Therapie systemique

7/29/2019 Therapie systemique

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Différentes étapes que le cours va suivre

1. Description des ≠ écoles de thérapie familiale

- Ecole systémique- Ecole stratégique- Ecole structurale- Ecole expérientielle- Ecole intergénérationnelle

Point commun :- Considèrent la réalité comme qqch d'objectif - Séparation du thérapeute et du système observé

- Considèrent la famille comme un système à l'équilibre2. Les travaux d'Elkaïm

Pour passer d'une vision des systèmes stables à une vision des systèmes à l'écart de

l'équilibre. - Système stable : il y a des lois et donc prédictibilité du système

- Système à l'écart de l'équilibre : l'intérêt est de montrer que le hasard joue unrôle, tout n'est pas prédictible.

3. Les écoles constructivistes

Ils étudient la rétroaction et la causalité circulaire (cybernétique de second ordre). ≠ écoles fonctionnent comme si l'observateur était étranger au système qu'il étudie :

→- Premier ordre : A B

←- Second ordre (Heinz Von Foerster) : Cybernétique de la cybernétique en étudiant

l'aspect circulaire entre observateur et système observé. Renonce à l'objectivité tout en étant capable d'un travail rigoureux.

Ecoles constructivistes : construction du réel (ds lequel il est inclus).

4. Les écoles constructionistes (nouveaux développements).

Le constructionisme social (Kenneth Gergen) s'intéresse aux récits que les gens racontent.Les relations sociales créent des récits, narrations qui créent l'identité. Ecoles constructionistes : ne séparent pas le thérapeute de l'objet ( aussi constructiviste).

Il s’agit d’un cours d’introduction aux thérapies systémiques / familiale. La famille peut êtrevue comme un système !

LectureLecture ::« si tu m’aimes, ne m’aime pas » ELKAÏM – édition poche .



Description desDescription des __________ différentes écoles de thérapie familialedifférentes écoles de thérapie familiale __________

IntroductionIntroduction ::

Ce qui caractérise les thérapies de famille, par rapport à la psychanalyse par ex, ce sont desécoles qui se sont constituées sans avoir un "Freud", pas de bâtiment unitaire à la source. Ce sont des gens qui ne se connaissaient pas qui ont commencé à découvrir qu'on ne pt pas

penser un problème uniquement en terme historique (passé) ms aussi en terme de contexte. Gens qui disent le contraire les uns des autres.Ex : Les écoles intergénérationnelles insistent sur l'histoire >< écoles stratégiques insistentsur l’ici et maintenant, comment faire sortir les gens de la répétition ?.

Il y a différentes manière d’aborder le réel. Ce qui fonctionne c’est une alliance.

⇨ Avec ces écoles, il n’y a pas de cathédrale il y a différentes « petites chapelles » : chacuncrée une théorie en fct de lui et de ce qu'il voit. Champ où le formateurs doit enseigner les écoles existantes mais surtout aider l'étudiant àrester ouvert pr créer qqch qui lui est propre !

Nb : Il y a une grande différence entre Minuchin, l’école stratégique et Mr Elkaïm.

Nb : il est important de ne pas penser à travers une seule école, ou de penser une école contreune autre école, mais plutôt une vision de ceci et une vision de cela (pas "ou") !! Complémentarité des écoles (pas ><). L'un n'exclue pas l'autre.

Remarques sur la pluralité des écoles :

L'aspect caricatural de chaque école est lié à la spécificité propre de chacun, ils ont construitune théorie liée à ce qui les touche le plus.Ex : Minuchin était "envahi" par sa famille ds son enfance élabore une théorie et et voit queça marche sa théorie est cohérente avec son histoire.

Chacun aide à sa propre manière. Il y a ≠ portes d'entrée et chacune est respectable.

Chacun insiste sur une facette. Quand on agit dessus, ça marche, pas parce qu'on a vu l'ensemble du problème ms

parce que qd qqch bouge en A, ça fait bouger qqch en B, etc.Peu de thérapeutes appliquent une seule théorie.



1. Historique1. Historique des thérapies familialesdes thérapies familiales

Dans les années 50 aux USA, des psychiatres et psychologues se rendirent compte d’un phénomène étrange : lorsque que qqun allait mieux dans une famille, un autre membre allait

moins bien ; ou alors, si qqun allait mal tout le monde allait mal ! Les psychiatres de l’époqueavaient du mal à comprendre ce phénomène, il n’y avait aucun outils pour aborder cela. Celasemblait bizarre Comment le symptôme passe de l'un à l'autre ?

Ecole de Palo AltoEcole de Palo Alto :: Cette école à posé les bases de la thérapie systémique. école constituées personnes très ≠ : Gregory BATESON (anthropologue), Don JACKSON

(psychologue et psychiatre), WEAKLAND (anthropologue), FISCH (psychiatre), Jay HALEY,… Ils ont essayé de réfléchir sur la communication.

≠ éléments :éléments :

▪ Conférence de MACY :

Dans les années 40, il s’agissait de conférences interdisciplinaires ; on y retrouvait desmathématiciens, des physiciens, des anthropologues, … Etude de la causalité circulaire : comment A agit sur B et comment B réagit sur A. Causalité circulaire et rétroaction : ils appliquaient cela à différents domaines.Von Foerster a donné le nom de « conférence de Macy sur la cybernétique » (c.-à-d. l'étudesur la rétroaction).

▪ Théorie générale des systèmes : Ludwig VON BERTALANFFY :

Il a étudié les systèmes ouverts.Système = Ensemble d'éléments en interaction.Ouverts = agissent avec des éléments extérieurs. Etude de systèmes ouvert à l’équilibre c.-à-d. des systèmes limités par des paramètresspécifiques. Il insiste sur les lois générale et s’intéresse très peu à l’histoire. Sa théories’appliquait essentiellement à la stabilité et rendait surtout compte de lois générales valables

pour tout systèmes ouverts.

Il découvre que ces systèmes obéissent à quatre lois fondamentales :

1. Non- somativité : L’ensemble est + important que la somme de sescomposantes.Ex : H2O : l’eau est composée de 2 gaz : H et O. Pourtant, l’eau n’est pas un gaz.

2. La totalité : Il suffit qu’un élément du syst bouge pour que l’ensemble du syst bouge.

3. L’homéostasie : Les système à l’équilibre sont normés. Le système ne doit pasdépasser une constante.Ex : pH, t° ne peuvent aller plus haut sans danger.Pour qu’un système ouvert à l’équilibre reste consistant, il y a des régulations quiempêchent une dérégulation maintien d’une constante par des rétroaction négatives.

4. L’équifinalité : Des éléments semblables peuvent être lié à des causesdifférentes. Il n’y a plus de lien de cause à effet direct.



!!! Importance de la rétroaction dans les systèmes. Quel est le rapport de tout cela avec lesthérapies ? cf. plus loin !▪ Milton ERIKSON : (’50).

Il décrit une forme particulière d’hypnose Il dit : « Nous sommes fréquemment en situationde transe » sans nous en rendre compte (ex : lorsque l’on rate une sortie d’autoroute, on a euun moment d’absence).Il croyait en l’importance des ressources des gens. Il utilisait la route de l’ inconscient auconscient comme une « route à double voie » : par des métaphores, des histoires, il est

possible de toucher l’inconscient en court-circuitant le conscient.⇒ - Soit met en transe de manière classique

- Soit par une histoire- Soit par une métaphore

Fisch et Haley ont été le voir pour travailler sur les familles.

On est donc à une confluence de théories : - théorie générale des systèmes- école de Palo Alto- Erikson- Macy

▪ VON FOERSTER :

Il a étudié le changement dans la famille.

⇨ Ecole de Palo Alto :Ils ont essayé de théoriser la famille comme un système à l’équilibre. Le symptôme peutêtre vu comme qque chose qui fonctionne comme une rétroaction négative pour l’homéostasie. Le symptôme protège la famille du changement. Cela permet de voir quand, comment la pathologie est apparue et donc de voir le rapport avec la famille. Il n’y a

pas de causalité mais un “cocktail d’éléments”.

Ex : au moment où le cycle de la famille change (la fille veut partir et le couple se retrouveseul) rigidité la jeune fille tombe malade = c’est comme une rétroaction négative pour l’homéostasie de la famille / du système. La maladie de la fille a pour fonction d’aider lesystème à ne pas changer !!

Hypothèse de cette école :Hypothèse de cette école :

Dans "logique de la communication", les gens de cette école émettent l'hypothèse que lafamille pourrait être vue comme un système ouvert à l’équilibre et donc on peut y appliquer les 4 lois fondamentales :

- Non somativité : "De même qu’un système n’est pas la somme de ses éléments, onne peut pas réduire une famille à la somme de chacun de ses membres".

- Totalité : "De même qu’une modification d’un élément d’un système entraîne unchangement du système dans son ensemble, le cpt d’un membre d’une famille n’estpas dissociable du cpt des autres membres, et ce qui lui arrive modifie la famille dansson ensemble".



- Homéostasie : C’est la stabilité des systèmes, on ne travaille qu’avec dessystèmes stables, donc chaque fois qu’un paramètre atteint les limites, des rétroactions

négatives agissent pour faire revenir le système à l’équilibre. Don D. Jackson avaitavancé l’hypothèse selon laquelle la maladie d’un patient pouvait être comprisecomme un mécanisme homéostatique ayant pour fonction de ramener à l’équilibre unsystème familial en danger de changement.

- Equifinalité : C’est différent du fait que chaque effet a une cause bien spécifique ;au contraire deux éléments semblables peuvent être liés à des causes bien différentes.Ex : des enfants qui font pipi au lit peuvent avoir des causes très différentes. Deuxanorexiques n’ont pas les même raisons de leur anorexie.

Cela permet d’expliquer plus ou moins pourquoi si un élément va mal, un autre élémentva mieux ou si un élément va mal, le reste va mal !

NB : Elkaïm fera des travaux sur les systèmes en changement.

Intérêt pour la communication :Intérêt pour la communication :

L’école de Palo Alto s’est aussi beaucoup intéressée à la communication ; notamment lacommunication entre deux sujet psychotiques. lien entre pathologie et communication perturbée ?

Article (1956) : « double contrainte » ou « double bind » : (deux messagescontradictoires envoyés en même temps).Dans toute relation il y a “ je” qui dit qqch à un autre dans un certain contexte.

Chez les psychotiques les quatre éléments sont disqualifiés.Quand 2 psychotiques parlent ensemble, tout cela va être disqualifié ! Ce qui est dit estloufoque, cela ne tient pas la route. Ils parlent comme si ils devaient dire qqch, mais à la foisle contraire. Chaque chose qu’ils disent, ils la disqualifient après.

Quel type de contexte familiale mène à qqn à en arriver là ? S’intéresse au niveau formel (pas le sens, la signification du délire).Est ce que le délire ne serait pas une réponse adéquate (cpt auto-disqualificatoire) face à un

contexte communicationnel inadéquat ? C’est le contexte inadéquat qui va éventuellementcréer le cpt disqualifiant.

Ex : la mère dit à l’enfant : « viens sur mes genoux » mais dès que l’enfant arrive le corps dela mère se rigidifie complètement. Message paradoxal : au niveau verbal, on lui dit “A”, au niveau non-verbal, on lui dit “non-A” discours contradictoire l’enfant est perturbé, perdu.

Problème de l’article :⇨ Ils pensaient que l'enfant serait paumé. Ils posent un bon et un mauvais : l’enfant estvictime et la mère est “binder”, c.-à-d. celle qui crée la double contrainte. Dans ce cas, il y a

une causalité linéaire or, en terme systémique, ça ne tient pas la route. La causalité circulaireest beaucoup plus adéquate.



Aspect naïf : les schizo seraient victimes de sa famille / la société qui les piègent.

