36
BELGIUM I LUXEMBOURG I AFRICA I CARRIBEAN I PACIFIC Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture I Belgique, Luxembourg, Afrique, Caraïbes, Pacifique Kamer van Koophandel, Nijverheid en Landbouw I België, Luxemburg, Afrika, Caraiben, Pacific Chamber of Commerce, Industry and Agriculture I Belgium, Luxembourg, Africa, Carribean, Pacific 53 e année I Trimestriel I Juillet, Août, Septembre 2018 République du Congo Start-Ups

République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

  • Upload
    others

  • View
    4

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

BELGIUM I LUXEMBOURG I AFRICA I CARRIBEAN I PACIFICChambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture I Belgique, Luxembourg, Afrique, Caraïbes, Pacifi queKamer van Koophandel, Nijverheid en Landbouw I België, Luxemburg, Afrika, Caraiben, PacificChamber of Commerce, Industry and Agriculture I Belgium, Luxembourg, Africa, Carribean, Pacific

53e année I Trimestriel I Juillet, Août, Septembre 2018

Républiquedu Congo

Start-Ups

Page 2: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

SOLUTIONS FOR GLOBAL CHALLENGES DEME PROVIDES:

Dredging and land reclamation

Marine and offshore energy solutions

Infra marine solutions

Environmental solutions

Fluvial and marine resources

DEME is a world leader in the highly specialised fields of

dredging, marine engineering and environmental solutions.

By fostering a pioneering approach, DEME operates as a

front runner in innovation and new technologies. With a

strong presence in all of the world’s seas and continents,

DEME provides solutions for global, worldwide challenges:

a growing population, the scarcity of natural resources,

polluted rivers and soils, the reduction of emissions and

rising sea levels.

Creating land for the future

DEME

Haven 1025, Scheldedijk 30 • B-2070 Zwijndrecht, Belgium

T +32 3 250 52 11 • [email protected] • www.deme-group.com

Page 3: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

© This content is protected by copyright and may not be reproduced without the formal authorisation of the editor.

VIP MEMBERS

www.deme-group.be www.tractebel-engie.com www.transautomobile.be

SUMMARY

CHAMBRE DE COMMERCE, D’INDUSTRIE ET D’AGRICULTURE ASBL

KAMER VAN KOOPHANDEL, NIJVERHEID EN LANDBOUW VZW

CHAMBER OF COMMERCE, INDUSTRY AND AGRICULTURE NPO

SECRETARIAT

Rue Montoyerstraat 24 B5 1000 Brussels T +32 2 512 99 50 F +32 2 512 28 29 [email protected] www.cbl-acp.be

ADVISORS

Henri CHALON, Paul FRIX, Josyane HOUART, Jacques NYSSEN, Guy PHILIPS, Solange PITROIPA, Jorge SANTOS

MANAGING DIRECTOR

Jacques EVRARD

EXECUTIVE MANAGER

Corine COURBET

MANAGER

Didier VERHELST

DEPUTY MANAGER

Jennifer LEFEBURE

RESPONSIBLE OF THE MAGAZINE

Michael STENGER Avenue Huart Hamoir 48 1030 Brussels T +32 2 242 05 10 [email protected] www.idealogy.be

CHIEF EDITOR

Gauthier DEMARET

SALES & ADVERTISEMENTS

Nada NEBBOU

GRAPHIC DESIGN

Céline BACHO Louise RIQUIER

www.cblacp-press.be

PICTURES

© shutterstock

© office du tourisme du Congo

EDITO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2Guy Bultynck, Président de CBL-ACP

FOCUS RÉPUBLIQUE DU CONGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4Le Congo, en marche vers le développement Pourquoi investir en République du Congo Le premier guide électronique de l'investissement en Afrique Centrale Opportunités économiques au Congo Mission économique multi-sectorielle au Congo - 2019

FOCUS START-UPS & DIGITAL HUBS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12The rise of digital hubs & start-ups The Silicon Savannah, Kenyan epicentre of African innovation Inspiring start-up success-stories

TOURISM DIVISION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22Le tourisme au Congo, porteur d'avenir

ARTEMISA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24IDAY

LEGAL DIVISION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26Approcher les industries extractives en Afrique : un exercice d'équilibriste

CBL-ACP

FINANCIAL DIVISION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Africa50: Investing in infrastructure for Africa's growth

EVENTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30Manifestations passées CBL-ACP

STAFF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

NEW MEMBERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Juillet, Août, Septembre 2018

Page 4: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

EDITO

2 / EDITO

LE CODE NAPOLÉON AFRICAIN

Après avoir mis en exergue dans notre dernier numéro le Congo (République Démocratique du Congo), c’est cette fois l’autre Congo (la République du Congo) qui retient notre attention. Deux « Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont les régions, malgré leur proximité, ont toujours possédé chacun, dans la profondeur de leurs gènes respectifs, une identité propre tant sur le plan social, culturel et même économique. Cette diversité qui se retrouve éga-lement parmi les autres régions ou nations qui forment le Continent est une des composantes essentielles de l’Afrique.

Pourtant au fil du temps beaucoup a été fait pour raboter ces dif-férences. Déjà la Conférence de Berlin avait tenté d’uniformiser le cadre de vie des différents peuples africains qui se trouvaient, par les hasards d’un découpage géographique aléatoire, dans une même circonscription administrative. Par la suite, deux approches différentes ont essayé de mouler cette diversité de culture dans la norme coloniale : l’une en la niant par l’assimilation au système du colonisateur ; l’autre en la nivelant dans la servitude.

Et aujourd’hui, sous prétexte cosmopolite, on importe en Afrique, à de très rares exceptions près, des systèmes de gouvernance initiés sous d’autres latitudes (avec plus ou moins de succès !) afin de créer un « melting-pot » censé intégrer les individus dans un même moule.

À ce propos et en parlant de l’Afrique Noire, au risque de paraître iconoclaste, j’ai toujours éprouvé des difficultés à voir le « Code Napoléon » subrepticement intégré dans des consti-tutions nationales. Comme si les populations locales n’avaient pas pu vivre pendant des centaines d’années sur base de leurs propres valeurs. Je n’ai jamais compris pourquoi le patriarcat était prescrit à une société dont la base de l’organisation sociale reposait sur le matriarcat. J’ai toujours été perplexe de voir sous prétexte de démocratie, imposer comme seul système de référence des élec-tions au suffrage (dit !) universel alors que le consensus a toujours été la référence. Je vais m’arrêter ici mais les exemples de pareilles aberrations sont légion.

Est-il nécessaire de dire que se trouvent ici les origines d’une ins-tabilité chronique qui a engendré des crises économiques et des drames humains à répétition ? Parfois la seule évocation du mot élection sonne pour moi comme la chronique de morts annon-cées. Tout cela pour dire que si l’Afrique est LE Continent qui devrait connaître un développement manifeste dans les années qui suivent, il est tout aussi évident que son approche est et res-tera réservée à celles et à ceux qui, respectueux de ses diversités, aborderont ce fabuleux marché en connaissance de cause.

Pour aider ses membres, la CBL met à leur disposition ses réseaux de représentants sur place mais aussi ses respon-sables des sections bilatérales qui mieux que quiconque sont capables de les guider dans ce dédale sinueux mais aussi très prometteur.

THE AFRICAN NAPOLÉON CODE

After having highlighted Congo (the Democratic Republic of the Congo) in our last issue, it is now the other Congo (the Republic of the Congo) that draws our attention. Two Congo’s, two countries owing their names and their roots to the same ancestral kingdom of Kongo; two countries, whose regions despite their proximity have always had their own genetic identity in social, cultural and even economic matters. This diversity, which can also be found in the other regions or nations that form the Continent, is one of the essential building blocks of Africa.

Yet over time a lot has been done to even out the differences. Already the Berlin Conference tried to unify the living environ-ment of many different African populations, who found them-selves trapped in a singular administrative constituency by the fortunes of a random geographical demarcation. Later, two dif-ferent approaches attempted to mould this cultural diversity into colonial standards: one by denying the diversity through assim-ilation with the system of the coloniser; the other by levelling it off into servitude.

Today, under a cosmopolitan guise and with few exceptions, sys-tems of government – initiated in other parts of the world (with some success) – are imported into Africa, in order to create a melting-pot of individuals thrown together in the same mould.

In this respect and while talking about black Africa, and at the risk of sounding iconoclastic, I have always found it diffi-cult to see the “Code Napoléon” being sneaked into national Constitutions. As if local populations wouldn’t have been able to survive hundreds of years just abiding by their own values. I’ve never understood why patriarchy was prescribed for a society where the organisational structure had always rested on matri-archal pillars. I’ve always stood perplexed at the introduction – under the pretext of democracy – of a one single reference system of so-called universal suffrage elections, when consensus had always been the reference. I’ll stop here, examples of similar aberrations come in numbers.

Is it necessary to say that this is where we find the roots of the chronic instability, that lies at the core of recurring economic crises and human tragedies? Sometimes the mere mention of the word “elections” sounds to me as the chronicle of murders waiting to happen. All of this just to point out that if Africa is THE continent where a manifest development should take place in the coming years, it is also clear, that entrance is and will be reserved to those who will approach its rich market knowingly and with respect of its diversity.

To help its members, the CBL-ACP places at their disposal networks of local agents but also the heads of its bilateral sec-tions, who much more than anyone else can guide them safely through this tortuous but at the same time promising maze.

Page 5: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

/ 5

DE AFRIKAANSE CODE NAPOLÉON

Na onze aandacht voor Congo (de Democratische Republiek Congo) in het laatste nummer van ons magazine is het nu tijd voor dat andere Congo (de Republiek Congo) in dit nummer. Twee Congo’s, twee landen die zowel qua naam als qua wor-tels schatplichtig zijn aan hetzelfde oude Koninkrijk van Kongo; twee landen waarvan de regio’s ondanks hun nabuurschap steeds hun eigen genetische identiteit hebben behouden op het sociale, culturele en economische vlak. Deze diversiteit, die trouwens ook in andere regio’s of landen van het Continent te vinden is, vormt één van de essentiële componenten van Afrika.

Nochtans is in de loop der tijd vaak gepoogd de verschillen uit te vlakken. Zo probeerde de Conferentie van Berlijn al de leefwerelden van verschillende etnische groepen in Afrika, die door een lukrake geografische afbakening per ongeluk in eenzelfde administratieve ruimte terecht gekomen waren, te uniformiseren. Later, tijdens de koloniale periode, poogden twee verschillende vormen van aanpak de culturele diversi-teit in één keurslijf te dwingen: de ene door de diversiteit te ontkennen via gedwongen assimilatie met het systeem van de kolonisator; de andere door onderdrukking.

Vandaag worden onder een kosmopolitisch mom en met weinig uitzonderingen gouvernementele bestuurssystemen geïmpor-teerd in Afrika, die eerder al in andere delen van de wereld (soms met succes) werden geïntroduceerd, om een smeltkroes aan individuen te creëren van dezelfde makelij.

In dit verband en met zwart Afrika in het achterhoofd mag het misschien iconoclastisch klinken, maar ik heb het steeds moeilijk gehad met het haast stiekem opnemen van de Code Napoléon in nationale grondwetten. Alsof de lokale bevol-kingsgroepen niet in staat waren geweest honderden jaren te overleven op basis van hun eigen waarden. Ik heb nooit begre-pen waarom een patriarchaal systeem werd opgedrongen aan een samenleving waarvan de structuur steeds op matriarchale pijlers heeft gerust. Perplex sta ik ten aanzien van de introductie – onder het pretext van democratie – van een singulier systeem van (zogezegd) algemene verkiezingen, daar waar consensus altijd de regel was. Laat me het daarbij houden, de voorbeelden van gelijkaardige aberraties zijn legio.

