31
Ecole du Louvre Palais du Louvre 2020 cours d’été

SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

  • Upload
    others

  • View
    5

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Fiche d'inscription 2020à retourner à l’adresse suivante :Cours d'étéÉcole du Louvre,Palais du Louvre, Porte Jaujard. 75038 Paris cedex 01

S'agit-il une inscription en formation continue? c oui c non Avez-vous déjà suivi un cours à l'École du Louvre ?c oui c non

Le cas échéant, indiquez votre n° d'auditeur : AUD

REMPLIR LISIBLEMENT EN MAJUSCULES

c Mme c M.

Nom

Prénom

Courriel Attention : ce courriel ne pourra pas être utilisé pour l'inscription d'un autre auditeur

Né(e) le I I Nationalité

Adresse

Code postal Ville

Pays

Tél fixe Tél mobile

Adresse (temporaire) à Paris

Code postal Ville

Date I I Signature obligatoire

En transmettant ces informations et notamment vos coordonnées, vous acceptez leur utilisation par l’École du Louvre pour assurer votre inscription, vous communiquer par courriel vos accès à l’Extranet et vous contacter dans le cadre des enseignements dispensés et des actualités pédagogiques.**En application de la loi n°78-17 modifiée, dite Informatique et Libertés, et du règlement européen sur la protection des données (RGPD), vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification et d'effacement des données contenues dans ce formulaire, que vous pouvez exercer en justifiant de votre identité, en adressant un courrier au Secrétariat général de l’École du Louvre, déléguée à la protection des données (DPO), Palais du Louvre, Porte Jaujard, 75038 Paris cedex 01.

Conformément aux conditions générales de vente (article 6), toute inscription vaut réservation de place. Toute inscription est définitive et ne peut donner lieu à aucun remboursement ou report. Toute inscription est nominative et ne peut être cédée à un tiers.

Ecole du Louvre Palais du Louvre

2020cours d’été

Ministère de la Culture

avec votre cartede cours d’été de l’École du Louvre,

vous pouvez accéder librement, du 22 juin au 31 août 2020aux collections permanentes et expositions temporaires

du musée du Louvre, du musée Eugène Delacroix,du musée d’Orsay et du musée de l’Orangerie.

Vous bénéficiez également d’un tarif réduitau musée national des arts asiatiques-Guimet,

au musée Rodin et au musée national d’art moderne(Centre Georges Pompidou)

q

SANDRO BOTICELLI, PORTRAIT D'UNE JEUNE FEMME, SIMONETTA VESPUCCI (?) (DÉTAIL)STÄDEL MUSEUM FRANCFORT

IMPRIMERIE OPÉRAPRINT

couv cours d'été 2020_Mise en page 1 09/03/2020 18:32 Page1

Page 2: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Les cours d’été

L’École du Louvre organise chaque année, durant l’été, des séries de cours d’histoire de l’art, d’archéologie, d’anthropologie et d’histoire des civilisations.

Cette année, du 22 juin au 31 juillet 2020, vingt cycles thématiques originaux sont proposés au plus large public, vingt séries en écho à l’actualité de la recherche et des musées, vingt modules de découverte et d’étude dispensés par les meilleurs spécialistes, conservateurs, universitaires, chercheurs et professionnels du patrimoine, français et étrangers.

Proposées en journée et soirée, ces séries se composent de cours magistraux professés à l’École du Louvre et, pour certaines, d’une visite d’application dans les musées et monuments correspondant au sujet traité.

Pour cette nouvelle session, une série de cours est proposée en anglais, et, exceptionnellement, à l'occasion de l'ouverture de la Bourse de Commerce-Pinault Collection, un cycle de cours hors-les-murs y sera organisé sur le thème des vanités (série 20).

Les séries proposées en journée ont lieu entre 9h30 et 18h30.Les visites d’application sont programmées par groupes de 25 personnes et sont incluses dans les droits d’inscription. Les jours et horaires des visites d’application seront indiqués aux auditeurs lors de l’envoi de leur carte.

Les séries proposées en soirée ont lieu de 19h00 à 20h30.Les visites d’application sont programmées par groupes de 25 personnes et sont incluses dans les droits d’inscription. Les dates et horaires des visites seront indiqués aux auditeurs lors de l’envoi de leur carte.

Les visites d'application ne bénéficient pas d’écouteurs HF.

Page 3: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Visages du pouvoir et de l'intimité :le portrait dans les arts grec et romainDe Périclès à Auguste, la question de la représentation individuelle traverse les époques au fil d’une galerie de grands hommes. Pour autant, tous ces portraits d’hommes et de femmes de l’Antiquité répondent-ils à l’image moderne que l’on se fait du genre ?Objectivation de l’image de soi, sujet fait objet, le portrait, qui figure parmi les genres phares de l’Antiquité classique, suscite des questions d’ordre théorique autant que pratique. Catégorie moderne, dont la définition fut énoncée au XVIIe siècle, il incarne un défi lancé à l’historien : jusqu’à quel point cette définition est-elle applicable dans l’Antiquité ? Comment les contextes de commande et les ressorts de la culture visuelle, qui définissent les images comme objets souscrivant à une fonction, répondant à des besoins, se traduisent-ils en termes esthétiques ?Le cycle mettra en regard l’histoire respective des portraits grecs et romains, de manière à souligner leurs spécificités comme leurs interactions. La parole sera donnée alternativement à un spécialiste de chacun des deux genres, avant de se conclure sur un dialogue autour de la question des contextes d’exposition et des programmes iconographiques, entre les cités grecques et le monde romain.Cette séance permettra d’ouvrir aux enjeux plus larges de la compré- hension du portrait dans son environnement social.

C o u r s Lundi 22 juin 2020 (9h30-11h00) Des kouroï au portrait de Périclès sur l’Acropole :la notion relative du portrait grec entre l’époque archaïque et l’époque classique.

Mardi 23 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait d’Alexandre le Grandou l’invention par Lysippe du portrait de souverain.

Mercredi 24 juin 2020 (9h30-11h00) Portrait et culture visuelle à Rome.

Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin de la République à l’époque impériale.

Vendredi 26 juin 2020 (9h30-11h00) Mise en regard : contextes et programmes dans les espaces publics et privés, entre le monde grec et le monde romain.

V i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n (vendredi 26 et samedi 27 juin 2020) Musée du Louvre, Les horaires des visites d’application seront indiqués aux auditeurs lors de l’envoi de leur carte.

