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Télédétection et Traitement des images. La résolution. Bonne restitution des détails. Mauvaise restitution des détails. Introduction (2/8). Qu’est-ce que la résolution ? la réponse n’est pas facile : terme vague pour lequel on rencontre plusieurs « définitions » - PowerPoint PPT Presentation
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Télédétection etTraitement des images
La résolution
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Mauvaise restitution des détails Bonne restitution des détails
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Introduction (2/8)
Qu’est-ce que la résolution ? la réponse n’est pas facile : terme vague pour lequel on rencontre
plusieurs « définitions » capacité d ’un système imageur à restituer l’information contenue
dans le paysage observé ( par exemple, la netteté) quelques « définitions » usuelles :
pouvoir séparateur : distance mini pour séparer 2 objets voisins (lignes, points ....) taille du détecteur élémentaire projeté au sol et/ou pas d ’échantillonnage champ de vue instantané (IFOV en anglais) : taille angulaire du détecteur
élémentaire nombre maximal perceptible de paires de lignes par unité de longueur d’un motif
périodique ( = fréquence spatiale maximale perceptible)
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Introduction (3/8)
Traduction quantitative de notions subjectives : Détecter moindre résolution Reconnaître haute résolution Identifier des objets présents dans une image très haute résolution
Difficile car dépendant de l’application Ne peut se résumer à un chiffre car interviennent :
Les performances instrumentales la capacité de l ’instrument à restituer les détails les plus fins le niveau de bruit (cf. radiométrie des images)
La grille d’échantillonnage
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Effet d’une mauvaise restitution des contrastes
FTM élevée FTM moyenne FTM faible
Introduction (4/8)
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Trop de bruit peut noyer un détail haute fréquence
Aucun bruit Bruit important Bruit très important
Introduction (5/8)
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Echantillonnage inadapté à l’instrument
Image bien échantillonnée Image sous-échantillonnée
Introduction (6/8)
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Introduction (7/8)
Point important de vocabulaire : « résolution RADIOMETRIQUE » :
capacité à distinguer deux zones étendues de réflectances voisines exprimée en pas de quantification ou en unité physique
« résolution SPATIALE » : restitution fidèle des détails du paysage (netteté des images + échantillonnage correct) exprimée en mètres
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Introduction (8/8)
Comment aborder la notion de résolution ? on passe en revue les différents éléments constituant le système on privilégie le comportement vis à vis des variables d’espace en simplifiant :
radiométrie comportement du système face à un paysage uniforme résolution spatiale comportement du système face aux variations spatiales suivant x
et y du paysage résolution = couplage des deux
Démarche adoptée : Analyse de la chaîne Image : modélisation des différents contributeurs physiques On aboutira à un modèle où la convolution joue un rôle central Analyse plus aisée dans le domaine de Fourier : TF(h*g)=TF(h).TF(g)
Résolution mesurée dans le plan de Fourier
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Plan de l’exposé (1/2)
Analyse de la chaîne image Vue d’ensemble L’atmosphère Le télescope Les détecteurs Le reste de la chaîne de prise de vue Le modèle de prise de vue dans le domaine spatial
Passage au domaine fréquentiel Le modèle de prise de vue dans le domaine de Fourier Les fonctions de transfert des éléments de la chaîne et la fonction de
transfert globale
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Plan de l’exposé (2/2)
Effet de l’échantillonnage Rappels théoriques (1D) Cas de la grille image (2D)
Adaptation échantillonnage / instrument Traitement des images
Interpolation des images Déconvolution des images Débruitage des images
Bibliographie Annexe : Rappels d’analyse de Fourier
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Analyse de la chaîne image
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Analyse de la chaîne image (1/25)Vue d’ensemble
Cas typique : système pushbroom type SPOT
optique
détecteurs
électronique
(x,y) continusI(x,y) continu
Paysage L Instrument Image I
(x,y) continusL(x,y) continu
(x,y) échantillonnésI(x,y) continu
(x,y) échantillonnésI(x,y) quantifié
CANn bits
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Chacun des éléments constituant la chaîne instrumentale est assimilé à un système linéaire et spatialement invariant
linéarité : I(aP1 + bP2) = aI(P1)+bI(P2) invariance spatiale : I(Pdécalé) = (I(P))décalé
L’effet de chaque contributeur i est alors modélisable par un produit de convolution avec une fonction hi appelée réponse impulsionnelle : Si(e) = e*hi
hi est par définition l’image d’un point par le contributeur i, en général une tache
La réponse impulsionnelle globale est le produit de convolution des réponses impulsionnelles des divers contributeurs
Analyse de la chaîne image (2/25)Vue d’ensemble
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Analyse de la chaîne image (3/25)L’atmosphère
Les phénomènes et leur impact : absorption gazeuse atténuation, pas d’impact sur la résolution diffusion par les molécules et les aérosols
lumière issue du sol n’atteignant pas le télescope : atténuation lumière n’ayant pas rencontré le sol : fond lumière issue de l’environnement du point visé : fond ou dégradation de la résolution
turbulence modification de l’indice de réfraction : scintillement : bruit flou : dégradation de la résolution
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Analyse de la chaîne image (4/25) L’atmosphère
La diffusion : la contribution de l’environnement fait intervenir une fonction radiale
décroissante hdif dont le rayon du support S est l’ordre du km
effet de fond pour les échelles inférieures à 100 m :
effet de flou pour les échelles supérieures à 100 m
constante),(),(),(
),(),(
000000
0000
S
sol
diffdiff
dydxyxhyxLyxL
yxhyyxxh
diffenv
),(*),(),(),( 000000 yxhLdydxyyxxhyxLyxL diffdiffenv sol
S
sol
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Analyse de la chaîne image (5/25)L’atmosphère
La turbulence : variations d’indice déformation de la surface d’onde trajet non
rectiligne de la lumière effet d’environnement on peut reprendre le formalisme vu pour la diffusion la contribution de l’environnement fait intervenir une fonction radiale
décroissante hturb dont le rayon du support S est l’ordre de quelques centimètres
effet négligeable aux échelles supérieures ou égales à 20 cm effet de flou aux échelles inférieures ou égales à 20 cm
l’impact est d’autant plus fort que la turbulence est loin de la source fort en astronomie faible pour l’observation de la terre
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Analyse de la chaîne image (6/25)L’atmosphère
Rôle de la distance entre la source et les turbulences : Source loin des turbulences (astronomie) :
source capteur
Le front d’onde varie localement
selon la turbulence
Turbulence
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Analyse de la chaîne image (7/25)L’atmosphère
Source près des turbulences (observation de la terre) :
source capteur
Le front d’onde varie assez peu
localement
Turbulence
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Analyse de la chaîne image (8/25) Le télescope
Cf cours diffraction et optique de Fourier : le télescope est un système linéaire vis à vis des luminances (lumière
incohérente) et spatialement invariant l’image d’un point lumineux est une tache même pour un télescope parfait du fait de la
diffraction : sa réponse impulsionnelle hopt(x,y) la connaissance de hopt(x,y) suffit pour caractériser le télescope :
paysage = somme de points lumineux pondérés juxtaposés image = somme pondérée des réponses impulsionnelles juxtaposées
plus hopt est large, moins l’instrument est résolvant
dans le cas réel, d’autres phénomènes que la diffraction vont contribuer à élargir hopt : aberrations, défauts de réalisation ....
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Analyse de la chaîne image (9/25)Le télescope
Notations : i_géom = image prévue par l ’optique géométrique i = image réelle P = paysage hopt = réponse impulsionnelle = grandissement
Optique géométrique : i_geom représente le paysage au grandissement près
Optique de Fourier :
LISSAGE de i_geom par la réponse impulsionnelle
),)(*_(
),().,(_),( 000000
yxhgéomi
dydxyyxxhyxgéomiyxi
opt
opt
),(),(_ yxPyxgéomi
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Analyse de la chaîne image (10/25) Le télescope
Analogie avec l ’électronique :Temps t (seconde)
fréquence f d’une sinusoïde temporelle (hertz)
stationnarité
réponse impulsionnelle h(t)
Position x,y (mètre)
fréquence spatiale (fx,fy) d’un motif périodique (mètre-1)
invariance spatiale
tache image h(x,y)
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Analyse de la chaîne image (11/25) Le télescope
Point lumineux en entrée de l’instrument physiquement : « impulsion » optique mathématiquement : dirac (x,y)
Résultat dans l’image: physiquement : réponse à un point lumineux = tache image mathématiquement : h(x,y)* (x,y)=h(x,y)
Normalisation de la réponse impulsionnelle entrée = paysage uniforme de luminance L
sortie = image uniforme de niveau
normalisation de h pour que sortie = entrée lorsque le paysage est uniforme
dxdyyxhLdudvvyuxhL optopt ),(.),(.
1),(
dxdyyxhopt
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Analyse de la chaîne image (12/25)Le télescope
Interprétation physique (suite) : correspondance entre tache image et surface contribuant au niveau du
pixel dans l’image :
Image du point A = tache centrée sur A ’
A’ = image géométrique de A
Altitude Focale
A’
A
B’
B
Voisinage de B contribuant
à la mesure en B ’
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Analyse de la chaîne image (13/25)Le télescope
Exemple : réponse impulsionnelle d’un télescope à pupille circulaire limité par la diffraction
théorie : réponse impulsionnelle = |TF(circ(r))|² = fonction d’Airy
1 TF
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Analyse de la chaîne image (14/25)Les détecteurs
Surface photosensible du détecteur élémentaire rectangle de côtés px et py
Distance entre détecteurs élémentaires = x
Distance entre les lignes = y
y=Vsol .te, en général on règle te (temps d’échantillonnage) pour que x= y
px
py
x
y
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Analyse de la chaîne image (15/25) Les détecteurs
Intégration sur la surface élémentaire : Luminance équivalente L Surface du détecteur Sd
Quantité de charges Q
cette quantité peut s’écrire comme un produit de convolution avec une fonction hdétecteur,valant idéalement 1 sur sa surface photosensible et 0 en dehors.
