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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 14 FÉVRIER 2018 - N°4795 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com BÉJAÏA Page 3. ISSN 1112-3842 Des projets de 2008 toujours en stand-by Page 2. BOUIRA L IMANI CONSACRE UN CONSEIL DE WILAYA À LA DAÏRA DE L AKHDARIA «Mon univers culturel est kabyle» Page 11. BOUIRA Ben Ali Cherif nouveau recteur de l’université Akli Mohand Oulhadj Page 5. Incendie dans une base vie à Oued Ghir Page 6. Un choc qui passionne en Kabylie aussi LIGUE DES CHAMPIONS (8 ES DE FINALE ALLER ) R EAL M ADRID - PSG, CE SOIR À 20 H 45 Page 21. LES HÔTELS DE L’ETK ROUVERTS LE 5 JUILLET ? TIZI-OUZOU L A FIN DE L OPÉRATION RÉHABILITATION DES ÉTABLISSEMENTS PROJETÉE POUR JUIN CHU DE BÉJAÏA P R O UDAÏ RÉPOND ET ACCABLE LE CHEF DU SERVICE VISCÉRAL LYNDA CHOUITEN É CRIVAINE «Il pense qu’il est le Messie et ne respecte aucun confrère» Page 4.

TIZI-OUZOU L LES HÔTELS DE L’ETK ROUVERTS … · féminine (seniors), Kheira Chaimaa Yahiaoui (50 kg), championne d'Afrique en titre, s'est contentée de la médaille d'argent,

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 14 FÉVRIER 2018 - N°4795 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

BÉJAÏA

Page 3.

ISS

N 1

112-

3842

Des projets de 2008 toujours en stand-byPage 2.

BOUIRA LIMANI CONSACRE UN CONSEIL DE WILAYA À LA DAÏRA DE LAKHDARIA

«Mon universculturel estkabyle»

Page 11.

BOUIRABen Ali Cherif nouveau recteur de l’université AkliMohand Oulhadj

Page 5.

Incendie dans une base vie à Oued Ghir

Page 6.

Un choc qui passionne en Kabylie aussiLIGUE DES CHAMPIONS (8ES DE FINALE ALLER) REAL MADRID - PSG, CE SOIR À 20H45

Page 21.

LES HÔTELS DE L’ETK ROUVERTS LE 5 JUILLET ?

TIZI-OUZOU LA FIN DE L’OPÉRATION RÉHABILITATION DES ÉTABLISSEMENTS PROJETÉE POUR JUIN

CHU DE BÉJAÏA PR OUDAÏ RÉPONDET ACCABLE LE CHEF DU SERVICE VISCÉRAL

LYNDA CHOUITENÉCRIVAINE

«Il pense qu’il est le Messie et ne respecte aucunconfrère» Page 4.

Contrairement à la séanced’avant-hier, qui a connuplusieur s absences, les

entraînements d’hier ont vule retour de tous les joueursabsents lundi. Les Kabyles ontainsi travaillé avec un effectif augrand complet, ce qui a soulagéle staff technique, à sa tête lecoach Saâdi. Ce dernier conti-nue de préparer ce rendez-vous,qu’il ne doit rater sous aucunprétexte, au vu de la situationdélicate de son équipe. En effet,ce match face à Tadjenanet, unautre mal classé, ser a à sixpoints pour les Kabyles quin’auront pas le droit à l’er reur.Pour cela, le coach Saâdi comp-te opérer des changements parr appor t au pr écédent matchface au NAHD. Mécontent durendement de cer tains éléments

face aux Sang et Or, l’entraî-neur en chef des Canar ischerche à injecter du sang neufà son groupe. En défense,Belkalem est pressenti pourjouer son premier match avec laJSK, puisque le joueur com-mence à retrouver sa forme.L’autre élément qui sera incor -poré, c’est le meneur de jeuSalim Boukhenchouche. Rétablide sa blessure au dos, le milieukabyle devra retrouver sa placede titulaire face au DRBTadjenanet. Même le jeuneOukaci est pressenti pour jouertitulaire, lui qui affiche une belleforme ces dernières semaines.En attaque, Saâdi, qui aspire àmettre fin à l’inefficacité de cecompar timent, pour rait sor tir

la car te Tafni. En résumé, Saâdiveut que son équipe se réveille etr éussisse une belle opér ationface au DRB Tadjenanet. Ce quireste le souhait de tous lesamoureux des Jaune et Ver t

Saâdi s’est réuni

avec les joueurs

Le coach Saâdi s’est réuni avecses joueurs, hier matin, avant ledébut de la séance d’entraîne-ment. Profitant de la présencede tous ses joueurs, il leur ademandé d’oublier le précédentéchec et de tout faire pour réali-ser la victoire face au DRBT :«Oublier le match du NAHD etconcentrez-vous sur le prochain.On doit préparer convenable-

ment ce rendez-vous très impor-tant. Vous devez tout faire pourréaliser la victoire et tirer leclub vers le haut», a lancé Saâdià ses poulains.

Derniers réglages

aujourd’hui

Les Canar is effectueront cematin leur dernière séance d’en-traînements pour effectuer lesder nier s r églages d’avantmatch, avant de rallier la villede Tadjenanet, demain matin,en prévision du duel face auDRBT local. Dos au mur, lesCanar is veulent r éaliser ledéclic tant attendu face à cetteformation, qui lutte aussi pourle maintien. M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 16 Max : 13 Max : 14 Max : 05

Min : 07 Min : 05 Min : 02 Min : 01QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION MERCREDI 14 FÉVRIER 2018 N°4795

Le club kabylecontinue sa

préparation pourle match de

vendredi prochainface au DRB

Tadjenanet, pourle compte de la20e journée du

championnat deLigue 1 Mobilis.

JS KABYLIE Le groupe au complet hier

DES CHANGEMENTS ATTENDUS FACE AU DRBT

Sur la rencontre face au DRBT,Djabout souligne que son équipedoit réussir une belle opération.

La Dépêche de Kabylie : Commentse déroule la préparation du match face au DRB Tadjenanet ?

Adel Djabout : On prépare ce match conve-nablement, bien que le dernier faux-pas faceau NAHD nous ait faits très mal. La victoire

était à notre por tée, mais, malheureuse-ment, on n’a pas exploité les nombreusesoccasions qui nous ont été offer tes. Àprésent, nous sommes concentrés et onveut réagir ! Le coach ne cesse de nousencourager et notre seul objectif est dese racheter.

Certains vous critiquent pour vos ratages.Est-ce-que cela a influé sur votre moral ?

Les cr itiques ne me dérangent pas ! Le plusimpor tant pour moi est l’avis de l’entraî-neur. Ce dernier est satisfait de mon rende-ment et j’ai eu une longue discussion aveclui. J ’applique ses consignes à la lettre et, s’ilme demande de jouer comme gardien, je leferai. Saâdi est un coach qui maîtr ise sonsujet et qui me connaît très bien. Je feraitout pour être à la hauteur de sa confiance.Il fait un travail remarquable, sur tout sur leplan psychologique. Il encourage beaucoupses joueurs et ne cesse de les motiver.

Vu que votre adversaire joue aussi sa survie en ligue I Mobilis, le matchsera à six points…

Ce match sera, en effet, très difficile pour les

deux équipes qui jouent pour lemême objectif, à savoir assurerle maintien. On ir a àTadjenanet pour chercher unr ésultat probant. Noussommes conscients de ce quinous attend et nous viserons

un r ésultat positif, afind’améliorer notre situa-tion. On n’a pas le droit àl’er reur !

À onze journées dela fin du championnat, quellessont les chances du maintien ?

Il y a plusieurs clubs qui jouent le maintien,comme le CRB, l’USMH, le DRBT entreautres. Toutes les prochaines rencontresseront très difficiles pour nous. On trouvetoutes les peines du monde à s’imposer austade du 1er Novembre et on fera tout pourréaliser le déclic tant attendu. On ne lésine-ra pas sur les effor ts et on jouera tous lesmatchs avec la ferme intention de glaner lemaximum de points afin de gagner.

Entretien réalisé par Mustapha Larfi

ADEL DJABOUT, attaquant

«On doit réussir un bon résultat»

Les sélections algériennes de luttes associées(cadets, juniors, seniors et féminine) ont rem-

porté 37 médailles (16 or, 10 argent et 11 de bron-ze), lors des championnats d’Afrique qui ont prisfin dimanche soir à Port Harcourt au Nigeria, "uneperformance historique jamais réalisée par la luttealgérienne", souligne la Fédération algérienne desluttes associées (FALA). La sélection algérienneséniors messieurs (gréco-romaine) avait clôturé lerendez-vous africain avec sept médailles (5 or, 1argent et 1 de bronze), alors que son homologueféminine s'est contentée d'une médaille d’argent.Bachir Sid Azara (82 kg), champion d'Afrique entitre et médaillé de bronze juniors aux dernierschampionnats du monde de Macon (France), a prisl'argent en perdant en finale face à l'Égyptien,Ahmed Hacen Aly Mahmoud (4 - 2). Son coéqui-pier Ishak Ghaiou (67kg) a pris le bronze. En lutteféminine (seniors), Kheira Chaimaa Yahiaoui(50 kg), championne d'Afrique en titre, s'estcontentée de la médaille d'argent, tandis queFouzia Aouissi Chaimaa (59 kg), a perdu dejustesse son combat pour le bronze face à laSénégalaise, Safietou Goudiaby (2 - 1). En luttelibre (seniors messieurs), la sélection algériennea décroché trois médailles de bronze, grâce àAbdelhak Kherbache (57 Kg), Fares Lakel (65Kg) et Chems Eddine Bouchaib (70 Kg). Les deuxderniers lutteurs ont remporté l'or chez les juniors.Dans la catégorie des juniors (garçons et filles), 13 médailles (6 or, 4 argent et 3 bronze) ont étédécrochées par les représentants algériens. Les six médailles d'or ont été l’£uvre de MohamedFardj (97 Kg), Fares Lakel (65 Kg) et OussamaAbdellaoui (79 Kg) en lutte libre et de MourtadaNaanaa (55 Kg) et Abdeljebbar Djebbari (60 Kg)en lutte gréco-romaine ainsi que de Lina Khelal(62 Kg) en lutte féminine. Quatre médailles d’ar-gent ont été également remportées par les lutteursalgériens, Salah Eddine Kateb (57 Kg), KouceilaAnis Sadouki (61 Kg) en lutte libre et parAmarMoumen (72 kg) en lutte gréco-romaine, alors queAmel Hemmiche (65 Kg) a pris l’argent chez lesfilles. Lyes Boukhors (70 Kg) en lutte gréco-romaine, Abdelmalek Merabat (63 Kg) et AmetSadou (67 Kg) en lutte libre ont pris le bronze. De son côté, la sélection algérienne des cadets(lutte libre) avait décroché six médailles (2 or, 2 argent et 2 de bronze ). Les deux médailles d'or ont été l'£uvre d'Oussama Laribi (55 kg) etBenferdjellah Fateh (80 kg), alors que les deuxen argent ont été décrochées par Nour El IslamBouras (110 kg) et Achraf Djezzar (60kg). Lesdeux médailles de bronze ont été remportéespar Mohamed Benmehiriz (48 kg) et ChouaibAbderrahmane Sahraoui (65 kg). Ils se sont égale-ment distingués en lutte gréco-romaine, en rempor-tant cinq médailles (3 or, 1 argent et 1 de bronze).Les trois médailles d’or ont été décrochées parMohamed Yacine Dridi (48 Kg), Fadi Rouabah (80Kg) et Ahmed Abdelhakim Merikhi (60 Kg), alorsque la médaille d’argent a été l’oeuvre d’OmraneCherrad (45 Kg). Bassim Sbaâ (71 Kg) a décrochéle bronze. Les cadettes algériennes se sont égale-ment distinguées en décrochant deux médailles(1 argent et 1 de bronze). La médaille d’argent aété l’œuvre de Souad Malek Bouksir (53 Kg),alors que Chaimaa Kaddour (57 Kg) a pris le bronze. Quarante-six athlètes des sélections algériennes des luttes associées cadets, juniors et seniors (garçons et filles) ont pris part au ren-dez-vous africain de Port Harcourt (Nigéria).Lors des derniers championnats d'Afrique 2017(cadets, juniors, seniors et féminine) organisés à Marrakech au Maroc, les sélections algériennesavaient décroché 36 médailles (14 or, 15 argentet 7 bronze.

LUTTE (Championnatd’Afrique) 37 médaillesdont 16 en or pour l'Algérie«Une performance historique»

Le coach kabyle Nourredine Saâdianimera un point de presse ce

matin à la salle des conférences dustade du 1er Novembre, lors duquel ilrépondra aux différentes questions desjournalistes sur tout ce qui concernel’actualité du club phare de la Kabylie,mal en point en championnat cette sai-son encore. M. L.

Point de presse de Saâdi ce matin

BOUIRA Limani consacre un Conseil de wilaya à la daïra de Lakhdaria

Cette rencontre élargie, qui aduré plus de sept heures etqui a regroupé l’ensemble

des directeurs de l’exécutif de lawilaya, des maires, des élus des sixcommunes, du chef de daïra de l’ex-Palestro, ainsi que desrepr ésentants du mouvementassociatif local, s’est tenue auniveau de la grande salle du centredes spor ts et loisir s de Lakhdar ia.Les maires et les citoyens de cetterégion ont exposé au wali et auxdirecteur s de l’exécutif leur spr éoccupations et leur spropositions en matière dedéveloppement.

Aucun projetentre 1992 et 2001Le chef de daïra de Lakhdar ia étaitle premier à prendre la parole, enprésentant un exposé général surcette grande daïra de la wilaya deBouir a, ayant des frontièrescommunes avec les wilayas deBoumerdès, de Médéa et de Blida.Selon l’inter venant, cette daïr acompte actuellement plus de 100000 habitants, répar tis sur les sixcommunes de Lakhdar ia,Boukram, Bouderbalah, Zbarbar,Mâala et Guer rouma. Cette daïraest traversée par trois axes routiersimpor tants, à savoir la RN5, laRN29 et l’autoroute Est-Ouest. Lemême responsable notera, au coursde son intervention, les gr andesdifficultés rencontr ées par lespouvoirs publics au niveau de cettedaïra, durant la Décennie Noire, oùla situation sécur itaire a conduit àl’ar r êt toutes les opér ations dedéveloppement, inscr ites à par tir del’année 1992. Il affirmera, en outre,qu’aucun projet de développementn’a été réalisé au niveau des sixcommunes entre 1992 et 2001. Unepér iode durant laquelle ces localitésont connu le phénomène de l’exoderural. Des villages entiers ont étéabandonnés par les populations, quise sont r éfugiées dans desbidonvilles au niveau de Lakhdar ia.Après le retour de la sécur ité etgr âce aux progr ammes de

développement inscr its, beaucoupd’équipements publics ont étér éalisés et le cadre de vie descitoyens s’est nettement amélioré.C’est ainsi que le taux der accor dement à l’électr icité aatteint 93% , au gaz 56% , au réseaud’eau potable 73% et au réseaud’assainissement 67% . Selonl’exposé de l’intervenant, la daïrade Lakhdar ia a attr ibué, au coursde l’année 2017, pas moins de 648logements sociaux et 200 aides àl’habitat rural. Quant au secteur del’Éducation, cette daïra compte 8lycées, 16 établissementsd’enseignement moyen et 89 écolespr imaires. 470 élèves sonttr anspor tés quotidiennement parles moyens des municipalités et 9033 repas sont préparés et servis,chaque jour, au niveau de cesétablissements. Le mêmeresponsable soulèvera, cependant,le problème du non raccordementde 56 établissements scolaires aur éseau du gaz naturel. Desopérations de raccordement au gaznaturel, souligne-t-il, ont été gelées,suite aux r écentes mesureséconomiques du gouver nement.Pour le secteur de la Santé, le chefde daïra affirmera qu’il existe 22salles de soins sur le ter r itoire decette daïra, deux polycliniques et unhôpital. L’intervenant relèvera leproblème de fermeture de 7 sallesde soins au niveau des communes deMaâla, Zbar bar, Guer rouma etBouderbala, soit pour des raisonssécur itaires ou pour manqued’effectif. Il souligner a aussi leproblème de surchar ge, dontsouffre l’hôpital de Lakhdar iaréalisé durant les années 1970, et ce,en raison du for t taux d’accidentsde la circulation sur l’autorouteEst-Ouest. L’intervenant souligneraégalement le problème du manquede foncier auquel la major ité de cescommunes sont confrontées, en plusde la prolifér ation de l’habitatpr écaire et des constr uctionsillicites. Avant de donner la paroleaux maires de ces localités, le waliinsistera, auprès du chef de daïra,sur la nécessité de maintenir leservice des cantines scolaires, avecnotamment la garantie des repaschauds au profit des élèves. «Si une

école n’est pas raccordée au gaznaturel, il existe d’autres moyenspour préparer des repas chauds.Servir des repas froids aux élèvesdans nos établissements estinacceptable», a-t-il déclaré, avantde r appeler aux élus locauxl’obligation de démolir toutes lesconstructions illicites, comme il aaussi insisté sur la résorption del’habitat précaire.

