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Sessiun da giuvenils 2006 young - global - connected Fleur défraîchie La semence a été portée autour du monde. Mais la fleur politique se des- sécha. La démocratie : un prétexte pour l‘autoréalisation, une justification pour des mensonges. Un commentaire de Josias Brotbeck Pa Ge 1 Runder Tisch Tink.ch diskutierte mit SP-National- rätin Susanne Leutenegger Oberholzer, SVP-Nationalrat Toni Brunner und den beiden Jugendsessions-Teilnehm- ern Cristina Steinmann und Anand Anwander über das politische Engage- ment der Jugendlichen, den Wert von Utopien, den schwierigen Weg der Petitionen und wie man ihnen mehr Beachtung schenken könnte. Janosch Szabo und Daniel Hollenstein seite 2 Senza lavoro Molti sono i giovani che oggi hanno difficoltà a trovare un lavoro e quelli che riescono a trovarlo sono molto fortunati. La Sessione dei Giovani 2006 ha dedicato un grande spazio al proble- ma della disoccupazione giovanile. Vanessa Zurkirch Pa Gina 16

tink magazine 2006

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Jugendsession

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Sessiun da giuvenils 2006young-global - connected

Fleur défraîchieLa semence a été portée autour du monde. Mais la fleur politique se des-sécha. La démocratie : un prétexte pour l‘autoréalisation, une justification pour des mensonges. Un commentaire de Josias Brotbeck

PaGe 1

Runder TischTink.ch diskutierte mit SP-National-rätin Susanne Leutenegger Oberholzer, SVP-Nationalrat Toni Brunner und den beiden Jugendsessions-Teilnehm-ern Cristina Steinmann und Anand Anwander über das politische Engage-ment der Jugendlichen, den Wert von Utopien, den schwierigen Weg der Petitionen und wie man ihnen mehr Beachtung schenken könnte. Janosch Szabo und Daniel Hollenstein

seite 2

Senza lavoroMolti sono i giovani che oggi hanno difficoltà a trovare un lavoro e quelli che riescono a trovarlo sono molto fortunati. La Sessione dei Giovani 2006 ha dedicato un grande spazio al proble-ma della disoccupazione giovanile. Vanessa Zurkirch

PaGina 16

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editorial

Ein Team, fünf Sprachen

Vieles war neu an der diesjährigen Jugendsession, der Ort, der Plenarsaal, die Workshops. Aber auch das Medien-team nahm die 15. Jugendsession zum Anlass, etwas ganz Besonderes zu produ-zieren: Das erste gedruckte Magazin von Tink.ch, in fünf Sprachen.

Du hältst es in deinen Händen und wir wünschen dir viel Spass beim Blättern, Lesen und Erinnerungen aufkommen lassen.

An diesen 36 Seiten haben 17 junge Jour-nalistinnen und Journalisten aus Italien,der Ukraine, Estland, Österreich, Ungarn und der Schweiz viele Tag- und Nacht-stunden gearbeitet, Schulter an Schulter. Und für uns alle, Reporterinnen und Re-porter, Fotografen, Layouterinnen und Layouter, war es ein tolles Erlebnis, eine wertvolle Erfahrung auf unserem jour-nalistischen Weg. <<

En team, tschintg lungatgs

Ena massa era nov tar la sessiun da giuvenils da chest‘onn: igl li, la sala da plenar, igls workshops. Ed uscheia ò er igl team da media fatg ensatge tot spezial per la 15avla sessiun da giuvenils, numnadamaintg igl amprem magazinstampo da Tink.ch, e chegl an tschintg lungatgs.

Te igl tignas ainta mang e nous at giavischagn bung divertimaint da sfiglier, liger e da sa regurdar.

17 schurnalistas giovnas e schurnalists giovens dall‘Italgia, dall‘Ucraina, da Es-tonia, dall‘Austria, dall‘Ungaria e dalla Svizra on luvro bleras ouras ve da chelmagazin. E per nous tots, reportras e reporters, fotografs, layoutistas e lay-outists, erigl en evenimaint grondious ed en‘experientscha custevla sen nossa veia schurnalistica. <<

One team, five languages

There were a lot of new things at the Youth Session this year – the location, the plenary session hall, the workshops. Also, the media team took the opportunity of the 15th Youth Session to publish something special: The first printed Tink.ch Magazine in five languages.

You hold it in your hands and we wish you a lot of fun reading it and looking back on this event.

17 young journalists from Italy, Ukraine, Estonia, Austria, Hungary and Switzer-land spent many hours day and night working side by side on the 36 page issue. For all of us, including reporters, photographers and layout editors, this was a great event, and a precious experi-ence on our journalism path. <<

Una squadra, cinque lingue

Tante novità alla Sessione Giovanile di quest’anno: il luogo, la sala plenaria,i workshops; ma anche la squadra dei media, che vede la 15° Sessione Giovanile come un’occasione per creare qualcosa di molto speciale: la prima rivista stampata di Tink.ch, con articoli in cinque lingue.

Mentre la tieni nelle tue mani, noi ti auguriamo un buon divertimento nello sfogliarla, leggerla e far riaffiorare ricordi.

In queste 36 pagine hanno portato il loro contribuito giornaliste e giornalisti provenienti da Italia, Ucraina, Estonia, Austria, Ungheria e Svizzera, i quali hanno lavorato fianco a fianco per ore, giorno e notte. Per tutti noi reporters, fotografi, impaginatori, è stata un’espe-rienza fantastica e preziosa per il nostrocammino giornalistico. <<

Un groupe, cinq langues

Il y avait quelque chose de nouveau con-cernant la Session de Jeunes 2006. Non seulement l’endroit ou a eu lieu la Ses-sion, la salle de l’assemblée et les work-shops était différent en comparaisonavec les Sessions précédentes, mais aussi le team des media. Dans cette ambiance de nouveautés l’anniversaire de la Ses-sion était l’occasion pour faire quelque chose de spécial : le premier magazine imprimé de Tink.ch en cinq langues a été réalisé.

L’ayant reçu nous espérons que sa lectu-re te fera plaisir et qu’il te permettra de te rappeler de moments joyeux ou sym-pa afin que tu ne les oublie pas.

Pour que tu puisse lire ce magazine, 17 journalistes de toute l’Europe, venant de l’Italie, d’Ukraine, d’Estonie, d’Autriche, d’Hongrie et de Suisse, ont travaillé jour et nuit ensemble. Pour nous, journalis-tes, photographes et maquettistes, qui sommes intéresses au journalisme cet-te expérience a été extraordinaire, une aventure. <<

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Politique–une fleur défraîchie

Les participants à la session de la jeu-nesse se croient en devoir d’imiter les politiciens. En l’occurence il s’agit moins des thèmes traités que de démontrer une certaine éloquence.

La politique est probablement le plus grand jeu de société. Et les jeunes poli-ticiens ne sont pas de mauvais joueurs. Dans le choix du bon volume, des mots corrects et des gestes justes, ils ne s’avèrent pas inférieurs aux politiciens établis. L’assemblée plénière qui conclut la Session des Jeunes 2006 ressemblaà une grande émission d’Arena. A la seule différence que tous les partici-pants n’avaient de micro en main, ce qui empécha les interférences.

La Suisse est démocratique. Quoi de plus direct qu’une nation qui parle, proteste ou critique ?

À l’issue de la session de la jeunesse, les participants eurent l’occasion de se rendre à l’hôtel «Waldhaus» à Flims et d’y rencontrer quelques-uns des membres du Conseil national. Différents petits groupes se formèrent sur la terrasse provisoire de l’Office fédéral, autour des personnalités importantes. L’Apéro fut à peine perçu. Les jeunes trouvèrent capti-vant d’échanger quelques mots avec les politiciens connus. Mais ceux-ci en joui-rent encore d’avantage. Ils prêchèrent sur ceci et cela, feingnirent un intérêt pour la politique des jeunes, tinrent tout un discours à chaque mot clé. Les jeunes

pouvaient à peine placer und mot lors-que les membres du Conseil sirotaient leur boisson vert-pomme non-alcolisée. Ce n’étaient pas des conversations. On parlait.

Les bons orateurs tinrent des discours, les autres furent condammnés à écouter. Les jeunes qui essaièrent d’être à la hau-teur des politiciens, se trouvèrent delais-sés ou trahirentleur ignorance par leurs commentaires naîfs.

Mais comment une personne comme vous et moi peut-elle saisir la modification d’une loi? La possibilité de participer au débat nous est ôtée. Les politiciens coupent les liens avec la population. Les hommes sont poussés de part et d’autre comme des pions d’échec dans le chaos des intérêts. La seule importance est que l’on agisse dans l’intérêt de ceux qui ont le pouvoir. Il ne s’agit pas de trouverdes compromis à partir de différentes opinions.

Deux jeunes politiciens éloquents – le conseil national a filé en douce depuis longtemps – parlent, sans tiendre comptede l’avis de leur vis-a-vis. Ils se jettent à la tête le programme de parti apprispar cœur. J’essaie de prendre part à la dispute. Sans succès. Ils continuent de parler, ne faisant pas mine de m’avoir aperçu. Est-ce que ce sont là nos futurs politiciens?Les pétales défraîchis se sont détachés de la tige et ont recouvert la raison de cette session. <<

La semence a été portée autour du monde. Mais la fleur politique se dessécha. La démocratie : un prétexte pour l‘autoréalisation, une justification pour des mensonges. Josias Brotbeck

commentaire

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«Die Jugend muss politische Utopien haben»

Tink.ch: Worin sehen Sie die Haupt-aufgabe der Jugendsession? Leutenegger: Zum einen, dass Jugend-liche zu konkreten Problemen Stellung nehmen. Zum andern finde ich es sehr wichtig, dass die Jugendsession zum Bei-spiel mit Petitionen mit konkreten For-

derungen in den normalen politischen Alltag einfliesst. Das verstärkt die Wir-kung der Jugendsession in der Öffent-lichkeit und auch bei uns im Parlament, weil wir dann gezwungen sind, uns mit diesen konkreten Forderungen ausein-ander zu setzen. Brunner: Ich sehe es etwas lockerer. Für mich besteht der Zweck der Jugend-session in erster Linie darin, die Jungen mehr für die Politik zu interessieren und ihnen das Bewusstsein zu schärfen, dass wir in einem Land leben, wo wir privi-legiert sind, weil wir mitreden können, schon als Junge, wie sonst nirgendwo.

Tink.ch setzte sich im Park des Hotels Waldhaus in Flims mit SP-Nationalrätin Susanne Leutenegger Oberholzer, SVP-Nationalrat Toni Brunner und den beiden Jugend-sessions-Teilnehmern Cristina Steinmann und Anand An-wander an einen runden Tisch. Diskutiert wurde über das politische Engagement der Jugendlichen, den Wert von Utopien, den schwierigen Weg der Petitionen und wie man ihnen mehr Beachtung schenken könnte. Janosch Szabo und Daniel Hollenstein

runder tisch

Anand Anwander undCristina Steinmann am runden Tisch mit Susanne Leutenegger und Toni Brunner.Foto: Raphael Hünerfauth

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Wie wichtig ist für euch die Jugend-session?Cristina: Für mich ist sie sehr wichtig. Ich interessiere mich für Politik. Es ist eine Chance, die wir Jugendlichen haben, auch ein bisschen daran teilzu-nehmen. Klar, einen grossen Einfluss

haben wir nicht, aber nur schon wenn wir einen Denkanstoss geben können, hat das etwas genützt. Darum komme ich immer wieder gerne hierher.Anand: Genau. Die Jugendsession gibt der Jugend eine Stimme. Es wird klar,was die Jugend will, was die Ziele der Jugendlichen sind und deren Meinung gegenüber dem, was man im Alltag von den Politikern im Bundeshaus hört. Ob die Wirkung gross ist oder nicht, ist eher nebensächlich. Leutenegger: Für mich ist die Partizi-pation der Jugendlichen sehr wichtig. Es sollte auf jeder Ebene, also auf Gemeinde-, Kantons- und auch auf Bun-desebene eine organisierte Möglichkeit dafür geben. Brunner: Mein Anstoss an die Jugendli-chen ist, dass sie sich auch über Partei-en engagieren, über Jungparteien oder Mutterparteien. Dort kann man, auch schon bevor man an die Urne kann, Ein-fluss nehmen. Wo man sich einordnen kann, ob eher links oder eher bürgerlich, zeichnet sich an einer Jugendsession schon ein wenig ab. Es wäre schön, wenn so ein Anlass dazu anregen würde, dass man sich entschliesst, aktiv in der Politik mitzumachen.Ich bin selber bereits mit 17 Gründungs-mitglied einer neuen Kantonalpartei gewesen und mit 21 ins EidgenössischeParlament gewählt worden. Es soll mir niemand sagen, ein Jugendlicher hättenicht die Chance, politisch tätig zu sein in diesem Land. Es ist nicht unmöglich.

Wie können Sie als Politiker bei den Jungen das Interesse für das politi-sche Engagement wecken? Brunner: Als ich gewählt wurde, war mirwichtig, nicht nach ein paar Jahren alleswieder hinzuschmeissen, und dem Vor-urteil «die Jungen sind eh nicht fähig» entgegenzuwirken. Zweitens müssen wir dort, wo die Politik gemacht wird, ein jugendfreundliches Umfeld schaffen. So haben wir zum Bei-spiel in der St. Galler SVP Wert darauf gelegt, politikinteressierte Junge auch gleich im Vorstand einzubinden. Man muss spüren, dass man willkommen ist und mitarbeiten darf. Da müssen auch die Parteien ihre Verantwortung wahr-nehmen. Aber es braucht auch ein Enga-gement von Seiten der Jungen. Da sind heute viele Eltern leider keine guten Vor-bilder mehr.Leutenegger: Es ist ganz wichtig, dass man früh beginnt, dass es schon auf Primarschulebene eine Mitsprachemög-lichkeit gibt, dass die Jugendlichen früh lernen dieses Mitbestimmungsrechtzu nutzen und sich daran gewöhnen,

ihre Rechte einzufordern und ihre Bedürfnisse zu formulieren.Ich finde auch, dass man die Forderun-gen der Jungen ernst nehmen soll, jede einzelne. Egal ob sie jetzt gefällig sind oder nicht, man soll sich damit ausei-nandersetzen. Leider ist das Petitions-recht ein schwaches Instrument. Das ist ein eindeutiger Mangel.

