Suivi de la qualité des eaux souterraines au droit des Installations

Suivi de la qualité des eaux souterrainesau droit des Installations Classées

et Sites Pollués (ICSP)de la région Centre

Rapport final

BRGM/RP-57739-FRjuin 2010

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Céosciences pour une Terre durable

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Suivi de la qualité des eaux souterrainesau droit des Installations Classées

et Sites Pollués (ICSP)de la région Centre

Rapport final

BRGM/RP-57739-FRjuin 2010

Étude réalisée dans le cadre des projetsde Service public du BRGM 2007-POL-A08

P. Bataillard et C. ChapelotAvec la collaboration de

V. Mardhel, Y. Ouerghl, M.-L. Leroy, L. Gaillard, N.-H. Sali et D. Hubé

Vérificateur :

Nom : J.Y. KOCH-MATHIAN

Date:

Original signé

Approbateur

Nom : M. LECLERCO

Date :

Original signé

En l'absence de signature, notamment pour les rapports diffusés en version numérique,l'original signé est disponible aux Archives du BRGM.

Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2008.

Géosciences pour une Terre durable

agence de l'eauoire-Bretagne

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Mots-clés : Installations classées, Hydrogéologie, Qualité des eaux, Eaux souterraines, RégionCentre, Pollutions, Banque de données, ADES.

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

Bataillard P. et Chapelot C , avec la collaboration de Mardhel V., Ouerghi Y., Leroy M.-L.,Gaillard L., Sali N.-H. et Hubé D. (2009) - Suivi de la qualité des eaux souterraines au droitdes Installations classées et sites pollués (ICSP) de la Région Centre. Rapport final. BRGM/RP-57739-FR, 199 p., 23 fig., 6 tabl, 3 ann.

© BRGM, 2009, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM.

Suivi de la qualité des eaux souterraines au droit des IC de la Région Centre

Synthèse

En France, plus de 4 000 sites industriels font l'objet d'une action par les pouvoirspublics de surveillance de la qualité des eaux souterraines. Ils comprennent environ1 000 installations classées pour la protection de l'environnement (IC) soumises àl'article 65 de l'arrêté ministériel du 2 février 1998 modifié, et 2 600 sites« potentiellement pollués » ou pollués suivis par l'administration et inscrits dans la basede données BASOL1. En outre, on dénombre environ 500 installations de stockage dedéchets ménagers et assimilés. L'ensemble des résultats d'analyses des eauxréalisées dans le cadre de cette surveillance imposée par arrêté préfectoral estrégulièrement transmis à la Direction Régionale de l'Environnement, del'Aménagement et du Logement (DREAL) au siège des différents groupes desubdivision.

Considérant les perspectives identifiées d'augmentation du nombre de sites soumis àsurveillance de la qualité des eaux souterraines dans les prochaines années, ilapparaît nécessaire pour le Ministère de l'Écologie, de l'Energie, du Développementdurable et de la Mer (MEEDDM) de disposer d'une base de données gérée en continupar transmission à échéances régulières de résultats analytiques. À cette fin, unehomogénéisation des pratiques et des formats de saisie et de stockage des donnéesest nécessaire, sur la base notamment de ce qui est mis en place avec ADES. Cesdonnées peuvent ensuite être pleinement valorisées (en termes d'hydrogéologie, dedégradation de la qualité des eaux, de répartition des pressions anthropiques auniveau local ou régional...) et permettent la constitution de documents de synthèse(fiches, cartes, SIG, tableaux, graphiques...) à usage notamment (mais pasuniquement) des Inspecteurs des IC.

Cette démarche nationale est relayée en région. Pour la région Centre, le nombre desites relevant de ces suivis, initialement évalué à 180, a été de 195, répartis sur lessix départements de la région. Le projet réalisé dans le cadre d'un partenariattechnique et financier constitué du MEEDDM (25 %), du BRGM (25 %) et des deuxagences de l'eau (Loire-Bretagne et Seine-Normandie) contribuant pour les 50 %restants, en fonction du nombre de sites présents sur leurs bassins.

Environ 73 % des sites sont situés sur le bassin Loire-Bretagne et les 27 % restantssur le bassin Seine-Normandie. Les données de suivi (ouvrages, analyses...) ont étébancarisées dans la base Molosse et versées dans ADES. Les fiches de synthèseproduites sont saisies dans la base FICSP, à partir de l'ensemble des informationscollectées.

1 BASOL : Tableau de bord géré par le MEEDDM des sites « potentiellement pollués » faisant l'objetd'une action des pouvoirs publics.

BRGM/RP-57739-FR - Rapport final


Les travaux ont permis de rassembler, numériser et mettre en banque de données(MOLOSSE, FICSP, ADES) les informations sur le suivi qualité des nappes de 195sites ICSP et de 904 ouvrages de suivi (qualitomètres), soit une moyenne de près de 5ouvrages par site. Les 7 588 prélèvements traités ont donné lieu à 148 040 analysesbancarisées, soit une moyenne de près de 20 analyses par prélèvement.

Une fiche de synthèse a été réalisée par site ICSP comportant :

- les principales informations d'ordre administratif, géographique, géologique ethydrogéologique ;

- l'historique du site et du suivi de la surveillance des eaux souterraines;

- des éléments de synthèse sur la qualité des eaux souterraines ;

- des informations et observations sur le dispositif de surveillance mis en place.

La bancarisation dans ADES de l'ensemble des données disponibles relatives à lasurveillance de la qualité des eaux souterraines au droit des sites ICSP a permisd'établir une valorisation cartographique des résultats en région Centre à l'échelle desmasses d'eau et de chacun des départements.

Malgré de nombreux constats du caractère adapté incertain ou insuffisamment adaptéde certains dispositifs mis en place et l'existence de chroniques de suivi souventincomplètes, les résultats obtenus pour la région Centre devraient permettre de faireprogresser la connaissance des pressions d'origine industrielle sur les nappes etaméliorer les dispositifs de suivi des eaux souterraines au droit des ICSP. Des actionspourront être menées sur les sites jugés prioritaires en termes d'impacts sur les eauxsouterraines, afin de limiter ou diminuer la dégradation des nappes polluées, maisaussi pour améliorer les réseaux et programmes de suivi mis en place par lesexploitants des sites.

Il est prévu par le MEEDDM et les DREAL que les données d'autosurveillance soienttransmises à partir de 2011 selon des procédures en cours de définition à l'aide d'outilsinformatiques. Une interface de télédéclaration par le biais d'intemet, nommée GIDAF,des données d'analyses par ouvrage de suivi, campagne de prélèvement et substance,a été développée et testée à la demande du MEEDDM entre 2009 et 2010. Cet outilqui fera la connexion entre GIDIC et la banque ADES doit être mis prochainement àdisposition des industriels et de tous leurs intervenants.

La question de la mise à jour des données de suivi postérieures à 2006 (dernièreannée des dossiers collectés) reste posée, soit environ 4 années de suivi qui ne sontpas encore bancarisées dans ADES.

Par ailleurs, l'actualisation des fiches de suivi des sites ICSP et leur exploitation pour lasurveillance des masses d'eau sera également nécessaire, afin de poursuivre lavalorisation des résultats de surveillance de l'évolution de la qualité des eauxsouterraines et de réaliser les bilans quadriennaux de surveillance.

Dans le prolongement de l'action actuelle de rattrapage historique, le programme quipermettra de pérenniser dans le temps la bancarisation et valorisation des données sur



la qualité des eaux souterraines des réseaux de contrôle des sites industriels ICSPsera à définir entre les partenaires (agences de l'eau, MEEDDM, DREAL...).

Le présent rapport constitue le rendu final de l'étude débutée en 2007. Il présente à lafois le traitement des données et un bilan chiffré des données analytiques mises enbanque.

Les fiches de sites traités, à accès réservé, sont livrées séparément aux partenaires del'étude au format numérique (PDF) accompagnées des bases des données Molosse etFICSP des sites de la région Centre.



Sommaire

Introduction 11

1. Cadre géographique et hydrogéologique de la région Centre 13

1.1. CADRE GÉOGRAPHIQUE ET GÉOMORPHOLOGIQUE 13

1.2. CADRE GÉOLOGIQUE ET HYDROGÉOLOGIQUE 15

1.3. CARTE DE VULNÉRABILITÉ ET TRI DES SITES ICSP 21

2. Déroulement du projet 23

2.1. ÉTAPES DE TRAVAIL 23

2.2. RECUEIL DES DONNÉES ET INVENTAIRE DES SITES DISPOSANTD'UN RÉSEAU DE SURVEILLANCE 23

2.3. BANCARISATION DES DONNÉES 262.3.1. Rappel sur l'organisation et le fonctionnement d'ADES et de

MOLOSSE 262.3.2. Initialisation de la base de données MOLOSSE 272.3.3.Saisie des données et chargement dans MOLOSSE, puis ADES 28

2.4. FICHES SIGNALÉTIQUES ET DE SYNTHÈSE DES SITES 282.4.I.Partie descriptive et factuelle 292.4.2. Partie interprétative 302.4.3. Présentation de l'application FICSP 31

3. Bilan des sites et des données traités 35

3.1. SITES INDUSTRIELS TRAITÉS 35

3.2. BILAN DE LA QUALITÉ DES RÉSEAUX ET DES CAMPAGNES DESURVEILLANCE RÉALISÉS SUR LES 195 SITES 353.2.1. Bilan des réseaux de surveillance et nature des ouvrages 353.2.2. Déclaration des ouvrages dans ADES 363.2.3. Programme de prélèvements et d'analyses 383.2.4. Périodicité des suivis « qualité » 393.2.5. Prélèvements 403.2.6. Substances analysées 413.2.7. Représentation cartographique par substances 45



3.3. BILAN DE LA DÉGRADATION CONSTATÉE DE LA QUALITÉ DES EAUXSOUTERRAINES 46

3.3.1. Dégradation entre l'amont et l'aval hydraulique 46

3.3.2. Importance de la dégradation en référence aux critères de qualitéapplicables 47

3.3.3. Évolution actuelle de la dégradation 48

3.4. SYNTHÈSE SUR LE SUIVI DES SITES TRAITÉS (AVIS DU BRGM) 48

3.4.1. Évolution de la qualité de la nappe d'eau 49

3.4.2. Gérer en absence de valeurs génériques de référence : mieuxcomprendre le comportement des polluants 50

3.4.3. Que faire en présence d'une nappe contaminée, même faiblement ? 51

4. Conclusion 55

5. Bibliographie 57

6. Glossaire 63

Liste des illustrations

Figure

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1 :

2 :

3 :

4 :

5 :

6:

7:

8:

9 :

10

11

12

Localisation géographique des communes de la région Centre 14

Coupe géologique schématique du bassin sédimentaire de Paris. Formationslithostratigraphiques (d'après AESN) 15

Carte géologique de la région Centre 16

Carte schématique des affleurements des formations hydrogéologiquesperméables des aquifères du bassin de Paris (d'après Castany) - en rouge larégion Centre 17

Représentation des diverses masses d'eau suivies par les réseaux desurveillance des sites ICSP de la région Centre 20

Synthèse des cartes de vulnérabilité par unités fonctionnelles des bassinsLoire-Bretagne et Seine-Normandie pour la région Centre (rapportsBRGM/RP-54148-FR et BRGM/RP-54553-FR) 22

Carte de localisation des 195 sites ICSP de la région Centre 24

Cartographie des relations entre les différents outils informatiques du projet 27

Place de l'outil FICSP dans le schéma d'organisation générale ADES et ICSP.... 31

Page d'accueil de FICSP 33

Exemple d'aperçu avant impression ou export PDF 33

Distribution du nombre de points surveillés par site 37



Figure 13

Figure 14

Figure 15

Figure 16

Figure 17

Figure 18

Figure 19

Figure 20

Figure 21

Figure 22

Figure 23

Distribution des durées de suivi des qualitomètres 38

Périodicité des suivis qualité prescrite 39

Périodicité des suivis qualité constatée 39

Nombre de prélèvements bancarisés par qualitomètre 40

Distribution des périodes moyennes entre deux prélèvements 41

Distribution de la quantité de données bancarisées par site ICSP 42

Répartition du nombre de sites par type de polluants (%) 43

Carte des familles de polluants présentes par masses d'eau de la régionCentre 44

Bilan sur le constat de dégradation de la qualité des eaux souterraines 46

Bilan de la dégradation en référence au dépassement des critères de qualitéapplicables 47

Bilan de l'évolution de la dégradation des eaux souterraines 48

Liste des tableaux

Tableau 1

Tableau 2

Tableau 3

Tableau 4

Tableau 5

Tableau 6

Liste des ME présentent en région Centre et susceptible d'être captées 19

Vulnérabilité héritée des unités fonctionnelles avec prise en compte de la ZNS 21

Bilan des dossiers de sites ICSP collectés par département 23

Bilan de l'adaptation du réseau de surveillance 36

Bilan de l'adaptation du programme de surveillance 38

Liste des masses d'eau avec constat de dégradation 45

Liste des annexes

Annexe 1 : Liste des sites ICSP de la région Centre 69

Annexe 2 : Type d'aquifère et leur vulnérabilité au droit des sites 73

Annexe 3 : Représentation cartographique par masses d'eau de la région Centre 77


Suivi de la qualité des edux souterraines au droit des IC de la Région Centre

Introduction

En France, environ 2 600 sites industriels faisant l'objet d'une action par les pouvoirspublics (sites du tableau de bord BASOL de l'action des pouvoirs publics sur les sitespollués ou potentiellement pollués) sont soumis à une surveillance de la qualité deseaux souterraines ; cette surveillance fait partie des modalités prévues par laméthodologie nationale sur les sites et sols pollués.

De plus, environ 1 000 installations classées pour la protection de l'environnement (IC,au titre de la loi de 1976) sont soumises à une surveillance de la qualité des eauxsouterraines au titre de l'article 65 de l'arrêté ministériel du 2 février 1998 modifié. Enoutre, on dénombre environ 500 installations de stockage de déchets ménagers etassimilés. L'ensemble des résultats d'analyses des eaux réalisées dans le cadre decette surveillance imposée par arrêté préfectoral sont régulièrement transmis à laDirection Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)au siège des différents groupes de subdivision.

Considérant les perspectives identifiées d'augmentation du nombre de sites soumis àsurveillance de la qualité des eaux souterraines dans les prochaines années, il estapparu nécessaire pour le Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du DéveloppementDurable et de la Mer (MEEDDM) de disposer d'une base de données gérée en continupar transmission à échéances régulières de résultats analytiques. Ainsi, lesinformations saisies pourront être analysées et servir d'une part à évaluer l'évolution dela qualité des eaux souterraines et d'autre part à donner un avis sur la configurationdes réseaux de forages mis en place.

Ceci s'inscrit enfin dans une perspective plus large : l'application de la directive cadrepour une politique communautaire dans le domaine de l'eau (2000/60/CE) et de ladirective sur la protection des eaux souterraines contre les pollutions (2006/118/CE).

Dans ce cadre, un projet régional associant la DREAL « Centre », les Agences del'Eau Seine-Normandie (AESN) et Loire-Bretagne (AELB) et le Service géologiquerégional Centre (SGR Centre) a été monté avec deux objectifs principaux :

- constituer une base de données régionale sur la qualité des eaux souterraines audroit des ICSP2. À l'échelle nationale, la mise en banque informatisée des donnéessur les eaux souterraines au droit des ICSP se met progressivement en place régionpar région selon des principes et modalités nationaux. Toutes les données

ICSP : Sigle désignant les Installations Classées et Sites Pollués ou potentiellement pollués suivis parles services d'inspection de la DREAL.

BRGM/RP-57739-FR - Rapport final 11


régionales sont versées périodiquement dans ADES3, fédérateur national debanques publiques de données relatives aux eaux souterraines4 ;

- valorisation des données sur les eaux souterraines au droit des IC. Ceci concernel'exploitation des données, leur interprétation (en terme d'hydrogéologie, dedégradation de la qualité des eaux, de répartition des pressions anthropiques auniveau local ou régional...) et la constitution de documents de synthèse (fiches,cartes, SIG, tableaux, graphiques...) à usage des Inspecteurs des IC et desAgences de l'Eau.

Pour la région Centre, le nombre de sites relevant de ce type de surveillance a étéestimé dans un premier temps à 180, auxquels été ajoutées d'anciennes déchargesindustrielles et/ou d'ordures ménagères.

Le présent rapport constitue le rendu de l'étude débutée en 2007. Le nombre final desites traités est de 195, répartis sur les six départements de la région.

Le rapport est rendu au titre de la convention 2007-71559 entre le BRGM et l'Agencede l'Eau Seine-Normandie et la convention 2008-700301 entre le BRGM et l'Agence del'Eau Loire-Bretagne.

Le rapport présente à la fois un bilan du traitement des données et un bilan chiffré desdonnées analytiques mises en banque. Les fiches de sites traités, à accès réservé,sont livrées séparément aux partenaires de l'étude au format numérique (PDF).

3 http7/www.ades.eaufrance.fr (site public) ou http://bdes.brqm.fr (site producteur)4 N.B. : les données régionales (relatives aux réseaux régionaux des IC -RRICQAAA-) ne sont pas encore

accessibles au public et restent « non validés », accessibles sur le seul site « producteurs » dansl'attente de décisions ministérielles.

12 BRGM/RP-57739-FR - Rapport final


1. Cadre géographique et hydrogéologiquede la région Centre

1.1. CADRE GÉOGRAPHIQUE ET GÉOMORPHOLOGIQUE

Six départements composent la région Centre, regroupant 185 cantons et 1 842communes pour une superficie de 39 151 km2 (source Wikipedia) :

- le Cher (18);

- l'Eure-et-Loir (28) ;

- l'Indre (36) ;

- l'Indre-et-Loire (37) ;

-le Loir-et-Cher(41);

- le Loiret (45).

La préfecture de région est Orléans, également chef-lieu du Loiret et pour chefs-lieuxde départements, les villes de Blois (Loir-et-Cher), Bourges (Cher), Chartres (Eure-et-Loir), Châteauroux (Indre) et Tours (Indre-et-Loire) (Figure 1).

La Loire forme l'unité géographique de la Région Centre qui la traverse d'est en ouest.Le relief qui se dessine de part et d'autre de son lit est constitué de plaines et deplateaux aux caractéristiques géographiques différentes. Au plateau calcairelégèrement ondulé de la Champagne berrichonne, au sud-est, succèdent la Brenne(pays « aux mille étangs ») et les plateaux argileux de la Touraine dans le sud-ouest.

