLE EN
TUNISIE
3
PLAN
TD 1- Les ressources en eau en Tunisie
TD 2- Les institutions de la gestion de l’eau en Tunisie :
du national au local
TD 3- La mobilisation des eaux de surface en Tunisie
4
07/12/2016
3
TD 1- LES RESSOURCES EN
EAU EN TUNISIE
Les apports hydriques en Tunisie sont fournis par:
Les eaux de surface
Les eaux souterraines
5
• Le potentiel en eau de la Tunisie est modeste.
• Ce potentiel est inégalement réparti dans les régions.
• 75% des ressources en eau sont renouvelables.
POTENTIEL EN EAU
6
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4
Les eaux de surfaces et les eaux souterraines sont estimés à 4840 Mm3:
- Eaux de surface: 2700 Mm3 - Eaux souterraines: 2140 Mm3:
740Mm3 proviennent des nappes phréatiques
1400 Mm3 des nappes profondes
POTENTIEL EN EAU
7
• Situation géographique: sur la rive
sud de la Méditerranée
→ Climat méditerranéen
• Caractéristique : pluies hivernales et
sécheresse estivale.
• Les quantités de pluies sont
modestes
• La moyenne du territoire est de
200mm/an
LES PLUIES
8
400
400
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5
• L’isohyète 400mm/an sépare
une Tunisie tellienne humide au
Nord, et le reste du pays plus
secs.
• Les totaux annuels ne
dépassent pas 50mm/an dans
l’extrême sud
• Irrégularité temporelle et une
mauvaise distribution spatiale.
LES PLUIES
9
400
400
• Le réseau hydrographique tunisien est
formé de cours d’eau caractérisés par:
• des longueurs modestes.
• un régime d’écoulement saisonnier.
• une irrégularité des écoulements.
• La Medjerda est le cours d’eau le plus
important en Tunisie. Ce fleuve est
long de 600km dont 484 km en
Tunisie.
LE RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE
10
07/12/2016
6
L’ensemble des systèmes hydrauliques de la Tunisie apporte 2 700Mm3 [1] d’eau (moyenne 1993-2004) soit 7,5% de l’ensemble des eaux précipitées en Tunisie en une année (36 milliards de m3). Cette " perte " est due à l’évapotranspiration et à l’infiltration (Henia L.,2001). Les 9 systèmes retenus se caractérisent par leur inégalité en superficie et en apport (Fig.I-5). En effet, les 3 systèmes du Tell détiennent 72,6% des apports hydriques alors qu’ils ne représentent que le 1/3 du pays. S’ajoute à cela une irrégularité temporelle des apports entre des années sèches et des années très humides. Ceci est strictement liée au régime pluviométrique méditerranéen comme celui de la Tunisie.
• Les 3 systèmes du Tell ( Extrême Nord-Ichkeul-Medjerda)
détiennent 72,6% des apports hydriques alors qu’ils ne
représentent que le 1/3 du pays.
Source de données :Direction Générale des Ressources en Eaux, 2005.
11
La Tunisie reçoit en moyenne 36 Milliards de m3 /an d’eau
de pluie.
Ce volume est inégalement répartit:
• dans l’espace: le Nord humide (1590 mm/an à Aïn
Draham au nord-ouest) et le Sud sec (90 mm/an à
Kébili au sud-ouest)
• dans le temps: variabilité d’une année à une autre. Il
peut être égal à 11 Milliards de m3 en année sèche
comme il peut atteindre 90 Milliards de m3 en année
humide
12
07/12/2016
7
13
Pluie annuelle régionale du Nord-Est de la Tunisie
(1909-1996)
Source des données brutes : Direction Générale des
Ressources en Eau.
• Les nappes phréatiques sont celles
situées à une profondeur inférieure
à 50 m ( code de l’eau, 1975)
• La Tunisie compte 215 entités dont
40% sont localisés au Nord, 44% au
Centre et 26% au Sud.
• Les nappes phréatiques
représentent 16% du potentiel
hydrique global du pays.
14
LES NAPPES PHRÉATIQUES
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8
• Le volume total des ressources
exploitables est évalué à 746,7 Mm3
alors que le volume exploité est de
777,8 Mm3 soit un taux
d’exploitation global de 106% → une
surexploitation surtout celles
situées au Centre 111%.
• 12 nappes seulement présentent
une salinité inférieure 1,5g/litre.
