Upload
others
View
4
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Collections Statistiques N° 177/2013 Série C : Statistiques Régionales et Cartographie
SSTTAATTIISSTTIIQQUUEESS
SSUURR
LL’’EENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTT
- Par -
La Direction Technique Chargée des Statistiques Régionales et de la Cartographie
Alger, Office National des Statistiques – février 2015 –
« COLLECTIONS STATISTIQUES » est une publication d’informations et d’analyses statistiques
éditée par l’Office National des Statistiques, Avenue BELKACEMI Mohamed – El Annasser - ALGER --
Office National des Statistiques - ALGER - Statistique sur l’Environnement / Office National des Statistiques. - Alger : O.N.S., 2013. – 110.p.: Tabl., Graph.; (21 x 29,7 cm), - (Coll. Statist., n° 177 : Serie C ISSN 1111 – 5084 ISBN : 978-9961-792-91-9 D.L. : 2719 - 2013 / Statistiques sur l’environnement / Algérie / 2013
Collections Statistiques n° 177 / 2015 Série C : Statistiques Régionales et Cartographie
Statistiques sur l’Environnement
Directeur de la Publication : Mounir Khaled BERRAH Administration : ONS – Avenue BELKACEMI Mohamed – El Annasser - ALGER - Elaboration : Direction Technique Chargée des Statistiques Régionales et de la Cartographie Montage et Impression : Les Ateliers de l’Imprimerie de l’O.N.S./D.P.D.D.I. 8 & 10 Rue des Moussebiline - Alger – Courriel : [email protected] [email protected] http://www.ons.dz / : (021) 63.98.06 : (021) 77.78.30 Diffusion : D.P.D.D.I. / O.N.S ISSN : 1111 – 5084 ISBN : 978-9961-792-91-9 DL : 2719 – 2013
SOMMAIRE
Introduction 1
I- DONNEES GENERALES 3 à 8
1.1 Caractéristiques géographiques…………………………………………………………… 3
1.2 Evolution de la répartition de la population selon les trois grands ensembles de l'espace physique algérien…………………………………………….. 3
1.3 Population et urbanisation……………………………………………………………………. 4
1.4 Principaux indicateurs socio-économiques………………………………………….. 7
II- EAU………………………………………………………………………………………………... 9 à 24
2.1 Ressources renouvelables en eau douce…………………………………………... 9
2.2 Ressources disponibles et mobilisables…………………………………………..... 11
2.2.1 Ressources superficielles……………………………………………………………………….. 12
2.2.2 Ressources en eau mobilisées……………………………………………………………….. 13
2.2.3 Ressources souterraines………………………………………………………………………. 16
2.2.4 Ressources non conventionnelles…………………………………………………………… 17
2.3 Prélèvements et Approvisionnement en eau………………………………………… 20
2.4 Assainissement et traitement des eaux usées…………………………………… 23
III- LITTORAL …………………………………………………………………………………………… 25 à 33
3.1 Pression sur le littoral …………………………………………………………………………. 25
3.1.1 Population des wilayas littorales …………………………………………………………….. 25
3.1.2 Activités économiques ………………………………………………………………...……….. 28
3.2 Qualité des eaux de baignade………………………………………………………………. 32
IV- SOLS …………………………………………………………………………………………………….. 34 à 41
4.1 Utilisation des sols ……………………………………………………………………..……….. 34
4.1.1 La Superficie agricole totale (SAT)………………………………………………………….. 35
4.1.2 Les autres terres……………………………………………………………………………………. 35
4.2 Dégradation des sols……………………………………………………………………………… 40
4.2.1 Actualisation et extension de la carte de sensibilité à la désertification………… 40
V- FORETS ……………………………………………………………………………………………… 42 à 46
5.1 Superficie et occupation des essences forestières……………………………… 42
5.2 Evolution des superficies forestières…………………………………………………… 43
5.3 Incendies de forêts……………………….…………….……………………………..………… 43
VI- POLLUTION ATMOSPHERIQUE……….………………………………………….…….. 47 à 56
6.1 Emissions atmosphériques…………………………………………………………….……… 47
6.1.1 Emissions totales des GES à effet direct ………………………….......................... 49
6.2 Parc automobile ……………………………………………………………....……………..…… 53
VII- BIODIVERSITE BIOLOGIQUE ……………………………………………………………… 57 à 65
7.1 Flore algérienne……………………………………………………………………………………. 58
7.2 Faune algérienne…….……………………………………………………….………...…………. 59
7.3 Biodiversité et espaces verts………………………………………….……………………. 61
7.4 Zones humides……………………………………………….…………..…………………………. 64
VIII- DECHETS ………………………………………………………………………..………..…. 66 à 70
8.1 Production des déchets municipaux ……………………..…………………………….. 66
8.2 Composition des déchets municipaux…………………..……………………………... 67
8.3 Composition des déchets récupérés par catégorie en 2005 ……………….. 68
8.4 Gestion des déchets municipaux ………………………………………….……………… 69
8.5 Déchets dangereux et déchets industriels ………………………………….......... 70 ANNEXES ……………………………………………………………………………………….…71-76
Liste des tableaux………………………………………………………………..………………. 77-78
Liste des graphes et des figures……………………………………………………………….79-80
Acronymes……………………………………………………………………………………………..81
Les références bibliographiques………………………………………………………………….82
INTRODUCTION
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
1
Introduction
La protection de l’environnement et la préservation des ressources naturelles sont une
composante essentielle du développement durable. Sans un capital ’’environnement
adéquat’’, tout progrès économique, social et culturel est irrémédiablement compromis.
A l’instar des pays de la rive sud de la Méditerranée, l’Algérie est confrontée à divers
problèmes environnementaux (la gestion des ressources naturelles, la lutte contre les
pollutions et les nuisances, la protection et la préservation des patrimoines, etc..).
Le nombre important de textes promulgués depuis la création du Ministère de
l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement en 2000, montre que l ’Algérie est l’un
des pays les plus actifs en matière de législation de l’environnement.
Cependant, des efforts considérables restent à faire en matière de disponibilité des données
et de qualité de l’information. En effet, La connaissance de l’état de l’environnement à
travers certaines informations est capitale pour déterminer les procédures et les actions à
mettre en œuvre afin d’atténuer les impacts nocifs résultants des différentes activités
(l’industrie, les transports, l’occupation de l’espace, la gestion des déchets, l’assainissement,
etc..).
La disponibilité d’informations statistiques fiables et régulières constitue un élément
indispensable aux utilisateurs de l’information en général et en particulier pour répondre aux
exigences des pouvoirs publics en matière de préservation et de protection de
l’environnement.
Cette deuxième publication sur les statistiques de l’environnement élaborée par l’Office
National des Statistiques fait suite à celle réalisée dans le cadre du programme MEDSTAT en
20061. Elle reflète les progrès accomplis en matière de production d’information
environnementale.
1 Compendium national sur les statistiques de l’environnement, ONS, 2006
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
2
La présente publication s’articule autour des points suivants :
1- Les données générales ;
2- L’eau ;
3- L’environnement marin ;
4- Les sols ;
5- Les forêts ;
6- La biodiversité ;
7- La pollution atmosphérique ;
8- Les déchets.
Ce document étant perfectible, nous prions l’utilisateur de bien vouloir nous faire part de
ses remarques, critiques et suggestions. Il en sera tenu compte dans les prochaines
éditions.
Chapitre I
DONNEES
GENERALES
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
3
1.1 Caractéristiques géographiques
L’Algérie est le pays le plus étendu des pays Africains (2 381 741 km²). Il constitue un vaste
pentagone. Il est situé entre le 18° et le 38° parallèle de la latitude Nord et entre le 9°de
longitude Ouest et 12° de longitude Est. Le Méridien International d’origine (0° Greenwich)
passe près de la ville de Mostaganem. L’Algérie est constituée de deux ensembles régionaux
qui relèvent de domaines morphologiques distincts :
Le premier au Nord, compris entre la mer et l’Atlas saharien, appartient à la
zone de formation «alpine» qui ceinture la Méditerranée depuis l’Europe du
Sud jusqu’en Afrique du Nord.
Le second, constitué des régions sahariennes, au sud de l’Atlas du même nom,
fait partie de la vieille Afrique et forme un ensemble immense, rigide et
monotone.
L’Algérie est un vaste pays caractérisé par un climat typique pour chaque région. Ainsi,
l’Algérie du Nord est méditerranéenne dans sa presque totalité avec 1600 km de côtes, où
s’installe un climat doux et pluvieux en hiver, chaud et sec en été.
Quant à la région saharienne, elle se distingue par une aridité extrême, interrompue de
temps à autre par des pluies exceptionnelles et imprévisibles. L’amplitude thermique, à la
fois entre le jour et la nuit, est saisonnière et très importante dans ces régions. Elle a une
incidence directe sur les activités agricoles et pastorales de l’homme.
1.2 Evolution de la répartition de la population selon les trois grands ensembles
de l'espace physique algérien :
La structure spatiale de la population est polarisée sur le nord du pays en général et plus
particulièrement sur "la bande littorale" qui borde la Méditerranée et qui a une largeur de 50
à 100 km d'Est en Ouest. En effet, c’est dans cette étroite bande littorale de 45 000 km²
(1,9% du territoire) que se concentre plus de 36% de la population algérienne (274
hab/km²). Cette zone contient les terres agricoles les plus fertiles, les infrastructures de
transport, de communication, ainsi que toutes les commodités nécessaires à l’activité
industrielle.
La seconde zone nommée "Tell et Steppe", se situe entre les chaînes de montagnes de
l’Atlas tellien au Nord et de l’Atlas saharien au Sud et comprend les hautes plaines
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
4
constantinoises et les zones steppiques de l’Ouest. D'une superficie de 255 000 km², elle
représente 10,7% du territoire et abrite prés de 53% de la population totale soit une densité
moyenne de 70,6 hab/km². Traditionnellement, c'est une zone d'élevage ovin et de
céréaliculture, mais elle a bénéficié depuis l’indépendance, d’investissements industriels
élevés.
Tableau n°1 : Répartition de la population selon les trois grands ensembles de l'espace physique Algérien
Espace physique
Superficie
approximative
en Km²
Population en millers
d'habitants Densité hab./Km2
1987 1998 2008 1987 1998 2008
Bande littorale 45 000 8 904 11 000 12 342 197,8 244,4 274
1.9% 38.6% 37.8% 36.2%
Tell et Steppe 255 000 12 145 15 300 18 010 47,6 60 70,6
10.7% 52.7% 52.6 % 52.9%
Nord Intérieur
du Littoral à la
limite Nord de
l’Atlas Saharien
300 000 21 049 26 300 30 352 70,1 87,7 101,2
12.6% 91.3% 90.3% 89.1%
Sud 2 081 000 2 002 2 801 3 728 0,96 1,35 1,8
87.4% 8.7% 9.6 % 10.9%
ALGERIE 2 381 000 23 051 29 113 34 080 9,7 12,2 14,3
100% 100% 100% 100%
Source : ONS (Armature urbain 2008- collection statistique N°163/2011)
La troisième zone, le "Sud", est une vaste et aride étendue saharienne de plus de 2 millions
de km², représentant plus de 87% de l’ensemble du territoire, elle est faiblement peuplée.
Ses 3,7 millions d'habitants en 2008 ne représentent que 10,9 % de la population totale. La
densité de population y est très faible, soit 1,8 habitant/km².
1.3 Population et urbanisation
Au recensement de 2008, l’Algérie comptait 34 080 030 habitants, contre 29 100 863
habitants en 1998. Le taux d’accroissement intercensitaire de la population résidente a été
estimé à 1,6% entre 1998 et 2008. S’agissant de la concentration de la population, 85,7%
de la population totale résidente est en milieu aggloméré et 14,3% en zone éparse.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
5
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
6
L’analyse de l’urbanisation selon les régions du pays montre des déséquilibres persistants
dans la répartition des agglomérations urbaines. En effet, 63,5 % sont situées au Nord du
pays, 27,4 % dans les hauts plateaux et seulement 9,1% dans le Sud.
Tableau n° 2 : Répartition des agglomérations selon les classes de population
Taille des agglomérations
Total
moins de 5000
5000 à
10000
10000 à
20000
20000 à
50000
50000 à
100000
100000 à 300000
300000 et plus
Total agglo-mérations
3562 465 257 178 61 38 2 4563
Structure 78,06 10,19 5,63 3,90 1,34 0,83 0,04 100
Agglomera-tions Urbaines
19 296 257 178 61 38 2 851
Structure 2,23 34,78 30,20 20,92 7,17 4,47 0,24 100
Source : ONS (Armature urbaine 2008).
Les agglomérations sont de tailles et de statuts différents. En effet, sur les 4563
agglomérations que comptait l’Algérie en 2008, 3562 sont de petites tailles (moins de 5000
habitants), soit 78,06%. En termes de population ces espaces ne représentent que 19,7%
de la population totale.
Tableau n° 3 : Evolution de la population urbaine et rurale (1886 – 2008)
Années Population en milliers de personnes
Variation Pop.
Urbaine % Pop. Urbaine Urbaine Rurale Totale
1886 523 3229 3752 - 13,95
1906 783 3938 4721 260 16,59
1926 1100 4344 5444 317 20,21
1931 1248 4654 5902 148 21,14
1936 1432 5078 6510 184 21,99
1948 1838 5949 7787 406 23,61
1954 2158 6457 8615 320 25,05
1966 3778 8244 12022 1620 31,43
1977 6687 10261 16948 2909 39,45
1987 11420 11631 23051 4733 49,54
1998 16964 12149 29113 5544 58,27
2008 22471 11609 34080 5507 65,94 Source : ONS (Armature urbain 2008).
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
7
1.4 Principaux indicateurs socio-économiques
Tableau n° 4 : Les principaux indicateurs socio-économiques
Intitulés Indicateurs Années
Population au milieu de l’année 37,495 millions 2012
Densité 15,11 hab/Km2 2011
Taux d’accroissement naturel de la population % 2,16 2012
Taux brut de mortalité 4,53 pour 1000 2012
Espérance de vie à la naissance Ensemble Hommes Femmes
76,4 ans 75,8 ans 77,1 ans
2012 2012 2012
Taux de chômage 10,0% 2010
Taux de scolarisation : (6 à 15ans) 2 Ensemble Garçons Filles
91,12% 91,58% 90,63%
2008 2008 2008
Commodités du logement (rattachement) A l’électricité Au gaz naturel Au réseau public d’eau potable Au réseau public d’assainissement Possessions des ménages 2 une cuisinière un réfrigérateur une machine à laver climatiseur au moins un véhicule personnel au moins un téléviseur Antenne parabolique une ligne téléphonique fixe Ordinateur
94,5% 45,8% 80,8% 77,5%
59,3% 88,3% 25,1% 13,7% 23,7% 93,4% 74,4% 24,4% 12,4%
2008 2008 2008 2008
2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008
Santé Un médecin pour Un pharmacien pour. Un chirurgien dentiste pour
590 habitants 3686 habitants 3018 habitants
2012 2012 2012
Le tourisme Entrées de non résidents Sortie de nationaux (résidents) Capacités hôtelières Nombre de nuitées
2 070 496 1 757 471
92 737 place-lits 6 329 472
2010 2010 2011 2011
2 Recensement général de la population et de l’habitat 2008
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
8
Tableau n° 4 : Les principaux indicateurs socio-économiques (suite)
Intitulés Indicateurs Années
Taux de croissance du PIB en %
3,3
2010
Produit Intérieur Brut (PIB)
15 843,02 milliards DA
2012
Produit National Brut per capita en $ US
5 391,5 $ US
2012
Contribution à la Valeur Ajoutée globale3 en % : des hydrocarbures des services marchands des services non marchands de l’agriculture du BTP, Services et Travaux Publics Pétroliers
37,0 23,3 14,3 9,0
11,1
2010 2010 2010 2010 2010
Le commerce extérieur les exportations les importations
4 333,6 milliards de DA 3 011,8 milliards de DA
2010 2010
Les réserves brutes de change
1 62,22 milliards $US
2010
La dette extérieure (court, moyen et long termes)
3,637 milliards $US
2012
Source : ONS
3 Données statistiques N° 556 (les comptes économiques de 2000 à 2010).
Chapitre II
EAU
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
9
L’eau est la ressource la plus précieuse, sans parler de l'air et de la terre. Elle joue un rôle
déterminant dans la vie des hommes, des animaux et des plantes. Sans eau, la terre ne
serait qu’un astre mort et aucune vie humaine, biologique, ou animale n’existerait.
Prés de 87% du territoire national représente une zone désertique, les précipitations sont
faibles, irrégulières et localisées surtout dans le nord du pays. Cela signifie qu’il faudra, au
ministère en charge de la gestion de l’eau, définir une stratégie et une politique pouvant
relever les défis et les enjeux à venir.
L’impossibilité de se contenter des ressources naturelles pour faire face aux besoins
croissants en eau douce a fait des eaux de mers, des eaux saumâtres et des eaux usées
l’objet d’études et de développement de divers procédés permettant l’amélioration et la
satisfaction de la demande (dessalement, réutilisation des eaux usées, etc..).
