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SYSTÈME D‘ÉVALUATION LEED® Canada pour bâtiments existants: exploitation et entretien 2009

SYSTÈME D‘ÉVALUATION · technologie du bâtiment, ainsi qu’au niveau de l’exploitation sont désormais accessibles aux concepteurs, constructeurs, exploitants et propriétaires

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SYSTÈME D‘ÉVALUATION

LEED® Canada pour bâtiments existants:

exploitation et entretien 2009

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PRÉFACE DU CONSEIL DU BÂTIMENT DURABLE DU CANADA L’environnement bâti a d’importantes répercussions sur le milieu naturel, l’économie, la santé et la productivité. Heureusement, les nombreux progrès réalisés en science et en technologie du bâtiment, ainsi qu’au niveau de l’exploitation sont désormais accessibles aux concepteurs, constructeurs, exploitants et propriétaires qui veulent construire des bâtiments écologiques et en maximiser tant la performance économique qu’environnementale.

Le mouvement pour des bâtiments écologiques offre une occasion sans précédent de s’attaquer à certains des plus importants défis de notre époque, y compris le changement du climat mondial, la dépendance aux sources d’énergie coûteuses et non durables et les risques pour la santé de l’Homme. Le travail des professionnels innovateurs du secteur de la construction est un élément crucial de ce mouvement. Un tel leadership constitue également un facteur essentiel à la réalisation de la vision du Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa) pour un environnement bâti transformé qui permet un avenir durable.

Adhésion au CBDCa

La diversité des membres du CBDCa constitue sa plus grande force. Le Conseil du bâtiment durable du Canada est un organisme sans but lucratif, équilibré et axé sur le consensus, réunissant plus de 2 100 entreprises et organisations membres. Depuis sa création en 2002, il joue un rôle vital en offrant un forum pour le leadership et constitue une force d’intégration unique dans le secteur du bâtiment. Ses programmes présentent trois caractéristiques uniques :

Axés sur les comités

Cette coalition efficace repose essentiellement sur la structure des comités au sein desquels des membres bénévoles collaborent avec le personnel et des conseillers spécialisés pour concevoir et mettre en œuvre différentes stratégies. Nos comités offrent un forum dans lequel les membres ont la possibilité de régler les différents, de créer des alliances et de trouver des solutions de coopération pour ainsi engendrer des changements dans tous les secteurs de l’industrie du bâtiment.

Axé sur les membres

L’adhésion est libre et équilibrée et offre une plate-forme complète permettant ainsi de tenir d’importants programmes et activités. Les questions soulevées par nos membres deviennent notre plus grande priorité. Nous effectuons également un examen annuel des réalisations pour ainsi définir des politiques, réviser des stratégies et concevoir des plans de travail en fonction des besoins de nos membres.

Axés sur un consensus

Nous travaillons ensemble pour promouvoir les bâtiments écologiques et ce faisant, nous favorisons un plus grand dynamisme économique ainsi qu’une meilleure écosalubrité à moindre coût. Nous visons à combler les lacunes idéologiques entre différents secteurs de l’industrie pour ainsi élaborer des politiques et des programmes équilibrés qui avantagent l’ensemble de l’industrie.

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Pour obtenir davantage d’information :

Communiquez avec le Conseil du bâtiment durable du Canada 47 rue Clarence, bureau 202 Ottawa (Ontario) K1N 9K1

Téléphone : 1-866-941-1184

Téléc. : 613-241-4782 [email protected] http://www.cagbc.org/index_fr.htm

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COPYRIGHTCopyright © 2009 par le Conseil du bâtiment durable du Canada. Tous droits réservés.

DÉGAGEMENT DE RESPONSABILITÉ ET AVISLe Conseil du bâtiment durable du Canada vous autorise a consulter le Système d’évaluation de LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien pour votre usage personnel et à le copier tel quel, en tout ou en partie, si vous faites référence au document original. Il est interdit d’en modifier le contenu. En échange de cette autorisation, vous vous engagez à respecter les droits d’auteur et les autres avis de propriété mentionnés dans le manuel du Système d’évaluation de LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. Vous vous engagez également à ne pas vendre ou modifier le Système d’évaluation de LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien, ni le reproduire, l’afficher ou le distribuer d’aucune façon pour aucune fin publique ou commerciale, incluant la diffusion sur un site Web ou dans un environnement réseauté. Une utilisation non autorisée du Système d’évaluation de LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien représente une violation des droits d’auteur, de la marque déposée et d’autres lois, une telle utilisation est prohibée. Tous les textes, graphiques, dispositions et autres éléments de contenu du Système d’évaluation de LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien sont la propriété du Conseil du bâtiment durable du Canada et sont protégés par les droits d’auteur en vertu des lois canadiennes, américaines et étrangères.

A noter qu’aucune des parties ayant participé au financement ou à la création du Système d’évaluation de LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien, incluant le Conseil du bâtiment durable du Canada et des É.-U. ou leurs membres, ne fournit une garantie (expresse ou implicite) et n’assume aucune responsabilité envers vous ni aucune tierce partie quant à l’exactitude, l’exhaustivité, la fiabilité ou l’utilisation de toute information contenue dans le manuel du Système d’évaluation de LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien ni pour aucun préjudice, perte ou dommage (incluant, sans s’y limiter, le redressement équitable) qui pourrait résulter d’une telle utilisation de ces informations ou du fait de s’y fier.

Comme condition d’utilisation, vous vous engagez à ne pas poursuivre le Conseil du bâtiment durable du Canada et ses membres et vous acceptez de renoncer à vos droits et de dégager ces parties relativement à quelque réclamation, revendication ou fondement pour une action pour tout préjudice, perte ou dommage (incluant, sans s’y limiter, le redressement équitable) que vous pourriez maintenant ou ci-après avoir le droit de présenter contre ces parties suite à votre utilisation du Système d’évaluation de LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

MARQUE DÉPOSÉELEED® est une marque déposée de l’US Green Building Council, dont la licence a été accordée au Conseil du bâtiment durable du Canada pour utilisation avec le LEED Canada.

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REMERCIEMENTSL’élaboration du Système d’évaluation de la certification LEED® Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien a été rendue possible grâce aux efforts d’un grand nombre de bénévoles, de membres du personnel et d’autres membres dévoués de la communauté du CBDCa. La rédaction du Système d’évaluation a été dirigée par Ian Theaker, ing, directeur technique LEED du CBDCa, et par Joe Stano, coordonnateur principal de développement du CBDCa. Doug Webber, Adrien Deveau, Jani Loots, Dani Marino et Priscilla Chew de Halsall Associates Ltd. étaient les conseillers auteurs. Ce travail a été guidé par les commentaires et les conseils du Comité de développement LEED du CBDCa, du groupe de travail de l’adaptation de LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien, de bénévoles du Groupe consultatif technique et du Comité de gestion LEED Canada.

Le Système d’évaluation a été approuvé par l’USGBC au plan de la compatibilité et de la rigueur équivalente des versions américaine et canadienne et approuvé à la suite d’un vote des membres du CBDCa.

Un nombre incalculable de bénévoles non rémunérés ont contribué à l’élaboration du système canadien. Il s’agit réellement d’un effort commun de nombreux concepteurs professionnels, conseillers, chercheurs en construction, fournisseurs de services publics, propriétaires et gestionnaires d’installations. Voici une liste de collaborateurs et de volontaires qui ont travaillé à la réalisation du Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. Nous nous excusons auprès de ceux que nous avons pu oublier. Le Conseil du bâtiment durable du Canada tient à exprimer sa gratitude à toutes ces personnes pour leurs efforts exceptionnels à titre de bénévoles ainsi que leur soutien continu à la mission du CBDCa :

GROUPE DE TRAVAIL DE L’ADAPTATION DE LEED CANADA POUR BÂTIMENTS EXISTANTS : EXPLOITATION ET ENTRETIEN

MEMBRES DU COMITÉ ORGANISATION Edwin Lim (président) Brookfield Lepage Johnson Controls Alan Munn Zeidler ArchitectsBeata Domanska Beata Domanska Consulting and DesignBrian Miltimore Tech-More Operations ResourcesCandice Holmstrom CH DesignsGraham Henderson BC HydroKaren Jalon The Cadillac Fairview Corporation Ltd.Kim Rishel EllisDon CorporationLaurie Blondeau Cameco CorporationMark Steane Aecon Buildings Guy Lamarre SITQ Phil Renaud London Health Sciences CentreRandy Van Straaten Auparavant Enermodal Engineering Ltd., maintenant Université de Western OntarioMichael Tiffe TAB Mechanical

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COMITÉ DE DÉVELOPPEMENT LEED

MEMBRES DU COMITÉ ORGANISATIONAlex Zimmerman (co-président) Applied Green Consulting Ltd.Joanne Perdue (co-présidente) Université de CalgaryNoel Cheeseman Enerlife ConsultingStephen Pope Ressources naturelles CanadaSteve Carpenter Enermodal Engineering Ltd.Andrew Pride Minto Energy ManagementEdwin Lim Brookfield Lepage Johnson ControlsMonica Walter Gouvernement de la C.-B. - Ministère du Travail et des Services aux citoyensCatherine Nickerson Gouvernement de la C.-B. - Ministère du Travail et des Services aux citoyensKathy Wardle Busby Perkins + Will

GROUPE CONSULTATIF TECHNIQUE DE L’ÉNERGIE ET DE L’INGÉNIERIE

MEMBRES DU COMITÉ ORGANISATIONSteve Kemp (président) Enermodal Engineering Ltd.Jim Clark Ressources naturelles Canada, office de l’efficacité énergétiqueCurt Hepting EnerSys Analytics Inc. Robin Hutchison Arborus Consulting Bohdan Kosteckyj Université Simon FraserWendy Macdonald Thornley BKG Consultants Inc.Martin Roy Martin Roy & Associés Groupe Conseil Inc.Jim Sawers Université de CalgaryGordon Shymko G. F. Shymko & Associates Inc.Eric Van Benschoten Van- Fort Inc.

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GROUPE CONSULTATIF TECHNIQUE DES SITES, DE L’EAU ET DES MATÉRIAUX

MEMBRES DU COMITÉ ORGANISATIONStephen Carpenter (président) Enermodal Engineering Ltd.Robert Blakeney Morrison Hershfield Ltd.Sheila Brown StantecSebastien Garon Auparavant Busby, Perkins +Will, maintenant Halsall Associates Ltd.Jennifer Hum Halsall Associates Ltd.Ron Kato Larry McFarland Architects Ltd.Brenda Martens RecollectiveRambod Nasrin TridelKeith Robertson Solterre DesignLyle Scott Auparavant Minto Green Team, maintenant Cohos Evamy

COMITÉ DE GESTION LEED CANADA

MEMBRES DU COMITÉ ORGANISATIONMark Lucuik (président) Morrison Hershfield Ltd.Stephen Carpenter Enermodal Engineering Ltd.Lyle Scott Auparavant Minto Green Team, maintenant Cohos Evamy Steve Kemp Enermodal Engineering Ltd.Jackie Evans InterfaceShenshu Zhang Diamond and Schmitt Architects Inc.Eric Stephenson Clean Energy Developments

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LISTE DE CONTRÔLE LEED CANADA POUR BÂTIMENTS EXISTANTS: EXPLOITATION ET ENTRETIEN

AMÉNAGEMENT ÉCOLOGIQUE DES SITES 26 POINTS POSSIBLES

Crédit 1 Conception et construction certifiées LEED 4 ❏

Crédit 2 Plan de gestion de l’extérieur du bâtiment et les voies d’accès 1 ❏

Crédit 3 Mesures antiparasitaires intégrées, contrôle de l’érosion et plan de ❏

gestion du paysage terrestre 1Crédit 4 Moyens de transport quotidien de remplacement 3 - 15 ❏

Crédit 5 Aménagement du site: Protéger ou restaurer les habitats naturels 1 ❏

Crédit 6 Contrôle du volume d’eaux pluviales 1 ❏

Crédit 7.1 Aménagement du site visant à réduire les îlots de chaleur : ❏

Éléments autres que les toitures 1Crédit 7.2 Aménagement du site visant à réduire les îlots de chaleur : Toitures 1 ❏

Crédit 8 Réduction de la pollution lumineuse 1 ❏

GESTION EFFICACE DE L’EAU 14 POINTS POSSIBLES

Préalable 1 Comptage de l’eau et efficacité minimale des accessoires et ❏

des raccords de plomberie ExigéeCrédit 1.1 & 1.2 Mesure de la consommation d’eau 1 - 2 ❏

Crédit 2 Mesures supplémentaires pour augmenter le rendement des ❏

accessoires et des raccords de plomberie intérieurs 1 - 5Crédit 3 Aménagement paysager économe en eau 1 - 5 ❏

Crédit 4.1 Gestion des tours de refroidissement : ❏

Gestion des produits chimiques 1Crédit 4.2 Gestion des tours de refroidissement : Utilisation d’une ❏

source d’eau non potable 1

ENERGY ET ATMOSPHÈRE 35 POINTS POSSIBLES

Préalable 1 Pratiques exemplaires de gestion en efficacité énergétique : ❏

Planification, documentation et évaluation des occasions ExigéePréalable 2 Rendement éconergétique minimal Exigée ❏

Préalable 3 Gestion des frigorigènes : Protection de la couche d’ozone Exigée ❏

Crédit 1 Optimiser le rendement énergétique 1 - 18 ❏

Crédit 2.1 Mise en service des bâtiments existants : Enquête et analyse 2 ❏

Crédit 2.2 Mise en service des bâtiments existants : Mise en œuvre 2 ❏

Crédit 2.3 Mise en service des bâtiments existants : Mise en service continue 2 ❏

Crédit 3.1 Mesure du rendement : ❏

Système de contrôle automatique du bâtiment 1Crédit 3.2 & 3.3 Mesure du rendement : Mesure du niveau de système 1 - 2 ❏

Crédit 4 Énergie renouvelable sur le site et hors-site 1 - 6 ❏

Crédit 5 Gestion améliorée des frigorigènes 1 ❏

Crédit 6 Rapport de réduction d’émissions 1 ❏

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MATÉRIAUX ET RESSOURCES 10 POINTS POSSIBLES

Préalable 1 Politique d’achats durables Exigée ❏

Préalable 2 Politique de gestion des déchets solides Exigée ❏

Crédit 1 Achats durables: Produits de consommation courante 1 ❏

Crédit 2.1 Achats durables: ❏

Produits de consommation durables - Équipement électrique 1Crédit 2.2 Achats durables: Produits de consommation durables - Meubles 1 ❏

Crédit 3 Achats durables: Modifications et ajouts aux installations 1 ❏

Crédit 4 Achats durables: Réduire la quantité de mercure dans les lampes 1 ❏

Crédit 5 Achats durables: Aliments 1 ❏

Crédit 6 Gestion des déchets solides: Évaluation du flux des déchets 1 ❏

Crédit 7 Gestion des déchets solides: Produits de consommation courante 1 ❏

Crédit 8 Gestion des déchets solides: Produits de consommation durables 1 ❏

Crédit 9 Gestion des déchets solides: Modifications et ajouts aux installations 1 ❏

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURS 15 POINTS POSSIBLES

Préalable 1 Performance minimale au niveau de la QAI Exigée ❏

Préalable 2 Contrôle de la fumée de tabac ambiante (FTA) Exigée ❏

Préalable 3 Politique de nettoyage écologique Exigée ❏

Crédit 1.1 Pratiques exemplaires de gestion de la QAI: ❏

Programme de gestion de la QAI 1Crédit 1.2 Pratiques exemplaires de gestion de la QAI: ❏

Surveillance de l’alimentation en air extérieur 1Crédit 1.3 Pratiques exemplaires de gestion de la QAI: Ventilation améliorée 1 ❏

Crédit 1.4 Pratiques exemplaires de gestion de la QAI: Réduire la quantité ❏

de matières particulaires dans la distribution de l’air 1Crédit 1.5 Pratiques exemplaires de gestion de la QAI: Plan de gestion de la QAI 1 ❏

Crédit 2.1 Confort des occupants: Sondage auprès des occupants 1 ❏

Crédit 2.2 Contrôle des systèmes par les occupants: Éclairage 1 ❏

Crédit 2.3 Confort des occupants: Surveillance du confort thermique 1 ❏

Crédit 2.4 Lumière naturelle et vues 1 ❏

Crédit 3.1 Nettoyage écologique: Programme de nettoyage haute performance 1 ❏

Crédit 3.2 Nettoyage écologique: ❏

Évaluation de l’efficacité du nettoyage et de l’entretien 1Crédit 3.3 Nettoyage écologique: ❏

Achat de produits et de matériaux de nettoyage durables 1Crédit 3.4 Nettoyage écologique: Équipement de nettoyage durable 1 ❏

Crédit 3.5 Nettoyage écologique :Contrôle des sources ❏

intérieures d’émissions chimiques et de polluants 1Crédit 3.6 Nettoyage écologique: Mesures antiparasitaires intégrées intérieures 1 ❏

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INNOVATIONS DANS L’EXPLOITATION 6 POINTS POSSIBLES

Crédit 1 Innovation dans l’exploitation 1-4 ❏

Crédit 2 Professionnel agréé LEED 1 ❏

Crédit 3 Documenter l’impact des coûts d’un bâtiment durable 1 ❏

CRÉDIT DE PRIORITÉ RÉGIONALE 4 POINTS POSSIBLES

Crédit 1 Crédit de priorité régionale 1-4 ❏

LEED CANADA POUR BÂTIMENTS EXISTANTS: EXPLOITATION ET ENTRETIEN

100 points de base; 6 points Innovation dans l’exploitation possibles et 4 points Priorité Régionale possibles.

Certifié 40 – 49 points Argent 50 – 59 points Or 60 – 79 points Platine 80 points et plus

Notez bien: les projets doivent satisfaire à tout les préalables et atteindre 40 points provenant d’autres crédits avant qu’ils ne puissant obtenir des points provenant de crédits de priorité régionale.

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TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION xix

I. SYSTÈME D’ÉVALUATION DE BÂTIMENT ÉCOLOGIQUE LEED xix

II. APERÇU ET PROCESSUS xxii

III. PÉRIODE VISÉE xxv

IV. BÂTIMENTS À LOCATAIRES MULTIPLES xxv

V. MODIFICATIONS ET AJOUTS AUX INSTALLATIONS xxvi

VI. MODÈLES DE POLITIQUE xxvii

VII. STRATÉGIES DE PERFORMANCE EXEMPLAIRE xxviii

CRÉDITS AMÉNAGEMENT ÉCOLOGIQUE DES SITES 1

CRÉDIT 1 CONCEPTION ET CONSTRUCTION CERTIFIÉES LEED 1

CRÉDIT 2 PLAN DE GESTION DE L’EXTÉRIEUR DU BÂTIMENT ET LES VOIES D’ACCÈS 2

CRÉDIT 3 MESURES ANTIPARASITAIRES INTÉGRÉES, CONTRÔLE DE L’ÉROSION ET PLAN DE GESTION DU PAYSAGE TERRESTRE 3

CRÉDIT 4 MOYENS DE TRANSPORT QUOTIDIEN DE REMPLACEMENT 6

CRÉDIT 5 AMÉNAGEMENT DU SITE: PROTÉGER OU RESTAURER LES HABITATS NATURELS 8

CRÉDIT 6 CONTRÔLE DU VOLUME D’EAUX PLUVIALES 10

CRÉDIT 7.1 AMÉNAGEMENT DU SITE VISANT À RÉDUIRE LES îLOTS DE CHALEUR : ÉLÉMENTS AUTRES QUE LES TOITURES 11

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CRÉDIT 7.2 AMÉNAGEMENT DU SITE VISANT À RÉDUIRE LES îLOTS DE CHALEUR : TOITURES 13

CRÉDIT 8 RÉDUCTION DE LA POLLUTION LUMINEUSE 15

GESTION EFFICACE DE L’EAU 17

PRÉALABLE 1 COMPTAGE DE L’EAU ET EFFICACITÉ MINIMALE DES ACCESSOIRES ET DES RACCORDS DE PLOMBERIE 17

CRÉDIT 1.1 & 1.2 MESURE DE LA CONSOMMATION D’EAU 20

CRÉDIT 2 MESURES SUPPLÉMENTAIRES POUR AUGMENTER LE RENDEMENT DES ACCESSOIRES ET DES RACCORDS DE PLOMBERIE INTÉRIEURS 22

CRÉDIT 3 AMÉNAGEMENT PAYSAGER ÉCONOME EN EAU 24

CRÉDIT 4.1 & 4.2 GESTION DES TOURS DE REFROIDISSEMENT 26

ÉNERGIE ET ATMOSPHÈRE 29

PRÉALABLE 1 PRATIQUES EXEMPLAIRES DE GESTION EN EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE : PLANIFICATION, DOCUMENTATION ET ÉVALUATION DES OCCASIONS 29

PRÉALABLE 2 RENDEMENT ÉCONERGÉTIQUE MINIMAL 31

PRÉALABLE 3 GESTION DES FRIGORIGÈNES : PROTECTION DE LA COUCHE D’OzONE 33

CRÉDIT 1 OPTIMISER LE RENDEMENT ÉCONERGÉTIQUE 35

CRÉDIT 2.1 MISE EN SERVICE DES BÂTIMENTS EXISTANTS : ENQUêTE ET ANALYSE 37

CRÉDIT 2.2 MISE EN SERVICE DES BÂTIMENTS EXISTANTS : MISE EN œUVRE 39

CRÉDIT 2.3 MISE EN SERVICE DES BÂTIMENTS EXISTANTS : MISE EN SERVICE CONTINUE 40

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CRÉDIT 3.1 MESURE DU RENDEMENT : SYSTÈME DE CONTRÔLE AUTOMATIQUE DU BÂTIMENT 41

CRÉDIT 3.2 & 3.3 MESURE DU RENDEMENT : MESURE DU NIVEAU DE SYSTÈME 43

CRÉDIT 4 ÉNERGIE RENOUVELABLE SUR LE SITE ET HORS-SITE 45

CRÉDIT 5 GESTION AMÉLIORÉE DES FRIGORIGÈNES 47

CRÉDIT 6 RAPPORT DE RÉDUCTION D’ÉMISSIONS 49

MATÉRIAUX ET RESSOURCES 51

PRÉALABLE 1 POLITIQUE D’ACHATS DURABLES 51

PRÉALABLE 2 POLITIQUE DE GESTION DES DÉCHETS SOLIDES 52

CRÉDIT 1 ACHATS DURABLES: PRODUITS DE CONSOMMATION COURANTE 53 CRÉDIT 2.1 & 2.2 ACHATS DURABLES: PRODUITS DE CONSOMMATION DURABLES 55

CRÉDIT 3 ACHATS DURABLES: MODIFICATIONS ET AJOUTS AUX INSTALLATIONS 57

CRÉDIT 4 ACHATS DURABLES: RÉDUIRE LA QUANTITÉ DE MERCURE DANS LES LAMPES 59

CRÉDIT 5 ACHATS DURABLES: ALIMENTS 61

CRÉDIT 6 GESTION DES DÉCHETS SOLIDES: ÉVALUATION DU FLUX DES DÉCHETS 62

CRÉDIT 7 GESTION DES DÉCHETS SOLIDES: PRODUITS DE CONSOMMATION COURANTE 63

CRÉDIT 8 GESTION DES DÉCHETS SOLIDES: PRODUITS DE CONSOMMATION DURABLES 64

CRÉDIT 9 GESTION DES DÉCHETS SOLIDES: MODIFICATIONS ET AJOUTS AUX INSTALLATIONS 65

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QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURS 67

PRÉALABLE 1 PERFORMANCE MINIMALE AU NIVEAU DE LA QAI 67

PRÉALABLE 2 CONTRÔLE DE LA FUMÉE DE TABAC AMBIANTE (FTA) 69

PRÉALABLE 3 POLITIQUE DE NETTOYAGE ÉCOLOGIQUE 71

CRÉDIT 1.1 PRATIQUES EXEMPLAIRES DE GESTION DE LA QAI: PROGRAMME DE GESTION DE LA QAI 73

CRÉDIT 1.2 PRATIQUES EXEMPLAIRES DE GESTION DE LA QAI: SURVEILLANCE DE L’ALIMENTATION EN AIR EXTÉRIEUR 74

CRÉDIT 1.3 PRATIQUES EXEMPLAIRES DE GESTION DE LA QAI: VENTILATION AMÉLIORÉE 76

CRÉDIT 1.4 PRATIQUES EXEMPLAIRES DE GESTION DE LA QAI: RÉDUIRE LA QUANTITÉ DE MATIÈRES PARTICULAIRES DANS LA DISTRIBUTION DE L’AIR 78

CRÉDIT 1.5 PRATIQUES EXEMPLAIRES DE GESTION DE LA QAI: PLAN DE GESTION DE LA QAI POUR LES AJOUTS ET MODIFICATIONS AU BÂTEMENT 80

CRÉDIT 2.1 CONFORT DES OCCUPANTS: SONDAGE AUPRÈS DES OCCUPANTS 83

CRÉDIT 2.2 CONTRÔLE DES SYSTÈMES PAR LES OCCUPANTS: ÉCLAIRAGE 84

CRÉDIT 2.3 CONFORT DES OCCUPANTS: SURVEILLANCE DU CONFORT THERMIQUE 85

CRÉDIT 2.4 LUMIÈRE NATURELLE ET VUES 87

CRÉDIT 3.1 NETTOYAGE ÉCOLOGIQUE: PROGRAMME DE NETTOYAGE HAUTE PERFORMANCE 91

CRÉDIT 3.2 NETTOYAGE ÉCOLOGIQUE: ÉVALUATION DE L’EFFICACITÉ DU NETTOYAGE ET DE L’ENTRETIEN 93

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CRÉDIT 3.3 NETTOYAGE ÉCOLOGIQUE: ACHAT DE PRODUITS ET DE MATÉRIAUX DE NETTOYAGE DURABLES 94

CRÉDIT 3.4 NETTOYAGE ÉCOLOGIQUE: ÉQUIPEMENT DE NETTOYAGE DURABLE 96

CRÉDIT 3.5 NETTOYAGE ÉCOLOGIQUE : CONTRÔLE DES SOURCES INTÉRIEURES D’ÉMISSIONS CHIMIQUES ET DE POLLUANTS 98

CRÉDIT 3.6 NETTOYAGE ÉCOLOGIQUE: MESURES ANTIPARASITAIRES INTÉGRÉES INTÉRIEURES 99

INNOVATIONS DANS L’EXPLOITATION 101

CRÉDIT 1 INNOVATION DANS L’EXPLOITATION 101

CRÉDIT 2 PROFESSIONNEL AGRÉÉ LEED 102

CRÉDIT 3 DOCUMENTER L’IMPACT DES COûTS D’UN BÂTIMENT DURABLE 103

CRÉDIT DE PRIORITÉ RÉGIONALE 105

CRÉDIT 1 CRÉDIT DE PRIORITÉ RÉGIONALE 105

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INTRODUCTION

I. SYSTÈME D’ÉVALUATION DE BÂTIMENT ÉCOLOGIQUE LEED

HISTORIQUE

Une plus grande sensibilisation aux répercussions sur l’environnement et à la santé des bâtiments au Canada a entraîné une plus forte demande pour une méthode commune de certification indépendante des mérites d’un bâtiment donné. En réponse à cette demande, le Conseil du bâtiment durable du Canada a adapté plusieurs systèmes canadiens d’évaluation écologique rigoureuse basés sur le Système LEED® de l’U.S. Green building Council. L’objectif était de créer des outils d’évaluation capables de reconnaître une performance élevée en matière de salubrité, d’énergie et d’environnement, tout en étant pratiques et faciles à utiliser dans des projets de construction canadiens.