Série 1

Page 4: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

L'art du pastel, d'un âge d'or à l'autre (XVIIIe-XIXe siècles)Si le pastel connaît son âge d’or au XVIIIe siècle, avec les célèbres pastellistes Maurice Quentin de La Tour et Jean-Baptiste Perronneau, il bénéficie d’un véritable renouveau dans la seconde moitié du XIXe siècle, grâce à la création de la Société de pastellistes français en 1885, à la construction d’un pavillon dédié pour l’Exposition universelle de 1889 et au soutien de grands critiques comme Octave Mirbeau et Félix Fénéon. La technique infiniment séduisante par sa matière et ses couleurs, permet une grande rapidité d’exécution et traduit une grande variété stylistique. D’œuvre d’agrément ou d’étude préparatoire, le pastel devient une création autonome et un outil d’expérimentation au service d’une forme de modernité. Le programme de ce cours invite à découvrir les principaux artistes qui ont haussé le pastel au rang d’art majeur tels que Maurice Quentin de La Tour, Jean-Etienne Liotard au XVIIIe siècle et Edgard Degas ou encore Odilon Redon au XIXe siècle. À côté de ces pastellistes renommés, il s’agit de mettre en lumière également les œuvres de Jean-François Millet, d’Edouard Manet, de Berthe Morisot, d’Auguste Renoir, de Paul Gauguin ou de Mary Cassatt, des artistes symbolistes comme Lucien Lévy-Dhurmer, Charles Léandre, Alphonse Osbert, Émile-René Ménard, Fernand Khnopff, mais aussi l’art plus mondain d’un James Tissot, de Jacques-Émile Blanche ou de Victor Prouvé.

Gaë l l e R io , conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée de la Vie romantique

C o u r s Lundi 22 juin 2020 (9h30-11h00) Le pastel au siècle des Lumières.

Mardi 23 juin 2020 (9h30-11h00) Le pastel en quête de légitimité.

Mercredi 24 juin 2020 (9h30-11h00) Du réalisme à l’impressionnisme.

Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Portraits mondains.

Vendredi 26 juin 2020 (9h30-11h00) Le pastel symboliste.

C y c l e s a n s v i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n

Série 2

Page 5: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

L’icône : art et dévotion à travers les âgesPlacée au cœur du culte des Églises orientales, l’icône constitue l’un des pans majeurs de l’art religieux chrétien. Ce panneau de bois à fond d’or représentant le Christ, la Vierge ou les saints, constitutif du christianisme oriental, est apparu au VIe siècle dans l’Empire byzantin.Après la crise iconoclaste (VIIe-VIIIe siècles), l’icône connaît un remarquable essor tout au long de l’époque médiévale, l’activité missionnaire de Byzance s’accompagnant de la diffusion d’icônes dans l’ensemble du monde orthodoxe.À la chute de l’Empire byzantin en 1453, de nouvelles écoles de peinture continuent de voir le jour, répondant aux besoins des fidèles, à tel point que la peinture d’icônes reste vivante aujourd’hui.Le cycle propose de découvrir la richesse picturale et symbolique de l’icône, comme de comprendre sa permanence à travers les âges, au travers de nombreux exemples issus de collections publiques et privées.Il donnera ainsi un aperçu de l’art sacré et des pratiques cultuelles de l’Orient chrétien, des origines au XXIe siècle, étendu sur une aire géographique vaste, allant de la Grèce à l’Éthiopie en passant par les Balkans, la Russie, les îles de la Méditerranée et le Moyen-Orient.

Raphaë l l e Z iadé , responsable des collections byzantines, Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris

C o u r s Lundi 22 juin 2020 (12h30-14h00) Qu’est-ce qu’une icône ? Une approche sémantique, technique et cultuelle.

Mardi 23 juin 2020 (12h30-14h00) Les premières icônes (VIe-VIIe siècles).

Mercredi 24 juin 2020 (12h30-14h00) La crise iconoclaste et les icônes médiévales.

Jeudi 25 juin 2020 (12h30-14h00) Les icônes crétoises.

Vendredi 26 juin 2020 (12h30-14h00) Les icônes post-byzantines.

C y c l e s a n s v i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n

Série 3

Page 6: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Rajasthan, terre de contrastes : l’Inde des RoisRiche d’une histoire plurimillénaire et d’un patrimoine culturel aussi éblouissant que varié, le Rajasthan – ce plus vaste État de l’actuelle Union indienne, situé au Nord-Ouest du sous-continent – fut autant terre de passage que conservatoire culturel de l’Inde traditionnelle.Né en 1949 de la réunion de multiples États princiers qui s’étaient développés de longue date en Inde du Nord, ce « pays de Rois » – ainsi que l’on a coutume de rendre en français le nom de Rajasthan– vit se mettre en place au fil des siècles les formes d’art les plus diverses et les plus contrastées. Sous l‘égide d’ambitieux et turbulents monarques, temples hindous ou jaïns, forteresses inexpugnables ou palais d’apparat et d’agrément, riches écoles de miniature, révèlent une intense créativité sans cesse renouvelée par le flot capricieux de l’Histoire.En cinq séances, qui nous conduiront de l’aube des temps historiques à l’époque du Raj britannique, nous nous proposons de présenter dans ses grandes lignes, l’art tout de contrastes esthétiques et d’éclectiques beautés, de l’une des plus attractives régions de l’Inde contemporaine.

Thie r ry Zéph i r ,ingénieur d’études, musée national des arts asiatiques Guimet

C o u r sLundi 22 juin 2020 (19h00-20h30)Retour sur un passé lointain : présentation historique du Rajasthan… et des régions voisines.

Mardi 23 juin 2020 (19h00-20h30)Naissance des royaumes rajputs :sous la protection des dieux de l’hindouisme.

Mercredi 24 juin 2020 (19h00-20h30)Une terre de non-violence :écrins virtuoses à la gloire des saints du jaïnisme.

Jeudi 25 juin 2020 (19h00-20h30)Le temps des grands affrontements :nécessité guerrière et hédonisme architectural.

Vendredi 26 juin 2020 (19h00-20h30)Une société au miroir de sa propre image :l’art brillant de la miniature.

C y c l e s a n s v i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n

Série 4

Page 7: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Série 5Objets et merveilles au Moyen Âge. Art, histoire, anthropologie.L’art des objets réserve de multiples surprises à qui sait l’approcher, en particulier au Moyen Âge. Sans doute mieux que tout autre, il introduit au cœur de la vie sociale, comme le montreront ces cinq conférences à propos de thèmes variés, objets de recherches récentes. Il sera d’abord question de l’art et de l’imaginaire des marchandises, à partir du cas extrême de Venise qui vivait du commerce entre l’Europe, la Méditerranée et plus loin encore. On s’intéressera au spectaculaire renouveau de la gravure des pierres au XIIIe siècle, à propos de camées figurés à inscriptions en hébreu, certains parmi les plus beaux qui soient : ils ont longtemps dérouté et relèvent de la réception de l’Antiquité mais aussi et surtout des rapports, réels ou fantasmés, entre Juifs et Chrétiens. On abordera aussi les œufs d’autruche, cornes de licornes et autres griffes de griffon disposés dans les églises médiévales pour susciter l’émerveillement – un intérêt nouveau qui relèvera bientôt des sciences naturelles. On présentera une découverte majeure : celle de la couronne d’Hildegarde de Bingen, objet complexe qui synthétise l’œuvre de la célèbre visionnaire et réformatrice rhénane, une femme qui impressionne encore aujourd’hui. À partir d’objets adoptant la forme de livres mais servant cinquante autres fonctions, on explorera l’art des objets combinatoires et le statut du livre entre le Moyen Âge et le XXIe siècle.

