SOMMAIRE

Page 3 : « Amplifier le rayonnement de Mezzo et faire briller Paris, capitale de la Culture depuis des siècles » par MICHELE REISER, créatrice et directrice de Paris Mezzo

Page 7 : PROGRAMME

Page 9 : LES INTERPRÈTES

Page 22 : L’ÉQUIPE DU FESTIVAL

Page 24 : INFOS PRATIQUES

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La musique nous accompagne notre vie durant, même si l’on n’est pas mélomane.Joie, douleur, émerveillement, tristesse, chagrin, exaltation, elle est là pour nous

permettre d’exprimer et de partager des émotions. Elle nous aide à transcender le réel, à accéder à autre chose.

L’expérience musicale est unique et pourtant la musique est universelle,elle s’adresse à tous. Le champ de diffusion de la chaîne parisienne MEZZO en témoigne. Elle est reçue aujourd’hui par 28 millions de téléspectateurs, dans 50 pays à travers le monde. L’idée de ce Festival est née de la volonté d’amplifier le rayonnementde cette chaîne, et du désir de faire briller Paris, capitale de la Culture de-puis des siècles, mère aujourd’hui d’une jeune scène française de renommée internationale, terre d’accueil et d’élection de nombreux artistes étrangers. Maxim Vengerov, avec le pianiste Roustem Saïtkoulov, ouvre en direct, le 6 juin, cette première édition du Festival Paris Mezzo, salle Gaveau.

Gaveau, salle mythique inaugurée en 1907, est sauvée de la destruction et de la transformation en parking par Jean-Marie et Chantal Fournier, couple de musiciens passionnés qui la rachètent en 1976. Ils y ont accueilli à ses débuts le jeune violoniste Vengerov seul et avec son maître Rostropovitch. C’est un artiste qui vit en France, aime Paris où il s’est fait rare ces dernières années. Il revient à Gaveau avec enthousiasme, pour notre plus grand bonheur.

Le récital du 6 juin commence par la sonate pour violon et piano d’Edward Elgar et précède une sonate de Brahms. La deuxième partie est consacrée aux compositeurs français CésarFrancketMauriceRavel.Lasonatepourviolonetpianoenlamajeurestl’œuvre de César Franck la plus jouée. Pour beaucoup, c’est la Sonate de Vinteuil, cette pièce imaginaire évoquée par Proust principalement dans Un amour de Swan, avec la « petitephrase »musicalequifascineCharlesetluipermetdesublimersonamourpourOdette. Marcel Proust et les matinées de madame de Guermantes s’invitent au Festival Paris Mezzo !

Tzigane, de Maurice Ravel, par lequel s’achève ce concert est dédié à une jeune violoniste de l’époque, Jelly d’Aranyl.

« A l’intention de notre (il s’adresse à Bartok) amie, qui joue si aisément, vous m’avez convaincu de composer un petit morceau dont la difficulté diabolique fera revivre la Hongrie de mes rêves et puisque ce sera du violon, pourquoi n’appellerions-nous pas cela Tzigane ? ».Cettedédicacenes’adresse-t-ellepasàMaximVengerov ?

La soirée du 9 juin est consacrée aux grandes voix. Deux artistes français, Ludovic Tézier et Karine Deshayes, en sont les vedettes, accompagnés par Jeff Cohen, pianiste américain installé à Paris depuis des années. Ils se connaissent bien tous les trois. Ludovic Tézier et Karine Deshayes font partie de cette jeune scène française qui se produit plus souvent à l’étranger qu’à Paris. Lui, baryton basse, est avant tout un chanteur d’opéra. Pour le Festival, il donne un récital, nous aurons la chance de l’entendre dans des lieder, des mélodies françaises aussi bien que dans les grands airs de Bizet, Mozart, Rossini, qui ont fait sa renommée. Elle, mémorable Carmen ou Rosina, chante ce soir Schubert, Schumann, des mélodies françaises, avant d’attaquer dans une deuxième partie quelques duos d’amour avec son complice Ludovic Tézier.Paris Mezzo, Paris Passion, Passion Mezzo.

Impossible pour le Festival Paris Mezzo de ne pas rendre hommage à l’Orchestre de Paris, en résidence aujourd’hui à la Philharmonie, dont l’inauguration a été l’un des événements les plus marquants de ce début d’année. La Philharmonie ne se résume pas à une salle de 2400 places à l’acoustique somptueuse. Il y a derrière un projet culturel d’accession du plus grand nombre à la musique classique.

Le troisième concert du Festival Paris Mezzo est celui programmé le 24 juin à la Philharmonie,qui clôt sapremièresaisondansuneconfigurationexceptionnellepuisque 1000 places seront des places debout. La salle a été conçue pour offrir cette souplesse. Ce dispositif est inauguré ce soir. A la baguette le chef britannique Jonathan Darlington, au piano le turc Fazil Say, à la trompette le suédois Hakan Hårdenberger. Cette distribution répond à la vocation de Paris d’attirer et d’accueillir les artistes du monde entier. Paris encore et toujours, Paris capitale de la Culture.

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L’Orchestre de Paris, orchestre symphonique, réserve ce soir des surprises à son public et à celui de MEZZO. Il s’attaque à Bernstein, Gruber, Gershwin et retrouve Chostakovitch, mais dans les suites pour orchestre de jazz.

Après l’est parisien, un lieu incontournable au cœur de Paris : l’église Saint-Germain-des-Prés, qui a fêté ses 1000 ans en décembre 2014.