Die Jugendsessions-Petitionen ver-stauben in einer Schublade.Leutenegger: Sie erleiden das Schicksal jeder Petition. Brunner: Sie kommen zuerst in eine Kommission und werden zur Kenntnis genommen. Dann gibt es einen Bericht für jeden Parlamentarier. Abgestimmt wird nicht über die Petitionen, das liegt in ihrer Natur. Aber, und das darf man nicht unterschätzen: Wenn ein Anliegen eine gewisse Berechtigung hat, gibt das den Politikern sicher auch Anstösse. Leutenegger: Unterstützt man die Petiti-on, so nimmt man das Anliegen in Form einer parlamentarischen Initiative oder eines Vorstosses auf. Ich fände es gut, wenn die Jugendlichen ihre Petitionen in den Kommissionen selber vertreten könnten. Dann gäbe es zumindest auf dieser Ebene auch eine persönliche Aus-einandersetzung. Für die Jugendsessionmüsste man das institutionalisieren.Cristina: Das fände ich eine sehr gute Idee, da wir uns ja wirklich damit be-fasst haben und erklären könnten, wie und wieso die Petitionen entstanden sind. Die Politiker kennen sonst unsere genauen Beweggründe ja nicht. Brunner: Der Haken daran ist, dass das eine Ungleichbehandlung gegenüber anderen Petitionären wäre. Leutenegger: In der Verfassung steht, dass das Petitionsrecht gewährleistet ist. Man könnte sehr wohl Petitionen einer klar definierten Gruppe von Jugendli-chen, wie die Jugendsession, mit einer klaren gesetzlichen Grundlage im Ver-fahren privilegieren. Brunner: Wobei wir uns nichts vorma-chen müssen: Inhaltlich ändert es nichts. Nicht, dass man dann aufgrund eines

Die Jugend-session gibtder Jugend eine Stimme.

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Seid 200 Bot-schafter, geht raus, sagt den Leuten, sie sollen politisieren.

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solchen Anhörungsrechtes das Gefühlhat, jetzt ganz andere Forderung stellen zu können. Leutenegger: Trotzdem bedeutet es eine Aufwertung, wenn man von einer par-lamentarischen Kommission angehört wird.

Sind die utopischen Petitionen einProblem, dürfen nur kleine Schritte gemacht werden?Leutenegger: Es ist das Privileg der Jugend, Utopien haben zu dürfen. In der realen Politik verliert man sie schnell genug. Das ist die grosse Kraft der Jugend. Die Jugend muss politische Utopien haben.Brunner: Das ist alles schon recht. Manchmal habe ich aber den störenden Eindruck, dass politische Forderungen aus einer ganz bestimmten Küche ver-abschiedet werden, dass gewisse politi-sche Gruppierungen die Jugendsession missbrauchen, um ihre Forderungen möglichst jugendfreundlich zu verpa-cken.Darum bitte ich euch, dass ihr nicht Vorschläge aus irgendeinem politischen Ecken verinnerlicht und diese dann als Jugendsessions-Petition ans Parlament kommen, sondern, dass ihr euch zusam-mensetzt und euch fragt: Was sind die Probleme von heute? Ich finde, die Jun-gen sind selbst genug gut, um ihre Ideen und Forderungen zu formulieren.Leutenegger: Das ist natürlich billig, For-derungen, die einem nicht passen, ein-fach einer politischen Ecke zuzuordnen. Es ist auch billig zu behaupten, die Ju-gendlichen würden instrumentalisiert.

Was meinen die Teilnehmer. Gibt es eine Instrumentalisierung? Anand: Die verschiedenen Gruppen, welche die Petitionen erarbeiten, sind total unterschiedlich zusammengesetzt. Natürlich gibt es da auch Leute, die in einer Jungpartei sind und versuchen ihre Interessen einzubringen, aber da sind ja dann noch alle anderen Jugend-lichen. Ich habe nicht das Gefühl von einem äusseren Druck, der die Diskus-sionen in eine bestimmte Stossrichtung zwängt. Es ist frei. Jeder kann sich seine Meinung bilden. Brunner: Werden diese Petitionen ein-stimmig verabschiedet? Cristina: Nein, praktisch nie. Bereits in den Gruppen gibt es verschiedene Inter-essen, Befürworter, Gegner und jene, dieeinfach am Thema interessiert sind. Die Gruppen sind meistens gut gemischt.Leutenegger: Es wäre gut, wenn das Stimmenverhältnis bei den Petitionen bekannt gegeben würde. Brunner: Noch besser wäre, wenn man die Petitionen nicht einreichen würde, wenn man sich nicht einig ist. Cristina: Das geschieht aber im Natio-nalrat auch nicht so.Brunner: Dann müsst ihr wenigstens schreiben: Mit 76 zu 73 ist die Jugend-session der Ansicht ... Das wäre fair. Das

gibt ein Stimmungsbild, auch wenn es heisst, die Petition wurde mit 198 zu 0 verabschiedet. Man muss ja nicht etwasverheimlichen. Cristina: Ja, da wäre ich auch dafür.

Gibt es noch Fragen?Leutenegger: Gedenken Sie, in die zPo-litik einzusteigen? Cristina: Also ich würde sehr gerne in die Politik einsteigen. Ich habe meine Meinung, welche ich schon immer gerne vertrat. Doch bei mir auf dem Land werden die im Gemeinderat nicht gerne Junge sehen. Anand: Ich kann es mir gut vorstellen und habe mir auch schon Gedanken darüber gemacht. Politik ist interes-sant. Momentan ist für mich ist auch mein Engagement im Jugendparlament St. Gallen wichtig.Cristina: Ich habe auch noch eine Frage: Was macht Ihnen am meisten Spass in der Politik? Früher und heute.Brunner: Man ist nie ganz geheilt von der Vorstellung, etwas beeinflussen zu können. Natürlich braucht es immer Mehrheiten. Gerade bei unserem Staats-system muss man leider immer wieder Kompromisse eingehen. Dieser Kom-promiss soll aber am Ende und nicht am Anfang eines Prozesses stehen. Deshalb habe ich gerne pointierte Meinungen. Und es ist mir egal, wenn sie weit aus-einander gehen. Mein Wunsch zum Ab-schluss: Seid 200 Botschafter, geht raus, sagt den Leuten, sie sollen politisieren. Leutenegger: Ich habe noch immer die Vision, dass Politik verändert, dass man etwas bewirken und durchsetzen kann. Und ich bin überzeugt, die Politik könnte viel mehr Einfluss nehmen. So könnte die Politik mehr machen zum Beispiel beim Kampf gegen die Jugendarbeitslosigkeit oder für den ökologischen Umbau. Mein Wunsch ist auch, dass ihr Jungen raus-geht und die Leute motiviert, in die Poli-tik einzusteigen. Cristina: Mein Wunsch ist, dass die Par-lamentarier unsere Petitionen oder Mo-tionen wirklich anschauen. Sie müssen sie ja nicht umsetzen, aber mindestens als Denkanstoss nutzen. Anand: Das Ziel ist nicht, dass alles von der Jugendsession gleich umgesetzt wird, aber dass es zum Denken anregt, dass im Hinterkopf doch etwas von der Jugendsession bleibt und man es bei Gelegenheit mit einbezieht oder daran denkt. <<

Susanne Leutenegger, 58, MuttenzFoto: Raphael Hünerfauth

Toni Brunner, 32, Ebnat-KappelFoto: Raphael Hünerfauth

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Youth participation in Europe

The group Youth participation in Eu-rope started to develop a project which is about establishing a website that can help young people to find contact with other countries. The aim is to build a

system which is accessible to everyone and that way they can be in contact with each other. Besides this, it also works for having more and more international re-lationships and taking part in several ex-changes. For this, a network which could search for and keep together these orga-nizations needs to be established. Tink.ch talked with the workshop-leaders Sa-lome Hofer and Jonas Baumann, both 20 years old. <<

Exchange ideas and experiences. What does this mean fora person in Poland or in Switzerland? And what does thismean in another part of the world? We have to stay in con-tact even if we are very far from each other. Otherwise,we can’t develop ourselves. Juliana Börzsei

What is the topic of your group?Salome: We try to find projects to con-nect European youth parliaments. We concentrate on these organizations, geo-graphically in Europe, because the other youth associations have quite a wide ran-ge. And of course youth parliaments fo-cus on politics. This is very important.

How can the group reach this aim? Jonas: First, we were just discussing about youth organizations in general. How do they work and then we made three small groups. In these groups they continued the topic. Each of them built up their own imagination of this system and then they represented it.

interview

Are the participants creative in this topic?Jonas: They are absolutely active and creative. We have lots of interesting dis-cussions and they make it clear all the time when there is a misunderstanding.

What result do you have now? Salome: After a long discussion we agreed on a website. There are many youth parliaments in Europe and from each country five people would be invited to this network. They give us informationabout the structure of their organization. One country would be the head of this linking system which would be electedfor a certain period.

What does the website focus on?Salome: The website is about every coun-try. The main things are the youth parli-aments. It would be about the way how the youth parliament functions in these certain countries. Young people can have possibilities to find other systems, other ideas, workshops, and in this way theycan be helped or informed about lots of systems. It is kind of an exchange pro-gram about political situations in each country. The aim is to help them to build up their own youth parliament with sha-ring and exchanging experiences. <<

Youth exchanGe

The workshop leaders Jonas Baumann and Salome HoferFoto: Raphael Hünerfauth

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15 Jahre Jugendsession

Erstmalig erhalten politisch engagierteund interessierte Jugendliche am25. September 1991 die Möglichkeit füreinen Tag im Bundeshaus Herr Politikerund Frau Politikerin zu spielen. DieJugend fand Gefallen an dieser Idee. Mankonnte über 600 Interessierte zählen undauch die Umsetzung stiess auf positiveResonanz. Die Hoffnung, das Verlangen,dass die nächste Session nicht erst in700 Jahren stattfinden würde, wurdenwach und der Ruf nach Regelmässigkeitlaut. Obwohl konkret nichts umgesetztwurde,warschnellklar:EsmüssenweitereJugendsessionen folgen. Doch nicht allePolitikerinnen und Politiker reagiertenmit Wohlgefallen. Ein Nationalrat vondamals zeigte seine Meinung gar offenund ehrlich: «Zum Teufel mit ihnen.»

Es muss weiter gehenDoch nach monatelanger Vorbereitungkonnte trotz Missgunst und Einsprucheine zweite Jugendsession durchgeführtwerden: 1993 wurde über Themen wie

Da die Schweiz 1991 ihr 700-Jahr-Jubiläum zu feiern hatte, schenkte sie sich selbst und vor allem ihrer Jugend eine Jugendsession. Auszüge aus 15 Jahren Geschichte. Lailo Sadeghi

GewaltundbesetzteHäuserdiskutiert.DieForderung nach einem Jugendparlamentwurdeimmerdeutlicher.Warumsolltenindie Gestaltung der Zukunftspolitik keineJugendlichen miteinbezogen werden?Mit den Jahren wurden die Jugend-sessionen länger und somit auch teurer.Die interne Zusammenarbeit funktio-nierte immer besser. Es wurden Geldbe-träge für Projekte zur Verfügung gestellt.Doch was konkret an Petitionen, Resolu-tionen und Vorstössen durchkam, liessnach wie vor zu wünschen übrig.

Utopie gegen RealitätDass Jugendpolitik im Vergleich zuErwachsenenpolitik anders aussieht,ist so logisch und klar wie die Tatsa-che, dass die Zukunft anders aussiehtals die Gegenwart. Einige ungefälligePessimisten würden die jungen Politikerund Politikerinnen als Utopisten, gar alsGutmenschen bezeichnen. Denn wassie verlangen, ist nicht wenig: In jedemKanton soll ein Gleichstellungsbüro ein-gerichtet werden, der Anteil der ausländi-schen Wohnbevölkerung soll nicht durcheinen Prozentsatz geregelt werden, innertzehn Jahren sollen alle Atomkraftwerkeweg sein und das Militär gehört sowieso

Geschichte

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abgeschafft. Oft gab und gibt es Kontro-versen, ob die Jugendsession ein Ort fürtrockene Realpolitik oder doch für visio-näre Zukunftspläne ist.

Arbeit, Spass und Erfolg Die Jugendsession hat zweifelsohne ihrenfesten Platz in der Jugendpolitik. Aberwo hat die Jugendpolitik ihren Platz inder Erwachsenenpolitik? Ruth Metzlerbezeichnete den Event im Jahre 1999als «grosser, schweizerischer Resonanz-kasten, der nicht überhört werden darf».Gleichwohl überwiegt das allgemeineDesinteresse der Politikerinnen undPolitiker.Aber man muss auch das Gute sehen:Politisch Interessierte haben die Möglich-keit Erfahrungen zu sammeln. Wer imNationalratssaal in diesen Sesseln thront,hat sozusagen schon einen Fuss in derZukunftsregierung verankert. Und es gibtdurchaus auch Erfolge zu verzeichnen,nicht grosse, aber immerhin. Zum Beispielwurde die Motion zur Bekämpfung der In-ternetkriminalität am 12. Dezember 2002angenommen und wird zurzeit umgesetzt.Auch gilt die Verwendung von Symbo-len, welche Rassen diskriminierend sindund/oder Gewalt verherrlichen, seit dem7. März 2005 als Straftat. Ausserdemsteht eine Jugendsession auch für Spassund Austausch auf anderen Ebenen. AndyLimacher, einstmalig Teilnehmer, dannehrenamtlicher Organisator, daraufhinProjektleiter, im Anschluss Medienteam-chef und dieses Jahr Workshopleiter,erinnert sich gern an diese Zeit: «DerGedanke an meine erste Jugendsessionweckt bei mir Erinnerungen an eine Frau.Es war eine Bündnerin und ich erlag ohneChance ihrem charmanten Dialekt.» Erist seit zehn Jahren dabei und hat elf Ju-gendsessionen miterlebt. Somit zählt manihn mit seinen 26 Jahren auf dem Buckelzu den Fossilen. «Entweder werden dieTeilnehmer und Teilnehmerinnen immerjünger oder ich werde tatsächlich immerälter. Es ist schon soweit, dass die eswagen mich zu siezen.» Andy war einerder wenigen Sesselkleber. Das OK be-findet sich für gewöhnlich in ständigemWandel. Vergleicht man die Namenslisteder OK-Mitglieder vom Jahre 1995 mitjener der diesjährigen Session, findet mankaum Übereinstimmungen. Das ist auchgut so, denn nur auf diese Weise habenneue Ideen und Visionen Platz.

Rauswurf aus dem Bundeshaus 30. Juni 2000. Die Parlamentsdienstebeschliessen der Jugendsession keine Be-suchsbewilligung mehr zu erteilen. Diesstiess auf viel Unverständnis. Andy erin-nert sich: «Das war der schlimmste Tag

in der Geschichte der Jugendsession. Ichwar geschockt. Eine Jugendsession ohneBundeshaus wäre doch keine Jugendses-sion.» Und was tun junge Politikerinnenund Politiker, wenn sie ein Problem ha-ben? Richtig, sie schreiben eine Petition:«Die Jugendsession gehört ins Bundes-haus». Am 9. November 2000 wurde sievon den Teilnehmenden unterschrieben.Doch die Schlacht schien verloren zu sein.Die einzige Solidarität kam von BundesratAdolf Ogi. Für ihn war der Entscheid un-verständlich. Und am 13. November klink-ten sich die Medien ein. Während zweiWochen wurden fast täglich Artikel dazuveröffentlicht. «Der Blick schoss gezieltauf die Schöpfer dieser Idee, das war einesehr grosse Hilfe», erinnert sich Andy. Am17. November lanciert die SchweizerischeArbeitsgemeinschaft der Jugendverbände(SAJV) eine Unterschriftensammlung.«Rettet die Jugendsession.» Zehn Tagespäter, am 30. November, werden die12‘437 Unterschriften Nationalratsprä-sident Peter Hess übergeben. Aufgrunddessen und vor allem der grossen Me-dienkritik wegen wird der Entscheid zu-rückgenommen. Die Jugendsession darfim Bundeshaus bleiben. Auch Andy warerleichtert: «Es ist einfach das Flair. Esgab zum Beispiel immer wieder Leute, dieihren Stuhl links in den Gang stellten, weilsie das Gefühl hatten, dass sie dann nochlinker sind. Solche Sachen können nur imBundeshaus stattfinden.» «Die Jugend-session muss im Bundeshaus stattfinden,alles andere wäre ein Skandal», schreibtder Blick.Es sei denn, es passiert etwas Unvorher-gesehenes wie dieses Jahr. Die Jugend-lichen dürfen nicht ins Bundeshaus. Einkleiner Trost: Die grossen Politiker auchnicht. Das Bundeshaus muss renoviertwerden. Kommt eben davon, wenn manfür den Bau des mächtigsten Gebäudesdes Landes Sandstein verwendet.

