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L'ASSOCIATION (LEs LANGLOIS DNAM

Association sans but lucratif fondee le 24 mars 1983 et enregistrée auprès de la Direction des Compagrries du ministèredes Institutions financières ei trves

I

Conseil d'administration

Président: Fabien LangloisVice'président: Henri A. LangloisSecÉtaire: Diane LangloisTrésorier RémiLangloisAdministrateurs: CarmenLessard-Bolduc

André LangloisSerge LachapelleGilles Ferland-LangloisLouise Langlois-Lord

Postes vacants . . . . . . . . .

Blason

Le blason de I'Association qui apparaît sur lacouverture compte huit spirales représentant les huit sou-ches de Langlois en Amérique du Nord.

Cotisation

Pour être membre de I'Association <Les Laneloisd'Amérique>. la cotisation annuelle est de l8$.

Adresse postale

L'Association <Les Langlois d'Amérique>1048, place VigerSainte-Foy, QuébecGrw 2P7

Site internet de I'Association

www.câ

Info Langlois

Brochure d'information publiée quatre fois par année parI'Association <Les Langlois d'Amérique>

Bulletin <<Le Lan gloio>

Rewe publiée une fois par année par I'Association <LesLanglois d'Amérique>.

Les textes publiés dans <<Le Langlois> n'engagent queresponsabilité de leurs auteurs.

Dépôt legal : Bibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du Canada

ISSN - 083r -2729

Équipe du Bulletin <<Le Langlois>> :

Normand LangloisJean-Paul Lanslois

Collaborateurs à ce numéro :Claude LangloisGisèle Langlois-MartelGustave LangloisHenri A. LangloisJean-Paul LangloisMichel LangloisNormand LangloisRéjean Denis

Jean-Paul LangloisNormand Langlois

: Fédération des familles-souches

Edition :

I

SommaireLe No 17 - Novembre 2000

Avant-ProposForewordLes Langlois dans I'histoireFemmes Langlois au XVIIe siècleComplément sur les ancêtres de Robert J. LaneloisComplementLes Langlois d'hierNicolas Langlois et ses descendantsErreurs en généalogieErrors in genealogy

La RédactionThe Editor l 5

1 920

24

3J

Ai

78

Les Langlois dans les îlesL'île-aux-Canots et Charles B. FisherL'Île Langlois change de propriétaireEvolution du nom Aylwin/LangloisLes Langlois-Traveny contemporainsGustave Traversy et Yvonne VervilleLes Langlois et I'AssociationListe des membres

8t2

29

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* Avant-propos #Voici le contenu du Bulletin de I'année 2000.

Un premier article fourni par le genéalogiste Michel Langlois #8, fraite de la biographie de femmesLanglois du XVIIe siècle.

Vient ensuite un complément d'information sur un arricle du Bulletin de 1999, qui parlait des ancêtres deRobert Langlois.

Puis, sous le titre Nicolas Langlois et ses descendonts, Jean-Paul Langlois nous fait part du résultat de sesrecherches qui nous pousse à croire que des corrections dewont être apportees au fascicule sur NicolasLanglois et ses descendants.

Avec I'Île-aux-Canots. il est question de cette petite langue de terre située en face de Montrnagny, qui aappartenu à un Langlois et a été habitee par ce Langlois. Nous devons les informations à Madame GisèleLanglois-Martel #1, qui a entretenu un contact régulier avec I'actuel propriétaire de l'île, Monsieur Charles B.Fisher.

Monsieur Claude Langlois #581, urbaniste, nous a fourni un texte sw l'ile Langlois dontnous avons parléantérieurement dans le Bulletin no 10, 1993 à la page 25. Nous constatons à la lecture du document, que cetteîle dont il était propriétaire jusqu'à lout récemment, a déjà appartenu à son père et à une firme Langlois.

L'Évolution du nom Aylwin: article intéressant de monsieur Réjean Denis nous montre comment, de lignéesLanglois, nous bifurquons, à plus d'une occasiorl sur des Langlois Aylwin. On pense même que les Aylwinformeraient des souches indépendantes comme c'est le cas par exemple pour les Langlais.

Pour sa part, Monsieur Gustave Traversy nous a transmis un texte dans lequel il raconte le cheminement desa carrière et de celle de son épouse Yvonne Verville. En plus, il nous fait part de sa lignée ancesfrale.

Pour conclure, nous tenons à vous préciser que nous avons dû, une fois de plus, reporter à I'an prochairqdes articles que nous avions préw introduire dans le Bulletin 2000. L'un des articles concerne Honoré Langloiset Justine Saint-Jacques et le legs de la terre ancestrale à Honoré Langlois. Un document porte sur laconstruction navale en Nouvelle-France et un 3" article parle de George Edison Langlois #195, de Gaspésie.

Il ne nous reste qu'à vous souhaiter une bonne lecture!

La Rédaction

Foreword

Here is what you will find in the 2000 issue of the Bulletin.

First, an article by Michel Langlois (#8), genealogist, deals with the biography of Langlois women in the

lTth Century.

Next is a follow-up on an article in the 1999 Bulletin concerning the ancestors of Robert Langlois.

The article on Île-aux-Canots studies a small piece of land located opposite Montmagny, land which wasowned and lived on by a Langlois. The information came from Mrs. Gisèle Langlois-Martel (#l) who has beenin regular contact with Mr. Charles B. Fisher, the current ownsr of the island.

Jean-Paul Langlois' article titled "Nicolas Langlois et ses descendants" delivers the result of his researchwhich leads us to believe that some corrections misht be needed in the booklet of the same name.

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Mr. Claude Langlois (#581). town planner. has given us a text on "lle Langlois" which was the subject of aprevious article in Bulletin No. 10. 1993.page 25. This arricle reveals that this island, which he owned untilrecently, once belonged to his father and the Langlois company.

Evolution of the name Aylwin: this interesting article by Réjean Denis illustrates how easy it is. after havingstarted with a Langlois lineage. to branch off more than once into a Langlois-Aylwin lineage. One can supposethat the Aylwin lineage could come from independent ancestors, as is the case for the Langlois name forinstance.

Mr. Gustave Traversy collaborated by a submitting an article which details how his career and that of his wife.Yvonne Verv'iile, evolved over time. Moreover he writes about his own lineage.

ln conclusion, we regret to say, yet again that we had to hold over until next year some articles that we hadplanned to included in the Bulletin for 2000. One of them deals with Honoré Langlois and Justine St-Jacquesand discusses the bequest of the ancestral estate to Honoré Langlois. Another describes how ships were built inNew France and a third article introduces us to George Edison Langlois (#195). from the Gaspé region.

All we need to say now is : "Have a good read"

The Editor

rr Les lo is dans I 'histoire.. .

FemmesT

LAngIOlS. . .

... au XVII€ siècle

Ndlr

Michel Langlois, président-fondateur de notre asso-ciation "Les Langlois d'Amérique" et président-fon-dateur de la Fédération des familles-souches québé-coises dont notre Association est membre, est ungenéalogiste reconnu et un auteur dont la reputationest bien établie. Depuis quelques années, il a présentéles premiers volumes du Dictionnaire bioEyaphiquedes ancêtres Québécors.

Il a bien voulu nous mnsmettre la biographie defemmes Langlois qui apparaisssnt dans le troisièmetome de cette oeulre monumentale que I'on retrouvemaintenant dans beaucoup de bibliothèques publi-ques. Michel Langlois

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LANGLOIS Anne (c. 1651-1724)

Fille de Philippe Langlois er de Mane Binet. de laparoisse Sarnt-Sulpice de Paris. elle contracte maria-ge devant le notaire Romain Becquet, le mardi 4 no-vernbre 1670, avec René Cochon dit Laverdière. bap-tisé le 4 septernbre 1640 à Saint-Christophe de Bléré.archevêché de Tours en Touraine, fils de RenéCochon et de Charlotte Citolle, et l'épouse à Sainte-Famille de l'Île d'Orléans. le lundi l0 novernbre 1670.De leur union naissent treize enfants.

Elle vit à Sainte-Famille et Saint-Jean de l,îled'Orléans. Elle est reçue à la Confrérie de Ia Sainte-Famille à I'Ile d'Orléans. Elle décède à Saint-Jean deI'Ile d'Orléans le 6 décembre 1724 et est inhumée lelendemarn. Signature no 645

ANQ GN Becquet 04-l t -1670, CSF no 179

No. 645 Aæ l_-ANCI,Ots

LANGLOIS Françoise

Nous ignorons et la filiation et le lieu d'origine decette ancêtre, une des prernières pionnières de laNouvelle-France. Elle épouse, vers 1620, pierre Des-portes, d'origine inconnue. De leur union naît unefille.

Elle est la mère de la première fille née enNouvelle-France et la sæur de Marguerite, époused'Abraham Martin. Elle repasse en France avec son

T-i * 1628 et ne paraît pas être revenue au pays parla suite.

LANGLOIS Jacqueline (c. 1635-l 730)

Fille de Claude Langlois €t de JacquelineGauthier, de La Roche-Guyon, paroisse de Limay,non loin de Paris, elle contracte mariage devant lenotaire Basse! le samedi 17 novembre 166g, avecJean May, fils de feu pierre May et de FrançoiseMereaudeaq de Saint-Fort, évêché de Saintes enSaintonge, et l'épouse le meme jour à Montréal. Ilsn'ont pas d'enfants. Son mari est inhumé à Montréal,le mardi 17 mai 1678. Elle épouse en deuxièmesnoces à Montréal, le vendredi 30 septembre 167g,Gilles Galipeau dit Le poitevin, fils d'AntoineGalipeau et de Perrine Renault, de Guittay, évêché dePoitiers au Poitou. Ils passent un contrat de mariagedevant le notaire Maugue, Ie mercredi 15 fewier1679. De leur union naissent deux enfants.

Elle vit à Montréal. Après le décès de sondeuxiàne époux. elle loue pour deux ans à ElisabethDamours. veuve de Claude Charron. une petite mai-son. rue Notre-Dame. au prix de 70 lil,res par année.Le 17 aoùt 1709. elle dicte son testament au noraireAdhérnar. Elle donne 80 liwes pour son enterrelnentet pour faire dire quarante messes basses de requiempour le repos de son âme. Elle lègue 300 livres àl'abbé Yves Priat pour qu'il les emploie cornme elle lelui a indiqué. Elle décède à Montréal où elle est in-humée- le l9 aout 1709. Le notaire Adhémar procèdeà I'inventaire de ses biens. le l9 octobre suivant. Ellepossede peu de biens et ils sont vendus aux enchèresle 4 novembre 1709. Sa plus grande richesse étart sonlit garni, évalué à 100 liwes. Les pots et la vaisselled'étain sont vendus ensemble pour 48 lilres. En tout.cette vente rapporte 4 l4 liwes et 9 sols.

ANQ GN Basset l7-t l-1668; Maugue t4-02-1679,Lepailleur 05-05-1703; Adhémar l7-08-l 709; t9-10-17O9.04-1 t -1709.

LANGLOIS Marguerite ( -1665)

Nous ignorons et la filiation et le lieu d'ongine decette ancêtre, une des premières pionnières de laNouvelle-France. Elle épouse, vers 1620, AbrahamMartin dit l'Écossais. De leur union naissent neufenfants. Après le décès de son mari. elle conrractemariage devant Ie notaire Duquet, le dimanche I Ijanvier 1665, avec René Branche. fils de feu JeanBranche et de Jeanne Bardon. et l'épouse à euébec.le mardi l7 fewier I665. Ils n'ont pas d'enfant.

Elle est la màe du premier garçon né enNouvelle-France et la sæur de Françoise. épouse dePierre Desportes. Elle fait procéder à I'inventaire desbiens laissés par son mari, le 7 octobre 1664. Ce sontses animaux qui ont le plus de valeur. On ér,aluequatre bæufs à 600 liwes, deux vaches à 120 lirreset cinq cochons à225liwes. Les héritiers veulent queles meubles soient vendus pour payer les denes de lacommunauté. Ils finissent par s'en-tendre avec lcurmàe et belle-mere en lui lais-sant les meubles et lesbestiaux à condition qu'elle se charge de payer lesdettes. Elle décede à Québec le 17 décembre 166_5 ery est inhumée deux jours plus tard. Le norarreBecquet procède, le I I janvier 1666, à un nouvelinventaire des biens.

ANQ GN Duquet 07-10- t664; 07- t l -1664: i l_0 t_1665; Becquet I l -01-1666.

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LANGLOIS Marie ( -1661)

Nous ignorons la filiation de cette ancêtre, fille duseigneur de la Poterie et de Saint-Roch dans la régiondu Perche. Elle épouse en France en 1621, JeanJuchereau sieur de Maure. fils de Jean Juchereau etde Jeanne Creste. De leur union naissent cinq enfants.

Elle vient au pays avec son mari et ses enfants en1643. Elle est marraine de Geneviève Marsolet, à

Québec, le l0 août 1644 et temoin au baptêrne deMarie Gasnier. le 20 septembre suivant. Elle est mar-raine de Jean-Baptiste Morin, le 25 mai 1645. Elle estreçue dans la Confrérie du Saint-Rosaire dès safondation en 1656. Elle écoule ses jours à Québec ety décede le 14 janvier 1661. Elle est inhumée lelendemain. Signature no. 648.

ANDQ CSR 1656. no. 8.

lslo. 64€t lrrtarie IéI{GI-OfS

LANGLOIS Marie (c.1639-1698)

Fille de Jonas Langlois et de ( ) de l'Île de Ré,évêché de La Rochelle, elle épouse en France, vers1657, Julien Coutansineau, originaire de l'Île de Ré.De leur union naissent sept enfants. Son époux décé-dé, elle contacte mariage devant le notaire Becquetle lundi I août 1678, avec Denis Gentil, de filiæioninconnue, veuf de Geneviève Bonnet, de La Rochelleen Aunis, et l'épouse à Québec, le jeudi I I août 1678.De leur union nait une fille.