Phi l ippe Cordez , directeur adjoint du Centre allemand d’histoire de l’art, DFK Paris

C o u r sLundi 22 juin 2020 (19h00-20h30)Venise : l’art des marchandises (XIIIe-XIVe siècles).

Mardi 23 juin 2020 (19h00-20h30)L’art des camées : les « pierres d’Israël » au siècle de Saint Louis.

Mercredi 24 juin 2020 (19h00-20h30)L’art de l’émerveillement : les objets animaux dans les églises (XIIIe-XVIe siècles).

Jeudi 25 juin 2020 (19h00-20h30)Vision, insigne, relique : la couronne d’Hildegarde de Bingen (1098-1179).

Vendredi 26 juin 2020 (19h00-20h30)Objets en forme de livre : du reliquaireà la pochette d’ordinateur (XIVe-XXIe siècles).

V i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n (vendredi 26 et samedi 27 juin 2020) Musée du LouvreLes horaires des visites d’application seront indiqués aux auditeurs lors de l’envoi de leur carte.

Page 8: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Série 6Correspondances : mots et images,du XVIIIe siècle aux avant-gardes

Littérature et peinture entretiennent d’étroites relations dans l’art occidental que la célèbre formule d’Horace, ut pictura poesis (La poésie est comme la peinture) semble résumer, un temps du moins. Cherchant à légitimer la pratique picturale comme art libéral, les artistes trouvent dans la littérature en général, et la poésie en particulier, les arguments donnant ses lettres de noblesse à leur art considéré jusqu’à la Renaissance comme relevant exclusivement des arts mécaniques. Enjeux de rivalités mais aussi d’émulations fécondes, les correspondances entre arts visuels et art de l’écriture se déclinent sous de multiples formes. Les artistes puisent des sujets dans l’infini répertoire de la littérature et inventent des formules plastiques qui vont au-delà de la simple illustration d’un texte mais qui, au contraire, en proposent des interprétations inédites et savantes en regroupant par exemple des traditions littéraires différentes, au gré de leur propre réflexion esthétique (Eugène Delacroix). Ce dialogue entre le texte et l’image séduit à rebours les littérateurs: Charles Baudelaire célébrant « le peintre de la vie moderne » comme René Char méditant sur Georges de La Tour ou Rainer Maria Rilke sur Auguste Rodin sont autant de réflexions sur leur propre pratique poétique tandis que l’usage de l’ekphrasis (la description littéraire de l’œuvre d’art) devient un genre littéraire à part entière, dont la Recherche de Marcel Proust est le point d’orgue, la description d’œuvres réelles de Botticelli ou de Whistler se mêlant avec brio avec celles, inventées par l’écrivain, du peintre Elstir. Loin de n’être qu’une réflexion d’esthétique, ce cours propose un parcours à travers des œuvres d’art et des œuvres littéraires du XVIIIe siècle aux mouvements d’avant-gardes du début du XXe siècle qui permettra la compréhension de la nature complexe des relations entre des modes de création très différents ainsi que la manière dont les artsse nourrissent mutuellement ou au contraire s’opposent.

Pasca le Mar t inez ,docteure en histoire de l’art, professeure d’histoire de l’art en classes préparatoires

C o u r sLundi 29 juin 2020 (9h30-11h00)Paragone : les correspondances entre littérature et peinture au XVIIIe siècle (Du Bos).

Mardi 30 juin 2020 (9h30-11h00)La description de l’œuvre d’art comme genre littéraire (Diderot, Baudelaire, Proust).

Page 9: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Mercredi 1er juillet 2020 (9h30-11h00)Une poétique de la modernité: le développement des correspondances entre les arts (Baudelaire, Hugo, Shakespeare).

Jeudi 2 juillet 2020 (9h30-11h00)Le peintre : nouveau modèle de l’écrivain réaliste(Zola, Maupassant, Huysmans).

Vendredi 3 juillet 2020 (9h30-11h00)« L’esprit nouveau » : symbolistes et surréalistes, plasticiens et poètes (Apollinaire, Breton).

C y c l e s a n s v i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n

Page 10: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Costumes à la ville comme à la scène, de la Renaissance aux LumièresDes mascarades de la Renaissance aux opéras des Lumières, en passant par le ballet de cour et le théâtre de Molière, la mode n’a cessé de faire des allers-retours entre le monde du spectacle et celui de la ville. Ainsi, le costume de scène et l’habit civil ont entretenu un dialogue riche d’influences, semblable à celui que tient aujourd’hui le cinéma avec nos façons de s’habiller. La perméabilité de ces mondes a provoqué des emprunts de part et d’autre, par émulation à la ville et par volonté de répondre aux attentes du public, à la scène. Ces échanges sont visibles dans le contour des silhouettes et des volumes, mais aussi dans le choix des couleurs et de tout ce qui peut orner un habit : gants, cravates, perruques, souliers, galons et dentelles. Le costume d’Ancien Régime est sans cesse tiraillé entre un désir d’authenticité vis-à-vis des époques ou des lieux qu’il incarne et les caprices de la mode que procure ce bel air tant recherché par la société aristocratique. La scène s’empare également de ses codes à des fins comiques, soit pour se moquer des ridicules de l’habit démodé, soit pour railler les excès de la mode, « cette maîtresse » sous laquelle « il faut faire ployer la raison ».

Mickaë l Bouf fa rd ,chargé de recherche, Centre d’Étude de la Langue et des Littératures Françaises (CELLF)Faculté des Lettres, Sorbonne Université

C o u r sLundi 29 juin 2020 (12h30-14h00)Mascarades et ballets, de la Renaissance à Louis XIII :la fête, un terrain propice à la perméabilité des modes.

Mardi 30 juin 2020 (12h30-14h00)La mode sur la scène de Molière :l’affectation des précieuses et l’archaïsme des barbons.

Mercredi 1er juillet 2020 (12h30-14h00)L’anachronique habit à la romaine ou la chimère des modes :du ballet de cour à l’opéra

Jeudi 2 juillet 2020 (12h30-14h00)Au diable l’authenticité ! Le triomphe des atourset des paniers dans la première moitié du XVIIIe siècle.

Vendredi 3 juillet 2020 (12h30-14h00)Il faut déganter ces démons…Ou les deux vagues de la Réforme du costumeà l’époque des Lumières.