Parteistichelei und AlkoholexzesseOffiziell betreibt die Jugendsession seitAnbeginn keine Parteipolitik. Doch es isteben schon so, dass die Teilnehmerinnenund Teilnehmer klare Parteivorliebenhaben. So lassen sich kleine Sticheleienund Anspielungen kaum vermeiden.Andy fragt sich, ob die hier Mitwirkendenausserhalb der Jugendsession auch so to-lerant sind, wie er sie erlebt: «Bis Endeder 90er Jahre war die Mehrheit eherlinks orientiert, jetzt haben wir auchmehr Bürgerliche. Das finde ich eine guteSache, das verspricht mehr Diskussionenund interessantere Ergebnisse.» Für ihnist die Jugendsession ein genialer An-lass, um Menschen kennen zu lernen undKontakte zu knüpfen: «Gestern sah ich

eine schöne Begegnung. Da waren eini-ge Romands, die mit Deutschschweizernfeierten. Ich bezweifle, dass die sich sonstjemals getroffen hätten. Bei all unserenSprachbarrieren, wie dem Röstigraben,ist diese Gelegenheit von unschätzbaremWert.»Apropos feiern: War der Alkohol schonimmer präsent? «Der Umgang mit Alko-hol war im OK ein ewiges Thema. Dochwüste Szenen gab es nur in Einzelfällen»,berichtet Andy. Ein offizielles Konsum-verbot kommt nicht in Frage. Das würdewohl auch gar keinen Sinn machen.Denn es wäre falsch anzunehmen, unserePolitiker hätten in ihren jungen Jahrenkeine Exzesse gehabt.

Im Wandel der Zeit wurde die Jugend-session nicht nur zum wichtigstenAnlass der Jugendpolitik, sondernauch zu einem Erfahrungsfeld auf allenLebensbereichen.In den 15 Jahren lief es zwar nicht immernach Plan und Vorstellung. Viele Petitio-nen dienen noch heute als Staubfänger.Doch was an Erfahrungen und Erlebnis-sen von den insgesamt ca. 4500 Jugend-lichen gesammelt wurde, spricht für sich.Auf 15 weitere Jahre. Zum Teufel mitihnen! <<

Andy Limacher, 26, Bern: Einstmalig Teil-nehmer, Organisator, Projektleiter, Medien-teamchef und jetzt Workshopleiter.Foto: Josias Brotbeck

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International ingredients

We arrived on Wednesday to the countryof cheese, chocolate and banks. Tryingto figure out the dialect, we reached ourdestination and got off at the stop in Moosseedorf near Bern. The weather was beautiful, so both sun rays and youngpeople from ten countries filled the «YouthFarm», our meeting point. Altogetherfive boys and eleven girls came to theconference room to break the ice betweenthem, to learn names, to make jokes andto become a real team for the followingweek.

Committed young adults of differentnationalities shyly formed a circle. We

were a little bit confused and were looking at each other trying to guesswhat country one’s neighbour camefrom. But all the doubts and fearsvanished when our eyes met with theorganisers’. Andreas, project manager,had the expression, which spoke for itself:«Everything will be fine and you will enjoyyour stay in Switzerland immeasurably.»However, the real team-building processstarted with the appearance of Claudia,our group leader. This young woman wasinspiring and very supportive. It seemed asif it was not an international seminar with16 strangers standing in front of her, but aget-together of true friends. By the end ofthe first day the team spirit filled the air.

Fresh fruitsEven though we did not know each otherbefore coming to Switzerland, a friendlyatmosphere arose, because all of us have somany things in common. Many of us workin youth organisations at home or writearticles for political and cultural media.For example, Julianna from Hungary,

Late September. Indian summer. For a while, around 200 young people from all over Switzerland have forgotten about their studies, hobbies and parties in order to prepare a grand dish called Federal Youth Session (FYS). It was first cooked 15 years ago and since then it became a tra-ditional event. However, the team of chefs have decidedthis year to add some exotic components to make the dish even more delicious. Julia Bessonova and Andriy Garbuza

Global

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Veronika from Austria and Vanessa fromItalyhaveavastjournalisticexperiencewithseveral magazines in their countries. Juliafrom Estonia and Magda from Romaniaare already successful project managers,whereas Alejandro from Spain and Norafrom Poland get involved in political orga-nizations. Others like Andrij from Ukraineand Nesli from Turkey actively work in thefield of international relations.

Active young people usually have a largevariety of interests and our group wasn‘tan exception: Look at Sami from Italy, whogot involved in human rights organizationand was simultaneously working as a DJin Ferrara. At our passionate salsa dancerReyhan from Turkey or at winter sportsfan Stefan from Austria. Katarzyna fromPoland has organized debate clubs at uni-versity of her home town Warsaw severaltimes already. As you can see every fruit inour garden has its special flavour. Let’s seehow all these fruits got into the traditionalSwiss dish.

Vitamins neededBefore we could try out Swiss chocolateright on the spot, a group of Swiss youthleaders had come across the lack of suitableinformation resources to start up interna-tional projects. This discovery led to theidea to organize an international seminarto discuss this topic. In our caught-in-the-web world efficient connections still seemto be missing. The information flow inevery country finds its own way. In someplaces it is very active and advanced, inothers slow and pathetic. To change thissituation the Swiss team gathered youngcommitted people to share their experi-ence and to find a way out of this situation.Along the way, international participantswould get to know Switzerland, its politi-cal system and the media landscape, whichwould be another aim of the project.As you know international seminars meannot only long hours of work, discussions,and meetings, but also cultural events,parties and workshops. The organizersincluded into program such highlightsas a visit of the Museum of Communica-tion in the Swiss capital and a guided tourthrough Einstein’s Bern, where we methis wife, sister and a friend of him. Ofcourse, all these characters were amazinglyperformed by a young actress.

SaladApparently, Einstein did most of his workin Bern with the support of his wife, andso did we, with the support of our teamleaders. We divided ourselves into twoworking groups and left for Laax, the placewhere the grand traditional dish was to beprepared.

While the media team was running from aworkshop to a session, from a session to a

meeting, and then back to the communi-cations centre to describe what they hadseen, the other part of our group joinedSwiss youngsters to develop a commonproject together.

At first, the project group membersexpressed too many proposals in longlastingandhotdiscussions,brainstormingsand debates. Tons of bright ideas were fro-zen in the air patiently waiting for theirturn to be discussed. Eventually, the groupfound its path and started to move in onedirection.

By the end of our third day in Laax and ourfifth one in Switzerland, both groups werepretty tired but satisfied. The cooks’ workwas done, Federal Youth Session finished,the international cooperation succeeded.Two more days we spent analysing the re-sults, discovering Zurich, and enjoying lastdays together. The mission is complete.Thank you Switzerland, and hope to seeyou again. <<

Team spirit filled the air.

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The project coordinators Andreas Renggli and Claudia Peter.Foto: Raphael Hünerfauth

The internatioal group withpeople from all over Europe.Foto: Raphael Hünerfauth

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«Beachvolleyplatz statt Alpamare»

Am Sonntagnachmittag finden sich er-staunlich viele Jugendliche im Workshop zu «Partizipation in der Gemeinde» ein. Offenbar ist ein Bedürfnis nach seriöser Betätigung vorhanden. Der Workshop wird von Andy Limacher geleitet: Er ar-beitet als Bereichsleiter Partizipation bei INFOKLICK.CH, Kinder- und Jugend-förderung Schweiz.

Ideen im Schatten der ProblemeNach einer kurzen Vorstellungsrunde geht es auch schon los. Steht es um die Jugend wirklich so schlecht, wie es die Medien immer wieder darstellen? An-hand eines Artikels über eine Studie über rauschtrinkende Jugendliche wird anschaulich dargestellt, wie die Meinung der Öffentlichkeit durch Unterlassungen

in der Berichterstattung beeinflusst wird. So wird den Problemen viel mehr Auf-merksamkeit gezollt als den Ideen; für Probleme gibt es hunderte von Anlauf-stellen, hat ein Jugendlicher jedoch eine Idee, findet er selten Unterstützung.

Keine AlibiübungAndy Limacher ist vor allem die Ver-schiebung der Entscheidungsbefugnisse wichtig, wie er ausführt. Das heisst, dass die Jugendlichen intensiv am Prozessdes Projektaufbaus beteiligt werden, und selbst Verantwortung übernehmen können. Dies tun sie gerne, wenn die Hürden der Erwachsenenwelt nicht zu hoch sind.

In deinem Wohnort ist nichts los? Im Workshop zur Par-tizipation auf Gemeindeebene informierte Andy Limacher über das Projekt Jugend Mit Wirkung von INFOKLICK.CH. Wie kann man sich engagieren? Eine Frage, die viele Teil-nehmende der Jugendsession interessierte.Daniel Hollenstein

JuGendmitwirkunG

Was fehlt in meiner Ge-meinde? Im Workshop Ju-gend Mit Wirkung wurde diskutiert und notiert.Foto: Raphael Hünerfauth

Ich kann etwas machen.

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Hier kommt Jugend Mit Wirkung ins Spiel. Um besser zeigen zu kön-nen, um was es dabei genau geht, zeigt Andy einen 15-minütigen Film. Darin wird anhand von vier verschiedenen, abgeschlossenen Projekten gezeigt, was dieses Projekt ausmacht. Jugendlichebetreiben Jugendtreffs oder bauen Ska-terparks, und das in verschiedenen Regi-onen. Es sei wichtig, nicht ein Alpamare, sondern zum Beispiel einen Beachvolley-platz bauen zu wollen, meint einer der vielen Beteiligten, die zu Wort kommen.Am Anfang steht immer das Orga-nisieren. Es wird ein OK gegründet, Jugendliche und Erwachsene erarbeiten zusammen Rahmen und Themen des Ju-gendmitwirkungstages. Dort sollen rea-listische Projektideen erarbeitet werden. Danach fängt die Arbeit mit der Projek-tumsetzung richtig an.

Fragen kommen auf«Ich kann etwas machen.» Dieser Satz beschreibt den Sinn von Jugend Mit Wirkung treffend. Diese Erkenntnis soll bei Jugendlichen hervorgerufen werden. Und auch die Gemeinde hat Interesse daran, wenn Jugendliche, überspitzt ge-sagt, nicht mehr randalieren und herum-hängen. Auch die Teilnehmenden des Workshops tauen langsam auf, man spürt, dass das Gefühl, etwas bewirken zu können, ver-mittelt werden konnte. In zwei Gruppen wird auf die Fragestellung «was fehlt in meiner Gemeinde?» eingegangen. Dabei beachten die Jugendlichen auch die un-terschiedlichen Verhältnisse in ihren Wohnkantonen. Was gibt es in jedem

Foto: Raphael Hünerfauth

Foto: Josias Brotbeck

Kanton für Möglichkeiten? Wie können neue Einwohnerinnen und Einwohner besser integriert werden? Wie kanneine lebendige und offene Gemeinde entstehen, in der nicht jeder nur für sich schaut? Wie kann man die Leute aus ihrer Konsumhaltung heraus und dazu bringen, etwas für die Allgemein-heit zu tun? Viele Fragen, auf die Jugend Mit Wirkung versucht, eine Antwort zu geben.Den Teilnehmenden hat der Workshop ausnahmslos gefallen. Wohl werden sie

nicht alle am nächsten Tag ein Projekt starten. Doch wissen sie nun um die Möglichkeiten und wie man dabei vorge-hen sollte.

Links www.jugendmitwirkung.chwww.infoklick.ch <<

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statements

«Igls giuvenils son er prestar ensatge»

Clau Dermont, 17, Jugendsession-teilnehmer, Rueun (GR)

Igls resultads dallas elecziuns digl cun-segl naziunl igl 2003 n’am òn ansomma betg plaschia. Ia va tschartgea veias, scu tg’ia savess midar la politica svizra, e sung uscheia nia tar la Juso. Chella parteida representescha fitg bagn las mias tenutas. Ella è per mè en organ da s’angascher ainten la politica. Ia, scu gi-uvenil sulet, na vaia nignas pussebladads da far politica. Ma ena parteida vign p.ex. ancurscheida dallas medias e so uscheia muantar ensatge. Anavant vign ella sus-tigneida dalla parteida materna, la SP an cass dalla Juso.Per la sessiun da giuvenils vaia m’annunztgia, perchegl tg’ia lev ossa en-

eda politisar cun giuvenils dad otras di-recziuns politicas. Las plessas dallas petiziuns, tgi vignan fatgas ad ena sessiun da giuvenils, niron messas ainten en truclet, laschedas lò per 20 onns e siva pattadas aint igl pat-titsch. Pero forsa vainsa eneda ena tal-maintg bung’ideia, tg’igls parlamentaris acceptan chella petiziun. Ena pi grondaschanza da contanscher ensatge vainsa cun la moziun. Chella vign inoltrada d’en cunsiglier naziunal sez. Nous savagn us-cheia mussar agls politichers, an tge di-recziun tgi nous lagn eir. Ia vei chegl scu en messadi, tgi ò la schanza da neir an-fignen giu Berna. Uscheia savainsa mus-sar, tg’igls giuvenils n’on betg nign’ideia ed èn angal giovens, mabagn tg’els son er prestar ensatge. <<

«Vorrei portare un vento di freschezza»

Lara Filippini, 22, responsabile delprogetto Sessione dei Giovani inTicino, Lausanne (VD)

Verso i 15 anni ho avuto un professore dicivica che mi ha insegnato e orientato allapolitica. Vorrei poter cambiare qualcosa,conoscere i giovani e dare accesso ai gio-vani alla politica. Dal 2003 al 2004 sonostata una partecipante della Sessione deiGiovani. Dopo aver compiuto 21 anni sonodiventata aiuto responsabile e poi respon-sabile del progetto in Ticino.

La Sessione dei Giovani è un progetto mol-to interessante, permette a noi giovani difar sentire la nostra voce in Svizzera ed èanche molto interessante lo scambio cul-turale: incontrare persone da diverse partidella Svizzera, discutere con loro e confron-tarsi. La Sessione dei Giovani può cambiarel’idea che gli adulti hanno dei giovani, peresempio tanti pensano che i giovani sonodisinteressati alla politica, ma non è così,

sempre più spesso i ragazzi hanno bisog-no di conoscere quello che hanno intorno,chiedono e diventano partecipi di questogenere di organizzazione.