Au sud et à l'est, se dessinent des cuestas avec des plateaux calcaires et desdépressions argileuses en bordure du Massif central (collines du Sancerrois, Motted'Humbligny 431). Au nord et au centre, s'étendent les plateaux calcaires de Beauce etles dépôts argilo-sableux de la Sologne et de la forêt d'Orléans. En Sologne, l'histoireet la nature des sols ont favorisé la formation de milliers d'étangs artificiels, de landeset de taillis.


Suivi de ta qualité des eaux souterraines au droit des 1C de la Région Centre

Carte de localisation des communes de la région Centre

Kilniiii'tt'rs

Légende• CHER• EURE-ET-LOIR• INDRE• INDRE-ET-LOIREÇ. LOIR-ET-CHERL. LOIRET

Figure 1 : Localisation géographique des communes de ta région Centre.



1.2. CADRE GEOLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE

Cadre géologique : situé sur la bordure sud du Bassin parisien, le domainegéologique de la région Centre présente une grande variété de terrains (Figure 3). Ausud, les terrains les plus anciens, formés par un socle cristallin et métamorphique,s'adossent sur la bordure septentrionale du Massif central au niveau de la Marche. Enremontant vers le nord, le reste de la région est constitué par l'empilement de couchessédimentaires inclinées vers le centre du bassin de Paris (Figure 2).

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Figure 2 : Coupe géologique schématique du bassin sédimentaire de Paris.Formations lithostratigraphiques (d'après AESN).

Au sein de l'ensemble sédimentaire du Bassin parisien, allant du Trias jusqu'auxterrains les plus récents des alluvions des rivières qui traversent la région Centreplusieurs couches géologiques constituent des réservoirs aquifères qui sontreprésentés sur le fond géologique de la carte Figure 3.

Du plus récent au plus ancien, les formations suivantes sont distinguées :

- les alluvions récentes des grands cours d'eau (ai ), Quaternaire ;

- les formations détritiques du Tertiaire (mp), Mio-Pliocène ;

- les Calcaires de Beauce, Calcaires du Berry (e2) ;

- les calcaires de Touraine d'âge Miocène à Éocène (Tertiaire) ;

- les silex de la craie (Post-Crétacé) ;

- les Sables de Vierzon (c2), Cénomanien (Crétacé supérieur) ;

- les Sables de la Puisaye (ci ), Albien (Crétacé inférieur) ;

- les calcaires du Jurassique Supérieur, l'Oxfordien (j3) ;

- les calcaires du Jurassique Moyen, le Dogger (j2) ;

- les calcaires du Jurassique Inférieur, le Lias (j1) ;

- les grès du Trias (t1).



D Vaslei 15 03 200;

Carte géologique de la Région Centre

t. . _ . J

CD

HoloceneAlluvions récenles

HorocènaMoyennes livrasses diluviales

M to- Pliocène ä PteislocèneHautes lefia s sos n Nu viales

Miocène moyen á supérieurSables ei argiles dn SologneOligocène à Wiocôno inférieurC a Ina i res lacustres ríe Beaui-.e

r 1 Oligocène' — J Calcaires lacustres

^ B Eocene^ ^ ^ Sabtos. argiles groa, calcaires lactis»os

t-~^\ Argiles ci silex

Craie, (uttoau sables

Crétacé intérieurMarnes gros

Jurassique supé neu r (Malm)Calcaires, mames

Jurassique moyen {Dogger)Calcorros

Jurassique inférieur (Lias)Calcaires, argiles

Triasgrès, argiles

Socle cristallingranites, roches métamorphiques

Figure 3 : Carte géologique de la région Centre.



Cadre hydrogéologique de la région Centre : une vue d'ensemble simplifiée desaquifères du bassin sédimentaire parisien est présentée Figure 4.

1 : aquifère des grès du Trias (a, à nappe libre ; b, à nappe captive) ;2 : aquifères du Lias ;3 : aquifère multicouche du Jurassique moyen et supérieur ;4 : aquifère muiticouche du Néocomien ;5 : aquifère muiticouche des sables albiens ;6 : aquifère de la craie supérieure (Turonien-Sénonien) ;7 : aquifère muiticouche des sables du Soissonnais ;8 : aquifère muiticouche du calcaire de Champigny ;9 : aquifère muiticouche du calcaire de Beauce.

Figure 4 : Carte schématique des affleurements des formations hydrogéologiques perméablesdes aquifères du bassin de Paris (d'après Castany) - en rouge la région Centre.

Les formations géologiques, sedimentares pour l'essentiel, qui composent le sous-solpermettent les écoulements verticaux et transversaux de l'eau et sonemmagasinement. Mais dans ces aquifères, le comportement des eaux souterrainesest variable selon les caractéristiques physiques et structurales des terrains.

Ces formations aquifères peuvent être classées en deux catégories :

- les réservoirs « continus » : ce sont les formations sableuses relativementrégulières ;

- les réservoirs « discontinus » : ce sont les formations calcaires, intrinsèquementcompactes, où l'eau ne peut être trouvée que dans les fractures du terrain.

D'autre part, la Directive européenne 2000/60/CE a introduit le concept de « massed'eau » pour les eaux superficielles et les eaux souterraines. C'est à l'échelle de ces



unités que doivent être évalués régulièrement l'état qualitatif et quantitatif de cessystèmes, et que seront prises les mesures pour préserver ou restaurer leur « bonétat ».

Une masse d'eau souterraine est un volume distinct d'eau souterraine à l'intérieur d'unou de plusieurs aquifères. La délimitation des masses d'eau souterraine est organiséeà partir d'une typologie. Cette typologie s'inspire largement des travaux réalisés pourles entités hydrogéologiques définis dans le cadre de la révision du référentiel BDRHFv15 . Les masses d'eau doivent être délimitées prioritairement sur la base de critèresgéologiques et hydrogéologiques ; d'abord les limites géologiques de typeimperméables, puis les lignes de crêtes piézométriques, puis en dernier lieu sinécessaire les lignes de courant. Dix niveaux peuvent se superposer en métropole etconstituer le référentiel des masses d'eau.

Dans le cas de notre étude, nous nous attachons au premier niveau des masses d'eau.En région Centre, 44 masses d'eau différentes de niveau 1 sont répertoriées (Tableau1).

CODE MASSE EAU SOUT

3102

3210

3211

4047

4053

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4055

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4068

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4080

4081

4082

4083

NOM MASSE EAU SOUT

Tertiaire du Mantois à l'Hurepoix

Craie du Gâtinais

Craie altérée du Neubourg-lton-plaine de Saint-André

Alluvions Loire du Massif Central

Massif Central BV Cher

Massif Central BV Indre

Massif Central BV Creuse

Massif Central BV Gartempe

Calcaires et marnes du Dogger en Creuse

Calcaires et marnes libres du Lias libre de la Marche nord du Bourbonnais

Grès et arkoses libres du Trias de la Marche nord du Bourbonnais

Calcaires et marnes libres du Dogger au Sud du Berry

Calcaires et marnes du Jurassique supérieur et moyen de l'interfluve Indre

Calcaires et marnes du Jurassique supérieur Berry Ouest

Calcaires et marnes du Jurassique supérieur du BV du Cher

Calcaires et marnes du Jurassique supérieur du BV de Yèvre/Auron

Calcaires et marnes du Jurassique supérieur Berry Est

Sables et grès du Cénomanien unité du Loir

Sables et grès du Cénomanien sarthois

Calcaire jurassique de l'anticlinal Loudunais

Sables et argiles éocènes de la Brenne

5 La version v1 de BD RHF rassemble sous le nom générique « d'entités hydrogéologiques », dessystèmes aquifères et des domaines hydrogéologiques.



CODE MASSE EAU SOUT4084

4084

4085

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41214122

4124

4128

4129

4135

4137

4138

NOM MASSE EAU SOUT

Craie du Séno-Turonien du Sancerrois

Craie du Séno-Turonien du Sancerrois

Craie du Séno-Turonien du BV du Cher

Craie du Séno-Turonien du BV de l'Indre

Craie du Séno-Turonien du BV de la Vienne

Craie du Séno-Turonien Touraine Nord

Craie du Séno-Turonien unité du Loir

Calcaires tertiaires libres de Beauce

Calcaires tertiaires libres de Beauce sous Sologne

Sables et argiles miocènes de Sologne

Sables et calcaires lacustres des bassins tertiaires de Touraine

Alluvions Loire moyenne avant Blois

Alluvions Cher

Alluvions Vienne

Alluvions Loir

Marnes du Callovien Sarthois

Sables et grès libres du Cénomanien unité de la Loire

Calcaire libre de l'Oxfordien, Ome-Sarthe

Alluvions Allier aval

Calcaires et marnes du Lias et Dogger du Nivernais sud

Calcaires tertiaires captifs de Beauce sous forêt d'Orléans

Alluvions Loire moyenne après BloisAlluvions Huisne

Tableau 1 : Liste des ME présentes en région Centre et susceptible d'être captées.

Sur les 44 masses d'eau de niveau 1 présentes en région Centre, 27 d'entre-elles sontsuivies par les réseaux de surveillance de la qualité des eaux souterraines des sitesICSP de la région Centre (Figure 5).

Les coupes géologiques et techniques des ouvrages permettent de connaître la naturede l'aquifère qui est surveillé.

Les aquifères majoritairement suivis par les ouvrages de surveillance présents sur lessites ICSP sont les nappes des Calcaires tertiaires libres de Beauce (4092) et la nappede la craie altérée du Neubourg (3211 ) (Figure 5).

Pour rappel, en région Centre, les aquifères à enjeu eau potable (captages AEP)sont l'aquifère des calcaires de Beauce, l'aquifère de la craie du sénonien et duturonien (craie de Touraine), l'aquifère du cénomanien (sables de Vierzon, sables duPerche), l'aquifère des calcaires de l'oxfordien (Champagne berrichonne) et les nappesalluviales.



Bassin Seine-Normandie Masses d'eau suivies parle réseau de surveillance

Bassin Loire-Bretagne

-AMAND-MONTR0N0

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Figure 5 : Représentation des diverses masses d'eau suivies paries réseaux de surveillancedes sites ICSP de la région Centre.



1.3. CARTE DE VULNERABILITE ET TRI DES SITES ICSP

Les travaux ont consisté à recueillir des données sur la vulnérabilité des eauxsouterraines exploitables à l'échelle du bassin et à croiser ces données avec lalocalisation des sites ÍCSP. Un classement des sites suivant le degré de vulnérabilitédes nappes présentes à leur endroit a donc été réalisé {Tableau 2).

L'analyse de la vulnérabilité des eaux souterraines au droit des sites de la régionCentre a été menée sur la base des résultats calculés par unités fonctionnelles descartes de vulnérabilité intrinsèque simplifiée des premières nappes d'eau souterrainerencontrées de Seine-Normandie et Loire-Bretagne. Dans ces documents, lavulnérabilité des nappes plus profondes (> 100 m) ou bien captives, n'est pas abordée.

Le traitement SIG des données a été mené au moyen du logiciel de traitementcartographique ArcGis© et s'apparente à une méthodologie développée par le BRGMde cartographie à index réalisée à l'échelle de chacun des sites par la combinaison dedeux critères :

- l'indice de développement et persistance des réseaux (IDPR) ;

- l'épaisseur de la zone non saturée (ZNS).

La carte de vulnérabilité obtenue par la méthode de combinaison multicritères estprésentée dans la Figure 6. La méthode suivie et les résultats obtenus ont fait l'objetd'une note technique non publiée. Les résultats du nombre de sites par niveau devulnérabilité sont synthétisés dans le tableau ci-dessous.

Loire Bretagne

Faible vulnérabilité

Vulnérabilité moyenne

Forte vulnérabilité

Seine Normandie

Faible vulnérabilité

Vulnérabilité moyenne

Forte vulnérabilité

25

34

65

1

2

54

Analyse par unités fonctionnellesTrès faible vulnérabilitéFaible vulnérabilité

Vulnérabilité moyenneForte vulnérabilitéTrès forte vulnérabilité

Analyse par unités fonctionnellesTrès faible vulnérabilitéFaible vulnérabilité

Vulnérabilité moyenneForte vulnérabilitéTrès forte vulnérabilité

1

2434

18

47

0

1

2

28

26

Tableau 2 : Vulnérabilité héritée des unités fonctionnelles avec prise en compte de la ZNS.



vjnérabité par in*es fwictomefeiI ViÈvittcé tïès f&mI Vik&ttéké ÍMeVürér ab*é moyemeVünáabtté Forte

IVL**abftttrèf forte

Figure 6 : Synthèse des cartes de vulnérabilité par unités fonctionnellesdes bassins Loire-Bretagne et Seine-Normandie pour la région Centre

(rapports BRGM/RP-54148-FR et BRGM/RP-54553-FR).



2. Déroulement du projet

2.1. ETAPES DE TRAVAIL

Le programme de travail s'est déroulé de 2007 à 2010 conformément au cahier descharges de l'étude annexé aux conventions signées avec les partenaires. Les étapesprincipales sont reprises dans les paragraphes suivants.

2.2. RECUEIL DES DONNÉES ET INVENTAIRE DES SITES DISPOSANTD'UN RÉSEAU DE SURVEILLANCE

La DREAL Centre a notifié au BRGM la liste des sites ICSP à prendre en compte surles six départements de la région, et a mis à disposition les dossiers de chacun dessites retenus.

Chacune des subdivisions de la DREAL Centre (GS) a eu l'obligeance et ladisponibilité de préparer les documents archivés dans ses locaux et a mis à dispositionles moyens matériels nécessaires à la duplication des pièces utiles pour lerenseignement des dossiers. Les correspondants des GS ont, le cas échéant, transmisles informations complémentaires indispensables tels que les numéros GIDIC ou lalocalisation de sites ou des ouvrages de suivi (qualitomètres), etc. Deux phases decollecte ont été réalisées. La première d'avril à septembre 2007, s'est révéléeincomplète et a nécessité une seconde phase, d'avril à juin 2009.

Le Tableau 3 présente le nombre de dossiers collectés par département et la Figure 7,la localisation de chacun de ces sites.

N° DEPT182836374145

Centre

DépartementCher

Eure-et-LoirIndre

Indre-et-LoireLoir-et-Cher

LoiretTOTAL

Nb dossiers collectés dans les GS355118153541

195

Tableau 3 : Bilan des dossiers de sites ICSP collectés par département.



Carte de localisation des 195 sites du réseau RRICQCEN

Bassin Seine-Normandie

Localisation des silesSites BASOL (108)Sites Installations Classées (87)

Kilometers CU Limite de bassin hydrologique

Figure 7 : Carte de localisation des 195 sites ICSP de la région Centre.



Le recueil des données a porté sur les informations suivantes, lorsqu'elles étaientaccessibles ou disponibles :

- description et historique du site (usine, friche industrielle, décharge, pollutionaccidentelle... et activités industrielles historiques) ;

- éléments administratifs sur l'activité (dossiers de demande d'autorisation, étudesd'impact, rapports administratifs type CODERST6, arrêtés préfectoraux relatifs à lasurveillance des eaux souterraines...) ;

- identifiant (numéros ou indice) des sites (base de données existantes BASOL,AELB, AESN, DREAL, n° SIRET) ;

- code NAF détaillé (Nomenclature d'Activités Française) et code DGPR7 de l'activité(niveau 1) ;

- études diverses (études environnementales, études hydrogéologiques, études depollutions type diagnostics ou évaluations des risques, travaux de dépollution) ;

- dispositif de surveillance de la qualité des eaux souterraines mis en place (réseau deforages ou de points de surveillance, programme de prélèvements et d'analysesétabli) ;

- données de suivi de la piézométrie, fiches de prélèvement des eaux souterraines etrésultats des analyses de la qualité des eaux souterraines disponibles.

Les sites ont tous été localisés (polygones du site et centroide8 correspondant).

Tous les points de contrôle (forages ou sources) identifiés dans les documents mis àdisposition ont été positionnés sur une carte IGN au 1/25 000 (minimum) et géo-référencés (Lambert II Étendu), afin de procéder à l'identification ou à l'attribution d'unnuméro d'identification dans la Banque nationale de données du sous-sol (BSS, géréepar le BRGM).

Cette démarche, nécessaire à la bancarisation des données analytiques, a été menéemême en l'absence de coupe technique et/ou de coupe géologique et/ou de fiche deprélèvement d'eau permettant de connaître les caractéristiques de l'ouvrage. Pourautant, il faut rappeler que ces informations techniques sont requises lors durenseignement de la BSS, mais aussi d'ADES (état, nature et fonction de chaque pointd'eau).

Dans certains cas enfin, des indices BSS ont aussi été attribués à des ouvrageslocalisés de façon peu précise (positionnement à partir de fonds IGN à une échelle1/25 000 ou moins). Des précisions sont requises dans ces situations, également defaçon à garantir la qualité et la fiabilité des informations de la BSS et d'ADES.

6 Conseil Départemental de l'Environnement, des Risques Sanitaires et Technologiques7 Direction Générale de la Prévention des Risques du Ministère en charge de l'écologie8 Point fictif situé à l'intérieur d'un polygone et dont les coordonnées correspondent généralement au

centre de ce polygone



Sur ce sujet des forages, on peut indiquer les éléments suivants :

- la nature de l'ouvrage (caractéristiques techniques) peut fortement influer sur lesrésultats d'analyse des eaux souterraines et doit être intégrée à toute interprétationde la qualité des eaux souterraines prélevées ;

- le taux de déclaration, obligatoire au titre du Code minier, des ouvrages au-delà de10 m apparaît extrêmement faible (environ 12 %).

2.3. BANCARISATION DES DONNÉES

La bancarisation des données se déroule selon les étapes décrites ci-dessous. Lefichier ACCESS contenant les tables des données bancarisées sous l'outil MOLOSSE9

est livré sur le CD accompagnant le rapport (pour les partenaires de l'étude).

2.3.1. Rappel sur l'organisation et le fonctionnement d'ADES et deMOLOSSE

ADES (Accès Aux Données des Eaux Souterraines) est l'interface qui permet lestockage et l'accès aux données sur les eaux souterraines à partir de réseaux dedonnées existants sur le territoire national.

L'accès à ADES se fait sur deux sites de diffusion différents.

- un site producteur ou professionnel : http://bdes.brgm.fr avec accès par mot depasse pour les producteurs des données du BRGM ;

- un site grand public : http://ades.eaufrance.fr où l'accès est limité pour les donnéesqualité (coordonnées géographiques).

Plusieurs outils sont proposés par ADES.