C y c l e s a n s v i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n

Série 7

Page 11: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

La fabrique de l’Afrique : les artistes face à l’histoire coloniale La colonisation française en Afrique et sa mémoire ont durablement marqué de leur empreinte les arts et les musées. Ce cycle propose de mettre en lumière le rôle joué par les artistes africains et français dans la construction et la transformation du regard porté sur cette histoire.Quels objets et quelles images arrivaient d’Afrique au lendemain de la colonisation ? Qui étaient les artistes français véhiculant fantasmes et exotisme sur le continent ? Quelles transformations économiques, sociales ou esthétiques ont marqué la création africaine durant cette période ? Quel rôle politique les artistes ont-ils joué dans la contestation de l’autorité coloniale ? Enfin, comment les musées prennent-ils en charge aujourd’hui ces récits et cet héritage ? Cette étude s’appuiera sur des exemples variés, empruntés tant à des collections privées que publiques.

C o u r sLundi 29 juin 2020 (19h00-20h30)De l’exotisme à la propagande :Beaux-Arts et colonies françaises en Afrique (1830-1960).Sa rah L igne r ,conservatrice du patrimoine, unité patrimoniale mondialisation historique et contemporaine, musée du quai Branly-Jacques Chirac

Mardi 30 juin 2020 (19h00-20h30)Des arts africains en mutation (1890-1960) :de nouvelles formes pour de nouveaux destinataires.Alexandre Gi ra rd -Muscagor ry , conservateur du patrimoine, chargé des musiques et cultures non occidentales,musée de la musique, Cité de la musique-Philharmonie de Paris

Mercredi 1er juillet 2020 (19h00-20h30)Du trophée au chef-d’œuvre : l’art royal d’Abomey (Bénin) à Paris.Gaë l l e Beau jean , docteur en anthropologie sociale, responsable de collections Afrique,musée du quai Branly-Jacques Chirac

Jeudi 2 juillet 2020 (19h00-20h30)Art de la résistance, art de la mémoire : les engagementsanticolonialistes dans les arts occidentaux et africains.Sa rah L igne r , Gaë l l e Beau jean .

Vendredi 3 juillet 2020 (19h00-20h30)Briser le tabou : l’héritage colonial au musée.Sa rah L igne r , Gaë l l e Beau jean .

V i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n (vendredi 3 et samedi 4 juillet 2020)Musée du quai Branly-Jacques Chirac Les horaires des visites d’application seront indiqués aux auditeurs lors de l’envoi de leur carte.

Série 8

Page 12: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Géricaultet le Romantisme révolutionnaireToute la vie artistique de Théodore Géricault (1791-1824) repose sur une vision politique très fine et originale de la vie quotidienne de ses concitoyens, mais encore des grands équilibres européens et mondiaux : les guerres de Napoléon, ses défaites (Campagne d’Égypte, expédition de Saint-Domingue), la Traite des Noirs, le colonialisme, les révolutions européennes et sud-américaines, les conséquences de la révolution industrielle à Londres, les souffrances du peuple. Autrement dit la folie d’un monde industriel et ses guerres fratricides. En cela, Théodore Géricault est le digne représentant du romantisme révolutionnaire. Né dans une famille royaliste et républicaine (son oncle vota la mort du roi Louis XVI), il est l’acteur essentiel de cette nouvelle génération qui décida de faire de son art un engagement esthétique et politique, une suite logique aux combats titanesques de ses aînés (les Lumières, David, la Révolution, l’épopée napoléonienne).

Bruno Chen ique , docteur en histoire de l’art, ancien pensionnaire à la Villa Médicis et au Getty Research Institute

C o u r sLundi 29 juin 2020 (19h00-20h30)Théodore Géricault et son milieu familial normand et parisien. L’apprentissage chez Carle Vernet et Pierre Guérin,l’École des Beaux-Arts, son activité de copisteau musée du Louvre, sa passion équestre.

Mardi 30 juin 2020 (19h00-20h30)L’Officier de Chasseurs du Salon de 1812.Géricault subtil opposant à Napoléon ?La France silencieuse de Mme de Staël.Mousquetaire gris du roi et républicain (1814) ?Géricault héros du roman d’Aragon (La semaine sainte).

Mercredi 1er juillet 2020 (19h00-20h30)Séjour en Italie (1816-1817) : Une fascination pour les brigands.Projet monumental d’un tableau sur la Course des chevaux libres.Une allégorie du peuple libre ?

Série 9

Page 13: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Jeudi 2 juillet 2020 (19h00-20h30)Géricault et le Radeau de la Méduse.Un manifeste contre la traite des Noirsdoublé d’une apologie du métissage comme avenir de l’Humanité.Pour le trentième anniversaire de la Révolution française,Géricault revisite la triade Liberté, Égalité, Fraternité.

Vendredi 3 juillet 2020 (19h00-20h30)Séjour à Londres.High-life (le Derby d’Epsom) et paupérisation (misère, folie).La face noire de la première révolution industrielle : Sismondi contre Saint-Simon. Géricault portraitiste.Sa main comme autoportrait et testament pictural.

V i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n (vendredi 3 et samedi 4 juillet 2020)Musée du LouvreLes horaires des visites d’application seront indiqués aux auditeurs lors de l’envoi de leur carte.

Page 14: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

In vinculis invictus : portraits in prisonAmong all the portraits produced during the modern period, some have been painted or, more recently, photographed in prison. Portraits in prison exist at a crossroad of politics, law, and identity; they offer a great opportunity to think about art and society. Artists themselves have made self-portraits during their own imprisonments, or sometimes a portrait of one of their fellow prisoners. More often it was the prisoners or their relatives who commissioned an artistic record of their detention. The idea of commemorating such a moment, or to evoke it as a claim to fame, seems surprising at best, outrageous and provocative at worst. But there has been, since the 16th century, an enduring tradition of portraiture in prison with its masterpieces and its pantheon, a tradition that fits into the wider pictorial attention to the prison itself. With the French Revolution, the nature of prison changed. It became a tragic symbol of political “debates.” Within a few years, a series of portraits appeared that would nurture Western political thought and visual culture until now. Since the 18th century, other portraits have been more and more associated with ideas that stretch beyond the individual and into the realm of social justice, mass incarceration, and the prison-industrial complex.

Ol iv ie r Mes lay ,Hardymon director, Clark Institute

C o u r s e sLundi 6 juillet 2020 (9h30-11h00)Pride or prejudice.

Mardi 7 juillet 2020 (9h30-11h00)Prison as an honor.

Mercredi 8 juillet 2020 (9h30-11h00)Vertigos.

Jeudi 9 juillet 2020 (9h30-11h00)Portrait of a society.

Vendredi 10 juillet 2020 (9h30-11h00)An ongoing portrait.

V i s i t i n m u s e u m (vendredi 10 et samedi 11 juillet 2020) Musée du LouvreLes horaires des visites d’application seront indiqués aux auditeurs lors de l’envoi de leur carte.