Sono molto poche le petizioni presentatedai giovani che si possono concretizzare. Ilmotivo è perché si tratta comunque di ar-gomenti che richiedono una grande cono-scenza del tema e forse i giovani non sonoabbastanza preparati da indagare così pro-fondamente.

Vorrei che la politica fosse più a portata dimano dei giovani, vorrei portare un ven-to di freschezza in modo tale che possanopartecipare direttamente al loro futuro.Per quanto riguarda la Sessione dei Gi-ovani bisognerebbe potenziare al livellomediatico questa iniziativa: tanti politicisentono parlare della Sessione dei Giovanisolo durante questo periodo e tanti giovanivorrebbero partecipare a questo progettoma sfortunatamente non ne vengono a co-noscenza. <<

Vanessa Zurkirch e Sami Haddad

Gianna Sonder

Foto: Janosch Szabo

Foto: Raphael Hünerfauth

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MoritzLeuenberger,60,Bundesrat,Zürich (ZH)

Ich interessiere mich natürlich für die Jugendsession und finde es super, wie sich die Jungen engagieren. Eine spezi-elle Förderung braucht die Jugendses-sion nicht, sie fördert sich selbst. Es ist wichtig, dass die Jugendlichen etwasauf die Beine stellen. Meine erste poli-tische Aktion war ein Leserbrief, den ich schrieb. Erst als ich 40-jährig wurde, nahm ich das Amt des Regierungsrats an. Als Junge konnte ich mir nie vorstellen eine Politkarriere zu machen, das war kein Ziel von mir. Ich finde es auch sehr schade, wenn das der Hauptgrund ist, um zu politisieren. Politik muss aus Überzeugung betrieben werden, sie muss Spass machen.

Géraldine Savary, 37, conseillèrenationale du parti socialiste,Lausanne (VD)

Je pense que c’est très bien que les jeunes s’intéressent à la politique. Mais à mon avis la Session des Jeunes n’aura pas beaucoup de conséquences dans la politique Suisse, parce qu’elle n’est pas dans le cœur de la Session des conseillers fédéraux. Pour exprimer leurs intérêts, c’est mieux que les jeunes soient actifs dans un parti politique.Aujourd’hui il y a beaucoup de jeunes qui font leur apprentissage et qui ne trouvent pas de travail. Ils ont besoin de l’aide so-ciale. C’est pourquoi je trouve que la for-mation, l’accès à la formation supérieure, le chômage et les bourses d’étude sont les sujets qui touchent le plus les jeunes. <<

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Eine Schar junger, wissbegieriger Leute versammelt sich um den einheimischen Gimma, der während zwei Stunden das Rüstzeug fürs Rappen zu vermitteln versucht. Die meisten Kursteilnehmerinnen waren sich vorher nicht be-wusst, dass den locker flockig gesprochenen Sätzen oft eine komplexe Theorie zugrunde liegt. Diese will ihnen der Künstler näher bringen. Anna Röthlisberger

hiPhoP

Rappen mit Gimma

Als Einführung erzählt Gimma von der Geschichte der Hiphop-Kultur. Diese beinhaltet die vier Kunstformen Rap, Breakdance, Graffiti und DJing. Zwar unterlegten junge Musiker schon in den 70er Jahren ihre Texte mit Musik, doch richtig Wirbel erzeugte die Musikrich-tung erst zu Beginn der 80er Jahre in New York. Die Rapper betrachteten ihr Metier als reine Unterhaltungsform, des-wegen waren ihre Produktionen etwasdilettantisch.

In einer harten, provokativen Sprache schrieb die revolutionäre Band Public Enemy Texte über die Unterdrückung der Schwarzen in den USA, Drogenpro-bleme und die rassistischen Tendenzen in der Filmmetropole Hollywood. Der Rap wurde als politisches Sprachrohrgenutzt.

Blingbling – die Oberflächlichkeit Der Rap verändert sich immerzu. Heut-zutage kann man dem im Mainstream angelangten Gangsterrap kaum mehr entfliehen. Der Erfolg dieser Strömung

Gimma erzählt von der Geschichte der Hiphop-Kultur.Foto: Raphael Hünerfauth

Texte können Menschen beeinflussen.

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interviewRapper Gimma: Ein sexistischer Gangster? Ein hymnesingender Pa-triot? Ganz und gar nicht. Ruhig und konzentriert stand der Churer Wortakrobat Tink.ch Red und Antwort. Anna Röthlisberger

Was wünscht du dir für die Schweiz?70 Prozent Nein. Allgemein mehr Ak-tivität. Mehr Einsatz in verschiedenen Bereichen. Anpacken und verwirkli-chen. Weniger reden, mehr bewegen.

Seit wann hörst, machst, lebst du Hiphop?Leben? Hiphop ist kein Lifestyle, sowas behaupten nur Dogmatiker. Anfang 1993 habe ich erstmals Hiphop gehört. Heute nicht mehr. Rap ist eine sehr primitive Ausdrucksform. Es gibt kei-nen Rapper, den ich mir lange anhören mag. Ich bevorzuge Rock und Techno.

Wie entsteht ein Song? Das ist ganz unterschiedlich: Manch-mal habe ich einen Text in fünf Minu-ten fertig, manchmal dauert es zwei Tage oder ich brauche ein halbes Jahr.

Deine Konzerte locken Scharen von Teenagern an. Bist du dir dei-ner Verantwortung bewusst?Texte können Menschen beeinflussen. Ich weiss, dass sie eine enorme Wir-kung auf Menschen haben können. Aber es ist nicht meine Aufgabe, mei-ne Konzertbesucher zu erziehen. Das ist Sache der Eltern. Intelligente Hörer können zwischen Ernst und Ironie un-terscheiden. Früher blieb ich nach den Konzerten regelmässig bis am Schluss, doch das habe ich aufgegeben. Ich ver-suche mit den Besuchern zu reden. Es freut mich, dass sie sich für mich und meine Musik interessieren. Auch Autogrammwünsche versuche ich zu erfüllen. Allerdings gibt es Leute, die extrem aufdringlich sind. Das kann mit der Zeit nerven.

Vervollständige folgende Sätze:Am schönsten ist… schlafen. Ich empfehle… Scheuklappen ab-schütteln und Augen öffnen. Ich bin Politiker… in Chur. Auf der Freien Liste. Letztes Mal hatte ich lei-der 800 Stimmen zuwenig, um in den Gemeinderat gewählt zu werden. Im Jahr 2008 trete ich wieder an. Unbedingt einmal zusammen arbeiten, möchte ich mit… The Streets und Richard Ashcroft. TV ist… sinnlos. Scheiss auf die BILAG und auf das Schweizer Fernsehen.Ich wünsche mir… Familie und Kin-der.

Was sind deine nächsten Projek-te? Im März erscheint, wenn alles wie ge-plant läuft, mein neues Album. Ich wer-de die Hauptrolle in einem Film spielen und den Soundtrack dazu produzieren. Es wird viele Konzerte geben. Das Jahr2007 ist schon ziemlich verplant. <<

ist immens. Überall wird man mit La-bereien von goldbehangenen Homeboys mit ihren Gedanken zu Frauen, Autos, Gewalt und Geld belästigt. Auch in der Schweiz findet dieses Rapgenre immer mehr Anklang. Etwas beängstigend.

Durchschaubare RaptechnikGimma berichtet: «Früher in der Schu-le haben wir uns oft mit Gedichten be-fasst. Schnell stellte ich fest: Das ist ja kinderleicht. Am Schluss steht ein Wort, das sich auf ein anderes reimt. Beispiels-weise Haus auf Maus. Rapper benutzen meist eine sehr einfache Ausdruckswei-se, was das Rapschema durchschaubar macht. Man kann das Ganze natürlich auf ein höheres Level bringen, indem man komplexere Reimstrukturen aus-probiert, zum Beispiel 20 zweisilbigeWörter aneinander reiht.» So getan hat es Eminem mit seinem Song «The way I am». Der Silben-Meister fand dafür 516 Silbenreime. So viele findet man bei Gimma auf dem ganzen Album.

Vom Lehrling zum MeisterDie Kursteilnehmer schrieben sich zu-erst vier einsilbige, sich reimende Wör-ter auf. Danach konnten sie versuchen Doppel-reime einzubauen wie «Hauswand, Klaus fand». Gimma sagt: «Je komplexer der Reim, desto grösser ist die Gefahr, dass der Inhalt in den Hintergrund rückt. Für mich ist der Stellenwert des Reims nicht so hoch. Ich war auch einmal in einem Workshop für Rap. Das war sehr lustig. Meine Workshoplehrer waren Bligg und Lex. Sie haben mir eingetrichtert, dass sich jeder Buchstabe reimen muss. Bru-tal genau. In den 90er Jahren war das scheinbar noch sehr wichtig. Ich habe dann die Theorie über den Haufen ge-worfen, indem ich es geschafft habe gan-ze Lieder zu rappen ohne einen einzigen Reim. Ich war ein trotziger Schüler.»

Tipps und Tricks im Internetwww.rapmatics.de www.gimma.ch <<

Rapper Gimma im Gespräch mit Anna RöthlisbergerFoto: Raphael Hünerfauth

Ich war ein trotziger Schüler!

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I giovani e il loro futuro

I motivi e le conseguenze della disoccu-pazione giovanile sono stati messi alla luce durante la prima riunione, con la partecipazione dei gruppi delle diverse parti della Svizzera. L‘acuirsi di tale si-tuazione ha fatto entrare questa tematica fra le priorità dell‘agenda politica nazio-nale, permettendo di individuare le pos-sibili soluzioni. In questo modo, Simone Stirnimann, la responsabile del SAJV ha spiegato i diversi progetti che la Confede-razione, i cantoni, le diverse associazioni e i comitati hanno sollevato in vista dei problemi. La discussione ha preso fervo-re con le domande espresse dai giovani alla responsabile, portando alla luce gli argomenti che hanno colto l’interesse del gruppo ticinese.

Ponti fra scuola e lavoroIl gruppo si è ritirato per iniziare unarigida e precisa discussione sul tema: ogni partecipante ha espresso a turno la pro-pria idea creando spesso nodi, che sono stati sciolti confrontando le diverse idee. In un primo momento, il gruppo ha evo-cato le diverse strategie per migliorare la situazione, per esempio l’offerta di ponti fra scuola e lavoro che ha come inter-mediario il mentoring o la possibilità di compiere uno stage nelle aziende, infor-mare i giovani nelle scuole sulle attività professionali, applicare concorsi dove le associazioni e i giovani che hanno buone idee possono ottenere un aiuto finanzia-rio per concretizzarle, proporre l’anoni-mato per coloro, i quali si presentano alle

aziende. A Ginevra alcune lo hanno già attivato.Attraverso una votazione e la parteci-pazione democratica del gruppo, sonoemerse le caratteristiche sulle quali sof-fermarsi per l’approvazione della petizio-ne: il finanziamento, le leggi federali, ecc. Alla fine è stata individuata la petizione da proporre all’Assemblea federale, sof-fermandosi sui pro e i contro di tutte le possibilità. Per contrastare la penuria dei posti di tirocinio, la petizione propostacomporta delle basi legali che portano le aziende formatrici ad usufruire di van-taggi fiscali.

L’impegno del gruppo di lavoroL’impegno con il quale i giovani del Ticino si sono cimentati nel risolvere il problema è da ammirare: la loro voce ha messo in evidenza le loro paure con delle discussioni accese riguardanti l’im-piego ma anche tutti gli ambiti ad esso connessi. I ragazzi vogliono esprimersi e il lavoroè uno dei mezzi che permette di farlo.Bisogna promuovere, quindi, l’infor-mazione e la conoscenza, in modo tale che ognuno possa dimostrare ciò che è esoprattutto dare l’opportunità ad entrambele parti, azienda e giovani, di integrarsi re-ciprocamente, uccidendo questo cancro sociale in nome del nostro futuro. <<

Molti sono i giovani che oggi hanno difficoltà a trovare un lavoro e quelli che riescono a trovarlo sono molto fortu-nati. La Sessione dei Giovani 2006 ha dedicato un grande spazio al problema della disoccupazione giovanile.Vanessa Zurkirch

disoccuPazione Giovanile

La voce dei giovani ha messo in eviden-za le loro paure.Foto: Jonas Bischoff

Bisogna promuovere, l’informazione e la conoscenza.

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Parler du chômage des jeunes c’est toucher une douloureuse probléma-tique de notre société. En plus ce problème augmente. Cela oblige les cantons suisses à chercher de nou-velles solutions. Vanessa Zurkirch

Celons les statistiques effectuées par le Secrétariat d’Etat de l’Economie (SECO) en janvier 2006 le taux global des chômeurs en suisse était du 3,9%.Ce qui nous surprend c’est que le 5,9% de ceux-ci sont des jeunes qui ont entre 15 et 24 ans.Actuellement le nombre des chômeurs est légèrement supérieur aux années précédentes, au Tessin, par exemple, on passe du 4,9% de jeunes chômeurs en l’an 2005, au 5,9% du début de l’an 2006.

«Non bastasolo lo studio»Tink.ch ha parlato con Christian Cippà di Bellinzona, studente e la-voratore di 20 anni e Lara Cere-ghetti di Rovio, studentessa di 17 anni, sull’argomento della disoccu-pazione giovanile.Vanessa Zurkirch

interview

Dans le cadre de cette problématique, la spécialiste Simone Stirnimann a expliquéaux jeunes du groupe de travail tessinois les causes et les conséquences du chau-mages des jeune : les causes touchent en premier lieu les sphères du marché du travail qui n’ont pas beaucoup d’emplois pour les apprentis, ou, que pour des cau-ses démographiques, ne peuvent pas as-surer aux jeunes un futur.Entre autre, l’école ne prépare pas les jeunes à faire front au monde du travail. C’est vrai, que souvent la formation don-née à certains jeunes ne les prépare pas assez à accomplir leur tâche avec effica-cité.Toujours selon la responsable de la SAJV, la difficulté pour résoudre le chaumage se trouve surtout dans la capacité d’ « es-calader les piques de la pyramide ».Cela parce que la Suisse est un pais dans la mobilité sociale est faible et souvent un jeune suivra les traces de la famille sans avoir la possibilité de commencer

une nouvelle formation professionnelle.Les conséquences : le chaumage nuit à la santé psychique d’une grand part de jeu-nes suisses et surtout des étrangers qui se sentent inutiles pour la société dans la quelle ils n’arrivent pas a s’identifier. Le problème est que fasse a tout ça, les jeu-nes ont la tendance a ne pas percevoir une voie de fugue et pour ça ils risquentde tomber dans une profonde léthargie, restant passifs face à l’éventuelle pré-sence d’un brin de lumière.Dépression et isolement sont le résultat d’un demain incertain. La chaîne conti-nue...le mal-être augmente et implique des coûts élevé pour la société avec appel à l’assurance invalidité et à l’aide social. Avec tout cela, le cercle vicieux est a pei-ne à son début : le besoin de survie peut créer une situation de dépendance « au petit bouleau » empêchant aux jeunes de pouvoir étudier. <<

Che cosa è importante nel mondo lavorativo dei giovani?Christian: Ė importante trovare un la-voro che soddisfi le proprie esigenze. Il luogo e il salario sono dei particolari in-dispensabili per avanzare professional-mente. Lara: I giovani devono avere una forma-zione completa, quindi non basta solo lo studio, bisogna aggiungerci anche la pra-tica e l’esperienza. Alcune scuole offrono la possibilità di fare uno stage. A questo proposito le scuole commerciali del can-tone Ticino hanno realizzato una bel-lissima iniziativa: le scuole attuano nel tempo pieno quattro ore a settimana di lavoro con un’azienda virtuale, cosicchéi giovani possano inserirsi nel mondo del lavoro con un’esperienza alle proprie spalle.

