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DOGGY DANS GRAVEL LES BÂTISSEURS D’EMPIRE OU LE SCHMÜRZ LA FEMME LA PLUS DANGEREUSE DU QUÉBEC ANTIOCHE L’ILIADE LES AVENTURES DE LAGARDÈRE THÉÂTRE DENISE-PELLETIER CAHIER 99 AUTOMNE 2017

THÉÂTRE DENISE-PELLETIER · algérien, Djemila Benhabib a grandi à Oran dans une famille de scientifiques engagée dans des luttes politiques et sociales. Très tôt, elle prend

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Page 1: THÉÂTRE DENISE-PELLETIER · algérien, Djemila Benhabib a grandi à Oran dans une famille de scientifiques engagée dans des luttes politiques et sociales. Très tôt, elle prend

D O G G Y D A N S G R AV E L

L E S B ÂT I S S E U R S D ’ E M P I R E O U L E S C H M Ü R Z

L A F E M M E L A P L U S D A N G E R E U S E D U Q U É B E C

A N T I O C H E

L ’ I L I A D E

L E S AV E N T U R E S D E L A G A R D È R E

THÉÂTRE DENISE-PELLETIER

CAHIER 99 AUTOMNE 2017

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S A L L E F R E D - B A R R Y D U 7 A U 2 5 N O V E M B R E 2 0 1 7

TEXTE

SARAH BERTHIAUMEMISE EN SCÈNE

MARTIN FAUCHERPRODUCTION THÉÂTRE BLUFF

« T’ES MIEUX DE MARCHER LES FESSES SERRÉES PIS DE TE CONFORMER AUX RÈGLES DE LA CITÉ SINON, BANG, ON T’EMMURE. C’EST PAS JUSTE. » — ANTIGONE

Jade fait des listes et des rencontres sur Internet pour trouver un sens à sa révolte. Antigone, sa meilleure amie morte dans une pièce écrite il y a 2500 ans, tente désespérément de faire jouer sa tragédie par la troupe de théâtre de l’école. Inès, la mère de Jade, erre comme un fantôme dans leur maison de banlieue.

Antioche, c’est l’histoire de trois filles emmurées vivantes qui décident de fuir vers l’avant. Et surtout, c’est la fable d’une rencontre improbable dans la ville d’Antioche, en Turquie, là où tout pourrait encore changer.

Le metteur en scène Martin Faucher retrouve l’auteure de Yukonstyle, Sarah Berthiaume, qui, avec son humour, rappelle au temps présent la mythologie et crée un dialogue autour de la radicalisation et de l’immigration.

Depuis plus de 25 ans, le Théâtre Bluff initie des collaborations avec des créateurs singuliers sensibles aux dialogues intergénérationnels en faisant la promotion de la dramaturgie contemporaine, d’ici et d’ailleurs, auprès des adolescents. Après Les Haut-Parleurs de Sébastien David, Antioche est leur deuxième création en résidence au Théâtre Denise-Pelletier.

AVEC SHARON IBGUI, SARAH LAURENDEAU ET MOUNIA ZAHZAM

ASSISTANCE ÉMANUELLE KIROUAC-SANCHE  CONCEPTEURS MICHEL F. CÔTÉ,

MAX-OTTO FAUTEUX, MARYLINE GAGNON, PIERRE LANIEL, DENIS LAVOIE,

ALEXANDRE PILON-GUAY

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B I L L E T

LA CRISE HUMANITAIRE EN SYRIE :

PAR FRANÇOIS AUDET

P O U R Q U O I ?

Parce que la terreur et la guerre sont chose courante dans nos fils d’actualité, mais que les impacts politiques sont souvent plus relayés que les impacts humanitaires. Parce qu’il ne faut pas oublier que ce sont les civils qui subissent les bombes et les balles. François Audet porte un regard d’humanitaire sur ce conflit.

- L.-K. Tremblay

ANTIOCHE 41

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Autrefois un pays stable et prolifique, la Syrie est tombée dans une crise politique puis en situation de guerre d’une rare violence depuis maintenant 6 ans. Ces 6 années de guerre en Syrie ont généré la plus grave crise humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale, avec un triste bilan de plus de 320 000 morts. Aujourd’hui, 5 millions d’habitants sur 22 millions ont désormais fui le pays. Au moins 6 millions de déplacés n’ont pas pu quitter le pays et se sont réfugiés dans différents endroits en Syrie pour éviter les combats, les bombardements et le bruit des balles.

