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Scribes and Schools in Monarchic Judah: A Socio-Archeological Approach by David W. Jamieson-Drake Review by: A. Lemaire Journal of the American Oriental Society, Vol. 112, No. 4 (Oct. - Dec., 1992), pp. 707-708 Published by: American Oriental Society Stable URL: http://www.jstor.org/stable/604511 . Accessed: 12/06/2014 21:02 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . American Oriental Society is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Journal of the American Oriental Society. http://www.jstor.org This content downloaded from 62.122.79.56 on Thu, 12 Jun 2014 21:02:43 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Scribes and Schools in Monarchic Judah: A Socio-Archeological Approachby David W. Jamieson-Drake

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Scribes and Schools in Monarchic Judah: A Socio-Archeological Approach by David W.Jamieson-DrakeReview by: A. LemaireJournal of the American Oriental Society, Vol. 112, No. 4 (Oct. - Dec., 1992), pp. 707-708Published by: American Oriental SocietyStable URL: http://www.jstor.org/stable/604511 .

Accessed: 12/06/2014 21:02

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Reviews of Books 707

P. E. McGovern, M. D. Notis. Pp. 1-11. Westerville: American Ceramics Society, 1989.

Meyers, C. Discovering Eve. Oxford: Oxford University, 1988.

Rashaya of the Potters. Tel Aviv: Museum Ha'aretz, 1983 [Hebrew].

Roth, M. "The Dowries of the Women of the Itti-Marduk- balatu Family." JAOS 111 (1991): 19-37.

Walz, C. "Ethnographic Analogy and the Gender of Potters in the Late Cypriote Bronze Age." Report of the Depart- ment of Antiquities, Cyprus (1985): 126-32.

Scribes and Schools in Monarchic Judah: A Socio-Archeolog- ical Approach. By DAVID W. JAMIESON-DRAKE. JSOT Supplement Series 109. Sheffield: ALMOND PRESS, 1991.

Pp. 240. ?30, $48.50.

Dans l'introduction (pp. 11-47), l'auteur evoque rapide- ment les diverses positions actuelles sur l'existence d'ecoles dans le royaume de Juda et se propose de resoudre ce probleme 'a l'aide d'un modele socio-archeologique. Ayant defini l'ecole comme l'institution specialisee ou des enseig- nants professionnels retribues formaient de futurs administra- teurs (p. 36), il postule qu'une telle institution etait liee 'a un modele de societe comportant un controle administratif cen- tral, une stratification sociale et divers specialistes 'a plein temps. I1 etudie donc trois parametres archeologiques: nombre et taille des installations, importance des travaux publics et nombre des objets de luxe afin de caracteriser l'evolution de la societe judeenne 'a l'epoque du Fer (12e-6e s. av. J.-C.); cette analyse est illustree par 15 tableaux, 22 cartes et 16 graphiques. I1 conclut cette recherche socio-archeologique en soulignant que le modele d'un "etat," ou d'une societe avec contr6le administratif central, ne s'applique au royaume judeen qu'au 8/7e s. av. J.-C. (pp. 138-39). Des lors, puisque "specialized training in administrative skills was apparently needed on a broad basis only in the 8th-7th centuries" (p. 148), "formal scribal training would, therefore, take place primarily if not exclusively in Jerusalem" (p. 151).

L'etude des scribes et des ecoles dans le royaume de Jerus- alem avait dej'a fait appel aux donnees de l'archeologie et 'a l'evolution de la societe judeenne, cependant l'essai de D. W. Jamieson-Drake est original par sa systematisation: les don- nees epigraphiques et bibliques ne sont evoquees que pour memoire (pp. 150-57): la solution proposee est fournie par la conformite des donnees archeologiques 'a un modele theorique. Un tel essai pose un certain nombre de problemes methodologiques: plusieurs sont evoques par l'auteur mais d'autres sont passes sous silence, ainsi:

Limiter a priori le r6le des ecoles judeennes a la formation des administrateurs c'est supposer que l'ecriture, le calcul et une certaine culture sapientiale et historique etaient totale- ment inconnues et inutiles chez des agriculteurs ou des ber- gers, des artisans ou des commercants. Un peu plus tard, en Transjordanie du Nord, l'existence de plusieurs milliers d'in- scriptions safaltiques montre pourtant probablement que de nombreux bergers y savaient lire et ecrire. Bien plus, l'epigra- phie paleo-hMbralque elle-meme atteste, a c6te d'inscriptions cursives de scribes professionnels, l'existence d'inscriptions plus irregulieres dues a des scripteurs occasionnels.