Elle vient au pays avec son mari et ses enfants en1669. Elle vit à Québec et Neuville. Elle est reçue à laConfrérie de la Sainte-Famille, à l'Île d'Orléans.Après le décès de son premier mari, elle vend à Guil-laume Chanjeon, le 3l octobre 1677,une maison dontelle est lhéritière, rue SainçClerc, dans la paroisseSainf-Martin de l'Île de Ré, voisine des habitations deBarthélémy Hébert et Jean Janneau. Elle en obtient700 liwes, sur quoi Chanjeon s'engage à rembourserpour elle 326 liwes à divers individus. Elle décède àNeuville et y est inhumée le 7 juin 1698.

ANQ GN Becquet 0l-08-167E; Duquet 3l-10-1677ANDQ CSF. no. 201.

6

LANGLOIS Marie k.l 639-c.1702\Fille de Pierre Langlois et de Jeanne Thorel. de la

paroisse Saint-Hilaire de Chartres en Beauce, ellecontracte mariage devant Ie notaire La Touche. lemercredi 28 octobre 1665, avec Jean Gladu ditCognac, fils de François Gladu et de Claude Baudri.de Saint-Leger de Cognac, évêché de Saintes enSaintonge. De leur union naissent sept enfants. Elleest la sæur de Marie, épouse de Michel Grenier.

Elle vit au Capde-la-Madeleine. Elle ne faitguère de bruit. On ignore la date de son decès.Toutefois, si on se fie aux documents postérieurstouchant ses enfants, elle vit toujours lors du mariagede son fils Nicolas avec Louise Cosmouer le 5 awil1701, mais n'est plus lors du décès de sa fille Jeanne,Ie l0 janvier 1703 à Montréal.

ANQ GN [.a Touche 28-10-1665

LANGLOIS Marie ( I 642-c. I 688)

Baptisee le jeudi 23 octobre 1642, à Saint-Jac-ques de Dieppe en Normandie, fille de ThomasLanglois et de Marie de Neufoille. elle épouse àMontréal, le dimanche l8 mars 1668. Jean Poirier ditLajeunesse, fils de Jean Poirier et de Jeanne Ribairo.de Molières, ville de Gourdon, non loin de Figeac.évêché de Cahors en Quercy. De leur union naissentdix enfants. Leur contrat de mariage n'est passé que lelundi 8 avril 1680, devant le notaire Adhémar.

Elle vit à Chambly. On ignore la date de sondécès, mais elle n'est plus avant le 8 novsrnbre 1688.quand son mari contracte mariage devant le notaireMoreau, avec Catherine Moitié.

ANQ GN Adhémar 08-04-1680; Moreau 08-ll-lô80Baptême: Vaillancourt Emile, CCN, p 145

LANGLOIS Marie (c.l65l -l 700)

Fille de Mathias (Pierre) Langlois et de JeanneThorel, de la paroisse Saint-Hilaire de Charnes enBeauce, elle épouse à Champlain. le vendredi 20septembre 1680, Michel Grenier. fils <le MathurinGrenier et de Sébastienne Gelée. du Gué-de-Velluire.évêché de Luçon au Poitou. De leur union nait unefille. Elle est la sæur de Marie, épouse de Jean Gladu.

Elle vit à Champlain, puis Lachine. Le 28 août1700, elle declare devant le notaire Adhémar que son

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défunt rnari doit 60 livres et 8 sols au sieur Chorel deSaint-Romarn. mais qu'elle n'a pas les moyens de lerembourser. Mais comme il possede une concessionde deux arpents à Lachine. elle consent à ce que lesieur de Saint-Romain la vende pour se payer de ce

Compléments...

qui lui est dû. Elle décède à Montréal et est inhuméele l6 novembre I 700.

ANQ GN Adhémar 28-08-1700

Michel Langlois

Complément

Dans le Bulletin Le Langlois 1999, sous le tite"La recherche et ses surprises" j'ai raconté pour lebénéfice des lecteurs les résultats d'une rechercheconcernant les ancêtres de Robert J. Lanelois dePickerel, Wisconsin.

Cette recherche concernait les parents de JacquesLanglois, époux de Lucie Beaudin et arrière-arrière-grand-père de Robert J. Langlois.

Le problème à résoudre consistait à trouver lavéritable identité des parants de cet ancêtre éloiEré. Àson mariage. Jacques est dit fils de Jean-BaptisteLanglois et de Marie-Louise Fradet. Ce coupleLanglois-Fradet est bien celui qui s'est marié à Saint-Vallier, le 8 féwier 1791. L'époux est alors prénom-mé Theodore Langlais dit Ouabard. Les élémentsrapportés dans cet article nous amènent à cetteconclusion.

Parmi |es enfants du couple Théodore Langlois -

Marie-Louise Fradet j'avais signalé les naissances àSaint-Vallier de Marie-Jh , le 2l mars I 791 ; de Marie-Joseptq le 20 mai 1794.

Je notais. alors: "Puis ottcune autre menlion n'esl./aite au registre tle SainçVallier concernant lesen/ànts de T'héodore l-anglois et M-Louise l.-radet,entre 1795 et 1800. C'esl yraisentblablement entrec'e:; dales que naîlronl au moins deux garçons, Jean-Baptiste el Jacques et une ./ille M-Anne. Mais.je n'oipos encore découtert I'endroit de leur noissonce."

À la fin de mon article je revenais à la charge:"Malgré les nombreuses recherches, je n'ai pudécouvrir les nqissances de Jean-Baptiste, Jacques etM-Anne Langlais;Ouabard. "

. . . sur les ancêtresde Robert J Langlois

Eh! bien maintenant, c'est chose faite! Voici les in-formations qui complètent le texte de 1999.

Le 16 janvier, 1793. nait Jean-Marie du légitimemariage de Théodore Langlois et de M-LouiseFradet, son épouse; I'enfant est baptisé le mêmejour et le parrain est Henri Odet (Audet), lamarraine est Marie-Barbe Laverdière. La céré-monie baptismale est célébrée à Saint-François-dela-fuvière-du Sud. Cet enfant est quelquefoiscité sous les prénoms Jean ou Jean-Baptiste; il semariera sous le prénom de Jean à Marguerite Bis-sonnette à L'Acadie. le 14 octobre 1820.

Le 23 juillet 1796, nût Marie-Anne fille deThéodore Ouabard dit Langlois et de Marie-l,ouise Fradet. L'enfant est baptisée le même jouret le parrain est François Proulx; la marraine estFrançoise Lernieux, fernme de Charles Couillard.La cérémonie est célébrée à Montrnagny. Elleépousera à L'Acadie, le 7 août 1820, Jean-Baptiste Dufault.

Le 2l juillet 1798, naît Jacques du légitimemariage de Théodore Langlois, cultivateur fer-mier et de M-Louise Fradet. L'enfant est baptiséle lendemain à Montmagny. Le parrain a étéAndré Gendron et la marraine M-MargueriteRégniere. Le pere est présent à la cerémonie. CeJacques est I'ancêfre de Robert J. Langlois.

L'histoire du raccordement de Jacques Langlois àla famille des Langlais dit Ouabard me semblemaintenant complète.

Jean-Paul Langlois

7

a)

b)

c)

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Ndlr

La traduction de I'article précédent a été réalisée parM. Henri A. Langlois (#298). vice-président de notreAssociation.

Complement

In the Bulletin "Le Langlois 1999" under the title"Research and Discoveries" I gave to the readers theresults of rny research on the ancestors of Robert J.Langlois, of Pickerel. Wisconsin.

This search concerned the parents ofJacquesLanglois, husband of Lucie Beaudin and GG-Grandfather of Robert J. Langlois.

The problem to be solved consisted in finding thetrue identity of the parents of this distant anc€stor. Athis marriage, Jacques is known as the son of Jean-Baptiste Langlois and Marie-Louise Fradet. ThisLanglois-Fradet couple actually married at Saint-Vallier, on February 8, 1791. The husband is thennamed Théodore Langlais "dit" Ouabard. The factsreported in this article lead us to this conclusion.

Among the children of the couple ThéodoreLanglois & Marie.Louise Fradet I had mentioned thebirths at Saint-Vallier of Marie-Jh, on March 21,1791 ud of Marie-Joseph, on May 20,1794.

I noted. at the time: "Thereafter, between theyear.s 1795 and I800, no other nrention is made in theregistry al Saint-Vallier concerning the children oJ'T'héodore and M-l,ouise F'rodet. It is more than likelythal benyeen these date.s at leasl ttyo son.ç, Jean-Ilaptiste and Jacques, and olso a daughter M-Annevere born. I have -vel lo discover v'here lhey v,ereborn."

At the end of my article I returned to that point:"l was unable to discover much on Jean-Baptiste,Jacques and M-Anne Langlais'Ouabard."

Dr Les Langlois d'hier...

Les chercheurs en généalogie sont souvent confrontésà des situations qui engendrent des erreurs. Ceserreurs sont quelquefois reprises par d'autres auteurset on connaît de telles erreurs qui ont la vie dure.

8

Well now I have done itl Here is the informationwhich supplements the text of 1999.

a) On January 16.1793. Jean-Marie is bornfrom the legitimate marriage of ThéodoreLanglois and M-Louise Fradet, his wife; thechild is baptized the same day and thegodfather is Henri Odet (Audet), thegodmother is Marie-Barbe Laverdiàe. Thebaptismal ceremony is celebrated at Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud. This child issometimes called either Jean or Jean-Baptiste; he will use the name Jean when hemarries Marguerite Bissonnette at L'Acadie,on October 14,1820.

b) On July 23,1796, Marie-Anne is born toThéodore Ouabard "dit" Langlois and Marie-Louise Fradet. The child is baptized the sameday æd the godfather is François Proulx; thegodmother is Françoise Lemieux, wife ofCharles Couillard. The ceremony is celebra-ted at Monfrnagny. She will marry Jean-Baptiste Dufault at L'Acadie, on August 7,1820.

c) On July 21, 1798, Jacques is born from thelegitimate marriage of Théodore Langlois,farmer and M-Louise Fradet. The child isbaptized the followingday at Montmagny.The godfather is André Gendron and thegodmother M-Marguerite Régniàe. Thefather is present at the ceremony. ThisJacques is the ancestor ofRobert J. Langlois.

The saga ofthe research to connect JacquesLanglois to the Langlais "dit" Ouabard family seemsnow to be complete.

Jean-Paul Langlois

Noûe genéalogrste Michel Langlois a signé une seried'articles dans la revue de la Société de généalogie deQuébec, publiés pendant I'année 1999-2000. Il yrelève toute une série d'erreurs dans les dictionnairesgenealogiques connus.

Nicolas Langlois...... et ses descendants

Les erreurs en généalogie

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Les problèrnes que rencontrent les chercheurs sesituent souvent dans les habitudes qu'avaient nosancêtres de modifier leur norn en utilisant des "dit"

surnoms. Il amve souvent que les prenoms soientaussi modifiés. Ainsi les prenoms qui apparaissent aubaptême d'une personne ne sont pas forcémentutilisés à son manage, ni au baptême de ses enfants,ni au rnanage de ceux-ci.

On peut assez facilement reconnaître sous unAudet, un Lapointe qui s'ignore: sous un Audy. unRoy déguisé. Mais il est plus compliqué de distinguersous un Lafontaine, I'une des 47 dénominations qu'ilrecèle. Et que dire des Larose et de leur 54 "dit", desLafleur et de leur 64 équivalents.

A ces difficultés. s'ajoutent la sirnilitude des prénotns(Jean-Baptiste. Marie... ) et I'habitude de rnodifier lesprénoms. Une Elisabeth peut devenir une Mane-Elisabeth, une lsabelle ou simplement une Marie aumoment de son mariac,e.

Personne n'étant à I'abri d'erreurs de ce type. .;esignalerai quelques modifications qui dertaient êtreapportees dans la plaquette "Nicolas Langlois et sesdescendants".

Une modiftcation de prénom

À la page 37 de "Nicolas Langlois et ses descen-dants" on trouve le mariage suivant:

HAMEL Pélagie Vl(Frs-Xavier - Marie DROLET)Neuville

Jean-BteI 0-08- I 830

Cette écriture représente. dans le contexte du li-wet "Nicolas Langlois et ses descendants", lemariage de Pélagie Hamel à Jean-Baptiste Langloisfils de François-Xavier Langlois et de Marie Drolet. àNeuville, le l0 aout 1830.

Le prénom Jean-Baptiste dewait être remplacépar Etienne ou par François-Xavier. N{ais voiciI'histoire de cette modification suggérée.

En rnai 1999, Thérèse Langlois (#590) écrit àNormand Langlois pour lui demander de clarifier uneinformation. Elle dit: "Dans le livre de MichelLanglois, Jean-Baptisle esl le .fi|.s de François-Xatieret de Marie Drolet, marié à Pélagie Hamel, .fille deJo.s. et M. Louise Jacque.s le l0-08-1830, Neuville.Recherches .faites dans le répertoire de la Société degénéalogie 2000-02, elle (Pëlagie Hamel) est mariéeà l;ranÇois-Xat,ier. I)ans Drouin elle est mariée àÉûenne. Quel est le nom téritable de son mari? "

Le texte qui suit tente de répondre à cette ques-tion.

Dans un premier temps, j'ai fait des recherchessur la famille de François-Xavier Langlois, marié àMarie Drolet à L'Ancienne-Lorette, le 5 fewier 1798.L'examen des registres de Neuville perrnet de retracerles naissances des enfants de cette famille. En voici laIiste:

l) François-Xavier:baptisé le 28 novembre 1798;décédé à 14 ans et 3 mois. le 26 avril 1813.