Le premier système d’évaluation LEED adapté de façon à pouvoir être utilisé partout au Canada a été le Système LEED® Canada pour les nouvelles constructions et les rénovations majeures, version 1.0 (LEED Canada-NC, lancé en décembre 2004). Ce système, adapté de la version 2.1 LEED-NC de l’USGBC, a été spécialement conçu pour le climat ainsi que les pratiques et les règlements de construction au Canada. En 2004, l’USGBC a présenté un système d’évaluation LEED pour les bâtiments existants, soit LEED-EB. Depuis lors, l’USGBC a lancé LEED pour bâtiments existants : exploitation et entretien (avril 2009). La certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien est une adaptation du document le plus récent.

Le domaine de la conception écologique croît et change quotidiennement, notamment grâce au lancement de nouveaux produits et de nouvelles technologies et au fait que les conceptions novatrices démontrent leur efficacité. Les systèmes d’évaluation et les guides de référence évoluent également. Les équipes qui souhaitent obtenir la certification LEED pour leurs projets doivent utiliser la version du système d’évaluation en vigueur au moment de l’inscription. Le CBDCa présente continuellement les progrès réalisés dans ce domaine sur son site Web, à l’adresse www.cagbc.org/index_fr.htm.

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CARACTÉRISTIQUES DE LEED

Les systèmes d’évaluation des bâtiments écologiques LEED sont fondés sur la participation volontaire et le consensus, et sont donc tributaires du marché. Basés sur une technologie existante et éprouvée, ils évaluent la performance environnementale de l’ensemble du bâtiment pendant tout le cycle de vie de l’immeuble, en fournissant une norme définitive sur ce qui constitue un bâtiment écologique au niveau de la conception, de la construction et de l’exploitation.

Les systèmes d’évaluation LEED sont conçus pour évaluer les bâtiments commerciaux, institutionnels et résidentiels nouveaux et existants. Ils s’appuient sur des principes énergétiques et environnementaux reconnus, et créent un équilibre entre les pratiques établies et connues, et les nouveaux concepts. Chaque système d’évaluation comporte cinq catégories environnementales : aménagement écologique des sites, gestion efficace de l’eau, énergie et atmosphère, matériaux et ressources, et qualité des environnements intérieurs. Innovation en design (ou exploitation), qui constitue une catégorie supplémentaire, aborde les compétences en bâtiment durable ainsi que les mesures qui ne sont pas abordées dans les cinq catégories environnementales. Les points de bonification régionaux constituent une autre caractéristique de LEED et reconnaissent l’importance des conditions locales en déterminant les meilleures pratiques de design et de construction au plan de l’environnement.

LA PONDÉRATION DES CRÉDITS LEED

Dans LEED 2009, l’attribution de points entre les différents crédits se fonde sur les impacts environnementaux possibles et sur les avantages au plan humain de chacun des crédits en fonction d’une série de catégories d’impact. Les impacts se définissent comme les effets, au plan environnemental ou humain, de la conception, de la construction, de l’exploitation et de l’entretien du bâtiment, tels que les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation des combustibles fossiles, les toxines et les carcinogènes, les polluants de l’air et de l’eau ainsi que les environnements intérieurs. Une combinaison de méthodes, dont la modélisation énergétique, l’évaluation du cycle de vie et l’étude des moyens de transport, sont utilisées pour quantifier chaque type d’impact. L’attribution de points qui en résulte constitue la pondération des crédits.

LEED 2009 utilise les catégories d’impact environnemental TRACI1 de l’U.S. Environmental Protection Agency comme base de pondération de chacun des crédits. TRACI a été mis au point pour faciliter l’évaluation d’impact concernant l’examen du cycle de vie, l’écologie industrielle, la conception de processus et la prévention de la pollution. LEED 2009 tient aussi compte de la pondération établie par le National Institute of Standards and Technology (NIST). On y compare les différentes catégories d’impact avant d’attribuer une pondération à chacune. Ensemble, ces deux approches constituent une base solide permettant de déterminer la valeur par point de chaque crédit dans LEED 2009.

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Le processus de pondération des crédits LEED 2009 se fonde sur les paramètres suivants, qui garantissent l’uniformité et l’aptitude à l’usage entre les différents systèmes d’évaluation :

Tous les crédits LEED valent un point au minimum.•Tous les crédits LEED sont des nombres entiers positifs et •n’incluent ni fraction ni valeur négative.Tous les crédits LEED reçoivent une pondération unique et statique dans •chacun des systèmes d’évaluation. Il n’existe aucune carte de pointage personnalisée établie en fonction de l’emplacement du projet.Tous les systèmes d’évaluation LEED possèdent 100 points de base. Les crédits •d’innovation en design (ou exploitation) et de priorité régionale offrent cependant la possibilité d’obtenir jusqu’à dix points de bonification.

En fonction des critères ci-dessus, le processus de pondération des crédits LEED 2009 comporte trois étapes :

Un bâtiment de référence est utilisé pour estimer les répercussions environnementales dans 1. treize catégories associées à un bâtiment typique qui veut obtenir une certification LEED.L’importance relative des effets du bâtiment dans chaque catégorie est établie 2. de façon à refléter les valeurs basées sur la pondération du NIST.2

Les données de quantification des impacts du bâtiment sur la santé humaine et 3. l’écosalubrité sont utilisées pour attribuer des points à chacun des crédits.

Chaque crédit reçoit des points en fonction de l’importance relative des impacts du bâtiment. On obtient alors une moyenne pondérée qui combine ces impacts et la valeur relative des différentes catégories d’impact. On accorde le plus grand poids aux crédits qui visent directement les impacts majeurs, compte tenu des paramètres de conception du système décrits ci-dessus. La pondération des crédits reflète aussi une décision de LEED de reconnaître les conséquences de l’attribution de points au plan du marché. Il en résulte un changement significatif dans l’attribution de points comparativement aux systèmes d’évaluation LEED précédents. Dans l’ensemble, les changements contribuent à accroître l’importance relative de la réduction de consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre liées aux systèmes des bâtiments, au transport, à l’énergie intrinsèque de l’eau et des matériaux et, le cas échéant, aux déchets solides.

Les détails de ce processus de pondération varient légèrement d’un système d’évaluation individuel à l’autre. Par exemple, la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien comprend des crédits liés à la gestion des déchets solides dans le bâtiment, mais il n’en existe pas dans la certification LEED Canada pour les nouvelles constructions et les rénovations importantes. Il en résulte une différence dans la portion d’empreinte environnementale couverte par chaque système d’évaluation et l’attribution relative de points. Le processus de pondération de chaque système d’évaluation est documenté dans un classeur de pondération. Le processus de pondération des crédits sera réévalué ultérieurement afin d’intégrer les valeurs modifiées attribuées à différents impacts et types de bâtiment, en s’appuyant sur la réalité du marché et les progrès dans les connaissances scientifiques liées au bâtiment. Une explication complète du système de pondération des crédits LEED est présentée sur le site Web de l’USGBC à www.usgbc.org.

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CRÉDITS DE PRIORITÉ RÉGIONALE

Dans le but d’encourager l’obtention de crédits liés aux aspects environnementaux propres à l’emplacement géographique du bâtiment, le CBDCa permet aux équipes de projet LEED Canada de proposer certains des crédits existants comme des crédits de priorité régionale. Pour obtenir la liste des crédits admissibles ainsi que des directives concernant la priorité régionale, consultez le site Web du CBDCa (http://www.cagbc.org/index_fr.htm).

II. APERÇU ET PROCESSUS Le Système d’évaluation des bâtiments écologiques de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien comprend une série de normes de performance servant à certifier l’exploitation et l’entretien de bâtiments commerciaux ou institutionnels existants, ainsi que d’immeubles résidentiels de grande hauteur de toutes tailles, tant privés que publics. Il veut promouvoir des pratiques saines, durables, abordables, écologiques et à haute performance dans les bâtiments existants.

Les préalables et les crédits du Système d’évaluation de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien visent sept secteurs :

Aménagement écologique des sites (AÉS) •Gestion efficace de l’eau (GEE) •Énergie et atmosphère (ÉA) •Matériaux et ressources (MR) •Qualité des environnements intérieurs (QEI) •Innovation dans l’exploitation (IE)•Priorité régionale•

La certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien est accordée selon l’échelle suivante:

Certifié 40 – 49 points

Argent 50 – 59 points

Or 60 – 79 points

Platine 80 points et plus

Le CBDCa reconnait les bâtiments qui atteignent les seuils décrites avec une lettre de certification officielle.

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QUAND UTILISER LA CERTIFICATION LEED CANADA POUR BÂTIMENTS EXISTANTS : EXPLOITATION ET ENTRETIEN

La certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien a été conçue pour certifier la durabilité de l’exploitation permanente des bâtiments commerciaux et institutionnels, c’est-à-dire les bâtiments réglementés par la sous-section 2.1.2 (parties 3, 4, 5 et 6) du Code national du bâtiment du Canada. Tous ces bâtiments sont admissibles à la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. Ils comprennent, sans s’y limiter, les immeubles à bureaux, les établissements de vente au détail et de services, les bâtiments institutionnels (bibliothèques, écoles, musées, églises, etc.), les hôtels et les immeubles résidentiels comportant quatre étages habitables ou plus.

La certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien offre aux propriétaires et aux exploitants de bâtiments existants un point d’entrée dans le processus de certification LEED, et vise les éléments suivants :

exploitation du bâtiment, processus, modernisation de systèmes, changements mineurs •dans l’utilisation de l’espace et modifications ou ajouts mineurs à l’installation;

les bâtiments qui n’ont jamais reçu de certification LEED ainsi que les bâtiments déjà •certifiés conformément à LEED Canada pour les nouvelles constructions et les rénovations importantes, ou à LEED Canada pour le noyau et l’enveloppe. Il pourrait s’agir de nouvelles constructions à partir du sol ou de bâtiments existants ayant subi des rénovations majeures.

La certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien encourage les propriétaires et les exploitants de bâtiments existants à mettre en place des pratiques d’exploitation et d’entretien durables, ainsi qu’à réduire l’impact environnemental de leurs bâtiments pendant tout leur cycle de vie fonctionnelle. En particulier, le Système d’évaluation vise les programmes d’entretien extérieur du site du bâtiment, la consommation d’eau et d’énergie, les pratiques et les produits préférables au plan environnemental pour le nettoyage et les modifications, les politiques d’achats durables, la gestion du flux de déchets et la qualité permanente des environnements intérieurs. La certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien vise les bâtiments individuels, qu’ils soient occupés par le propriétaire ou plusieurs locataires, ou qu’il s’agisse d’un projet de parc de plusieurs bâtiments. C’est un système d’évaluation qui vise l’ensemble du bâtiment. À noter cependant que les espaces occupés par des locataires individuels ne sont pas admissibles.

Bon nombre de projets correspondent exactement au cadre défini d’un seul système d’évaluation LEED. D’autres pourraient être admissibles à deux systèmes ou plus. Le projet est un candidat sérieux pour la certification LEED s’il satisfait à tous les préalables et obtient le nombre minimum de points requis dans un système d’évaluation donné. Si l’utilisation de plus d’un système d’évaluation est possible, l’équipe de projet peut choisir celui qu’elle préfère. Pour obtenir davantage d’information sur le choix du système d’évaluation LEED le plus approprié, veuillez communiquer par courriel à [email protected].

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INSCRIPTION D’UN PROJET DE CERTIFICATION LEED CANADA

Les équipes de projet qui veulent obtenir une certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien pour leurs bâtiments doivent d’abord enregistrer leur projet auprès du CBDCa. Les projets peuvent être enregistrés sur le site Web du CBDCa (http://www.cagbc.org/index_fr.htm). Une inscription dès le début du processus de développement permet d’établir un contact avec le CBDCa et de tirer profit au maximum de l’obtention d’une haute performance dans le bâtiment.

L’inscription d’un projet de certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien donne un accès en ligne à des renseignements essentiels, aux outils logiciels et aux communications destinées aux utilisateurs de LEED, comme les lettres types et le tableur de pointage LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien, et permet à l’équipe de présenter des demandes d’interprétation de crédit (DIC).

Le site Web du CBDCa (http://www.cagbc.org/index_fr.htm) présente d’autres renseignements détaillés, un calculateur gratuit ainsi que le formulaire en ligne permettant d’inscrire les projets.

DEMANDE DE CERTIFICATION LEED CANADA POUR BÂTIMENTS EXISTANTS : EXPLOITATION ET ENTRETIEN, ET PROCESSUS D’EXAMENAfin d’obtenir une certification LEED, le demandeur doit satisfaire à tous les préalables et crédits dont la valeur est équivalente au nombre minimum de points nécessaires pour recevoir l’évaluation de projet souhaitée conformément à la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. Les projets doivent se conformer à la version en vigueur au moment de leur inscription, sauf dans certaines circonstances décrites dans le document portant sur les exigences minimales du programme, que l’on trouve sur le site Web du CBDCa (http://www.cagbc.org/index_fr.htm).

Les demandes de certification doivent se conformer aux exigences indiquées sur le site Web du CBDCa, de même que dans le Système d’évaluation, le Guide de référence et les lettres types de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

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III. PÉRIODE VISÉECertains préalables et crédits de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien exigent la présentation de données de performance et d’autres documents pour la période visée. La période visée représente la période ininterrompue pendant laquelle la performance de l’exploitation durable est mesurée. La période de performance ne doit pas comporter d’interruptions, qui sont définies comme toute période plus longue qu’une semaine complète. À sa discrétion, l’équipe de projet peut définir la durée et le calendrier de la période visée pour chaque préalable et chaque crédit, sous réserve des limitations suivantes :

Pour la certification initiale • LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien, la période visée représente la période la plus récente précédant l’envoi de la demande et doit comprendre au moins trois mois afin d’être admissible pour tous les préalables et crédits, à l’exception du Préalable 2 et du Crédit 1 Énergie et atmosphère, dont la période visée est d’au moins douze mois. À sa discrétion, l’équipe de projet peut choisir de prolonger la période visée d’un préalable ou d’un crédit jusqu’à 24 mois avant l’envoi de la demande de certification. Des dates de début et des durées uniformes sont préférables pour les périodes visées, mais non strictement nécessaires. Cependant, toutes les périodes visées doivent se recouper et prendre fin dans un délai d’une semaine.

La période visée pour la recertification dépend à savoir qu’il s’agit ou non d’une première •tentative d’obtention de crédit. Pour tous les préalables et crédits de la certification initiale LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien, la période visée représente la période totale entre la certification antérieure et la demande actuelle. Pour les crédits qui n’ont pas été obtenus au moment de la certification initiale LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien, la période visée est la même que pour la certification initiale. La période visée pour les demandes de recertification peut être aussi courte qu’un an et aussi longue que cinq ans.

Pour de plus amples informations, consultez le Guide de référence LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

IV. BÂTIMENTS À LOCATAIRES MULTIPLES La certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien ne s’applique qu’à l’ensemble d’un bâtiment. Les bâtiments à locataires multiples (bâtiments uniques dont la surface de plancher comprend plus d’un propriétaire ou locataire) doivent comprendre au moins 90 % de la surface de plancher hors-tout totale. Calculer la surface de plancher du projet en divisant cette dernière par la surface de plancher hors-tout totale.

Pour de plus amples informations, consultez le Guide de référence LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

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V. MODIFICATIONS ET AJOUTS AUX INSTALLATIONS Même si la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien est principalement axée sur l’exploitation durable continue, elle favorise également les modifications et les ajouts d’éléments durables aux bâtiments existants.

De manière générale, les modifications et les ajouts peuvent aller d’un dégarnissage complet, aux rénovations majeures, à l’ajout d’une aile entière jusqu’au remplacement d’une vieille fenêtre, d’une cloison sèche ou d’une section de tapis.

Cependant, pour ce qui est de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien, les modifications et les ajouts sont définis de façon spécifique. Il s’agit de changements qui modifient l’espace utilisable dans un bâtiment. Les améliorations aux systèmes mécaniques, électriques et à la plomberie qui ne modifient pas l’espace utilisable sont donc exclues.

Seuls les modifications et les ajouts respectant les limites suivantes peuvent être admissibles à la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien (c.-à-d. contribuer à des crédits qui reconnaissent les pratiques durables dans les modifications et les ajouts aux installations) :

Maximum. Les modifications• n’ayant pas d’effet sur plus de 50 % de la surface de plancher du bâtiment ou ne nécessitant pas la relocalisation de plus de 50 % des occupants réguliers du bâtiment. Les ajouts n’augmentant pas la surface de plancher de plus de 50 %. Les bâtiments faisant l’objet de modifications ou d’ajouts dépassant ces limites doivent tenter d’obtenir une certification LEED Canada dans le cadre du programme pour les nouvelles constructions.

Minimum. Les modifications admissibles comprennent les projets de construction •pour lesquels la construction nécessite plus d’une spécialisation professionnelle, des changements importants à au moins une pièce du bâtiment et une isolation du chantier pour protéger les occupants du bâtiment pendant la durée du projet. Les modifications admissibles comprennent celles qui augmentent la surface de plancher d’au moins 5 %. Les modifications ou les ajouts inférieurs à cette limite sont considérés comme des réparations, des remplacements courants ou des améliorations mineures, et ne permettent pas d’obtenir de points pour la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. Le minimum s’applique aux Crédits 3 et 9 Matériaux et ressources, ainsi qu’au Crédit 1.5 Qualité des environnements intérieurs (QEI).

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VI. MODÈLES DE POLITIQUEToutes les politiques exigées dans le cadre du système d’évaluation de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien doivent, au minimum, comprendre les éléments suivants.

Portée 1.

Décrire les processus de gestion et d’exploitation des installations couverts par la politique. a. Décrirb. e les composants, les systèmes et les matériaux du bâtiment couverts par la politique.

Mesure du rendement 2.

Décrire la méthode de mesure ou d’évaluation de la performance. a.

Objectifs 3.

Indiquer les objectifs du projet de bâtiment en se qui concerne la durabilité. a. Remarque : Même si les équipes de projet doivent fixer des objectifs, la b. documentation des réalisations réelles n’est pas requise pour démontrer les politiques conformes; déclarer l’objectif est suffisant. Les équipes sont encouragées à établir des objectifs élevés et à travailler à leur réalisation.

Procédures et stratégies 4.

Résumer les procédures et les stratégies en place permettant a. de réaliser les objectifs et l’esprit de la politique.

Partie responsable 5.

Indiquer les équipes et les personnes qui participent à la mise en œuvre de la politique. a. Indiquer et résumer les principales tâches des parties responsables. b.

Période de temps 6.

Établir la période de temps pendant laquelle la politique est en vigueur.a.

Il n’est pas exigé que les équipes de projet élaborent des politiques distinctes pour obtenir les préalables et les crédits à condition que ces éléments soient mis au premier plan dans leurs politiques existantes.

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VII. STRATÉGIES DE PERFORMANCE EXEMPLAIRE Les stratégies de performance exemplaire génèrent une performance qui dépasse considérablement le niveau de performance ou élargit la portée requise par un crédit existant de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. Pour obtenir des crédits de performance exemplaire, les équipes doivent atteindre le niveau de performance défini dans la prochaine étape de la progression du seuil. Pour les crédits qui comportent plus d’une méthode de conformité, un point d’Innovation dans l’exploitation peut être obtenu en respectant plus d’une méthode si leurs avantages s’additionnent.

Les crédits pour lesquels il est possible d’obtenir des points de performance exemplaire grâce à une performance ou une portée élargie sont indiqués dans le Guide de référence LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien ainsi que dans les lettres types LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

1 Tools for the Reduction and Assessment of Chemical and Other Environmental Impacts ( TRACI). U.S. Environmental Protection Agency, Office of Research and Development. http://www.epa.gov/nrmrl/std/sab/traci/.2 Pondération de la valeur relative des catégories d’impact basée sur un exercice effectué par le NIST (National Institute of Standards and Technology) pour le programme BEES. http://www.bfrl.nist.gov/oae/software/bees/.

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AMÉNAGEMENT ÉCOLOGIQUE DES SITES CONCEPTION ET CONSTRUCTION CERTIFIÉES LEED®

BUT

Récompenser la conception et la construction écologiques, permettant ainsi de bénéficier plus facilement d’une exploitation à rendement élevé.

EXIGENCES

Choisir une des options suivantes :

OptiOn A

Démontrer que le bâtiment a déjà reçu la certification LEED pour les nouvelles constructions et les rénovations importantes.

Ou

OptiOn B

Démontrer que le bâtiment a déjà reçu la certification LEED pour l’enveloppe et le noyau et qu’au moins 75 % de la surface de plancher a reçu la certification LEED pour l’aménagement intérieur des espaces commerciaux.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Demander et obtenir une certification LEED Canada pou les nouvelles constructions et rénovations importantes

AES GEE EA MR QEi iE pR

Crédit 1

4 points

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AMÉNAGEMENT ÉCOLOGIQUE DES SITESPLAN DE GESTION POUR L’EXTÉRIEUR DU BÂTIMENT ET LES VOIES D’ACCÈS

BUT

Encourager les pratiques de gestion écologiques quant à l’extérieur du bâtiment et aux voies d’accès afin de bénéficier d’un extérieur de bâtiment propre, bien entretenu et sécuritaire tout en favorisant une exploitation à rendement élevé.

EXIGENCES

Choisir un plan de gestion à faible impact environnemental pour l’extérieur du bâtiment et les voies d’accès favorisant le maintien de l’intégrité écologique. Le plan doit suivre des pratiques de gestion exemplaires réduisant grandement l’utilisation de produits chimiques, le gaspillage d’énergie, le gaspillage d’eau, la pollution de l’air, la quantité de déchets solides et/ou l’écoulement de produits chimiques (p. ex. essence, huile, antigel, sels) comparativement aux pratiques standard. Le plan doit mentionner tous les éléments opérationnels suivants se produisant sur le bâtiment et au niveau de l’environnement extérieur, le cas échéant :

Équipement d’entretien•

Nettoyage de la neige et de la glace •

Nettoyage de l’extérieur du bâtiment •

Peintures et scellants utilisés sur l’extérieur du bâtiment•

Nettoyage des trottoirs, de la chaussée et d’autres voies d’accès •

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Au cours de la période visée, s’assurer de choisir un site à faible impact environnemental et un plan de gestion d’extérieur de bâtiment écologique élaboré en fonction de la gestion globale du site, de l’utilisation produits chimiques, du nettoyage de la neige et de la glace et du nettoyage et de l’entretien de l’extérieur du bâtiment. Inclure des pratiques d’entretien et de nettoyage minimisant les impacts sur l’environnement. Un résumé des matériaux acceptables pour un plan à faible impact est inclus dans le Guide de référence LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. Remplacer l’équipement à essence à l’aide d’équipement équivalent électrique (à pile ou à cordon). Des exemples incluent notamment l’équipement et les véhicules d’entretien, l’équipement d’aménagement paysager et l’équipement de nettoyage.

AES GEE EA MR QEi iE pR

Crédit 2

1 point

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C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

AMÉNAGEMENT ÉCOLOGIQUE DES SITESMESURES ANTIPARASITAIRES INTÉGRÉES, CONTRÔLE DE L’ÉROSION ET PLAN DE GESTION DU PAYSAGE TERRESTRE

BUT

Conserver l’intégrité écologique, améliorer la diversité naturelle et protéger la faune tout en favorisant une exploitation à rendement élevé et l’intégration au paysage terrestre.

EXIGENCES

Mettre en place et intégrer un plan de gestion écologique pour les composants naturels du site. Le plan doit suivre des pratiques de gestion exemplaires réduisant grandement l’utilisation de produits chimiques, le gaspillage d’énergie, le gaspillage d’eau, la pollution de l’air, la quantité de déchets solides et/ou l’écoulement de produits chimiques (p. ex. essence, huile, antigel, sels) comparativement aux pratiques standard. Le plan doit mentionner tous les éléments opérationnels suivants :

MESURES ANTIPARASITAIRES EXTÉRIEURES

Concevoir, intégrer et maintenir un plan de gestion des mesures antiparasitaires intégrées (MAI) se définissant par la gestion des organismes nuisibles extérieurs (plantes, champignons, insectes et/ou animaux) et la protection de la santé des humains et de l’environnement, tout en améliorant le rendement économique en optant pour l’option la plus efficace et la moins risquée. Les MAI exigent l’utilisation des pesticides chimiques les moins toxiques, ainsi que l’utilisation minimale de produits chimiques aux endroits et pour les espèces ciblés seulement. Les MAI exigent des inspections et une surveillance régulière. Le plan doit comprendre les éléments suivants, combinés à tout plan de MAI intérieures utilisées pour le bâtiment selon les besoins :

Méthodes intégrées, inspections du site ou pour la présence d’organismes nuisibles, •surveillance de la population d’organismes nuisibles, évaluation des besoins en matière de contrôle des organismes nuisibles et d’une ou plusieurs méthodes de lutte antiparasitaire, incluant l’assainissement, les réparations à la structure, des mesures de contrôle biologiques et mécaniques, d’autres méthodes de lutte antiparasitaires non chimiques et l’utilisation du pesticide le moins toxique si toutes les options non toxiques ont été éliminées.

La définition des circonstances selon lesquelles une application d’urgence de pesticides •dans un bâtiment ou sur le terrain voisin par les responsables de la gestion du bâtiment peut être effectuée sans besoin de se conformer aux exigences précédentes.

AES GEE EA MR QEi iE pR

Crédit 3

1 point

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4 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

Une stratégie pour la communication avec les occupants d’un bâtiment pour ce •qui est des avis généraux, exigeant un préavis de 72 heures pour une application normale de pesticides et 24 heures suivant l’application d’un pesticide d’urgence, autre qu’un pesticide à faible toxicité, à l’intérieur d’un bâtiment ou sur le terrain avoisinant entretenu par les responsables de la gestion du bâtiment.

Le plan de MAI extérieures doit être coordonné et doit se conformer aux exigences en matière de MAI du Crédit 3.6 QEI - Nettoyage écologique : Mesures antiparasitaires intégrées intérieures

CONTRÔLE DE L’ÉROSION ET DES SÉDIMENTS

Pour les opérations continues d’aménagement paysager (le cas échéant) et les activités de construction futures. Le plan doit comprendre le sol du site et les matériaux de construction pouvant être utilisés. Le plan doit également comprendre les mesures permettant d’empêcher l’érosion et la sédimentation, la pollution de l’air causée par la poussière et les particules et la restauration des zones érodées.