Série 10in english

en anglais

Page 15: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Bâtir au milieu des eaux :l'architecture vénitiennedu Moyen Âge à nos jours

Construite entre terre et mer, la ville de Venise a toujours été soumise au flux et au reflux de différentes influences artistiques. Durant le Moyen Âge, Byzance imprime sa marque dans ses églises romanes et l'architecture mamelouque dialogue avec ses palais gothiques. Une culture constructive spécifique se développe cependant dans ce site lagunaire.Cette culture exerce une forte résistance lorsque déferlent depuis Rome et la Toscane, les innovations de la première Renaissance. Professionnellement, la figure de l'architecte peine à prendre pied dans la cité des Doges. Sa marge de manœuvre reste très limitée, ainsi que l'attestent au cours du XVIe siècle les déboires de Sansovino, Palladio et Scamozzi sur de grands chantiers publics.La ville n'en demeure pas moins un lieu important d'élaboration théorique en matière d'architecture, notamment à travers la publication de traités. Elle devient au XVIIIe siècle un foyer de diffusion de l'architecture néo-classique, qui remet en question la pratique constructive traditionnelle.Avec la chute de la République en 1797, de nouvelles institutions culturelles s'installent dans les palais et les couvents abandonnés de la ville. La question de leur restauration devient dans la seconde moitié du XIXe siècle l'objet de débats passionnés entre des intellectuels comme Ruskin ou Boito.La construction du pont du chemin de fer en 1840 puis l'arrivée de l'automobile en 1930, transforment les rapports de la ville à son territoire. Entre la station balnéaire du Lido et le port industriel de Marghera, des interventions sont également nécessaires dans le centre historique, afin de développer les services publics et lutter contre l'insalubrité.Le déclin démographique suite à l'acqua alta de 1966, puis l'abandon des projets de Wright et de Le Corbusier pour Venise, scellent toutefois le début d'un processus de muséification de la ville.Derrière des façades désormais immuables, ce processus impose une restructuration en profondeur du bâti, qui se poursuit de nos jours.

Nico las Moucheron t ,doctorant Iuav, École des Hautes Études en Sciences Sociales

C o u r sLundi 6 juillet 2020 (12h30-14h00) L'architecture médiévale de Venise. Arts roman et gothique à la croisée des routes commerciales.

Mardi 7 juillet 2020 (12h30-14h00) La première Renaissance vénitienne. Résistance à la nouveauté d'une culture constructive lagunaire.

Série 11

Page 16: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Mercredi 8 juillet 2020 (12h30-14h00) Architectes et techniciensau service de la République de Venise. Les chantiers de Palladio.

Jeudi 9 juillet 2020 (12h30-14h00) Penser et construire l'architecture à Veniseentre les XVIIIe et XIXe siècles.

Vendredi 10 juillet 2020 (12h30-14h00) La Venise contemporaine.Modernisation et questions patrimoniales.

C y c l e s a n s v i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n

Page 17: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

L’attrape-rêves :petite histoire du pictorialismeNé vers 1890 en Angleterre avant de se répandre dans le monde entier au tournant du XXe siècle, le pictorialisme constitue un chapitre majeur de l’histoire de la photographie. L’ambition des promoteurs de cette esthétique était de démontrer les potentialités créatives de la chambre noire en concevant des épreuves possédant des qualités artistiques ou, pour ainsi dire, des « œuvres d’art » photographiques.Qui étaient les pictorialistes ? Quel a été leur rôle dans la reconnaissance de la photographie en tant qu’art ? Quelles œuvres nous ont-ils laissées et que nous disent-elles de leur vision, de leurs intentions et de leurs espoirs ?Autant de questions qui seront abordées au gré d’une promenade poétique conçue comme une succession de séquences thématiques révélatrices des enjeux de ce moment de l’histoire de la photographie. De la figure de l’enfant à la représentation du nu ou de la nature, des profondeurs de la nuit à celles du regard, nous parcourrons l’univers pictorialiste et évoquerons ses manifestations les plus remarquables et ses représentants les plus illustres : Alfred Stieglitz, Edward Steichen, Gertrude Käsebier, Robert Demachy, Heinrich Kühn, Frederick H. Evans, Constant Puyo, Anne Brigman, F. Holland Day…Ce faisant, nous décrypterons les spécificités de ce mouvement qui, vers 1900, voulut faire de la photographie un moyen de capturer les rêves.

Ju l i en Faure Conor tondocteur en histoire et théorie des arts

C o u r sLundi 6 juillet 2020 (19h00-20h30)Il était une fois.../ L’enfance de l’art.

Mardi 7 juillet 2020 (19h00-20h30)Des pas dans la neige / L’apprentissage de la ville.

Mercredi 8 juillet 2020 (19h00-20h30)Jeux de regards / À l’orée du bois.

Jeudi 9 juillet 2020 (19h00-20h30)Apprivoiser la nuit / À l’œil nu.

Vendredi 10 juillet 2020 (19h00-20h30)La religion de la beauté / Figures de rêves.

C y c l e s a n s v i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n

Série 12

Page 18: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

L’héritage des Aigles :l’art et la gloire des deux EmpiresNapoléon Ier comme Napoléon III ont marqué durablement l’histoire mais aussi les arts de leur temps. Les nombreuses commandes réalisées sous leurs règnes témoignent de l’importance de l’activité créatrice dans tous les domaines. Hygiénistes convaincus, esthètes souvent méconnus, les deux Empereurs et leur famille sont à l'initiative de grands chantiers dans la capitale, de l’aménagement des palais impériaux ou encore du développement de la mode et du luxe à la française. Les nombreuses campagnes militaires qui se sont déroulées sous leurs règnes ont stimulé la production picturale et sculptée. Elles ont aussi contribué à l’épanouissement des arts décoratifs au service du prestige des troupes impériales.Ce cycle propose de découvrir la production artistique d’exception qui s’est développée sous les règnes de Napoléon Ier et de Napoléon III, en s’intéressant aux différentes disciplines de l’histoire de l’art (architecture, peinture, sculpture, arts décoratifs) confrontées aux principales réalisations napoléoniennes. Une attention particulière sera portée aux ouvrages disparus, comme les Tuileries ou Saint-Cloud, ainsi qu’aux témoignages artistiques inédits ou méconnus de ces époques, encore visibles et conservés aujourd’hui.

Aude Nico la s ,docteure en histoire de l’art, diplômée de l’École du Louvre, experte de collections histoire de l’art et patrimoine, Délégation au patrimoine de l’armée de Terre

C o u r sLundi 6 juillet 2020 (19h00-20h30)La nouvelle Rome : Paris au temps des Empereurs.

Mardi 7 juillet 2020 (19h00-20h30)Palais, résidences et tombeaux impériaux.

Mercredi 8 juillet 2020 (19h00-20h30)Orfèvres, joailliers, bronziers, ébénistes :un savoir-faire d’exception au service des Napoléonides.

Jeudi 9 juillet 2020 (19h00-20h30)L’art face à l’histoire.

Vendredi 10 juillet 2020 (19h00-20h30)Demeures des îles, demeures d’exil.

V i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n (vendredi 10 et samedi 11 juillet 2020)Musée du Louvre Les horaires des visites d’application seront indiqués aux auditeurs lors de l’envoi de leur carte.