dS
dsyxLyxQ ),(~),( 00
),(*),(),(~),( 00détecteur00détecteur00 yxhLdxdyyyxxhyxLyxQs
Convolution (1D)*
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Analyse de la chaîne image (16/25) Les détecteurs
Intégration sur la surface élémentaire hdétecteur est la réponse impulsionnelle associée au détecteur détecteur parfait
tout le détecteur est photosensible la sensibilité est constante sur toute la surface photosensible un détecteur n’a pas d’influence sur ses voisins
hdétecteur idéal = 1 sur la surface normalisée du détecteur, 0 à l’extérieurhdétecteur idéal = produit séparable d’une fonction porte en x par une fonction porte en y
détecteur réel un détecteur influe sur ses voisins (diffusion des charges) h détecteur réel ne vaut pas strictement 0 à l’extérieur du détecteur
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Analyse de la chaîne image (17/25) L’effet de filé
Déplacement durant le temps d’intégration : effet de filé un bougé durant la prise de vue introduit du flou cas général d’un satellite défilant :
satellite défilant sur paysage fixe = paysage défilant et satellite fixe effet = moyennage du paysage dans la direction de défilement
cas particulier du pushbroom défilement orthogonal à la ligne détectrice : vitesse sol V, temps de pose ti Dist=Vti en général ti = te moyennage du paysage dans la direction y sur une distance égale à Vti
convolution avec une fonction porte 1D de la variable y, de largeur Vti
2/
2/
0000 ),(),(i
i
Vt
Vt
filé dyyyxLyxL
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Analyse de la chaîne image (18/25) L’effet de filé
Illustration du filé: effet de flou monodimensionnel
référence Filé vertical 5 pixels Filé horizontal 5 pixels
Mire horizontale floue Contour vertical flou
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Analyse de la chaîne image (19/25) Echantillonnage du signal continu
Signal issu d’un détecteur : résultat d’un produit de convolution en (x0,y0)
Signal du détecteur voisin : valeur du même produit de convolution pris au point (x0+x,y0)
Signal sur la ligne suivante : valeur du même produit de convolution pris au point (x0,y0+y)
valeur du pixel (i,j)
valeur du pixel (i,j+1)
valeur du pixel (i+1,j)
barrettex
y
Colonne jColonne j+1
Ligne i+1Ligne i
déplacement
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Analyse de la chaîne image (20/25) Echantillonnage du signal continu
En sortie détecteur, l’image correspond donc au produit de convolution obtenu pris sur une grille:
ji
yxfilédétecteuroptatm iyjxyxhhhhLS,
),(),(****.A
NB: dans tout ce qui suit, les réponses impulsionnelles sont normalisées (intégrale = 1)
A est le coefficient d ’étalonnage absolu( conversion luminance / compte numérique )
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Analyse de la chaîne image (21/25) le reste de la chaîne de prise de vue
Les phénomènes linéaires intervenant après l’échantillonnage par le détecteur
ex : diffusion, inefficacité de transfert peuvent être restitués par des réponses impulsionnelles élémentaires convolution discrète
Regroupement des réponses impulsionnelles élémentaires avant le peigne représentant l’échantillonnage :
Commutativité de l’échantillonnage et de la convolution discrète
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Analyse de la chaîne image (22/25) le reste de la chaîne de prise de vue
L’amplification, la mise en forme du signal ne joue que sur l’amplitude globale du signal et ne modifie pas la réponse impulsionnelle
La chaîne d’acquisition ajoute au signal convolué/échantillonné différents bruits (cf radiométrie)
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Analyse de la chaîne image (23/25) modèle de prise de vue dans le domaine spatial
Notations : h1, h2 … hn réponses impulsionnelles élémentaires normalisées
h = h1*h2*…*hn réponse impulsionnelle globale normalisée
A : coefficient d’étalonnage absolu
Modèle : bruitiyjxyxhpaysageimage
ji
yx ,
),(),(*.A
nnageéchantillol' à associé dirac de Peigne)iy,jx(j,i
yx
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Analyse de la chaîne image (24/25) modèle de prise de vue dans le domaine spatial
Exemple : SPOT
pas d’effet lié à l’atmosphère
télescope : hopt(x,y) tache d’Airy = (plan focal)
intégration détecteur :
filé :
réponse impulsionnelle globale = hopt* hdétecteur*hfilé
yxyxdétecteur p
yrect
p
xrect
ppyxh
1),(
xVti
yrect
Vtiyxh filé .1),(
DF
yx
DF
yxJ
22
22
12
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Analyse de la chaîne image (25/25)résumé
L'instrument est assimilé à un système linéaire et spatialement invariant
L’effet de chaque élément de la chaîne instrumentale i est alors modélisable par un produit de convolution avec une fonction hi
appelée réponse impulsionnelle
Les détecteurs provoquent un échantillonnage
Au final : sortie = entrée*(réponse impulsionnelle).peigne
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Passage
dans le domaine fréquentiel
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Le domaine fréquentiel (1/18) Le modèle dans le domaine de Fourier
Modèle dans le domaine spatial produits de convolution Passage dans le domaine de Fourier pour :
transformer ces produits de convolution en produits simples interpréter plus facilement le modèle en termes de fréquences spatiales
Modèle dans le domaine fréquentiel : on l’obtient par Transformation de Fourier du modèle dans le domaine
spatial :
ji, yy
xxyxyx Δ
if,
Δ
jfδ*f,fHf,fpaysageTFimageTF
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Le domaine fréquentiel (2/18) Les fréquences spatiales
xf02sin ysinθxcosθ2sin 0 f
0x0x ffδffδ2i
1
fx
fy
δ(x)1(y)
yx f)δ1(f '0
'0 ffδffδ
2i
1
fx
fy
x
y
x
y
0a constante
.δa :continu 0
2D fréquence Haute
HFen δ pics 4
Domaine spatialDomaine de Fourier
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Le domaine fréquentiel (3/18) Le modèle dans le domaine de Fourier
fx,fy sont des fréquences spatiales et s’expriment en mètre-1
H(fx,fy) = fonction de transfert globale, produit des fonctions de
transfert élémentaires :
H(fx,fy) = H1(fx,fy).H2(fx,fy). … Hn(fx,fy)
|H (fx,fy) |=Fonction de Transfert de Modulation (FTM)
peigne de pas
ji yx
iy
jfx
,
),( eyexyx
ff ;1
;1
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Le domaine fréquentiel (4/18) Le modèle dans le domaine de Fourier
fex et fey sont les fréquences d’échantillonnage (m-1)
et sont des fréquences spatiales normalisées
Propriétés :
H(0,0) = 1 puisque par normalisation
Hors traitement, FTM(fx,fy) = fonction décroissante
h(x,y) réelle et paire H(x,y) réelle et paire
Attention ! par abus de langage on confond souvent FTM et Fonction de
transfert .
1),(
dxdyyxh
ex
x
f
f
ey
y
f
f
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Le domaine fréquentiel (5/18) Le modèle dans le domaine de Fourier
Interprétation physique de la FTM : mire sinusoïdale de période a variant selon x fréquence pure fx=1/a (contraste image de la mire) / (contraste de la mire) = FTM(fx=1/a, fy=0)
d’où FTM élevée bonne restitution des contrastes netteté
FTM faible mauvaise restitution des contrastes flou
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Le domaine fréquentiel (6/18) Le modèle dans le domaine de Fourier
instrument
A A’
Si on fixe le contraste A et que l’on mesure le contraste A’ à chaque fréquence, la courbe A’/A est la FTM
Entrée Sortie
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Le domaine fréquentiel (7/18) Le modèle dans le domaine de Fourier
le contraste diminue lorsque la fréquence augmente
Image en entrée
Image filtrée
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Effet de la FTM sur l’image : restitution des contrastes
“Bonne” FTM : image nette “Mauvaise” FTM : image floue
Le domaine fréquentiel (8/18) Le modèle dans le domaine de Fourier
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Le domaine fréquentiel (9/18) Fonctions de transfert élémentaires et globale
FTM de l’atmosphère : Diffusion :
Turbulences : FTM due à la turbulence (modèle de Kopeika)
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1
0 0,5 1 1,5 2 2,5
Fréquence ( m -1 )
FT
M
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Fréquence ( km -1 )
FT
M
SPOT
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FTM optique : Limitation théorique due à la diffraction optique :
Pupille circulaire : taille angulaire de la tache de diffraction = 1.22 / D
D : diamètre de l'optique collectrice et la longueur d'onde
taille = dans le plan focal (F, focale du télescope)
taille = au sol
Les fréquences spatiales au-delà de ne sont pas transmises.
Les fréquences spatiales sont atténuées entre 0 et fc
Ordre de grandeur : SPOT PA =0.6 µm, D=0.33 m f=1.082 m diamètre de la tache=2.4 µm
A comparer à la taille du détecteur (13x13 µm2) !
D
fc
Le domaine fréquentiel (10/18)Fonctions de transfert élémentaires et globale
D
F22,1
D
H22,1
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Le domaine fréquentiel (11/18)Fonctions de transfert élémentaires et globale
FTM optique (suite) Cas général : la FTM optique est la fonction d’autocorrélation de la pupille d’entrée
(aire de l’intersection en fonction du décalage)
Pour l’intrument à pupille circulaire
limité par la diffraction:
2
1Arccos2
cccc f
f
f
f
f
f
f
fFTM
FTM théorique de l’optiqueRéponse impulsionnellethéorique de l’optique
f < fc
Pas de recouvrement si f > diamètre fréquentiel du disque
Fréquence de coupure fc = D/
f > fc
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Le domaine fréquentiel (12/18)Fonctions de transfert élémentaires et globale
FTM optique (fin): Chaque combinaison optique théorique possède une FTM dégradée par
rapport à ce cas idéal (astigmatisme, aberrations, occultation) Les problèmes de réalisation (homogénéité, polissages...) et de
positionnements relatifs (défocalisation, tilts...) des optiques dégradent encore la performance.
Diverses modélisations : linéaire diffraction dégradation % diffraction
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
0.7
0.8
0.9
1.0
0.0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0
fréquence normalisée
FT
M
Diffraction sans occultation
FTM_réelle
Modèle linéaire
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FTM Détecteur : Le détecteur va intégrer le signal sur sa surface : sa réponse
impulsionnelle théorique est une fonction porte bidimensionnelle dont la transformée de Fourier est :
avec fx et fy les fréquences spatiales suivant les axes X (barrette) et Y (défilement) et px et py les tailles du détecteur selon X et Y
yy
yy
xx
xx
yx fp
fp
fp
fpffFTM
..
..sin.
..
