20
1, RUE EMILE CONNOY, 93200 ST-DENIS TÉL. 09.71.36.96.96. FAX. 01.42.43.00.04. WWW.HABADSTDENIS-LAPLAINE.COM E-MAIL. HABADLUBAVITCH93@GMAIL.COM Tichri 5771/2010 N°66 NOUVEAU SITE WWW.HABADSTDENIS-LAPLAINE.COM VENEZ NOUS VISITEZ

tichri 5771-2010

Embed Size (px)

DESCRIPTION

journal de saint denis tichri 5771 2010

Citation preview

Page 1: tichri 5771-2010

1, RUE EMILE CONNOY, 93200 ST-DENIS

TÉL. 09.71.36.96.96. FAX. 01.42.43.00.04.

WWW.HABADSTDENIS-LAPLAINE.COM

E-MAIL. [email protected]

Tichri 5771/2010 N°66

NOUVEAU SITE

WWW.HABADSTDENIS-LAPLAINE.COM

VENEZ NOUS VISITEZ

Page 2: tichri 5771-2010

Lettre du Rabbi MH”M Par la grâce de D.ieu, 18 Eloul 5710, Brooklyn, New York,

A nos frères et sœurs, fils et filles d’Israël, en tout endroit où ils se trouvent, que D.ieu leur accorde longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

Au seuil de la nouvelle année, qui apportera le bien et la bénédiction aux fils et filles d’I-sraël, chacun et chacune d’entre nous se trouve en éveil, établit le bilan de ce qu’a été l’année qui vient de s’écouler, de ce que l’on y a fait et de ce qui y est survenu. On prend alors la décision de s’améliorer et l’on prie notre Père, Qui se trouve dans les cieux, afin d’être inscrit et scellé, avec tous les siens, pour une bonne et douce année, matérielle-ment et spirituellement.

Nos Sages soulignent qu’en donnant de la Tsédaka à un pauvre, on peut être exaucé, ob-tenir une bonne vie, la délivrance et le salut, l’opulence et la satisfaction des besoins ma-tériels.

L’homme, au même titre que toutes les autres créatures, y compris les anges les plus élevés, possède un corps et une âme. Et, tout comme on peut être pauvre par son corps, incapable d’assurer la satisfaction de ses besoins, on peut l’être aussi par son âme et ne pas pouvoir satisfaire ses besoins.

Il en est de même pour la Tsédaka. Celle-ci peut être matérielle ou spirituelle. Dans le Ta-na Dveï Elyahou Rabba, au chapitre 27, nos Sages, commentant le verset «lorsque tu ver-ras un homme dévêtu, tu le couvriras», précisent: «Comment cela? En fait, si tu vois quelqu’un qui ne connaît pas les paroles de la Torah, fais le entrer dans ta maison, ensei-gne lui le Chema Israël et la prière, encourage-le à la pratique des Mitsvot». Chacun et chacune d’entre nous souhaite être inscrit et scellé pour une bonne et douce année, matériellement et spirituellement. On doit donc s’efforcer de donner de la Tséda-ka, matérielle et spirituelle à la fois, en particulier pendant les mois d’Eloul et de Tichri.

En ces jours, nous nous présentons devant le Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il. Cha-cun et chacune d’entre nous devra donc établir un large bilan selon ses possibilités spécifiques, de la Tsédaka qu’il a donnée pour sauver un pauvre matériellement et pour le préserver spirituellement.

Celui qui est matériellement pauvre est lui-même tenu de donner de la Tsédaka matériel-le. De fait, chaque pauvre est capable de trouver un moyen de venir en aide à son pro-chain.

Or, il en est de même pour la Tsédaka spirituelle. Celui qui est spirituellement pauvre doit également en donner. Il n’est pas un homme ou une femme, dans le peuple d’Israël, qui ne soit capable d’exercer une influence positive sur les juifs et les juives, qui ne puisse les rapprocher de la crainte de D.ieu, de la Torah et des Mitsvot.

Et l’effort est à la mesure de chacun. Les riches, matériels et spirituels, érudits de la To-rah, ceux qui se consacrent à son étude, élèves des Yechivot, doivent dépenser large-ment leur argent et leurs connaissances, pour sauver, guérir et soigner l’âme et le corps de leurs frères et sœurs. Ainsi, notre Père miséricordieux inscrira et scellera chacun et chacune d’entre nous, par-mi tout le peuple d’Israël, pour une bonne et douce année, en un bien visible et tangible, matériellement et spirituellement. Il nous accordera, très bientôt et de nos jours, la déli-vrance véritable et complète par notre juste Machia’h, Amen.

Page 3: tichri 5771-2010

Le mot du Rabbin

Chers Fidèles, Les premiers jours de l’année sont le moment propice pour procéder à une introspection objective. L’homme doit se remémorer les actes de l’année passée et dresser un bilan. Tel un commerçant, qui chaque année étudie

