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ÉditoNous avons la chance d’habiter un joli village, un village où il fait bon vivre. En témoignent les nombreux visiteurs qui, chaque week-end, fuient la grisaille et l’agitation des métro-poles voisines pour venir se ressourcer chez nous ; pour y trouver, d’après un récent sondage réalisé par l’Office de tourisme, un environnement verdoyant, de l’authenticité et de la convivialité. Contrairement à certains villages voisins, nous disposons de plusieurs commerces de proximité, d’un bureau de Poste ouvert tous les jours, de services de santé, de nombreux artisans, les animations sportives et cultu-relles sont multiples et fréquentes...

L’écrivain-voyageur Sylvain Tesson a dit : « La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer ». Il est tentant de le paraphraser et d’appliquer cette citation à Boeschèpe. Cessons donc de nous morfondre, de ressas-ser nos rancœurs, de jalouser nos voisins. La vie est trop courte pour ne pas essayer d’en profiter sereinement : ne la gâchons pas en vaines querelles, faisons l’effort d’éviter les provocations, les chamailleries inutiles, les courriers incen-diaires... Préférons le dialogue et, tous ensemble, faisons régner l’harmonie à Boeschèpe.

Pierre Bourgeois

Boeschèpe Bulletin municipal d’information n° 45 - avril 2019

Sommaire• La Feuille verte Le fleurissement du village - Du bio à la cantine - Le ramassage de printemps ................................... 2

• Vie communale Rétrospective (janvier - avril 2019) ....................... 4

• Bon à savoir La sirène d’alerte de la sécurité civile .................... 5

• Jeunesse Un projet artistique à l’école Pasteur .............. 7

• Hommage Au revoir Luc’je ................................................. 8

• État civil Jusque fin mars 2019 ....................................... 8

SAUVONS NOTRE-DAME DE PARIS

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La Feuille verteLe fleurissement du village

Depuis 3 ans, les «Mieren de Boeschèpe» s’impliquent dans le fleurissement du village. Plus de 1 000 bulbes de jonquilles, crocus, tulipes etc... ont été plantés.Afin d’accompagner leur action, nous vous invitons à fleurir vos façades et abords de maisons.

Du bio à la cantineDepuis le début de l’année a été mis en place, une fois par mois, un repas entièrement bio à la cantine de Boeschèpe. Cela n’a été rendu possible que grâce à un investissement sans faille de tous les services municipaux (secrétaires, employés communaux et dames de service) mais aussi de Benoît, le gérant du Vival.Un joli succès obtenu après de longues démarches semées d’embûches (le Bio de proximité, ce n’est pas simple !).

Les enfants peuvent maintenant profiter d’un repas que tous semblent apprécier bien que le pain leur paraisse trop compact et plus difficile à avaler.Par la suite, nous espérons pouvoir développer cette belle expérience en rendant les repas bio plus fréquents.

Le ramassage de printempsLe 24 mars avait lieu, organisé avec l’aide de la CCFI, le traditionnel ramassage de printemps. Avec plus de cinquante participants et 18 associations représentées, la nouvelle formule (le dimanche matin, avec petit déjeûner d’accueil offert), semble convenir à davantage de personnes.

5 500 kg d’ordures ont ainsi été ramassés ; triste bilan, mais beau geste de solidarité et de civisme. Un grand merci à tous les participants.Au vu de son succès, cette formule sera reconduite au prochain nettoyage d’automne.

Boeschèpe info - n° 45 - avril 201954Boeschèpe info - n° 45 - avril 2019

1. Voeux aux nouveaux habitants2. Voeux du Conseil Municipal des Jeunes3. Deux bénévoles des Carabiniers médaillés4. Concert « Nos cousins d’Amérique » 5. Concert de la chorale « Par Monts et par Voix »6. Exposition des photos de Ernst Buys7. Cortège d’ouverture de saison au moulin

Rétrospective(janvier - avril 2019)