..sin),(
Le domaine fréquentiel (13/18)Fonctions de transfert élémentaires et globale
Réponse impulsionnellethéorique du détecteur
En réalité, la FTM est dégradée, surtout
dans la direction fx
(diffusion de charges interdétecteurs)
FTM théorique du détecteur
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FTM de Filé : Le détecteur bouge par rapport au paysage pendant le temps
d'intégration ti : ce déplacement va moyenner le signal selon l'axe Y sur une longueur de V.ti. La FTM associée est donc :
y
yyx Vtif
VtifffFTM
sin
),( Réponse impulsionnelle du filé
Le domaine fréquentiel (14/18) Fonctions de transfert élémentaires et globale
)(1).(),( ]2/,2/[ yxyxh VtiVti
FTM de FiléRéponse impulsionnelle de filé
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Le domaine fréquentiel (15/18) Fonctions de transfert élémentaires et globale
FTM globale : La FTM est essentiellement le produit de 3 contributeurs :
Télescope : la FTM est d’autant meilleure que le rapport focale/diamètre est petit coupure de l’optique : D/ en rad-1, D/(F) en m-1 dans le plan focal
Détecteur : la FTM est liée à la taille du détecteur (px; py) coupure du détecteur : (F/px; F/py) en rad -1, (1/px; 1/py) en m-1 dans le plan focal
Filé : la FTM est liée au déplacement du point visé pendant le temps d’intégration coupure du filé selon l’avancement : H/(Vti) en rad -1, H/(FVti) dans le plan focal
L’instrument est un filtre passe-bas pour les fréquences spatiales, sa fonction de transfert est globalement décroissante
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Le domaine fréquentiel (16/18) Fonctions de transfert élémentaires et globale
Exemple : allure de la courbe de FTM globale (coupes) pour SPOT :
S1 HRV1 Pa
-0,2
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
0 1 2 3
Fréquence normalisée
Fo
nct
ion
de
tran
sfer
t lig
ne
S1 HRV1 Pa
-0,2
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
0 1 2 3
Fréquence normalisée
Fo
nc
tio
n d
e t
ran
sfe
rt
co
lon
ne
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Le domaine fréquentiel (17/18) Fonctions de transfert élémentaires et globale
Récapitulatif :
DλF
rπ
DλF
rπ2J1
2
ccc f
f1
f
f
f
fArccos
π
2
yxyx p
yrect
p
xrect
pp
1 yyxx .fπ.psinc..fπ.psinc
λF
Dfc Où :
Vti
yrect
Vti
δ(x) .π.Vti.fsinc y
Téléscope à pupille circulaire
Détecteurrectangulaire
Filé
Réponse impulsionnelleélémentaire
Fonction de transfertélémentaire
(Au plan focal)22 yxr 2y
2x fffet
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 56/188
Le domaine fréquentiel (18/18) Résumé
La Transformation de Fourier transforme : le produit de convolution en multiplication simple un peigne de pas p en un peigne de pas 1/p
Au final :
TF(sortie) = TF(entrée)(fonction de transfert)*peigne(1/p)
Instrument = filtre passe-bas
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 57/188
L’échantillonnage
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 58/188
L’échantillonnage des images (1/24)
Modèle fréquentiel de prise de vue :
ji, yy
xxyxyx Δ
if,
Δ
jfδ*f,fHf,fpaysageTFimageTF
Peigne fréquentiel
Analyse fréquentielle des effets de la convolution par le peigne d’échantillonnage
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 59/188
Introduction : un exemple monodimensionnel
3 échantillonnagesdifférents :
(n points par période)
Signal initial
n = 8
n = 2
n < 1
on “reconnaît” la sinusoïde
Perte de l’information de phase et d’amplitude
Perte de la fréquence
L’échantillonnage des images (2/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 60/188
Analyse empirique de l’exemple précédent : Soit fe la fréquence d’échantillonnage Fréquences accessibles limitées à [-fe/2, fe/2] Le choix de la fréquence d’échantillonnage est déterminant :
fe grande : on reconstitue le signal continu original fe petite : on ne reconstitue pas le signal continu original
fe doit être comparée aux fréquences présentes dans le signal non échantillonné
L’analyse mathématique du problème fait appel à la transformée de Fourier des signaux discrets et conduit au théorème de Shannon
L’échantillonnage des images (3/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 61/188
Analyse de Fourier des fonctions périodiques : T-périodicité spectre de raies de pas 1/T (harmoniques)
Réciproquement : La fonction périodique est la TF_inverse de son spectre discret
La Transformée de Fourieréchange
Périodicité et discrétisation
T
1
T
Série de Fourier
x
L’échantillonnage des images (4/24)
T
T
nti
n
T
nti
nn
dtetfT
fc
efctf
2
2
)(1
)(
)()(
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 62/188
Le peigne de Dirac: pics de Dirac positionnés sur les échantillons :
Modélisation de l ’échantillonnage: soit f le signal continu, fd le signal discret :
La Transformée de Fourier d ’un peigne de Diracest un peigne de Dirac
n
enTxxPeigne )( n
ee nffffPeigneTF )(
n
eedd nfffPeigneffPeigneff )(ˆˆ)(ˆ.
)( ed nTfnf
Le spectre est donc périodique de période fe
Formulede
Poisson
L’échantillonnage des images (5/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 63/188
Mise en évidence de la formule de Poisson : Tracé des sommes partielles pour différentes valeurs de n
nn
n
ni
nn eTF .2Lorsque n augmente,
la Série tend vers le peigne de Dirac
n=5 sinusoïdes n=20 sinusoïdes n=100 sinusoïdes n=500 sinusoïdes
np
np
pie 2
L’échantillonnage des images (6/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 64/188
Le théorème de Shannon monodimensionnel Toute l’information est contenue dans le motif périodique [-fe/2, fe/2] Cette information représente le spectre du signal continu ssi les termes de la
somme ne se recouvrent pas :
spectre du signal continu = 0 en dehors de [-fe/2, fe/2] Si spectre [-fmax,fmax], il faut échantillonner avec fe 2fmax
Non-respect de la condition de SHANNON : les signaux de fréquence fe/2 ne sont pas transmis par l’échantillonnage
=> perte d’information Pire encore, les signaux de fréquence fe/2 sont interprétés comme des signaux à basse
fréquence (c’est-à-dire de fréquence inférieure à fe/2) : repliement de spectre=> fausse information
L’échantillonnage des images (7/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 65/188
Retour à la sinusoïde 1D : Y=Sin(2x) Pas=0.1 fe=10 f_max=1
L’échantillonnage des images (8/24)
TF(y2) TF(y8)
y2 y8
y
TF(y)
1 point sur 2 : 5 pts/période 1 point sur 8 : 1.25 pts/période
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 66/188
Effets de l'échantillonnage : cas fe < 2fmax En monodimensionnel :
Le spectre du signal échantillonné est la somme des répliques du spectre du signal continu. L’espacement entre ces répliques est inversement proportionnel à la finesse de l’échantillonnage (peigne de Dirac).
Si l’espacement entre ces répliques est trop faible (échantillonnage trop lâche), il y a pollution de la zone fréquentielle accessible [-fe/2;fe/2] par les répliques : repliement de spectre
-2.fe
Spectre du signal continuRépliques
0-fe fe 2.fe
Spectre du signal échantillonné
Motif périodique
L’échantillonnage des images (9/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 67/188
Effets de l'échantillonnage : cas critique fe=2fmax En monodimensionnel :
Pas de repliement si le spectre du signal continu est nul en dehors de [-fe/2;fe/2] Il est inutile d’augmenter fe au-delà de 2fmax (Augmentation inutile du nombre
d’échantillons)
Echantillonnage critique Débit minimum et Reconstruction parfaite
Spectre du signal continuRéplique
0-fe fefe/2-fe/2
Motif périodique
L’échantillonnage des images (10/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 68/188
Reconstruction du signal continu : INTERPOLATION Isoler le motif périodique du spectre du signal discret sur [-fe/2, fe/2] Multiplication par une porte fréquentielle à support [-fe/2, fe/2]
Spectre de l’image continue
Réplique
0-fe fefe/2-fe/2
Motif périodique
0 fe/2-fe/2
Spectre du signal échantillonné Spectre du signal continu
Signal échantillonné Signal continu
TF
Convolution
Multiplication
L’échantillonnage des images (11/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 69/188
Conclusion sur l ’échantillonnage monodimensionnel Echantillonner f, c’est la multiplier par un peigne de Dirac Par Transformée de Fourier, cela équivaut à PERIODISER son spectre
Reconstruction = Interpolation
n
dd nfPeigneffPeigneff )(.ˆˆˆ.
)(1.)(ˆ)(ˆfe/2][-fe/2, dff
f̂fe grand
fe petit
0 fe-fe
df̂
0 fe-fe
df̂
On retrouve par troncature du support
f̂
On ne retrouve paspar troncature du support :repliement de spectre
f̂
= convolution par un peigne
n
d
nTxT
nTf
xT
fxf
sinc).(
)(.
sinc*)(
L’échantillonnage des images (12/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 70/188
Echantillonnage de l’image : L'image, continue dans le plan focal, est échantillonnée dans les deux
directions : par les détecteurs selon l'axe X
X= taille entre centres de détecteurs adjacents en ligne par un échantillonnage temporel (barrette) ou les détecteurs (matrice) selon l'axe Y
Y= taille entre centres de détecteurs adjacents en colonne (matrice) ou Vte (barrette)
Dans le cas standard, la grille est carrée : X=Y dans le cas matrice, les détecteurs sont carrés dans le cas barrette, on fixe te tel que Vte=X
On peut imaginer d’autres grilles : rectangulaire, quinconce, hexagonale ...
L’échantillonnage des images (13/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 71/188
n
e Vnss )(..
Modélisation d’un échantillonnage 2D quelconque Réseau d ’échantillonnage défini par deux vecteurs
Peigne de Dirac associé au réseau :
Echantillonnage de l ’image = multiplication par le peigne associé au réseau :
2212211 ),(, nnVnVnOM
),(
),(
)(.
21
21
nnn
VVV
Vnn
V1
V2
L’échantillonnage des images (14/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 72/188
Modélisation d’un échantillonnage 2D quelconque La transformée de Fourier du peigne associé au réseau d’échantillonnage est un
peigne fréquentiel dont les pics sont localisés sur un réseau « réciproque » R-1 :
Le spectre de l’image échantillonnée est représentée par le produit du spectre de l’image continue par ce peigne fréquentiel :
1
21
2212211
1
1
,
),(,
)(.det
1)(.