Charles: b. l9-06-1800; probablement décédésous le prénom Pierre le 27-04-1804. On le ditâgé de 4 ans.

Pierre: b. l8-04-1802; probablement celui qui semarie à Josephte Boudreau (25-07- I 83 l.Montréal).

Joseph: b.2l-04-1807; il se rnarie à Ursule Blais(27 -0 | -1827, Notre-Dame, Québec ).

Isaïe: b. 13-02-1809.

Joseph-lsaac: b. I 7-03-l 810.

François-de-Sales: b. 07-l l-181 l: décédé 25-04-1812, à 5 mois.

M-Louise: b. 0 l-03-1 813.

François-Xavier: b. 09-l 1-1814; décédé 22-02-1815. à 2 mois et demi.

M-Élisabeth : b. 29-ll - I 8 I 5.

Puis, il n'y a plus de naissances à Neuville pourcette famille jusqu'or 1823. La famille était wai-semblablernent complète.

Si l'on tient compte des déces prématurés et desmariages repérés de Pierre et Joseptr, il reste deuxgarçons Isai'e (5) et Joseph-Isaac (6). Vraisem-blablement. ces deux noms sont associés aux deuxgarçons de cette famille qui se marient à Neuville.

Le prernier de ces deux garçons se marie le 24-011825. Il épouse Sophie Boisjoli/Liénard. Il est dit mi-neur. Son prénom est Jean-Baptiste.

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Les problèmes que renconfent les chercheurs sesituent souvent dans les habitudes qu'avaient nosancêtres de modifier leur nom en utilisant des "dit"surnoms. Il amve souvent que les prâroms soientaussi modifiés. Ainsi les prénoms qui apparaissent aubaptême d'une personne ne sont pas forcémentutilisés à son mariage, ni au baptême de ses enfants,ni au rnariage de ceux-ci.

On peut assez facilement reconnaître sous unAudet, un Lapointe qui s'ignore; sous un Audy. unRoy déguisé. Mais il est plus compliqué de distinguersous un Lafontaine, I'une des 47 denominations qu'ilrecèle. Et que dire des Larose et de leur 54 "dit", desLafleur et de leur 64 équivalents.

A ces difficultés, s'a-joutent la sirnilitude des prénorns(Jean-Baptiste. Marie...) et I'habitude de modifier lesprénoms. Une Elisabeth peut devenir une Marie-Elisabeth, une lsabelle ou simplement une Marie aumoment de son mariage.

Personne n'étant L'uon d'erreurs de ce type. .iesignalerai quelques modifications qui dertaient êtreapportees dans la plaquette "Nicolas Langlois et sesdescendants".

IIne modiJication de prénom

À la page 37 de "Nicolas Langlois et ses descen-dants" on rouve le mariatre suivant:

HAMEL Pélagie Jean-Bte Vl(Frs-Xavier-MarieDROLET)10-08-1830 Neuville

Cette écriture représente, dans le contexte du li-\,Tet "Nicolas Langlois et ses descendants", lemariage de Pélagie Hamel à Jean-Baptiste Langloisfils de François-Xavier Langlois et de Marie Drolet, àNeuville, le l0 août 1830.

Le prénom Jean-Baptiste dewait être remplacépar Etienne ou par François-Xavier. Mais voiciI'histoire de cette modification suggerée.

En mai 1999, Thérèse Langlois (#590) écrit àNormand Lærglois pour lui demander de clarifier uneinformation. Elle dit: "Dans le livre de MichelLanglois, Jean-Baptiste esl le .fils de François-Xayieret de Marie Drolet, marié à Pélagie Hamel, fille deJo.s. et M. Louise Jacque.s le 10-08-ltl30, Neuyille.Recherches .faites dans le répertoire de la Société degénéalogie 2000-02, elle (Pélagie Hamel) est mariéeà, I;rançois-Xavier. Dans f)rouin elle est msriée àElienne. Quel e.st Ie nom ttériloble de son mari? "

Le texte qui suit tente de répondre à cette ques-tion.

Dans un pranier temps, j'ai fait des recherchessur la famille de François-Xavier Langlois, marié àMarie Drolet à L'Ancienne-Lorette, le 5 féwier 1798.L'examen des registres de Neuville permet de retracerles naissances des enfants de cette famille. En voici laIiste:

l) François-Xavier:baptisé le 28 novernbre 1798;décédé à 14 ans et 3 mois. le 26 awil 1813.

2) Charles: b. 19-06-1800; probablement décédésous le prénom Pierre le 27-04-1804. On le ditâgé de 4 ans.

3) Pierre: b. l8-04-1802; probablement celui qui semarie à Josephte Boudreau (25-07- l 831,Montréal).

4) Joseph: b. 2l-04-1807; il se rnarie à Ursule Blais(27 -0 | -1827, Notre-Dame, Québec).

5) Isaïe: b. l3-02-1809.

6) Joseph-Iqaac: b. l7-03-1810.

7) François-de-Sales: b. 07-1l-l8l l: décédé 25-04-1812, à 5 mois .

8) M-Louise: b. 01-03-1813.

9) François-Xavier: b. 09-11-1814; décédé 22-02-1815, à 2 mois et demi.

l0 ) M-Éhsabeth :b . 29- l l -1815.

Puis, il n'y a plus de naissances à Neuville pourcette famille jusqu'en 1823. La famille était wai-semblablement complète.

Si I'on tient compte des déces prématurés et desmariages repérés de Pierre et Joseptq il reste deuxgarçons Isai'e (5) et Joseph-Isaac (6). Vraisem-blablement, ces deux noms sont associés aux deuxgarçons de cette famille qui se marient à Neuville.

Le prernier de ces deux garçons se marie le 24-011825. Il épouse Sophie Boisjoli/Liénard. Il est dit mi-neur. Son prénom est Jean-Baptiste.

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I l s 'agi t probablcrrrcnt d ' ls i t ic. t té ct t 1809. l l ap-plochait lcs l (r i t t rs. St l t l i 'ùrc tr ' l t r ' : t i t : t lots t l t tc l ' l i t t rsel l0 rnois, cc qui. porrr l 'époquc. était un pcu .icunc.

Il reste tlonc urr scul autrc garçoll Joseplr-lsaac.Ce serai t lu i qui se I t tade à Neuvi l le le l0-08-1830.sous le prénorn Frartçois-Xavier. À son Inariage, ott ledit rnajeur: il aulait eu alors 2l ans et 4 ntois.

À ce denrier rttadage. I'acte rtous signale que lestérnoins du côté de l'époux sont François-Xavier, pèreet Jear Langlois, frère. De plus, Sophie Liénaldsigne. C'est la fernme de Jean-Baptiste (Jean) qui estun tétnoirt.

ll est à noter que la farnille de Frzurçois-XavierLarrglois et Marie Drolet a eu deux enfants qui ontporté le prénom du père et urr h'oisièrne prénorrnnéFrançois-de-Sales, tous nrorts jeunes. Y a-t-il là uneraison qui explique le changernent de prénom deJ osephJsaac à François-Xavi er?

La fanrille Langlois-Hanel s'établit à Sainte-Catherine de Portneuf. C'est là clue naitront les en-fants du couple- À partir de ce moment, François-Xavier devient Etienne. C'est sous ce denrier prénornque le conjoint de Pélagie Harnel sera désiEré à lanaissance des enfants et au nrariage de quelques-uusd'entre eux.

ll y a de quoi eu perdre son latin (ou s<lnprénom)! ll serait cependart corrvenable de urodifierle prénorn Jean-Baptiste du livret " Noël Langlois etscs dcscendants " en cclui tle François-Xavicr ouÉtielrne pour éviter la colrfusioll avec Jean-Baptiste,époux de Sophie Liénard.

C'est dans ce sens que je réponds à la questionposée par Thérèse Langlois.

Une utnfusion nnjeure

Je continue nron exposé avec la màne famille deFrançois-Xavier-Étienne Larrglois et Pélagie llarnel.Je fais relnarquer que dans tous les docunrents quej'ai consultés, le nom de Pélagie Harnel est toujours lemênre et que je n'ai repéré aucune autre PélagieHarnel rnariée à un Larrulois.

La farnille se disperse: rnais il sentblemit qu'ellese rattache à Saint-Rayrnond de Poftleuf.

t 0

l)anrr i lcs clr l iurts dc cctte lhrrr i l lc- orr rctrouvc( ) l i v ic r l . , l r rg lo is . ' l ' c l r l r r ' i r td i t ;ué d iu rs "N ico l i t sl-anglois et ses descelrdants". cclui-ci se rnarie lc l7-l0-1865 à Lévis avec Adèle Dion. Celle-ci est parlbisdésignée sous le prénorn tvlarie-Adèle Dion.

Or cluelques arrnées plus tard, à Valcarlier.village pas très éloigné de Porffeuf, ort reûouve lernariage d'Olivier Langlais (dit Aylwin) avec lvlalieDion, le 14-07-1873.

Cornme il an-ive souvent que les norns Langlaiset Langlois soient utilisés I'un pour I'autre dans lesregistres, la confusion est devenue totale dars"Nicolas Larrglois et ses descendarts".

Je veux donc exarnitrer les choses et suggérer lescomections qui s'irnposent.

a) La fanrille Olivier Langlois et Arlèle Dion

Olivier Langlois, s'étant marié à Lévis, derneu-rera dans ceffe région au moins jusqu'après le recen-sement de 1881. Il y aura toute sa farnille et retour-nera à Saint-Raynrortd ou il se rernariera en 1909 àDélina Plamondon. Il avait alors environ 66 ans.

Safanùlle

Aux regisfres de Notre-Darne de Lévis, le l7- 10-1865, se rnarient Olivier Langlois, fils majeur de feuÉtienne Langlois et de Pélagie Hanrel, avec AdèleDion, fille rnajeure de François-Xavier et de CécileSéviglry. Au mêure en<ftoit, on peut repérer larraissarrce des errfants de ce couple.

l:ttlittrts:

1867: M-Adéline; elle décédera en 1869 à 2 ans,1869: Joseph-Alphonse-Éleusippe; il décédera enl87l à 2 ans,I 872 : Joseph-Marie-Napoléon,1876: Arnanda.

Un exarneu des recensements de Lévis, pennetde vérifier les détails suivants.

En | 871, Olivier a 27 an5' il est dit navigateur.Son épouse Adèle a 35 ans. Un seul enfant, Alpho-nse, a 2 ars. Il y a aussi avec eux François Dion, âgéde 79 alrs. Je fais rcnlarquer qu'Alphonse décédera larnêlne année, à l'âge de 2 alrs.

En 1881, Olivier a 38 ans et Adèle 45 ans. ll y adeux enfants: Marie 4 ans et Napoléon 8 ans. Marieest vraisernblablernent Arnanda née en 1876.

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Etant donné l'âge de la mère, il est plus que rai-sonnable de penser que la famille est complète.

Napoléon se marisra en 1889 (Riviàe-du-Loup)à Eugénie Lebel, tel qu'indiqué dans "Nicolas Lan-glois et ses descendants". Amanda se mariera le 21-06-1897 à Notre-Dame de Lévis, à John-WilliamHarbour (Félix, Mary Baker).

Jusque-li tout va bien et aucune modificationn'est apportée. Cependant, la descendance n'est pasnombreuse.

b) La famille Olivier Langlais ef Marie Dion

Transportons-nous à Saint-Gabriel -de- Val carfi er.Le 14-07-1873, 1l y a mariage entre Olivier Aylwin(Charles, Adéline Savard) et Marie Dion (Pierre,Caroline Alain). Olivier se remariera le tl-04-1893(Jeune-Lorette) à Éfisabeth Savard.

Pour le bénéfice des lecteurs, je précise que lesAylwin sont souvent désignés sous le nom" Langlais " qui, dans bien des cas, se confond avecle terme " Langlois ".

Safamîlle

Examinons la famille de cet Olivier Aylwin/Langlais. Il semble s'être établi à Valcartier ou àSainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, deux localitésvoisines. Voici les enfants dont la naissance à étérepérée :

En/ànts:

1874: Marie-Adélaide; née en septembre, elle décé-dera en mars 1875;1876: Célina (Célanire); elle se mariera en 1896, àArthur Huart;1878 : Olivier-Arthur;1882 : Marie-Almanda;1884 : M-fuine-Laetitia; née en juin, elle décède endécembre de la même année;1888 : Joseph-Olivier.

Un examen du recensement de l89l à Valcartier,nous donne I'image de cette famille. C'est sous lenom " Lewine " qu'elle est repertoriée.

On reffouve d'abord Olivier, 39 ans; Mary, 40ans. Et les enfants suivent : Célanire. 15 ans: Arthur.

13 ans; Almand, 9 ans: Sédule. 5 ans (naissance nontrouvée); Joseph, a .-r' Olivier, 9 mois (né proba-blement en 1890). A ceux-là s'ajoute le grand-pèreCharles Aylwin, agé de 70 ans.

Puis en mai 1892. Marie Dion décède à 42 ans.Olivier se remarie I'année suivante à ÉlisabethSavard. D'après le recensement de 1901, cettenouvelle famille n'a pas eu d'enfants.

So descendance

Les trois garçons mentionnés, soit Olivier-Arthur(ou Arthur), Joseph-Olivier et Olivier se sont mariés.C'est sous le nom Langlais ou Langlois qu'on lesrefrouve par la suite.

Arthur épouse Nathalie Daigle. le 25 septembre1899, à Loretteville.

Joseph épouse Étisabeth O'Leary, le 17 sep-tembre 1906, à Valcartier.

Olivier épousera Rose-Anna Daigle. le 27 no-vembre 1 935, à Saint-Gérard-Magella.