les comptes de son entreprise et évalue les gains et les pertes, l’individu revoie ses actes positifs et négatifs afin de prendre les décisions adéquates pour l’année à venir et pour par-faire sa conduite dans le futur. Roch-Hachana ne représente pas seulement le Jour du Jugement « Yom Hadine », il com-mémore aussi le jour de la création de l’homme ; c’est pourquoi il symbolise le renouveau. Roch-Hachana est, en fait, une opportunité qui nous est offerte de prendre un nouveau dé-part. Le bilan du passé importe peu lorsque l’on choisit de changer de cap ou si l’on désire élargir son horizon. Le mot «Roch-Hachana» signifie littéralement «Tête de l’Année». La tê-te est, certes, le membre le plus élevé du corps, mais elle est surtout le siège de la vie et du mouvement ; c’est à partir de la tête que partent tous les ordres en direction des autres membres du corps. Ainsi, Roch-Hachana ne doit pas être considéré comme le Jour de l’An Ŕ le jour le plus élevé de l’année ; il en est la tête. La conduite, la prière, les sentiments et les bons vœux qui prennent place en ce jour constituent le moteur et l’impulsion vitale des actes de toute l’année. « Chana Ŕ année » signifie « répétition », car l’année est un cycle ré-gulier. Néanmoins, nous pouvons aussi apparenter le mot« Chana » au mot « Chinouï » qui signifie changement. L’homme a besoin de changement et de renouveau. L’homme est fait pour progresser. S’il n’évolue pas, il s’éteint. Aussi, la nouvelle année nous invite au changement de notre personne. Nous rêvons tous d’un monde meilleur pourtant nous oublions rapidement que le monde, c’est nous. Nous sommes les bâtisseurs d’un monde idéal ; nous édifions la maison de D.ieu et chacun de nos actes est une nouvelle pierre pour l’ouvrage. La coutume veut que nous énoncions dans la prière de Roch-Hachana nos vœux de bonheur et de joie pour la nouvelle année en suivant l’ordre des lettres de l’alphabet hébraïque : «Chenath Ora, Che-nath Bera’ha, Chenath Guéoulah…» Je me propose de faire de même avec les lettres de notre alphabet. J’ai souvent écrit que la bénédiction Divine est le fruit des actes des hom-mes. Ainsi, l’homme se doit d’apporter un progrès dans l’Action, la Bienfaisance, la Créativi-té, la Défense des opprimés, l’Examen personnel, la Fraternité, la Générosité, l’attachement à notre Héritage, l’Initiative, le Judaïsme, la Kacherout, la Lumière, la Morale, l’aide aux Né-cessiteux, les bonnes Œuvres, la Paix, la Quête de vérité, le Retour aux Sources, la Torah, l’Unité, la Vertu… la Yahadouth et le Zèle. D-ieu répondra, alors, par une année d’Amour, de Bonheur, de Croissance, de Dynamisme, d’Entraide, de Fraternité, de Guéoulah, d’Harmonie, d’Identité, de Joie, de Kédoucha, de Li-bération, de Miracles, de Nouveautés, de Or (lumière), de Paix, où nous Quitterons l’exil, de Rayonnement de La Sagesse, de Torah, d’Union, de Vitalité… de Yéchoua et de Zé’houth (mérite) par la venue immédiate du Roi Machia’h. Chana Tova Rabbin Mendel BELINOW

Page 4: tichri 5771-2010

(*) Accompagnées d’un grand Kiddouch et Le’haim.

(**) Accompagné du grand repas traditionnel de Simh’at Torah.

Horaires des offices .

