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MODULE 3 : LA SANTE MATERNELLE ET INFANTILE
INTRO_La santé maternelle et infantile
IMAGE/ animation ECRIT Voix Doc annexe
LA SANTE MATERNELLE ET INFANTILE (SMI)
Bonjour et bienvenue dans le module : « La santé maternelle et infantile »
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES DU MODULE
OBJ 1 : Identifier les principales problématiques de santé maternelle infantile (SMI)OBJ 2 : Prendre connaissance des actions mises en œuvre par l’UNICEF dans ce domaineOBJ 3 : Construire les éléments d’une intervention sur ce thème
A noter : le plan du module sera proposé en zone fixe pour permettre l’individualisation du parcours.
Séquence 1 : Identifier les principales problématiques Santé Maternelle Infantile (SMI)
S1 IMAGE/ animation
ECRIT Voix Doc annexe
S1_ Introduction :
1 Photo: ( mère et enfant)
Les problématiques de santé de la mère et de l’enfant Dans cette première séquence, nous allons nous intéresser aux
Bangladesh uni61827
problématiques de santé de la mère et de l’enfant
2 La santé des mères Nous allons tout d’abord, aborder la santé des mères
3 Photo: unicefmilia2001-00987
La santé des enfants Ensuite, nous nous intéresserons plus particulièrement à la santé des enfants…
4 Environnement géopolitique et culturel Enfin, nous allons identifier les principales causes environnementales , géopolitiques et culturelles en jeu (dans certaines des problématiques) de la SMI dans le monde
5 Le récapitulatif Un récapitulatif conclura cette séquence
S1_ Sous séquence 1 : La santé des mères
6 Photo: SOUDAN UNI 44315
Chaque année, plus d’un demi-million de femmes meurent de causes liées à la grossesse et à l’accouchement. Des millions d’autres femmes souffriront de divers handicaps, maladies, infections et traumatismes. Des solutions peu coûteuses existent pourtant qui pourraient permettre d’améliorer la situation.
Idem que texte écrit
7 Titre : La santé des mères« Savoir, c’est déjà agir »
Pour introduire nos propos, nous vous proposons de visionner une courte séquence du film.
8 Film: SMI 1’54 Pour visionner, cliquer ici (sur le bouton)
9 Photo : UNICEF COMBATTRE LA MORTALITE MATERNELLE Sauver la vie des mères Idem que texte écrit
BANA2012-00881/KHAN Chaque jour, environ 1 400 femmes meurent de complications liées à la grossesse et
à l’accouchement. Des dizaines de milliers d’autres femmes subissent pendant leur grossesse des complications qui mettent en danger leur vie et celle leurs enfants. Les grossesses trop nombreuses et trop rapprochées, les grossesses chez les adolescentes et chez les femmes de plus de 35 ans mettent en danger la vie des femmes et sont également responsables d’un tiers environ des décès des nourrissons.Pour consulter le document, cliquez sur l'icône. Vous le retrouverez dans la rubrique « En savoir plus».
10 Photo : unicef /NYHQ2010-3063/PIRZZI NIGER 2010
LA MALNUTRITION DE LA MÈRE ET SES CONSÉQUENCES SUR L'ALLAITEMENT
Les mères qui sont mal nourries pendant la grossesse donnent naissance à des bébés plus fragiles, de poids inférieur à la normale.Elles ne sont plus à même d’allaiter leur enfant : elles n’ont pas suffisamment de lait ou celui ci est trop peu nutritif
Pour consulter le document, cliquez sur l'icône. Vous le retrouverez dans la rubrique « En savoir plus».
Idem que texte écrit
11 Photo :Madagascar uni 72758
L’HYGIENEPlus de la moitié de toutes les maladies et de tous les décès des jeunesenfants sont dus à des bactéries que l’enfant ingère avec la nourriture ou l’eau, ou parce qu’il a les mains sales. Le rôle des mères est capital dans la mise en oeuvre des pratiques d’hygiène préventives.Beaucoup de ces microbes proviennent des excréments animaux ou humains. Un grand nombre de ces maladies, en particulier la diarrhée , peut être évité en adoptant de bonnes pratiques d’hygiène . Pour consulter le document, cliquez sur l'icône. Vous le retrouverez dans la rubrique « En savoir plus».
Idem que texte écrit
12 Photo : unicef/nyhq2004-1418/giacomopirozzi togo 2004
LE PALUDISMELe paludisme est une maladie grave transmise par la piqûre d’un moustique. Chaque année, environ 300 à 500 millions de cas de paludisme à travers le monde entraînent le décès d’un million d’enfants. Le paludisme est particulièrement dangereux pour la femme enceinte. Il peut provoquer une anémie grave, une fausse couche, la naissance d’un enfant mort-né, une insuffisance pondérale à la naissance et le décès de la mère.
Idem que texte écrit
Dans les régions où le paludisme est endémique, il peut être la cause principale du décès et du retard de croissance du jeune enfant. Pour consulter le document, cliquez sur l'icône. Vous le retrouverez dans la rubrique « En savoir plus».
13 Photo: Haïti uni42182
LE VIH-sida : une transmission évitable Le Sida provoqué par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) détruit les défenses de l’organisme.Les populations du monde entier sont frappées par le VIH – Sida, une pandémie qui prend chaque jour davantage d’ampleur. Quelques 40 millions d’adultes et d’enfants vivent à présent avec le SIDA et des millions d’enfants sont orphelins à cause de cette maladie.Celle-ci frappe de plus en plus les jeunes et les femmes qui sont particulièrement exposées. Il n’existe pas pour l’instant de remède contre la maladie. La prévention reste la stratégie la plus efficace pour lutter contre la propagation du VIH.Pour consulter le document, cliquez sur l'icône. Vous le retrouverez dans la rubrique « En savoir plus».