Texte de HALEY en 59 sur la réponse de l’enfant à cette communication paradoxale :Ex : la mère demande à l’enfant de venir sur ses genoux ; quand l’enfant approche, elle serigidifie complètement. L’enfant vient sur ses genoux et lui dit « oh, maman, tu as un jolicollier ». La mère alors ne sait plus si l’enfant vient par rapport à la demande (la mère) ou si c’est

pour lui dire qu’elle a un joli collier !? la mère aussi est perturbée. L’enfant répond de la même manière. On passe d'une vision ou l'un piège l'autre à une vision où on ne sait pas qui piège l'autre

fondamental ! On doit penser en terme de "que font-ils ensemble" plutôt que "qui est la cause" ?

⇒ On en arrive alors à une « double contrainte réciproque » = qu’est ce qu’ils font

ensemble ? (et pas de « qui est le bon / le mauvais ? »).

2. Les différentes écoles2. Les différentes écoles ::

1.1. Thérapie SystémiqueThérapie Systémique ::

Elles ont été crées à partir de l’importation qu’a fait l’école de Palo Alto de la théorie généraledes systèmes de Ludwig Von Bertalanffy. La famille peut être considérée comme un système

à l'équilibre avec des lois Application des 4 lois à la famille (v. plus haut).

Apd de là, on a pensé en terme de fonction du symptôme. Les systèmess’intéressent maintenant en plus du sens, à la fonction.Le sens = qu’est ce que ça veut dire ?La fct = à quoi ça sert ? Protéger le système stable en bloquant l'évolution qui devrait se faire.Un individu souffrant (patient) aurait comme fonction d’empêcher le changement du systèmeen gelant le temps.

NB : Moments spécifiques à problème : Décès, départ de l'enfant, retraite, …⇨ On se demande quelle est la fonction d’un symptôme dans un contexte ? Circulaire.

>< avant idée plus linéaire A B : surtout lien entre symptôme et passé de la personne.On ne parle plus en terme de linéarité mais plutôt en terme de circularité. Question fondamentale : "à quoi sert à chacun ce qui se passe ?" !!

Noms essentielsNoms essentiels :: (* Au début)

- BATESON Gregory (anthropologue qui fait partis de Macy Fondation qui étudie lacausalité circulaire et la rétroaction).*

- Don JACKSON. *- Jay HALEY (étudiant en communication).*- John Weakland. *

- FISCH - Paul WATZLAWICK



Haley et Weakland s'intéressent aux théories de Milton Erikson.

22

.

.Approche StratégiqueApproche Stratégique

::

Haley et Weakland s'intéressent aux théories de Milton Erickson : Utilisation originale del'hypnose. Ils vont introduire le système mais vont peu pratiquer la systémique, plutôt lastratégique Ecole stratégique de Haley (ensuite Nardone) inspirée d'Erickson.

Milton ERIKSON.Il s’intéresse à l’hypnose. Il trouve que la voie entre l’inconscient et le conscient est une voiea double sens. Il y a une possibilité d’accès à l’inconscient.Ex : une femme frigide : comment elle réagit face au frigidaire ? = métaphore qui permetl’accès à l’inconscient en court-circuitant le conscient.

L'école de Palo Alto aura une approche stratégique (inspirée d'Erickson) où on insiste sur destâches à donner aux gens pr leur permettre de sortir des difficultés où ils se trouvent.Comment créer des tâches pour aider les gens à sortir des difficultés où ils sont empêtré ?

Le patient va vivre au niveau émotionnel et cognitif qqch de nouveau qui lui ouvrira deshorizons nouveaux. On offre un vécu émotionnel nouveau pr vivre autrement la même chose. vision beaucoup plus large du problème.

Le tenant de l’école d’apprentissage stratégique aujourd’hui est Sergio NARDONE.Exemple : il donne une tâche à une femme qui est phobique. Elle ne sort jamais sans son mari.Il lui dit de sortir de son bureau, et d’aller jusqu'à l’épicier du coin, en faisant tout les 7 pas un

tour sur elle-même. La femme est tellement préoccupé par le fait qu’elle doit compter ses 7 pas puis tourner (=la tâche), qu’elle en oublie sa phobie ! découvre qu'elle a pu sortir seule.

Critique de cette technique :Critique de cette technique :

Ça va réapparaître ailleurs.Mais il arrive aussi que certains symptômes disparaissent d’eux-mêmes, ou même que lesymptôme change de personne au sein du système. En systémique, le symptôme peut disparaître chez l'un et apparaître chez l'autre Il faut unfollow-up du patient et du contexte.

Après Palo Alto, HALEY travaille avec Minuchin (approche structurale) et créera sa propreécole, l'école stratégique.

Théorie particulière de Haley :Théorie particulière de Haley :

Elle est plus large : il pense que les faibles sont plus fort que les forts Il pense en terme dehiérarchie inversée. Le symptôme est, pour lui, une manière de mettre à genoux la famille.Ex : l’enfant anorexique met à genoux ses parents.



33.. L’approche StructuraleL’approche Structurale ::

MINUCHIN, Psychiatre (USA). Il a travaillé dans les quartiers pauvre de Harlem.Il se rend compte que des cpts marginaux sont des cpts d'adaptation à des contextesinsupportables.

NB : L'école structurale n'a rien à voir avec le structuralisme français.

Idée de l’approche structuraleIdée de l’approche structurale ::

▫ De la même manière qu’un organe pour être sain doit avoir un environnement sain ; la

famille pour être saine et bien fonctionner, doit avoir une structure saine c.-à-d. desfrontières intergénérationnelles claires Il s’intéresse donc à la « carte » de la famille. On va dessiner la carte de cette famille pr laramener à une carte saine. On a une vision de la carte saine, idéale et par rapport à cela on voitce qui est pathologique.

▫ Il a aussi l’idée qu’il faut s’allier à celui qui a le plus à perdre ; de manière à ce qu’il perdeson pouvoir sans trop souffrir. Marche bien car facile à appréhender.

Nb : Les thérapies brève sont essentiellement de type stratégique ou structurale.

Comment reconnaître une personne qui a le plus à perdre ?

Généralement, c’est celle qui est vécue comme ayant le plus de pouvoir et qui serecroqueville pour avoir du pouvoir.La personne ne peut prendre le pouvoir qu’avec l’accord du système et en étant porté par lesystème. Il ne faut pas aller à l’encontre du système tant qu’on n’a pas compris les places quechacun occupe.

NB : Apd de quel âge considère-t-on que l’enfant a une demande? A tout age il peut y en avoir une : l’enfant peut comprendre, sentir. Il est vu comme sujet, il

participe. Pour le savoir il faut parler avec l'enfant, le problème se pose s'il dit "je ne veux pasle faire". En général, ce sont plutôt les ados qui s’opposent.

Deux manières de dessiner la famille :Deux manières de dessiner la famille :

Première Schéma :

Fusion =Alliance =



Lien normal =Distance =Conflit =

Deuxième Schéma :

Lien semi-perméable (bon) =Lien trop rigide =Lien avec trop peu de frontières =

Mara Selvini PALAZZOLI (2de

génération, pas fondatrice) mais elle a joué un rôle important enthérapie familiale car sa technique s’approche des trois théories : Elle utilise l'école systémique, structurale et stratégique pr créer sa propre approche.Ensuite elle mariera sa pratique psychanalytique et systémique.

Elle est psychanalyste et psychiatre, a bcp travaillé avec les anorexiques et va travailler avectrois autres psychiatres : Prata, Boscolo et Ceccil.. Ils ont fait venir Watzlawick à Milan.

Au début, elle a une approche à la fois systémique (fonction du symptôme) et stratégique(patient met à genoux sa famille et elle crée des contre-paradoxes). Ex : Recadrer le cpt du patient comme protecteur. Ça va l'énerver et elle va arrêter, se

révolter contre cette protection.

Elle parle de la « prescription invariable » (où elle approche de l’école de Minuchin).Ex : Elle conseille de dire aux parents de sortir un soir en laissant un mot « chers enfants,nous sommes sortis ». On obtiendra différentes réponses selon les gens / famille pour une même prescription.

Ecole systémique, structurale et stratégique pr créer sa propre approche.Ensuite elle mariera sa pratique psychanalytique et systémique.

44.. L’approche intergénérationnelleL’approche intergénérationnelleImportance de ce qui c'est passé à la génération précédente pour comprendre ce qui se passedans la génération actuelle. Pour certains, les problèmes non résolus à la génération

précédente peuvent réapparaître à la génération suivante. ≠ de l'approche systémique (fonction du symptôme).

L'un n'exclue pas l'autre. NB : En général, l’approche intergénérationnelle permet d'approcher le sens du symptôme ;l'approche systémique la fonction.

Murray BOWEN (>< Virginia Satir de l'école expérientielle).

SATIR : importance des émotions et des affects.



Bowen insiste sur l'aspect " je pense" plutôt que "je sens" le problème le plus fréquent estcelui de la différenciation, c.-à-d. comment dire non sans se sentir coupable et dire oui sansrâler, sans mal-être !! importance de la séparation affective du moi familial.Il insiste bcp sur les triangles dans lesquels l'enfant est pris (pour des raisons affectives) se

positionner de manière détriangulée, éviter les coalitions.

Idée :Idée : La schizo se passe sur de multiples générations il y aurait une sorte de progression. Ex : homme différencié à 80 % avec femme à 60 %. L’enfant le plus proche de la mère

pourrait avoir une différenciation à 40 % et pourrait rencontrer une femme à 40 % enfantnégatif, à % encore plus , etc. De situation en situation, on peut aller vers la schizo.Au contraire, on peut aussi être de plus en plus différencié, car l'enfant peut aussi l'être plusque ses parents.

⇨ Importance de la différenciation et de la mise à distance de l'affect en tant que ce qui

empêche de se différencier.

Helm STIERLIN :Concept de délégation. Déléguer, c’est envoyer qqun en mission. Ns avons tous des plans pour nos enfant, nous les envoyons en mission. Quand ça colle, iln’y a pas de problèmes. Il insiste sur la double contrainte dans laquelle les enfant sontsouvent pris quand il y a 2 messages contradictoires. La situation est problématique si :

- Les deux parents ont des attentes ≠ par rapport à l'enfant.- L'attente est en opposition, n’est pas conforme avec la culture du lieu.

- L'attente consciente par rapport à l'enfant est en opposition avec une attenteinconsciente messages contradictoires.

BOSZORMENY - NAGY : « La thérapie contextuelle ».Intérêt pour les situations qui ont à faire avec les dettes qu’on peut avoir v-à-v des ses

parents, aux loyautés inconscientes. Une loyauté inconsciente par rapport aux parents peut empêcher d’aller plus loin que les

parents. La personne qui critique ses propres parents va s’interdire d'aller au-delà de là où le parent a été.Ex : Qqun rate un entretien d'embauche de façon stupide, alors qu'il avait la situation en main son père a toujours été 2ème et jamais 1er loyauté inconsciente.

Aspect éthique, balance de justice.

Norman PAUL : Thème du « deuil non fait ».Toutes les cultures ont fait une place pour le deuil. La culture occidentale a laissé une place très limitée au deuil. Si le deuil de qqun n'est pasfait, on risque de mettre l'autre à la place du mort ce qui empêche son développement. Il faut chercher ce qui se passe ds la famille en terme de deuil non fait.

⇨ Toutes ces approches insistent sur une facette. Si cette facette est opératoire, la famille peutchanger. Quand on agit dessus, ça marche, pas parce qu'on a vu l'ensemble du problème ms

parce que quand qqch bouge en A, ça fait bouger qqch en B, etc.



La plupart des thérapeutes utilisent plusieurs théories. L’intervention se fait plus en fonctionde ce qui se passe dans la famille que en fonction de la théorie.