Les entreprises fuient la régionApr ès l’inter vention du chef dedaïra, la parole fut donnée aux sixmaires de l’ex-Palestro. À traversleur s exposés, les maires,récemment élus, ont présenté despropositions pour les programmesPCD 2018. Par ailleur s, ils ontsoulevé des préoccupations de leursadministrés. Les intervenants ontsur tout avancé deux contr aintesmajeures pour la r éalisation deprojets au niveau de leur scommunes, à savoir le manque defoncier, les oppositions despropr iétaires et le problèmed’absence d’entrepr ises deréalisation. Selon-eux, les gérantsd’entrepr ises pr ivées de la wilayaévitent de soumissionner des projetsdans cette r égion, et ce, nonseulement en r aison del’éloignement, de la dégradation duréseau routier et de nombreusesoppositions des citoyens, mais aussipour des raisons sécur itaires. C’estainsi qu’au niveau de Zbarbar, lemaire notera l’ar rêt d’un projetpour l’ouver ture de 16 pistesagr icoles, alor s que celui deBoukr am signaler a le nonlancement d’un projet pour laréalisation de 32 logements sociaux.Ainsi, le maire de Zbarbar a plaidé,au cours de son intervention, pourl’accélér ation des tr avaux deraccordement de sa commune augaz naturel, afin d’encourager leretour des populations des 9 villagesabandonnés dur ant la DécennieNoire. L’intervenant demandera lapoursuite des aides pour le secteuragr icole et le raccordement de cesvillages à l’eau et à l’électr icité, enplus de la réhabilitation de leurs

routes, et ce, afin d’inciter lesvillageois à se réinstaller dans cesvillages. Pour sa par t, le maire deBoukram insistera sur l’acquisitiond’un nouveau bus pour le transpor tscolaire et d’un chasse-neige, sur lar éser vation de nouveaux postesbudgétaires pour la mair ie, sur laréalisation d’une école pr imaire auniveau du village Tizi-Makon qui nedispose toujour s pas d’école et,enfin, sur la relance du programmed’électr ification rurale. Le maire deMaâla a insisté, de son côté, sur laréalisation d’une nouvelle annexede l’État Civil au niveau de sacommune, sur le lancement desopér ations de reboisement auniveau des forêts, incendiées l’étédernier et, enfin, sur l’accélérationdes tr avaux de r accor dement àl’eau potable, via le programme desgr ands tr ansfer ts du bar r age«Koudiat Acerdoun». Par ailleurs,le maire de Guerrouma insisterasur l’impor tance de l’inscr iption dedeux projets pour la réhabilitationdes chemins de wilaya, à savoir leCW93 et le CW 17, pour laréalisation d’un nouveau réseau dedistr ibution d’eau potable au chef-lieu communal. Il plaider aégalement auprès du wali pour lar éalisation de trois opér ationsd’extension du réseau de gaz deville, au profit de trois villages de sacommune et, enfin, pour laréalisation d’une unité avancée dela Protection civile. Pour sa par t, lejeune maire de la commune deBouder bala a plaidé pourl’adoption d’un plan d’ur gencepour la réhabilitation de l’ensembledu réseau routier de sa commune,tr ès dégr adé selon lui, pour ledéblocage d’un nouveau quotad’aides publiques pour laréalisation d’aides à l’habitat rural,pour le r éaménagement, lamodernisation du stade communal,et, enfin, la réservation d’un budgetsupplémentaire pour leraccordement de trois villages àl’eau potable. Le maire deLakhdar ia était le der nier àprendre la parole. La liste desdoléances qu’il avancera était, sansdoute, un peu plus longue que cellesde ses prédécesseurs. Il demanderaainsi au wali le déblocage d’unesubvention supplémentaire pourcompléter le projet der éaménagement du quar tierHamana, ainsi que d’une autresubvention pour compléter le projetde viabilisation de la zone d’activitécommunale (ZAC). Il proposera,dans cette même optique, lacr éation d’une seconde ZAC auniveau de la localité de Zberboura.Le maire de Lakhdar ia a aussi faitappel à l’agence foncière de lawilaya, pour mettre en œuvre unprogramme de résorption du vieuxbâti, dans cette commune, comme ilpréconisera aussi la réalisation d’unnouveau passage à niveau sur laRN29, et ce, pour r éduire lapression au niveau de l’ancien. Ildemander a également, larécupération du siège de l’ancienneBr igade de la gendar mer ie deLakhdar ia et des ter rains agr icolesà faible rentabilité, dans le butd’exploiter ces ter r ains pour la

r éalisation de logements,notamment la for mule AADL.Enfin, le maire par lera de l’espacede servitude des radars de la stationspatiale d’Algér ie Télécom Satellite(ATS) à Lakhdar ia qui touche,selon lui, une distance d’unkilomètre, ce qui fait plus de lamoitié de cette ville, bloquant ainsitoutes les constructions, publiquesou pr ivés, au-delà de deux étages.Le même responsable demanderaaussi des facilitations pourl’implantation d’un projet afin der éaliser un village tour istique àLakhdar ia. Il insistera égalementsur le renforcement de l’effectif desingénieur s au niveau de lamunicipalité ainsi que sur la remiseà niveau du réseau local d’AEP.

Le wali insiste sur les projets prioritairesAprès les interventions des maires,le wali répondra, point par point,aux préoccupations soulevées. C’estainsi qu’il accordera 60 aides àl’habitat r ur al, pour chaquecommune, tout en insistant sur larécupération des aides attr ibuéesces dernières années, mais qui n’ontpas été concr étisées par lesbénéficiaires. Selon les chiffres de ladirection du Logement, ils ont plusde 360 bénéficier s défaillants auniveau de ces communes. «Il fautlancer les procédures pourrécupérer ces aides», a-t-il affirmé.Le wali a aussi demandé aux mairesde s’impliquer afin de solutionnerles cas d’opposition qui bloquentplusieurs projets impor tants danscette r égion. À propos desprogrammes non lancés, en raisond’absence d’assiettes foncières, M.Limani demandera aux directeursde l’exécutif de tr ansférer cesprojets vers d’autres communes, etce, afin d’éviter leur gel. «Commentse fait-il que des projets qui datentde 2008 ne sont toujour s pasr éalisés? Ce n’est pas logique !Dorénavant, si vous n’ar r ivez pas àréaliser un projet, informez-nous, etnous allons le délocaliser ver sd’autres communes dans le besoin»,a-t-il suggér é. Le wali a, parailleurs, plaidé auprès du maire deLakhdar ia, pour l’adoption d’unplan d’urgence pour la résorptiondu problème de r amassage desordures et de la prolifération desdécharges sauvages au niveau decette municipalité. Il proposera lasignature de conventions avec despetites entrepr ises locales denettoyage, notamment celles crééesdans le cadre du dispositif del’ANSEJ. «Lakhdar ia est une villehistor ique et elle doit redorer sonblason», a-t-il déclar é. Avant decéder la parole aux représentants dela société civile, qui ont aussi exposéd’autres préoccupations. Le wali aexigé la révision des propositionsdes PCD 2018, en avançant qu’il n’yaura que les opérations pr ior itairesqui seront validées. Le wali apromis de programmer des sor tiesd’inspection, afin de constater devisu les problèmes posés par lescitoyens.

Oussama Khitouche

Poursuivant sasérie de sorties

sur le terrain et derencontres avec

les élus locaux etles représentants

du mouvementassociatif, le wali

de Bouira,M. Mustapha

Limani, a présidé, avant-hier lundi,

un conseil dewilaya dédié aux

projets dedéveloppementdes communes

de la daïra deLakhdaria, située

à une quarantainede kilomètres auNord-ouest de la

wilaya de Bouira.

Mercredi 14 février 2018L’ÉVÉNEMENT2

Des projets de 2008 toujours en stand-by

TIZI-OUZOU La fin de l’opération réhabilitation des hôtels publics projetée pour juin

Mercredi 14 février 2018 L’ÉVÉNEMENT 3

L’attractivité de la wilaya estau plus bas niveau, c’est unfait et les raisons sont mul-

tiples. Dans une tentative justementde booster ce secteur, les autor itésont opté pour la réhabilitation deshôtels dont dispose la wilaya. Lesplus impor tants du moins, tels ceux

relevant de l’ETK, à savoir LallaKhedidja, le Bracelet d’argent, leBaloua et ceux de l’EGT centre :Amraoua, Tamgout et El Arz. Uneimpor tante somme de 908 milliardsde centimes a été débloquée à ceteffet. Actuellement, 31 établisse-ments tour istiques, d’une capacitéde 1561 lits, sont opérationnels. Les

nouvelles structures offr iront enco-re une capacité d’accueil de 2 222lits à la région et 425 nouveauxpostes d’emploi directs. Les travauxde r éhabilitation ont commencépour la major ité des chantier s,l’année dernière, sur des délais deréalisation allant de 12 à 15 mois.Le premier responsable du secteur

est optimiste pour la réception destrois hôtels relevant de l’ETK aumois de juin, pour les inaugurer le 5juillet prochain. L’objectifescompté de ces opérations est debooster le tour isme et offr ird’autres oppor tunités tour istiques àla wilaya de Tizi-Ouzou. Renforcerles capacités de la wilaya en matièred’infrastructures est nécessaire. Ilest, cer tes, positif mais cela ne doitpas nous faire perdre de vu lesréelles raisons de blocage de l’acti-vité tour istique dans la wilaya quiest la sécur ité. Il suffit de revenirsur les différentes déclarations desambassadeurs qui ont effectué, lafin de l’année passée, des visitesdans la wilaya, entre autres, celui del’Angleter re et celui du Japon. Desinstr uctions ont été, d’ailleur s,données à leurs citoyens afin d’évi-ter cette région. Cela renseigne surl’image véhiculée à l’extér ieur etexplique l’interactivité de la région,malgré les potentialités énormes.Traiter les problèmes de fond seraitune pr ior ité et c’est la seule maniè-re qui fera avancer les choses etredorer l’image du pays, en général,

et de la wilaya, en par ticulier, terniepar une décennie noire et ses consé-quences. Les procédures sécur i-taires entrepr ises à chaque présenced’étrangers dans la région relèvecar rément de «l’harcèlement» pourle tour iste étranger qui ne voit pasla nécessité de toutes ces procédureset ne se voit sur tout pas obligé de lessubir, d’autant plus qu’ailleurs enTunisie, ou au Maroc à titr ed’exemple, il n’aura pas à les endu-rer. Trouver des solutions sér ieusesà long terme notamment pour leproblème de fermetures de routesserait plus que recommandé. Sansoublier les tr acas administr atifsrencontrés pour une simple réserva-tion d’hôtel, pour un couple mar iéou pas. Toutes ces r aisons etd’autres peuvent expliquer la situa-tion et c’est seulement avec un tra-vail de fond qu’on peut espérer par -ler de tour isme et de tour istes àTizi-Ouzou au lieu d’estivant etd’une saison estivale. Qu’on ar r ive-ra à rentabiliser les potentialités dela wilaya et en faire un pôle tour is-tique et économique.

Kamela Haddoum.

La wilaya deTizi-Ouzou

recèle de grandespotentialitéstouristiques

naturelles, néanmoins et

en dépit des efforts, aucune

dynamique n’a puêtre insufflée au

secteur dans la région.

La Dépêche de Kabylie : Vous avez, récemment, lancé une opération deréhabilitation des six plus importants hôtels de la wilaya. Où en êtes-vous ?

Rachid Gheddouchi : À vrai dire, ces opéra-tions ont été envisagées en 2010, mais leurconcrétisation a tardé, avec la succession desministres, et l’argent qui n’a pas été débloquéà temps. On avait aussi le problème du choixdes bureaux d’études qui sont étr anger s.Donc, la réhabilitation a réellement com-mencé en 2017.

Peut-on justementfaire le point sur ces projets ?

Il faut déjà savoir qu’on a des hôtels quidépendent de l’ETK et d’autres de l’EGT-centre. Pour les trois hôtels qui dépendent del’EGT-centre, à savoir Tamgout, Amraoua etEl Arz à Tala Guilef, les travaux ont démarréun peu plus tard que les autres. L’hôtelTamgout est actuellement à 40% d’avance-ment du projet. Les travaux ont commencé lemois de mai de l’année passée. La durée deréhabilitation est de 15 mois. L’entrepr isechargée de la réalisation des travaux est ita-lienne. Le montant de l’opération est de 170milliards de centimes. Cet hôtel de 160 litsaura à créer 60 postes directs. Le deuxièmehôtel est Amraoua, il a démarré bien avant,en novembre 2016. C’est aussi une entrepr iseitalienne qui s’était chargé des travaux deréhabilitation. Ce projet, prévu initialementsur 15 mois a connu un retard à cause de ladéfaillance de l’entrepr ise. Ce qui nous aamenés à l’attr ibution de l’opération à uneautre entrepr ise, celle chargée de la réalisa-tion de l’hôtel de Tamgout. Les travaux vontreprendre ce mois de mars. Le coût de la réa-lisation de cette opération au niveau de cetétablissement de 292 lits, est de 224 milliardsde centimes. 73 emploies directs vont ainsiêtre créés. Pour l’hôtel El Arz (Tala Guilef), ila démarré en décembre 2017, on a pr is un peu

de retard à cause du choix de l’entrepr ise. Lestravaux sont prévus sur 18 mois, susceptiblesd’être réduits. Les travaux nous couterons422 milliards de centimes. Il y a beaucoupd’équipements là-bas, à savoir l’hôtel de 550lits, l’extension et le restaurant. Pour cetteopération, 200 postes d’emploi direct vontêtre créés. Les hôtels qui dépendent de l’ETK sont plusen avance. Lala Khedidja est à 45% des tra-vaux. Le montant de réalisation de ces tra-vaux est de 31.5 milliards de centimes. 40postes d’emploi direct seront créés. La capa-cité en lit de cet établissement sera de 90. Lar éhabilitation est pr évue sur 12 mois.L’entrepr ise Trouva est chargée de la réalisa-tion, les travaux avancent de manière conve-nable. L’hôtel Baloua est à 45% de réalisationaussi. Le montant alloué à cette opération,prévu sur 12 mois, est de 41 milliards de cen-times. 32 emplois vont être créés. Pour le der -nier hôtel, le Bracelet d’Argent de Béni Yenni,il est à 30% de réalisation. La capacité sera de52 lits et on aura à créer 20 postes d’empois.Il faut signaler que pour ces trois hôtels, unemême entrepr ise se chargera de la réhabilita-tion, qui est donc Trouva. L’opération deréhabilitation pour les 6 hôtels, nous couteraplus de 908 milliards de centimes. La capa-

cité globale de ces infrastructures en lits est de1222. Aussi, 425 postes d’empois seront créés.

Pensez-vous que les délais de réalisation vont être respectés ?

Pour les hôtels qui dépendent de l’ETK, on aeu des garanties par l’entrepr ise chargée de laréalisation. Les hôtels seront réceptionnés lemois de juin prochain. Que ce soit LallaKhedidja, Le Beloua ou le Bracelet d’Argent.L’inauguration est prévue pour le 5 juilletprochain, à l’occasion de la fête del’Indépendance et de la Jeunesse.

Quels sont les objectifs assignés à ces projets ?

Booster le tour isme dans la wilaya, offr ir denouvelles oppor tunités et attirer les tour istes.D’ailleurs, en début du mois en cours, on afait une sor tie à Tala Guilef avec trois ambas-sadeur s, à savoir celui du Viêt Nam, del’Afr ique du Sud et du Cameroun, ainsi queles femmes de quinze ambassadeurs, respecti-vement de l’Ur uguay, Yémen, Palestine,Maur itanie, entre autres. L’Hôtel El Arz vacer tainement offr ir de novelle oppor tunités,j’en reste convaincu.

Propos recueillispar K. H.

RACHID GHEDOUCHI, directeur du Tourisme

“L’inauguration des hôtels de l’ETK devrait intervenir le 5 juillet”

Malgré les efforts, l’attractivitétouristique à la peine

Le tourisme ce n’est pas que le bâti !du jourPointS. Ait Hamouda

Le tourisme, où en est-on ? Parler detourisme, c’est parler histoire, culture,

patrimoine, art, artisanat et tout le toutim,mais en ce qui concerne l’Algérie, il fut untemps où l’on jactait de ces étrangers quiinondaient le pays. Et aujourd’hui que lepays en a le plus besoin, on rafistole, ons’occupe du bâti comme s’il s’agissait debâtisses, d’une question de béton et l’affaireest réglée et les touristes vont faire la queue

pour visiter l’Algérie. Alors qu’il s’agit, à cet égard, de plusieurs facteursinterdépendants, de gastronomieauthentiquement algérienne, d’artisanatlocal et de savoir-faire, savoir accueillir,savoir entretenir l’attractivité, la destinationAlgérie. Et pourtant, le pays ne manque nide sites, ni de tout ce qui mérite d’être visité? Le Sud et ses vestiges, le Nord et sesmonuments de toutes les époques, de longen large le « polygone » s’offre comme unjoyau dans un écrin de toutes natures,

polychrome, de désert, de montagnes, deforêts, de plaines et le talent de ses artisans.Les saisons, on en a les quatre en une seulejournée. Mais là, il y a loin de la coupe auxlèvres. C’est trop chère pour ce qu’ondonne, les hôtels ne répondent pas à lademande, ils sont hors de prix et la qualiténe suit pas. À revoir les qualités de servicede l’arrivée, à la prise en charge, à la visite,il y a comme une négligence à tous lesniveaux. Ceci expliquant cela, le touriste,avec le retour de la sécurité, tient à venir en

Algérie en toute tranquillité, à l’aise et à sebalader partout comme il l’entend. Maisentre hier, il y a plusieurs décennies de celaoù les touristes se bousculaient aux portesdu pays, et aujourd’hui où à part le sud, iln’y a pas foules. Qu’on résume l’absencede touristes par le coût inabordable desprestations et la mauvaise qualité del’accueil, il y a un pas qu’on ne peutfranchir sans risquer de se retrouver toutseul… S. A. H.

Dans la perspective debooster le tourisme dans la

wilaya de Tizi-Ouzou, desopérations de réhabilitationdes hôtels ont été lancées.

M. Rachid Ghedouchi,directeur du tourisme

de la wilaya, fait le pointsur ces projets.