Idem que texte écrit
14 Photo : unicef/nyhq2009-2263/holt ETHIOPIE 2009
Environ 120 millions de jeunes filles et de femme sont concernées par des mutilations génitales féminines parmi lesquelles l’excision.Ces mutilations se concentrent essentiellement dans 29 pays et sont le plus souvent pratiquées sur des jeunes filles entre l’enfance et l’âge de 15 ans. Pour consulter le document, cliquez sur l'icône. Vous le retrouverez dans la rubrique « En savoir plus».
Idem que texte écrit
S1_ Sous séquence 2 : La santé des enfants
15 Photo : afghanistan nOORANIUNI62676
Améliorer la santé des enfants est l’un des droits fondamentaux pour la survie et le développement de chaque enfant. Il participe aussi à la lutte contre la pauvreté. Néanmoins, près de 7 millions d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de maladies pour la plupart évitables. Des enfants en bonne santé deviennent des adultes en bonne santé, qui améliorent leurs conditions de vies, ainsi que celles de leur communauté et de leur pays. Ce sont les enfants qui souffrent le plus de la pauvreté. Elle crée des conditions qui
Idem que texte écrit
nuisent à leur développement et ce sur tous les plans : mental, physique, affectif, spirituel et social.
16 Photo : libériaUNI 47387
L’ ALIMENTATION DE L’ENFANT L’alimentation de l’enfant est essentielle pour que sa croissance et son développement se fassent dans les meilleures conditions. Il doit recevoir toutes les vitamines et sels minéraux indispensables pour être en bonne santé. Une bonne alimentation doit être suffisante, régulière et adaptée aux besoins de l’enfant.Si tous les bébés étaient nourris exclusivement au sein jusqu’à l’âge de 6 mois, il serait possible d’éviter le décès d’ 1,5 millions de nourrissons chaque année et la santé et le développement de millions d’autres en seraient améliorés .
Idem que texte écrit
17 Photo : jamaiquemarlkiszUNI28254
LE DÉVELOPPEMENT DE L’ENFANT passe aussi par son éducation scolaire. L’UNICEF place l’éducation primaire comme une priorité: l’accès au savoir et à l’éducation permet à l’enfant d’être mieux armé pour son avenir . L’éducation des enfants contribue à réduire la pauvreté et à promouvoir l’égalité entre les sexes. Elle aide à faire baisser le taux de mortalité infantile et permet aux enfants d ’acquérir des compétences utiles en matière de santé et d’ hygiène . L’école offre aux enfants un environnement sûr où ils sont soutenus, supervisés et socialisés.
Idem que texte écrit
18 Photo : Liberia pirozzi UNI47326
LA VACCINATION La vaccination des enfants est l’une des priorités de l’UNICEF. C’est en effet l’une des interventions de santé les plus efficaces et économiques. Chaque année, plusieurs millions d’enfants meurent de maladies qui auraient pu être évitées notamment grâce à des vaccins . Les enfants vaccinés sont protégés contre ces maladies dangereuses qui entraînent souvent des invalidités ou la mort. Tous les enfants ont droit à cette protection mais ils sont effectivement encore trop peu à l’obtenir.
Idem que texte écrit
19 Photo : Inde baglaUNI69431
PROTÉGER L’ENFANT DES RISQUES DE DIARRHÉE La diarrhée est la plus sérieuse des maladies liées à l’eau. On estime que 5000 enfants par jour meurent avant l’âge de 5 ans des suites d’une déshydratation dues à la diarrhée.
Idem que texte écrit
L’eau insalubre , les mauvaises conditions d’assainissement et d’hygiène font chaque année de nombreuses victimes. Les zones urbaines pauvres, caractérisées par le surpeuplement, ainsi qu’un approvisionnement en eau et une couverture en assainissement insuffisants sont particulièrement exposées à la contamination fécale.
S1_ Sous séquence 3 : Les causes environnementales, géopolitiques et culturelles
21 Photo :Pirozziuni6176
Partout dans le monde, des milliers d’enfants vivent dans des situations de crise qui persistent parfois pendant des années. Ces situations peuvent être plurifactorielles : instabilité politique, guerre, conflit ethnique, catastrophe naturelle, choc économique...Si les catastrophes n’épargnent personne, elles touchent encore plus durablement ceux qui sont le moins à même d’y faire face. Ces contextes sont toujours sources de déséquilibre et d’aggravation des conditions de vies ayant des répercutions sur la santé des populations. En effet, dans ces contextes, les populations sont particulièrement exposées aux maladies et à la malnutrition. Les accès à la nourriture, à un abri, aux soins de santé... sont menacés ou détruis.Pour illustrer ses propos nous vous proposons quelques situations.
Idem que texte écrit
22 Photo : UNICEF/NYHQ2011-1369/MALENE KAMP JENSENETHIOPIE 2011
QUAND LES CONDITIONS CLIMATIQUES S’EN MELENT : la secheresseEn Somalie, la famille de Moktar, trois ans, a perdu son bétail et ses récoltes à cause de la sécheresse et a dû quitter sa maison pour un avenir incertain en ville. Quand le petit garçon est arrivé à Mogadiscio, son état de malnutrition était tel qu’il avait besoin d’une aide immédiate.Lui a heureusement pu être soigné, mais bien trop d’enfants n’ont pas cette chance !
Idem que texte écrit
23 Photo : UNICEF/NYHQ2012-1694/MAITEMPhillipine 2012
QUAND LES CONDITIONS CLIMATIQUES S’EN MELENT : les innondationsQuand les pluies de la mousson se sont abattues sur la province pakistanaise du Sindh, Saima, 11 ans, a vu les flots en crue détruire sa maison. Elle a passé des semaines dans des abris de fortune installés sur une berge. Aujourd’hui, elle vit avec
Idem que texte écrit
sa famille dans un camp surpeuplé mais s’estime chanceuse : leur camp contrairement à d’autres, dispose d’eau potable.