Le plan de CÉS doit se conformer aux exigences en matière d’érosion et de sédimentation du Construction General Permit de l’Environment Protection Agency (EPA) des É.-U. pour 2003 OU aux normes et aux codes de contrôle de l’érosion et de la sédimentation, le plus stricte obtient préséance. Le Construction General Permit (CGP) résume les dispositions nécessaires pour se conformer aux Phases I et II du programme du National Pollutant Discharge Elimination System (NPDES). Même si le CGP s’applique uniquement aux sites de construction dont la superficie dépasse 1 acre, ses exigences s’appliquent à tous les projets dans le cadre de ce préalable. L’information concernant le CGP de l’EPA des É.-U. peut être consultée sur Internet à l’adresse suivante: http://cfpub.epa.gov/npdes/stormwater/cgp.cfm.

De plus, le plan doit spécifier que les matériaux de construction catégorisés comme étant « Interdits » se trouvant sur la Liste 3 du Society for Organic Urban Land Care’s Organic Land care Standard, Fourth Edition, 2007, ne peuvent être utilisés sur ce site.

Réacheminement des déchets paysagers : Réacheminer un minimum de 95 % des déchets paysagers à l’aide du déchiquetage, du compostage et d’autres méthodes à faible impact environnemental. Fournir une zone de collecte des déchets paysagers.

Réduction de l’utilisation d’engrais chimiques : Minimiser l’utilisation de produits chimiques artificiels par l’usage de plantes adaptées à l’environnement local et n’ayant pas besoin d’engrais, de solutions moins polluantes que les produits chimiques artificiels et d’un entretien à faible impact environnemental. Spécifier que les engrais catégorisés comme étant interdits dans la Liste 1 du Society for Organic Urban Land Care’s Organic Land Care Standard, quatrième édition, 2007 ne doivent pas être utilisés sur ce site.

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Crédit 3

1 point

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C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

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Crédit 3

1 point

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Au cours de la période visée, s’assurer de choisir un site à faible impact environnemental et un plan de gestion d’extérieur de bâtiment écologique élaboré en fonction de la gestion globale du site, de l’utilisation de produits chimiques et d’engrais et de la gestion des déchets paysagers et des organismes nuisibles. Inclure des pratiques de gestion du paysage terrestre écologiques permettant la réduction de l’utilisation d’équipement motorisé, l’amélioration du contrôle des eaux pluviales, une utilisation limitée des engrais, le compostage des déchets paysagers, la gestion des mesures antiparasitaires intégrées, la création d’un habitat naturel pour la faune, le retrait des plantes envahissantes ou l’utilisation d’autres espèces non envahissantes, la protection des zones naturelles et l’utilisation de plantes réduisant les besoins en matière de climatisation et de chauffage. Utiliser des tondeuses déchiqueteuses afin de réduire grandement la production de déchets de jardin, les besoins en engrais et la consommation d’eau par la rétention de matières organiques.

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6 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

AMÉNAGEMENT ÉCOLOGIQUE DES SITESMOYENS DE TRANSPORT QUOTIDIEN DE REMPLACEMENT

BUT

Réduire le niveau de pollution et les impacts de l’aménagement des terrains causés par l’utilisation de l’automobile pour le transport quotidien.

EXIGENCES

Réduire le nombre de voyages pour le transport quotidien des occupants du bâtiment effectués à l’aide de véhicules à alimentation et à motorisation conventionnelles à une seule place. Aux fins de ce crédit, les modes de transport de remplacement incluent, notamment, le télétravail, les semaines de travail comprimées, le transport en commun, la marche, le vélo et les autres moyens de transport à propulsion humaine, le covoiturage, le covoiturage par fourgonnette, et les véhicules éconergétiques ou à carburant de remplacement.

Effectuer un sondage auprès des occupants au cours de la période visée afin d’établir le niveau d’utilisation des modes de transport de remplacement par les occupants du bâtiment. Les calculs de rendement sont effectués en fonction d’un cas de référence basé sur le fait que les occupants voyagent seuls à l’aide de voitures conventionnelles. Les calculs doivent tenir compte des variations saisonnières en ce qui a trait aux modes de transport de remplacement et, dans la mesure du possible, doivent indiquer le rapport de distribution des voyages à l’aide des différentes modes de transport de remplacement.

Les réductions du nombre de voyages par modes de transport conventionnels au cours de la période visée selon l’horaire suivant permettent d’obtenir des points :

POURCENTAGE DE RÉDUCTION DU NOMBRE DE VOYAGES PAR MODES DE TRANSPORT

CONVENTIONNELSPOINTS

10,00 % 313,75 % 417,50 % 521,25 % 625,00 % 731,25 % 837,50 % 943,75 % 1050,00 % 1156,25 % 1262,50 % 1368,75 % 1475,00 % 15

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Crédit 4

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C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Lors de l’élaboration du programme de transport de remplacement, considérer les possibilités et les limites des différentes options, selon l’emplacement du bâtiment.

Fournir l’espace et les éléments d’infrastructure, tels que des supports à vélos, des vestiaires, le stationnement privilégié, l’accès au transport en commun (distance inférieure à 800 mètres d’un chemin de fer de banlieue, d’un métro léger ou d’une station de métro ou inférieure à 400 mètres de deux lignes de transport en commun ou plus offrant un service régulier) ou à des stations-service à carburant de remplacement. Offrir des incitatifs aux employés afin de les encourager à utiliser les modes de transport de remplacement, tels que des jours de vacances supplémentaires, des récompenses en argent ou des possibilités d’escomptes avant impôt. Distribuer des titres de transport en commun gratuits ou à tarif réduit, des vélos ou de l’équipement de télétravail aux individus s’engageant à les utiliser.

Encourager l’utilisation des modes de transport de remplacement en garantissant des voyages gratuits pour le retour à la maison aux employés devant partir plus tôt ou plus tard que prévu. Utiliser les ressources d’organisation afin de renseigner les occupants du bâtiment au sujet des possibilités et des avantages des modes de transport de remplacement et faciliter la communication entre les occupants du bâtiment pour mieux coordonner les efforts de covoiturage.

* Aux fins de ce crédit, les véhicules éconergétiques sont définis comme étant les véhicules dont la consommation moyenne en carburant (45 % de route, 55 % de ville) est de 6,5 L aux 100 km ou moins.

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Crédit 4

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8 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

AMÉNAGEMENT ÉCOLOGIQUE DES SITES AMÉNAGEMENT DU SITE : PROTÉGER OU RESTAURER LES HABITATS NATURELS

BUT

Conserver les habitats naturels existants et restaurer les habitats endommagés afin de fournir des habitats naturels à la faune et favoriser la biodiversité.

EXIGENCES

Au cours de la période visée, mettre en place de la végétation indigène ou adaptée* couvrant un minimum de 25 % de la superficie totale du site (excluant le périmètre du bâtiment) ou 5 % de la superficie totale du site (incluant le périmètre du bâtiment), le plus élevé obtient préséance

Améliorer et/ou entretenir les zones à l’extérieur du site à l’aide de plantes indigènes ou adaptées peut favoriser l’obtention du Crédit 5 AÉS. Chaque portion de 2 mètres carrés hors site peut être considérée comme équivalente à 1 mètre carré sur place. Si les zones hors site sont utilisées afin de favoriser l’obtention du crédit, au moins la moitié de l’aménagement de finition sur place doit respecter les exigences pour l’obtention du crédit. Les zones hors site doivent être comprises dans un contrat d’une durée minimale de 5 ans avec le propriétaire des zones hors site spécifiant l’amélioration et l’entretien nécessaire pour les zones hors site. La zone hors site doit se trouver à l’intérieur d’un rayon de 800 km du site du projet.

La zone hors site doit respecter les exigences de membre d’une fiducie foncière de la Canadian Land Trust Alliance (CLTA) en faisant l’objet d’un don à un membre d’une fiducie foncière de la CLTA ou le propriétaire doit conclure un accord en matière de conservation avec un membre d’une fiducie foncière de la CLTA. Si le demandeur de certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien n’est pas le propriétaire de la zone hors site au moment de la conclusion de l’accord avec une fiducie foncière, le demandeur de certification LEED Canada-EBOM doit être contractuellement responsable des fonds de dotation exigé par la fiducie foncière et de toute amélioration et/ou entretien nécessaires.

D’autres éléments écologiques pouvant favoriser l’obtention de ce crédit incluent des éléments naturels allant au-delà de la végétation permettant de maintenir ou de restaurer l’intégrité écologique du site, notamment, les plans d’eau, les roches en surface, les surfaces sans végétation et d’autres éléments faisant partie du paysage naturel de la région et contribuant à l’habitat naturel.

Les projets comprenant l’installation d’une toiture végétale peuvent inclure la surface de cette toiture végétale au calcul si les plantes utilisées correspondent à la définition de végétation indigène/adaptée et fournissent l’habitat et la biodiversité exigés par ce crédit.

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Crédit 5

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Crédit 5

1 point

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Effectuer une enquête sur place afin d’identifier les éléments du site et adopter un plan directeur pour la gestion du site du bâtiment. Les activités peuvent inclure le fait de retirer la surface asphaltée excédentaire et la remplacer par un espace paysager ou remplacer l’excès de pelouse en plaques par des éléments paysagers naturels. Collaborer avec les services-conseils en horticulture locaux ou les organismes pouvant offrir des conseils sur les plantes indigènes afin de sélectionner et d’entretenir différentes espèces de plantes indigènes contribuant à la restauration du site et à l’aménagement paysager. Assurer la coordination avec les activités, les technologies et les stratégies du Crédit 3 AÉS.

*Aux fins de ce crédit, la végétation indigène/adaptée, les plantes indigènes ou les cultivars de plantes indigènes adaptés au climat local ne sont pas considérés comme des espèces envahissantes ou des mauvaises herbes.

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AMÉNAGEMENT ÉCOLOGIQUE DES SITESCONTRÔLE DU VOLUME D’EAUX PLUVIALES

BUT

Limiter l’effet sur l’écoulement naturel des eaux en réduisant la surface de la couverture imperméable, en améliorant la perméabilité du sol sur place, en réduisant ou en éliminant la pollution créée par l’écoulement des eaux pluviales et en éliminant la présence de contaminants

EXIGENCES

Mettre en place un plan de gestion des eaux pluviales qui permet, au cours de la période visée, de capter, d’accumuler et de réutiliser l’eau de ruissellement ou d’évapotranspiration provenant d’au moins 15 % des précipitations s’écoulant sur la surface totale du site (incluant la surface du toit) pour une année moyenne et pour une pluie de récurrence d’une fois aux 2 ans - durée de 24h..

Mettre en place un programme d’inspection annuel pour toutes les installations de gestion des eaux pluviales afin de maintenir un rendement continu. Maintenir une documentation des inspections, incluant les zones d’érosion et les besoins en entretien et en réparation. Effectuer l’entretien, les réparations ou les travaux de stabilisation dans les 60 jours suivant l’inspection.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Accumuler et réutiliser les eaux pluviales pour les tâches pouvant s’effectuer à l’aide d’eau non potable telles que l’irrigation du paysage terrestre, les chasses d’eau des toilettes et des urinoirs et les tâches d’entretien. Lors d’ajouts ou de modifications aux installations, indiquer l’utilisation prévue pour les surfaces alternatives (p. ex. toits verts, asphalte perméable ou pavés en grille) et les techniques non structurelles (p. ex. jardins pluviaux, rigoles de drainage, débranchement d’un système de recyclage des eaux pluviales imperméable) visant à améliorer la perméabilité et à restaurer ou maintenir l’écoulement naturel des eaux pluviales. Intégrer les installations de gestion des eaux pluviales aux programmes d’entretien correctif et préventif réguliers.

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Crédit 6

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Crédit 7.1

1 point

AMÉNAGEMENT ÉCOLOGIQUE DES SITESAMÉNAGEMENT DU SITE VISANT À RÉDUIRE LES îLOTS DE CHALEUR : ÉLÉMENTS AUTRES QUE LES TOITURES

BUT

Réduire les îlots de chaleur (différences de gradient thermique entre les secteurs développés et les secteurs non développés) pour minimiser leur impact sur le microclimat et sur les habitats humains et fauniques

EXIGENCES

Choisir une des options suivantes :

OptiOn A

Utilisation d’une combinaison des stratégies suivantes pour 50 % des voies d’accès (incluant les rues, les trottoirs, les cours et les terrains de stationnement) :

Fournir de l’ombre provenant des arbres déjà présents ou plantés dans les •cinq années suivant l’aménagement paysager; l’aménagement paysager (arbres) doit être complété au moment de la demande de certification.

Fournir de l’ombre à l’aide de structures couvertes de panneaux •solaires offrant une source d’énergie utilisable et permettant de réduire l’utilisation de certaines ressources non renouvelables.

Fournir de l’ombre à l’aide d’éléments architecturaux ou de structures dont l’indice •de réflectance solaire (IRS) minimal est de 29. Mettre en place un programme d’entretien afin de garantir que ces surfaces soient nettoyées selon un intervalle de deux ans afin de maintenir un niveau de réflectance optimal.

Utiliser des matériaux routiers dont l’IRS minimal est de 29 et mettre en place un •programme d’entretien permettant de garantir que ces surfaces soient nettoyées selon un intervalle de deux ans afin de maintenir un niveau de réflectance optimal.

Utiliser un système alvéolé (perméabilité minimale de 50 %).•

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12 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

SOit

OptiOn B

Placer au moins 50 % des espaces de stationnement en sous-sol, recouverts d’une structure de stationnement ou sous le bâtiment. Toute couverture utilisée pour créer de l’ombre ou pour couvrir un stationnement doit présenter un indice de réflectance d’au moins 29, il doit s’agit d’une toiture végétale ou il doit être recouvert de panneaux solaires. Mettre en place un programme d’entretien afin de maintenir que les surfaces avec IRS soient nettoyées selon un intervalle de deux ans afin de maintenir un niveau de réflectance optimal. Le niveau supérieur d’une structure de stationnement est inclus dans le calcul du nombre total d’espaces de stationnement mais n’est pas considéré comme un toit et il n’est pas tenu de présenter un indice de réflectance solaire.

SOit

OptiOn C

Les projets de sites urbains disposant de peu ou d’aucune marge de reculement (p. ex. marge latérale de zéro), d’aucune voie d’accès ou d’aucun stationnement sur place répondant aux exigences du Crédit 7.2 AÉS seront jugés conformes aux exigences du Crédit 7.1 AÉS.

Afin de répondre aux exigences des options A et B du Crédit 7.1 AÉS, la surface totale de stationnement utilisée pour le calcul du crédit doit comprendre le stationnement sur place et hors site.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Faire usage de stratégies, de matériaux et de techniques d’aménagement paysager permettant de réduire l’absorption de la chaleur par les matériaux extérieurs. Utiliser l’ombre (calculé le 21 juin, temps solaire de midi) créée par les arbres et les arbustes indigènes ou adaptés, les treillages de végétation et les autres structures soutenant de la végétation. Envisager l’utilisation de nouveaux revêtements et de matières colorantes pour l’asphalte afin de créer des surfaces à couleurs pâles au lieu d’une surface noire. Positionner des cellules photovoltaïques pour créer de l’ombre au niveau des surfaces imperméables.

Envisager le remplacement des surfaces construites (p. ex. toit, routes, trottoirs, etc.) par des surfaces végétalisées telles que les toitures végétales et les systèmes alvéolés ou utiliser des matériaux à albédo élevé, tels que le béton, afin de réduire le niveau d’absorption de la chaleur.

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Crédit 7.1

1 point

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Crédit 7.2

1 point

AMÉNAGEMENT ÉCOLOGIQUE DES SITESAMÉNAGEMENT DU SITE VISANT À RÉDUIRE LES îLOTS DE CHALEUR : TOITURES

BUT

Réduire les îlots de chaleur (différences de gradient thermique entre les secteurs développés et les secteurs non développés) pour minimiser leur impact sur le microclimat et sur les habitats humains et fauniques.

EXIGENCES

Choisir une des options suivantes :

OptiOn A

Utiliser des matériaux de toiture dont l’indice de réflectance solaire (IRS) est équivalent ou supérieur aux valeurs du tableau plus bas afin de recouvrir au moins 75 % de la surface de toit.

Les matériaux de toiture dont l’IRS est inférieur à ceux énumérés plus bas peuvent être utilisés si l’IRS moyen de la toiture répond aux critères suivants :

Surface de toit satisfaisant à l’ IRS minimal X IRS du toit installé >= 75% Surface total du toit IRS requis

Mettre en place un programme d’entretien garantissant que toutes les surfaces IRS sont nettoyées selon un intervalle maximal de deux ans afin de maintenir une réflectance optimal.

Ou

OptiOn B

Installer et entretenir une toiture végétale recouvrant au moins 50 % de la surface de toit.

Ou

OptiOn C

Installer des surfaces de toiture végétale avec un albédo élevé qui, lorsque combinés, répondent aux critères suivants :

(Surface de toit satisfaisant à l’IRS minimal/0,75) + (Surface de toiture végétale/0,5) >= Surface de toit totale

TYPE DE TOIT INCLINAISON IRSToit à faible inclinaison ≤ 2:12 78Toit à forte inclinaison > 2:12 29

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14 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Envisager l’installation de toiture végétale et de couvertures avec albédo élevé afin de réduire le niveau d’absorption de la chaleur. L’IRS est calculé selon la norme ASTM E 1980. La réflectance solaire est mesurée selon les normes ASTM E 903, ASTM E 1918 ou ASTM C 1549. L’émissivité est mesurée à l’aide de la norme ASTM E 408 ou ASTM C 1371. Les valeurs par défaut sont indiquées dans le Guide de référence de la norme LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. L’information sur les produits est offerte sur le site Web du Cool Roof Rating Council à l’adresse www.coolroofs.org. Aussi, visiter le site Web d’ENERGY STAR au www.energystar.gov afin d’en apprendre plus sur les produits respectant les normes.

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Crédit 7.2

1 point

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Crédit 8

1 point

AMÉNAGEMENT ÉCOLOGIQUE DES SITESRÉDUCTION DE LA POLLUTION LUMINEUSE

BUT

Éliminer la transmission de lumière à l’extérieur du bâtiment et du site, améliorer la visibilité du ciel nocturne et réduire les impacts du développement sur les environnements nocturnes.

EXIGENCES

Éclairage intérieur. Au cours de la période visée, tout éclairage intégré, ne faisant pas partie de l’éclairage d’urgence, avec ligne visuelle directe vers les ouvertures de l’enveloppe du bâtiment (translucide ou transparent, mur ou plafond) doit être commandé afin de s’éteindre automatiquement à l’extérieur des heures d’ouverture. La durée totale annuelle des périodes programmées hors des heures d’ouverture doit être équivalente ou supérieure à 2 190 heures (50 % de la période nocturne nocturne, p. ex. entre 23 h et 5 h. Un dispositif de contournement manuel doit être installé afin de permettre l’utilisation occasionnelle de l’éclairage hors des heures d’ouverture.

Mettre en place un programme afin de garantir que le système de commande de l’éclairage est utilisé de façon appropriée pour ajuster les niveaux d’éclairage des périodes hors des heures d’ouverture.

Éclairage extérieur et du site. Choisir une des options suivantes :

OptiOn A

Si le projet a reçu la certification LEED pour les nouvelles constructions et les rénovations importantes, indiquer que le Crédit 8 AÉS a également été obtenu. Si le projet a reçu la certification LEED pour l’enveloppe et le noyau et que 75 % de la surface de plancher a reçu la certification LEED pour l’aménagement intérieur des espaces commerciaux indiquer que la certification pour Réduction de la pollution lumineuse a été obtenue pour les deux systèmes.

Ou

OptiOn B

Utiliser des filtres partiels ou complets pour les lampadaires dont l’intensité initiale est de 1 000 lumens ou plus, tous les lampadaires extérieurs dont l’intensité initiale est supérieure à 3 500 lumens doivent respecter les exigences de la classification Full Cutoff de Illuminating Engineering Society of North America (IESNA), tel que défini par le Recommended Practice Manual: Lighting for Exterior Environments (RP-33-99) de l’IESNA afin qu’ils ne projettent aucune lumière directe vers le ciel la nuit.

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16 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

Ou

OptiOn C

Mesurer les niveaux d’éclairage nocturne à différents points selon un espacement régulier autour du périmètre de la propriété, tout en prenant des mesures lorsque l’éclairage extérieur du bâtiment et l’éclairage du site sont allumés et éteints. L’éclairage extérieur du bâtiment doit être équivalent pour les deux mesures. Au moins huit mesures doivent être prises selon un espacement maximal de 30 m (100 pieds) pour que les niveaux d’éclairage autour du périmètre de la propriété soient représentatifs. Le niveau d’éclairage mesuré avec les lampadaires allumés ne doit pas être supérieur de plus de 20 % au niveau d’éclairage lorsque les lampadaires sont éteints. Cette exigence doit être respectée pour chaque point de mesure, il est interdit d’utiliser une moyenne pour les points de mesure.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Établir les critères d’éclairage pour le site afin de maintenir des niveaux d’éclairage sécuritaires tout en évitant l’éclairage hors site et la pollution du ciel la nuit. Dans la mesure du possible, minimiser l’éclairage du site et utiliser la modélisation informatique afin de calculer les impacts des modifications aux systèmes d’éclairage. Les technologies permettant de réduire la pollution lumineuse incluent les lampadaires à éclairage dirigé et les surfaces avec niveau de réflectance réduit.

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Crédit 8

1 point

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C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

GESTION EFFICACE DE L’EAU COMPTAGE DE L’EAU ET EFFICACITÉ MINIMALE DES ACCESSOIRES ET DES RACCORDS DE PLOMBERIE

BUT

Réduire la consommation d’eau par les accessoires et les raccords de plomberie à l’intérieur des bâtiments afin de réduire la charge au niveau de l’approvisionnement en eau potable et des réseaux d’assainissement.

EXIGENCES

Mettre en place un ou des compteurs d’eau mesurant la consommation d’eau potable pour la totalité du bâtiment et des espaces connexes. Les données du compteur doivent être consignées régulièrement et rassemblées à l’aide de sommaires annuels et mensuels.

Et

Réduire la consommation d’eau potable par les accessoires et les raccords de plomberie jusqu’à un niveau équivalent ou inférieur à la référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants :exploitation et entretien, calculée en tant que pourcentage de la consommation en eau envisagée si la totalité des accessoires et des raccords intérieurs de plomberie du bâtiment répondent aux exigences en matière de rendement énumérées au Tableau 1. Les accessoires et les raccords utilisés pour les calculs de ce crédit sont les toilettes, les urinoirs, les pommes de douche, les robinets, les aérateurs de remplacement pour robinets et les robinets mesureurs.

La référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien en matière de consommation d’eau est établie au cours de l’année d’achèvement substantiel des travaux de mise en place du système de plomberie d’un bâtiment. L’achèvement substantiel des travaux se définit comme étant la mise en place initiale d’un système de plomberie ou les dernières rénovations apportées à une partie ou à la totalité du système d’un bâtiment visant à moderniser tous les accessoires et les raccords de plomberie de ce bâtiment. Établir la référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien selon la procédure suivante :

OptiOn A

Pour un système de plomberie desservant la totalité du bâtiment achevé de façon substantielle en 1996 ou plus récemment, la référence est établie à 120 % de la consommation d’eau prévue si tous les accessoires respecteraient les exigences du Tableau 1.

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préalable 1

Exigée

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18 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

Ou

OptiOn B

Pour un système de plomberie desservant la totalité du bâtiment achevé de façon substantielle avant 1996, la référence est établie à 160 % de la consommation d’eau prévue si tous les accessoires respecteraient les exigences du Tableau 1.

Si les différents systèmes de plomberie ont été achevés de façon substantielle à différents moments en raison de rénovations ayant lieu au cours de différentes périodes, établir une référence en fonction de la moyenne des limites supérieures pour la totalité du bâtiment en calculant au prorata. Le prorata est calculé en fonction de la proportion des accessoires de plomberie installés au cours des différentes périodes de rénovations, tel qu’indiqué dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. Les bâtiments construits avant 1996 n’ayant fait l’objet que de légers travaux de modernisation des accessoires (aérateurs, pommes de douche, robinets de chasse) et d’aucune rénovation aux systèmes de plomberie après 1995 peuvent utiliser la référence de 160 % pour la totalité du bâtiment.

Indiquer la consommation des accessoires et des raccords en effectuant les calculs nécessaires afin de comparer la consommation d’eau des accessoires et des raccords déjà installés avec celle des accessoires et des raccords respectant les exigences du Tableau 1, tel qu’indiqué dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

Concevoir et mettre en place une politique exigeant une évaluation économique de la conversion vers des accessoires et de raccords à haute performance dans le cadre de rénovations futures au système de plomberie intérieur. L’évaluation doit tenir compte des économies possibles au niveau de l’approvisionnement et de l’évacuation de l’eau et au niveau des coûts d’entretien.

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préalable 1

Exigée

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C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

TABLEAU 1 – EXIGENCES POUR LES APPAREILS DE RÉFÉRENCE QUI CONSOMMENT DE L’EAU

APPAREILS, ACCESSOIRES ET ÉLECTROMÉNAGERS

EXIGENCES POUR LES APPAREILS COMMERCIAUX

SYSTÈME MÉTRIQUE SYSTÈME IMPÉRIAL

Toilettes 6,0 L/chasse 1,6 gal/chasse

Urinoirs 3,8 L/chasse 1,0 gal/chasse

Pommes de douches 9,5 L/min 2,5 gal/min

Robinets – Privés8,3 L/min à 414 kilopascals (kPa)

pour utilisations privées seulement (hôtel-motel, chambre d’hôte, chambre de patients dans un

hôpital)

2,2 gal/min à 60 psi pour utilisations privées seulement (hôtel-motel, chambre d’hôte, chambre de patients dans un

hôpital)

Robinets – Publics 1,9 L/min à 414 kilopascals (kPa) tous les autres robinets qui ne sont

pas privés

0,5 gal/min à 60 psi tous les autres robinets qui ne sont pas privés

Robinets – Mesureurs 0,95 L/cycle pour les robinets mesureurs

0,25 gal/cycle pour les robinets mesureurs

APPAREILS, ACCESSOIRES ET ÉLECTROMÉNAGERS

EXIGENCES POUR LES APPAREILS RÉSIDENTIELSSYSTÈME MÉTRIQUE SYSTÈME MÉTRIQUE

Toilettes 6,0 L/chasse à 414 kPa 1,6 gal/chasse

Pommes de douches 9,5 L/min à 552 kPa par cabine de douche

2,5 gal/min à 80 psi par cabine de douche

Robinets de lavabos 8,3 L/min à 414 kPa 2,2 gal/min à 60 psi

Robinets de cuisine 8,3 L/min à 414 kPa 2,2 gal/min à 60 psi

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Réduire la consommation d’eau des accessoires et des raccords de plomberie à l’aide de dispositifs de commande automatiques et d’autres mesures. Indiquer les accessoires et les raccords de plomberie à consommation réduite dépassant les exigences du Préalable 1 GEE indiquées au Tableau 1 qui sont combinés à des technologies de haute efficacité, d’accessoires étanches et de dispositifs de commande.