Moet het gezegd, dat we hierin de wortels vinden van de chro-nische instabiliteit, die aan de basis ligt van terugkerende eco-nomische crisissen en menselijke drama’s? Het vermelden van het woord “verkiezingen” alleen al klinkt me soms in de oren als de kroniek van aangekondigde moorden. Dit alles alleen maar om aan te tonen, dat als Afrika hét continent is, dat zich in de komende jaren snel zou ontwikkelen, het even duidelijk mag zijn, dat de toegang ervan voorbehouden is en zal blijven aan zij, die met respect voor de diversiteit en met kennis van zaken deze geweldige markt willen betreden.

De CBL-ACP stelt de leden niet alleen netwerken van lokale vertegenwoordigers ter beschikking, er kan ook beroep gedaan worden op de afdelingshoofden van onze bilaterale secties; deze kunnen de leden beter dan wie ook veilig door-heen het veelbelovende maar ook verraderlijke Afrikaanse labyrint leiden.

GUY BULTYNCKChairman, CBL-ACP

Page 6: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

CAPITALEBRAZZAVILLE

CAPITALE ÉCONOMIQUEPOINTE-NOIRE

MONNAIEFranc CFA (Coopération fi nancière en Afrique centrale)

RÉGIMERépublique

TERRITOIRE342 000 km2

PIB 7,83 millions USD(2016 - Banque Mondiale)

CROISSANCE DU PIB0,8% (2018)

FRONTIÈRESAngola, Cameroun, République Centrafricaine, Gabon,République Démocratique du Congo

ACTIVITÉS ÉCONOMIQUESAgriculture, industrie, services

-POPULATION-

5,13 MILLIONS (2016)

-LANGUE OFFICIELLE-

FRANÇAIS

-PRÉSIDENT-

SON EXCELLENCE DENIS SASSOU-NGUESSO

KEY FACTSCONGO

RÉPUBLIQUEDÉMOCRATIQUE

DU CONGO

ANGOLA

GABON

CAMEROUN

RÉPUBLIQUECENTRAFRICAINE

COMPOSITION DU PIB DU CONGO

INDUSTRIE

SERVICES

AGRICULTURE

40,3%

50,8%

8,9%

100%

CA

THO

LIQ

UE

PRO

TEST

AN

T

AU

CU

NE

AU

TRE

SALU

TIST

E

MU

SULM

AN

KIM

BA

NG

UIS

TE

REN

OU

VEA

UC

HA

RIS

MA

TIQ

UE

33,1% 11,3%22,3% 8,1% 1,6%19,9% 2,2% 1,5%

RELIGION PRINCIPALECatholicisme

PROVINCES DU CONGO

CUVETTE-OUEST

LÉKOUMOU

BRAZZAVILLE

KOUILOU

BOUENZA

POINTE-NOIRE

SANGHA

NIARI

LIKOUALA

CUVETTE

POOL

PLATEAUX

Page 7: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

Focus RÉPUBLIQUE DU CONGO

Page 8: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

8 / RÉPUBLIQUE DU CONGO

LE CONGO, EN MARCHE VERS LE DÉVELOPPEMENT

Le Congo-Brazzaville a renoué avec la croissance écono-mique en 2018. Le pays, conscient de sa dépendance au pétrole, s'est fixé pour objectif de diversifier son économie afin d'assurer l'auto-suffisance alimentaire et péréniser la croissance économique.

Le Congo est l'un des pays les plus urbanisés de l'Afrique sub-saharienne. Près de 65 à 70% de ses habitants vivent en milieu urbain. Ses deux plus grandes villes, Brazzaville et Pointe-Noire concentrent plus de la moitié de la population, tandis que plus d'un tiers de la superficie du pays sont des terres arables non-cultivées.

La position géographique centrale du Congo est un atout : le port en eaux profondes de Pointe-Noire est l'un des points d'accès principaux pour toute la sous-région.

L'économie du Congo s'est construite autour de l'extraction des ressources minières, notamment les gisements d'hydrocar-bures, de gaz et de pétrole mais le pays souhaite aujourd'hui diversifier son économie. A cet effet, le Plan National de Développement 2018 - 2022, a été adopté en juillet 2018 reprenant le programme électoral de S.E. le Président Sassou-Nguesso « La marche vers le développement - Allons plus loin ensemble ».

Le plan vise la modernisation et l'industrialisation du pays. Six axes définissent la potentielle marche accélérée vers le développement:

1. L'adoption des valeurs prônant le développement par la population en faisant la promotion de la bonne conduite, l'esprit d'entreprise, la rigueur et la responsabilité tant dans les écoles que dans l'ensemble de la société

2. Conforter le rôle stratégique de l'Etat dans l'économie et la sphère sociale en poursuivant la construction des infrastruc-tures de base modernes, et en favorisant l'émergence d'un climat propice aux investissements et à la création d'emplois, en soutenant des partenariats public/privé ainsi qu'en veillant au maintien du pouvoir d'achat

3. Consolider et pérenniser la croissance économique par la diversification et les réformes économiques. Cela implique une transition de l'économie de la rente pétrolière vers une économie qui repose sur la production agricole et les indus-tries, favorisant la transformation de matières premières en biens manufacturés localement. Des Zones Economiques Spéciales seront également créées afin de produire pour l'exportation

4. Préparer les jeunes à l'emploi par la formation qualifiante, afin d'augmenter le taux d'employabilité

5. Arrimer le Congo au développement de l'économie numérique au travers du développement de l'enseigne-ment des compétences nécessaires (cours de langue, cours de base TIC,...)

6. Les réformes institutionnelles ayant pour objectif de ration-naliser, renforcer et améliorer les prestations de l'adminis-tration afin d'avoir une fonction publique compétente et moderne

La Banque Mondiale a annoncé s'inspirer du plan pour orienter ses actions à venir. Le FMI n'a pour le moment toujours pas rendu son évaluation publique.

LA COLONNE VERTÉBRALE DE L'ÉCONOMIE

Secteur primaireLe Congo-Brazzaville est aujourd’hui le 1er producteur de pétrole brut de la CEMAC. Le pétrole représente près de 90% des recettes d'exportations et 60% du PIB. L'installation à Brazzaville de l'Association des producteurs de pétrole afri-cains (APPA) démontre l'importance de ce secteur. Le Congo a obtenu en juin 2018 un siège permanent à l'OPEP, lui permettant de négocier les prix du baril. L'effondrement du cours du pétrole a fait souffrir son économie pendant plusieurs années. Grâce à la mise en route de l'extraction du pétrole par Total dans le champ Moho Nor, en mer profonde à 75m au large de Pointe-Noire, le Congo a renoué avec la croissance en 2018.

Page 9: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

/ 9

Si le pétrole reste le principal créateur de valeur au Congo, le secteur primaire est également composé d'autres éléments. Le bois, les rondins d'eucalyptus et le sucre de canne peuvent se targuer d'occuper une place dont l'importance est appelée à croître à l'avenir.

Secteur secondaire Dominé par l'industrie du pétrole, le secteur secondaire se com-pose des activités des industries manufacturières, de l'électri-cité, gaz et eau pour le secteur pétrolier ainsi que le secteur du bâtiment et travaux publics. A côté de ces industries, on compte quelques usines dans le textile, l'agroalimentaire, la chimie et le secteur des biens d'équipements.

Secteur tertiaireHub maritime, ferroviaire, fluvial et routier, le Congo bénéficie d'une position géographique centrale qui fait de lui un pays de transit offrant l'accès à deux communautés économiques régio-nales, la CEMAC et la CEEAC (zone de libre échange d'environ 174 millions d'habitants).

Malgré la taille de son territoire, le secteur agricole n'exploite que peu la richesse de terres du pays. Seuls 2% des 10 millions d'hectares cultivables sont exploités. Pourvoyeur d'emplois pour 40% de la population active, il ne contribue qu'à raison de 5% au PIB et de 1 à 2% aux exportations.

Le mode d'exploitation hanté est principalement celui de l'agri-culture familiale, faiblement productif et cultivant en moyenne moins d'un hectare. Les principales productions vivrières sont le manioc, les bananes plantain, le tarot, les céréales, les haricots, les arachides, la pomme de terre. Les grandes cultures indus-trielles sont la canne à sucre et l'eucalyptus.

La filière bois est le second poste à l'exportation du Congo. La forêt congolaise couvre plus de 20 millions d'ha soit près de 60% de la surface du pays.

LE SECTEUR HALIEUTIQUE

Le Congo possède une façade maritime sur l'Atlantique Sud longue de 169 kilomètres ainsi qu'un vaste réseau de cours d'eau constituant la cuvette congolaise. Le pays compte une dizaine de grandes rivières ainsi que deux grandes fleuves, le Congo et le Kouilou-Niari. Le Congo a mis en place une Zone Economique Exclusive qui s'étend sur environ 60.000km2. Le potentiel halieu-tique, assez mal connu, serait d'environ 84.000 tonnes.

LE RÉSEAU FERROVIAIRE

La voie ferrée exploitée par le CFCO (Chemin de Fer Congo Océan) est de 510 km et compte 48 gares. La réhabilitation de la ligne ferroviaire Brazzaville/Pointe-Noire progresse dans le cadre d'un plan d'urgence mais n'est pas encore finalisée.

LE PORT DE POINTE-NOIRE

Le port de Pointe-Noire, situé sur la côte atlantique, est l'un des plus importants en eaux pro-fondes et l'un des plus impor-tants dans le Golfe de de Guinée. Les conditions océaniques et climatiques font du port de Pointe-Noire un port facile d'accès. Il sert de plateforme de transbordement pour toute la sous-région.

Depuis 2009, le groupe Bolloré est adjudicataire de la concession du terminal à conteneurs du port pour une durée de 27 ans. Le groupe français a consenti des investissements afin de renforcer les équipements, améliorer les quais et ren-forcer la cadence. Les différents travaux entrepris ont per-mis une augmentation de volume de 250.000 conteneurs en 2009 à 700.000 en 2016.

Grâce à la mise en place d'un corridor Pointe-Noire/Brazzaville-Kinshasa, les importateurs de la RDC peuvent désormais recevoir leur marchandise en peu de temps via le Port autonome de Pointe-Noire.

Les conditions favorables, le vaste programme ainsi que la stabilité sont d'autant de facteurs encourageant l'investisseur belge à re-examiner ce pays... sous un autre angle.

Pour une présentation complète de la constitution de l'économie au Congo et avec le détail par secteur

economie.gouv.cg/fr/présentation-de-léconomie-congolaise

Page 10: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

8 / RÉPUBLIQUE DU CONGO

POURQUOI INVESTIR EN RÉPUBLIQUE DU CONGO

Position géostratégique, infrastructures et transports, abondance des ressources, Zones Economiques Spéciales, mesures d'incitations fiscales... nous vous présentons ci-dessous huits bonnes raisons de vous intéresser de plus près au Congo.

1. HUB ET CORRIDOR D'ACCÈS, AU COEUR DE L'AFRIQUE CENTRALE

Doté d'une façade maritime sur l'Atlantique Sud de 169 km de long, le Congo bénéficie d'une position géo-stratégique qui inté-resse ses voisins notamment à cause du Port en eaux profondes de Pointe-Noire. La République Centrafricaine, le Cameroun et le Gabon s'en servent comme voie de désenclavement.

Le chemin de fer Congo Océan relie les deux grandes villes du pays et les ports maritime et fluvial qui jouent un rôle crucial dans la chaîne nationale des transports. La destruction de deux ponts en 2016 avait rendu la voie ferrée inexploitable.

La circulation sur le fleuve Congo-Oubangui, navigable toute l'année, est essentiel au transport de marchandises entre Brazzaville, le nord du pays, la République Centrafricaine et la République Démocratique du Congo. Ce dernier consti-tue la seule alternative à la route sur l’axe Congo Brazzaville/ République Centrafricaine.