24 Photo : camp de réfugiésCongo uni5668
LA GUERRE ET SES VICTIMES INDIRECTES…..Florence, jeune adolescente, a fui la guerre et la violence en République démocratique du Congo, en traversant le fleuve Ubangui. Mais une fois arrivée en République centrafricaine, elle a erré dans la jungle pendant des semaines, avant d’être recueillie et placée dans un campement.. Là elle a reçu les soins et la protection nécessaire à sa survie.Pour consulter le document, cliquez sur l'icône. Vous le retrouverez dans la rubrique « En savoir plus».
Idem que texte écrit
S1 Récapitulatif
25 Photo: SOUDAN UNI 44315
LA SANTÉ DES MÈRESRécapitulons… La santé des mères et celle des enfants sont intimement liées. Aussi , prendre soin de la santé des mères, les sensibiliser à l’importance de l’hygiène et d’une alimentation équilibrée, c’est diminuer le taux de mortalité maternelle , améliorer leur santé…mais aussi améliorer la santé de leurs enfants.
Idem que texte écrit
26 Photo: unicefmilia2001-00987
LA SANTE DES ENFANTS Récapitulons…Les enfants doivent être traités de la même façon quelque soit le pays où ils vivent. Le respect de leurs droits fondamentaux doit leur permettre d’être protéger et de se développer sereinement.
Idem que texte écrit
Séquence 2 : Intégrer les actions mises en œuvre par l’UNICEF
S2 IMAGE/ animation ECRIT Voix Doc annexe
S2_ Introduction
1 Séquence 2 Dans cette deuxième séquence, nous
Actions mises en œuvre par l’UNICEF allons évoquer avec vous les actions menées par l’UNICEF pour agir sur les problématiques évoquées précédemment. Vous serez invités régulièrement à noter des idées, des éléments que vous pourrez ensuite utiliser pour préparer vos futurs interventions.
2 Les actions que vous mèneriez auprès des mères et des enfants
Tout d’abord, vous serez invités à réfléchir sur la nécessité et les moyens d’améliorer la santé des femmes et des enfants
3 Actions effectivement menées par l’UNICEF
Ensuite, vous pourrez confronter vos idées d’actions à celles réellement menées aujourd’hui par l’UNICEF
4 Progresser toujours Les actions de l’UNICEF doivent pouvoir se développer dans toutes les régions même les plus reculées ou difficiles d’accès où des enfants en ont besoin.
5 Le récapitulatif Un récapitulatif conclura cette séquence.
S2_ Sous séquence 1 : Actions que vous mèneriez auprès des femmes et des enfants
La mascotte Et moi ? Qu’est-ce que je ferais en pareille situation ?
Pour commencer cette séquence, voici deux histoires tirées de situations réelles. A la fin de chaque cas, vous serez invité (e) à vous mettre dans la peau d’un personnage et à vous demander : « Et moi ? Qu’est-ce que je ferais ? »
La mascotte et une flèche qui montre l’endroit Visualisation de la page sur laquelle l’apprenant rédigera ses idées
Un espace sur lequel rédiger vos idées sera mis à votre disposition à l’issue de chaque histoire : vous pourrez y écrire les actions que vous mèneriez en pareil cas.
Mascotte Maimouna Etes-vous prêt ?
Cliquez sur le titre qui est affiché pour accéder à la première histoire puis, cliquez sur la flèche pour passer à la suite de l’histoire.
Image 1 : Dessin « J’avais 14 ans… et j’étais amoureuse d’un garçon du village. »
« J’avais 14 ans… et j’étais amoureuse d’un garçon du village. »
Une image par écran
Image 2 : dessin « J’avais été prévenue. Il faut utiliser un préservatif !
Image 3 : dessin Le moment venu, je n’ai pas osé lui demander d’utiliser un préservatif.
Et je suis tombée enceinte. Le garçon est parti.
« Je n’ai pas vu de médecin : il n’y en a pas dans le village »
Le bébé est né au village. L’hôpital est trop loin. Tout s’est très bien passé malgré l’absence de médecin. J’ai eu de la chance
Ma grand-mère m’a aidée à élever le bébé : c’est elle qui nous a élevés, mes trois petits frères et moi.
(Bulle Maimouna) Abdou, c’est encore loin l’hôpital ? »
Un jour, mon bébé est tombé malade. Son état s’est rapidement aggravé. Alors, un matin, je demandai à un homme du village qui allait à la ville de m’emmener à l’hôpital.
A l’hôpital, ils ont pris le bébé. Ils m’ont posé plein de questions. Ils m’ont fait passer des examens…
.
(Bulle Maimouna)« Et là, ça été le choc. »
Un médecin m’a appris que j’avais le sida. Le bébé aussi. Et on ne pouvait plus rien faire.
Image 9 - dessin Dans certaines familles, si on a le sida, on est rejetée !
Image 10 - dessin Ma grand-mère n’est pas comme ça. Mais elle est triste...
Maimouna est soutenue mais
Image 11 : dessinElle a déjà vu mon père et ma mère mourir du sida...
Maimouna reste seule face à un destin qui la renvoie à celui des ses parents
La mascotte entre dans le cadre et se poste devant la dernière image
Prenez un temps pour réfléchir sur les circonstances de cette histoire et les conséquences de chacune d’elles. Vous pouvez prendre des notes sur la page qui s’affichera dès que vous cliquerez sur la flèche.
Une page blanche est affichée sur laquelle l’apprenant est invité à réunir ses premières pensées.
Vous avez listé les circonstances qui entraînent inéluctablement Maimouna vers une fin tragique.
Tous ces écrans sont nécessaires parce que tous différents. Ce tableau est aussi un outil de production pour nous
La mascotte Notez ici les actions qui vous semblent pouvoir être menées contre le sida.
Selon vous, quel type d’actions l’Unicef peut mener dans le cadre de la prévention du VIH-sida ? L’épidémie du VIH-sida est-elle une fatalité ? Que savez-vous des actions qui peuvent être menées ?
Notez vos idées, vos réflexions et sauvegardez-les. Vous pourrez les retrouver quand vous aurez une intervention à préparer.
La mascotte occupe l’écran, l’image a disparu.