AES GEE EA MR QEi iE pR

préalable 1

Exigée

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

20 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

GESTION EFFICACE DE L’EAUMESURE DE LA CONSOMMATION D’EAU

BUT

Mesurer la consommation d’eau du bâtiment et des sous-systèmes avec le temps afin de mieux évaluer les tendances de consommation et trouver des moyens de réduire encore plus la consommation d’eau.

EXIGENCES

Selon l’analyse de la consommation d’eau effectuée dans le cadre du Préalable 1 de GEE, utiliser des compteurs permanents au niveau des systèmes totalisant 40 % à 80 % de la consommation annuelle prévue en eau pour le bâtiment. Les sous-systèmes d’alimentation en eau suivants doivent être inclus dans l’analyse de la consommation d’eau s’ils font partie des systèmes du bâtiment :

irrigation. Mesurer la consommation d’eau des systèmes desservant au moins 80 % du paysage terrestre irrigué sur le site. Le pourcentage du paysage terrestre irrigué desservi doit être calculé en tant que total des zones de paysage terrestre irriguées dont la consommation est mesurée divisé par la surface totale du paysage terrestre irrigué. Toutes les zones aménagées recouvertes de végétation indigène ou de végétation de milieux arides n’ayant pas besoin d’une irrigation régulière doivent être exclues du calcul.

Accessoires et raccords de plomberie intérieurs. Mesurer la consommation d’eau des systèmes desservant au moins 80 % des accessoires et des raccords de plomberie intérieurs tel qu’indiqué dans le Préalable 1 de GEE de façon directe ou en déduisant toute autre consommation d’eau du bâtiment ou du site déjà mesurée.

tours de refroidissement. Mesurer la consommation d’eau de tours de refroidissement desservant les installations.

Eau chaude. Mesurer la consommation d’eau d’au moins 80 % des systèmes d’alimentation en eau chaude (incluant les chauffe-eau auxiliaires et à réservoir.

Consommation des eaux ménagères ou d’égouts. Mesurer au moins 80 % de la consommation en eaux ménagères ou en eaux d’égouts pour le bâtiment. Même si la consommation d’eau récupérée n’est pas incluse dans l’analyse de la consommation d’eau élaborée dans le cadre du Préalable 1 GEE, les demandeurs peuvent inclure le mesurage afin de répondre aux exigences de ce crédit.

Eau de procédé. Mesurer au moins 80 % de la consommation d’eau quotidienne prévue pour les eaux de procédé alimentant des systèmes tels que les systèmes d’humidification, les lave-vaisselle, les lessiveuses, les piscines et les autres systèmes utilisant des eaux de procédé.

AES GEE EA MR QEi iE pR

Crédit 1.1 & 1.2

1–2 points

21

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

Crédit 1.1 GEE (1 point) : Démontrer que le comptage au niveau des systèmes couvre au moins 40 % de la consommation d’eau annuelle prévue du bâtiment.

Crédit 1.2 GEE (1 point) : Démontrer que le comptage au niveau des systèmes couvre au moins 80 % de la consommation d’eau annuelle prévue du bâtiment.

Le comptage doit être continu et les données doivent être consignées afin de permettre l’analyse des tendances de consommation avec le temps. Le projet doit rassembler des sommaires mensuels et annuels des résultats pour chaque système mesuré.

Les compteurs doivent être calibrés selon l’intervalle recommandé par le fabricant si le propriétaire du bâtiment, l’organisation de la gestion ou les locataires sont détenteurs du compteur. Les compteurs détenus par des tierces parties (par ex., fournisseurs de services ou gouvernements) sont exemptés.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Installer un compteur d’eau pour le bâtiment afin de mesurer et de suivre la consommation d’eau potable des installations. Installer un compteur pour les sous-systèmes afin de mesurer et de suivre la consommation d’eau potable des différents systèmes du bâtiment; prioriser les systèmes dont la consommation d’eau potable est plus élevée.

AES GEE EA MR QEi iE pR

Crédit 1.1 & 1.2

1–2 points

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

22 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

GESTION EFFICACE DE L’EAUMESURES SUPPLÉMENTAIRES POUR AUGMENTER LE RENDEMENT DES ACCESSOIRES ET DES RACCORDS DE PLOMBERIE INTÉRIEURS

BUT

Maximiser le rendement des accessoires et des raccords de plomberie intérieurs afin de réduire la consommation d’eau potable et la charge au niveau des systèmes d’approvisionnement et d’assainissement municipaux.

EXIGENCES

Au cours de la période visée, mettre en place des stratégies et des systèmes qui, lorsque combinés, permettent de réduire la consommation en eau potable des accessoires et des raccords de plomberie intérieurs établie selon la référence du Préalable 1 GEE de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

LA RÉDUCTION MINIMALE DE LA CONSOMMATION EN EAU POUR CHAQUE SEUIL DE POINTS EST LA SUIVANTE:

POURCENTAGE DE RÉDUCTION POINTS

10% 1

15% 2

20% 3

25% 4

30% 5

AES GEE EA MR QEi iE pR

Crédit 2

1–5 points

23

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

AES GEE EA MR QEi iE pR

Crédit 2

1–5 points

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Réduire la consommation d’eau des accessoires et des raccords de plomberie à l’aide de dispositifs de commande automatiques et d’autres mesures. Indiquer les accessoires et les raccords de plomberie à consommation réduite dépassant les exigences du Préalable 1 GEE indiquées au Tableau 1 qui sont combinés à des technologies de haute efficacité, d’accessoires étanches et de dispositifs de commande.

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

24 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

GESTION EFFICACE DE L’EAUAMÉNAGEMENT PAYSAGER ÉCONOME EN EAU

BUT

Limiter ou éviter l’utilisation d’eau potable ou d’autres ressources naturelles en surface ou souterraines sur le site ou à proximité du site du projet pour l’irrigation du terrain

.

EXIGENCES

Réduire la consommation d’eau potable ou provenant d’autres ressources naturelles en surface ou souterraines pour l’irrigation comparativement à l’irrigation à l’aide des moyens conventionnels. Si le bâtiment n’est pas muni de compteurs d’eau séparés pour les systèmes d’irrigation, il est possible de démontrer que les objectifs en matière de réduction de la consommation en eau ont été atteints à l’aide de calculs. :

LA RÉDUCTION MINIMALE DE LA CONSOMMATION EN EAU POUR CHAQUE SEUIL DE POINTS EST LA SUIVANTE:

POURCENTAGE DE RÉDUCTION POINTS50% 1

62.5% 275% 3

87.5% 4100% 5

Pour les bâtiments sans végétation ou éléments écologiques appropriés, il est possible d’obtenir des points en réduisant la consommation d’eau potable pour l’arrosage d’espace de jardin sur un toit, dans une cour ou pour l’arrosage de jardinières, dans les cas où les jardinières et/ou l’espace de jardin couvrent au moins 5% de la surface du site du bâtiment (incluant le périmètre du bâtiment, les voies d’accès, le stationnement, etc.). Si les jardinières et/ou l’espace de jardin recouvre moins de 5 % de la surface du site, le projet n’est pas admissible à l’obtention de ce crédit.

Trois options sont offertes pour démontrer la conformité aux exigences susmentionnées. Les équipes de projet ne mesurant pas la consommation d’eau pour l’irrigation séparément au cours de la période visée doivent choisir l’option B.

AES GEE EA MR QEi iE pR

Crédit 3

1–5 points

25

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

Choisir une des options suivantes :

OptiOn A

Calculer la consommation d’eau de base pour l’irrigation au milieu de l’été en déterminant la consommation d’eau d’un système d’irrigation typique pour la région et la comparer avec la consommation d’eau pour l’irrigation actuelle du bâtiment, pouvant être calculée à l’aide d’un compteur divisionnaire. Utiliser les valeurs de consommation de base et de consommation réelle pour calculer le pourcentage de réduction de la consommation d’eau potable ou provenant d’autres ressources naturelles en surface ou souterraines. Des renseignements supplémentaires sont offerts concernant ce calcul dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

Ou

OptiOn B

Calculer la consommation d’eau pour l’irrigation au milieu de l’été en déterminant la surface d’aménagement paysager du projet et en divisant ce secteur selon les principaux types de végétation. Déterminer le taux d’évapotranspiration de base (ET0) pour la région et déterminer le Facteur d’espèces (ks), le Facteur de densité (kd) et le Facteur de microclimat (kmc) pour chaque type de végétation. Utiliser cette information pour calculer le Coefficient d’aménagement paysager (KL) et la consommation en eau pour l’irrigation pour le cas de conception. Calculer le cas de référence pour la consommation d’eau pour l’irrigation en choisissant des valeurs représentatives de l’utilisation d’équipement et de pratiques de conception conventionnels pour les facteurs plus haut. Utiliser les cas approximatifs et de référence pour déterminer le pourcentage de réduction de la consommation en eau potable ou provenant d’autres ressources naturelles en surface ou souterraines. Les valeurs des facteurs et les autres ressources nécessaires pour ces calculs sont indiquées dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

Ou

OptiOn C

Si des outils de calcul de rendement et de consommation d’eau pour l’irrigation autonomes sont offerts par des ressources locales, provinciales ou nationales, utiliser ces outils afin de démontrer les réductions de la consommation en eau potable ou provenant d’autres ressources naturelles en surface ou souterraines à des fins d’irrigation.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Spécifier l’utilisation de plantes adaptées ou indigènes résistant au climat et nécessitant peu d’eau. Mettre en place ou maintenir l’utilisation de technologies d’irrigation à rendement élevé, telles que la micro-irrigation, les capteurs d’humidité et les dispositifs de commande utilisant les données météorologiques. Alimenter les systèmes d’irrigation à l’aide d’eaux pluviales recueillies, d’eaux ménagères (sur place ou provenant d’une source municipale), d’eau récupérée provenant d’une source municipale ou d’eau usée traitée sur place. Envisager la possibilité de ne pas utiliser de système d’irrigation. Envisager l’utilisation des principes du paysagisme en milieu désertique.

AES GEE EA MR QEi iE pR

Crédit 3

1–5 points

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

26 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

GESTION EFFICACE DE L’EAUGESTION DES TOURS DE REFROIDISSEMENT

BUT

Réduire la consommation d’eau potable par les tours de refroidissement à l’aide d’une gestion efficace de la consommation d’eau et/ou de l’utilisation d’eau d’appoint non potable.

EXIGENCES

Crédit 4.1 (1 point) : Gestion des produits chimiques

Concevoir et mettre en place un plan de gestion de l’eau pour les tours de refroidissement incluant le traitement chimique, la régulation, le contrôle biologique et la formation du personnel, dans la mesure où il est lié à l’entretien des tours de refroidissement.

Réduire la consommation d’eau en installant et/ou en assurant l’entretien d’un conductivimètre et de dispositifs de commande automatiques pour régler le taux de régulation et maintenir un niveau de concentration approprié en tout temps.

Crédit 4.2 (1 point) : Utilisation d’une source d’eau non potable

Utiliser de l’eau d’appoint se composant de 50 % d’eau non potable, telle que de l’eau pluviale recueillie, de la condensation de climatiseur, de l’eau de rinçage de filtre de piscine, de l’eau de vidange de tour de refroidissement, de l’eau de refroidissement usée (après un seul passage), de l’eau usée recyclée et traitée provenant des toilettes et des urinoirs, de l’eau de drain de fondation, de l’eau récupérée provenant d’une source municipale ou de toute autre source d’approvisionnement autre que de l’eau souterraine ou de surface s’accumulant naturellement.

Mettre en place un programme de mesure permettant de vérifier la consommation d’eau d’appoint provenant de sources d’eau non potable. Les compteurs doivent être calibrés selon l’intervalle recommandée par le fabricant si le propriétaire du bâtiment, l’organisation de la gestion ou les locataires sont détenteurs du compteur. Les compteurs détenus par des tierces parties (par ex., fournisseurs de services ou gouvernements) sont exemptés.

AES GEE EA MR QEi iE pR

Crédit 4.1 & 4.2

1–2 points

27

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Collaborer avec un spécialiste en traitement des eaux afin de mettre au point une stratégie incluant un traitement chimique et un dispositif de régulation appropriés afin de garantir les niveaux de concentration adéquats pour la tour de refroidissement. Aussi, mettre au point un programme de traitement biocide afin d’éviter les risques de contamination et de présence de Legionella à l’intérieur du bâtiment.

Identifier les sources d’eau non potable pouvant être utilisées comme sources d’eau d’appoint pour la tour de refroidissement. S’assurer que l’eau respecte les lignes directrices du fabricant de la tour de refroidissement en matière de pureté et apporter les modifications nécessaires au programme de traitement chimique, le cas échéant.

AES GEE EA MR QEi iE pR

Crédit 4.1 & 4.2

1–2 points

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

29

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

ÉNERGIE ET ATMOSPHÈREPRATIQUES EXEMPLAIRES DE GESTION EN EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE : PLANIFICATION, DOCUMENTATION ET ÉVALUATION DES OCCASIONS

BUT

Promouvoir la continuité de l’information pour assurer que les stratégies d’exploitation éconergétiques soient maintenues et offrent une base pour l’analyse du système et de la formation.

EXIGENCES

Documenter la séquence d’exploitation actuelle du bâtiment.

Développer un plan d’exploitation du bâtiment qui offre des détails sur la manière d’exploiter et d’entretenir le bâtiment. Le plan d’exploitation doit comprendre au minimum un horaire d’occupation, un horaire d’utilisation de l’équipement, des points de réglage établis pour tout l’équipement de CVCA et des niveaux d’éclairage établis dans le bâtiment. Identifier toute modification dans les horaires ou points de réglage pour les différentes saisons, jours de la semaine et moments de la journée. Valider que le plan d’exploitation a été respecté au cours de la période visée.

Élaborer une brève description des systèmes mécaniques et électriques et de l’équipement dans le bâtiment. La description des systèmes doit inclure tous les systèmes utilisés pour répondre aux conditions de fonctionnement énoncées dans le plan d’exploitation, incluant, sans s’y limiter : chauffage, refroidissement, ventilation, éclairage et tout système de commande du bâtiment.

Créer une description du plan d’entretien préventif pour l’équipement se retrouvant dans la description de systèmes et documenter l’horaire d’entretien préventif au cours de la performance visée.

Effectuer une analyse énergétique qui répond aux critères d’une évaluation American Society of Heating, Refrigeration and Air-Conditioning Engineers (ASHRAE) niveau 1 « ASHRAE Level I walk-through assessment », décrites dans Procedures for Commercial Building Audits de l’ASHRAE.

La vérification de la consommation d’énergie doit être certifiée par un ingénieur et doit avoir été effectuée durant la période de performance de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien, afin de garantir que la documentation reflète l’exploitation actuelle du bâtiment.

AES GEE EA MR QEi iE pR

préalable 1

Exigée

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

30 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Préparer un plan d’exploitation du bâtiment qui énumère les besoins opérationnels actuels du bâtiment et qui identifie les systèmes de bâtiment et les autres pratiques nécessaires pour répondre à ces besoins. Préparer la séquence d’opérations actuelles afin de relever et d’éliminer toute inefficience.

Développer et mettre en œuvre un programme d’entretien préventif pour surveiller et optimiser le rendement de l’équipement mécanique qui gère le confort à l’intérieur et les conditions des espaces occupés.

AES GEE EA MR QEi iE pR

préalable 1

Exigée

31

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

AES GEE EA MR QES iE pR

préalable 2

Exigée

ÉNERGIE ET ATMOSPHÈRERENDEMENT ÉCONERGÉTIQUE MINIMAL

BUT

Établir le niveau minimum du rendement éconergétique d’exploitation des bâtiments de ce type ou similaires afin de réduire les impacts sur l’environnement associés à une utilisation d’énergie excessive.

EXIGENCES

Choisir une des options suivantes :

OptiOn A

Pour les bâtiments qui peuvent recevoir une cote de rendement énergétique au moyen de l’outil ENERGY STAR® Portfolio Manager de l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis, obtenir une cote de rendement énergétique d’au moins 69. Si le bâtiment est admissible à une cote de rendement énergétique avec l’outil Portfolio Manager, l’option A doit être choisie.

Ou

OptiOn B

Pour les bâtiments qui ne peuvent recevoir une cote de rendement énergétique au moyen de l’outil Portfolio Manager, démontrer un rendement énergétique au moins 19 % plus élevé que la moyenne pour les bâtiments de ce type ou similaires en faisant une comparaison des données sur l’énergie de la moyenne nationale fournies dans le Portfolio Manager au lieu de la cote de rendement énergétique. Suivre les instructions détaillées dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.*

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

32 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

Ou

OptiOn C

Pour les bâtiments qui ne peuvent pas recevoir une cote de rendement énergétique avec l’outil Portfolio Manager et pour lesquels l’option B ne convient pas, utiliser l’autre méthode décrite dans le Guide de référence LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

En plus de l’option A, B ou C, répondre à toutes les exigences suivantes :

Avoir une compteur d’énergie qui mesure la consommation d’énergie , pour le bâtiment et •pour le site, au cours de la période visée, pour chaque bâtiment à certifier. Le rendement énergétique de chaque bâtiment doit être basé sur une consommation d’énergie calculée pour le ou les bâtiments inclus dans le projet LEED et tous les bâtiments similaires utilisés pour la comparaison. Une mesure continue des données énergétiques pendant 12 mois est exigée.

Calibrer les compteurs selon l’intervalle recommandée par le fabricant si le •propriétaire du bâtiment, l’organisation de la gestion ou les locataires sont détenteurs du compteur. Les compteurs détenus par des tierces parties (par ex., fournisseurs de services ou gouvernements) sont exemptés.

* Les projets doivent utiliser l’outil Portfolio Manager offert sur le site Web de ENERGY STAR pour comparer leur bâtiment même s’il ne peut pas recevoir de cote de rendement énergétique : http://www.energystar.gov/benchmark

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Les mises en service et vérifications de la consommation d’énergie des bâtiments existants aideront à identifier les secteurs d’exploitation inefficaces. Mettre en œuvre des modernisations éconergétiques et des techniques d’économie d’énergie pour réduire la consommation d’énergie du bâtiment. L’équipement éconergétique tel que l’équipement de bureau et les appareils d’entretien aideront à réduire le gaspillage d’énergie. Utiliser des compteurs pour surveiller la consommation d’énergie de chaque système mécanique.

En plus des améliorations de rendement, envisager des options d’énergie renouvelable pour minimiser les impacts sur l’environnement.

AES GEE EA MR QEi iE pR

préalable 2

Exigée

33

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

AES GEE EA MR QEi iE pR

préalable 3

Exigée

ÉNERGIE ET ATMOSPHÈREGESTION DES FRIGORIGÈNES : PROTECTION DE LA COUCHE D’OzONE

BUT

Réduire l’appauvrissement de la couche d’ozone.

EXIGENCES

pour les systèmes de base du bâtiment :

Ne pas utiliser de frigorigènes à base de CFC dans les systèmes de CVCA et de réfrigération de base du bâtiment sauf si un plan de transition pour les frigorigènes à base de CFC est prévu. Si un plan de transition est mis en œuvre, la transition doit être terminée dans les 5 ans suivant la première certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien, ou au moins 3 ans avant la date d’entrée en vigueur des interdictions réglementaires, selon la première occurrence. Le plan de transition doit au moins inclure un inventaire des CFC et HCFC et une mesure de leur utilisation dans le bâtiment. Le total annuel des fuites doit être réduit à 1 % ou moins et les fuites pour le restant de la durée de vie de l’unité doivent être de moins de 30 % en fonction des procédures du Clean Air Act, Title VI , Rule 608 de l’EPA des États-Unis. Ces procédures règlementent la gestion des frigorigènes et la production de rapports pendant la période de transition.

pour les projets de campus qui utilisent des installations de l’assainissement de l’eau refroidie d’un système collectif :

La transition relative aux CFC doit être terminée d’ici 2015 et doit répondre aux exigences de l’autorité compétente ou répondre aux conditions suivantes, le plus stricte obtient préséance :

Le remplacement ou l’amélioration des frigorigènes actuels par d’autres types, qui •seront déterminés par l’évaluation d’une tierce partie, n’est pas économiquement viable (par ex., un simple délai de récupération du remplacement est supérieur à 10 ans).

L’exploitation doit être conformeau Clean Air Act, Title VI , Rule 608 de l’EPA des États-•Unis. Cette loi règlemente la gestion des frigorigènes et la production de rapports.

Un programme d’entretien préventif complet doit être établi pour minimiser les fuites de CFC à •moins de 1 % par an et les fuites de l’unité à moins de 30 % pour le restant de sa durée de vie.

Les refroidisseurs à base de CFC doivent être utilisés comme refroidisseurs secondaires •et ne doivent pas fournir plus de 25 % du rendement de l’installation.

Les petites unités CVCA et de réfrigération (définies comme contenant moins de 0,23 kg (0,5 lb) de frigorigène), les réfrigérateurs standards, les petits refroidisseurs d’eau et tous les autres appareils de refroidissement qui contiennent moins de 0,23 kg (0,5 lb) de frigorigène ne font pas partie du système de base du bâtiment et sont exemptés.

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

34 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Spécifier seulement les frigorigènes qui ne sont pas à base de CFC dans tous les nouveaux systèmes de CVCA et de réfrigération des bâtiments. Identifier toutes les utilisations de frigorigènes à base de CFC et améliorer l’équipement et/ou élaborer un plan de transition qui comprend un horaire de remplacement.

AES GEE EA MR QEi iE pR

préalable 3

Exigée

35

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

ÉNERGIE ET ATMOSPHÈREOPTIMISER LE RENDEMENT ÉCONERGÉTIQUE

BUT

Atteindre un rendement éconergétique d’exploitation supérieur par rapport aux bâtiments similaires standard afin de réduire les impacts sur l’environnement associés à une consommation d’énergie excessive.

EXIGENCES

Choisir une des options suivantes :

OptiOn A

Pour les bâtiments qui peuvent recevoir une cote de rendement énergétique au moyen de l’outil ENERGY STAR Portfolio Manager, obtenir une cote de rendement énergétique d’au moins 71. Si le bâtiment est admissible à une cote de rendement énergétique avec l’outil Portfolio Manager, l’option A doit être choisie. Le bâtiment doit seulement répondre aux exigences ENERGY STAR; une étiquette ENERGY STAR n’est pas requise.

Ou

OptiOn B

Pour les bâtiments qui ne peuvent pas recevoir une cote de rendement énergétique au moyen de l’outil ENERGY STAR Portfolio Manager, faire preuve d’un rendement énergétique au moins 21 % plus élevé que la moyenne pour les bâtiments de ce type ou similaires en type de bâtiment en faisant une comparaison des données sur l’énergie de la moyenne nationale fournies dans l’outil Portfolio Manager au lieu de la cote de rendement énergétique. Suivre les instructions détaillées dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

Ou

ptiOn C

Pour les bâtiments qui ne peuvent pas recevoir une cote de rendement énergétique avec l’outil Portfolio Manager et pour lesquels l’option B ne convient pas, utiliser l’autre méthode décrite dans le Guide de référence LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

En plus des options A, B ou C, atteindre rendement éconergétique supérieur aux minimums cités plus haut; des points sont attribués selon les tableaux ci-dessous:

AES GEE EA MR QEi iE pR

Crédit 1

1–18 points

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

36 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

OPTION A OPTION B ET C

COTE DE RENDEMENT ÉNERGÉTIQUE ENERGY

STAR

POINTS LEED CANADA POUR BÂTIMENTS

EXISTANTS : EXPLOITATION ET

ENTRETIEN

POURCENTAGE EN HAUT DE LA MOYENNE

NATIONALE (POUR LES BÂTIMENTS

QUI NE PEUVENT PAS RECEVOIR COTE

DE RENDEMENT ÉNERGÉTIQUE ENERGY

STAR *

POINTS LEED CANADA POUR BÂTIMENTS

EXISTANTS : EXPLOITATION ET

ENTRETIEN

71 1 21 % 173 2 23 % 274 3 24 % 375 4 25 % 476 5 26 % 577 6 27 % 678 7 28 % 779 8 29 % 880 9 30 % 981 10 31 % 1082 11 32 % 1183 12 33 % 1285 13 35 % 1387 14 37 % 1489 15 39 % 1591 16 41 % 1693 17 43 % 1795 18 45 % 18

* Les projets doivent utiliser l’outil Portfolio Manager offert sur le site Web de ENERGY STAR pour comparer leur bâtiment même s’il ne peut pas recevoir de classification de l’EPA : http://www.energystar.gov/benchmark

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Les mises en service et vérifications de la consommation d’énergie des bâtiments existants aideront à identifier les secteurs d’exploitation inefficaces. Mettre en œuvre des modernisations éconergétiques et des techniques d’économie d’énergie pour réduire la consommation d’énergie du bâtiment. L’équipement éconergétique tel que l’équipement de bureau et les appareils d’entretien aideront à réduire le gaspillage d’énergie. Utiliser des compteurs pour surveiller la consommation d’énergie de chaque système mécanique.

En plus des améliorations de rendement, envisager des options d’énergie renouvelable pour minimiser les impacts sur l’environnement.

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Crédit 1

1–18 points

37

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

ÉNERGIE ET ATMOSPHÈREMISE EN SERVICE DES BÂTIMENTS EXISTANTS : ENQUêTE ET ANALYSE

BUT

Au moyen d’un processus systématique, comprendre le fonctionnement des principaux systèmes consommateurs d’énergie du bâtiment, élaborer des options pour optimiser le rendement énergétique et mettre au point un plan pour économiser de l’énergie.

EXIGENCES

Effectuer une des options suivantes :

OptiOn A. pROCESSuS dE MiSE En SERviCE

Élaborer un plan de mise en service rétroactive, de remise en service et de mise en service •continue pour les principaux systèmes consommateurs d’énergie du bâtiment.

Effectuer la phase d’enquête et d’analyse.•

Documenter l’analyse détaillée de l’utilisation d’énergie du bâtiment.•

Faire la liste des problèmes de fonctionnement qui ont un effet sur le confort et l’utilisation •d’énergie des occupants et élaborer des modifications opérationnelles pour les corriger.

Faire la liste des améliorations d’immobilisations relevées qui permettront des économies •d’énergie rentables et documenter l’analyse coûts-avantages de chacune.

Ou

OptiOn B. vÉRifiCAtiOn dE lA COnSOMMAtiOn d’ÉnERGiE ASHRAE dE nivEAu 2

Effectuer une vérification de la consommation d’énergie qui répond aux exigences •d’analyse et de sondage sur l’énergie de la norme ASHRAE de niveau 2 telles que décrites dans Procedures for Commercial Building Audits de l’ASHRAE.