L'emploi de l'ecriture et l'existence d'ecoles peuvent-ils vraiment se deduire de donnees archeologiques non inscrites? Cela n'est pas sfir: en Palestine meme, la civilisation du Bronze ancien semble avoir e a peu pres aussi florissante que celle du Fer II en fait d'installations, de travaux publics et d'objets de luxe (cf. un site tel que Tell Yarmouth: P. de Miroschedji, Yarmouth I [Paris, 1988]); cependant l'emploi de l'ecriture y est encore une question non resolue.

La pretention d'utiliser une datation archeologique in- dependante des donnees historiques (p. 91), afin d'eviter un raisonnement circulaire, est en grande partie illusoire. Mises a part les datations au carbone 14, relativement recentes, peu nombreuses et approximatives, la datation des principales d6- couvertes archeologiques, pour la periode etudi6e, s'est faite, explicitement ou implicitement, directement ou indirectement, a tort ou a raison, en reference a des donnees historiques.

I1 semble donc que, meme si elle peut eclairer le probleme de l'emploi de l'ecriture et de l'existence d'ecoles, l'approche socio-archeologique ne puisse, a elle seule, resoudre ce probleme independamment d'une 6tude approfondie des don- nees epigraphiques et historiques.

En fait, du simple point de vue archeologique, la mise en oeuvre de l'approche socio-archeologique de ce livre laisse quelque peu a desirer; on y recontre plusieurs lacunes, inco- herences, contradictions et erreurs. Signalons les plus importantes:

Les donnees utilisees sont incompletes, tant pour la liste des sites 6voques (absence de Tell Batash/Timnah, Khirbet 'Ouzza, Qadesh-Barnea. . .) que pour les donnees archeologiques pub- liees sur chaque site (ex.: l'information s'arrete en 1984 pour Jerusalem et en 1978 pour Lakish). Ces lacunes sont d'autant plus graves qu'elles portent sur des sites ayant fourni des in- scriptions paleo-hebraiques et que, par ailleurs, l'auteur a inclu les donnees de sites philistins (Ashdod, Ashqelon, Tell Jem- meh, Sharuhen. . .) ne faisant pas partie du territoire judeen.

L'auteur reconnalt volontiers les limites des informations archeologiques publiees et son "approche simpliste" de leur interpretation (pp. 88-99), cependant sa mise en oeuvre quan- titative reste parfois etonnante. Ainsi, il compte seulement l'6- paisseur des murs pour les murs d'enceinte de ville tandis que, pour les batiments publics, il utilise toute leur surface, et que,

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708 Journal of the American Oriental Society 112.4 (1992)

pour les forteresses, il adopte un systeme mixte (pp. 87-88). Sa conception des "objets de luxe" est aussi etonnante: il in- clut dans cette categorie tous les objets inscrits et tous les ob- jets de metal. Avec cette methode, la vie a Lakish devait etre particulierement "luxueuse" puisqu'on y a trouve plusieurs centaines d'anses de jarre estampillees (plusieurs pouvant pro- venir d'une meme jarre: D. Ussishkin, "Royal Judean Storage Jars . . . ," BASOR 223 [1976]: 1-13) et plus de 850 pointes de fleche en fer (id., "The Assyrian Attack...," Tel Aviv 17 [1990]: 53-86, spec. p. 75).

Une incoherence au moins aussi grave apparait dans les da- tations archeologiques: il y a deux systemes incompatibles entre eux: celui de la p. 43 (Fer 1: 12/lle s.; Fer 2a: IOe s.;

Fer 2b: 9/8e s.; Fer 2c: 7e s.; Fer 3: 6e s. et ss.) et celui des pp. 115, 117 (Fer 1: 12-l0e s.; fer 2: 9-6e s.). Bien plus, p. 62, le Fer 2c est identifie au 8e s. tandis qu'il distingue par- fois le 12e du 1 le s. et le 9e du 8e, sans preciser sur quelle base archeologique. Ces divers systemes ne tiennent apparem- ment aucun compte des destructions operees par Sennacherib en 701 av. J.-C. et par Nabuchodonosor c. 587 av. J.-C. Cette incoherence des systemes de reference est encore aggrav~e par des erreurs de datation; ainsi les estampilles royales sont parfois datees du 7e, voire du 6e s., sans tenir compte de leur datation archeologique (D. Ussishkin, "The Destruction of Lachish... ", Tel Aviv 4 [1977]: 28-60) et historique avant 701 (N. Na'aman, "Sennacherib's Campaign... ", VT 29 [1979]: 61-86), ni de leur typologie (A. Lemaire, "Classifica- tion . .. ", El 15 [1981]: 54*-60*).