GuidancePour consulter le document, cliquez sur l'icône. Vous le retrouverez dans la rubrique « Documents ».
Le titre de la situation est affiché. La mascotte pointe son doigt sur le titre.
Daddo Voici maintenant l’histoire de Daddo.Cliquez sur le titre pour en prendre connaissance. Puis, cliquez sur la flèche pour accéder à l’écran suivant.
Image 1 : Dessin (Bulle Daddo) : Je ne suis jamais allée à l’école… Quand j’ai été enceinte, la première fois, j’avais 15 ans.
Je ne suis jamais allée à l’école… Quand j’ai été enceinte, la première fois, j’avais 15 ans.
Image 2 : dessin (Bulle Daddo) : il n’était pas question d’aller à l’hôpital : il était trop loin.
Il n’était pas question d’aller à l’hôpital : il était trop loin.
Image 3 : dessin (Bulle Daddo) : Je ne mangeais pas ce qu’il fallait pendant la grossesse et le bébé était trop fragile. Il n’a pas survécu.
Je ne mangeais pas ce qu’il fallait pendant la grossesse et le bébé était trop fragile. Il n’a pas survécu.
Image 4 : dessin (Bulle Daddo) : Ensuite, j’ai eu un autre enfant qui est mort à cause de l’eau utilisée pour son biberon
Ensuite, j’ai eu un autre enfant qui est mort à cause de l’eau utilisée pour leur biberon.
Image 5 : dessin (Bulle Daddo) : Et maintenant, mon plus jeune fils est malade à son tour !
Et maintenant, mon plus jeune fils est malade à son tour.
Image 6 : Dessin (Bulle femme en blouse blanche) : Votre petit Abdoulaye souffre de malnutrition.
Votre petit Abdoulaye souffre de malnutrition
Plan mi-moyen : Que faire ?
Plan mi-moyen : Daddo avec son bébé.La mascotte
A votre avis, quelles actions peuvent être menées par l’UNICEF dans ce cadre ? Avez-vous des idées sur les moyens à mettre en œuvre pour prévenir et traiter la malnutrition, contribuer à l’accès à l’eau potable et, plus généralement, pour lutter contre la mortalité des mères et de leurs enfants ?
mascotte Quelles actions peuvent être mises en œuvre selon vous ? Notez vos idées, vos réflexions et sauvegardez-les. Vous pourrez les retrouver quand vous aurez une intervention à préparer et les compléter au fil du déroulement de ce module.
La mascotte occupe l’écran, l’image a disparu.
GuidancePour consulter le document, cliquez sur l'icône. Vous le retrouverez dans la rubrique « Documents ».
S2_ Sous séquence 2 : actions effectivement menées par l’UNICEF :
La mascotte Quelles sont les actions concrètes de l’UNICEF sur le terrain ?
Maintenant, nous vous invitons à rapprocher les idées que vous avez rédigées des actions effectivement menées par l’UNICEF sur le terrain pour éviter des drames tels que ceux vécus par Maimouna, Daddo et tant d’autres.
La mascotte Sauver la vie des mères.Les enfants sont nés pour vivre !
L’UNICEF agit chaque jour auprès des mères et de leurs enfants pour que la maladie et la mort ne soient plus une fatalité.
Mascotte Maimouna Voici l’histoire de Maimouna, réécrite par l’UNICEFEtes-vous prêts ?Cliquez sur le titre qui est affiché pour accéder à la première histoire puis, cliquez sur la flèche pour passer à la suite de l’histoire.
(Bulle Maimouna) « J’avais 14 ans… et j’étais amoureuse d’un garçon du village. »
« J’avais 14 ans… et j’étais amoureuse d’un garçon du village. »
(Texte déroulant)Prévention VIHPréservatifSéances d’information UNICEFMessages de prévention à la radioA l’école
Les femmes du village m’avaient pourtant prévenue. Elles ont suivi les séances d’information organisées par l’UNICEF et écouté les messages de prévention à la radio. On en parlait aussi à l’école… Et j’avais compris l’intérêt du préservatif.
Image 3 « Je n’ai pas osé exiger le préservatif de mon partenaire.» J’étais amoureuse du garçon. Le moment venu, je lui ai demandé d’utiliser un préservatif, mais il n’a pas voulu. Je n’ai pas osé insister.
Image 4 Je suis tombée enceinte. Le garçon était parti. Je suis tombée enceinte. Le garçon était parti.
Image 5 (Texte déroulant)L’UNICEF formePersonnel médicalAccoucheuses traditionnelles
L’UNICEF forme le personnel médical et les accoucheuses traditionnelles et s’assure qu’elles puissent assister aux accouchements.
Image 6« L’accoucheuse a dit qu’elle pourrait m’aider le moment venu mais que je devais aller au centre de santé le plus proche. »
L’UNICEF contribue à la création de centres de santé et à leur approvisionnement.
Image 7 (Bulle Maimouna)« Au centre de santé, ils m’ont posé plein de questions ; ils m’ont fait des examens ; ils m’ont vaccinée ; j’ai entendu le cœur du bébé. »
L’UNICEF contribue à la formation du personnel médical pour assurer un suivi durant la grossesse, pendant et après l’accouchement.
L’UNICEF contribue à la vaccination des femmes enceintes.
Image 8 (Bulle Maimouna)«Quelques semaines plus tard, je suis retournée au centre de santé et le verdict est tombé : j’avais le VIH-sida. »
LE SIDA N’EST PAS UNE FATALITE !L’UNICEF et ses partenaires mènent des campagnes d’incitation au dépistage, en particulier chez les femmes enceintes. Il soutient également la formation et la sensibilisation des pré-adolescents sur le sujet.
Image 9 (Texte déroulant)Traitements antirétrovirauxRisque de transmission au bébé limité de 2 % à 4 %
Les méthodes de prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant existent : les traitements et médicaments antirétroviraux sont connus, disponibles et efficaces. Ces traitements permettent de limiter le taux de transmission de 2 à 4 % (contre 25 à 50 % sans traitement).