BÉJAÏA Pr Oudaï répond et accable le chef du service viscéral

Tout d’abord, «le service dechir ur gie existe depuisl’inauguration de l’hôpital

Khellil Amrane et les praticiens dela santé publique l’ont gér écomme il se doit, en y soignant lespatients de Béjaïa, c'est-à-dire eny accomplissant les missions quileur ont été assignées.» C’est parcette déclaration que le professeurOudaï a commencé sa mise aupoint. Il enchaînera en rappelantle fait qu’il y ait eu un décalageentre la création de la faculté demédecine, en 2007, et le CHU en2010 ; ce qui avait fait qu’il n’y apas eu la construction d’un nouvelédifice mais plutôt l’occupation,dans l’urgence, d’une structureprête, à savoir l’hôpital KhellilAmrane, ainsi que de quelquesannexes. Pour le lancer en tantque tel, il fallait des hospitalo-uni-versitaires et le professeur Oudaï,venu d’Alger, se targue d’avoirété, avec six autres confrères, les

pionniers de ce CHU en y assurantl’intér im de la cheffer ie de ser -vices sans toucher un centimepour cette responsabilité. Ayantpr is en charge le service de la chi-rurgie générale, notre inter locu-teur dira avoir «travaillé dans labonne intelligence avec le person-nel trouvé en place dans uneconfraternité et personne n’avaitclaqué la por te car il avait valor isétout le monde», soulignera-t-il, enprécisant que «de toute façon, ilne pouvait travailler tout seul.» Ilreconnaitra toutefois que dans cecontexte, il n’y avait pas de tradi-tions hospitalo-universitaires mais

qu’au fil des jours, il avait pu ins-taller cet espr it et les confrères fai-saient des visites, de l’enseigne-ment, prenaient en charge totale-ment les patients et toute l’équipeavait assuré le programme opéra-toire : «On est ar r ivé à opérer unevingtaine de malades par semainedans une salle et demi, car il fallaitlaisser le bloc une fois par semainepour les pédiatres», préciser-t-il.Après avoir présenté la genèse dulancement du CHU, il abordera levolet relatif aux éclaircissementsappor tés par le DG et le chef deservice viscéral du CHU. Tout enconsidérant cela comme de la pure

diffamation, il s’inter roge sur l’in-sinuation relative aux faux rap-por ts qui seraient transmis par leservice de chirurgie à la directionou par la direction au ministère ?Notre inter locuteur lâcher a laphrase suivant, lourde de sens :«L’actuel chef de service pensequ’il est le messie et il ne respecteaucun confrère, en allant jusqu’àexclure quelques confrères en leurinterdisant le bloc opératoire pourles programmer uniquement pourla garde. On a fait la même choseavec moi alor s qu’en venantd’Alger vers ma région natale, j’é-tais venu appor ter un plus en met-tant mon expér ience au service dela population de la wilaya deBéjaïa.» Et à notre inter locuteurde rappeler qu’à son ar r ivée àBéjaïa, il était professeur depuisune dizaine d’années avec dans sesbagages une expér ience d’unequarantaine d’années, et était lepremier à introduire la cancérolo-gie à Béjaïa en traitant le cancerde sein. «Pour tant par cette mise àl’écar t, on empêche les malades àaccéder à mon exper tise, ce qui estcontraire à l’éthique et à tout etcela dure depuis deux ans sansque personne n’ose lever le petitdoigt alors que c’est tout le monde

qui est au courant de cette situa-tion de confrères écar tés», fulmi-ne-t-il. En par lant des praticiensqui ont quitté le CHU récemment,le professeur Oudaï se désolequ’on ait pu pousser de tellescompétences vers la por te de sor -tie, alors qu’elles cumulent toutesun minimum d’une quinzained’années d’expér ience. En remet-tant en cause le volet disciplinairemis en exergue par le chef de ser -vice, notre inter locuteur dira que«la discipline est universelle et ellene peut s’asseoir que par le res-pect d’autrui, car il n’y a pas dediscipline propre à chaque per -sonne.» En conclusion, le profes-seur reviendra sur le reproche faitaux enfants de la région qui neseraient pas animés d’une volontéde contr ibuer au développementde leur wilaya, en déniant à qui-conque le droit de lui donner desleçons, lui qui avait laissé Algerpour venir à Béjaïa pour aider aulancement du CHU et d’ailleurs,dira-t-il, les gens de la région sontau rendez-vous et ne laisserontpas les aventur ier s détr uire larégion.

A. Gana

Le professeurAbdelouahab

Oudaï, cité par leDG du CHU disant

de lui qu’il«s’est exclu delui-même», n’a

pas tardé à réagiren se déplaçant à

nos bureaux.

Mercredi 14 février 2018ACTUALITÉ4

«Il pense qu’il est le Messie etne respecte aucun confrère»

TIZI-OUZOU Rencontre nationale sur l’astronomie

“Une science à démystifier chez les jeunes”

Développer le concept «Sciences pour tous» etpromouvoir la culture scientifique, notamment

la pratique de l’astronomie, par ticulièrement parmiles jeunes, est au centre d’une rencontre nationalequi s’est ouver te, hier, à la Maison de la culture deTizi-Ouzou et se prolongera jusqu’au 15 du mois encours. Cette rencontre regroupe des astronomes pro-fessionnels, des éducateurs, des associations et desclubs d’astronomie amateurs de plusieurs wilayas.La direction de la jeunesse, des spor ts et des loisir s dela wilaya d’Alger, la Ligue de wilaya des activitésscientifiques et techniques de jeunes de la wilaya de

Tizi-Ouzou, Médéa et Mostaganem, ainsi que le clubscientifique astronomique de Laghouat, entre autres,par ticipent à cette rencontre. La première journée dela manifestation a été marquée par le lancement d’unatelier de formation d’animateur s d’astronomie,d’une exposition permanente dédiée à l’astronomie,des animation (travaux manuels et dessins pourenfant) et d’une sér ie de projections de documen-taires scientifiques, au sein de la Maison de la cultu-re. Par ailleurs, des ateliers de travaux pratiques etmanuels pour les enfants, des conférences théma-tiques et une opération pilote d’animation de proxi-mité sont programmés dans les communes d’Azazgaet Tigzir t. «Cette rencontre a pour objectifs de diffu-ser la pratique de la science et de démystifier les phé-nomènes et événements astronomiques, notammentdans le milieu juvénile. Et c’est à cet effet que lamanifestation est organisée en collaboration avec lesecteur de l’éducation nationale», expliquera unorganisateur. Un adhérent de l’Association scienti-fique astronomique de la wilaya d’Alger, qui activedans les domaines de l’astronomie, environnement,l’électronique et l’aéromodélisme, confiera : «Notreobjectif est la promotion et le développement desactivités scientifiques par les nouvelles technologieséducatives et la par ticipation aux différentes mani-festations scientifiques nationales et internationales».

Farida Elharani

Lutte antiterroriste

L'expérience de l'Algérie saluée

Le sous-secrétaire adjoint amér icain à la Défense, chargé desAffaires afr icaines, Alan Patterson, a salué, hier, l'expér ience de

Algér ie en matière de lutte contre le ter ror isme. Patterson qui s'estentretenu avec le ministre des Affaires étrangères, AbdelkaderMessahel, en marge des travaux du 8ème dialogue militaire algéro-amér icain, a salué " le niveau d'expér ience de l'Algér ie et son leader -ship en matière de lutte contre le ter ror isme" . Il a expr imé, dans unedéclaration à la presse à l' issue de cet entretien, le souhait des EtatsUnis de mettre à profit l'expér ience algér ienne dans ce domaine, afinde contr ibuer à la sécur isation et la stabilisation dans la région et dansle monde. De son côté, M. Messahel a mis en avant l' impor tance quel'Algér ie et son le président Bouteflika accordent au renforcement desrelations avec les Etats Unis, notamment la coopération dans le domai-ne militaire. Le ministre des Affaires étrangères a indiqué aussi que lesentretiens qu' il a eus avec M. Patterson sur la coopération bilatéraleen matière de renforcement de la lutte contre le ter ror isme, que ce soitsur le plan bilatéral, dans le cadre des Nations Unies ou au niveau duForum mondial de lutte contre le ter ror isme " ont été bénéfiques" . Il aajouté également avoir évoqué la situation prévalant dans la sous-région, notamment en Libye, au Mali et dans le Sahel. Les entretiensont été une occasion pour examiner l'approfondissement de cette rela-tion " qui existe depuis longtemps et d'échanger les points de vue entredes deux par ties sur la situation dans la sous-région" . Les travaux du8ème dialogue militaire algéro-amér icain se poursuivent à huis clos.

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

Verseau

GROGNE Risque de paralysie dans plusieurs secteurs aujourd'hui

Mercredi 14 février 2018 ACTUALITÉ 5

Dénonçant la non-pr ise encharge de leurs revendica-tions, quatorze syndicats

de différents secteurs de la fonc-tion publique (éducation, santépublique, formation profession-nelle, administr ation publique,agr iculture, Sonelgaz et la Poste),regroupés en coalition, ont appeléà une gr ève nationale d’unejour née pour aujour d’hui. Undébrayage qui devrait être ponc-tué par plusieurs rassemblementsdevant les sièges de wilayas.«Notre action de protestation estnourr ie par le silence de mor t dugouvernement face à nos revendi-cations», «Nous avons adressé descour r ier s au pr ésident de laRépublique et au Premier

ministre, mais aucune réponse nenous est parvenue, à ce jour»,explique le por te-parole du conseildes lycées d’Algér ie (CLA). Lacoalition syndicale br andit lamenace de r adicaliser ses pro-chains mouvements de protesta-tion, dans le cas où les autor itéspersistent dans leur silence. A ceteffet, l’intersyndicale se réunira le17 févr ier prochain, afin de tracerun nouveau plan d’action,indique-t-on. «L’intersyndicale necompte en aucun cas baisser lesbras, jusqu’à satisfaction totale de

ses revendications», dira encorenotre source, ajoutant que «la coa-lition usera de tous les moyenslégaux pour faire valoir sesdoléances». Ces formations syndi-cales dénoncent «les atteintes auxliber tés syndicales». Les 14 syndi-cats de la fonction publique réaf-firment leur «attachement» à leurplate-for me de revendications.Pour r appel, ces or ganisationssyndicales exigent «l’annulationde la r éfor me du système deretr aite et la par ticipation despar tenaires sociaux à la prépara-

tion de la nouvelle loi de travail».Ils réclament également «la révi-sion de la gr ille des salaires etl’amélioration du pouvoir d’achatde tous les tr availleur s».L’inter syndicale de la fonctionpublique tient par ailleurs à «féli-citer tous les travailleurs et fonc-tionnaires pour leur précédentefor te par ticipation actives» et lesinvite à «demeurer mobilisés pourfaire r éussir cette action decontestation et faire aboutir nosrevendications légitimes».

L.O.Challal

Après les perturbations enregistrées

dans les secteurs de la Santé et

de l’Éducation nationale, laprotestation

reprend dans plusieurs secteurs

de la fonctionpublique.

L’intersyndicale revient à la charge

ANGEM Béjaïa

1 421 projets financés en 2017L’agence nationale de la gestion du micro-

crédit (ANGEM) a financé, au titre del’exercice 2017, pas moins de 1 421 projetsdans divers secteurs d’activité dans la wilayade Béjaïa, a-t-on appr is de l’antenne de wilayade ce dispositif étatique d’aide à la création del’emploi. Le nombre de bénéficiaires de créditspar l’intermédiaire de ce dispositif à Béjaïa apresque doublé, comparativement à l’exercicede 2016, où quelque 714 projets seulement ontété financés. Dans le détail, l’ANGEM deBéjaïa a validé l’octroi d’un financement à 1188 investisseurs pour l’achat de la matièrepremière (AMP). Il s’agit essentiellement dejeunes hommes ou femmes qui se sont lancésdans la création de petits métiers à domicile,

comme la broder ie, la couture, la fabr icationdes gâteaux et galettes, l’ar tisanat traditionnelet l’agr iculture de montagne. Ce genre definancement, qui va de 40 000 DA jusqu’à 100000 DA, est le plus sollicité par des femmes auxfoyers, notamment dans les zones rurales. Il estutile de souligner, à juste titre, que la major itéde bénéficiaires de cette formule est de sexeféminin, soit 964 femmes contre 224 hommes,relève le bilan de l’ANGEM de Béjaïa. Enrevanche, sur les 233 projets financés parl’ANGEM, durant l’année 2017, et qui ontnécessité un crédit allant de 100 000 jusqu’à 1000 000 DA, plus que la moitié a été sollicitéepar des hommes, soit 150 demandes de créditscontre 83 seulement expr imées par des

femmes. Ce crédit est destiné à l’achat de lamatière première et l’acquisition des équipe-ments. Dans un autre chapitre et concernant lanature des activités cr éées, le bilan del’ANGEM de Béjaïa note que 909 bénéficiairesont opté pour le secteur de la petite industr ie.Le secteur de l’agr iculture a attiré, quant à lui,248 investisseurs contre 120 dans les services,51 dans le BTP, 48 dans l’ar tisanat, 37 dans lecommerce et enfin 8 dans la pêche.Parallèlement à l’octroi de ces crédits, les ser -vices de l’ANGEM de Béjaïa assurent aussiaux bénéficiaires, dans le cadre de la mise enœuvre de leurs activités, du soutien, conseil,assistance technique et accompagnement.

Boualem Slimani

Le ministre de laCommunicationrassure

«L’État ne se désengagera pas deson soutien à la presse»

Le ministre de laCommunication, Djamel

Kaouane, a assuré, hier à Alger,que l’État continuera de soutenir lapresse nationale, annonçant la miseen place, dans un proche avenir, lefond d’aide aux médias. En dépit,de la crise financière que traverseactuellement le pays, M. Kaouan asouligné que «l’État ne désengage-ra pas de son soutien à la presse.»«Il n’y aurait pas de presse enAlgérie sans le soutien de l’État.C’est un aspect fondamental», aindiqué M. Kaouane lors de sonintervention, hier, sur les ondes dela chaine III de la radio nationale.Cependant, il a jugé important queles propriétaires des organes depresse puissent «trouver d’autressources de financement afin de sur-monter cette crise financière.»Selon lui, le soutien de l’État à lapresse est multiforme. Il s’agitd’un soutien indirect à travers lapublicité institutionnelle et lessommes consenties à l’impression.De soutien direct, le ministre aannoncé la création d’un fond d’ai-de aux médias, «qui est en cours deconstruction et qui verra le jourdans un proche avenir.» Le princi-pe de ce fond, a-t-il soutenu, «estde faire face à la crise financièreque connais actuellement la pressenationale.» S’agissant de la libertéd’expression, M. Kaouan a souli-gné que dans son sens le plus large,«est un élément fondateur de ladémocratie», précisant qu’ «aucunepression est exercée sur la presse.»«Nous regardons avec une certainebienveillance son évolution. Nousne sommes pas le rédacteur en chefde la presse algérienne ni son com-missaire politique», a-t-il affirmé.Ça appartient à la presse elle-même, a-t-il ajouté, «de veiller à nepas tolérer les abus et les atteintesà la personne qui sont malheureu-sement presque quotidiens». «Onne peut pas toucher à la personnedu président de la République,comme on ne peut pas toucher à lapersonne du simple citoyen. C’estune règle simple de la loi», a-t-ilsouligné. En ce qui concerne l’au-torité de régulation de la presseécrite, le ministre a affirmé quec’est une priorité qui figure dans leplan d’action du gouvernement.D’autant plus, c’est un engagementdu président de la République, «quisera tenu». «L’ARPE sera installéeet il n’y a aucun doute là-dessus,mais les choses se front dans lasérénité. Nous ne voulons pas êtreemprisonnés d’une échéance calen-daire», a-t-il dit. Par ailleurs, lemême responsable a mis enexergue la nécessité de l’adaptationdes médias aux nouvelles technolo-gies de l’information et de la com-munication.Samira Saïdj

Université de Bouira

Le Professeur Ben Ali Cherif nouveau recteurC’est en présence du secrétai-

re général du ministère del’Enseignement supér ieur et duwali de Bouira M. MustaphaLimani, que la cérémonie d’ins-tallation du nouveau recteur del’univer sité Akli MohandOulhajd de Bouira a eu lieu,hier, au niveau de l’auditor iumde l’univer sité. Le professeurBen Ali Cher if Nour redine,ancien vice-recteur de l’univer -

sité de Khenchela, a été ainsiofficiellement installé dans sesnouvelles fonctions de recteurde l’univer sité de Bouira, enremplacement au ProfesseurMoussa Zireg, démissionnairede son poste. Ce dernier serar éintégr é dans son anciennefonction d’enseignant chercheuret formateur à l’université deBatna. Le désormais nouveaurecteur de l’univer sité de

Bouir a, Pr Ben Ali Cher ifNour redine a occupé, par lepassé, plusieurs postes de res-ponsabilités au sein du secteurde l’enseignement supér ieur. Il aété, ainsi, directeur de l’écolepolytechnique d’El-Har ache,doyen de la faculté et vice-rec-teur à l’univer sité deKhenchela. Il devra faire face ettrouver des solutions aux nom-breux problèmes et préoccupa-

tions posés par les étudiants etles enseignants de l’université deBouir a. Ces der nier s ont, àmaintes repr ises, manifestécontre l’insécur ité qui règne ausein des deux campus de cetteuniversité et contre la dégrada-tion des conditions de travail etde scolar isation des enseignants.