2.1 Ressources renouvelables en eau douce :
Les ressources en eau naturelle et renouvelable sont définies par les écoulements
superficiels et souterrains formés ou entrant dans le territoire. Elles sont chiffrées sur la base
des données hydrologiques, en se référant à une période assez longue pour que les valeurs
moyennes utilisées puissent être considérées comme stables. Le bilan des ressources en eau
est réalisable à partir des monographies hydrologiques existantes sur des bassins versants
élémentaires.
Le tableau ci-dessous, présente l’évolution des phénomènes naturels à savoir : les
précipitions, l’évapotranspiration réelle, les flux internes, les apports externes et les
ressources renouvelables en eau douce, durant les dix années consécutives (2000-2009).
Durant cette période, les faits observés ont enregistré la même tendance à la hausse et ont
évolué progressivement. Les précipitations annuelles moyennes de cette décennie sont
évaluées à 91 000 millions de m3 dont 87,6% évaporées naturellement. Le volume restant
des précipitations représente les flux internes auxquels s’ajoute l’apport externe d'eaux de
surface et d'eaux souterraines pour donner la quantité d’eau douce renouvelée.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
10
Tableau n°5 : Ressources renouvelables en eau douce Unité : Millions
Année Précipitations (1)
Evapo-transpiration
réelle (2)
Flux internes
(3)
Apport externe d'eaux de surface et
d'eaux souterraines
(4)
Ressources renouvelables en eau douce
(5)
2000 80 000 70 000 10 000 245 10 245
2001 80 000 70 000 10 000 245 10 245
2002 80 000 70 000 10 000 245 10 245
2003 90 000 79 000 11 000 276 11 276
2004 90 000 79 000 11 000 276 11 276
2005 90 000 79 000 11 000 276 11 276
2006 100 000 87 600 12 400 307 12 707
2007 100 000 87 600 12 400 307 12 707
2008 100 000 87 600 12 400 307 12 707
2009 100 000 87 600 12 400 307 12 707
___________________________________________________________________________________________ (1) Les précipitations : représentent le volume total des précipitations atmosphériques humides (pluie, neige,
grêle,…) habituellement mesurés par les instituts météorologiques ou hydrologiques.
(2) Évapotranspiration réelle : c’est le volume total de l'évaporation des sols, des zones humides, des
réservoirs d'eau naturelle et de l'évaporation par la végétation. En vertu de la définition de ce concept en
hydrologie, l'évapotranspiration résultant de l'intervention humaine n'est pas prise en compte, à l'exception de
l'irrigation dans l'agriculture et la sylviculture.
(3) Flux internes : c’est le volume total des eaux de ruissellement et des eaux souterraines générées
exclusivement, dans des conditions naturelles, par les précipitations internes sur le territoire. Le flux interne est
égal aux précipitations moins l'évapotranspiration réelle et peut être calculé ou mesuré. Si la production d'eaux
de ruissellement et d'eaux souterraines est mesurée séparément, les transferts entre les eaux de surface et les
eaux souterraines doivent être neutralisés afin d'éviter un double décompte.
(4) Apport externe d'eaux de surface et d'eaux souterraines : c’est le volume total de l'apport réel des
oueds et des eaux souterraines provenant des territoires voisins.
(5)
Ressources renouvelables en eau douce : est égal à la somme du flux interne et des apports externes
d’eaux de surface et d’eaux souterraines.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
11
2.2 Ressources disponibles et mobilisables
Les ressources hydriques disponibles et mobilisables en Algérie sont réparties à travers cinq
régions hydrographiques illustrées dans la carte ci-dessous à savoir :
Oranie Chott-Chergui,
Chelif -Zahrez,
Algerois - Hodna – Soummam,
Constantinois - Seybouse – Mellegue et
Sahara.
Pour rappel, le territoire national est découpé en cinq régions de bassins hydrographiques.
Ce découpage s’inscrit dans la politique de gestion de l’eau.
L’agence de bassin a pour objet de faciliter les actions d’intérêt commun à la région dans le
domaine de l’eau. Elle anime tout le système régional d’informations sur l’eau et apporte un
concours technique aux personnes publiques ou privées qui réalisent des opérations d’intérêt
collectif.
0
20000
40000
60000
80000
100000
120000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Mill
ion
s m
3
fig.2 : Evolution des ressources renouvelables en eau douce (2000-2009)
Précipitations Ressources renouvelables en eau douce
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
12
Fig. 3 Localisation des grands bassins hydrographiques de l’Algérie
2.2.1 Ressources superficielles
La superficie totale des régions hydrographiques du pays est de 393 745 km2 soit 16,5% de
la superficie totale du pays.
La région du Sahara détient 43% de la superficie totale des cinq régions dont 100 000 Km2
monopolisés par le bassin versant du Sahara.
Oranie Chott-Chergui
20%
Cheliff - Zahrez 13%
Algerois - Hodna -
Soummam 13%
Constantinois - Seybouse -
Mellegue 11%
Sahara 43%
Fig. 4 Répartition de la superficie des régions hydrographiques
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
13
Pour ce qui est de la région de l’Oranie Chott Chergui (20%), le plus grand bassin versant
est le Haut Plateau Oranais, qui occupe 49 370 Km2.
Concernant la région du Cheliff-Zahrez (13%), le bassin versant du Cheliff s’étend sur 43 750
Km2.
La région hydrographique de l’Algérois ainsi que celle du Constantinois, occupent des
superficies moins importantes avec respectivement 51 089 Km2 (13%) et 44 219 Km2
(11%).
Tableau n°6 : Potentialités
Région Hydrographique
Bassins versants Superficie Km²
Apport (Hm3/an)
Période globale
Apport (Hm3/an)
Période sèche
Taux de réduction
en %
Oranie Chott-Chergui
Côtiers Oranais 5 831 50 33 34
Macta 14 389 - 966 -
Tafna 7 245 335 232 30
H.P.Oranais 49 370 - 140 -
Cheliff - Zahrez Chéliff 43 750 1 540 1 078 30
Zahrez 9 102 110 77 30
Algerois - Hodna - Soummam
Côtiers Algérois 11 972 2 850 1 536 46
Isser 4 149 520 312 40
Soummam 9 125 700 630 10
Chott Hodna 25 843 220 156 29
Constantinois - Seybouse – Mellegue
Côtiers Constantinois
11 566 3 250 2 753 15
Kébir Rhumel 8 815 910 700 23
Medjerdah 7 785 240 220 8
Seybouse 6 475 450 359 20
H.P.Constantinois 9 578 135 105 22
Sahara Sahara 100 000 320 200 37
Chott Melrhir 68 750 300 240 20 Source : MRE
2.2.2 Ressources en eau mobilisées
La mobilisation des ressources en eau a depuis l’indépendance été axée en premier lieu sur
les ressources souterraines. L’accroissement rapide, de la demande en eau dans les secteurs
de l’irrigation, de l’industrie ainsi que les besoins incompressibles de la population ont amené
les pouvoirs publics à mobiliser de plus en plus les ressources superficielles. C’est ainsi que
les efforts entrepris durant la décennie en cours, et notamment les cinq dernières années,
ont permis d'enregistrer des améliorations sensibles.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
14
Le secteur des ressources en eau a connu, la réalisation de nombreux projets
ayant permis l’approvisionnement en eau des différentes régions du pays et
contribué à l’irrigation de grandes superficies de terres agricoles. En effet,
plusieurs barrages et transferts ont aidé à l’amélioration de l’alimentation en eau
potable et de l’irrigation des terres agricoles.
L’année 2010 s’est distinguée par la réception de plusieurs barrages notamment
celui de Kouidat Acerdoun, deuxième grand barrage du pays dont la capacité est
estimée à 640 millions de M3. Il alimente toute la région du sud de la wilaya de
Tizi-Ouzou et une partie de la wilaya de Bouira.
L’ensemble des barrages (y compris ceux réceptionnés en 2010) ont une capacité
totale de stockage d’environ 7 milliards de m3. Cette capacité qui était de l’ordre
de 4 milliards de M3 en 2000, devra passer à 9 milliards de M3 en 2014 selon les
services du Ministère des Ressources en Eau (MRE).
Tableau n°7 : Barrages en exploitation au 30/06/2010
Région
Hydro
Graphique
Barrage Wilaya Oued Année
mise en
service
Capacité
Der. Levé
hm3
Volume
30/06/2010
hm3
Taux de
remplis
sage %
Ora
nie
Chott
-Cherg
ui
Beni-Bahdel Tlemcen Tafna 1952 54,63 44,68 81,78
Meffrouch Tlemcen Meffrouche 1963 14,99 10,42 69,49
H.Boughrara Tlemcen Tafna 1999 175,45 136,59 77,85
Sikkak Tlemcen Sekkak 2004 27 25,11 93
Sidi-Abdelli Tlemcen Isser 1988 106,61 80,77 75,76
Sarno S.B. Abbes Sarno 1954 21,25 5,05 23,76
Cheurfas II Mascara Mebtouh 1954 70,21 30,11 42,88
Ouizert Mascara Taria 1986 93,91 36,88 39,27
Bou-Hanifia Mascara El-Hammam 1948 38,11 20,75 54,45
Fergoug Mascara El-Hammam 1970 0,4 0,31 77
Kramis Mostaganem
Kramis 2004 45,38 25,52 56,25
S/Total 647,94 416,19 53,7
En terme de transfert d’eau, de grands projets ont été réalisés particulièrement
le projet de transfert Mostaganem-Arzew-Oran (MAO) qui a permis
l’approvisionnement de la région oranaise.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
15
Tableau n°7 : Barrages en exploitation au 30/06/2010 (suite)
Région Hydro
graphique
Barrage Wilaya Oued Année mise en
service
Capacité Der.Levé
hm3
Volume 30/06/
2010 hm3
Taux de remplissage
%
Chelif
f -
Zahre
z
Merdja.S.Abed Relizane Chlef 1984 47,97 17,16 35,78
Gargar Relizane Rhiou 1988 358,28 236,84 66,1
S.M.B.Aouda Relizane Mina 1978 153,71 123,12 80,1
Bakhadda Tiaret Mina 1959 39,94 39,94 100
Dahmouni Tiaret Nahr Ouassel 1987 39,52 37,27 94,3
C.Bougara Tissemsilt Nahr Ouassel 1989 11,32 11,08 97,85
Sidi-Yacoub Chlef Ardjen 1985 252,85 185,03 73,18
Oued-Fodda Chlef Fodda 1932 102,85 41,3 40,15
Deurdeur Ain Defla Ain Defla 1984 105,12 30,05 28,59
Harreza Ain Defla Hareza 1984 76,65 15,67 20,45
Ghrib Ain Defla Chlef 1939 116,32 109,18 93,68
S.M.Ben.Taiba Ain Defla Bda 2005 75 72,17 96,23
Ouled.Mellouk Ain Defla Rouina 2003 127 45,94 36,17
Koudiat.Rosfa Tissemsilt Fodda 2004 75 54,79 73,06
Pr.Harbil Medea - 1988 0,2 Transfert vers
Bouroumi 0,012hm3
S/Total 1581,73 1019,54 66,83
Alg
ero
is-H
odna-S
oum
mam
Boughzoul Medéa Nahr Ouassel 1934 20,27 10,84 53,45
Bouroumi Blida Bouroumi 1985 181,86 67,43 37,08
Ladrat Medéa Ladrat 1989 8,47 7,92 93,48
T-Chiffa Medéa chiffa Transfert vers Bouroumi : 0,020 hm3
Meurad Tipaza Boudjabroun 1960 0,2 0,17 85,5
Boukourdane Tipaza El-Hachem 1992 105 39,25 37,38
Keddara Boumerdes Boudouaou 1985 142,39 121,73 85,49
Beni-Amrane Boumerdes Isser 1988 11,85 4,1 34,58
Hamiz Boumerdes Arbattache 1935 15,53 12,74 82,03
Lakehal Bouira Lekhal 1985 27,16 12,87 47,39
K-Accerdoune Bouira ISSER 2010 640 209,71 32,77
K'Sob M'Sila K’sob 1977 12,34 12,34 100
Ain-Zada B.B.Arrerid Bousselam 1986 121,4 95,42 78,6
Taksebt T.Ouzou Aissi 2001 181,02 160,84 88,85
Tilesdit Bouira Eddous 2004 164,55 161,1 97,9
S/Total 1447,22 744,52 69,78
Source : MRE
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
16
2.2.3 Ressources souterraines
Les ressources en eau souterraine contenues dans les nappes du Nord du pays sont
estimées à prés de 2 Milliards de m3/an. Pour ce qui est du Sud, il se caractérise par
l’existence de ressources considérables en eau souterraine. Elles proviennent des nappes du
Continental Intercalaire (CI) et du Complexe Terminal (CT). Les réserves exploitables sans
risque de déséquilibre hydrodynamique sont estimées à 5 milliards de m3/an.
Tableau n°8 : Potentialité des nappes aquifères du Nord de l'Algérie
Nom de l’unité hydrogéologique Superficie (km2) Ressources renouvelables
utilisables (Hm3/an)
année moyenne
année sèche
Nappes ayant fait l'objet d'une modélisation
Nappe de la Mitidja 1492 307,2 100,02
Chott Hodna 7127 256,4 32,14
Plaine de Sidi Bel Abbes 1211 133 3,4
Haute et moyenne Soummam 206 63 12,28
Plaine d’Ain Ouassara 2811 67,9 5,14
Plateau de Mostaganem 582 50,4 4,05
Plaine d'Ghriss nappe de Mascara 834 42,1 3,32
Plaine alluviale de la basse Soummam 92 21,7 12,8
Chott Ech Chergui 17032 55 8,72
Plaine de Remila Khenchela 2679 34,5 14
Plaine d'El Mader 1612 28,4 8,48
Plaine de Tebessa 1026 26 3,53
Plateau de Chéria 847 24,7 14,3
Bassin de Zahrez 3863 18,7 3,97
Plaine de Maghnia 231 18,2 1,21
Nappe karstique du Murdjajo 302 14,2 1,67
Plaine de M'leta 760 17 3,07
Sous total des nappes modélisées 1178,4 232,1
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
17
Tableau n°8 : Potentialité des nappes aquifères du Nord de l'Algérie (suite)
Nom de l’unité hydrogéologique Superficie (km2) Ressources renouvelables utilisables (Hm3/an)
année moyenne année sèche
Nappes ayant fait l'objet d'une quantification
Plaine d'Annaba 757 86 15,29
Monts de Tlemcen 2839 89 12,65
Système aquifère de Bouteldja 255 50,3 15
Plateau de Saida 2736 46 6,5
Valée de l'ouest Abd et Taht 2024 37,8 6,24
Alluvions d'Oued Kebir 61 32,5 12,57
Valée de bas Sebaou 73 30,1 14,61
Valée du haut Sebaou 65 26,1 12,64
Vallée du bas lsser 74 23,3 6,54
Chot Gharbi 14820 22 6,19
Oued Nil 23 18,9 7,43
Plaine alluviale du bas Chellif 824 17,3 8,64
Plaine de Guelma 265 16,4 7,33
Massif dinaire de Tichi cap Aokas 7 16,4 0,19
Plaine alluviale du moyen Chellif 215 16 4,78
Plaine alluviale du haut Chellif 459 16 8,83
Oued Djendjen 49 14 6,49
Calcaire Djediouia-OuedFodda 220 12 2,6
Plaine de l'ouest Kebir/Guerbes 321 11,1 6,84
Alluvions d'Oued Agrioum 20 11 2,32
Plaine de Ksar Chellala 446 10,2 0,86
Kef Gharbi 990 6,7 3,35
Vallée du moyen lsser 38 5,7 2,95
Oued Hachem 23 3,8 0,35
Plaine de Collo 37 3 2,15
Oued Nador 10 2,4 0,16
Djebel Doui - 2,3 0,75
Oued Boudouaou 12 1,4 0,48
Oued Mencha 131 1,2 0,45
Oued Zhour 160 1,1 0,34
Djebel Ben Hammade 109 0,6 0,05
Sous total des nappes quantifiées 630,6 175,57
Total nappes modélisées et quantifiées 1809 407,67
Source : MRE
2.2.4 Ressources non conventionnelles
La mobilisation des ressources en eau non conventionnelles repose sur trois techniques à
savoir :
1. Le dessalement de l’eau de mer ;
2. La déminéralisation des eaux saumâtres (souterraines et superficielles) ;
3. La réutilisation des eaux usées épurées.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
18
a) Dessalement de l’eau de mer
En matière de mobilisation des ressources en eau non conventionnelles et pour pallier au
manque d’eau et faire face aux besoins sans cesse grandissants de la population en eau
potable, les orientations du pays ont misé sur les stations de dessalement de l’eau de mer.
Ce programme stratégique est destiné à libérer le pays de la dépendance de la pluviométrie
pour l'alimentation en eau potable des populations des régions côtières, et notamment dans
l'ouest du pays qui souffre d'un grave déficit chronique en pluviométrie.