!! Important de recréer les lignes intergénérationnelles, les frontières pour que chacunretrouve sa place. Si les choses ne sont pas résolues, il peut y avoir répétition.

5.5. L’approche expérientielleL’approche expérientielle

Carl WHITAKER (spécialiste de la schizo) : Ecole symbolique expérientielle Pour lui ce qui compte le plus en thérapie, c'est l'expérience qu'on vit, l’exp qu’on en fait.Pour lui, c’est inutile de rentrer en bras de fer.

La « thérapie de l'absurde » : amplifier les règles dysfonctionnelles de manière telle à ce

que ça paraisse ridicule à tout le monde.Ça marche assez bien à condition d'avoir un lien tel que les gens ne croient pas qu'on semoque d'eux. Il insiste sur l'expérience vécue en thérapie de famille.

Virginia SATIR :Elle rencontre les gens au niveau de l'affect, de la souffrance. Elle pense le patient comme un individu avec des ressources non utilisées et dont il neconnaît pas l’existence (≈ Erickson).



__________ Modèle d'ElkaïmModèle d'Elkaïm __________

Système à l’équilibreSystème à l’équilibre

⇨ Théories où deux éléments prédominent :- Le système à l'équilibre.

- Le fait que la réalité existe en tant qu’elle-même. Les faire passer à un système hors de l’équilibre.

⇨ Comment on passe d'une vision où l'objet existe comme réalité à une vision où l'objetexiste comme construction ?

Homéostasie : système humain tente de maintenir un équilibre dans lequel les hommesexistent et ils vont tout faire pour le maintenir. Théorie générale des systèmes (Ludwig Von Bertanlaffy).

On s’intéresse au changement mais les théories rendent compte surtout du non-changement .

Approche du système à l'équilibre : le système est normé.

↓ rétroaction négative

A1

A2

Tout élément qui va sortir rétroaction négative. Ça peut être le symptôme de l'enfant qui aidela famille à ne pas changer, il gèle le temps. rétroaction négative.

Vision où des lois régissent le système et où la prédictibilité existe. Les structures ns agissent le sujet n'est plus "individu" ms "la place qu'il occupe dans lesystème".

De Saussure : étudier la langue dans l’ici et mtn et différents éléments circulaires.Levi Strauss, Lacan, … : les structures nous agissent.Altussen : le sujet n’est pas l’individu mais la place que l’individu occupe dans le rapport de

production.

Séminaire de Lacan :Séminaire de Lacan : Montre l'importance des structures pour comprendre le comportement de qqun.



Edgar Allan Poe "La lettre volée" : série où la même structure se reproduit 2 fois :- La reine cache la lettre le 1er ministre cache la lettre.- Le roi ne voit rien la police ne voit rien.- Le 1er ministre voit tout Dupain voit tout.

⇨ C'est la structure qui agit les gens. Dans une lecture structurale, le sujet n’est pasl’individu mais ce qui agit l’individu. Le sujet, c’est l’Autre. “Je est un autre” – Rimbaud.

On retrouve la même chose dans les systèmes à l'équilibre.

Ecoles systémiques et structurales :Ecoles systémiques et structurales :Streffelin : cpt répétitifs dans une famille. Ce qui se passe est dicté par les règles dusystème.

L'être humain est agit par des systèmes ou structures, il vit dans un système prédictible. Il n’y a plus de liberté, de responsabilité, … plus d’éthique.Les familles sont dans une situation de système à l’équilibre. Mais, la vie est changement.

Elkaïm : Comment sortir d'une lecture où le comportement est décidé à l'avance ?Comment travailler avec des systèmes humains s’il n’y a que des lois prédictives ?

Elkaïm s'intéresse aux travaux de Prigogine sur les systèmes hors de l’équilibre c.-à-d. enchangement..

Ilya PRIGOGINE :Intérêt pour les systèmes qui changent. A la suite d'amplification au hasard d'un élément, il

peut y avoir bifurcation, c.-à-d. un changement non linéaire, abrupte. Le passage d’un état à l’autre, d’un système à l’autre est non-prédictible.

Quand le système est à l'écart de l'équilibre, un élément normalement anodin fait changer lesystème. Apd du moment où le hasard joue un rôle, il y a aussi non-prédictibilité (en plus de prédictibilité). Importance du hasard pour le devenir d’un système (peut le faire sortir de l'équilibre). de nouveau liberté, responsabilité éthique.

Elle a permis de mettre en lumière : l’importance des règles intrinsèques, l’effet desfluctuations apparemment anodines susceptibles de s’amplifier, le rôle enfin du hasard et del’histoire, conçue autrement que comme une histoire linéaire (ou histoire non causale- il y aun lien entre le passé et le présent mais ce lien n’est pas un lien de cause à effet). Ces

processus se déroulent non seulement dans la famille mais aussi dans le système

thérapeutique. ( cf. Pg 107 + pg. 148).Le temps, comme le précise Ilya Prigogine, n’est plus un temps linéaire où des éléments sesuccèdent dans un processus de cause à effet. Des amplifications de certains assemblages,dans lesquels le hasard joue un rôle non négligeable, peuvent en effet déboucher sur unetransition abrupte, une bifurcation, un nouveau devenir imprévu. (cf.pg 208).

Quand on voit une famille, un couple, on pense surtout dans le système à l’époque etcomment leur cpt a comme fonction de ne pas changer. Il faut flexibiliser leur manière de voir

pour qu’il y ait un changement possible.

Critique : on renforce la construction du monde de l’autre.

Jusqu'aux années 80 : La réalité est extérieure à nous.



Comment créer la carte qui rend le mieux compte de ce qu'on voit (ms l’observateur est tjs

extérieur) ? L'observateur est séparé de ce qu'il observe.

Modèle de thérapie systémique deModèle de thérapie systémique de couplecouple :: bases de sa théorie.bases de sa théorie.

Nous avons un programme officiel et une construction du monde :PO = ce que je veux consciemment – la demande explicite de chacun des membres.CM = carte du monde que j’ai construit en fonctions des répétitions. Ces cartes du mondeconstruites à partir d’expérience antérieures sont celles à travers lesquelles les membres d’uncouple perçoivent leur présent. >< entre désirs conscient et construction du monde.On a des désirs conscients et des constructions du monde (si on m'aime, on m'abandonne) onn’y croit plus ms consciemment on en a envie.

Pdt l’enfance, nous traversons des événements répétitifs àpd desquels il y a création de

règles générales = construction du monde. Ns avons peur de nous exposer et d'avoir mal.Ex : “je me suis sentie exclue durant mon enfance, je me sentirai tjs exclue” on fait ce qu'ilfaut pour ne pas être accepté, car si on l'est, on risque d'être exclu et de souffrir.

On ne s'autorise pas à croire qu'un changement de notre vision du monde est possible (ondemande qqch qu'on croit impossible). On veut changer ms on a peur du changement. Onveut protéger sa croyance profonde pr éviter de s'exposer à la désillusion

Chaque membre d’un couple est divisé : chacun demande, reçoit des choses qu’il veut maisqu’il croit impossibles. L’autre est un déclencheur, le cpt de l'autre déclenche qqch dedormant. Je ne vois plus l’autre mais ce que j’ai vécu enfant et qui m’a fait mal.!! Un élément déclencheur n’est pas forcément la cause (≈ gâchette).

Exemples cliniquesExemples cliniques

▫ Exemple 1 :

Couple où la femme fait coalition contre le mari avec l'enfant. La femme ne supporte pas lesgestes d'affection de son mari (sachant que son père est "parti" dans sa jeunesse) pas de

permanence possible en amour la femme a du se protéger CM = “celui qui m'aimem'abandonne” ; “je n’y crois plus, si je l’aime je vais le perdre” danger si qqun l'aime. Elleveut qu’on l’aime mais si on l’aime, il y a un danger. Double contrainte interne. On est toujours déchiré entre ce que l’on veut au niveau conscientet la construction du monde que l’on s’est érigé au cours de notre vie.

▫ Exemple 2 :



Son programme officiel est “je veux que mon mari soit proche de moi » (à l’encontre d’unecroyance profonde).Construction du monde : personne n’a jamais été proche de moi.Quand il y a un problème dans un couple, c’est qu’il y a une contradiction entre le programmeofficiel et les croyances qui se sont construites pdt l’enfance.La question qu’on peut poser à la femme : « Vos parents étaient-ils proches ? », « Qui était le

plus proche ? »

Elle veut un mari proche mais en même temps elle a choisi qqun qui selon elle n’est pas proche pourquoi cette jeune fille a-t-elle épousé un homme qui n'est pas proche d'elle ? Luise sent proche (la prend dans ses bras) mais pour elle ce n’est pas de la proximité. La femmedisqualifie cette proximité. Elle voudrait une proximité quasi impossible. Peur de s'ouvrir à l'autre (danger), elle veut qqn de proche ms lui reproche de ne pas être

proche.Le mari dit “ elle me demande trop” pq il prend une fê qui lui demande trop ?

NB : Thérapeute impassible ne sera pas trop proche. NB : Attention en thérapie quand on pose des questions de ne pas être directif (c.-à-d. souffler la réponse) et de ne pas poser le question négativement (ce n’est pas très sympa pour le

patient !). Une bonne manière serait de renverser, pas de négatif.

▫ Exemple 3 :

Un mari jaloux de sa femme. Il dit au thérapeute qu’il s’est senti exclu lors de la dernière

séance car il ne parlait qu’à sa femme ! ce patient a revécu avec le thérapeute ce qu’il vivaitavec son père et sa sœur. Il a toujours vécu des relations en triangle, d’où toujours exclusion !

La thérapie se passe dans le vécu affectif (pas objectif) : la personne revit qqch de déjàexpérimenté dans la vie : les gens revivent leur situation familiale. Un thérapeute doit être

plus ouvert et il ne doit jamais être défensif car ce que la personne vit c’est sa vie. Ça ne se passe pas non plus de la même manière que dans la vie d’avt.

Comment l’aider à s’en sortir dans cet exemple ? en l’autorisant à dire des choses sansl’exclure. Comme il peut parler de ce qu’il vit sans que le thérapeute ne l’exclue, c’est ok !

Le thérapeute doit créer en séance une expérience affective qui va aider le patient à changer sa construction du monde (pas seulement au niveau cognitif mais aussi émotionnel).Svt, les patients ne s’autorisent pas à croire qu’un changement de notre vision du monde est

possible (on demande qqch qu'on croit impossible).

▫ Exemple 4 :

Il dit : « ma femme n’est pas affectueuse – elle refuse les bisous – câlins ».La femme dit : « j’ai un mari qui ne m’accepte que si je fais ce qu’il veut que je fasse ! ».Question pour l’homme : enfant, aviez vous l’impression qu’on vous entourait de tendresse ?

moi , jamais !!!

Question pour la femme : avez vous eu l’impression que enfant vous étiez bien venuetoujours ? jamais , il fallait toujours faire plaisir pour que l’on m’accepte !



Elle a grandit avec la conviction profonde que l’autre ne l’accepte que si elle fait ce qu’ilveut !Donc le fait que son époux veuille des bisous lui donne le sentiment qu’elle ne pourra êtreacceptée par son mari que si elle donne des câlin et bisous !

Mari :

PO : A : “ je veux des bisous”.CM : Non-A : “je n’ai pas eu de bisous donc je n’y crois plus” Il va chercher une femme qui a une terminaison pour Non-A : ne donne pas d'affection. La femme le protège en l’aidant à garder son armure. Ça le renforce dans sa convictionqu’on ne peut pas être affectueux avec lui.

Femme :

PO : B : “je veux qqun qui me respecte”.CM : Non-B : “dans mon enfance, on ne m’aimait que quand je faisais ce qu’on voulait que jefasse” “on ne peut pas me respecter”.