Le 25 juin elle accueille pour le Festival Paris Mezzo un musicien français de 23 ans, le claveciniste Jean Rondeau, Révélation de l’année 2015 aux Victoires de la musique classique. Il est accompagné en seconde partie par le groupe Nevermind, flûte,violon,violedegambe.

Le programme, majoritairement dédié à Bach, s’achève par une pièce de Georg Philipp Telemann, Nouveau quatuor parisien n°6 en mi mineur, écrite et éditée à Paris en 1738, au cours d’un séjour du compositeur allemand arrivé à l’automne 1737. La vie musicaleparisiennetrèsintense,estalorsdominéepardeuxinstitutions :l’AcadémieRoyale de Musique et de Danse et le Concert Spirituel installé aux Tuileries, où les œuvres de Telemann connaissent un grand succès. Déjà très connu, le compositeur al-lemand est reçu par la société aristocratique parisienne et le prince de Conti lui-même.

Ce prince, né à quelques encablures de l’église Saint Germain-des-Prés, à l’Hôtel de Conti, sur l’emplacement duquel on construira plus tard l’Hôtel de la Monnaie, où le Festival Paris Mezzo clôture cette première édition par un concert de Sabine Devieilhe, soprano colorature française de 29 ans, sacrée Artiste lyrique aux Victoires de la musique classique 2015. Elle est accompagnée par la pianiste Anne Le Bozec, dansunprogrammetrèsraffinéoùlesPoèmeschinoisd’AlbertRoussel,succèdentauxMélodies variées de son contemporain Maurice Ravel et précèdent les lieder d’Alexandre von Zemlinsky, compositeur autrichien mort à New York en 1942, dont Gustav Mahler dirigea lui-même la première de l’opéra Il était une fois...

Ainsi s’achève, en direct sur MEZZO, dans les ors de l’Hôtel de la Monnaie, en son salon d’honneur donnant sur la Seine, la première édition de ce festival dédié à la Musique et à Paris.

MICHÈLE REISER, Paris le 8 mars 201505

PROGRAMME

Samedi 6 juin 2015, 20h30 Salle GaveauEN DIRECT sur MEZZO et MEZZO LIVE HDMaxim Vengerov, violonRoustem Saïtkoulov, piano

Johannes Brahms, Sonate pour violon et piano n°2 en la majeurEdward Elgar, Sonate pour violon et piano César Franck, Sonate pour violon et pianoMaurice Ravel, Tzigane

Mardi 9 juin 2015, 20h30 Salle GaveauMecredi 10 juin à 20h30 sur MEZZO et MEZZO LIVE HDKarine Deshayes, mezzo-sopranoLudovic Tézier, barytonJeff Cohen, piano

(programmesousréservedemodifications)Robert Schumann, In der Nacht, op. 74, n°4 (E. von Geibel)

Franz Schubert, An die Musik, op. 88, n°4 (F. von Schober)Franz Schubert, Gretchen am Spinnrade, op. 2, D. 118 (J. von Goethe)

Franz Liszt, Vergiftet sind meine Lieder (H.Heine)Franz Liszt, Die drei Zigeuner (N.Lenau)

Gabriel Fauré, Pleurs d’or (A. Samain)Gabriel Fauré, Après un rêve Georges Bizet, Adieux de l’hôtesse arabe (V. Hugo)

Henri Duparc, Chanson triste Henri Duparc, La vie antérieureHenri Duparc, La Fuite (T. Gautier)

Wolfgang Amadeus Mozart, Crudel, perche finora... Duo de Susanna et le comte, extrait des Noces de FigaroWolfgang Amadeus Mozart, Voi che sapete... Air de Cherubino, extrait des Noces de Figaro Wolfgang Amadeus Mozart, Deh vieni alla finestra... Air de Don Giovanni, extrait de Don Giovanni

Gioachino Rossini, Una voce poco fa... Air de Rosina, extrait de Il Barbieri di Siviglia

Giuseppe Verdi, Eri tu che macchiavi quell’anima... Air de Renato, extrait de Un ballo in maschera

Georges Bizet, Près des remparts de Séville... La Seguedille, air de Carmen, extrait de Carmen Georges Bizet, Votre toast, je peux vous le rendre... Air du Toréador, extrait de Carmen Wolfgang Amadeus Mozart, Là ci darem la mano... Duo de Zerlina et Don Giovanni, extrait de Don Giovanni

07© Patrick Tourneboeuf

Mercredi 24 juin 2015, 20h30Philharmonie de Paris, Grande SalleMercredi 24 juin à 22H30 sur MEZZO et MEZZO LIVE HDFazil Say, pianoHakan Hardenberger, trompetteOrchestre de ParisJonathan Darlington, direction

Leonard Bernstein, Sur les quais(Suitetiréedelamusiqueoriginaledufilmd’EliasKazan)Heinz Karl Gruber, Busking(Concerto pour trompette, banjo, accordéon et orchestre)George Gershwin, Rhapsody in blueDimitri Chostakovitch, Suite pour orchestre de jazz

Jeudi 25 juin 2015, 21hEglise de Saint-Germain-des-PrésVendredi 26 juin à 20H30 sur MEZZO et MEZZO LIVE HDJean Rondeau, clavecin