Par ailleurs, un réseau de routes d'intégration sous régionales relient le Congo au Cameroun, au Gabon et l'Angola : la route Ketta-Sembé-Souanka-Ntam : la route Obouya-Boudji-Okoyo-Lékony, la route Pointe Noire-Ndzassi-frontière Angola.

Aéroport

Route Principale

Gare

Chemin de fer

Port

2. L'ABONDANCE DES RESSOURCES NATURELLES

Les réserves de pétrole atteignent 1,7 milliard de barils et la production est assurée pour les 25 années à venir. A côté de ces réserves impressionantes, le Congo compte 130 milliards de tonnes de réserves de potasse, des réserves en fer, étain, uranium, phosphate, calcaire, zinc, plomb, cuivre, manganèse, or, argent, diamant, grés bitumeux et géométraux.

Le potentiel hydroélectrique est estimé à 14.000 MW même si l'accès à l'électricité est encore faible, dû à l'insuffisance des investissements. Actuellement, la production d'électricité est assurée par les centrales hydroélectriques et thermiques, l'éner-gie solaire et la biomasse. Dans le souci d’accroître la production de l’électricité, le gouvernement envisage la construction de nouveaux barrages et l’utilisation d’autres sources d’énergie comme le solaire. Les partenariats public/privé en la matière sont encouragés. Les projets en cours dans le secteur de l’électricité sont le barrage hydroélectrique de Sounda (plus de 600 MW) au sud, les barrages de Nkouembali (150 MW) et de Chollet (plus de 600 MW) au nord du pays, ainsi que ceux d’extension de la production du barrage du Djoué et de la Centrale électrique du Congo (CEC).

RÉPUBLIQUE DU CONGO

Page 11: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

/ 9

3. L'ACCÈS À UN MARCHÉ DE PLUS DE 180 MILLIONS DE CONSOMMATEURS

Les entrepreneurs s'établissant au Congo ont accès au marché intérieur du Congo, mais aussi à celui de la CEMAC. , repré-sentant 51 millions de consommateurs, et de la CEEAC , représentant 130 millions de consommateurs. En outre, la proxi-mité géographique de Kinshasa, séparé de Brazzaville par le fleuve Congo, offre un accès direct à un marché de 77,3 mil-lions de consommateurs.

Tchad

Cameroun

Angola

R é p u b l i q u e Démocratique Du Congo

CEMAC :Communauté économique et monétaire de l'Afrique Centrale (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad). Elle a une superficie de 3 020 144 km² pour une population estimée à 51 millions d'habitants.

CEEAC :La Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), créée en octobre 1983 et son Secrétariat Général mis en place en janvier 1985, compte actuellement 11 États membres. Elle a une superficie de 6 640 600 km² pour une population estimée à 130 mil-lions d’habitants.

4. UN CADRE LÉGAL ET RÉGLEMENTAIRE NON DISCRIMINATOIRE

Les investisseurs peuvent créer une entreprise au Congo-Brazzaville quelle que soit leur nationalité ou lieu de rési-dence. L'enregistrement de l'entreprise au Congo Brazzaville se fait dans un délai maximum de quarante-huit heures. Les inves-tisseurs étrangers n'ont pas besoin de partenaires Congolais pour démarrer une entreprise au Congo. Il existe des accords bilatéraux et multilatéraux de protection des investissements. Un guichet unique permet aux entreprises d'avoir un seul point de contact pour accomplir toutes les formalités. L'Agence pour la Promotion des Investissements reste toujours disponible pour toute question supplémentaire.

5. DES MESURES D'INCITATION FISCALES

La Code des Investissements prévoit des régimes privilégiés et des mesures d'incitation pour les entreprises.

Quatre mesures d'incitation existent; l'incitant à développe-ment de la production, au réinvestissement des bénéfices, à la recherche et à l'innovation technologique, à l'implantation en zones économiquement moins développées et l'incitant à l'exportation.

Ces mesures d'incitation consistent principalement en l'appli-cation d'une exemption de taxation pour le réinvestissement des bénéfices, d'un taux réduit à 15% sur l'importation sur les équipements et l'exonération de la TVA et de la TIT pour le développement de la production, de la déduction fiscale d'un tiers des frais engagés pour la mise au point de l'innovation.

6. LA CRÉATION DE QUATRE ZONES ECONOMIQUES SPÉCIALES

Point d'orgue du Programme National de Développement, la création des quatre Zones Economiques Spéciales devrait créer des emplois directs et indirects mais aussi et surtout de nou-veaux pôles urbains dans les régions de Oyo/Ollombo, Pointe-Noire, Ouesso et Brazzaville.

Guinée Équatoriale

GabonCentrafrique

République Du Congo

Découvrez le détail des Z.E.S. sur notre site web : www.cblacp-press.be

7. AMÉLIORATION CONTINUE DU CLIMAT DES AFFAIRES

Cherchant à améliorer son attractivité auprès des investisseurs étrangers, le Congo-Brazzaville veille à améliorer le climat des affaires. Création d'un guichet unique, réduction des coûts administratifs, rationalisation des procédures administratives, commerciales et de création d'entreprises sont certains atouts que compte le pays. Elles sont toutes recensées dans le guide de l'investisseur électronique.

8. PLAN NATIONAL DE DÉVELOPPEMENT 2018 - 2022

Adopté en juillet 2018, le Plan National du Developpement (PND) présente de nombreuses opportunités pour réaliser des investissements intéressants.

Page 12: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

10 / RÉPUBLIQUE DU CONGO

LE GUIDE ÉLECTRONIQUE DE L'INVESTISSEMENT

Un nouvel allié pour la facilitation des investissements en République du Congo a été présenté le 24 janvier 2018 à Brazzaville. La nouvelle plateforme électronique regrou-pant l'ensemble des informations fiables sur le Congo est une véritable mine d'or d'informations pour les investisseurs potentiels.

Le guide se présente sous la forme d'un site Internet, portail, recensant l'ensemble des informations sur les procédures et formalités liées à la gestion des entreprises, au service des douanes, des impôts, du foncier, aux mesures incitatives à l'in-vestissement ainsi qu'aux régimes d'investissement privilégiés. Les facteurs de production sont également décrits de manière honnête et claire, en citant l'électricité, l'eau et l'assainissement, les télécommunications, les infrastructures de transports et les autres coûts, ce qui donne un aperçu de la réalité du terrain.

Des témoignages d'entrepreneurs se mêlent à une estima-tion des coûts moyens salariaux, des coûts des transports, des loyers, des prix moyens de biens de consommation... tout cela dans l'optique de permettre aux investisseurs d'éta-blir un business-modèle avant même de se rendre sur place.

Une banque de données contenant l'ensemble des services gouvernementaux, des entreprises étatiques et des Chambres de commerce est accessible. Les compétences de chaque organe ou acteur y sont décrites ainsi que les coordonnées postales, télé-phoniques et mail.

Enfin, des opportunités d'investisse-ment concrètes sont présentées tant dans le domaine de l'agriculture et de l'agro-alimentaire, du tourisme, du domaine minier et pétrolier, de la forêt, du secteur financier et de l'énergie.

Pour la directrice générale de l’API, Annick Patricia Mongo, cette plateforme dispose des informations pertinentes qui per-mettent « à ceux qui sont à l’extérieur de savoir ce qui se fait exactement dans notre pays ». Elle rend disponible des infor-mations fiables, crédibles et certifiées par les Nations Unies à travers la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), dont les experts ont participé à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la diffusion des données et l’interview des investisseurs installés au Congo.

L’administrateur chargé des affaires économiques de la CEA, Joseph Baricako, a fait savoir que le Congo était le premier pays d’Afrique Centrale à se doter de cette plateforme électronique.

Selon lui, en effet, le guide électronique de l’investissement au Congo est le fruit de la collaboration entre ce pays, son insti-tution et la Cnuced.

La plateforme doit augmenter l'attrait des investisseurs pour le Congo à un moment où le pays a décidé de diversifier son économie afin de diminuer sa dépendance au secteur pétrolier. Evolutive, elle est appelée à s'adapter aux besoins des investis-seurs au travers de feedbacks interactifs et directs.

Avant le Congo, les deux organisations onusiennes ont contri-bué à la réalisation des guides électroniques des investisse-ments de plusieurs pays d’Afrique francophone et anglophone, parmi lesquels le Burkina Faso, le Benin, le Nigéria et le Rwanda.

L'IGuide offre une solution pour la mise à disposition d'infor-mations actuelles, pierre d'achoppement récurrente des gou-

vernements. Les informations sont centralisées et la logique du guide est celle du terrain. La CNUCED et la CEA, fortes de 20 ans d'expériences, orga-nisent des formations et des événe-ments afin de former les membres des autorités, partager leurs expériences et améliorer le produit.

L'agence pour la Promotion et l'Inves-tissement a été créée en 2014 et a pour

mission de mettre en oeuvre la politique du gouvernement en matière d'investissements au travers de la promotion et faci-litation des investissements privés, de contribuer à l'améliora-tion des affaires et de concevoir et promouvoir une image de marque afin d'attirer les investisseurs au Congo.

Le guide électronique de l'investissement est accessible sur l'adresse Internet :www.theiguides.org/public-docs/guides/congo

Découvrez la plateforme en vidéo sur notre site web : www.cblacp-press.be

Lors de la présentation officielle, le Ministre congolais de l'Economie,

de l'industrie et du portefeuille public, Jean Raymon Dirat a confié vouloir renforcer l'attractivité des

investissements grâce au guide électronique.

Page 13: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

/ 11

OPPORTUNITÉS ÉCONOMIQUES AU CONGO

La position géographique du Congo et son adhésion aux communautés économiques de la CEEAC et de la CEMAC offrent certes un très vaste terrain de jeu aux investisseurs potentiels. Le marché intérieur du Congo présente de belles opportunités à réaliser, surtout au moment où le pays fait de la diversification de son économie une priorité et offre de nombreuses facilités pour les saisir.

PÉTROLE & HYDROCARBURES

De nouveaux permis de recherche sont actuellement dispo-nibles dans le basin côtier avec huit sites identifiés en mer libre, mer profonde et mer très peu profonde pour une superficie totale de 43 300 km2 et du bassin de la Cuvette avec cinq sites identifiés (Koba, Mbesse, Moloko, Mboto et Ntsinga) pour une superficie totale de 110.623 km2.

MINES

Doté de ressources minières importantes, le développement du secteur minier est depuis 2009 un des axes prioritaires de la diversification de l’économie congolaise. Cet intérêt pour le secteur se traduit par l'octroi d'une centaine d’autorisations de prospection, 42 permis de recherche et 14 permis d’exploita-tion. Dans le domaine du fer, l’ensemble des projets pourrait permettre d’atteindre une production de 100 millions de tonnes de minerais de fer par an en dix ans. Le Congo pourrait par ailleurs devenir un acteur mondial de la production d’engrais, en produisant annuellement 3 millions de tonnes de potasse et 4 millions de tonnes de phosphate.

Découvrez d‘autres opportunités sur notre site web : www.cblacp-press.be

Mission économique multi-sectorielle au Congo - 2019

La République du Congo accueillera une mission écono-mique multi-sectorielle belge dans le courant de l'année 2019. La délégation, composée de chefs d'entreprise, entrepreneurs, se rendra dans les deux capitales éco-nomiques du pays, Brazzaville et Pointe-Noire. La mis-sion sera organisée par Hub-Brussels Invest & Export, en collaboration avec la CBL-ACP, l'AWEX et la CCW. Les acteurs seront reçus par les différentes autorités et Chambres de commerce locales qui leur présenteront les opportunités et organiseront probablement des ren-contres B2B.

Si un nombre important d'informations doivent encore être précisées à l'heure de la clôture de cette édition, il est évident que la mission s'inscrit dans la prolongation des nouvelles opportunités à saisir présentées dans le cadre du Programme National de Développement qui vise la diversification de l'économie congolaise afin de réduire sa dépendance au secteur pétrolier.