Série 13

Page 19: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

L'architecture de Claude-Nicolas Ledoux : imaginaire et modernitéLa fortune critique de Claude-Nicolas Ledoux repose sur la réalisation de la première usine monumentale d’Europe, la saline royale d’Arc-et-Senans, construite sur un plan panoptique. D’un demi-cercle dont le centre est occupé par l’étonnante maison du directeur, Ledoux pensait qu’allait naître un second, le chœur de la ville de Chaux. Il en dessine de nombreux édifices publics et une centaine de maisons. Ledoux conçoit aussi la nouvelle enceinte de Paris, ponctuée de plus de cinquante portes monumentales appelées Propylées, par référence à ceux de l’Acropole d’Athènes.En 1804, son Muséum d’architecture paraît, le premier et unique volume de L’Architecture considérée sous le rapport de l’art, des mœurs et de la législation qui devait en compter cinq. Il rassemble les représentations de la Saline, de la Ville nouvelle et du théâtre de Besançon, autre édifice novateur. Un texte expose dans une forme poétique ses idées philosophiques et politiques.Beaucoup moins connues sont les demeures à la Grecque, bâties à Paris et dans ses environs, pour de grandes familles aristocratiques (Uzès, Montmorency, Montesquiou) ou pour des artistes (Saint-Lambert, Mlle Guimard). Seules deux d’entre elles subsistent aujourd’hui. Très confidentiel est également son rôle dans l’invention de la petite maison, une maison modeste par ses dimensions, exceptionnelle par son décor et singulière par sa distribution. Ce cours s’attachera à mettre en perspective tous les aspects du travail de Claude-Nicolas Ledoux, œuvre théorique comme œuvre bâtie, pour en montrer la grande modernité.

Domin ique Massoun ie ,maître de conférences en histoire de l'art moderne, Université Paris-Nanterre

C o u r sMercredi 15 juillet 2020 (9h30-11h00) Petites maisons et grandes demeures à Pariset en Île-de-France, 1767-1793. (1)

Mercredi 15 juillet 2020 (12h30-14h00) Petites maisons et grandes demeures à Pariset en Île-de-France, 1767-1793. (2)

Série 14

Page 20: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Jeudi 16 juillet 2020 (9h30-11h00)La Saline royale d’Arc-et-Senanset le projet de ville nouvelle de Chaux. (1)

Jeudi 16 juillet 2020 (12h30-14h00)La Saline royale d’Arc-et-Senanset le projet de ville nouvelle de Chaux. (2)

Vendredi 17 juillet 2020 (9h30-11h00)Les Propylées de Pariset le paysage de la capitale à l’aube de la Révolution.

C y c l e s a n s v i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n .

Page 21: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Botticelli, la Renaissance sensibleDe Burne-Jones à Proust ou Cindy Sherman, l’art de Botticelli (1445-1510) a été reçu comme l’image même d’une beauté gracieuse, raffinée, idéale. Une beauté nue et simple. Mais derrière l’élégance sinueuse de la ligne, l’envol éthéré des drapés et des chevelures, les visages tendres et les joies colorées des tapis de fleurs, la peinture de Botticelli dépasse les plaisirs esthétiques immédiats pour s’étoffer d’un riche et sophistiqué mille-feuille de significations. Dans la Florence néoplatonicienne des Médicis et de l’Accademia di Careggi, où les arts dialoguent, le maître invente une nouvelle typologie picturale, l’allégorie mythologique dans laquelle s’entremêlent fable antique, poésie amoureuse, et clés politiques contemporaines : c’est en premier lieu par cette innovation que Le Printemps ou La Naissance de Vénus prennent toute leur place au sein de l’histoire de l’art. Le cycle s’attachera parallèlement à explorer la part d’ambiguïté du langage botticellien : au fait des innovations de la Renaissance rationnelle, l’artiste s’engage pourtant dans une voie toute personnelle, où la construction est d’abord expressive, rythme poétique. Sa sensibilité troublée se fera ensuite l’écho du climat de réforme spirituelle amené par Savonarole, abandonnant radicalement les charmes profanes pour une peinture de sombre exaltation. Il s’agira enfin au fil des séances de mesurer l’apport de Botticelli à la production d’objets décoratifs domestiques (coffres de mariage, médaillons de dévotion privée, etc.), où son talent n’est pas moins inventif. Ce cycle invite à redécouvrir Botticelli en son temps, dans toute la variété de ses aspirations et réalisations, et à mieux comprendre le sens d’œuvres devenues des icônes de la Renaissance.

Natacha Pe rnac ,maître de conférences en histoire de l’art moderne, Université Paris-Nanterre

C o u r sMercredi 15 juillet 2020 (12h30-14h00)De la Florence des ateliers au mythe Botticelli.

Jeudi 16 juillet 2020 (9h30-11h00)À la cour de Laurent le Magnifique.

Jeudi 16 juillet 2020 (12h30-14h00)Les allégories mythologiques néoplatoniciennes.

Vendredi 17 juillet 2020 (9h30-11h00)Botticelli et la peinture domestique : portraits, cassoni, tondi.

Vendredi 17 juillet 2020 (12h30-14h00)Dans la Florence mystique de Savonarole.

V i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n (vendredi 17 et samedi 18 juillet 2020)Musée du LouvreLes horaires des visites d’application seront indiqués aux auditeurs lors de l’envoi de leur carte.

Série 15

Page 22: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

La mosaïque romaine :une « peinture de pierre »Alors que les revêtements décoratifs muraux ou de pavement existent depuis longtemps, c'est au cours de l'époque romaine que cet art va prendre une ampleur inégalée grâce à la virtuosité des artisans et aux solutions originales mises en œuvre. La mosaïque privée devient pour la classe aisée un moyen d’afficher sa richesse mais aussi sa culture, ses goûts, les loisirs qu'elle pratique, tandis que les édifices publics se parent de décors de plus en plus somptueux. La variété iconographique qui en résulte dans tous les domaines, du plus trivial au plus sacré, représente une aubaine pour les archéologues et les historiens : à partir des sols découverts en Afrique du Nord ou à Pompéi par exemple, ils peuvent étudier de nombreux sujets ignorés par les sources écrites.Quelles techniques utilisaient ces mosaïstes ? Est-il possible d’identifier des écoles, des thèmes privilégiés ? Quelles circonstances ont pu permettre à ces œuvres fragiles de défier le temps et comment les transférer aujourd’hui des sites aux musées ?C'est, parmi bien d'autres, les questions qui seront examinées au cours de ce cycle.

Claude S in t è s ,conservateur en chef du patrimoine honoraire, ancien directeur du musée départemental Arles antique

C o u r sLundi 20 juillet 2020 (9h30-11h00)Un peu de technique pour commencer :ateliers, opus, pose et dépose.

Mardi 21 juillet 2020 (9h30-11h00)Mosaïques des eaux, mosaïques nilotiques :tritons, Neptune, la pêche et les poissons.

Mercredi 22 juillet 2020 (9h30-11h00)Sports, sportifs, supporteurs.