Tableau n°9 : Stations monoblocs
Wilaya Station Capacité m3/j Population à servir
Tlemcen Ghazaouet 5 000 33 330
Ain-Temouchent Chatt-El-Ward Bouzzedjar
5 000 5 000
33 330 33 330
Oran Bousfer Les dunes
5 000 5 000
33 330 33 330
Chlef Mianis 5 000 33 330
Tipaza Bou-smail 5 000 33 330
Alger Zéralda Palm-Beach Ain-Bénian
5 000 5 000 5 000
33 330 16 660 33 330 Tizi-Ouzou Tigzirt 2 500 16 660
Skikda Larbi Ben M’hidi 7 000
47 000
Source : ADE 2007
Tableau n°10 : Grandes unités de dessalement
Unité Capacité m3/j Population à servir
Arzew Arzew 90 000 540 000
Alger Hamma 200 000 1 333 320
Skikda Skikda 100 000 666 660
Ain-Témouchent Béni-Saf 200 000 1 333 320
Mostaganem Mostaganem 200 000 1 333 320
Tipaza Fouka Oued-Sebt
120 000 100 000
666 660 150 000
Boumerdes Cap-Djenet 100 000 666 660
Tlemcen Souk-Tleta Honaine
200 000 200 000
1 333 320 1 333 320
Oran Mactaa 500 000 1 333 320
El-Taref El-Taref 50 000 333 330
Chlef Ténès 200 000 999 990
Source : ADE 2007
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
19
b) Déminéralisation des eaux saumâtres
La déminéralisation des eaux saumâtres se fait dans les Hauts Plateaux et le Sud. Les
stations situées dans le sud de l’Algérie et dont le débit de traitement est relativement faible
(entre 100 et 200 m3/j) sont exploitées par les collectivités locales et la Sonatrach.
Tableau n°11 : Etat des stations de déminéralisation
Nom des stations de déminéralisation
Wilaya année de mise en service
Capacité (m3/j)
Volume traité
Brédeah Oran 2006 34 000 20 000
Gharbouz Ouargla 2009 5 000 4 320
Ain El Kheir Ouargla 2009 9 000 7 920
Hai Bouzid Ouargla 2009 10 000 9 000
Mekhadma Ouargla 2009 3 000 4 608
Bamendil (El Khafedji) Ouargla 2009 7 500 5 184
Village Bamendil Ouargla 2009 3 000 1 440
Ifri – Gara Ouargla 2009 10 500 7 560
Sokra Ouargla 2009 3 000 1 440
Ruisset El Haddeb Ouargla 2009 27 000 21 600
Touggourt Ouargla 2009 34 000 28 800
El Oued El Oued 2009 30 000 30 000
Total 176 000 141 872
Source : MRE
c) La réutilisation des eaux usées urbaines épurées
La mobilisation des eaux usées épurées, est très faible actuellement, le seul ouvrage
existant est celui situé en aval de la station d’épuration de Bordj Bou Arreridj. Sa capacité est
de 2 500 m3/j, destiné à l’irrigation d’un périmètre d’une superficie de près de 100 ha.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
20
2.3 Prélèvements et Approvisionnement en eau
Les prélèvements sont les flux d’eau pris en milieu naturel et détournés dans les circuits de
distribution ou directement utilisés. Ils exercent une pression croissante sur les ressources et
peuvent conduire à une surexploitation et à d’autres dégradations liées aux rejets d’eaux
usées d’origine domestique et industrielle dans les eaux de surface.
Quant à l’approvisionnement, il désigne les livraisons d’eau aux utilisateurs finaux (ménages,
secteur industriel et de l’agriculture).
Tableau n°12: Bilan Hydrologique
Unité : Millions m3
Source : MRE
______________________________________________________________________________
(1) Volume brut d'eau douce prélevé : Eau prélevée définitivement ou temporairement d’une source. Il s'agit de l'eau prélevée par les services d'alimentation en eau, de l'eau prélevée directement par les autres agents économiques et de l'eau restituée à l'environnement sans avoir été utilisée, telle que les eaux de mine (eau d’exhaure) et le eaux de drainage.
(2) Eaux restituées à l'environnement sans avoir été utilisées : Eau déversée dans les eaux douces sans avoir été utilisée ou avant de l’avoir été, essentiellement dans le cadre d’activités minières et de construction. Elle ne comprend pas les déversements dans la mer.
(3) Volume net d'eau douce prélevé : Ce volume est égal au volume brut d’eau douce prélevé diminué du volume des eaux restituées à l’environnement sans avoir été utilisées.
(4) Eau dessalée : Volume total d’eau obtenu par dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtres.
(5) Volume total d'eau douce rendue utilisable : Volume net de l’eau douce prélevée + eau dessalée + eau réutilisée + eau importée - eau exportée.
Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Volume brut d'eau douce prélevé (1) 6 100 6 100 6 100 6 100 6 300 6 450 6 500 6 850 6 950 7 150
Eaux restituées à l'environnement sans avoir été utilisées(2)
900 900 900 900 1 000 1 000 1 100 1 100 1 150 1 190
Volume net d'eau douce prélevé(3)
5 200 5 200 5 200 5 200 5 300 5 450 5 400 5 750 5 800 5 960
Eau dessalée(4) 36 36 36 86 86 86 86 86 86 86
Eau réutilisée 0 0 0 0 0 0 0 0 16 16
Volume total d'eau douce rendue utilisable(5)
5 236 5 236 5 236 5 286 5 386 5 536 5 486 5 836 5 902 6 062
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
21
Le tableau n°13 ci-dessous donne un aperçu général sur l’état des prélèvements d’eau
douce effectués par les services d'alimentation en eau, durant la période 2000-2009.
Le volume brut d’eau douce prélevée a enregistré une augmentation en passant de 6100
millions de m3 en 2000 à 7150 millions de m3 en 2009, soit un taux d’accroissement annuel
moyen de 1,78%.
Le volume d’eau restituée à l’environnement sans avoir été utilisée a suivi le même rythme
d’évolution que celui du volume brut d’eau douce prélevé. A partir de l’année 2004, une
tendance à la hausse est observée. Pour l’année 2009, les eaux déversées dans les eaux
douces sans avoir été utilisées représentent plus de 16,5% du volume brut d’eau douce
prélevée pour la même année.
Tableau n°13 : Prélèvements en eau douce par secteur d’activité
Unité : Millions m3
Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Volume d’eau prélevé directement, par agent ou activité économique 4
4360
4360
4360
4600
4600
4860
4910
5650
5887
6445
Ménages 890 890 890 900 900 950 950 980 1884 1980
Agriculture, sylviculture et pêche 3000 3000 3000 3210 3210 3420 3420 4100 3532 3980
Industries manufacturières 300 300 300 320 320 320 350 380 294 298
Industrie électrique 120 120 120 120 120 120 120 120 118 126
Autres activités ou agents économiques 50 50 50 50 50 50 70 70 59 61
Source : MRE
En ce qui concerne le volume moyen d’eau prélevée au cours de la décennie (2000-2009), le
secteur de l’agriculture, sylviculture et pêche occupe la première place avec une part de
66,37%, suivi par les ménages 24,27%. Les industries manufacturières, l’industrie
électrique et les autres activités ou agents économiques sont peu représentatifs, soient
respectivement 5,55%, 2,61% et 1,21% (voir le graphe n°5).
4 Il s’agit des prélèvements d’eau douce par les ménages et les agents économiques autres que les services
d’alimentation en eau.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
22
En matière d’approvisionnement public, le secteur agricole consomme la plus grande
quantité d’eau qui est évaluée à 3560 millions m3 en 2009, ce qui correspond à près de 60%
de l’approvisionnement total en eau.
Tableau n°14 : Approvisionnement public
Unité : Millions M3
Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Volume net d’eau douce fourni
par les services d’alimentation en eau 5
4266 4266 4266 4318 4518 4718 4770 5070 5768 6013
Aux Ménages 1400 1400 1400 1450 1550 1650 1700 1800 1846 1980
Agriculture, sylviculture et pêche 2700 2700 2700 2700 2800 2900 2900 3100 3461 3560
Industries manufacturières 46 46 46 48 48 48 50 50 288 296
Industrie électrique 120 120 120 120 120 120 120 120 118 126
Autres activités ou agents économiques
- - - - - - - - 58 62
Pourcentage de la population
alimentée par les services d'approvisionnement public6
84 84 86 86 88 90 90 95 95 96
Source : MRE
5 C’est le volume brut d’eau douce fourni par les services d’alimentation en eau, diminué des pertes en eau douce survenant en cours de transport. 6 Il s’agit de la population agglomérée.
0.24% 0.66%
0.06% 0.03%
0.01%
Fig. 5 : Répartition des prélèvements en eau douce
par secteur d’activité (moyenne 2000-2009).
Ménages
Agriculture, sylviculture et
pêche
Industries manufacturières
Industrie électrique
Autres activités ou agents
économiques
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
23
Le volume net d’eau douce fourni par les services d’alimentation en eau n’a pas cessé
d’augmenter. En effet, il a atteint 6013 millions m3 en 2009, alors qu’il n’était que 4266
millions m3 en 2000 soit un taux d’accroissement annuel moyen de 3,5%.
L’évolution de la proportion de la population agglomérée alimentée par les services
d'approvisionnement public au cours de la période considérée montre une tendance à la
hausse, soit une augmentation de 12% par rapport à l’année 2000.
2.4 Assainissement et traitement des eaux usées
Les eaux usées produites par les différents secteurs d’utilisation sont des sources de pollution
pour le milieu naturel. Le rôle de l’assainissement est de préserver les sols et les réserves en
eau.
Le tableau suivant présente la population nationale raccordée aux réseaux publics
d’assainissement ainsi qu’aux stations d’épuration.
Tableau n° 15 : Population raccordée à un réseau d'assainissement et de traitement des eaux usées
Unité : %
Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Population raccordée à un système de collecte des eaux usées urbaines 71 71 71 71 72 72 72 74 75 76
Population raccordée à des installations d’épuration des eaux usées urbaines 30 30 32 32 39 39 45 48 53 56
Population dotée de moyens indépendants d’épuration des eaux usées (fosses septiques par exemple)
10 10 10 12 12 16 16 18 15 14
Source : MRE
En matière d’assainissement :
76% de la population sont raccordés à un système de collecte des eaux
usées urbaines en 2009,
56% de la population sont raccordés à des installations d’épurations des
eaux usées urbaines en 2009 (soit une augmentation de 26% par
rapport à l’année 2000),
et 13% (moyenne 2000-2009) de la population sont dotés de moyens
indépendants d’épurations des eaux usées (traitement autonome).
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
24
Tableau n°16 : Assainissement (Epuration primaire des eaux usées urbaines)
Unité : Milliers m³ /Jour
Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Nombre de stations
d’épuration 43 43 43 43 46 48 52 58 61 62
Capacité nominale (volume)
510 510 510 560 660 560 870 1 100 1 417 1 500
Épuration réelle (volume) 350 350 410 410 520 520 610 880 1 090 420
Source : MRE
En matière d’épuration primaire des eaux usées urbaines, des efforts ont été consentis par le
secteur des Ressources en Eau. Durant la décennie (2000-2009), 19 stations d’épuration ont
été graduellement intégrées dans le processus de traitement des eaux usées. Les 62 stations
d’épuration existantes au niveau national totalisent une capacité installée de 1,5 million de
m3/j. Le volume moyen épuré au cours de cette période a atteint 0,556 million de m³/jour.
L’examen de l’évolution du volume des eaux usées urbaines épurées au cours de la période
considérée indique des fluctuations très importantes au cours des trois dernières années. En
effet, la quantité d’eau épurée est passée de 880 000 de m³/jour en 2007 à 1 090 000 de
m³/ jour en 2008 pour atteindre 420 000 m³/jour en 2009.
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Fig. 6 Evolution de l'épuration réelle et de la capacité nominale des STEP (Milliers m³ / Jour)
Capacité nominale (volume) Épuration réelle (volume)
Chapitre III
Littoral
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
25
Le littoral algérien s’étend sur un linéaire côtier de près de 1600 Km. Il se distingue par des
paysages très diversifiés et très riches (plages, falaise, massifs forestiers, parcs
naturels...etc.). Néanmoins, de Marsat-Ben-M’hidi à l’ouest jusqu’au cap roux à l’est,
l’environnement côtier de l’Algérie a subi de grandes perturbations telles que l’intensification
de la pollution, l’érosion côtière, la dégradation des sites, l’extension du bâti au détriment du
foncier agricole et l’étouffement du rivage marin.
3.1 Pression sur le littoral
3.1.1 Population des wilayas littorales
Les wilayas du littoral sont caractérisées par un très fort indice de concentration de la
population. En effet, l’existence des terres agricoles les plus fertiles, des infrastructures de
transport et de communication, ainsi que toutes les commodités nécessaires à l’activité
industrielle ne font qu’accroître cette concentration de la population sur la bande littorale.
Les résultats issus des recensements de population (RGPH 1998 et 2008) ainsi les
projections de populations effectuées par l’ONS, montrent la tendance à la hausse aussi bien
de la population totale du pays que de la population du littoral (voir figure n°7).
En effet, la population des wilayas du littoral passe de 10,2 Millions en 1987 à 12,6 Millions
puis à 14,5 Millions respectivement en 1998 et 2008. En 2020 cette population est estimée à
15,5 Millions de personnes. En termes de structure, nous constatons un léger rééquilibrage
en faveur des wilayas de l’intérieur du pays.
En effet, en 2008 la population des wilayas du littoral ne représente plus que 42,5% de la
population totale, alors qu’elle représentait prés de 44,5% en 1987. Les projections de
population réalisées par l’ONS montrent qu’en termes de structure cette tendance à la baisse
continuera pour atteindre 38,3% en 2020.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
26
Tableau n°17 : Evolution de la population du littoral
Wilaya 1987 1998 2008 2020
Tlemcen 716678 842 053 949 135 1 118 482
A.Témouchent 275492 327 331 371 239 427 658
Oran 932832 1 213 839 1 454 078 1 625 863
Mostaganem 502832 631 057 737 118 851 653
Chlef 687106 858 695 1 002 088 1 185580
Tipaza 389530 506 053 591 010 675 232
Blida 634690 784 283 1 002 937 1 051 374
Alger 2122188 2 562 428 2 988 145 3 299 645
Boumerdes 508101 647 389 802 083 864 726
Tizi Ouzou 939013 1 108 708 1 127 607 1 433 501
Béjaia 698837 856 840 912 577 1 128 030
Jijel 474040 573 208 636 948 793 633
Skikda 621563 786 154 898 680 1 059 808
Annaba 466839 557 818 609 499 715 370
El Taref 274762 352 588 408 414 491 938
Total Littoral 10246490 12 608 444 14 491 558 15 536 913
Total National 23051000 29 100 867 34 080 030 40 55 9735
Pop Littorale / Pop Nationale (%)
44,45 43,33 42,52 38,31
Source : ONS
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
1987 1998 2008 2020
Mill
ion
s
Fig. 7 : Evolution de la population littorale et nationale
Total Littoral Total National
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
27
Tableau n° 18 : Densités de population des wilayas du littoral
La densité de population au niveau
national est passée de 12 ,22 à 14,3
habitants au km² entre 1998 et 2008,
alors que sur la bande littorale elle est
passée de 244,5 à 274 habitants au
km² durant la même période.
Cette densité moyenne au niveau du
littoral cache aussi des disparités
énormes. En effet, la wilaya à la densité
la plus élevée demeure Alger avec
3666,44 hab/km² en 2008 contre
3144,57 hab/km² en 1998 soit 522
hab/km² en plus en une décennie.
Source : ONS
La wilaya d’Oran vient en deuxième position avec 685,56 hab/km² suivie de Blida et de
Boumerdes dans la région Centre et de Annaba dans l’Est du pays.
Nom de la wilaya RGPH
1998 2008
TLEMCEN 93,16 104,75
EL TARF 105,6 122,32
A.TEMOUCHENT 137,59 156,05
CHLEF 179,08 208,99
SKIKDA 195,27 223,22
JIJEL 222,34 247,17
BEJAIA 262,19 279,25
TIZI OUZOU 310,47 316,03
TIPAZA 274,32 320,16
MOSTAGANEM 290,58 338,9
ANNABA 387,64 423,56
BOUMERDES 435,03 539,03
BLIDA 497,33 635,98
ORAN 570,99 685,56
ALGER 3 144,57 3 666,44
ALGERIE ENTIERE 12,22 14,3
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
28
3.1.2 Activités économiques
La région littorale constitue un pôle attractif pour la localisation et le développement des
différentes activités économiques notamment les activités industrielles.
Sur le territoire national, 934 250 entités économiques ont été dénombrées durant le
premier recensement économique effectué en 2011. Plus de 46% de ces entités sont
localisées dans la zone littorale avec une concentration considérable dans les wilayas d’Alger
et d’Oran qui enregistrent respectivement 10,38% et 5,66% de l’ensemble des entités
économiques.
Tableau n°19 : Répartition des entités
économiques sur le littoral
Source : ONS (Recensement économique 2011)
0 40 80 120
Tlemcen
A.Témouchent
Oran
Mostaganem
Chlef
Tipaza
Blida
Alger
Boumerdes
Tizi Ouzou
Béjaia
Jijel
Skikda
Annaba
El Taref
Milliers
Fig. 9 Répartition des entités économiques sur le littoral algérien
Wilaya Entité écono-mique
entité littoral /total entité
national en %
Tlemcen 30086 3,22
A.Témouchent 10670 1,14
Oran 52852 5,66
Mostaganem 16742 1,79
Chlef 26410 2,83
Tipaza 15845 1,70
Blida 29169 3,12
Alger 97019 10,38
Boumerdes 20572 2,20
Tizi Ouzou 37276 3,99
Béjaia 31197 3,34
Jijel 16220 1,74
Skikda 21701 2,32
Annaba 19608 2,10
El Taref 10228 1,09
Total littoral 435595 46,63
Total national 934 250 100
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
29
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
30
La répartition des entités économiques sur le littoral par grands secteurs d’activité indique la
prédominance du secteur commercial avec un total de 234 777 entités, soit près de 54% de
l’ensemble des entités économiques implantées sur le littoral.