Elle va choisir un mari qui a une terminaison pour Non-B.

Veulent changer ms peur du changement, pr protéger leur croyance profonde.

Schéma :

⇨ On peut être attiré par qqn pr de multiples raisons (il est beau , intelligent, …) ms qd on vitensemble, avec le tps, des mécanismes comme ça se mettent en place.

Si le mari dit je t'aime même si tu ne donne pas de bisou aspect thérapeutique car çaimplique que la croyance de sa femme est fausse lui permet de changer (ou de partir, çadépend)

Il y a des « couples thérapeutiques » : s’il y a une croyance A, B, ou C, l’autre ne va pasentrer dans la construction du monde de l’autre, on n’entame pas la danse que l’autre attend. Il fait comme le thérapeute : il ne rentre pas dans la danse.

Tous les couples ont des potentialités thérapeutiques : quand l’un n’entre pas dans ladanse que l’autre attend, ne nourrit pas la croyance de l'autre (et s'il est assez flexible, ilchange), ça peut mener au changement. La construction du monde affectif a changé : soit

changement des croyances profondes et cela permet de grandir ; soit départ, conflit (ondemande qqch et qd ça arrive on n'arrive pas à l'assumer).

Nb : « Le changement n’est pas lié à la compréhension, le changement est lié à un vécuémotionnel nouveau ».

Mari

PO : ACM : Non-

A

Non-B

Femme

PO : BCM : Non-

B

Non-A



Il n’est pas nécessaire de comprendre pour changer, des couples arrivent à changer sans fairede lien avec le passé. Le rôle du thérapeute est de faire ce lien, créer une situation affective oùl’on puisse bouger.

Il est important de séparer les éléments du passé et du présent pour éviter que les élémentsdu présent ne déclenchent pas toujours les éléments du passé.

Dans la thérapie, ce qu’on crée au niveau affectif ne nourrit pas les croyances internes. Il faut plusieurs fois. Si la personne a une capacité de flexibilité, il y a une possibilité de changement Ce qui est thérapeutique : on accepte une danse dans laquelle on ne rentre pas.Fonction du symptômeFonction du symptôme ::

!! Il faut penser en terme de fct du symptôme ds le système !! A quoi sert le symptôme ? la plainte que j’ai par rapport à l’autre ?

En général : se protéger, garder sa construction du monde intacte.

Un symptôme peut avoir un lien avec une expérience personnelle et peut avoir une fonctiondans le couple, dans le système.Ex : l’homme a des éjaculations précoce et en plus il rate ses examen ! La femme a unemauvaise image d’elle-même. Selon elle, s’il preste bien, il ira voir ailleurs et il la quittera. Le

problème sexuel du mari peut protéger la femme de la peur que l’homme parte.

Svt, l’autre a une demande, mais lorsque ça arrive (réponse adéquate à la demande), alors la personne n’est plus protégée, elle se sent en danger (elle n’a plus ses protections). on n'arrive pas à l'assumer.

Le symptôme a aussi un sens.Exemple :Jeune fille anorexique, elle mâche et n’avale pas, elle recrache dans un sac à coté d’elle.Plus tard elle dira : « je n’arrive pas à avaler la séparation de mes parents ».

= le sens du symptôme.Tant que la jeune fille est malade, le père ne part pas !

= la fonction.Mais, quand le père part, la mère ne se débrouille pas si mal. Ce n'est pas à cause des parents que l' enfant a des problèmes, ms parce qu'il s’imagine queles choses seront pires.

Il y a tout un cocktail d’éléments, dont la manière dont l’enfant croit percevoir ces parents.

Symptôme :- Sens : pourquoi le symptôme est là plutôt qu’un autre ? qu'est-ce que ça veut dire ?- Fonction : à quoi ça sert ? En systémique on insiste plus sur la fonction que sur le sens du symptôme.

« Pour comprendre le présent, les éléments du passé se révèlent le plus souvent nécessaire,mais non suffisant. Pour qu’un évènement traumatique continue à jouer un rôle important auniveau du présent, il faut que le maintien d’un comportement ait une fonction et un sensimportants par rapport au système où il se perpétue ». (cfr.pg 207).



Dans un couple, même la plainte qu’on a par rapport à l’autre et qui a une fonction dans lecouple, est une plainte qui a une fonction par rapport à moi : renforcer son armure pour

protéger sa construction du monde.

On reproche tjs qqch à l’autre qui nous sert à nous sinon on ne serait pas resté avec cette personne. Qqch peut apparaître par hasard mais si ça se maintient c’est que ça a une

fonction. La fonction peut être plus large que dans le couple (ex : belle-mère, …).« Ne se maintient au cours du temps que ce qui a fonctionné » = Systémiciens.Le symptôme réparait dans 70% des cas car celui-ci a une fonction. Si cela répond à unefonction bien spécifique alors ça réapparaîtra !!

Le passé guide la ligne de vulnérabilité. C’est par rapport au passé de « l’autre » qu’uncomportement s’amplifie chez nous. Mon passé me dicte la lignée mais pas la fonction.On ne rentre dans un jeu que si ce jeu correspond à notre « construction du monde » qu’ondoit rendre plus flexible. On est victime d'une structure qu'on a contribué à construire,

personne n'est plus fautif que l'autre.⇨ Dans tout couple, ce jeu existe mais cela peut évoluer très bien et ne poser aucun problème.Dans certains cas, les deux sont thérapeutiques car aucun des deux ne rentre dans lavisualisation de l’autre, il ne rentre pas ds l’histoire à laquelle il est invité donc, il peut yavoir changement.Dans d’autres cas, on peut rentrer dans des histoires douloureuses et ne pas en sortir. On estvictime d'une structure qu'on a contribué à construire, personne n'est plus fautif que l'autre.⇨ Livre : "Si tu m'aimes ne m'aimes pas"

Thérapie familiale systémiqueThérapie familiale systémique ::

= Aller d’équilibre en équilibre, d’un blocage à un autre blocage.En thérapie analytique c’est aller de résistances en résistances.Un problème peut être masqué par un autre. très rare qu'un seul truc n'aille pas d'autres trucs ressurgissent qui étaient masqués.Ex : enfant qui a un problème. Quand ça va mieux, ça “révèle” un problème entre les parents.Le symptôme de l’enfant pourrait avoir comme fonction de protéger les parents.

Il n'est pas utile de comprendre pour changer :Il n'est pas utile de comprendre pour changer : Nous avons deux ancres, une mémoriale et une affective.Svt, comprendre ne suffit pas et on ne peut changer sans comprendre pq. Si les choses

bougent trop vite, danger car des choses masquées vont réapparaître ultérieurement. Un changement n’est pas forcément lié à la compréhension mais plutôt au vécu émotionnelnouveau.



Notion de résonance et vécu du thérapeuteNotion de résonance et vécu du thérapeute

Il n’est pas possible de voir qqch sans que cela ne nous touche. Ce qu’on vit nous renvoie ànotre histoire et a une fonction par rapport au système dans lequel nous sommes. Ce quel’on voit est lié à notre histoire. On décode le réel par rapport à nos sensibilités (ce que l’onrelève n’est pas un hasard). Ce qu'on voit, bien que lié à nous, n'est pas réductible à nous. Cen'est donc pas une projection de notre part. Ce qu'on voit ne correspond pas à un problèmechez nous ms à un récepteur sensible à un thème particulier, une corde qui peut vibrer cheznous. Sentiment amplifié en nous pr renforcer la CM des patients.

Psychanalyse : le psychanalyste doit travailler avec son patient avec une sorte de détachement pour ne pas être avalé par son patient. Vision du monde où il y a qqch d’objectif à l’extérieur de nous.

Perspective des thérapies familiales constructivistes (Von Foerster) : On ne peut pas séparer l'observateur et ce qu'il observe. Tout ce que ns voyons est marqué par ce que nous sommes.

Comment rester compétent dans ce contexte ?

RésonanceRésonance : outil qui permet de s’interroger, en tant que thérapeute, sur la fonction du

vécu du thérapeute par rapport à la famille. On peut trouver différents systèmes résonantautour du même thème. Notre vécu est indicatif du vécu des autres et peut devenir diagnostic. Ce que la famillenous fait vivre à une fonction pour eux = c.-à-d. ne pas modifier les croyances profondes.

Deux questions à se poser :- "A quoi ça renvoie chez moi ?"- " A quoi ça sert dans la famille que je sois … (irrité par ex) ?"

Notre vécu est sculpté par le système thérapeutique construit avec les autres.

Ex : isomorphie = même structure qui se répète. C’est comme si il y avait une règle : coalitionde deux membres de la famille contre tout le monde. Cette règle on la voit fonctionner chez famille d’origine du thérapeute famille d’origine de la patiente institutionà la conférence⇒ Les différents plans entrent en intersection autour de la règle de la coalition.

différents systèmes se mettent à résonner autour du même thème.



Résonance = intersection mon vécu et celui du patient sont en interaction autour du mêmethème pour renforcer la CM.

Trouver certaine règles qui vont les renforcer dans leur construction du monde = pathogène.Il y a une fonction non seulement pour la famille mais également pour le thérapeute (ilrenforce la fonction dans la famille).« La résonance se manifeste dans une situation où la même règle s’applique, à la fois, à lafamille du patient, à la famille d’origine du thérapeute, à l’institution où le patient est reçu, augroupe de supervision, … » (cfr. Livre pg 21).

Ce que ns vivons protège les constructions du monde des autres et les autres vont protéger lesnôtres. Qqch du thérapeute va s'allier à qqch de patient à leur insu. On fait la même analyse du couple patient-patient, que du couple patient-thérapeute ou

patient-famille. Il ne faut pas être là où on ns cherche. C’est ça qui peut permettre de créer un vécu nouveauen sortant de la répétition et d’exporter ensuite ce vécu en dehors de la thérapie.

⇨ Elkaïm apporte en plus le fait que, comme un symptôme peut avoir une fct la famille(maintenir l'homéostasie), notre vécu (ex : s'énerver) peut aussi avoir une fct pr le patient

comme renforcer sa CM.Ex : "on me rejette". Le psy est agressif le psy offre la répétition et pas le changement.

Ce que je vis est lié par rapport à moi mais également par rapport au système . Insiste sur le

système, ne sort pas de la dynamique systémique.

Un couple peut être :- Thérapeutique si l’autre ne renforce pas ma conception du monde.- Pathogène si l’autre renforce ma conception du monde.

NB : Chaque personne va être frappée par des choses ≠ Regards ≠ et complémentairesqu'on peut avoir sur la même situation.

NB : On nous dit svt de faire attention à notre vécu, au contre-transfert, on dit que lethérapeute doit s'en détacher.

Il y a un aspect contre-transférentiel ms aussi et surtout l'utilité pr le patient que lethérapeute vive ce qu'il vit.



Notion de paradoxeNotion de paradoxe

Exemple de paradoxe : Crétois qui dit "tous les Crétois sont des menteurs" sophisme car metau même niveau une classe et un membre de la classe.

Elkaïm :Elkaïm :

Pour lui le paradoxe n'est pas un sophisme. Pour un thérapeute il est important d’accepter le paradoxe : on est né pour mourir. Selon lui, on est tjs au cœur du paradoxe, le thérapeute peuttravailler au cœur du paradoxe plutôt que de le survoler, pas la peine de construire « unméta-niveau » qui surplombe tout ! Le psy n’est pas dans une situation d’extraterritorialitémais dans une situation dans laquelle il est impliqué. Le psy ne se positionne pas dans une position méta.

Il faut accepter le paradoxe plutôt que d’essayer de le suppléer.>< Bande de Moebius il n’y a plus qu’une seule

Ex : a. le programme officiel : « je veux que tu m’écoute ».

b. la construction du monde : « on ne m’écoute jamais, donc ne m’écoute plus ». Le thérapeute est face à qqun qui veut des choses paradoxales.Il répond : « décrivez moi SVP comment je ne vous écoute pas ? ». du coup elle pt être à l’aise car le psy lui dit qu’elle ne l’écoute pas pas en danger.

