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SONNET 4ème 6
UN AMOUR ETERNEL
Cachée derrière mon sourire, mes larmes coulent
Quand je repense à ceux que j’ai vraiment aimés
Tous ces souvenirs qui remontent du temps passé
Me remuent, j’en pleure. Et cela me défoule.
Mes pensées me rappellent leurs visages aimants
Ces visages joyeux qui me faisaient sourire
Ceux que je ne peux plus voir ce jour, sans souffrir !
Ceux avec qui je passais du bon temps nûment.
Oh, dans les étoiles, ils sont partis trop vite !
Sous ce ciel étoilé se cachent des personnes
Des êtres auxquels j’éprouve un amour colossal !
Malgré leur disparition, je les vois parfois
Rien ne m’étonne. Ce sont des instants formidables
Où l’Amour n’a pas de frontière, il est Roi.
Andréa Alexandre.
L’HIVER A NOTRE PORTE
L’hiver est venu frapper à ma porte
Heureusement, il n’a pas pu entrer
Dame la pluie voudrait aussi rentrer
Elle frappe fort sur mes carreaux, despote !
Les loirs, les hérissons vont hiberner
Et les oiseaux attendent le printemps
Pour chanter. Les fleurs se cachent souvent.
La nature est triste au mois de janvier.
Le chat noir ne peut pas jouer dans l’herbe
Les arbres sont nus et pourtant superbes
Ils attendent l’été pour respirer !
Les poules du jardin se sont couchées
Car le beau soleil n’est pas invité.
Revenez vite journées ensoleillées !
Ameur Mélissa
RAZ DE MAREE EN MER DU NORD
Je n’aurais jamais cru contempler ce désastre
Qui s’étend sur tout ce petit pays voisin.
Ce raz de marée désastreux semblait sans fin.
Oh mon Dieu, les résultats en furent néfastes !
Et les Pays-Bas ; découvrirent effarés
Une peinture torturée, inabordable
Le paysage n’était plus reconnaissable
On entend les pleurs des familles terrassées.
On pouvait alors voir sur le sol inondé
Les débris des maisons et les cars retournés
Et de nombreuses têtes de bétail noyées.
Et puis pour consoler les quelques habitants
Dans un petit coin, sous un arbre foudroyé
Les grands et les enfants louent la vie en chantant.
Baseya Steven
LA LUNE
Ce soir, je me promène au clair de lune
Je découvre les ombres des lumières
Qui projettent leurs grands corps éphémères
Sur les murs de la ville, le bitume.
Le village brille de mille feux
La lune luit sur les toits, lune blanche
Aussi lumineuse qu’une avalanche.
Elle éclaire les endroits ombrageux.
Et dans la ville sombre, lumineuse
Comme un mirage errant, elle flotte heureuse
Jette un regard sur ce monde endormi.
Tu m’accompagnes dans mes rêves absurdes
Oh Lune, tu es en plein cœur de nos nuits
Amie, merci, oh bien-aimée nocturne !
Baderdine Darif
LES SEYCHELLES
Ecoute j’ai une idée, vas-tu l’accepter ?
Si tu ne le veux pas et bien, on arrête là.
Il faut que tu sois sûre de ton choix. Voilà
Mon but c’est de passer un magnifique été.
De « Paname », on est venu visiter un lieu
Allez viens je t’emmène, on va tous aux Seychelles.
Tu verras, tu te sentiras pousser des ailes.
Allez viens vite, nous serons tous très heureux !
Cette île paradisiaque aux rivages enchanteurs
T’apportera plein de délices et de la douceur :
Des plages désertes, dorées et merveilleuses,
De beaux lagons turquoise où tu pourras nager,
Enfin le Paradis des tortues à Curieuse.
Prend un billet d’avion, l’affaire est bouclée !
Yousra Benayad
LE SOUVENIR
En visitant ce paysage fabuleux
Je me rendis compte que l’univers est grand
Et que ce peuple généreux et accueillant
Se partageait tous, un superbe ciel bleu.
Et après avoir fait ce splendide séjour
Dans le pays des fonds marins les plus limpides
Se trouvent, cachés, les poissons les plus rapides.
L’ombre des hauts palmiers sur le sable lourd
Me rappelle ma tendre enfance tout contre toi.
Et dans mon esprit, tout est flou mais plein de joie !
Sur ce sable, tu as guidé mes premiers pas.
Et dans ce grand village aux mille et une merveilles
Tu façonnas ma vie, tu suivis tous mes pas !
Sur une saveur maternelle, je me réveille
Bendjelloul Amira
PAYSAGE PARADISIAQUE
Je raffole de ce superbe sable jaune
J’aime cette rassurante mer bleu clair
Le bruit rauque des mouettes résonne dans l’air
J’apprécie la nature et tous ses arômes.