Le secteur des services se situe en seconde place avec 149 458 entités, soit 34%.
Tableau n°20 : Répartition des entités économiques sur le littoral par secteur d'activité
wilaya Grands secteurs d'activité total
construction commerce industrie services
Tlemcen 222 16938 3298 9628 30086
A.Témouchent 61 5647 964 3998 10670
Oran 530 30577 5270 16475 52852
Mostaganem 152 9722 1800 5068 16742
Chlef 239 14633 2607 8931 26410
Tipaza 147 8959 1596 5143 15845
Blida 246 16444 3252 9227 29169
Alger 1048 54632 8892 32447 97019
Boumerdes 224 10529 2314 7505 20572
Tizi Ouzou 588 17363 5092 14233 37276
Béjaia 743 14384 3887 12183 31197
Jijel 116 8319 2104 5681 16220
Skikda 289 11111 2455 7846 21701
Annaba 255 10256 1917 7180 19608
El Taraf 86 5263 966 3913 10228
Total littoral
4946 234777 46414 149458 435595
1,1% 53,9% 10,7% 34,3% 100,0%
Total national
9117 511700 95445 317988 934250
1,0% 54,8% 10,2% 34,0% 100,0%
Littoral/national 54,3% 45,9% 48,6% 47,0% 46,6%
Source : ONS (Recensement économique 2011)
S’agissant du secteur de l’industrie, le nombre d’entités industrielles recensées est de 46 414
entités soit près de 49% de l’ensemble des entités industrielles recensées sur le territoire
national.
Ces résultats confirment encore une fois que l’activité économique s’est polarisée au niveau
de la frange littorale particulièrement dans l’aire métropolitaine algéroise.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
31
.2 Qualité des eaux de baignade :
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
32
3.2 Qualité des eaux de baignade
Le tourisme balnéaire étant la motivation essentielle des estivants nationaux, les autorités
publiques, dans le souci d’améliorer la qualité de vie du citoyen notamment pendant la
période estivale, veillent à préserver les eaux de mer en les soumettant à des examens
fréquents afin que les plages soient accessibles sans danger aux populations.
Tableau n°21 : Nombre de plages autorisées à la baignade
Wilaya 2008 2009 2010
Tlemcen 8 8 8
Ain Témouchent 20 20 20
Oran 31 33 31
Mostaganem 21 21 23
Chlef 22 24 25
Tipaza 44 43 43
Alger 47 54 56
Boumerdes 18 25 26
Tizi Ouzou 8 8 8
Béjaia 30 34 35
Jijel 22 23 23
Skikda 20 20 20
Annaba 19 21 20
El Tarf 13 13 14
Total Littoral 323 347 352 Source : ONEDD
Selon le bilan dressé à chaque saison estivale, le nombre de plages autorisées à la baignade
le plus élevé se trouve autour des grandes villes telles qu’Alger, Tipaza, Oran et Bejaia avec
respectivement de 56, 43, 31 et 35 plages en 2010.
0
20
40
60
Fig. 12 Evolution du nombre de plages autorisées à la baignade par wilaya
2008
2009
2010
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
33
Les résultats d’analyse physico-chimique obtenus par les services de l’Observatoire National
de l’Environnement et du Développement Durable concernant 125 plages, durant la période
estivale de l’année 2009, ont dégagé ce qui suit :
81 plages étaient de bonne qualité (65%) ;
18 plages étaient de qualité acceptable (14%) ;
26 plages avaient des résultats insuffisants (21%).
Tableau n°22 : Résultats des analyses physicochimiques
Qualité des eaux de baignade 2009 2010
Bonne 81 44
Acceptable 18 108
Résultats insuffisants 26 0
Mauvaise 0 12
Total 125 164
Source : ONEDD
Chapitre Iv
SOLS
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
34
4.1 Utilisation des sols
L’utilisation du sol est la modification par l’homme de son environnement naturel ou sauvage
en un environnement humain ou construit tel que les champs, les constructions et les
diverses implantations humaines.
Les effets négatifs les plus significatifs de l’utilisation du sol sont la déforestation, l’étalement
urbain, l’érosion, la dégradation du sol, la salinisation et la désertification.
La superficie totale de l’Algérie qui est de l’ordre de 238 millions d’hectares qui se distingue
en deux grandes catégories (tableau n°23), à savoir les terres utilisées par l’agriculture ou
superficie agricole totale et les autres terres.
TOTAL SUPERFICIE TERRITORIALE
238 174 100 ha
Superficie Agricole Totale ( SAT )
42 444 350 ha
Pacages et parcours
32 938 300 ha
Superficie Agricole Utile SAU)
8 435 028 ha
Terres labourables
7 501 489 ha
Cultures herbacées
4 225 784 ha
Terres au repos
3 275 705 ha
Culltures permanentes
933 539 ha
Plantations fruitières
828 366 ha
Vignobles
80 423 ha
Prairies naturelles
24 750 ha
Terres improductives des exploitations agricoles
1 071 022 ha
Autres Terres
195 729 750 ha
Terres alfatières
2 504 990 ha
Terres forestières
4 254 800 ha
Terres improductives
non affectées à l’agriculture
188 969 960 ha
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
35
4.1.1 La Superficie agricole totale (SAT) comprend :
la superficie agricole utile (SAU) : des terres sur lesquelles sont cultivées des
spéculations depuis au moins 5 ans. Elle se répartit comme suit :
- les terres labourables (cultures herbacées et terres au repos) ;
- les cultures permanentes (plantations fruitières, vignobles et les prairies
naturelles).
Les pacages et parcours : terres sur lesquelles ne s’effectuent aucune façon
culturale depuis au moins cinq ans, elles servent au pacage des animaux.
Les terres improductives des exploitations agricoles : elles comprennent les
fermes, bâtiments, cours, aires de battage, chemins, canaux, ravins, pistes etc.…
4.1.2 Les autres terres. Elles se répartissent de la manière suivante :
Les terres alfatières : terres sur lesquelles l’alfa, plante vivace pouvant servir à
la fabrication du papier, pousse naturellement en d’immenses nappes sur les
hauts plateaux de la frontière marocaine à la frontière tunisienne ;
Terres forestières : elles sont constituées de broussailles et de maquis ;
Les terres improductives non affectées à l’agriculture : elles concernent les
terrains improductifs non susceptibles d’être cultivés ou pacagés (dunes, terrains
rocheux, couverts par les agglomérations, voies, rivières etc.…).
La superficie agricole totale est de l’ordre de 42,4 millions d’hectares, ce qui signifie que
l’agriculture algérienne n’utilise en fait qu’une infime partie (18%) de la superficie du
territoire national qui est de 238 millions d’hectares.
Les forêts occupent une superficie de l’ordre de 4,2 millions d’hectares représentant ainsi
1,8% de cette surface, alors que les zones alfatières n’occupent que prés de 2,5 millions
d’hectares, c’est à dire un peu plus de 1% de l’étendue du territoire. Par contre, les terres «
dites » improductives s’étendent sur plus de 188 millions d’hectares représentant 79% de la
superficie totale.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
36
Tableau n°23 : Répartition générale des terres en 2010
Spéculations Superficie
moyenne en (ha)
%
(1) 7
%
(2) 8
Su
pe
rfic
ie a
gri
co
le t
ota
le
Superf
icie
Agrico
le u
tile
Terres labourables
Cultures herbacées 4 225 784 10,0
17,8
Terres au repos 3 275 705 7,7
Cultures permanentes
Plantations fruitières 828 366 2,0
Vignobles 80 423 0,2
Prairies naturelles 24 750 0,1
Totale S.A.U 8 435 028 19,9
Pacages et parcours 32 938 300 77,6
Terres improductives des exploitations agricoles 1 071 022 2,5
Total des terres utilisées par l’agriculture (SAT) 42 444 350 100,0
Au
tre
s
Terres alfatières 2 504 990 1,1
Terres forestières 4 254 800 1,8
Terres improductives non affectées à l'agriculture 188 969 960 79,3
Superficie totale 238 174 100 100,0
Source: Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MADR), - Série B « Superficies et Productions »
7 Pourcentages calculés par rapport à la superficie des terres utilisées par l’agriculture. 8 Pourcentages calculés par rapport à la superficie du territoire.
18%
2%
1%
79%
Fig 13 Répartition générale des terres Année 2010
Terres utilisées par l'agriculture Zones forestières
Zones alfatières Terres improductives
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
37
L’examen du tableau relatif à l’évolution de la répartition générale des terres entre 2000 et
2010 nous indique que les superficies ont lentement variées. En effet, les superficies des
terres utilisées par l’agriculture ont augmenté de 3,8%, soit un taux d’accroissement annuel
moyen 0,37%, les terres forestières de 0,75%, soit un taux d’accroissement annuel moyen
de 0,075%. (Voir tableau n°24).
Quant aux terres alfatières et terres improductives, elles ont été marquées respectivement,
durant la période 2000-2010, par une régression de l’ordre de 15,06% et 0,60%.
Tableau n°24 : Evolution de la répartition générale des terres de 2000 à 2010 Unité : Hectare
Années Terres utilisées
par l'agriculture Terres
forestières Zones
alfatières Terres
improductives Superficie totale
de l'Algérie
2000 40 888 100 4 223 000 2 949 000 190 114 000 238 174 100
2001 40 983 840 4 235 000 2 745 000 190 210 260 238 174 100
2002 40 735 920 4 280 000 2 725 000 190 433 180 238 174 100
2003 40 817 940 4 257 000 2 735 000 190 364 160 238 174 100
2004 42 209 600 4 260 000 2 735 000 188 969 500 238 174 100
2005 42 380 630 4 289 000 2 793 000 188 711 470 238 174 100
2006 42 367 890 4 303 000 2 793 000 188 710 210 238 174 100
2007 42 448 840 4 216 380 2 504 990 189 003 890 238 174 100
2008 42 435 990 4 228 000 2 478 000 189 032 110 238 174 100
2009 42 466 920 4 227 700 2 504 990 188 974 490 238 174 100
2010 42 444 350 4 254 800 2 504 990 188 969 960 238 174 100
Source : MADR - Série B « Superficies et Productions »
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
38
Tableau n°25 : Evolution des terres utilisées par l’agriculture de 2000 à 2010 Unité : Hectare
Campagnes SAU Pacages
et Parcours
Terres improductives
des exploitations
agricoles
Total des terres
utilisées par
l'agriculture
1999/00 8227440 31 794 320 866 340 40888100
2000/01 8193740 31914760 875340 40983840
2001/02 8228690 31624770 882460 40735920
2002/03 8270930 31635240 911770 40817940
2003/04 8321680 32824410 1063510 42209600
2004/05 8389640 32821550 1169440 42380630
2005/06 8403570 32776670 1187650 42367890
2006/07 8414670 32837225 1196945 42448840
2007/08 8424760 32884875 1126355 42435990
2008/09 8423340 32955880 1087700 42466920
2009/10 8435028 32938300 1071022 42444350
Source : Ministère de l’Agriculture du Développement Rural - Série B « Superficies et Productions »
8050
8100
8150
8200
8250
8300
8350
8400
8450
8500
Mil
lie
rs d
'ha
Fig. 14 Evolution de la SAU
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
39
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
40
4.2 Dégradation des sols
La désertification et l’érosion menacent plusieurs millions d'hectares. Les sols sont sensibles
à l’érosion provoquée par plusieurs facteurs (climat, surexploitation des terres..).
Une étude effectuée par la Direction Générale des Forêts (DGF), ayant touché 34 bassins
versants sur les 52 existants au niveau national, a montré que 13 millions d’hectares sont
menacés par l'érosion hydrique.
La désertification est définie comme étant la dégradation des terres dans les zones arides,
semi-arides et subhumides sèches, suite à divers facteurs parmi lesquels, les variations
climatiques et les activités humaines.
En Algérie, le phénomène de la désertification est une spécificité écologique. En effet, sur les
238 millions d’hectares de superficie, 200 millions sont situés en zone saharienne, 20
millions d’hectares en zone steppique avec des sols très fragiles et soumis au processus de
désertification et le reste soit près 18 millions d’hectares est constitué de montagnes, de
plaines et de collines.
4.2.1 Actualisation et extension de la carte de sensibilité à la désertification
La carte de sensibilité à la désertification, initiée par la DGF et confiée au Centre des
Techniques Spatiales d’Arzew (CTS/ ASAL), se veut une actualisation de la carte réalisée en
1996 et a concerné 12 wilayas steppiques :
la région CENTRE (Djelfa, Tiaret, Laghouat et M’sila) ;
la région EST (Batna, Khenchela, Tébessa et Biskra).
la région OUEST (Nâama, El Bayadh, Saida et Tlemcen).
Il y’a lieu de rappeler que la carte similaire, élaborée en 1996, a concerné 9 wilayas (Djelfa,
M'Sila, Naama, El Bayadh, Biskra, Khenchela, Batna, Tébessa et Laghouat) pour une surface
de 20 millions d’hectares menacés par la désertification. Les trois nouvelles wilayas
concernées par ce phénomène sont : Tlemcen, Tiaret et Saïda.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
41
Il ressort que sur plus de 27 millions d’hectares étudiés, les résultats se présentent comme
suit :
Peu ou pas sensible : 2 867 000 hectares soit 10,5 % ;
Moyennement sensible : 7 187 000 hectares soit 26,20% ;
Sensible : 12 428 000 hectares soit 45,3% ;
Très sensible : 4 383 000 hectares soit 16% ;
Désertifié : 570 000 hectares soit 2% ;
L’analyse spatiotemporelle pour la période 1996 – 2009, fait état de :
Une augmentation de 5% pour la classe peu ou pas sensible ;
Une augmentation de 6% pour la classe moyennement sensible ;
Une augmentation de 4% pour la classe sensible ;
Une régression de 6,5% pour la classe très sensible ;
Une augmentation de moins de 1% pour la classe désertifiée.
0.11%
0.26%
0.45%
16% 2%
Fig 16. Répartition des superficies sensibles à la désertification (2009)
Peu ou pas sensible Moyennement sensible Sensible
Très sensible Désertifié
Chapitre v
forets
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
42
5.1 Superficie et occupation des essences forestières
En Algérie, la forêt revêt un caractère particulièrement important car elle constitue un
élément essentiel de l'équilibre physique, climatique et socio-économique des régions rurales
en particulier et du pays en général. Le patrimoine forestier national couvre une superficie
globale d’environ 4,2 millions d’hectares, soit 1,8% de la superficie total du pays.
Il est composé principalement des essences suivantes :
Pins d’Alep ;
Chêne liège ;
Chêne vert ;
Genévriers ;
Autres (Thuya, eucalyptus, Pin et divers).
La superficie totale des essences forestières est de l’ordre de 1 604 466 Ha. La répartition par
essence (voir tableau 26) indique une prédominance du Pin d’Alep, soit prés de 63%.
Tableau n° 26 : Superficie et occupation des essences forestières Unité : Ha
CED CL CK CV PA PM PP PEU EUC TH
Forêt 15322 314874 10793 796047 15684 182 88 20879 2450
Forêt incendiée
413 1501 13090
Forêt sur DRS 383
Maquis 1217 36 83715 53958
Maquis sur DRS
75
Maquis arboré (PA)
2217 43132 164 18733
Reboisement 637 1054 191046 1589 4893
Reboisement sur DRS
4448 464
Reboisement incendié
689
Repeuplement 572
Bande verte 4121
Total 16372 318646 2253 137715 1009707 16373 1771 88 26400 75141
% 1,02 19,86 0,14 8,58 62,93 1,02 0,11 0,01 1,65 4,68
Source : DGF
CED : Cèdre ; CL : Chêne liège ; CK : Chêne Kermès ; CV : Chêne vert ; PA : Pin d’Alep ; PM : Pin
Maritime ; PEU : Pin et Eucalyptus ; PP : pin Pignon ; EUC : Eucalyptus ; Th : Thuya ; DRS :
Défense et restauration des sols.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
43
5.2 Evolution des superficies forestières
L’évolution des superficies forestières (tab n°24) montre que la forêt a cessé de gagner du
terrain en Algérie. La campagne 2006/2007 a connu une diminution de l’ordre de 86 620
hectares, soit 2% par rapport à la compagne précédente.
L’alfa, dont la superficie est estimée à 2,5 millions d’hectares durant la campagne
2009/2010, a subit des variations interannuelles moyennement conséquentes durant la
période 2000-2010. A partir de la compagne 2005-2006 l’examen de l’évolution des
superficies alfatières indique une tendance à la baisse. En effet, la période 2006-2010 a
connu une diminution assez considérable avec une perte de prés de 290 000 hectares.