VUUU
kkUkUkOPR
nVV
VnTF
t
n
t
n
)),((ˆ)det(
1),(ˆ
)(.det
1*ˆ)(.*ˆ
1
1 1
1
nVffsV
ffs
nVV
sVnTFs
tyx
n nyxe
n
t
n
xx
yy
yy
xx
vv
vv
VU
vv
vvV
12
12
21
21
det
1
L’échantillonnage des images (15/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 73/188
Modélisation d’un échantillonnage 2D quelconque Le spectre de l’image échantillonnée est donc la convolution du spectre
de l’image continue par le peigne « réciproque » spectre périodique, invariant par toute translation du type
motif contenu dans une cellule de surface égale à la densité d ’échantillonnage
repliement de spectres si les spectres translatés selon le réseau réciproque se recouvrent
plus l’échantillonnage est dense, plus les points du réseau réciproque sont éloignés les uns des autres, diminuant le risque de repliement
)det(
1)det(),det( 1
21 VVUU t
2212211 ),(, kkUkUk U1
U2
L’échantillonnage des images (16/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 74/188
TF[image continue]
Echantillonnage trop lâche
Echantillonnage suffisamment dense
TF[image échantillonnée]
Cellule réciproque = [-fe/2,fe/2]2
Cellule réciproque = [-fe/2,fe/2]2
L’échantillonnage des images (17/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 75/188
Condition de Shannon bidimensionnelle : condition nécessaire et suffisante : le spectre de l’image continue doit
être inclus dans une forme géométrique F de surface det(U) réalisant un pavage du plan fréquentiel (pas de recouvrement ! ! !) par translation selon les vecteurs du réseau réciproque
condition suffisante : pas de directions fréquentielles privilégiées (FTM isotrope) forme F la plus isotrope
Spectre de l’image continue inclus dans la Cellule
réciproque
L’échantillonnage des images (18/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 76/188
Définition de la cellule réciproque : Construction des médiatrices des segments joignant l ’origine
(fréquences nulles) aux voisins du réseau réciproque Chaque médiatrice divise le plan en deux demi-plans Cellule réciproque = intersection de tous les demi plans contenant
l’origine cas général : un hexagone grille spatiale carrée un carré
U1
U2
Spectre débordant de la cellule
Repliement de spectres
L’échantillonnage des images (19/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 77/188
Impact d’un échantillonnage insuffisamment dense Pertes des fréquences de l’image continue situées en dehors de la
cellule réciproque Pollution des fréquences situées à l’intérieur de la cellule réciproque
par repliement de spectres
un motif sinusoïdal de fréquence (fx,fy), d’orientation et de module
située à l’extérieur de la cellule va devenir un motif sinusoïdal basse fréquence dont
l’orientation aura changé les contours (objets haute fréquence) sont hachés
Le rééchantillonnage n’est plus mathématiquement justifié
22yx ff )(
x
y
f
farctg
L’échantillonnage des images (20/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 78/188
Grille d’échantillonnage
PaysageHaute fréquence
L’échantillonnage des images (21/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 79/188
Exemple de repliement de spectre bidimensionnel 2 images d’un même paysage, obtenues avec une même FTM
instrumentale, mais avec un échantillonnage 2 fois plus lâche :Echantillonnage adapté :
contours continus, bonne restitution de la mireEchantillonnage trop lâche :
contours hâchés, mire modifiée en fréquence et orientation
L’échantillonnage des images (22/24)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 80/188
Notion de Support Utile de la FTM : La FTM quantifie la capacité instrumentale à transmettre les fréquences
spatiales L’image est par ailleurs perturbée par les bruits radiométriques
(supposés blancs fréquentiellement) Pour qu’une fréquence (fx,fy) d’amplitude S puisse être distinguée du
bruit :
BSk
fyfxFTMkBfyfxFTMS ),(),(
Le support utile de la FTM est le domaine où elle est supérieure à k/(S/B)
L’échantillonnage des images (23/24)
Adaptation cellule réciproque / Support utile de la FTM ...
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 81/188
Echantillonnage 1D: signal continu échantillonné au pas pe : TF(signal) périodique de période fe=1/pe
Echantillonnage à fe bande de fréquences accessibles = [-fe/2, fe/2]= [-1/(2.pe), 1/(2.pe) ] Théorème de Shannon: pour reconstituer le signal continu à partir des échantillons, la fréquence
de coupure de la TF du signal continu doit être inférieure à fe/2
Echantillonnage 2D : TF(image) périodique dans le plan fréquentiel Bande de fréquences accessible par l'échantillonnage = cellule réciproque Théorème de Shannon: le support de la TF du signal continu doit être contenu dans la cellule
réciproque
Repliement de spectre = artefact induit par un échantillonnage trop lâche perte d'information ou fausse information
L’échantillonnage des images (24/24)Résumé
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 82/188
Adaptation
échantillonnage / instrument
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 83/188
Adaptation Echantillonnage/Instrument (1/23)
Echantillonnage défini par la cellule réciproque La cellule réciproque doit épouser le support utile de la FTM
Les fréquences perdues sont indiscernables du bruit : on exploite au mieux les capacités de l’instrument de prise de vue
Le repliement reste minime et la reconstruction exacte par interpolation est possible avec une très bonne approximation
On minimise la densité d’échantillonnage, donc le débit
Les problèmes Choix limité des échantillonnages (donc des cellules) Déterminer le facteur k du support utile (expérimentations) Couplage entre échantillonnage/détecteur Restauration sol pour compenser l’affaiblissement des hautes fréquences
spatiales par la FTM sans remonter le bruit
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 84/188
Adaptation Echantillonnage / Instrument (2/23)
Mode de prise de vue “classique” (pousse-balai) : Pour une acquisition par barrette CCD, une ligne de l’image brute
correspond à des pixels acquis simultanément par la barrette et une colonne correspond à des pixels acquis successivement par un même détecteur de la barrette.
La géométrie d’acquisition classique impose alors : Réseau d’échantillonnage carré selon X (axe barrette) et Y (axe de défilement)
X= taille entre centres de détecteurs adjacents en ligne Pour une altitude et une focale données, cette condition fixe px (dimension détecteur)
Y= déplacement du point subsatellite en un temps d ’échantillonnage.Pour une altitude donnée imposant la vitesse, cette condition fixe te.
Pour la Haute Résolution, on est confronté à un manque de signal. Si l’altitude H est fixée, alors ti aussi (ti te) et on ne peut qu’augmenter D, le diamètre de l’optique collectrice.
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 85/188
Adaptation Echantillonnage / Instrument (3/23)
Mode de prise de vue “classique” : Cette géométrie de prise de vue impose donc un instrument de grande taille
pour faire de la haute résolution avec un rapport S/B correct Avec ce dimensionnement classique :
la FTM optique a des valeurs très élevées à fe/2 (de l’ordre de 0,5) : la fréquence de coupure est élevée car D grand
la FTM instrument selon X vaut donc 0,32 à fe/2 :
la FTM instrument selon Y vaut donc 0,2 à fe/2 (en supposant le détecteur carré) :
En revanche, la FTM est nulle à fe (en X et en Y à cause des sinus cardinaux) et très faiblement négative ensuite (second lobe des sinus cardinaux)
32,0
2.5,0
..
..sin.5,0)0,
2
1
2(
xx
xxy
ex fp
fpf
x
ffFTM
20,0
2.5,0
...
...sin.
..
..sin.5,0)
2
1
2,0(
2
y
y
yy
yyeyx ftiV
ftiV
fp
fp
y
fffFTM
H
Dfc .
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 86/188
Adaptation Echantillonnage / Instrument (4/23)
Mode de prise de vue “classique” : la FTM sort de la cellule !!!
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 87/188
Adaptation Echantillonnage / Instrument (5/23)
Mode de prise de vue “classique” : On aboutit à un instrument avec repliement de spectre et sous utilisé :
toute l’information utile transmise par l’instrument n’est pas rendue accessible du fait d’un échantillonnage insuffisament dense…
Problème insoluble en échantillonnage classique : coupure optique lointaine car D grand pour avoir S/B raisonnable
coupure imposée par la taille du détecteur
mais pas d’échantillonnage = taille détecteur
SHANNON non satisfait
Couplage coupure/échantillonage
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 88/188
Adaptation Echantillonnage / Instrument (6/23)
Pour parvenir à adapter l’échantillonnage à l’instrument (c’est-à-dire adapter le support utile de la FTM à la cellule réciproque de l’échantillonnage), il faut donc découpler coupure et échantillonnage
Concept HIPERMODE (91) : échantillonnage double en ligne et en colonne
Concept SUPERMODE (94) : échantillonnage quinconce Concept SUPERMODE Piloté (95) : suréchantillonnages encore plus
élevés
La réalisation pratique de ces échantillonnages est délicate
Densification de l’échantillonnage à iso coupure fréquentielle
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 89/188
Adaptation Echantillonnage / Instrument (7/23)
Les concepts HIPERMODE / SUPERMODE : en spatial : en fréquentiel :
Cellule réciproque HIPERMODE
Cellule réciproque standard
Cellule réciproque SUPERMODE
Emprise d’un détecteur
Barrette
Echantillonnages :
Standard
SUPERMODE
HIPERMODE
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 90/188
Adaptation Echantillonnage / Instrument (8/23)
Les concepts HIPERMODE / SUPERMODE :
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 91/188
Adaptation Echantillonnage / Instrument (9/23)
Les concepts HIPERMODE / SUPERMODE : Réalisation pratique :
HIPERMODE : 4 barrettes dans le plan focal décalées de x/2 dans les deux directions ou 2 barrettes dans le plan focal décalées de x/2 en quinconce et temps
d’intégration ti divisé par deux / cas standard densification de l’échantillonnage d’un facteur 4
SUPERMODE : 2 barrettes dans le plan focal décalées de x/2 en quinconce (ti inchangé) :
Solution adoptée par SPOT5 réalise un échantillonnage quinconce : grille carrée de pas réduit d’un facteur
tournée de 45 degrés densification de l’échantillonnage d’un facteur 2
2
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 92/188
3,5 lignes
0,5 pixel
Barrette 1
Barrette 2
Détecteur panchromatique
Vitesse du satellite
Adaptation Echantillonnage / Instrument (10/23)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 93/188
Génération de la grille
d’échantillonnage
en quinconce
Adaptation Echantillonnage / Instrument (11/23)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 94/188
Génération de la grille
d’échantillonnage
en quinconce
Adaptation Echantillonnage / Instrument (11/23)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 95/188
Génération de la grille
d’échantillonnage
en quinconce
Adaptation Echantillonnage / Instrument (11/23)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 96/188
Génération de la grille
d’échantillonnage
en quinconce
Adaptation Echantillonnage / Instrument (11/23)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 97/188
Génération de la grille
d’échantillonnage
en quinconce
Adaptation Echantillonnage / Instrument (11/23)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 98/188
Génération de la grille
d’échantillonnage
en quinconce
Adaptation Echantillonnage / Instrument (11/23)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 99/188
Génération de la grille
d’échantillonnage
en quinconce
Adaptation Echantillonnage / Instrument (11/23)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 100/188
Génération de la grille
d’échantillonnage
en quinconce
Adaptation Echantillonnage / Instrument (11/23)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 101/188
Génération de la grille
d’échantillonnage
en quinconce
Adaptation Echantillonnage / Instrument (11/23)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 102/188
Génération de la grille
d’échantillonnage
en quinconce
Adaptation Echantillonnage / Instrument (11/23)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 103/188
Génération de la grille
d’échantillonnage
en quinconce
Adaptation Echantillonnage / Instrument (11/23)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 104/188
Grille à maille régulièretournée de 45 °
Adaptation Echantillonnage / Instrument (12/23)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 105/188
Adaptation Echantillonnage / Instrument (13/23)
Les concepts HIPERMODE / SUPERMODE : comparaison Hipermode/Supermode :
deux fois moins de débit pour le supermode meilleur rapport S/B pour le supermode FTM dégradée en colonne (filé) pour le supermode car ti deux fois plus long
qu’Hipermode, compensée par une réduction de la zone photosensible en y meilleure adaptation de la cellule réciproque à la zone utile de la FTM réalisation bien plus aisée (fréquence de travail des CCD)
Extension du supermode : Pilotage de la ligne de visée : ralenti en tangage et variation du roulis
=> SUPERMODES Pilotés
Choix du mode Supermode pour SPOT5
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 106/188
Justification du SUPERMODE sur SPOT 5 :
Adaptation Echantillonnage / Instrument (14/23)
Première image 5 m Seconde image 5 m(décalée de 2,5 m en ligne et colonne)
Image différence : information différentielle ténue mais capitale
(contours)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 107/188
Traitement des images SUPERMODE SPOT 5
Adaptation Echantillonnage / Instrument (15/23)
Echantillonnage2.5 m
Image1
Image2
EntrelacementInterpolation
Imagefinale
Restauration
Echantillonnage5 m
Echantillonnage2.5 m
Imageintermédiaire
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 108/188
Images SUPERMODE SPOT 5 :
Adaptation Echantillonnage / Instrument (16/23)
Image entrelacée et interpolée Image restaurée Une des 2 images initiales
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 109/188
Adaptation Echantillonnage / Instrument (17/23)
Extensions du mode supermode SPOT5 : Mode QI :
le mode Supermode fonctionne encore même si le décalage entre images est différent de 0.5 pixels, à condition d’être localement constant.