Image 10 Grâce au traitement pré-natal qu’elle a suivi, son bébé n’a pas été contaminé.
La mascotte apparait sur la dernière image
Notez les éléments que vous pensez pouvoir utiliser au cours de vos futures interventions.
Un autre écran, que nous n’avons pas décrit, succède à celui-ci, sur lequel l’apprenant retrouve une page blanche de traitement de texte.
Photo Sida:Mozambique 2006 : symbole solidarité contre VIH-Sida : Ruban rouge.
Titre : Sauver la vie des mères VIH-sida. Exemples de résultats concrets : au Pakistan, l’UNICEF forme les chefs religieux et distribue des kits d’information et de prévention. Au Salvador, l’UNICEF et ses
Pour en savoir plus sur un thème et les résultats obtenus, cliquez sur la photo qui correspond et vous accéderez aux ressources correspondantes. Pensez à
P7 “Combattre la mortalité maternelle
Unicef/NYHQ2006-2217/Pirozzi
Photo grossesse à risque:Ouganda 2013 : Check up femme enceinte (journées de la santé de la famille). Unicef/UGDA201300024SibiloniPhoto suivi des grossesses:Nicaragua2012 : Maison de la maternité Unicef/NYHQ-1442/Domino.
partenaires mènent des campagnes d’incitation au dépistage pour les femmes enceintes ; en Namibie, l’UNICEF sensibilise et forme des enfants de 10 à 14 ans, à la prévention du VIH-sida.)Prévenir les grossesses à risques. Exemple de résultat concret : mise en place de la planification familiale pour informer sur la contraception, la grossesse et l’interruption volontaire de grossesse si autorisée dans le pays.
Suivi des grossesses. Exemple de résultats concret : au Népal, un collectif mis en place par l’UNICEF, regroupe 50000 femmes formées pour offrir des services et des interventions essentiels aux femmes enceintes et aux enfants dans tout le pays.
prendre des notes. et infantile”Toutes les informations indiquées ci-contre apparaitront en cliquant sur une photo. Elles sont rédigées pour validation dans ce tableau
La mascotte
+ Page de note affichées
Pensez à enregistrer vos notes avant de continuer
Le titre de la situation est affiché. La mascotte pointe son doigt sur le titre.
Daddo Quelquefois, des gestes simples suffisent à changer un destin. Pour Daddo, par exemple, voici ce que pourrait être son histoire si l’UNICEF avait pu lui venir en aide plus tôt.
Image 1
(Bulle Daddo) : Je ne suis jamais allée à l’école… Quand j’ai été enceinte, la première fois, j’avais 15 ans.
L’UNICEF œuvre pour un meilleur accès à l’école des enfants et pour que chacun reçoivent une éducation de qualité basée sur les domaines essentiels de la vie quotidienne. Il travaille à la pérennisation des actions comme l’hygiène et l’alimentation, les soins, la prévention du VIH. Ainsi, l’UNICEF et ses partenaires contribuent à la construction d’écoles primaires dans de nombreux
pays du monde pour donner un accès à l’éducation au plus grand nombre. De plus, les cantines scolaires mises en place permettent également d’assurer parfois l’unique repas journalier de l’enfant. Enfin, toutes les actions pour le maintien des enfants en bonne santé, auxquelles contribuent l’UNICEF avec tous ses partenaires, réduisent l’absentéisme scolaire, diminuent les dépenses familiales de santé et limitent le temps consacré par les parents aux enfants malades au détriment d’activités productives.
Image 2
(Bulle Daddo) : il n’était pas question d’aller à l’hôpital : il était trop loin. Et puis chez moi, les femmes ne décident pas.
Au Soudan du Sud : des motos-ambulances, équipées d’un side-car avec un lit, transportent les femmes enceintes à l’hôpital le plus proche.
voir p12 brochure “Combattre la mortalité maternelle & infantile”
Image 3
(Bulle Daddo) : Je ne mangeais pas ce qu’il fallait pendant la grossesse et le bébé était trop fragile. Il n’a pas survécu.
Les enfants sont nés pour vivre ! Pour prévenir la malnutrition des bébés, l’UNICEF encourage les mères à allaiter leurs bébés pendant au moins 6 mois pour ses avantages nutritionnels et de renforcement immunitaire. Il distribue des compléments alimentaires qui permettent de lutter contre les carences et certaines maladies comme le goitre, le crétinisme ou la cécité.L’UNICEF fournit 40% des vaccins des Pays en voie de développement.
voir p11 brochure « Combattre la mortalité maternelle & infantile »
voir p 11 L’UNICEF en action “Combattre la mortalité des mères &
des enfants” et Quiz p13: “L’UNICEF contribue à vacciner 40% des enfants du monde.”
Image 4
(Bulle Daddo) : Ensuite, j’ai eu un autre enfant qui est mort à cause de l’eau utilisée pour son biberon.
En collaborant directement avec les organisations locales, les communautés et les familles elles-mêmes, l’UNICEF contribue à faire en sorte que les ménages aient accès à de l’eau non polluée et salubre, ainsi qu’à des installations sanitaires hygiéniques et pratiques.
Image 5
Et maintenant, c’est mon autre fils qui est malade !
Image 6
(Bulle femme en blouse blanche) : Votre petit Abdoulaye souffre de malnutrition, mais nous pouvons le sauver !
L’UNICEF contribue à la distribution d’ une alimentation thérapeutique pour les enfants souffrant de malnutrition. Dans les cas les plus sévères, les enfants reçoivent du lait thérapeutique pour stabiliser leur état. Puis le lait peut être remplacé par une pâte d’arachide très calorique. Avec ces aliments hautement nutritifs et adaptés à la petite enfance, on note 85 % de guérison chez les enfants en état de malnutrition.
Image 7
Ainsi, chaque jour, l’UNICEF œuvre, non seulement en Afrique, mais partout dans le monde pour la santé des mères et des enfants.