5.3 Incendies de forêts
Le patrimoine forestier est soumis à des dégradations continues d’origines humaines et
naturelles. La dégradation des sols, les incendies, le surpâturage, les maladies fongiques et
les attaques d’insectes ravageurs font disparaître des surfaces considérables.
L’examen de l’évolution des superficies parcourues par le feu durant la période 2000-2010
indique une tendance à la baisse. La superficie forestière totale incendiée durant cette
période (11 ans) est évaluée à 302 437 ha, soit une moyenne de 27 494 ha/an.
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
5 000
Mill
iers
d'h
ecta
res
Fig. 17. Evolution des terres forestières et alfatières
Terres forestières Zones alfatières
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
44
L’année 2000 se distingue par une superficie brulée de 55 781 hectares dont prés de 64% a
touché la forêt et 10% le maquis.
Le nombre de foyers enregistrés durant cette même période est de 21 184, soit un ratio
moyen de 14,28 ha/foyer.
Tableau n°27: Evolution des superficies incendiées durant la période 2000-2010
Années Nombre de foyers
Superficie parcourues par les incendies (en hectares)
Forêts Maquis Broussaille Alfa Autres Total
2000 1 910 35 618 12 742 5 799 19 1 603 55 781
2001 1 327 9 066 4 167 1 064 36 44 14 377
2002 1 008 6 960 3 597 1 424 95 142 12 218
2003 1 233 5 449 3 754 2 505 15 275 11 998
2004 1 463 7 011 17 172 6 589 147 1 080 31 999
2005 2 013 14 283 8 543 4 426 337 791 28 380
2006 2 029 8 610 3 169 4 071 193 873 16 916
2007 2 026 23 451 11 751 9 087 1 323 2 327 47 939
2008 2 378 10 578 7 918 6 188 32 1 299 26 015
2009 2 358 11 770 6 709 4 921 954 1 828 26 182
2010 3 439 11 008 6 542 7 791 2 746 2 545 30 632
Total 21 184 143 804 86 064 53 865 5 897 12 807 302 437
Source : DGF
0
5
10
15
20
25
30
35
40
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Mill
iers
d'h
a
Fig. 18 Evolution des superficies incendiées par formation végétale
Forêts Maquis Broussaille Alfa Autres
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
45
Aujourd’hui, la déforestation ne cesse de s’accentuer en raison des incendies de forêts
répétés. Ces derniers constituent le facteur de dégradation le plus ravageur de la forêt
algérienne. En effet, en 2010, 3439 incendies ont détruit 30 632 hectares soit un ratio de
8,9 ha/foyer.
Selon les formations végétales, la forêt demeure la plus touchée avec 11 008 hectares, soit
36% de la superficie totale. La superficie des maquis incendiés est évaluée à 6542 hectares,
soit 21% de la superficie totale.
L’examen de la répartition par région des superficies touchées par le feu montre que :
La région centre qui englobe 13 wilayas (laghouat, Blida, Bouira, Tizi-Ouzou, Alger,
Djelfa, Médéa, B.B.Arreridj, Boumerdes, Tissemsilt, Tipaza et Ain Defla) a été la plus
touchée par les feux en 2010, avec une superficie de 13 491 hectares, soit 44% du
total.
La région Est qui est constituée de 15 wilayas (Oum El Bouaghi, Batna, Béjaia, Biskra,
Tébessa, Jijel, Sétif, Skikda, Annaba, Guelma, Constantine, El Tarf, Khenchela, Souk
Ahras et Mila) a enregistré une superficie parcourue par les feux de l’ordre de 11 200
hectares, soit 36,6% du total.
La région Ouest englobant 12 wilayas (Chlef, Tlemcen, Tiaret, Saida, S.B.Abbes,
Mostaganem, Mascara, Oran, El Bayadh, Naama, Ain Témouchent. Relizane) reste la
moins touchée par rapport aux autres régions puisqu’elle n’a enregistré que 5941
hectares soit 19,39% du total.
Tableau n°28 : Répartition des superficies incendiées par région (2010) Unité : Hectare
Type de formation
végétale
Forêt Maquis Broussaille Alfa Autres Total Nb de foyers
Région Centre 5579 2693 3527 258 1434 13491 1815
Région Est 4553 1862 3145 972 668 11200 1256
Région Ouest 876 1987 1119 1517 443 5941 368
Total 11008 6542 7791 2746 2545 30632 3439
Source : DGF
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
46
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
Forêt Maquis Broussaille Alfa Autres
Fig.19 Répartition des superficies incendiées par région en 2010
Région Centre Région Est Région Ouest
Chapitre vI
POLLUTION
ATMOSPHERIQUE
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
47
La pollution atmosphérique résulte principalement des gaz et particules rejetés dans l’air par
les véhicules à moteur, les installations de chauffage, les centrales thermiques et les
installations industrielles (dioxyde de carbone, dioxyde de souffre, dioxyde d’azote, méthane,
particules .etc.).
On distingue deux types de sources :
anthropiques, exemple : chauffage domestique, moteurs (trafics routier, maritime et
aérien), usines (industries des produits chimiques et pharmaceutiques, des peintures
et des enduits, usines d’incinération…), agriculture, etc. ;
naturelles, exemple : volcanisme, érosion éolienne, émissions naturelles de méthane
(marécages).
6.1 Emissions atmosphériques :
Afin de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, l’Algérie a ratifié, en 1993,
la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et a
adhéré au protocole de Kyoto en 2005.
Dans ce cadre, l’Algérie a réalisé son premier inventaire national des émissions de gaz à effet
de serre (GES) en 1994 et le deuxième inventaire a été réalisé pour l’année 2000. Ce dernier
a couvert l’ensemble des Gaz à Effet de Serre (GES) à effet direct : le Dioxyde de carbone(
CO2), le Méthane (CH4), le Protoxyde d'azote (N2O), l'Hydrofluorocarbures (HFC), le Per
fluorocarbures (PFC) et l'Hexafluorure de soufre (SF6) ainsi que les GES à effet indirect : les
oxydes d’azote (NOX) , le monoxyde de carbone (CO), les composés organiques volatils hors
méthane (COVNM) et le dioxyde de souffre ( SO2).
Pour rappel, les Gaz à Effet de Serre sont des gaz qui absorbent une partie des rayons
solaires en les redistribuant sous la forme de radiations au sein de l'atmosphère terrestre,
phénomène appelé effet de serre.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
48
Tableau n° 29: Evolution des émissions des GES (à effet direct et à effet indirect) par type de gaz et secteur d’activité Unité : Gg
Type de gaz Secteur d'activité 1994 2000 taux de
croissance
Oxyde de carbone(CO2)
Energie 59246 66 410 12,1
Procédés industriels 4458 5 157 15,7
Agriculture et forêt 12167 6 019 -50,5
Déchets / 26
Total 77 612
Méthane (CH4)
Energie 516 1 001 94
Procédés industriels / 0,27
Agriculture et forêt 189 196 3,7
Déchets / 382
Total 1 579,27
Azote (N2O)
Energie 0,3 0,51 70
Procédés industriels 1 0,95 -5
Agriculture et forêt 28,87 8,68 -69,9
Déchets / 10,91 /
Total / 21,14
Oxyde d’azote (NOX)
Energie 238 278,87 17,2
Procédés industriels 2 1,3 -35
Agriculture et forêt 6 3,04 -49,3
Déchets 0 0
Total 246 283,21 15,13
Monoxyde de carbone (CO)
Energie 916 985,62 7,6
Procédés industriels 5 5,26 5,2
Agriculture et forêt 1101,77 105,55 -90,4
Déchets 0 0 -
Total 2022,77 1 096,43 -45,8
Composés organiques
volatils hors méthane
(COVNM)
Energie 184 257,27 39,8
Procédés industriels 93 429,75 362,1
Agriculture et forêt 0
Déchets 0
Total 687,02
Dioxyde de souffre (SO2)
Energie 32 40,49 26,5
Procédés industriels 8 5,24 -34,5
Agriculture et forêt 0
Déchets 0
Total 45,73
Source : MATE
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
49
6.1.1 Emissions totales des GES à effet direct
Le tableau n°30 ci-dessous met en évidence la prédominance du secteur de l’énergie dans
les émissions des GES à effet direct. En effet prés de 75% de ces émissions proviennent de
ce secteur.
Tableau n° 30 : Emissions totales des GES à effet direct
Unité : Gg éq-co2
Secteur d'activité 2000 %
Energie 87 597 74,7
Procédés industriels 5 463 4,7
Agriculture et forêt 12 822 10,9
Déchets 11 428 9,7
Total 117 310 100,0
Source : MATE
a) Emissions d’oxyde de carbone (CO2)
74,7%
4,7%
10,9% 9,7%
Fig.20 Répartion des émissions totales de GES par secteur d'activité (Année 2000)
Energie Procédés industriels Agriculture et forêt Déchets
85%
7% 8% 0%
Fig.21 Répartition des émissions de CO2 par secteur d'activité (Année 2000)
Energie
Procédés industriels
Agriculture et forêt
Déchets
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
50
En 2000, le secteur de l’énergie produisait à lui seul 85,57% des émissions totales de CO2
alors celles produites par les procédés industriels et l’Agriculture et forêts ne dépassent pas
les 8% chacune. En 2000 et comparativement à l’année 1994, ces émissions ont enregistré
une évolution de 12,1% pour le secteur de l’énergie et 15,7% pour le secteur des procédés
industriels.
Concernant les émissions du secteur de l’agriculture et forêts, elles ont été marquées par
une diminution de 50,5%. Il y a lieu de signaler que les émissions de CO2 du secteur de
l’Agriculture proviennent uniquement du patrimoine forestier.
b) Emissions de Méthane (CH4)
Les rejets de CH4 proviennent en grande partie du secteur de l’énergie. Ces émissions ont
connu une progression de 94% en 2000 par rapport à 1994. Le taux d’accroissement moyen
annuel enregistré au cours de cette période est de l’ordre de 11,7%.
c) Emissions du Protoxyde d’azote (N2O)
La répartition des émissions du N2O en 2000 indique la prédominance du secteur des
déchets suivi par le secteur de l’agriculture et forêt. Ce dernier a enregistré une diminution
de prés de 70% des rejets par rapport à 1994, soit un taux d’accroissement annuel moyen
de -18,2%. Par contre le secteur de l’énergie a connu une évolution de 70% avec un taux de
croissance annuel moyen de 9,2%.
63%
0%
13%
24%
Fig.22 Emissions de CH4 par secteur d'activité (Année 2000)
Energie Procédés industriels Agriculture et forêt Déchets
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
51
d) Emissions d’oxyde d’azote (NOX)
Le secteur de l’énergie occupe une place prépondérante dans les émissions du NOx. En
effet, plus de 98% de ce type d’émissions sont générés par ce secteur. Il a enregistré une
évolution de 17,2% en 2000 comparativement à 1994, soit un taux d’accroissement annuel
moyen de 2,7%. Par contre les secteurs des procédés industriels et l’agriculture, ont
enregistré des réductions moyennes annuelles de 6,9% et 10,7% respectivement au cours
de la même période (1994-2000).
2% 5%
41% 52%
Fig.23 Emissions de Protoxyde d' azote par secteur d'activité (Année 2000)
Energie Procédés industriels Agriculture et forêt Déchets
98%
1%
1%
Fig.24 Emissions d'oxyde d'azote par secteur d'activité (Année 2000)
Energie
Procédés industriels
Agriculture et forêt
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
52
e) Emissions du Monoxyde de carbone (CO)
Le secteur de l’énergie est la source principale des émissions du monoxyde de carbone. En
effet prés de 90% de ces rejets proviennent de ce secteur. Il y a lieu de signaler que le
secteur de l’agriculture et de la forêt a connu une diminution de 90,4% en 2000 par rapport
à 1994 soit une régression annuelle moyenne de 32,4% au cours de cette période.
f) Emissions des composés organiques volatils hors méthane (COVNM)
Les émissions des Composés Organiques Volatils Non Méthanique (COVNM) sont partagées
entre le secteur industriel (63%) et le secteur de l’énergie (37%).
90%
0% 10%
Fig.25 Répartition des émissions du CO par secteur d'activité (Année 2000)
Energie Procédés industriels Agriculture et forêt
37%
63%
Fig.26 Emissions du COVNM par secteur d'activité (Année 2000)
Energie Procédés industriels
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
53
g) Emissions du dioxyde de souffre (SO2)
Les émissions de dioxyde de soufre (SO2) représentent 2,14% des GES à effet indirect. Elles
proviennent essentiellement du secteur de l’énergie, soit 88,54% des émissions totales.
Durant la période 1994-2000, le secteur de l’énergie a marqué une croissance de l’ordre de
26,5%. En revanche, le secteur de l’activité industrielle a enregistré une régression de
34,5% au cours de la période considérée.
6.2 Parc automobile
Automobiles, autobus, camions et autres véhicules à moteur constituent une source majeure
de pollution atmosphérique dont les effets nocifs n’ont plus à être démontrés. Lorsqu'un
moteur brûle du carburant (essence ou diesel), il émet des particules fines, d'oxyde d'azote,
de monoxyde de carbone et de composés organiques volatils. De plus, une partie de
l'essence non brûlée s'évapore dans l'air, créant aussi de la pollution.
Au 31 décembre 2010, le parc national automobile atteignait 4 314 607 véhicules, soit une
hausse de 142 780 unités par rapport à 2009. Par genre, les véhicules du tourisme
représentent 62,37%, soit 2 691 075 unités de l’ensemble du parc automobile, suivis des
camionnettes avec 848 820 unités (19,67%), des camions avec 368 230 unités (8,53%), des
tracteurs agricoles avec 132 225 unités (3,06%), des remorques avec 120 250 unités
(2,79%), des autocars et autobus avec 72 538 unités (1,68%), des tracteurs routiers avec
65 914 unités (1,53%), des motos avec 12 109 unités (0,28%) et des véhicules spéciaux
avec 3440 unités soit seulement 0,08% du total.
89%
11%
Fig.27 Emissions du SO2 par secteur d'activité (Année 2000)
Energie
Procédés industriels
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
54
Tableau n°31: Evolution annuelle et structure du parc national automobile selon le genre Genre 2006 2007 2008 2009 2010
Effectif % Effectif % Effectif % Effectif % Effectif %
Véhicules de Tourisme
2 042 824 60,04 2 228 042 60,95 2 462 003 61,77 2 593 310 62,16 2 691 075 62,37
Camions 322 698 9,48 334 404 9,15 351 017 8,81 362 257 8,68 368 236 8,53
Camionnettes 687 391 20,20 729 895 19,97 790 111 19,82 821 626 19,69 848 820 19,67
Autocars autobus
54 769 1,61 59 799 1,64 67 311 1,69 70 070 1,68 72 538 1,68
Tracteurs Routiers
53 114 1,56 56 132 1,54 60 233 1,51 63 417 1,52 65 914 1,53
Tracteurs Agricoles
125 892 3,70 127 358 3,48 129 473 3,25 130 839 3,14 132 225 3,06
Véhicules Spéciaux
3 071 0,09 3 106 0,08 3 262 0,08 3 358 0,08 3 440 0,08
Remorques 103 028 3,03 106 776 2,92 112 114 2,81 115 972 2,78 120 250 2,79
Motos 9 507 0,28 9 866 0,27 10 434 0,26 10 978 0,26 12 109 0,28
Total 3 402 294 100 3 655 378 100 3 985 958 100 4 171 827 100 4 314 607 100
Source : ONS
62,37% 8,53%
19,67%
1,68%
1,53% 3,06% 0,08% 2,79%
0,28%
Fig.28 Structure du parc automobile selon le genre en 2010
Véhicules de Tourisme Camions
Camionnettes Autocars autobus
Tracteurs Routiers Tracteurs Agricoles
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
55
Par nature de carburant, 66,73% des véhicules roulaient à l’essence en 2010, contre 34,27%
au gasoil.
La majorité des voitures de tourisme (97,74%) utilise l’essence comme source d’énergie et
2,26% le gasoil, alors que les camions (94%) consomment du gasoil.
Tableau n°32: Répartition du parc national automobile selon le genre et la source d'énergie par an
Genre 2006 2007 2008 2009 2010
ESSENCE GAZOIL ESSENCE GAZOIL ESSENCE GAZOIL ESSENCE GAZOIL ESSENCE GAZOIL
Véhicules de Tourisme
1 729 823 313 163 1 847 768 380 274 2 018 243 443 760 2 115 242 478 068 2 185 258 505 817
Camions 19 292 303 377 19 533 314 871 19 961 331 056 20 018 342 239 20 458 347 778
Camionnettes 502 975 184 325 509 547 220 348 519 136 270 975 525 978 295 648 533 742 315 078
Autocars autobus
1 117 53 636 1 209 58 590 1 402 65 909 1 442 68 628 1 531 71 007
Tracteurs Routiers
715 52 396 797 55 335 958 59 275 1 036 62 381 1 291 64 623
Tracteurs Agricoles
2 732 123 137 2 760 124 598 2 861 126 612 2 816 128 023 2 943 129 282
Véhicules Spéciaux
328 2 743 284 2 822 319 2 943 347 3 011 355 3 085
Motos 8 916 591 9 210 656 9 716 718 10 241 737 11 348 761
Total 2 265 898 1 033 368 2 391 108 1 157 494 2 572 596 1 301 248 2 677 120 1 378 735 2 756 926 1 437 431
Source : ONS
Les données statistiques du parc automobile relatives aux tranches d’âge des véhicules font
ressortir le vieillissement du parc automobile national. En effet, en 2010 près de 57,66%
des véhicules avaient 20 ans et plus et 67,53% avaient plus de 10 ans. Tandis que les
véhicules de moins de 5 ans ne représentent que 20,68% du parc automobile national.