Johann-Sebastian Bach,Prélude en do mineur BWV 997Fantaisie en do mineur BWV 906Chaconne, Partita pour violon seul n°2 en ré mineur BWV 1004(transcription Johannes Brahms)« Concerto dans le goût italien » en fa majeur BWV 971Allegro - Andante - Allegro Vivace

Ensemble NevermindAnna Besson, flûteLouis Creac’h, violonRobin Pharo, viole de gambeJean Rondeau, clavecin

Johann-Sebastian BachSonate en trio en ré mineur BWV 527Andante - Adagio e dolce - Vivace

Georg Philipp TelemannNouveau Quatuor Parisien n°6 en mi mineur Prélude - Gai - Vite - Gracieusement - Distrait - Modéré

Mardi 30 juin 2015, 20h30Hôtel de La Monnaie, Salle Guillaume DupréEN DIRECT sur MEZZO et MEZZO LIVE HD

Sabine Devieilhe, sopranoAnne Le Bozec, piano

Maurice Ravel, Mélodies variéesAlbert Roussel, Poèmes chinois op. 12 – op. 47 et autres mélodiesAlexander von Zemlinsky, Walzer-Gesänge op. 6 et autres Lieder

08© Gilles Targat

© DR

Maxim Vengerov

Unanimement salué comme l’un des meilleurs musiciens actuels, Maxim Vengerov, lauréat d’un Grammy Award, est également applaudi en tant que chef d’orchestre.

Né en 1974, Maxim Vengerov débute sa carrière de violoniste à l’âge de cinq ans, remportant les concours internationaux Wieniawski et Carl Flesch entre dix ans et quinze ans. Il étudie avec Galina Tourchaninova puis avec Zakhar Bron.Il enregistre son premier disque à l’âge de dix ans, remportant, entre autres, un Grammy Award (2004) et un Gramophone Award (2002) de l’ « Artiste de l’année ».

En 2007, suivant les traces de ses mentors Mstislav Rostropovitch et Daniel Barenboim, il se tourne vers la direction. Il est diplômé en direction de l’Institut Ippolitov-Ivanov de Moscou en juin 2014.

Ces dernières saisons, Maxim Vengerov s’est produit en tant que soliste et/ou chef avec de nombreux orchestres de renom, dont le Philharmonique de Berlin, le London Symphony Orchestra, l’Orchestre Symphonique de la BBC etc., interprétant souvent un concerto pour violon majeur en première partie et dirigeant une œuvre symphonique en seconde partie.2013 a vu le lancement d’un Festival Vengerov annuel à Tokyo, une résidence au Barbican Center de Londres avec cinq programmes différents mettant en valeur la polyvalence de l’artiste. Cette saison, il a également accepté une résidence avec l’Oxford Philomusica.

Suite au succès du Festival Vengerov à Tokyo, le premier Festival Vengerov en Israël vient de s’ouvrir. Ce printemps le voit partir en tournée européenne et enregistrer avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France et Myung-Whun Chung.

En 2015, Maxim Vengerov va lancer son propre label VMV (Vengerov Music Vision), chez lequel paraîtra un concerto pour violon de Brahms avec l’Oxford Philomusica.

Maxim Vengerov joue un ex-Kreutzer Stradivari (1727).

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© Simon Fowler / Warner Classics

Roustem Saïtkoulov

Né à Kazan (Russie), Roustem Saïtkoulov bénéficie de la grande école russe de piano. Il commence le piano dès l’âge de quatre ans et entre à six ans à l’Ecole de musique affiliée au Conservatoire National Supérieur de Kazan. Il poursuit ses études avec Eliso Virssaladze au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, puis à l’Ecole Supérieure de Musique de Munich.

Il remporte de nombreux prix internationaux : Concours Busoni à Bolzano, Concours de l’UNISA (Université d’Afrique du Sud) de Pretoria, Concours Géza Anda à Zurich, Concours Marguerite Long à Paris. Il est le vainqueur du Concours de Piano de Rome et du Grand-Prix des Monte-Carlo Piano Masters en 2003.

Roustem Saïtkoulov se produit régulièrement avec les grands orchestres : le Royal Philharmonic, Orchestre Symphonique de Prague, Tonhalle de Zurich, Orchestra della RAI de Turin, Sinfonia Varsovia, le Philharmonique de St Petersburg. Ses récitals le mènent en Russie, Chine, Japon, Argentine, Chili, aux Etats-Unis, au Canada et en Afrique du Sud. Il joue régulièrement dans des grandes salles comme le Wigmore Hall de Londres, la Salle Pleyel, le Théâtre du Châtelet et la Salle Gaveau à Paris, l’Accademia Santa Cecilia de Rome, la Tonhalle de Zurich, le Konzerthaus de Berlin...

Il participe à de nombreux festivals : Septembre Musical de Montreux, Piano aux Jacobins à Toulouse, Festival de Radio France-Montpellier, le Printemps des Arts de Monte-Carlo, Festival Brescia-Bergamo, Festival de Bologne...

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© Eric Legouhy

Karine Deshayes

Après ses études au Conservatoire de Paris, Karine Deshayes intègre la troupe de l’Opéra de Lyon où elle interprète entre autres Cherubino (Le Nozze de Figaro), Stéphano (Roméo et Juliette), Rosina (Le Barbier de Séville).

Elle est ensuite invitée à l’Opéra National de Paris pour Rusalka, Juliette ou la Clé des Songes, Faust, L’Affaire Makropoulos ainsi qu’au Festival de Salzbourg pour interpréter la Seconde Dame (Die Zauberflöte) sous la direction de Riccardo Muti.