Dates Chah’arit Minha Arvit

Veille de Roch Hachana Mer. 8 Sep 20 h 30

1 er Jour de Roch Hachana Jeu. 9 Sep 09 h 30

Choffar 11 h 30

18 h 30

Tachlih 19 h 30 20 h 00

2 ème Jour de Roch Hachana Ven. 10 Sep 09 h 30

Choffar 11 h 30 19 h 00 20 h 00

Chabbath Chouva et Haazinou Sam. 11 Sep 10 h 00 19 h 00 20 h 55

Veille de Yom Kippour Ven. 17 Sep Kol Nidré 19 h 30

Yom Kippour Sam. 18 Sep 09 h 00

Yizkor 12 h 00

17 h 45

Néïla 19 h 30

Choffar 20 h 40

Arvit 20 h 45

Veille de Soukoth Mer. 22 Sep 20 h 00

1 er Jour de Soukoth Jeu. 23 Sep 10 h 00 19 h 00 20 h 00

2 ème Jour de Soukoth Ven. 24 Sep 10 h 00 19 h 00 20 h 00

Chabbath H’ol Hamoèd Soukot Sam. 25 Sep 10 h 00 19 h 00 20 h 30

Hochana Raba Mer. 29 Sep

19 h 30

Hakafot (*) 20 h

00

Chemini Atsereth Jeu. 30 Sep 10 h 00

Yizkor 11 h 30 18 h 30

19 h 30

Hakafot (*) 20 h

00

Sim’hat Torah Ven. 1er Oct 10 h 00 (**) 18 h 30 20 h 00

Chabbath Beréchit Sam. 2 Oct 10 h 00 18 h 30 20 h 15

Page 5: tichri 5771-2010

TICHRI 5771 SEPTEMBRE - OCTOBRE 2010

29 Veille de Roch Hachana Allumage des bougies avant 19 h 58 1 & 5 Mer 8

1 1er jour de Roch Hachana Allumage des bougies après 21 h 03 1 & 5 Jeu 9

2 2 ème jour de Roch Hachana Allumage des bougies avant 19 h 54 2 Ven 10

3 Chabbat Chouva et Haazinou Fin du Chabbat après 20 h 58 Sam 11

4 Jeûne de Guédalia Début : 05 h 44 - Fin : 20 h 48 Dim 12

5 Lun 13

6 Hilloula de la Rabbanite H’anna mère du Rabbi de Lubavitch (1964) Mar 14

7 Mer 15

8 Jeu 16

9 Veille de Yom Kippour Allumage des bougies avant 19 h 39 4 & 7 Ven 17

10 Yom Kipour Yizkor Fin de Yom Kipour après 20 h 42 Sam 18

11 Dim 19

12 Lun 20

13 Hilloula du Rabbi Maharach 4éme Rabbi de Lubavitch (1882) Mar 21

14 Veille de Soukoth Allumage des bougies avant 19 h 29 4 & 5 Mer 22

15 1er jour de Soukoth Allumage des bougies après 20 h 34 4 & 5 Jeu 23

16 2ème jour de Soukoth Allumage des bougies avant 19 h 24 2 Ven 24

17 Chabbat H’ol Hamoèd Fin du Chabbat après 20 h 30 Sam 25

18 2ème jour de ‘Hol Hamoed (demi-fête) Dim 26

19 3ème jour de ‘Hol Hamoed (demi-fête) Lun 27

20 4ème jour de ‘Hol Hamoed (demi-fête) Mar 28

21 Veille de Chemini Atzèrèt / Hochana Raba / Allumage des bougies avant 19 h 14 4 & 5 Mer 29

22 Chemini Atseret Yizkor - Guéchèm Allumage des bougies après 20 h 19 4 & 5 Jeu 30

23 Sim’hat Torah Allumage des bougies avant 19 h 10 2 Ven 1

24 Chabbat Beréchit Fin du Chabbat après 20 h 15 Sam 2

25 Dim 3

26 Lun 4

27 Mar 5

28 Mer 6

29 Jeu 7 Veille de Roch H’odech Mar-H’èchvan

30 1er jour de Roch H’odech Mar-H’èchvan Ven 8

Page 6: tichri 5771-2010

(1) Barou’h Ata Ado-naï Elohénou Mèlè’h Haolam Achèr Kidéchanou

Bémitsvotav Vetsivanou Lehadlik Nér Chèl Yom Hazikarone.

(2) Barou’h Ata Ado-naï Elohénou Mèlè’h Haolam Achèr Kidéchanou

Bémitsvotav Vetsivanou Lehadlik Nér Chèl Chabbat Kodèch.

(3) Barou’h Ata Ado-naï Elohénou Mèlè’h Haolam Achèr Kidéchanou

Bémitsvotav Vetsivanou Lehadlik Nér Chèl Yom Hakipourim.

(4) Barou’h Ata Ado-naï Elohénou Mèlè’h Haolam Achèr Kidéchanou

Bémitsvotav Vetsivanou Lehadlik Nér Chèl Yom Tov.

(5) Barou’h Ata Ado-naï Elohénou Mèlè’h Haolam Chèhèh’èyanou

Vekiymanou Vehiguiyanou Lizman Hazè.

Les Bénédictions des fêtes de Tichri .

A partir du Mercredi 22 Septembre au soir:

On mange dans la Soukah en récitant les bénédictions suivantes :

Le 1 er soir on récite les bénédictions (6) et (7) après avoir récité la bénédiction appropriée à l’aliment consommé.

(6) Barou’h Ata Ado-naï Elohénou Mélè’h Haolam Achèr Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Léchèv Basoukah.

(7) Barou’h Ata Ado-naï Elohénou Mélè’h Haolam Chéhé’héyanou Vekiymanou Vehiguianou Lizmane Hazèh.

Les autres soirs, on ne fera que la bénédiction (6) après avoir récité la bénédiction appropriée à l’aliment consommé.

A partir du Jeudi 23 Septembre:

On agite le Loulav et l’Etrog en récitant les bénédictions suivantes :

Le 1 er jour on récite les bénédictions (8) et (9) et on agite le Loulav et l’Etrog.

(8) Barou’h Ata Ado-naï Elohénou Mèlè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Al Nétilat Loulav.

(9) Barou’h Ata Ado-naï Elohénou Mèlè’h Haolam Chéhé’héyanou Vekiymanou Vehiguianou Lizmane Hazèh.

Les autres jours, on ne fera que la bénédiction (8) et on agite le Loulav et l’Étrog.

Page 7: tichri 5771-2010

Le service de D.ieu à Roch Hachana consiste en premier lieu à la Kabbalat Ol (l'acceptation du joug divin).

Ainsi, en ces jours, même les personnes éminentes et prestigieuses servent D.ieu d'une manière qui paraît

"simple" : réciter constamment des Psaumes, dormir le minimum durant les deux nuits (dans la mesure du

possible), et faire très attention à ne pas prononcer de bavardages inutiles... – Rabbi Yossef Its'hak Schneer-

son de Loubavitch.

Le calendrier de Roch Hachana 2010

Mercredi

8 septembre 2010 – 29 Eloul

Office spécial de Seli'hot avant la prière du matin.

Hatarat Nedarim ("Annulation des voeux") après la prière du matin.

Faire un érouv tavchiline en récitant les bénédictions voir page 8.

Les femmes et les jeunes filles allument les bougies de la fête ce soir pour accueillir Roch Hacha-

na. Avant 19 h 58 en récitant les bénédictions 1 & 5. (voir page 5.)

Après l'office du soir, nous nous souhaitons mutuellement , "Lechana tova tikatev veté'hatem -

Puissiez-vous être inscrit(e) et scellé(e) pour une bonne année !"

Après avoir récité le Kiddouche de la fête, nous mangeons la 'hallah trempée dans du miel. Il est

alors de coutume de manger une pomme douce trempée dans du miel, de la tête d'un poisson, ou

d'un bélier ou d'un autre animal cachère, et une grenade. Il existe différents coutumes quant aux

autres aliments que l'on mange traditionnellement lors de ce repas. (voir page 9.)

Jeudi

9 septembre – 1er Tichri 1er jour de Roch Hachana

Lecture de la Torah : Genèse 21, 1-34 ; Nombres 29, 1-6.

Haftarah : Samuel I 1, 1 - 2, 10.

Il est important que tous les hommes, femmes et enfants se rendent à la synagogue pour écou-

ter la sonnerie du Choffar.

Les Cohanim bénissent l'assemblée au cours de la prière de Moussaf.

Repas de fête. La 'hallah est trempée dans le miel.

Dans l'après-midi, après la prière de Min'ha, on se rend près d'un point d'eau (mer, rivière, lac, etc)

où se trouvent des poissons et on récite la prière de Tachli’h, dans laquelle on demande à D.ieu de

"jeter nos péchés dans les profondeurs de la mer".