>< Palo Alto>< Palo Alto L’école de Palo Alto a décrit la double contrainte : une mère va envoyer à son enfant un

double message (“viens sur mes genoux” et en même temps, son corps se rigidifie). L’enfantne sait plus quoi faire (ne sait pas se passer de sa mère ms ne veut pas la contrarier). il y a un

bon et un mauvais.La question est : Qu’est-ce qu’ils font ensemble ?

Le message non-verbal contredit le message verbal paradoxe.

Withehead et Russel :Withehead et Russel :Ils s'intéressent aux paradoxes et ont crée la théorie des types logiques “ou”. En réalité, le

paradoxe du cretois n’est pas un vrai paradoxe mais un sophisme car on confond la classe

et un membre de la classe alors qu'ils sont sur deux niveaux logiques ≠. Ce mélange crée

une confusion, car on ne peut pas les mettre au même niveau.Pour eux on parle en terme de "ou" or dans les paradoxes c'est à la fois qqch et à la fois autrechose ("et").

Bateson appliqué à la schizophrénie.



Les méta-niveaux : les psychotiques confondent deux niveaux de nivologie (vient sur mesgenoux >< se rigidifie) interdit la lecture de la cybernétique de second niveau.⇨ Vision qui dit qu'une chose ne peut pas exister en même temps que son contraire et quedonc, les paradoxes n'existent pas. Selon eux il faut se mettre dans une position "méta" .

__________ Ecoles constructivistesEcoles constructivistes __________

Jusqu'aux années 80, la réalité est extérieure à nous, l'observateur est séparé de ce qu'ilobserve.

Apd des années 80 : influence de Heinz VON FOERSTER :Il s'intéresse au système observant : interaction entre le système observateur et observé(cybernétique de second ordre).En thérapie, ce qu'on voit, c'est ce qui ns touche le plus, ce qui fait sens pour nous. On relève certaines choses et pas d'autres. Constructiviste car on parle de construction du réel (plutôt que de réel, vérité), la thérapieest une construction du réel. La réalité est construite plutôt que décrite.

Heinz Von Foerster : « importance d’inclure l’observateur dans la description » (cfr.pg 100)+ « la seconde cybernétique, sous l’influence de Heinz Von Foerster, insiste sur les

rétroactions non seulement entre les constituants du système observé (ce que faisait déjà la1ere cybernétique) mais surtout entre le système observateur et le système observé.(cfr.pg.190) – Varela souligne que l’observateur ne peut être séparé de ce qui est observé :car celui-ci émerge dans le système même qu’il observe ».

Paul WATZLAWICK : « L’invention de la réalité » (ouvrage fait avec des personnes quis’intéressent à la perspective – notion de tâche aveugle vous ne voyez pas ce que vous nevoyez pas !Ils montrèrent que la réalité n’existe pas telle quelle mais plutôt ce qu’il y a àl’intersection (= le substrat).Ex : Certains animaux entendent des sons que ns n'entendons pas.

On ne parle pas d’univers mais de « multivers ».On a alors transposé ces travaux en thérapie familiale : dans quelle mesure le système familialn’est pas le système thérapeutique qui intègre le thérapeute ?

Humberto MATURANA et Francisco VARELA :Ce que ns voyons n’existe pas tel quel à l’extérieur de nous. Ça naît de l'intersection entre le

biologique et l’extérieur ; entre ce qui ns nous parvient et ce qui nous constitue. Problème : Comment tenir un discours rigoureux en tant que thérapeute ?

La cybernétiqueLa cybernétique

Cybernétique de 1Cybernétique de 1 erer ordre :ordre :



= Etude de la circularité et des rétroactions et comment elles s'auto-entretiennent . Système maintenu à l’équilibre par des rétroactions.

On s'intéresse au système, pas à l'observateur.

Schéma :

Deux sous-catégories :

▫ 11 èreère cybernétiquecybernétique ::

= Maintien de l'équilibre, de l'homéostasie par les rétroactions.

Schéma :

▫ 2ème cybernétique2ème cybernétique :

On ne s'intéresse plus au maintien de l'équilibre mais à la façon dont le système sort del'équilibre (Prigogine s'y intéresse).Ex : évolution non-linéaire.

Schéma :

Spirale : + il y a A, + il y a B.

Cybernétique de 2Cybernétique de 2 dd ordre :ordre :

Von Foerster introduit l'observateur = c’est l’interaction entre l’observateur et le systèmeobservé. L’observateur n’est pas séparé de ce qu’il observe système observant (observateur et ce qu’il observe). >< théorie de l’objectivité : volonté de séparer les deux. La résonance (v. plus haut). Ce qu’on sent n’es pas une fonction par rapport à ce qu’on voit.Mon vécu est indicatif de ce qui se passe ds le système, à condition de voir que ce vécu a unefonction (// baromètre).

Comment se fait le passage de ce qui se passe en séance à l’extérieur ?

Question du changement. Hypothèse : nous ne changeons pas pcq nous avons compris ce qui se passe mais pcq on sevit autrement à un moment donné. Ce que le patient ou la famille vit en séance crée dessituations affectives nouvelles et assez fréquentes que pour penser que c’est possible àl’extérieur.



Changer les aspects affectifs autour de la construction du monde.

Le constructivisme insiste := sur le fait que la réalité est construite.= sur le fait qu’on sépare difficilement sujet / objet ; observateur / observé.

= fct de qqch ds une économie systémique (+ large qu’intra-psychique).

Constructivisme : ne sort pas du système.

__________ Ecoles constructionnistesEcoles constructionnistes __________

Kenneth GERGEN (psycho sociale) :L'important ce n’est pas le système, ce sont les récits, les narrations.

Les relations sociales créent des récits et ces narrations créent l'identité. "Je me vis comme je vis car autour de moi on me décrit comme ça". Ce qui compte, ce n’est pas le système, ni lafonction, ni le sens du symptôme mais ce sont les récits qu'on se raconte (constructionismesocial).

Identité ↑↑

Narrations ↑↑↑

Relations sociales

Comment aider les gens à changer de récit ? ≠ écoles :

a) Ecole de GOOLISHIAN Harry et Haslen ANDERSON :

Ils créent des conversations thérapeutiques : “disolving therapy”. Thérapie de dissolution : maintenir la discussion ouverte pour que les gens trouventspontanément d'autres récits et donc pour qu'ils se vivent autrement

b) Michael WHITE :

Il va essayer de déconstruire le récit du patient et de l'aider à construire un autre typede récit moins étouffant.>< Selon la 1ère école, White imposait un nouveau récit.

⇨ Ça rejoint FOUCAULT lien entre pouvoir et savoir. On ne peut pas les séparer. On ne peutséparer les valeurs du type de société dans laquelle on vit.

Le constructionisme social peut se passer du système. Il est même hostile à certains aspectsdu système. Le critère, c’est le langage.« Les relation sociale créent des récits qui vont forger notre identité » (≈ Foucault).Foucault : Le savoir est sculpté par le pouvoir. Le pouvoir crée un savoir et ce savoir va forger notre identité. Donc on ne parle pas de système mais de « langage ».Principe : aider le patient à changer de récit, de narration.



Quelle est la différence entre leQuelle est la différence entre le ConstructionnismeConstructionnisme et leet le constructivismeconstructivisme ??

Point commun :- La réalité est construite.- Ne croient pas à l'objectivité.

Différence

Pour le constructivismePour le constructivisme, la réalité a beau être construite, les constructions ont une

fonction, ils ne rejettent pas la systémique. Dans le couple, il y a un renforcement mutuel desconstructions du monde.

L'observateur n'est pas séparé du système qu'il observe.Il n'est pas possible de voir qqch sans que cela nous touche, ce qu'on voit est lié à notrehistoire. Ce qu'on vit, ça a une fonction pr eux (ne pas devoir modifier leurs croyances).Résonance = Outil qui permet de s'interroger sur la fonction du vécu du th par rapport à lafamille.Elkaïm : Importance de la fonction. Tout symptôme n’a pas toujours une fonction (maisc’est rare).Quelle est la fonction de cette narration ? Pourquoi elle devient prédominante par rapport à une autre ? Pourquoi ça s’est passé comme ça ?

Pour le constructionnismePour le constructionnisme, une chose n'existe que parce qu'on la nomme. Le critèrec'est le langage, pas le système ( importance du langage et de la manière dont il estemployé). Les relations sociales déterminent les récits qui forgent notre identité. Ils aident le

patient à changer de récit. Thérapeute = non-expert.

⇨ Dans le constructivisme on cherche la fct du symptôme, dans le constructionnisme on s'yintéresse moins.



11èreère simulationsimulation _____________________________________________________

Il s’agit d’une famille composée de 5 membres : les parents, une fille de 13 ans ; 2 fils : 16 et18 ans. La fille a des problèmes à l'école. La mère vient sous le conseil du psychologue del’école qui lui annonce des problèmes comportementaux de marie à l’école. La fille ne se sent

pas bien. Mais la mère n’a rien remarqué (elle n’a pas ce comportement à la maison !). Lemari travaille bcp (absent).

- Que puis-je faire pour vous ?

▪ Façon dont la situation est introduite :!! Importance de la manière dont on interagit avec les gens. Pr que la thérapie puisse bien sedérouler, le thérapeute doit être confortable, sinon le patient ne le sera pas (thérapeuterenvoie un message négatif au patient). Thérapie = plus la forme que le fond.

Mère : "On m'a dit de venir, moi je ne vois pas le problème" Que pensez vous de la manièredont Geneviève (la mère) introduit la situation ? elle n’est pas convaincue des problèmes de sa fille puisqu’elle ne les remarque pas à lamaison ! et elle ne semble pas convaincue de l’utilité d’une thérapie.

Si une famille vient sans demande claire, c’est le psy qui devient le « demandeur » c’estun problème. Il y a peu de chance que la thérapie évolue . Il faut essayer que ce soit lafamille qui choisisse, elle doit avoir son mot à dire, même avec des problème liés à la justice.Il faut faire entrer ce choix ! Il faut que le thérapeute ait une place pour commencer.

▪ Il ne faut absolument pas se sentir agressé par l’autre : l’autre veut pouvoir exprimer cequ’il ressent. Le thérapeute doit s’allier. Si la femme dit : « moi je ne vois rien », commentarriver à s’allier tout en gardant une place pour moi ?Le thérapeute doit s’allier au fait qu’elle n’avait rien demandée, et donc refuser de travailler avec eux tant que la demande n’émerge pas de leur propre sentiment qu’il y a bien un

problème avec leur fille. Il est crucial de respecter ce que les gens disent, tout en s’associant à eux et tout en

se respectant et donc en s’assurant une place, en sachant garder sa place. "J'ai trop derespect pr vous que pr travailler avec vous si nous ne me demander rien" "merci de m'avoir écouté".



Le psychothérapeute doit être authentique. Ce n’est pas pour Elkaïm, un jeu d’échec (il fait telmvmt et donc j’en fais un autre). D’autres écoles travaillent avec cette notion de mouvementoù le principe est « j’avance un pion, l’autre aussi ».Domaine de l'authenticité.