LES NAPPES PHRÉATIQUES
15
• Les nappes phréatiques sont celles
situées à une profondeur supérieure à 50
m ( code de l’eau, 1975)
• La Tunisie compte 280 entités dont 21%
sont localisés au Nord, 23% au Centre et
56% au Sud.
• Elles représentent 28% du potentiel
hydrique global du pays.
• Le volume total des ressources est évalué
à 1411,5 Mm3 dont 43% sont non
renouvelables.
16
LES NAPPES PROFONDES
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9
• Les principales nappes:
• Nappe du Continental Intercalaire s’étend sur
600000km² (Grand Erg Oriental) . Sa
profondeur varie de 1 à 2,5 km.
• Nappe du Complexe Terminal s’étale sur
350000 km². en Tunisie on la trouve dans les
aquifères du Jerid et de Nefzaoua. Sa
profondeur varie de 100 à 600 m.
• La nappe de la Jeffera (entre Gabès et Zarzis)
alimentée essentiellement par la nappe du
Continental Intercalaire. Sa profondeur varie de
100 à 300 m.
17
LES NAPPES PROFONDES
18
Source d'eau chaude à Tozeur
07/12/2016
10
La variabilité spatio-temporelle des
ressources hydrique oblige la Tunisie à
adopter une stratégie spécifique de la
gestion des ressources en eau.
Cette gestion consiste à gérer l’abondance
et la pénurie en eau.
19
La stratégie repose sur création des
réserves pendant les années humides pour
faire face au manque de l’eau au cours des
années sèches.
Cette gestion repose sur la complémentarité
entre les eaux de surface et les nappes
souterraines.
20
07/12/2016
11
La gestion de l’eau est définit selon:
• L’offre et la demande
• Une stratégie selon les objectifs
21
TD 2- LA GESTION DE EAU EN
TUNISIE
La demande en eau dépend de: 2
2
1- L’ÉTAT DE LA DEMANDE EN EAU
Demande en eau
Besoins
Population
Accroissement démographique
Taux d’urbanisation
Développement socio-
économique
07/12/2016
12
23
%
Évolution de la population et de son taux
d’accroissement en Tunisie depuis l’indépendance
* Estimations
Sources des donnés brutes: INS, 2016
3 783 200
4 533 300
5 588 200
6 966 200 8 785 400
9 730 000
10 982 700
11 852 032
12 862 531 13 379 599
1,8
2,3
2,5
2,3
1,6
0,9
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
0
2 000 000
4 000 000
6 000 000
8 000 000
10 000 000
12 000 000
14 000 000
16 000 000
1956 1966 1975 1984 1994 2000 2014 2020* 2030* 2040*
Population Taux d'accroiseement moyen annuel
La Tunisie compte aujourd’hui 10,9 millions d’habitants. En
1956 elle était 3,8 millions et elle sera 13,4 millions en 2040.
24
%
Évolution de la population et de son taux
d’accroissement en Tunisie depuis l’indépendance
* Estimations
Sources des donnés brutes: INS, 2016
3 783 200
4 533 300
5 588 200
6 966 200 8 785 400
9 730 000
10 982 700
11 852 032
12 862 531 13 379 599
1,8
2,3
2,5
2,3
1,6
0,9
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0,5
1
1,5
2
2,5
3
0
2 000 000
4 000 000
6 000 000
8 000 000
10 000 000
12 000 000
14 000 000
16 000 000
1956 1966 1975 1984 1994 2000 2014 2020* 2030* 2040*
Population Taux d'accroiseement moyen annuel
Elle a connu une croissance démographique importante au
cours des années 60, 70 et 80 mais cette croissance est de
plus en plus maîtrisée.
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13
La population urbaine a connu une croissance générale de
40,1% en 1966 à 67,7% en 2014 mais avec rythme variable.
25
40,1
47,5
52,8
61,0
64,9
67,7
0,0
10,0
20,0
30,0
40,0
50,0
60,0
70,0
80,0
1966 1975 1984 1994 2004 2014
%
Évolution du taux d’urbanisation en Tunisie
L’augmentation de la population et du taux
d’urbanisation engendrent une augmentation de la
demande globale en eau mais la maîtrise de la
croissance démographique permet une meilleure
gestion de la demande en eau.
Le développement socio-économique que connaît la
Tunisie peut donner lieu à une croissance de la
demande en eau par tête d’habitant.