L'outil MOLOSSE (MOdule LOcal de Surveillance des Eaux Souterraines) est uneapplication Access à l'usage des producteurs. C'est l'un des moyens privilégiés pouralimenter la banque ADES qui est utilisé dans le cadre du projet. Il permet :

- l'importation des données depuis ADES ;

- l'exportation des données codifiée format SANDRE vers ADES ;

- l'acquisition des données (saisie directe, import) ;

- le contrôle des données ;

- la création des fiches ICSP ;

- la présentation et la cartographie des données qualité.

ADES propose également plusieurs applications facultatives comme QUALITEAU etPIEZEAU.

1 Module Local de saisie et de gestion des données sur les eaux souterraines - Interface ACCESS



QUALITEAU, par exemple, est une application qui permet la valorisation des donnéesvia le tracé des chroniques et la réalisation de calculs statistiques.

Les échanges et l'utilisation des données peuvent finalement être schématisés de lamanière suivante (Figure 8) :

^ ^ v3JFICSP ^—^

( D

PiezEau

. . . . . . . . . . J

Molosse

Ö Î—ADES

Ci

Valorisation

QualitEau

! —

)

SEQ, autres...

Figure 8 : Cartographie des relations entre les différents outils informatiques du projet.

1 - Importation du réseau des points d'eau de la région Centre et de la mise à jour des codes SANDRE.2 - Exportation de données analytiques spécifiques à chaque point d'eau du réseau.3 - Connexion depuis Molosse de l'outil FICSP des fiches de sites.4 - Valorisation des données depuis ADES à l'aide des applications (PiezEau, QualitEau, SEQ et

autres...).

2.3.2. Initialisation de la base de données MOLOSSE

La bancarisation des données sous MOLOSSE, puis le transfert de ces données sousADES, nécessitent dans un premier temps d'initialiser la base de données. Cetteinitialisation est réalisée de la manière suivante :

- initialisation du réseau de qualitomètres (forages - BSS du réseau RRICQCEN créépour le projet) : déclaration dans ADES de tous les forages attachés aux sitesétudiés ;

- déclaration dans la Banque du Sous-Sol (BSS) des points d'eau de suivi des sites(puits, forages, piézomètres...) pour attribution du numéro d'identification national



unique BSS. Cette tâche nécessite le contrôle des ouvrages déjà déclarés dans laBSS avec leur localisation sur les plans. Pour les ouvrages non déclarés, ellerequiert le repérage de leurs coordonnées géographiques précises sur des fondsIGN 1/25 000 et la préparation des dossiers de saisie dans la BSS. Les déclarationsont concerné la grande majorité des ouvrages ;

- initialisation des sites dans la banque de données locale MOLOSSE : déclarationdes sites, renseignement des informations les caractérisant (identifiants d'autresbases de données, codes divers d'activité...) et création des liens entre les sites etles forages.

2.3.3. Saisie des données et chargement dans MOLOSSE, puis ADES

La saisie et le chargement des données analytiques historiques ont été réalisés selonles principes et pour les paramètres décrits ci-après.

Identification des paramètres SANDRE10

Dans le cadre du suivi des eaux souterraines, certains paramètres classiquementanalysés ne sont pas codifiés par le SANDRE. Telles quelles, ces données ne peuventêtre ni saisies sous MOLOSSE, ni transférées sous ADES. Le travail a donc consistéà :

- établir la liste précise des paramètres recherchés et analysés ;

- établir, dans la mesure du possible, la correspondance entre ces paramètres et lescodes SANDRE avec l'unité de mesure correspondante (laquelle est prédéfinie) ;

- au besoin, faire une requête de codification au SANDRE ou faire une demande deprécisions sur les paramètres dosés par l'industriel.

Données analytiques

Les données analytiques « qualité » historiques sont regroupées par « prélèvements »(c'est-à-dire par opérations datées de prélèvement dans un ouvrage). Pour l'ensembledes sites ICSP retenus dans le cadre de l'étude, ces données ont été mises soussupport informatique (fichier EXCEL au format SANDRE simplifié), puis importées sousMOLOSSE, puis exportées vers ADES.

2.4. FICHES SIGNALÉTIQUES ET DE SYNTHÈSE DES SITES

Les projets régionaux de bancarisation visent à établir des fiches de synthèse des sitesICSP, en complément des informations saisies dans le module local de saisieMOLOSSE sur les points d'eau. Ces fiches permettent de stocker l'ensemble desinformations collectées dans les archives des DREAL sur les sites suivis, tels que lescontextes hydrogéologiques locaux, les dispositifs de suivi, les bilans et synthèses sur

10 Secrétariat d'Administration National des Données Relatives aux Eaux http://www.sandre.eaufrance.fr


Suivi de la qualité des eáux souterraines au droit des IC de la Région Centre

la qualité des eaux souterraines et les documents consultés associés (cartes,graphiques...).

L'objectif à terme est donc d'exploiter et valoriser les données de suivi qualité maisaussi d'évaluer l'évolution (dégradation, amélioration, stabilisation) de la qualité de lanappe à différents niveaux de restitution géographique (site, commune, département,région, bassin, masse d'eau...).

Les informations reportées dans ces fiches exploitent (et font ressortir les points clefs)les informations fournies dans les rapports d'études et les bilans du suivi par lesexploitants des ICSP aux DREAL au titre des arrêtés préfectoraux.

Elles comportent deux parties principales : la première factuelle et descriptive, ladeuxième s'efforçant de fournir un avis indicatif par site dans la mesure où les donnéesbancarisées le permettent (sur le dispositif de suivi, la qualité de la nappe suivie, sonévolution dans le temps et des éléments de synthèse).

Il est important de souligner que le report de ces différentes informations permet depréciser les données manquantes parmi celles mises à disposition par la DREAL auBRGM. Les fiches n'ont pas vocation à pointer des lacunes à l'intention des industriels,mais à informer la DREAL de documents ou d'informations attendues mais nontrouvées dans les dossiers collectés. Il n'est pas de la responsabilité du BRGM destatuer d'une quelconque façon sur la non-conformité d'un suivi par rapport auxprescriptions ou de pointer de façon exhaustive des lacunes dans les études desindustriels dont il n'a qu'une connaissance partielle.

Ces fiches, considérées comme non publiques, sont donc exclusivement destinéesaux DREAL et au MEEDDM. Les Agences de l'Eau en sont aussi destinataires au titrede partenaires du projet. Elles sont livrées au format numérique, avec les bases dedonnées associées, séparément du rapport final de nature publique.

2.4.1. Partie descriptive et factuelle

Chacune des fiches de sites synthétise les informations recueillies depuis le début dusuivi de la qualité des eaux souterraines par l'établissement industriel et intègrent ladescription du site avec :

- les éléments d'identification et les données administratives relatives au site(commune, raison sociale de l'entreprise, situation, activité, prescriptionsréglementaires, indices divers - SIRET, GIDIC11, AELB, AESN12, BASOL, BASIAS) ;

- la situation et l'historique des activités relatives au site : nature du site (industrie,décharge...), activité industrielle actuelle ou passée, situation actuelle (friche, site encours de réhabilitation...), historique éventuel des pollutions constatées (fuites,déversements...) et l'historique du suivi des eaux souterraines ;

11 Les codes GIDIC doivent être fournis par la DREAL12 Les codes AE doivent être fournis par les Agences de l'Eau concernées à partir de leurs fichiers



- la description du contexte hydrogéologique et le code du système aquifère au droitdu site ;

- l'environnement du site (position éventuelle de captages d'alimentation en eaupotable et eau industrielle et le cas échéant les puits privés recensés) ;

- la localisation du site (support IGN au 1/25 000) et le report du périmètre du site, dusens d'écoulement présumé de la nappe (quand cela est possible sur la base desrapports d'étude) et des points de prélèvements ;

- les éléments administratifs relatifs à la surveillance : date de l'arrêté préfectoral,contrôles préconisés (nombre de points de contrôle, nature des paramètres à suivre,fréquence des contrôles, date de début et fin des mesures) ;

- la description du réseau de surveillance prescrit et réalisé ; piézomètres, forages,puits, indice BSS des ouvrages ;

- les types de contrôles effectués (fréquence des prélèvements, type d'analyses,opérateurs, laboratoire...) ;

- une présentation succincte des principaux résultats des analyses chimiques à ladate de mise à jour (par point de prélèvement et par groupes de paramètres).

NB : Le producteur de données est responsable de ses données (localisation précisedu forage, aquifère capté, sens d'écoulement, valeurs des analyses et informations surles conditions d'obtention et la nature de ces analyses13). Si certaines de cesinformations étaient absentes des documents mis à disposition, il a été tenté, dans lecadre de l'étude, de fournir un complément d'information, lequel reste « supposé ».

2.4.2. Partie interprétative

À partir des données factuelles renseignées, l'information est valorisée au mieux, defaçon sommaire ; ainsi une réflexion a été menée sur :

- les usages constatés ou reportés sur les documents fournis des eaux souterraines ;

- le caractère adapté du programme de surveillance, à savoir :. le réseau de forages : les éléments présentés permettent-ils de s'assurer que les

réseaux sont bien conçus et adaptés à la situation, compte tenu des directionsd'écoulements, du fonctionnement des nappes, de leur vulnérabilité ?

. le programme de prélèvements et d'analyses : les éléments présentés permettent-ils d'apprécier si le programme est adapté au contexte hydrogéologique et auxpolluants recherchés (périodes et des fréquences de prélèvement, méthodesd'échantillonnage et d'analyse, limites de détection, etc.) ?

- - un commentaire sommaire et indicatif sur les résultats des analyses (historique desanalyses, dernières analyses communiquées), décliné selon :. l'existence d'un impact, associé (a priori) ou non au site,

13 Codes : remarques (type < seuil détection, > seuil saturation...), lieu d'analyse (laboratoire ou in situ),conformité et vraisemblance des valeurs, méthode d'analyse.



. l'évolution, apparente, et si cela est possible, de la dégradation constatée ou de laqualité générale des eaux.

Une synthèse résumant ces différents points est rédigée pour chaque site. Le caséchéant, les manques d'informations et lacunes dans les dossiers sont indiqués, ceux-ci ne permettant pas de fournir avis et synthèses.

Ces indications dont la nature reste informative à partir d'éléments transmis à une datedonnée, sont néanmoins susceptibles d'orienter les actions à mener pour améliorer lasurveillance, l'adapter au contexte, ou la réduire compte tenu des données àdisposition.

2.4.3. Présentation de l'application FICSP

L'ensemble des informations ci-dessus est saisi dans une base de données des Fichessur les Installations Classées et Sites Pollués, appelée FICSP, à l'aide d'uneapplication informatique développée à cet effet.

L'application FICSP permet de stocker et de restituer des informations (sous forme defiches) sur les sites ICSP. Elle est connectée à la base locale de données de qualitésur les eaux souterraines alimentant le système d'information ADES (partie deMOLOSSE14 également sous Access), afin de permettre les échanges de donnéesentre les deux bases (Figure 9).

Intorma-jdnsynitiése

Dormes quatae dessoutoiTBines

FICSP MOLOSSE ADES

FICSP = fiiiieOesireli base pat n»g«Dr|

Figure 9 : Place de l'outil FICSP dans le schéma d'organisation générale ADES et ICSP.

Bien que FICSP soit un outil local de saisie (sous Access 2003) qui permet deconnecter les tables FICSP à certaines tables de MOLOSSE et d'éviter ainsi les

14 MOLOSSE, version 8.05, Module LOcal de Saisie et de Surveillance des Eaux Souterraines : Voir leMode Opératoire MOLOSSE MO 03-9,



doublons d'informations déjà saisies dans ces tables, il n'est pas prévu à ce stade qu'ilpermette les transferts de données d'une application à l'autre.

À ce jour, FICSP (v2.4 2010) mis en place dans les SGR constitue un outil de saisie,consultation et édition de fiches axé sur la production des fiches dans un formatunique permettant des éditions (impressions papier et exports en fichiers PDF, etéventuellement Word pour les textes).

L'outil FICSP de saisie, consultation et édition des fiches est constitué de huit pages desaisie (formulaires et sous-formulaire) différentes qui correspondent aux grandesrubriques de la fiche de site ICSP (modèle d'impression de fiche détaillée) :

- Page 1

- Page 2

- Page 3

- Page 4

- Page 5

- Page 6

- Page 7

Généralités ;

Descriptif ;

Contexte hydrogéologique ;

Points d'eau ;

Programmes prélèvements et analyses ;

Qualité des eaux souterraines ;

Synthèse ;

- Page 8 : Sources d'information (documents consultés).

Des lexiques et des champs « Commentaires » au format texte y sont associés. Lesillustrations sont jointes à la base par insertion et peuvent être automatiquementéditées pour impression « papier » ou au format PDF des fiches complètes, site parsite ou par série de sites, ou encore par commune ou département.

Les illustrations Figure 10 et Figure 11 présentent l'écran d'accueil et l'écran du menu« impression » respectivement.



Fiche de site Installation Ciassee et Site Pollué

FICSP - Module total - Version : 2.4

Saisie Connexions Impressions Exploitation des données FICSP

Nouveau site

Site existant

Contact

Supprimer un site

Pilases de barmar¡sation

se de Données FICSP: WReüiiiJ.'V'mii't'ASdrXSGR centre\ICSP A[>E£i\bd_riCSP\CbN I Rli idoles .I-ICSP J.JM

de Données Molosse : D:\ lrdv.nl\ i l.jire\MOLOSSE V805\Mü(osse\Tables Molosse dnreuerttre2.mdb

Figure 10 : Page d'accueil de FICSP.

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J CfOfAKE WTERNE ROSIERE (CENIB FOODD3)

_J KS EWIPC*#O«^T (depourte chagnouO (CENIB. FMQD4)

J (Vienne i m * 4 Ga; • VEHZCH (ŒNIS_F000O5)

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J AUfc-lrfOval (ŒN1B FOOO1Î)

J E t lUHs lEH traclm 5NCF (CENÍ 8 FO00H)

D S d t o i M r v e t S K U (ŒNIS FOO015J

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Figure 11 : Exemple d'aperçu avant impression ou export PDF.



3. Bilan des sites et des données traités

3.1. SITES INDUSTRIELS TRAITÉS

La liste des sites traités, ainsi que les divers numéros de référence s'y rapportant, sontprésentés en Annexe 1. Le type d'aquifère au droit du site et sa vulnérabilité sontprésentés en Annexe 2. La répartition des sites ICSP par type de suivi réglementaire,est la suivante :

- nombre de sites inscrits dans BASOL : 108 (55 % des sites) ;

- nombre de sites soumis à l'article 65 : 89 (45 % des sites).

À noter qu'un site peut être à la fois inscrit dans BASOL et soumis à l'article 65. C'estle cas pour 14 sites de la région Centre.

Douze sites ne sont ni référencés dans la base BASOL, ni soumis à l'article 65, tout enétant suivis par l'administration (disposent d'un code GIDIC).

3.2. BILAN DE LA QUALITÉ DES RÉSEAUX ET DES CAMPAGNES DESURVEILLANCE RÉALISÉS SUR LES 195 SITES

Dans la partie interprétative des fiches de chaque site, des bilans sont réalisésconcernant la qualité des réseaux de surveillance et des programmes de prélèvementset d'analyses mis en place.

3.2.1. Bilan des réseaux de surveillance et nature des ouvrages

En ce qui concerne le réseau de surveillance et la nature des ouvrages, l'analyse sefait de la façon suivante :

- Adapté : lorsque des arguments permettent de conclure que les qualitomètres sontsitués en amont et en aval hydraulique des écoulements de la nappe etéventuellement des polluants au droit du site. D'autres critères sont pris en comptecomme le crépinage des qualitomètres... ;

- Insuffisamment adapté : lorsqu'il n'existe manifestement pas suffisamment deforages en amont ou en aval, ou lorsque la profondeur des qualitomètres n'est passuffisante, ou encore lorsque les qualitomètres sont contaminés ce qui ne permetplus d'apprécier l'étendue du panache de polluant... ;

- Caractère adapté incertain : des questions se posent, notamment lorsque l'on neconnaît pas avec certitude le sens d'écoulement de la nappe et donc sil'emplacement des ouvrages est correct, si le nombre de forage implanté estsuffisant ou non...



Finalement, un avis argumenté concernant le réseau de qualitomètres a pu être donnépour 193 sites ICSP. Pour deux sites, les bilans réseaux n'ont pu être établis parmanque d'informations (dossier suivi par la DDASS, non disponible à la DREAL) ouréseau non mis en place (mise en liquidation judiciaire de la société concernée).

L'examen des données pour les 193 sites concernés montre que (Tableau 4) :

- 61,5 % ont un réseau de surveillance des ouvrages adapté aux contexteshydrogéologique et industriel ;

- 20 % ont un réseau inadapté ;

- 17,9 % des sites, ont un réseau dont le caractère adapté est incertain.

Adaptation du réseau

Caractère adapté incertain

Réseau insuffisamment adapté

Réseau adapté

Nombre de sites

35

39

120

Tableau 4 : Bilan de l'adaptation du réseau de surveillance

3.2.2. Déclaration des ouvrages dans ADES

II a été dénombré 904 ouvrages déclarés dans ADES pour les sites ICSP traités, parmilesquels près de 88 % des ouvrages, soit 792, ont dû faire l'objet d'une déclarationpréalable en BSS dans le cadre de cette opération.

La distribution générale du nombre de points de surveillance par site est présentéeFigure 12. Plus de 35 % des sites disposent de trois points de surveillance ce qui estgénéralement le minimum demandé par la préfecture dans le cadre de la surveillancequalité des eaux souterraines des ICSP au titre de l'arrêté ministériel du 3 août 2001.Les points supplémentaires sont souvent des ouvrages existants (puits d'exploitationdes nappes à usages divers) qui complètent le réseau de surveillance.

De manière générale, on notera qu'il est parfois difficile de renseigner en totalité lesinformations habituellement requises pour la BSS. Les informations techniquesrelatives à l'ouvrage et à la géologie (coupe technique et géologique) sonteffectivement souvent incomplètes dans les documents mis à disposition.

Les données statistiques relatives aux qualitomètres sont les suivantes :

- nombre de sites concernés : 193 ;

- nombre moyen de qualitomètres par site : 4,9 ;

- nombre médian de qualitomètres par site : 3 ;

- nombre maximum de qualitomètres pour un site : 35 ;

- près de 83 % des sites possèdent au moins 3 points de surveillance et plus.



II est à noter que 36 ouvrages sont communs à deux, voire à plusieurs sites.