Il est toujours difficile d’imaginer ou de comprendre la guerre. Les événements tragiques qui touchent la Syrie sont d’une grande complexité. Ils sont à la fois d’origines domestique, régionale et internationale. En peu de mots, la Syrie est graduellement devenue le terrain d’oppositions qui la dépassent et les premières victimes de cette guerre sont les millions de civils syriens.

En effet, peu importe les causes de cette guerre, les conséquences humanitaires sont de toute manière dramatiques. La magnifique ville millénaire d’Alep (classée patrimoine mondial UNESCO), par exemple, est désormais presque entièrement détruite. Dans le contexte de la guerre, la solution de la fuite devient une option que toutes les familles considèrent pour se sauver des obus et des attaques ciblées vers des civils.

En effet, les civils risquent leurs vies en quittant leur maison durant les combats. Il devient donc essentiel que des ententes soient négociées pour assurer la sortie des civils. Ces négociations sont très complexes. Certains groupes armés ont intérêt par exemple à garder les civils sous les bombes, car cela permet un pouvoir de négociation. Autrement dit, certains groupes armés font tout pour que les civils restent sous les bombes.

ANTIOCHE

En décembre dernier, une partie de la population qui désirait quitter la Syrie et la région d’Alep a été contrainte d’attendre que des cessez-le-feu temporaires soient négociés avec toutes les parties prenantes aux combats. Les civils doivent aussi souvent espérer qu’un corridor humanitaire soit négocié. Un corridor humanitaire survient lorsqu’une route de sortie sécurisée pour les civils a été identifiée et négociée. Des organisations comme la Croix Rouge ou le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (HCR) négocient et assurent alors la sécurité des convois. Ils doivent être en contact avec tous les groupes armés. Cela implique que les organisations négocient directement avec des groupes hostiles et mettent leur vie en danger. Ils aident les civils à sortir de leur quartier et les transportent en lieu plus sûr. Mais cette sécurité est bien fragile, car les convois sont souvent attaqués malgré les ententes de cessez-le-feu.

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ANTIOCHE

Francois Audet est professeur à l’École des Sciences de la Gestion de l’Université du Québec à Montréal et Directeur scientifique de l’Observatoire canadien sur les crises et l’aide humanitaire. Avant d’entreprendre une carrière académique, François Audet a cumulé plus de quinze années d’expérience dans le domaine de l’aide humanitaire. Il a notamment été Chef de la délégation régionale de l’Afrique de l’Est et de l’Océan Indien pour la Croix Rouge canadienne et Directeur des programmes pour CARE Canada. Ses intérêts de recherche portent sur les nouvelles pratiques de l’humanitaire, l’efficacité de l’action humanitaire envers les réfugiés et la politique d’aide canadienne au développement.

Ceux qui ne peuvent pas attendre la négociation de corridors humanitaires n’ont plus d’autre choix que de partir et de recourir à des passeurs. Des passeurs sont des individus qui se font payer pour aider les fuyants à passer la frontière, parfois de manière illégale. Ils accompagnent ou informent les civils des chemins à prendre pour accéder à des pays limitrophes comme la Turquie. Ils empruntent donc souvent les routes les moins surveillées et les plus difficiles.

La frontière de la Turquie est la plus proche d’Alep. Pour une famille, quitter Alep pour Antioche est un voyage d’à peine 100 kilomètres, mais ce n’est évidemment pas un voyage comme les autres. Cette fuite, pour des millions de personnes, est très risquée. Il s’agit pour des femmes, des enfants, des personnes âgées et des hommes de prendre ce qu’ils peuvent sur leurs dos, et de marcher vers la frontière. Ce voyage exige de longues journées de marche à travers les montagnes, pour atteindre Antioche.

Cette route n’est pas une garantie d’un passage sécuritaire. Plusieurs organisations des droits de la personne comme Human Rights Watch (HRW) ont indiqué que les passeurs n’ont aucun scrupule à laisser derrière ceux qui n’arrivent pas à suivre. À l’approche de la frontière et en pleine nuit, les familles doivent se sauver des balles qui sifflent aux oreilles. Les enfants crient de terreur, les familles se dispersent et se perdent dans la montagne. Ceux qui réussissent à franchir la frontière ne sont pas au bout de leur peine. Par exemple, certains Syriens qui sont arrivés

en Turquie ont expliqué avoir subi des exactions de la police turque. Ils ont été battus, menacés, emprisonnés sans raison et souvent renvoyés en Syrie.

En somme, les principales victimes de la guerre en Syrie sont les civils. Les millions de personnes qui sont encore prisonnières dans leur maison sous les bombes, tentent de fuir par différentes routes : c’est le début d’une aventure périlleuse pour de nombreuses familles. Rester ou partir sont leurs deux options et aucune d’entre elles n’est sécuritaire. On choisira souvent la « moins pire des deux solutions ». Dans tous les cas, la véritable solution rapide pour les civils syriens est la fin de la guerre. Souhaitons-la leur rapidement et assurons-nous que le Canada continue à faire son travail d’aide humanitaire pour aider la Syrie.