Elle est alors invitée au Metropolitan Opera de New York pour le rôle de Siebel (Faust). Elle est entre autres la Cenerentola à Bordeaux, Zerlina (Don Giovanni) à Toulouse, Sesto (La Clémence de Titus) à Avignon, Romeo (I Capuleti e I Montecchi), Charlotte (Werther) à Lyon, Urbain (Les Huguenots) au Teatro Real de Madrid, Béatrice (Béatrice et Bénédict) à l’Opéra National du Rhin, Elena (La Donna del Lago), Cherubino (Le Nozze de Figaro), Poppea (L’Incoronazione di Poppea) à l’Opéra de Paris.

Karine Deshayes se produit également en concert et en récital, elle interprète, entre autres, Les Nuits d’Eté à la Cité de la Musique sous la direction d’Emmanuel Krivine. Elle forme un duo avec la pianiste Hélène Lucas, avec laquelle elle a enregistré un récital Fauré qui a été récompensé par le Prix Charles Cros.

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© Aymeric Girande

Ludovic Tézier

Élève de Claudine Duprat, du CNIPAL et de l’École d’Art lyrique de l’Opéra de Paris aux côtés de Michel Sénéchal, Ludovic Tézier entre en troupe comme baryton à Lucerne (Suisse). Il est très vite remarqué par Nicolas Joël qui lui donne son premier rôle à Toulouse, puis il entre à l’Opéra de Lyon.

Il commence sa carrière de soliste invité dans les plus importants opéras du monde (Deutsche Oper de Berlin, Metropolitan Opera de New York, Scala de Milan, Opéra de Paris, Staatsoper de Vienne, Covent Garden de Londres…) et sous la baguette des plus prestigieux chefs d’orchestre. En 1998 il est le deuxième prix ex-aequo avec la mezzo-soprano Joyce di Donato au concours Operalia. En 2006, il reçoit en France le prix du Meilleur Artiste Lyrique des Victoires de la musique classique, prix qu’il reçoit à nouveau en 2013.

Pratiquant plus de quatre langues, dont le russe, l’allemand, l’italien et le français, son répertoire est varié. Il interprète à la scène les grands rôles de baryton : Eugène Onéguine, le Prince Yeletsky dans La Dame de Pique, Jochanaan dans le Salomé de Strauss, Wolfram von Eschenbach dans Tannhaüser, le Comte Almaviva des Nozze di Figaro, Don Giovanni de Mozart, Hamlet de Ambroise Thomas, Valentin dans Faust de Gounod, Escamillo dans Carmen de Bizet, Henri Ashton dans Lucia de Lamermoor, Alphonse XI dans La Favorite de Donizetti, Marc-Antoine dans Cléopâtre de Massenet... Il donne à la scène une véritable incarnation de la version pour baryton du Werther de Massenet dans le rôle-titre (à La Monnaie de Bruxelles et à l’Opéra Bastille).

En juillet 2010, il a repris le rôle-titre de L’Étranger, chef-d’œuvre de Vincent D’Indy, ouvrage qui n’avait pas été rouvert depuis près de soixante ans. Interprète des grands rôles verdiens, il chante régulièrement Ford dans Falstaff, Le Conte de Luna dans Il Trovatore, le lyrique Posa dans Don Carlo, l’exigeant Renato dans Un Ballo in maschera, puis les rôles du Duc de Germont dans La Traviata et le rôle-titre de Rigoletto depuis 2011.

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© DR

Jeff Cohen

Né à Baltimore (Etats-Unis), Jeff Cohen obtient les prix de piano et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes de Reine Gianoli et Geneviève Joy, avant de poursuivre sa formation auprès de Leon Fleisher aux Etats-Unis et Peter Feuchtwanger en Angleterre.Actuellement professeur au Conservatoire de Paris, Jeff Cohen a été chef de chant à l’Opéra de la Monnaie à Bruxelles, professeur à l’Ecole d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris, responsable musical au Théâtre du Châtelet et conseiller à la Bibliothèque Nationale de France pour une série de concerts sur la mélodie française.

Il se produit avec de nombreux artistes tels que Roberto Alagna, June Anderson, Cecilia Bartoli, Jean-Paul Fouchécourt, Véronique Gens, Ivry Gitlis, Ida Haendel, Sumi Jo, Steve Lacy, François Le Roux, Noël Lee, Ute Lemper...Parmi ses disques, un récital « live » à La Scala avec Angela Gheorghiu ; des mélodies avec François Le Roux ; des lieder de Mozart avec Véronique Dietschy ; des chansons de Kurt Weill et de cabaret avec Ute Lemper ; deux pianos avec Noël Lee...

Jeff Cohen travaille comme chef de chant sur des enregistrements d’opéra avec Bertrand de Billy, Christopher Hogwood, John Nelson, Michel Plasson, George Solti... Il a dirigé l’orchestre de L’Opéra de quat’ sous mis en scène par Giorgio Strehler, a collaboré avec Patrice Chéreau pour Hamlet et Lucio Silla, et a joué dans Impressions de Pelléas de Peter Brook et avec Fanny Ardant dans Masterclass, mise en scène de Roman Polanski.Il a été directeur d’études musicales de Street Scene de Kurt Weill avec l’Atelier Lyrique de l’Opéra Bastille. Il a collaboré avec la chorégraphe Blanca Li dans son spectacle Le Jardin des délices.