On peut attaquer un psy, il n’est pas défensif ! Il est le garant de la sécurité.La psychothérapie est ce qui crée la différence (surtout pas créer du même !). Les gensdemandent qqch qu’ils ne croient pas être possible. Il faut pouvoir entrer dans la logique dusujet ! Ne pas voir le patient comme qqun qui a tort.Changement : on peut vivre ne psychothérapie des choses affectives qu’on ne vit pas dans lavie et qu’on va ensuite exporter. Ne pas entrer ds une lecture de rejet ms "comment comprendre la personne ?"Ex : qqun dont CM = on ne peut que me rejeter. Il ne faut pas renforcer cela.Questions que le psy a posé :

- quel est ce comportement pour lequel le psy voulait que vous veniez me voir ?- d’après vous elle à un problème ou non ? non

Le psy lui dira : « je vs respecte bcp trop pr continuer un travail où vs n’êtes pasconvaincue vs même du problème. Alors arrangez-vs avec la psy de l’école et si vs en êtesconvaincue, revenez me voir ».

▪ Si les parents "ne voient pas le problème" et qu'on travaille ça revient à une thérapieindividuelle (une seule personne a un problème) il faut que la famille soit convaincue qu'il ya un problème sinon pas de demande alors que c'est le moteur de la thérapie c’est la

demande !! Si le thérapeute fait lui-même la demande ce n’est plus le thérapeute. Si l’enfantcroit qu’elle n’a pas de problème, à quelle aspérité se raccrocher pour monter ? Pour lathérapie il faut un « levier ».

▪ Un symptôme est lié à un assemblage d’éléments : autant bio - génétiques, que liés à la première enfance, au contexte culturel (ex : ds le 1/3 monde : pas d’anorexie), au contextefamilial.Le psy travaille sur un des éléments du problème et ça influence la totalité.Ex : on bouge juste un point dans la famille.

La phase préalable au premier entretien est très importante. On aura d’abord les patients 2ou même 3 fois au téléphone avant pour clarifier les choses et leur éviter de venir pour rien

(comme pour cette famille). Dès lors quand on débutera la séance les choses seront claires.Si les parents sont convaincus, alors le thérapeute à une place.

▪ En thérapie familiale, on insiste plus sur la « fonction » (= ce à quoi ça sert), plutôt que sur le « sens » du symptôme.

▪ En séance, il faut toujours regarder où sont assis les gens.Dans ce cas-ci la petite fille est assise à l’extrémité, à coté de sa mère. La mère sépare la filledes autres membres. Le couple est séparé par les deux fils. Père et mère entourent les enfants.

P G G M F

▫ Ecole structurale de Salvador Minuchin.Ecole structurale de Salvador Minuchin.



Minuchin insiste sur les frontières claire entre les générations recherche s'il y a descoalitions éventuelles parents / enfants.Apport structural : il insiste sur la structure familiale. Pour lui, pour qu’ une famille soitsaine, elle doit avoir une structure saine. Si les frontières sont claires entre les générations, çase passe bien dans la famille.Ex : une grand-mère qui traite sa fille et sa petite fille comme 2 sœurs.

Dans une situation idéale on aurait : GM

--------------M

--------------

PF

Dans une situation où il y aurait un problème structural :

GM--------------

M = PF ( agissent comme deux sœurs)

Comment restructurer la famille ? Le thérapeute doit s’allier à la personne qui à le plus à perdre pour qu’il puisse reprendresa place.

Elkaïm n’aime pas l’idée qu’il y a une “structure saine” (>< Minuchin). Il aide les gens à changer sans savoir où ils vont. Mais, dans la plupart des cas, il voit quequand ça va mieux, les frontières des générations sont plus claires.

Il estime également qu’il faut attendre que les gens changent eux-même de place >< ceux quidemande aux patients de prendre tel ou tel place !

Dans ce cas-ci, on peut se demander qu’est ce qui se passe pour que les deux garçons séparentle père de la mère, et que la fille soit à l’extrême gauche.

▪ Il faut regarder la position des personnes (corps) : les jambes sont elles ouvertes, fermée,croisée et dirigées vers qui ? Les mains ?Ex : Père et mère : jambes fermées enferment les 2 garçons.

Frères : jambes ouvertes.Fille : mains comme la mère et jambes entre les parents et les frères.

La danse. C’est inconscient. Ça aide à comprendre les structures répétitives qui agissent lesgens et maintiennent le symptôme. Le cpt du psy change aussi : une partie s’alliant avec l’un,une autre avec d’autres protagonistes.

Approche structurale :

N’y a t-il pas une mère trop liée à sa fille ? Elle est distante par rapport au père et lui distant par rapport à sa fille. Pour obtenir un lien moins intense entre fille et mère, il faut renforcer les liens père/mère et

père /fille. Il faut apprendre à faire la « carte » de la famille (Minuchin).

Il faut s'allier à la mère car c'est elle qui a le plus à perdre.



M MP P

E E

Travail thérapeutique : Aller d’ici à là.

▪ Elkaïm : Il ne faut jamais aller à l’encontre de la personne qui à le pouvoir car c'est lesystème qui lui donne le pouvoir Si on le fait, on va à l’encontre du système actuel. Celuiqui a le plus à perdre est celui qui a le pouvoir.Changer le système et l'individu changera.

▫ Ecole systémiqueEcole systémique : La «: La « fonctionfonction »»

▪ Ici on s’intéresse à la « fonction » du symptôme. A quoi ça sert ? A quoi cela pourrait bien servir ce que la fille fait en classe ? Est ce en rapport avec le faitque le père travaille trop et soit peu disponible ? Dans quelle mesure le symptôme de la fillen’est pas d’attirer l’attention sur elle pour ramener le père vers elle et pour qu’il soit moinsdistant ? La mère est plus proche de la fille, elle ne dépend plus de la mère rester plus prochede la mère en étant rejetée à l’école ?!! Importance du moment d’apparition. Pq il y a 2 ans ?

Elle ramène son symptôme à l’école (à l’extérieur) pour que qqun de l’extérieur puisse donner l’alarme. En effet, il semblerait qu’il y ait une règle qui empêcherait la mère et d’autres

enfants de protester. Donc, la fille dvpe un symptôme. Elle le fait en dehors de la maison ;ainsi elle n’embête pas trop le père. De plus, si elle l’avait fait à la maison, le père n’auraitquand même pas réagit ! Qqun de l’extérieur pourra pointer le doigt dessus.La règle dans la famille = on ne parle pas de problèmes.Si la mère pouvait dire qu’il y avait un problème, elle l’aurait déjà dit à son mari. Donc pour elle il n’y a pas de problème. Il y a un interdit sur le fait de nommer qu’il y a un problème.

⇨ Il est essentiel de s’allier aux gens ! parfois c’est plus riche de s’allier au système qued’aller à l’encontre de celui-ci.

NB : Ne pas voir les méchants et les gentils ms se demander pq le "méchant" se comportecomme ça ?

Le fils le plus âgé dit qu’il n’a plus d’attention de sa mère : tout pour la petite fille. Les 2frères ne veulent pas créer de problèmes mais ils ne l’expriment pas de la même manière :- un qui fait comme si tout allait bien.- l’autre dit qu’il en souffre mais préfère ne rien dire pour ne pas en rajouter.

Exemple :

Une patiente jamais reconnue dans sa place, dans son milieu d’origine.PO = je veux que mon mari me donne une placeCM = jamais mes parents m’on donné une place, alors comment mon mari pourrait m’en donner une ?

Cette jeune femme tombe alors malade, de cette manière le mari doit s’occuper de l’enfant. A défaut des’occuper d’elle, il s’occupe des enfants. Mais, l’enfant peut réellement aller mal. L’enfant veut que le



père se rapproche de la mère en ayant un problème. Le père va se rapprocher de l’enfant mais pas de lamère.

Dans notre famille ici : grâce au problème de ma fille, mon mari va s’en occuper !Il ne s’occupe pas encore de moi mais déjà de ma fille !

Le mari ne répond pas à ce que demande la femme c.-à-d. s’occuper d’elle.

▪ Tout le monde ménage un peu le mari dans cette famille.

▫ L’ école expérientielleL’ école expérientielle : Whitaker: Whitaker :: la thérapie «la thérapie « symboliquesymbolique

expérientielleexpérientielle »»

▪ Quand il y a une règle dysfonctionnelle, rigide, il ne faut jamais aller à l’encontre de cesrègles familiales. Mais au contraire, il faut aller dans le sens de ses règles de manière à cequ’elles s’amplifient tellement qu’elles vont s’écrouler d’elles-mêmes (ex : tour de Pise oùon rajoute des étages s’écroule).= amplifier la règle dysfonctionelle au point que les gens se révolte contre ça.

Ici : père absent on lui dit d’aller dans la salle d’attente le père va râler, il est possiblequ'il revienne en disant qu'il s'ennuie par ex.

On fait bouger les gens. Le père devient très motivé quand le thérapeute lui propose de ne rienen avoir à foutre.Au lieu de rentrer dans la famille, le thérapeute se colle à la personne qui déconne et lerenforce (-) dans ses idées. Du coup, cette personne se demande si son thérapeute n’est pasfou ? d’où il se rapproche de la famille = but.Dans ce cas, le père se révolte quand le psy dit : “vous en faites trop, je vais apprendre à votrefamille à se passer de vous” mauvaise réaction du père. Ça fait bouger les choses.

▪ Svt, les enfants vivent des situations comme plus dramatiques qu'elles ne le sont.

L’enfant fait ce qu’il fait parce qu’il imagine des choses, pas à cause des parents ce sont desconstructions de leur réalité. Ça permet de ne pas culpabiliser les parents.Ex : Parents qui se disputent de tps en tps (normal) enfant a peur du divorce et fait deschoses pour éviter ce dont il a peur.

▪ A la fin de la 1ère séance, les gens doivent repartir avec une vision « autre » du symptôme il ne faut pas pour autant s’avancer (ne pas dire oui c’est ça), pas parler en termed’interprétation (qui renvoie à la vérité), mais plutôt parler en terme de « recadrage ». On

peut poser une hypothèse ("ds quelle mesure….", "je me demande si...") ne rien affirmer. Ça renvoie à un éclairage ≠ pour voir les choses autrement, ça peut libérer des valences

nouvelles.



La thérapie familiale n’a pas à voir avec la vérité. On veut faire faire autre choses aux gens :leur nouveau vécu permet de voir la situation autrement, permet de sortir des sentier battu =vision autre. On croit, on n’assène pas. On émet des hypothèses.

⇨ Ce n'est pas la vérité qui compte ms le vécu des gens pr qu'ils envisagent la situation

différemment. ▫ L’école intergénérationnelleL’école intergénérationnelle ::

= Insiste sur la reviviscence de génération en génération de quelque chose qui n’a pas étérésolu.

Ici : La mère pourrait avoir eu des parents pas assez proches d'elle.PO = ce que je veux consciemment : “je veux un homme proche”.CM = carte du monde que j’ai construit en fonction des répétitions : “on ne peut pas être

proche de moi”.On protège la CM par peur d'avoir mal, pr éviter de s'exposer à la désillusion (= danger).C’est douloureux de s’exposer à la désillusion danger choix d’un mari peu présent.

Question qu’on peut poser lors de la simulation :- Peut on s’intéresser à vous madame ?- Non

- Pourquoi ?- Avez vous eu l’impression que vos parents s’intéressait à vous autant que vous le

souhaitiez ?- Les grand parents sont il avec vos enfants comme ils étaient avec vous ?

- non, maintenant ils ne travaillent plus alors ils ont plus de temps.- Depuis quand exactement votre mari n’est plus disponible ?- Marie (petite fille), penses tu que maman peut se débrouiller sans toi ?

▪ On peut travailler tantôt avec le couple, tantôt avec la famille, en alternance, mais il fautqu’il y ait un lien !Tout secret n’est pas bon à dire. De plus à quel moment le dire ! le timing aussi est important

▪ Svt, celui qui ne veut pas s'impliquer parler, le veut quand on lui en ôte la possibilité. Svt mieux d'aller ds le sens du système

Comment terminer avec cette famille ?