entrelacement de deux images standard décalées, acquises simultanément par deux instruments différents (possible sur SPOT1 à 4)
traitement rendu difficile par la variabilité du décalage dans le champ
Modes supermodes pilotés : densification de l’échantillonnage sans changer l’instrument par pilotage de la ligne de
visée en roulis et tangage permet de réaliser des grilles carrés tournées de pas arbitrairement fins, sous réserve
de la manoeuvrabilité de la plate forme
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 110/188
Traitement des images Mode QI SPOT : Acquisition simultanée du même paysage par les deux instruments Décalages entre ces deux images non prédictibles et variables dans
le champ : Corrélation pour déterminer les décalages Interpolation pour ramener les deux images dans une grille commune Restauration (débruitage / déconvolution) de l’information contenue dans
l’image
Adaptation Echantillonnage / Instrument (18/23)
Im 1
Im 2
Interpolation Restauration CorrélationImage
entrelacéeImage
interpoléeImagefinale
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 111/188
Images Mode QI SPOT :
Adaptation Echantillonnage / Instrument (19/23)
Image panchromatique 10 m
Image Mode QI 5 m
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 112/188
Images Mode QI SPOT :
Adaptation Echantillonnage / Instrument (20/23)
Image multispectrale 20 m
Image Mode QI 10 m
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 113/188
Conception d’instruments futurs : Il ne s’agit plus seulement d’adapter l’échantillonnage à un instrument
existant mais de concevoir l’optique, la détection et l’échantillonnage en harmonie => équivalence des domaines fréquentiels accessibles :
par l’optique (=> joue sur le diamètre D) par le détecteur (=> joue sur la taille du détecteur) par l’échantillonnage
Parallèlement à cette optimisation du domaine fréquentiel accessible, il faut maintenir le S/B admissible grâce à :
diamètre de la pupille pas trop petit ralenti en tangage détecteurs TDI sommation de plusieurs acquisitions
Adaptation Echantillonnage / Instrument (21/23)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 114/188
Conception d’instruments futurs : Spécifications types pour une résolution objectif « p0 » (en mètres) :
définition d’un domaine fréquentiel visé : couronne fréquentielle de rayon le support utile de la FTM doit inclure le domaine fréquentiel visé. Il est défini par :
FTMxS/B > k, k de l’ordre de 10 mais dépendant de la mission FTM>FTMmin, de l’ordre de 0.05 S/B >S/Bmin, de l’ordre de 100 aux luminances moyennes (L2) on dimensionne en général l’instrument au plus juste : le support utile de la FTM
est le plus proche possible du domaine fréquentiel visé Echantillonnage :
la cellule réciproque associée à l’échantillonnage doit inclure de domaine fréquentiel visé
le support utile de la FTM doit occuper significativement la surface de la cellule réciproque pour optimiser le débit (pas trop de suréchantillonnage)
Adaptation Echantillonnage / Instrument (22/23)
00 2
1
pf
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Dimensionnement classique : FTM optique élevée et couplage échantillonnage/FTM par le détecteur (fe=fc) L'instrument est sous-utilisé Images brutes nettes et sans bruit, mais information fausse (repliement de spectre)
Optimisation d'un instrument existant : densification de l'échantillonnage sans changer la FTM : Supermode (2 barrettes décalées)
Conception optimisée globale : Critère QI pour la résolution à la fréquence spatiale fo: FTM(fo). S > k. Bruit Information échantillonnée "de qualité" : respect du critère de Shannon fe/2 fc L'instrument est utilisé optimalement Images brutes floues et bruitées Traitement Sol de restauration
Adaptation Echantillonnage / Instrument (23/23) Résumé
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Traitements des images
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L’interpolation (1/14)
Reconstruction de l’image continue : Justifiée ssi condition de Shannon vérifiée, ou au moins approchée Consiste à isoler la cellule réciproque dans l’espace fréquentiel
multiplication du spectre périodique par , fonction caractéristique de la cellule réciproque
convolution de l’image échantillonnée par la transformée de Fourier inverse de
Dans la pratique, on rééchantillonne selon une autre grille par convolution discrète
Zooms, rotation Rendre superposable à une autre image, à une carte … Rendre « lisible » tout échantillonnage non carré ou rectangulaire !!!
fy
fx
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L’interpolation (2/14) Principe du zoom fréquentiel
I1: 256x256
On entoure le spectre de zéros : pas d’ajout
d ’information
I2: 512x512
Domaine spatial
Domaine de Fourier
TFTF-1
Zoom 2 par un filtre de type sinx/x
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L’interpolation (3/14)Impact de l’insertion de 0I1: 256x256
Domaine spatial
Domaine de Fourier
Insertion de 4 zéros entre chaque pixel
TF TF-1
Extension du domaine fréquentiel:de [-fe/2;fe/2] à [-2fe ;2fe] Périodisation du spectre :16 répliques centrées sur (kfe, lfe), k={-1,0,1,2}, l={-1,0,1,2}
On isolele motif BF
I2: 1024x1024
Les zéros sont
interpolés
-2fe
2fe
-2fe
2fe-2fe
2fe
-2fe
2fe
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L’interpolation (4/14)Zoom quinconce dans Fourier
Domaine spatial
Domaine de Fourier
Entrelacementde I1 et I2 en quinconce
TF TF-1
On isolele motif BF
Une image 512x512 interpolée
Les zéros sont
interpolés
2 images I1 et I2 256X256 décalées de 0.5 pixels
Extension du domaine fréquentiel:du carré bleu à [-fe ;fe] Périodisation du spectre :2 répliques centrées sur
)1,1,0,0),(
2,
2
lk
fl
fk ee
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 121/188
L’interpolation (5/14)Filtres 1D
Le plus proche voisin)(sinc)(0̂ h
2
1.).()( 00 T
xETf
T
nTxhnTfxf
n
Aucun calcul : fonction constante par morceaux ...Inconvénient : fort repliement de spectre
Plus proche voisin : réponse impulsionnelle
-0.2
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5x
h(x)
Plus proche voisin : réponse fréquentielle
-0.3-0.2-0.10.00.10.20.30.40.50.60.70.80.91.01.1
-2.0 -1.5 -1.0 -0.5 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0f
H(f
)
Porteidéale
xxh 0
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 122/188
L’interpolation (6/14)Filtres 1D
Interpolation linéaire)(sinc)(ˆ 2
1 h
T
nTxTnf
T
xTnnTfxf )1(
)1()(1
Un peu plus de calcul Moins de repliement mais atténuation dans la bande passante
Remarque : h1 = h0 * h0 d ’où TF(h1) = TF(h0)2
Linéaire : réponse impulsionnelle
-0.4
-0.2
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5x
h(x)
Linéaire : réponse fréquentielle
-0.10.00.10.20.30.40.50.60.70.80.91.01.1
-2.0 -1.5 -1.0 -0.5 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0f
H(f
)
Porteidéale
xx
xh
1
21
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L’interpolation (7/14)Filtres 1D
Le filtre bicubique : compromis petit support / fidélité fréquentielle
approximation polynomiale de degré 3 du sinc sur [-2,2]Bicubique : réponse impulsionnelle
-0.2
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5x
h(x)
Bicubique optimal: réponse impulsionnelle
-0.2
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5x
h(x)
pente en 1= -0.5
pente en 1= -1
bicubique : réponse fréquentielle
-0.10.00.10.20.30.40.50.60.70.80.91.01.1
-2.0 -1.5 -1.0 -0.5 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0f
H(f
)
bicubique optimal : réponse fréquentielle
-0.10.00.10.20.30.40.50.60.70.80.91.01.1
-2.0 -1.5 -1.0 -0.5 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0f
H(f
)
Porteidéale
Porteidéale
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 124/188
L’interpolation (8/14)Filtres 1D
Sinus cardinal et sinus cardinal régularisé :
sinc tronqué : réponse impulsionnelle
-0.4
-0.2
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
-9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9x
h(x
)
sinc tronqué . gauss : réponse impulsionnelle
-0.4
-0.2
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
-9 -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9x
h(x)
sinc tronqué : réponse fréquentielle
-0.10.00.10.20.30.40.50.60.70.80.91.01.1
-2.0 -1.5 -1.0 -0.5 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0f
H(f
)
sinc tronqué*gauss: réponse fréquentielle
-0.10.00.10.20.30.40.50.60.70.80.91.01.1
-2.0 -1.5 -1.0 -0.5 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0f
H(f
)
Porteidéale
Porteidéale
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 125/188
L’interpolation (9/14)Filtres 2D
Exemples de filtres d’interpolation : hexagonal régulier
Filtre adapté au rééchantillonnage sur un réseau carré
d’une image acquise sur un réseau hexagonal
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 126/188
L’interpolation (10/14)Filtres 2D
Exemples de filtres d’interpolation : quinconce
Filtre adapté au rééchantillonnage sur un réseau carré
d’une image acquise sur un réseau supermode
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 127/188
L’interpolation (11/14)Filtres 2D
Exemples de filtres d ’interpolation : grille carrée
Filtre adapté au rééchantillonnage sur un réseau carré
d ’une image acquise sur un réseau rectangle
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 128/188
L’interpolation (12/14)Choix d’un interpolateur
Importance du filtre interpolateur :
bicubiquebilinéairePlus proche voisin
Rotation de 15 °
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 129/188
L’interpolation (13/14)Mise en œuvre 2D
Mathématiquement : reconstitution de la fonction continue à partir des échantillons
réechantillonnage selon une autre grille de points = interpolation
k
kkk MMhMfMf
k
kkkkk MMhMfMf ''
Interpolation en = pondération des échantillons voisins
coefficients de pondération = = échantillonnage du filtre d’interpolation
'kM kMf
'kk MMh
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 130/188
L’interpolation (14/14) Mise en œuvre 2D avec le filtre bilinéaire
M
M0
M2 M3
M1
)().(),(
1;1x si 0
1;1x si 1
yhxhyxh
xh
xxh
mono
mono
x-1 1
1
000 ,)( yyxxhMMh
111 ,)( yyxxhMMh
222 ,)( yyxxhMMh
333 ,)( yyxxhMMh
33221100 )()()()()( MfMMhMfMMhMfMMhMfMMhMf
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 131/188
La restauration des images (1/21)
La Déconvolution des images : Contrairement aux images standard, la FTM des images “bien
échantillonnées” est très faible au voisinage de la frontière de la cellule réciproque : une image bien échantillonnée est floue en sortie instrument.