21%
12%
4%
5%
58%
Fig.29 Répartition du parc automobile selon l'âge au 31/12/2010
Moins de 5 ans de 5 à 9 ans de 10 à 14 ans
de 15 à 19 ans 20 ans et plus
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
56
Tableau n°33: Répartition du parc automobile selon le genre et les tranches d'âge des véhicules au 31/12/2010
Genre Moins de 5 ans de 5 à 9 ans de 10 à 14 ans de 15 à 19 ans 20 ans et plus Total
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
Véhicules de Tourisme
628 794 23,37 370 505 13,77 117 029 4,35 139 709 5,19 1 435 038 53,33 2 691 075
Camions 46 386 12,60 25 817 7,01 7 445 2,02 13 454 3,65 275 134 74,72 368 236
Camionnettes 161 128 18,98 78 121 9,20 36 067 4,25 52 324 6,16 521 180 61,40 848 820
Autocars autobus
15 601 21,51 14 163 19,52 14 691 20,25 3 305 4,56 24 778 34,16 72 538
Tracteurs Routiers
13 844 21,00 4 998 7,58 1 229 1,86 2 871 4,36 42 972 65,19 65 914
Tracteurs Agricoles
5 903 4,46 6 303 4,77 4 587 3,47 10 664 8,07 104 768 79,23 132 225
Véhicules Spéciaux
391 11,37 224 6,51 126 3,66 172 5,00 2 527 73,46 3 440
Remorque 17 816 14,82 8 206 6,82 5 582 4,64 15 778 13,12 72 868 60,60 120 250
Motos 2 433 20,09 478 3,95 311 2,57 193 1,59 8 694 71,80 12 109
Total 892 296 20,68 508 815 11,79 187 067 4,34 238 470 5,53 2 487 959 57,66 4 314 607
Source : ONS
Chapitre vII
BIODIVERSITE
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
57
L’Algérie se distingue par une grande diversité biologique, elle est subdivisée en plusieurs
ensembles géographiques à savoir : une grande façade maritime qui s’étend sur 1600 km,
une zone côtière riche en plaines, des zones montagneuses, des hautes plaines steppiques,
des montagnes de l’Atlas saharien, de grandes formations sableuses, de grands plateaux
sahariens, des massifs montagneux au cœur du Sahara central. Ces ensembles
géographiques naturels correspondent à des divisions biogéographiques bien délimitées, des
bioclimats variés et une abondante végétation méditerranéenne.
Un aperçu général de la biodiversité algérienne est présenté, dans le tableau ci-dessous.
Tableau n°34: Biodiversité algérienne « naturelle »
Règnes / Groupes nombre de taxons
Connu Inconnu/ estimé
Microorganismes
Virus 50 70
Bactéries 100 80
Plancton indifférencié 661 60
Flore
Champignons 78 50
Algues 468 60
Lichens 600 80
Mousses 2 90
Fougères 44 15
Spermaphytes 3 139 6
Espèces introduites 5 128 -
Faune invertébrée
Mollusques 75 20
Annélides 16 60
Insectes 1 900 90
Autres Benthos…etc 1 892 40
Faune vertébrée
Poissons 300 25
Amphibiens 12 50
Reptiles 70 30
Oiseaux 378 10
Mammifères 108 10 Source : Rapport national sur l’état et l’avenir de l’environnement(2007)
PNUE , GLOBAL BIODIVERSITY, assessment, (1995), MEDIOUNI(2000a)
La biodiversité algérienne comprend près de : 900 microorganismes connus :
10 000 espèces floristiques connues constituées essentiellement de 3139 espèces
naturelles et 5128 espèces exotiques introduites représentées surtout par des
espèces ornementales. Le reste des espèces littorales et aquatiques sont peu connues
et peu étudiées ;
5000 espèces faunistiques composées de près de 4000 espèces d’invertébrés et de
1000 espèces de vertébrés.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
58
7.1 Flore algérienne
Les facteurs géographiques, écologiques et bioclimatiques allant de l’humide au Nord vers le
saharien au Sud permettent à l’Algérie d’avoir une riche variété floristique. Cette dernière
est constituée par un certain nombre d’essences étroitement liées au climat et en général
peu productives. Les arbres ne sont cependant pas absents dans le Sahara central, on y
dénombre de nombreuses espèces arborescentes ainsi que des arbustes qui peuvent
atteindre des tailles importantes.
La richesse floristique algérienne est répartit, dans le tableau suivant comme suit :
Tableau n°35: Distribution de la richesse floristique par secteur et sous secteur biogéographique
Secteur Sous-secteur Distribution selon la rareté Nombre
d'espèces endémiques
AR R TR RR
Kabyle et Numidien
De Grande Kabylie 101 149 72 0 156
De Petite Kabylie 99 161 84 4 162
Numidien 73 122 131 8 127
Algérois Littoral 70 116 112 7 136
De l'Atlas Tellien 90 90 41 1 131
Tell Constantinois / 51 80 53 0 156
Oranais
Des Sahels Littoraux 84 121 86 6 176
Des Plaines Littorales 56 56 25 0 121
De l'Atlas Tellien 91 138 63 3 161
Occidental du Sahara Septentrional 7 6 5 0 47
Oriental du Sahara Septentrional 2 15 7 0 46
Hauts Plateaux Des Hauts plateaux Algérois et Oranais 67 91 52 1 152
Des Hauts plateaux Constantinois 48 66 20 0 115
Atlas Saharien
De l'Atlas Saharien Oranais 31 52 33 1 83
De l'Atlas Saharien Algérois 20 33 20 1 62
De l'Atlas Saharien Constantinois (+Aurès)
66 102 51 2 109
Saharien Septentrional
Du Hodna 14 17 3 0 37
Occidental du Sahara Septentrional 7 6 5 0 47
Occidental du Sahara Septentrional 2 15 7 0 46
Sahara Central 16 54 61 4 75
Sahara Occidental 16 22 7 0 63
Sahara Méridional 8 4 4 0 29
Source : Rapport national sur l’état et l’avenir de l’environnement (2007) AR : Assez rare , R : Rare , TR : Très rare , RR : Rarissime
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
59
Tableau n°36: Distribution biogéographique de la richesse Floristique
Domaine Secteur Espèces endémiques Espèces menacées Espèces protégées
Ma
gh
réb
in
Mé
dit
err
an
éen
Kabyle et Numidien, Algérois, Tell Constantinois et Oranais
Abies numidica, Acer monspeulanum, Cedrus atlantica, Populus tremula, Pinus nigra, Taxus baccata
Abies numidica, Acer campestre, Acer obtusatum, Cedrus atlantica, Pppulus, tremula, Pinus nigra, Taxus bacata, Lonicera kabylica, buxus sempervirens, Viola mumyiana, Bunium alpinum,
Abies numidica, Taxus baccata
Ma
gh
réb
in
Ste
pp
iqu
e
Hauts Plateaux
et Atlas Saharien
Saccolalyx saturoides, Frankenia thymifolia, Pistacia atlantica, Atriplex mollis, Helianthemum, Alyssum macrocalyx, Convolvulus supinus, Euphorbia dracunculoides,
Stipa tenacissima, Artemisia herba-helba Pistacia terebenthus, Pistacia atlantica, Convolvulus supinus, Euphorbia dracunculoides, Caraluma, Saccolalyx saturoides, Frankenia thymifolia,
Pistacia atlantica, Convolvulus supinus, Saccolalyx saturoides, Frankenia thymifolia, Helianthemum eriocephalum Atriplex mollis, Helianthemum lippii
Sah
ara
Saharien Septentrional, Sahara Central, Sahara Occidental et Sahara Méridionale
Chrysanthemum maresei, Genista eriocephala, Alyssum macrotum,
Rosmarinus tournefortii, Pinus halepensis, Juniperuss oxycedrus
Chrysanthemum marese, Fraxinus xanthoxyloides, Chamaerops humilis
Source : Rapport national sur l’état et l’avenir de l’environnement (2007)
7.2 Faune algérienne La faune algérienne traverse aujourd’hui une phase de régression caractérisée par des
déséquilibres importants. Outre des animaux déjà disparus, de nombreux se trouvent
menacés ou en voie de disparition alors que certaines espèces, sont exagérément prolifiques.
De part ses différents étages bioclimatiques (saharien, Aride, Semi-aride, subhumide et
humide), l’Algérie recèle une faune sauvage très variée que l’on peut différencier en espèces
animales non domestiques.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
60
Tableau n° 37 : Distribution biogéographique de la richesse Faunistique
Dom- aine
Secteur Espèces endémiques
Espèces menacées Espèces protégées M
ag
hré
bin
Mé
dit
err
an
ée
n
Kabyle et Numidien, Algérois, Tell Constantinois et Oranais
Oiseaux : Sitta ledanti, Phoenicurus moussieri, Picus vaillantii
Oiseaux : Oxyura leucocephala, Gypaetus barbatus, Sturnus unicolor, Aquila chrysaetos, Falco subbuteo, Pandion haliaetus, sylvanus, Felis serval, Monachus marine). orbicularis,Caméléon vulgaris, Clemmys leprosa.
Oiseaux : Oxyura, leucocephala, Aquila chrysaetos, Hiaeraaetus, pennatus, Gypaetus, barbatus, Sturnus unicolor, Pandion, haliaetus, Falco naumanni, Sitta , carduelis ledanti, Carduelis
Mammifères : Cervus elaphus barbarus, Macaca sylvanus
Mammifères : hyena, Cervus, elaphus barbarus, Macaca sylvanus.
Reptiles : Caméleon vulgaris, Testudograeca, Emys orbicularis, Clemmys leprosa.
Ma
gh
réb
in
Ste
pp
iqu
e
Hauts Plateaux Atlas Saharien
Oiseaux : Sylvia deserticola, Chersophilus duponti, Falco pelegrinoides Sylvia deserticola, Alaemon alaudipes, Rhodopechys sanguinea.
Oiseaux : Chlamidotis undulata, Pterocles coronatus, Geronticus eremita, Aquila rapax, Numenius tenuirostris,Geronticua eremita, Falco pelegrinoides.
Oiseaux : Neophron percnopterus, Géronticus eremita, Aquila rapax, Pterocles coronatus, Numenius tenuirostris. Falco pelegrinoides, Rhodopechys sanguinea.
Mammifères : Melivora capensis, Atlantoxerus getulus, Gazella cuvieri, Ammotragus lervia,
Mammifères : Melivora capensis, Ctenodactylus gundi, Gazella cuvieri, Gazella dorcas, Felis marguarita Atlantoxerus getulus.
Mammifères : Hyena hyena, Ctenodactylus gundi, Melivora capensis, Poecilictis libyca,Gazella cuvieri, Ammotragus lervia, Felis marguaritaGazella dorcas, Paraechinus aethiopicus.
Reptiles : Emys orbicularis, Caméleon vulgaris, Testudo graeca, Varanus griseus.
Sah
ara
Saharien Septentrional, Sahara Central, Sahara Occidental et Sahara Méridionale
Oiseaux : Alectoris barbara hoggara, Sylvia deserticola, Alaemon alaudipes.
Oiseaux : Marmaronetta angustirostris, Tadorna ferruginea, Alectoris barbara hoggara, Torgostracheliotus.
Oiseaux : Tadorna ferruginea, Marmaronetta angustirostris, Torgostracheliotus, Pterocles.
Source : Rapport national sur l’état et l’avenir de l’environnement (2007)
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
61
7.3 Biodiversité et espaces verts
Les espaces verts jouent un rôle important dans la sauvegarde des paysages naturels et de
la biodiversité dans les milieux urbains. A l’instar des pays du bassin méditerranéen,
l’Algérie progresse dans la gestion durable de ces espaces verts, afin d’offrir à ces habitants
des jardins partagés dans lesquels, ils pourront mettre en commun leurs pratiques. Un
recensement et un classement des espaces verts par catégorie et par wilaya ont été réalisés
au niveau des 48 wilayas (voir tableau 37 et 38 ci-après).
Sur la totalité du patrimoine algérien recensé en termes d’espaces verts, les wilayas de
Mostaganem et d’Alger détiennent le plus grand nombre de jardins avec respectivement 423
et 361 espaces verts.
Pour la wilaya de Mostaganem, 37% de son patrimoine représente des alignements
situés dans les zones urbaines et près de 34% sont des jardins publics ;
Pour la wilaya d’Alger, près de 12% de ces espaces verts sont destinés aux
alignements situés dans les zones urbaines et plus 60% sont des jardins publics.
Par ailleurs, les wilayas les plus pauvres en termes d’espaces verts sont respectivement la
wilaya de M’sila avec un seul jardin public et la wilaya de Tindouf avec 5 espaces verts.
En ce qui concerne les espaces verts classés, les tableaux n°5 et 6 indiquent que sur 3520
espaces recensés, 2325 sont classés selon les catégories suivantes:
1,18 % sont des parcs urbains et périurbains ;
47,05 % sont des jardins publics ;
3,48% sont des jardins spécialisés ;
26,92% sont des jardins collectifs ou/et résidentiels ;
Aucun jardin public n’est classé ;
2,19% sont des forêts urbaines ;
0,34 sont des alignements situés dans les zones non urbaines ;
18,88% sont des alignements situés dans les zones urbaines.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
62
Tableau n°38 : Recensement des espaces verts par catégorie et par wilaya Source : MATE
w i l a y a
Catégories d’espaces verts
Parc
s u
rba
ins
et
péri
urb
ain
s
Jard
ins
pu
blics
Jard
ins
sp
écia
lisés
Jard
ins
co
lle
cti
fs e
t /o
u
résid
en
tie
ls
Jard
ins
part
icu
liers
Fo
rêts
u
rba
ines
Alig
ne
me
nts
b
ois
és
et
alig
ne
me
nts
sit
ué
s
da
ns les Z
NU
A
lig
ne
me
nts
sit
ué
s
da
ns les Z
U
TO
TA
L
ob
se
rvati
on
s
Adrar 10 1 2 19 32
Ain Defla 55 8 3 6 72
A Temouchent 1 31 38 8 78
Alger 2 221 15 65 15 43 361
Annaba 15 2 1 18
Batna 3 58 4 10 14 23 112 non classés
Bechar 2 3 1 11 17 non classés
Bejaia 28 25 2 2 57
Biskra 7 1 8
Blida 13 5 10 28
B. B,Arréridj 9 6 15
Bouira 53 1 3 10 67
Boumerdès 21 7 5 6 39
Chlef 46 6 52
Constantine 49 19 7 22 97
Djelfa 9 67 38 6 16 136
El-Bayadh 3 2 12 2 19
El-Oued
El-Taref 17 10 5 32
Ghardaïa
Guelma 39 1 19 2 8 37 106 non classés
Illizi 10 10 non classés
Jijel 8 6 14
Khenchela 20 1 10 1 13 45
Laghouat 8 1 1 10
Mascara 89 2 15 4 15 125
Médéa 83 6 1 2 92
Mila 45 2 18 65
Mostaganem 4 143 118 1 157 423
M'Sila 1 1
Naâma 11 70 20 13 114
Oran
Ouargla 46 24 70 non classés
O. El Bouaghi 50 6 7 8 2 7 80
Relizane 25 12 179 1 24 241
Saida 1 28 2 1 32
Sétif 1 58 15 21 95 non classés
Sidi Bel Abbés
Skikda 1 24 17 17 5 64
Souk Ahras 5 28 9 3 25 70
Tamanrasset 5 5 non classés
Tébessa 81 33 3 117
Tiaret 2 80 6 3 63 154
Tindouf 2 2 1 5
Tipaza 4 35 20 15 2 1 25 102
Tissemssilt 10 2 2 14
Tizi Ouzou 25 3 20 4 52
Tlemcen 10 73 46 26 9 3 7 174 non classés
TOTAL 56 1792 140 776 11 126 8 611 3520
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
63
Tableau n°39 : Espaces Verts classés par catégorie et par Wilaya Catégories d'espaces verts
Wilayas
Pa
rcs u
rba
ins
et
pé
riu
rbain
s
Jard
ins
pu
blics
Jard
ins
sp
écia
lisés
Jard
ins
co
lle
cti
fs e
t /o
u
résid
en
tie
ls
Jard
ins
part
icu
liers
Fo
rêts
u
rba
ines
Alig
nem
en
ts
bo
isé
s
et
alig
nem
en
ts
sit
ué
s d
an
s le
s Z
NU
Alig
ne
me
nts
sit
ué
s
da
ns les Z
U
TO
TA
L
Adrar 10 1 2 19 32
Ain Defla 11 11
Ain Temouchent 1 31 38 8 78
Alger 2 87 15 62 15 41 222
Annaba 15 2 1 18
Batna
Bechar
Bejaia 8 13 21
Biskra
Blida 11 5 6 22
Bordj B,Arréridj 9 6 15
Bouira 39 1 3 7 50
Boumerdès 7 7
Chlef 46 6 52
Constantine 14 9 23
Djelfa 1 8 16 25
El-Bayadh 3 2 12 2 19
El-Oued
El-Taref 17 10 5 32
Ghardaïa
Guelma
Illizi
Jijel 8 6 14
Khenchela 20 1 10 1 13 45
Laghouat 1 1 2
Mascara 89 2 15 4 15 125
Médéa 83 6 1 2 92
Mila 34 1 18 53
Mostaganem 4 143 118 1 157 423
M'Sila 1 1
Naâma 11 60 20 13 104
Oran
Ouargla
Oum El Bouaghi 50 6 7 8 2 7 80
Relizane 25 12 179 1 24 241
Saida 20 20
Sétif
Sidi Bel Abbés
Skikda 1 24 17 17 5 64
Souk Ahras 13 4 3 17 37
Tamanrasset
Tébessa 81 33 1 115
Tiaret 2 80 6 3 63 154
Tindouf 1 2 1 4
Tipaza 4 31 15 15 1 1 17 84
Tissemssilt 2 1 3
Tizi Ouzou 12 2 19 4 37
Tlemcen
TOTAL 26 1094 81 626 0 51 8 439 2325
Source : MATE
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
64
7.4 Zones humides
En 1982, l’Algérie a exprimé sa volonté à adhérer à la convention de RAMSAR relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement comme habitat des oiseaux d’eau.