Les femmes et les jeunes filles allument les bougies de la fête. À partir d’une flamme déjà existan-

te. Après 21 h 03 en récitant les bénédictions 1 & 5. (voir page 5.) Il convient qu'au moment de

l'allumage des bougies, un "fruit nouveau" soit présent sur la table. En récitant la bénédiction de

"Chéhé'héyanou", la personne qui allume doit avoir en tête le fruit nouveau qui sera consommé

après le Kiddouche. Ceci est également valable pour le "Chéhé'héyanou" récité lors du Kiddouche.

Après le Kiddouche de la fête, avant de se laver les mains pour manger la 'hallah, le fruit nouveau

est consommé.

La 'hallah est trempée dans le miel.

Page 8: tichri 5771-2010

Le calendrier de Roch Hachana 2010

Vendredi

10 septembre – 2 Tichri 2ème jour de Roch Hachana

Lecture de la Torah : Genèse 22, 1-24 ; Nombres 29, 1-6.

Haftarah : Jérémie 31, 1-20.

Il est important que tous les hommes, femmes et enfants se rendent à la synagogue pour écou-

ter la sonnerie du Choffar ce jour également.

Les Cohanim bénissent l'assemblée au cours de la prière de Moussaf.

Repas de fête. La 'hallah est trempée dans le miel.

Préparation et cuisine pour Chabbat.

Les femmes et les jeunes filles allument les bougies de Chabbat. À partir d’une flamme déjà exis-

tante. Avant 19 h 54 en récitant la bénédiction 2. (voir page 5.)

Office d'entrée du Chabbat abrégé. Kiddouche et repas de Chabbat habituels. La 'hallah est trem-

pée dans le miel.

Chabbat

11 septembre – 3 Tichri Chabbat Techouvah (Chouvah)

Lecture de la Torah : Parachat Haazinou, Deutéronome 32, 1 - 32, 52.

Haftarah : Hoséa 14, 2-10 ; Micah 7-18-20.

Kiddouche et repas de Chabbat. La 'hallah est trempée dans le miel.

Les offices de l'après-midi et du soir sont suivis de la havdalah habituelle du Chabbat.

Fin du Chabbat Après 20 h 58.

Dimanche

12 septembre – 4 Tichri Jeûne de Guédalia

Tous les hommes et les femmes au-dessus de l'âge de Bar/Bat Mitsva jeûnent depuis l'aube jusqu'à

la tombée de la nuit, en commémoration de l'assassinat de Guédalia, gouverneur de Judée.

Début: 5 h 44, Fin: 20 h 48.

Les femmes enceintes et qui allaitent ne jeûnent pas. Un malade doit consulter un rabbin.

Au cours de la prière du matin, nous récitons les seli’hot (élégies).

La Torah est lue lors de l’office du matin et de celui de l’après-midi (Exode 31,11-14 et 34,1-

10). Après la lecture de l’après-midi, la Haftarah des jours de jeûne est lue (Isaïe 55,6 à 58,8).

Au cours de la Amidah de l’après-midi, tous ceux qui jeûnent ajoutent un petit passage, anei-

nou, dans la bénédiction Chéma koleinou.

Page 9: tichri 5771-2010

Photos du Centre Communautaire Beth H’abad Ohr Menahem Photos du Centre Communautaire Beth H’abad Ohr Menahem

Page 10: tichri 5771-2010

Photos du Centre Communautaire Beth H’abad Ohr Menahem

Page 11: tichri 5771-2010

Photos du Centre Communautaire Beth H’abad Ohr Menahem

Page 12: tichri 5771-2010

Photos du Centre Communautaire Beth H’abad Ohr Menahem

Page 13: tichri 5771-2010

Érouv Tavchiline

Un jour de fête,1 il est interdit d’accomplir tout acte en préparation du jour suivant,2 même si celui-ci est Chab-

bat. Toutefois, les Sages ont créé un dispositif halakhique, appelé érouv tavchiline, qui autorise une personne à

cuire un jour de fête de la nourriture destinée à être consommée le Chabbat qui le suit immédiatement.

Si un jour de fête – que ce soit le premier ou le second jour de la fête – tombe un vendredi, un érouv tavchiline

est préparé et mis de côté le jour qui précède la fête (mercredi ou jeudi après-midi), de sorte qu’il nous sera

permis de préparer la nourriture du Chabbat (ce qui inclut l’action de cuire et toutes les autres actions 3 néces-

saires à sa préparation) pendant la fête. Un seul érouv est requis par foyer.

Ce érouv consiste en une ‘hallah ou deux matsot, et un aliment cuit, tel que de la viande, du poisson ou un œuf

dur non pelé.

Prenez ces aliments (c’est une bonne idée de les envelopper dans du papier aluminium ou un autre emballage

distinctif, pour les distinguer facilement du reste des aliments) et donnez-les à une autre personne (si possible

à une personne qui ne fait pas partie de votre foyer), et dites :

Je fais présentement prendre part à ce érouv toute

personne qui désire en être partenaire et s’y associer.

La personne à qui le érouv a été remis le soulève d’une largeur de main puis le rend à la personne qui effectue

le érouv, qui récite alors ce qui suit :

Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui

nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a

ordonné la mitsvah du érouv.

Par cela il nous sera permis de mettre au four, de cui-

re et de garder au chaud, d’allumer une bougie,4 de

préparer, de confectionner, le jour de la fête, tout ce

qui nous est nécessaire pour le Chabbat – à nous et à

tous les Israélites qui demeurent dans cette ville.