La secrétaire d'Etat bruxelloise au Commerce extérieur, Cécile Jodogne, devrait accompagner la mission écono-mique. Lors de la mission princière en Côté d'Ivoire, elle confiait que :

L'ensemble des pays francophones etfrancophiles représente 16 % du PIB mondial. La franco-phonie économique peut offrir des opportunités pour ceux qui souhaitent développer des activités commer-ciales dans cet espace.

La CBL-ACP communiquera tous les détails de la mission multi-sectorielle aux membres dès qu'ils seront dispo-nibles. Vous pouvez par ailleurs toujours consulter le site Internet de la Chambre www.cblacp.eu ou appeler Didier Verhelst au 02 512.99.50 pour toute information supplémentaire.

AGRICULTURE ET AGRO-INDUSTRIE

L'agriculture et l'agro-industrie bénéficient de conditions géo-graphiques et météorologiques idéales au Congo. De nom-breuses opportunités existent dans le développement de cultures de rente (cacao, huile de palme), élevage de bovins, ovins, caprins, porcins et volaile, la construction et gestion d'abattoirs, la production et transformation de fruits, la créa-tion, le montage et l'entretien d'engins et matériaux agricoles, la création de sociétés spécialisées dans la production des semences améliorées, l'aliment de bétail et d'engrais, le sou-tien à l'élevage bovin et le transport et conditionnement de produits agropastoraux.

Le secteur financier représentant 11 banques et 7 compagnies d'assurance présente d'autres possibilités tandis que le secteur de l'énergie offre également des possibilités de construction de barrages hydroélectriques et d'infrastructures pour les énergies renouvelables.

Page 14: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

NEW HUBSAFRICA

> 50 Tech Hubs

20 - 49 Tech Hubs

10 - 19 Tech Hubs

5 - 19 Tech Hubs

1 - 4 Tech Hubs

No active Hub

TOP 5 ECOSYSTEM CITIESBy number of Active Tech Hubs

A C T I V ETECH HUBS

442

5 COUNTRIES

Lagos - 31 HubsCape Town - 26 HubsNairobi - 25 HubsCairo - 23 HubsAccra - 16 Hubs

45%South Africa, Nigeria, Egypt, Kenya, Morocco, totalise over 45% of all hubs

ZIMBABWE13

TUNISIA

EGYPT

KENYA

UGANDA

SOUTH AFRICA

NIGERIA

GHANA

IVORY COAST

SENEGAL

MOROCCO 25

12

13

24

55

59

16

30

34

17

Source : https://www.gsma.com/mobilefordevelopment/wp-content/uploads/2018/03/Africa.pdf

Special thanks to Alain Heureux - Brussels Creative - Creative Ring

Page 15: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

Focus START-UPS & DIGITAL HUBS

Page 16: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

THE RISE OF DIGITAL HUBS & START-UPS

14 / START UP

The digital economy has changed the world. In Africa, the arrival of mobile phones was a booming revolution, connect-ing the continent in a way that was never achieved before. A few years later, tech-start-ups are becoming an important part of the economic ecosystem and changing lives by solving major daily problems in vast areas such as agriculture, health, rural electrification, education. At the source of the innovation lies a bottom-up approach that saw many start-ups evolve in a pos-itive environment induced by tech-hub incubators1 all over the continent. In 2017, a massive investment in venture capital of 560 million in 2017 took place, representing an increase of 53% compared to 2016. The disruptive innovation movement led by African start-ups is only just getting started.

EMERGENCE OF DIGITAL HUBS

Before mobile phones, being connected was an expensive and inaccessible luxury. The arrival of these devices opened a world of opportunities and was a revolution. Africa jump started its digital economy thanks to the mobile devices. The adventure started it Kenya, that could be considered as the founding father of the digital economy, solving societal problems and paving the way for the emer-gence of digital hubs. The arrival of M-PESA, a solution that made payments through mobile phone pos-sible by sending text messages changed the economy and paved the way for further innovations. During the unrest following the pres-idential elections in 2007, new tech-nological innovations took place and led the way to the creation of tech hubs2. The movement spread rap-idly across the continent and today, the three major players of the digital economy in Africa are South-Africa, Kenya and Nigeria - fol-lowed by Egypt, Rwanda, Ghana, Uganda, Senegal, Morocco and Cameroon.

Tech hubs played a major role in the appearance of this digi-tal economy by providing affordable shared office space, fast

internet access, access to reliable electricity supply. They also organized and connected their users with conferences, work-shop, classes and tech events. Before 2007 and the mobile revolution, tech hubs were practically inexistent in Africa. The first tech hubs attracted so many people that they quickly needed to be enlarged. Their increasing amounts over time is astonishing; in 2012, they were 70 hubs acording to Afrilabs, in 2014 173 hubs (World Bank), in 2016 the GSMA said there were 314 hubs and finally then 442 in 2018. The hubs are present in all major cities and there is no doubt that there will soon be over 500 hubs. The role is central in igniting start-ups; they boost the creativity of the entrepreneurs and are the first point of contact for foreign investors. In Nairobi, leading by example, the iHub proudly states that 150 ideas that sparked in the incubator became businesses.

While tech hubs can be found all over the continent, a few coun-tries stand out. South Africa has the most hubs, peaking at 59, second comes Nigeria with 55, then Egypt 34, Kenya with 30 and Morocco with 25. The GSMA also rated the top 5 ecosys-tem cities by number of active tech hubs as follow: Lagos (31), Cape Town (26), Nairobi (25), Cairo (23) and Accra (16). The average age of the tech hubs is 5 years.

IHUB

The Kenyan iHub in Nairobi is seen as a pioneer tech hub, helping entrepreneurs connect with funders. Google has just awarded 150.000 USD to the hub to expand its operations. Over 150 companies sparked in this place created in March 2010 by Erik Hersman, blogger, TED fellow and entrepreneur. It focusses on early stage entrepreneurs, web and mobile phone programers, designers and researchers.

Amongst its main successes is M-Farm, a mobile phone ser-vice that delivers real-time information to farmers on current market prices, weather alerts and agro-suppliers in their area. M-Farm enables farmers to carry out a cost-benefit analysis before deciding where to sell their products, with voice controls in both English and Swahili.

Read about the World Bank Digital Economy for Africa inititiative‚ DE4A‘ on our website: www.cblacp-press.be

1 For more informations : Samir Abdelkrim - Start-ups Lions2 Please read our article on Kenya and the Silicon Savannah for details on the emer-gence of the digital economy in Kenya

Page 17: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

/ 15

CO-CREATION HUB - NIGERIA

Referred to as Cc-Hub or the HUB, it is located in Yaba, a district of Lagos. The hub was launched in 2010 as a social innovation centre, aiming to accelerate the application of social capital and technology for economic prosperity. It engages a community of progressive stakeholders who bring their creativity and knowl-edge to play in co-creating solutions to social challenges faced by Nigerian citizens. Cc-Hub was praised by Mark Zuckerberg during his visit to Nigeria in August 2016.

CcHub is supporting Budgit, an online platform that uses info-graphics to make the Nigerian government budget easier for citizens to read and understand. The platform was born out of the Hub’s training series, which focused on good governance.

MEST - CAPE TOWN, LAGOS AND ACCRA

Founded by the CEO of the Meltwater group, Jorn Lyseggen in 2008 in Ghana, The Meltwater Entrepreneurial School of Technology (MEST) and MEST Incubator provides training, seed investment and mentorship for the entrepreneurs. MEST offers the candidates a fully sponsored, intensive 12 month training program. Entrepreneurs-in-Training (EITs) are sourced from top graduates in Ghana, Nigeria, Kenya, South Africa and Ivory Coast.

The Digital Economy is already a fact in many countries and some have already set their targets, such as Senegal which aims to have 10% of its GDP made of digital economy by 2025.

The financing of the hubs and the start-ups is mainly gained through crowd funding and investors. Most hubs adopt a mixed financing system, including a pay-for-co-working space. According to GSMA, over 50% of all hubs resort to public or cor-porate partnerships. Mobile operators support or run over 14% of the active tech hubs in Africa; MTN supports 12 active hubs, Orange, 9, Vodafone, 7 and also launch incubator programs.

Interest has also emerged in Europe, with an economic mis-sion organised by Startups.be, an association representing and helping start-ups in Belgium, accompanied by Belgian Minister for Digital Affaires, Alexander De Croo. The mission took place March 20-24 and saw a delegation of 40 representatives of start-ups and NGOs selected by Close The Gap and Startups.be pay a field visit to Kenyan Startups Andela3, M-KOPA4, tech incubator Nailab as well as the Waste Electrical and Electronic Equipment Recycle Centre. The focus of the mission to the Silicon Savannah was on fintech, cleantech and agritech. A new economic mission will be held in 2019 heading to Nigeria from February 12 to 16.

The most promising element of the movement of the digital economy may be the promises of jobs it will create, the inclu-sive economic growth, the innovation and growth creation... but above all, what will be remembered, is the amount of soci-ety challenges solved, creating a better quality of life for all African citizens.

3 Funded by the Chan-Zuckerberg Foundation 4 See our article on startups success-stories

0

500

2012 2014 2016 2018

EVOLUTION OF THE HUBS IN AFRICA

TOP 5 ECOSYSTEM CITIES

LAG

OS

CA

PE T

OW

N

NA

IRO

BI

CA

IRO

ACC

RA

MOBILE OPERATORS TECH HUBS

MTN

OR

AN

GE

VOD

AFO

NE

31 26 25 23 16

12 9 7

Page 18: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

16 / START UP

5

Africa may be the continent of the future, but technology is the future. Undoubtedly, the advancement and development of NTIC will change and impact economies throughout the continent thoroughly. This silent revolution has been going for quite a few years.

Today, over 442 tech hubs have sprung up and are contrib-ute to the stupendous growth of technology entrepreneurs. The origins of Africa's tech movement can be traced back to Kenya and its capital Nairobi.

The emergence of the Silicon Savanah starts in 2003 when M-Pesa, a mobile money transfer service was concieved in London by Nick Hughes, Head of Social Entreprises at Vodafone one of whose group partners was Kenya's mobile phone car-ries, Safaricom. Four years later, Safaricom rolled out massively in Kenya and M-Pesa rapidly became very popular amongst the unbanked. Gone is the need to carry money thanks to this text message money transfer system, a major security enhancement.

More lives were changed thanks to technology during the dis-puted 2007-2008 presidential elections: Ushahidi which means to testify in swahili. This geo-mapping software was used to map violence and has since evolved into an open software that allow environmention issues, elections and human rights abuses to be mapped over 159 countries and 31 languages. Furthermore, BRCK was launched by Ushahidi, a device allow-ing rural and urban areas to be connected without counting on cable connection or electricity.

The story of Ushahidi inspires many similar experiences throughout the world and its founders create iHub in 2010. This globally recognized organization is deeply routed in the local tech innovation culture and counts over 15 000 members on a day-to day.. It has been the main catalyst for regional tech acceleration and a role model for tech hubs across emerging markets. It nurtures the best innovation and entrepreneurship ecosystem, constantly challenging and influencing technolo-gy, able to be replicated across the continent. Over 152 com-panies have formed out of the iHub since the launch.

In 2010, the completion of the East Africa Marine Systems un-dersea fibre optic cable drastically improves broadband in East Africa. The project was carried by Bitange Ndemo, Permanent Secretary in the Ministry of ICT who imagined Kenya becoming a regional ICT hub.

That same year, three women decided to change the lives of thousands of farmers by launching M-Farm at the iHub, grant-ing real time information about market prices and where to buy and sell their supplies. President Obama travelled to Nairobi in July 2010 and called the project an inspiring hope for the country, confirming the country's role as fast emerging global business hub. An aspiration that was confirmed through the creation in 2013 of Kenya's own fully fledged ICT Authority. Since then, other hubs quickly emerged, such as Nailab, m:lab or other such as 88 Mph who really help entrepreneurs make their startup happen.