Documenter l’analyse détaillée de l’utilisation d’énergie du bâtiment.•

Effectuer une analyse des coûts et des économies pour toutes les mesures •pratiques qui répondent aux contraintes et critères économiques du propriétaire et avoir une discussion au sujet des effets sur l’exploitation et l’entretien.

Faire la liste des améliorations d’immobilisations relevées qui permettront des économies •d’énergie rentables et documenter l’analyse coûts-avantages de chacune.

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Crédit 2.1

2 points

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

38 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

En se basant sur la description du plan d’exploitation et des systèmes du bâtiment, confirmer que tous les systèmes et l’équipement du bâtiment fonctionnent adéquatement en fonction de la nomenclature de l’équipement. Effectuer des tests et des analyses pour assurer que les systèmes et l’équipement du bâtiment fonctionnent correctement. Identifier les possibilités de faire des améliorations aux immobilisations sans frais ou à faibles coûts pour améliorer le rendement du bâtiment.

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Crédit 2.1

2 points

39

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

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Crédit 2.2

2 points

ÉNERGIE ET ATMOSPHÈREMISE EN SERVICE DES BÂTIMENTS EXISTANTS : MISE EN œUVRE

BUT

Mettre en œuvre des améliorations mineures et identifier les projets d’immobilisations planifiés pour assurer que les principaux systèmes consommateurs d’énergie du bâtiment soient réparés, exploités et entretenus adéquatement pour optimiser le rendement énergétique.

EXIGENCES

Mettre en œuvre des améliorations opérationnelles sans frais ou à faibles coûts et créer un plan d’immobilisations pour les améliorations ou les rénovations majeures.

Offrir une formation au personnel de gestion pour les sensibiliser et développer leurs aptitudes dans une grande gamme de sujets opérationnels concernant les aménagements durables, comme l’efficacité énergétique et opérationnelle ainsi que l’entretien des équipements et des systèmes opérationnels des bâtiments.

Identifier les coûts financiers et les avantages des mesures mises en œuvre observés et/ou prévus.

Mettre à jour le plan d’exploitation du bâtiment, le cas échéant, pour refléter toute modification à l’horaire d’occupation, à l’horaire d’utilisation de l’équipement, aux points de réglage établis et aux niveaux d’éclairage.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Mettre en œuvre des améliorations opérationnelles sans frais ou à faibles coûts qui auront un effet immédiat sur le rendement du bâtiment. Élaborer un plan d’immobilisations pour la réalisation de toute rénovation majeure identifiée lors de la phase d’enquête et d’analyse.

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40 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

ÉNERGIE ET ATMOSPHÈREMISE EN SERVICE DES BÂTIMENTS EXISTANTS : MISE EN SERVICE CONTINUE

BUT

Profiter de la mise en service pour répondre aux changements de l’occupation, l’utilisation, l’entretien et les réparations du bâtiment. Effectuer des ajustements et des évaluations périodiques des systèmes et des procédures d’exploitation essentielles au rendement éconergétique optimal et à la prestation de services.

EXIGENCES

Mettre en œuvre un programme de mise en service continue qui comprend les éléments de planification, de tests de système, de vérification de performance, d’action corrective, de mesures continues et de documentation pour traiter les problèmes opérationnels de manière proactive.

Créer un plan écrit qui résume le cycle de mise en service du bâtiment par groupe d’équipement ou de systèmes du bâtiment. Le cycle de mise en service continue ne doit pas dépasser 24 mois. Ce plan doit inclure une liste d’équipement du bâtiment, une fréquence de mesure du rendement pour chaque appareil et les étapes nécessaires pour traiter la déviation des paramètres de rendement prévu.

Terminer au moins la moitié de la portée du travail dans le premier cycle de mise en service (tel qu’indiqué par le pourcentage du budget total du plan) avant la date d’application de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. Seuls les travaux complétés dans les deux années précédentes l’application peuvent être inclus pour afficher le progrès dans le cycle de mise en œuvre continu.

Mettre à jour le plan d’exploitation du bâtiment et/ou la description de systèmes, le cas échéant, pour refléter toute modification à l’horaire d’occupation, à l’horaire d’utilisation de l’équipement, aux points de réglage établis, aux niveaux d’éclairage et aux spécifications de système.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Élaborer un programme de mise en service continue qui s’occupe des modifications continues et des besoins d’entretien dans un bâtiment existant.

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Crédit 2.3

2 points

41

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

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Crédit 3.1

1 point

ÉNERGIE ET ATMOSPHÈREMESURE DU RENDEMENT : SYSTÈME DE CONTRÔLE AUTOMATIQUE DU BÂTIMENT

BUT

Fournir des renseignements pour soutenir l’imputabilité et l’optimisation continues du rendement du bâtiment et identifier les occasions de faire d’autres investissements éconergétiques.

EXIGENCES

Mettre en place et utiliser un système de contrôle automatique du bâtiment (SCAB) qui surveille et contrôle les systèmes clés du bâtiment, incluant, notamment, chauffage, refroidissement, ventilation et éclairage.

Mettre en place un programme d’entretien préventive qui garantit que les composants du SCAB sont testés, réparés ou remplacés aux intervalles recommandés par le fabricant. Démontrer que le SCAB est utilisé pour transmettre les décisions prises concernant les modifications relatives à l’exploitation du bâtiment et aux investissements éconergétiques.

Le SCAB doit, au minimum, avoir les fonctions suivantes :

totalisateurs de temps d’exécution qui calculent les heures d’exploitation de tous les principaux •systèmes de CVCA, chauffe-eau domestiques et équipement d’éclairage avec des avis à l’opérateur pour les tâches d’entretien ou les temps d’exploitation anormaux et la prise en note des tendances de valeurs de temps d’utilisation calculés. Par exemple, calculer la valeur totale des heures d’exploitation du ventilateur principal et le reste sur une base hebdomadaire. Régler une valeur d’alerte lorsque l’exploitation dépasse la valeur prévue, tel que 70 heures.

Des horaires opérationnels annuels et hebdomadaires en fonction d’une « norme » ou •d’un horaire de base qui reflète les tendances d’occupation actuelles et les jours fériés.

Baisse des points de réglage pour le chauffage et le refroidissement de •pièces occupées et inoccupées pour le rendement éconergétique.

Points de réglage de pression statique ajustés à la plus basse •pression possible pour respecter les exigences d’espace.

Confirmation du fonctionnement des capteurs de température de l’air extérieur.•

Confirmation du fonctionnement des clapets à air et de la position minimale.•

Les contrôles d’éclairage automatiques doivent être en position « Arrêt » par •défaut lors des heures où le bâtiment n’est pas occupé (les contrôles d’éclairage automatiques indépendants avec cette fonction devront se conformer).

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42 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Installer et/ou maintenir un SCAB pour contrôler automatiquement les systèmes clés du bâtiment. Assurer que le personnel approprié est adéquatement formé pour utiliser le système, analyser les résultats, faire les modifications nécessaires et identifier les occasions d’investissement pour améliorer le rendement énergétique.

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Crédit 3.1

1 point

43

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

ÉNERGIE ET ATMOSPHÈREMESURE DU RENDEMENT : MESURE DU NIVEAU DE SYSTÈME

BUT

Fournir des renseignements précis sur l’utilisation d’énergie pour soutenir la gestion de l’énergie et identifier les occasions pour effectuer de nouvelles améliorations éconergétiques.

EXIGENCES

Faire une analyse détaillée de la consommation d’énergie dans le bâtiment, soit à l’aide des procédures des Crédits 2.1 et 2.2 ÉA ou avec les factures d’énergie, des mesures sélectives ou tout autre mesure pour déterminer la consommation d’énergie des principaux systèmes mécaniques et des autres applications finales. Cette analyse des principales catégories de consommation d’énergie doit être effectuée dans les deux années qui précèdent la date de demande de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

En fonction de l’analyse détaillée de la consommation d’énergie, utiliser une mesure du niveau de système qui couvre au moins 40 % ou 80 % de la consommation d’énergie annuelle totale du bâtiment prévue. Des mesures et enregistrements permanents sont exigés. Tous les types de sous-mesures sont permis.

ÉA Crédit 3.2 (1 point) : Démontrer la mise en place d’une mesure du niveau de système qui couvre au moins 40 % de la consommation totale prévue d’énergie annuelle du bâtiment. De plus, au moins une des deux plus grandes catégories d’utilisation d’énergie de l’analyse détaillée doit être couverte à au moins 80 % (par ex., si l’utilisation d’énergie dans les deux plus grandes catégories est de 1 000 kWh/année pour chacune, au moins 800 kWh/année dans l’une d’elles doit être mesuré).

ÉA Crédit 3.3 (1 point) : Démontrer la mise en place d’une mesure du niveau de système qui couvre au moins 80 % de la consommation totale prévue d’énergie annuelle du bâtiment. De plus, au moins deux des trois plus grandes catégories de consommations d’énergie de l’analyse détaillée doivent être couvertes à au moins 80 %.

Les mesures doivent être continues et les données enregistrées pour permettre d’analyser les tendances. Le projet doit compiler les résumés mensuels et annuels de chaque système couvert. Les compteurs doivent être calibrés selon l’intervalle recommandée par le fabricant si le propriétaire du bâtiment, l’organisation de la gestion ou les locataires sont détenteurs du compteur. Les compteurs détenus par des tierces parties (par ex., fournisseurs de services ou gouvernements) sont exemptés.

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Crédit 3.2 & 3.3

1–2 points

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

44 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Déterminer, au moyen d’une vérification de la consommation d’énergie, d’une mise en service du bâtiment ou autre, comment les systèmes du bâtiment consomment l’énergie. En fonction du profil d’utilisation d’énergie, élaborer un plan de mesure pour identifier les principales charges du bâtiment. Utiliser les résultats des capteurs pour identifier tout changement dans la consommation et les possibilités d’améliorer le rendement éconergétique. Élaborer un plan pour inspecter les données périodiquement.

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Crédit 3.2 & 3.3

1–2 points

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L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

ÉNERGIE ET ATMOSPHÈREÉNERGIE RENOUVELABLE SUR LE SITE ET HORS-SITE

BUT

Encourager et reconnaître les niveaux grandissants d’énergie renouvelable sur le site et hors-site afin de réduire les impacts environnementaux associés avec l’utilisation d’énergie provenant de combustibles fossiles.

EXIGENCES

Au cours de la période visée, combler une partie ou toute l’utilisation d’énergie du bâtiment avec des systèmes d’énergie renouvelable sur le site ou hors-site. Des points sont attribués selon le tableau ci-dessous qui affiche les pourcentages d’utilisation d’énergie du bâtiment fournis par de l’énergie renouvelable pendant la période visée.

Les sources d’énergie hors-site sont définies par les exigences Éco-Logo du programme Choix environnemental d’Environnement Canada pour les fournisseurs d’énergie verte, ou un équivalent. L’énergie verte peut être fournie par un négociant en électricité certifié Éco-Logo, par un programme de service accrédité par Éco-Logo, ou par des certificats d’énergie verte échangeables et certifiés Green-e, ou un équivalent. Pour l’énergie renouvelable sur le site qui est demandée pour le crédit de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien les caractéristiques de l’environnement associées doivent être retenues ou enlevées et ne peuvent pas être vendues.

Si l’énergie verte n’est pas certifiée Éco-Logo, il doit y avoir une équivalence pour les composants de programme suivants : 1) normes actuelles de rendement de l’énergie verte, et 2) vérifications de tierces parties que ces normes sont respectées par le fournisseur d’énergie verte.

Jusqu’à une limite de 6 points, toute combinaison d’actions individuelles reçoit la somme des points attribués pour ces actions individuelles. Par exemple, 1 point serait attribué pour la mise en œuvre de 3 % d’énergie renouvelable sur le site et 3 points supplémentaires seraient attribués pour remplacer 50 % de la charge d’énergie du bâtiment par de l’énergie ou des certificats renouvelables pendant la période visée. Les projets doivent fournir la preuve d’un contrat d’achat de certificats verts pour au moins 2 ans et doivent s’engager à acheter des certificats verts de manière régulière par la suite.

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Crédit 4

1–6 points

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

46 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

TABLEAU 1 : SEUILS DE PERFORMANCE POUR L’ÉNERGIE RENOUVELABLE

POINTS ÉNERGIE RENOUVELABLE SUR LE SITE

CERTIFICATS POUR L’ÉNERGIE RENOUVELABLE HORS SITE

1 3 % ou 25 %2 4,5 % ou 37,5 %3 6 % ou 50 %4 7,5 % ou 62,5 %5 9 % ou 75 %6 12 % ou 100 %

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Élaborer et spécifier l’utilisation des technologies propres et renouvelables sur le site pour contribuer à répondre à la demande en énergie totale du bâtiment. Considérer et employer les technologies à énergie solaire, éolienne, de biomasse (autre que le bois récolté de manière non durable) et de biogaz.

Acheter de l’énergie renouvelable ou des certificats d’énergie renouvelable échangeables pour satisfaire à certaines ou à toutes les exigences d’énergie du bâtiment. Évaluer les tendances de consommation électrique du bâtiment. Trouver les fournisseurs d’énergie de la région et choisir un fournisseur qui garantie qu’une portion de l’électricité fournie provient de technologies à énergie propre et renouvelables. Si le projet est dans une province à marché libre, faire une recherche sur les négociants en électricité et en électricité verte qui sont licencés pour fournir de l’électricité dans cette province. L’électricité du réseau qui peut recevoir ce crédit provient de sources solaires, éoliennes, géothermiques à haute température, biomassique ou hydraulique à faible impact.

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Crédit 4

1–6 points

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L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

ÉNERGIE ET ATMOSPHÈREGESTION AMÉLIORÉE DES FRIGORIGÈNES

BUT

Réduire l’appauvrissement de la couche d’ozone et supporter la conformité au Protocole de Montréal tout en minimisant la contribution directe au réchauffement de la planète.

EXIGENCES

Ne pas utiliser ou installer des installations d’extinction qui contiennent des substances nocives pour la couche d’ozone (CFC, HCFC ou halons).

Et

OptiOn A

Ne pas utiliser de frigorigènes dans les systèmes de CVCA et de réfrigération de base du bâtiment.

Ou

OptiOn B

Choisir des frigorigènes et de l’équipement de CVCA et de réfrigération qui minimisent les émissions de composés qui contribuent à l’appauvrissement de la couche d’ozone et au réchauffement de la planète. L’équipement de CVCA et de réfrigération de base du bâtiment doit respecter la formule suivante qui dicte le seuil maximum de contributions combinées de l’appauvrissement de la couche d’ozone et du potentiel de réchauffement de la planète :

PRPDCV + PACOCV x 105 ≤ 100

Où :

PACOCV = [PACOr x (DFr x Vie + Pr) x Cr]/Vie

PRPDCV = [PRPr x (DFr x Vie + Pr) x Cr]/Vie

PACOCV : Potentiel d’appauvrissement de la couche d’ozone durant le cycle de vie (lbCFC11/tonne par an)

PRPDCV : Potentiel de réchauffement de la planète direct durant le cycle de vie (lbCO2/tonne par an)

PRPr : Potentiel de réchauffement de la planète du frigorigène (typiquement 0 à 12 000 lbCO2/lbr)

PACOr : Potentiel d’appauvrissement de la couche d’ozone du frigorigène (typiquement 0 à 0,2 lbCFC11/lbr)

DFr : Débit de fuite du frigorigène (typiquement 0,5 % à 2 %; 2 % par défaut à moins de preuve du contraire)

Pr : Perte de frigorigène de fin de vie (typiquement 2% à 10 %; 10 % par défaut à moins de preuve du contraire)

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Crédit 5

1 point

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

48 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

Cr : Charge de frigorigène (typiquement 0,5 à 5 lb de frigorigène par tonne de capacité de refroidissement brute certifiée ARI)

Vie : Durée de vie de l’équipement (valeur par défaut basée sur le type d’équipement à moins de preuve du contraire)

Pour les types d’équipement multiples, une moyenne pondérée de tous les équipements de CVCA et de réfrigération du niveau de base du bâtiment doivent être appliquée avec la formule suivante :

[Σ(PRPDCV + PACOCV x 105) x C/unité] / C/total ≤ 100

Où :

C/unité = Capacité de refroidissement brute certifiée ARI d’une unité CVCA ou de réfrigération (tonnes)

C/total = Capacité de refroidissement totale certifiée de tous les unités CVCA ou de réfrigération

Les petites unités CVCA (définies comme contenant moins de 0,23 kg (0,5 lb) de frigorigène), les réfrigérateurs standards, les petits refroidisseurs d’eau et tous les autres appareils de refroidissement qui contiennent moins de 0,23 kg (0,5 lb) de frigorigène ne font pas partie du système de base du bâtiment et sont exemptés des options A et B.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Faire fonctionner l’installation sans refroidissement mécanique ou équipement de réfrigération. Si un refroidissement mécanique est nécessaire, utiliser les systèmes de CVCA et de réfrigération de base du bâtiment qui minimisent l’impact direct sur l’appauvrissement de la couche d’ozone et le réchauffement de la planète. Choisir un équipement remplacement de CVCA et de réfrigération avec une petite charge de frigorigène et une grande durée de vie. Entretenir l’équipement pour prévenir les fuites de frigorigène. Utiliser des systèmes d’extincteurs qui ne contiennent pas de HCFC ou de halons.

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Crédit 5

1 point

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L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

ÉNERGIE ET ATMOSPHÈRERAPPORT DE RÉDUCTION D’ÉMISSIONS

BUT

Documenter les avantages de la réduction d’émissions des mesures de rendement du bâtiment.

EXIGENCES

Déterminer les paramètres de rendement du bâtiment qui réduisent l’utilisation et les émissions d’énergie conventionnelle, quantifier ces réductions et les inclure dans un programme de suivi :

Faire le suivi et enregistrer les réductions d’émissions attribuées au rendement éconergétique, •à l’énergie renouvelable et à toute autre mesure de réduction d’émissions du bâtiment, incluant les réductions provenant de l’achat de crédits d’énergie renouvelable.

Participer dans un registre des gaz à effet de serre (GES) qui exige une vérification d’une •tierce partie, tel que le Climate Registry ou le Registre des GES de l’Association canadienne de normalisation (CSA). Faire un rapport des réductions d’émissions au moyen d’un protocole de certification ou de rapport volontaire approprié d’une tierce partie (tel que le GHG Inventory Protocol du World Resources Institute (WRI), ou CSA/ISO 14064).

Les réductions à documenter comprennent le dioxyde de carbone (CO• 2), le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d’azote (NOx), le protoxyde d’azote, la méthane (CH4), les frigorigènes, le mercure (Hg), les petites matières particulaires (MP2,5), les grandes matières particulaires (MP10), les composés organiques volatils (COV) et les déchets radioactifs.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Traiter tous les types de polluants significatifs réduits par le rendement éconergétique. Cette étape est importante puisque les effets négatifs sur la santé et les autres impacts sur l’environnement sont le résultats de divers polluants, incluant le dioxyde de carbone (CO2), le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d’azote (NOx), le protoxyde d’azote, la méthane (CH4), les frigorigènes, le mercure (Hg), les petites matières particulaires (MP2,5), les grandes matières particulaires (MP10), les composés organiques volatils (COV) et les déchets radioactifs générés par la consommation d’énergie du bâtiment. Le rendement éconergétique, l’énergie renouvelable et les autres mesures de réduction des émissions contribuent de manière importante à l’amélioration de la santé de l’homme et de l’environnement.

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Crédit 6

1 point

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L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

MATÉRIAUX ET RESSOURCESPOLITIQUE D’ACHATS DURABLES

BUT

Réduire les impacts sur l’environnement des matériaux servant à l’exploitation, à l’entretien et à la rénovation des bâtiments.

EXIGENCES

Mettre en place une politique d’approvisionnement écologique qui comprend, au minimum, les politiques d’approvisionnement de produits pour que le bâtiment et le site soient conformes aux exigences du Crédit 1 MR, Achats durables : Produits de consommation courante. Cette politique doit adhérer au modèle de politique de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien, Modèle de politique d’exploitation et d’entretien (voir Introduction).

La politique doit au moins couvrir les achats de produits qui sont contrôlés par la gestion du bâtiment et du site.

De plus, élargir la politique d’approvisionnement écologique pour qu’elle comprenne les politiques d’achat de produit pour que le bâtiment et le site soient conformes aux exigences d’au moins un des crédits listés ci-dessous. Cette politique élargie doit aussi adhérer au modèle de politique de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien et traiter spécialement du but, de la portée et de la mesure de performance du crédit approprié :

MR Crédit 2 : Achats durables – Produits de consommation durables

MR Crédit 3 : Achats durables – Modifications et ajouts aux installations

MR Crédit 4 : Achats durables– Réduction du mercure dans les lampes

Ce préalable n’exige que des politiques et non un actuel rendement durable continu.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Évaluer les articles achetés pour le bâtiment, trouver des solutions écologiques et établir une politique pour acheter ces solutions lorsque les ressources financières le permettent. Travailler avec les fournisseurs pour identifier les produits écologiques qui répondent aux besoins du bâtiment.

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préalable 1

Exigée

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

52 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

MATÉRIAUX ET RESSOURCESPOLITIQUE DE GESTION DES DÉCHETS SOLIDES

BUT

Faciliter la réduction des quantités de déchets produits par les occupants du bâtiment qui sont envoyés vers des décharges ou des installations d’incinération.

EXIGENCES

Mettre en place une politique de gestion des déchets solides pour que le bâtiment et le site soient conformes aux exigences des crédits de gestion des déchets énumérés ci-dessous et recyclent toutes les lampes contenant du mercure. Cette politique doit adhérer au modèle de politique de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien (voir Introduction).

La politique doit au moins couvrir les flux de déchets sous le contrôle de la gestion du bâtiment et du site.

MR Crédit 7 : Gestion des déchets solides – Produits de consommation courante

MR Crédit 8 : Gestion des déchets solides – Produits de consommation durables

MR Crédit 9 : Gestion des déchets solides – Modifications et ajouts aux installations

Ce préalable n’exige que des politiques et non un actuel rendement durable continu.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Évaluer le flux de déchets du bâtiment et établir des politiques pour envoyer moins de déchets vers les décharges et installations d’incinération en encourageant la réutilisation et le recyclage des articles si possible.

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préalable 2

Exigée

53

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C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

MATÉRIAUX ET RESSOURCESACHATS DURABLES : PRODUITS DE CONSOMMATION COURANTE

BUT

Réduire les impacts sur l’environnement et la qualité de l’air des matériaux servant à l’exploitation et à l’entretien des bâtiments.

EXIGENCES

Maintenir un programme d’achats durables qui couvre les matériaux à faible coût unitaire régulièrement utilisés et remplacés. Ces matériaux comprennent notamment le papier (pour impression ou photocopies, carnets, blocs-notes, enveloppes), cartouches d’encre, classeurs, piles et accessoires de bureau mais excluent la nourriture et les breuvages (voir Crédit 5 MR). Pour les matériaux qui sont considérés comme étant des produits de consommation courante ou des produits de consommation durables (voir Crédit 2 MR), l’équipe du projet est libre de décider dans quelle catégorie les mettre en autant que ce soit consistant avec les exigences du Crédit 2 MR et qu’il n’y ait pas de contradictions, d’exclusions ou de comptage double. Il faut aussi que ce soit consistant avec les exigences du Crédit 7 MR.

Un modèle de calculateur pour le Crédit 1 MR est disponible dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. Un point est attribué aux projets dont les achats durables représentent au moins 60 % des achats totaux (en coût) de produits de consommation courante au cours de la période visée. Les achats durables sont les achats qui répondent à un ou à plusieurs des critères suivants :

Les achats doivent contenir au moins 10 % de matériaux recyclés après consommation •et/ou au moins 20 % de matériaux recyclés avant consommation.

Les achats doivent contenir au moins 50 % de matériaux rapidement renouvelables.•

Les achats doivent contenir au moins 50 % de matériaux •qui répondent aux exigences ci-dessous :

Le site de fabrication final du produit doit être à moins de 800 km du site du projet; et•

Le produit (ou composant) ne doit pas avoir quitté le rayon de 800 km (500 miles) •autour du site de fabrication final (2 400 km ou 1 500 miles si expédié par train ou par bateau). Ceci comprend l’extraction, la récolte, la récupération et le traitement.

Les achats doivent être composés d’au moins 50 % de produits de •papier certifiés par le Forest Stewardship Council (FSC).

Les piles doivent être rechargeables.•

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Crédit 1

1 point

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

54 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

Chaque achat peut procurer des crédits pour chaque critère de durabilité respecté (par ex., un achat de 100 $ qui contient 10 % de contenu recyclé après consommation et 50 % de matières rapidement renouvelables compte deux fois dans le calcul, pour un total de 200 $ d’achats de produits de consommation durables).

Les produits de consommation courante doivent être achetés au cours de la période visée pour donner des points dans ce crédit.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Lors de l’achat de matériaux, de fournitures ou d’équipement, spécifier ceux qui répondent à un critère ou plus.

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Crédit 1

1 point

55

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

MATÉRIAUX ET RESSOURCESACHATS DURABLES : PRODUITS DE CONSOMMATION DURABLES

BUT

Réduire les impacts sur l’environnement et la qualité de l’air des matériaux servant à l’exploitation et à l’entretien des bâtiments.

EXIGENCES

Maintenir un programme d’achats durable qui couvre les articles offerts à un prix unitaire plus élevé et les produits durables qui sont peu souvent remplacés et/ou dont l’achat peut nécessiter des dépenses du programme d’immobilisations. Les matériaux qui peuvent être considérés des produits de consommation courante (voir Crédit 1 MR) ou des produits de consommation durables peuvent être comptés dans l’une ou l’autre des deux catégories en autant que ce soit consistant avec Crédit 1 MR et qu’il n’y a pas de contradictions, d’exclusions ou de comptage double. Il faut aussi que ce soit consistant avec Crédit 8 MR.

MR Crédit 2.1 Équipement électrique (1 Point) Un point est attribué aux projets dont les achats de produits de consommation durables représentent au moins 40 % des achats totaux (en coût) d’équipement électrique au cours de la période visée. L’équipement électrique comprend notamment l’équipement de bureau (ordinateurs, moniteurs, photocopieurs, imprimantes, télécopieurs, numériseurs), les électroménagers (réfrigérateurs, lave-vaisselle, refroidisseur d’eau), les adaptateurs de courant extérieurs, les télévisions et les autres appareils audiovisuels. Les achats de produits de consommation durables sont les achats qui répondent à un des critères suivants :

L’équipement est étiqueté ENERGY STAR (pour catégories •de produit avec spécifications développées).

L’équipement (à pile ou à cordon) remplace l’équipement au gaz conventionnel. •Des exemples incluent notamment l’équipement et les véhicules d’entretien, l’équipement d’aménagement paysager et l’équipement de nettoyage.

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Crédit 2.1 & 2.2

1–2 points

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

56 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

MR Crédit 2.2 Meubles (1 Point) Un point est attribué aux projets dont les achats de produits de consommation durables représentent au moins 40 % des achats totaux (en coût) d’ameublement au cours de la période visée. Les achats de produits durables inclut les produits certifiés GREENGUARD ou qui répondent à au moins un des critères suivants :

Les achats doivent contenir au moins 10 % de matériaux recyclés après consommation •et/ou au moins 20 % de matériaux recyclés avant consommation.