Le érouv est mis de côté jusqu’à Chabbat et sera consommé en ce jour. Dans de nombreuses communautés, il

est de coutume d’utiliser la ‘hallah ou la matsa du érouv pour la bénédiction sur le pain du repas de Chabbat.5

Remarques importantes :

Le érouv tavchiline autorise à préparer de la nourriture à la condition qu’après cette préparation il reste

suffisamment de temps pour la consommer théoriquement avant le coucher du soleil (si une cohorte d’invités

débarquait chez vous, par exemple). C’est un important détail à avoir en tête lorsqu’il s’agit de préparer dafina

et autre tchoulent qui demeurent sur le feu jusqu’au lendemain matin.

Le érouv tavchiline autorise seulement à cuisiner du vendredi pour le Chabbat. Il ne permet pas de cuisiner

d’un jour de la fête pour le suivant (c’est-à-dire le jeudi pour le vendredi).

Les jours de fête, il est seulement permis de cuisiner à partir d’une flamme préexistante, allumée depuis avant

l’entrée de la fête. (Il n’est pas permis d’allumer une plaque électrique.)

1. Ces jours, appelés Yom Tov, sont Roch Hachana, les premiers et derniers jours de Souccot et de Pessa’h et Chavouot.

2. N’oubliez pas que la date juive commence à la tombée de la nuit.

3. Autorisées un jour de fête.

4. Un jour de fête, une flamme peut être allumée seulement à partir d’une flamme préexistante.

5. D’autres l’emploieront comme second pain de la bénédiction des repas de Chabbat du soir et de midi, sans la consommer, puis la consomment lors de la séoudah chelichit (le repas du Chabbat après-midi), accomplissant ainsi de multiples mitsvot avec cette ‘hallah (ou matsa).

Page 14: tichri 5771-2010

Séder des deux soirs

de Roch Hachana

1. La figue Yéhi Ratson Miléfanékha Ado-naï Élohénou Vélohé Avoténou Chètehé Chana Zo Haba’a Alénou

Tova Oumetouka Kadevéla.

2. La grenade Yéhi Ratson Miléfanékha Ado-naï Élohénou Vélohé Avoténou Chèyrbou Zikhyoténou Karimone.

3. La pomme Yéhi Ratson Miléfanékha Ado-naï Élohénou Vélohé Avoténou Chètehé Chana Zo Haba’a Alénou

Tova Oumetouka Katapouakh.

4. Le Sésame Yéhi Ratson Miléfanékha Ado-naï Élohénou Vélohé Avoténou Chèyrbou Zikhyoténou Kachou-

chemine.

5. La courge Yéhi Ratson Miléfanékha Ado-naï Élohénou Vélohé Avoténou Chétikra Rôa Gzar Dinénou Véyi-karéou Léfanékha Zikhyoténou.

6. L’épinard Yéhi Ratson Miléfanékha Ado-naï Élohénou Vélohé Avoténou Chèystalkou Oyvénou Vésonénou Vékhol Mévakché Raâténou Mipanénou.

7. La datte Yéhi Ratson Miléfanékha Ado-naï Élohénou Vélohé Avoténou Chèytamou Oyvénou Vesonénou Vékhol Mévakché Ra’âténou.

8. La fève Yéhi Ratson Miléfanékha Ado-naï Élohénou Vélohé Avoténou Chèypolou Sonénou Lefanénou.

9. Le miel Yéhi Ratson Miléfanékha Ado-naï Élohénou Vélohé Avoténou Chètéhé Chana Zo Haba’a Alénou

Tova Oumtouka Kadevach Mérechit Hachana Véad Akharit Hachana.

10. La tête de mouton Yéhi Ratson Miléfanékha Ado-naï Élohénou Vélohé Avoténou Chènyheyè Leroche Vélo Lézanav Vétizkor Lanou Élo Chèl Ytskhak Avinou Alav Hachalom.

11. Le poisson Yéhi Ratson Miléfanékha Ado-naï Élohénou Vélohé Avoténou Chènifrè Venirbè Kadaguime.

12. La jujube Yéhi Ratson Miléfanékha Ado-naï Élohénou Vélohé Avoténou Chèyrbou Zikhyoténou.

13. Le poireau Yéhi Ratson Miléfanékha Ado-naï Élohénou Vélohé Avoténou Chèykartou Oyvénou Vesonénou Vékhol Mévakché Ra’âténou.

Page 15: tichri 5771-2010

Le Choffar

Au septième mois, le premier jour du mois, il y aura pour vous convocation sainte :

vous ne ferez aucune œuvre servile. Ce sera pour vous un jour de sonnerie.

(Nombres 29, 1)

Le Choffar est fait d'une corne d'animal, mais seulement d’une espèce dont la

corne est naturellement creuse et remplie par un os. Ce qui exclut tous les ani-

maux cornus dont les cornes sont pleines, notamment la vache et le bœuf. Les

cornes de ces derniers sont appelées en hébreu Kérène et non Choffar ; en ou-

tre, ces cornes nous rappelleraient le Veau d'Or que confectionnèrent les enfants d'Israël dans le dé-

sert après leur départ d'Égypte – souvenir qui ne s'accorderait guère à un jour comme Roche Hacha-

na, où nos prières ont pour but de trouver grâce devant Dieu et d'invoquer sa bienveillance.

On a recours d'habitude – et de préférence – à une corne de bélier en souvenir de la bête offerte en

substitution d'Isaac qui avait consenti à être attaché sur l'autel et offert en holocauste à Dieu.

Rabbi Abahou dit : « Le message de D.ieu est : Sonnez d'un Choffar fait d'une corne de bélier ; Je me

souviendrai alors de la Akédah d'Isaac, et Je penserai à vous comme si vous étiez, vous aussi, prêts

à M'offrir votre vie. »

Un exil après l’autre

Dans la section de la Torah ayant trait à la ligature d'Isaac – section que nous lisons le second jour

de Roche Hachana – il est écrit :

« Et Abraham leva les yeux et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cor-

nes » (Genèse 22, 13). Abraham vit le bélier qui se prenait les cornes successivement dans un buis-

son après l'autre.