Nombre de qualitomètres par site

Figure 12 : Distribution du nombre de points surveillés par site.

Parmi les 904 ouvrages déclarés et rattachés aux sites traités, seuls 841 disposentde données. Certains ouvrages n'ont en effet jamais été prélevés ou ne disposent pasde données pouvant être bancarisées (imprécisions sur les substances recherchées,sur les dates, sur les unités...).

De plus, 71 ouvrages n'ont été échantillonnés qu'une seule fois. Généralement, il s'agitd'ouvrages récemment installés, mais il peut également s'agir d'ouvrages vandalisesou détruits lors de travaux de terrassement. Une attention particulière pourra êtreportée aux sites concernés par cette rubrique. Ces informations n'ont pas été prises encompte dans les statistiques suivantes car jugées non représentatives. Les calculssont réalisés entre la première et la dernière date de prélèvement mises à disposition.

La distribution de la durée de suivi des points de contrôle est présentée Figure 13.Les données statistiques relatives aux durées de suivi des points de contrôle sont lessuivantes :

- nombre d'ouvrages disposant des données liées à plusieurs prélèvements : 770 ;

- durée minimale de suivi : 63 jours ;

- durée maximale de suivi : 12 années ;

- durée moyenne de suivi : 4,2 années ;

- durée médiane de suivi : 3,8 années.



Durée de suivi des quai i tomé tres (mois)

Figure 13 : Distribution des durées de suivi des quatitomètres.

3.2.3. Programme de prélèvements et d'analyses

Des bilans sont également réalisés concernant les programmes de prélèvements etd'analyses mis en place sur les sites suivis. L'examen se fait selon le lexique suivant :

- Adapté : les fréquences de prélèvements et les paramètres suivis sont adaptées, lesvariations de la piézométrie sont suivies et cartographiées ;

- Insuffisamment adapté : lorsque, au regard des activités du site (actuelles etpassées), la liste des paramètres prescrits n'est pas suffisante ;

- Caractère adapté incertain : lorsque la liste des paramètres semble trop importante,ou lorsque les périodes entre les campagnes de prélèvement et d'analyses sont troplongues.

Adaptation du programme

Caractère adapté incertain

Programme insuffisamment adapté

Programme adapté

Nombre de sites

29

20

144

Tableau 5 : Bilan de l'adaptation du programme de surveillance.

- pour 73,8 % des sites, le programme de prélèvements et d'analyses est adapté àl'analyse des données de qualité ;

- pour 10,3 % des sites, le programme est inadapté ;

- pour 14,9 % des sites, le caractère adapté est incertain.



3.2.4. Périodicité des suivis « qualité »

La périodicité des suivis de la qualité des eaux souterraines prescrite et constatée sontprésentées Figure 14 et Figure 15, respectivement.

160

140

5 12°o 100

S 80

60

40

20

12

Périodicité prescrite (mois)

Figure 14 : Périodicité des suivis qualité prescrite.

120

100

tes

©

2Eo

80

60

40

20

0 D D3 4

[ = i n n n a U _ = = r n H a

6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 18 24 36

Périodicité constatée (mois)

Figure 15 : Périodicité des suivis qualité constatée.

Les sites où les prélèvements n'ont pas été possibles, en raison de l'absence deréseau ou d'ouvrages non productifs, ainsi que les sites où un unique prélèvement aété réalisé, n'ont pas été comptabilisés dans ces statistiques. De ce fait, lesstatistiques sur la périodicité constatée ont été réalisées sur un total de 187 sites.



Ces résultats montrent que, dans la majorité des cas (72,8 % des cas renseignés), lesindustriels respectent les prescriptions.

À noter que tous les bordereaux d'analyses n'ont pu être récupérés auprès dessubdivisions de la DREAL. Pour les inspecteurs subdivisionnaires, si une deuxièmephase de collecte n'a pas permis de les retrouver, cela signifie que ces campagnesn'ont jamais été effectuées ou que les résultats n'ont pas été communiqués parl'exploitant.

3.2.5. Prélèvements

Comme cité précédemment, 838 ouvrages disposent de données. Sur la base desrésultats traités, la distribution générale du nombre de prélèvements bancarisés (parpoint de contrôle) est présentée Figure 16.

Les données statistiques relatives aux prélèvements sont les suivantes (calcul pour841 ouvrages et 7 588 prélèvements) :

- nombre moyen de prélèvements bancarisés par ouvrage : 9 ;

- nombre médian de prélèvements bancarisés par ouvrage : 7 ;

- nombre maximum de prélèvements bancarisés pour un ouvrage : 49.

>O

£nEoz

90

80

70

60

50

40

30

20

10 nun • O n D • BnnnDa.n.n.

Nombre de prélèvements bancarisés

Figure 16 : Nombre de prélèvements bancarisés parqualitomètre.

On note que 8,4 % des ouvrages n'ont été échantillonnés qu'une seule fois depuis lamise en place de l'autosurveillance, pour des raisons expliquées dans le § 3.2.2, etque la majeure partie des ouvrages (74 %) dispose de moins de 10 campagnes deprélèvements d'analyses.



La distribution des périodes moyennes inter-prélèvements pratiquées (en mois) estprésentée Figure 17.

Les informations relatives aux périodes entre prélèvements pour les 770 ouvragesavec plusieurs analyses sont les suivantes :

- période moyenne entre deux prélèvements : 8,8 mois ;

- période médiane entre deux prélèvements : 6,7 mois.

160

140

¿ 120

P 100

-a£.aEoz

80

60

40

20

0CD 00 O

CNCMCM

' JCN

CDCN

COCN

1

nCDCO

D ü ö n

Période moyenne entre deux prélèvements (mois)

Figure 17 : Distribution des périodes moyennes entre deux prélèvements

3.2.6. Substances analysées

Les 7 588 prélèvements traités ont donné lieu à 148 040 analyses bancarisées, soitune moyenne de 19,5 analyses par prélèvements. Rappelons qu'un prélèvementcorrespond à une opération datée et qu'une analyse est un paramètre mesuré lors dece prélèvement.

Les données statistiques relatives à la quantité d'analyses bancarisées pour les 192sites ICSP disposant de données exploitables, sont les suivantes (Figure 18) :

- le nombre de données par site varie entre 19 et plus de 5 000, avec un maximumde 5 368 analyses pour un site ;

- la moyenne du nombre de données par site est de 796, la médiane étant à 505 ;

- 76,5 %, soit 147 sites ont moins de 1 000 données, a contrario 2 sites ont plus de5000 données, correspondant à 1 % des données bancarisées.



> 5000 données1,0%

1 à 99 données13,0%

1000 à 4999données

22,4%

\\

500à999 \ ^ ^données

27,6%

^ ^ ^ ^ ^ F \ 100 à 499^ ^ ^ ^ ^ ^ données^ ^ ^ ^ 35,9%

J

Figure 18 : Distribution de la quantité de données bancarisées par site ICSP.

Actuellement, trois groupes de paramètres chimiques (considérés commepotentiellement polluants pour les eaux souterraines) sont distingués pour leclassement des sites. Il s'agit :

- des molécules phytosanitaires (insecticides, fongicides...) ;

- des composés organiques (COHV, HAP...) ;

- des composés minéraux (As, Pb, Cd...).

Un quatrième groupe est constitué des paramètres physico-chimiques (pH, EH,conductivité...).

L'examen des données traitées permet d'établir la distribution des donnéesactuellement bancarisées, en travaillant par groupe de substances (Figure 19). Il estconstaté l'importance des micropolluants organiques, représentant plus de 20 % desdonnées disponibles.

L'ensemble micropolluants organiques et minéraux est majoritairement mesuré sur lessites (49,5%).



PRESENCE DES 3GROUPES DEPOLLUANTS

14,7%

WICFÎOPOLLUAisnrSORGANIQUES ET

PHYTOSAISITAIRES8,9%

MICROPOLLUANTSORGAMQUES

20,0%

MCROPOLLUANTS-MINERAUX

4,7%

PHYTOSAMTAIRES2,1%

MCROPOLLUANTSORGANIQUES ET

MINERAUX49,5%

Figure 19 ; Répartition du nombre de sites par type de polluants (%).

Sur un total de 192 sites ICSP possédant des données bancarisées, 163 d'entre euxont réalisé des mesures sur des paramètres physico-chimiques, type pH,conductivité... Néanmoins, nous verrons par la suite que les paramètres physico-chimiques (quatrième groupe) mériteraient d'être plus systématiquement caractérisés.

Une carte sur la région a été réalisée permettant de faire ressortir les sites ICSP où unconstat de dégradation historique ou actuelle a été démontré (149 sites), ainsi que lesfamilles de polluants recherchées par masses d'eau (Figure 20).



eauseiNeNORMaNDie

Carte des familles de polluantsprésentes par masses d'eau de

la région Centre

BassinSeine-Normandie

BassinLoire-Bretagne

• Micropolluants organiques et minerau*¡Ij M icropolluants oiga niques minerau* et physico-chimiquesI Oiganiques mine'au" physico-chimiques, micro biologiques et phytosanrtaues• Ofganiques minerau* physico-chimique microbiologiques ptiyio et pharmaceutique• Micropolluants organiques minerauv physico-chimiques et phylosanitairesH Mtcropolluants organiques et physico-chimiquesH Masses tfeau sans analyses

# Sites ICSP• Sites ICSP avec constat de degradation historique ou actuelle

KilonitUi

Projet ADES/1CSP CentieRapport BRGM RP-57739-FR

Figure 20 : Carte des familles de polluants présentes par masses d'eau de la région Centre.



Cette carte montre que la grande partie des sites ICSP avec « constat de dégradationdes eaux souterraines » se concentre sur trois masses d'eau (Tableau 6). Lesprincipaux polluants y sont recherchés : micropolluants organiques, minéraux,phytosanitaires, ainsi que des paramètres physico-chimiques.

Massesd'eau3210321140544070407440764077408040844085408640874088409040924094409541094111412241354137

Vulnérabilitéattendue

fortefortefaibleforteforteforteforte

moyennefortefaible

moyennemoyennemoyennemoyenne

fortemoyennemoyenne

forteforteforte

moyenneforte

Nbresite

1191138912211511321534211106

Tableau 6 : Liste des masses d'eau avec constat de dégradation.

3.2.7. Représentation cartographique par substances

Des représentations cartographiques par masse d'eau et par département ont étéréalisées, afin de visualiser les substances polluantes présentes sur les sites suivis.

La liste des substances représentées a été établie à partir de l'arrêté du 17 décembre2008 établissant les critères d'évaluation et les modalités de détermination de l'état deseaux souterraines et des tendances significatives et durables de dégradation de l'étatchimique des eaux souterraines.

L'arsenic, le cadmium, le plomb, le mercure, le trichloroéthylène, le tétrachloroéthylèneet l'ammonium sont les 7 paramètres minimaux retenus au niveau national. Étantdonné les résultats obtenus dans le cadre du projet, d'autres substancesreprésentatives de la pollution seront examinées : le benzène, le chlorure de vinyle, lechrome, les HAP, les HCT, les cyanures, les nitrates, les xylènes et le cis-1.2 DCE.



Les moyennes des résultats ont été réalisées sur l'ensemble des données disponiblesbancarisées. Les résultats inférieurs à la limite de détection ou de quantification deslaboratoires d'analyses ont également été comptabilisés dans les calculs de moyenne,la valeur retenue correspondant à cette limite (LD ou LQ).

Etant donné le nombre important de masses d'eau présentes sur la région et par soucide clarté, les cartes ont été réalisées par département. Elles figurent en annexe 3.

3.3. BILAN DE LA DÉGRADATION CONSTATÉE DE LA QUALITÉ DESEAUX SOUTERRAINES

Dans les fiches, des bilans sont également réalisés concernant la qualité des eauxsouterraines et se déclinent comme suit :

- présence ou non d'une dégradation - dégradation constatée entre l'amont et l'avalhydraulique du site ;

- importance de la dégradation en comparaison des limites et références de qualitédes eaux souterraines ;

- évolution actuelle de la dégradation.

3.3.1. Dégradation entre l'amont et l'aval hydraulique

Une majorité de sites ICSP (76 %) a actuellement, ou a eu sur la période étudiée, unimpact sur la qualité des eaux souterraines (Figure 21 ).

/Appréciationnon réalisable

10,3%

Absence dedégradationsignificative

13,3%

Dégradationactuelle ouhistoriqueconstatée

76,4%

Figure 21 : Bilan sur le constat de dégradation de la qualité des eaux souterraines.

L'appréciation est non réalisable sur quelques sites ICSP (10,3 %) du fait de l'absenceou de peu de recul des données de suivi sur ces sites (suivi inférieur à 2 années). Lemanque d'informations concernant, entre autres, le contexte industriel, le réseau de


Suivi de la qualité des eaux souterraines au droit des 1C de la Région Centre

forages et le programme de prélèvements ne nous permet pas non plus de statuer surune dégradation ou non entre l'amont et l'aval hydraulique du site.

3.3.2. Importance de la dégradation en référence aux critères de qualitéapplicables

Une majorité de sites (59,5 %) a ou a eu dans le passé des dépassements constatéset confirmés ou des dépassements quasi-systématiques pour une ou plusieurssubstances polluantes par rapport aux critères de qualité applicables au droit du site(Figure 22).

Les mesures réalisées sur 32 sites (16,4 %) n'ont montré aucun dépassement descritères de qualité applicables.

Pour de nombreux sites et en absence de données sur l'usage effectif de la nappe àproximité du site, l'usage en alimentation en eau potable a été retenu en se basant surle principe de précaution. Cet usage implique a minima de se référer aux limites etréférences de qualité des eaux destinées à la consommation humaine, définies dansl'annexe 13.1 de la première partie du livre III du Code de la Santé Publique mise àjour par l'Arrêté du 11 janvier 2007 ainsi que la Directive 98/83/CE du 3 novembre1998.

Pas dedépassement

confirmé16,4%

Dé passe me nt(s)constaté(s) etconfirmé(s) oudépassements

quasi-systématiques

59,5%

Appréciationnon réalisable

24,1%

Figure 22 : Bilan de la dégradation en référence au dépassementdes critères de qualité applicables.



3.3.3. Évolution actuelle de la dégradation

Comme cité précédemment, une dégradation actuelle ou historique a été constatée sur149 sites ICSP de la région Centre. Il n'est pas possible à ce stade de rechercher lesorigines de la dégradation, ce qui nécessiterait une étude approfondie du site.

La qualité de la nappe d'eau souterraine dégradée, actuellement ou dans le passé, aété jugée dans un « état stable ou quasi-stable » (teneurs en polluants mesurées dumême ordre de grandeur depuis plusieurs années de suivi), avec, toutefois, depossibles fluctuations ponctuelles des teneurs sur les périodes récentes ou passées,dans 41,5 % des cas (soit 81 sites) (Figure 23).

La qualité de la nappe d'eau souterraine a été jugée en cours d'amélioration pour 43sites (22,1 %) depuis le début du suivi. En revanche, elle a été jugée en cours dedégradation pour 6,7 % des sites suivis.

L'appréciation est non réalisable sur 29,7 % des sites, notamment si la période de suiviest inférieure à deux ans ou si elle n'est pas régulière, si le nombre d'ouvrages estinsuffisant...

Indíceseledégradation

6,7%

Indicesd'amélioration

22,1%

Appréciationnon réalisable

29,7%

Etat apparentstable ou

quasi-stable41,5%

Figure 23 : Bilan de l'évolution de la dégradation des eaux souterraines.

3.4. SYNTHÈSE SUR LE SUIVI DES SITES TRAITÉS (AVIS DU BRGM)

Le bilan du suivi des sites ICSP d'après les fiches de synthèse, soulève troisremarques. Il s'agit :

- du jugement généralement porté sur l'évolution de la qualité de la nappe d'eau par lebureau d'étude mandaté par l'exploitant ou l'exploitant lui-même ;



- de la difficulté de la gestion des masses d'eau en absence de valeurs génériques deréférence ;

- de l'attitude à tenir en présence d'une contamination significative mais non« préoccupante » et les critères d'acceptabilité d'une contamination des eaux.

3.4.1. Évolution de la qualité de la nappe d'eau

Dans la grande majorité des cas traités, le bureau d'étude ou l'exploitant émet unjugement sur l'évolution de la qualité de la nappe d'eau suivie (augmentation oudiminution des concentrations). Cette interprétation s'avère très souvent prématuréecompte tenu du peu de données disponibles et de la trop faible portée des chroniquesanalytiques et/ou piézométriques. Il s'agit là d'une conséquence d'une logique deprescription et d'obligations sur le court terme incompatible avec la périodicité desphénomènes hydrogéologiques et leurs mesures.

Les systèmes naturels sont effectivement trop complexes pour mettre en évidencefacilement une évolution. La variabilité est à la fois spatiale (à plusieurs échelles) ettemporelle (de plusieurs ordres). Cette variabilité est due à l'hétérogénéité des sols etdes roches (de phases et de structure), à leur comportement physique, chimique etbiologique et à l'inertie des systèmes hydrogéologiques. La compréhension d'uneévolution requiert un grand nombre de données qu'une analyse statistique permettrad'interpréter afin de mettre en évidence d'éventuelles différences et tendancessignificatives. Dans ces conditions, il est hasardeux de comparer deux valeursentre elles mesurées à plusieurs mois d'intervalle, en particulier lorsqu'ellessont déconnectées de leur contexte hydrogéologique.

Dans certains cas, une tendance peut probablement apparaître au bout de quelquesannées de suivi. Toutefois, il faut garder à l'esprit que divers processus peuventmodifier fortement les concentrations lors du prélèvement (succession d'annéessèches modifiant la zone de battement de la nappe, inversion temporaire de son sensd'écoulement...). Il paraît souvent préférable de limiter le nombre de paramètres àsuivre au bénéfice du nombre de prélèvements réalisés sur une année.

De ce fait, il est souvent conseillé dans les fiches de synthèse de poursuivre le suivi dela qualité de la nappe. D'une manière générale, les conclusions concernant ladiminution des concentrations devraient être étayées par la recherche d'une explication(notamment en croisant les chroniques analytiques, piézométriques et pluviométriques,d'identifier les mécanismes conduisant à la mobilisation en nappe de polluants, enreplaçant la mesure dans le schéma conceptuel hydrogéologique du site, etc.). Uninvestissement supplémentaire en vue de mieux comprendre le devenir despolluants au droit du site, permettrait probablement d'anticiper une évolutionnéfaste. Il s'agit de « justifier les choix techniques retenus » (ici la modification duprogramme de surveillance) au regard du schéma conceptuel de transfert et desenjeux (usages, ressources, etc.) comme recommandé par les nouveaux textes duMEEDDM portant sur la gestion des sites pollués (note du ministère du 8 février 2007).