La mascotte occupe l’écran, l’image a disparu.
Notez les éléments que vous pensez utiliser dans votre plaidoyer. Vous pourrez les retrouver quand vous aurez un plaidoyer à préparer.
Photos Malnutrition:Burundi 2012 : Allaitement.Unicef/BRDA2012-00020/Pawel Krzysiek
Photo Vaccination : Congo, République démocratique : vaccination femme enceinte.Unicef/NYHQ2011-0371/Olivier Asselin
Photo Continuum de soin: Schéma Continuum de soins (Combattre la mortalité maternelle &infantile juin 2012 p12)
Malnutrition . Exemples de résultats concrets : en Ethiopie, où la malnutrition fait des ravages, l’UNICEF a soutenu la construction d’une usine d’aliments thérapeutiques prêts à l’emploi hautement nutritifs. Les services de maternité des “Hôpitaux amis des bébés “ (initiative lancée en 1991 par l’UNICEF et l’Organisation mondiale de la santé) soutiennent l’allaitement maternel et permettent ainsi aux bébés nourris au sein d’avoir au moins 6 fois plus de chance de survivre. Vaccination Des résultats concrets : l’UNICEF est le 1er fournisseur de vaccins pour les pays en développement, il fournit des vaccins pour les femmes enceintes et les enfants, et du matériel médical pour maintenir la chaîne de froid. Ainsi, tous les 10 ans, 100 millions d’enfants sont vaccinés et près de 2,5 millions sont ainsi sauvés chaque année. En 20 ans, les cas de polio ont diminué de plus de 99 % grâce aux campagnes de vaccination. En 10 ans, 90 millions de femmes ont été vaccinées contre le tétanos.Continuum de soins: Au Ghana, l’initiative “maman Kangourou” se généralise dans les centres de santé. Cette méthode, qui consiste à mettre le bébé peau à peau contre sa maman, permet d’améliorer la survie des bébés de petit poids et renforce le lien entre la
Pour en savoir plus sur un thème et les résultats obtenus, cliquez sur la photo qui correspond et vous accéderez aux ressources complémentaires. Pensez à prendre des notes
A partir de là, les écrits ci-dessous correspondent chacun au texte qui apparaitra sur l’écran si le bénévole clique sur la photo en lien avec le thème, ainsi qu’il lui est proposé par la voix off.
Photo scolarisation:Classe UNICEF: Indonésie Estey UNI 41369
Photo Hygiène: Lavage mains : Bangladesh 2010. Unicef/Bana2010-01039/ Mojumder
Photo Accès à l’eau: Eau potable : pompe à main jeune garçon. Malawi 2006Unicef/MLWB2006-00056
mère et son enfant. Au Népal, un collectif mis en place par l’UNICEF, regroupe 50 000 femmes formées pour offrir des services et des interventions essentiels aux femmes enceintes et aux enfants dans tout le pays. En Inde, l’UNICEF et le Gouvernement du 2e plus grand Etat du pays (qui affiche le taux de mortalité infantile le plus élevé de l’Inde), ont mis en place, dans les hôpitaux de cette région, des services spéciaux de soins néotals et de soins intensifs pour les nouveaux-nés présentant des complications graves.Scolarisation La promotion de l’hygiène dans les écoles crée les conditions permettant aux enfants eux-mêmes d’être des agents du changement dans leur famille et leur communauté. L’UNICEF oeuvre en vue de rendre les écoles plus salubres et plus attrayantes pour les enfants, par le biais de programmes scolaires relatifs à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène.Au Togo, l’UNICEF a convaincu le gouvernement et les chefs religieux que toutes les filles doivent aller à l’école : ainsi, elles sont éduquées notamment aux règles d’hygiène.Pour assurer le retour à l’école des enfants nigériens, obligés d’aller travailler en raison de la sévère crise alimentaire qui touche le pays depuis 2012, l’UNICEF et ses partenaires ont prévu de mettre en place des classes de rattrapage qui offriront des repas pour garantir de la nourriture aux enfants. D’autres projets , comme l’ouverture de 500 cantines scolaires temporaires supplémentaires dans les régions les plus durement touchées par la crise , sont également en cours afin d’aider les écoliers à rester à l’école.Hygiène: l’UNICEF sensibilise et forme parents et enfants aux règles de l’hygiène : une journée mondiale du lavage des mains a été instaurée dans toutes les écoles pour sensibiliser à l’hygiène et à la santé. Exemple de résultat concret : quand les mères respectent les règles d’hygiène et se lavent les mains, la mortalité des enfants chute de 44 %.Accès à l’eau. Exemple concret : depuis 2008, en partenariat avec la Fédération Française de Natation, l’UNICEF France organise un événement annuel, “la Nuit de l’Eau”, pour collecter des fonds et accompagner le gouvernement togolais
P15 brochure “Combattre la mortalité maternelle & infantile”
/Pirozzi dans la mise en place d’infrastructures d’eau, d’hygiène et d’assainissement. Ainsi, un forage dans le village d’Essè-Zogbedji permet de donner accès à l’eau potable à toute la communauté.
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S2_ Sous séquence 3 : Progresser toujours
On l’a vu, les résultats qu’obtient l’UNICEF sont encourageants. Mais pour que les histoires de Maimouna et Daddo appartiennent au passé, il faut continuer.
Fort des progrès réalisés l’UNICEF poursuit son action pour lutter contre la mortalité maternelle et infantile et assurer le bien-être des enfants et de leurs communautés.