KONZA TECHNOLOGY CITY, FLAGSHIP OF KENYA VISION 2030

Initiated in 2008 and in construction since 2013, the future Konza Technology City is a 14,5 billion dollars project to build a new city inteded to be an IT Business hub, popularly renamed “Africa's Silicon Savanah”. Located on the south-east of Nairobi on the way to the city of Mombasa, the site will be a 5000 acres city and is a part of the Vision 2030 project, improving infra-structures nation wide. The entire city will take up to 20 years to build and will be located about 60km outside of Nairobi. The city wants to attract business process outsourcing, soft-ware development, data centres, disaster recovery centres, call centres and light assembly manufacturing industries. A uni-versity campus focused on research and technology as well as hotels, residential areas, schools and hospitals will also be built. The city's objective is to rapidly provide 20.000 IT jobs and a total of 200.000 by 2030.

THE SILICON SAVANNAHKenyan epicentre of African innovation

Discover Konza online: www.vimeo.com/58618218

Page 19: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

/ 17

The country is relying on the ICT sector and indeed Konza City will play a critical role in building a knowledge-based economy that will shift the current industrial development path towards innovation where creation, adoption, adaptation and use of knowledge will drive economic growth. H.E. Joe Mucheru , ICT Cabinet Secretary, Kenyan Government (2016)

Page 20: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

18 / START UP

INSPIRING START-UP SUCCESS-STORIES IN AFRICA

Millennials dream about becoming one of them, businessmen and women talk about their business model... start-ups have changed the traditional method of development of businesses. Rapid and exponential growth, disruptive innovation, easy duplication process... In Africa, start-ups are inspiring many entrepreneurs and changing lives.

AGRICULTURE

M-FarmThe focus of many African countries is set on developing agri-culture through industrialisation and improving the production methods. Rightly so, as populations will continue to expand. Fortunately, Africa has great weather conditions and over 60 percent of the world's unused arable land. According to the United Nation's Africa's agribusiness industry in expected to be worth $1 trillion by 2030. M-Farm in Kenya, as explained in our article on Tech Start-up Hubs, is a perfect example of how to create a better income for farmers.

Farmerline, Amazon for farmers Over half the active population of Ghana works in the agricul-ture sector. Without access to the right information, advice and resources, agriculture is difficult. Connecting farmers to the right information, markets and services to improve agriculture so that farmers have better income, that is the mission of the Founders of Farmerline. Collecting data and disseminating it through mobile technology (voice messages in local languages), the platforms send out good practices for farmers, weather reports and key information on market trends to over 200.000 farmers. Farmers can also map their parcels, manage their live-stocks and cat-alogue of products and pay the users through mobile money. The aim of the platform is to become an “Amazon for Farmers” on & offline where access to products & farmers is quick. The platform wants to contribute to decrease Africa's dependence on international aid and invite the youth to embrace a new eco-nomic system. The King Baudouin African Development Prize was awarded to three start-ups, amongst which Farmerline, rep-resenting a prize of 75.000 euros. The company has attracted more than 4.4 million Ghana cedi (1 million USD) in overseas investment. The company's growth is however largely driven by revenues from business clients. The next adventure is already set: getting to one million users by 2020.

Releaf, the digital industrial revolution Connecting buyers to sellers of agricultural products to good customers in Nigeria -and establishing trust between them- is the mission of Relief. In the start of 2018, it counted some 600 active users, 100 connections and 600 companies on the plat-form. It was launched in August 2017 and raised $120.000 from the incubator YCombinator -based in Silicon Valley- thanks to its founders Isiah Udotong, Ikenna Nzewi and Uzoma Ayogu. With the platform now publicly available, Releaf hopes to on-board 20,000 businesses over the next 12 months.

Hello Tractor, the uber for tractorsIn Nigeria, agriculture is still lacking the correct equipment's to allow small farmers to be able to cultivate the land correctly. Hello Tractor, is an answer to that. This start-up offers a low cost, user friendly alternative to farmers who can't afford to buy an engine but would still like to be able to cultivate their land correctly. The country's federal government, which is the major supplier of tractors, can only meet four percent of their requirements. Africa has less than 50 agricultural tractors per 100 square kilometres of arable land, according to the Food and Agriculture Organisation. These micro-tractors have an affordable cost of $4.000 and a tailored-made solution for their financing. The engines are rented out through an app to farmers who can easily book them through an SMS and pay through

Website : www.farmerline.co

Website : www.mfarm.co.ke

Website : www.releaf.ng

Page 21: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

/ 19

their mobile. Once the rental period is finished, the payment is automatically transferred to the owner. The Nigerian gov-ernment, through a public-private partnership, plans to bring 10.000 new Hello Tractor-equipped tractors to Nigeria over the next five years. The concept has now expanded to Kenya where a project-pilot has been launched in 2018.

RETAIL & DELIVERY

Sokowatch, supply chain through SMSThere are over 10 million informal shops across Africa that regu-larly face challenges getting their suppliers to deliver when they need it, in small quantities and with insufficient financial means to be able to sustain their commerce. Sokowatch brought a solution to that problem in 2013 by increasing the availability of everyday consumer goods by allowing the shops to place orders from different international suppliers at any time through SMS. The system then processes these orders and distributes them to the shops within 24 hours through it local delivery agents. The users of the platform save on transports costs and minimize lost sales which can, according to the platform, account for up to 20% of business cost. A partnership with major brands such as Unilever, Proctor & Gamble, METL Group and many others allows the start-up to offer this solid system. It has known a sky-racketing success, now already supplying over 5.000 shops

in Nairobi. The service has been extended to Dar es Salaam and quickly hit 1.000 clients within the first three months. Future openings are foreseen in Mombasa, Kampala and Kigali. At the end of July 2018, Sokowatch announced the close of a 2 mil-lion USD seed round led by 4DX Ventures, with Village Global, Lynett Capital, Golden Palm Investments and Outlierz Ventures.

Tupuca, the african deliverooThe solution created by 4 millennials who founded the platform connecting costumers and restaurants in 2015 through their smartphone. The company has over 120 restaurants signed up and more than 30.000 users. Adding pharmaceutical delivery and groceries to their service, this start-up is now getting invi-tations from neighbours Congo and Mozambique to open fran-chises and replicate their business-model. Since its launch, two investors, US Businessman Rohit Daswani and a local restaurant owner, Pramod Asija invested 200.000 USD.

ENERGY

Access to energy remains an important challenge in the dif-ferent African countries. While access to electricity in urban areas is often more easy, rural areas more often face numerous

Website : www.releaf.ng

Website : www.sokowatch.com

Website : www.www.tupuca.com

Page 22: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

20 / START UP

challenges. Solar energy, nano-networks of electricity and solar lamps are amongst the most innovative start-ups changing daily life and mixing Fintech with energy systems.

M-Kopa, the mobile solar energy kitOffering off-grid electricity solutions in Kenya to over 600.000 homes thanks to solar panels connected with a battery to pro-vide electricity all day-long, M-KOPA is a true success-story in Kenya. Founded in 2011 by Nick Hughes, Chad Larson and Jesse-Moore, the start-up could benefit from their experience of setting up M-Pesa at Vodfone. Success came quick: by 2015, the company had made over 40 million dollars of revenue The system is easy: customers pay a deposit of 35 USD to take the solar system home and pay a daily amount, approximatively 0,50 USD through the M-PESA money transfer app. After a year, the system is paid off and they own it, getting free electricity all day long. Thanks to this system, the dangerous use of kerosene lamps to light homes is slowly starting to be history. In February 2018, M-Kopa got 10 million USD in funding from FinDev Canada in a new funding round led by the shareholders and manage-ment. The product is sold in Kenya, Tanzania and Uganda.

SERVICES

VConnect, one click away from the best local supplierOffering a solution to hire professionals you can trust, VConnect matches its customer needs with available suppliers. According to the company it can take up to five days to find a supplier and has over one million businesses logged, bringing that time down considerably. The way it works is easy, the users ask for a specific service, VConnect will consult its database and get the best quotes, presenting them to the user who can then choose between 3 suppliers. It was described by Forbes as one of the hottest tech start-ups of Africa.

Market by VConnect, a service marketplace where trusted business owners can find and connect with real customers, was launched on June 23, 2018. The service allows business owners to find and shop for customers with an option to pay for one customer or pay for a package plan. Simultaneously, “Take a Pledge” was introduced, a system to verify the identity of all businesses registered on Vconnect to promote trust and security.

VConnect has some solid partners to ensure a quality service. Truecaller, a global telephone directory with an integrated caller ID partnered up with the firm to integrate VConnect's database. Mastercard has also partnered with VConnect to offer a mobile payment solution, increasing the ability to have fast, secure and cashless transactions.

Website : www.m-kopa.com

Website : www.vconnect.com

Discover more start-ups on our website in the health, energy and education sector : www.cblacp-press.be

Page 23: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

/ 21

PERSPECTIVES GOES DIGITAL !www.perspectives-cblacp.eu

ADVERTISE ON OUR WEBSITE

More articles, more info on the magazine and the CBL-ACP !

And more visibility for you !

@perspectivescbl @perspectives-cbl

[email protected]

Page 24: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

22 / TOURISM

LE TOURISME AU CONGO, PORTEUR D'AVENIR

Porte d'entrée de l'Afrique Centrale, située à cheval sur l'Equateur dans le Golfe de Guinée, la République du Congo étale ses atouts touristiques sur 1.500 km de large et 12 départements. Traversé par le fleuve Congo, frontière naturelle avec la République démocratique du Congo, le pays compte une trentaine de fleuves et rivières.

Issu des pygmées, la population s'est brassée avec d'autres peuples comme les bantous venus du nord. Au XVème siècle les colons portugais arrivèrent. La domi-nation française s'impose aux débuts des années 1890 pour se terminer en 1960. La langue officielle reste le français mais deux langues nationales sont cou-ramment parlées, le lingala au nord et le kikongo au sud. La religion principale est la religion catholique (environ la moitié), suivie de très près par la religion animiste.

La richesse du patrimoine naturel et la bio-diversité du Congo sont impressionnantes; le pays compte quatre parcs nationaux pro-tégés (Odzala-Kokkoua, Nouabalé-Ndoki, Conkouati-Douli et Ntokou-Pikounda) ainsi que neufs réserves naturelles (réserves de faune de Mont Fouari, de Nyanaga nord, de Tsoulou et de la Léfini, la réserve de la biosphère de Dimoneka, la réserve com-

munautaire du Lac Télé, les réserves de la Patte d'Oie et de Tchipounga, les sanc-tuaires de gorilles de Lossi et de Lesio Louna). Deux domaines de chasse sont également protégés : Nyanga sud et Mont Mavoumbou.

Le Parc Odzala-Kokkoua est le plus grand parc animalier du Congo: on y trouve des éléphants, des lions, des singes, des anti-lopes et des buffles.Toutes les espèces ou presque y sont représentées. Le meilleur moment pour visiter le parc est de juin à septembre ou de décembre à février, pen-dant les saisons sèches.

Au Nord du pays, le Parc National Nouabalé-Ndoki et la Réserve commu-nautaire du Lac Télé abritent également une population significative d’éléphants de forêts, de gorilles, de chimpanzés, de lions de forêts, de buffles, de panthères, et plus de 300 espèces d’oiseaux et bien d’autres petits mammifères. Dans la réserve de la Lésio-Louna/Léfini vivent en liberté totale gorilles de plaine, antilopes, potamochères, hippopotames, … Dans le département du Kouilou, le Parc National de Conkouati-Douli, qui s’étend de l’océan aux Monts du Mayombe, recèle de nom-breux singes et oiseaux.