O. K.

Hier encore, une grande par -tie de ce ter rain s’est affaissésuite à la for te pluviométr ie

enregistrée dans les précédentes 48heures. Situation qui a poussé unecinquantaine de citoyens habitantces deux immeubles à protester surles lieux. Ces der nier s par lent«d’une réelle situation d’urgence»,et «appellent à l’intervention desautor ités». Rencontrer sur les lieux,les habitants craignent le pire d’au-tant plus que la protection civilemobilisée leur a demandés «de sor -tir de chez eux s’ils entendent l’aler -te». Au promoteur, les habitantsreprochent le mauvais choix de lapér iode pour le lancement des ter -r assements, qui coïncide avec lemauvais temps et les pluies. Ce qui

a, selon eux, accentué la gravité dela situation. Le début de l’affaisse-ment a eu lieu il y a une semaine.Une réunion avec les différents ser -vices concernés par le foncier aainsi été tenue suite à la protesta-tion des citoyens. Il en a découlé,selon les citoyens rencontrés surplace, une décision qui est «d’obli-ger le promoteur à construire unmur de soutènement dans un délaide 10 jours». Cette décision «illo-gique et pratiquement impossible»,la qualifiera un habitant de l’im-meuble qui a estimé que le promo-teur semble ne pas disposer demoyens pour cela. Pour rappel, lestravaux de ter rassements ont com-mencé il y a 5 mois et avancent «àpas d’escargot», ajoutera-t-il. Le

promoteur, de son côté, a attestéqu’il n’y a aucun r isque d’effondre-ment vu que «les deux immeublessont réalisés dans des normes inter -nationales par une société étrangè-re». Pour le choix de la pér iode, leresponsable du chantier préciseraqu’il a été retardé «à cause desoppositions des habitants». Unargument réfuté catégor iquementpar les habitants de ces deux bâtis-sent qui préciseront que «l’opposi-tion a bien eu lieu, mais avant le

commencement des travaux de ter -r assement. Aucun habitant n’acontesté depuis qu’il a entamé lestravaux en présence de la forcepublique». L’on apprend, toujoursdes concernés, qu’un rappor t d’ex-per tise a donné ce ter rain incons-tructible et se demandent, de cefait, commet ce promoteur a puavoir une autor isation pour en faireune coopérative, mettant en dangerdes vies humaines.

Kamela Haddoum

TIZI-OUZOU Important affaissement de terrain à M’Douha

Les habitants de la cité 100 logements siseà M’Douha, au chef-lieu de la wilaya de

Tizi-Ouzou, encourent un réel dangerd’effondrement de deux bâtiments suite

aux opérations de terrassementsentreprises dans un chantier avoisinant.

Mercredi 14 février 2018ACTUALITÉ6

Les habitants protestent Béjaïa

Les éléments de la Protectioncivile de Béjaïa ont eu, hier, à

intervenir à deux repr ises pour l’é-vacuation, à la morgue de l’hôpitalKhelil Amrane, de deux cadavresdécouver ts par les services desécur ité. Ainsi, aler tés par les habi-tants d’Oued Dass, une localitésituée sur la côte-ouest de Béjaïa,des gendarmes ont découver t, dansun ravin, un corps inanimé d’unhomme, apprend-on d’une sourcesécur itaire. Le second cadavre aété retrouvé par des agents de lapolice à Targa Ouzemour, une citépopulaire de la ville de Béjaïa,selon la même source. Jusqu’àmaintenant, l’on ignore l’âge, lescauses et les circonstances de lamor t de ces deux hommes.Néanmoins, assure-t-on, uneenquête a été ouver te par les ser -vices de sécur ité pour mettre lalumière sur ces deux découver tesmacabres.F.A.B.

Découverte dedeux cadavres

Incendie dans

une base vie à

Oued Ghir

Un grand incendie s’estdéclaré, dans l’après-midi

d’avant-hier, dans un chalet enpréfabr iqué sis dans la base vie duchantier de construction deslogements AADL à Oued Ghir,plus précisément à Tayema. Lechalet de 480 m² abr ite à la fois ledor toir, les cuisines, le réfectoire,le magasin de produitsalimentaires et les bureaux. Ilappar tient à la société turque«Sar l Ankra» qui est chargée de laréalisation des logements AADL àOued Ghir. Les éléments de laProtection civile ont été appelésexactement à 16h42 et se sontimmédiatement rendus sur leslieux de l’incendie, en engageantpas moins de cinq engins de luttecontre le feu, précise le capitaineHakim Latreche, chargé de lacellule de communication à ladirection de la Protection civile. Àl’ar r ivée des pompiers, lesflammes avaient déjà tout ravagé.Aussi malgré tous leurs effor ts quiont duré plus de deux heures,indique notre source, seulsquelques matelas, quelques tablesde réfectoire et un lot de mobilierde bureau ont été sauvés. For theureusement, souligne lecapitaine Hakim Latreche, aucunevictime humaine n’est à déplorer.B. Mouhoub

Un chalet de480 m² partien fumée

Algérie - France

L’élargissement de la coopération bilatéra-le au domaine de la santé a été au centre

des discussions hier mar di au siège duministère de la santé entre le Ministre de laSanté, de la Population et de la RéformeHospitalière, Professeur MokhtarHasbellaoui et l’ambassadeur de France enAlgér ie, son excellence Monsieur XavierDr iencour t. Après avoir passé en revue l’étatde la coopération actuelle en santé caracté-r isés par l’existence de plusieurs projets depar tenar iat dans des domaines aussi var iésque la greffe d’organes, la production demédicaments et de vaccins ainsi que les

échanges d’exper ts en matière de soins spé-cialisés, les deux par ties ont convenu de lanécessité de hisser la coopération institution-nelle à la hauteur des relations traditionnellesnon institutionnelles qui unissent les deuxpays notamment dans le domaine de la santé.A cet effet, il est attendu un élargissement decette coopération à la formation paramédica-le spécialisée, la recherche pharmaceutique etle management hospitalier.

De grandes opportunités de

coopération avec la Suède

également

La mise en œuvre effective de toutes lesclauses du par tenar iat signé entre le ministè-re de la santé et l’entrepr ise suédoise ELEK-TA ainsi que la poursuite de la coopérationbilatérale dans différents secteurs de la santéont été au centre des discussions ce mardimatin au siège du ministère de la santé entrele Ministre de la Santé, de la Population et dela Réforme Hospitalière, Professeur MokhtarHasbellaoui et l’ambassadeur du Royaume deSuède en Algér ie, son excellence Mme Mar ie-Claire Swärd Capra. Concernant ELEKTA,

les discussions ont por té sur la nécessitéd’accélérer l’implantation de cette société enAlgér ie conformément au contrat à savoir enassurant la maintenance des équipements deradiothérapie et la formation ainsi que laconstitution d’équipes technico-administra-tives permanentes. Par ailleurs, et après avoirpassé en revue l’état des projets industr iels depar tenar iat en pharmacie, les deux par tiesont évoqué les grands axes à développer à lafaveur de la visite que devra effectuer début2019 en Algér ie le ministre suédois de la santé.

Vers l’élargissement de la coopération au domaine de la santé

JUSTICE Projet de loi modifiant le code de procédure pénale

Le ministre de la Justice, Garde des sceaux,Tayeb Louh, a fait savoir, avant-hier, que le

projet de loi modifiant le code de procédurepénale propose la révision des dispositions rela-tives à l'organisation du casier des délits routiers,à travers la création d'une base de données despeines prononcées pour les contraventions rou-tières. " Il est prévu la création d'un casier judi-ciaire pour les personnes morales devant regrou-per l'ensemble des peines et amendes prononcéesà leur encontre, et ce dans le but de faciliter leurexploitation par les pouvoirs publics" , a indiquéle ministre de la Justice lors de la présentation duprojet de loi modifiant et complétant l'ordonnan-ce n 66-155 du 8 juin 1966 por tant Code deprocédure pénale devant la Commission desaffaires jur idiques, administr atives et desliber tés de l'Assemblée populaire nationale(APN), en présence du ministre des Relationsavec le Par lement, Tahar Khaoua et du prési-dent de la Commission, Cher if Nezzar. Le projetpropose également " la révision des dispositionsrelative à l'organisation du casier des délits rou-tiers prévu par le code de procédures pénale, àtravers la création d'une base de données despeines prononcées par les instances judiciaires enmatière de délits routiers" , précise un communi-qué de l'APN. Par ailleur s, il est proposé" l' amendement des dispositions relatives aucasier d'addiction à l'alcool et à l'élargissementde son contenu aux cr imes liés aux stupéfiants" .Le représentant du gouvernement a fait savoirque ce projet " vient compléter les amendements

introduits à ce Code dans le cadre de l'exécutiondu programme de la réforme judiciaire dans sonvolet relatif à la protection et la consolidation desdroits de défense et à la consécration des pr in-cipes universels" en la matière, ajoute le commu-niqué. Les amendements proposés ont por té surla r évision des dispositions relatives à lacontrainte par corps, au Casier judiciaire ainsiqu'à la réhabilitation. Concernant le premieraxe, le ministre a expliqué que la question del'application ou la levée des dispositions de lacontrainte par corps " a suscité de nombreusesproblématiques" notamment pour prouver l' in-solvabilité du condamné en vue de sa suspensionqui intervient actuellement sur présentation d'uncer tificat d' indigence ou d'un cer tificat de nonimposition. Il a précisé dans ce sens que le projetde loi propose que " l' insolvabilité soit justifiéeauprès du Parquet par tout moyen" , ajoutantque le parquet peut, de par les prérogatives quilui sont attr ibuées, s'assurer de la régular ité desdocuments produits. et " il est fait obligation aucontraignable de payer la moitié de la somme àlaquelle il est condamné avec l'engagement de selibérer du reste en totalité ou par tranches dontles échéances seront fixées par le procureur de laRépublique après accord du demandeur». Dansle cadre de " la consolidation" de la préemptiond' innocence et des garanties jur idiques accordéesaux condamné, le ministre a indiqué que l'appel" va suspendre l'exécution de la contrainte parcorps" , ajoutant que " les durées d'empr isonne-ment et l'augmentation des montants auxquels,

la contrainte par corps est applicable sera réduità deux (02) ans au lieu de cinq (05) pour les délitset cr imes seulement sans les contraventions. Demême qu'elle ne sera pas appliquée pour lesmontants de moins de 20.000 DA afin de res-treindre le champ d'application de cette procé-dure au vu de son incidence sur la liber té despersonnes. S'agissant de l'axe relatif à la réhabi-litation, le ministre a précisé que le projet propo-se " la réduction des durées de réhabilitation jur i-dique en vue de faciliter la réinser tion sociale desdétenus" , ajoute le communique. Il propose éga-lement de " définir les dispositions por tant réha-bilitation des condamnés à une peine de travaild' intérêt général et dont ils peuvent bénéficier àl' issue de 4 ans après avoir purgé la peine, ainsique la révision des dispositions de la réhabilita-tion jur idique applicable aux condamnés à despeines pr ivatives de liber té, exécutoires en matiè-re délictuel et cr iminel" , indique encore la mêmesource. A l' issue de la présentation, le ministredes Relations avec le par lement a salué l'ar senaljur idique qui " a consacré" les dispositions de laConstitution et les " impor tantes" réformes poli-tiques initiées par le président de la République,Abdelaziz Bouteflika, et qui " tr aduisent savolonté de renforcer la démocratie et d' instaurerl'Etat de droit" . De leur côté, les députés ontsalué la teneur du projet de loi et" ont formuléune sér ie d'observations" sur cer tains ar ticlesproposés, conclut le communiqué.

Proposition de révision du casier des délits routiers

du jour

En cette occasion, une exposi-tion de tableaux de peinture,de livres et autres documents

est organisée au niveau du hall ducentre culturel Rahmani Slimane.Outre cette exposition qui s’étalerajusqu’au 25 du mois en cours, leprogr amme comprend d’autresactivités culturelles et ar tistiques.Cela a commencé le premier jour,samedi, avec l’animation d’uneconférence sur le parcour s etl’œuvre de Slimane Rahmani, par

Abder r ahmane Amar a et NacerMedjdoub, co-auteur s d’un livresur le défunt. Le volet musical qui aponctué cette conférence a étéassur é par ce même Medjdoub,Bellouz et autres ar tistes amateursde la région. La poésie a eu droit àquelques moments pour satisfaire levœu de ses férus. Mohand Chabane,Hemana Tair i, Akli Douadi etMouloud Tayakout ont déclamé

quelques poèmes en hommage àcette famille d’intellectuels. Il estprévu pour aujourd’hui, mardi, laprésentation d’une chorale par latroupe Imma Thadhr ar t et unmonologue, alors que vendredi pro-chain, il sera procédé, dans l’après-midi, à la projection d’un film-documentaire sur feu AbdelkaderRahmani qui sera suivi d’une tableronde autour du parcour s etl’œuvre de celui-ci. La clôture de

cette semaine se fera par l’anima-tion d’une conférence-débat, suivied’une vente-dédicace autour durecueil de contes d’amour kabylesintitulé «Souviens-toi r amier» deTassadite Yacine, qui sera animéepar l’auteure. Il est utile de rappe-ler que Slimane Rahmani, né en1893 à Aokas, a été professeurd’arabe et de berbère à l’école nor -male de Bouzaréah et dans diffé-rents lycées d’Alger jusqu’au 14

novembre 1964, année de son décèsà l’âge de 71 ans. Docteur en Lettresde l’univer sité d’Aix (Mar seille,France), en 1959, il obtint aupara-vant (entre 1936 et 1940) un diplô-me de langue berbère et un diplômed’études supér ieures de langue etlittérature arabes. Il fut membre dela Société histor ique algér iennedepuis 1934. Il fut également prési-dent d’un Cercle littéraire. Né àAokas en 1923, son fils Abdelkaderest le père fondateur de l'Académieber bère en Fr ance et fondateuraussi de la première chaire d'arabeet de berbère à la faculté d'Alger. Ila vécu ses dernières années reclusdans sa maison de province, enFrance, avec un sér ieux handicapphysique qui l' empêchait de semouvoir. Histor ien et écr ivain ayantgoûté à l'amer tume de l'exil et de lasolitude, Abdelkader Rahmani estdécédé le 1er septembre 2015, àl'âge de 92 ans des suites d'unelongue maladie, dans le dépar te-ment d' Indre-et-Loire, au centre dela Fr ance. Que l’un décède enAlgér ie et l’autre en France, ce quiest sûr c’est que leurs concitoyensd’Aokas ne les ont pas oubliés etc’est tant mieux.

A Gana.

Mercredi 14 février 2018 KABYLIE 7La

Kabyl

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BOUDJIMA ATH MANSOURTALA HAMZA

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Réhabilitation prochaine duréseau AEP

Les oléiculteurssatisfaits

Le boulevard principal enpiteux état

Page 08

L’associationculturelle AzdayAdelsen n’Weqqas

organise, depuissamedi dernier,

une semaineculturelle enhommage à

la familleintellectuelle

Rahmani dont lepère Slimane et

ses enfantsAbdelkader et

Louiza ont été àl’avant-garde de la

culture kabyle.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 05:59 12:58 15:59 18:28 19:48FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 05:55 12:54 15:55 18:23 19:44Bouira 05:59 12:59 16:00 18:24 19:48

Hommage aux RahmaniAOKAS Semaine culturelle

M’Chedallah

Le déclin du figuier a commencé au début des années 1990 avec l'ap-par ition d'une étrange maladie qui l'attaquait au niveau de la

souche, décimant progressivement des parcelles entières composées deplusieurs dizaines de figuiers chacune. Une autre raison doit être souli-gnée, qui est l’ar rêt brusque de l’entretien du figuier et le travail de later re, notamment dans les zones reculées et les communes rurales àcause de l' insécur ité et du ter ror isme. Les seuls figuiers épargnés sontceux for ts et robustes qui ont résisté à cet état de fait. Le recul net dufiguier s'explique aussi du fait que rares soient les agr iculteurs qui s’at-tellent à la replantation de cet arbre rustique et millénaire, dont le fruitétait autrefois le tout premier cultivé par nos ancêtres, avec les olives etles figues de barbar ie. Malheureusement, les agr iculteurs lui préfèrent,à l'heure actuelle, d'autres espèces d’arbres fruitiers récemment intro-duits, tels que le pommier, le poir ier et l'abr icotier. Des espèces, dont lefruit très pr isé est beaucoup plus rentable au niveau du marché desfruits et légumes. Il est à souligner que les figueraies, entourées de plu-sieurs mythes et légendes anciennes, se situent dans les communes dehaute montagne, comme Sahar idj et Aghbalou, deux régions où lefiguier était le pr incipal arbre fruitier. La figue, une fois séchée, seconserve facilement et naturellement durant plusieurs saisons, un fruitdes plus nutr itifs que nos aïeuls conservaient en prévision des pér iodesde disette et de famine. Oulaid Soualah

Le figuier en déclin PROTECTION CIVILE Intoxication au monoxyde de carbone

Les directions régionales de la Protection civilede Béjaïa et de Tizi-Ouzou, emboitant le pas

à la direction nationale, ont lancé cette semaineun appel à la vigilance quant aux r isques d' in-toxication au monoxyde de carbone. Le phénomè-ne " reste trop élevé" dans le cas de non-respectdes consignes préventives indispensables. Selon lamême source, 35 personnes ont perdu la vie etplus 396 autres ont été secourues durant la pér io-de du 1 janvier au 11 févr ier 2018 à travers plu-sieurs wilayas du pays. La Protection civile a misen garde contre les er reurs de prévention enmatière de sécur ité qui " peuvent être fatales" ,observant que le r isque d' intoxication aumonoxyde de carbone augmente, notamment,avec les conditions météorologiques défavorablescaractér isées par des baisses impor tantes detempérature en pér iode hivernale conduisant àl'utilisation massive des différents types d'appa-

reils de chauffage par les citoyens. La Protectioncivile a, dans ce cadre, tenu rappeler aux citoyens" les consignes de sécur ité impérativement à res-pecter afin de préserver leur vie et éviter les dom-mages qui peuvent être générés" . Ces consignesconsistent notamment à faire entretenir et réglerrégulièrement les appareils de chauffage par unprofessionnel, ne pas boucher les pr ises d'airdans les pièces, penser toujours à ventiler le loge-ment lors de l'utilisation des appareils de chauf-fage, l'aérer au moins 10 minutes par jour et nejamais obstruer les entrées et les sor ties d'air dulogement. La Protection civile recommande égale-ment de " ne pas laisser un moteur de voiture enroute dans un garage fermé" . Le numéro d'appeld'urgence de la Protection civile " 14" est mis à ladisposition des citoyens qui doivent préciserl'adresse exacte et la nature de l'accident pourune pr ise en charge " rapide et efficace" .