Ce dernier se mariera sous les prénoms deNarcisse-Olivier-Pierre. J'ai de bonnes raisons decroire que c'est le Narcisse qui épouse Alice Daigleet dont on ne trouve pas le mariage, d'après " NicolasLanglois et ses descendants ".

Arthur Langlais et Nathalie (Anathalie) Daigleont eu deux garçons. Edouard et Gérard qui ont mariéles deux sæurs Léontine et Léda Verret.

En conclusion

Il me semble que les détails donnés précé-demment que l'on peut vérifier dans les documentsdes Archives Nationales nous permettent de conclureque les mariages suivants qui apparaissent dans"Nicolas Langlois et ses descendants" dewaient enêtre retirés puisqu'ils ne peuvent être ceux dedescendants d'Olivier Langlois et M-Adèle Dion. Cesont plutôt des Langlois ou Langlais dits Aylwindescendants d'Olivier Aylwin et de Marie Dion. Jesuggère donc de les retirer de la brochure de "NicolasLanglois et ses descendants".

Jean-Paul Langlois

DAIGLE Alice NarcisseDAIGLE Nathalie Arttrur

25-49-t899VERRETLéontine Édouard

2 I -10-l 940

IX (Olivier - M. Adèle DrON)VIII (Olivier- M. Adèle DION)

St-AmbroiseIX (Arthur - Nathalie DAIGLE)

Stoneham

l l

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Ndlr

La traduction de I'arficle précédent a étéréalisée par M. Henri A. Langlois (#298). vice-président de notre Association.

Errors in genealogy

Researchers in genealogy are often confrontedwith situations which generate errors. These errorsare sometimes carried forward by other authors andsuch errors often perpetuate themselves. Ourgenealogist Michel Langlois wrote a series ofarticles in the magazine of the society of genealogyof Quebec, published during the year 1999-2000.He points out a whole series of errors in the knowngenealogi cal dicti onari es.

The problem which face the researches oftenstem from the practice of our ancestors whomodified their names by using nicknames "dit". Itoften happened that the first names were alsomodified. Thus the first names recorded at thebaptisrn of a person are not necessarily used athis/her marriage, or at the baptism of his/herchildreq nor at the marriage of these children.

One can easily track down a Lapointe who maybe an Audet; or an Audy disguised as a Roy. But itis more complicated to distinguish, under Lafon-taine, one of the 47 other names which can be used.And what about the Larose and their 54 nicknamesor the Lafleur and their 64 equivalents.

To these difficulties are added the similarity ofthe first names (Jean-Baptiste, Marie-.-) and thepractice of modifying their firs names. ÉtisaUettrcan become Marie-Elisabetlu lsabelle or simplyMarie, al the time of her marriage

Nobody being immune from errors of this type,I suggest some modifications which should bemade to the booklet "Nicolas Langlois and hisdesceirdants".

A change of first name

On page 37 of "Nicolas Langlois and his des-cendants" one finds a record of the followinemarriage:

HAMEL Pélagie Jean-Bte

l0-08-1830

VI (Frs-Xavier - Marie DROLET

Neuville

This record represents, in the context of thebooklet "Nicolas Langlois and his descendants" themarriage of Pélagie Hamel with Jean-BaptisteLanglois son of François-Xavier Langlois andMarie Drolet, at Neuville, on August 10, 1830.

The first name Jean-Baptiste should bereplaced by Étienne or François-Xavier. Here is thebackground for this susgested modification.

ln May 1999, Therèse Langlois (#590) wroteto Normand Langlois to ask him to clarify an in-formation. She says: "In lhe book of MichelLanglois, Jean-Baptiste is the son of François-Xm,ier and Marie Drolet, manied to PélagieHamel, daughter of Jos. and M-Louise Jacques, on10-08-1830, Neuville. Research in the records ofthe Society of genealogt 2000-02 reveals lhat she(Pélagie Hamel) is marcied to l;rançois-Xavier. InDrouin she is married to Etienne. lIlhich is lhe truenome oJ'her husbsnd?"

The text which follows tries to answer thisquestion.

t 2

Initially, I researched the family of François-Xavier Langlois, married to Marie Drolet atL'Ancierme-Lorette, on Februar5r 5, 1798. Theexamination of the registers at Neuville makes itpossible to trace the birttrs of the children of thisfamily. Here is the list:

Children:

I François-Xavier: baptized on November 28,,1798; deceased at 14 years and 3 montb.q on April26, 1813.

2 Charles, baptized on t9-06-1800; probablydeceased under the name of Pierre on27-04-18O4.He is said to be 4 years old.

3 Pierre: baptized on 18-04-1802; probably the onewhich marries Josephte Boudreau (25-07-1831,Montréal).

4 Joseph: baptized on 2l-04-1807; he marriedUrsule Blais (27-01-17, Notre-Dame, Québec).

5Isaïe: bapttzed on 13-02-1809).

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6 Joscph-lsaac: bal t t izcd on | 7-03- l 8 1 0.

7 l'-rarrçois de Sales: baptizcd on 07- | l- l8 | | :deceased on 25-04- | 812. 5 tnorrths old.

B M-Louise: bapt izet l on 0l-03-1813.

9 François-Xavier: baplizecl 09-l l-1814; deceasedon 22-02-1815, at the a-ue of 2 tnontlts and half.

t0 M-Élisabeth: baptized on 29- l 1-1 8 1 5:

As of 1823, there ate rlo rttore birlhs atNeuville for this farnily. Tlre farnily rvas probablycornplete.

lf oue takes acsourtt of tlte prelttature deatlrsard recorded tnariages of Pierre attd Joseplt, tlterererrrain two boys lsaïe (5), and Joseplt-lsaac (6).Probably, tltese two nanles are tltose o{' tlte twoboys of this fanily rvlto Itrany at Neuville.

fte fir'st rnanied Sophie Boisjoli/Liénard ort24-01-1825. He was then a rninor clrild. His firstnarne is Jean-Baptiste.

He was probably lsaïe, bont iu 1809, artdahnost l6 years old. Whereas his brotlrer rvas ottlyl4 years and l0 nronths, wltich, for the titne, was alittle bit young.

Thus there rernairrs ortly one child Joseplt-lsaac. It rvould be him rvlto matried at Neuville, onl0-08- 1830, untler the l' irst narrre Frarrçois-Xavier.l lc is kuown as adult : hc rvould thorr havc bccrr 2lyears and 4 rnorrtlrs.

For this last rnaniage, tlre record tells us thatthe witnesses on the side of the husband areFrançois-Xavier, father arrd Jean Langlois, brother.Moreover, Sophie Liénard signs. She is the wife ofJean-Baptiste (Jean) who is a winress.

It should be noted that the family of François-Xavier Langlois and lvlarie Drolet had two childrenwho carried the first narne of the fatlrer and a tlrirdchil<J naned François-de-Sales, who all diedyoung. Does this explain the change of first naneof Joseph-lsaac to Frarçois-Xavier?

The Langlois-Harnel farnily settles in Sainte-Catherine-de-Portneuf where will be bom thecouple's children. From this lnoment, François-Xavier becomes Etierure. lt is under this last lirst

niune that I ' i lagic I ' lart tel 's htrsbarrd wi l l bcdcsignatcd at the birtlr of their clrildlen arrd at lltcnrariage of' sortre of thertr. Tltat's eltough colt-fusion to rnake you tear your ltair out (or forget youowrr first narrre)!

However it would be appropriate to chalrge thenane of Jean-Baptiste in the booklet "NicolasLanglois and his descendants" to that of François-Xavier or Etielure to avoid confusion witlt .leatr-I3aptiste. husbarrd of Soplrie Liénard.

And that is nry answer to the question raised byThérèse Langlois.

A n i nry tttu ut tttisu n dcrsto tt ditt 14,

I continue rny discussion with tlte salne falrrilyof François-Xavier-Etienne Latrglois and l'élagieHzunel. I poirr t out that i r r al l the docutt tents wlr ic lr Iconsulted, the nane of Pélagie Harnel is always tltesiune and that I located lto other Pélagie Harrtelrnaried to a Langlois.

The farnily disperses; but it would seent that itcomes together again in Saint-Raymond-de-Port-neuf.

Arnong the chiltlren of this farnily, one firtdsOlivier Langlois. As indicated irt "Nicolas Langloisard his descendants", lte tnaried Adèle Dion onl7-10-1865 at Lévis. She is sometimes calledIvlarie-Adèle Dion.

l-lowever a lbw years later. at Valcarticr, a vil-lage near Poilrreul, orte finds the ltrarriage ofOlivier Langlais (known as Aylwin) with MarieDion, on 14-07-1873.

As it often happens that the narnes Lalrglaisand Langlois are used one for the other in theregisters, confusion became total in "NicolasLanglois and his descendants".

Thereforc I want to exanine this problenr andsuggest sorne needed corections.

n) The fanûly of Olivier l.anglois ond AdèlcDion

Olivier Langlois having maried at Lévis, willrernain in this area at least until after the census of1881. There he will raise all his lbmily; he will goback to Saint-Raymond where he will be rnaried

l 3

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for the second tirne in 1909 to Délina Plamondon.He was then approxirnately 66 years old.

Hisfamily

In the registers of Notre-Dame de Lévis, forl7-10-1865, Olivier Langlois, major child of thelate Étienne Langlois and Pélagie Hamel, marriedAdèle Dion, major daughter of François-Xavier andCécile Sévigny. In the same registers one canlocate the births of the children of this couple.

Children:

1867 M-Adéline; she will die in 1869 at the ageof 2.

1869: Joseph-Alphonse-Éleusippe; he will die inl87l at the age of 2.

I 8 72 : Joseph-Marie-Napoléon.

1876: Amanda.

An examination of the censuses of Lévismakes it possible to check the following details.

In 1871, Olivier is 27 years old; he is knownas a navigator. His wife Adèle is 35 years old.

Only one child, Alphonse; he is 2 years old.

Also with them is François Dion, 79 years old.

I point out that Alphonse will die io tt e ,J-eyear, at the age of2.

In 1881, Olivier is 38 years old and Adèle 45years old. There are two children: Marie, 4 yearsold and Napoléon 8 years old. Marie is probablyAmanda born in 1876.

Given the age of the mother, it is more thanreasonable to think that the family is complete.

Napoléon will marry Eugénie Lebel in 1889(Rivière-du-Loup) as indicated in "Nicolas Lan-glois and his descendants". Amanda will marryJohn-William Harbour (Félia Mary Baker) on 2l-06-r 897.

Until now, all is well and no modificationsneed be made. However, the descendants are notnumerous.

l 4

b) The family of Olivîer Langlais and MarieDion

Let's go to Saint-Gabriel-de-Valcartier.

On 14-07-1873, there is a marriage betweenOlivier Aylwin, (Charles, Adéline Savard) andMarie Dion (Pierre, Caroline Alain). Olivier will bemarried a second time to Elisabeth Savard on I l-0 4-1893 (Jeune-Lorette).

For the benefit of readers, I point out that theAylwin are often called "Langlais" who, in many€ses, merge with the name "Langlois".

Hisfamily

Let us examine the family of Olivier Ayl-win/Langlais. He seems to have established himselfat Valcartier or Sainte-Catherine-dela-Jacques-Cartier, two neighboring localities. Here are thechildren whose births have been located:

1874: Marie-Adélaide: bom in September, she willdie in March 1875;

1876: Célina (Célanire); she will marry ArthurHuart in 1896:

1878: Olivier-Arthur:

1882: Marie-Almanda;

1884: M-Anne-Laetitia: born in June, se died inDecember of the same vear:

1888: Joseph-Olivier.

An examination of the census of 1891 atValcartier provides some information on thisfamily which appears under the family name"Lgwing".

First, one finds Olivier, 39 years; Mary, 40years. And the following children:

Children:

Célanire, 15 years;Arthur, 13 years;Almand, 9 years;Sédule, 5 years (birth record not fotrnd);Joseptr, 3 years;Olivier, 9 months (born probably in 1890).

To these is added the grandfather CharlesAylwin, 70 years old.

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Then irr May 1892, lVlarie Dion died at 42ye:trs oltl. Thc lollorvilrg ycar Olivicr rr:u'r' icdElisabeth Savard. According to the census of 1901.this trew farnily did not have arry childrelr.

IIis lineuge

The three boys mentioned, Olivier-Arthur (orArthur), Joseph-Olivier and Olivier all rnarriedunder the narne Langlais or Larrglois.

Arthur rnanied Nathalie Daigle orr Septelnber25. 1899 at Loretteville.

Joseph married Élisabeth O'Leary on Sep-tember 17, 1906 at Valcartier.

Olivier will marry Rose-Anna Daigle onNovember 27, 1935 at Saint-Gérard-Magella.

This Olivier will many urder the first namesof Narcisse-Olivier-Pien'e. I have good reasorr tobelieve that he is the Narcisse who nranied Alice

Daigle but, according to "Nicolas Langlois and hisdcsccrrdarrls" rvhosc rrrarriagc rccortl rvitsn't Iburrtl-

Arlhur Langlais and Nathalie (Arratlralic)Daigle had two boys. Edouard and Gérarcl whoruran-ied tlre sisters Léontirre and Létla Venet.

Itt cottclusion

It seems to me that the details given pre-viously, which everyone can check in the docu-rnents of the National Archives enable us toconclude that the following marriages listed in"Nicolas Langlois and his descendants" should bewithdrawn because they camot be those of thedescendants of Olivier Langlois and M.-AdèteDion. They are rather Langlois or Larrglais, knownas Aylwin, descendants of Olivier Aylwin andIt4arie Dion, therefore I suggest withdrawing thelnfrom the booklet "Nicolas Langlois and hisdescerrdants":

Jean-Paul Langlois

DAIGLE AliceDAIGLE Nathalie

VERRET Léontine

NarcisseArlhur

25-09-1899Édouald

2l-10-1940

lX (Olivier- M. Adèle DION)VIil (Olivier - M. Adèle DION)

St-ArnbroiseIX (Athur- Nathalie DAIGLE)

Stoneham

D) Les Langlois dans l-es i les...