Jeff Cohen compose des musiques de scène et de films.Il a conçu et a animé une émission pour les enfants, « Jeff d’Orchestre », après avoir collaboré avec Philippe Meyer à la télévision.

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© DR

Fazil Say

Fazil Say écrit sa première pièce - une sonate pour piano - dès 1984, à l’âge de quatorze ans, alors qu’il est étudiant au Conservatoire de sa ville natale Ankara. Elle a été suivie de plusieurs œuvres de musique de chambre sans numéro d’opus, dont Schwarze Hymnen pour violon et piano et un concerto pour guitare. Il a par la suite désigné comme son opus 1 une des œuvres qu’il avait joué dans le concert qui lui a valu les Young Concert Artists Auditions à New York : les quatre danses de Nasreddin Hodja.

Après cela, Fazil Say s’est de plus en plus tourné vers les grandes formes orchestrales. Puisant son inspiration dans la poésie (et les biographies) d’écrivains comme Nâzım Hikmet et Metin Altiok, il a composé des œuvres pour solistes, chœur et orchestre qui, en particulier dans le cas du Nazim oratorio, suivent clairement la tradition des compositeurs tels que Carl Orff. En plus de l’instrumentation européenne moderne, Fazil say utilise fréquemment et délibérément dans ses compositions des instruments de sa Turquie natale, Kudum, darbouka, tambours et la flûte de roseau ney. Cela donne à sa musique une coloration qui le distingue de nombreuses créations comparables dans ce genre.

En l’an 2007, il a suscité un intérêt international avec son Concerto pour violon « 1001 nuits dans le harem », qui est basé sur les contes célèbres du même nom, mais traite spécifiquement le sort de sept femmes d’un harem.

Fazil Say a connu un grand succès avec sa première symphonie, la Symphonie Istanbul, créée en 2010. Il a également écrit un Concerto pour clarinette pour Sabine Meyer qui fait référence à la vie et l’œuvre du poète persan Omar Khayyam, pour la Biennale de Munich.

Entre les concerts qu’il donne aux quatre coins de la planète, il travaille sur son premier opéra, intitulé Sivas.

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© Marco Borggreve

Håkan Hardenberger

Le suédois Håkan Hardenberger est considéré comme l’un des meilleurs trompettistes actuels.

Né à Malmö, il commence à y étudier la trompette à l’âge de huit ans avec le compositeur Bo Nilsson puis poursuit sa formation à Paris aux côtés de Pierre Thibaud, et enfin à Los Angeles avec Thomas Stevens.

En plus de ses interprétations du répertoire classique, il est reconnu pour son goût d’explorer et de jouer à la trompette des œuvres plus contemporaines. Ainsi, il a rendu cultes des pièces de compositeurs du vingtième siècle tels que le britannique Sir Harrison Birtwistle, les autrichiens Heinz Karl Gruber et Olga Neuwirth, ou le plus célèbre Arvo Pärt.

Aujourd’hui professeur très recherché, il enseigne notamment à la Malmö Academy of Music ainsi qu’au Royal Northern College of Music de Manchester.

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© Marco Borggreve

Orchestre de Paris

L’Orchestre de Paris donne plus d’une centaine de concerts chaque saison à la Philharmonie de Paris en tant qu’orchestre résident principal, ou à l’occasion de ses tournées internationales. Invité régulier des grandes capitales musicales, il a tissé des liens privilégiés avec Londres, Vienne, Madrid ou Amsterdam, les pays scandinaves, la Russie mais aussi avec les publics japonais, coréen et chinois. Suite à sa quatorzième tournée en Asie en 2011 sous la direction de Paavo Järvi, l’orchestre a été classé en première place du « palmarès des meilleurs concerts classiques » publié par le fameux magazine musical japonais Ongaku no Tomo.

Il est également l’hôte de nombreux festivals tels ceux de Salzbourg, Aix-en-Provence, Schleswig-Holstein, Pékin et des festivals Bruckner de Linz, Settembre Musica de Turin, Festtage de Berlin, Proms de Londres, Musica de Strasbourg, Enesco de Bucarest, Beethoven Fest de Bonn...

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© Eric Deniset

Jonathan Darlington

Diplômé de l’Université de Durham et de la Royal Academy de Londres, Jonathan Darlington débute sa carrière de chef d’orchestre en dirigeant au pied levé Les Noces de Figaro à l’Opéra de Paris.

Il a été Directeur Musical de L’Opéra de Vancouver et est désormais Directeur Musical du Duisburger Philharmoniker en Allemagne. Partageant sa vie entre deux continents, il prend la tête de multiples phalanges d’importance, que ce soit en concert ou dans la fosse de maisons d’opéra prestigieuses : de Dresde à Toronto, en passant par Londres, Hambourg, Berlin, Naples, Oslo, Paris...C’est avec La Clémence de Titus qu’a débuté en 2006 une fructueuse collaboration avec l’Opéra de Sydney qui s’est poursuivie par L’Enlèvement au Sérail, Fidelio, La Flûte enchantée...En 2008, il dirige au Semperoper de Dresde la première mondiale de La Grande Magia de Manfred Trojahn, suivie par une nouvelle production de Street Scene de Kurt Weill. A l’Opéra de Frankfort, il dirige une nouvelle production de Vanessa de Samuel Barber. Avec « son » Opéra de Vancouver ne citons que ses dernières productions : Le Chevalier à la rose, Salomé, Ariane à Naxos, Macbeth, Un Bal masqué, Dialogues des Carmélites, Cavalleria rusticana, I Pagliacci, Eugène Onéguine, Lucia di Lammermoor, La Clémence de Titus et Aida.