Photos : . Sage-femme et jeune accouchée. Niger 2010. Unicef/NYHQ2010 Giacomo Pirozzi
. Photo pied nouveau-né: photo UNICEF Symboles: 920175 fr Le moyne . Photo VIH: Test rapide du VIH. Libéria 2011. Unicef :NYHQ2011-1757/ Pirozzi. Photo UNICEF Nutrition: femme et enfant.Inde UNI 47638. Photo UNICEF Education Jeu :Indonésie estey UNI 41351
L’UNICEF continue à agir pour faire en sorte que les systèmes de santé puissent assurer, à terme, un suivi de toutes les grossesses, la présence de personnel qualifié pendant l’accouchement. Ainsi, 80 % des décès maternels pourraient être évités.A échéance 2015, l’organisation soutient les gouvernements en vue d’atteindre les OMD de l’ONU : réduire de 2/3 le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans, freiner la propagation du VIH, réduire la faim et la pauvreté dans le monde, assurer l’éducation pour tous et enfin, faire appliquer les droits de l’enfant par tous les Etats parties de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CIDE), adoptée par l’ONU le 20 novembre 1989.
S2 Récapitulatif :
Photo UNICEF Symbole:photo perso 124
Drapeau UNICEF
SYNTHESE☺ Mortalité maternelle : environ 80 % des futures mamans ont accès à une visite médicale pendant leur grossesse.☺ Mortalité infantile : en 18 ans le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans a baissé de 20 %. ☺ Continuum des soins : si les bébés sont examinés 48 heures après leur naissance, leurs chances de survie sont considérablement augmentées.☺ VIH-sida : en Afrique subsaharienne, le taux des enfants contaminés par le virus a chuté de 32 %.☺ Malnutrition : 85 % des enfants ont été guéris grâce à une alimentation thérapeutique hautement nutritive.☺ Vaccination : 5,4 millions d’enfants ont échappé à la mort depuis 2000, et les cas de polio ont diminué de 99 % en vingt ans grâce à la vaccination.☺ Education : quand les mères respectent les règles d’hygiène et se lavent les mains, la mortalité des enfants chute de 44 %.☺ Scolarisation : dans plus de 60 pays en développement au moins 90 % des enfants vont à l’école primaire, bénéficiant ainsi d’une éducation à l’hygiène.
Récapitulons…Améliorer la santé des enfants et des femmes est l’un des objectifs prioritaires de l’UNICEF. Voici l’essentiel des actions menées par l’UNICEF ainsi que les résultats obtenus.
La voix off reprend les points clés développés sur l’écran.Mortalité infantile : phrase reprise dans L’Essentiel de la brochure UNICEF France « Combattre la mortalité maternelle & infantile » Juin 2012 p. 14
Séquence 3 : Construire les éléments d’un plaidoyer
S3 IMAGE/ animation ECRIT Voix Doc
S3_ Introduction
Mascotte Dans cette dernière séquence, vous allez construire les éléments d’une intervention sur la SMI
Dans cette dernière séquence, vous allez construire les éléments d’une intervention sur la SMI. Les différentes activités que vous réaliserez donneront lieu, à l’issue de ce module, à une synthèse imprimable.
MascotteQui montre la progression du plan
Accrocher son public Tout d’abord, vous allez repérer ce qui vous parle, ce qui vous intéresse, ce qui vous semble important dans les contenus à traiter dans le cadre de votre intervention.
MascotteQui montre la progression du plan
Préparer les échanges Ensuite, vous allez construire une séquence pour le public qui vous a été désigné...
MascotteQui montre la progression du plan
Construire l’outil de son intervention. Enfin, vous allez créer votre propre trame d’intervention.
MascottePlan
Le récapitulatif Un récapitulatif conclura cette séquence.
S3_ Sous séquence 1 : Accrocher son public :
Mascotte Etre plaideur, c’est sensibiliser et transmettre un message en étant le porte-parole de l’UNICEF et en relayant ses prises de positions et ses valeurs.
Vous allez à présent repérer ce qui vous semble être le message essentiel à retenir et à transmettre sur la SMI.
Mais avant toute chose, vous allez vous interroger sur les objectifs de votre intervention.
MascotteQuestions avec bouton clic OUI ou NON
feedback avec commentaires pour chaque réponse OUI ou NONles réponses inadaptées font l’objet d’un message “non, ce n’est pas exact”
Cochez la ou les réponses qui vous semblent correspondre aux objectifs que vous souhaitez atteindre à l’issue de votre intervention :
1 Modifier les représentations du public sur le thème abordé
2 Relayer les informations données par les médias nationaux
3 Faire prendre conscience des besoins fondamentaux des femmes et des enfants
4 Faire comprendre que ce sont les pouvoirs publics qui peuvent faire changer les choses
5 Expliquer la manière dont l’UNICEF travaille avec les pays en développement
6 Inciter le public de votre intervention à agir (don, bénévolat, témoignage, …)
7 Susciter une nouvelle intervention de l’UNICEF sur un autre sujet
réponses : 1 OUI : on apprend en modifiant ses
propres représentations par l’apport de nouveaux éléments et l’échange avec les autres
2 NON : la grande majorité des médias traite de ces problématiques en les classant dans la rubrique “évènements dramatiques” ou “actualités dites d’horreur” et consacre peu d’émissions à des processus de développement réussis : l’objectif du plaidoyer est de nuancer cette approche
3 OUI : ainsi, on indiquera un choix de
Quels sont les objectifs que vous souhaitez atteindre à l’issue de votre intervention ?
moyens pour y faire face4 OUI et NON : chacun peut s’engager à
son niveau pour contribuer en tant que citoyen aux actions de l’UNICEF, on peut ensuite voter, faire pression sur son maire, son député...
5 OUI6 OUI7 OUI
Mascotte lien vers les thèmes abordés et valider en dessous
Possibilité de revenir à une séquence précédente sur les différentes actions ou thèmes(cliquer sur le choix génère le document du thème correspondant “pour aller plus loin” à télécharger)
Quel sujet en lien avec la problématique SMI auriez-vous envie d’évoquer dans le cadre d’une intervention de plaidoyer ?
Cliquez sous le thème choisi pour valider votre choixEn cliquant sur l’image, vous pouvez revenir à la séquence traitant de ce thème
Vous avez eu dans les séquences précédentes un rapide aperçu de la problématique SMI et des actions que l’UNICEF a mis en place
Page blanche sur laquelle il est possible d’écrire. veiller à ce que ce soit imprimé plus tard
Si vous aviez à illustrer votre choix par un exemple : formulez-le …
Plaider, c’est aussi illustrer ses propos pour toucher le public…
S3_ Sous séquence 2 : Préparer les échanges
Ensuite, vous allez construire une séquence pour un public spécifique.