D'autres erreurs semblent dues 'a l'inadvertance: ainsi Gezer n'aurait comporte aucune construction publique au lOe s. (p. 94; cf. la porte salomonienne), ni Lakish au 7e s. (pp. 106, 182, 188, 190; cf. le mur d'enceinte, le bastion, et les maga- sins du niveau II). De meme, la forteresse d'Arad n'aurait mesure que "50 mi2" (p. 179; en fait, 50 x 50 = 2500 m2) et, selon p. 78, "David failed ... to take a census in Samuel 24": en fait, 2 Samuel 24:4-9 indique que ce recensement a bien eu lieu et l'organisation des prefectures salomoniennes (1 Rois 4:7-19) en depend probablement.

Enfin certaines contradictions, liees aux conclusions, en revelent le caractere quelque peu a priori. Ainsi, malgre "the absence of data for public buildings at Jerusalem" (p. 92) et la non prise en compte de Jerusalem dans le chapitre sur les ob- jets de luxe (p. 111), l'auteur conclut, 'a la suite de ce chapitre: "The picture of Jerusalem's primacy based on its size and con- trol of building programs was confirmed and functionally re- fined" (p. 137). De meme, la correlation des importations et de l'importance des artisans, non confirmee ou douteuse, p. 138, devient forte, p. 155. A cette meme p. 155, il note, "At a site of the regional position of importance that Lachish occupied, it is natural to find evidence that people may have been learning to write"; cependant, puisqu'il avait affirme au- paravant qu'il ne pouvait y avoir de formation administrative

que dans la capitale, Jerusalem (p. 148), il ajoute que l'abec& daire de Lakish "should not be interpreted as evidence for a school. Schools would be located in Jerusalem, if schools ever existed" (p. 156).

Dans ces conditions, toutes les conclusions de D. W. J.-D. ne sont probablement pas 'a retenir: quitte a la nuancer, l'existence d'un certain centralisme administratif judeen au 8/7e s. parait confirme par l'epigraphie (A. Lemaire, Les Ecoles ... [1981], 48, 70), mais celles-ci rendent aussi probables l'existence d'autres centres de formation administrative, en particulier 'a Lakish (ibidem, 45, 66, nn. 154, 254), sans compter divers lieux d'enseignement "elementaire" (lecture, ecriture, calcul...: ibidem, 63-64). Meme si l'approche socio-archeologique est utile et si "In archaeology, theory has a tremendous amount of catching up to do" (finale, p. 159), une plus grande rigueur dans leur mise en oeuvre aurait e souhaitable.

A. LEMAIRE

INSTITUT D'ETUDES SEMITIQUES

Claudius Ptolemaus. Der Sternkatalog des Almagest: Die arabisch-mittelalterliche Tradition, Teil II: Die lateinische Ubersetzung Gerhards von Cremona; Teil III: Gesamt- konkordanz der Sternkoordinaten. Translated and edited by PAUL KUNITZSCH. Wiesbaden: OTTo HARRASSOWITZ, 1990,

1991. Pp. vi + 174, viii + 200. DM 164, 178.

These two handsome volumes are the second and third in a series of three volumes devoted to the project of the Ptolemaic star catalogue in medieval times; the first, devoted to the Ara- bic translations from Greek was discussed by the present re- viewer in JAOS 109 (1989): 694-96.

In comparison with the Arabic tradition treated in the first volume, the Latin tradition taken up in the second is much more difficult to deal with. The difficulty of editing two sepa- rate Arabic translations of the Almagest in volume one, that of al-Hajjdj b. Matar (completed around A.D. 830) and of Ishlq- Thabit (completed toward the end of the same century), based on some eight extant manuscripts in total, fades by compari- son with the more daunting task of editing the Latin transla- tion, based on some 43 to 50 manuscripts, if we count the manuscripts of the complete text, the fragments, and the re- lated texts. To add to the difficulty, Gerhard of Cremona, the translator of the Latin version, seems to have worked from both Arabic versions, instead of limiting himself to one. But in all instances he also followed very closely whichever Ara- bic text he was using, almost word for word. In a way, this slavish rendering of the Arabic turned out to be a mixed bless- ing, for on the one hand it allowed Kunitzsch to determine

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