Rav Houna, le fils de Rav Yitz'hak, dit que le bélier pris à plusieurs reprises dans les buissons touffus

préfigurait à Abraham que ses enfants seraient pareillement pris dans une succession d'exils, mais

qu'à la fin ils seraient rachetés par le son de la corne de bélier (Midrache Rabba, Vayikra, 29).

Rabbi 'Hanina ben Dossa dit que chaque partie de ce bélier avait une importance : ses cendres

étaient les fondations de l'autel intérieur dans le Beth Hamikdache ; ses dix tendons devinrent les

cordes de la harpe du roi David ; sa peau fit la ceinture de cuir d'Eliyahou (le prophète Élie) ; enfin,

ses deux cornes : on sonna de la corne gauche au mont Sinaï quand la Torah fut donnée ; et on son-

nera de la corne droite, la plus grande, quand les Juifs dispersés seront rassemblés de tous les coins

de la terre. Ainsi qu'il est écrit (Isaïe 27) : « Et ce jour-là on sonnera du grand Choffar » (Pirké de Rab-

bi Eliézère 31)

Le son direct et non l’écho

Le Choffar doit être recourbé : ainsi, il nous rappellera que nous devons incliner notre cœur vers no-

tre Père Céleste.

Il ne doit comporter ni dorure ni peinture. Qu'il ait seulement une embouchure en or, et le voilà impro-

pre à servir comme Choffar. Seuls quelques éléments décoratifs gravés sur la corne même sont permis.

La voix du Choffar est un appel à la pénitence et une invitation au combat. Le Choffar nous invite à

lutter contre tout ce qui nous empêche d'appliquer complètement les règles de notre religion. Il nous

dit d'être courageux et ne pas avoir peur de respecter et remplir les saints commandements, comme,

par exemple, mettre les Téfiline, porter des Tsitsit, observer le Chabbat, etc. « Si c'est nécessaire, lut-

tez et surmontez tous les obstacles. »

Le fidèle doit écouter le son même du Choffar, et non son écho. Entendre ce dernier seulement, c'est

ne point observer la Mitsva du Choffar. Cette loi avait son importance pour les Juifs au temps de l'In-

quisition, quand les Marranes (Israélites restés secrètement fidèles à leur foi) n'avaient d'autre moyen

que de se cacher au fond des bois, loin sur les collines ou à l'intérieur des grottes pour sonner du

Choffar, car s'ils avaient le malheur d'être pris sur le fait, ils étaient envoyés au bûcher.

Page 16: tichri 5771-2010

Le Choffar

La prière prise pour une rébellion

On sonne du Choffar à Roche Hachanah après la lecture de la Torah, avant et pendant la prière du

Moussaf. Bien qu'en règle générale, il ne faille pas différer l'accomplissement d'une Mitsvah (et, en

tant que tel, le son du Choffar s'imposerait au commencement de l'office), celle-ci est retardée pour la

raison suivante : il arriva une fois que les Juifs asservis sonnèrent du Choffar un matin de très bonne

heure. Leurs maîtres, interprétant cet acte comme un appel à la rébellion, les encerclèrent et les mas-

sacrèrent. Afin d'éviter le retour d'une si tragique erreur, les juifs décidèrent alors de ne sonner du

Choffar qu'après la lecture de la Torah.

L'idée s'avéra bonne. En effet, constatant que les Juifs avaient déjà fait paisiblement une partie de

leurs prières, récité le Chema, dit la Amida et lu dans la Torah, leurs maîtres se rendirent compte qu'il

s'agissait d'un rassemblement pacifique dont le but était la prière et non la révolte. (Talmud Yérou-

chalmi, Roch Hachana ch. 4, 5).

Rachi explique qu'il fut un temps où l'on interdit aux Juifs de sonner du Choffar. Des gardes surveillè-

rent sur place les prières jusqu'à la conclusion de l'office de Cha'harit. Aussi les Juifs sonnèrent-ils

du Choffar plus tard, pendant l'office de Moussaf.

C'est ainsi que la règle fut instituée : on sonna désormais du Choffar après l'office de Cha'harit. Une

autre raison existe également : à l'heure de ce dernier office, les fidèles sont déjà couronnés des

Mitsvoth : Tsitsit, Chéma et de la lecture de la Torah. Alors intervient le Choffar, porteur du pardon.

———

Yom Kippour

Les Kapparot

Dans la semaine qui précède Yom Kippour, on procède aux « Kapparot » : on fait tourner autour de sa

tête trois fois un poulet vivant (ou un poisson, ou une somme d’argent multiple de 18) en récitant les

versets traditionnels ; puis on donne le poulet (ou le poisson ou la valeur monétaire) à une institution

charitable.

La veille de Kippour

La veille de Yom Kippour, cette année Vendredi 17 septembre 2010, on a coutume de demander au

responsable de la synagogue du gâteau au miel, symbole

d’une bonne et douce année.

Il est d’usage que les hommes se trempent au Mikvé (bain ri-

tuel), si possible avant la prière de Min’ha.

On met les vêtements de Chab- bat dès la prière de Min’ha.

Après celle-ci, on fait un repas de fête, sans poisson ni viande,

mais avec du poulet.

Après le repas, les parents bé- nissent les enfants et leur sou-

haitent d’aller toujours dans le droit chemin.

Vendredi 17 septembre 2010 en fin de journée, Avant 19 h 39 et après avoir mis quelques pièces à la

Tsédaka, les femmes, les jeunes filles et les petites filles allument les bougies de Yom Kippour en ré-

citant les bénédictions 3 & 5. (voir page 5.)