Jeudi 23 juillet 2020 (9h30-11h00)Au fil des jours : iconographie des travaux et de la vie quotidienne.

Vendredi 24 juillet 2020 (9h30-11h00)Au fil des jours : convivialité et culture.

V i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n (vendredi 24 et samedi 25 juillet 2020)Musée du LouvreLes horaires des visites d’application seront indiqués aux auditeurs lors de l’envoi de leur carte.

Série 16

Page 23: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Le Nouveau Réalisme, et après ?« Nouveau Réalisme = nouvelles approches perceptives du réel ». C’est sur cette définition minimale que le critique Pierre Restany rassemble, à partir de 1960, des artistes à la vérité bien divers sous la bannière du Nouveau Réalisme : Yves Klein, Arman, Martial Raysse, Jean Tinguely, Niki de Saint-Phalle, Raymond Hains, François Dufrêne, Jacques Villeglé, Christo, Gérard Deschamps, Mimmo Rotella. Le Nouveau Réalisme fera son temps, et tous les artistes, à leur manière, changeront profondément, au long de leurs parcours, la manière de penser le rôle et la place de l’art dans la société.Le cours propose une introduction à la fois générale, portant sur le contexte des années 1960, sur de grandes thématiques mises en exergue par ce mouvement qui n’en fut pas vraiment un (l’assemblage, le bricolage, l’auto-destruction…), et une approche plus particulière, centrée sur les artistes eux-mêmes. Il restitue des pratiques singulières dans leur contexte historique, artistique, culturel, tout en cherchant à comprendre de quelle révolution du regard celles-ci furent porteuses. « Le monde est un tableau », dit Raymond Hains. Entre l’art et la vie, l’envol de la poésie et la matérialité des choses, tous auront oeuvré en dehors des catégories généralement admises.

Céc i l e Bargues ,docteure en histoire de l'art, commissaire d'expositions

C o u r sLundi 20 juillet 2020 (12h30-14h00)Paris 1960 : contexte de la naissance du Nouveau Réalisme,diversité et unité du mouvement, sa place en Europe et vis-à-vis de quelques artistes américains.

Mardi 21 juillet 2020 (12h30-14h00)Yves Klein, la recherche de l’absolu.

Mercredi 22 juillet 2020 (12h30-14h00)La poésie à l’état naturel :Raymond Hains, Jacques Villeglé, François Dufrêne.

Jeudi 23 juillet 2020 (12h30-14h00)La création par la destruction : Jean Tinguely.

Vendredi 24 juillet 2020 (12h30-14h00)Poésie concrète, tableaux-pièges, Fluxus,topographie anecdotée du hasard : Daniel Spoerri unique et multiple.

V i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n (vendredi 24 et samedi 25 juillet 2020)Musée d'Art Moderne de la Ville de ParisLes horaires des visites d’application seront indiqués aux auditeurs lors de l’envoi de leur carte.

Série 17

Page 24: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Dehors !Une histoire de l’art à ciel ouvert,de 1945 à nos jours.La fin de la troisième République et la fonte massive de la statuaire monumentale sous l’occupation sonnent, dans l’imaginaire collectif, le glas d’une forme d’art public alors rejetée par de nombreux défenseurs de l’art moderne. La seconde moitié du XXe siècle verra cependant le développement considérable de formes artistiques prenant place en dehors des lieux habituellement consacrés à l’art que sont la galerie ou le musée. Ce sont les différentes formes de cet « art à ciel ouvert », pour reprendre le nom d’un ouvrage de Caroline Cros et Laurent le Bon, que nous explorerons en quelques cours, afin de voir comment l’art moderne et l’art contemporain ont trouvé leur place au sein de nos espaces communs. Qu’elles suscitent le scandale ou l’indifférence, l’admiration ou le rejet, ces œuvres bénéficient d’une visibilité particulière dans notre monde contemporain, et ont souvent constitué, pour le grand public, la première porte d’entrée vers l’art de son temps. Des œuvres monumentales de pionniers de la modernité aux formes les plus récentes de la commande publique, des grands espaces du Land Art américain à ceux que les artistes s’approprient au cœur de la ville par le biais de la performance ou du Street art, nous observerons comment l’art s’est pratiqué dans des lieux qui avaient tout pour lui résister.

Phi l ippe Be t t ine l l iconservateur du patrimoine, service des Nouveaux Médias, Centre National d'Art et de Culture Georges Pompidou

C o u r sLundi 20 juillet 2020 (19h00-20h30)De la fin de la statuomanie à la modernité triomphante.

Mardi 21 juillet 2020 (19h00-20h30)Investir l’immensité : le Land Art américain.

Mercredi 22 juillet 2020 (19h00-20h30)Agir dans la nature, agir pour la nature.

Jeudi 23 juillet 2020 (19h00-20h30)Au cœur de la ville.

Vendredi 24 juillet 2020 (19h00-20h30)Formes contemporaines de l'art public.

V i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n (vendredi 24 et samedi 25 juillet 2020)Jardin des TuileriesLes horaires des visites d’application seront indiqués aux auditeurs lors de l’envoi de leur carte.

Série 18

Page 25: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Fêtes ! Une approche esthétique et anthropologique des fêtes populaires du Moyen Âge à nos joursIl existe dans le monde des milliers de fêtes populaires. Que l’on soit visiteur d’une fête foraine, participant à un carnaval, supporter d’un match de football ou figurant du Jour de Fête de Jacques Tati, nous sommes rassemblés par une expérience commune, celle de la fête.Depuis plusieurs décennies, ce moment festif, par nature immatériel, éphémère et populaire, est entré dans les collections des plus grands musées. Comment en est-on arrivé à faire de ces moments de vie quotidienne un sujet de collecte anthropologique, d’étude et d’exposition ? Depuis le Moyen Âge, les fêtes populaires disent beaucoup d’un pays et de sa population, à un moment spécifique de son histoire, questionnent les structures mêmes de nos sociétés, et proposent une confrontation joyeuse entre mondes populaire, riche et savant. La fête foraine de la Belle Époque n’est-elle pas la transposition populaire des Expositions Universelles, et le carnaval un renversement de l’ordre établi ? C’est un voyage dans le monde des fêtes populaires et de leurs significations que propose ce cycle de conférences, au travers des collections conservées dans les musées français, d’un paquet de confettis à une toile du XVIe siècle.

Elo ï se Ga l l i a rdresponsable des collections, musée des Arts Forains

C o u r sLundi 20 juillet 2020 (19h00-20h30)Que la fête commence ! Présentation de quelques grandes fêtes populaires.

Mardi 21 juillet 2020 (19h00-20h30)Les fêtes populaires, reflet du monde savant.

Mercredi 22 juillet 2020 (19h00-20h30)Les origines religieuses des fêtes populaires.

Jeudi 23 juillet 2020 (19h00-20h30)La fête : terrain d’expérimentation de la modernité.