Il faut donc déconvoluer, c’est-à-dire inverser la FTM qui a atténué les composantes Haute Fréquence :
Comme la FTM tend vers 0 à fe/2, la déconvolution va fortement amplifier les hautes fréquences : on parle de “réhaussement des contrastes”
Cette déconvolution est légitime : pas de repliement de spectre => on amplifie des hautes fréquences “propres”
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 132/188
Notion d’image de référence pour un échantillonnage donné c’est l’image “idéale” obtenue avec un instrument “parfait”
vérifiant les propriétés suivantes : instrument non bruité réponse impulsionnelle positive (l’instrument est physique) et la plus compacte
possible instrument bien échantillonné FTM très faible hors de la cellule réciproque instrument atténuant peu les fréquences FTM proche de 1 à l’intérieur de
la cellule réciproque
remarque : les trois dernières propriétés sont difficiles à concilier (la TF d’une fonction à
support compact est à support infini). Deux possibilités : compromis par régularisation de la réponse fréquentielle (apodisation) concentration conjointe espace/fréquence optimale : la prolate
La restauration des images (2/21)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 133/188
La restauration des images (3/21)
Image en sortie instrument Exemple d’image idéale objectif : prolate
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 134/188
La restauration des images (4/21)
Définition de la prolate Soient CD et CR les cellules directes et réciproques de l’échantillonnage La prolate P est la fonction qui maximise la concentration d’énergie
conjointement dans les deux cellules :
Elle est calculée numériquement de manière itérative
dxdyyxP
dxdyyxPDC
2
2
),(
),(
yx
2
yx
C
yx
2
yx
dfdf)f,(fP̂
dfdf)f,(fP̂R maximalmaximal et
Concentration spatiale dans CD Concentration fréquentielle dans CR
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 135/188
Mise en oeuvre de la déconvolution : Dans la pratique, la déconvolution repose sur le modèle suivant :
avec SB le spectre du bruit radiométrique
SIR le spectre de l’image de référence
FTMI la FTM idéale correspondant à l’image de référence
On obtient donc une estimation de l’image de référence par :
La restauration des images (5/21)
),().,(),(
),(),().,(),(
yxIyxPyxIR
yxByxyxPyxI
ffFTMffSffS
ffSffFTMffSffS
),(
),().,(),(
),(
),().,(),(ˆ
yx
yxIyxByxIR
yx
yxIyxIyxIR ffFTM
ffFTMffSffS
ffFTM
ffFTMffSffS
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 136/188
Mise en oeuvre de la déconvolution : premier problème Application du filtre déconvolueur
filtre théorique : Fréquentiellement, il est à variations rapides dans les hautes fréquences lorsque le
dénominateur est proche de 0 Son support fréquentiel est théoriquement compact Les rebonds de sa réponse impulsionnelle s’atténuent lentement au voisinage des
transitions (transitions fantômes) problèmes de temps calcul
La restauration des images (6/21)
),(
),(),(
yx
yxIyx ffFTM
ffFTMffD
Génération de filtres par apodisation de la réponse fréquentielle
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 137/188
Exemples de filtres déconvolueurs :
La restauration des images (7/21)
D
FTM
FTMI
= FTMobjectif
Dtronqué
Troncature spatialeRéponsefréquentielle
modifiée
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 138/188
Phénomène de Gibbs : intérêt de l’apodisation
La restauration des images (8/21)
Filtre1
Filtre1tronqué
Filtre1apodisé
Filtre1apodisétronqué
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 139/188
Phénomène de Gibbs : intérêt de l’apodisation
La restauration des images (9/21)
Apodisation => déconvolution satisfaisante Pas d’apodisation => artefacts notables
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 140/188
Mise en oeuvre de la déconvolution : deuxième problème Le bruit radiométrique va être amplifié en même temps que les hautes
fréquences utiles : soit on déconvolue normalement et on amplifie fortement le bruit soit on déconvolue mollement pour éviter de trop amplifier le bruit et les détails haute
fréquence sont insuffisamment amplifiés soit on essaie de discerner le signal utile du bruit
La restauration des images (10/21)
Restauration = Déconvolution + Débruitage
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 141/188
Le Débruitage des images : La déconvolution, en amplifiant les hautes fréquences de l’image brute,
ne change pas le rapport signal sur bruit, mauvais dans les hautes fréquences
Deux familles de débruitages : Bruits structurés : égalisation, compression ... => traitements spécifiques, adaptés à
chaque type de bruit Bruits fréquentiellement blancs : bruit photonique + bruit d’amplification + bruit de
quantification (hors compression) Modèle : => débruitage dépendant de la position spatiale car le S/B varie du fait de la
variation de B mais surtout de S !!! => débruitage dépendant de la position fréquentielle : on veut débruiter plus
fortement dans les hautes fréquences
La restauration des images (11/21)
yxSBAyxbruit ,.),(
Nécessité d ’une analyse Espace-Fréquence de l’image : ondelettes
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 142/188
La Transformée en Ondelettes : Les décompositions Temps-Fréquence :
La Transformée de Fourier décompose les signaux selon des fonctions élémentaires à support infini qui ne s’atténuent jamais : les exponentielles complexes
Utilisation de fonctions “atomes temps-fréquence” :
Transformée de Fourier à Fenêtre (Gabor 46) : fonctions fenêtre (réelles, symétriques et à support compact) modulées en fréquence
Transformée en Ondelettes : à partir de fonctions de moyenne nulle
La restauration des images (12/21)
deeftf titi
)(
u,s(t) 1
s.
t u
s
et TOf(u, s) f (t).
1
s.* t u
s
dt
f u,s
,, ).().(),()(.)( utiti
u gfdteutgtfuTFfetutgetg
Description inadéquate pour une image
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 143/188
La Transformée en Ondelettes : Les décompositions Temps-Fréquence :
Elles associent une fonction à deux dimensions à une fonction mono-dimensionnelle Il y a redondance de la décomposition
Notion de résolution Temps-Fréquence Relation d’incertitude d’Heisenberg :
Cette relation limite la finesse d’analyse Temps-Fréquence puisqu’elle limite la localisation conjointe Temps-Fréquence des “atomes” gu, ou u,s
cas extrêmes : la représentation habituelle par des diracs spatiaux ou par des diracs fréquentiels (Fourier)
La reconstruction (transformée inverse) est possible sous certaines conditions
La restauration des images (13/21)
dTFfmf
etdttfmtf
dTFff
metdttftf
m
tt
t
222
2222
2
2
2
2
2
)(..2
1)(.
1
)(..2
1)(.
1
4
1. 22 t
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 144/188
La Transformée en Ondelettes : Les “pavages” Temps-Fréquence :
La restauration des images (14/21)
Transformée de FourierAucune localisation spatiale
Localisation fréquentielle optimale
Transformée de Fourier à FenêtrePavage régulier
Transformée en OndelettesFaible résolution fréquentielle en HFBonne résolution fréquentielle en BF
t tt
)(.)(, utgetg tiu
s
ut
stsu .
1)(,tie
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 145/188
Généralités sur les ondelettes : Reconstruction du signal
Comme pour la TF, on peut reconstruire un signal à partir de sa TO Cette reconstruction est naturelle pour les images car les fonctions de base de la
décomposition sont localisées Une TO concentre l’énergie du signal sur peu de coefficients d’ondelettes, et ce
d’autant mieux que le signal est localement régulier (propriétés de décorrélation) Un comportement anormal local (discontinuité du signal ou de sa dérivée …) impacte
localement sur la transformée, au contraire de la TF.
Décomposition multirésolution Méthode systématique de construction de bases d’ondelettes orthonormées =>
suppression de la redondance, minimisation des calculs Applicable aux traitements numériques = application de filtres passe-haut et passe-
bas en cascade avec décimation
Paquets d’ondelette Liberté accrue de pavage temps-fréquence (toujours limité par Heisenberg)
La restauration des images (15/21)
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 146/188
Utilisation des ondelettes en traitement d’images : Décomposition dyadique : filtres passe-bas h et passe-haut g
La restauration des images (16/21)
Deuxième niveauImage de départ Premier niveau
fx
fe/2
fe/4
fx
fy
gx.hy(I)
gx.gy(I)hx.gy(I)
fe/2fe/4
hx.hy(I)
fe/2fe/4fe/8
hx.hy(hx.hy (I))
gx.hy(hx.hy (I))
hx.gy(hx.hy (I))
gx.gy(hx.hy (I))
fyfe/2
fe/4
fe/8
gx.gy(I)hx.gy(I)
gx.hy(I)
Seule la Basse Fréquence est redécomposée
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 147/188
La restauration des images (17/21)
Exemple de décomposition au premier niveau :
« contours » horizontaux
« contours » verticaux « contours » diagonaux
Image résumée
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 148/188
Utilisation des ondelettes en traitement d’images : Décomposition dyadique :
Niveau ultime atteint lorsque l’image résumée ne contient plus qu’un pixel
Problème : aucune finesse fréquentielle pour les hautes fréquences, là où elle s’avère nécessaire pour la déconvolution !!!!