3.4.2. Gérer en absence de valeurs génériques de référence : mieuxcomprendre le comportement des polluants

Concernant les valeurs de référence, les cas traités illustrent l'ambigüité relative àl'utilisation des VCI (Valeurs de Constat d'Impact) et VDSS (Valeurs de Définition deSource Sol) de l'ancien guide « Gestion des sites (potentiellement) pollués » duministère chargé de l'Environnement, élaboré par le BRGM. La présence de polluantsà des concentrations inférieures à la VCI justifie en pratique la non-action, car ellessont jugées « acceptables » pour le milieu. Dans le cas des sols pollués, ces valeursont souvent été utilisées à mauvais escient comme des objectifs de réhabilitation, cequi n'était pas leur vocation à l'origine. C'est ce détournement et ses conséquences surl'activité de la dépollution des sites qui a notamment conduit le MEEDDM à réviser lapolitique de gestion des sites pollués.

Les objectifs des nouveaux outils mettent l'accent sur :

- la recherche et le traitement des sources de pollutions (action de maîtrise dessources et de maîtrise des impacts devant concourir à l'amélioration globale desmilieux) ;

- ne plus assujettir les actions et mesures de gestions sur les seules considérationscalculatoires et sanitaires en replaçant d'emblée au premier plan la mesure(diagnostic), la qualité des études et expertise, et le pragmatisme ;

- gérer en prenant en compte le bilan environnemental global ;

- justifier les choix techniques retenus selon une approche multicritères : le bilancoûts/avantages (critères techniques, économiques, environnementaux,réglementaires, socio-politique, etc.).

Les nouveaux outils permettant d'interpréter l'état des milieux au regard des enjeux (lastratégie française est une approche spécifique par usages) sont l'IEM (Interprétationde l'État des Milieux) et le Plan de Gestion. Ces outils sont tout deux ancrés sur leschéma conceptuel de transfert et d'exposition permettant d'identifier les enjeux(source(s)/transfert(s)/enjeu(x)), lui-même alimenté après le diagnostic (constater etconnaître par des études documentaires de vulnérabilité, historiques, des visites deterrain et des investigations progressives et itératives).

L'objectif de l'IEM est d'apprécier dans un premier temps l'écart éventuel de la qualitédes milieux sous influence d'un site avec le bruit de fond du milieu puis dans unsecond temps d'estimer s'il y a incompatibilité de cet état avec les usages fixésconstatés faits de ces milieux (gestion hors site). L'IEM privilégie la mesure aux pointsd'exposition pour se soustraire autant que faire ce peut aux inévitables incertitudesliées aux modèles de transfert sécuritaires (intra ou trans-milieux). Les critèresd'appréciation de l'état des milieux, dès lors que le milieu est anomalique par rapportau bruit de fond, sont d'abord, s'ils existent, les critères réglementaires (sur l'eau quel'on boit, l'air que l'on respire, les aliments que l'on consomme), puis, à défaut, lerésultat d'un calcul d'exposition de type EQRS (Evaluation Quantitative des RisquesSanitaires).



Le Plan de Gestion vise à établir la compatibilité de l'état des milieux avec un projetdont on maîtrise les usages (gestion prospective sur site), l'objectif étant un projet/sitepas nécessairement propre mais en tout état de cause sûr.

Par cette approche, l'exploitant doit en priorité chercher à supprimer ou réduire lasource de pollution (par excavation, traitement sur place, confinement...). La source depollution est par définition un corps du milieu souterrain qui émet. La définition descritères permettant de délimiter la zone source est un pré requis au plan de gestion :ces critères sont construits sur des considérations techniques (bruit de fond,performance des techniques de dépollution, potentiel d'émission, etc.) et économiques(coûts des techniques de dépollution en fonction des performances attendues, etc.).Les pollutions résiduelles (pollution laissée sur place et qui ne peuvent être traitées nitechniquement, ni économiquement de façon raisonnable) devront être maîtrisées etacceptables, pour la population et pour l'environnement et une analyse des risquesrésiduels (ARR) sera réalisée. L'ARR est un outil de validation du Plan de Gestion. Ilconclue à l'acceptabilité du Plan de Gestion au regard des pollutions résiduelles et duprojet.

Les valeurs de référence doivent donc être définies au cas par cas :

- valeurs de niveau 1 : bruit de fond géochimique ou hydrogéochimique (fondnaturel) ;

- valeur de niveau 2 : bruit de fond anthropisé ;

- valeurs de niveau 3 : critères selon usages (AEP -> décret 1220-2000), critèresréglementaires et environnementaux (objectifs de qualité d'un SAGE, etc.) et àdéfaut, détermination des Concentrations Maximales Admissibles au moyen d'uncalcul EQRS à rebours sur la base des bornes d'acceptabilité des risques (taxiqueset cancérigènes) de l'EQRS, selon les connaissances toxicologiques du moment.

Pour revenir aux ICSP qui nous concernent, lors de la présence avérée decontaminants dans la nappe mais à faible concentration, il nous paraît essentiel d'avoirà l'esprit cette logique IEM. Comme nous allons le développer dans le paragraphe ci-dessous, il s'agit notamment de : i) rechercher et traiter d'éventuelles sources depollutions et ii) replacer d'emblée au premier plan la mesure (diagnostic), laqualité des études et expertise, et le pragmatisme en vue de mieux comprendrele comportement des polluants dans le contexte du site. Des progrès sont àréaliser concernant ce dernier point dans le cadre des suivis actuels des eauxsouterraines au droit des ICSP.

3.4.3. Que faire en présence d'une nappe contaminée, même faiblement ?

La présence de polluants dans la nappe phréatique, même à l'état de traces, doitalerter l'industriel de l'existence possible d'une source au droit du site qu'il exploite(présence d'une source de pollution non maîtrisée). Rappelons que la plupart des solset des roches sont des matériaux réactifs capables de fixer souvent efficacement lescontaminants (par adsorption, rétention capillaire, etc.).



Les nappes étant des milieux intégrateurs et dynamiques en milieu poreux (effets dedilution, dispersion, convection), une faible concentration dans la nappe peut résulterd'une contamination beaucoup plus importante du sol. À titre d'exemple, Luo et al.(2006) mesurent, dans des sols lessivés (Luvisols) similaires à ceux de nos régionstempérées, des coefficients de partage solide/solution moyens de 3 500, 1 000 et7 250 I kg"1 pour les métaux Cu, Cd et Zn respectivement. En d'autres termes, dans lecontexte d'étude de ces auteurs, si une analyse d'eau révèle la présence de Zn àhauteur de 0,5 mg I"1, la teneur dans le solide peut être estimée à 3 625 mg kg"1 (7 250fois plus). Pour les polluants organiques, seules les fractions mobiles, solubles etlessivables d'une zone source (sol ou zone source sur ou au sein de la nappe)contamineront la nappe.

Pour les cas traités jusqu'à présent dans le projet, l'interrogation sur l'existence mêmedes sources apparaît insuffisante. Leur caractérisation devrait être plus systématique.De même, le suivi d'autres paramètres chimiques des échantillons d'eauprélevés comme le pH, le Eh, les cations et anions majeurs comme Ca2+, Mg2+,Na+, K\ SO4

2', devrait être plus systématique, car ils font partie des paramètresqui apporteront des indications sur le fonctionnement physico-chimique dusystème et donc sur la prévision du comportement des polluants (indicateurs dedéséquilibres hydrogéochimiques liés à la présence de milieux pollués). Par exemple,parmi les cas traités dans la région Centre, certains résultats de suivi laissent à penserqu'une atténuation naturelle (réduction de la masse, de la concentration en polluantsous l'effet de mécanismes destructifs ou non sans intervention humaine) de lacontamination est en cours localement, notamment, du fait de la biodégradation descomposés chlorés. Le suivi du redox (Eh) et de la concentration en anions CI"permettrait de discuter cette hypothèse.

Par ailleurs, le développement de biotechnologies (dont les phytotechnologies) ainsique les caractérisations rapides in situ (par exemple, la fluorescence X portable quipermet l'analyse rapide des métaux dans les sols (voir Laperche et al., 2008), voire lestechniques géophysiques, ne semblent pas assez connues des industriels. Ces deuxdernières techniques permettent, selon le cas, d'appréhender les zones sources àmoindre coût. Les phytotechnologies permettraient dans certains cas de diminuersignificativement les coûts d'une remédiation. Par exemple, l'horizon superficiel dessols de certains sites contaminé par des Eléments Traces Métalliques, pourrait fairel'objet d'une réhabilitation par des phytotechnologies (extraction des ETM par desplantes). Plusieurs sociétés proposent actuellement ces technologies, mais il fautreconnaître que les mises en pratiques sont peu nombreuses.

Dans tous les cas, les nouveaux outils de gestion prévoient qu'après contrôle dessources et en l'absence de risques sanitaires, le site doit faire l'objet d'une analyse desrisques résiduels qui comprend une surveillance de l'évolution de la contamination(bilan quadriennal).

En résumé, en présence de faibles teneurs dans la nappe, l'accent doit être mis surune meilleure caractérisation de l'état de la contamination en vue de mieuxcomprendre son étendue spatiale. Cette caractérisation doit également mettre àdisposition les paramètres physico-chimiques permettant de décrire le devenir des



contaminants. Les informations peuvent être recueillies progressivement selon unprogramme réfléchi et devront être interprétées compte tenu de l'état actuel desconnaissances sur le comportement des polluants dans les milieux naturels complexes(sols et eaux).



4. Conclusion

Le projet de bancarisation et de valorisation des données relatives à la qualité deseaux souterraines au droit des installations classées et des sites inscrits dans BASOL(ICSP) s'est déroulée d'avril 2007 à décembre 2009. Les travaux ont permis derassembler, numériser et mettre en banque de données (MOLOSSE, FICSP,ADES) les informations sur le suivi qualité des nappes de 195 sites ICSP et de904 ouvrages de suivi.

Une fiche de synthèse a été réalisée par site comportant :

- les principales informations d'ordre administratives, géographiques, géologiques ethydrogéologiques ;

- l'historique du site et de sa surveillance des eaux souterraines ;

- des éléments de synthèse sur la qualité des eaux souterraines ;

- des informations et observations sur le dispositif de surveillance mis en place.

La bancarisation dans ADES de l'ensemble des données disponibles relatives à lasurveillance de la qualité des eaux souterraines au droit des sites ICSP a permisd'établir une valorisation cartographique des résultats en région Centre à l'échelle desmasses d'eau et de chacun des départements.

Les données bancarisées stockées dans les bases FICSP et ADES constituent des« bases de référence » utiles pour les gestionnaires de l'eau, les administrationschargées de l'inspection des Installations classées, et enfin, à terme, les industrielseux-mêmes et les bureaux d'études amenés à intervenir.

Concernant les résultats collectés et bancarisés, plus de 35 % des sites disposent detrois points de surveillance, ce qui est généralement le minimum demandé par lapréfecture dans le cadre de la surveillance de la qualité des nappes. Dans plus d'uncas sur deux, la périodicité des prélèvements est de six mois.

Le bilan concernant l'actuel mode de gestion des sites dont la nappe est contaminéemontre que les paramètres recherchés se limitent aux polluants eux-mêmes et parfoisau pH et à la conductivité. Dans certains cas, quelques paramètres chimiquessupplémentaires mériteraient d'être également caractérisés afin de mieux comprendrele comportement des contaminants dans la nappe et donc mieux anticiper uneéventuelle dégradation de sa qualité.

Malgré de nombreux constats du caractère adapté incertain ou insuffisamment adaptéde certains dispositifs mis en place et l'existence de chroniques de suivi souventincomplètes, les résultats obtenus pour la région Centre devraient permettre de faireprogresser la connaissance des pressions d'origine industrielle sur les nappes etaméliorer les dispositifs de suivi des eaux souterraines au droit des ICSP. Des actionspourront être menées sur les sites jugés prioritaires en termes d'impacts sur les eaux



souterraines, afin de limiter ou diminuer la dégradation des nappes polluées, maisaussi pour améliorer les réseaux et programmes de suivi mis en place par lesexploitants des sites.

Il importe dès à présent que des échanges aient lieu avec les responsables de lasurveillance des sites afin que l'implantation, les coupes techniques et géologiques, lanature, la fonction et l'état des points d'eau dont les informations sont trop succinctesou manquantes, soient correctement renseignées et fournies à l'inspection desinstallations classées et au BRGM dans le cadre de la BSS. Ces données représententune composante essentielle de la qualité du suivi, qui permettrait à court ou moyenterme d'améliorer l'interprétation des données analytiques et lever les incertitudes decertains dispositifs de surveillance plus ou moins adaptés.

Il est prévu par le MEEDDM et les DREAL que les données d'autosurveillance soienttransmises à partir de 2011 selon des procédures en cours de définition à l'aide d'outilsinformatiques. Une interface de télédéclaration par le biais d'internet, nommée GIDAF,des données d'analyses par ouvrage de suivi, campagne de prélèvement et substance,a été développée et testée à la demande du MEEDDM entre 2009 et 2010. Cet outilqui fera la connexion entre GIDIC et la banque ADES doit être mis prochainement àdisposition des industriels et de tous leurs intervenants.

La question de la mise à jour des données de suivi postérieures à 2006 (dernièreannée des dossiers collectés) reste posée, soit environ 4 années de suivi qui ne sontpas encore bancarisées dans ADES.

Par ailleurs, l'actualisation des fiches de suivi des sites ICSP et leur exploitation pour lasurveillance des masses d'eau sera également nécessaire afin de poursuivre lavalorisation des résultats de surveillance de l'évolution de la qualité des eauxsouterraines et de réaliser les bilans quadriennaux de surveillance.

Dans le prolongement de l'action actuelle de rattrapage historique, le programme quipermettra de pérenniser dans le temps la bancarisation et valorisation des données surla qualité des eaux souterraines des réseaux de contrôle des sites industriels ICSPsera à définir entre les partenaires (agences de l'eau, MEEDDM, DREAL...).



5. Bibliographie

Bataillard P. avec la collaboration de Mardhel V., Ouerghi Y., Leroy M.-L,Gaillard L., Sali N.-H. et Hubé D. (2009) - Suivi de la qualité des eaux souterraines audroit des Installations classées de la Région Centre - Phase 1. Rapport d'avancement.BRGM/RP-57312-FR, 49 p., 13 fig., 4 tabl., 2 ann.

Fauconnier D. (2007) - Outils et guides de gestion des sites et sols pollués :élaboration, réécriture, édition Conventions MEDAD-BRGM 2005-2006, BRGM/RP-55708-FR, 66 p., 2 ann.

Gravier A., Mardhel V. (2005) - Carte de vulnérabilité intrinsèque simplifiée des eauxsouterraines du Bassin Seine-Normandie. Rapport BRGM/RP-54148-FR.

Gravier A., Koch-Mathian J-Y, Mardhel V. et Nowak C. (2004) - Croisement desdonnées des sites BASOL avec la vulnérabilité simplifiée des nappes du bassin Seine-Normandie, rapport de synthèse. BRGM/RP-54257-FR, 95 p., 17 fig., 2 ann.

Koch-Mathian J.-Y., Chartier R. avec la collaboration de Chery L. et Baratón A.(2008) - Bancarisation des données de qualité des eaux souterraines relatives auxinstallations classées et sites pollués - Suivi national et développement des outils.BRGM/RP-56928-FR, 88 p., 4 ann.

Laperche V., Beaulieu M. et Auger P. (2008) - Caractérisation sur site et in situ desites et sols potentiellement pollués par spectrométrie de fluorescence X,Environnement & Techniques, 275, p. 37-43.

Luo X.-S., Zhou D.-M., Liu W.-H. and Wang Y.-J. (2006) - Solid/solution partitioningand speciation of heavy metals in the contaminated agricultural soils around a coppermine in eastern Nanjing city, China, Journal of Hazardous Materials, A131, p. 19-27.

Mardhel V., Normand M. (2006) - Mise en œuvre de la DCE. Identification etdélimitation des masses d'eau souterraines. Mise à jour 2005. Rapport final.BRGM/RP-54605-FR.

Mardhel V., Gravier A. (2006) - Carte de vulnérabilité simplifiée des eaux souterrainesdu bassin Loire-Bretagne. Rapport BRGM/RP-54553-FR.

Mardhel V. (2007) - Analyse de la vulnérabilité intrinsèque des eaux souterraines auxdroit des installations classées et sites potentiellement pollués -Région Centre. RapportBRGM non publié.

Guide MEEDDM : Maîtrise et Gestion des Impacts des Polluants sur la qualitédes eaux souteraines, 08/02/2007, mis à jour en septembre 2009, sur : http://www.sites-pollues. développement-durable. qouv.fr/DocumentsDiaqnostics.asp#GuideEaux.


Suivi de la qualité des eaux souterraines au droit des \C de la Région Centre

Guide pratique des substances toxiques dans les eaux douces et littorales dubassin Seine-Normandie (2008), Agence de l'eau Seine-Normandie et Aquascop.

Surveillance des eaux souterraines dans le contexte des sites pollués (2008) -Etude Record n°06-1015/1A httpV/www.record-net.org/record/etudesdownload/recordOe-1015_1A.pdf.

Synthèse de valeurs réglementaires pour les substances chimiques, en vigueurdans l'eau, l'air et les denrées alimentaires en France au 1er décembre 2007.Rapport d'étude INERIS N° DRC-07-86177-15736A, 81 p.

Le système d'évaluation de la qualité des eaux souterraines. SEQ-Eauxsouterraines (2002). Études des agences de l'eau n° 80.

SANDRE (1997) - Dictionnaire des données - Référentiel hydrogéologique, 62 p.

Principaux sites Internet :

BRGM : http://www.brgm.fr/

ADES site public : http://www.ades.eaufrance.fr/

AD ES site producteur : http://bdes.brqm.fr/

Agences de l'eau : http://www.lesaqencesdeleau.fr/

BASOL : http://basol.environnement.gouv.fr/

BASIAS : http://basias.brom.fr/

INSEE : http://www.insee.fr

INFOTERRE : http://infoterre.brqm.fr/

ONEMA : http://www.onema.fr/

Portail de l'eau : http://www.eaufrance.fr

Sites et sols pollués : http://www.sites-pollues.developpement-durable.gouv.fr

SANDRE : http://sandre.eaufrance.fr/

Site des Installations Classées : httpV/installationsclassees.écologie.gouv.fr/

Réglementation :

Directive n° 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l'eau(JOUE n° L 327 du 22 décembre 2000).