Les achats doivent contenir au moins 70 % de matériaux •récupérés à l’extérieur du site ou de l’organisation.

Les achats doivent contenir au moins 70 % de matériaux récupérés sur le site au •moyen d’un programme interne de réutilisation des matériaux et de l’équipement.

Les achats doivent contenir au moins 50 % de matériaux rapidement renouvelables.•

Les achats de meubles doivent contenir au moins 50 % de bois •certifié par le Forest Stewardship Council (FSC).

Les achats doivent contenir au moins 50 % de matériaux •qui répondent aux exigences ci-dessous :

Le site de fabrication final du produit doit être à moins de 800 km du site du projet; et•

Le produit (ou composant) ne doit pas avoir quitté le rayon de 800 km (500 miles) •autour du site de fabrication final (2 400 km ou 1 500 miles si expédié par train ou par bateau). Ceci comprend l’extraction, la récolte, la récupération et le traitement.

Chaque achat de meubles peut procurer des crédits pour chaque critère de durabilité respecté (par ex., un achat de 100 $ qui contient 10 % de contenu recyclé après consommation et 50 % de matières rapidement renouvelables compte deux fois dans le calcul, pour un total de 200 $ d’achats de produits de consommation durables).

Les produits durables doivent être achetés au cours de la période visée pour donner des points dans ce crédit.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Lors de l’achat de matériaux, de fournitures ou d’équipement, spécifier ceux qui répondent à un critère ou plus. Ce crédit est admissible pour des performances exemplaires si l’équipe du projet se sert d’ordinateurs de bureau, de moniteurs et d’ordinateurs portables homologués par l’Electronic Product Environmental Assessment Tools (EPAT).

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Crédit 2.1 & 2.2

1–2 points

57

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

MATÉRIAUX ET RESSOURCESACHATS DURABLES : MODIFICATIONS ET AJOUTS AUX INSTALLATIONS

BUT

Réduire les impacts sur l’environnement et la qualité de l’air des matériaux servant à la modernisation des bâtiments.

EXIGENCES

Maintenir un programme d’achats durables qui couvre les matériaux des ajouts aux installations ainsi que la rénovation, la démolition et la modernisation de ces dernières. Ceci s’applique seulement aux éléments de base du bâtiment fixés au bâtiment même en permanence ou en semi-permanence. Des exemples incluent notamment les composants et structures des bâtiments (poutres murales, isolation, portes, fenêtres), les panneaux, les éléments de finition (cloisons sèches, moulures, panneaux de plafond), les tapis et autres matériaux de plancher, les adhésifs, les produits d’étanchéité, la peinture et les revêtements. Les matériaux considérés comme des accessoires, des meubles et de l’équipement ne sont pas considérés comme des éléments de base du bâtiment et sont exclus de ce crédit. Les composants mécaniques, électriques et de plomberie et tous les composants spéciaux, tels que les ascenseurs, sont aussi exclus de ce crédit.

Un exemple de calcul est disponible dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. Un point est attribué aux projets dont les achats durables représentent au moins 50 % des achats totaux (en coût) au cours de la période visée. Les achats durables sont les achats qui répondent à un ou à plusieurs des critères suivants :

Les achats doivent contenir au moins 10 % de matériaux recyclés après consommation •et/ou au moins 20 % de matériaux recyclés avant consommation.

Les achats doivent contenir au moins 70 % de matériaux •récupérés à l’extérieur du site ou de l’organisation.

Les achats doivent contenir au moins 70 % de matériaux récupérés sur le site au •moyen d’un programme interne de réutilisation des matériaux et de l’équipement.

Les achats doivent contenir au moins 50 % de matériaux rapidement renouvelables.•

Les achats doivent contenir au moins 50 % de bois certifié •par le Forest Stewardship Council (FSC).

Les achats doivent contenir au moins 50 % de matériaux •qui répondent aux exigences ci-dessous :

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Crédit 3

1 point

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

58 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

Le site de fabrication final du produit doit être à moins de 800 km du site du projet; •et le produit (ou composant) ne doit pas avoir quitté le rayon de 800 km (500 miles) autour du site de fabrication final (2 400 km ou 1 500 miles si expédié par train ou par bateau). Ceci comprend l’extraction, la récolte, la récupération et le traitement.

Les adhésifs et les produits d’étanchéité doivent avoir un contenu de COV (composé •organique volatil) inférieur à la limite de contenu de COV du règlement nº 1168 du South Coast Air Quality Management District (SCAQMD), ou les produits d’étanchéité utilisés comme matière de remplissage doivent respecter ou dépasser les exigences de la règle 51 du règlement 8 du Bay Area Air Quality Management District.

Les émissions de COV provenant des peintures et revêtements doivent respecter •les limites stipulés par les exigences de la norme GS-11 de Green Seal.

Les planchers non recouverts de tapis doivent être certifiés FloorScore •et doivent constituer au moins 25 % du plancher fini.

Les tapis doivent se conformer aux exigences du programme de •certification Green Label Plus du Carpet and Rug Institute.

Les sous-tapis doivent se conformer aux exigences du programme de •certification Green Label Plus du Carpet and Rug Institute.

Les panneaux composites et les produits en agro-fibre ne doivent •pas contenir de résines d’urée-formaldéhyde ajoutées.

Le bois composite et les produits en agro-fibre comprennent tout panneau de particules, panneau de fibres à densité moyenne (MDF), contreplaqué, panneau à copeaux orientés (OSB), panneau en paille de blé, panneau en carton paille, substrat de panneau et âme de porte.

Chaque achat peut procurer des crédits pour chaque critère de durabilité respecté (par ex., un achat de 100 $ qui contient 10 % de contenu recyclé après consommation et 50 % de matières rapidement renouvelables compte deux fois dans le calcul, pour un total de 200 $ d’achats de produits de consommation durables).

Les matériaux pour les rénovations ou les ajouts doivent être achetés au cours de la période visée pour l’obtention de points dans ce crédit.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Lors de l’achat de matériaux, de fournitures ou d’équipement, spécifier ceux qui répondent à un critère ou plus.

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Crédit 3

1 point

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L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

MATÉRIAUX ET RESSOURCESACHATS DURABLES : RÉDUIRE LA QUANTITÉ DE MERCURE DANS LES LAMPES

BUT

Établir et maintenir un programme de réduction de sources de matériaux toxiques pour réduire la quantité de mercure amené sur le site du bâtiment dans des lampes.

EXIGENCES

Élaborer un plan d’achat pour l’éclairage qui détermine les niveaux maximum de mercure permis dans les lampes contenant du mercure achetées pour le bâtiment et ses espaces connexes, incluant les lampes pour les luminaires intérieurs et extérieurs ainsi que les luminaires câblés et portatifs. Le plan d’achat doit spécifier un objectif pour la moyenne générale de teneur en mercure dans les lampes de 90 picogrammes par lumenheure ou moins. Le plan doit inclure les lampes pour les luminaires intérieurs et extérieurs ainsi que les luminaires câblés et portatifs. Le plan doit exiger qu’au moins 90 % des lampes achetées soient conformes avec l’objectif (selon le nombre de lampes). Les lampes qui ne contiennent pas de mercure peuvent être comptées dans le plan seulement si leur rendement en lumens par watt est au moins aussi grand que celui d’une lampe équivalente contenant du mercure.

Mettre en œuvre le plan d’achat pour l’éclairage au cours de la période visée pour que toutes les lampes contenant du mercure achetées soient conformes au plan. Un point est attribué aux projets pour lesquels au moins 90 % de toutes les lampes contenant du mercure achetées au cours de la période visée (selon le nombre de lampes) sont conformes avec le plan d’achat et respectent les objectifs généraux de la teneur en mercure.

Exception : Les lampes fluocompactes à culot à vis avec ballast intégré peuvent être exclues du plan et du calcul de rendement s’ils respectent les lignes directrices facultatives de l’industrie concernant la teneur maximale en mercure publiée par le National Electrical Manufacturers Association (NEMA), tel que décrit dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. Les lampes fluocompactes à culot à vis avec ballast intégré qui ne sont pas conformes aux lignes directrices du NEMA doivent être comprises dans le plan d’achat et le calcul de rendement.

Les mesures de performance des lampes – incluant la teneur en mercure (mg/lampe), le rendement lumineux moyen (lumens) et la durée nominale (heures) – doivent être obtenues selon les normes de l’industrie, telles que décrites dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. Les valeurs de mercure générées par les tests du procédé caractéristique de toxicité de lixiviation (TCLP) ne fournissent pas les renseignements sur le mercure exigés par la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien, et ne peuvent être utilisées dans le calcul.

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Crédit 4

1 point

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

60 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

La certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien vise uniquement les lampes achetées au cours de la période visée et non les lampes installées dans le bâtiment. De la même façon, la référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien n’exige pas que chaque lampe achetée respecte la limite de mercure spécifiée; seule la moyenne des lampes achetées doit être conforme.

Les lampes qui contiennent du mercure (ou leur équivalent à haut rendement) doivent être achetées au cours de la période visée pour l’obtention de points dans ce crédit.

Ramasser et disposer adéquatement chacune des lampes fluorescentes qui ne sont plus utilisées dans le bâtiment, incluant celles qui contiennent du mercure et autres déchets dangereux.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Établir et suivre un programme d’achat de lampes qui définit un niveau maximal de teneur en mercure et de durée de vie des tous les types de lampes contenant du mercure. Travailler avec les fournisseurs pour spécifier ces exigences pour tous les futurs achats.

Un modèle de calculateur pour aider la documentation du rendement pour le Crédit 4 MR est offert dans le Guide de référence pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

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Crédit 4

1 point

61

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

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Crédit 5

1 point

MATÉRIAUX ET RESSOURCESACHATS DURABLES : ALIMENTS

BUT

Réduire les impacts sur l’environnement et le transport associés à la production et à la distribution alimentaire.

EXIGENCES

Obtenir des produits durables pour au moins 25 % (en coût) du total des achats d’aliments et de breuvages des sociétés de restauration engagées ou contrôlées par la gestion de base du bâtiment au cours de la période visée. Les achats durables sont les achats qui répondent à au moins un des critères suivants :

Ils doivent être conformes au Règlement sur les produits biologiques •de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Les achats doivent être étiquetés certifié USDA Organic, Food Alliance, •Rainforest Alliance ou Protected Harvest, avoir la mention commerce équitable ou avoir le Blue Eco-Label du Marine Stewardship Council.

Les achats doivent être produits dans un rayon de 160 km (100 miles) du site.•

Chaque achat peut procurer des crédits pour chaque critère durable respecté (par ex., un achat de 100 $ qui est certifié USDA Organic et qui est produit sur une ferme dans un rayon de 160 km (100 milles) du projet est compté deux fois dans le calcul, pour un total de 200 $ d’achats de produits de consommation durables).

Les aliments et les breuvages doivent être achetés au cours de la période visée pour donner des points dans ce crédit.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Lors de l’achat de nourriture et de breuvages, spécifier que les articles respectent un ou plusieurs des critères de ce crédit. Considérer utiliser des sociétés de restauration qui achètent de la nourriture organique et/ou cultivée localement.

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62 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

MATÉRIAUX ET RESSOURCESGESTION DES DÉCHETS SOLIDES : ÉVALUATION DU FLUX DES DÉCHETS

BUT

Faciliter la réduction de déchets et de toxines continus générés par les occupants et l’exploitation du bâtiment qui sont envoyés vers des sites d’enfouissement ou des installations d’incinération.

EXIGENCES

Effectuer une vérification du flux de déchets de consommation du bâtiment entier (excluant les produits durables ou les déchets de construction pour les modifications et ajouts aux installations). Utiliser les résultats de la vérification pour établir une référence qui détermine les types de déchets qui constituent le flux de déchets et les quantités de chaque type par poids ou volume. Identifier les occasions d’améliorer le recyclage et de réacheminer les déchets. L’évaluation doit être faite au cours de la période visée.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Comprendre les tendances de production de déchets d’un bâtiment est la première étape vers la réduction des déchets. Collaborer avec votre entreprise de transport de déchets ou votre fournisseur de services pour amasser et analyser l’information sur les quantités et types de déchets générés par l’installation.

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Crédit 6

1 point

63

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Crédit 7

1 point

MATÉRIAUX ET RESSOURCESGESTION DES DÉCHETS SOLIDES : PRODUITS DE CONSOMMATION COURANTE

BUT

Faciliter la réduction de déchets et de toxines, générés par l’utilisation de produits de consommation courante par les occupants et l’exploitation du bâtiment, qui sont envoyés vers des sites d’enfouissement ou des installations d’incinération.

EXIGENCES

Maintenir un programme de recyclage et de réduction des déchets qui vise les matériaux à faible coût unitaire qui sont régulièrement utilisés et remplacés. Ces matériaux comprennent notamment le papier, les cartouches d’encre, le verre, le plastique, le carton et le vieux carton ondulé, les déchets provenant de la nourriture et des emballages et les métaux. Les matériaux qui peuvent être considérés comme des produits de consommation courante (voir Crédit 8 MR) ou des produits de consommation durables peuvent être comptés dans l’une ou l’autre des deux catégories en autant que ce soit consistant avec le Crédit 8 MR et qu’il n’y a pas de contradictions, d’exclusions ou de comptage double. Il faut aussi que ce soit consistant avec les Crédits 1 et 5 MR.

Réutiliser, recycler ou composter 50 % du flux de déchets de consommation courante (par poids ou volume).

Mettre en place un programme de gestion des déchets toxiques et du recyclage de piles qui respecte la politique adoptée au Préalable 2 MR. Le programme doit viser à réacheminer au moins 80 % des piles jetées et tous les déchets toxiques. Le niveau de réacheminement doit être vérifié au moins une fois par année. Le programme doit couvrir tous les types de piles portatives à anode sèche, incluant les piles jetables et/ou rechargeables utilisées dans les radios, les téléphones, les caméras, les ordinateurs et les autres appareils ou équipements.

Ramasser et adéquatement disposer des lampes fluorescentes qui ne sont plus utilisées dans le bâtiment, incluant celles qui contiennent du mercure et d’autres déchets dangereux.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Maintenir un programme de recyclage et de réduction des déchets qui vise les matériaux à faible coût unitaire qui sont régulièrement utilisés et remplacés. Encourager les occupants du bâtiment à recycler davantage.

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MATÉRIAUX ET RESSOURCESGESTION DES DÉCHETS SOLIDES : PRODUITS DE CONSOMMATION DURABLES

BUT

Faciliter la réduction de déchets et de toxines, générés par l’utilisation de produits durables par les occupants et l’exploitation du bâtiment, qui sont envoyés vers des décharges ou des installations d’incinération.

EXIGENCES

Maintenir un programme de réduction des déchets et de recyclage qui vise les produits durables qui sont peu souvent remplacés et/ou dont l’achat peut nécessiter des dépenses du programme d’immobilisations. Ces derniers comprennent notamment l’équipement de bureau (ordinateurs, moniteurs, photocopieurs, imprimantes, télécopieurs, numériseurs), les électroménagers (réfrigérateurs, lave-vaisselle, refroidisseur d’eau), les adaptateurs de courant extérieurs, les télévisions et les autres appareils audiovisuels. Les matériaux qui peuvent être considérés comme des produits de consommation courante (voir Crédit 7 MR) ou des produits de consommation durables peuvent être comptés dans l’une ou l’autre des deux catégories en autant que ce soit consistant avec le Crédit 7 MR et qu’il n’y a pas de contradictions, d’exclusions ou de comptage double. Il faut aussi que ce soit consistant avec les exigences du Crédit 2 MR.

Réutiliser ou recycler 75 % du flux de déchets de produits durables (par poids, volume ou valeur de remplacement) au cours de la période visée.

En vertu de la politique élaborée dans le Préalable 2 MR, tous les matériaux jugés comme des déchets toxiques ou comme inappropriés pour les décharges par la municipalité appropriée seront éliminés tel qu’exigé.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Maintenir un programme de réduction des déchets et de recyclage qui vise les produits de consommation durables qui sont peu souvent remplacés et/ou dont le remplacement peut nécessiter des dépenses du programme d’immobilisations. Considérer à prendre part à un programme de location ou de donation pour aider à maintenir la réduction des déchets. En plus des programmes gouvernementaux concernant le recyclage d’appareils électroniques, envisager d’utiliser StEP (http://www.step-initiative.org/) pour vous aider à vous débarrasser des déchets électroniques ou pour vous renseigner sur la possibilité de les retourner au fabricant ou au fournisseur.

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Crédit 8

1 point

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Crédit 9

1 point

MATÉRIAUX ET RESSOURCESGESTION DES DÉCHETS SOLIDES : MODIFICATIONS ET AJOUTS AUX INSTALLATIONS

BUT

Réacheminer les débris de construction et de démolition vers les décharges et installations d’incinération. Rediriger les ressources renouvelables récupérées en vue du processus de fabrication. Rediriger les matériaux réutilisables vers les sites appropriés.

EXIGENCES

Réacheminer au moins 70 % des déchets (par volume) générés par les modifications et les ajouts aux installations allant vers les décharges et installations d’incinération. Ceci s’applique seulement aux éléments de base du bâtiment fixés en permanence ou en semi-permanence au bâtiment même qui font partie du flux de déchets au cours des rénovations, démolitions, modernisations et ajouts. Des exemples incluent notamment les composants et structures des bâtiments (poteaux de cloison, isolation, portes, fenêtres), les panneaux, les éléments de finition (cloisons sèches, moulures, panneaux de plafond), les tapis et autres matériaux de plancher, les adhésifs, les produits d’étanchéité, la peinture et les revêtements. Les accessoires, les meubles et l’équipement ne sont pas considérés comme des éléments de base du bâtiment et sont exclus de ce crédit. Les composants mécaniques, électriques et de plomberie et tous les composants spéciaux, tels que les ascenseurs, sont aussi exclus.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Appliquer les politiques de gestion des déchets applicables à toutes modifications et à tous ajouts sur le site. Identifier des entreprises licenciées pour le transport de déchets et pour la transformation de matériaux recyclés. Identifier les marchés pour les matériaux récupérés. Employer des stratégies et processus de déconstruction, de récupération et de recyclage. Documenter les coûts de recyclage, de récupération et de réutilisation de matériaux. Intégrer la réduction des déchets sur le site de travail au plan de réduction des déchets solides. Évaluer les possibilités de récupérer ou de recycler les luminaires lors des rénovations.

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C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURS PERFORMANCE MINIMALE AU NIVEAU DE LA QAI

BUT

Établir une performance minimale de la qualité de l’air intérieur (QAI) pour améliorer la qualité de l’air intérieur des bâtiments, contribuant ainsi à la santé et au bien-être de ses occupants.

EXIGENCES

Choisir une des options suivantes :

OptiOn A

Modifier ou maintenir chaque prise d’air extérieure, ventilateur refoulant et/ou système de ventilation pour fournir au moins le taux de renouvellement d’air extérieur exigé par la procédure de renouvellement d’air de la norme ASHRAE 62.1–2007 (avec erratum mais sans addenda*) dans des conditions de fonctionnement normales.

Ou

OptiOn B

S’il est impossible d’atteindre le taux de renouvellement d’air de la norme ASHRAE 62.1–2007 (avec erratum mais sans addenda*) à cause de contraintes physiques dans le système de ventilation existant, modifier ou entretenir le système de manière à ce qu’il fournisse au moins 5 L/s (10 pieds carrés à la minute (pi³/m)) d’air extérieur par personne dans des conditions de fonctionnement normales. Démontrer à l’aide de documentation de conception, de mesures ou d’autres preuves que le système actuel ne peut pas fournir le débit exigé par la norme ASHRAE 62.1–2007, peu importe les conditions de fonctionnement.

Chaque unité de traitement de l’air du bâtiment doit être conforme à l’une des deux options ci-dessus. Si des unités de traitement de l’air peuvent fournir le débit d’air extérieur exigé par la norme ASHRAE 62.1–2007 (avec erratum mais sans addenda*) et d’autres ne peuvent pas, celles qui peuvent doivent le faire. Les bâtiments qui ne peuvent pas fournir au moins 5 L/s (10 pi³/m) d’air extérieur par personne pour chaque unité de traitement de l’air dans des conditions de fonctionnement normales ne peuvent pas obtenir ce préalable.

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préalable 1

Exigée

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68 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

De plus, les bâtiments doivent respecter les exigences ci-dessous :

Se conformer à l’exigence applicable ci-haut (option A ou B) au moyen de mesures prises •au niveau du système (par ex., l’unité de traitement de l’air). Pour les systèmes à volume d’air variable, les clapets, vitesses de ventilateur, etc. doivent être ajustés lors du test de pires conditions du système (débit d’air extérieur minimum) prévues lors du fonctionnement normal de la ventilation. Chaque unité de traitement de l’air doit être mesurée séparément; l’échantillonnage ou le regroupement des unités de traitement de l’air est interdit.

Mettre en œuvre et maintenir un programme d’entretien de système CVCA •pour assurer le fonctionnement et l’entretien adéquats des composants CVCA puisqu’ils sont liés à l’entrée et à la sortie d’air extérieur.

Tester et maintenir le fonctionnement de tous les systèmes d’évacuation de l’air, •incluant ceux des salles de bain, des douches, des cuisines et des stationnements.

Les bâtiments naturellement ventilés doivent être conformes à la norme ASHRAE 62.1-2007, paragraphe 5.1 (avec erratum mais sans addenda*).

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Effectuer une inspection visuelle des évents et clapets extérieurs et retirer toute obstruction dans les évents ou louvres extérieurs qui empêche l’air extérieur d’entrer dans le système de distribution à pleine capacité. Mesurer le débit d’air pour documenter le volume d’air en pi³/m. Comparer le débit mesuré avec le débit prévu pour chaque unité. Tester le fonctionnement de chaque ventilateur aspirant et vérifier que le débit d’air aspiré respecte les exigences ou intentions de conception. Le document Guidelines for HVAC System Maintenance fournit des directives pour la mise au point, la mise en place et le maintien d’un programme d’entretien des systèmes de CVCA permettant de garantir une exploitation et un entretien appropriés des composants de CVCA dans la mesure où ils sont liés à la QAI.

* Les équipes de projets désirant utiliser l’addenda approuvé par l’ASHRAE aux fins de ce préalable peuvent le faire à leur discrétion. L’addenda doit être respecté pour tous les crédits LEED.

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préalable 1

Exigée

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L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

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préalable 2

Exigée

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSCONTRÔLE DE LA FUMÉE DE TABAC AMBIANTE (FTA)

BUT

Empêcher ou minimiser le niveau d’exposition à la Fumée de tabac ambiante (FTA) des occupants, des surfaces intérieures et des systèmes du bâtiment.

EXIGENCES

Choisir une des options suivantes :

OptiOn A

Interdire de fumer à l’intérieur du bâtiment et à une distance de moins de 7,5 mètres (25 pieds) des portes d’entrée, des entrées d’air et des fenêtres ouvrantes.

Ou

OptiOn B

Interdire de fumer à l’intérieur du bâtiment à l’exception des fumoirs désignés et mettre en place un système de ventilation par pression négative dans les fumoirs.

Il est interdit de fumer à une distance de moins de 7,5 mètres (25 pieds) des portes d’entrée, des entrées d’air et des fenêtres ouvrantes.

Concevoir les fumoirs intérieurs afin qu’ils soient en mesure de contenir, capturer et évacuer la fumée de tabac ambiante du bâtiment. En tant que mesure minimale, la fumée des fumoirs doit être évacuée à l’extérieur du bâtiment, loin des entrées d’air et des points d’entrée du bâtiment, sans que de l’air contenant de la fumée de tabac ambiante ne soit renvoyée vers les zones non-fumeur; le fumoir doit être composé de partitions dalle à dalle et doit fonctionner à l’aide de pression négative comparativement aux espaces l’entourant selon une moyenne de 5 Pa (0,02 pouce d’eau) et un minimum de 1 Pa (0,004 pouces d’eau) lorsque les portes des fumoirs sont fermées.

Pour vérifier la différence de pression d’air dans les fumoirs, prendre des mesures avec les portes du fumoir fermées sur une période de 15 minutes, à raison d’au moins une mesure aux 10 secondes, de la pression différentielle entre le fumoir et chaque aire adjacente et chaque vide technique. Pour la prise des mesures susmentionnées, chaque espace sera mesuré en prenant en considération les pires conditions de déplacement d’air des fumoirs (avec portes fermées) aux espaces contigus.

Remarque : L’option B s’applique aux fumoirs isolés. Pour ce qui est des bâtiments résidentiels où il est permis de fumer dans les suites résidentielles (c’est-à-dire les chambres/suites adjacentes ne peuvent partager un système à pression négative), les exigences de l’Option C doivent être respectées.

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70 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

Ou

OptiOn C

L’option C s’applique aux bâtiments résidentiels seulement.

Réduire les fuites d’air entre les pièces où il est permis de fumer et celles où cela est interdit.

Interdire de fumer dans les zones communes du bâtiment, ainsi que dans toutes les zones n’étant pas désignées comme des fumoirs.

Il doit être interdit de fumer à moins de 7,5 mètres (25 pieds) des entrées communes, des entrées d’air extérieur et des fenêtres ouvrantes donnant sur des aires communes.

Installer des coupe-froids sur toutes les portes des unités résidentielles menant vers des corridors communs ou (dans les cas où le transfert d’air vers les corridors est utilisé comme mode de ventilation ou source d’air d’appoint) installer des systèmes d’approvisionnement en air créant une pression au niveau des corridors et minimisant le transfert d’air provenant des unités résidentielles. En cas d’absence de coupe-froids, vérifier la pression différentielle entre les corridors et les unités résidentielles (doit être une moyenne de 5 Pa (0,02 pouce d’eau) et un minimum de 1 Pa (0,004 pouces d’eau)) sur une période de 15 minutes, à raison d’au moins une mesure aux 10 secondes, de la pression différentielle entre une unité résidentielle et le corridor lorsque la porte de l’unité est fermée. Les tests doivent être effectués à chaque endroit configuré pour les pires conditions de déplacement d’air des unités résidentielles vers les espaces adjacents.

Réduire au maximum les voies non contrôlées de transfert de FTA entre les unités résidentielles individuelles en obturant toutes les ouvertures dans les murs, les plafonds et les planchers entre les unités résidentielles, et aussi entre les vides techniques et les unités résidentielles.

L’obturation adéquate des unités résidentielles doit être démontrée au moyen de l’essai avec soufflerie dans la porte réalisé conformément à la norme ANSI/ASTM-779-03 en employant la méthode d’échantillonnage progressif décrite au chapitre 7 (Home Energy Rating Systems (HERS) Required Verification and Diagnostic Testing) du California Low-Rise Residential Alternative Calculation Method Approval Manual. Les unités résidentielles doivent démontrer une superficie de fuite normalisée inférieure à 1,65 cm²/m² (2,37 po²/100 pi²) de superficie cloisonnée lorsque le calcul est effectué selon la méthode de calcul de la superficie de fuite Can/CGSB-149.10-M86 (p. ex. 10 Pa, Cd = 0,61). Cette méthode permet généralement d’obtenir une superficie de fuite normalisée de 0,875 cm²/m² (1,25 po² par 100 pi²) lorsque calculée à l’aide de la superficie de fuite selon la méthode de la norme ASTM (c’est-à-dire 4 Pa, Cd = 1,0).