Il est d’usage d’allumer également une bougie qui dure au moins vingt-cinq heures et sur laquelle on

récitera la bénédiction de la Havdala à la fin de la fête. On allume aussi des bougies de vingt-cinq

heures à la mémoire des parents disparus.

On enlève les chaussures en cuir et on met des chaussures en toile ou en plastique. Les hommes

mariés mettent le grand Talit et le « Kittel » (vêtement rituel blanc).

Page 17: tichri 5771-2010

Souccot Le temps de notre joie

Vous prendrez, le premier jour, du fruit de l'arbre hadar, des branches de

palmier, des rameaux de l'arbre avoth et des saules de rivière ; et vous vous

réjouirez, en présence de l'Éternel votre D.ieu, pendant sept jours.

Vous la célèbrerez cette fête pour l'Éternel, sept jours chaque année. C'est

une règle immuable pour vos générations, au septième mois vous la fêterez.

Vous demeurerez dans des Souccot durant sept jours ; tout citoyen en Israël demeurera dans des Souccot,

afin que vos générations sachent que c'est dans des Souccot que J'ai fait résider les enfants d'Israël, quand Je les

ai fait sortir du pays d'Égypte, Moi, l'Éternel, votre D.ieu.

Lévitique 23, 40-43

Ainsi, pendant sept jours, du 15 au 21 Tichri, nous résidons et surtout nous mangeons dans une Souccah – une

cabane dont le toit est provisoire – élaborées suivant des règles halakhiques très précises.

Les « nuées de gloire »

La Souccah représente les nuages miraculeux qui entourèrent le peuple juif après sa sortie d’Égypte, lors de la

Traversée du Désert, tandis qu’il se dirigeait vers la Terre Sainte. Ces nuages aplatissaient les montagnes et com-

blaient les vallées qui se trouvaient sur le chemin du peuple juif. Ils le protégeaient aussi des serpents, scorpions

et des flèches ennemies, de même qu’ils nettoyaient et repassaient leurs vêtements sur eux. Lorsque nous résidons

dans la Souccah, nous évoquons la miséricorde infinie et éternelle de D.ieu à l’égard de chacun d’entre nous.

La Mitsva de résider, de manger et de passer la plus grande partie de son temps dans la Souccah (en faisant une

bénédiction spéciale : « ... qui nous a ordonné de résider dans la Souccah ») est une Mitsva unique : la personne y

est entièrement investie, chaque partie de notre corps, chaque cellule de notre personne est totalement envelop-

pée, investie et absorbée par cette Mitsva.

Souccah et Quatre Espèces

La Souccah est le symbole de la concrétisation de l’énergie spirituelle que nous avons attirée par nos prières et

nos efforts à Roch Hachana et à Yom Kippour. Cependant, cette énergie est tellement transcendante

qu’elle reste au-dessus de nos têtes, c’est-à-dire qu’elle est encore éloignée de notre conscience.

Comment nous en approcher ? En accomplissant, de préférence dans une Souccah, la Mitsva des

Quatre Espèces : réunir l’Etrog (le cédrat), le Loulav (une branche de palmier), les Hadassim (le

myrte) et les Aravot (le saule des rivières) en les prenant en main d’une façon particulière, puis,

après avoir récité la bénédiction, on les secoue suivant la coutume. C’est un tableau à la fois merveil-

leux et mémorable.

Yom Tov

Les deux premiers jours de Souccot (le 15 et le 16 Tichri) sont « Yom Tov », des jours de fête, avec

toutes les lois qui se rapportent à ce statut. Les interdictions du Chabbat s’appliquent, à l’exception

de certaines tâches liées à la préparation de la nourriture : il est notamment permis de manipuler et

d’allumer du feu, mais à partir d’une flamme déjà existante (cependant, il reste interdit de l’étein-

dre), de mettre des aliments à cuire et de faire passer un objet d’un domaine à l’autre ou de le trans-

porter dans le domaine public.

‘Hol Hamoède

Les jours suivants sont appelés « „Hol Hamoède », des jours de « demi-fêtes », comportant quelques restrictions

concernant le travail. Il y règne toujours une atmosphère de fête, mais celle-ci apparaît sous un autre aspect, qui

était inaccessible pendant Yom Tov. Nous pouvons en effet voyager pour rejoindre de la famille ou des amis, nous

pouvons aussi danser et chanter au son d’instruments de musique, comme on le faisait au Beth Hamikdache, le

Temple à Jérusalem, lors des grandes réjouissances de Sim‟hat Beth Hachoéva, la « joie du puisement de l’eau »

qui était ensuite offerte en libation sur l’autel du Temple.

Page 18: tichri 5771-2010

Hochaana Rabba

Le septième jour de Souccot (le 21 Tichri) s’appelle « Hochaana Rabba », qui, bien que

faisant partie des « demi-fêtes », est une fête d’envergure. On veille la nuit du mardi au

mercredi, pour réciter des passages de la Torah et le livre des Psaumes. C’est en effet

le jour où le jugement divin entamé à Roch Hachana est finalement tranché. Il est donc

marqué par des prières de supplications particulières dans lesquelles nous implorons

D.ieu de nous juger favorablement. Nous consommons néanmoins un joyeux repas de

fête dans l’après-midi, confiant dans la bienveillance de D.ieu.

C’est le dernier jour où l’on accomplit la Mitsva des Quatre Espèces et où nous réci-

tons la bénédiction de la Souccah.

Chemini Atseret

Nos Sages ont enseigné une belle parabole concernant la fête de Chemini Atseret :

Un roi organisait un jour dans son palais une grande fête à laquelle il invita des princes et des princesses.