Deux sites congolais ont été classés patrimoine mondial de l'Unesco : l'an-cien port d'embarquement des esclaves de Loango, site par lequel des millions d'esclaves ont été embarqués dans des bateaux et transportés directement pour les Amériques et le Domaine Royal de Mbé, ponctué d’anciens sites ayant abrité la capitale du Royaume Téké, situé à 200 kilomètres environ de Brazzaville.

Page 25: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

/ 23

Les voyageurs doivent obtenir un visa pour entrer au Congo dont il faut faire la demande auprès de l'Ambassade du Congo. La procédure peut prendre une dizaine de jours et doit être accompa-gnée du formulaire adhoc, d'un passe-port valable six mois après le retour, une copie de la carte d'identité ou de la carte de résidence, un certificat de bonne vie et moeurs, la preuve de la réservation du vol et une lettre de l'hébergeur local. Si vous cherchez à obtenir un visa d'affaires, il vous faudra par ailleurs obtenir une lettre d'invitation officielle de l'entreprise que vous allez visiter et une lettre de l'entre-prise que vous représentez.

Le climat est agréable toute l'année. La saison des pluies d'octobre à décembre, puis viennent 2 mois de saison sèche avant mars et avril et son lot de précipitations. Enfin, de mai à septembre c'est la grande saison sèche avec des températures plus modérées, de 18 à 25°, contre des chaleurs de 30-35° le reste de l'année.

Le Ministère des Affaires Etrangères assure que la sécurité est assurée dans l’ensemble du pays, à l’exception de la zone à cheval sur les départements du Pool et de la Bouenza qui ont connu au cours de ces derniers mois des combats opposant les forces de sécurité et les milices ninja.

Brazzaville, l'une des deux capitales éco-nomiques avec Pointe-Noire, compte plusieurs sites d'intérêt. Les marchés d'artisanat traditionnels et la basilique Sainte-Anne, construite au milieu du XXe siècle et ornée d'une flèche et d'un toit aux tuiles vertes. Plusieurs monuments et places rappellent les moments forts de l'histoire de la ville. En outre, il y a de nombreux musées

dont le Musée National du Congo qui est dédié à la sauvegarde du Patrimoine Culturel et Artistique Congolais. La capi-tale recèle aussi des marchés pittoresques et des vieux quartiers. Les amateurs de culture et d'art apprécieront la présence de nombreux sculpteurs, musiciens et peintres et de l'école de Poto-Poto, fon-dée par le français Pierre Lods en 1951 et qui a acquis une renommée mondiale. Le Festival Panafricain de musique de Brazzaville attire chaque année de nom-breux visiteurs.

Au bord de l'Océan Atlantique se trouve la seconde capitale économique du Congo, Pointe-Noire. Formée autour du petit vil-lage de pêcheur de Ndji-Ndji, cette ville est le siège de l'industrie pétrolière et abrite le Port autonome de Pointe-Noire. Elle propose une offre variée d'héberge-ments hôteliers aux nombreux d'hommes d'affaires qui s'y rendent. Parmi ses atouts, on compte la plage au sable fin, le golf et de nombreux loisirs nautiques.

L'Agence pour la Promotion et l'Inves-tissement l'admet elle-même, le sec-teur souffre d'entraves structurelles qui font obstacle à son développement : les sites touristiques sont peu valorisés, les moyens de transport sont rares et onéreux, les infrastructures d'héber-gement et de restauration sont très peu nombreuses hors de Brazzaville et Pointe-Noire et la main d'oeuvre est insuffisamment qualifiée.

Le tourisme n'en est pas pour le moins un élément vital pour l'avenir du pays et la diversification de son économie. Pour assurer son développement, le pays s'est doté d'un Plan Directeur du Tourisme Durable et souhaite voir le sec-teur contribuer à hauteur de 10% au PIB.

Différentes mesures ont été prises en ce sens, notamment la mise en place d'un système de classification hôtelière, la promotion de la destination et la formation des jeunes et des femmes aux métiers du tourisme.

De nombreuses opportunités d'inves-tissements existent, notamment l'amé-nagement des sites touristiques dont les parcs nationaux et le site des cataractes à l'embouchure du fleuve Congo/Djoue, la construction des infrastructures d'héber-gement conforme aux normes internatio-nales, l'exploitation d'agences de voyages, l'organisation d'événements culturels et artistiques, la construction d'un complexe touristique sur l'île Mbamou, la réhabi-litation de l'hôtel COSMOS, la création de l'Institut de Formation Touristique à Brazzaville et la création de parcs d'attraction et de loisirs à Brazzaville et Pointe-Noire.

UN PATRIMOINE NATUREL À PRÉSERVER

Douze pays d'Afrique Centrale et Occidentale se sont engagés en mars 2017 à préserver le bassin du fleuve Congo, deuxième poumon vert le plus important du monde après l'Amazonie. Le « Fonds bleu pour le bassin du Congo  » sera la structure qui chapeautera les projets en matière d'irrigation, d'environnement, d'exploitation forestière ou de piscicul-ture afin de préserver la biodiversité et veiller à la durabilité de l'écosystème et des ressources.

Porteur d'avenir, le secteur touristique congolais peut s'appuyer sur de nombreux atouts pour développer ses infrastructures et lancer un nouveau moteur de croissance pour l'économie congolaise.

La richesse du patrimoine naturel et la biodiversité du Congo sont

impressionnantes; le pays compte quatre parcs nationaux protégé

(Odzala-Kokkoua, Nouabalé-Ndoki, Conkouati-Douli et Ntokou-Pikounda)

ainsi que neufs réserves naturelles

Camp Mboko

Camp Nganga

Page 26: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

24 / ARTEMISIA

IDAY

QUI EST IDAY ?

IDAY-International asbl est un réseau composé de 19 coalitions nationales regroupant près de 600 organisations de la société civile africaine.

Le secrétariat basé en Belgique est le porte-voix de toutes ces organisations locales unies par un même but : contri-buer à une société où tous les individus, en particulier les jeunes, ont accès sans dis-crimination, à une éducation de base de qualité (initiation préscolaire, éducation primaire, alphabétisation fonctionnelle et formation professionnelle).

Sur place, les acteurs du changement ont spontanément rejoint le réseau IDAY pour avoir, ensemble, un poids plus important dans les discussions avec les autorités, un plus grand impact et pour développer des projets, capitaliser les expériences et les expertises. Ils ont une connaissance directe des problèmes locaux et qui leur permet d’apporter des solutions durables. En renforçant pas à pas leurs capacités depuis 10 ans, ils ont su construire un dialogue constructif avec leurs autorités gouvernementales. Les résultats obtenus montrent à quel point la manière dont IDAY réfléchit et agit, mène à des résul-tats concrets sur le terrain, catalyseurs de changements structurels et d’engage-ment réel des gouvernants.

POURQUOI AIDER L’AFRIQUE ?

L’Afrique est un continent plein de richesses en termes de culture, faune, flore, matières premières, etc. Pourtant comme le montre l’histoire récente, l’ex-

ploitation inéquitable de ces richesses est son fardeau. Aujourd’hui, l’Afrique est le seul continent où ni le nombre de pauvres, ni le nombre d’analphabètes ne diminuent.

Il est temps de mettre en place un contexte de vie décent porteur d’espoir et qui évite à un nombre croissant de jeunes du continent africain de se mettre dans des situations migratoires dangereuses.

POURQUOI SOUTENIR IDAY ?

IDAY applique une approche moderne de la philanthropie du développement. Elle tient compte des leçons tirées des échecs de l’aide étrangère durant ces 50 ans dernières années. Elle encourage l’implication des gouvernements dans les initiatives conçues par la société civile lo-cale. Et ça marche, comme le montrent plusieurs projets des plus petits aux plus grands.

QUE FAIT IDAY ?

IDAY encourage la société civile africaine à mener un dialogue constructif avec leur gouvernement en vue d'assurer une édu-cation de qualité à tout enfant et jeune africain.

Épinglons ici 2 programmes phares :La campagne de « protection et for-mation des jeunes travailleurs domes-tiques ». Cette campagne a pour objectif de faire la lumière sur cette profession très répandue en Afrique et souvent sujette à de nombreuses dérives (tra-vail des enfants, violences et abus, ab-

sence et/ou non-respect des droits …). Un financement de l’Union Européenne de 3 ans a permis de conduire dans 5 pays d’Afrique des enquêtes nationales et des activités de plaidoyer et de sen-sibilisation. Des changements majeurs en résultent, tels que la mise sur pied de syndicats des travailleurs domestiques, des évolutions législatives et surtout une prise de conscience internationale. Actuellement IDAY travaille à former les travailleurs en âge légal de travail pour leur donner un statut reconnu et ainsi de meilleures conditions de travail. L’audit indépendant de ce projet a révélé que les coalitions locales avaient comptabili-sé correctement 99,77% de dépenses de près d’1 million €

La campagne « Santé et Éducation ». On ne peut plus parler d’éducation de qualité en Afrique sans améliorer la san-té dans les écoles, en traitant les graves maladies infectieuses tropicales dont principalement la malaria et les vers in-testinaux. IDAY développe depuis 2010 des projets de jardins scolaires composés de plantes à haute valeur nutritive et de plantes médicinales, dont l’Artemisia an-nua, puissant antipaludique et vermifuge naturel.

IDAY ET L’ARTEMISIA ANNUA

L’Artemisia annua est une plante utilisée par les Chinois depuis plus de 2000 ans pour soigner la malaria. En plus de son ef-fet préventif et curatif, elle agit également comme répulsif contre les moustiques.

LES PRINCIPES D'IDAY

Un enfant meurt toutes les deux minutes de la malaria.

Une plante pourrait les sauver !

Website : www.invisibleworkers.eu

Page 27: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

/ 25

Contrairement aux antipaludiques phar-maceutiques, comme d’ailleurs un nombre croissant d’antibiotiques qui souffrent aussi de résistances, la plante ne montre aucun signe d’affaiblissement de son effet.

IDAY est en relation étroite avec les ser-vices responsables de l’Organisation Mondiale de la Santé en vue de l’évolution de leur position par rapport à la générali-sation de l’utilisation de la plante.

Quelques informations sur cette plante : c les écoles dans lesquelles IDAY l'a

introduite en Afrique depuis 2010 présentent des résultats spectacu-laires : diminution de l'absentéisme, amélioration des résultats scolaires et diminution considérable des frais de santé. Le réseau IDAY a acquis une expertise en la matière

c afin d’ajouter cette plante à la pano-plie des moyens officiels recomman-dés contre la malaria, une recherche scientifique conforme aux normes internationales est nécessaire et proposée par IDAY en collaboration avec une université africaine et des chercheurs internationaux

c l’Artemisia annua suscite un intérêt croissant auprès des Ministres de la Santé du continent africain et de l’Union Africaine en raison notam-ment des difficultés grandissantes rencontrées avec les programmes of-ficiels tant sur le plan des résistances aux produits pharmaceutiques distri-bués que sur le plan financier

Retrouvez notre campagne sur notre site internet et notamment le dossier scienti-fique envoyé à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

IDAY À FLAGEY LE 7 NOVEMBRE

IDAY a choisi de fêter les 10 ans de sa création avec Alexonor, auteur-composi-teur-interprète Bruxellois, révélation des Francofolies, coup de cœur de l’Académie Charles Cros et Prix de l'Alliance Française Internationale. Il ressuscite les plus grands succès de Brel avec un piano, une voix, des chansons et des histoires jubilatoires !