Per quale motivo l’argomento ti tocca tanto? Christian: Secondo me la disoccupazio-

ne giovanile è uno dei maggiori proble-mi della nostra società perché i ragazzi che sono senza lavoro oggi, rischiano di rimanere senza anche nel futuro, questo impedirebbe loro di avere una vita degna e rispettosa.Lara: Ho paura di non riuscire a trovareun lavoro nel futuro e per questo motivo non poter avere una famiglia. I posti per l’apprendistato sono molto difficili da trovare quindi le possibilità di trovare un lavoro dopo lo studio sono ridotte.

Quali sono le tue impressioni sull’opportunità che hai avuto, nei giorni in cui hai partecipando a questo evento?Christian: Questa esperienza è molto interessante perché offre la possibilità anoi giovani di rendere concreto ciò chesentiamo ogni giorno alla televisione, di ottenere una conoscenza più profon-

da dei problemi della Confederazione.Partecipando al progetto, rafforziamo le nostre idee e nello stesso tempo diven-tiamo parte della politica. Sono molto motivato a partecipare attivamente alle discussioni perché un giorno saremo noi i consiglieri che manderanno avanti i progetti per i giovani del futuro. Lara: Credo che i giovani dovrebbero mettere più spirito in questa iniziativa perché abbiamo molta fortuna di poter rendere pratiche le nostre idee. Dobbia-mo esprimere le nostre perplessità senza timore, in modo tale che comunicando le nostre esigenze e le nostre esperienze, si possa migliorare la situazione dei gi-ovani e trasmettere alla Confederazione le nostre aspettative. I giovani sono utili alla società, per questo ho deciso di far parte del Consiglio del Partito Socialista a Rovio.

Foto: Josias Brotbeck

le fond des informationsLe chômage des jeunes

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Start einer Partizipationsplattform

Diese Initiative – das Ergebnis einer der Arbeitsgruppen zum Thema «Jugendpartizipation in Europa» – soll engagierten jungen Leuten eine über-sichtliche Hilfestellung zur Teilnahme an nationalen und internationalenJugendprojekten bieten. Sie stellt damit ein Angebot dar, das schweizweit derzeit noch nicht existiert. Nach einer recht harmonischen Diskussion über Verbesserungsvorschlä-ge für Jugendpartizipation legte sich die Arbeitsgruppe nach intern erfolgter Ab-stimmung darauf fest, sich beim Projekt hauptsächlich auf die Schweiz zu kon-zentrieren.Der Impulsbeitrag des Experten zeigteMöglichkeiten, Beschränkungen und Chancen des EU-Programms «Jugend fürEuropa» für Schweizer Jugendliche auf.

Information und KommunikationGemeinsam gelangte man am Ende des ersten Arbeitstages zur Diagnose, dass die Information und die Kommunika-tion der Projektanbieter untereinander verbesserungsfähig ist. Zur Beseitigung dieses Mankos wurde die Schaffung ei-ner Internet-Plattform für Jugendparti-zipationsprojekte als konkrete Projekti-dee vereinbart. Bei der Konzepterstellung am folgenden

Tag stand neben den konkreten Inhalten vor allem die Wahl des Domainnamens im Mittelpunkt. Die Debatte war kontro-vers und lebhaft.

Umsetzung in zwei ProjektphasenDas Endkonzept dient zum Aufbau einer engagierten, jungen Community, die ei-nerseits die gesamte kulturelle Vielfalt der Schweiz widerspiegelt und anderer-seits die Partizipation an konkreten Pro-jekten für Jugendliche aus sämtlichen Regionen fördert. Die Umsetzung der Plattform erfolgt in zwei Projektphasen: Die erste Version beinhaltet Informati-onen, Berichte und Fotos von bevorste-henden und vergangenen Jugendpro-jekten sowie einen Eventkalender, der nationale und internationale Jugend-projekte auflistet. Wenn das Angebot von den Jugendlichen im gewünschten Ausmass angenommen wird, erfolgt die Einrichtung eines Mitgliederbereichs. Hier können Interessierte ein eigenes Profil mit Foto, Interessen und politi-schen Ansichten anlegen. Weiter ist ein interaktives Diskussionsforums vorge-sehen, wo unter anderem über eigene Projekterfahrungen berichtet wird oder sich Gleichgesinnte für einen anstehen-den Jugendaustausch zusammenfinden können.Die Schaffung dieser Informations- und Kommunikationsplattform soll also die Partizipation von vorrangig Schweizer Jugendlichen an nationalen und interna-tionalen Projekten erhöhen. Daher sollte das Angebot möglichst übersichtlich sein und so gestaltet werden, dass es haupt-sächlich von an den Projekten Interes-sierten genutzt wird. <<

Die Jugendpartizipation in der Schweiz soll durch die Schaffung einer Internet-Plattform sowie den Aufbau ei-ner an nationalen und internationalen Projekten interes-sierten Community gesteigert werden. Beinhalten wird diese Webseite neben Projektinfos und Berichten einen Eventkalender. In der nächsten Stufe sind die Einrichtung eines Mitgliederbereichs sowie eines Internetforums vor-gesehen. Stefan Fersterer

JuGendaustausch

«Mehr Partizipation»Pascal Gotthardt, 21, Frümsen«Es war mein Wunsch, in der Gruppe Jugendpartizipation mitzuarbeiten, weil ich es sehr wichtig finde, dass man die unterschiedlichen Kulturen in der Schweiz besser kennen lernt. Mehr Partizipation ist jedoch nicht nur innerhalb der Schweiz wichtig. Auch der Weg der Jugend und der Schweiz selbst sollte irgendwann mal gen Europa gehen.» <<

statement

Eine Internetplattform für Jugendpartizipationsprojekte soll geschaffen werden.Fotos: Raphael Hünerfauth

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Bier in aller Munde

Damit ein Bier trinkbereit in der Flasche ist, braucht es so Einiges. Die Details las-sen wir uns vom Biermeister erklären. Alles sehr kompliziert. Ein Verfahren, das zu verstehen eine hohe Kunst ist. Es wird gelagert, determiniert und noch vieles mehr, alles nach dem deutschen Reinheitsgebot. Die Spezialbrauerei ist fast bis ins letzte Detail computerisiert.Gleichzeitig wird viel Handarbeit gel-eistet. Wer computergesteuerte Kohlen-säurengehaltregelung mit Handarbeit verbinden kann, muss sich auch nicht scheuen, sein Bier 20 Prozent teurer als die Konkurrenz zu verkaufen.

Den erwartungsvollen Bierfans fällt es schwer Interesse vorzutäuschen. Ei-gentlich wollen sie doch nur Bier – und das ohne gleich die ganze Lebensge-schichte des Getränkes zu erfahren. Der Speichel sammelt sich unaufhörlich an, die Augen werden feuchter und grösser. Doch nach 20 Minuten, die den meisten wie 20 Jahre vorgekommen sind, war es geschafft, man kannte jetzt praktischalles: die Biersorten, den Hopfengehaltund etliche exakte Werte und Daten. Wenn man aufmerksam war, hat man sich auch den einen oder anderen Brau-erwitz gemerkt. Also genug Wissen, um es zu begiessen. Ob hell oder dunkel,das Bier von Surselva Bräu hat definitiv die Bestnote erreicht. Viva, Prost, zum Wohl, Nastrowje, Egészségedre oder wie auch immer. <<

Die Erwartung war klar: Bierdegustation, was sonst? Mit diesem Ziel vor Augen machten sich 40 Jungpolitiker und Berichterstatter auf den Weg in die Surselva-Brauerei, Schauplatz des beliebtesten Workshops an der Jugend-session. Lailo Sadeghi

exkursion

Shake it – ohne Alkohol

Warum zeigen Sie den Jugendli-chen, wie man alkoholfreie Drinks mixt? Weil ich der Überzeugung bin, dass man auch ohne Alkohol cool an der Bar rum-hängen kann. Und wer zu Hause eine Party macht, kann sich alle Zutaten für die Drinks selber kaufen, ohne Angst er-wischt zu werden. Ich will den Jugendli-chen zeigen, dass alkoholfreie Drinks sa-lonfähig geworden sind und nicht mehr belächelt werden. Viele Leute haben nämlich keine Lust auf einen brummen-den Kopf am nächsten Morgen oder wol-len nach der Party noch Auto fahren.

Trinken Sie denn keinen Alkohol?Doch, aber es muss in einem gewissen Mass sein. Denn am nächsten Morgen Kopfweh zu haben, ist Unsinn. Zu die-ser Einsicht bin ich gekommen, als ich als Jugendlicher meine Erfahrungen mit Alkohol gemacht habe.

Das ist aber bei vielen Jugendlichen nicht so, sie trinken schon sehr früh und nicht in Massen. Warum?

Ich sehe mehrere Probleme. Erstens die Preise: Ein Mineralwasser kostet oft gleich viel wie ein Bier oder ist sogar teu-rer. Dann die Manipulation von aussen: Die Alkoholhersteller sind nicht auf den Kopf gefallen und entwickeln ihre Get-ränke weiter, locken mit neuen süssen Geschmacksrichtungen oder lancieren – wie das zurzeit Trojka macht – Ener-giegetränke mit dem gleichen Logo wie die Alkoholvariante.Das dritte Problem ist der Gruppenz-wang: Alkohol ist eine Trenddroge. Es hat viel mit Coolness zu tun, an der Bar ein Bier oder einen Longdrink zu trinken. Aber es gibt eben auch etwas anderes um mitschwimmen zu können. Das zeige ich den Jugendlichen, aber bekehren kann man sie nicht.

Warum ist dieser Kampf gegen das Alkoholproblem nicht so einfach? Weil es Schleichwege gibt, um an den Alkohol ranzukommen. Minderjährigen ist der Kauf von hartem Alkohol zwar verboten, der Konsum ist nicht strafbar. Ausserdem sind überall mächtige Leute im Spiel, deren Interesse das Geld ist. In der Drogenpolitik etwas zu erreichen, ist so schwierig wie in der Autopolitik von Benzin auf Erdgas umzustellen. <<

Drinks ohne Alk? Aber klar doch. Das Team der Wunder-bar zeigte, wie es geht, und die Jugendlichen schüttelten ihre Shakeeisen, mixten exotische und farbenfrohe Drinks und machten sich fit für die nächste Party. Tink.ch sprach mit dem Kursleiter Walter Bstieler. Janosch Szabo

Foto: Jonas Häfele

Foto: Lailo Sadeghi

workshoP

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La Rumantscheia e sias medias

Nign digls participants da chest work-shop saveva rumantsch e na savevan er betg ena massa sur digl rumantsch sez. Uscheia ò Erwin Ardüser explitgia ena massa temas fundamentals. I on amprandia, tgi detta tschintg differents idioms e tgi detta siva da var 18 onns en lungatg communabel, igl Rumantsch Grischun. El vign pero angal duvro an furma scretga ed è en lungatg stgaffia da Heinrich Schmid da Turitg. Heinrich Schmid ò tschartgea la furma digl pled, tgi vign avant igl pi savens aint igls dif-ferents idioms e declaro chella scu furma digl Rumantsch Grischun. A parteir digl 2015 vign angal ple instruia an Ru-mantsch Grischun, cunchegl tg’igl men-gia tger da translatar codeschs da scola an tots tschintg idioms.Tar la dumbraziun digl pievel digl onn 2000 on var 30’000 persungas inditgia igl rumantsch scu lungatg, tgi son igl pi bagn. Pero Erwin Ardüser dei, tgi elschintan cun en minimum da 100’000 persungas, tgi tgapeschan rumantsch.

Retschertgas digl Radio Rumantsch vegian demusso chegl.

Medias rumantschasIgl RTR è la pi gronda interpresa da me-dias rumantschas. Dasperas dattigl anc la Quotidiana, ena gasetta, tgi cumpara tschintg gedas all’emda. Ella è nascheida, perchegl tgi la Gasetta Romontscha dalla Surselva ed igl Fögl Ladin dall’Engiadina èn eidas aint. Chellas gasettas cumpari-van dus gedas all’emda. La gasetta jam-nila digl Surmeir, la Pagina da Surmeir, exista pero anc. Pinavant dattigl ena gasetta da giuvenils, lasPunts. Ella cumpara eneda agl meis.