« Recadrer » en imaginant. +…( ??)Qd on leur propose de continuer comme ça, svt ils ne veulent pas svt + productif de fairel'inverse.



22èmeème simulationsimulation ____________________________________________________

Famille, composée des parents, d’un petit garçon de 8 ans, et du grand père. La famille vitchez le grand père depuis 6 mois en l’attente de la fin de la construction de leur maison.La mère est enceinte depuis 4 mois. L’enfant a des périodes d’hyperactivité depuis 6 mois. climat agressif à la maison.

Comment penser ce problème en fonction des différentes écoles ?

▪ Deux théories ≠ :

- Théorie systémique de la fonction : Ds quelle mesure le fils agit-til qqch que les parents ne disent pas ?- Théorie structurale : Quelle est la structure de la relation actuelle ? Pr investiguer les

liens, qui sont complexes (il ne suffit pas de demander si "vous vous entendez bienavec votre père ?") on utilise les cartes de Minuchin.

1. L’école structurale1. L’école structurale ::

La carte idéale est : GP lien semi-perméable(bon) :------- lien trop rigide-trop grandeP M distance :

---------- pas de frontière :E

Dans quelle mesure dans notre situation, nous nous éloignons de cette carte idéale :

GP------------P M E

Ici la carte idéale est brisée.Dans notre cas, Minuchin, s’allierait au grand-père pour qu’il puisse autoriser les parents à

reprendre leur rôles.



Autre manière de voir les choses :

Schéma :

GP

P M

EFusion =Alliance =Lien normal =Distance =

Conflit = Ici, il s’agit de dessiner entre chaque sujet le lien que l’on perçoit. Et également de voir s’iln’y a pas de triangle pathologique là-dedans ?

Lien semi-perméable (bon) =Lien trop rigide =Lien avec trop peu de frontières =

Minuchin, a donc deux manière de représenter (dessiner) la famille. Il se demande quelle estla structure actuelle de la relation dans cette famille ? La carte de la famille lui permetd’investiguer les liens (parfois complexe). Il ne suffit pas de demander si "vous vous entendez

bien avec votre père ?" on utilise les cartes de Minuchin.

2. L’école systémique2. L’école systémique ::

Quelle est la fonction du symptôme de l’enfant ? Dans quelle mesure le fils n’agit pas enréaction à ce que les parents ressentent ou se disent ?

On peut aussi se demander dans quelle mesure l’enfant ne supporte-t-il pas que sa mère soitenceinte ? (autre hypothèse possible).

▪ Comment explorer ?

On ne demande pas directement aux membres de la famille quels sont leurs liens ; mais oncrée un climat où les gens peuvent parler.Avec cela, on apprend que l’enfant n’a pas de symptôme quand la mère s’occupe de lui.On s’aperçoit également que la femme parle très peu de son mari. Il est important de s’intéresser à l’individu en tant qu’être humain pas comme objet, celanous donnera des pistes.

▪ Hypothèse :Le père revenant chez son propre père est revenu dans sa « culotte d’enfant » ; il attend que legrand-père s’occupe de son fils comme si le père était en congé de paternité. Le père ne joue

plus son rôle.

Schéma :



GP ici le père n’a plus son rôle de père? mais délègue se rôle au grand-père.

P M E ? = quelle Type de frontière a-t-on ici ?

Mais le grand-père dit à son fils "c'est toi le père".

▪ Il faut noter la coïncidences dans le temps entre le début des symptômes de l’enfant et ledéménagement chez le grand-père.Les parents ont moins de temps à deux car il y a le grand-père en plus le temps d'intimité ducouple diminue : il n’y a pas que l’enfant, mais l’enfant et le grand-père.Il disent que dans le couple il y a des hauts et des bas, mais aucun des deux n’arrivent àdéfinir ce bas ! peut être y a t’il des problèmes de couple liés au fait que le grand-père soit là ?Le père est mal à l'aise par rapport au grand-père.Mais en même temps, le fils ne tient pas ce discours. Il dit que son père est pfs triste et qu'il ne

comprend pas pq.

Le grand-père est en réalité le parent du PME.Minuchin dirait qu’il faut s’allier au grand-père dans la mesure où celui-ci pourrait les aider àreprendre leur rôle par rapport à l'enfant. Le père devrait jouer avec l'enfant après le travail

par ex, pour recréer un aspect parental.

Schéma :

Autre schéma possible :Carte théorique de la structure fonctionnelle de la famille :

GP

P M

E

dans ce schéma on voit qu’il faut rapprocher P et E , ainsi que P et M . on voit pas encore bien si entre P et GP il s’agit d’ alliance ou de fusion ? de même entre la M et l’E ( alliance ou fusion ?) on ne sait pas encore ce qu’il y a comme lien entre l’E et le GP

Le thérapeute doit changer GP-P et GP-E pr rapprocher P-E et P-M.

⇨ Carte théorique de la structure fonctionnelle pr le thérapeute.



Ici on ne s’intéresse ni à la fonction, ni à l’histoire, mais à la carte : le thérapeute s’allie auGP pour en faire un co-thérapeute : « pourriez-vous aider votre fils à calmer son propre fils ».avec cela le GP ne perd pas sa place, et il reprend même sa place !


Jeux de rôle : famille où la fille ne parle pas à la compagne du père. La vraie mère estdécédée d’un cancer. La grand-mère est présente aussi. La grand-mère s’entend très bien avecla petite fille. La compagne est jalouse de la maman de la maman de Noémie. On voit bienqu'il y a deux "camps" (Pet C, GM et F).

▪ Différentes personnes (élèves) sont interpellés par différentes facettes de la même situation :1. on voit déjà qu’il y a des champs séparés, l’atmosphère est lourde : la grand-mère est

du côté de la petite fille, et de l’autre côté on a le père et la compagne. Elkaim fait lelien avec la personne qui a visé ce champs là. Une partie de nous (dans notre dos)

peut agir dans le dos de la famille pour renforcer qqch, ne pas changer. Ce que l’on vit renvoie à une sensibilité. Ce n’est pas un blocage.

2. On remarque aussi qu’ils se présentent avec l’absente (la mère). Mais attention cecin’est pas une projection !! Une famille peut amplifier des choses chez le thérapeute

qui ressortent dans le contexte de la thérapie.3. C’est comme si la compagne avait usurpé la place de la mère. Elkaim : est ce que

dans ton histoire qqun a usurpé la place d’un autre ?4. C’est comme si un champs se plaignait et pas l’autre. 5. Le père parle à la première personne. Ce que l’on voit est lié à notre singularité. C’est

fonction de ce qui touche le plus chacun. Chacun en fonction de son histoire vadévelopper une approche excellente puisque cela le touche personnellement. (ex :Minuchin s’intéressait aux frontières qui a le plus à perdre).

6. C’est le père qui a prit l’initiative de venir, comme si c’est lui qui portait tout le poids.

Il y a 100 000 choses à voir dans cette simulation. Ce que l’on va relever est lié à notrehistoire. Il faut dès lors en être conscient pour éviter que quelque chose du thérapeute nes’allie à quelque chose de la famille.

▪ Ce que l’on dit sur les gens en dit autant sur nous ! Toute situation dans la vie est « auto-

référentielle », y compris la psychothérapie. Il est quasi impossible d’imaginer une



psychothérapie qui soit non auto-référentielle. On ne projette pas !, si une certaine corde vibrechez nous, c'est qu'elle est là c'est une aide pr comprendre ce qui se passe.

Donc la première règle est que lorsque l’on voit une famille ou un couple, il faut« écouter ce qui naît en nous ».La seconde est qu ’ « il ne faut pas l’utiliser tel quel » parce que si l’on suit directement ceque l’on sent on risque d’entraîner le système thérapeutique vers une plus grandehoméostasie. En général, la première chose qui nous vient à l’esprit est très importante car elleindique le pont unique entre les gens et nous. Et si on suit cette chose tout de suite on risquede confronter aussi bien notre construction du monde que les leurs, et de créer un systèmethérapeutique où chacun aidera l’autre à ne pas changer (cfr. Pg 146).

≠ théories ils ont construit une théorie liée à ce qui les touche le plus.

▪ C’est fondamental que l’autre (le patient) ait raison, sache mieux que nous ; il faut

respecter la position de l’autre, ne surtout pas croire que l’on sait mieux que l’autre ce qui se passe sinon c’est de l’usurpation. On ne peut pas savoir mieux que le patient ce qu'il vit. Le psy ne doit pas se prononcer comme celui qui sait tout.

▪ Il y a un pont singulier entre le thérapeute et les patients. Il faut être conscient que ce pontn’est pas anonyme puisqu’il nous inclut.Le psy-superviseur doit aider les gens à trouver leur place, leur position en tant que psy. Capacité à entrer en relation de manière non-défensive. Un bon thérapeute est une personnequi n’est « jamais » sur la défensive et qui analyse la fonction. Il doit créer un contexte desécurité pr que l'autre ne se sente jms en danger.

▪ Nb : Il est important d’avoir toujours un siège en plus que de personnes prévus. Cela aide lafamille à trouver leur géographie face au thérapeute. La chaise vide peut signifier plein dechoses (ex. une mère décédée).Il est aussi essentiel de voir qui prend la parole en 1er , repérer les regards, comments’installent les personnes, quelle est l’atmosphère, dans quel ordre les personnes rentrent, …en d’autres termes « quelle est leur danse » ? les regards, le non-verbal, tout cela sont deschoses essentielles. Par ex. comment passent les secrets, …

▪ Le secret : Il y a sens et fonction.Ex : fonction : faire tenir le couple, … A quoi ça sert le secret ?C’est important de s’interroger d’abord sur la fonction sinon on court le risque de dire unsecret qui a encore une fonction. Ensuite ce secret disparaît ou devient secondaire

la simulation :

La compagne dit : « c’est sa fille », cela exclu déjà Noémie. On est peut être là dans un cerclevicieux où la compagne dit « sa fille » car elle ne se sent pas elle même acceptée par Noémie.

Quelles hypothèses peut on faire ? :- un deuil non fait.

- auto-questionnement : situation où la crainte de qqun qu’il lui arrive qqch fait que ça luiarrive compagne qui dit « elle ne me reconnaît pas ».



La prophétie s’auto-réalise : la crainte qu’une personne a peut se réaliser.

Comment arriver à s’allier à chacun ? comment éviter les coalitions (c.-à-d. deux contre

un) ? Comment le père peut arriver à s’allier à sa fille, à sa compagne et à la grand –mère ?

La grand-mère dit quelque chose de tout à fait intéressant : « j’ai difficile, car je retrouvedans ma petite fille, ma fille ». c’est elle qui à le plus à perdre, et Minuchin dirait que c’est à elle qui faut s’allier.

Hypothèse de conflit possible entre la grand mère et la compagne : car si la petite filles’entend avec la compagne alors la grand mère perd sa petite fille.

Ce que l’on vit en tant que thérapeute est à lier à notre histoire.Chaque chose qui est vécue par le thérapeute est lié au fait que ce sont les patients qui fontvibrer la corde, ce qui implique que cette corde était déjà là au préalable. Il est important que

l’on ne rentre pas dedans pour ne pas renforcer la chose. Il faut tenter de flexibiliser lesystème, pas de le figer ! On ne projette pas, si une certaine corde vibre chez ns, c'est qu'elleest là c'est une aide pr comprendre ce qui se passe.

⇒ « Dans l’approche d’Elkaim, ce que ressent le thérapeute renvoie non seulement à sonhistoire personnelle, mais aussi au système où ce sentiment émerge : le sens et la fonction dece vécu deviennent des outils d’analyse et d’intervention au service même du systèmethérapeutique ». (cf. Auto-référence).

Famille représentée par le père (Pierre) – sa compagne (Chantal) – la fille de 10 ans (Noémie) – la grand –mère maternelle (Georgette).