Ces incroyables grottes, si profondes invitent
Le marcheur à découvrir les montagnes vertes
C’est beau, cette immense nature découverte !
J’aime ce paysage, je t’invite, j’insiste !
J’aime les courants rapides de la rivière
Qui se précipitent allègrement dans la mer.
Et je récolte de merveilleux coquillages
Du rivage bleu et de nombreux souvenirs
Et je n’oublierai jamais ce beau paysage
Qui dessine sur mes lèvres ce beau sourire !
Berrichi Nour
LA MER
En me promenant sur la plage, j’ai rêvé
De mes journées passées avec ma tendre amie
Les vagues me bercent, je suis au paradis.
Il ne me manque qu’elle, je la vois cet été.
Quand je pose mes pieds sur le sable brulant
J’oublie tous mes soucis, je trace mon empreinte
Qui s’efface pas à pas. Oh ! Traces défuntes !
Je sens mon cœur s’embraser rien qu’en y pensant !
Et les vagues s’entrechoquent sur les rochers
Gémissant, soupirant comme une plainte effrénée
Elles réveillent en moi la soif de liberté
Qui étreint alors mon cœur, mon âme, ma vie.
Et je m’élance dans les vagues survoltées
Pour profiter cette fois de ce lieu béni.
Lou Chambon
BALADE SOLITAIRE
Marée basse, en regardant le soleil levant
Je pensais à toi en observant les nuages
Les grues se posaient dans les arbres sans feuillages.
Un hiver, sans te voir, ce n’est plus comme avant.
En le quittant, je savais bien qu’il était temps.
Mais ces temps sont passés, il faut tourner la page.
Je me recueillais tranquillement sur la plage
En regardant les oiseaux portés par le vent.
La nuit tombée, je regardais le phare briller
Il reflétait dans l’eau glacée sa flamme brouillée.
A marée haute, le bassin vêtu de noir
Semblait partager mon deuil : visage défiguré !
Oh ! Tu me vois la haut ! Vœu pieux illusoire !
Depuis ta mort je suis fissurée, esseulée.
May-Ly Coursan
LE PRINTEMPS
Quand le printemps se pare de sa belle robe
Les fleurs s’épanouissent et l’hiver se retire
La biche enjouée, court dans les bois pour venir
Chercher son bien aimé, et l’hiver se dérobe.
On peut admirer la verte prairie nouvelle
Loin des bruits de la ville et de la pollution.
Les abeilles s’affairent, butinent en communion.
Je me promène enfin car le désir m’appelle :
Jouir pleinement de la vie, de la nature,
Découvrir les parfums et toutes les créatures
Qui s’éveillent au printemps. Bonjour belle saison !
Telle une belle plante je m’étire et souris
A l’humble soleil qui partage ses rayons.
Le printemps est une très belle Ode à la vie !
Sarah Courtois
LOS ANGELES
Los Angeles avec ses panneaux, ses villas
Son cinéma, ses stars me font vraiment rêver
Je marche sur les pas de Jay et Beyoncé
Le soleil verse sa lumière sur les toits.
Je suis fière de trouver là-bas, Lola
C’est ma ville préférée et j’en ai rêvée
Cette ville est une expérience à tester
Et je veux que tu sois avec moi, ma « sista » !
Et les grandes avenues semblent nous accueillir
Elles nous disent : « bonjour, voici ton avenir ! »
Les limousines filent, cachant la diva
Qui conquerra aussi les cœurs des célébrités
Et qui seront pour moi RK et Selena
Vive Los Angeles et ses stars réputées.
Thalia Derlincourt
LE PRINTEMPS
Si les rois mages ont des beaux présents du printemps
Couleurs de l’aube et du sang dans leurs grands bagages
C’est qu’ils ont fui l’hiver pour partir en voyage
Et récolter les belles couleurs en chantant.
Les nuages, mus par le vent, font des présages
C’est qu’ils sont tous inspirés par Dame Nature
Ils dessinent dans le ciel de belles créatures
Qui louent l’aube du printemps et ses paysages
Ferme tes yeux pour ne plus lire ni dans le ciel
Ni dans la nature, sens les odeurs essentielles
De ces fleurs éclatantes qui viennent de naître
Ferme tes yeux pour être libre de louer
Le temps du bonheur qui t’apporte du bien-être.
Il faut toujours louer le printemps, l’honorer.
Armand Dolet
HARMONIE
Plus je vis, plus je pense à cette douce alliance
Du corps et du cœur dans une belle harmonie
L’un respire, l’autre vibre mais tous deux sont unis
Pour vivre pleinement leur vie avec vaillance.
Et votre chevelure aux mille et une nuances
Semble avoir des blés d’or usurpés dans les champs
Comme l’orge distillée en liqueur enivrante
Elle émeut mon désir, trouble mon insouciance.