Directive n° 2006/118/CE du parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006sur la protection des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration (JOUE n°L 372 du 27 décembre 2006).

Décision n°2455/2001/CE parlement européen et du Conseil du 20 novembre 2001établissant la liste des substances prioritaires dans le domaine de l'eau et modifiant ladirective 2000/60/CE.

Loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques (1) (JO n°303 du 31 décembre 2006).

Loi n° 2004-338 du 21 avril 2004 portant transposition de la directive 2000/60/CE duParlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour unepolitique communautaire dans le domaine de l'eau (1) (JO n° 95 du 22 avril 2004).

Arrêté du 2007-01-11, relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et deseaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R. 1321-2, R.1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 du code de la santé publique.

Arrêté du 3 août 2001 portant révision de l'article 65 de l'arrêté du 2 février 1998 relatifaux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute naturedes installations classées pour la protection de l'environnement soumises àautorisation (JO du 7 octobre 2001).

Arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsiqu'aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection del'environnement soumises à autorisation (JO du 3 mars 1998).

Circulaire DCE n° 2007/23 du 7 mai 2007 définissant les « normes de qualitéenvironnementale provisoires (NQEp) » des 41 substances impliquées dansl'évaluation de l'état chimique des masses d'eau ainsi que des substances pertinentesdu programme national de réduction des substances dangereuses dans l'eau ». Cettecirculaire fixe également les objectifs nationaux de réduction des émissions de cessubstances et modifie la circulaire DCE 2005/12 du 28 juillet 2005 relative à ladéfinition du « bon état » (publiée au BO).

Circulaire DCE 2006/18 du 21 décembre 2006 relative à la définition du « bon état »pour les eaux souterraines, en application de la Directive 2000/60/DCE du 23 octobre2000 du Parlement et du Conseil établissant un cadre pour une politiquecommunautaire dans le domaine de l'eau, ainsi qu'à la définition de valeurs-seuilsprovisoires applicables pendant la phase transitoire (publiée au BO).



Normes

Eaux souterraines

- AFNOR - Norme X10-999 « Forage d'eau et de géothermie - Réalisation, suivi et abandond'ouvrages de captage ou de surveillance des eaux souterraines réalisés par forages », avril2007.

- AFNOR - Norme NF ISO 5667-3 « Qualité de l'eau - Échantillonnage - Partie 3 : lignesdirectrices pour la conversation et la manipulation des échantillons d'eau », juin 2004.

- AFNOR - Norme ISO 5667-18 « Qualité de l'eau - Échantillonnage - Partie 18 : lignesdirectrices pour l'échantillonnage des eaux souterraines sur des sites contaminés », avril 2001.

Étude RECORD n° 06-1015/1A 76

- AFNOR - Fascicule de documentation FD X 31-615 « Qualité du sol - Méthodologie dedétection et de caractérisation des pollutions - Prélèvement et échantillonnage des eauxsouterraines dans un forage », décembre 2000.

- AFNOR - Fascicule de documentation FD X 31-614 « Qualité du sol - Méthodologie dedétection et de caractérisation des pollutions - Réalisation d'un forage de contrôle de la qualitéde l'eau souterraine au droit d'un site potentiellement pollué », octobre 1999.

- AFNOR - Norme ISO 5667-14 « Échantillonnage - Partie 14 : Lignes directrices pour lecontrôle de la qualité dans l'échantillonnage et la manutention des eaux environnementales »,septembre 1998.

- AFNOR - Norme NF-EN- ISO 5667-1 « Qualité de l'eau. Échantillonnage. Partie 1 : guidegénéral pour l'établissement des programmes d'échantillonnage », janvier 1980.

Sols

- AFNOR - Norme NF ISO 10381-8 « Qualité du sol - Échantillonnage - Partie 8: Lignesdirectrices pour l'échantillonnage des stocks de réserve », 2006.

- AFNOR - Norme NF ISO 19258 (X 31-606) « Qualité du sol - Guide pour la détermination desvaleurs de bruit de fond », 2006.

- AFNOR - Norme NF ISO 10381-5 (X 31-008-5) « Qualité du sol - Echantillonnage - Partie 5 :lignes directrices pour la procédure d'investigation des sols pollués en sites urbains etindustriels », décembre 2005.

- AFNOR - Norme NF ISO 15175 « Qualité du sol - Caractérisation des sols en relation avec lanappe phréatique », 2004.

- AFNOR - Norme NF EN ISO 10381-4 (X 31-008-4) « Qualité du sol - Echantillonnage - Partie4 : Lignes directrices pour les procédures d'investigation des sites naturels, quasi naturels etcultivés », octobre 2003.

- AFNOR - Norme NF ISO 10381-1 (X 31-008-1) « Qualité du sol - Echantillonnage - Partie 1 :Lignes directrices pour l'établissement des programmes d'échantillonnage », mars 2003.

- AFNOR - Norme NF ISO 10381-2 (X 31-008-2) « Qualité du sol - Echantillonnage - Partie 2 :Lignes directrices pour les techniques d'échantillonnage», mars 2003.

- AFNOR - Norme NF ISO 15903 (X 31-005) « Qualité du sol - Format d'enregistrement desdonnées relatives aux sols et aux sites », 2003.



- AFNOR - Norme NF ISO 10381-6 (X 31-008-6) « Qualité du sol - Echantillonnage - Partie 6 :lignes directrices pour la collecte, la manipulation et la conservation de sols destinés à uneétude en laboratoire des processus microbiens aérobies », mai 1994.

- AFNOR - Norme NF X 31-100 « Qualité des sols - Échantillonnage - Méthode de prélèvementd'échantillons de sol », 1992.



6. Glossaire

Abréviations

ADES : Banque nationale d'Accès aux Données des Eaux Souterraines.www.ades.eaufrance.fr

AELB : Agence de l'Eau Loire-Bretagne

AESN : Agence de l'Eau Seine-Normandie

AEP : Captage d'Alimentation en Eau Potable.

AP : Arrêté Préfectoral.

BASIAS : Base de données des Anciens Sites Industriels et Activités de Service.http://basias.brgm.fr/

BASOL : Base de données des sites faisant l'objet d'une action de la part des pouvoirspublics à titre préventif ou curatif. http://basol.ecologie.gouv.fr

BSS : Banque de données du Sous-Sol, gérée par le BRGM, recense les foragesdéclarés de plus de 10 m de profondeur, http://infoterre.brqm.fr/

DCE : Directive Cadre Eau

DDASS : Direction des Affaires Sanitaires et Sociales

DRIRE : Direction Régionale de l'Industrie et de l'Environnement

DREAL : Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement

GIDIC : base de données et application de gestion des installations classées.

GIDAF : Gestion Informatisée des Données d'Autosurveillance Fréquente, outilinformatique de transmission des données de surveillance par internet

ICSP : Installations Classées et Sites Pollués

IGN : Institut Géographique National

MEEDDM : Ministère de l'Écologie, de l'Energie, du Développement durable et de laMer



MOLOSSE : Module local de saisie des données sur les eaux souterraines, associé àFICSP, module de saisie des fiches de sites ICSP

NAF : Nomenclatures des Activités Françaises.

NGF : Nivellement Général Français

SANDRE : Service d'Administration Nationale des Données et Référentiels sur l'Eau. Ilest chargé d'élaborer le langage commun utilisé pour décliner les données sur l'eau.SDAGE : Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des EauxSGR : Service Géologique Régional

SDAGE : Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux

SIG : Système d'Information Géographique

SIRET : Numéro de 14 chiffres identifiant d'établissement(http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?paae-definitions/numero-siret.htm')

SIRET : numéro à 14 chiffres identifiant chaque établissement des entreprisesrépertoriées dans SIRENE (répertoire national des entreprises et de leursétablissements)

ZS : Zone Saturée

ZNS : Zone Non Saturée



Définitions

Aquifère : Terrain perméable, contenant une nappe d'eau souterraine, suffisammentconducteur pour permettre l'écoulement significatif d'une nappe et le captage dequantités d'eau appréciables.

Bilan quadriennal : II a pour objet, sur la base d'une analyse des résultats de lasurveillance environnementale mise en œuvre sur la période quadriennale écoulée,d'asseoir les modalités de surveillance pour les quatre années suivantes.

Crépine : tubage dont la paroi est percée d'ouvertures de formes diverses disposéesrégulièrement, à travers lesquelles l'eau de l'aquifère pénètre dans le forage.

Eaux souterraines : Toutes les eaux se trouvant sous la surface du sol dans la zone desaturation qui sont en contact direct avec le sol.

Exploitant : Toute personne, physique ou morale, qui exploite une installation (titulairede l'arrêté d'autorisation), ainsi que celle qui détient ou s'est vu déléguer un pouvoiréconomique déterminant sur celle-ci (Loi n° 76.663 du 19 juillet 1976, décret n°77.1133 du 21 septembre 1977).

Hydrogeologie : Science des eaux souterraines, comprises dans les sciences de laTerre ; connaissance des conditions géologiques et hydrologiques et des loisphysiques qui régissent l'origine, la présence, les mouvements et les propriétés deseaux souterraines. Applications de ces connaissances aux actions humaines sur leseaux souterraines, notamment à leur prospection, à leur captage et à leur protection.

Impact : Effet d'une action, d'un aménagement, d'une exploitation de matièrepremière..., sur un milieu naturel, des organismes, un écosystème, des paysages...

In situ : Mesure ou traitement en place, dans l'environnement naturel (terme latin).

Masse d'eau : terme technique introduit par la directive-cadre sur l'eau pour désignerune partie de cours d'eau, de nappes d'eau souterraine ou de plan d'eau. Ce quidifférencie une masse d'eau d'une autre, c'est la possibilité ou non d'atteindre le mêmeobjectif.

Cette possibilité dépend d'une part des types naturels auxquels elles appartiennent(différencier un cours d'eau de montagne d'un cours d'eau de plaine par exemple) etd'autre part des pressions liées aux activités humaines qui s'exercent sur elles(différencier un cours d'eau soumis à de nombreux rejets d'eaux usées d'un coursd'eau dans lequel se déversent peu ou pas de ces eaux).

Molosse : Module local permettant d'associer aux points d'eau les données des thèmeshydrogéologie, quantité, qualité, descriptif du point d'eau et permettant de gérer lessites industriels et d'établir les liens avec les points d'eau. Il ne permet pas de gérer les



réseaux, ni l'affectation des points aux réseaux. Il constitue l'interface producteur dedonnées/ADES.

Nappe : Eaux souterraines remplissant entièrement les pores d'un terrain perméable(aquifère) de telle sorte qu'il y ait toujours liaison par l'eau entre les pores ; la nappes'oppose à la zone non saturée sus - jacente ; une nappe peut recevoir différentsqualificatifs relatifs à son gisement (nappe alluviale...), à ses conditionshydrodynamiques (nappe captive ou libre, artésienne...), ou à des caractéristiques del'eau (nappe salée ou thermale...).

Niveau piézométrique : Ils permettent de tracer des courbes de niveau d'une nappeobtenues à la suite des mesures de pression hydraulique dans différents piézomètreset de déterminer la pente d'écoulement de la nappe.

Piézomètre : dispositif servant à mesurer la hauteur piézométrique en un point donnéd'un système aquifère, laquelle indique la pression d'eau en ce point, en permettantl'observation ou l'enregistrement d'un niveau d'eau libre ou d'une pression.

Point d'eau : Accès naturel (source) ou artificiel (forage, drain, puits...) aux eauxsouterraines

Polluant : Produit, substance ou composé chimique responsable d'une pollution. Ondistingue les polluants primaires, rejetés directement dans le milieu naturel, despolluants secondaires qui proviennent de réactions sur les premiers, ou entre eux.

Pollution : Introduction, directe ou indirecte, par l'activité humaine, de substances,préparations, de chaleur ou de bruit dans l'environnement, susceptibles de contribuerou de causer :

- un danger pour la santé de l'homme,

- des détériorations aux ressources biologiques, aux écosystèmes ou aux biensmatériels,

- une entrave à un usage légitime de l'environnement.

Qualit'eau : logiciel d'application permettant la visualisation de chroniques à partir desdonnées de Molosse.

Qualitomètre : dispositif servant à mesurer la qualité d'un point donné d'un systèmeaquifère soit directement ou indirectement par le prélèvement d'un échantillon.

Réhabilitation : Ensemble d'opérations (réaménagement, traitement de dépollution,résorption, contrôles institutionnels...) effectuées en vue de rendre un site apte à unusage donné. Cette opération englobe à la fois les opérations de traitement dedépollution, celles de confinement et de résorption des déchets sur un site pollué envue de permettre un nouvel usage.

Site industriel : Secteur géographique correspondant à l'emprise industrielle (limites depropriété).



Transfert : Migration de substances dissoutes ou non à l'intérieur d'un sol, à travers ouà sa surface, causée par l'eau, l'air et les activités humaines, ou bien par lesorganismes du sol.

Unité de gestion : Entité hydrogéologique définie dans une étude BRGM (rapportBRGM/RP-50569-FR) pour la région Midi-Pyrénées. Elles délimitent des unitésd'écoulement. Les unités de gestion sont classées en cinq grands types d'écoulementdont le contour est fondé sur le phénomène prépondérant d'écoulement de l'eau depluie après son impact sur le sol : infiltration et/ou ruissellement.

Usage de l'eau :

- le captage, la distribution et la consommation d'eau de surface ou d'eau souterraine,

- toute autre utilisation d'eau de surface ou souterraine susceptible d'influer demanière sensible sur l'état écologique des eaux.

(issu de la proposition de directive cadre sur l'eau - projet COM 97-49 du 26 février1997).

Vulnérabilité des eaux souterraines : Ensemble des caractéristiques d'un aquifère quidétermine la plus ou moins grande facilité d'accès à ce réservoir et de propagationdans celui - ci d'une substance considérée comme indésirable.

Voir aussi le glossaire des définitions de BASIAS :http://basias.brgm.fr/definitions.asp



Annexe 1

Liste des sites ICSP de la région Centre


N°PHASE

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Commune

BOURGES

BOURGES

VIER2ON

VIERZON

BOURGES

SAI NT-F LORE NT- SUR-C HER

VIERZON

BOURGES

LUNERY

SANCOINS

SAINT-FLORENT-SUR-CHER

SAI NT -FLORE NT- SU R-CH ER

PIERRES

BONNEVAL

SAN CHE VILLE

SANCHE VILLE

VOVES

CHATEAUDUN

AUNEAU

AUNEAU

AUNEAU

DREUX

DREUX

AUNAY-SOUS-CRECY

DREUX

VILLEMEUX-SUR-ËURE

EPERNON

CHARTRES

PRUDEMANCHE

LUCE

VEfîT-EN-DROUAIS

LUGE

MAILLEBOIS

CHARTRES

VERNOUILLET

EPERNON

LUCE

BROUE

SAINT -P1AT

DREUX

DREUX

VOVES

TREON

TOUR Y

SAINT-LUBIN-DESJONCHERETS

DIORS

CHATEAUROUX

ARDENTES

SAINTE-LIZA! GNE

CHABR1S

POINCONNET(LE)

LUGA Y -LE-MALE

LEVROUX

SAI NT -PI ER RE-DE S-C ORPS

METTRAY

TOURS

SAINT-PIERRE-DES-CORPS

SAINT-ANTOIME-DU-ROCHER

RSGNAC-SUR-iNDRE

SAI NT -PI ERRE-D E S-CO R PS

SAiNT-PIERRE-C'ES-CORPS

CHINOM

SAI NT -PI ER RE-DES-COR PS

SAINT-PIERRE-DES-CORPS

FOSSE

GIEVRES

VENDOME

SAINT-ETIENNE-DES-GUERETS

NEUVY

M ONTO IRE-SUR-LE-LOIR

M ONTO IRE-SUR-LE-LOIR

ROMORANTIN-LANTHENAY

BLOIS

ESCRENNES

COURTENAY

FONTENAY-SUR-LOING

SAI NT -J EAN-OE -LA-R U ELLE

ORLEANS

SERMAISE

QIEN

SAI NT-DENI S-DE-L1 HOTEL

SEMOY

SARAN

CHALETTE-SUR-LO1NG

OU2OUER-SUR-LOIRE

PUISEAUX

SERMAISE

ORMES

SER WAISE

FLEURY-LES-AUBBAiS

VITRY-AUX-LOGES

ORMES

GHAINGY

BEAUNE-LA-ROLANDE

PITHIVIERS

OUTARVILLE

SAI NT -.i EAN -DE -LA-R U E LLE

SAINT-CYR-EN-VAL

CHALETTE-SUR-LOING

FLEURY-LES-AUBRAIS

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CEN45 00032

CEN45_00035

NOM .SITE

ANCIENNE USINE A GAZ - BOURGES

MBDA-Bourqes Aéroport

TIMKEN (Ancienne NADELLA|

USINE PARKER HANNEFIN (EX DENI SON HYDRAULICS)

FONDERIE MANOIR INDUSTRIES

Usine LE NIGEN

Ancienne Usine a Gaz - VIERZON

ISS ENVIRONNEMENT (déposante cîiaqnoun)

DECHARGE INTERNE ROSIERE

BONIS

touqauli

LISI auiomoiiVc

SUPERTAPE

HECKITT BENCKISER

DELCEN

CHOOUET

YARA France

PAULSTRA

USINEAPS-PROTASUR

HUHTAMAKI France

LE GENDRE DELPIERRE

ACUMENT (eiiNOMELi

Perfect Circle Europe

HurelArcErxjrais

VALEO

REICO

SOFCA

LA MARE AUX MOINES

SITA CENTRE OUEST

SCAEL

ONYXSOCCOIM

HYDRO ALUMINIUM EXTRUSION France

LORILLEUXSA

SNAPPON

VOSSDITPIBUTION

EXPANSCIENCEA

TOTALRatfmaqe Distribution

CLAIRCELL

CHROMIX

DECHARGE DE "LÄRCHE DU GAZON"

CALDEO

3VR (A V B)

HuielArc

Sucrerie de Toury

TSEL

MONTUPET

HYDRO ALUMINIUM

PARQUETERÍE BEPRICHONNE

SAINTE LlZAiGNE SNC

S.ETS

RENCASTfex VALFOND)

FOMES

INITIATIVE DECORATION

GROUPEMENT PETROLIER (GPSPC)