L'île'aux-Canotsl

Grâce à M. Charles B, Fisher. un Canadiend'expression anglaise originaile d'Ednronton et établiau Québec depuis 1928, nous avons pu écrire cesIignes. Cet industriel de Montréal, ingénieur enélectronique est aujourd'hui Ie propriétaire de l'île-aux-Canots et possède plusieurs documents en rap-avec cette île. Il a entrelenu une correspondance avecMadame Gisèle Langlois-Martel à qui d'ailleurs il a

rendu visite et à qui égalelnent, il a cédé des cogricsde son dossier.

L'article qui paraît dans le présent Bulletilr nousconcerne du fait que l'Île-aux-Canots a déjà appar:tenu à l'un de nos ancêhes: Jean Langlois dit Saint-Jean qui en a fait I'acquisition de sieur Pierre Bécardde Grandville. La transaction a été conlirmée par lcnotaire C. Rageot, le seize septembre 1685. par ceilecession de l'île, Jean Langlois avait le droit de clrasseet de pêche et pouvait utiliser le bois de chêne qui s'ytrouvait ce, pour ses besoins. Toutefois, sieur clcGrandville avait priorité en ce domaine.

I Dans les textes consultés, la graphie du nom se présentede diverses façons . île au canot, Île au Canot, île auxCanots, île-au-Canot, Île-aux-Canots. C'est cette dernièregraphie que nous avons adoptée.

L'Ile-aux-Canots

...et Charles B. Fisher

l 5

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LES ILES PATITNCÉæÉ2

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ARCHIPEL DEMONTMAGNY

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Comme complémant d'information, il est bon dementionner que l'île a eu d'autres propriétaires. Parexemple, on nous dit, dans les Archives de Québec,que Louis XIV, roi de France, au début de laColonie, avait conédé au Sieur Charles Huault deMontnagny, deuxierne gouverneur de la Nouvelle-Francq la seigneurie de I'Ile-aux-Grues, de I'Ile-aux-Oies et des îles environnantes. L'Île-aux-Canots faitdonc partie de I'archipel, qui compte, à part les deuxîles mentionnées dans les-lignes précédentes, t'Île-Sainte-Marguerite, Grosse lle et plusieurs petites îlesqu portent toutes unnom: Patience, Guitton,Durand- Corneille. duCheval, Longue... Cet ar-chipel est situé en face deMonûnagny et devient du-rant la migration, unehalte pour les oies blan-ches.

Au moment de I'acqui-sition de l'Île-aux-Canots,Jean Langlois habitait àBeauport. On peut se de-mander s'il s'est établi surcette île à un momentdonné de sa vie. D'aprèsce qu'en dit MichelLanglois dans la brochureNoël Langlois et ses .fi1s2,il semble que oui. Aprèsson acquisition en 1685, ila dû faire plusieurs visitessur l'île qui lui a sansdoute plu, puisqu'il a vendu sa terre de Beauport enmai 1686 pour venir s'y établir avec sa famille. Ilavait obtenu en plus de l'île, une concession de dixarpents de front sur l'Île-aux-Grues en compensationdu prix trop élevé qu'on avait exigé de lui pourl' achat de I' Ile-aux-Canots.

Il se rapprochait ainsi des mernbres de sa famille quidemeuraient à I'Ile-aux-Grues et habitait lui-mêmeune île oir il pouvait se procurer du chêne et du pin.Etant charpentier de navireg il pouvait s'alimenter làet dans les îles environnantes, sn bois de chêne trèsprise à l'époque, pour la construction des chaloupeset des ernbarcations de plus grande dimension.

2 Noet Langlois et ses filq par Michel Langlois, pages 74-75-76.

L'Île-aux-Canots est minuscule. Elle mesure environdeux milles de long par ll4 de mille de large. Troispetits îlets I'entourent et elle est reliée à I'Ile-aux-Grues par une large batnre à marée basse. Elle estdisante de cette île' d'environ | % mille et fait face àsa partie nord" soit la partie habitée de l'île. Lamaison qu'on y retrouve encore aujourd'hui, a étérénovée par M. C. B. Fisher et sert de camp pour lasaison de la chasse à I'oie blanche et au canardsauvage. Cette demeure a été bâtie par Jean Langloiset habitée par lui et sa famille de I 686 à I 691 .

'-W Voici comment est dé-crite la maison par M. Fisherdans ses notes. La maison de35 pieds de long par 25 piedsde profondeur, était bâtie à lapointe d'un petit éperonrocheux situé à peu près aucentre de Ia côte sud de l'île,de morceaux de pin blanc de35 pieds de long de 8 poucesd'épaisseur st de l8 poucesde hauteur. Les pieces debois étaient calfeutrées avecde la laine d'agneau que lesenfants ramassaient dans lesbuis-sons. Selon M. Fisher,les poutres du plafond et dutoit seraient d'époque com-me le bois d'æuwe du murextérieur. Les portes et lesfenêûes sont disposées defaçon asymétrique.

Habiter l'île dsmandaitcertes du courage, le deploiernent d'une energie peucommune et une bonne dose d'abnégation. L'endroit,exposé à d'importantes marées, etait battu par lesgrands vents du nord-est et expose aux temperaturesrigoureuses de I'hiver qui durait quant à lui près de lamoitié de I'année. Le fleuve était alors couvert d'uneimportante couche de gJaæ. Durant la saison plusclémentg il fallait faire un peu de culture pour nourrirla famille et les animaux qu'on s'était procurés. Ilsemble que le sol n'était toutefois pas propice à uneagriculture fres élaboree. Et, aune préoccupationd'importance, il fallait redouter les attaques possiblesdes fribus iroquoises.

Étant la seule famille présente sur l'île, la vie so-ciale se limitait à ce qui se passait dans la maison. Àpart quelques excursions à I'Ile-aux-Grues, lorsque la

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Île.aux-Canots: maison construite en 1685

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situation I'exigeait ct que le terrrps clérnent penrrettaitdc ristprcr l 'avcrrlrrrc. :rucurr itulrc ctxllacl lt 'était pos-sible, aucun médecilr n'était accessible en cas demaladie, aucune instruction n'était dispensée auxenfants à part ce que les parents pouvaient faire en cesens. Le service religieux n'était pas non plus dispo-nible.

Outre la culture pour assurer la subsistance de lafarnille et des bêtes d'élevage, il y avait la chasse àI'oio blarrche, cet oiseau de 5 à 7 livres qui, lors deses voyages rnigratoires. faisait escale dans I'archipel,deux fois par ans pour se nourrir de plantes dans lesbas-fonds vaseux dont lesîles sont bordées, résultatsdu va-et-vieut cles lrautesnrarées. Ces endroils of-fraient à des centaines demilliers d'oies sauvages, deriches zones en ressourcesalirnentaires Si on se fie à lafréquentation dont elle faitles frais aujourd'hui durantla période de la chasse, l'Île-aux-Canots, devait être t Àsvisitée par la sauvagihe.L'ile comporte de petits é-tangs et un vaste marécageau sud-ouest qui attire err-core aujourd'hui, en plus deI'oie blanche, le canard noir,le rnalard, les sarcclles, lecarrard pilet. L'île comprendplusieurs endroits rocailteuxqui fonnent de belles cachet-tes pour les chasseurs qui veulent se mettre à I'affût.On pouvait aussi s'adonner à la pêche, mais lesespèces de poisson étaient lirnitées et leur chair peuprisée.

Voici l'énurnératiorr de quelques arbres et plantesqui poussent (et poussaient sans doute à l'époque) surl'île. Lycopode ou pied-de-loup, sélaginelle, sarrasin,ortie (plante irritante au toucher), pavot cornlnun,tnoutarde sauvage, pins, chêne, lrêtre, saule, peuplieqnoisetier, coudrier. Aujourd'hui, l'île est couverte dechênes rouges d'Arnérique, d'érables plares, d'or-rnes, de cèdres, d'épinettes et de sapins.

Si on se réfere à la brochure "Noël Langlois et ses{ils" déjà citée, Jean Langlois n'eut pas la chance devivre longtemps sur l'île; il tornba rnalade en juillet1690 et mourut le 19 janvier 169l à l'âge de 42 ans.

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Après le dépar1 de la larnille Larglois, les Lachanccsc vircrrt colrcédcr l ' i lc cl l 'habilèr'crrt dc gérrénrliorren géneration (près de 265 ans) jusqu'en 1958 : septgénérations de vieux loups de rner. Madarne LiguoriLachance, de la génération actuelle, a accouché de l6eltfants. sans médecin.

C'est cefte même farnille Lachance qui a faitparler d'elle lors des courses en canot du Carnavald'hiver de Québec. Les garçons ont été chalnpionsplusieurs fois avec leur enrbarcation qui portait lenom de l'Île-aux-Carots. On peut penser qu'ilsavaient développé leur "expertise" en s'habituant à

traverser le fleuve l'hiver lors-que le besoirr se faisait sentir :ruraladie d'un rnernbre de lafalnille, transport de persorr-nes en détresse, des îles àMontmagny avec des ba-teaux-passeurs qu'ils avaienteux-mêmes fabriqués. En1956, Eucher Lachance avendu l'île à M. Fisher qui lesautorisait par contre, à y de-rneursr le temps qu'ils vou-Iaient. Mais ceux-ci quittèrentdéfinitivernent l'île en 1958pour se rapprochcr des diversservices, médicaux, sociaux etreligieux et pour y vivreune existence plus confonneau vingtiènre siècle.

Docunrcnls de néJërence

Acte de corrcession de Froutenac de l'Île-aux-Canots au sieur de Grandville (Archives deQuébec).

de I'lle-aux-Grues.Photocopie de I'acte de concession de l'Île-aux-Canots à Jean Larrglois par le notaire Rageot.

Commentaires. de I'interview accordée parCharles Fisher lors du montage du fihn TheAbandoned lslands, de la British BroadcastingCorporation (Août 1973).

Texte de la revue Sept-Jours de fevrier et mars1968 sur "L'Île-aux-Canots et la grande oieblauche".Histoire de l'Île-aux-Grues et des îles voisines -A. Béchard 1902.

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Gisèle Langlois-Martel et C.B. Fisher

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Carte de I'archipel de Montmagny - fournie parBenoit Gauthier de la faculté d'AgricultureUniversité Laval.

Article de Jean Pagé intitulé: *Qui dit oieblanche, dit Lachance".

Texte intitulé "Île-aux-Canots, sur le fleuveSaint-Laurent, un domaine sans pareil pour lesoies sauvages". Ce texte est dactylographié et ne

Ndlr. Il nous a été donné de parler de cette île àquelques reprises. Les informations qui suivent nousvie,nnent de I'un de nos mernbres: Claude L,anglois#581, urbaniste.

J'étais propriétaire de cette île depuis Ie I Isepternbre 1975,l'^ayant acquise de la Commissionscolaire des Mille-Iles.

Cette île est située au cæur du Parc de la riviè-re des Mille-Îles. dans la riviàe des Mille-Îles etporte le numéro de cadastre 435 de la paroissecadastrale de Sainte-Rose.

D'une superficie réelle de 7062,2 mèffes carrés auxhautes eaux normales (quoique le rôle d'évaluationde la Ville de Laval ne lui accordait qu'unesuperficie de 1,87 arpents), cette île a fait panie dela concession royale de l'île Jésus et de l'échangeeffectué au XVIIIe siècle (l'Île Jésus contre l'Îled'Orléans). J'ai consenti à vendre cette île à Villede Laval afin de permetre de consolider le Parc dela riviere des Milles-Îles (voir le schâna p.20).

Il est toutefois interessant de noter que cette îlea appartenu à deux aufies l-anglois avant moi, ce,selon la chaîne de titres ci-dessous.

^ En 1971, la Commission scolaire des Mille-Iles devenait propriétaire officielle de l'île suite àI'adjudication en 1968 de l'île pour non paiement

porte pas de nom d'auteur. Il est autographié parCharles Fisher.

Photocopie donnant une vue aérienne de l'Île-aux-Canots.

Article de Rodrigue Liboiron *Les Lachance- deI'lle aux canots".

Normand Langlois

de propriétairede taxes scolaires par le propriétaire de l'époque,M. François Gaubin Daude, résidant en France.

Celui-ci s'en était porté acquéreur en 1958,I'ayant acquise de M. Arttrur Martineau qui I'avaitlui-même acquise de J. Errol Langlois en 1953. J.Enol Langlois est mon pàe (voir Bulletin deI'Association no 10, page26).

Mon père I'avait lui-même acquise en 1944,d'un denommé Charles Léonard Langlois (aucunefiliation avec mon pere) qui était copropriétaire dela société Gunn & Langlois, les plus ou parmi lesplus importants grossistes en produits alimentairesdurant les années 30-40 dans la résion de Montréal.

Charles Léonard Langlois s'était porté acquéreur decette île en 1906 et y avait constnrit une résidenced'été avec dépendances. Il se départit de l'île en1933 et la vendit à M. David A. Magnant ingénieurcivil, mais il en rçrit possession pour 1.00$ enl94l avant de la vendre à mon pere trois ans plustrd.

Charles Leonard Langlois I'avait lui-mêrne acquisede M. Pierre Richer et là se sont terminées mesrecherches de titres. On m'a toutefois mentionnéque I'ancien premier ministre Honoré Mercier enaurait eté propriétaire à la fin du dix-neuvièmesiècle, mais je n'ai pu vérifier cette information.

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Î1" chuplcuu

Enr;llacenrerrt de l'île Lnnglois sur la r.ivière des lVille-iles

le Jésus làce à l'Île Langlois porle d'ailleurs lenom de Pointe Langlois depuis de très nom-breuses amées.