Vendredi 24 juillet 2020 (19h00-20h30)François Boucher, Henri de Toulouse-Lautrec, Salvador Dali : quand les artistes s’emparent du sujet

V i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n (vendredi 24 et samedi 25 juillet 2020)Musée des Arts ForainsLes horaires des visites d’application seront indiqués aux auditeurs lors de l’envoi de leur carte.

Série 19

Page 26: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Tempus fugit : de l'Antiquité aux vanités contemporainesFragilité de la vie, inanité des occupations humaines, vanité des possessions matérielles et de l’exercice du pouvoir… Ces messages d’ordre philosophique ou moral composent l’arrière-plan symbolique d’œuvres aussi diverses que les vanités de l'Antiquité, les danses macabres médiévales, les grands portraits des représentants de la Renaissance des pays du Nord tels qu’Holbein ou Hans Baldung Grien les réalisèrent ou encore les natures mortes du XVIIe siècle. Ce cours aura pour objet d’interroger les liens entre des œuvres intimement liées à l’expression de la pensée occidentale, religieuse ou non, et des œuvres produites par des artistes bien loin de ces traditions. Squelettes, crânes, sabliers, bougies, fleurs, fruits mûrs invitent encore aujourd’hui à méditer sur le caractère éphémère de l’existence. Faut-il y voir la puissance évocatrice de ces motifs ou le retour d’interrogations philosophiques et religieuses que l’héritage de la pensée rationaliste moderne avait semblé en partie occulter dans le champ de l’art contemporain ?

C o u r sLundi 27 juillet 2020 (12h30-14h00)L'éternelle vanité de l'Antiquité à nos jours.Laurence Ber t r and Dor l éac ,historienne de l'art, professeure, Sciences Po Paris,

Mardi 28 juillet 2020 (12h30-14h00)« Tu seras ce que je suis » :représentations de la fragilité de la vie au Moyen Âge.Pau l ine Duc los Grene t , ancienne élève de l’École Normale Supérieure,docteure en histoire de l'art, enseignante, chargée de cours, École du Louvre

Mercredi 29 juillet 2020 (12h30-14h00)Memento Mori :La Renaissance allemande entre humanisme et Réforme.I sabe l l e Dubo i s -Br inkmann ,conservatrice en chef du patrimoine, pensionnaire, Institut national d'histoire de l'art

Série 20hors-les-m

urs

Page 27: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

Jeudi 30 juillet 2020 (12h30-14h00)La figure de la vanité en art contemporain.Th ibau l t Bou lva in ,docteur en histoire de l’art, boursier de la Fondation de France

Vendredi 31 juillet 2020 (12h30-14h00)Étude de cas : la figure de la vanitédans la crise du sida (années 1980-1990).Th ibau l t Bou lva in .

V i s i t e d ’ a p p l i c a t i o n (29, 30 et 31 juillet, 1er août 2020)Bourse de Commerce-Pinault CollectionLes horaires des visites d’application seront indiqués aux auditeurs lors de l’envoi de leur carte.

Bourse de Comm

erce-Pinault Collection

Page 28: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin
Page 29: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

InscriptionD r o i t s d ’ i n s c r i p t i o n

En vous inscrivant à plusieurs séries de cours, un tarif dégressif s’applique systématiquement dès la deuxième série. Ces tarifs particuliers ne s’appliquent pas aux inscriptions en formation continue.

Plein tarif : 105 euros la série de cours.Plein tarif dégressif : 75 euros la (les) série(s) de cours supplémentaire(s). Tarif réduit (1) : 63 euros la série de cours.Tarif réduit dégressif (1) : 45 euros la (les) série(s) de cours supplémentaire(s).

Formation continue(2) : 130 euros la série de cours.

I n s c r i p t i o n P l e i n t a r i f T a r i f r é d u i t (1)

à une série de cours 1 0 5 € 6 3 €

à deux séries de cours 1 0 5 € + 7 5 € 6 3 € + 4 5 €

à trois séries de cours 1 0 5 € + 7 5 € + 7 5 € 6 3 € + 4 5 + 4 5 €

(1) Tarifs réduits applicables sur justificatifs aux :Jeunes (de moins de 26 ans au 31.12.2020)Demandeurs d’emploiBénéficiaires du RSABénéficiaires de l’AAH

(2) Pour une inscription en formation continueVeuillez joindre à la fiche d’inscription une lettre de prise en charge des droits d’inscription par votre employeur et / ou le financeur de votre formation, ne pas joindre de réglement.

Page 30: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin

M o d a l i t é s d ’ i n s c r i p t i o n e t d e p a i e m e n t

Deux modes d'inscription vous sont proposés :�Inscription en ligne, paiement par carte bancaire :

https://auditeurs.ecoledulouvre.frInscription par correspondance (délai de traitement 15 jours env.) : joindre à la fiche d’inscription : un chèque* par série(s) de cours retenue(s) à l’ordre de la : Régie de l’École du Louvre ;une photographie d’identité récente ;une enveloppe timbrée (au tarif en vigueur) à vos nom et adresse pour l’envoi de votre carte.

Quelque soit le mode d'inscription choisi, joindre les justificatifs nécessaires, si vous êtes :jeune (moins de 26 ans au 31 décembre 2020) :joindre obligatoirement une photocopie de la pièce d’identité, à laquelle sera adjointe, pour les mineurs**, une autorisation parentale signée par un représentant légal ;demandeur d’emploi :joindre obligatoirement une photocopie de l’attestation nominative de demandeur d’emploi datant de moins de six mois ;bénéficiaire du RSA :joindre obligatoirement une photocopie de l’attestation nominative de bénéficiaire du RSA datant de moins de six mois ;bénéficiaire de l’AAH :joindre obligatoirement une photocopie de l’attestation nominative de bénéficiaire de l’AAH datant de moins de six mois. * chèque compensable dans une banque française** les auditeurs doivent obligatoirement être âgés de 15 ans minimum au 15 juin 2020

Tout dossier incomplet sera renvoyé, sans pré-inscription possible.Chacune des inscriptions aux séries de cours est définitive et ne peut donner lieu à aucun report ni aucun remboursement. Les inscriptions se feront dans la limite des places disponibles. L’École du Louvre ne délivre aucune attestation de suivi de cours.

Inscription en formation continueJoindre à la fiche d’inscription :

une photographie d’identité récente ; une lettre de prise en charge des droits d’inscription par votre employeur ;Ne pas joindre de règlement.

Tél. : 01 55 35 18 06Courriel : [email protected]

I n f o r m a t i o n s

École du Louvre. Palais du Louvre, Porte Jaujard. Place du Carrousel, 75001 Paris.Entrée sur le jardin du Carrousel (Aile de Flore)Tél. : 01 55 35 19 23Courriel : [email protected]

Page 31: SANDROBOTICELLI, STÄDELMUSEUMFRANCFORT … · Portrait et culture visuelle à Rome. Jeudi 25 juin 2020 (9h30-11h00) Le portrait et l’image du pouvoir, des imperatores de la fin