Appel à la vigilance

Mercredi 14 février 2018BÉJAÏA8

Vallée de la Soummam

Le caroubier menacé de disparition

Ces coups tordus font peserune sér ieuse menace dedispar ition sur cet arbre

endémique, et bien d’autresespèces flor istiques. Dans larégion de la Soummam, où lecaroubier prospér ait à foison,

aussi bien dans les plaines quedans les piémonts, les coteaux etles zones montagneuses, leconstat est ahur issant : des cen-taines de spécimens sont réguliè-rement abattus à la tronçonneu-se. Des arbres multiséculaires,qui ont vu défiler nos pères et nosgrands-pères, sont massacrés etdécimés en deux temps troismouvements, et ce, sans scrupuleaucun. «Le caroubier occupetrop d’espace ; c’est un refugepour les alcooliques et lescamés», dit-on. Dans cer taineslocalités proches des aggloméra-tions, les caroubiers et olivierssont coupés à des fins urbanis-tiques. Les espaces ainsi dégagés

sont enter rés sous des couléesinfamantes de béton. Là où le bâtblesse, c’est qu’à l’inverse desespèces cultivées, le caroubier n’anullement besoin de la main del’homme pour pousser, s’épa-nouir et offr ir gracieusement sonombrage, son bois et ses fruits. Ilest inutile de ressasser les mul-tiples bienfaits du caroubier surle fonctionnement de l’écosystè-me, l’équilibre écologique et labiodiversité. «Dans le temps, onse par tageait les caroubiers, aumême titre que les parcelles deter rain. On comptait le nombrede spécimens dans les champs eton les répar tissait à par ts égales»,se remémore un sexagénaire

d’Akbou. «Le fruit du caroubierétait tr ès convoité comme ali-ment du bétail, avec un for tpotentiel nutr itif. De nos jours,on s’en rappelle que pour tapis-ser de son feuillage le lit dessépultures», souligne un vieillardd’Ouzellaguen, soulignant égale-ment que bien d’autres espècesd’ar bres sont confrontées aumême sor t. «Le figuier est enpasse de se faire la malle, faute desoins et d’entretien. Le frêne estdans la même courbe de déclin, etsa dispar ition est plus que cer tai-ne, si r ien n’est fait pour le pré-server», aler te-t-il.

N. Maouche

Parangon d’endurance,

nec plus ultra enmatière de rusticité et

de plasticité écologique, le

caroubier subit les agressions

répétées de l’homme, dans la vallée de la

Soummam. Ces agressions font peser une

sérieuse menacede disparitionsur cet arbre

endémique, et bien d’autres

espèces floristiques.

Réhabilitation prochaine du réseau AEPLe village Domaine Azzoug Smaïl, relevant

de la commune de Tala Hamza, a bénéfi-cié de l’inscr iption d’un projet d’hydrauliqueen rappor t avec l’adduction d’eau potable.«C’est un projet qui por te sur la réhabilita-tion et l’extension du réseau de distr ibutionde ce village et de la zone éparse environnan-te, dont cer tains quar tiers et groupes de mai-sons ne sont pas encore raccordés au réseaupublic», explique un responsable de la direc-tion des Ressources en eau, instance en char -ge du management de ce projet. La provisionbudgétaire nécessaire à la pr ise en charge de

ce projet, indique ce même responsable, estmobilisée dans le cadre des programmes sec-tor iels de développement (PSD). «Le volettechnique est ficelé. Durant la dernière déca-de du mois de janvier, nous avons procédé àla mise en branle de la procédure de consul-tation via un avis d’appel d’offres nationalouver t», ajoute le responsable du maître del’ouvrage. «Néanmoins, le démarrage effectifdes tr avaux n’inter viendr a que dansquelques mois», précise-t-il. Toujours est-ilque les villageois du Domaine Azzoug Smaïlse disent confiants quant aux nouvelles pers-

pectives que ce projet permettra d’ouvr ir.«Nous endurons la pénur ie d’eau pratique-ment à longueur d’année. La solidar ité etl’entraide nous permettent de nous en sor tir,en attendant des jours meilleurs», témoigneun villageois. «J ’ai réalisé ma demeure dansle cadre du programme FONAL. Cela faitplus de cinq ans que j’attends un improbableraccordement au réseau AEP. Je ne dois monsalut qu’à la générosité d’un voisin propr ié-taire d’un puits», confesse un autre habitantdu village.

N. M.

Tala Hamza

Mise en œuvre du dispositif de déneigementDans la matinée de dimanche

der nier, une impor tantechute de neige s’est abattue surtout le ter r itoire de la communede Kher r ata, provoquant uneper turbation de la circulation auniveau de la RN9, ainsi que leschemins de wilaya et commu-naux de la municipalité. Il s’agitsur tout des axes routiers desser -vant les différentes localitésrurales, situées dans les zonesmontagneuses, qui sont les plustouchées par la neige, telles que

Bradma, Djermouna, Aït-Laâziz,Boucher tioua et Bouzar aoune,où les conditions d’accès y sontdifficiles. À cet effet, une celluleopérationnelle mixte a été aus-sitôt instituée entre l’APC deKherrata et la subdivision desTravaux publics, mettant ainsi enœuvre le dispositif d’interventioncomposé de moyens humains etmatér iels répar tis à travers l’en-semble du réseau routier touchépar l’enneigement. S’agissant duvolet matér iel, il est non seule-

ment composé d’éléments appar -tenant à ces deux structures d’É-tat, mais aussi de ceux mis à ladisposition de cette opér ationd’intérêt général par des entre-pr ises pr ivées de la région. À celas’ajoutent les engins d’unesociété turque chargée des tra-vaux de modernisation et d’amé-nagement de la RN9, mis à la dis-position de la STP de Kherrata,pour renforcer les moyens d’in-tervention sur cette même route.Il est à souligner que la par ticipa-

tion de ces différentes par ties àcette action a contr ibué positive-ment au dégagement de la circu-lation à travers le ter r itoire de lacommune dans la même journée.Nonobstant ces inconvénients, ilest à mettre en exergue les bien-faits que ces chutes de neige et depluie auront sur l’agr iculture, lareconstitution des nappes phréa-tiques, ainsi que l’alimentationdu bar r age d’Ighil-Emda deKherrata.

Slimane Zidane

Kherrata

Les infrastructuressportives au cœur du débat

Parmi les différentes infrastructuresqui manquent à Aït-Smaïl, celles

en rapport avec le volet sportif figu-rent sans l'ombre d'un doute au pre-mier rang. Les jeunes de cette localitéguettent, depuis des lustres, le jour oùleur commune sera enfin dotée d'infra-structures sportives adéquates répon-dant à leur besoin quotidien. C'estainsi que, durant la semaine écoulée,une délégation, composée du directeurde la Jeunesse et des sports et du chefde daïra de Darguina, fut accueillie parl’exécutif communal et les associa-tions sportives locales, dans le cadred’une visite de travail. L'entrevueavait porté sur la nécessité d'équiperen premier lieu le stade communal decommodités, comme le gazon et lestribunes, et ce, dans les plus brefsdélais. Le P/APC a également fait part de son souhait, partagé avec l’ensemble des citoyens, celui de voirune salle de sport au niveau de cettecontrée. À l'issue de cette visite, ledirecteur de la DJS a promis aux élusde la commune que sa direction sepenchera sur ce sujet qui mettra finaux longues attentes de la jeunesselocale. M. K.

APC d’Aït-Smaïl

Le village AthDassen sanstransport

Le calvaire des habitants du villageAth Dassen, situé à 10 kms du

chef-lieu de Boudjellil, continuedepuis des années, sans qu’aucunesolution ne soit trouvée. Il s'agit prin-cipalement de l'absence de transportsde voyageurs. Ce service y fait carré-ment défaut plongeant les villageois,qui ne sont pas véhiculés, dans ledésarroi total. «Je ne suis pas véhiculéet j'habite le village Ath Dassen. Je vis la défection du transport publiccomme un supplice sans cesse. Je doistoujours marcher plusieurs kilomètresà pied pour rejoindre les chefs-lieuxd'Aït R'Zine et Ighil Ali. Si une âmecharitable peut écourter mon parcoursde quelques kilomètres, alors tantmieux ! Sinon je continue à marcher.Et c'est comme ça à longueur d'année! Nous n'avons aucun fourgon qui des-sert notre localité ; aucune ligne n'estoctroyée à ce propos», se désole unhabitant de ce village d’environ 700habitants. L'enclavement passe pourêtre «le maître» des lieux tant le trans-port public n'y est pas disponible, etce, depuis des décennies. «Il faut êtrevéhiculé pour ne pas être touché deplein fouet par l'isolement», noteencore cet habitant. Ce n'est malheu-reusement pas le seul village qui setrouve confronté à ce lancinant problè-me. Il y a d'autres localités voisinescomme H'Lassa, Taourirt, Saïda,Tansaout et bien d'autres qui sontenclavées, ne bénéficiant pas de trans-port public. «Nos enfants endurentles pires supplices avec l'absence detransports de voyageurs, car à la sortiedes classes, en dehors des horairesdu ramassage scolaire, ils se voientobligés de marcher plusieurskilomètres pour rentrer chez eux aulieu d'attendre le bus scolaire jusqu'à17h30. C'est pratiquement la tombéede la nuit !», regrette un père defamille habitant le village Saïda.Syphax Y.

Boudjellil

Mercredi 14 février 2018 TIZI-OUZOU 9

TIZI-OUZOU Sanctions contre les enseignants grévistes

Le SATEF s’en mêle

Il s’élève contre «les menaces àl’encontre de nos camaradesenseignants et les différentes

entraves à l’exercice syndical»,dénonce-t-il dans une déclarationrendue publique. Ce syndicat estsor ti de son silence pour «soute-nir » les enseignants gr évistes.«Nous refusons le remplacementde nos camarades grévistes pardes contr actuels sans aucuneexpér ience», écr ivent-ils, expli-quant que «cela va influer négati-vement sur le niveau de nos

enfants qui ne cesse de se dégra-der». Le syndicat dit aussi «refu-ser» la décision pr ise par les res-ponsables du secteur de «prendreen charge les horaires de noscamar ades gr évistes par desheures supplémentaires». Lesr édacteur s de la déclar ations’élèvent aussi contre les der -nières mesures du ministère duTravail qui «au lieu de chercher à

régler légalement le problème dela grève enclenchée par un syndi-cat autonome, utilise lesméthodes clientélistes et hors laloi pour piétiner les lois deRépublique». Le document pour-suit : «Ce ministère vient dedécouvr ir, comme par enchante-ment, les syndicats autonomes,lui qui les a complètementignorés lors de l’installation de la

commission des métier spénibles». Ce même ministèrerefuse d’octroyer des agrémentspour les syndicats autonomes etpar le de respect des lois de laRépublique tout en distr ibuantdes subventions à des syndicats etassociations normalisés et appr i-voisés sans aucune nor me niétude !», conclut le document.

M A Tadjer

Le Syndicat autonome destravailleurs del’éducation et

de la formation (SATEF), par

la voix deson secrétaire

national AmouraBoualem, a

rendu public un communiqué hier.

Les chasseursde la GrandeKabylie s’organisent

Une nouvelle association de chassevient de voir le jour dans la wilaya

de Tizi-Ouzou. Il s’agit de l’Associationde chasse de la grande Kabylie(ACGK), présidée par HamouteneKamel, commerçant de son état et ama-teur de chasse de longue date. C’est enfait un groupe de chasseurs locaux de lawilaya de Tizi-Ouzou qui se sont ren-contrés sur les parcours de chasse aucours des trois dernières années. Ainsi,ils ont décidé de se constituer en asso-ciation agréée, et ce, afin de pouvoiragir sur la gestion de la chasse auniveau local. Le but est de créer «unlien social entre les chasseurs à traversles différentes rencontres que nous pré-voyons dans différentes manifestations.Notre association est mise en place dansl'intention de rassembler des personnesanimées par une passion commune,autour d'activités créatrices et récréa-tives liées à la chasse», souligne T.Ramdane membre de l’association. «Les chercheurs sont un peu comme lesartistes, on échange beaucoup entrenous, on partage la même passion, ons’entraide…Les chasseurs étaient épar-pillés et on a réussi à les rassembler aubout de deux ans de tractations, dansle but de se conformer aux procédureslégales dans la perspective de se structu-rer au sein de ladite association», ajou-te-t-il. Parmi les objectifs assignés àcette association, selon ses membres,figure la régularisation et le respect desnormes et de la réglementation de lachasse, l’accompagnement des chas-seurs pour diluer les divers problèmesliés à leur activité tels le manque demunitions, blocage des permis de chas-se, l’insécurité dans nos forêts et leharcèlement des services de sécuritéainsi que la préservation de l’équilibreécologique et la lutte contre la sur-chas-se. Ahmed Oulagha

Aïn Zaouïa

Le chemin intercommunal reliant les deuxcommunes de Aïn Zaouia et de Fr ikat est

dans un piteux état. Cette route s'étendantsur plus de 5 km constitue un raccourci pourrallier le chef-lieu de Fr ikat. Pour les admi-nistrés de cette dernière, ce chemin est unevoie d'évitement pour rejoindre Ain Zaouiaainsi que la commune de Boghni. Du côté dela commune de Ain Zaouia, un effor t a étéconsenti durant l'année 2016 et qui a permisde procéder au revêtement en béton bitumi-neux de trois sections de la route. Une fois

achevés, ces travaux ont permis de recouvr irplus de 500 mètres d'une chaussée qui était àpeine praticable. Toutefois, en ar r ivant au vil-lage Ain Zaouia, situé à la limite de la com-mune voisine, la voie est à peine car rossableen raison de la prolifération des nids-de-poule. Pour les usagers de cette route, la diffi-culté de conduire apparaît dès qu'on franchitle ter r itoire de la commune de Fr ikat. Sur cetaxe, la nécessité de revoir l'aménagement et lerevêtement de la route se fait de plus en plussentir. D’aucuns à Fr ikat se demandent si la

nouvelle équipe dir igeante à l'APC a pr is encompte dans ses projets ce chemin dans lecadre des plans communaux de développe-ment ou sector iel. La dernière opération derevêtement de cette liaison intercommunaleremonte à l'année 2007, accompagnée de lamise en œuvre d'un projet de réalisation defossés bétonnés laissés en état d'abandon. Lepassage des véhicules de transpor t de mar-chandises à grand tonnage est l'un des fac-teurs contr ibuant à la dégradation de ce che-min traversant le village. Merzouk Haddadi

Le chemin de Frikat en souffrance

Cap sur la réglementationde l’activité

Intempéries

Suite aux dernières chutes de pluieet de neige dans plusieurs régions

de la wilaya de Tizi-Ouzou, la sûretéde wilaya a lancé un plan de travailpour une mobilisation effective desauvetage. Un communiqué de cetteinstitution indique que «tous lesmoyens humains et matér iels ont étémobilisés dans un cadre préventif etde proximité pour venir en aide auxcitoyens en difficultés». Ces moyensmis en place permettraient une inter -vention immédiate et à tout momentsur les routes pour la pr ise en chargede la population. À cet effet, la sûretéde wilaya appelle les citoyens à plusde prudence et de vigilance sur lesroutes sur tout en ces temps d’in-tempér ies. Parmi ces actions deproximité, «des repas chauds et descouver tures aux personnes vulné-rables et sans domicile fixe serontassurés». Le communiqué de la sûreténationale informera aussi qu’«unesor tie sera menée, sous l’égide demonsieur le Chef de la sûreté dewilaya en compagnie des cadres etpsychologues du service, en collabo-ration avec les services de la DASSet du CRA».M. A. T.

Mobilisationdes forces de sûreté

Après plus de trois mois de durlabeur, les citoyens des vil-

lages de la commune de Boudjimaexpr iment, à l’unanimité, leursatisfaction quant au bon rende-ment de leur récolte d’olives. Dansles huiler ies, les propr iétairescomme les citoyens, qui y amènentleur production pour la tr itura-tion, affichent leur satisfaction. Unquintal d’olives récoltées a ainsidonné entre 17 et 20 litres d’huiled’olive. Dans cer taines huiler ies, laproduction abondante attend tou-jours son tour pour aller dans les

pressoir s. Un citoyen explique, àcet effet, qu’il a ramené des quan-tités à trois repr ises, tellement lar écolte était bonne du coté deTaâouinine, dans la communed’Ouaguenoun. À Boudjima, lepropr iétaire d’une huiler ie moder -ne, qui a pu répondre à la for tedemande dans les délais, est égale-ment très satisfait du rendementde cette saison. Pour répondre auxfor tes demandes, les propr iétairesde ces chaînes industr ielles recou-rent souvent au travail d’équipe. Ilfaut, souligne-t-on, trois équipes de

huit heures chacune, pour fairefonctionner les machines 24H/24.«Nous employons entre 10 et 20per sonnes chaque saison. Nousmixons entre le personnel jeune etancien. Nous avons besoin de forceet d’expér ience», explique un pro-pr iétaire d’huiler ie à Boudjima.«J’ai commencé jeune ce travailque j’ai fini par aimer. Monsér ieux a fait que le même propr ié-taire d’huiler ie, aujour d’huidécédé, m’appelait à chaque sai-son. Cette huiler ie, fermée après samor t, a duré près d’une quarantai-

ne d’années. Après, je n’ai pastrouvé de difficultés à me fairerecruter, vu la longue expér ienceque j’ai acquise depuis mon enfan-ce», dit cet ouvr ier qui a travaillédans les huiler ies depuis les années50. Il est à noter que les servicesd’agr iculture de la wilaya pr é-voient une récolte estimée à 13 mil-lions de litres d’huile d’olive en2018. Une hausse de production de37% en comparaison à la saisondernière, où la wilaya n’a produitque 8 millions de litres.

Akli N.