26
1996
87 Litres / hab / jour
2030
103 Litres / hab / jour
07/12/2016
14
Les fondements d’une gestion des ressources en eau
nécessitent:
27
Un appareil institutionnel et juridique
Une stratégie claire
Un système de mise en œuvre
Un système de contrôle
Les fondements d’une gestion des ressources en eau
nécessitent:
2
8
Un appareil institutionnel et juridique
Il englobe l’ensemble des sociétés, des
administrations et officiers considérés comme les
organes chargés d’assurer la gestion.
L’appareil juridique regroupe la législation (textes de
lois, code des eaux) nécessaires pour garantir une
bonne gestion.
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15
Les fondements d’une gestion des ressources en eau
nécessitent:
29
Une stratégie claire
Elle définie avec des objectifs clairs à atteindre à cour,
moyen et long termes pour la mobilisation des
ressources et la planification des temps de réalisation.
Les fondements d’une gestion des ressources en eau
nécessitent:
3
0
Un système de mise en œuvre
Il applique les stratégies et la réalisation des plans
élaborés par les différents appareil de l’Etat.
07/12/2016
16
Les fondements d’une gestion des ressources en eau
nécessitent:
31
Un système de contrôle
Son rôle se résume dans le suivi et le contrôle de
l’arbitrage des ressources en eau.
32
TD2: LES INSTITUTIONS DE LA
GESTION DE L’EAU EN TUNISIE :
DU NATIONAL AU LOCAL
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17
33
1885
• Décret beylicale du 28 septembre 1885: Instauration de la domanialité publique des ressources en eau.
1896
• Création de la première association d’usagers de l’eau d’irrigation ou « syndicat d’arrosage » dans la région Sud ( Zarzis, les Oasis du Djérid).
1912 1919
•Le cadre juridique des associations s’est renforcé progressivement dans le temps, les associations syndicales des propriétaires des oasis sont apparues.
à partir de 1923
• Ces dispositions se sont étendues ensuite à d’autres formes de gestion communautaire de l’eau comme les associations spéciales d’intérêt hydraulique,
1933 - 1936
•Cette gestion communautaire s’est confiée aux associations d’usagers de l’eau du domaine de l’Etat (les Associations d’Intérêt Collectif AIC)
L’histoire de la politique hydraulique en
Tunisie
Avant l’indépendance, la gestion des ressources hydriques était participative
34
1958 -1980
• La création des Offices de mise en valeur agricole (OMIVA) chargés de gérer les périmètres publics irrigués
• Les Commissariats régionaux au développement agricole (CRDA) étant chargés de la réalisation et de la maintenance des aménagements hydrauliques.
1975
• Le gouvernement a mis au point le cadre législatif sous la forme de lois et règles dans le « Code des Eaux ». Il organise l’utilisation de l’eau en Tunisie
.
• Jusqu’à 1990, La maîtrise de l’eau est gérée par l’Etat susceptible d’assurer l’arbitrage,
mobiliser les ressources nécessaires et utiliser des techniques plus avancées. → Gestion centralisée
1990
•Pour décentraliser la gestion des périmètres irrigués et contribuer au passage d’une gestion de l’offre à une gestion de la demande, les 13 offices (OMIVA) ont été dissous et la gestion confiée à des groupements d’intérêt collectif (G.I.C.)
1998 et
2004
•La Stratégie nationale d’économie de l’eau a été lancée afin d’améliorer l’efficience des réseaux collectifs d’irrigation et de promouvoir des techniques d’irrigation économes en eau.
• À partir de 1990, retour à Gestion participative de l’eau en Tunisie par la création des Groupements de Développement Agricole
Après l’indépendance,
07/12/2016
18
L’organisation du système d'institutions pour la gestion
de l'eau en Tunisie s’effectue selon diverses échelles.
35
Au niveau national,
• Le ministère de l’agriculture et des
ressources hydriques se place au
sommet des institutions du domaine
public hydraulique.
• Ce ministère joue le rôle d'arbitre entre
les différents usages sectoriels de l'eau.
• Il planifie les grandes stratégies
nationales futures en matière de la
gestion des ressources hydriques.
36
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19
Au niveau national,
• La gestion des barrages est confiée
à la Direction Générale des
Barrages et des Grands Travaux
Hydrauliques (DGBGTH).
• Dans le réseau d’organismes, le
Comité National de l’Eau joue le
rôle de coordinateur entre
administration et usagers.
37
Au niveau régional,
Les CRDA, à travers différentes directions
(eaux, sols, CES, génie rural…) veillent au suivi
des ressources hydriques et de la réalisation
des projets régionaux d'irrigation et
l'alimentation en eau potable.