La restauration des images (18/21)
fx
fe/2fe/4fe/8
gx.hy(hx.hy (I))
hx.gy(hx.hy (I))
gx.gy(hx.hy (I))
fyfe/2
fe/4
fe/8
gx.gy(I)hx.gy(I)
gx.hy(I)
0
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 149/188
Utilisation des ondelettes en traitement d’images : Décomposition en paquets d’ondelettes bidimensionnelles :
La restauration des images (19/21)
... Niveau “ultime” :<=> Transformée de Fourier
fx
fy
fe/2
fe/2
fx
fy
gx.hy(I)
gx.gy(I)hx.gy(I)
hx.hy(hx.hy (I))
gx.hy(hx.hy (I))
hx.gy(hx.hy (I))
gx.gy(hx.hy (I))
hx.hy(gx.hy (I))
gx.hy(gx.hy (I))
hx.gy(gx.hy (I))
gx.gy(gx.hy (I))
hx.hy(hx.gy (I))
gx.hy(hx.gy (I))
hx.gy(hx.gy (I))
gx.gy(hx.gy (I))
hx.hy(gx.gy (I))
gx.hy(gx.gy (I))
hx.gy(gx.gy (I))
gx.gy(gx.gy (I))
Premier niveau= dyadique
Deuxième niveau
fx
fy
fe/2 fe/2
fe/2 fe/2
fe/4
fe/4
fe/4
fe/4
fe/8
fe/8
3fe/8
3fe/8
hx.hy(I)
On redécompose aussi la Haute Fréquence
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 150/188
Utilisation des ondelettes pour le débruitage : Utilisation de la relation Espace-Fréquence pour le filtrage :
La restauration des images (20/21)
fyfe/2
fe/4
fx
fe/8
fe/16
fe/4fe/8fe/160
=> finesse fréquentielle limitée par la taille des paquets : fe/2 j+1
(hypothèse de FTM constante sur chaque paquet)
=> finesse spatiale limitée par l’agglomération de l’image résumée :2j x 2j pixels
• Débruitage par seuillage des « petits » coefficients d’ondelettes :
- connaissant la FTM à la fréquence correspondante(la déconvolution a amplifié le bruit)
- connaissant le bruit dû au signal image (modèle 2 = a.S+b)
on retrouve le compromis Espace-Fréquence : choix du niveau de décomposition j (astuce : débruiter un
peu à tous les niveaux)Image initiale avec pixels agglomérés 16 fois
Image initiale vue dans la bande [6fe/16;7fe/16]x [6fe/16;7fe/16]2 coefficients à même localisation spatiale
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 151/188
Utilisation des ondelettes pour le débruitage :
La restauration des images (21/21)
Image bruitée Image débruitée
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 152/188
Interpolation = passer du discret au continu Calcul de image(x,y) connaissant les échantillons {image(l,c)} : c'est une convolution Le filtre interpolateur a pour TF la fonction indicatrice de la zone fréquentielle transmise.
Déconvolution = rendre l'image plus nette Compensation du flou instrumental ~ Inversion de la FTM C'est une convolution par h = TF-1 [ FTM_idéale / FTM_réelle]
Débruitage = rendre les zones uniformes moins "granuleuses" Nécessaire en raison de l'augmentation du bruit haute fréquence après la déconvolution La discrimination bruit / signal_utile nécessite une décomposition dans une base à la fois:
spatiale (bruit variable localement) fréquentielle (bruit amplifié différemment selon les fréquences par la déconvolution)
Décomposition de l'image en paquets d'ondelettes
Traitement des images: Résumé
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 153/188
BIBLIOGRAPHIE
Optique : Goodman : Introduction to Fourier Optics, Mc Graw-Hill Maréchal : Diffraction , structure des images, Masson Marion : Acquisition et visualisation des images, Eyrolles
Traitement du signal et des images: Roddier : Transformée de Fourier et Distributions, Mc Graw-Hill Mallat : A Wavelet Tour of Image Processing, Academic Press Max : Méthodes et techniques de traitement du signal et application aux mesures physiques, Masson Pratt : Digital Image Processing, Wiley-Interscience Strang/Nguyen : Wavelets and Filter Banks, Wellesley-Cambridge Press
Echantillonnage 2D quelconque : Gersho/Grey : Vector quantization and signal compression, KAP
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 154/188
Annexe :
rappels d’analyse de Fourier
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 155/188
La transformée de Fourier continue
Représentation spatiale des fonctions : base de diracs spatiaux : base orthonormée au sens du produit scalaire habituel :
décomposition dans la base :
Rxxx 0
)( 0
000
0000
000
)()()(
)()()()(),(
)()(),()(
dxxxxfxf
xfdxxxxfxxxf
dxxxxxxfxf
sinon 0 , si 1)(),()()()(),( 1010*
10xxxxxxdxxgxfxgxf xx
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 156/188
La transformée de Fourier continue
Représentation fréquentielle des fonctions : Base d’exponentielles complexes :
base orthonormée au sens du produit scalaire habituel :
décomposition dans la base :
Rxje 0
02
10
10 22 , xjxj ee
02
0
0022
022
0
00
00
)(ˆ)(
)(ˆ)(),(
),()(
defxf
fdxexfexf
dxeexfxf
xj
xjxj
xjxj
xf
0ˆ f
TF
02
00)()(ˆ dxexff xj
TFinverse
02
00)(ˆ)( defxf xj
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 157/188
La transformée de Fourier continue
Avantages de la représentation fréquentielle : Les exponentielles complexes sont les « bonnes » fonctions pour tout
système linéaire et spatialement invariant (SLSI), représenté par un opérateur de convolution.
L’image par un SLSI d ’une exponentielle complexe lui est proportionnelle (math : exponentielle complexe = fonction propre de l’opérateur de convolution)
Le coefficient de proportionnalité (math : la valeur propre associée) est , transformée de Fourier de h en 0
duuxfuhfhfOf SLSI )()(*)(
)(ˆ 0h
xjxjSLSIxj eheOe 000 20
22 ).(ˆ)(
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 158/188
La transformée de Fourier continue
Avantages de la représentation fréquentielle : dans la base fréquentielle, les coordonnées de l’entrée sont : et les coordonnées de la sortie :
le produit de convolution se transforme donc en produit simple :
defxf xj2)(ˆ)(
)(ˆ).(ˆ fh
Transformation de Fourier
)(ˆ f
)().()*( gTFhTFghTF
)(ˆ f
)(ˆ).(ˆ fh
defhfh xj2)(ˆ)(ˆ*SLSI
SLSI
Transformation de Fourier
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 159/188
Transformée de Fourier continue : décomposition d ’une fonction sur les exponentielles complexes
transformée directe (espace fréquence) :
transformée inverse (fréquence espace) :
Propriétés de base : f réelle (notre cas) TF à symétrie hermitienne : f réelle et paire TF réelle et paire f réelle et impaire TF imaginaire pure et impaire
La transformée de Fourier continue
dxexff xj 2)()(ˆ
defxf xj2)(ˆ)(
)(ˆ)(ˆ * ff
)(ˆ)(ˆ * ff
)(ˆ)(ˆ * ff
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 160/188
Translation spatiale :
= multiplication du spectre par une « rampe de phase »
Translation fréquentielle : = modulation du signal
Changement d’échelle spatiale :
= changement d’échelle inverse en fréquentiel
La transformée de Fourier continue
)(ˆ)( 2 feaxf ajTF
)(ˆ)( 02 0 fexf TFxj
)(ˆ1)(
af
aaxf TF
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 161/188
Dérivation par rapport à x :
Dérivation par rapport à
Convolution :
La transformée de Fourier d’un produit de convolution est le produit simple des transformées de Fourier
La transformée de Fourier continue
n
nTFn
d
fdxfjx
ˆ)()2(
)(ˆ)2( fjdx
fd nTFn
n
duutyuxtytx )()()(*)( yxyx TF ˆ.ˆ*
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 162/188
Conservation du produit scalaire : Parseval
Application : conservation de l ’énergie (f = g)
est la densité spectrale d’énergie
l’énergie totale est l’intégrale de la densité spectrale :
impact d’une convolution :
La transformée de Fourier continue
dfdxxf
22)(ˆ)(
dgfdxxgxf
)(ˆ)(ˆ)()( **
2)(ˆ)(
f
d
dED
entréesortiesortieentréesortie fHfxfxhxf )(ˆ)()(ˆ)(*)()(
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 163/188
Petit dictionnaire de transformées de fonctions usuelles :
La transformée de Fourier continue
llefréquentie gaussienne spatiale gaussienne
)sin()
2;
2(
1
))()((2
1)cos(
))()((2
1)sin(
)(
)(
1)(
22
2
22
0
000
000
02
2
ee
a
aaaporte
a
x
ix
e
eax
x
TFx
TF
TF
TF
TFxj
ajTF
TF
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 164/188
La transformée de Fourier continue
dualité espace/fréquence support spatial étroit support fréquentiel étendu
gaussienne spatiale gaussienne fréquentielle
dirac spatial constante
dilatation spatiale contraction fréquentielle
relation d’heisenberg :
2
'
dxxf
dxxfxx
2
2
2
)(
)(
df
df
2
2
2
)(
)(ˆ
222
16
1
x
La localisation parfaite simultanément dans les domaines spatial et fréquentiel est impossible
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 165/188
La transformée de Fourier continue
dualité espace/fréquence porte de largeur a sinus cardinal infini (premier zéro : 1/a) support spatial fini de largeur a support fréquentiel infini support fréquentiel fini support spatial infini
),().()( axportexfxf a
af
)sin(
*)(ˆ
Transformation de Fourier
Transformation de Fourier
Produit multiplicatif Produit de convolution
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 166/188
La transformée de Fourier continue
dualité espace/fréquence f régulière à décroissance rapide
f continue jusqu’à sa dérivée n-ième décroit en 1/n+1
interprétation physique : la régularité implique un faible contenu haute fréquence
exemples : une porte (discontinuité de niveau 0) a pour TF un sinus cardinal décroissant en 1/ une gaussienne (toutes les dérivées sont bornées) a pour TF une autre gaussienne
pour régulariser une fonction, on peut convoluer avec une fonction régulière, à TF rapidement décoissante
)(ˆ f
Adxdx
xfdm
m )(m
Af
2)(ˆ
)(ˆ f
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 167/188
La transformée de Fourier continue
TF
TF
troncature
Support infini
Support ~fini
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 168/188
Passage continu/discret : échantillonnage
Echantillonnage (rappel) : Prélevement de l’information pour x={kTe}, k entier relatif mathématiquement :
dans le domaine spatial : multiplication de f(x) par un peigne de diracs dans le domaine de Fourier :
TF d’un peigne de diracs de période Te = peigne fréquentiel de période 1/Te
TF du signal échantillonné : convolution de la TF du signal continu par le peigne fréquentiel signal périodique, de période la fréquence d’échantillonnage
k
ekTx )(
k ee T
k
T)(
1 TF
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 169/188
Passage continu/discret : échantillonnage
Dualité discrétisation/périodisationPériodisation fréquentielle
Périodisation spatialeDiscrétisation fréquentielle
TF
Discrétisation spatiale
k
ekTxxf )(.