Au rayon discographique récent avec le Duisburger Philharmoniker, mentionnons la 15ème Symphonie de Chostakovitch, la 5ème et 6ème de Mahler, Pelleas und Melisande de Schoenberg, Der Ring ohne Worte de Wagner, La Mer de Debussy, Le Sacre du Printemps de Stravinsky et le 2ème Concerto pour piano de Brahms (avec Anna Malikova).

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© Andreas Köhring

Jean Rondeau

A 21 ans seulement, Jean Rondeau se voit décerner le Premier Prix du Concours International de Clavecin de Bruges ainsi que le Prix de EUBO Development Trust, attribué au plus jeune et prometteur musicien de l’Union Européenne. La même année, il est également lauréat du Concours International de Clavecin du Printemps de Prague dont il obtient le 2ème Prix ainsi que le Prix de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine écrite pour ce concours. En 2013, il obtient aussi le Prix Jeune Soliste des Radios Francophones Publiques. Il sort son premier disque en solo Imagine consacré à Jean-Sébastien Bach chez Erato (Warner Classics) début 2015.

D’abord élève en clavecin de Blandine Verlet pendant plus de dix ans, Jean Rondeau se forme en basse-continue, en orgue, en piano, en jazz et improvisation, en écriture, et en direction de chœur et d’orchestre.Il étudie au Conservatoire de Paris ainsi qu’à la Guildhall School de Londres où il obtient ses prix de clavecin et basse-continue avec mention Très Bien et Félicitations du Jury.

En solo, musique de chambre ou orchestre, Jean Rondeau a eu la chance de se produire fréquemment dans toute l’Europe, ses plus grandes capitales et ses grands festivals, ainsi qu’en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada).Il se produit également plus spécifiquement avec « Note Forget », groupe dont il est membre fondateur et qui joue ses compositions, dans un univers plus orienté vers le jazz, ainsi que « Nevermind », qu’il a également formé et dont le répertoire s’oriente principalement vers la musique de chambre baroque du XVIIIème siècle.

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© DR

Ensemble Nevermind

Nevermind est un jeune ensemble de quatre musiciens et amis qui se rencontrent au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Leur amour pour la musique les a poussés à se réunir et former un ensemble animé d’une énergie incroyable et virtuose : Anna Besson (traverso), Louis Creac’h (violon), Robin Gabriel Pharo (viole de gambe) et Jean Rondeau (clavecin).

Nevermind transcende le répertoire pour quatuor (flûte, violon, viole de gambe et clavecin) des 17ème et 18ème siècles pour le faire partager à un public le plus large et varié possible.Les nombreux concerts donnés par l’ensemble (Pologne, Islande, Suisse, au Festival baroque du Mont-Blanc, au théâtre des Champs-Elysées, saison Jeunes Talents, etc...) n’ont fait que renforcer leurs convictions : l’amitié qui se dégage de ces quatre musiciens transparaît avec fougue et réel plaisir du jeu, le tout porté par une complicité frappante.

En 2014, Nevermind est lauréat du Concours international de musique de chambre Van Wassenaer, à Utrecht, où il remporte le 3ème prix ainsi que le Prix spécial du Festival d’Utrecht qui lui offre une tournée en 2016.

© Edouard Bressy

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Sabine Devieilhe

Après des études de violoncelle et de musicologie, Sabine Devieilhe suit les enseignements de Jocelyne Chamonin, Martine Surais, Pierre Mervant, Malcom Walker ou encore Kenneth Weiss, Anne Le Bozec, Susan Manoff, Olivier Reboul et Elène Golgevit au CNSM de Paris dont elle sort en 2011 avec le Premier Prix à l’unanimité et les Félicitations du Jury. Parallèlement à ses études, elle entame une étroite collaboration avec les ensembles Pygmalion et Les Cris de Paris, avec lesquels elle se produit dans un vaste répertoire de la musique ancienne à la musique contemporaine, tandis que Jean-Claude Malgoire et Alexis Kossenko lui font aborder le répertoire baroque de Bach à Rameau et que l’ONDIF et l’Orchestre de Paris lui donnent accès à d’autres scènes. Elle se produit également en concert avec Les Arts Florissants, Marc Minkowski et Les Musiciens du Louvre, Hervé Niquet et Le Concert Spirituel...

Jean-Claude Malgoire lui fait faire ses premiers pas dans le bel canto avec Amina (La Sonnambula) et l’engage pour La Folie (Platée). Le Festival d’Aix-en-Provence lui confie rôle de Serpetta (La Finta Giardiniera) et l’Opéra de Montpellier l’invite pour le rôle-titre de Lakmé. Les 20èmes Victoires de la Musique Classique la couronnent « Révélation Artiste Lyrique », tandis que l’Opéra national de Lyon lui offre sa première Reine de la Nuit (La Flûte enchantée). Son premier album solo d’airs de Rameau « Rameau, le Grand Théâtre de l’Amour » (2013, Erato) a reçu de nombreux prix.