Le secrétariat d’Etat à la ressource hydraulique
se voue à la coordination et la supervision des
activités de développement de l’eau.
38
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20
Au niveau local,
À partir de 1990, ce sont les Groupements
d’Intérêt Hydraulique (GIH) ou Groupements
d’Intérêt Collectif (GIC) que la gestion est
confiée. (elle était confiés aux Offices de mise
en valeur agricole (OMIVA))
En 2004, les 1 160 groupements d’intérêt
collectif créés couvrent plus de 168 000 ha (67
% des périmètres publics irrigués). Cependant,
seulement 25% des groupements est capable
d’assurer une bonne gestion.
39
4
0
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21
Les organismes publics autonomes
Les organismes publics autonomes
s’engagent à distribuer l’eau suivant le
principe de priorités régionales et
sectorielles (secteurs considérés
stratégiques comme l’irrigation, l’eau
potable, le tourisme, l’industrie…)
41
Le SECADENORD
est chargé de l’exploitation des
infrastructures de transfert tel
que le canal Medjerda et des
adductions du Nord.
42
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22
est chargée de l’exploitation et de la
distribution de l’eau potable pour les
villes et agglomération de plus 2500
habitants.
43
La SONEDE
44
103000
937676
1548085
2304242
2720146
0
500000
1000000
1500000
2000000
2500000
3000000
1968 1990 2000 2010 2015
Nombre d'abonnés à la SONEDE
Nombre d'abonnés
Source: www.SONEDE.com.tn
07/12/2016
23
45
90
276,8
345,5
524
646,5
82
256,1
331,5
478,8
580,9
0
100
200
300
400
500
600
700
1968 1990 2000 2010 2015
Volume d'eau produit (en Mm³) Volume d'eau distribué (en Mm³)
Volume d’eau produit et distribué par la SONEDE
Source: www.SONEDE.com.tn
46
0
20
40
60
80
100
120
1968 1990 2000 2010 2015
Taux de desserte en milieu urbain (en %) Taux de desserte en milieu rural (en %)
Taux de desserte en eau selon le milieu
Source: www.SONEDE.com.tn
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24
Organisme public autonome est sous la tutelle du ministère de l’environnement.
L’ONAS assure un traitement des eaux usées
L’ONAS dispose de son propre réseau de raccordement aux usagers ou aux divers réseaux publics.
47
ONAS
Le volume d’eau traitée est passé de 6 millions m3 par an en 1975 à 241,7 millions m3 par an en 2015 avec une amplitude régressive entre le volume d’eau distribuée et le volume d’eau traitée.
Ces eaux usées traitées constituent une ressource alternative utilisée actuellement à concurrence de 20 % en agriculture irriguée.
48
07/12/2016
25
49
0
50
100
150
200
250
300
1997 2003 2005 2006 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Volume d'eau traitée dans les stations d´épuration en Mm3
50
07/12/2016
26
- La politique d'alimentation en eau potable en Tunisie se
fonde sur le principe d'équité sociale et inter-régionale.
- Cette politique vise à réduire les écarts entre populations
citadines et rurales d’une part et entre régions en situation
de pénurie et d'excédent hydrique d’autre part.
- A la base de l’ossature de la gestion de l’eau, on trouve les
usagers de l’eau. Les ruraux non branchés à la SONEDE sont
approvisionnés en eaux par la Direction Générale du Génie
Rural (DGGR).
51
L’alimentation en eau potable (AEP)
52
TD 3: LA MOBILISATION DES EAUX DE
SURFACE EN TUNISIE
07/12/2016
27
LES BARRAGES
L’Etat tunisien a hérité trois barrages de l’époque coloniale :
barrage Mellègue, barrage beni Metir et barrage el Kebir sur
l’oued Miliane localisé à 70 kilomètres au Sud-Est de Tunis.
Ce dernier a été mis en eau en 1928 pour l'alimentation en
eau potable de la capitale. Il est aujourd’hui totalement
colmaté.
53
5
4
Barrage El Kebir sur l’oued Miliane localisé à 70
km au Sud-Est de Tunis. Il a été mis en eau en
1928 pour l'alimentation en eau potable de la
capitale. Il est aujourd’hui totalement colmaté.
07/12/2016
28
Les grands barrages sont édifiés surtout dans le Nord du pays.
Les barrages tunisiens se caractérisent par leur interconnexion.
Ceci permet le transfert, par gravité, de l’eau des barrages situés à l’amont vers les barrages situés à l’aval.