DE SANQOSSE

ST MICROELECTRONICS

LARIVlERE

SOCAGRA

Union SET CENTRE APPRO

S A CHROM'FLASH

EIFFAGE IMMOBILIER CENTRE EDF

SNBCO - PBM OUEST

Société de Stockaqe de l'Ouest (SSO)

Pinauli Centre Ouest (PBM)

APPRO SERVICE

ONI VINS

THALES AVIONICS

SYNTHRON

BARILLET VITRY

DEMARAIS INDUSTRIE

Décharges des Galliènes

ANCIENNE USINEA GAZ - ROMORANTÍN

UÛEA

GALVA45

ECOLOGISTIQUE

LOIRET AFFINAGE

PINAULT

SIFA TECHNOLOGIES

ALSER INNOVATION

Ancienne Usine à Gaz - GIEN

COMAP INDUSTRIES

ROHM AND HAAS

ORVADE

CAPROGA

MILLET HENRY

THOMSON-CSF

SOFEDIT

ND LOGISTICS

CHRYSO

GRANDE PAROISSE SA

Exploitations Forestières BARILLET

USDA (Union Sucrerie Distillerie Aqncoie)

COMITECENTRAL D'ENTREPRISE DESOCCOIM

STORAPRO STOCKAGE

B M C E P O I N T P

STECO

FEDERAL MOGUL

BRENNTAG

HUTCHINSON

Sociélêdes Comptoirs eœno Normandie (CHAMPION)

BASSIN

LB

LB

LB

LB

LB

LB

LB

LB

LB

LB

LB

SN

LE

LB

LB

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LB

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4545

Commune

VIERZON

VIERZON

VIERZON

MQULINS-SUR-YEVRE

BANNAY

SAINT-AMAND-MONTROND

BOURGES

MEHUN-SUR-YEVRE

SAINT-DOULC HARD

THENIOUX

VIERZON

VtERZON

BOURGES

BOURGES

OR VAL

MEREAU

ARGENT-SUR-SAULDRE

SAINT-DOULCHARD

BOURGES

CHAROST

VIERZON

VIEFIZON

BOURGES

CHARTRES

DREUX

LUCE

DREUX

GALLAR DON

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EPERNON

LUIGNY

EPERNON

BAILLEAU-ARMENONVILLE

CHARTRES

FRA2E

SAI NT-PI AT

COULOMBS

DREUX

ILLIERS-COMBRAY

THIRON-GARDAIS

THIRON-GARDAIS

SAINT-BENOIT-DU-SAULT

BU2ANCAJS

SAINT-MAUR

CHATEAUROUX

SAINT-AOUSTRILLE

CHATRE(LA)

SAINT-AOUSTRILLE

BAUDRES

BUZAN C AI S

BUZ AN GAI S

VEIGNE

CORMERY

SAINT-PI ER RE-DES-CORPS

DESCARTES

VILLEPBON

LAMOTTE-BEUVRON

SAINT-OUEN

BLOiS

VENDOME

SALBRIS

VENDOME

SALBRIS

RO MORANT I N- LANT H ENAY

RO MORANT IN - LANT H ENAY

RO MORANT IN • LANT H ENAY

R 0 MORANT IN - LANT HENAY

VENDOME

MOREE

VINEUIL

OUZOUER-LE-DOYEN

MER

VILLEBOUT

BLOIS

LAMOTTE-BEUVRON

M ONT-PR ES-C HAM BORD

CORMENON

SALBRIS

CORMENON

NOUAN-LE-FUZEUER

NOUAN-LE-FUZELIER

SEMOY

SAINTvIEAN-DE-BRAYE

SAI NT -J EA N -DE-BRAYE

WEZIERES-LEZ-CLERY

SAINT -Al GNAN-DES-GUES

CHEVILLY

FERTE-SAINT-AUBIN(LA)

PITHIVIERS

PÍTHIVIERS

PITHIVIERS

MONTEREAU

MIGNERES

BAZ 0 C H ES- LES-GALLERAN DES

BAZ 0 C HES-LES-GALLERAN DES

CODE ICSP

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CEN45 00033

CEN45_00034

CEN45 00036

CEN45 00037





NOM SITE

CASE

Déposante GESSET

USINE CEACFULMEN

EPIS CENTRE (MOULINS)

Dépôt d'nydrocarbures P1COTY

SYNERGIE EMBALLAGE

AEP

Nexans

Statßn service SHELL

SPC H

Etablissement Traction SNCF

PAULSTRA

GIAT - Guerry

GIAT - Lahitolle

Aieliersd'Orval

SMIPE

CALDEO

DEPOT BP FIOUL SERVICES

F F D M Pneumal

Sandvik-Precitube

Déposante Jean GESSET

Depot de boues de la ville de vierzon

GAUMET

station service CARREFOUR

Beautour ipsen industrie

Hydro Aluminium Efl tuaan Service

SVfl - Société de Vidanqes Réunies

MTH

Station service qaraqe Dateur

FCI Automotive

CMS Hiqh Tech

Sealed Air

Stiel! Direct

Ancienne usine âqaz - Chartres

TOTAL France

Etablissement Roy

RVM

LG Philips Displays

IBP France

SCMMB

CLIP

SITRAM

GMC

EPIS-CENTRE

Station service ELFANTAR

Décfiarqe de Samt-Aoustnlle

Subdivision DDE

Anatr.dsùx BPd'ISSO-dur.

CET de Baudres

GALVA PLUS

P.S.G Industrie

BSI

Bayer SC

SCAC FISONS

Décharqeou cheval blanc

ESSO

PHILIPS-Sitedu Vivier

BS Environnement

MEKAMICRON

LaCalhêne

GIAT industnes - Groupe B

NORDFURS

MOREL Jardin

ROUOPIECESAUTO

MATRA ROMO 3

Champron Samt-Roch

TOTAL ¡SARL Fontaine)

Les Tanneries Soloanotes

PIERRE HENRY

MENZOLiT

Décnarqe communale d'Ouzouer le Doyen

Cie Matelas Eoeda et Mennos (CMEM - CFELi

SOLFA CARBURANT

HPI Groupe KOYO

PHILIPS-Site de l'Allée vene

BLANVILLAIN

PASSENAUD

MBDASalbris!

D E C ¡Depuis Electrolytiques et Chimiques)

CAPRI CODEC

RECAM SONOFADEX

Dépôts de pétrole d'Orléans


SEMDO

SETRAD

SETRAD

SITA

TDA Armements SAS

SAISOCHEM

LIPHA MERCK/ ORGAPHARM

3M SANTE

SITA CSDND

Brabant Chimie

STCM B1

STCMB2

BASSIN

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00 01645


Annexe 2

Type d'aquifère et leur vulnérabilitéau droit des sites


COTO

o

COCD

70

tu•oO

[N*PHASE] CODE 'CSP NOM SITE

CENiS.CEN1 8.CENi 3CENÍ a.CENi 3CEN1 3CENï 3.CENi 3CEN1 eCEN1B_CEN1 SCENi 8CEN29CEN23.CEN23CEN23CEN28CEN2BCEN23CEN23CEN28.CEN28CEN29CEN2SCEN28CEN28CEN23CEN23.CEN23CEN28CEN28_CEN2a"CEN28CEN28_CEN28.CEN23CEN2B.CEN28CEN28CEN28CEN28.CEN28.CEN23CEN28^CEN23_CEN3G_CEN36.C£N3fi,CEN36_CEN36_CEN36.CEN36_CEN36_CEN37_CËN37CEN37_CEN37_CEN37_CEN37CEN37_CEN37CEN37CEN37.CEN37CEN41_CEN41CEN4f_CEN41CEN4I_CEN41.CEN41CEN41_CEN41_CEN4S^CÊN45_CEN45_CEN45_CEN45_CEN45_CEN45.CEN45_CEN45_CEN43.CEN45_CEN43_CEN45_CEN45CEN45_CEN45_CEN45_

CEN45_CENd5_

CEN45_CEN45

CEN45_

CEN45_

CEN45_

CEN45_

CEN45_

CEN45_CENI 8

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CENT 3_

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CEN13_

CEN1 3_

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CEN18

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00021

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.0002400025.00026.00027.00030.00031.00032.0003500013.00014.0001500016.000180001900020000210002200023

ANCIENNE USINE A GAZ • BOURGESMBDA-Bourges Aéroport

T1MKEN (Ancienne NADELLA)USINE PARKER HANNEFIN (EX DENEON HYDRAULICS

FONDERIE MANOIR INDUSTRIESUsine LE NIGEN

Ancienne Uane à Gaz - VIERZONISS ENVIRONNEMENT (déposante chagnoux)

DECHARGE INTERNE ROSIERERONIS

bougauHLISl automotiveSUPERTAPE

RECKITT BENCKISERDELCEN

CHOUUETYARA FrancBPAULSTRA

USINE APS-PROTASURHUHTAMAKI France

LEGENDRE DELP1ERREACUMENT (sx NOMEL)

Perfect Circle EuropeHurei Aro Engrais

VA LEOREICOSORDA

LA MARE AUX MOINESSITA CENTRE OUEST

SCAELONYX SOCCOIM

HYDRO ALUMINIUM EXTRUDION FranceLORILLEUXSA

SNAPPONVOSS DITRIBUTtONEXPANSC1ENCEA

TOTAL Raflirage Distributor!CLAIRCELLCHROMiX

DECHARGE DE "LÄRCHE DU GAZON-CAL DEO

5VR (A.V.BiHurel Arc

SucrenedeTouryTSEL

MONTUPETHYDRO ALUMINIUM

PAROUETERIE BERRICHONNESAINTE LIZAIGNE SNC

S ET .SRENCAGT (ex VALFONDi

FOMESINITIATIVE DECORATION

GROUPEMENT PETROLIER (GPSPC)DE SANGOSSE

ST MICROELECTRONICSLARIVIERESOCAGRA

Union SET CENTRE APPRO3.A CHROM'FLASH

EIFFAGE IMMOBILIER CENTRE EDFSNBCO-PBM OUEST

Société de Stockage de rOuesl (SSO)Hriauli Cenlre Ouest (PBM)

APPRO CERVICEONI VINS

THALES AVIONICSSYNTHRON

BARILLET VITRYDEMARAIS INDUSTRIEDéchargosdes Galllènes

ANCIENNE USINE A GAZ - ROMORANTINÜGEA

GALVA45ECO LOGISTIQUE

LOIRET AFFINAGEPINAULT

SIFA TECHNOLOGIESALGER INNOVATION

Ancienne Usine à Gaz • GIENCOMAP INDUSTRIES

ROHM AND HAASORVADE

CAPROGAMILLET HENRYTHOMGON-CGF

SOFEDITND LOGISTICS

CHRYSOGRANDE PAROISSE S.A

Exploitations Forestières BARILLETUSDA (Union Sucrerie Distilerie Agricole)

COMITE CENTRAL D'ENTREPRISE DE COCCOIMSTORAPRO STOCKAGE

B U C E POINT PSTECO

FEDERAL MOGULBRENNTAG

HUTCHINSONSociété des Comptoirs econo Normandie (CHAMPION)

CASEDéposante GESSET

USINE CEACFULMENEPIS CENTRE (MOULINS)

Dépôi d'hydrocarbures PICOTYSYNERGIE EMBALLAGE

AEPNexans

Siston service SHELLSPCH

¡CODE MASSE EAU | NOM MASSE EAU SOUT40; 7 Calcaires e( mames du Jurassique supérieur au BVde Yèvre/Aurcm4077 Cataires et mames du Jurassique supérieur du BV de Yévre/Auron4109 __ Alluvions Cher4109 Alluvions Cher4077 Calcaires et mames du Jurassique supérieur du BV de Yàvre/Auron4076 Calcaires et marnes du Jurassique supérieur du B V d u Cher

4122 Sableo el jéz libres d u Cénomanen unite de la Loire

4077 Calcaires el mames du Jurassique supérieur du B V d e Yèvre/Auro i

4076 Ca lcares et m a m e s du Jurassique supérieur du B V d u Cher

4070 Grès et arkoses libres du Trias d e la Marche nord du Bourbonnais

4076 Calcaires et m a m î s d u Jurassique supérieur du B V d u Cher

4076 Calcaires et marnes du Jurassique supérieur du BV d u Cher

3211 Craie aHérée du Meubourg-Hon-piaine de Saint-André

4092 Calcaires lertiaireo libres de Beauce

4092 Calcaires ¡erüaires libres de B e a u *

4092 Calcaires ternaires libres de Beauce

4090 Cra iedu Sénc-Turonlen unr tédu Loir

4084 Craie <±J Sénc-Turomen du Sancerrois

4092 Calcaires tertiaires libres de B e a u «

•M592 Calcaires tertiaires libres de Beauce

4092 __ Calcaires ternaireo libres de Besuoe

3211 Craie altérée du Neubourg-I ton-piane de S ai ni-André

3211 _ Craie a l tereedu Neubourg-î ton-pia inede Saint-André

3211 _ Crate altérée du Neubourg-t ton-dalne de Saint-André

3211 _ Craie altsree du Neubourg-tton-piaine de Saint-André

3211 Craie altérée du Neubourg-tton-plaine de Saint-André

4093 Calcaires tertiaires libres d e Beauce

4092 Calcaires ternaires libres de Beauce

3211 Craie altérée du Neubourg- l lon-p läne de Saint-André

3211 , Craie altérée du Neubourg-Hon-plairie de Gainl-André

3211 Craie altérée du Neubourg-tton-plalne de Salni-André

3211 Craie altérée du Neubourg-Hon-plaine de Saint-André

3211 Craie altérée du Neubourg-rton-plalne d e Saint-André

4092 Calcaires lertiaires libres de Beauce

3211 Craie altérée du Neubourg-lton-plaine de Saint André

4092 Calcaires tertiaires libres d e Beauce

3211 Craie aftérèe du Neubourg-lton-pláne de Saint-André4090 Craiedu Séno-Turonien unilédu Lofr4C92 Calcaires tertiaires libres de Beauce3211 Craie altérée au Neubourg-Iton-plaine de S ai ni-André3211 Craie altérée du Neubourg- Hon -plaine de Saint-André4090 Craie du Séno-Turcmien unie du Lor32 i I Craie altérée du Neubourg-tton-daine de Saint-André4092 ._ _ Calcaires tertiaires libres de Beauce3211 Crate altérée du Neubourg-lton-pJaine ds Saint-André•1075 Calcares et marnes du Jurassique supérieur Ben-/ Ouest4074 Calcáreo et marnes du Jurassique supeneur e: moyen de linterfluve Indre - Cr4071 Calcaires et maries libres du Dogger au Sud du Berry4076 Calcares et mamec du Jurassique supérieur du BVdu Cher4093 Calcaires tenia i res libres de Beauce sous Sologne4074 Calcaires et marnes du Jurassique supérieur et moyen de linterfluve Indre - Cr4083 Craie du Séno-Turorlen du BV du Chef4076 Calcaires et rnames du Jurassique supérieur du BV du Cher4137 _ Alluvions Loire moyenne après Blois __4095 Sables el calcaires lacustres des bassins tertiaires de Tourraine4095 SaHes et calcaires lacustres des bassins tertiaires de Tourraine4137 _ Alluvions Loire moyenne après Blois4088 _ Craie du Géno-Turorien Tourramr Nord4095 Sables et calcaires laousyes des bassins tertiaires de Toun-aine4137 AILvions Loire moyenne après Blois4137 Alluvions Loire moyenne après Blois4087 Craiedu Séno-Turanien du BVde la Vienne4137 Alluvions Loire moyenne après Blois4137 Alluvions Ldie moyenne après Blois4092 Calcaires tertiaires libres de Beauce4093 Calcaires tertiaires libres de Beauce sous Sologne4090 Craiedu Séno-Turonien unitédu Loir4088 i Craie du Séno-Turorioi Tourraine Nord4094 Sables et argiles miocènes de Sologne4111 Alluvion3 Loir4111 Alluvions Loir4094 Sables et argiles miocènes de Cologne4088 Craie Ou Séno-Turonien TouiTaine Nord4092 Calcaires tertiaires libres de Beauce3210 _ Craiedu Gatnao3210 Craiedu Gâlinas4092 __ _ Calcaires tertiaires libres de Beauce4108 Alluvions Loire moyenne avar-1 Blols4092 Calcaires lertiaires libres de Beauce4135 _ Calcaires ternaires captlts de Beauce sous foret d"Oriéans4135 _ Calcaires tertiaires oaptrts de Beauct sous foret d'Orléans4135 Calcaires tertiaires captrts de Beauce aousforêi d'Orléans4092 Calcaires tertiaires libres de Beauce3210 _ Craiedu Gâtrais•1135 Calcaires t a r t á r e a csp t t l sae Beauce sous forW d'Orléans

4092 Ca lca res tertiaires libres de Beauce

4092 Calcaires tertiaires libres de Beauce

4092 Calcaires tertiaires libres de Beauce

4D92 Calcaires ternaires libres de B e a u «

4092 C a t a i r e s iertiaires libres de Beauoe

4135 Calcaires tertiaires captifs de Beauce sous forêt d'Orléans4092 Calcaires tertiaires libres de Beauce4092 _ Calcaires tertiaires libres de Beauce4092 Calcaires tertiaires libras de Se au ce4092 Calcaires tertiaires libres de Besuce4092 Calcaires tertiaires libres de Beauoe4092 Calcaires tertiaires libres de Beauoe4094 ^ Eable3 et argiles miocènes de Sologne4092 Calcaires ternaires libres de Beauce4135 Calcaires tertairea captifs de Beauce sous forêt d'Orléans4122 Sables si grès Ibres du Cônomanler unité de la Loire4122 Sables et y è s Sbres du Cénomanien unite de la Loire4122 Sables et gres fcbres dû Cénomamer unite de la Loire4077 Calcaires et marnes du Jurassique supérieur du BVde Yèvre/Auron4122 Sables et grés bbres d j Cènomanen unite de la Loire4109 Alluvions Cher4077 Calcaires et marnes du Jurassique supérieur du BV de Yèvre/Auron4122 Sables el grèsïbresdu Cénomanier unité de la Loire4122 Sabies et grèsirjresdu Cénornanien uri léde la Loire4122 Sables et grès ibres du Cenomanen unie de la Loire

| VULNERABILITE]

tone

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1onemoyenne

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torteisitJelone

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tortetai blefaibletorte

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CEN18 0OÛ27_DRIRECENCEH1Ô_OOO2B_DRIRECENCEM18 00029 DRIRECENCEN1B_00030_DRIRECENCEN18_00031_DRIRECENCEN18_OOO32_DRIRECENCEN18_00033_DRIRECENCEN18_OOO34_DRIRECENCEN18_OOO35_DRIRECENCEN18 00036 DRIRECEN

CEN2900021CEN2B_00024CEN2S00Û27CEN28_00037CEN28_00038DEN2S_00039CEN23 00040CEN2B_0C04iCEN2B_00042CEN23OÛ043CEN2Q_00044CEN28_0OO45CEN23_00O46CEN23 00047

CE N 28_00OdB_ D R1REC ENC&N2B_00049_DRIRECENCEN28_OOO50_ DRIRECENCEN28_OOO51_DRIRECEN

CEN36_00004CEN36_O00l 0CEN36 00011CEN36_00012

CEN36_00013_DRIRECENCEN36 OOOI4DRIRECENCEN36_OOO! 5_DRIRECEMCEN36_OOO1 6DRIRECENCEN36^ÛO017_DRIRECENCEN36 00013 DRIRECEN

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CEN37_00014

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CEN4l_00015

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2 CEN41_0001S_DRIRECEN

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2 CEN4:_00024_DRIRECEN2 CEN41 00025 DRIRECEN

2 CEN4iJM027_DRIRECEN

2 CEN41 0002B DRIRECEN

2 CEN41 _0003Û_DRIRECEN

2 CEN41_00031_DRIRECEN2 CEN4100032DRIRECEN

2 CEN4i_00033_DRIRECEN

2 CEN41 00034 DRIRECEN

2 CEN41_00035_DRIRECEN


2 CEN45_O0OIO

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2 CEN45JX013

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A CEN45_00029

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2 CEN45_0003B_DRIRECEN

2 CEN45_OO039_DRIRECEN2 CEN45_0004a__DFIRECEN


Etablissement Traction SNCF

PAULSTRA

GIAT - Guerry

GIAT - Lahholle

Ateliers d'Orval

SMIPE

CALDEO

DEPOT BP ROUL SERVICES

F F 0 M Pneuma!