Tableau n° 40 : liste des 38 sites humides algériens de RAMSAR
Nom de la zone humide Année d’inscrip
tion
Superficie (ha)
Localisation
Lac Tonga 1982 2 700 El Tarf (commune d’Oum Tboul, Parc national d’El Kala)
Lac Oubeira 1982 2 200 El Tarf (commune d’El Frine, Parc national d’El Kala)
Lac des oiseaux 1999 170 El Tarf (commune du lac des oiseaux
Chott Echergui 2001 855 500 Saida, Naama, El Bayadh
Guerbes 2001 42 100 Skikda
Chott el Hodna 2001 362 000 M’sila et Batna
Valee d’lheir 2001 6 500 Illizi
Gueltates d’Issikrassene 2001 35 100 Tamanrasset
Chott marouane et Oued Krouf 2001 337 700 El Oued et Biskra
Marais de la Macta 2001 44 500 Mascara, Oran et Mostaganem
Oasis d’ Ouled Said 2001 25 400 Adrar (commune de Ouled Said)
Sebkra d’Oran 2001 56 870 Oran
Oasis de Tamentit et Sidi Ahmed Timmi 2001 95 700 Adrar (commune de Tamentit)
Oasis de Moghar et Tiout 2003 195 500 Naama
Mehrez Chergui 2003 50 985 Djelfa
Mehrez Gharbi 2003 52 500 Djelfa
Gueltates d’Affilal 2003 20 900 Tamanrasset
Grotte de Ghar Boumaaza 2003 20 000 Tlemcen
Marais de Mekhada 2003 8 900 El Tarf
Chott Melghir 2003 551 500 El Oued et Biskra
Lac de Réghaia 2003 842 Alger (commune de Réghaia et Haraoua)
Lac Noir 2003 5 El Tarf (commune de Parc National d’El Kala)
Aulnais de Ain El khiar 2003 170 El Tarf (commune Ain Khiar, Parc National d’El Kala)
Lac de Beni Belaid 2003 600 Jijel
Crique de Ain Ouarka 2003 2 350 Naama
Lac de Fetzara 2003 20 680 Annaba
Sebkhet El Hamiet Sebkhet Bazer Chott el Bidha-Hammam Essoukhna
2004 2 509 4 379
12 223
Sétif
Garaet Annk Djemel – El Merhssel Garaet Guellif Chot Tinsilt Garaet El Taref
2004 18 140 24 000 2 154
33 460
Oum El Bouaghi
Dayet El Ferd 3 323 Tlemcen
Oglat Edaira (Ain Ben Khelil) 23 430 Naama
Les Salines d’Arzew Le lac de Teellamine
5 778 2 399
Oran
Le lac Mellah 2 257 El Tarf
Sebkhet El Meleh (Lac d’El Goléa) 18 947 Ghardaia
Chott Oum Raneb Chott Sidi Slimane Chott Ain El Beida
2004 7 155 616
6 853
Ouargla
Source :- Rapport national sur l’état et l’avenir de l’environnement (2007),
- Atlas des zones humides d’importance internationale (DGF 2004)
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
65
En effet, l’Etat algérien a contribué avec 42 zones humides classées et protégées à la
sauvegarde et à la préservation des écosystèmes de la planète pour promouvoir un
développement durable de l’environnement. Il y’a lieu de rappeler qu’au sens de la
convention de RAMSAR, « les zones humides sont définies comme des étendues de marais,
de fagnes de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires où
l’eau stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau
marine dont la profondeur ne dépasse pas 6 mètres ». La superficie totale des 42 sites
humides algériens de RAMSAR couvre presque 3 000 000 hectares répartis comme indiqué
dans le tableau n°38 ci-dessus.
Chapitre VIII
DECHETS
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
66
Les ménages, les entreprises, les hôpitaux et les administrations rejettent journellement
des tonnes de déchets. Ces déchets sont constitués de produits divers utilisés par ces
derniers dans leur vie ou activité quotidienne. Il s’agit aussi bien de restes de nourriture,
d’emballages hétéroclites, de textiles que d’objets encombrants.
Les quantités de déchets produites par une agglomération dépendent principalement de
l’importance de sa population, du mode de vie et de consommation des populations, des
conditions climatiques, du mode de conditionnement des denrées et des marchandises….
En Algérie, à l’instar des autres pays du monde, la production des déchets ne fait
qu’augmenter en Algérie. La croissance démographique, l’urbanisation de plus en plus forte
et les transformations socio-économiques que connaît le pays ces dernières années ont été
accompagnées par des changements notables au niveau des quantités et de la qualité des
déchets produits.
La loi 01-19 du 12 décembre 2001 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des
déchets définit le cadre général du contrôle et de l’élimination des déchets et consacre les
principes d’une gestion rationnelle et saine des déchets et l’ensemble des activités qui s’y
rapportent notamment la collecte, le transport, le tri, la valorisation et le traitement.
En matière de classification et définitions des différentes catégories des déchets, la loi
répartit les déchets en trois catégories :
1. Les déchets ménagers et assimilés ;
2. Les déchets spéciaux y compris les déchets spéciaux dangereux ;
3. Les déchets encombrants.
8.1 Production des déchets municipaux
Au sens de la loi citée plus haut, les déchets incluent « tout résidu d’un processus de
production, de transformation ou d’utilisation, et plus généralement toute substance, ou
produit et tout bien meuble dont le propriétaire ou le détenteur se défait, projette de se
défaire ou dont il a l’obligation de se défaire ou de l’éliminer ».
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
67
Les déchets « ménagers et assimilés » ou « déchets municipaux » sont tous les déchets
issus des ménages (déchets de consommation), ainsi que les déchets similaires provenant
des activités industrielles, commerciales, artisanales et autres qui par leur nature et leur
composition, sont assimilables aux déchets ménagers.
Les déchets municipaux sont les déchets collectés par ou pour les municipalités.
Tableau n°41: Evolution de la production des déchets ménagers
1977 1987 1998 2008
Population RGPH (milliers) 16 948 23 039 29 081 34 080
Quantité des déchets ménagers générée9 (tonne)
3093 4200 5300 8700
Source : Estimation ONS
La quantité de déchets municipaux générée à l’échelle nationale est estimée en 2008 à 8,7
millions de tonnes/an (y compris 1,5 million de tonnes de déchets industriels assimilables
aux déchets municipaux).
8.2 Composition des déchets municipaux Les enquêtes relatives à la composition des déchets solides, montrent que les matières
organiques sont prépondérantes. En effet, en 2009, la part des matières organiques
enregistre 62%, contre 13 et 12 % respectivement pour les matières plastiques et les
textiles.
Toutefois, il y a lieu de remarquer qu’en 2009 par rapport à l’an 2000, la part des matières
organiques dans la composition des déchets a perdu 14,5 points au profit surtout des
textiles et des matières plastiques. Ceci dénote les mutations dans les modèles de
consommation des ménages et dans les modes de conditionnement des denrées et des
marchandises….
9 la quantité de déchets ménagers est estimée en fonction de la population ainsi que sur des ratios de
production de déchets par habitant (1987 et 1998 sur la base de 0,5 kg/j/h et 2008 sur la base 0,7 kg/j/h).
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
68
Tableau n° 42 : Composition des déchets municipaux
Source MATE
8.3 Composition des déchets récupérés par catégorie en 2005
La récupération des déchets est une activité importante de la gestion des déchets. Elle
consiste à regrouper des déchets de diverses origines (ménages, entreprises) afin de les trier,
les conditionner puis les réexpédier vers des filières de recyclage ou d’élimination.
Tableau n°43 : Répartition des déchets récupérés
Source : MATE
Matières organiques
62%
Papiers et cartons
9%
Textiles 12%
Matières plastiques
13% Métaux
1%
Verre 1% Autres
déchets inorganiqu
es 2%
Graphe n°30: Composition des déchets municipaux (Année 2009)
Papier 57% Plastique
19%
Métaux 15%
Verre 8%
Divers 1%
Graphe n°31 Répartition des déchets récupérés par catégorie
Catégories 2000 (%)
2009 (%)
Matières organiques
76,50 62
Papiers et cartons
10,11 9
Textiles 2,08 12
Matières plastiques
2,68 13
Métaux 2,88 1
Verre 1,05 1
Autres déchets inorganiques
4,70 2
Total 100 100
Catégorie Quantité (tonne)
2005
Papier
385 000
Plastique
130 000
Métaux
100 000
Verre
50 000
Divers
5 000
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
69
L'activité de la récupération est actuellement limitée aux seules sources facilement
accessibles, à savoir les industriels, les fabricants d'emballage, les imprimeries, les grandes
surfaces.
La quantité des déchets récupérés a été estimée en 2005 à 670 000 tonnes, dont 57%
constituée de papier, 19% de plastique, 15% de métaux, 8% de verre et 1% de divers.
8.4 Gestion des déchets municipaux
La principale filière d’élimination des déchets reste à ce jour la mise en décharge. Les
services du Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l’Environnement (MATE) ont
recensé plus de 3000 décharges sur le territoire national dont 350 au niveau des 40 grandes
villes du pays.
Tableau n°44: Gestion des déchets municipaux
2002 2009
Pourcentage de la population totale desservie par la collecte des déchets municipaux
65 80
Pourcentage de la population urbaine desservie par la collecte des déchets municipaux
80 85
Destination finale des déchets municipaux
- Compostés
0%
- Recyclés 5%
- Mis en décharge(CET) 15%
- Déversés (décharges) 80% Source : MATE
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
70
Tableau n°45: Situation des Installations de traitement
des déchets municipaux en 2009
En cours d’étude En cours de construction
Construites En voie de lancement
Décharges contrôlées 27 42 32 10
Source : MATE
8.5 Déchets dangereux et déchets industriels
La production globale des déchets industriels (y compris les déchets industriels banals) est
évaluée à 2 547 000 tonnes/an avec une quantité en stock de 4 483 500 tonnes. Les
déchets spéciaux générés sont de l’ordre de 325 100 T/an. Les quantités de déchets stockés
en attente d’une solution d’élimination sont de l’ordre de 2 008 500 tonnes.
Tableau n°46 : Production et stock des déchets industriels et dangereux Unité : Tonne
La production /an Stock
Déchets industriels (y compris les déchets industriels banals et inertes)
2 547 000 4 483 500
Déchets dangereux 325 100 2 008 500 Source : MATE (cadastre national des déchets spéciaux élaboré en 2007).
S’agissant des déchets de soins, une estimation de l’Agence Nationale des Déchets (AND), a
évalué la production de déchets d’activité de soins à risques infectieux à environ 37 000
tonnes.
0
1000
2000
3000
4000
5000
La production /an Stock
Mil
lie
rs d
e t
on
ne
s
Graphe n°32 Déchets dangereux et déchets industriels
Déchets industriels
Dangereux
annexes
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
71
Principales lois et décrets relatifs à la protection de l’environnement
Lois :
- Loi n° 83-03 du 05 février 1983 relative à la protection de l’environnement ;
- Loi n° 83-17 du 16 juillet 1983 portant code des eaux ;
- Loi n° 84-12 du 23 juin 1984 portant régime générale des forêts ;
- La loi n° 87-05 du 27 janvier 1987 relative à l'aménagement du territoire ;
- La loi n° 87-17 du 1er août 1987 relative à la protection phytosanitaire ;
- La loi n° 88-08 du 26 janvier 1988 relative aux activités de médecine vétérinaire et à
la protection de la santé animale ;
- Loi n° 91-20 du 2 décembre 1991, modifiant et complétant la loi n°84-12 du 23 juin
1984 portant régime général des forêts ;
- Loi n° 98-04 du 15 juin 1998 relative à la protection du patrimoine culturel ;
- Loi n° 01-19 du 12 décembre 2001 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination
des déchets ;
- Loi n° 90-29 du 1er décembre 1990 relative à l’aménagement et l’urbanisme ;
- Loi n° 99-09 du 28 juillet 1999 relative à la maitrise de l’énergie ;
- Loi n° 01-20 du 12 décembre 2001 relative à l’aménagement et au développement
durable du territoire ;
- Loi n° 02-02 du 05 février 2002, relative à la protection et à la valorisation du littoral ;
- Loi n° 02-08 du 08 mai 2002, relative aux conditions de création des villes nouvelles
et de leur aménagement ;
- Loi n° 03-10 du 19 Juillet 2003, relative à la protection de l'environnement dans le
cadre du développement durable ;
- Loi n° 2004-03 du 23 juin 2004 relative à la protection des zones de montagnes dans
le cadre du développement durable ;
- Loi n° 2004-09 du 14 août 2004 relative à la promotion des énergies renouvelables
dans le cadre du développement durable ;
- Loi n° 04-20 du 25 Décembre 2004, relative à la prévention des risques majeurs et à
la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable ;
- Loi n° 2006-06 du 20 février 2006 portant loi d'orientation de la ville,
- Loi n° 07-06 du 13 Mai 2007, relative à la gestion, à la protection et au
développement des espaces verts ;
- Loi n° 11-02 du 17 Février 2011, relative aux aires protégées dans le cadre du
développement durable.