Interpresa RTRIgl RTR è ena interpresa dalla SRG SSR idée suisse. La suletta premissa per pudeir luvrar tigl RTR, è da saveir ru-mantsch. Igl RTR ò anturn 130 collabo-ratours/-as. La repartiziun tranter don-nas ed omens è mecta equilibrada. La media da vigliadetna è apagna 40 onns, damai en team gioven. Las emissiuns èn an tot igls differents idioms. Igl Radio Rumantsch è nia fundo igl onn 1925. Igl amprem onn ò el emess quatter contribuziuns. Igl mument emetta el dallas seis anfignen allas 21 ouras. Pero bagnbod bagndalunga vign igl taimp d’emissiun extendia. Alloura

Dumengia siva mezde ò gia li en workshop, tgi stat an strètga colliaziun cun la regiun dalla sessiun da chest onn. Igls giuvenils vevan la pussebladad da visitar la nova tgesa da medias a Coira, noua tg’igl Radio e la Televisiun Rumantscha (RTR) èn staziunos. Els on survagnia ena in-vista ainten las medias rumantschas dad Erwin Ardüser, igl manader digl Radio Rumantsch. Gianna Sonder

medias

La nova tgesa da media a Coira.Foto: Gianna Sonder

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ins so santeir igl Radio Rumantsch dal-las tschintg anfignen da mesanotg. An las ouras tgi restan, vign emess igl pro-gramm digl DRS egn. La fegnameira è naturalmaintg dad esser dalla parteida 24 ouras agl de. L’amprema contribuziun dalla Televisi-un Rumantscha è neida emessa igl 1963.Igl madem onn suonda anc ena sagonda. Igl taimp d‘emissiun augmenta alloura dad onn tar onn. Ossa ègl diesch minu-tas da glindesde anfignen sonda ed ena mes’oura la dumengia. Igl programm dalla Televisiun Rumantsch niva gio ade-gna mussada segl SF DRS.

tecnica impressiunontaIgls giuvenils on er pudia visitar igl nov studio da televisiun e dar en tgit sen la cumplitgieda tecnica, tgi dovra per pro-dutgier las emissiuns.Pispert tg’igls participants savevan tschertas factas sur digl rumantsch, on antschet las discussiuns. È chegl sto scort da biagier en nov bietg da 26 mil-liuns per medias d’en lungatg, tgi mora dalunga or? Ègl an general anc raschu-nevel da duvrar tants raps per ampruvar digl mantigneir? U ègl gist tals pass, tgi rendan pussebel igl surveiver? Bavegna aint igl mond digls Rumantschs! <<

Ein Packen Petitionen für Claude Janiak

Plenum

Die Teilnehmer sassen im Plenarsaal zivilisiert auf ihren Sitzkissen und laus-chten gespannt den Worten des Modera-tors. Es gab keine keine blaue Augen we-gen Meinungsverschiedenheiten, keine peinliche Stille, die durch schnarchendeTeilnehmer unterbrochen wurde und auch keine Revolte der sprachlichen Minderheiten ob auftretender Verstän-dnisschwierigkeiten. Wohl aber gab es Diskussionen auf hohem Niveau, Wort-meldungen, die sich an die Regeln des Dialogs, obgleich nicht an das Zeitlimit hielten, und Teilnehmer, die die hohle Floskel Partizipation mit Inhalt füllten. Einige Misstöne waren zu vernehmen, als wegen des Zeitdrucks einige Teil-nehmer sich in der Diskussion nicht zu Wort melden konnten. Ebenso als sich die Verantwortlichen nicht über die Ab-stimmungsmethode beim Joker-Thema Waffengesetz einigen konnten. Die un-vorhergesehenen Turbulenzen nahmman jedoch mit Humor: «Ich bin der Trottel, aber ich kann ja nichts dafür», rief Salome Hofer vom Podest. Die Schul-digen wurden verschwiegen, den für die Organisation Zuständigen mit Worten und Geschenken ausgiebig gedankt. Na-tionalratspräsident Claude Janiak, dem offiziell die Petitionen überreicht wur-den, erhielt ein Teilnehmer-Shirt zum Dank. Geschenk oder Bestechung - das wird sich weisen. Denn noch ist nicht sicher, ob die Petitionen Beachtung er-reichen. <<

Zivilisiert und interessiert zeigten sich die Teilnehmer der Jugendses-sion bei den Diskussionen im Ple-num. Differenzen und unerwartete Schwierigkeiten wurden mit Humor genommen. Veronika Wüster

Fotos: Josias Brotbeck und Raphael Hünerfauth

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L’era dei giovani, ma non di tutti

Qualcuno non è stato invitato. Sono stati gli «stranieri svizzeri» a rimanere a casa e a guardare dall’esterno quello che stava succedendo. Sono stati presentati solo l’1 per cento, come ci ha detto Andreas Misteli, uno degli organizzatori. Ne sono stati invitati 200 e solo 2 di loro erano cittadini senza cittadinanza. Nel posto dove teoricamente si dovevano rompere le regole razziste dello stato, abbiamo trovato una situazione simile a quella che c’è nella realtà: 1.500.000 di stranieri, corrispondenti a oltre il 20 per cento della popolazione complessiva. Di questi, poco meno di 340.000 sono nati nel paese e costituiscono pertanto quella parte della seconda e terza generazione di immigrati che non hanno ancora ac-quisito la cittadinanza elvetica.Gli immigrati sono per lo più cittadini degli altri paesi dell’Europa meridionale e occidentale, mentre piuttosto scarsa è la quota di quelli provenienti da aree più lontane. L’immigrazione italiana rimane nettamente prevalente fino alla fine degli anni cinquanta, quando le aree di origine degli stranieri cominciano a diversificarsi con l’arrivo, prima degli spagnoli, poi dei portoghesi e infine degli iugoslavi.

Tutto questo è dovuto alla normativa elvetica del cosiddetto diritto di sangue (ius sanguinis), in base al quale è favorita l’acquisizione della cittadinanza da parte

svizzeri stranieri

delle persone di origine nazionale e resa più difficile quella degli immigrati, anchese residenti da molto tempo sul territo-rio, e dei loro figli, nonostante siano natie vivano sul suolo della Confederazione.Nel paese dove la democrazia viene ap-plicata nel modo più simile a quello scrit-to nei libri, il paese europeo con il siste-ma politico più sano che ci sia in Europa, con una votazione diretta, simile a quella greca famosa, troviamo cittadini senza cittadinanza, persone che ci vivono da anni e non hanno il diritto di votare che è la base della democrazia.Sono persone che hanno avuto l’esigen-za di andarsene via dal loro paese, per motivi economici, politici o soltanto per-sonali, persone che sono andate via per sopravvivere alle guerre mondiali o alle condizioni sanitarie ed economiche tro-vate nel dopo guerra. Insomma era un dovere accoglierli e dare loro un posto si-curo, e non solo usarli per incrementare l’economia del paese e nel momento in cui non se ne ha più bisogno, mandarli indietro dove ormai hanno perso tutto.Non votare vuol dire non intervenire nel proprio futuro e lasciare agli altri la deci-sione di quello che succederà loro nel fu-turo, sembra un regime controllato dalle Elite più che dal popolo; o forse hanno cambiato la democrazia e non ci hanno ancora avvisati!

Comunque, mi ha promesso Andreas Misteli, che il prossimo anno faranno di tutto per presentare gli «svizzeristranieri» come si deve. Vi aspetto l’anno prossimo. <<

Nella 15’ Sessione Federale dei Giovani a Laax 2006, si sono incontrati giovani cittadini provenienti da tutta la Svizzera per discutere sui loro problemi, per capire come funziona la loro politica o per sapere quello che non funzio-na e anche per divertirsi e partecipare ai vari workshops proposti dagli organizzatori. Sami Haddad

Emmigrazione ita-liana alla fine della seconda guerra mondiale.

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Gli Italiani in Svizzera

Gli anni tra le due guerre mondiali sono caratterizzati dall’attenuarsi degli arrivi di italiani, mentre riprende vigore il flus-so di esuli politici, in fuga questa volta dal regime fascista.Con la fine della seconda guerra mondia-le l’emigrazione dall’Italia riprende con forza. La Svizzera, d’altronde, è prota-gonista di un eccezionale sviluppo eco-nomico: nel periodo 1945-60 il prodotto nazionale lordo raddoppia e il reddito pro capite nazionale cresce del 60 per cento. Negli anni 1946-51, quando l’esodo ita-liano riparte con intensità in tutto il mondo, la sola Svizzera assorbe il 48 per cento dell’emigrazione italiana in Euro-pa. Gli italiani diventano in breve tem-po la comunità straniera più numerosa: 140.000 unità nel 1950 (49 per cento deltotale degli stranieri) e 160.000 nel 1955 (59 per cento del totale degli stranieri).Nel decennio 1955-65 si realizza una ra-dicale trasformazione della provenienzadei flussi dall’Italia. Se, infatti, nel 1955 il 70 per cento degli italiani era origina-rio dell’Italia del Nord, l’11 per cento del Centro e il 19 per cento del Sud e isole, nel 1965 la situazione si capovolge: ben il 60 per cento degli italiani risulta prove-niente dalle regioni del Sud e dalle isole. Il 1965 è l’anno della tragedia della diga di Mattmark: mezzo milione di metri cubi di ghiaccio si abbatte sugli operai che stavano costruendo la diga; 83 sono i morti, 57 dei quali italiani. La catastrofeviene ricordata ancora oggi dalla comu-nità italiana.Nel 1975 la popolazione italiana in Sviz-zera tocca la punta più alta, 573.085 pre-senze, in un periodo che vede nel com-plesso aumentare in maniera sostanziale la presenza degli stranieri, che nel 1974 raggiungono la quota record del 16,7 per

cento sulla popolazione totale. A partire dalla metà degli anni settanta, tuttavia, le conseguenze della crisi petrolifera e le trasformazioni nel mercato internazio-nale del lavoro portano a una progressi-va forte riduzione della comunità italia-na, che passa a 411.913 unità nel 1985, a 361.649 nel 1990, fino ad arrivare ai 319.641 censiti nel 2000 e ai 308.255 nel 2002.

Il processo di integrazioneRobert K. Merton definisce l’integrazio-ne sociale come adattamento individuale al sistema sociale e ne identifica diversi livelli analizzabili in base all’accettazione o al rifiuto delle mete socialmente poste e dei mezzi previsti per raggiungerle. Si va così dalla conformità totale (accettazione delle mete e dei mezzi) alla ribellione (ri-fiuto sia delle mete che dei mezzi). Il tipo di integrazione più funzionale al mante-nimento del sistema è definito da Merton con il concetto di innovazione (accetta-zione delle mete ma rifiuto dei mezzi isti-tuzionalizzati per raggiungerle).All’inizio del processo di migrazione, gli italiani giungono in Svizzera quale sem-plice manovalanza. Separati dai loro cari da una legislazione federale che non per-mette il ricongiungimento familiare ai lavoratori stagionali, gli immigrati vivo-no in condizioni molto difficili. Abitano spesso in zone “ghettizzanti” in baracche fatiscenti e non conoscendo la lingua faticano a stabilire contatti con la popo-lazione locale. Sono inoltre sottoposti a restrizioni legislative, che impediscono loro di cambiare lavoro e limitano il loro accesso ai diritti sociali e assicurativi. “In quegli anni non esisteva nessun pro-cesso né volontà di inserimento sociale. Gli immigrati venivano in Svizzera solo per lavorare, convinti di tornare a casa dopo qualche anno”, spiega Claudio Mi-cheloni, il segretario generale del Forum dell’integrazione dei migranti (FIMM).La maggioranza degli immigrati hanno dichiarato che non volevano andarsene via dal proprio paese se non ci fossero stati problemi politici ed economici.La situazione cambia dalla seconda metà degli anni 60, quando finalmente miglio-ra la loro tutela giuridica e si permette alle famiglie di raggiungerli in Svizzera.Nascono allora una serie di difficoltà di integrazione, poiché la società elvetica si rivela totalmente impreparata a reagire

Gli italiani residenti in Svizzera rap-presentano oggi con 300.000 per-sone la comunità stranierà più nu-merosa. Sono integrati meglio che all’ inizio della loro immigrazione, ma dall’altra parte il referendum popolare per una naturalizzazione agevolata per gli stranieri della se-conda e terza generazione è stato rifiutato. E chi non possiede il pas-saporto rossocrociato non può par-tecipare alla vita politica del paese. Sami Haddad

inteGrazione

al problema dell’inserimento scolastico e sociale dei nuovi arrivati.In questo contesto, le associazioni ita-liane di stampo soprattutto sociale e assistenziale assumono un ruolo fonda-mentale, rimediando alla lacuna della legislazione elvetica. Oltre che discutere con le autorità locali per fare valere i di-ritti degli immigrati, organizzano corsi di lingue e di sostegno pedagogico, cosi come numerose attività di svago per i membri delle comunità.Gli svizzeri si dimostrano inizialmente reticenti ad accettare i nuovi arrivati: “È una costante. Ogni nuovo gruppo di mi-granti suscita paure e pregiudizi”, spiega il segretario generale del FIMM. Con il tempo, però, gli italiani riescono a far-si apprezzare, grazie soprattutto al loro importante contributo all’economia del paese, al loro carattere spontaneo e gio-viale e agli sforzi dimostrati per adattarsi alla realtà locale.

Oggi GiornoOggi gli italiani residenti in Svizzera rap-presentano la comunità stranierà più numerosa, 300.000 persone, e costitui-scono il 20 per cento di tutta la comunità straniera residente nella Confederazio-ne. Le nuove generazioni, nate e cresciutein Svizzera, parlano le lingue nazionali e hanno pienamente adottato usi e costumi elvetici. Eppure, la popolazione elvetica ancora non dimostra di averli pienamen-te accettati. Basta pensare alla naturaliz-zazione agevolata per gli stranieri della seconda e terza generazione, rifiutata in un referendum popolare lo scorso anno. Chi non possiede il passaporto rossocro-ciato non può partecipare alla vita politi-ca del paese. Solo una manciata di canto-ni, infatti, accorda ai cittadini stranieri il diritto di voto. Solo quando gli immigrati riusciranno ad ottenere i diritti politici, si potrà affermare che la loro integrazio-ne è ben riuscita. <<

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Die Swisscom soll vollständig privatisiert werden, die Post kämpft mit Paketdiensten, die SBB muss die Grundversor-gung gewährleisten. Der Service Public ist auch an der Jugendsession ein bewegendes Gesprächsthema. Daniel Hollenstein

service Public

Staat gegen Privatwirtschaft

Umringt von den Teilnehmern der Jugendsession diskutierten vier Expertenvon Gewerkschaftsbund, Economie-suisse, Bakom und NZZ über den Service Public. Privatisierung – Ja oder Nein? Die Meinungen waren gemacht. Das links-rechts Schema liess sich auch auf diese Diskussion anwenden, in der sich vor allem sozial mit liberal, also Gewerkschaft und Economiesuisse du-ellierten.

Staat oder WettbewerbZwar war man sich darin einig, dass Service Public ein Unwort sei, und dass die flächendeckende Grundver-sorgung zu gleich bleibenden Bedin-gungen weiterhin Bestand haben soll-te. Ob nun aber der Staat oder der Wettbewerb diese Anforderung besser erfüllen, darin schieden sich die Geis-ter. Staatliche Unternehmen waren und seien nicht konkurrenzfähig, die Kosten zu hoch, Querfinanzierungen wirtschaftlich fragwürdig und oft nicht transparent behauptet die eine Seite. Auf der Anderen wurden Doppelspu-rigkeiten beim Angebot, Qualitätsver-lust und vor allem der mögliche Verlust der Grundversorgung als Argumen-te gegen die Privatisierungen geltend gemacht. Alles wie gehabt also. Würden in den Diskussionsgruppen neue Ansät-ze entstehen?

Nach Vorstellungs- und Informations-runde versuchte die Diskussionsgruppe «Kommunikation» auf ein spezifisches Problem einzugehen. Die männlich do-minierte Gruppe vertiefte sich ins Thema der Kabelnetznutzung. Vorhandene Net-ze müssten ohne den Aufbau von Paral-lelnetzen von allen Firmen genutzt wer-den können. Dabei wurden sie von zwei Experten von Swisscom und Cablecom unterstützt, die sie uneigennützig über das Thema informierten.

Breitbandinternet für alleDie Jugendlichen sind der Meinung, dass doppelte Infrastrukturen vor al-lem in ländlichen Gebieten überflüssigsind. Wie überall sollten Ressourcenver-schwendungen vermieden werden. Bald wird beschlossen: Die Betreiber sollen ihr Breitbandnetz für andere Firmen öffnen, damit der Konsument die freie Wahl hat. Damit verbunden, soll aber auch ein An-reiz geschaffen werden, die Netze weiter-hin zu unterhalten und auszubauen. Dies alles vor dem Hintergrund, dass in naher Zukunft sowohl Telefon als auch Fern-sehen vollständig über das Internet laufen dürften, und dieses damit eine noch wichtigere Rolle in unserem Leben spielen würde. Dafür muss es aber ein leistungsstarkes und sinnvolles Netz geben. <<

Expertenrunde zum Thema Service Public.Foto: Josias Brotbeck

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Rolf Zimmermann ist der stellver-tretende Sekretär des Gewerk-schaftsbundes. Im Interview spricht er über Vergangenheit, Gegenwart und Zukunft der Grundversorgung durch die öffentlichen Dienste. Veronika Wüster

Rolf ZimmermannFoto: Jonas Bischoff

Zitate aus der Expertenrunde:

Entscheidend sind Leistungen und Dienste, nicht Strukturen und Technologie.