L'objectif de la soirée est de récolter les fonds pour soutenir la participation d’IDAY à une ou plusieurs des actions nécessaires pour répondre aux exigences de l’OMS

pour la validation de l’utilisation préventive de l'Artemisia annua contre la malaria :

une évaluation de l'utilisation préven-tive de la plante depuis plusieurs années dans des écoles de 5 pays d’Afrique (coût : 35.000 €)

une recherche internationale sur l'utilisa-tion préventive de la plante selon les cri-tères de l’OMS (coût : 565.000€)

un colloque international sur les résultats de ces actions pour lequel le Ministre de la Santé du Burkina-Faso a mandaté IDAY (coût : 80.000€)

Comment soutenir IDAY à l’occasion de cet événement ?

c par votre présence et celle de vos proches. Réservation via www.flagey.be (programme)

c en utilisant cet événement pour inviter vos clients à une soirée qui traite d’un sujet essentiel pour toute personne qui travaille avec l’Afrique et montrer ainsi votre engagement sociétal

c en faisant partie de nos sponsors (dossier de sponsoring sur demande auprès de [email protected])

c divers avantages (détaillés dans le dossier de sponsoring) vous sont proposés selon votre choix :

VOTRE ENTREPRISE ET IDAY EN AFRIQUE ?

Deux raisons nous poussent à vous pro-poser un partenariat :

c La baisse significative de vos frais médicaux (moyenne 65%) et du taux d’absentéisme (au moins 50%) constatée dans les écoles et entre-prises qui distribuent la plante à leurs employés et élèves dont no-tamment une coopérative de fleurs en Ouganda de 2000 employés qui utilise l’Artemisia annua préventive-ment depuis 2006

c l’expertise acquise par le réseau IDAY dans la culture de la plante (semences adaptées au sol africain,

sensibilisation des communautés aux vertus de la plante, formation agricole à cette culture délicate)

En quoi consiste le partenariat avec votre entreprise ?

c votre entreprise bénéficie de l'exper-tise d'IDAY pour mettre en œuvre une culture d’Artemisia afin de pro-téger vos employés contre certaines maladies infectieuses tropicales

c votre entreprise soutient en même temps une école voisine pour déve-lopper un projet de jardin scolaire complet (plantes hautement nutri-tives, plantes médicinales, irriga-tion, four à économie d'énergie, for-mation). Le coût de la mise en place d’un jardin de ce type est de 3.000€

Win pour l’entreprise : c retour sur investissement rapide

grâce à la réduction de l'absen-téisme des employés et à la réduc-tion des coûts de santé

c l’entreprise peut communiquer sur sa responsabilité sociale

Win pour IDAY : c une école supplémentaire peut bé-

néficier du projet

c IDAY continue dans sa mission d’améliorer la qualité de l’éducation en améliorant la santé des enfants et des enseignants

GOLD SPONSOR : SILVER SPONSOR : BRONZE SPONSOR : HONOR SPONSOR :

CETTE IDÉE VOUS PLAIT ?

Prenez contact avec Nathalie Schots (0479/329 829 ou [email protected])

TRIODOS : IBAN : BE93 5230 8026 6767 BIC : TRIOBEBB ou via www.iday.org

(tout don de plus de 40€/an donne lieu à la déduction fiscale).

Tous ensemble, on peut arriver à faire une différence à long terme.

La solution est là-bas, c’est le moment d’encourager les personnes qui, sur le terrain, ont une vraie solution col-lective à leurs problèmes et sont dé-sireuses d’y arriver par elles-mêmes.

www.iday.org

3,000 € 1,500 €

500 € 200 €

Website : www.iday.org/

Website : www.invisibleworkers.eu

Page 28: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

APPROCHER LES INDUSTRIES EXTRACTIVES EN AFRIQUE : UN EXERCICE D’ÉQUILIBRISTE

26 / LEGAL

L’Afrique est la plus grande réserve mondiale de bauxite, de manganèse, de phosphate, de platine, de cobalt, entre autres. Second producteur mondial d’or, elle contient 40% de l’or présent sur la planète…

Les entreprises ne sont cependant pas si nombreuses à s’intéresser à l’explo-ration, voire à l’exploitation de mines et carrières en Afrique. Leur réticence provient essentiellement du rideau de brouillard entourant le secteur extrac-tif et accentuant la sensation de risque majeur encouru.

Nous rappellerons tout d’abord que l’investissement étranger peut être sécurisé (cfr. une précédente contribu-tion de l’auteur dans la présente revue). La présente contribution se limite à deux axes principaux de la méthode à suivre : déterminer le régime juridique appli-cable, évaluer l’imposition résultant de l’activité extractive.

DÉTERMINATION DU RÉGIME JURIDIQUE APPLICABLE

Les codes miniers nationaux et les fisca-lités nationales évoluent régulièrement. Les Etats cherchent à maîtriser le profit qu’ils entendent retirer de la rente minière tout en ne pénalisant pas les investis-seurs, ce qui les conduit à des arbitrages réguliers provoquant des modifications législatives tout en maintenant la validité des anciens régimes légaux par l’inser-tion de clause de stabilité.

En outre, des conventions sont généra-lement signées entre l’Etat et le conces-sionnaire. Validées par le Parlement, elles régissent alors une mine ou carrière pour plusieurs décennies.

Des dispositifs supranationaux doivent en outre être pris en compte, tels le règlement UEMOA de 2003 constituant un Code minier communautaire analysé rétrospectivement comme trop favorable et auquel les Etats membres ont décidé progressivement de déroger.

Tout ceci conduit à une coexistence habi-tuelle de plusieurs régimes juridiques et fiscaux contradictoires dans une même région, voire sur une même mine ou car-rière. Retrouver le régime juridique appli-cable et sa durée de validité est donc un prérequis.

DÉTERMINATION DES IMPÔTS APPLICABLES

Une fois connues les dispositions légales applicables, l’imposition à appliquer peut être déterminée, qui schématiquement variera selon l’activité conduite (explo-ration / exploitation).

Au stade de l’exploration devant conduire à une décision de faisabilité du projet extractif, de nombreux dispositifs d’exo-nération existent, qui ne profitent souvent qu’à une société locale. L’incorporation d’une société locale et son insertion dans un groupe de sociétés devra donc s’opé-rer soigneusement pour pouvoir profiter des exonérations, tout en bénéficiant

Page 29: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

/ 27

XAVIER HUBERLANDAvocat au Barreau de Bruges

KYC_LAWYERS

www.kyclawyers.com

des traités de protection des investisse-ments et des conventions de non double imposition. Sans oublier qu’au moment du passage à l’activité d’exploitation, se posera souvent la question de la cessi-bilité totale ou partielle du permis, et donc de l’imposition de la plus-value en découlant.

Au stade de l’exploration, l’activité ne génère en principe pas de revenus, les titulaires de permis sont en phase d’in-vestissement. Il faut vérifier néanmoins qu’aucun impôt minimum forfaitaire ne soit levé même en l’absence de chiffre d’affaires (Burkina Faso par exemple). Il en sera de même en ce qui concerne la patente, encore relativement répandue sur le continent africain (Guinée ou RDC par exemple).

Il sera crucial de s’assurer d’un régime douanier suspensif applicable aux intrants, ou à tout le moins d’un tarif préférentiel, et d’une exonération TVA aussi complète que possible, incluant de préférence les prestations de services, comme au Burkina Faso par exemple (les carburants restant généralement exclus des biens exonérés).

Les droits fixes et les redevances super-ficiaires doivent être bien connues et maîtrisées, pouvant augmenter à chaque renouvellement du titre.

Lorsque l’exploration est terminée, le titu-laire du permis bénéficie généralement d’un droit exclusif à lever l’option tendant à obtenir un permis ou autorisation d’ex-ploiter. La phase d’exploitation est syno-nyme d’un encaissement de revenus, et

donc de fiscalisation de ceux-ci au taux normal ou au taux spécifique du secteur minier, ce sous réserve du bénéfice d’un congé fiscal consistant en une prolongation de l’exonération obtenue ou acquise pendant la phase d’exploration. A ce propos, il est important de vérifier la période pendant laquelle la clause de stabilité garantit l’absence de remise en cause du régime fiscal obtenu : 10 ans (Congo-K), 15 ans (Guinée / Ghana), voire davantage (la durée du permis d’ex-ploitation, Burkina Faso / Côte d’Ivoire). Il faut en outre vérifier si la clause a seule-ment pour but de geler la situation en ce qui concerne les avantages acquis, ou si elle permet aussi de profiter de l’applica-tion immédiate des dispositifs fiscaux et douaniers avantageux introduits ultérieu-rement (Madagascar / Afrique du Sud).

Il faut aussi veiller à décomposer tous les impôts probables, dont notamment l’impôt sur la rente qui existe dans quatre pays africains, l’éventuelle retenue à la source sur les rémunérations vers les prestataires de services non locaux, et avoir égard aux redevances, même si les redevances minières ne sont pas classi-fiées comme des impôts au sens de la classification OCDE (l’article 14 de la clas-sification OCDE des impôts stipule que « les redevances versées pour obtenir le droit (…) de mettre en valeur d’autres ressources minérales sont considérées normalement comme des recettes non fiscales car il s’agit de revenus immo-biliers procurés par des terres ou des ressources appartenant à l’Etat  »). Les redevances sont basées sur le prix FOB des minerais exportés (ce qui per-

met d’exclure de la base de calcul le coût du transport ou de l’assurance), ou sur la valeur « carreau-mine » (fonction du poids, de la teneur du minerai, et autres facteurs), et peuvent aussi être réduites par des dispositifs d’encouragement à transformer les minerais sur place.

Il faut enfin vérifier si le bénéfice des exo-nérations est acquis aux sous-traitants du titulaire de permis, par Code minier local lui-même, comme ce peut être le cas en Guinée ou en Mauritanie.

CONCLUSION

Ce rapide survol permet de constater que l’investissement dans une indus-trie extractive n’est pas chose aisée, notamment en Afrique. Toutefois, une fois la méthode installée, le maquis des réglementations devient lisible, et la structuration de l’investis-sement permet de générer des acti-vités locales durables et profitables.

Page 30: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

AFRICA50: INVESTING IN INFRASTRUCTURE FOR AFRICA'S GROWTH

28 / FINANCIAL

According to the most recent research from the Infrastructure Consortium for Africa (ICA), infrastructure funding on the continent totalled US$ 62.5 billion in 2016, down from US$ 78.9 billion in 2015. African government are still the leading source of funding, accounting for 42%, while the private sector plays only a limited role, with 4,1% of commitments.

US$ 26,3 billion was funded from natio-nal budgets and US$ 18,6 billion by ICA member countries and institutions, including World Bank Group, African Development Bank, the European Commission, the European Investment Bank, and the Development Bank of South Africa. Funding from other organisations totalled US$ 3,1 billion, and funding from China and the Arab Coordination Group, was US$ 6,4 billion and US$ 5,5 billion respectively.

Increasing the rate of infrastructure deli-very in Africa implies a greater focus on project preparation and project deve-lopment as well as specialized financial tools to address specific market challen-ges. In 2012, African Heads of States in their Declaration on the Program for Infrastructure Development in Africa (PIDA) called for innovative solutions to facilitate and accelerate infrastruc-ture delivery in Africa. In response, and after broad consultations with African stakeholders, the African Development Bank has proposed the establishment of a new delivery vehicle called Africa50. Africa50 is an Investment Bank for Infrastructure in Africa that focuses on high-impact national and regional pro-jects in the energy, transport, ICT and water sectors.

The Constitutive General Assembly of the founding shareholders took place in July 2015 in Casablanca, with around $700 million in initial capital subscrip-tions from 20 African states and the African Development Bank. 90% of the financial pledges were earmarked for project financing and the remainder for project development.

At the first Shareholders Meeting in July 2016 two more African states and

two central banks joined Africa50, and at the second Shareholders Meeting in September 2017 two more states joined, bringing the total to 25, and committed capital to over $ 800 million. The member countries are: Benin, Burkina Faso, Cameroon, Democratic Republic of Congo, Djibouti, Egypt, Gabon, Gambia, Ghana, Guinea, Ivory Coast, Kenya, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritania, Morocco, Niger, Nigeria, Republic of Congo, Senegal, Sierra Leone, Sudan, Togo, and Tunisia.