Malgré le fait que la Ville de Laval en soit de-venue propriétaire et que l'île sera intégÉe auParc de la rivière-des-Mille-lles, elle continue-ra de porter le nom d'ile Langlois.

Claurle Langlois

années quaarte alors que rnon père en était le Ndlr: Grand merci à ce membre pour sa précieusepropriétaire. La nre qui tlotrttc accès it la rivc de l'î- collaboratiorr

Les installations sur l 'î le ont fait l 'objet devandalisrne au début des années '60 (le phénomènede la motoneige) et ont été corrrplètemerrt détnrites.

J'ignore à quelle tlate I'île a reçu officiellernentle nonr de Langlois; ce norn existe toutefois ofli-ciellernent depuis au rnoins 1965, date de la créa-tion de la ville de Laval. Je n'ai pas retrouvé deplan antffeur qui désiEre cette île de ce norl maisle nom était utilisé de façon habituelle durant les

Présentation

Ailleurs dans ce Bulletin, j'ai exposé les résultatsd'une recherche dans laquelle j'ai dû départagerl.urtgl ois et A-vlu, irt.

C'est par le norn l.onglais que ces deux déno-nrinations ont été rapproclrées et très souvent con-fondues dans les registres.

20

Les familles Langlais, dans la plupart des cas, ontune origine differente tles fanilles Langlois. ll s'agit,le plus souvent, de prisonniers arrglais venus de laNouvelle-Angleterre et adoptés par des familles fran-çaises dans le Canada d'alors.Pour vous farniliariser avec I'une de ces souches, lesAylwin/Langlais, j'ai fait appel à un cherclteurpassionné et sérieux, Monsieur Réjear Denis.

Evolution...

du nomAylwinlLanglois

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N4. Derris, grand arrri de N'lichel I-alrglois, rtotregérréalogiste, pour qui il a dé.ià réalisé des rcclterchesapprofondies, a tracé pour nous, dans une reclterchesur les prernières farnilles Aylrvin , l 'ér'olution de ceIronr qui a pris urre rnultitude d'écritures pour aboutirà celle que I'ou rencontre nrainlelraut, Larglais/Aylwin ou Langlois/Aylwin.

Grand merci donc. à lVlonsieur Réjean Denisd'avoir accepté de nous faire parl de ses tl'avaux etborrne lecture.

Jean-Paul Langlois

Évotution du nonr de fanrille Anarvil

Par RQjean Denis. rrrernbre S.G.C.F. #1147

l73l Jear Anawil arlive à Québec. Les getts nepeuvent pror)orlcer son nolll correcternent.Corrrrne i l v ierr t d 'urre colorr ie arrglaise elrNouvelle-Arrglcterre et clu'il parle arrglais- Iesgens le norrunent : Jean I'A.nglois.

176l A sorr contrat de nrariage. le rrotaire Gerreste(Gcrrest) écrit sorr norn corlulrc suit : .lcralrEnahoiiil et Jearr Anaoiiil dans cerlairrs cas.

1762 t \ 1766Les cur'és de differerrtes paroisses écrivent cenorn de bielr des marières: Alraoiii l ctAnnahouil.

1766 À la sépultule de I'ancêtre Jearr Arrawil-l 'acte de décès rtous donne : Joanrres (Jearr)Anoùil clit vulgairernent Jear L'Anglois.

1794 à 1832Les actes des regish-es nous donlrent diÊfiirentes fonnes d'ortlrographe: Annouil,Arurahouil, Langlois-Allwin, Allarvin. Al-lorvirre, Aylwirr, Larglais, Langlois-Allawirr,Lairvirr et errfin, Langlois seul.

Nous retrouvons quelques-ulres de ces fonnesd'ortltographe durs les dilférentes actes origilraux ci-inclus en photocopies.

r Y(fiD,;: f .v i i';' *'t" * "''{ ! t' oqr "1"1 vî -4 "'t t t 3 | -

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Tiré de I 'ncte de décès de Joanrtes arraoûil, vulgoi."ru"ut appelé Jeart L'Anglois

I-iré du mariage de Jean-Baptiste Anawil

Famille de

Anarvil (Énahoiiil/Anaoiiil) Jean et

(ca 17l0-1766)

Pageot M.-Marguerite

( t 7 4 1 - )

Anawil (Bnahoûil/Annoûil) Jean (Jean-llte), ancêtre, fils de Duchas Arrawil ou (Douglas Ærawil)

ll est originaire de La Pointe Noire en Nouvelle Arrgleterre (USA). ll est depuis environ 30 ans, de laMission des Hurons de la Nouvelle Lorette à Québec. Il est donc arrivé à Québec vers 1731, selon I'anrtée tleson rrrariage en 1761. Tout laisse à croirc t;u'il est Arnérirrtlien, venant d'un État du Sutt. ll parte anglais etchez les Hurons on le nomrne du nom Langlois parce qu'il vient de la Nouvelle Angletene et qu'en français

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(fi 'alrçois) Anarvil se protloncs dill icilcrrrcnt: |jrrahoûil. Lc "rv" anglais s'écrit "lrot" selott la cortsotlll lcel ' r ' r rrrç ir isc du tcr lps: cn 176 l . rc: lc rrotairc Ccncslc. û.n 1761. lc l t to l l i ' : t r rçais " l -arrglais" s 'ésr ivai t i tvcc l t l l "o"

et on I'oflhographiait "Langlois". Cornnre par exenrple "fi 'ançois" pour dire "t}ançais" d'aujorrrd'hui. À sasépulture, on éclira son uolll cornule suit: Anaoûil pour Ie ntot artglais Anawil et il est dit datts I'acte : JeanL'anglois"; voir p. 21, son acte de sépulture le 07-03- | 766 àLoretteville. Cet acte est écrit en latin.

Contrat tle rnariage du notaire André Gerteste (Genest) le I 9-08- l 761 .

Pageot (Pajeote/Pageau) Ill arie-lll arguerite. 2 I ans, de Charlesbourg.

Baptisée le l5-10-1741 à Charlesbourg. Fille tle Joseph Pajeot, forgeron et de Marguerite Maignan(Meignin), ceux-ci s'étaient mariés le l6-01-1741à Charlesbourg. Voici les présences au contrat de nrariage:Joseph Pajote, maîh'e forgeron, Nlarguerite Alard, belle-lnère de la mariée, épouse de Jos Pajote, AthanaseChovaul, Huron de ladite Mission rle Ia Nouvelle Lorette. Piene Pajeot, oncle de la rnariée, Jean Savard, oltcleet époux de Marie-Josephe Pagote, André Geneste. li ls. cousin et époux de M.-Joseph Chalifour.

Enfants de Ia fonille

l. Jean-,loseph(Jean-Bte Anaoiiil)

Baptêrne: 29-05-1762, à Lon'etteville. Panain: JosPajot, grand-père.

Mariage: M.-Geneviève Gircux. Prêtre : Jean-lVlarieAuclerc.

Mariage: 24-ll-1794 à Lometleville. M.-Louise Du-chesneau (Piere, Ivlarguerite Ivlorand)-

2. lt4.-Nlarguerlle (Anaouil)

Baptêrne : 04-04-1763 à Loretleville. Parlain : Fran-

çois-Régis Bédard. Ivlarraine: Ceneviève Pajot.Par le père Girault. jésuite.

Mariage: 09-08-1796 à Saint-Arnbroise cle la JeuneLoretle, à lglrace Parerrt (Joseph, iVlarie Ga-gnon).

M.-Marguerite est fille de Jean-Baptiste Anrrahouil àson mariage. Présents : Jos Gagnon, cousin, JealrCloutier, cousitt, Jeat Anttahouil, fi'ère et JosepltPajeot, oncle.

3. M.-Elisabetlr(Anaouil)

Baptême: 3l-10-1764 à Lorettevi l le Panain: Pier leBemard. Marraine : M.-Françoise Allard.

Sépuf ture :07-06-1766 à Loretteville (2 ans)-

4. ,loseph (Anaouil)

Baptêrne: 06-l l-1765 à Loretteville Panain : JosephPajot. Manaine : M.-Madeleine Bédard.

Mariage: A7-43-1791 à Clrarlesbourg à MargueriteMenatr, de Saint-Charles de Charlesbourg.Présents : Charles Pageot, oncle et Jear Anaouil,fi'ère.

Famille de

Anarvil (Anaouil), Jean-Bte et Duchesneau M.-Louise(1762- )

Anawil (Anaouil) Jean-Bte

Cultivateur de Saint-Anrbroise de la Jeune Lorette. ll est dit sauvage, darrs un acte. Il demeure sur laréserve des Hurons à Loretteville. Fils de délunt Jean-Bte Anawil, sauvage et de M.-Marguerite Pajeote deLoretteville. Baplêrne : 29-05-1762 à Loretteville. Mariage : 24-ll-1794 à Loretteville à Marie-LouiseDuchesneau

Duchesneau Marie-Louise, de Loretteville.

Fille de Pierre Duchesneau et de Marguerite Morand de Loretteville. Présents au mariage: Joseph Anawil,frère de l'épour, sauvage, Jacques Pageote, son oncle, Charles Pageotg son onclg Jean-Baptiste Parre! notaireet arni qui a signé, Joseph Duchesneau, Jean Duchest)eau.

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En/itttls dc Iu Jfuntillal . Alur ic- l , r t t t isc (Annalroui l )

Baptêrne: 30-08-1795 à Lorettevi l le. Pan'ain : PieneDuchesneau, grand-père, Ivlan'ain e : IVl. -lVlargue-

rite Pajeotg grand-mère.Mariage: 0l-02-1820 à Loretteville à Pierre Pla-

mondon (Joseph, M.-Louise Robitaille).

2. Jeatt-Raptisle (Aurahouil)

Baptêrne : 12-06-1797 à Sairrt-Arnbroise de la JeuneLorette

3. Clnrles (Annahouil)

Baptênre : 02-09- 1798 à Sairrt-Atnbloise de la JeuneLorette. [Vlan'aine: N4arie Duclresneau-

Prernier rnariage (Lawirr): 04-06-l 822 à Saint-Herrri-de-Lauzon à IVlarie-Anne Rouleau (Joseph.Élizabeth Boulanger).

Second mariage (Larrglais): 21-08-1832 à Québec àlvlarguerite lVlcMullen (veuve de Daniel Syer).

4. Joseplt (Alaouille)

Baptêrne : 24-09-1799 à L'Arrcierure Lorette.IVlan'aine: M.-Marguerite. Duchesneau, de Saint-Arnbroise. tante.

Nlar iage: l6-01-1827 à Lorettevi l le à lVl .-Charlot te[ ]ddlr t l ( l ' icr rc. ( 'har lot tc I ]c lurrronl) .

5. .lulie (Langlois-Allwirr)

Mariage : 23-01-1827 à Saint-funbroise de la JeuneLorette, à Piere NoëI, (Benoit, Agathe Rhé-aurne, défunte).

6. Marie (Allawin)

lvlariage : 25-l l-1828 à Loretteville à Jean Lepire(Thornas, Marie Rhéaurne).

7. lou.r (Allorvine-Ayhvin-Langlais)

lVlariage: 09-02-1830 à Charlesbotug. à CatherineEstiarnbre/Sanslaçon (Joseph, Catlrerirre Lé-pine).

8. Iirienne(Langlois/Allawin)

Ivlariage : 27-06-1831 à Saint-Arnbroise de la JeuneLorette- à Marie Duchesneau (Joseph, JosephteMailel).

9. Pierre (Allawin)

Mariage: 3l-01-1832 à Lorettevi l le à Angél iqueLafond (Charles, lVlarie-Anne Allard).

liamille rle

Larvin rlit Langlois, Charles et Rouleau Marie-Anne( t7e8- ) ( )

Lawin dit Langlois, Charlcs,

Menuisier de Saint-Henri-de-Lauzon. fils de Jean Lawin et de Louise Duchesneau de Saint-Arnbroisede la Jeune Lorette. ll était rnajeur à sorr rnariage. Baptêrne :02-09-1798 à Saint-Arnbroise de la Jeune Lorette.Ce rnariage a été célébré par I'abbé Joseph Lacassé, ptre.

Joseph Rouleau et d'Elizabetlt Boulanger de Saint-Henri-de-Lauzon. Ceux-ci s'étaient rnariés le 0l-09-| 788 à Saint-Henri-de-Lauzon.

Enfants de Iofanùlle

l. Charles

Baptêrne: 3l-03-1823 à Saint-Henri-de-Lauzon.Panain : Pien'e Pauliquin, rnalrailre: Cécile Roi.

Mariage : l5-06-1846 à Saint-André-de-Katnouraskaà Céleste Caron, fille de François Caron et deM.-Anne Cloutier.

2. David

Baptêrne: l9-08-1824 à Saint-Henri-de-Lauzorr.Panain : Augustirr Cléntent dit Labonté, Mar-raine : Catherine Lefebvre dite Boularrger.

Présents : Pierre Elot dit Julien qui sigrre, Jean-Baptiste Larrglois, père de l'époux, Joseph Belleau, arnide l'épouse. À son deuxièrne nrariage, Charles Langlais est dit nrenuisiei et veuf de Made-AnrreRouleau de la paroisse de Québec. Ce rnariage a été fait par le curé Baillargeon, ptre.

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I - ESSAI CHRONOLOCIQUI:

Voici la liste des docutnents qui orrt servi à localiserla farnille Anawil durartt trois gérrératiorrs. Ceux-cisorrt une partie seulerneltt des docultteltts consultés etje crois qu'ils sortt suffisants en norrtbre pour établirclairement les filiations.

1761 Contrat de rnaria-ee de Jean Alrawil, I 'ancêtre,fait et signé devant le rtotaite Arrdré Gertestl e 1 9 a o û t 1 7 6 1 .