On peut voir cette problématique à travers différentes écoles :

▪ Approche Systémique :Approche Systémique :

C'est normal de résister au remplacement de la mère, ms ça c'est linéaire, nous on pense encirculaire que fait le père qui autorise sa fille à battre froid sa compagne ?Si cette résistance dure longtemps y a-t-il une fct à ça ? Conception circulaire.

La problématique annoncée est : difficultés de communication entre la fille et la nouvellecompagne du père. La fille ne parle pas à Chantal.Il faut rajouter que la mère de Noémie est décédée il y a 2 ans d’un cancer. Toute petite fille qui perd sa maman va résister face à une nouvelle compagne. On peut sedemander ce que le père fait qui autorise cette situation, qui autorise la grand-mère a prendreune place de repère.

Nous ne devons pas penser qu’en terme de linéarité (c.-à-d. un élément du passé crée le présent), ce n’est pas faux de penser en ces termes mais il faut également savoir penser enterme de « circularité » - systémique : à quoi sert ce symptôme ? (l’approche systémique a

préféré se méfier de la logique linéaire causale).

Si ce symptôme perdure, c’est qu’il sert, qu’il a une fonction ! Qu’est-ce qui le maintient ?La fonction peut être légère ou lourde.



▪ Approche de Norman PaulApproche de Norman Paul : Deuil non fait :: Deuil non fait :

Il semblerait qu’il y ait une difficulté d’accepter la mort de la mère : « elle est partie ». non, « elle est morte » !On veut faire avaler à l’enfant que la compagne prendra la place de la mère : « elle faitcomme maman ».

Il y a peut-être un problème de deuil non fait, si c'est le cas personne ne peut "prendre la placeSi on ne vit pas assez le deuil on risque de mettre la personne dans les souliers qqun qui nousentoure. Mettre le mort à la place de celui qui porte le mal.

1. parce que ce deuil est non fait !2. qqun qui laisse les affaires du mort partout, ce n’est pas forcément

pcq il tient au mort, mais plus pcq le deuil est non fait, il reste dans le passé. La morte ne meurt pas.

▪ SystémiqueSystémique : Fonction: Fonction ::

Quelle est la fonction de ce deuil non fait ? A quoi ça sert à chacun ce qui se passe ? Qui faitquoi à qui ?

Explication possible : certaines personnes doutent de ne pas avoir de place / d’être non

reconnues.C’est peut-être le cas de Chantal. Or, si Chantal se met avec quelqu’un qui n’a pas fait sondeuil, et que par ce fait elle n’est pas reconnue, elle peut se dire que si elle n’est pas reconnue(notamment par la fille ) c’est à cause du deuil non fait et pas par rapport à elle directement. cela a une utilité pour Chantal !!

La mort de la mère est évidemment importante, mais ce n'est qu'un des éléments en jeu.

▪ Il ne faut pas s'imaginer que celui qui semble souffrir le plus ne "profite" pas de la situationd'une certaine façon.

Un des problème dans cette famille c’est de faire comme c’était avant ! la grand mère est un« repère » pour Noémie. Un repère de quoi ? – de la situation passée. Donc quelle est l’utilité pour :

- le père- Chantal- Georgette- Noémie …

de faire comme c’était avant ?

On découvre que c’est peut être une « problématique d’ensemble » et non pas seulement le

problème de Noémie. (// avec les différents éléments qui composent un cocktail : chaqueélément joue, mais aucun élément n’est la cause du goût du cocktail).



Deuil non fait du père et de la grand- mère : « on a du mal à oublier la défunte ».Pour un deuil, il ne faut pas oublier >< vivre le deuil.C’est parce qu’ils pensent que vivre le deuil c’est oublier, qu’ils n’ont pas fait leur deuil !!Oublier = s’amputer du passé >< deuil = aimer le mort sans que cela nous "bouchel'horizon".Le deuil c’est pouvoir pleurer – extérioriser sa tristesse.

▪ « La belle indifférence de l’hystérique » : elle avait un membre paralysé mais semblait ne pas en tenir compte. Quand le symptôme a une fonction, les gens le supportent. L’hystérique vivait très biensa paralysie alors que vu de l’extérieur c’est insoutenable ! De même, en thérapie familiale, siun des membres défend un symptôme, c’est que celui-ci à une fonction.

▪ On ne doit pas enlever un symptôme tant que la famille n’est pas prête à vivre sans. On comprend la résistance des gens aux changements.

Ex : Ici, ça ne sert à rien de faire une place à la compagne si elle n'est pas prête à la prendre.Ce qui nous dérange, nous dérange mais en même temps peut nous être utile !

▪ Qd on fait une hypothèse, c'est bien ms il faut tjs la vérifier. Il ne suffit pas de "sentir" ce qui se passe, il faut vérifier si c'est bien de ça qu'il s'agit.

▪▪ Structuralisme : Minuchin : Position, frontièresStructuralisme : Minuchin : Position, frontières ::

Il dirait, regardez les « corps » : les corps de la grand-mère et de la petite fille sontidentique et les corps du père et de la compagne sont identique entre eux aussi.Il dirait aussi que la famille est envahie par la grand-mère et que donc il faut s’allier à elle

pour l'aider à s'effacer un peu et pour permettre notamment à Chantal de reprendre une place.

▪ Dans l’avancement de la séance, importance de ce que l’on sent – de ce qui nous touche.C’est que cette famille à pincé une corde chez nous. Pour qu’une corde vibre en nous, il nefaut pas seulement qu’elle soit nôtre, mais aussi qu’un contexte adéquat ait pu le faire vibrer.Mais il faut tout de même être prudent (cf. 2ème règle : il ne faut pas l’utiliser telle quelle).Quand on repère quelque chose ce n’est pas une projection – c’est juste que la famille a faitvibrer chez nous une corde qui est lié à notre histoire . Il ne s’agit pas de projection !!!!!1. Des portes différentes s’offrent en fonction de notre propre porte spécifique.2. On retrouve souvent une construction de ce que vous voyez qui correspond à une

intersection entre nous et la famille. Chaque intersection de chaque thérapeute peut êtredifférente.

Chantal parle de Georgette en disant « la grand-mère de Noémie » : Pour elle, la grand-mère n'existe qu'en tant que grand-mère de Noémie, que si elle assure unrepère, elle n'a pas d'existence propre ça pousse Georgette à s'affirmer en tant que grand-mère de Noémie pr exister, avoir sa place renforce sa présence en tant que grand-mère de

Noémie. Noémie : « par loyauté pour maman, je ne peux pas me laisser aller à quelqu’un quiressemble à maman ».

▪ Deuil non fait ?

Important de créer un contexte de sécurité affective pr que ça puisse se faire malgré tout.Deuil = pleurer, montrer sa tristesse, etc.



On voit toujours la difficulté pour Chantal d’avoir une place. Et pour elle, c’est soit j’ai la place soit je ne l’ai pas « je ferais peut être bien de partir ? » ( personne ne rétorque).Il n’y a pas de troisième espace possible pour elle.

Homéostasie = père + femme mais elle est morte hors d’équilibre. Tendance du système à revenir au même : inclure une femme nouvelle sans que leschoses changent, sans changer de système.

Cela se rapporte à la notion de « cycle de vie », ce qui implique forcément un changement etdonc un déséquilibre au niveau de l’homéostasie présente auparavant.

En fait Chantal demande à Noémie de l’accepter, mais l’on peut retrouver là-derrière uneautre demande cachée : « je veux être reconnue parce que ma propre mère ne m’a pasreconnue ». Svt, on croit demander A et en fait on demande B !! Donc, si la personne nous donne A, on

ne sera pas content. Derrière une 1ère

demande, il peut y avoir une demande plus profonde.

Ex : « Si j’ai peur d’être intégrée, c’est parce que j’ai peur d’être rejetée » et donc si je nem’intègre pas à la base, je suis protégée. Ici c’est le deuil non fait des membres de la famillequi me protège et permet de ne pas m’intégrer ( ? )

Ex :Homme : “j’ai été aimé mais non reconnu”. Il va casser les pieds pour être reconnu.Femme : elle l’aime.

Finalement c’est une histoire où l’on n’a 1 cause – ce n’est pas linéaire mais circulaire.= il y a d’autres éléments qui entrent en compte dans l’histoire.En thérapie systémique, A peut changer grâce à C .Dans une thérapie familiale il faut tenir compte des tissages entre les problème de chacun. On voit les inter-relations entre lesdifférents éléments qui maintiennent le non-changement. Si on bouge trop, ça crée un tropgrand déséquilibre.

▪ Quand on est face à des gens passifs, il faut se dire que ces personnes utilisent une énergieénorme à ne pas s’y mettre.

▪ Le patient à toujours raison. Si il refuse l’interprétation c’est qu’il a raison

Cette famille veut « ouvrir une porte sans clefs » ça a une fonction que la porte reste fermée – parce qu’ils ont peur du dragon qui est derrière la porte – ils ont peur d’avoir mal.Les gens ne peuvent pas écouter ce qui n’est pas écoutable – « enlevez-moi mon symptômemais ne touchez pas à ce que je refoule ».

Conclusion : il faut aider la famille à faire le deuil de la maman, avant de s’occuper du problème entre Noémie et Chantal. Elkaïm conseille à la famille de fonctionner encore pour un temps de la même façon – càd que Noémie continue à ne pas parler à Chantal – au moinsle temps que l’on règle ce deuil non fait.



▪ Conseil : il faut se sentir à l’aise pour travailler – être dans le confort et avoir la place que« nous » on veut !Il y a un lien entre ce qui se passe pour nous et pour les autres.En thérapie, on crée un contexte affectif où on est à l'aise. Si nous on a pas la place qu'onveut, les patients ne trouveront pas la leur non plus.


Homme que sa femme a quitté il y a 5 ans, il vient avec ses trois filles. Il n’en peut plus.

▪ !! Pas de diagnostic hâtif . Il faut d’abord vérifier les hypothèses. Différentes personnes peuvent poser un regard différent et complémentaire sur la même situation. Ce qu’on voit necorrespond pas à un problème chez nous mais correspond à un récepteur chez nous. ça n’a pas un rapport avec une pathologie mais avec ce qui nous touche.

Quelle est la fonction pour eux que je vive ça ?

▪ Formation, apprentissage : 2/3 de positif et 1/3 de critiques, le compliment d'abord et lacritique après. Car l'apprentissage se fait par la critique ms nécessite un contexte de sécurité.

▪ La fille aînée rit en parlant de l'absence de sa mère Dénégation de sa souffrance. Elle faitcelle qui s'en fout.La cadette dit "je n'ai pas besoin de maman, j'ai deux grandes sœurs" elle dénie aussi.Celle du milieu exprime un peu sa souffrance "je préfère ne pas la voir".Le père dit "je les laisse sortir ! Elles font même le mur.

Ils sont fort ds la dénégation dans cette famille.

▪ Le vécu du psy renvoie à lui (aspect contre-transférentiel) et ça a une utilité pour eux que le psy voit, sente ce qu’il ressent.Ex : ici, si le psy ne supporte pas le père.

père : CM = on ne peut pas me supporter (ma femme m’a quitté, ça ne va pas avecles trois filles).



▪ Approche structurale :Approche structurale :

Il faut rendre au père son pouvoir mais c’est un peu naïf.Pr ça le père doit accepter d'avoir le pouvoir !Minuchin : au lieu de fouiller ds le passé du père, il faut créer des jeux de rôle, des exercicesqui vont lui rendre la pouvoir par rapport à ses filles.

CCl : Lien entre notre vécu et ça renvoie à qqch qui est en nous et utilité avec ce qui se passedans la famille.

▪ Débriefing : Pour sortir les gens des rôles, mettre en lumière des différences par rapport au personnage qu'on a joué.

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Therapie systemique