Mais je cherche encore le vrai sens de ma vie
Dans vos cheveux blonds, votre tendresse infinie !
Et vous belle demoiselle, avez-vous découvert
Le sens de votre vie dans mon regard profond ?
Ensemble nous pourrons effleurer les primevères
Ecouter le pie vert, être votre Apollon.
Harith Epée
LE RËVE
Ce soir-là dans mon lit blanc, je me love
Je rêve, bien sûr, du prince charmant.
Je passe une douce nuit fatalement !
Charmée par ce bellâtre ! Quel éloge !
Je fais alors un rêve très joyeux :
Je vois une silhouette, cet homme
Marche tel un coq pour un film péplum.
Regarde le ciel, tombe, disgracieux.
C’est un prince charmant, bien différent
Des contes pour enfants ? Très diligent,
Il venait me demander ma douce main.
Pour relever et soigner les blessures
De ceux qui peinent sur leur chemin,
Dans l’obscurité, cachent leur fêlure !
Loane Fontes
MA BEAUTE
Ton rire me fait rêver ma tendre beauté
Tu me fais ressentir le vide en ton absence
Tu es divine, tu es plein de patience
Je crois en toi ma belle et en ta loyauté.
Les rues s’allument et ta beauté m’éblouit
Mon cœur bat la chamade, tu me fais vibrer
Et comme une plume, Je me sens plus léger
Pour dire « je t’aime » sous le feu d’une bougie.
Tu brilles tels mille feux, tu me rends heureux
Tu voyages dans mon regard, très amoureux
Je décrypte ton doux regard silencieux
Oh je suis nerveux car tu m’as mis en retard
Mais peu importe, je suis tellement chanceux
De t’avoir près de moi, ma beauté, quel veinard !
Andreia R Dias
L’ETE
Et quand reverrai-je les pommiers en fleurs ?
Je me reposerai près de l’ancienne tour
Me délectant de ces cerises qui m’entourent.
La saison que je préfère ! Que du bonheur !
Ce froid glacial, ces jours sombres me désolent !
Quand reverrons-nous les soirées ensoleillées ?
Cette envie d’entendre les oiseaux gazouiller
Me fait trépigner d’impatience à l’école !
Au soleil, au bord de l’eau, adieu les manteaux.
Bienvenue les plongeons et le flot des badauds
Et les pique-niques en famille sous le saule.
Dans l’attente des retrouvailles, je planifie
Tenant sur mes genoux, mon chaton qui miaule
Mes journées, au coin du feu, grâce à la wifi.
Ilyes Mehnana
CONSOLATION
Comment écrire des vers pour vous consoler ?
De ces grand yeux brillants, rit et pleure un enfant.
Vous êtes si pure et pourtant extravagant !
Votre corps se tord comme un papier gondolé.
Hélas ! Ce hideux cauchemar qui vous dévore
N’a pas de trêve et ronge furieusement
Votre tranquillité, vos images apaisantes
Sachez, vous le chasserez tel un picador.
Oh ! Cette douleur, vous avez mal ! C’est l’enfer !
Vous pleurez comme le premier homme sur terre
Notant qu’il avait perdu son jardin d’Eden.
Pourtant sachez bien que vos soucis qui vous hantent
Sont des hirondelles volant à tire d’ailes.
Le Chagrin passe et trépasse, c’est une constante !
Camille Tamas
CHER JOURNAL
Il est tard, à l’heure où j’écris ces quelques mots :
Comme d’habitude, depuis un certain temps
Je ne ferme plus mes yeux lourds, un seul instant
Cet état est déroutant, tout à fait nouveau !
Fermer les yeux devient un cauchemar pour moi
Je ne sais pas trop quand cela a commencé
Mais j’aimerais revoir ma douce Liberté.
Et ne plus subir ce lugubre désarroi !
Car j’aimerais fermer les yeux au moins un jour
Oublier le passé qui est un poids très lourd
Et ne plus voir ces visages fous qui me hantent !
Prenant sur moi, je dois suivre mon parcours
Je ne veux plus me sentir morte mais vivante.
Aujourd’hui j’ai dormi et salue ce retour.
Sarah Schlegel
RENAISSANCE
Ce matin, assise sur le divan
Maman m’avait réveillée en sursaut
Ses chaudes larmes coulaient à flot
Cela résonnait dans l’appartement.
Elle pleurait longuement, sans s’arrêter
Et parfois même, elle hurlait son prénom
Cet homme se nommait Jean-Michel Bont
Son mari était un bon maraîcher.
Avant lui, elle avait eu un agent
Il m’a abandonné pour mes trois ans
Seulement mon doux frère était présent.
On a eu bien du mal à s’en remettre
Je ne lui en veux plus, assurément.
En permanence, il faut toujours renaître.
Jade Szule