Parmi ses engagements cette saison : reprise de Lakmé à l’Opéra de Toulon ; Adèle (Die Fledermaus) à l’Opéra Comique, ainsi que ses débuts dans Mélisande (Pelléas et Mélisande) avec Jean-Claude Malgoire, et Nanetta (Falstaff) à l’Opéra de Marseille. Sabine Devieilhe reprendra Le Feu, La Princesse et le Rossignol (L’Enfant et les Sortilèges) au Festival d’Opéra de Glyndebourne. En concert, on peut l’entendre avec Les Ambassadeurs dans plusieurs festivals ; sous la direction d’Esa-Pekka Salonen dans une version concert de L’Enfant et les Sortilèges avec l’Orchestre de Paris à la Philharmonie de Paris, le Philharmonia au Royal Festival Hall de Londres, ou encore à Stockholm avec le Swedish Radio Symphony Orchestra, etc.

Affectionnant tout particulièrement le Lied et la mélodie, elle se produit en récital aux côtés d’Anne Le Bozec, notamment au Conservatoire de Glasgow, à l’Opéra National de Lyon et au Festival d’Auvers-sur-Oise où elle chantera le 24 juin prochain.20

© Marc Ribes / Erato

Anne Le Bozec

Après des études de piano, de musique de chambre et d’accompagnement couronnées par trois premiers prix au CNSM de Paris, Anne Le Bozec décroche le Konzertexamen de Lied à Karlsruhe dans la classe de Hartmut Höll et suit de nombreuses master-classes avec Leonard Hokanson, Tabea Zimmerman, Gundula Janowitz et Dietrich Fischer-Dieskau. Elle est également lauréate de concours internationaux en solo, Lied et duo flûte-piano.Elle est ensuite invitée à l’Opéra National de Paris pour Rusalka, Juliette ou la Clé des Songes, Faust, L’Affaire Makropoulos ainsi qu’au Festival de Salzbourg pour interpréter la Seconde Dame (Die Zauberflöte) sous la direction de Riccardo Muti.

Parmi ses partenaires de musique de chambre privilégiés figurent les chanteurs Marc Mauillon, SunHae Im, Isabelle Druet, Sabine Devieilhe, Amel Brahim-Djelloul, Konstantin Wolff, Christian Immler, Philippe Huttenlocher, Didier Henry, le violoncelliste Alain Meunier, la flûtiste Sandrine Tilly, la violoniste Olivia Hughes. Elle s’est produite des salles les plus intimes aux hauts lieux de musique tels que la Salle Pleyel, la Cité de la Musique, l’Orangerie de Sceaux, l’Opéra Royal de Versailles, l’Opéra Bastille, le Musée d’Orsay, le Musikverein de Vienne, les Philharmonies de Hambourg, Cologne et Luxembourg, le Concertgebouw Amsterdam, les Palau de la Musica de Barcelone et Valence, le Seoul Art Center...

Nombre de ses disques dédiés au répertoire de Lied (Schubert, Mahler, Szymanowski, Wolf, Duparc, Brahms) ont été l’objet de critiques enthousiastes. Une intégrale live des sonates de Beethoven pour violoncelle et piano avec Alain Meunier est parue en septembre 2013.Sont parus chez Hortus en 2014 deux enregistrements dédiés aux musiciens de la Grande Guerre, en duo avec Marc Mauillon et Alain Meunier, chaleureusement commentés par la presse internationale. Un troisième est prévu pour 2015/16.

Anne Le Bozec est professeur d’accompagnement vocal au CNSM de Paris. Elle a dirigé pendant cinq ans l’unique classe allemande de mélodie française, à la Hochschule de Karlsruhe. Elle enseigne en master-class dans le monde entier.

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L’équipe du Festival

Créatrice et directrice : Michèle Reiser

Réalisatrice, productrice et romancière, Michèle Reiser est philosophe de formation.A 23 ans, elle crée une émission littéraire hebdomadaire pour les jeunes, « Des livres pour nous », qu’elle anime pendant 8 ans sur FR3.Elle signe de nombreux documentaires et portraits liés au fait de société, au fait politique, au fait psychiatrique et au développement de l’Enfant.Son amour des voyages s’est exprimé dans les films de grand reportage qu’elle a tournés du Brésil au Yémen, en passant par la Chine.Elle s’est très tôt passionnée pour la musique classique et l’opéra, ce qui l’a conduite dans le cadre de sa carrière à capter opéra et concert, et à réaliser des émissions musicales.Membre du CSA de 2005 à 2011, elle a notamment été responsable, durant toute la durée de son mandat, de la« Mission musique ».Elle a participé aux travaux de l’Observatoire de la Musique, fait partie de l’Observatoire de la Parité, a créé et présidé la Commission sur l’Image des Femmes dans les Médias.Ecrivain, elle a publié deux romans aux Editions Albin Michel, Dans le creux de ta main (dont le personnage principal masculin est un chef d’orchestre) et Jusqu’au bout du festin, prix de la Révélation Littéraire 2010.

Producteurs : Yannis Chebbi et Michaël Kazan, Electron Libre Productions, une société de Lagardère Entertainment

Créée en 2003, Electron Libre Productions est une société de production spécialisée dans les films documentaires de prestige, le flux (magazines d’information, émissions de divertissement), la production et la captation d’événements musicaux d’envergure (concerts, festivals internationaux). Elle a bâti son expérience sur le développement de projets audiovisuels ambitieux, pour lesquels elle a su s’entourer de réalisateurs de films et de personnalités de renom. Son modèle repose sur la mise en place d’un espace de création et d’innovation permettant de répondre aux exigences de qualité et de coût du secteur audiovisuel.