Après avoir passé ensemble quelques jours dans l'allégresse, les invités se préparèrent à s'en aller. Mais le

roi leur dit : « Je vous en prie, restez encore un jour de plus, j'ai peine à vous quitter ! »

La même chose nous arrive. Nous avons passé des jours heureux dans la Maison de D.ieu, à la synagogue, au

cours des fêtes de Tichri : Roch Hachana, Yom Kippour, Souccot. Avant de quitter cette période de proximi-

té exceptionnelle avec D.ieu pour retourner à la routine de l’année, D.ieu nous donne une fête supplémentai-

re pour se retrouver ensemble encore une fois : Chemini Atseret.

Il y a des communautés où les Hakafoth ont lieu le soir de Chemini Atseret comme on le fait le soir de Si-

m'hat Torah. Telle est la coutume ‘Habad-Loubavitch.

À Chemini Atseret, nous prenons toujours nos repas dans la Souccah, mais sans dire la bénédiction Leichev

Bassouccah.

La partie de la Torah lue pendant l'office du matin de Chemini Atseret est le chapitre « Asser Teasser » qui

traite des dîmes. Souccot est la fête de la moisson ('Hag Haassif), l'époque où la récolte était ramassée dans

les champs. C'était le moment de retrancher un « dixième » de la récolte pour le donner, selon le commande-

ment de la Torah, aux Lévites et aux pauvres.

Pendant l'office de Moussaf, nous récitons une prière spéciale pour la pluie (Tefilat haGuechèm). À partir de

ce jour, nous demandons la pluie dans notre prière quotidienne, jusqu’à la fête de Pessa’h.

Sim'hat Torah

Finalement vient le jour le plus joyeux de tous : Sim'hat Torah. C'est en fait le second jour de la fête de Che-

mini Atseret et on continue à l'appe- ler ainsi dans la prière. En Israël, où

Chemini Atseret ne dure qu'un jour, Sim'hat Torah est célébré ce même jour.

Après les prières du soir et après le Kiddouche dans la synagogue, les rou-

leaux de la Torah sont portés en pro- cession solennelle dans l'enceinte de la

synagogue et les fidèles prononcent la prière « Atah Hareitah ». Cette proces-

sion, les Hakafoth, fait sept fois le tour de la Bimah. C’est alors que chacun,

avec force, chants et danses, exprime sa joie infinie d’être dépositaire de la To-

rah.

Les enfants, garçons et filles, partici- pent à l'allégresse générale, accompa-

gnant la procession avec dans les mains des petits drapeaux de Sim’hat

Torah. Il y a des drapeaux très travaillés, avec des arches miniatures, qui s'ouvrent et se ferment ou avec des

images de Moïse, Aaron et David qui expriment leur joie en face de la Torah. Au Beth Habad de St-Denis,

c’est l’occasion d’une pluie de bonbons.

Page 19: tichri 5771-2010

Sim'hat Torah

Cette procession a lieu à nouveau pendant l'office du matin, avec non moindres réjouissances. Ensuite, on

sort de l'arche trois rouleaux de Torah pour la lecture publique. Sur le premier

rouleau de Torah, on lit la dernière paracha de la Torah « Vezot Haberakha »,

et on appelle chaque membre de l’as- semblée à « monter » à la Torah, y com-

pris les garçons qui ne sont pas encore Bar Mitsva, qui « montent » accompagnés

d'une personnalité de la communauté.

Pour la lecture de la partie finale, on appelle un personnage important de la

communauté qui est appelé „Hatan To- rah, « le fiancé de la Torah ». On invite

une autre personnalité pour la lecture du commencement de la Torah, Béréchit,

qui est faite sur le deuxième rouleau. Cet homme est appelé „Hatan Béréchit,

« le fiancé de Béréchit ». Finalement, on appelle un autre homme pour le Maftir qui est lu sur le troisième

rouleau. La Haftara est le premier chapitre du livre de Josué, successeur de Moïse.

Et c'est ainsi que la lecture de la Torah s’est perpétuée, chapitre par chapitre, pendant toute l’année, au

cours de tous les siècles de notre histoire, dans un cycle ininterrompu. En ce jour de Sim’hat Torah, on achè-

ve en effet le cycle annuel de la lecture de la Torah et tout de suite après, on recommence à la lire depuis le

début. Ceci nous montre qu'il n'y a pas de fin à la Torah, qu'elle doit être lue et étudiée constamment, car la

Torah, comme D.ieu qui nous l'a donnée, est éternelle. En agissant ainsi, notre peuple d'Israël forme le troi-

sième maillon dans l'union éternelle entre D.ieu, la Torah et Israël.

———

A l’occasion de

Simh’at-Beth-Hachoéva

dans la Soukah Géante

du Centre Communautaire

“ OHR MENAHEM ”

le Mardi 28 Septembre 2010 à partir de 20 h 00

dans une ambiance chaleureuse et musicale.

Venez en journée faire les bénédictions du Loulav et Étrog

Page 20: tichri 5771-2010

Pour la 6ème Année

L - e

F - O - R - B - A - N - E *

Du: Centre Communautaire Beth H’abad

“ OHR MENAHEM ”

Au: 1 rue Émile Connoy 93200 St Denis

Vous attend pour lui rendre visite

Et venir manger la Séoudah de Souccot dans la

Souccah Géante

Le: Mercredi 22 Septembre 2010 - Soir -

Le: Jeudi 23 Septembre 2010 - Midi et Soir -

Le: Vendredi 24 Septembre 2010 - Midi et Soir -

Le: Samedi 25 Septembre 2010 - Midi -

Le: Mercredi 29 Septembre 2010 - Soir -

Le: Jeudi 30 Septembre 2010 - Midi -

* Offert depuis 6 Ans par Yossef (Stéphane) BENHAMOU