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La sirène d’alerte de la sécurité civileComprendre pour bien réagir en cas d’alerte1. A quoi servent les sirènes de sécurité civile ?Depuis quelques mois, la commune est équipée d’une nouvelle sirène d’alerte. En situation d’urgence, l’alerte de la population est assurée par les autorités publiques grâce, notamment, aux sirènes de la sécurité civile.Celles-ci émettent un son puissant appelé « signal national d’alerte » destiné à interpeller, de jour comme de nuit, la po-pulation sur la survenue d’un danger grave, imminent ou en train de se produire, qui nécessite un comportement réflexe de sauvegarde. Ces alertes sont uniquement réservées aux événements graves, dès lors qu’il y a un risque d’atteinte aux personnes ; elles font partie d’un dispositif global d’alerte des populations qui comprend également des moyens de télépho-nie mobiles, de radio ou de télévision.2. Reconnaître les signaux émis par la sirèneSavoir réagir efficacement face à un sinistre, c’est faciliter l’ac-tion des secours et contribuer à la réduction des conséquences des crises. Un test mensuel des sirènes d’alerte est effectiué tous les premiers mercredis du mois à 11 h 50. Il n’appelle pas de comportement réflexe de votre part. Entraînez-vous à iden-tifier le signal et à vous rappeler les conseils de comportement.Trois signaux doivent être distingués : - le signal d’alerte confinement - le signal de fin d’alerte confinement - le signal des essais (le 1er mercredi de chaque mois)

3. Adopter les bons rélexesEn dehors des essais mensuels, la diffusion du signal d’alerte implique de suivre les consignes suivantes :

En situation de crise, les réseaux téléphoniques et/ou Internet pourraient ne plus fonctionner. Les services de l’Etat ont passé des conventions acvc certains médias chargés de diffuser les messages et consignes à respecter en cas d’incident.Ayez toujours à disposition un poste radio équipé de piles en fonctionnement à votre domicile.

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Réaménager le cour de récréationLassés de la banalité de leur cour de récréation, impersonnelle étendue d’enrobé, les élèves et les enseigants de l’école Louis Pasteur ont élaboré un projet pour que les enfants puissent s’approprier la cour, créer un espace végétal où ils pourraient se ressourcer, découvrir la permaculture...Profitant du dispositif CLéA initié par la CCFI, quatre classes de l’école, du CE1 au CM2, ont bénéficié de la présence et des conseils d’un artiste qui les a aidées à concevoir ce projet et leur a apporté ses idées et son savoir-faire.

Aymeric Caulay, artiste-plasticien de 29 ans originaire de la région parisienne, diplômé des Beaux-Arts est donc venu rencontrer plusieurs fois les jeunes Boeschèpois. Il a pu ainsi mettre en place et superviser plusieurs ateliers sur le thème du développement

durable.

Et d’étranges constructions ont poussé...Tout a commencé quand, au retour des vacances de février, les enfants ont découvert une pergola, fixée sur le garage attenant à la cour : il ne restait qu’à la transformer en classe végétale. Pour le toit, des cordes en lin qui soutiendront des

plantes grimpantes ; au sol, des coussins, des sculptures et des pots avec des petites plantations de tomates ; au fond sur le mur un arbre avec des nichoirs...Un véritable petit nid pour se détendre entre deux leçons de calcul ou de géographie...

Le garage à vélos a été rapproché de l’entrée de l’école, libérant un espace où installer des bacs destinés à accueillir un potager en permaculture et un bac de réucpération d’eau de pluie. Tout ce qu’il faut pour sensibiliser les enfants aux principes d’une agriculture raisonnée.Enfin, sous le préau, les élèves ont réalisé et installé des tableaux sur le thème du développement durable et de la récupération des déchets.

Un projet qui fédère les énergiesMener à bien ces réalisations a nécessité la participation et l’investisement de tous. Si la commune a construit la pergola et procuré du matériel, ce sont surtout les acteurs de l’école qui ont fait aboutir ce projet. Autour des enseignants, les enfants ont participé à des ateliers pour fabriquer les fleurs en bouteilles égayant la classe végétale, clouer les planches des bacs-potagers, faire les semis, construire arbre et nichoirs... des mamans ont apporté leur concours pour les travaux de couture des coussins et de fleurs en tissus.Un projet qui démontre la vitalité de notre école, laissera de bons souvenirs aux enfants et fera de la cour leur domaine.