Animation vidéo: Dialogue entre 2 plaideurs : l’un s’interroge : son intervention auprès des lycéens
Adapter son discours au public cible ?
s’est très bien passée ; il souhaite à présent traiter des mêmes thèmes avec des élèves du primaire. Il se questionne sur la manière dont il va ajuster son discours. L’autre lui répond que c’est une bonne question et reformule ( comment traiter ce thème avec des élèves plus jeunes? comment adapter son discours?)mais qu’il se demande comment avoir une approche pertinente, participative. Les personnages se retournent vers la caméra et disent ensemble : et vous, que répondriez vous? Vidéo créé sur un logiciel et importée sur youtube pour vous permettre de la visualiser :
http://youtu.be/2j-YX81952g
Comment avoir une approche pertinente et participative par rapport au public?
Et vous que répondriez vous?
Mascotte apparaît et montre une feuille blancheaccès à la suite de la feuille pour leur permettre de prendre des notes
Notez vos réflexions, elles vous seront utiles pour construire votre intervention !
Comment pensez-vous qu’il soit possible d’adapter son discours au public cible ?Comment pensez vous qu’il soit possible d’avoir une approche pertinente et participative par rapport au public?
Mascotte apparaît Voici quelques points clés :- avoir un entretien préalable avec le demandeur de l’intervention.- une intervention en milieu scolaire s’inscrit généralement dans un projet pédagogique global de l’enseignant.- il y a peut être des précautions à prendre avec le public des scolaires en particulier ?- réfléchir aux méthodes pédagogiques à utiliser
Pour trouver le thème et construire un discours le plus adapté à votre public, il est essentiel de rencontrer en amont le demandeur de l’intervention : lui seul sera à même de vous préciser le contexte, les précautions à prendre et ses attentes ! Il ne suffit pas de maîtriser une thématique, il est important de préparer l’intervention en amont, de construire une trame et d’envisager les modalités pédagogiques.
S3_ Sous séquence 3 : Construire la trame de son intervention
Mascotte Penser « l’avant intervention» A quoi penser avant votre intervention ?
- de combien de temps est-ce que je dispose ?- de quel matériel ai-je besoin ?- à quelles ressources documentaires ai-je accès ?- ces ressources sont-elles fiables et actualisées ?
Mascotte Penser le « pendant »
Quelques idées...
-demander à votre public de définir la malnutrition, ou ce qu’il sait de la transmission du VIH, ou s’il sait ce qu’est le paludisme, etc...- demander à des enfants de primaire ce qu’on leur fait régulièrement pour éviter qu’ils ne soient malades : ce qui permet d’introduire la question de la vaccination
Veiller à varier les supports et à prévoir régulièrement des temps d’interaction : un film à quel moment ? Des documents à distribuer ? Comment faire participer activement le public ? Que sait votre public du thème traité ?
Penser le “pendant”...
Quelques idées...
- Illustrer les informations par l’intermédiaire d’histoires d’enfants du même âge qu’eux afin de faciliter la sensibilisation et l’identification.- Faire participer les élèves en leur demandant ce qui les a particulièrement touchés dans le film qu’ils viennent de voir ou ce qu’ils n’ont pas compris- Leur faire préparer eux-mêmes le soluté de réhydratation orale- Leur faire mesurer la circonférence de leur bras à l’aide du périmètre brachial- s’il s’agit du public adulte, un film peut aussi être un bon support aux échanges
Comment avoir une approche pertinente et adaptée ?
La mascotte présente une page blanche sur laquelle les apprenants pourront écrire.
Pavés que les apprenants choisissent et mettent dans un ordre qu’ils déterminent
C’est à vous ! Construisez la trame de votre intervention. Placez les étapes proposées dans l’ordre que vous souhaitez : - Je me présente- Je présente l’UNICEF- J’annonce le thème traité- Je sollicite le public- Je passe un film- Je prévois une activité- Je distribue des documents- Je fais un exposé théorique- J’annonce les modalités d’interaction- Je conclus l’intervention- Je leur fais retrouver les points clés- Je demande à l’enseignant un retour sur mon intervention (dans le cadre d’une intervention auprès d’élèves)
C’est à vous ! Construisez la trame de votre intervention. Par quoi commenceriez-vous ? Quand faites-vous participer les élèves? Quels sont les éléments incontournables? Comment terminez-vous votre intervention?
S3 Récapitulatif:
Mascotte Récapitulons…Construire une intervention nous amène à nous poser les questions suivantes : - De quel sujet je veux traiter ?- Quel est le contexte de mon intervention ?- Quel est mon public ?- Quelles personnes ressources sont susceptibles de m’aider ?- De quels outils est-ce que je dispose ?- Quels supports de communication puis-je utiliser ?- Comment construire le déroulé de mon intervention pour qu’elle soit efficace et pertinent ?
Etre plaideur signifie être porte-parole c’est-à-dire porteur de la culture et des valeurs de l’UNICEF.Plaider, c’est adapter son discours au publicC’est choisir de renforcer plutôt tel thème pour tel public (prendre en compte le public, mettre le public au centre de son discours)
Et si vous avez des questions, n’hésitez pas à
les noter à la fin de votre document pour les poser pendant votre journée de formation.
Mascotte Nous arrivons à la fin de ce module.
Mascotte Apportez votre synthèse le jour de votre formation en présentiel.
Vous avez commencé à construire votre trame d’intervention tout au long de ce module et ces éléments constituent votre synthèse. Je vous invite à la lire attentivement. Elle sera à présenter lors d’une prochaine formation pour avoir un retour de votre formateur et de vos pairs.N’hésitez pas également à revoir certaines parties du module si nécessaire en partant du sommaire.