Si l’objectif en matière de superficie de fuite pour l’Option C du QEIp2 n’est PAS atteint, préparer un rapport de « leçons retenues » incluant les éléments suivants :

Les résultats des essais avec soufflerie dans les portes.•

Une explication démontrant comment les essais avec •soufflerie ont permis de déceler les fuites d’air.

Un exposé expliquant les mesures correctives ou d’atténuation prises afin d’obturer les fuites •d’air vers et en provenance des unités résidentielles individuelles vers les aires communes.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Interdire de fumer à l’intérieur du bâtiment ou fournir des fumoirs avec système de ventilation à pression négative. Pour les bâtiments résidentiels, une autre possibilité est d’opter pour une construction plus étanche afin de minimiser le transfert de FTA entre les unités résidentielles.

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préalable 2

Exigée

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L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

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préalable 3

Exigée

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSPOLITIQUE DE NETTOYAGE ÉCOLOGIQUE

BUT

Réduire le niveau d’exposition des occupants du bâtiment et du personnel d’entretien aux produits chimiques, aux contaminants biologiques et particulaires potentiellement dangereux pouvant nuire à la qualité de l’air, à la santé des humains, à la finition du bâtiment, aux systèmes du bâtiment et à l’environnement.

EXIGENCES

Mettre en place une politique de nettoyage écologique pour le bâtiment et le site contrôlée par la direction du bâtiment et du site répondant aux exigences des crédits écologiques suivants ainsi qu’à d’autres exigences :

L’achat de produits de nettoyage et d’entretien de planchers et de tapis •écologiques répondant aux critères écologiques du Crédit 3.3 QEI.

L’achat d’équipement de nettoyage répondant aux critères écologiques du Crédit 3.4 QEI.•

La mise en place d’Instructions permanentes d’opération (IPO) incluant comment •un système d’entretien et de nettoyage efficaces des planchers et des tapis sera utilisé, géré et vérifié de façon continue. Concevoir les procédures de nettoyage en fonction des occupants des bâtiments qui sont plus vulnérables.

La mise au point de stratégies visant à encourager et à améliorer l’hygiène des •mains par le nettoyage et l’utilisation de désinfectants pour les mains.

La mise au point de lignes directrices incluant la manipulation et l’entreposage sécuritaires •des produits chimiques de nettoyage à l’intérieur du bâtiment, ainsi qu’un plan pour la gestion des dégâts de matières dangereuses ou des incidents liés à la manipulation.

La mise au point d’exigences pour le personnel et la formation du personnel •d’entretien en fonction des besoins des bâtiments. Axer la formation du personnel d’entretien sur les dangers liés à l’utilisation, à l’élimination et au recyclage de produits chimiques de nettoyage, à l’équipement de distribution et à l’emballage.

Une procédure pour la collecte des commentaires des occupants et l’amélioration •continue afin d’évaluer de nouvelles technologies, procédures et processus.

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

72 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

Cette politique doit adhérer au modèle de politique de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien (voir Introduction).

En tant que mesure minimale, la politique doit couvrir les procédures de nettoyage et les matériaux écologiques se trouvant à l’intérieur du bâtiment et qui sont contrôlés par la direction du site.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Au cours la période visée, mettre au point une version écrite de la politique de nettoyage écologique incluant les IPO, les produits écologiques et l’équipement, la manipulation et l’entreposage de produits chimiques et la formation du personnel.

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préalable 3

Exigée

73

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSPRATIQUES EXEMPLAIRES DE GESTION DE LA QAI : PROGRAMME DE GESTION DE LA QAI

BUT

Améliorer la qualité de l’air intérieur (QAI) en optimisant les pratiques afin d’éviter les problèmes de qualité d’air intérieur dans les bâtiments, de corriger les problèmes de qualité d’air intérieur et d’assurer le bien-être des occupants.

EXIGENCES

Concevoir et mettre en place un programme de gestion continue de la QAI selon le Indoor Air Quality Building Education and Assessment Model (I-BEAM) de l’EPA, numéro de référence de l’EPA 402-C-01-001, décembre 2002, pouvant être consulté au http://www.epa.gov/iaq/largebldgs/i-beam/index.html.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Gérer un programme permettant d’améliorer la QAI en optimisant les pratiques visant à empêcher les problèmes de qualité d’air intérieur dans les bâtiments et à assurer le bien-être des occupants. Vérifier et évaluer les systèmes des bâtiments afin de relever tout problème potentiel de QAI et mettre en place un programme continu afin d’empêcher ces problèmes et de maintenir un niveau supérieur de QAI. Inclure un plan visant à empêcher l’accumulation d’humidité et de moisissures à l’intérieur du bâtiment. Pour obtenir plus d’information, consulter la section sur la qualité de l’air intérieur du site de l’EPA au: www.epa.gov/iaq/largebldgs/baqtoc.html.

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Crédit 1.1

1 point

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

74 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSPRATIQUES EXEMPLAIRES DE GESTION DE LA QAI : SURVEILLANCE DE L’ALIMENTATION EN AIR EXTÉRIEUR

BUT

Fournir une capacité de surveillance du système de ventilation afin d’aider à assurer le confort et le bien-être des occupants.

EXIGENCES

Installer des systèmes de surveillance permanents et fonctionnant de façon continue pouvant fournir des données sur le rendement des systèmes de ventilation afin de garantir que les systèmes de ventilation maintiennent des flux d’air extérieur minimaux dans toutes les conditions de fonctionnement.

pour les systèmes de ventilation mécaniques : Fournir un dispositif de mesure des flux d’air extérieur pouvant mesurer (et contrôler, au besoin) le flux d’air extérieur minimal pour toutes les conditions de fonctionnement selon une plage de 15 % du flux d’air extérieur minimal de conception. La surveillance doit s’effectuer au niveau d’au moins 80 % du flux d’entrée d’air extérieur du bâtiment alimentant les espaces occupés.

Les dispositifs doivent prendre les mesures au niveau du système (c’est-à-dire l’unité de traitement de l’air). Le dispositif doit être surveillé par un système de commande configuré pour mesurer les différences de flux d’air à intervalles maximaux de 15 minutes pendant une période minimale de six mois.

Le système de commande doit être configuré pour activer une alarme visible pour l’opérateur de système si le flux d’air extérieur minimal chute de plus de 15 % du flux d’air minimal de conception.

Tous les dispositifs de mesure doivent être étalonnés selon l’intervalle du fabricant ou au moins une fois par année, l’intervalle le plus court obtient préséance.

pour les systèmes de ventilation mécaniques desservant des espaces utilisés par un grand nombre d’occupants : Mettre en place un capteur ou établir un point de mesure de teneur en CO2 dans chaque espace utilisé par un grand nombre d’occupants et comparer les lectures avec les lectures de teneur en CO2 obtenues à l’extérieur. Chaque point de mesure doit se trouver à une hauteur entre 0,9 mètre (3 pieds) et 1,8 mètre (6 pieds) du plancher.

Tester et étalonner les capteurs de CO2 afin de garantir une marge d’erreur maximale de 75 ppm ou 5 % pour la lecture, la marge la plus importante obtient préséance. Les capteurs doivent être testés et étalonnés au moins une fois par année ou selon les recommandations du fabricant, l’intervalle le plus court obtient préséance.

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Crédit 1.2

1 point

75

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

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Crédit 1.2

1 point

Surveiller les capteurs de CO2 à l’aide d’un système configuré pour mesurer les concentrations de CO2 selon des intervalles maximaux de 30 minutes et conserver les résultats afin de permettre l’analyse des tendances.

Le système doit activer une alarme visible à l’opérateur et, au besoin, aux occupants du bâtiment si la concentration en CO2 d’une zone dépasse la limite de 15 % correspondant au flux d’air extérieur minimal exigé par la norme ASHRAE 62,1-2007 (avec errata mais sans addenda*) (voir le Préalable 1 QEI).

Les capteurs de CO2 peuvent être utilisés pour un système de ventilation fonctionnant selon la demande, tant que la stratégie de commande respecte les exigences de la norme ASHRAE 62,1-2007 (avec errata mais sans addenda*) (voir le Préalable 1 QEI), incluant le besoin de maintenir le flux d’air établi selon la zone.

Exemptions : Si la surface totale des espaces utilisés par un grand nombre d’occupants équivaut à moins de 5 % de l’espace occupé, le projet n’est pas tenu de se conformer aux exigences de cette section. Les pièces dont la surface est inférieure à 14 mètres carrés (150 pieds carrés) sont également exemptées.

pour les systèmes de ventilation naturelle Placer les capteurs de CO2 au niveau des postes de travail de chaque espace utilisé par un grand nombre d’occupants et dans chaque zone de ventilation naturelle.

Les capteurs de CO2 doivent émettre un signal ou activer une alarme visible pour les occupants et pour l’opérateur du système si la concentration en CO2 dépasse la concentration extérieure en CO2 de plus de 530 parties par million ou si elle dépasse 1 000 parties par million au total. Le signal d’alarme doit indiquer que des ajustements au système de ventilation de cette zone (p. ex. ouvrir les fenêtres) sont nécessaires.

Tous les dispositifs de mesure doivent être étalonnés selon l’intervalle du fabricant ou au moins une fois par année, l’intervalle le plus court obtient préséance.

Les espaces non-cloisonnés en permanence doivent respecter les exigences de la norme ASHRAE 62,1–2007, Section 5,1 (avec errata mais sans addenda*).

Exemptions : Si la surface totale des espaces munis d’un système de ventilation naturelle est inférieure à 5 % de l’espace total occupé, le projet n’est pas tenu de se conformer aux exigences de cette section. Les pièces dont la surface est inférieure à 14 mètres carrés (150 pieds carrés) sont également exemptées.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Installer et entretenir des systèmes permanents de surveillance de la ventilation fournissant des données concernant le rendement des systèmes afin de garantir des flux d’air minimaux.

* Les équipes de projets désirant utiliser l’addenda approuvé par l’ASHRAE aux fins de ce préalable peuvent le faire à leur discrétion. L’addenda doit être respecté pour tous les crédits LEED.

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76 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSPRATIQUES EXEMPLAIRES DE GESTION DE LA QAI : VENTILATION AMÉLIORÉE

BUT

Accroître l’apport d’air extérieur pour la ventilation afin d’améliorer la qualité de l’air intérieur pour le confort des occupants, leur bien-être et leur productivité.

EXIGENCES

pour les espaces avec système de ventilation mécanique : Régler les flux d’air extérieur pour toutes les unités de traitement de l’air desservant des espaces occupés à au moins 30 % au-dessus du minimum exigé par la norme ASHRAE 62,1–2007 (avec errata mais sans addenda*).

pour les espaces avec système de ventilation naturelle : Confirmer que les systèmes de ventilation naturelle pour les espaces occupés respectent les exigences des recommandations du Good Practice Guide 237: Natural Ventilation in Non-domestic Buildings (1999) de la UK Carbon Trust . Déterminer si la ventilation naturelle représente une stratégie efficace pour le projet en suivant les étapes du processus du schéma de flux d’air à la Figure 2.8 du Applications Manual 10: 2005, Natural Ventilation in Non-domestic Buildings de la CIBSE.

Et SOit

Utiliser les schémas et les calculs afin de démontrer que les systèmes de ventilation •naturelle respectent les exigences des recommandations du Applications Manual 10: 2005, Natural Ventilation in Non-domestic Buildings de la CIBSE.

Ou

Utiliser un mode analytique multizone macroscopique pour confirmer que les flux •d’air d’une pièce à une autre permettent de ventiler naturellement (c’est-à-dire en fournissant les taux de flux d’air extérieur minimaux requis par l’ASHRAE Standard 62.1-2007 Chapter 6 avec errata mais sans addenda*) au moins 90 % des espaces occupés.

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Crédit 1.3

1 point

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L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

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Crédit 1.3

1 point

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Pour les espaces à ventilation mécanique, ajuster les systèmes de ventilation pour qu’ils fournissent des taux de ventilation dépassant les taux minimaux de la norme en référence d’au moins 30 %. S’assurer que la ventilation supplémentaire n’affecte pas le contrôle du taux d’humidité du bâtiment dans les différentes conditions de fonctionnement prévues. Envisager l’utilisation de technologies de récupération de l’énergie, ce qui représente une solution avantageuse dans les climats canadiens.

Pour les espaces ventilés naturellement, suivre les huit étapes de conception décrites dans le Good Practice Guide 237 de la CIBSE : 1) Mettre au point les exigences de conception, 2) Planifier les chemins des flux d’air, 3) Établir les utilisations et les éléments du bâtiments pouvant nécessiter une attention spéciale, 4) Déterminer les exigences en matière de ventilation, 5) Estimer la force des pressions motrices extérieures, 6) Sélectionner les types d’appareils de ventilation, 7) Évaluer les dimensions des appareils de ventilation et 8) Analyser la conception.

Utiliser un logiciel de domaine public, tel que CONTAM de NIST, un logiciel de modélisation multizone, parallèlement avec LoopDA, un outil de calibrage pour ventilation naturelle, afin de prévoir les flux d’air d’une pièce à une autre de façon analytique.

* Les équipes de projets désirant utiliser l’addenda approuvé par l’ASHRAE aux fins de ce préalable peuvent le faire à leur discrétion. L’addenda doit être respecté pour tous les crédits LEED.

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78 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSPRATIQUES EXEMPLAIRES DE GESTION DE LA QAI : RÉDUIRE LA QUANTITÉ DE MATIÈRES PARTICULAIRES DANS LA DISTRIBUTION DE L’AIR

BUT

Réduire l’exposition des occupants et du personnel d’entretien aux contaminants particulaires potentiellement dangereux pouvant affecter la qualité de l’air, la santé des humains, les systèmes du bâtiment et l’environnement.

EXIGENCES

Au cours de la période visée, mettre en place des filtres dont la valeur consignée d’efficacité minimale (MERV) est équivalente ou supérieure à 13 pour toutes les entrées d’air extérieur et les systèmes de recirculation d’air intérieur. Établir et suivre un horaire régulier pour l’entretien et le remplacement de ces filtres en fonction des intervalles recommandés par le fabricant.

Une filtration avec des filtres MERV 13 est requis pour l’alimentation en air pour l’équipement de traitement de l’air dont le débit maximal est supérieur à 283 L/s (600 pi³/min), surtout pour les unités de traitement de l’air extérieur ou fournissant un mélange d’air extérieur et d’air recirculé.

L’équipement terminal de traitement de l’air tel que les ventilateurs, les boîtes de réglage des débits d’air et les pompes à chaleur sont exclues des exigences de filtration tant que les unités de traitement d’air primaire ou d’air de ventilation sont munis de filtres MERV 13, tel que mentionné plus haut, et que les appareils terminaux sont munis des dispositifs de filtration de première qualité en vente commerciale conçus spécialement pour ces appareils.

Les unités de traitement de l’air munis de systèmes de récupération de la chaleur latents et/ou sensibles dont la capacité maximale est de 283 L/s (600 pi³/min) ou moins sont exclues des exigences en matière de filtration de ce crédit tant qu’elles sont munies des dispositifs de filtration de première qualité en vente commerciale conçus spécialement pour ces systèmes et pouvant aller jusqu’à MERV 13 inclusivement.

Les unités de ventilateur ne poussant pas de l’air extérieur ou desservant une seule zone sont exclues des exigences en matière de ventilation (p. ex. aérotherme et chauffages de vestibule).

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Crédit 1.4

1 point

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C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

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Crédit 1.4

1 point

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Installer et entretenir des unités de filtrations avec une efficacité de rétention des particules MERV 13 ou plus pour toutes les entrées d’air extérieur et retours d’air permettant la recirculation de l’air intérieur. Établir et suivre un horaire régulier d’entretien et de remplacement de ces filtres.

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80 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSPRATIQUES EXEMPLAIRES DE GESTION DE LA QAI : PLAN DE GESTION DE LA QAI POUR LES AJOUTS ET MODIFICATIONS AU BÂTIMENT

BUT

Réduire au minimum les problèmes de qualité de l’air intérieur résultant des projets de construction ou de rénovation pour favoriser le confort et le bien-être des travailleurs de la construction et des occupants des bâtiments.

EXIGENCES

Concevoir et mettre en place un plan de gestion de la qualité de l’air intérieur (QAI) pour les phases de construction et d’occupation.

Pendant la construction, respecter ou dépasser les approches de conception recommandées du IAQ Guidelines For Occupied Buildings Under Construction, 2nd Edition 2007, ANSI/SMACNA 008-2008 de la Sheet Metal and Air Conditioning National Contractors Association (SMACNA).

Concevoir et mettre en place une gestion de la QAI pour les phases avant l’occupation selon la procédure suivante :

procédure de nettoyage : Installer des nouveaux éléments filtrants et effectuer un nettoyage de l’espace affecté après la construction et la finition intérieure. Le nettoyage doit s’effectuer en assurant une entrée d’air extérieur d’un volume de 4 300 mètres cubes par mètre carré (14 000 pieds cubes par pied carré) de surface de plancher tout en maintenant une température intérieure d’au moins 16 degrés C (60 degrés F) et un taux d’humidité relative ne dépassant pas 60 % où des dispositifs de refroidissement fonctionnent. L’espace affecté ne peut être occupé qu’après que 1 100 mètres cubes d’air extérieur par mètre carré (3 500 pieds cubes d’air extérieur par pied carré) de surface de plancher ait été poussé à un débit minimal de 1,5 L/s d’air extérieur par mètre carré (0,30 pi³/min par pied carré) ou au débit d’air extérieur minimal de conception (le débit plus élevé obtient préséance) pendant au moins trois heures avant l’occupation, jusqu’à ce que le volume total d’air extérieur de 4 300 mètres cubes par mètre carré (14 000 pieds cubes par pied carré) ait été atteint. L’étape de nettoyage peut se continuer au cours de la phase d’occupation.

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Crédit 1.5

1 point

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Crédit 1.5

1 point

Ou

Analyse de la QAi avant l’occupation : Effectuer l’analyse de base de la QAI après la construction et avant l’occupation à l’aide des protocoles d’analyse du Compendium of Methods for Determination of Air Pollutants in Indoor Air de la United States Environmental Protection Agency et démontrer que les taux de concentration des contaminants énumérés au Tableau 1 ne sont pas dépassés, prenant au besoin des mesures correctrices et répétant les procédures jusqu’à ce que toutes les exigences soient respectées.

TABLEAU 1 : CRITÈRE DE CONCENTRATION MAXIMALE DE CONTAMINANTS DE L’AIR INTÉRIEUR

CONTAMINANT CONCENTRATION MAXIMALEFormaldéhyde 27 parties par milliard

Matière particulaire (PM10) 50 μg/m3Composés organiques volatils totaux 500 μg/m3

* 4-Phénycyclohexène (4-PC) 6,5 microgrammes par mètre cube

Monoxyde de carbone 9 ppm et pas plus de 2 ppm au-dessus de la concentration extérieure

*Requis seulement si on installe des tapis ayant un support de latex de styrène butadiène (SB).

Protéger les matériaux entreposés sur place ou les matériaux absorbants installés des dommages liés à la moisissure.

Si des unités de traitement d’air permanentes doivent être installées pendant la construction, des éléments filtrants MERV 8 doivent être utilisés sur chaque grille de retour d’air, tel que décrit par la norme ASHRAE 52,2-1999 (avec errata mais sans addenda*).

Remplacer tous les éléments filtrants juste avant la phase d’occupation.

Après la construction, les séquences de fonctionnement modifiées ou de conception des systèmes de CVCA et d’éclairage doivent être rétablies.

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82 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Spécifier les stratégies de contrôle du confinement incluant la protection du système de CVCA, le contrôle des sources de polluants, l’élimination de la progression des contaminants, le maintien des procédures d’entretien appropriées et la coordination des horaires afin de minimiser les interruptions.

Spécifier la séquence de construction pour l’installation de matériaux absorbants après la fin des temps de séchage et de durcissement indiqués pour les finis humides afin de minimiser les effets négatifs sur les matériaux de QAI pouvant être atteints d’infection microbienne et qui sont exposés directement à l’humidité causé par les précipitations, les fuites de plomberie et la condensation du système de CVCA. Planifier l’application des matériaux de construction pour que les sources importantes de contaminants (p. ex. produits de bois composite, adhésifs, peintures et revêtements) se soient dissipées avant l’installation des produits pouvant absorber ou capturer les contaminants (p. ex. tapis et sous-tapis, revêtement mural en tissu, carreaux insonorisants, mobilier rembourré). Aux endroits où il est impossible d’assurer une protection à l’aide de la séquence d’installation, protéger les surfaces absorbantes à l’aide de barrières de vapeur et assurer le renouvellement de l’air à l’aide de systèmes de ventilation temporaires ou permanents.

Désigner un gestionnaire de la qualité de l’air intérieur bénéficiant de l’autorité du propriétaire pour l’inspection de causes possibles de problèmes et demander la mise en place de mesures d’atténuation, au besoin.

* Les équipes de projets désirant utiliser l’addenda approuvé par l’ASHRAE aux fins de ce préalable peuvent le faire à leur discrétion. L’addenda doit être respecté pour tous les crédits LEED.

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Crédit 1.5

1 point

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L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSCONFORT DES OCCUPANTS : SONDAGE AUPRÈS DES OCCUPANTS

BUT

Fournir une évaluation du confort des occupants en ce qui a trait au confort thermique et acoustique, la qualité de l’air intérieur, les niveaux d’éclairage, la propreté du bâtiment et les autres aspects liés au confort.

EXIGENCES

Mettre en place un système de réponse aux plaintes et de sondage auprès des occupants afin d’obtenir leurs commentaires concernant le confort thermique et acoustique, la qualité de l’air intérieur, les niveaux d’éclairage, la propreté du bâtiment et les autres aspects liés au confort. Le sondage doit être mené auprès d’un échantillon représentatif des occupants du bâtiment comptant au moins 30 % des occupants, il doit également comprendre une évaluation de la performance du fonctionnement du bâtiment et une mention de tout problème lié au confort.

Documenter les résultats du sondage et les mesures correctrices élaborées afin de résoudre les problèmes de confort relevés par les sondages.

Mener au moins un sondage auprès des occupants au cours de la période visée.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Mener un sondage auprès des occupants représente un outil très utile pour l’identification et la résolution des problèmes de confort des occupants et des problèmes liés au fonctionnement du bâtiment. Élaborer un plan de mesures correctrices permettant de résoudre tous les problèmes et préoccupations des occupants. D’autres idées de sondage sont offertes dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

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Crédit 2.1

1 point

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

84 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSCONTRÔLE DES SYSTÈMES PAR LES OCCUPANTS : ÉCLAIRAGE

BUT

Prévoir des moyens permettant aux occupants individuels ou à des groupes particuliers dans des espaces à occupants multiples (c.-à-d. salles de classe ou salles de conférence) de contrôler efficacement les systèmes d’éclairage afin de favoriser la productivité, le confort et le bien-être des occupants.

EXIGENCES

Prévoir des dispositifs de contrôle de l’éclairage pour au moins 50 % des occupants permettant de répondre aux besoins et aux préférences des individus pour au moins 50 % des postes de travail individuels, ainsi qu’aux groupes partageant un espace à occupants multiples pour au moins 50 % des espaces à occupants multiples du bâtiment.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Mettre en place un système de contrôle de l’éclairage ambiant et de l’éclairage des postes de travail qui répond aux besoins de tâches spécifiques ainsi qu’aux préférences des individus.

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Crédit 2.2

1 point

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L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

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Crédit 2.3

1 point

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSCONFORT DES OCCUPANTS : SURVEILLANCE DU CONFORT THERMIQUE

BUT

Soutenir l’exploitation et l’entretien appropriés des bâtiments et des systèmes des bâtiments pour qu’ils continuent à atteindre leurs objectifs en matière de rendement à long terme et à fournir un environnement thermique confortable favorisant la productivité et le bien-être des occupants.

EXIGENCES

Prévoir un système pour le suivi continu et l’optimisation des systèmes réglant le confort et les conditions intérieurs (température de l’air, humidité, débits d’air, température de rayonnement) des espaces occupés. Prévoir un système permanent de surveillance afin de garantir un rendement continu du bâtiment selon les critères de confort établis par la norme ASHRAE 55-2004, Thermal Comfort Conditions for Human Occupancy (avec errata mais sans addenda*).

Le bâtiment doit mettre en place les éléments suivants :

Une surveillance continue de la température et du taux d’humidité, au minimum, des •espaces occupés. L’intervalle d’échantillonnage ne peut dépasser 15 minutes.

Les tests périodiques des débits d’air et de la température de rayonnement •dans les espaces occupés doivent se concentrer sur les zones problématiques. L’utilisation de compteurs à main est permise.

Des dispositifs d’alarme pour les conditions nécessitant des •ajustements ou des réparations aux systèmes.

Des procédures permettant des ajustements ou des •réparations rapides pour les problèmes signalés.

Tous les dispositifs de surveillance doivent être étalonnés aux intervalles recommandés par le fabricant.

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86 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Prévoir une surveillance systématique du rendement réel du bâtiment selon les critères de confort de la norme ASHRAE 55–2004 (avec errata mais sans addenda*).

Selon les besoins, la surveillance peut comprendre la mesure et les tendances de la température, de l’humidité relative, des débits d’air et des températures de rayonnement à différents endroits sélectionnés en fonction de leur variabilité et des effets sur le confort des occupants.

* Les équipes de projets désirant utiliser l’addenda approuvé par l’ASHRAE aux fins de ce préalable peuvent le faire à leur discrétion. L’addenda doit être respecté pour tous les crédits LEED.

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Crédit 2.3

1 point

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C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

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Crédit 2.4

1 point

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSLUMIÈRE NATURELLE ET VUES

BUT

Créer un lien entre les espaces intérieurs et l’environnement extérieur en introduisant la lumière naturelle et des vues sur l’extérieur dans les espaces occupés du bâtiment.

EXIGENCES

Atteindre les seuils de rendement en matière de lumière naturelle ou de vues (1 point) :

pour la lumière naturelle :

Choisir une des options suivantes :

OptiOn A. SiMulAtiOn :

Démontrer par modélisation informatique qu’au moins 50 % des espaces régulièrement occupés bénéficient des niveaux d’illumination par lumière naturelle minimaux de 250 lux (25 candelas-pieds) et maximaux de 5 400 lux (500 candelas-pieds) avec un ciel dégagé le 21 septembre à 9 h et à 15 h; les zones présentant des niveaux d’illumination supérieurs ou inférieurs à la plage donnée ne sont pas conformes. Cependant, les conceptions munies de stores automatiques assurant la vue et empêchant l’éblouissement doivent seulement démontrer leur conformité avec le niveau d’illumination minimal de 250 lux (25 candelas-pieds).