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Der Service Public ist eine historische Meisterleistung des modernen Staates. Als Lebensnerv der Gesellschaft wurde er in den vergangenen hundert Jahren konstruiert.

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»Rolf Zimmermann, stellvertretender Sekretär des Schweizerischen Gewerkschaftsbundes.

Infrastruktur ist für Wettbewerbs-fähigkeit und Lebensqualität wichtig.

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Thomas Pletscher, Mitglied der Geschäftsleitung von Economiesuisse.

Im Bereich der Bildung ist es wichtigdie Grundversorgung genau zu definieren. Ist Weiterbildung einindividuelles Anliegen, oder soll esvom Staat finanziert werden?

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Walter Hagebüchle, Redakteur der NZZ Schweiz für die Gebiete Bildungs- und Verkehrspolitik, Post und Telekom.

Im Bereich Service Public ist Solidarität notwendig.« »

Es ist falsch Service Public immer mit dem Staat zu verbinden.« »Die Diskussion über die vollständige Privatisierung der Swisscom ist in den nächsten Jahren tabu.

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Armin Blum, Leiter Festnetzdienste und Grund-versorgung, Bundesamt für Kommunikation.

Investitionen ins Netz sind versun-kene Kosten. Nicht das Netz, nurdie Dienstleistung bringt Geld.

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Wie beurteilen Sie die Veränderun-gen der letzten Jahre im Bereich Service Public? Mit der Liberalisierung wurde 1998 der Service Public (Post, Bahn, Telekom) vom Bund abgekoppelt. Während im öffentlichen Dienst die Arbeitnehmer gemäss den Gesamt-arbeitsverträgen beschäftigt sind, er-halten die Beschäftigten der priva-ten Anbieter branchenübliche Löhne. Insofern ist es den privaten Anbieternmöglich den Wettbewerb anhand der Löhne zu bestimmen. Als Gewerkschafter bin ich Gegner dieses Sozialdumpings.

Können Sie uns ein konkretes Beispiel nennen?Konkrete Auswirkungen zeigte die Liberalisierung der Post. Paketdiens-te sprossen wie Pilze aus dem Bo-den. Daraus entstanden folgende zwei Probleme: Erstens bilden sich mehre-re Parallelinfrastrukturen, die weni-ger effizient sind. Zweitens herrschen bei den privaten Anbietern andereArbeitsbedingungen. Daher fordert der Gewerkschaftsbund für die gesamte Branche den Gesamtarbeitsvertrag, da-mit der Wettbewerb von der Qualität be-stimmt wird. Der Wettbewerb darf sich nicht auf dem Buckel der Lohnabhängigenabspielen.

Werden ländliche Regionen in Zukunft benachteiligt sein? Einerseits besteht in Zukunft die Gefahr, dass Dienstleistungen nur noch in der Stadt angeboten werden. In den nächsten 20 Jahren werden alle Schwei-zer Agglomerationen im Viertelstunden-takt angefahren. Andererseits dürfen ländliche Regionen nicht benachteiligtwerden. Auf keinen Fall darf die Dis-kussion um die Rentabilität des Service Public zum Politikum werden. Es geht

weiter nicht darum, zwischen Privat oder Staat zu entscheiden, sondern Lösungen für die Versorgung des ganzen Landes zu finden. Gemäss dem Motto «gleicher Lohn für gleiche Arbeit» sollen auch die Preise für gleiche Dienstleistung flächen-deckend gleich sein.

Wie soll die flächendeckende Ver-sorgung finanziert werden?Ich bin kein Gegner von Quersubven-tionen. Die gibt es in Grosskonzernen übrigens auch. Aber ich fordere mehr Transparenz in diesem Bereich. Man soll wissen, was man zahlt.

Was meinen Sie zur Einkaufssperrefür die Swisscom?Die Swisscom soll die Möglichkeit haben, sich anbietende Synergien auch im Aus-land zu nutzen. Meiner Meinung nach hat Herr Blocher da versucht, die Privatisie-rung der Swisscom mit diesem Verbot zu provozieren. Man kann die Ein-kaufstrategie der Swisscom nicht mit der Hunter-Strategie der Swis-sair vergleichen, so wie er das macht. Blocher begründet seine Haltung da-mit, dass der Staat kein Unternehmer sei. Das sehe ich anders, gerade in die-sen Bereichen kann der Staat ein sehrguter Unternehmer sein.

Was würden Sie mit drei freien Wünschen verändern?Ich wünsche mir, dass das hohe Niveau des Service Public erhalten bleibt. Wichtig ist mir auch, dass die Arbeitsplätze bestehen bleiben, und die Beschäftigten bei gutem Lohn und unter fairen Bedingungen ar-beiten. Immerhin liegen ein Fünftel der Arbeitsplätze im Bereich Service Public. Eine Qualitätsverbesserung im Bereich Bahn und Verkehr wäre wünschenswert: Ausbau des Hochgeschwindigkeitsnet-zes, Anbindung an den internationalen Bahnverkehr, mehr Konkurrenzfähigkeit zum Flugverkehr.

Wie sieht die Zukunft des Service Public aus? Die Grundversorgung wird ständig neu-en Technologien angepasst. Zum Bei-spiel wurde das Breitbandinternet in den Katalog der Grundversorgung integriert. Heute haben wir in der Schweiz eine Breitbandabdeckung von rund 98 Pro-zent.

interview

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Die Jugend sucht Arbeit

Zwei Experten, Simone Stirnimann von der SAJV und Beni Rindlisbacher von Youth Rep, eröffneten die Diskussions-gruppen mit einem Input und zeigten den Teilnehmern die momentane Situa-tion, ihre Konsequenzen und die bisheri-ge Massnahmen auf.

Die SituationNach neusten Statistiken fehlen in der Schweiz im Moment weit über 10’000 Lehrstellen. Grund dafür sind nicht nur die höheren Schulabgängerzahlen, son-dern auch all jene Jugendlichen, die sich in den letzten Jahren mit einer Zwi-schenlösung zufrieden geben mussten und nun zusätzlich auf den Lehrstellen-markt drängen. Ein weiterer Grund ist auch, dass viele Arbeitsgeber nicht gerne Jugendliche anstellen, schlicht weil sieüber viel weniger Arbeitserfahrung ver-fügen.Es gibt aber auch soziopolitische Ursa-chen für die allgemeine Jugendarbeits-losigkeit in der Schweiz. Denn unser Bildungssystem bietet, so gut es uns er-scheinen mag, noch immer keine wirk-liche Chancengleichheit. So ist zum Bei-

spiel die Chance eines fremdsprachigen Jugendlichen, die Ausbildung machen zu können, die er sich wünscht, dreimal geringer als bei einem Schweizer Ju-gendlichen.

Die KonsequenzenFehlende berufliche Integration führtzu Perspektivenlosigkeit. Keine Arbeitbedeutet nicht nur kein Einkommen,sondern auch den Verlust sozialer Kon-takte, soziale Isolation, das Gefühl nutz-los zu sein und nicht gebraucht zu wer-den. Wenn die Jugendlichen nun keine Lehrstelle oder feste Anstellung finden, müssen sie sich oftmals mit kleinen Jobs herumschlagen, um trotzdem etwas Geld zu verdienen. Weil diese Aushilfejobs über kurze Zeit relativ viel Geld einbrin-gen können, verzichten die Jugendlichenhäufig auf eine weitere Ausbildung oder Einführung in eine langfristig gesicher-te Arbeit. Langfristig führt das jedoch dazu, dass diese Personen deutlich we-niger verdienen als der Durchschnitt. Manche kriegen sogar weniger als die Hälfte davon und liegen somit unter dem Existenzminimum. Die Zunahme dieser so genannten Working Poors führt auch dazu, dass die Beiträge der Jugendlichen zur Finanzierung der AHV (1. Säule) wegen ihres niedrigen Einkommens oft sehr gering ausfallen. Diese Entwicklung kann bei der momentan sowieso schon

Tausende Jugendliche finden keine Lehrstelle. Und wenn, dann stellt sich ihnen bald das Problem in den Weg, einen Job zu finden. Das führt zu einer dramatischen Zunahme der Jugendarbeitslosigkeit. Katharina Kneip

JuGendarbeitslosiGkeit

Was tun gegen die Jugendarbeitslo-sigkeit? Draussen an der Sonne wird nach Lösungen gesucht.Foto: Josias Brotbeck

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kritischen Lage der AHV schwerwiegen-de Folgen haben. Auch können sich vie-le keine individuelle Altersvorsorge (3. Säule) leisten. Die Zukunft der Jugend wird durch diese Arbeitslosigkeit stark geprägt, sollte sich nicht bald etwas än-dern. Wer ohne Perspektiven da steht,für den lohnt es sich auch nicht, sich um seine schulischen und beruflichen Auf-schwünge zu bemühen.

Bestehende MassnahmenIn den letzten Jahren wurden immer mehr Projekte auf die Beine gestellt, die der Jugendarbeitslosigkeit entgegenwir-ken. Es gibt mittlerweile etliche Fonds, die Projekte unterstützen, welche Be-rufspraktika oder Motivationssemester als eine Art Brücke anbieten. Ein Pilot-versuch wurde mit «die anonyme Be-werbung» gestartet, in der jegliche per-sönlichen Daten des Bewerbers entfernt werden und der Arbeitgeber nur nach Kompetenzen beurteilen kann. Dieses Projekt versuchte aufzuzeigen, wie es wäre, wenn Chancengleichheit herr-schen würde. Das Resultat: Es wurden viel mehr Frauen und Menschen mit Mi-grationshintergrund ausgewählt. Das Schweizerische Komitee gegen Ju-gendarbeitslosigkeit (SKJA) bereitet zurzeit die Lehrstellenkonferenzen von unten vor, die am 27. und 28. Oktober stattfinden sollen. Die Ziele sind, Lehr-stellen zu schaffen, öffentlichen Druck auf Arbeitgeber zu machen und auf die nationale Lehrstellenkonferenz des Bun-desrates am 13. November in Genf ein-zuwirken. Die vielen kleinen Schritte auf Gemeinde- und Kantonsebene sollen nun zu einem grossen Schritt werden. Das heisst, es sollen auf Bundesebene ein-heitliche Gesetze für die ganze Schweiz erlassen werden.

Lösungsvorschläge und PetitionDie Teilnehmer sammelten anfangs ver-schiedene Lösungsvorschläge. Mit dem Ziel vor Augen, eine Petition zu erarbei-ten, verfeinerten sie diese danach. Man müsse ausländischen Jugendlichen, die Probleme mit der Integration, mit der Sprache oder den schulischen Leistungen haben, mehr Hilfe anbieten, beispiels-

weise bundesweite Tagesschulen und für die fremdsprachige Eltern Deutschkur-se. Es wurde auch darüber gesprochen, dass viel mehr Informationen unter die Jugendlichen gebracht werden müssen.

Auch wurde das Thema der Ausbil-dungskosten behandelt. Die Kosten für weiterbildende Schulen, die Ausbildung für Lehrmeister und die Universitäten seien zu hoch. Es müssten den Studie-renden mehr Stipendien zu Verfügen stehen. Weiter diskutierten die Jugend-lichen darüber, ob Betriebe, die Lehrlin-ge nehmen, belohnt werden sollten. So-

Foto: Jonas Bischoff

Fehlende beruf-liche Integration führt zu Perspek-tivenlosigkeit.

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mit könnte man viele Betriebe, die keine Lehrlinge ausbilden, von diesem Schritt überzeugen.

Nach weiteren Ansätzen legte man sich wieder auf das Problem bei den Lehrab-gängern fest. Nach der Lehre müssten die Jugendlichen Zeit haben, um eine feste Arbeitsstelle zu finden. In der Peti-tion forderte die Gruppe schliesslich vom Parlament «die Schaffung eines gesetz-lichen Rahmens, der die Lehrbetriebe verpflichtet, Lehrabgänger mindestens zwei Monate weiter zu beschäftigen. Da-mit wird ihnen die Möglichkeit geboten, Arbeitserfahrung zu sammeln und nach Bedarf die Zeit zu nutzen, um eine neue Arbeitsstelle zu suchen. Während dieser Zeit soll der Lehrabgänger als Praktikant entlöhnt werden.» Diese Petition wurde allerdings in der Gegenüberstellung mitden anderen Petitionen zum gleichen Thema am letzten Tag der Jugendsessi-on nicht angenommen. <<

Unser Bildungs-system bietet noch keine Chan-cengleichheit.

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tour de la jeune clientèle ne pousse-t-elle pas les hôteliers à offrir ce service? «L’engagement peut sûrement y êtreattribué en partie«, dit Jerun. Toutefois, il ne croit pas qu’un tel engagement ne trouve sa source que dans cet intérêt.Et les jeunes n’ont-ils pas le même droit au confort que les chambres fédérales à Flims?

Gimma controversableLe samedi soir, ça y est: On s’adonne au plaisir de l’alcool et de la musique bru-yante. Evitons de nous poser la question si le rapper Gimma avec ses textes rudescadre avec la session de la jeunesse. Du moins, il semble plaire à beaucoup de gens.Le lendemain matin l’impréssion géné-rale est plutôt triste avec l’apparition tar-dive de plusieurs participants fatigués au petit déjeuner. La gueule de bois se fait sentir. Au cours des dernières années la fête n’a jamais eu d’effets nocifs. Elle fait partie de la session de la jeunesse. Toute-fois, elle n’a encore jamais eu lieu déjà le prémier jour.

Qu’en pensent les premiers concernés, autrement dit les participants? «Le pro-gramme-cadre est une bonne compen-sation au travail politique» , dit le par-ticipant Frederic Laggr. Mais d’après lui, celui-ci garde assez de place. Les pétitions ont toutes été terminées plus ou moins dans les délais donnés. Et l’hébergement confortable ne détourne pas l’attention de l’essentiel, il peut avant tout être rela-xant et stimulant. Tanja Dellafior pense que grâce à la fête, il y a justement la pos-sibilité d’apprendre a se connaître mi-eux. Ainsi le programme-cadre obtient-il globalement un écho positif. Est-ce grâce à l’attitude décontractée des jeunes?