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L E T T R E

LETTRE À UNE JEUNE FILLE PAR DJEMILA BENHABIB

P O U R Q U O I ?

Que dire à la jeune fille qui veut retourner dans son pays d’origine ? À quoi doit-on s’attendre quand on retourne dans le pays que nos parents ont choisi de fuir ? J’avais envie de demander à une Orientale d’origine d’écrire une lettre adressée à une jeune fille qui fuit son pays d’accueil pour se rendre en zone de conflit. Djemila Benhabib a toujours été de celles qui parlent et se prononcent, je lui ai demandé d’écrire cette lettre.

- L.-K. Tremblay

ANTIOCHE 44

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Née en Ukraine en 1972 d’une mère chypriote grecque et d’un père algérien, Djemila Benhabib a grandi à Oran dans une famille de scientifiques engagée dans des luttes politiques et sociales. Très tôt, elle prend conscience de la condition subalterne des femmes de son pays. Condamnée à mort par les islamistes, sa famille se réfugie en France en 1994. Djemila Benhabib s’installe au Québec, seule, en 1997, où elle fait des études en physique, en science politique et en droit international. Elle travaille actuellement pour le gouvernement du Canada.

Ma vie à contre-Coran. Une femme témoigne sur les islamistes est son premier essai.

Pour ce livre, l’auteure a remporté en 2009 le prix des Écrivains francophones d’Amérique et a été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général dans la catégorie études et essais.

YA HABIBTI (mon amour), je ne sais si tu es déjà partie. Je ne me souviens pas avoir entendu la porte claquer derrière toi. De toute façon, je suis dure d’oreille. Tu me l’as souvent reproché. Je ne peux malheureusement plus courir après toi pour te ramener à la maison, à califourchon sur mon dos. Te souviens-tu lorsque je te racontais les histoires de May Ziadé et de Khalil Gibran jusqu’à ce que le sommeil effleure nos paupières et que nous sombrions, l’une dans les bras de l’autre ?

YA OMRI (ma vie), à quoi bon remuer tout ça, alors que tu es à la veille du grand départ ? Ce voyage vers là-bas ? Il est dans ta tête. Il loge dans tes entrailles. Il encombre ton être. Il te ronge de l’intérieur. Il est cette marée montante, laquelle te submerge et m’éloigne de toi. J’ai fini par le comprendre. L’admettre est une autre histoire. Ce que je craignais est arrivé. Pourtant j’ai essayé de t’en dissuader. Je te sais obstinée. Une vraie tête de cochon ! Pour une Arabe, ça la fout mal. Je t’entends rire. C’est bien. Ris, encore. Plus fort ! Je voulais t’éviter des souffrances inutiles. « Maman, m’as-tu avoué, je vais aller voir de mes propres yeux. Ici, le monde n’est que vacuité. Nos vies, un courant d’air. » Ah ! Quel coup d’assommoir !

YA BINTI (ma fille), tu désires coller les bouts de notre histoire quoi qu’il en coûte. Tu veux irradier de tes yeux cette terre qui regorge de sang. Tu veux insuffler du courage là où la lâcheté s’est installée. Tu veux détruire les murs et les barbelés. Tu veux arrêter les balles et les mortiers. Tu veux te dresser contre l’arbitraire. Tu veux tenir tête à toutes les canailles. Tu veux redonner aux femmes leur dignité. Tu veux jouir sous le soleil d’Alep. Tu veux courir dans les champs d’oliviers. Tu veux sentir ta peau respirer al-yasmin. À Damas, il y en a dans chaque maison, au pied de chaque immeuble, au coin de chaque rue. Sache, cependant, que les hommes sont capables de transformer un paradis en un enfer.

YA AINI (mes yeux), la vie ne s’arrête pas à un lieu. « L’étranger » n’est pas l’ennemi. Ceux qui nous ont aidées, toi et moi, ici, n’avaient ni race, ni religion. C’étaient des humains. Point. Ils voyaient en nous un simple prolongement de leur humanité. Nous avons mangé de leur pain et nous avons partagé autant leurs joies que leurs malheurs. Nous étions leur soleil. Ils étaient notre lune. Nous avons longtemps marché dans la brume. Ils nous ont tenu la main. Nous sommes parvenues au sommet de la montagne après maintes péripéties. Notre périple n’est pas fini. Car le plus long voyage qu’il est donné à un homme d’accomplir, le plus difficile, le plus important est le voyage vers soi. C’est le seul qui compte, ya hayati (ma vie).