Les programmes tels que « Le Concert de Paris » diffusé en direct et en prime time le 14 juillet 2013 sur France 2, « Le Concert pour la Tolérance », « Le Hip Hop Live », « Mon parcours gagnant », « Mucem, un musée pour la Méditerranée », « Jean-Paul Gaultier ou les codes bouleversés » dans la collection de films documentaires « Empreintes »,« Les Pâtisseries de Babsie », « Une jeunesse tunisienne », « Entre ciel et terre », « SLC Salut les Copains », « Kamel le magicien », « La Nuit du Ramadan » et « Chacun son Outre-Mer » illustrent parfaitement les choix éditoriaux et l’expertise d’une société de production particulièrement dynamique.

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Programmatrice : Frédérique GerbelleCéleste Productions

Frédérique Gerbelle, qui en est aujourd’hui la directrice, a créé Céleste Productions en 1991 avec Jean-Pierre Le Pavec. C’est à la fois une société de services et de production de spectacles. Sa compétence s’étend de la conception artis-tique d’un projet à sa réalisation technique. Elle a à son actif plus de cent cinquante représentations dans le domaine du récital, de l’opéra et de la musique de chambre proposées dans le cadre de deux séries, “Les Grandes Voix” et “Les Grands Solistes”, qui présentent chaque saison plus de trente dates.Céleste Productions assure ainsi depuis plusieurs années la production de l’ensemble des concerts parisiens d’Anna Netrebko, Rolando Villazón, Juan Diego Flórez, Jonas Kaufmann… La société accompagne également la sortie d’enregistrements de Cecilia Bartoli (la société a également été producteur délégué du DVD “Vivaldi” de l’artiste), Natalie Dessay ou Roberto Alagna avec plusieurs tournées en France, en Europe, en Amérique du nord et en Asie. Depuis plusieurs années, Céleste Productions étend sa présence au-delà des salles “historiques” en produisant des concerts à la Cigale, à la Galerie des Glaces du Château de Versailles, à la Pyramide du Louvre… Elle a également assuré la direction artistique du Concert de Paris, organisé le 14 juillet sur le Champ-de-Mars, pour les éditions 2013 et 2014.

Réalisateur : Don Kent

D’origine écossaise, Donald Kent entre à l’Idhec en 1968. Réalisateur de documentaires et d’émissions pour la télévision, Don Kent, s’est formé aux côtés de Claude Ventura et de Maurice Dugowson. En réalisant Chorus et Droit de réponse, il acquiert une grande maitrise du direct. Il poursuit avec Les Enfants du rock, Le Cercle de Minuit, Nulle part ailleurs, Les Guignols de l’info. C’est en cinéaste que Don Kent veut filmer les pièces de théâtre, les opéras, les concerts de rock ou les spectacles de danse. « Je n’aime pas les mots capter ou captation qui évoquent une cage. J’essaie toujours d’interpréter, d’amener quelque chose, une fenêtre ». Pour lui « filmer relève de la poésie ». Don Kent a reçu de nombreuses récompenses pour ses réalisations.

Filmographie sélective :1990, Didon et Enée (FIPA d’Or)1999, Dialogue des Carmélites2000, Médée (Sept d’Or meilleur réalisateur d’émission)2002, Platée (FIPA d’argent, Choc du Monde de la musique DVD de l’année 2004, Prix du MIDEM DVD classique 2004)2003, La Traviata (Grand Prix de la critique audiovisuelle 2005)2005, Les Fables de la Fontaine2007, Jeanne au bûcher (Victoire de la musique classique meilleur DVD 2008)2008, La petite renarde rusée (Prix Orphée d’Or de l’Académie du disque 2009, Victoire de la musique classique meilleur DVD 2010)2009, L’Avare2011, Ballade pour une reine2013, Gala d’ouverture Mariinsky 2 à St Petersbourg2014, Gergiev/Shostakovich à Pleyel

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Infos pratiques :

Salle Gaveau45-47, rue de la Boétie, 75008 PARIShttp://www.sallegaveau.com/

Philharmonie de Paris 221 Avenue Jean Jaurès, 75019 Parishttp://philharmoniedeparis.fr/

Eglise Saint-Germain-des-Prés3, Place Saint-Germain-des-Prés, 75006 Parishttp://www.eglise-sgp.org

Monnaie de Paris11 Quai de Conti, 75006 Parishttp://www.monnaiedeparis.fr/

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Mezzo, la référence pour la musique classique, le jazz et la danse à la télévision rassemble plus de 28 millions de foyers abonnés dans près de 50 pays grâce à plus de 600 opérateurs en Albanie, Allemagne, Autriche, Belgique, Biélorussie, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Géorgie, Grèce, Hongrie, Israël,Kazakhstan, Lettonie, Liban, Lituanie, Macédoine, Malte, Moldavie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Russie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Tchéquie, Turquie, Ukraine, Hong Kong, Mongolie...

TARIFS :

Samedi 6 juin – Salle Gaveau : 70/55/38/22 €

Mardi 9 juin – Salle Gaveau : 40/30/20/10 €

Mercredi 24 juin – Philharmonie : 40/35/28/20/15/10 €

Jeudi 25 juin – Eglise Saint-Germain-des-Prés : 30/10 €

Mardi 30 juin – Monnaie de Paris :pour ce concert, Mezzo invite son public

RESERVATIONS :

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