1766 Contrat de mar-iage de Pierre Alard avecMarguerite Pajot (veuve de Jean Enouel), faitet signé devant le rrotaire André Genest le 28septelnbre 1766. Ce contrat ntentiollte queJearr Alarvirr est "Arrglais de Natiort".

1766 Copie de registre de Loretteville écrit en latinpour la sépulture de Jean Arroûil le 07-03-1766. Cet acte confinne bien que ce JeanAnawil est dit : "Jean L'anglois".

1794 Copie du mariage de Jean-Baptiste Anawilavec Marie-Louise Duchesneau célébré àLonetteville le 24 novernbre 1794.

1788 lVlariage à Sairrt-Henri-de-Lauzon le 0 | sep-teurtrre 1788 de Joseph Rouleau avec Marie-Élisabeth Lefebvre (Boulanger).

1822 Premier nrariage à Saint-Henri-de-Lauzon le04 juin 1822 de Charles Lawin (Char'lesLanglais) avec IVlarie-Antte Rouleau.

1823 Acte de naissance du prentier enfant deCharles Lawin et de Marie-Anne Rouleau.Charles Lawin- fils, baptisé à Sainrl lerrri-de-Lauzon le3 |nrars 1823.

1824 Acte de ltaissance du secortd fils de ClrarlesLawin et de Marie-Atrne Rouleau. DavidLawin baptisé à Saint-Henri-de-Lauzon le l9août 1824.

1832 Second rnariage de Charles Lawin, père deMarguerite McMullen à Québec le 2l août1832.

Dr Les Langlois-Traversy contemporains...

Gustave Traversy

À Notre-Darne-de-Pierreville, issu d'une farnille deneuf enfantq naquit Gustave le 12 rnai 1924, durrrariage de Philippe Traversy et Arrralrda Latmverse.

J'ai comrnencé rrres études priuraires à l'école durang numélo deux et la septièlne année au couvent deNoh'e-Darne-de-Pierreville (voisin de f'église). Cecouvent était dirigé par les sæurs de I'Assornption.

En septenrbre 1940, je suis adrnis au sérninaire deNicolet pour y poursuivre nres études classiquesjusqu'à Belles Lettres, de septernbre 1940 à juin1944. C'est durant la deuxième suerre mondiale de

24

1939 à 1945, j'y fais mon service rnilitaire dansI'année de réserve canadienne au séminaire deNicolet, I'etrtraînement (drill) est sous le comman-dement du douziènre régirnent blindé du Canadarnilice de Î'ois-Rivières, nous sorlnnes payés 0.20$de l'heure, c'était un bon salaire dans I'arrnée pour unétudiant.

En 1945-46, je m'inscris au Barl School BusinessCollege, Québec (cours cornmercial anglais), je suisgradué en juin 1946. Durant la même périotle jeprends des cours du soir à I'Ecole supérieure deCornmerce, (l'école des Cuides historiques duQuébec). J'obtiens le certificat de Guide historique etle pennis de la ville de Québec nunéro 50 en juin

Gustave Travers

...et Yvonne Verville

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Lisette. Yvonne. Gustave, Antoine 0l-10-1989

1946 et le numéro 102 en juin 1947 . "Licenced je suis voyageur pour la vente des moulées balancéeschauffeur guide, Sight-seeing lours with yorrr own dans les comtés de Yamaska et Richelieu.car." Le salaire est de 1.50$ I'heure. Durant ces deuxvacances d'été, je fais visiter aux touristes amé- Janvier 1951, je suis représentant pour la vente desricains, la ville de Québec, I'lled'Orléans, la Citadelle de Qué-bec, ou est cantonné le 22"régiment de I'armée canadienne,Sainte-Anne de Beaupré, etc.Nous conduisons leur auto etnous racontons en anglais lesfaits historiques les plus im-portants qui se sont déroulés àQuébec depuis sa fondation parSamuel de Champlaia en 1608.De là a commencé mon eoût desvoyages.

En 194647, je fais des études àl'Institut Agricole d'Oka et enmai 1947, j'obiens mon diplôme. Cours moysnd'agriculture.

Le 25 féwier 1948, une donation par mon pèrePhilippe Traverg' à Gustave Traversy devant le notai-re Guillaume Léveillé, une port€ de terre voisine de lasienne mesurant deux arpents de largeur sur 20arpents de profondeur incluant un boisé, les numerossont 387 et 296P. La mê-me année, en mai 1948,mon père me donne unede ses granges que je faisdernenager et transformeren poulailler sur ma terreet je mets en pratique mesconnaissances de I'lnstitutAgricole d'Oka colruneaviculteur et horticulteur.

Durant I'hiver 1948, jefais chantier dans monboisé avec deux aa- .r.

'it.

produits Fuller Brush Co. Jegravis tous les échelons, corn-me chef d'équipe, gérant dupersonnel et gérant de succur-sale pour les comtés de Nicolet.Yamask4 Richelieu, Verchères,Drummond et Chambly. J'aigardé cet emploi durant 2l ans.

L,e 2l novembre 1954. j'étaisreçu mernbre des Chevaliers deColomb, I'initiation ayant eulieu à I'ecole Maurault de Pier-reville. En septembre 1957,j'étais nommé marguillier pourtrois ans. Du 29 octobre au 20

novernbre 1960, étânt membre du Jeune commerce dePieneville, nous decidons d'assister au quinzièmecongrès de la Chambre de corrunerce des jeunes duCanada à Paris. Nous partons par jet DC8 de Trans-Canada Airlines. Gilles Thibault de Pienevillem'accom-pagne, nous en profitons pour visiter lesprincipales villes et capitales de la France. laBelgique, la Hollande, I'Allemagne, I'Autriche.

Aux vacances des Fêtesde 1967-68. nous allonsen Floride avec les en-fants. Nous avons tou-jours continué à voyager.ce qui nous pennit devisiter 52 pays sur lescinq continents; les pavsque nous avons aimés leplus sont.la Grèce. l ',\us-tralie, l'Egypte, la

'fhaT-

lande, le Japon. etc.

En juin 1967, j'ai parti-cipé au concours d'ern-bellissement des abords

I'Italie, l'Espagne etI'Angleterre.

ffiployés, nous abattons les ;ïirarbres au sciotte

"t nour &{i:i

sortons les billos uu., 1", ffi"

chevaux; je fransporte lesbillots par camion au

r: :: ::rt;ti,il;&;i i+tiitli.B"i,"ffi

Mme Philippe Traversy (Amanda Letraverse), Antoine

moulin à scie à Pierreville que je rapporte en planchespour constnrire la maison.

La maison est donc construite à l'été 1949. Le 28 juin1949, maiage de Gustave et de Yvonne. Juillet 1949,

de la ferme àConfedération etmention *Grand

bronze.

Treversy David, Lisette et Gusteve, iuillet 1988

l'occasion du Centenaire de lade I'Expo 1967. J'ai mérité la

mérite" ainsi que la médaille de

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Err scptcrrrbre 1970. . jc rrr ' i r rscr is : i l 'Urr iversi té duQuébec à

' l i 'o is- l t iv ièrcs. ctr Scicrrccs dc I 'Adrrr i rr is-tration. Le 30 septerrrbre 1971. ie rn'ilrscris à laCommission de la Fonction publique du Québeccornrne agent de l'aide sociale: elt taisolt desrésultats aux concours écrits et omux, je suis iltscritsur la liste d'éligibilité en vue de cornbler un postevacant dans un rninistère du gouventement. Selon unacte de nonrination d'un sous-lttinistre. le l9 {évrier1973, je suis entré en fonctiolt conttne agent de I'aidesociale au rninistère des Affaires sociales au bureaude Drummondville et en septelnbre 1974. au centreadrninistratif du gouvenlernent du Québec à Nicolet.

De 1973 à 1976, le nrinistère des Affairesnous fait suivre ull cours d'un prograrunesionnel pour adultes en Aide sociale au CDrurnmondville, Victoriaville etliois-Rivières pour obtenir ull cer-tificat d'études collégiales ; j'ai con-tinué au Cégep de Trois-Rivières àprendre des cours d'espagrol etd'anglais. Le 20 décernbre 1975, jesuis diplôrné et je reçois lnon cer-tificat en Sciences de I'Adrninis-tration. Le 24 rnars 1976, je deviensmembre de l'Association des diplô-rnés de I'Université du Québec àTrois-Rivières. De septernbre 1977à septernbre 1979, je suis élu vice-président de l'Association desdiplôrnés de I'Université du Québecà Trois-Rivières.

En 1981, je rne préparais déjà pourla retraite, je rn'iuscris au Collègedu tourisrne à lvlontréal où i'aillaissuivre des cours à tous les sarnedis; j'ai obtenu uncertificat "Fonnation en tourisme" d'agent de voyage,le 17 nai 1982.

Depuis 1982, c'est le ministère de la Main d'æuvreet de la Sécurité du Revenu et de la Fonnationprofessiomelle qui nous dirige et nous solnlnes"agsnts d'ai de soci o-éconorniquc".

Je suis maintenant fonctionnaire à la retraite depuis le25 mars | 985 et je me suis inscrit comme agent devoyage extérieur, ce qui tne pennet de derneurer actilld'être en contact avec le public, de faire des voyages,de suiwe les congrès et les réunions d'agents devoyages.

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socialesprofes-

égep de'ffi

Jc suis rrrelrrbre de I'Associatiolr des Fonctiolrrraires iilt rctrailc du Québcs. dcpuis:rvril 198-5. Ivlurr épurrscétmt aussi à la retraile des prol'esseurs depuis -juin1986, nous contilruons à voyager. Les voyagesfor:rrerrt la jeurresse et aussi les retraités.

Nous profitons du centenaire de Notre-Danre-de-Pien'eville pour rendre homrnage à notre belleparoisse ou il fait bon vivre.

Yvonne Verville

Yvorure Verville est née le l5 avril 1929 à Pien'eville,fille de Édonard Verville er de Éva Carrier; c'est laplus jeune et la seule fil le d'une farnille de huitenfants. Elle fit ses études prilnaires à l'école du rangde Pierreville. Ses vac.ilces d'été se passent avec sacornpagne Mireille Corntois, fil le du Lieuterralrt-

:#;

,i, gouvelleur, I'honorable Paul',

Colntois nonrmé en 196 | à'

Québec, décédé lors d'un feu à la,,, , résiderrce de Bois-de-Coulolrqe

, en février t966. Yvonn" pourr,iit

: ,r ses études secondaires au couventt',1' de Pieneville durant deux ans.,::.::,.,,;,,,

- En septembre 1944, elle est,...,u,: adtnise à I'Ecole Nonnale cle: Nrcolet et sera penslollnarre

j durant deux arrs et obtient sorrbrcvet élérnentaire cl'enseigne-

.r .1, . , , ment le 14 juin 1946.: . ' . ] , I

i1, ,, Dès septernbre de la tnêlne attltéc.

lVlnriage d'Yvonrre etjuin 1949

,i, ,,, , elle est engagée pour enseigttcr à'ffi a-ffi l'écolc 4u rn;tg près dc clcz cllc.

de Gustave le 28 Elle a uue classe {e 18 élèves ctleur enseignte toutes les tttatièlcsdu prograrilne de l'lnstrucliort

publique de la première à la septièrne attttéeinclusivement. Elle tennine I'enseigrtetttent elr -iuittt949.

Mariage de Custave et Yvonne le 28 juin 1949. Decette union naîtront trois enfants. Lisette. née lc I Ijanvier 1951, fait ses études prirnaires à l'école durartg nurnâo deux à Notre-Darne-de-Pierreveillc. scsétudes secondaires à la Polyvalente <Je Nicolet. Ellepoursuit ses études collégiales au Collège Laflèchc tlcTrois-Rivières, et après trois ans d'études â I'Ulri-versité Laval de Québec, elle obtierrt un baccalaurci:rtes arts en littérature frarçaise, le 29 juin 1974. Ellccontinue à étudier une autre année à I'UniversitéLaval pour obtenir un certificat d'enseigneruenl enmai 1975. Lisette a enseisné durant dix ans au Barct

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School de Québec et enseigne maintenant à Brossard.Elle a un garçon né le 2 juin 1985 et qui se norilneAntoine Traversy-David.

Denis, né le sept janvier 1952. commença ses étudesà l'école du rang, il fit ses études classiques auSéminaire de Nicolet et continua au Cégep de Trois-Rivières et à I'Université Laval de Québec. Il obtientson baccalauréat en Philosophie le 31 mars 1975.ll aété publiciste à Québec de 1975 à 1980, il a enseignéau Cégep de Matane en 1981. Il est maintenantpubliciste à Montréal.

François, né le 15 novembre 1955. fit ses étudesprimaires à I'école du rang, à la Polyvalente deNicolet et ses études collégiales en musique au Cégepde Trois-Rivières. Il est chansonnier (musicien), au-teur-compositeur et interprète.

Retour au travail d'Yvonne

Yvonne reprend sa fonction d'enseignanteseptembre 1957 à l'école du rang numéro deuxNofre-Dame-de-Pierreville où elle enseigne depremière année à la septième année inclusivement.

De septembre 1965 à juin 1976. elle enseigne à laquatrième et à la cinquième année au couvent duvillage à Notre-Dame-de-Pierreville.: durant ces mê-mes armées, elle suit des cours à I'Ecole normale deNicolet et à I'Université du Québec à Trois-Rivières.Elle obtient son Brevet A en 1975.

Septembre 1977 - le couvent de Notre-Dame-de-Pierreville est fermé. C'est à l'école Maurault dePierreville qu'elle enseigne à la cinquiàne et à lasixiàne année jusqu'en juin 1986.