Les oléiculteurs satisfaits BOUDJIMA Avec un rendement de 17 à 20 litres par quintal d’olives

Une initiative initiée par l’associationSociale Tagmats dans le village

Aguemoun, commune de Béni Aïssi, pourles élèves du village, et cela pour «leur per -mettre d’améliorer leur niveau scolaire etsur tout les pr éparer pour les épreuvesfinales de l’enseignement pr imaire, moyenet secondaire», informera M. BechoucheSofiane, président de ladite association. Le

même inter locuteur a appelé les élèves duvillage désirants s’y inscr ire de se rappro-cher à leur niveau et a tenu à préciser que«les cours sont à titre bénévoles et gratuitsdurant tous les week-ends. Pour le vendre-di, on prend en charge les élèves de premiè-re année pr imaire jusqu'à la quatr ièmeannée moyenne. Par contre, le samedi cesont les classes d’examens, les 5 années pr i-

maires et le Bem». Et de poursuivre :«Notre association a pour but de regroupertous les élèves de la commune dans unemême structure, mais il faudrait au préa-lable l’accord de l’académie pour qu’onpuisse se servir de l’école pr imaire du villa-ge, puisque actuellement nous avons qu’unepetite salle».

L. Mechouek

Cours de soutien scolaire à Aguemoun Béni Aïssi

Mercredi 14 février 2018BOUIRA10

Opérations nettoyage à Ighil Nath Ameur

Décidés de changer un tantsoit peu les choses et faireun lifting pour leur village,

les jeunes de la localité ont opérédes actions qui vont dans ce sens.Ainsi, la place publique du villagea été le théâtre, durant plusieursjours déjà, d'opérations de ravale-ment et d'aménagement de car résver ts ainsi que de l' installation debancs publics. Les accotements duchemin qui passe par la localitéont été également nettoyés et laboue sèche remorquée et évacuée.

Laissant ainsi les lieux propres etagr éables à voir. «La placepublique du village est en quelque

sor t la vitr ine de notre localité.Elle est pr ise d' assaut sur toutdurant les jours de repos, où nos

vénérables vieux se prélassaientmais manquent de bancs pour lefaire. Ainsi, nous avons convenu

de pour voir cette placette enbancs pour per mettre à nosretraités et à tous les villageois des'asseoir et d'être à l'aise. Nousavons aménagé aussi des car résver ts que nous allons ensuite rem-plir de ter re, où on va planter desarbr isseaux de décoration pourembellir les lieux. En sus desar bres d' alignement que nousallons planter», dira l'un des ini-tiateurs de ces actions collectives.Ainsi donc, les actions de volonta-r iat n'en finissent pas d’être enre-gistrées ici et là dans la communed'Ahnif que ce soit au chef-lieu oudans le reste de la commune, oùles jeunes assoiffés de changementet de nouveau s'arment de volontéet de patience en se retroussant lesmanches pour donner le meilleurd' eux-mêmes. Les opér ationsd'embellissement, d'aménagementet de nettoyage ne connaîtront pasleur épilogue pour la simple rai-son est que les habitants ontenclenché tout un " mécanisme"pour un meilleur cadre de vie.

Y. S.

Les habitants duvillage Ighil Nath

Ameur, situé à 10 km du

chef-lieu d'Ahnif,ont décidé, depuis

des semainesdéjà, de prendre

le taureau parles cornes en

initiant des actionsde nettoyage,

d'embellissementet d'aménagement.

Le boulevard principal en piteux état

C' est devenu une r itournelledans la commune d'Ath

Mansour, située à 46 kms à l'ex-trême est de Bouira, où à chaqueintempér ie, les eaux de pluies et laboue envahissent les rues et lesroutes de cette localité. Sur le bou-levard pr incipal de la localité tra-versée par la RN5, la situationdépasse tout entendement. Desmares d'eau stagnent sur les acco-tements de cette route en gênant lacirculation automobile et piéton-nière. Les passants se mettentdans tous leurs états pour ne pasfinir éclaboussés par des chauf-fards dont les roues de leurs véhi-cules traversent les mares en éjec-tant l'eau. «Combien de fois il aété constaté des personnes lon-geant la RN5 et qui ont été

ar rosées avec l'eau des mares aupassage d'une voiture», constateun habitant. Cela est devenu uneobsession chez les piétons àchaque fois que les eaux des pluiesstagnent sur les abords de la RN5.La boue n'est pas en reste puis-qu'elle tapisse les lieux rendanttoute circulation routière labo-r ieuse. La modernisation de lapar tie de la RN5 qui passe par lechef-lieu communal d'AthMansour tar de à voir le jour.Pour tant, une opér ation demodernisation a été enclenchée ily a quelques années de cela, maiselle a touché cer tains endroits seu-lement de la localité. «Le boule-vard pr incipal est la vitr ine denotre village (chef-lieu communal,ndlr ). Il offre malheureusement

une vue désolante et sinistrée à lafois. Sans éclairage, ni trottoir s, niencore moins une chausséebitumée. C'est un boulevard, ouce qui convient à l'être, sans âmeni attrait. Durant la nuit, l'obscu-r ité y règne sans par tage. Seule lafaible lumière des commerces etautres cafés longeant cette ar tèreéclaire un tant soit peu les lieux.Et c'est aussi cette angoisse per -manente de tomber en glissantdans les flaques d'eau et la fangequi tapisse les lieux. J 'espère quele nouvel exécutif communal ins-cr ira ce projet de modernisationdu chef-lieu jusqu'à l'embranche-ment d'Ath Bouali», insiste unhabitant de Taour ir t.

Y. S.

Meghnin réclame l’eau et le gazLes citoyens du village de Meghnin, situé sur les hau-

teurs de la commune de Bordj Okhr iss, à l’extrêmesud de la wilaya de Bouira, sont toujours en quête d'unepr ise en charge de leurs préoccupations par les auto-r ités concernées. Il s’agit du raccordement aux réseauxde gaz naturel et d’eau potable, de la réhabilitation dela pr incipale route reliant leur village au chef-lieu de lacommune ainsi que la réalisation d’une unité de soinsde proximité et du renforcement des moyens de trans-por t. Les habitants de ce village, perché à plus de 900mètres d’altitude, réclament des solutions à leurs pro-blèmes et carences à travers la programmation de pro-jets de développement qui pour raient répondre à leursaspirations et soustraire la région du sous-développe-ment. «Notre village qui relève de la commune de BordjOkhr iss est un lieu où tout manque, en sus, il est unecommune des hauts plateaux», dira l'un des villageois.Et d'enchaîner : «Nous attendons en vain la réfectiondu réseau routier depuis des années. Les jeunes sontabandonnés à leur sor t. Il n'existe aucune structure de

loisir s, ni maison de jeunes ni stade de football. Le clubqui existait auparavant a été dissout». Le manque d'eaupotable et l'absence d'un réseau AEP sont un autrepoint signalé par les villageois, sans oublier l'alimenta-tion en gaz naturel. «L’hiver est rude dans cette région,et les chutes de neige sont fréquentes. Les routes du vil-lage se trouvent ainsi bloquées par la neige, et nousnous retrouvons isolés du reste du monde. Le gaz buta-ne manque cruellement dans notre village, et lescamions d’approvisionnement ne peuvent pas atteindrenotre bourg, en raison du blocage des routes», expliqueun autre villageois de Meghnin. D’autres problèmesnon négligeables tels que la viabilisation, le ramassagedes ordures ménagères et l’absence d’un réseau d’éclai-rage public, sont également énumérés sur la liste desdoléances expr imées par ces villageois. Ces derniers sedisent lésés par l’attitude des responsables lesquels sontattendus pour améliorer un tant soit peu leur cadre devie.

Massinissa A.

Ahnif

Des arrêts de bus sans abris

L' absence d'abr is bus au niveau de dizaines d'ar rêts, notammentceux de haute montagne a fait couler beaucoup d'encre et de salive

mais ne semble déranger aucune autor ité. Les voyageurs qui descen-dent de Imezdhurar, Ath Illiten, Ath Hamad dans la commune deSahar idj, d' Ighil Ouchekr id, Ivehlal, Ath Hamdoun ou ceuxTakerboust dans celle d'Aghbalou attendent par fois des heures auniveau de ces ar rêts de for tunes. Arrêts qui ne sont que des accote-ments de routes et ter rains vagues pour se rendre au niveau du chef-lieu de daïra, leur point de chute quotidien. Il est fréquent de voir desfemmes enceintes ou por tant des nourr issons dans leurs girons ou despersonnes âgées qui attendent l'ar r ivée d'un fourgon de transpor t devoyageurs directement exposé aux affres climatiques hiver comme été.Ces indispensables abr is bus on les trouve par contres à proximité duchef-lieu de daïra ou de wilaya en bordures des routes et même dansdes endroits où ils ne servent plus à r ien, sinon de décors inutiles. Iln'en demeure pas moins que c'est en hiver, durant les violentestempêtes de pluie, vent ou neige que l'on se rend compte de la néces-sité de ces abr is bus. Il y a lieu de signaler que depuis ces cinq der -nières années, des abr is bus montés avant leur installation ont fait leurappar ition en divers endroits de la wilaya de Bouira, un équipementmoins cher qui n'a pas encore atteint ces zones reculées, cela aumoment où la plupar t des grandes villes du pays bénéficient de diversmoyens de transpor t des plus sophistiqués.Oulaid Soualah

Ath Mansour

Bordj Okhris M'Chedallah

La Dépêche de Kabylie :Comment vous est venue l’idéede vous intéresser à la littératu-re d’expression française ?

Lynda Chouiten : Mon histoireavec la littérature fr ançaise nedate pas d’aujour d’hui. Elleremonte à tr ès loin. J ’ai com-mencé à m’intéresser à la littéra-ture bien avant d’avoir ma licenced’anglais ; avant même quej’accède à l’université. J ’ai com-mencé à lire et écr ire en françaistoute petite. J ’écr ivais des petitstextes, des petits poèmes, par foisen arabe, mais essentiellement enfrançais.

Y a-t-il, selon vous, des person-nages principaux et d’autressecondaires, donc élémentaires,dans un roman ou bien toutdépend des rôles assignés parl’auteur à ses personnages ?

Oui, il y a, bien sûr, des person-nages pr incipaux et des person-nages secondaires. Le personnagepr incipal joue un rôle extrême-ment impor tant, il est présent toutau long du roman, alors que laprésence du personnage secondai-re est par tielle ou minime. Parexemple, dans Le Roman des

Pôv’Cheveux, mon roman, HadjaMessaouda est un per sonnagesecondaire. Elle n’incarne r ien dece que je cherche à dénoncer. Enrevanche, Outouder t constitueclairement un personnage pr inci-pal. Il a un don pour l’échec etr ien ne marche pour lui ; il estdonc un petit peu à l’image dupays et de ce qui y va de travers.Aussi, si l’on prend les person-nages Taous ou Louisa, elles illus-trent la condition féminine ; Taousreprésente la femme oppr imée.Mais Hadja Messaouda, elle, n’estlà que pour expliquer l’histoired’un autre per sonnage qui estFouzia. Elle, en elle-même, n’a pasvraiment une grande utilité dansle roman. C’est bien un personna-ge secondaire.

De quel univers culturel etlinguistique vous vous inspirezpour créer les personnages de votre roman ?

S’agissant de l’univer s cultureldont je m’inspire pour la créationdes personnages de mon roman, jene peux bien évidemment pas medissocier de la Kabylie. Je suis néeen Kabylie, je suis Kabyle, je visencore à Tizi-Ouzou. Mon universculturel est kabyle. Vous remar-querez que le personnage pr inci-pal est d’ailleur s typiquementkabyle. Outouder t est un prénomkabyle ; vous ne trouverez pas ceprénom ailleurs. Il y a le person-nage Taous qui a un autre prénomkabyle. Louisa est aussi un autreprénom féminin très présent enKabylie… Même la ville fictive où

se déroulent les événements s’ap-pelle Tamdit et elle est inspirée dumême univers culturel que Tizi-Ouzou. Le village où vitPôv’Cheveux s’appelle Ikhf-Outouder t… Il y a, en fait, beau-coup de mots kabyles qui sontinsérés tels quels dans le roman.

Ce recours à des noms proprespuisés naturellement de l’uni-vers culturel kabyle n’est-il pas, pour vous, une manière de manifester votre identité ?

Oui, mais cela n’est même pasvoulu. Cela me vient spontané-ment. La Kabylie, c’est le lieu oùj’ai gr andi. J e n’ai même pasbesoin d’effor t pour la représen-ter ; c’est presque naturel. Celafait par tie de moi, c’est pourquoi

l’aspect kabyle ressor t dans monroman. Cela dit, j’ai égalementbeaucoup lu, beaucoup voyagé etj’ai même vécu en Europe pen-dant quelques années. Ces expé-r iences sont une r ichesse qui mepermet d’aspirer à l’universalité.Déjà dans Le Roman desPôv’Cheveux, une par tie de l’in-tr igue se déroule à Par is, et il y ades per sonnages fr ançais. Et iln’est pas exclu que je m’ouvre surd’autres univers culturels et lin-guistiques dans mes écr its à venir.

Peut-on considérer votrelivre comme une œuvre romanesque féministe ?

Je n’aime pas être classée dans telou tel courant. Il y a quelquestr aces de féminisme dans monroman, car il y a des choses quim’inter pellent concer nant lacondition féminine en Algér ie. Il ya des choses qui ne vont pas dutout. Il y a encore de l’oppression,il y a encore de la marginalisationen ce qui concerne la femme. C’estce que j’ai envie de dénoncer. Je ledénonce un petit peu à traversTaous, mar iée et voilée de force.Ceci dit, il y a aussi des femmesbattantes dans le roman. C’est lecas de Louisa, mais aussi deFouzia, qui est une magouilleuse,mais aussi une femme for te, ambi-tieuse et audacieuse qui fait toutpour se sor tir de la misère où ellea grandi.

Le rôle d’un auteur est d’écrire,mais devrait-il prendre partà la promotion de la lecture ?

Si on écr it un roman, c’est souventpour être lu. À mon sens, unromancier doit donc par ticiper àla promotion de la lecture par lebiais sur tout de conférences, deventes-dédicaces et de cafés litté-raires. Moi per sonnellement, jetrouve tr ès agr éables les ren-contres avec les lecteurs.

Djemaa Timzouert

Mercredi 14 février 2018 CULTURE 11

LYNDA CHOUITEN, écrivaine

Dans cetentretien,

l’auteure deLe Roman des

Pôv’Cheveux, éditéaux Editions El

Kalima en2017, Lynda

Chouiten, livresa conception

de l’écritureromanesque.

«Mon univers culturel est kabyle»

Sétif

La restauration de la statue d’Ain El Fouara bientôt achevée La Commission nationale de conserva-

tion des mosaïques relevant duCentre national de recherche en archéolo-gie (CNRA) a été installée, dimanche àAlger. Cette commission consultative-installée dans le cadre d'une journée d'é-tude sur les mosaïques en Algérie- estchargée du "suivi et de l'encadrement"des opérations de conservation, de restau-ration et de valorisation du patrimoinemosaïque national, a indiqué le directeurgénéral du CNRA, Toufik Hamoum.

La commission, première du genre en Algérie, est composée d'archéo-logues, d'experts et de chercheurs universitaires spécialisés dans la restau-ration et la conservation des mosaïques, supervisés par l'expert auprès del'Unesco et ex-directeur général du Centre international d'études pour laconservation et la restauration des biens culturels "ICCROM", MounirBouchenaki. La commission examinera les différentes questions en rap-port avec la conservation et la restauration des mosaïques en consultantdes experts algériens et étrangers concernant le volet technique, a indiquéM. Bouchenaki. La cérémonie d'installation a été présidée par le ministrede la Culture, Azzedine Mihoubi, en présence de plusieurs spécialistes dudomaine. Le CNRA a organisé en coopération avec l'Ecole nationale deconservation et de restauration des biens culturels (ENCRBC) une journéed'étude sur la préservation et la valorisation du patrimoine mosaïque enAlgérie.

Le ministre de la Culture,Azzedine Mihoubi a indiqué,

dimanche à Alger, que la restaura-tion de la statue de Ain El Fouara(Sétif), visée par un acte de vanda-lisme, sera achevée d' ici " 3 ou 4semaines" . La restauration de lastatue de Ain El Fouara (Sétif) seraachevée d' ici " 3 ou 4 semaines" et

elle " restera à sa place" , a déclaréM. Mihoubi, en mar ge d'unejournée d'étude sur la mosaïque enAlgér ie, ajoutant qu'elle " ne seratransférée à aucun musée, commeproposé cer taines par ties" , sans lesnommer. Il a souligné que l’Officenational de gestion et d’exploita-tion des biens culturels (OGEBC),

qui supervise l'opération, a désignél' exper t en restaur ation,Abdelkader Bensalah qui a réalisédes premiers essais " réussis" . Poursa par t, Abdelkader Bensalah,exper t en r énovation de lamosaïque et de statues or iginairede Cherchell, a fait savoir que" des travaux de restauration réus-sis nécessitent du temps et du pro-fessionnalisme outre l'utilisationde matières premières d'or igine etde qualité" . Il a expliqué que lestravaux de restauration qui ontdébuté depuis " un mois et demi"ne concernent pas uniquement laStatue mais le site en entier, quali-fiant d' improvisée et de mal exé-cutée la 1ère opération effectuéesur le site en 1997, suite à l'attaqueà la bombe ar tisanale" . La Statuede la fontaine de Ain El Fouara aété, en décembre der nier, cibled'un acte de vandalisme perpétrépar un " déséquilibré mental" .