Les aspects sociaux et la joie sont tout aussi importants que le progrès politique pour une Session des Jeunes réussie. Car le succès ne doit pas tenir qu’aux pétiti-ons. Le succès est aussi l‘expérience que tout les participants ont faite, et ce qui en résulte. <<

Lounge intime au lieu d’atmosphère élevée dans le hall du Conseil national,bâillement contenu lors des déclarati-ons de Mme Egerszegi, vice-présidente du conseil national: Dès le commence-ment de la session de la jeunesse, la question se posa: quelles conséquences l’environnement noble va-t-il avoir sur la fertilité des discussions? Plus de ses-sions régionales, moins de temps pour les groupes de discussions, mais pluspour le programme-cadre. Cela est-il un cadeau pour les participants ou leur met-on plutôt des bâtons dans les roues? Les pétitions – autrefois résultat de longs préparatifs – doivent être élaborées ra-pidement durant l’après-midi du same-di et le dimanche matin. Jerun Affolter,responsable du programme-cadre de la session de la jeunesse 06, ne voit pas celacomme un obstacle: «Les pétitions des sessions régionales n’ont jamais été pri-ses en compte.» De toute façon, on doit recommencer à zéro lors de la session fédérale de la jeunesse.

Hôtel de designerLa session est intitulée «séjour de well-ness pour les chambres fédérales» par le «Blick». La session de la jeunesse vou-lait-elle également suivre? C’est aussi grâce au sponsoring des entreprises lo-cales, que les ateliers deviennent possib-le, beaucoup d’entre eux dans le domai-ne purement fun. «Ceux-ci sont toutefois facultatifs», explique Jerun.L’hébergement dans le «Riders Palace» de Laax soulève également des questions :L’auberge de jeunesse ne soulignerait-elle pas mieux le caractère de la session de la jeunesse ? La perspective du re-

L’environnement distingué et le programme-cadre élargi abaissent-ils la productivité des participants? Quelques questions critiques sur ce qui entoure la Session des Jeunes 06. Daniel Hollenstein

ProGramme-cadre

Malédiction ou cadeau?

Le Riders Palace à Laax - un peu de luxe.Foto: Josias Brotbeck

Le programme-cadre est une bonne compen-sation au travail politique.

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Cultural programme: an outside view

We all know that if you work hard you should have a good rest. For this purpose the entire cultural programme was de-signed. There were three main parts: a disco party with a local rapper, a series of various workshops and the interacti-ve theatre performance. The biggest and the most popular appeared to be the first part, which took place in the evening of the first day.

At the Federal Youth Session Ju-lia Bessonova from Estonia was an international participant. Being deeply involved in all the activities, she could still watch and reflect the happening from outside and now wants to share some of her observations. Julia Bessonova

It was around nine o’clock in the evening when young people of Switzerland, its bright minds and future society engi-nes gathered together in the disco hall waiting for a party. The DJ turned the music on and it seemed as if the who-le room started to move. However, the main event was still lying before them, so they did not dance very passionately saving the strength for the concert. The group of international participants also joined the fest, slowly relaxing in disco rhythms, when all of a sudden the hall exploded with screams and bawls gree-ting the idol.

The show started. And after a few songs we realised the lyrics. The matter was that the singer constantly repeated words of abusive language. More over, one of

his song‘s chorus stated something like that: „Drugs, sex, violence, fun ...“ So, all those future generation representatives, who just a few hours ago were discussing necessary changes in politics, develop-ment of youth exchanges and problems of unemployment, all those smart youngpeople now were echoing after the rap-per.

Although later on I was explained that those words were nothing more than a parody on some other song, I still felt frustrated. I was stuck with the thought that the organizers of such a great and important event which gathered under its roof the most politically active youth could invite that kind of artist. So, what massage do we want to pass over to our future generation? <<

comment

Clash of Civilization

Schwarz gekleidete, ganz-körper-verka-belte Securities wachen Gefängnisper-sonal gleich am Eingang des Horts der Unruhe über Recht und Ordnung. Wer nicht drinnen ist, ist out.

Das olympische Prinzip zählt nicht mehr. Nur die Farbe des Bandes um das Hand-gelenk. Den Privilegierten, die im Besitz der roten Bänder sind, wird zudem der Zugang zur Bar gestattet. Einmal die Security-Checks überwunden, ist einem Alkohol garantiert. Selbst gekauftes Bierdarf nicht konsumiert werden. Gäste die

Veronika Wüster erzählt aus der Austro-Perspektive und mit viel Ironie, wie sie die Partynacht im Riders Palace erlebte. Veronika Wüster

die Regeln nicht befolgen, werden auf das Zimmer verbannt. In ihren «Zellen» feiern die Häftlinge dann weiter. Party mit Gefängnis-Touch. Und dann betritt der von vielen ersehnteRapper Gimma die Bretter, die die Welt bedeuten. Statt Politik, Partizipation und Jugendsession sind nun Sex, Drogen und Gewalt die Worte, die man bis in die hintersten Winkeln des Riders Palace hören kann. «Sie randalieren, trinken Bier, zu dem Sound», singt Gimma… Gefängnisatmosphäre pur – welcomein Raiders Place. Clash of Civilizations? Über Geschmack lässt sich ja bekannt-lich streiten.

Zur Geisterstunde sind die jungen Re-bellen verschwunden, ältere Kaliber ver-drängten den 13-jährigen Durchschnitt,

der sich wacker auf den Beinen hielt. Der nächste Rebell, Sami, «is not wit-hout a cause». Er weiss was er tut. Bis zum jähen Ende der Party legt er «fun-ky Reggae-Dance-Music», so seine Ei-gendefinition, auf. Den Wunsch nach Backstreetboys-Songs einiger Teilneh-merinnen wollte er nicht erfüllen. Trotz-dem wird getanzt und zwar quer durch den Stilgarten - Salsa zu Elektro, Walzer zu Reggae. Von links nach rechts, von rechts nach links, und sie trafen sich in der Mitte – ohne Clash. <<

kommentar

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«Mehr Gehör für die Jugendlichen»

Wie habt ihr zur Politik gefunden? Ilona: Bei mir war es Zufall. Ich suchteim Internet Informationen zu einem Austauschprojekt, an dem ich teilnehm-en wollte. Dort stiess ich auf einen Linkder Jugendsession und beschloss kurzer-hand mich anzumelden und teilzunehm-en. Das war vor zweieinhalb Jahren. Da-nach begann ich im Forum mitzuhelfen. Natürlich haben mich auch meine Eltern beeinflusst. Sie sind beide in einer Par-tei und das politische Geschehen war bei uns zu Hause immer ein viel diskutiertes Thema.Rolf: Ich war schon immer der Typ, den vieles interessierte. Durch mein eigenes Suchtpräventionsprojekt traf ich an einer europäischen Konferenz Mitglieder vom Forum Jugendsession und nahm an der folgenden Jugendsession teil. Anschlies-send trat ich dem Forum bei. Es war mir

bald klar: Was die Politik entscheidet, geht mich was an. Entweder man macht Politik, oder man akzeptiert sie. Lieber das erste.

Wie sieht eure konkrete Arbeit aus?Rolf: Als normales Mitglied arbeitet man in einer Gruppe an einem Projekt oder einer Petition. Man schreibt Briefe an zuständige Stellen und Personen, ver-sucht Medienecho zu generieren und knüpft Kontakte zu Parlamentariern.Man trifft Politiker, um ihnen unsere Anliegen zu präsentieren. Zwei Personen besitzen einen Lobby-Badge. Er erlaubt den Zutritt zum Bundeshaus, jederzeit und ohne Voranmeldung. Auch währendSessionen. Das erleichtert uns das Net-working.

Wie begeistert ihr die Bevölkerung für eure Ideen und Petitionen?Rolf: Mit unserem Charme. Der Fak-tor «Jugend» zählt viel. Viele Stellen hören uns nur schon zu, weil wir eben parteipolitisch keine Politik betreiben, sondern uns nur um Sachpolitik küm-mern. Wir verklickern nur, was 200 Teil-

Die Studentin Ilona Meier ist Mitglied des Forums Jugendsession, Rolf Heuberger dessen Präsident. Beide widmen einen Grossteil ihrer Freizeit dafür und setzen sich aktiv für die Petitionen ein: Dass diese nicht unterge-hen und Gehör erhalten. Tink.ch sprach mit ihnen über die verschiedenen Facetten dieser Arbeit. Anna Röthlisberger und Lailo Sadeghi

forum JuGendsession

Ilona Meier, 19, HeiligenschwendiFoto: Raphael Hünerfauth

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nehmer an der Eidgenössischen Jugend-session absegnen. Das legitimiert uns und gibt uns ein gewisses Gewicht.

Das Forum organisiert auch Projekte, um auf die Jugendsession aufmerksam zu machen.Ilona: Ja. Im Moment sind die so genannten Zeitgutscheine aktuell: Wir haben diversen Politikern Gutscheine verteilt, auf denen steht, dass wir ihnen Zeit schenken, Zeit, die sie mit der Ju-gend verbringen können, um sich aus-zutauschen. Ausserdem organisieren wir Jugendan-lässe, laden Jungparteien ein und ma-chen vor allem Lobbyarbeit.

Warum engagiert ihr euch im Forum Jugendsession? Was motiviert euch?Rolf: Die Schweiz braucht eine par-teipolitisch unabhängige Jugendlobby. Wir sind sie. Und wir geben Jugendlichen an der Eidgenössischen Jugendsession mehr Gewicht, in dem wir ihre Worte in die politische Schweiz hinaustragen. Die kleinen und grossen Erfolge motivieren uns bei der Arbeit. Und natürlich das gute Team.Ilona: Ich finde es extrem spannend, Leute aus der ganzen Schweiz zu treffen und kennen zu lernen. Man sieht wie Pe-titionen entstehen und verfolgt sie weit-er. Ausserdem macht mir der Kontakt

mit Politikern und anderen Organisa-tionen Spass. Die Jugendsession ist ein sehr gutes Projekt. Ich spüre die Power und den Enthusiasmus der Teilnehmen-den. Sie wollen viel erreichen und sind unglaublich motiviert.

Haben die Petitionen eine Chance?Ilona: Die Petitionen haben grosses Po-tential, doch die Qualität muss verbessert werden. Leider sind viele nicht ganz aus-gereift. Manche Gruppen haben schlecht recherchiert oder wollen einfach zu viel hineinpacken. Die Jugendlichen müs-sen verstehen, dass es manchmal mehr bringt, in kleinen Schritten zu einer Lö-sung zu kommen, als gleich die ganze Welt verändern zu wollen.Wenn man mit den älteren Politikern spricht und ihnen eine Petition wie zum Beispiel «die Abschaffung der Armee»,die letztes Jahr eingereicht wurde, vor-legt, wird man von ihnen natürlichbelächelt. Die meisten Politiker sind allerdings sehr offen und freuen sich, dass wir uns für die Jungen engagieren. Sie geben uns auch Tipps. Zum Beispiel verschaffen sie uns Kontakte zu anderen Organisationen, die sich für dasselbe Thema einsetzen und mit denen wir dann zusammen arbeiten können.Rolf: Man sollte nicht glauben, man könne mit der Arbeit im Forum politische Berge versetzen. Das geht natürlich nicht so einfach. Aber es gibt immer wieder Er-

folge zu verzeichnen. Geduld, Ausdauer und Selbstinitiative sind ganz wichtig in der Politik, auch beim Forum. Und wer Power mitbringt, kann etwas bewegen.

Warum gibt es keine regionalen Jugendsessionen mehr?Ilona: Früher haben wir an den region-alen Jugendsessionen die verschiedenen Petitionen vorbereitet. Wir haben aber festgestellt, dass das nicht unbedingt nötig ist. Die nochmalige Überarbeitung aller Petitionen an der nationalen Ju-gendsession hat sie nicht wirklich besser gemacht. Deswegen sind wir von dieser Form der Vorbereitung weggekommen.

Früher war die Party nicht schon am ersten Tag und es fanden auch keine Workshops statt. Wollt ihr mit diesen Änderungen den sinkenden Teilnehmerzahlen entgegenwirken?Ilona: Nein. Dieses Jahr ist alles etwas anders, weil zurzeit ja das Bundeshaus umgebaut wird und wir die Session ausserhalb von Bern planen mussten. Ausserdem feiern wir unser 15-jähriges Bestehen, da darf sich die diesjährige Ju-gendsession natürlich schon etwas vonden früheren Sessionen abheben.Wir erarbeiten als Projektgruppe «Stu-di07» ein neues Konzept für die Ju-gendsession. Wie sie sich nächstes Jahr präsentieren wird, steht noch in den Sternen. Höchstwahrscheinlich werden wir die Workshops nächstes Jahr auch wieder organisieren. Für die Party waren die Leute vom Riders Palace zuständig, die das Datum auf den Samstag festgelegt haben. Die Jugendsession soll aber auf keinen Fall ein Partywochenende werden. Die Jugendsessionsteilnehmer wollen diskutieren, sich austauschen und neue Leute kennen lernen.

Was muss an eurer Arbeit im Fo-rum verbessert werden?Ilona: Wir müssen unbedingt mehr Öffentlichkeitsarbeit leisten. Es nervt mich, wenn ich meinen Kollegen erzähle, dass ich mich für die Jugendsession en-gagiere und dann fragende Blicke ernte. Vermehrte Medienpräsenz ist wichtig, wir müssen uns besser verkaufen.Rolf: Unser Oberziel bleibt: Mehr Gehör für Jugendliche und ihre politischen An-liegen. Wir erreichen dieses Ziel unter anderem durch die genannte Medien-präsenz und durch aktuelle Themen, die wir direkt in die Politik einfliessen lassen können. <<

Rolf Heuberger, 21, GalgenenFoto: Raphael Hünerfauth

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imPressionen workshoPs

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Tink.chSandstrasse 53302 MoosseedorfFon 031 850 10 91Fax 031 850 10 [email protected]

RedaktionsleitungJanosch Szabo (Chefredaktor) Raphael Hünerfauth(Infrastruktur)Susanne Mani (Layout/Druck)Andreas Renggli (Leitung internationales Team)Claudia Peter (Leitung internationales Team)

TextJulia Bessonova (Estland)Juliana Börzsei (Ungarn)Stefan Fersterer (Deutschland)Andriy Garbuza (Ukraine)Sami Haddad (Italien)Daniel Hollenstein (Schweiz)Katharina Kneip (Schweiz)Anna Röthlisberger (Schweiz)Lailo Sadeghi (Schweiz)Gianna Sonder (Schweiz)Veronika Wüster (Österreich)Vanessa Zurkirch (Italien)

ÜbersetzungenManuel Tamò-Tschopp (Schweiz)Fanny Schlegel (Schweiz)

LektoratClaudia Colombo (Schweiz)Manuel Tamò-Tschopp (Schweiz)

FotosJonas Bischoff (Schweiz)Josias Brotbeck (Schweiz)Raphael Hünerfauth (Schweiz)

LayoutAnita Bünter (Schweiz)Jonas Häfele (Schweiz)Nadja Rindlisbacher (Schweiz)Anna Röthlisberger (Schweiz)

DruckTypoart AGBollstrasse 613076 WorbFon 031 838 31 31Fax 031 838 31 [email protected]

Auflage1000 Exemplare

PartnerInfoklick.chJunge Medien SchweizEuropäische Jugendpresse (EJP)Jugend für EuropaJugendsession

imPressum

Page 36: tink magazine 2006

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