Un projet artistique à l’école Pasteur

Le CLéA, Contrat Local d’éducation Artistique, s’adresse à tous les jeunes de Flandre Intérieure, en temps sco-laire et hors scolaire. Il se déroule hors et dans les établissements scolaires ainsi que dans les structures culturelles. Il est porté conjointement par la CCFI, l’état, le Conseil Régional et le Conseil Départemental.Parallélement à l’école, la Médiathèque de Boeschèpe à collabotré avec les médiathèques voisines à un pro-jet lecture-écriture-performance mené par sur la thé-matique du jardin avec une autre artiste du CLéA, la cinéaste Guilia Casagrande.

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État civil (jusqu’à fin mars 2019)6 naissances :- DERHILLE Louis 13 janvier 2019- BRILLET-SADI Léna 20 janvier 2019- CAYZEELE Justin 22 janvier 2019- PINTE Arthur 3 février 2019- LEMOINE Timaé 9 mars 2019- VERHéE Mia 21 mars 20191 mariage :- PIAT Florian et BAILLEUL Myriam 17 janvier 20198 décès :- DESSEIN Yvonne (93 ans) 29 janvier 2019- MARQUILLIE Yvon (79 ans) 3 février 2019- WERQUIN Luc (66 ans) 12 février 2019- DELPLACE Edithe (88 ans) 26 février 2019- GRUSON Christian (76 ans) 28 février 2019- DECOSTER Michel (73 ans) 12 mars 2019- NUTTEN Marcelline (91 ans) 29 mars 2019- DEVOS André (86 ans) 30 mars 2019

Bulletin municipal d’information n° 45Mairie de Boeschèpe tél. 03 28 42 50 24www.boeschepe.frImpression : nord’imprin

Au revoir Luc’jeDécédé brutalement le 12 février dernier, Luc Werquin était élu dans notre commune depuis 1989. Voici l’hommage que Monsieur le maire lui a rendu lors de son enterrement.

Luc’je, notre ministre des finances,

J’ai le douloureux privilège de te dire au revoir au nom de la municipalité et au nom des Boeschépois.Pour nous tu étais un sacré bosseur, très compétent mais toujours avec discrétion, sans jamais te vanter du travail énorme que tu abattais. La commune a perdu un grand serviteur qui lui a fait gagner beaucoup d’argent, comme par exemple quand tu rencontrais les banques pour renégocier les taux de nos emprunts. De ton passé de sportif, quand tu participais à des courses de vélo avec Jean-Noël, tu as gardé cet entêtement à ne rien lâcher. Et tu soutenais mordicus le fait de ne pas augmenter les impôts : «On fera avec nos moyens et ça ira» disais-tu avant d’ajouter «Il faut toujours garder une poire pour la soif !». Grâce à toi les finances de Boeschèpe étaient bien tenues.Pince-sans-rire, tu savais envoyer des blagues avec flegme mais qui faisaient mouche.Tu te servais de tes expériences professionnelles (Foyer départemental, Maison de l’enfance, hôpital... ) pour en faire profiter la commune et tu n’étais pas du genre à perdre ton sang froid devant les inspecteurs de la Cour des comptes. Tu étais sûr de ton fait.Pour l’anecdote, on ne l’a vu qu’une fois s’énerver en 30 ans de mandat. Quelqu’un avait contesté son analyse financière de façon un peu insistante et caricaturale... le dossier a volé et tout est rentré dans l’ordre.Ta gentillesse et ta générosité t’ont incité à aider beaucoup de personnes à remplir leur feuille d’impôts, mais toujours discret on ne l’a jamais su.Cette gentillesse t’a amené l’estime de tes voisins et voisines qui, en retour, se sont occupés de toi quand tu as traversé une sale période pour ta santé.A toute la famille, et notamment à ses frères, la municipalité et tous les habitants de Boeschèpe présentent leurs plus sincères condoléances.Luc n’est plus, mais nous garderons précieusement le souvenir d’un homme généreux, profondément attaché à sa commune.Adieu Luc’je.

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