Alger

La commission nationale de conservation des mosaïques instalée

Coin cuisine

Djamila, apr ès ces aveuxd’une incroyable sincér ité,se tut et un silence de glace

tomba à l’intér ieur de la voiture.Djamel n’en revenait pas.Comment Grand Dieu, une filleaussi belle, aussi intelligente etaussi instruite pouvait-elle par lerainsi et r évéler, sans complexeaucun, son extrême fragilité ? sedemanda Djamel. Djamila allatourner la clef de contact puis seravisa et se remit à par ler :- Djamel…- Oui, Djamila…- Ne crois sur tout pas que je suisune fille facile. Je suis une fille trèsdifficile, très exigeante mais en cemoment, je suis un peu per turbéeparce que mon père compte surmoi pour l’aider à gérer sesaffaires mais je ne suis pas exper -te en management. Je suis archi-tecte, moi. Et puis…

Le téléphone de Djamila retentitet elle s’inter rompit.-Excuse-moi, Djamel, j’ai unappel apparemment urgent.Elle plaqua son téléphone contreson oreille droite et elle par la :- Oui, Sabah ? Qu’y a-t-il ? Ne medis pas que les deux folles se sontchamaillées encore.Elles se sont chamaillées ? Ellesont failli en venir aux mains ? Trèsbien, j’ar r ive. Je sais ce qu’il mereste à faire : je vais les renvoyersur le champ toutes les deux.Djamila coupa la communication

et émit un long soupir de soulage-ment.- Voilà par exemple une entrepr iseque mon père n’aurait jamais dûcréer : un grand atelier de coutu-re. C’est-à-dire une entrepr ise quine se compose que de femmes.Quand mon père m’a par lé de ceprojet, il y a quatre ans, je lui ai

dit qu’il était bon. Une entrepr iseoù il n’y aurait pas d’hommes, jepensais que cela marcherait trèsbien. Eh bien, c’est l’entrepr isequi nous crée le plus de problèmeset de tension. Il y a par ticulière-ment deux qui n’ar rêtent pas dese disputer. Chacune accusel’autre de ralentir le travail. Moi,je suis cer taine qu’il y a autrechose. Cette histoire de travail quisubit un r alentissement n’estqu’un prétexte.- Oui, c’est aussi mon avis. Maisquoi qu’il en soit, vas-y douce-ment, Djamila. Depuis quand tra-vaillent-elles dans cet atelier ?- Depuis son ouver ture.- Ah ! Si tu les licencies, tu vasavoir des problèmes avec l’inspec-tion du travail.Djamila regarda Djamel.- J e n’ai jamais licencié quel-qu’un, Djamel, c’est pourquoi je

n’ai jamais discuté de ce cas defigure avec Tarek.- Tarek est un comptable, avec lui,tu peux discuter de comptes et defiscalité. Tu dois avoir à tes côtésquelqu’un qui connaisse la législa-tion du tr avail. Moi, je m’yconnais un tout petit peu. Et cepeu me permet de dire que tu nepeux pas renvoyer deuxemployées comme ça sans qu’ellesn’aient déjà eu de d’aver tisse-ment.- Hum, écoute, Djamel, change-ment de programme. Nous allonsà l’atelier de couture. Nous enavons au moins pour une heure deroute avec les embouteillages. Tum’expliqueras ce que je devraisfaire face à deux employées quisont bonnes toutes les deux maisqui sont comme chat et sour ischaque jour que Dieu fait.

NNS (à suivre)

Histoires et légendes de chez nous

(26ème partie)

Sagesse et éducation ancestralesSept sœurs au fond d’un puits

Mercredi 14 février 2018 DESTINS DE VIES 13

Le refus du patriarche (34ème partie)

Juchée sur le plus haut arbre de la forêtentourant la maison, et sur le plus haut

palmier d’une oasis miraculeuse, Aminane vit au loin aucune habitation. Et quandelle eut rejoint ses sœurs, elle leur dit :

- J ’ai regardé dans toutes les directions, etje n’ai vu aucune ville. Nous n’avons qu’ànous rendre chez notre père tel que noussommes, avec nos vêtements de femmes.Nous allons juste nous envelopper avec des

couver tures et nous barbouiller le visageavec du charbon, de telle sor te que de loinnous ressemblions à des hommes avecbarbe.- Oui. Oui, c’est une bonne idée, firent lessix sœurs à l’unisson.- De toutes les manières, nous n’avons pasle choix, fit Amina en se rendant vers lesécur ies.- Hé ! Où vas-tu, Amina ? lui demandaSaadia.- Aux écur ies. Et je crois que vous devr iezvenir avec moi. Nous allons choisir noschevaux.Amina entra dans les écur ies et son atten-tion fut attirée par un beau cheval blanc.Elle s’approcha de lui et lui dit :- Tu es beau mais sale parce qu’aucuned’entre nous n’a pensé à faire un tour ici.Nous nous contentions de vous donner àboire et à manger.Amina sor tit le cheval des écur ies en vuede le laver à l’air libre et ses six sœurs enfirent autant.- Nous devr ions nous occuper de ces écu-

r ies, suggéra Gamra.- Oui, r épondit Saida. Nous étions sioccupées par les champs, les arbres frui-tiers et les vaches que nous avons délaisséles chevaux alors qu’eux aussi constituentune r ichesse inestimable.Gamra qui avait fini de brosser et de laverson cheval alla lui ramener une des sellesaccrochées sur les murs des écur ies. Etquelle ne fut sa surpr ise lorsqu’elle trouvaà l’intér ieur des vêtements et des chaus-sures d’homme ! Elle exhiba ce qu’elleavait trouvé et s’était mise à cr ier :- Regardez ! Regardez ce que j’ai trouvé !Saadia s’exclama :- Des vêtements d’homme ! Où étaient-ils?- Dans cette selle !- Ils ont du appar tenir à un homme qui aété capturé et dévoré par les ogres à quiappar tenait notre maison ! s’exclamaAmina. Fouillons les autres selles.Plus de cinquante selles ont été fouillées etelles contenaient toutes des vêtementsd’hommes.

NNS (à suivre)

Djamel, 32 ans, ingénieuragronome, revenait d’Oranoù il participait à un salon

professionnel. À Chlef,l’un des pneus de sa

voiture éclate et il n’a pasde roue de secours. Alorsqu’il se demandait ce qu’il

y avait lieu de faire pourpoursuivre sa route vers

Alger où il habite,quelqu’un d’inattendu sepropose de l’aider : une

jeune et très belleautomobiliste. Celle-ci lui

offre un pneu avec unejante neuve et lui apprend

que son père vend despneus et des pièces

détachées automobiles.En lui offrant cette roue,

en contrepartie, ellecompte sur lui pour

lui communiquerrégulièrement l’état

de son usure pour lesbesoins d’une étudequ’elle mène sur les

produits que son pèrecommercialise.

Arrivée devant un barragede police, la jeune fille

téléphone à Djamel.Celui-ci répond sans

réfléchir et il se fait retirerson permis de conduite.

Mais à sa grande surprise,la jeune fille intervient etparvient à le sauver une

seconde fois d’unesituation très délicate.

Résumé

Rabah, père de sept filles est triste. Sa fille ainée le remarque et lui endemande la raison. En guise de réponse, elle a droit à des propos ambigus.

Pis, la tristesse du père s’aggrave parce que sa fille n’a pas deviné les raisonsde sa mélancolie. Puis, il explique à sa fille que sa tristesse est due au fait

qu’il n’ait pas de fils. La tristesse du malheureux père s’aggrave lorsque sonépouse meurt. Il se remarie avec une femme qui s’avère au bout de quelquesjours méchante avec ses sept filles. Elle va jusqu’à exiger qu’il se débarrasse

d’elles. Rabah obéit à son épouse, il emmène ses sept filles dans la forêt etles y abandonne. Grâce à une ruse, Amina parvient à retrouver le chemin de lamaison. Les sept sœurs, à leur grande stupeur, surprennent leur père en train

de diner tout en riant aux éclats, alors qu’il devrait être inquiet d’être revenude la forêt sans elles. Quelques jours plus tard, Rabah fait sortir ses filles de

la maison pour la seconde fois: cette fois, il leur avait fait croire qu’ils allaientà une fête mais il s’est arrangé pour qu’elles se retrouvent au fond d’un puits.

Résumé

(Un conte de l’Est algér ien)

Mercredi 14 février 2018 SPORT 21

O Marseille

Le MarseillaisFlorian Thauvin

a été élu joueur dumois de janvier enLigue 1.Déjà récom-pensé ennovembre,Florian Thauvina encore été élujoueur du moisen Ligue 1.L'international français a été primé pourses prestations en janvier, où il a marqué2 buts et délivré deux passes décisives.Thauvin a obtenu 58% de votes d'inter-nautes. Le Phocéen devance largementle Lyonnais Tonguy Ndombele (26%)ainsi que le Parisien Adrien Rabiot(16%). À noter qu'en février, l'ex-Bastiais a poursuivi sur sa lancée en signant quatre réalisations et unepasse décisive. Avec la consécrationde Thauvin, trois des six prix demeilleur joueur du mois sont revenusà un Marseillais cette saison. SteveMandanda avait aussi été récompensé en septembre dernier.

D’après le bilan de 2018 pour lesdeux équipes, ce sont lesPar isiens qui ont l’avantage. À laveille du choc tant attendu entrele Real Madr id et le Par is Saint-Germain, nous avons comparéles buts, les victoires ou encore lesclean sheets depuis le début del’année 2018. Dans tous lesdomaines, les hommes d’UnaiEmer y sont supér ieur s auxMadr ilènes.

Les chiffres montrentun Real affaibliLes statistiques illustrent bien -dans la vidéo ci-dessus - la méfor -me du Real Madr id depuisquelques semaines. LesMadr ilènes ont disputé dixmatchs en 2018, les Par isiensonze. Les hommes de Zidanen’ont réussi à gagner que cinqfois, ceux d’Unai Emery dix fois.Depuis le début de l'année 2018,ils ont inscr it 27 buts contre 37pour les joueurs du PSG (plus de

trois buts par match). Ils ont éga-lement encaissé plus de buts. LesPar isiens ont r éalisé six cleansheets depuis le début de l’année,les Madr ilènes seulement deux.

Différence entre les buteursLes différences offensives sevoient aussi individuellement.Les trois meilleurs buteurs duReal Madr id en 2018 atteignent16 buts (sept pour Ronaldo, cinqpour Bale et quatre pourVazquez) contre 23 pour le PSG

(onze de Neymar, neuf de DiMar ia et trois pour Mbappé). Leshommes de Zinedine Zidane neseront donc pas dans leurmeilleur état de forme pour rece-voir des Par isiens dans une excel-lente dynamique mercredi.Le programmeFC Por to - LiverpoolReal Madr id - PSGJuventus - Tottenham Hotspur(hier ) Bâle - Manchester City (hier ) Chelsea - Barcelone (20 févr ier ) Bayern - Bestikas (20 févr ier )

Thauvin élujoueur du moisde janvier

Karim Benzema éjecté du rendez-vous ?En manque d’efficacité cette sai-

son, Kar im Benzema n’a pas saplace sur le ter rain face au PSG,estiment les suppor ters du RealMadr id. « Son dernier train avec leReal Madr id» ; «Sur la cor deraide» ; «Maintenant ou jamais»… Les titres de la presse madr ilèneau sujet de Kar im Benzema sontexplicites : l’avant-centre du RealMadr id, auteur de six buts seule-ment depuis le mois d’août, joueraune grande par tie de saison face auPSG mercredi en huitième de fina-le aller de la Ligue des champions.Son entraîneur Zinedine Zidanedevrait en effet lui offr ir une nou-

velle chance de br iller en le titula-r isant aux côtés de Cr istianoRonaldo et Gareth Bale. On nepeut pas dire que les suppor tersmerengue fassent preuve de lamême patience que le technicientr icolore : inter rogés par le quoti-dien Marca, il sont 64% (sur plusde 30 000 votants) à réclamer queBenzema soit relégué sur le bancau coup d’envoi. Sifflé samedicontre la Real Sociedad, le numéro9 du Real Madr id n’en est pas à sespremières cr itiques en Espagne. Le« chat » parviendra-t-il à retombersur ses pattes face au PSG ?

PREMIER LEAGUE (27e journée)

Après deux défaites, Chelsea s'est repr is àdomicile contre West Brom ce lundi en

clôture de la 27e journée (3 - 0). Avec Giroudtitulaire pour la première fois et passeur surle premier but de Hazard, les Blues repren-nent à Tottenham la quatr ième place qualifi-cative pour la Ligue des champions. Aprèsdeux défaites, Chelsea s'est repr is à domicilecontre West Brom ce lundi en clôture de la27e journée (3 - 0). Avec Giroud titulaire pourla première fois et passeur sur le premier butde Hazard, les Blues reprennent à Tottenhamla quatr ième place qualificative pour la Ligue

des champions.Olivier Giroud est sor ti lecrâne bandé à l'heure de jeu mais il faut espé-rer pour l'attaquant des Bleus et désormaisdes Blues que les souvenirs ne s'estompentpas trop vite. Car s' il a sur tout dû bataillerphysiquement lundi soir contre WestBromwich et son onze de poètes, il a signé sapremière titular isation d'une passe décisivepour le premier but de la victoire 3 - 0 deChelsea.Le film du matchEn fin d'un mouve-ment qui a vu les Londoniens avoir un peu deréussite puis beaucoup d' inspiration, il a sub-tilement dévié le ballon pour un Eden Hazard

clinique (1 - 0, 25e). Victor Moses a por té lescore à 2-0 après un échange un peu heureuxavec Fabregas (63e) et Hazard s'est offer t undoublé pour fermer la marque (3 - 0, 71e).Olivier Giroud était déjà sor ti depuis dixminutes à ce moment-là, remplacé par AlvaroMorata qui a été passeur décisif sur ce but-là.Ce succès permet à Chelsea de reprendre laquatr ième place à Tottenham, vainqueursamedi d'Arsenal dans le derby du nord deLondres. Les Blues, avec 53 points, comptentune unité d'avance sur les Spurs, leurs r ivauxdans une course à quatre pour trois places

qualificatives en Ligue des champions avecManchester United, deuxième (56 points) etLiverpool (troisième, 54).Après deux défaites,les hommes d'Antonio Conte soulage un peuleur entraîneur de la pression qui commençaità peser sur ses épaules alors que s'annonce unmois d'enfer avec, notamment, une doubleconfrontation avec le Barça en Ligue deschampions et deux déplacements d'affilée àManchester, pour y affronter United le 25févr ier et City le 4 mars.

WBA

L'international anglais, DanielSturridge, a contracté une blessure,

ce lundi lors du match contre Chelsea.Arrivé à WBA cet hiver dans l'espoirde retrouver du temps de jeu, DanielSturridge risque de devoir encore poi-reauter loin des terrains. L'internationalanglais a été touché lundi lors du matchdes Baggies face à Chelsea. Et la blessu-re semblait assez grave. Sturridge s'estblessé dès la 3e minute de jeu. Il étaitdans un duel avec le défenseur adverse,CésarAzpilicueta, mais il n'y a eusemble-t-il aucun contact entre les deux.Alan Pardew a immédiatement procédéà un changement en faisant entrer JayRodriguez à la place du joueur prêté parLiverpool.Une blessure aux adducteursest redoutée pour Sturridge. Si elle seconfirme, elle risque de manquer plu-sieurs semaines de compétition. Uncoup dur pour lui, mais aussi pour sonéquipe qui croyait avoir fait une belleopération en l'attirant à Birmingham.

Sturridge risque unelongue absence

Le Real Madridet le PSG se

défieront ce soiren huitième de

finale aller dela Ligue des

champions. Lechoc passionne

en Kabylie aussiou l’on apprécie lebeau football et on

reste attaché aufrère de sang

Zinédine Zidane,l’emblématique

coach de lamaison blanche.

Un choc qui passionne en Kabylie aussi

LIGUE DES CHAMPIONS (8es de finale)Real Madrid - Paris Saint-Germain, aujourd’hui à 20h54

Chelsea rebondit en matant West Brom

La Dépêche de Kabylie :vous avez sué avant de l’em-porter, samedi dernier, faceau CM Tidjelabine. Un com-mentaire sur cette victoire ?

Hachemi Ferroudj : Il est vraique nous avons éprouvéquelques difficultés pour l’em-por ter devant une équipe quis’est regroupée durant toute lapar tie der r ière. Le but de l’éga-lisation nous quelque peu per -tur bés. Cela dit, on n’a pasbaissé les bras, puisqu’on estrevenus en force en fin dematch. Ce qui nous permis dedominer la par tie et faire ladifférence. Je dirais que le plusimpor tant est les trois pointsengrangés.

Votre équipe est leader dugroupe. On vous imaginecomblé par ce parcours ?

C’est effectivement un hono-rable parcours qu’on a réaliséjusque-là. Notre position auclassement dépasse nos objectifsfixés à l’intersaison. On est pre-miers, avec 36 points : 10 vic-

toires, 6 nuls et une défaite en 17matchs joués. On est contents dece qu’on est en train de réaliseren ce début de saison. On s’étaitfixé le maintien comme objectif.Nous avançons selon nos prévi-sions Il faut d’abord décrocherles 39 points pour assurer défi-nitivement notre maintien. Toutce qui viendra par la suite nesera que du bonus.

Mais votre équipe mènele bal depuis l’entamede cet exercice…

Pour jouer l’accession, il fautavoir les moyens de sa politique.Nous, on ne peut jouer lamontée, car nos moyens sontlimités. D’ailleurs, nos joueurs

n’ont reçu que trois mensualitésdepuis le début de saison. Jedirais tout simplement que lamotivation n’est pas la même.Nous évoluons avec des équipesqui ont le double, voire le tr iple,de ce que nous possédons. Et dece fait, nous ne pouvons lesconcurrencer. Même côté recru-tement, nous faisons confianceaux jeunes catégor ies de l’équi-pe, ce qui n’est pas le cas desautres formations qui ont l’op-por tunité de faire appel à desjoueurs beaucoup plus expér i-mentés.

Comment jugez-vous leniveau de la compétition ?

La plupar t des équipes se

connaissent, ce qui n’est passans influer sur la qualité dujeu. Cela dit, dans l’ensemble, leniveau est très acceptable. Il y aquelques équipes qui ontémergées du lot.

Quelles sont ces équipesqui sont susceptibles dejouer l’accession ?