Maintenant à la retraite, après 32 ans d'enseignement,elle est membre de I'Association des retraitées etretraités de I'enseignement du Québec. Elle consacreson ternps à la peinture. au tricot et aux voyages.

endela

Famille Gustave Traversv et Yvonne Verville

Langlois dit Traversy

Guillaume Langlois

Noël Langlois

Noël Langlois

Noël

Joseph

Charles

Ambroise

Médard

Titre d'ascendance

l* générationSt-Léonard des Parcs

Normandie

2e génération25 juin 1634

Québec3e génération

2 décernbre 1686

Québec4e génération

l t t iu in l72lSt-François du Lac

5e génération2l février 1757

St-François du Lac

6e générationl5 novembre 1795St-François du Lac

7e génération

lsjanvier 1836St-François du Lac

8e génération6 awil 1875

Notre-Dame de Pieneville

Jeanne Millet

Françoise Garnier

Geneviève Parent

Marie-Françoi se Niquet

Charlotte Caron

Marie Anne Landry

Mathilde Manseau

Jeanne Rousseau

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Philippe

Gustave

LisetteDenisFrançois

Antoine Traversy-David

9e génération7 lanvter 1920

N otre-Dame-de-Pierreville

l0e génération28juin 1949

Notre- Dame-de-Pierrevi lle

I le générationNotre-Dame-de-Pi errevi I le

l2e génération

Ananda Latraverse

Yvonne Verville

Guy David

1978grl,"^4* f-, Québec le

Qowlabu a^ A*Ir;ugL.û-"J. A^" Q*Au

S- W à^L 4plaun ail.x,. ô,o^aaÆ,ea. S. qlhr"k" à." q^^ "" ttt^.'flr

Note : avant I'année 1849, Notre-Dame-de-Pierreville se nommait St-François du Lac

Nos ancêtres

La famille de Gustave Traversy a pour ancêtre Noël Langlois. il est originalre de Sainrléonard des Parcs,département de I'Ome en Normandie, France. C'est une paite paroisse que j'ai eu la chance de visiter avecmon épouse le I l juillet 1980.

Première génération au QuébecNoël Langlois était pilote, baptisé en 1603 à Saint-Léonard des Parcs, fils de Guillaume et de Jeanne Milette, ils'est marié à Québec le 25 juillet 1634 à Françoise Garnier. Ce mariage fut celébré et béni par le pere CharlesLalemant jésuite. Son deuxième mariage eut lieu à Château-fucher le 27 jullletl666 à Marie Creve! veuve deRobert Caron.

Deuxième génération

Noël Langlois II dit Traversy qui portait le màne nom que son père prit le surnom de Traversy en l'honneurd'un officier du régiment de Carignan Saliàe, insigne et porte drapeau qui fut tué en 1666 par les Iroquois auFort Lamothe, Lac Champlain. Noel Langlois Traversy était capitaine de milice de Beauport. En récompense,De Frontenac lui accord4le25 mai 1679,la Seigneurie de Saint-Jean-Port-Joli, il en fut le premier seigneur. Ilse maria à Québec en 1672 à Aimée Caron. Deuxième mariage à Québec le deux décembre 1686 à GenevièveParent.

Troisième générationNoël Langlois III dit Traversy, fils de Noël II et de Geneviève Parent, marié le premier juillet l72l à MarieFrançoise Niquet dans la paroisse de Note-Dame-de-Pierreville. Il serait decedé lors de la bataille des Plainesd'Abraham en 1759.

Quatrième génération

Joseph Langlois dit Traversy, fils de Noël III et de Marie-Françoise Niquet, baptisé à Notre-Dame-de-Pieneville le 24 fewier 1728 et marié le 2l fewier 1757 ùCharlotte Caron dans la paroisse de Notre-Dame-de-Pieneville.

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Cinquième générationCharles Langlois dit Traversy. fils de Joseph Langlois dit Traversy et de Charlotte Caron. baptisé à Notre-Dame-de-Pierreville le 22 juin l77l.marié à Notre-Dame-de-Pierreville le l5 novembre 1795 à Marie-AnneLandry, acadienne.

Sixième génération

Ambroise Traversy baptisé le premier janvier I 801, marié à Mathilde Manseau le premier janvier I 836 à Norre-Dame-de-Pierreville.

Septième génération

Médard Traversy, baptisé le deux août 1846 à Notre-Dame-de-Pierreville, marié le six avril 1875 à JeanneRousseau.Il faut noter ici, que Notre-Dame-de-Pierreville auûefois se nommait Saint-François-du-Lac. C'est en bas àNotre-Dame-de-Pieneville qu'il faudra reporter ce qui s'est passé jusqu'à 1849. (Histoire de Saint-François-du-Lac par Thomas M. Charland O.r.)

Huitième génération

Philippe Traversy, né le 28 awil l89l à Notre-Dame-de-Pierreville et baptise à Pieneville le même jour, mariéà Amanda Latraverse de Notre-Dame-de-Pierreville, fille de Napoléon Latraverse et de Corinne Traversy. Lesenfants sont : Séraphin, Madeleine, Gustave, Florence, Corine, Albert, Yvonne, Lilianne et Marie-Anne.L'abbé François Traversy prêtre était le frere de mon père Philippe, il a été curé à Saint-Nicephore et à Saint-Albert de Warwick.

Neuvième générationGustave Traversy, ne le 12' mai 1924, à Notre-Dame-de-Pierreville, marié le 28 juin 1949 en l'église dePierreville à Yvonne Verville de Pierreville. Ils ont trois enfants : Lisette, Denis et François.

Dixième génération

Lisette Traversy, née le ll janvier 1951 à Notre-Dame-de-Pierreville, elle a un fils qui se nomme AntoineTraversy David; Denis Traversy, né le sept janvier 1952 à Notre-Dame-de-Pieneville; François Traversy, néle l5 novembre 1955 à Notre-Dame-de-Pierreville.

Onzième génération

Antoine Traversy David, né le 1"' juin 1985, fils de Lisette Traversy et de Guy David. Antoine a été baptisele25 aofit 1985 à Notre-Dame-de-Pierreville par I'abbé Jean-René Tourigny prêtre, curé.

Les Langlois et I 'Associat ion

Liste des 265 membres de loAssociation <<Les Langlois d'Amérique>>.

Nom Prénom Endroit Prov. (État) #Mem

+

Barabé-LangloisBarnnessBélangerBélanger-BureauBolducBolduc-DuguayBolduc-LecoursBolduc-LessardBolduc-Morin

JeanneMelanieArmand T.LucieFélix et JeannineJeannine M.LauretteCarmenRita

Saint-LarnbertMetairieCanton MagogChamblyBrockvilleBrockvilleGranbyWaterlooMagog

QuébecL4 UsaQuébecQuébecOntarioOntarioQuébecQuébecQuébec

t00609126564206t8 r55854967

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Endroit Prov. (ftat) #Mem

Bolduc-SimardBoudreauBoudreauBourretCarpenterChouinard-LachapelleClermontCôtéF-LangloisFerland-LangloisFoisie-HaskellFontaineFortin-LangloisGauthierGermainGosselinGosselinGoyette-LangloisGrauHarsche-LangloisLabbé-LangloisLachaîne-EastLachapelleLachapelleLachapelleLachapelleLambert-LangloisLangloisLangloist angloisLangloisLangloisLangloisLangloisLangloisLangloisLangloisLangloisLangloisLangloisLangloisLangloisLangloisLangloisLangloisLangloisLangJoisLangloisLangloisLangloisLanglois

30

LucilleCecile F.DouglasMarielleMarcelleRose-AiméePaulineDianeSuzanneGillesDorothy-MarieLouisSimoneGillesPierreLucienRogerTherèseDolorèsMarieLéopoldineMarieDanielDouglasPaul ESergeThérèseAdoriceAlainAlbert LAlfredAndréAndréAndréAnitaAnneAnneAnne-MarieAntoineArmandBernardBernardBernardBernard et ChantalCécileCharlesCharles-AiméCharles-AugusteClaudeCleoClermont

EastmanProspectColumbusSaint-Jean-sur-RichelieuChelanMontna€inySaint-LucSaint- Narci sse-BeaurivageMontréalSorelNashuaQuébecSaint- Paul -de-MontminyMagogBouchervilleLévisPlessisvilleIbervilleCypressCandiacSaint-Charles Co. Bell.Sainte-FoyMontréalDunedinHaileyburyLa PlaineSainte-FoyNewportP.A.T. MontréalChicopeePrince-AlbertSaint-André AvelinLavalDelsonLucevilleAnjouWindsorMagogSainte-JuliennePort-DanielSaint-EustacheRimouskiSaint-J ean-sur-Ri cheli euVal JoliSaint-André AvelinLévisSept-llesLa PocatièreLavalBaie{omeauLévis

QuébecKy, UsaOh, UsaQuébecWash, UsaQuébecQuébecQuébecQuébecQuébecNH, UsaQuébecQuébecQuébecQuébecQuébecQuébecQuébecCa UsaQuébecQuébecQuébecQuébecFl4 UsaOntarioQuébecQuébecQuébecQuébecM4 UsaSaskatchewanQuébecQuébecQuébecQuébecQuébecOntarioQuébecQuébecQuébecQuébecQuébecQuébecQuébecQuébecQuébecQuébecQuébecQuébecQuébecQuébec

559125585457l3

627I 13580139487269532535641638632631r925883 l

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576t214 1 53 1 9l l 8s2824

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3s259339427

10619743s581364575

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Nom Prénom Endroi l Pror'. (Etat) #Mem

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QuébecMontréalIbervilleQuébecSaint-Paul-de-MontminvPort-DanielSaint-Jean-ChrysostômeMataneLongueuilSaint- Paul -de- M ontmi nySilleryShannonSte-FoyNeuvilleSaint-LucVahnont.Mt-CannelArmag}. BellechasseNotre-Dame-des-BoisCanton de MagogNicoletMontréalCharlesbourgCoupevilleGaspéRepentignySainte-FoySaint-BrunoCornwallP.A.T. MontréalSte-FoyThetford MinesSaint-Léon-le-GrandCandiacPlaisanceSaint-HubertTrois-Rivières-OuestVaudreuilOttawaOttawaMagogSaint-Jean-sur-Ri chel ieuPort-DanielBrestSaint-Jean-sur-RichelieuSaint-Laurent, LO.Sainte-FoySaint-EustacheMonnéalVal d'OrSaint-Paul-de- MonuninyMatane

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Saint-Charles-sur-Richelieu QuébecSorel-TracyLasalleSaint- M ar-c-des-CarrièresCap-St-lgnaceHeadirrglyChâteauguayPorl-DanielSainte-FoyChanblySaint-LarnbertBeauportKirkland LakeMagogSaint-JérorneIvlagog

QuinebaugSainte-FoyHawkesburyCttawaRockwoodChanryGreenfield ParkCréreilTrois-RivièresMonhéalChâteauguayMagogSaint-Ulr icTrois-RivièresSaint-J earr-CluysostôrneSilleryP.A.T., MonhéalSaint-J ean-sur.RichelieuSainte-FoyCap-RougefvlatzureWinooskiRepentignyPort-DanielMagogAnnaghAnnagh BellechasseHul lCandiacWindsorAnjouQuébec (Le Moncton)

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Nom Endroit Prov. (État) #Mem

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Paul-EmilePierreRachelRa1'rnondRaymondRaymondRaymondRaynoldRéalRéjeanRémiRenéRenéRichardRichardRichardRichardRichard-AdélardRobertRobert J.Robert J.Roger et HuguetteRogerRogerRoland-H.RomainRose-HélèneSergeSergeShelleySimonSæur GéraldineSæur Marie-AnnaStéphaneSuzanneSuzanneThérèseYvonYvonYvonHenri A. JrJean P.M.E.Roger f.m.BéatriceGabriel prêtrePaulaMoniqueSuzanneMoniqueYolandeLucilleElizabeth

WindsorLaprairieLévisSaint-Jean-sur-Ri chel ieuSaint-Jean-sur-Ri chelieuLévisLongueuilMontréalShawiniganGrand-MèreSte-FoyMagogOftawaFleurimontShawiniganGrand'MèreL'Ancienne-LoretteSpringfieldDuvernay LavalPickerelBonita SpringsSaint-André AvelinQuébecSaint-Jean-sur-RichelieuOliverQuébecArmagh, BellechasseCharlesbourgS ainte-Anne-des- PlainesGloucesterSillerySainte-Anne-des-M ontsSaint-DamienGranbyMontréalOttawaSainte-EuphémieL'Ange-GardienSaint-RomualdMontréalSpringfieldLavalChâteau-RicherRirnouskiRimouskiLavalFleurimontSacramentoLévisLongueuilSaint-J ean-sur-RichelisuMagog

Québec 406Québec 639Québec 579Québec 17Québec ll2Québec 250Québec 518Québec 509Québec 156Québec 592Québec 284Québec 64Ontario 469Québec 7Québec 217Québec 218Québec 633Ma Usa 294Québec 194Wi, Usa 587Fla- Usa 587Québec 26Québec 138Québec 180Colombie-B 541Québec 259Québec 4lQuébec 98Québec 13 IOntario 460Québec 304Québec 333Québec 47Québec 643Québec 95Ontario 543Québec 642Québec 142Québec 285Québec 347V4 Usa 340Québec 203Québec 136Québec 317Québec 342Québec 264Québec 16Ca Usa 386Québec 44Québec 3Québec 320Québec 49

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ThérèseLori-AnnMadeleineJeannetteGhislaineSouveraineRenéePaulineLiseLouiselrèneAngèleGisèleJulietteDeniseGisèleFranceLiseLilianeEmmaMoniqueAliceCécileThérèscLisetteYolandeDenyseLineGhislaineIrsnePienetteClaireJeannePaulSylvieGisèleFrançoiseCecileAndréGérardClaude et GinettePierretteSergeLonaine B.LouiseIràeMariaGhislaineGustaveYves

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