Le transfert est assuré par des cours d’eau naturels ou rectifiés ou bien par des canaux en béton.
Les barrages situés en aval forment le « terminus » du réseau.
L’eau ainsi captée sera destinée pour les secteurs de consommation d’eau potable ou industrielle autrement dit les agglomérations.
Une bonne partie de cette eau est destinée aux périmètres irrigués qui atteindront 470000 hectares en 2030.
55
© d
-ma
ps.c
om
100 km
60 mi
56
Zone de production
(les châteaux d’eau)
Zone de consommation
(villes et périmètres irrigués)
07/12/2016
29
57
Les barrages en Tunisie En 2016, On compte 36
grands barrages répartis
dans les Mogods, le Tell, la
Dorsale et le Cap Bon. Ce
chiffre va s’accroître après
l’achèvement des barrages
situés surtout dans le
système de l’Extrême Nord.
Il existe aussi plus de 200
barrages collinaires et 1000
lacs collinaires.
Le barrage Sidi Salem,
construit en 1981 sur le cours
principal de la Medjerda, est le
barrage le plus important de la
Tunisie avec une capacité de
stockage qui dépasse 762
millions m3. Viennent ensuite
les barrages édifiés sur le
système Extrême Nord qui
avec 4 grands barrages
stockent 411 millions m3.
58
Capacité de stockage des barrages tunisiens en millions de m3
07/12/2016
30
LE TRANSFERT DE L’EAU
Le transfert de l’eau sur de longues
distances n’est pas nouveau en
Tunisie. Des aqueducs existaient
depuis l’antiquité. Cela témoigne
d’un savoir-faire ancestral face à la
pénurie d’eau.
59
6
0 Cours d’eau rectifié (sejnane)
Canal en Béton (canal Medjerda-Cap Bon
07/12/2016
31
Au total, des centaines de
kilomètres de conduite,
sous forme de cours
d’eau, des conduites pour
l’eau potable ou à usage
mixte eau potable et
agriculture, forment le
réseau de transfert des
eaux en Tunisie.
61
RÉSEAU DE TRANSFERT
Un sous-système de transfert
Ouest-Est:
Il s’organisa autour du barrage Sidi
Salem et du barrage de déviation
de Laroussia et du canal Medjerda
– Cap Bon.
Il assure une quantité de 163
millions de m3 (en 1997) vers les
périmètres irrigués de la basse
Medjerda et le cap bon (72,6 mm3)
et les villes du Grand Tunis, Cap
Bon, Sahel et Sfax (90,4 m3) 62
On reconnait 2 grandes conduites de transfert inter-régionaux:
07/12/2016
32
63
Barrage de déviation de Laroussia
Canal Medjerda – Cap Bon.
RÉSEAU DE TRANSFERT
Un sous-système de transfert Nord-Sud:
Il s’organisa autour du barrage Sejnane
et Joumine et l’aval au système de
transfert Medjerda.
Le barrage de Sejnane joue le rôle de
collecteur et de transit des ressources
hydriques provenant des barrages
ziatine, sidi barrak, gamgoum.
Le transfert interrégional est assuré par
le canal Joumine et la Conduite Ichkeul
Medjerda qui atteignent la station de Béli
au Cap bon 64
On reconnait 2 grandes conduites de transfert inter-régionaux:
07/12/2016
33
65
Barrage Sejnane
Canaux de transfert
Barrage Sibi Barrak,
Béja
Crédit photo: Brahim Jaziri, 2015
66
07/12/2016
34
Barrage Bni Metir,
Jendouba
Crédit photo: Wikipédia
67
Barrage sibi Salem,
Béja
Crédit photo: Atlas des Paysages
de la Tunisie, 2009.
68
07/12/2016
35
Barrage Nebeur,
El Kef
Crédit photo: Atlas des Paysages
de la Tunisie, 2009.
69
CONCLUSION
Malgré les efforts de l’Etat dans la gestion de l’eau, la Tunisie est
en situation de stress hydrique selon les normes de la banque
mondiale avec moins de 500 m3/hab/an. La demande ne cesse de
s’accroître avec une stagnation des ressources.
La stratégie nationale dans les années futures consiste à chercher
des ressources non conventionnelles. Certains paramètres
doivent être pris en compte.
Une gestion rationnelle des ressources est fortement exigée. Elle
consiste à maîtriser la consommation par la sensibilisation des
utilisateurs de façon directe ou par mass médias.
70