Ou

OptiOn B. pRESCRiptivE :

Utiliser une combinaison d’éclairage latéral et/ou éclairage zénithal afin d’obtenir une zone à éclairage naturel totale (surface de plancher conforme aux exigences suivantes) équivalente à au moins 50 % des espaces régulièrement occupés.

Zone d’éclairage naturel avec éclairage latéral :

Atteindre un niveau de transmittance de la lumière visible (VLT) et un rapport de fenêtre •à plancher (WFR) de la zone d’éclairage naturel dont les valeurs se trouvent entre 0,150 et 0,180. Les aires de fenêtres incluses dans ce calcul doivent représenter la section de la fenêtre se trouvant à une distance minimale du plancher de 0,76 m (2 pi, 6 po).

0,150 < VLT x WFR < 0,180 •

Le plafond ne doit pas couper une ligne de section liant la traverse de fenêtre à une ligne •du plancher qui est parallèle au plan de la fenêtre et qui se trouve à être à une distance du plancher qui est deux fois plus grande que la hauteur de la traverse de fenêtre lorsque mesurée perpendiculairement par rapport au plan de la fenêtre. Voir le schéma plus bas.

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88 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

Permettre le réacheminement de la lumière et/ou des dispositifs de contrôle de •l’éblouissement afin de garantir un rendement optimal de la lumière naturelle.

H

2H

plafond au-dessus de cette ligne

Zone d’éclairage naturel avec éclairage zénithal :

La zone à éclairage naturel se trouvant sous un puits de lumière équivaut au •périmètre de l’ouverture sous le puits, en plus d’inclure la distance la plus petite dans chaque direction parmi les suivantes : 70 % de la hauteur du plafond, la moitié de la distance jusqu’à la bordure du puits de lumière le plus proche ou la distance horizontale à partir de la bordure du puits de lumière jusqu’à la base de toute partition permanente opaque dont la hauteur est supérieure à 0,76 mètres (2 pi, 6 po) lorsqu’elle équivaut à 0,7*H (en mètres) ou 0,525 mètres. Voir le schéma plus bas.

Prévoir une surface de puits de lumière totalisant entre 3 % et 6 % de la surface du toit, ainsi •qu’un minimum de coefficient de transmission lumineuse de 0,5 pour les puits de lumière.

La distance maximale entre les puits de lumière doit être équivalente •à la hauteur des plafonds, multipliée par 1,4.

Prévoir l’utilisation d’un diffuseur de puits de lumière avec valeur de •visibilité de 90 % ou plus lorsque testée selon la norme ASTM D1003. Éviter une ligne de vue directe avec le diffuseur de puits de lumière.

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Crédit 2.4

1 point

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C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

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Crédit 2.4

1 point

Des exceptions pour les zones où l’exécution des tâches pourrait être affectée par la lumière naturelle seront considérées selon leur pertinence.

.76m (2’ 6")

0.7H

H 35º 35º

35º

tan 35º = 0.7

0.7H-.53m (1´9 )̋

0.53m(1´9˝)

Puits de lumière

Zone à eclairage naturel

Partition Permanente

Partition Permanente

Ou

OptiOn C

Toutes les méthodes de calcul susmentionnées peuvent être combinées afin de déterminer le niveau d’illumination minimal d’au moins 50 % des espaces régulièrement occupés. Les différentes méthodes utilisées pour chaque espace doivent être indiquées clairement sur tous les plans du bâtiment.

En tout cas, sueles les superficies se rapportant aux portions des pièces répondant aux critères peuvent être incluses dans le calcul concernant 50 % de la surface totale exigé par ce crédit.

Dans tous les cas, prévoir des dispositifs de contrôle de l’éblouissement afin d’éviter les situations présentant un contraste élevé pouvant nuire aux tâches visuelles. Des exceptions pour les zones où l’exécution des tâches pourrait être affectée par la lumière naturelle seront considérées selon leur pertinence.

Ou

OptiOn d. MESuRE :

Démontrer, à l’aide des dossiers de mesure de l’éclairage intérieur, prises sous un ciel dégagé au cours du printemps ou de l’automne, qu’un niveau d’illumination par éclairage naturel minimal de 250 lux (25 candelas-pieds) a été atteint dans au moins 50 % des espaces régulièrement occupés. Les mesures doivent être prises à l’intérieur d’une grille de 3 mètres (10 pieds) dans tous les espaces occupés et doivent être consignées sur les plans du bâtiment. On peut obtenir plus d’information et d’autres directives concernant les mesures de niveaux d’illumination dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

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90 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

Seule la zone associée aux portions des pièces ou des espaces répondant aux exigences en matière d’illumination minimale peut être incluse dans ces calculs.

En tout cas, prévoir des dispositifs de réacheminement de la lumière naturelle et/ou de contrôle de l’éblouissement afin d’éviter les situations de contraste élevé pouvant nuire aux tâches visuelles. Des exceptions pour les zones où l’exécution des tâches pourrait être affectée par la lumière naturelle seront considérées selon leur pertinence.

pour les vues : Maintenir des lignes de vue directes vers du vitrage donnant sur l’extérieur à une hauteur entre 0,76 m (2 pi, 6 po) et 2,3 m (7 pi, 6 po) du plancher fini pour les occupants du bâtiment dans 45 % de tous les espaces régulièrement occupés. Établir la zone ayant une ligne de vue directe en calculant le total des surfaces régulièrement occupées répondant aux critères suivants :

Au niveau du plan, la zone se trouve à l’intérieur des lignes de •vision tracées à l’aide du vitrage périmétrique.

Au niveau de la section, une ligne de vue directe peut être tracée •à partir de la zone jusqu’au vitrage périmétrique.

La ligne de vue peut être tracée en passant par le vitrage intérieur. Pour les bureaux privés, la surface totale du bureau peut être incluse si 75 % ou plus de la surface bénéficie d’une ligne de vue directe avec le vitrage périmétrique. Pour les espaces à occupants multiples, la surface totale avec ligne de vue directe vers le vitrage périmétrique est incluse.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Obtenir un facteur d’éclairage naturel d’au moins 2 % (excluant tout l’ensoleillement direct) dans les espaces utilisés pour des tâches visuelles. Élaborer des modifications ou des additions afin de maximiser l’éclairage naturel intérieur et la vue de l’extérieur tout en évitant l’éblouissement. Les stratégies à envisager incluent les regards vitrés, des cloisons à hauteur réduite, des pare-soleil, des tablettes éclairantes et des traitements pour fenêtres. De plus, les dispositifs de contrôle automatique à cellules photoélectriques peuvent réduire la consommation en électricité. Prévoir les facteurs de lumière naturelle à l’aide de calculs manuels ou de stratégies de calculs de la lumière naturelle utilisant un modèle physique ou informatique pour évaluer les niveaux d’éclairement lumineux et les facteurs d’éclairage naturel pouvant être atteints.

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Crédit 2.4

1 point

91

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C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

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Crédit 3.1

1 point

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSNETTOYAGE ÉCOLOGIQUE : PROGRAMME DE NETTOYAGE HAUTE PERFORMANCE

BUT

Réduire le niveau d’exposition des occupants du bâtiment et du personnel d’entretien aux produits chimiques, aux contaminants biologiques et particulaires potentiellement dangereux pouvant nuire à la qualité de l’air, à la santé des humains, à la finition du bâtiment, aux systèmes du bâtiment et à l’environnement.

EXIGENCES

Au cours de la période visée, prévoir un programme de nettoyage haute performance appuyé par une politique de nettoyage écologique (Préalable 3 QEI: politique de nettoyage écologique) incluant les éléments suivants :

Un plan de dotation approprié.•

La mise en place d’une formation pour le personnel d’entretien concernant •les dangers, l’utilisation, l’entretien, l’élimination et le recyclage des produits chimique de nettoyage, de l’équipement de distribution et de l’emballage.

Fournir des cours de perfectionnement réguliers concernant les techniques et les produits •de nettoyage écologique afin de s’adapter au roulement et à la rotation du personnel de nettoyage et d’entretien, ainsi qu’à la sous-traitance pour les services de nettoyage.

L’utilisation de concentrés chimiques avec les systèmes de dilution appropriés afin •de minimiser l’utilisation de produits chimiques, dans la mesure du possible.

L’utilisation de matériaux, de produits, d’équipement, de produits de nettoyage en papier •et de sacs de déchets durables (incluant les outils en microfibre et les lingettes).

L’utilisation de produits d’entretien et de nettoyage de tapis et de planchers •respectant les critères indiqués au Crédit 3.3 QEI: Nettoyage écologique: achat de produits et de matériaux de nettoyage durables.

L’utilisation d’équipement de nettoyage répondant aux critères de durabilité du •Crédit 3.4 QEI: Nettoyage écologique: équipement de nettoyage durable.

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TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Au cours de la période visée, prévoir un programme de nettoyage haute performance, appuyé par une politique, des plans de dotation, des instructions permanentes d’opération et des procédures d’entreposage permettant un entretien et un nettoyage efficace des planchers.

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Crédit 3.1

1 point

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QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSNETTOYAGE ÉCOLOGIQUE : ÉVALUATION DE L’EFFICACITÉ DU NETTOYAGE ET DE L’ENTRETIEN

BUT

Réduire le niveau d’exposition des occupants du bâtiment et du personnel d’entretien aux produits chimiques, aux contaminants biologiques et particulaires potentiellement dangereux pouvant nuire à la qualité de l’air, à la santé des humains, à la finition du bâtiment, aux systèmes du bâtiment et à l’environnement par la mise en place, la gestion et la vérification du respect de procédures et processus de nettoyage.

EXIGENCES

Effectuer une vérification conformément aux Custodial Staffing Guidelines de l’APPA Leadership in Educational Facilities afin d’évaluer l’apparence des installations. Pour obtenir ce crédit, les installations doivent obtenir une cote de 3 ou moins.

On peut trouver plus d’information concernant les procédures de vérification dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : entretien et exploitation.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Désigner un individu ou une équipe responsable de l’inspection d’un échantillon de pièces permettant d’évaluer l’efficacité du programme de nettoyage. Signaler les zones ne respectant pas les normes du propriétaire et apporter les améliorations nécessaires au programme de nettoyage.

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Crédit 3.2

1 point

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QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSNETTOYAGE ÉCOLOGIQUE : ACHAT DE PRODUITS ET DE MATÉRIAUX DE NETTOYAGE DURABLES

BUT

Réduire l’impact des produits de nettoyage, des papiers sanitaires jetables et des sacs à ordures sur l’environnement.

EXIGENCES

Mettre en place un programme d’achat de matériaux et de produits de nettoyage, de papiers sanitaires jetables et de sacs à ordures durables. Les produits et les matériaux achetés incluent les articles utilisés par le personnel à l’interne et le personnel en sous-traitance.

Pour obtenir ce crédit, 90 % des papiers sanitaires jetables et des sacs à ordures (selon le coût) doivent répondre aux exigences minimales d’au moins un des programmes suivants selon la catégorie du produit utilisé :

Les normes de l’Environmental Protection Agency (EPA) pour l’approvisionnement •en papiers sanitaires et en sacs à ordures en plastique.

Green Seal GS-09, pour les papiers essuie-tout et les serviettes de table en papier.•

Green Seal GS-01, pour les papiers-mouchoirs.•

Environmental Choice CCD-082 pour le papier hygiénique.•

Environmental Choice CCD-086, pour les essuie-mains.•

Les papiers sanitaires dérivés de ressources se renouvelant rapidement •ou fabriqués à partir de fibres non dérivées des arbres.

De plus, 30 % des achats annuels de produits de nettoyage et d’entretien (selon le coût), excluant les papiers sanitaires, doivent respecter au moins un des critères de durabilité suivants :

Les produits de nettoyage doivent respecter au moins une des •normes suivantes selon la catégorie du produit :

Green Seal GS-37, pour les nettoyants tout usage, à tapis, pour verre et pour •salles de bain utilisés dans des bâtiments industriels et institutionnels.

Environmental Choice CCD -110, agents de nettoyage et de dégraissage à base biologique•

Environmental Choice CCD -146, produits nettoyants de surfaces dures.•

Environmental Choice CCD -148, produits nettoyants de tapis•

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Crédit 3.3

1 point

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Crédit 3.3

1 point

Les désinfectants, les nettoyants à métal, les finis pour planchers, les décapants et •les autres produits n’étant pas mentionnés dans ces normes doivent être conformes à au moins une des normes suivantes selon la catégorie appropriée :

Green Seal GS-40, pour les produits d’entretien de planchers •de bâtiments industriels et institutionnels.

Environmental Choice CCD-112, additifs de digestion biologique •pour le nettoyage et l’élimination des odeurs

Environmental Choice CCD-113, additifs pour drain ou boîte à graisse•

Environmental Choice CCD-115, additifs pour éliminer les odeurs•

Environmental Choice CCD-147, pour les produits d’entretien de planchers.•

Les niveaux d’émission de VOC maximaux du California Code of •Regulations selon la catégorie spécifique de produit.

Les savons à main doivent respecter au moins une des normes suivantes :•

Aucun agent antimicrobien n’est permis (autre que des agents de conservation), •sauf lorsqu’exigé par les codes sanitaires et autres règlementations (c’est-à-dire exigences des domaines de la santé et de l’alimentation).

Green Seal GS-41, pour les savons à mains industriels et institutionnels.•

Environmental Choice CCD-104, détergent pour les mains - savon pour les mains•

Les matériaux et les produits énumérés plus haut doivent être achetés au cours de la période visée afin d’obtenir les points pour ce crédit.

Les demandeurs sont tenus d’effectuer des vérifications aléatoires afin de confirmer l’utilisation des produits et des matériaux de nettoyage durables à l’intérieur du bâtiment (au moins deux fois au cours de la période visée). Les détails concernant les exigences de la vérification sont indiqués dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : entretien et exploitation.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Lors de l’achat de fournitures et de matériaux, s’assurer qu’il respecte au moins un des critères de durabilité.

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QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSNETTOYAGE ÉCOLOGIQUE : ÉQUIPEMENT DE NETTOYAGE DURABLE

BUT

Réduire le niveau d’exposition des occupants du bâtiment et du personnel d’entretien aux produits chimiques, aux contaminants biologiques et particulaires potentiellement dangereux générés par l’équipement de nettoyage électrique et pouvant nuire à la qualité de l’air, à la santé des humains, à la finition du bâtiment, aux systèmes du bâtiment et à l’environnement.

EXIGENCES

Prévoir un programme qui inclut l’utilisation d’équipement de nettoyage réduisant les quantités de contaminants présents à l’intérieur du bâtiment et minimisant l’impact sur l’environnement. Le programme d’équipement de nettoyage doit exiger les éléments suivants, selon le cas :

Les aspirateurs sont certifiés par le programme d’essais Green Label pour aspirateurs de •la Carpet and Rug Institute et fonctionnent à un niveau sonore inférieur à 70 dBA.

L’équipement d’extraction pour tapis utilisé pour le nettoyage en profondeur •de restauration est certifié par le programme d’essais « Seal of Approval » pour extracteurs de nettoyage de la Carpet and Rug Institute.

L’équipement d’entretien de plancher, incluant les polissoirs et brunissoirs à planchers •électriques et à piles, est muni de conduits d’aspiration, de butées et/ou d’autres dispositifs permettant de capturer les particules fines et fonctionne à un niveau sonore inférieur à 70 dBA.

L’équipement pour plancher fonctionnant au propane est muni de moteurs éconergétiques •à faibles émissions avec convertisseurs catalytiques et échappements respectant les normes du California Air Resources Board (CARB) ou de l’Environmental Protection Agency (EPA) pour les cylindrées spécifiques et fonctionne à un niveau sonore inférieur à 90 dBA.

Les appareils de décrassage automatiques sont munis de pompes d’alimentation •à vitesse variable et de compteurs intégrés permettant d’optimiser l’utilisation des liquides de nettoyage. Sinon, les appareils de décrassage utilisent uniquement de l’eau du robinet sans l’ajout de produits nettoyants.

L’équipement fonctionnant à piles est muni de piles à électrolyte gélifié écologiques.•

L’équipement électrique est conçu de façon ergonomique afin de •minimiser les vibrations, le bruit et la fatigue de l’utilisateur.

L’équipement est muni de dispositifs de sécurité, tels que des galets ou des butées de •caoutchouc permettant de réduire les possibilités d’endommager les surfaces du bâtiment.

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Crédit 3.4

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Crédit 3.4

1 point

Maintenir un registre de l’équipement de nettoyage électrique afin de documenter les dates d’achat de l’équipement et toutes les activités de réparation et d’entretien, inclure les feuilles de spécifications des fournisseurs pour chaque type d’équipement utilisé.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Élaborer, mettre en place et maintenir une politique imposant l’utilisation d’équipement de nettoyage électrique à faible impact environnemental. Évaluer l’équipement de nettoyage électrique utilisé et élaborer un plan pour le remplacement par de l’équipement de nettoyage réduisant les quantités de contaminants à l’intérieur du bâtiment et minimisant l’impact sur l’environnement.

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QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSNETTOYAGE ÉCOLOGIQUE: CONTRÔLE DES SOURCES INTÉRIEURES D’ÉMISSIONS CHIMIQUES ET DE POLLUANTS

BUT

Réduire le niveau d’exposition des occupants du bâtiment et du personnel d’entretien aux produits chimiques, aux contaminants biologiques et particulaires potentiellement dangereux pouvant nuire à la qualité de l’air, à la santé des humains, à la finition du bâtiment, aux systèmes du bâtiment et à l’environnement.

EXIGENCES

Utiliser des systèmes d’entrée permanents (paillassons, grilles gratte-pieds, etc.) pour capter la saleté, la poussière, le pollen et les autres particules pouvant s’infiltrer à l’intérieur du bâtiment au niveau des entrées publiques et mettre au point des stratégies de nettoyage afin d’entretenir ces systèmes d’entrées ainsi que les passerelles extérieures. Il faut prévoir au moins 3 mètres (10 pieds) de tapis à l’intérieur des passages d’entrées publiques. Comme les bureaux privés, les entrées publiques qui ne sont pas utilisées ou qui servent uniquement de sorties d’urgence ne sont pas tenues de respecter ces exigences.

Fournir des drains de confinement raccordés à des conduits pour éliminer correctement les déchets liquides dangereux aux endroits où des mélanges d’eau et de produits chimiques concentrés sont effectués pour fins d’entretien ou de travail de laboratoire.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Prévoir des paillassons ou des grilles gratte-pieds pour capturer et retenir les particules de saletés et empêcher la contamination de l’intérieur du bâtiment. Concevoir les surfaces extérieures en pierre, en brique ou en béton afin qu’elles permettent un écoulement s’éloignant des entrées du bâtiment.

Installer de la végétation nécessitant peu d’entretien au niveau des entrées du bâtiment et éviter les plantes, les arbres et les arbustes produisant des fruits, des fleurs ou des feuilles pouvant s’infiltrer à l’intérieur du bâtiment. Orienter la sélection des plantes selon une approche axée sur les mesures antiparasitaires intégrées (MAI) afin d’éliminer les besoins en pesticides pouvant s’infiltrer à l’intérieur du bâtiment.

Installer un robinet et une prise électrique à chaque entrée publique pour le nettoyage et l’entretien.

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Crédit 3.5

1 point

99

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

QUALITÉ DES ENVIRONNEMENTS INTÉRIEURSNETTOYAGE ÉCOLOGIQUE : MESURES ANTIPARASITAIRES INTÉGRÉES INTÉRIEURES

BUT

Réduire le niveau d’exposition des occupants du bâtiment et du personnel d’entretien aux produits chimiques, aux contaminants biologiques et particulaires potentiellement dangereux pouvant nuire à la qualité de l’air, à la santé des humains, à la finition du bâtiment, aux systèmes du bâtiment et à l’environnement.

EXIGENCES

Concevoir, intégrer et maintenir un plan de gestion des mesures antiparasitaires intégrées (MAI) se définissant par la gestion des organismes nuisibles extérieurs et la protection de la santé des humains et de l’environnement, tout en améliorant le rendement économique en optant pour l’option la plus efficace et la moins risquée. Les MAI exigent l’utilisation des pesticides chimiques les moins toxiques, ainsi que l’utilisation minimale de produits chimiques aux endroits et pour les espèces ciblés seulement. Les MAI exigent des inspections et une surveillance régulière. Le plan doit comprendre les éléments suivants, combinés à tout plan de MAI intérieures utilisées pour le site, selon les besoins :

Méthodes intégrées, inspections du site ou pour la présence d’organismes nuisibles, •surveillance de la population d’organismes nuisibles, évaluation des besoins en matière de contrôle des insectes nuisibles et d’une ou plusieurs méthodes de lutte antiparasitaire, incluant l’assainissement, les réparations à la structure, des mesures de contrôle biologiques et mécaniques, d’autres méthodes de lutte antiparasitaires non chimiques et l’utilisation du pesticide le moins toxique si toutes les options non toxiques ont été éliminées.

La définition des circonstances selon lesquelles une application d’urgence de pesticides •dans un bâtiment ou sur le terrain voisin par les responsables de la gestion du bâtiment peut être effectuée sans besoin de se conformer aux exigences précédentes.

Une stratégie pour la communication avec les occupants d’un bâtiment pour ce qui est des •avis généraux, exigeant un préavis de 72 heures normalement et 24 heures en cas d’urgence avant qu’un pesticide, autre qu’un pesticide à faible toxicité, ne soit appliquer, à l’intérieur d’un bâtiment ou sur le terrain avoisinant entretenu par les responsables de la gestion du bâtiment.

Tous les produits de nettoyage inclus dans cette politique de mesures antiparasitaires intégrées doivent respecter les exigences du Crédit 3.3 QEI.

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Crédit 3.6

1 point

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

100 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Utiliser des MAI, une méthode plus sécuritaire et moins coûteuse pour la gestion efficace des organismes nuisibles. Un programme de MAI inclut des stratégies de « bon sens » visant à réduire le nombre de sources de nourriture, d’eau et d’abris pour les organismes nuisibles dans les bâtiments et sur le site tout en minimisant l’utilisation de pesticides.

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Crédit 3.6

1 point

101

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

INNOVATION DANS L’EXPLOITATION INNOVATION DANS L’EXPLOITATION

BUT

Fournir l’occasion aux équipes d’exploitation, d’entretien et de modernisation des bâtiments d’accumuler des points pour les bienfaits supplémentaires pour l’environnement n’étant pas inclus dans le Système d’évaluation de LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

EXIGENCES

Jusqu’à 4 points pour le Crédit 1 Innovation peuvent être proposés à l’aide des options suivantes :

OptiOn A (1-3 points):

Atteindre un niveau de performance exemplaire pour un préalable ou un crédit LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien permettant d’atteindre un niveau de performance exemplaire (tel que spécifié dans le Guide de référence LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien). Un maximum de 3 points peut être octroyé pour la performance exemplaire dans la catégorie de l’Innovation dans l’exploitation.

Et/Ou

OptiOn B (1-4 points):

Atteindre un niveau important et mesurable de performance environnementale à l’aide d’une exploitation, d’un entretien ou d’une stratégie de modernisation des systèmes n’étant pas inclus dans le Système d’évaluation de LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

Indiquer le niveau de performance exemplaire atteint (Option A). Sinon, indiquer le but du crédit d’innovation proposé, les bienfaits subséquents pour l’environnement, les exigences proposées pour la conformité, les mesures proposées permettant de démontrer la conformité et les approches (stratégies) pouvant être utilisées pour répondre aux exigences; être en mesure de répondre aux exigences au cours de la période visée (Option B).

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Au cours de la période visée, mettre en place des mesures garantissant des bienfaits supplémentaires pour l’environnement. Il peut s’agir d’actions surpassant largement les exigences des crédits de performance de LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien, ou d’actions n’étant pas incluses dans les crédits de LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien garantissant des bienfaits supplémentaires importants pour l’environnement.

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Crédit 1

1–4 points

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

102 C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

INNOVATION DANS L’EXPLOITATIONPROFESSIONNEL AGRÉÉ LEED®

BUT

Soutenir et encourager l’intégration des équipes d’exploitation, d’entretien, de modernisation et de projet nécessaire pour la mise en place de la certification LEED Canada et la normalisation des processus d’application et de certification.

EXIGENCES

Au moins un des principaux participants de l’équipe de projet a subi avec succès l’examen de professionnel agréé LEED.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Embaucher un professionnel agréé LEED au sein de l’organisation.

Exiger qu’un membre de votre organisation, en plus de réussir l’examen d’agrément professionnel de LEED, se familiarise avec le Système dévaluation LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien ainsi qu’avec le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

Embaucher un professionnel agréé LEED pour appuyer le projet. Envisager l’embauche d’un professionnel agréé LEED ayant de l’expérience dans le domaine des pratiques durables exemplaires pour l’exploitation et l’entretien de bâtiments existants.

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Crédit 2

1 point

103

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

INNOVATION DANS L’EXPLOITATIONDOCUMENTER L’IMPACT DES COûTS D’UN BÂTIMENT DURABLE

BUT

Documenter l’impact des coûts d’un bâtiment durable.

EXIGENCES

Documenter les coûts globaux d’exploitation du bâtiment pour les cinq dernières années (ou la durée d’occupation, la période la plus courte est de mise) et faire un suivi des variations au niveau des coûts d’exploitation au cours de la période visée. Documenter les coûts d’exploitation du bâtiment et les impacts au niveau financier liés à tous les aspects de la mise en place de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien sur une base continue. Suivre les instructions détaillées dans le Guide de référence de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Assurer un suivi des coûts d’exploitation afin de relever tout impact positif lié aux améliorations apportées au niveau de la performance du bâtiment et de son exploitation.

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Crédit 3

1 point

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

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L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A

CRÉDIT DE PRIORITÉ RÉGIONALE CRÉDIT DE PRIORITÉ RÉGIONALE

BUT

Fournir des mesures incitatives encourageant l’obtention de crédits liés aux priorités environnementales spécifiques au niveau géographique.

EXIGENCES

Un maximum de 4 points de Priorité Régionale peut être proposé aux demandeurs de la certification LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien. Le crédit de Priorité Régionale permet d’offrir la possibilité de points supplémentaires afin de reconnaître les éléments plus importants au niveau de l’environnement régionale. Les lignes directrices concernant la terminologie appropriée liée au crédit de Priorité Régionale peut être consultée dans le Guide de référence de LEED Canada pour bâtiments existants : exploitation et entretien.

TECHNOLOGIES ET STRATÉGIES POTENTIELLES

Déterminer les crédits priorisés en fonction de l’emplacement du projet. Chercher à obtenir les crédits priorisés en fonction de l’emplacement du projet.

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Crédit 1

1–4 points

L E E D C A N A D A P O U R B Â T I M E N T S E X I S T A N T S : E X P L O I T A T I O N E T E N T R E T I E N

C O N S E I L D U B Â T I M E N T D U R A B L E D U C A N A D A