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
72
Décrets :
- Décret n° 82-439 du 11 Décembre 1982, portant adhésion de l'Algérie à la convention
relative aux zones humides d'importance internationale particulièrement comme
habitats de la sauvagine signée à Ramsar (Iran) le 2 février 1971 ;
- Décret n° 82-498 du 25 Décembre 1982, portant adhésion à la convention sur le
commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées
d'extinction, signée à Washington le 3 mars 1973 ;
- Décret n° 83-458 du 23 juillet 1983 fixant le statut–type des parcs nationaux modifié
par le décret exécutif n° 98-216 24 juin 1998 ;
- Décret n° 83-509 du 20 août 1983 relatif aux espèces animales non domestiques
protégées ;
- Décret n° 83-580 du 22 octobre 1983, portant obligation de signalement aux
capitaines de navires transportant des marchandises dangereuses, toxiques ou
polluantes en cas d’événement en mer ;
- Décret n° 84-378 du 15 décembre 1984 fixant les conditions de nettoiement,
d’enlèvement et du traitement des déchets solides urbains ;
- Décret n° 87-143 du 16 juin 1987 fixant les règles et modalités de classement des
parcs nationaux et réserves naturelles ;
- Décrets n° 87-144 du 16 juin 1987 fixant les modalités de création et de
fonctionnement des réserves naturelles ;
- Décret n° 88-228 du 5 novembre 1988 définissant les conditions, procédures et
modalités d’immersion de déchets susceptibles de polluer la mer, effectuées par les
navires et aéronefs ;
- Décret présidentiel n° 92-354 du 23 septembre 1992 portant adhésion à la
convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone, signée à Vienne le 22
mars 1985 ;
- Décret présidentiel n° 92-355 du 23 septembre 1992 portant adhésion au protocole
de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone, signé à
Montréal le 16 septembre 1987 ainsi qu'à ses amendements (Londres du 27/29 juin
1990) ;
- Décret exécutif n° 93-74 du 6 mars 1993, portant règlement général des
exploitations des substances minérales ;
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
73
- Décret exécutif n° 93-160 du 10 juillet 1993 réglementant les rejets d’effluents
liquides industriels ;
- Décret exécutif n° 93-161 du 10 juillet 1993 réglementant le deversement des huiles
et lubrifiants dans le milieu naturel ;
- Décret exécutif n° 93-162 du 10 juillet 1993 fixant les conditions et les modalités de
récupération et de traitement des huiles usagées ;
- Décret exécutif n° 93-163 du 10 juillet 1993 portant institution d’un inventaire du
degré de pollution des eaux superficielles ;
- Décret exécutif n° 93-164 du 10 juillet 1993 définissant la qualité requise des eaux
de baignade ;
- Décret exécutif n° 93-165 du 10 juillet 1993 réglementant les émissions
atmosphériques de fumées, gaz, poussières, odeurs et particules solides, des
installations fixes ;
- Décret exécutif n° 93-184 du 27 juillet 1993 réglementant l’émission des bruits ;
- Décret exécutif n° 94-279 du 17 septembre 1994 portant organisation de la lutte
contre les pollutions marines et institution de plan d’urgence ;
- Décret exécutif n° 95-405 du 2 décembre 1995, modifié et complété, relatif au
contrôle des produits phytosanitaires à usage agricole ;
- Décret présidentiel n° 95-290 du 30 septembre 1995 portant création d’un centre
national et des centres régionaux des opérations de surveillance et de sauvetage en
mer ;
- Décret exécutif n° 95-2-323 21 octobre 1995 réglementant l’exploitation des
ressources corallifères ;
- Décret exécutif n° 98-147 du 13 mai 1998, modifié et complété, fixant les modalités
de fonctionnement du compte d'affectation spéciale n° 302-065 intitulé "Fonds
national pour l'environnement et la dépollution" ;
- Décret exécutif n° 98-339 du 3 novembre 1998 définissant la réglementation
applicable aux installations classées et fixant leur nomenclature ;
- Décret présidentiel n° 99-115 du 14 juin 1999 portant ratification de l'amendement
au protocole de Montréal adopté par la quatrième réunion des parties à Copenhague,
23-25 novembre 1992 ;
- Décret exécutif n° 99-253 du 7 novembre 1999 portant composition organisation et
fonctionnement de la commission de surveillance et de contrôle des installations
classées ;
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
74
- Décret exécutif n° 02-115 du 3 avril 2002, portant création de l’observatoire national
de l’environnement et du développement durable ;
- Décret exécutif n° 02-175 du 20 mai 2002, portant création de l’agence nationale des
déchets ;
- Décret exécutif n° 02-262 du 17 août 2002, portant création d’un centre national des
technologies de production plus propre ;
- Décret exécutif n° 02-263 du 17 août 2002, portant création d’un centre national des
formations à l’environnement ;
- Décret exécutif n° 02-371 du 11 novembre 2002, portant création d’un centre de
développement des ressources biologiques ;
- Décret exécutif n° 2003-451 du 1er décembre 2003 définissant les règles de sécurité
applicables aux activités portant sur les matières et produits chimiques dangereux
ainsi que les récipients de gaz sous pression ;
- Décret exécutif n° 2004-96 du 1er avril 2004 portant création de la ville nouvelle de
Bouinan ;
- Décret exécutif n° 2004-275 du 11 septembre 2004 portant création de la ville
nouvelle de Sidi Abdellah ;
- Décret exécutif n° 2005-127 du 24 avril 2005 déclarant Hassi Messaoud zone à
risques majeurs ;
- Décret exécutif n° 2005-469 du 10 décembre 2005 fixant les études et les
consultations préalables requises ainsi que l'ensemble des conditions, des modalités
et des procédures devant permettre la détermination et le classement des zones de
montagnes ainsi que leur regroupement en massifs montagneux ;
- Décret exécutif n° 2006-07 du 9 janvier 2006 fixant la composition du conseil national
de la montagne, ses attributions, son organisation et les modalités de son
fonctionnement ;
- Décret exécutif n° 2006-138 du 15 avril 2006 réglementant l'émission dans
l'atmosphère de gaz, fumées, vapeurs, particules liquides ou solides, ainsi que les
conditions dans lesquelles s'exerce leur contrôle ;
- Décret exécutif n° 2006-198 du 31 mai 2006 définissant la réglementation applicable
aux établissements classés pour la protection de l'environnement ;
- Décret exécutif n° 2006-235 du 4 juillet 2006 portant déclaration d'utilité publique
l'opération relative à l'aménagement du parc des Grands Vents,
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
75
- Décret exécutif n° 2006-237 du 4 juillet 2006 modifiant et complétant le décret
exécutif n° 98-147 du 13 mai 1998, modifié et complété, fixant les modalités de
fonctionnement du compte d'affectation spéciale n° 302-065 intitulé "Fonds national
pour l'environnement et la dépollution",
- Décret exécutif n° 2006-303 du 10 septembre 2006 fixant les missions, l'organisation
et les modalités de fonctionnement de l'organisme de la ville nouvelle de Bouinan,
- Décret exécutif n° 2006-369 du 19 octobre 2006 portant création, organisation et
fonctionnement de l'agence de promotion du parc des Grands Vents,
- Décret exécutif n° 06-02 du 07 Janvier 2006, définissant les valeurs limites, les seuils
d'alerte et les objectifs de qualité de l'air en cas de pollution atmosphérique ;
- Décret exécutif n° 06-138 du 15 Avril 2006, réglementant l'émission dans
l'atmosphère de gaz, fumées, vapeurs, particules liquides ou solides, ainsi que les
conditions dans lesquelles s'exerce leur contrôle ;
- Décret exécutif n° 2007-05 du 8 janvier 2007 portant composition, organisation et
fonctionnement de l'observatoire national de la Ville ;
- Décret exécutif n°07-144 du 19 mai 2007 fixant la nomenclature des installations
classées pour la protection de l’environnement ;
- Décret exécutif n° 2007-207 du 30 juin 2007 réglementant l'usage des substances qui
appauvrissent la couche d'ozone, de leurs mélanges et des produits qui en
contiennent ;
- Décret exécutif n° 2007-299 du 27 septembre 2007 fixant les modalités d'application
de la taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique d'origine industrielle,
- Décret exécutif n° 2007-300 du 27 septembre 2007 fixant les modalités d'application
de la taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles.
- Décret exécutif n° 07-206 du 30 Juin 2007, fixant les conditions et les modalités de
construction et d'occupation du sol sur la bande littorale, de l'occupation des parties
naturelles bordant les plages et de l'extension de la zone objet de non-aedificandi ;
- Décret exécutif n° 09-88 du 17 Février 2009, relatif au classement des zones critiques
du littoral ;
- Décret exécutif n° 09-147 du 03 Mai 2009, fixant le contenu et les modalités
d'élaboration, d'adoption et de mise en œuvre du plan de gestion des espaces verts ;
- Décret exécutif n° 09-336 du 20 Octobre 2009, relatif à la taxe sur les activités
polluantes ou dangereuses pour l'environnement ;
Collection sur les statistiques de l’environnement -ONS - 2012
76
- Décret présidentiel n° 11-246 du 10 juillet 2011, portant adhésion de la République
Algérienne Démocratique et Populaire à la convention internationale sur
l'intervention en haute mer en cas d'accident entraînant ou pouvant entraîner une
pollution par les hydrocarbures, adoptée à Bruxelles le 29 Novembre 1969 et son
protocole, fait à Londres le 02 Novembre 1973 ;
- Décret exécutif n° 12-03 du 04 Janvier 2012, fixant la liste des espèces végétales non
cultivées protégées ;
- Décret exécutif n° 12-235 du 24 Mai 2012, fixant la liste des espèces animales non
domestiques protégées.
77
LISTE DES TABLEAUX
N° du Intitulé Page
Tableau
Tab.n°1 Répartition de la population selon les trois …………………………………..…………………. 4
grands ensembles de l'espace physique Algérien
Tab.n°2 Répartition des agglomérations selon les classes de population……………………….... 6
Tab.n°3 Evolution de la population urbaine et rurale (1886 – 2008)…………………………..…. 6
Tab.n° 4 Les principaux indicateurs socio-économiques …………………………………………………. 7-8
Tab.n°5 Ressources renouvelables en eau douce………………………………………………….………. 10
Tab.n°6 Potentialités…………………………………..……………………………………………………………… 13
Tab.n°7 Barrages en exploitation au 30/06/2010………………………..…………………………….…… 14
Tab.n°7 Barrages en exploitation au 30/06/2010 (suite)…………………………………………………… 15
Tab.n°8 Potentialité des Nappes aquifères du nord de l'Algérie………………………………………. 16
Tab.n°8 Potentialité des Nappes aquifères du nord de l'Algérie (suite)…………….………………… 17
Tab.n°9 Stations monoblocs……………………….………………………………………………………………. 18
Tab.n°10 Grandes unités de dessalement……………………………………..…………..…………………… 18
Tab.n°11 Etat des stations de déminéralisation……………………………………………………............ 19
Tab.n°12 Bilan hydrologique……………………….……………………………………………………………….. 20
Tab.n°13 Prélèvements en eau douce par secteur d’activité…………………………………………….. 21
Tab.n°14 Approvisionnement public…………………………….………………………………………………… 22
Tab.n°15 Population raccordée à un réseau d'assainissement………….………………………………. 23
et de traitement des eaux usées
Tab.n°16 Assainissement (Epuration primaire des eaux usées urbaines)…………………………… 24
Tab.n°17 Evolution de la population du littoral…………...……………..………………………………….. 26
Tab.n°18 Densités de population des wilayas du littoral………………..................................... 27
Tab.n°19 Répartition des entités économiques sur le littoral……………………………………………. 28
Tab.n°20 Répartition des entités économiques sur le littoral par secteur d'activité…………….. 30
Tab.n°21 Nombre de plages autorisées à la baignade…………………………………………………….. 32
Tab.n°22 Résultats des analyses physicochimiques………………………………………………………… 33
Tab.n°23 Répartition générale des terres en 2010………………………………………………………….. 36
Tab.n°24 Evolution de la répartition générale des terres de 2000 à 2010…………………………. 37
Tab.n°25 Evolution des terres utilisées par l’agriculture de 2000 à 2010………..………........... 38
Tab.n°26 Superficie et occupation des essences forestières…………………………………………….. 42
78
Tab.n°27 Evolution des superficies incendiées durant la période 2000-2010……………………. 44
Tab.n°28 Répartition des superficies incendiées par région (2010)…………………………………… 45
Tab.n°29 Evolution des émissions des GES par type et par secteur d’activité……………………. 48
Tab.n°30 Emissions totale des GES à effet de serre………………………………………………………. 49
Tab.n°31 Evolution annuelle et structure du parc national automobile…………………………….. 54
selon le genre
Tab.n°32 Répartition du parc national automobile selon………………………………………………… 55
le genre et la source d'énergie par an
Tab.n°33 Répartition du parc automobile selon le genre et…………………………………………….. 56
les tranches d'âge des véhicules au 31/12/2010
Tab.n°34 Biodiversité algérienne « naturelle »………………………………………………………………… 57
Tab.n°35 Distribution de la richesse floristique par secteur.................................................. 58
et sous secteur biogéographique
Tab.n°36 Distribution biogéographique de la richesse floristique……………………………………… 59
Tab.n°37 Distribution biogéographique de la richesse faunistique……………………………………. 60
Tab.n°38 Recensement des espaces verts par catégorie et par wilaya...................……………. 62
Tab.n°39 Espaces verts classés par catégorie et par wilaya....................................…………. 63
Tab.n°40 Liste des 38 sites humides algériens de RAMSAR………………………………………………. 64
Tab.n°41 Evolution de la production des déchets ménagers…………….………………………………. 67
Tab.n°42 Composition des déchets municipaux…………………………………………………..………….. 68
Tab.n°43 Répartition des déchets récupérés…………………………………….…………………………….. 68
Tab.n°44 Gestion des déchets municipaux………………………………………………………….………….. 69
Tab.n°45 Situation des installations de traitement…………………………………………………………… 70
des déchets municipaux en 2009
Tab.n°46 Production et stock des déchets industriels et dangereux…………………………………… 70
79
LISTE DES GRAPHES ET FIGURES
N° de la figure Intitulé Page ou graphe
Fig.n °1 Les trois grands ensembles de l’espace physique algérien…………..…...….………………… 5
Fig.n °2 Evolution des ressources renouvelables…………………………………………..…………………... 11
en eau douce (2000-2009)
Fig.n °3 Localisation des grands bassins hydrographiques de l’Algérie………………...…………….... 12
Fig.n °4 Répartition de la superficie des régions hydrographiques………………....………………….. 12
Fig.n °5 Répartition des prélèvements en eau douce……………………………..……….….…………….. 22
par secteur d’activité (moyenne 2000-2009)
Fig.n °6 Evolution de l'épuration réelle et de la capacité nominale des STEP………….…………..… 24
Fig.n °7 Evolution de la population du littoral et nationale…………………………………………….…… 26
Fig.n °8 Densités de population des wilayas côtières en 2008……………………………….………….... 27
Fig.n°9 Répartition des entités économiques sur le littoral algérien…………………………………….. 28
Fig.n°10 Répartition des entités économiques à travers …………………..………………………………… 29
les wilayas du littoral algérien
Fig.n°11 Entités économiques des wilayas du littoral……………………………………..…..……………… 31
par grands secteurs d’activité (Recensement économique 2011)
Fig.n°12 Evolution du nombre de plages autorisées……………………………………………………..…… 32
à la baignade par wilaya
Fig.n°13 Répartition générale des terres année 2010 ………………………………………..…………….. 36
Fig.n°14 Evolution de la SAU………………………………………………………………………………………….. 38
Fig.n°15 Répartition des terres utilisées par l'agriculture (Compagne agricole 2009-2010)……. 39
Fig.n°16 Répartition des superficies sensibles à la désertification (2009)………………….……….. 41
Fig.n°17 Evolution des terres forestières et alfatières………………………………………………………… 43
Fig.n°18 Evolution des superficies incendiées…………………………………………………………………… 44
par formation végétale
Fig.n°19 Répartition des superficies incendiées par région en 2010 ……………………………..…… 46
Fig.n°20 Répartion des émissions totales de GES …………………………………………………………….. 49
par secteur d'activité (année 2000)
Fig.n°21 Répartition des émissions de CO2 par secteur d'activité (année 2000)………………….. 49
Fig.n°22 Emissions de CH4 par secteur d'activité (année 2000)…………………………………….…… 50
80
Fig.n°23 Emissions de Protoxyde d'azote par secteur d'activité (année 2000)…………….……….. 51
Fig.n°24 Emissions des Oxydes d'azote par secteur d'activité (année 2000)………………………. 51
Fig.n°25 Répartition des émissions du CO par secteur d'activité (année 2000)………….………… 52
Fig.n°26 Emissions du COVNM par secteur d'activité (année 2000)…………………………………… 52
Fig.n°27 Emissions du SO2 par secteur d'activité (année 2000)………………………………………... 53
Fig.n°28 Structure du parc automobile selon le genre en 2010………………………………….……… 54
Fig.n°29 Répartition du parc automobile selon l'âge au 31/12/2010………………….……………..… 55
Fig.n°30 Composition des déchets municipaux (année 2009)………………………………….…………. 68
Fig.n°31 Répartition des déchets récupérés par catégorie………………………………………..…….... 68
Fig.n°32 Déchets dangereux et déchets industriels…………………………………..………………………. 70
81
Acronymes
ADE : Algérienne des Eaux,
AND : Agence Nationale des Déchets,
BTP : Bâtiment et Travaux Publics,
CT : Complexe Terminal,
CI : Continental Intercalaire,
CTS/ ASAL : Centre des Technologies Spatiales/ Agence Spatiale Algérienne,
CET : Centre d’Enfouissement Technique,
CH4 : le Méthane,
CO2 : le Dioxyde de carbone,
CO : le monoxyde de carbone,
COVNM : les Composés Organiques Volatils Hors Méthane,
DGF : Direction Générale des Forêts,
GES : Gaz à Effet de Serre,
HFC : l'Hydrofluorocarbures,
MADR : Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural,
MAO : Mostaganem, Arzew et Oran,
MRE : Ministère des Ressources en Eau,
N2O : le Protoxyde d'azote,
NOX : les Oxydes d’Azote,
ONS : Office National des Statistiques,
PFC : le Per fluorocarbures,
PIB : Produit Intérieur Brut,
RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat,
SAT : Surface Agricole Totale,
SAU : Surface Agricole Utile,
SF6 :l'Hexafluorure de Soufre,
SO2 : le Dioxyde de Souffre,
82
LES RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Rapport sur l’état et l’avenir de l’environnement (MATE 2005) ;
Rapport sur l’état et l’avenir de l’environnement (MATE 2007) ;
Séries B « Superficies et productions », Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural ;
RGPH 1998 (Exploitation exhaustive des résultats du RGPH 1998) Office National des Statistiques ;
RGPH 2008 (Exploitation exhaustive des résultats du RGPH 2008) Office National des Statistiques ;
Annuaire statistique de l’Algérie (ONS Edition 2011) ;
l’Algérie en quelques chiffres (ONS Edition 2011) ;
Enquête emploi auprès des ménages 2007 ONS ;
Les comptes économiques de 2000 à 2009 (données statistiques N° 609 ONS) ;
ARMATURE URBAINE, Collection Statistique N°97 RGPH 1998- ONS ;
ARMATURE URBAINE, Collection Statistique N°163 RGPH 2008 - ONS ;
Atlas des zones humides en Algérie (Direction Générale des Forêts) ;
Atlas des zones humides algériennes d’importance internationale (Direction Générale des Forêts Edition 2001 ;
Acquis et lacunes de l’information statistique sur l’environnement (Institut français de l’environnement IFEN) ;
Schéma National d’aménagement du Territoire (Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’environnement) ;
Inventaire national des gaz à effet de serre de l’année 2000 (MATE édition 2010) ;
CD-ROM sur la Seconde Communication Nationale de l’Algérie sur les Changements Climatiques Novembre 2009 ;
Compendium national sur les statistiques de l’environnement, ONS, 2006