J e dir ais la J SBM, l’USSoummam, l’ES Bir Ghbalou etle WRBM, par rappor t à leurmoyens financiers.

Comment se présentela suite de la compétition ?

Ce sera très ser ré, que ce soitpour les équipes qui jouent l’ac-cession ou pour celles qui luttentpour le maintien. Rien n’estencore joué, le parcours étantencore long. Le football n’estpas une science exacte, tout peutchanger en un laps de temps trèscour t.

Un mot pour conclure…Je tiens à féliciter et remerciervivement les staffs technique etmédical et l' ensemble desjoueurs pour ce parcours. Endépit des difficultés financièresauxquelles nous faisons face,notre team reste tout de mêmeaccroché à cette première placeet compte jouer ses chances àfond jusqu’à l’ultime journée decette saison, afin aussi de res-pecter l’éthique spor tive.

Entretien réalisé par Samy H.

Mercredi 14 février 2018SPORT22

RÉGIONALE 2 Hachemi Ferroudj, président de section de l’USM Béjaïa

«Notre objectif reste le maintien»

Abordé en marged’une séance

d’entraînement,le président de

section del’USMB, Hachemi

Ferroudj, confieque le principal

objectif del’USMB, pourtant

leader de songroupe, reste

le maintien.

AGO de la LFWB

Adoption des bilan moral et audit financierLa salle des réunions du stade

OPOW Rabah Bitat deBouira a abr ité, samedi dernier,une AGO, en présence de lamajor ité des membres de l’as-semblée. C’est le président de laLigue, Nordine Bakir i, qui aouver t la séance de travail, mar-quée par l’adoption du bilanmoral et de l’audit financiersans aucune r éser ve. Par lasuite, plusieurs points ont étéévoqués, dont la reprogramma-tion des rencontres des jeunes, àpar tir de 9h30 au lieu de 9h.«Comment faire pour déplacer60 joueurs (minimes, cadets etjunior s) de Bouder bala

(Lakhdar ia) à Bordj Okhr isspour disputer un match à 9h ?»,s’inter roge le pr ésident deCSA/CR Bouderbala, deman-dant par là à la Ligue, notam-ment la commission d’arbitra-ge, de faire preuve de «compré-hension et de souplesse pour nepasser directement à la sanctiondes clubs». Le SG de la ligueRachid Larbi a, quant à lui,exhor té les secrétaires des clubsde s’imprégner davantage durèglement en vigueur et de vér i-fier les feuilles de matchs, avantleur envoi au bureau de la ligue.Le problème financier a, toute-fois, pr is une grande par t dans

les débats, puisque c’est l’en-semble des clubs qui estimentque le fonds de wilaya, ainsi quela subvention émanant des APC(3% ), sont insuffisants. «On suf-foque financièrement», dira unprésident de CSA. Et un autred’enchaîner : «On veut la mor tdu spor t à Bouir a !».Néanmoins, un autre invitera lesprésidents de CSA à multiplierleurs effor ts pour chercher dessponsors, au lieu de compter surles aides des pouvoirs publics.En marge des débats, des prési-dents de CSA ont profité de l’oc-casion pour demander au prési-dent de La ligue d’éponger leurs

dettes datant de la saisonécoulée, où à défaut de les rédui-re. «Pas question», rétorquerale président de la Ligue. «On nefait qu’appliquer le règlement.Ce n’est pas une créance entredes personnes physiques, maisentre un club et la Ligue», pré-cise-t-il. Un sursis d’un an a étédonné aux clubs récalcitrants,au nombre de sept où huit, selonBakir i, pour qu’ils puissentrégler leur créances avant le 31mar s prochain. Dans le caséchéant, il sera procédé à «ladéfalcation de points».

M. A.

BOUIRA Renforcer la sélection U15

Dans le cadre de la découver te de jeunestalents en perspective de renforcer la

sélection nationale de football des U15, lestade Bourouba Saïd de Bouira a abr ité,samedi dernier, des trouvailles entre 100joueurs de cette catégor ie, issus des clubsdes wilayas d’Alger, Béjaïa, Bouir a,Boumerdès et Tizi-Ouzou. L’opération aété supervisée par des d’observateurs etprospecteurs, des membres de la commis-sion technique, composée d’entraineurs,ainsi que des DTW des cinq ligues de larégion Centre. Les jeunes spor tifs, répar tisen six groupes, se sont adonné à trois ren-contres, qui se sont jouées dans un froid decanard sous le regard des observateurs.

Chaque joueur, quel que soit son poste, ajoué au minimum 35 minutes : «Nousavons donné plus de chance au joueur pourqu’il puisse faire ses preuves», dira le DTRde la LRFA, Dahmane Badreddine.L’opération vise, indique le DTR, «à détec-ter de bons éléments qui feront par tie de lasélection régionale des U15 pour représen-ter la LRFA, lors des différents rendez-vous spor tifs, et renforcer la sélectionnationale des U15, qui prendra par t auxprochains jeux afr icains, prévus en juilletprochain». Pour cette phase, 44 joueurs ontété retenus, à raison de quatre joueurspour chaque compar timent. Une autre opé-ration similaire devait avoir lieu hier mardi

stade d’Hydra à Alger. Les 44 joueurssélectionnés seront r épar tis sur deuxgroupes de 22 joueurs, qui disputerontdeux joutes. La première face au ParadouAC des U15 ans et la deuxième contre l’é-quipe d’Hydra AC. Ce sera la dernièreétape, dira le DTR, «lors de laquelle ontchoisira deux à trois joueurs pour chaquecompar timent, selon le besoin. Ces der -niers prendront par t à la rencontre natio-nale prévue les 18, 19 et 20 mars prochainà Laghouat». Pour conclure, le DTR tient àremercier «la LWFB pour l’organisationpar faite de ce rendez-vous spor tif».

M’hena A.

Prospection de jeunes talents à Bourouba Saïd

PRÉ-HONNEURTIZI-OUZOUGroupe A (15e journée)

Boghni en tête,Imazgharen s’accroche

Le leader, le DC Boghni, et son dauphin, l’ASImazgharen, n’ont pas laissé filer l’occasion

d’ajouter trois points à leurs besaces. En effet, lesMontagnards sont allés damer le pion à la JS AïtYahia Moussa qui a subi un naufrage (6 - 2). Lesjeunots de Frikat ont fait presque autant chez l’ACTirrmitine, qu’ils ont battu sur un score de 4 buts à0. Deux larges victoires qui confirment la bonnesanté du duo de tête. Toujours dans le haut dutableau, la JS Tadmaït, qui a marqué le pas cesdernières semaines, a renoué avec le succès horsde ses bases face à l’OS Maâtkas. De son côté,l’AS Aït Bouadou, qui se déplaçait à Mechtras, aété contrainte au partage des points par l’IRBSouk El Tenine.S. K.Les résultatsJSAY Moussa 2 - DC Boghni 6AC Tirmitine 0 - AS Imazgharen 4 OS Maâtkas 0 - JS Tadmaït 1IRBSE Tenine 1 -AS Ait Bouadou 1JS Mechtras - FC Aït Zaïm (reporté)

GROUPE B(14e journée)

L’O Taourirt Mokraneprend le pouvoir

Dans le groupe B, la 14e journée a été marquéepar la défaite du leader, l’US Bouhinoun, qui

a sombré dans le dernier quart d’heure face à sonvoisin, le FC Ighil El mal. Un revers inattendu quifait les affaires de l’O Taourirt Mokrane qui chipela première suite à sa victoire sur un score fleuvedevant le FC Betrouna. Toujours dans le haut dutableau, l’autre bonne opération a été réalisée parl’US Tala Athmane, qui a atomisé l’US NathIrathen et réduit considérablement l’écart sur leduo de tête. Enfin, l’US Sidi Belloua est revenuede Makouda avec la totalité du gain, en surclassantl’OM locale. A signaler que pas moins de troisrencontres n’ont pas eu lieu en raison des forteschutes de neige survenues dernièrement.S. K.Les résultatsO Taour ir t Mokrane 5 - FC Betrouna 2O Makouda 0 - US Sidi Belloua 2US Tala Athmane 6 - ES Nath Irathen 1US Bouhinoun 0 - FC Ighil El-Mal 2O Timizar t Loghbar - JS Djurdjura (MNJ)ES Aït Ouanèche - JS Aït Annane (MNJ)

GROUPE C (15e journée)

Tala Tegana etMakouda s’emparentdes commandes

Occupant le fauteuil de dauphin dans le groupeC, l’OC Makouda et la JS Tala Tegana, qui se

déplaçaient respectivement chez l’USK Aït AissaMimoun et l’US Mizrana, ont réussi leurs sortiesrespectives, en revenant avec la totalité du gain.Une récolté qui permet aux deux grands gagnantsdu jour de s’emparer des commandes devant leNA Redjaouna, exempt de la journée. Pour sa part,la JS El-Kelaâ a été contrainte au partage despoints par le HC Azazga, pendant que le CSDjebla Ouaguenoun a battu son invite du jour,l’US Djemaa Saharidj. Dans ce groupe aussi, deux rencontres ne se sont pas jouées en raisondes chutes de neiges. S. K.

Les résultatsUS Mizrana 0 - JS Tala Tegana 2USKAA Mimoun 1 - OC Makouda 2JS El-Kelaâ 1 - HC Azazga 1CSD Ouaguenoun 2 - US Djemaa Sahar idj 1O Nath Yirathen - US Timizar t (MNJ)US Ikhelouiène - AY Union Spor t (MNJ)

Cette séance a débuté aprèsune r éunion d’environune demi-heure avec les

joueurs où le coach Bouarata asavonné tout le monde apr èsl’amère défaite contre l’ABS, il aresponsabilisé ses joueurs qui sesont fait piéger après un relâche-ment inexpliqué et inacceptablelors du temps additionnel de lapar tie. Cette repr ise a été tron-quée de Noubli qui s’est présentéavec des béquilles après sa bles-sure lors du match du MCEE etde Bouledieb qui était présent entenue de ville après avoir senticer taines douleur s, alor s queMouhli et Benamara sont tou-jour s convalescents. Tous lesjoueur s qui se sont entr ainésavant-hier sont concernés par leprochain match excepté Her idaqui sera suspendu à cause ducar ton rouge récolté après le sif-flet final de l’arbitre pour uncompor tement antispor tif enversle referee. La direction du MOBétait présente en force à la repr i-se et le président du conseil degestion, Mustapha Rezki a pr is

la parole devant les joueurs pourles inciter à oublier rapidementle dernier match et ne se concen-trer que sur le prochain qui revêtune grande impor tance pour lesBéjaouis, tout en affichant sadisponibilité à les soutenir et lesencourager encore plus. Les sup-por ters du club le plus populaire

de la Soummam souhaitent quele prochain match soit un nou-veau dépar t en renouant avec lesvictoires pour se racheter de cedernier faux pas et entamer laligne droite de ce championnatavec des bases solides pour éviterles surpr ises qui peuvent surgir àtout moment.

Quatre matchs de suspension pour HeridaYoucef-Islam Her ida a écopé dequatre matchs de suspensionaprès le car ton rouge que l’ar -bitre Ghorbal lui a infligé lors dudernier match contre l’ABS. Lacommission de discipline de lafédération algér ienne de footballa confirmé cette sanction suite àson compor tement antispor tifenvers l’arbitre, après le siffletfinal qui sera suivi d’une amendede 40 000 DA. La direction duMOB doit sévir pour éradiquerce genre de compor tement quipénalisera plus le groupe et l’é-quipe qui est appelée à jouer lesmatchs restants du championnatcomme des matchs de coupe.

Noubli out au moinspour 3 semaines

Après avoir senti cer taines dou-leurs lors du match contre leMCEE et ayant repr is en solo lesentr ainements, Fethi Noublirechute et selon l’échographier éalisée avant-hier, Noublisouffre d’une déchirure du liga-ment interne qui va l’éloigner duter r ain pendant au moins 3semaines. D’après une source,c’est le r éveil d’une ancienneblessure qui suit le joueur depuismaintenant des années, et il doitpasser sur le billard pour s’endébar rasser une fois pour touteet retrouver le ter rain avec uneforme optimale.

Z. H.

Le MOB a repris le travail

avant-hier soir austade de l’Unitémaghrébine dans

l’optique debien préparer leprochain match

contre le CABBA,programmé

vendredi prochainà 16 heures.

Mercredi 14 février 2018 SPORT 23

MO BÉJAÏA Noubli, Bouledieb,Moulhi et Benamara toujours aux soins

Reprise tronquée

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

La Dépêche de Kabylieau capital de 300.000 DA

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JSM BÉJAÏA La dernière séance d’avant match prévue aujourd’hui

Les joueurs de la JSMB, quicontinuent de préparer dans

d’excellentes conditions le chocde vendredi en déplacementcontre l’ASO Chlef, vont devoireffectuer leur ultime séanced’entrainement dans la matinéed’aujourd’hui, sous la houlettedu staff technique. For ts de leurdernier succès obtenu contre leleadeur, l’ASAM en l’occur ren-ce, les camarades du revenantHamza Ouanes ne jurent à pré-sent que par un autre exploit austade de Boumezrag de Chlefpour permettre à l’équipe deconfor ter ses chances d’acces-sion en Ligue 1 Mobilis. En effet,tout le monde est pleinementconcentré sur son sujet et lesprotégés de Mounir Zeghdoud,qui ont laissé une bonne impres-sion lors du dernier match face à

l’ASAM, promettent de rééditerleur per formance contre l’ASO,tout en étant conscients de ladélicatesse de leur mission sur leter rain. «Nous irons à Chlef oùl’on tenter a de défendre noschances de succès à fond. Lapression qui ser a du côté denotre adversaire, pour rait biennous être profitable pour tenterde négocier à notre avantagecette confrontation», ont déclarécer tains joueurs, à l’issue de laséance d’avant-hier après-midi.Pour sa par t, le coach en chef,Mounir Zeghdoud, qui prépareses onze «guer r ier s» pour labataille de Boumezrag, escompteencore une bonne réaction de sespoulains face à un autre r ivaldirect pour l’accession en vue depréserver ce bel état d’espr it dugroupe le plus longtemps pos-

sible. Côté effectif, l’entraineurbéjaoui qui s’est réjoui notam-ment du retour du milieu et nonmoins expér imenté HamzaOuanes, cette semaine, devrait,en revanche, se passer encore desser vices des deux défenseur s,Akil et N. Khellaf, pour la ren-contre de vendredi prochain faceà l’ASO. Néanmoins, les deuxderniers joueurs précités qui ontréintégré le groupe cette semai-ne, pour raient bien être opéra-tionnels pour le rendez-vous dela 21e jour née contre le CABatna.

Sanctions à l’encontre du clubLa CD de la LFP, qui s’est réunieen milieu de semaine en sessionhebdomadaire, et après examen

des pièces versées au dossier etaux rappor ts des officiels du der -nier match disputé par la JSMB,à domicile, et qui s’est soldé parune victoire sur l’AS Ain M’Lila(2-0), a infligé une mise en gardeau club béjaoui, assor tie d’uneamende de cent mille dinars. Lesgr iefs retenus étant : utilisationde fumigènes et un signal tiré enl’air, en plus de deux bouteillesen plastique (ar t. 69). Ainsi, etmalgré les multiples appels de ladirection du club en directiondes suppor ters pour les inviter àfaire l’économie de tels désagré-ments à leur équipe fétiche, celane semble pas, à pr ior i, avoirl’effet escompté.

B. Ouari

Ultimes réglages avant l’ASO

LIGUE DE BÉJAÏADES ÉCHECSAmar Maouchi, coachd’Aghilas Aoudia

«On récolte ce qu'on a semé»

Aghilas Aoudia, âgé de 9 ans,vient de réaliser un autre exploiten arrachant la deuxième placedans un tournoi d’échecs aux Émirats Arabes Unis. Il a étéaccueilli la semaine dernièreà l'aéroport international Houari Boumediène par leministre de la Jeunesse et desSports Ould Ali El Hadi. Sonentraîneur, Amar Maouchi, parledans cet entretien de son protégé.

La Dépêche de Kabylie : Aghilas vientde terminer 2e dans un tournoi auxÉmirats Arabes Unis. Quelles sontvos impressions ?

Amar Maouchi : Je suis naturellementheureux, fier et très content à la fois dece que vient de réaliser notre petitAghilas. Après de rudes effor ts, onrécolte ce qu'on a semé.

Cet exploit était-il dans vos objectifs?

Bien évidemment. On a travaillé trèsdur pour avoir aujourd'hui ce résultatqui n'est pas du tout facile. Ceci dit, quece soit la 1e place en Algér ie ou la 3e enAfr ique dernièrement, tous ces exploitsétaient visés.

Concernant son programmed'entraînement, comment faites-vous pour gérer sa scolarité ?

Pour ce qui est des horaires d'entraîne-ment, on travaille chaque soir une heureet demie, soit de 18h30 à 20h00 pour lelaisser se concentrer sur ses études aussi.Car je tiens à vous faire savoir qu' il est également un très bon élève, grâcenotamment à ses parents qui sonteux-mêmes des enseignants.

Estimez-vous qu’on ait mis assez demoyens à votre disposition pour quecette discipline réussisse à Béjaïa ?

Franchement, on manque vraiment demoyens. Je peux dire que presque r ienn'a été mis à notre disposition malheu-reusement. Cependant, on essaye tantbien que mal de nous débrouiller avecles moyens du bord. Quant à la réussitedans cette discipline, la major ité desathlètes sont de Béjaïa et Tizi-Ouzou, jesouhaite que les responsables nous don-nent encore plus de moyens afin de per -mettre à ces enfants très doués d'exploi-ter leur intelligence et d'aller loin.

Un mot pour terminer ?Je souhaite une bonne continuation àAghilas avec son nouvel entraîneur,parce que pour moi c'est le moment deretourner aux USA.

Entretien réalisé par M’henni Khalifi