k ee
k ee
T
kf
T
T
k
Tf
)(1
)(1
*
ke
per
ke
per
kTxxfxf
kTxfxf
)(*
)(
)()(ˆ1
)(1
.ˆ
ek ee
k ee
T
k
T
kf
T
T
k
Tf
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 170/188
Passage continu/discret : échantillonnage
Application : développement en série de Fourier soit g(x) le motif périodique de f(x) de période T
ke
ke
kTxxgxf
kTxgxf
TTxg
TTxfxg
)(*
)(
2;
2x si 0
2;
2x si
)()(ˆ1
)(1
.ˆˆ
ek ee
k ee
T
k
T
kg
T
T
k
Tgf
TF
2
2
2
2
1
)(ˆ1 avec
T
T
xT
kj
ek
k
T
kj
Zkk
dxexgT
c
T
kg
Tc
ecxf
TF-1
Les coefficients du développement en série de Fourier d’une fonction périodique de période T et de motif périodique g(x) sont les valeurs obtenues par échantillonnage du spectre de g(x) avec une période 1/T,multipliées par 1/T
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 171/188
Passage continu/discret : échantillonnage
Domaine continu
TF continue
kee
k ee
k
kTje
kf
Tk
Tf
ekTf e
)(ˆ
)1
(1
*)(ˆ
2
ke
kee
kTxxf
kTxkTf
)().(
)()(
Domaine discret
)(xf
Domaine spatial
Domaine de Fourier
)(ˆ f
TF continue
Echantillonnage
Périodisation du spectre
TF discrète
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 172/188
La transformée de Fourier discrète
TFD=TF des signaux échantillonnés (suite de nombres) Définition
Interprétation :
adeSuS
euSu
a
a
kjk
k
kjkZkk
,)()(
)(
12inverse TFD
2TFD
kee
k ee
een
kn
kn
k
kjn
nkenek
kfT
kf
TS
Tf
Tf
kfS
kxxfTFekfS
kfuxTfxfkTfu
ˆˆ1
ˆ1ˆ
ˆ
)(
)();(
2
ek kTfu
ek
ee
kee
k ee
kfS
kfT
kf
TS
';'ˆ
ˆˆ1
TFD
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 173/188
La transformée de Fourier discrète
Propriétés de base TFD = fonction périodique de période 1
Transformation linéaire :
{uk} réelle (notre cas) TFD à symétrie hermitienne {uk} réelle et paire : TFD réelle et paire {uk} réelle et impaire : TFD imaginaire pure et impaire
Vv
Uu
Zkk
Zkk
ˆ
ˆ
TFD
TFD
VUvu ZkkkˆˆTFD
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 174/188
Propriétés de base Translation spatiale (décalage d’indice)
Translation fréquentielle :
Multiplication par kp:
= dérivation à l’ordre p en fréquentiel
La transformée de Fourier discrète
p
pp
Zkp
Zkkd
Ud
jVukv
ˆ
2
1ˆTFD
0TFD2 ˆˆ0 UVuev Zkk
kjZkk
0
0
2TFD ˆˆ kj
ZkkkZkk eUVuv
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 175/188
La transformée de Fourier discrète
Propriétés de base conservation du produit scalaire :
application : conservation de l’énergie
dVUvuk
kk )()( *1
0
*
dUu
dUUuu
kk
kkk
1
0
22
*1
0
*
)(
)()(
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 176/188
La transformée de Fourier discrète
Propriétés de base convolution de deux suites :
définition du produit de convolution discret de deux suites, cohérente de la représentation mathématique d’une suite d’échantillons par des peignes de diracs
keknk
kelk
eek l
lk
lel
kek
elek
nTxvu
Tklxvu
lTxkTxvu
lTxvkTxu
lTgvkTfu
*
*
)( )(
Définition de la convolution discrète
kknkn
nlk
vuw
wvu *
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 177/188
Propriétés de base TFD d’un produit de convolution discret = produit simple des TFD
si les deux suites sont issues d’un « bon » échantillonnage de f et g échantillonnage et convolution commutent : le passage des échantillons à la fonction
continue correspondante est possible (interpolation) échantillonnage du produit de convolution de deux fonctions continues = produit de
convolution discret des deux fonctions échantillonnées TF du produit de convolution de deux fonctions continues = motif périodique de la
TFD du produit de convolution discrète des deux fonctions échantillonnées
TFD
La transformée de Fourier discrète
)().()( VUW
kknkn
nlk
vuw
wvu *
Echantillonnages à Shannon Filtrage discret = Filtrage continu
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 178/188
La transformée de Fourier discrète
gxg
fxf
TF
TF
ˆ
ˆ
k
TFD
k
TFD
kgkg
kfkf
ˆ
ˆ
Echantillonnagefréquence e=1/Te=1
(sinon, fn=f(Tex))
Convolution discrète
gfgf TF ˆ.ˆ* kgkfkgfk
TFD
ˆˆ))(*(
Convolution continue
kk
TFD kgkflgkf ˆˆ)(*)(
Égalité en cas de « bons » échantillonnages
Echantillonnagefréquence e=1/Te=1
(sinon, fn=f(Tex))
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 179/188
La transformée de Fourier discrète finie
Dans la pratique, nombre d’échantillons fini : calcul numérique sur un nombre fini de points taille finie des signaux et des images
Définition de la TFD finie A une suite de n échantillons correspond une suite de coefficients
fréquentiels
1
0
2
1
0
2
1,0inverse TFD
1,0TFD
1,0
1
finiefinie
N
k
N
klj
lk
N
k
N
klj
kl
NkkNllNkk
evN
u
euv
uvu
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 180/188
La transformée de Fourier discrète finie
Relation entre la TFD et la TFD finie
TFD finie de {uk}
1;0.1
: écrits' périodique motif le et 1 période de ,périodique est νS
1.
.
1
0
02
1
0
02
1
0
22
1
01
1
1 0
1
1
1 0
01
1
N
k
N
kkj
k
N
k k
kjk
N
k k
Nkjkjk
N
keu
NS
N
k
NeuS
eeuS
TFD
1
10
1,0
110 kkNk
Nkk
uw
kNkk
w
périodisation 1,0 Nkku
TFD finie =échantillonnage au pas 1/N de la TF des N échantillons périodisés
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 181/188
La transformée de Fourier discrète finie
En résumé : approximation de la TF par la TFD
remplacement de f(x) par un nombre infini d’échantillons spectre périodique continu de période 1/Te , approximant le spectre de f(x) sur
mais perte du spectre de f(x) au delà de repliement de spectres si l’échantillonnage ne se fait pas à Shannon
approximation de la TFD par la TFDfinie
limitation du nombre d’échantillons sur un horizon donné spectre périodique de période 1/Te échantillonné au pas 1/Nte, approximant le spectre
donné par la TFD mais hypothèse implicite : échantillons supposés périodiques au delà de l’horizon introduction d’une discontinuité, donc de fréquences parasites si )(BfAf
ee TT 2
1;
2
1
ee TT 2
1;
2
1
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 182/188
La transformée de Fourier discrète finie
Interprétation pour les échantillons réels
vm est la composante de fréquence m/N v0 (somme des échantillons) est le « continu » la composante la plus HF est vn/2 (n pair) ou v n/2-1(n impair) et correspond à 0.5 ou 0.5 -1/2N si n-k >n/2, vn-k correspond à la fréquence n-k/n ou aussi -k/n (péiodicité de 1)
1
0
2N
k
N
kmj
km euv
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 183/188
La transformée de Fourier discrète finie
Propriétés de base : on retrouve celles de la TFD TFD = fonction périodique de période 1
Transformation linéaire :
{uk} réelle (notre cas) TFD à symétrie hermitienne
{uk} réelle et paire : TFD réelle et paire
{uk} réelle et impaire : TFD imaginaire pure et impaire
1;0TFD
1;0TFD
1;0
1;0
Nkkk
NkkNkk
Vv
Uu
Nk
1;0TFD
1;0 NkkkNkkk VUvu
*kNk UU
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 184/188
Propriétés de base Translation spatiale (décalage d’indice avec permutation circulaire) :
Translation fréquentielle (décalage d’indice avec permutation circulaire) :
La transformée de Fourier discrète finie
0
0TFD2
kkk
Zk
kN
kkj
Zkk UVuev
N
kkj
kkZkkkZkk eUVuv0
0
2TFD
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 185/188
La transformée de Fourier discrète finie
Propriétés de base conservation du produit scalaire :
application : conservation de l’énergie
k
kkk
kk VUN
vu ** 1
kk
kk
kkk
kkk
UN
u
UUN
uu
22
**
1
1
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 186/188
La transformée de Fourier discrète finie
Propriétés de base convolution circulaire de deux suites finies de taille N1 et N2
on reprend la formule précédente pour les suites infinies problème de bords : il faut étendre les signaux jusqu’à N1+N2-1 convolution circulaire (notée ) = convolution avec extension par périodisation
12102121
2
121012102
1
121012101
101010
mod
ionpériodisat10
mod
ionpériodisat10
k
perkn
perkn
kTFD
NNkkNkkNkk
Nkperk
kTFDper
kNkk
Nkperk
kTFDper
kNkk
shw
Wwsh
ss
Sss
hh
Hhh
NNk
finie
NNk
finie
NNk
NNk
finie
NNk
kkk SHW
La TF d’un produit de convolution
circulaire est le produit des TF
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 187/188
La transformée de Fourier discrète finie
Utilisation de la TFDfinie
seule TF utilisée dans le traitement numérique utilisation intéressante car il existe des algorithmes très rapides (FFT : Fast Fourier
Transform) dont la complexité est en NLogN applications :
calcul numérique de la TF d’une fonction continue synthèse de filtres numériques (interpolation, déconvolution)
définition d ’un gabarit fréquentiel régularisation éventuelle TF inverse
analyse du comportement des filtres convolution rapide par passage dans le domaine de Fourier
)().(1 sTFhTFTFsh
V4.2 © CNES 2004Cours QI : Résolution 188/188
Conclusions sur la transformée de Fourier
Outil majeur produit de convolution devenant un produit simple algorithmes de calcul rapide (FFT)
« Plusieurs » TF TF d ’une fonction continue :
spectre continu pas de perte d ’information
TFD = TF d’une fonction continue/échantillonnée avec une période Te : spectre continu périodique de période 1/Te perte totale d ’information au delà de 1/2Te et éventuel repliement de spectres
TFDfinie =TF d’une fonction continue/échantillonnée en un nombre restreint de points : implicitement, périodisation des échantillons echantillonnage du spectre périodique continu précédent