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QU’EST-CE QUI VOUS MET EN COLÈRE ?

P O U R Q U O I ?

Dans Antioche, la jeune Jade fait des listes - listes d’injustices, de choses qui la mettent en colère. Qu’est-ce qui préoccupe les jeunes filles au secondaire ? J’ai demandé à des élèves de faire une liste de choses qui les préoccupent, les indignent, les fâchent. Les filles qui ont répondu sont de l’école secondaire André-Laurendeau à Saint-Hubert.

- L.-K. Tremblay

CASSANDRA MEILLEUR, 4e SECONDAIRE

La colère a plusieurs formes : la frustration, le mépris, la haine... Jusqu’à la colère dévastatrice d’un adolescent ayant les hormones dans le tapis. Cette colère qui vient des tripes. Celle qui est souvent incontrôlable et exagérée. Les électrons ne tournent plus autour du proton, la boussole perd le Nord, les poissons se noient. Rien ne va plus. J’ai moi-même expérimenté ces hargnes si banales, mais si singulièrement enrageantes. Les voilà en ordre :

• Débattre avec une personne opiniâtre.

• La fumée qui me sort des oreilles lorsque le bus me passe en pleine face.

• À chaque fois que je dois porter un vêtement humide, car il n’a pas eu le temps de sécher.

• Quand je me calcine (littéralement) le doigt avec de la colle chaude.

LAURIE NORMAND, 3e SECONDAIRE

• Les gens qui sont irrespectueux et qui se pensent supérieurs aux autres.

• Les guerres de religion dans le monde (les guerres en général)

• Ma sœur quand elle est TROP affectueuse!!!

• L’injustice sociale dans le monde.

• Le monde qui chiale pour rien.

LEILIA GAGNÉ, 4e SECONDAIRE

• Quand j’achète un livre et que le collant du prix reste collé sur la couverture.

• Ne pas être capable de mettre une paire de chaussures sans avoir à les détacher.

• Quand je joue du piano et que je fais des erreurs lors de mes enchaînements.

• Les gens irrespectueux. Les gens qui ne respectent pas les autres.

GABRIELLE TESSIER, 4e SECONDAIRE

• L’injustice

• L’attente

• La déception

• L’incompréhension

• Les personnes peu ouvertes d’esprit

MAXYME AUGER, 4e SECONDAIRE

• Quand quelqu’un s’en prend à une personne que j’aime.

• Perdre un document sur lequel je travaillais depuis des heures.

• Les personnes lentes et passives dans les travaux d’équipe

• Perdre son cellulaire sur le mode silencieux.

ANTIOCHE

V O X- P O P

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Pour comprendre de quoi il en retourne quand on parle du conflit syrien et de crises humanitaires. Voici quelques références utiles pour vous informer et tenter de saisir un peu mieux.

AUTOUR DE LA SYRIE

ANTIOCHE

COMPRENDRE LA SITUATION EN SYRIE EN SIX MINUTES

La guerre en Syrie implique le gouvernement syrien, plusieurs groupes locaux, des alliés internationaux, etc. Pour saisir un peu mieux le conflit et ceux qui y sont impliqués, Le Monde a fait une courte capsule de six minutes.

Le site de la Croix-Rouge est un outil pertinent pour s’informer et en connaître l’implication canadienne dans les conflits internationaux. Il dresse ici un bilan clair de la situation.

Autre site pertinent pour suivre les crises humanitaires internationales, le site de Human Rights Watch offre une majorité d’articles en anglais et quelques articles en français. Ici, ce lien vous dirigera vers un article en anglais parlant de la mise sur pied de corridors humanitaires à Alep.

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ANTIOCHE

1. NOUVELLES D’HUMANITAIRES

Pour lire de vraies expériences sur le terrain, 11 nouvelles écrites par un collectif de 11 humanitaires, sous la direction de notre collaborateur François Audet, ont été éditées en un seul recueil en 2016 aux Éditions Les Malins.

2. AU GRAND SOLEIL CACHEZ VOS FILLES

Retourner dans son pays d’origine peut réserver de douloureuses surprises. L’auteure Abla Farhoud s’inspire de son retour dans son Liban natal alors qu’elle avait 20 ans. Ce roman est paru en 2017 chez VLB Éditeur.

3. D’UNE MER À L’AUTRE

Un documentaire d’Eza Paventi. La réalisatrice a parrainé, avec d’autres membres de sa famille, des réfugiés syriens. Le film suit la famille Chabo durant sa première année au Québec.

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