SardviK-Precitube

Déposants Jean GESSET

Dépôt de boues de la vile de Vierzon

GAJMET

station service CARREFOUR

Beaufour ipsen Industrie

Hydro fttiminium Extrusion Service

SVR - Société de Vidanges Réunies^

MTH

Station service garage Dafeur

FCI Auiomoive

CMS High Tech

Sedeû Air

Shell Direct

Ancienne usine à ga: - Chartres

TOTAL France

Etablissement toy

RVM

LG Ptiiips Displays

IBP France

SCMMB

CUP

SITRAM

GMC

EPIS-CENTRE

Station E.«vice ELF ANTAR

Décharge ae Sairrl-Aou stifle

Subdivision DDE

Ancien dêpôi BPdissoudun

CET de Baudres

GALVA PLUS

P.S G Industrie

BSI

Bayer SC

SCAC FISONS

Décharge du cheval blanc

ESSO

PHILIPS -Sfle du Vivier

B.S Environnement

MEKAMICRON

La Calhene

GIAT Industries - Groupe B

NORDFURG

MOREL Jardin

ROMO PIECES AUTO

MATRA ROMO 3

Crtampion Saint-Roch

TOTAL (SARL Fontane)

Les Tanneries Solognotes

MENZOLl"

Décharge communale dOuzouer le Doyen

SOLFA CARBURANT

HP! Groupe KOYC

PHILIPS-Site de l'Allée werte

BLANVILLAIN

PASSEMAUD

MBDA Cabris 1

D.E.C (Dépôts Eleclrolytiques et Chimiques)

CAPR CODEC

RECAM SONOFADEX

Dépôts de peirole d'Orléans


SEWDO

SETRAD

SETRAD

SITA

TDA Armements SAS

SA ISOCHEM

LIPHA MERCK/ ORGAPHARM

3M SANTE

SITACSDND

Brabam Chimie

STCMBt

STCMB2

4122

40 84

4077

4077

4109

4122

4084

4122

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407S

4122

4122

4077

4092

3211

3211

3211

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3211

4092

4060

3211

4092

4092

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3211321132114090

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4090

4036

4122

4074

4074

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4076

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4122

4122

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4oaa40904094

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4090

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4135

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4092

4092

4092

4135

4092

4092

4092

Sables et grès ibres du Cénomanen unité de la Loire moyenne

Cràe du Séno-Turonien du Sancerrois faible

Cataires el mames Su Jurassique supérieur du BVde Vevre/Aurcn forte

Cataires et mames du Jurassique supérieur du BVde Yèvra/Auron W I B

Alluvions Cher _ movenne

SaBes et grès Ibres du Céncmanien unité de la Loir« (one

Craie du Senc-Turinren du Sancerrois movenne

Sables et grès ïbreo du Cénomanien unité de la Loire moyenne

Calcaires el marnes du Jurassique supérieur du BV de Yèvre/Auron (prtç

Calcares et marnas du Jurassique supérieur du BV du Cher ftrte;

Sables et grès Ibres du Cénonanier unite de la Loir* _ Jtt^f _

Sables et grès ibres dû Cénamanier unite de la Loire 'tort*'

Calcaires et marnes 3u Jurassique supérieur du BVde Yèvre/Auron forte

Calcaires tertiaires libres de Beauce torte

_ Craie altérée du Neubourg-tton-plane de Saint-André moyenne

Craie altérée du Neubourg-rlon-piane de Saint-André forte

CraieartóreeduNeubourg-lton-planedeSaint-André _ ^ USUEL _

Calcaires tertiaires libres de Beauce _ . forte

Craie altérée du Neubourg- Hon -plaine de Saint-André moyenne

CatealrestertJalreslibrasda Beauce __ _ j forte

Saules et gres du Cenomameo unité du Loir ' moyenne

Craie altérée du Neubourg-rton-dane de Saint-André _ moyenne

Calcaires tertiaires libres de Beauce moyenne

Cateairesiertiairss librssde Beauce tone

Craiedu Séno-Turonien unrtêdu -o*1 moyenne

Craie altérée du Neubourg- Hon -pi ai ne de Gant-André _ Jorte

Crate altérée du Neubourg-fton-pi al ne de Saint-André

Craie altérée du Neubourg-Iton-piai ne de Sainl-André

Craiedu Séno-Turonien unrtédu Lor

Craie du Séno-Ttronien unité du Loir

Craieou Séno-Turcnien unrtédu Loir

Massif Central 8V Gartempe

Sables et y è s ¡bres du Cénomanisri unité de la LoireCalcaires et mamas du Jurassique supérieur et moyen de linterfluve Indre -CrCalcaires et marnes du Jurassique supérieur ei moyen de l irrlerflui* Indre-Cr

Calcaires et marnes du Jurassique susêrieur du BV du CherMassil Central BV l n * e

Calcares etTiamesdu Jurassique supérieur du BV du CherCraie du Sêno-Turonlen du Bv du Cher

Sables et g rés ib rssdu Céncmanisr unité de la LoireSaö es et y e s S bres du CéncmanJeri unité de la Loire

Craie du Séno-Turomen du BV de l'IndreSables et calcaires lacustres des basans tertiaires de Tourraine

Alluvions Loire moyenne après BioisCraie du Séno-Turomen du 3V de la Vienne

Calcaires le maires libres de BeauceSables et argiles miocènes de SologneCraie du Sêno-Turomen un ie du Lor

Craie du Séno-Turonien Tourrane NordCraedu Sêno-Turomenuniédu Lor

Sables et argiles miocènes de Sologne__ Craiedu Séno-Turonien u n i * d u Loir _

Sables et argiles miocènes de SologneSables el argiles miocènes de Sologne

_ Sables et argiles miocènes de Sologne _Sables el argiles miocènes de Sologne

_ Sables ei argiles miocènes de Sologne __Craedu Séno-Turomen unité du Loir

Calca>re3 •.ertiaires I bres de Beauce soua SologneCalcaires Tertiaires libres de BeauceCraie du Séno-Turonien u n i t du Lor

Craie du Sêno-Turonen Tourraine NordSables et argiles miocènes de SologneStoles et argiles miocènes de SologneCraiedu Séno-Turonien unité du Lor

Gabisa et argiles miocènes de CologneCraiedu Séno-Turomen unrtédu Loir

Sables et argiles miocènes de SologneSaDIss et argiles miocènes de Sologne

moyennetai ble

Muémoyenne

tonemoyenne

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Calcaires tertiaires captifs de Beauce sous forêt d'OrléansCalcaires tertiaires captifs de Beau ce sous foré! d'CnéansCalcaires tertiaires captifs de B e a u « sous foret d'Orléans

Gables et argiles miocènes de SologneCalcaires tertiaires captlts de Beauce sous foret d'OrléansCalcaires tertiaires captifs de Beauce sous forêt d'Orléans

Sables et argiles miocènes de SologneCataires tertiaires libres de BeauœCalcairesiertiaires l ibreîde Beauce _Calcaires iert)3ires libres de Beauce

Calcaires tertiaires captifs de Beauce sous iorét d'OrléansCalcares tertiaires libres de BeauceCalcaires tertiaires libres d * BeauceCalcaires ternaires libres de Beauce

fort»moyennemoyennemoyenne

faible[ lone

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I«T»_' forte

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Annexe 3

Représentation cartographique par masses d'eaude la région Centre



Sommaire

1. Représentation cartographique par masses d'eau de la région Centre 80

1.1. PRÉSENTATION DU CONTEXTE 80Les objectifs de la représentation cartographique 80

1.2. SUBSTANCES POLLUANTES PAR DÉPARTEMENTS 811.2.1. Les micropolluants organiques 811.2.2. Les micropolluants minéraux 1351.2.3. Les éléments majeurs 171

1.3. REPRÉSENTATION SUR LA RÉGION 1831.3.1. Les micropolluants organiques 1831.3.2. Les micropolluants minéraux 1921.3.3. Les éléments majeurs 198



1. Représentation cartographique parmasses d'eau de la région Centre

PRÉSENTATION DU CONTEXTE

En région Centre, on dénombre 195 Installations Classées soumises à unesurveillance des eaux souterraines, répartis sur 6 départements.

Chaque site se trouve sur des masses d'eau distinctes. Quarante-quatre masses d'eaude niveau 1 sont présentent en région Centre, dont 27 d'entre-elles sont suivies par lesréseaux de surveillance des sites ICSP de la région.

À noter que les couleurs des masses d'eau sont arbitraires et ne sont utilisées quepour les différencier les unes des autres.

Les objectifs de la représentation cartographique

Des représentations cartographiques par masses d'eau ont été réalisées, afin devisualiser les substances polluantes présentes sur les sites suivis et leur impact sur lesmasses d'eau.

Une liste de 17 substances a été choisie, établie à partir de l'arrêté du 17 décembre2008 (l'arsenic, le cadmium, le plomb, le mercure, le chrome, le cyanure, le cadmium,l'ammonium, les nitrates, le trichloroéthylène, le tétrachloroéthylène, le benzène, lechlorure de vinyle, le benzo(a)pyrène, les hydrocarbures totaux, les xylènes et le cis-1.2 DCE).

Étant donné le nombre important de masses d'eau répertoriées en région Centre, pourune question de clarté des cartes, il a été choisi de ne représenter les masses d'eauque par départements et non sur la région entière.


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CORLEANS

Carte des teneurs moyennesen nitrates par sitedu Loir-et-Cher (41)

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t >50mg/L• w 10 à 50 mg/LO 5 à 10 mg/LO < 5 mg/L• Sites sans analyses

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(26)

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Ptoiet ADES/ICSP CentreRapport BRGM RP-57739-FR

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HtOMORANTIN-lANTHENAY


du Loiret (45)

assinLoire-Bretagne

Légende

£ > 200 mg/L0 25 â 200 mg/LO 10 à 25 mg/LG 5 à 10 mg/L0 < 5 mg/L• Sites sans analyses

d)(4)(2)(1)(D

(32)

bip

• i2L

Projet ADE&ICSP CentreRapport BRGM RP-577^-FR


REPRESENTATION SUR LA REGION

Des cartes ont été réalisées sur la région entière, afin d'avoir une représentationglobale de l'étendue de la contamination par les diverses polluants.

Les micropolluants organiques

Le tétrachloroéthylène

ieauIseiNe


par site de la région Centre

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TÖGENT-LE-HOTROL

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Légende

£ > 125 pg/L

9 25 à 125pg/L (10)© 10 à 25 ^g/L (8)Û 5à10^g/L (13)'"•' <5|jg/L (52)• Sites sans analyses (104)

l CHATRE

Projet AOESrtCSP C«iü«Rapport BRGMRP-5773S.FR

BRGM/RP-57739-FR - Rapport final tâs


Le trichloroéthylène

ieauIseiNe

tlwmi f t» to'i **O

brgm


Carte des teneurs moyennesen trichloroéthvlène par site

de la région Centre


-MONTROr

Légende

0 > 1 2 5 | j g / L (19}

0 25 à 125 MQ/L (12)

•: 10 à 25 Mg/L (10)^ 5 à 1OMg/L (11)O < 5 pg/L (42)

• Sites sans analyses (101 Piojet ADES/ICSP CenlteRapport BRGM RP-57739-FR



Le eis 1.2 dichloroéthylène

Carte des teneurs moyennesen eis 1.2 DCE par site de

la région Centre



TtOjMÔRÀNT W-LANT H EN AY

ND-MONTROf

( 1 5 »

50à 125ug/L (8)

Ç 1Oà5O|jg/L (17)C 5à10Mg/L (6f< <5ug/l_ (32)

• Sites sans analyses (117) Projet ADES/ICSP CentfeRapport BRGM RP-57739-FR



Le chlorure de vinyle

ieauIseiNe

'brgm

Carte des teneurs moyennesen chlorure de vinvle par site

de la région Centre


BassinLo i re-Bretagne

\

5 àlOOugt1 á 5 (jg L0 5 à 1 [ig L< O 5 \igil

(8)

(42)(7)

• Sites sans analyses (122)Projet ADES/ICSP CentreRapport BRGM RP-57739-FR



Les hydrocarbures totaux

ieauIseiNe

brgrfi


par site de la régionCentre



v

[ROMOffANTtl-LANTHENAY

Légende

> 50 mg/L

1 à 50 mg/L

0.5 à 1 mg/L. 0.1 à 0.5 mg/L0 <0.1 mg/L• Sites sans analyses (93) ProM ADES/iCSP Centre




Le benzo(a)pyrène

Carte des teneurs moyennesen benzofaipyrène




0-MONTRi

Légende

> 5 pg/L

f 1 à 5 Mg/L(. 0,5 à 1

0,1 à 0,5 jjg/L< o. 1 pg/L

• Sites sans analyses (118) Projet ADEà/ICSP CentreRapport BRGM RP-57739-FR



Le benzène

eauSgINg

Carte des teneurs moyennes

en benzène par site de

la région Centre

brgm



(8)

25à125ug/L (3)

O 10á25Mg/L (7)O 1à10ug/L (31)' < 1 pg/L (42)

• Sites sans analyses (104) Projet ADES/ICSP CentreRapport BRGM RP-57739-FR



Le xylène (ortho)

Carte des teneurs moyennesen xvlènes (orthoï par site de

la région Centre

eauseiNe

Légende

> 500 pg/L

C 10à50Mg/LO 5à1Opg/LO <5pg/L• Sites sans analyses (122) Ptoiet ADES/ICSP Centre




Le xylène (méta+para)



eauseiNe



Légende

> 500 jjg/L

100à5OOpg/L

50à100Mg'L

t ADES/ICSP CentreRapport BRGM RP-57739-FR



Les micropolluants minéraux

L'arsenic

ieauIseiNeI NORMAND*

Carte des teneurs moyennes en arsenicpar site de la région Centre

IWHHnh.

brgm



x

URQMORANÏ|N-LANTHENAY

ND-MONTRONO

(1)

25 à 50 ug/L (7)O 10 à 25 ug/L (18)O 5 à 10 Mg/L (45)O < 5 ug/L (8)

• Sites sans analyses (116)kilometer.



Suivi de la qualité des eaux souterraines au droit des iC de la Région Centre

Le cadmium

Carte des teneurs moyennesen cadmium par site de

la région Centre



\

ijtOMQRANTW-LANTHENAY

0.5 à 1 ug/L<". < 0.5 ug/L

Sites sans analyses (104) Projet ADES/1CSP CentreRapport BRGM RP-57739-FR



Le chrome

Carte des teneurs moyennesen chrome par site de

la région Centre



npMORANTU-LANTHENAY

50 à 200 ug/L# 10 à 50("» 5 à 10pg/L

^ ADÉS/tCSPCentreRapport BRGM RP-577»f RSites sans analyses (96)



te plomb

ieauIseiNe

)«*

Carte des teneurs moyennes en plombpar site de la région Centre

mbrgm



ÔHORANTW-LANTHENAY

ND-MONTROf

Légende

(4)

25à125(jg/L (23)O 10a25^g/L (38)C 5à10Mg/L (39)r. <5Mg/L (13)Sites sans analyses (78) Projet ADES/ICSP Centre




Le mercure

ieauIsetNe

'brgm

Carte des teneurs moyennesen mercure par site de

la région Centre



Pro|et ADËS/ICSP CentreRapport BRGM RP-S7739-FR

0 5 à 10 |jgO 1 à 5 |jg L< " < 1 (jg L




Les cyanures

ieauIseiNe

Carte des teneurs moyennesen cyanures par site de

la région Centre

9 bfgrr



x

•MONTROr

Légende

(3)

50 à 125 ug/L (2)20 à 50 [igil (5)5á20[jg/L (18)

< 5 ug/L (2)Sites sans analyses (165) Projet ADES/ICSP Cenüe




Les éléments majeurs

L'ammonium

ieauIseiNe

Carte des teneurs moyennesen ammonium par site de

la région Centre

brgm



Légende

> 20 mg/L

5 à 20 mg/L

0.5 à 5 mg/L... 0.1 à 0.5 mg/LÓ <0,1 mg/L• Sites sans analyses (165)



Les nitrates

Carte des teneurs moyennesen nitrates par site de

la région Centre



Légende

50 à 100mg/LO 10à50mg/LC 5à10mg/LG < 5 mg/L• Sites sans analyses (158)

kilunitltr»

Piojet ADES/ICSP CentreRapport BRGM RP-57739-FR

BRGM/RP-57739'FR - Rapport final

Géosciences pour une Terre durable

Centre scientifique et technique3, avenue Claude-Guillemin

BP 3600945060 - Orléans Cedex 2 - France

Tél. : 02 38 64 34 34

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