Africa50 mobilizes funds not only from African states and international financial institutions, but also from institutional investors such as pension and sovereign wealth funds, insurance companies and other private sector entities. It operates as a commercial financial institution, seeking to provide an attractive return to investors.

Africa50 uses equity investments to catalyse public sector and private sec-tor capital into viable projects. Africa50 prioritises investment that focuses on high-impact national and regional pro-jects in the Power, Transport, ICT and Gas sectors, which are projected to col-lectively absorb 86% of Africa’s overall infrastructure funding by 2025.

Page 31: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

/ 29

ALEXANDER HERRINGVice President CBL-ACP

PSLO World Bank Group

1 2

36

7

10

9

11

12

15

16

17 1819

22

24

25

21

45

8

1314

20

23

Morocco Tunisia Mauritania Senegal Gambia Mali Guinea Sierra Leone Burkina Faso Ivory Coast Ghana Niger Togo Benin Nigeria Cameroon Gabon Republic of Congo Democratic Republic of Congo Malawi Madagascar Kenya Djibouti Sudan Egypt

1 : 2 : 3 : 4 : 5 : 6 : 7 : 8 : 9 :

10 : 11 : 12 : 13 : 14 : 15 : 16 : 17 : 18 : 19 :

20 : 21 : 22 : 23 : 24 : 25 :

Projects should have a development impact in the host country while also offering a financial return. It has sepa-rate Project Development and Project Finance divisions and can thus work on the entire project cycle.

THE INVESTMENT ACTIVITIES OF AFRICA50 CONSISTS IN

c Project development by the model of venture capital, which represents 10% of Africa50’s authorised share capital with an investment size per project of US$ 2–10 million in early stage equity

c Project finance by the model of pri-vate equity investment in infrastruc-ture, which represents 90% of Africa50’s authorised share capital with an investment size per project of US$ 20-40 million, but flexible on a case-by-case basis.

Africa50's first investment was in December 2016, with Scatec Solar and Norfund, for development of a 100 MWDC solar power plant in Jigawa state, Nigeria. The total project cost will be about $150 million, with operations to start in 2018. Its second investment was with the same partners in six solar plants totaling 400 MWDC in Benban, Egypt. Total project cost will be about $450 million. Financial close was reached on October 27, 2017. Operations should start in early 2019. The third project, signed in September 2017, is with the state electricity company of Senegal - Senelec - for a 120 MW power plant that will run on fuel oil but can be converted to natural gas once Senegal's reserves become available.

More sovereign shareholders are expec-ted to join in the near term and fundrai-sing from institutional investors is being launched. Capital should reach $1 billion by early 2018 and the medium-term tar-get is $3 billion.

Page 32: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

EVENTS

30 / EVENTS

1

2

3

4

MANIFESTATIONS PASSÉES CBL-ACP

18.05Evénement « Financing Division » de la CBL-ACP

« Le Fond européen de Développement » (FED)Une présentation fut donnée par Madame Silvina Ilieva, respon-sable des aspects financiers de l'implémentation du FED dans les Caraïbes, le Pacifique et les régions OTC. Cet événement fut présidé par Monsieur Alexander Herring, Vice-Président de la CBL-ACP, assisté par Madame Manon Kizizié, modératrice, au nom de la Division Financière de la CBL-ACP.

22.05 - 23.05Forum international sur la Gambie

Sommet UE-Gambie à BruxellesEn présence de S.E. Monsieur Adama Barrow, Président de la République de Gambie. La CBL-ACP était représentée par Monsieur Peter De Roo, responsable de la section des relations bilatérales avec la Gambie au sein de la Chambre.

31.05Bâtiments de Brussels Invest & Export (Hub Brussels)

Réunion d'information sur le mission tri-régionale Tanzania-Rwanda. La CBL-ACP fut représentée par Monsieur Chalon, res-ponsable de la section des relations bilatérales pour la Tanzanie et le Rwanda et Conseiller.

4.06Visite du Président de la République d'Angola

Déjeuner-conférence à l'hôtel SteigenbergerLe déjeuner a été présidé par Monsieur Bultynck, Président de la CBL-ACP et fut organisé en collaboration avec l’Ambassade d’Angola et Repcom.

4.06Visite d'une délégation entrante en provenance de la Jamaïque accompagnés d'une délégation diplomatique de l'Ambassade.

Visite à la CBL-ACP d’un groupe de jeunes femmes entrepre-neurs présentes dans le cadre des Journées européennes de Développement.La CBL-ACP était représentée par Monsieur Jacques Nyssen, reponsable de la section des relations bilaté-rales avec la Jamaïque et Monsieur Didier Verhelst, Manager.

Page 33: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

/ 31

5

6

7

1 : Mme Houart, Conseillère de la CBL-ACP entre S.E M. Diop et Mme l’Ambassadrice et M. de Baenst

2 : Accueil d’une délégation sous le patronage de M. Raharijaona, Conseiller Économique de l’Ambassade de MADAGASCAR et un représentant du secteur privé pour promouvoir un système pour la pérennisation de l’agriculture malgache intitulé ‘Horeb’

3 - 4 : Forum de la Guinée en Europe du 22-23.06.2018. La CBL-ACP a donné son appui et son soutien. La CBL-ACP est représentée par M. Vermeesch, Vice-Président honoraire, M. Chalon, Head of Bilateral Section Guinée et M. Frix, Conseiller et le staff

5 : Réunion du Comité Exécutif du 20.06.18

6 : M. Nyssen, Head of Bilateral Section Jamaica a reçu- le 4 juin- la visite d’une délégation de l’Ambassade de Jamaïque accompa-gnant un groupe de femmes entrepreneurs de passage à Bruxelles

7 : Fête nationale de la RDC à l'Ambassade de la République démo-cratique du Congo

4.06« Caravane du Sénégal Afrika Innovation » en collaboration avec Phrenos et la CBL-ACP

Evénement présidé par Monsieur Youssou Ndour, Ministre-Conseiller du Président de la République du Sénégal. En présence de Madame Cécile Jodogne, Secrétaire d'Etat de la Région de Bruxelles-Capitale ainsi que de nombreuses autres personnalités. Madame Mémé Fall, Responsable de la section des relations bilatérales avec le Sénégal et Conseillère pour le cluster BE4AG, a présidé la thématique «Agri-business-sécurité alimentaire-santé» menée au nom de la CBL-ACP.

6.06Table ronde sur l'après-Lomé mise en scène d'un partenariat ACP-UE post-2020.

L'événement a eu lieu à la Konrad Adenauer Stiftung à Bruxelles. Des présentations ont été faites par Monsieur Geert Laporte, Directeur-adjoint au European Center for Development Policy Management et le Dr. Len Ishmael, ancien Chef de Mission des Etats du Pacifique ouest auprès de l'UE. La CBL-ACP a été re-présentée à cette conférence par Monsieur Paul Frix, Conseiller.

12.06Lunch causerie « TOGO » - Restaurant CBL-ACP

En présence de Monsieur Laurent Tamegnon, Président du Conseil National du Patronat du Togo, de Monsieur Awesso, Vice-Président chargé de l’Industrie, Mines, Energie, Agriculture et Environnement, Monsieur Adodo, Vice-Président chargé de la Zone Franche et Madame Adayi, Présidente de l’Asso-ciation des Femmes Chefs d’Entreprise du Togo et de S.E. M. M’Beou, Ambassadeur du Togo à Bruxelles. Monsieur Bultynck, Président de la CBL-ACP a accueilli la délégation avec Monsieur Stenger, responsable de la section Bénin & Togo.

22.06 – 23.06Forum économique Guinée-Europe - Crown Plaza Airport

Organisé par Africa Plus, l’APIP et l’Ambassade de Guinée à Bruxelles en collaboration avec la CBL-ACP. Monsieur Vermeesch, Vice-Président Honoraire a représenté la CBL-ACP avec Monsieur Chalon, Responsable de la section bilatérale.

28.06Réception pour la fête de la Commémoration de l'Indépendance.

La réception a eu lieu à l'Ambassade du Sénégal à Bruxelles. La CBL-ACP a été représentée par Madame Fall, Head of Bilateral Section Senegal, Madame Houart, Conseillère et Monsieur Verhelst, Manager.

29.06Délégation économique entrante de Madagascar

Thème : exportation d’épices vers l’UE depuis Madagascar

Visite d’une délégation d’hommes d’affaires à la CBL-ACP accompagnés par le premier conseiller de l’Ambassade. La CBL-ACP a été représentée par Monsieur Jacques Nyssen, Conseiller et Monsieur Verhelst, Manager.

Page 34: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

32 / STAFF & MEMBERS

STAFF

MANAGING DIRECTOR

EXECUTIVE MANAGER MANAGER

Jacques EVRARD

Corine COURBET

Didier VERHELST

FINANCING DIVISION

DEPUTYMANAGER

VICE-CHAIRMANThierry CLAEYS BOUUAERT

VICE-CHAIRMANAlexander HERRING

MEMBRE OF BOARDDavid MARIAGE

VICE-CHAIRMANMauriceVERMEESCH

JenniferLEFEBURE

ADVISORS

Henri CHALON

Paul FRIX

Josyane HOUART

Jacques NYSSEN

Guy PHILIPS

Solange PITROIPA

Jorge SANTOS

NEW MEMBERS

SOCODAM SARLImport-Export/Transit & Douane/Déménagement/Emballage/Transport/Logistique Intégré

44-48 Av Tombalbaye Kinshasa République démocratique du Congo www.socodam.cd

MR. SIMQUAY MBANE PATYResponsable du Département Commercial

DecemberGHANA & GUINEA

Next

issu

es

Adve

rtisin

g INTERESTED IN ADVERTISING IN OUR MAGAZINE ?

CONTACT NADA NEBBOU TODAY!

02/ 242 05 10 - [email protected] VISIBILITY OF TOMORROW STARTS TODAY!

Page 35: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

/ 33

YOUR PERFECT PARTNER:AC BRUSSELS DIPLOMAT SALES

If you are a diplomat or have tax-free status at an international organisation, a special scheme from Volvo means that you can buy a premium car

at favourable prices - and gain many benefits besides.

Finding somewhere to live and buying a car are often two top priorities fordiplomatic and embassy staff when they begin their posting.

We are privileged to serve tax-free personnel at:

EMBASSIES & CONSULATES | UNITED NATIONSEUROPEAN UNION | INTERNATIONAL ORGANISATIONS

Direct Service Contact: T: +32 474 107 550 E: [email protected]

www.acbrussels-diplomatsales.be

ACB Zaventem:Leuvensesteenweg 430 1932 Woluwe - Zaventem02 712 60 24

ACB Louis Brussels: Leuvensesteenweg 381-383 1030 Brussels 02 743 81 83

ACB Overijse:Brusselsesteenweg 3433090 Overijse02 686 05 55

Page 36: République du Congoperspectives-cblacp.eu/perspectives/2018_09_27...« Congo », deux pays qui tirent leur nom et leurs racines du même royaume ancestral du Congo ; deux pays dont

MORE INFOwww.transautomobile.com - T +32 2 352 01 31 - [email protected] - Brussels, Belgium

IMPORT AND EXPORT OF ALL BRANDS & TYPES OF NEW AND QUALITY USED CARS, 4X4, PICK-UP, SUV, BUSES, MINI BUSES, ARMORED, SPECIAL VEHICLES, AMBULANCES, TRUCKS, TRACTORS, TRAILERS, SEMI TRAILERS, CONSTRUCTION & ENGINEERING EQUIPMENTS, TRANSPORT, SHIPPING, SPARE PARTS...

O U R M I S S I O N

Y O U R SATISFACTION !

NEW & QUALITY USED