2

Click here to load reader

RFI - Edition du 16_03_2015 21_00

  • Upload
    melit

  • View
    216

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

RFI - Edition du 16_03_2015 21_00

Citation preview

Page 1: RFI - Edition du 16_03_2015 21_00

Comprendre l'actualité

Journal en français facile

Edition du 16/03/2015 21:00

Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 21h en TU

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre journal en français facile. BonsoirCécile Leclerc.

Cécile Leclerc : Bonsoir Romain, bonsoir à tous

RA : A la une de l'actualité ce soir :

Des propos qui font polémique. Ceux du Secrétaire d'Etat américain John Kerry. Il propose denégocier avec le Président syrien Bachar AlAssad. Une proposition condamnée par une partiede la communauté internationale : la GrandeBretagne et la France notamment.

CL : Demain les élections législatives en Israël. Pour le dernier jour de campagne, le Premierministre sortant Benjamin Netanyahou a clairement écarté la création d'un Etat palestinien encas de réélection.

RA : Et puis l'inquiétude au Vanuatu. Trois jours après le passage du cyclone, près de 80% dela population se retrouve sans abri. Et selon un dernier bilan toujours provisoire, 24 personnesont été tuées.

 CL : «Au final, il faudra négocier». La déclaration de John Kerry entraine de nombreusesréactions

RA : Le Secrétaire d'Etat américain se dit pour des négociations avec Bachar alAssad. Réponseaujourd'hui du Président syrien : il demande que ces paroles soient suivies d'actes. Quoiqu'il ensoit, les déclarations de John Kerry ont créé la surprise au sein de la communauté internationale,de nombreux pays condamnant l'ouverture de Washington vers Damas. C'est le cas de la France,qui refuse toujours de dialoguer avec Bachar alAssad. Selon le ministre des Affaires étrangères,renouer le contact avec le Président syrien, c'est faire un cadeau au groupe Etat islamique.Ecoutez Laurent Fabius.

BOB FABIUS

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius. A son tour le premier ministre français ManuelValls a réagi à la main tendue de Washington à Damas. Il regrette les propos du Secrétaire d'Etataméricain. «Il n'y aura pas de solution pour la Syrie tant que Bachar AlAssad restera, et JohnKerry le sait», a déclaré Manuel Valls.

CL : Evoquons à présent le groupe Etat islamique, mais cette fois en Libye

RA : Les djihadistes ont pris le mois dernier le contrôle de la ville de Syrte, dans le nord du pays.Et pour la première fois, des combats les ont opposés à l'une des brigades de Misrata. C'était leweekend dernier, aux abords de cette ville de Syrte. La brigade 166 affirme avoir capturé unetrentaine de combattants étrangers du groupe Etat islamique. Cet affrontement est un test pourles deux parties. Explications Olivier Rogez.

Depuis un mois les combattants de l'Etat islamique occupent l'université ainsi que plusieursbâtiments officiels à Syrte, ville natale de Mouammar Kadhafi. Déjà implanté dans les villes deDerna, et de Noufleyi plus à l'est, l'EI semblait en passe d'accroître rapidement son influence enLibye. Aussi, l'attaque lancée samedi par la brigade 166 de Misrata, constituetelle une première.Fajer Libya, l'union des brigades révolutionnaires, est décidé à enrayer la progression desdjihadistes. Les combats de samedi se sont déroulés en périphérie de Syrte. La brigade 166 ditavoir capturé une trentaine de combattants étrangers, dont une quinzaine de tunisiens. Enreprésailles, l'EI a fait exploser une voiture piégée dimanche à Misrata devant le siège de labrigade 166. La Libye est divisée en deux gouvernements parallèles, et les deux partagent aumoins la même volonté d'empêcher l'Ei de poursuivre son implantation. Samedi le premierministre du gouvernement non reconnu, Omar El Hassi, affirmait qu'il ne laisserait pas le«cancer» de l'EI se propager.

CL : En Egypte, voisine de la Libye, 22 cadres des frères musulmans ont été condamnés à mort

RA : Ils étaient accusés d'avoir planifié un recours à la force contre l'Etat. Parmi les condamnésà mort, il y a le guide suprême des frères musulmans, Mohamed Badie. Rappelons quel'organisation des frères musulmans a été classée comme terroriste par les autoritéségyptiennes.

CL : Direction Jérusalem où c'était aujourd'hui le dernier jour de la campagne

RA : Demain matin près de 6 millions d'électeurs seront appelés à voter pour des électionslégislatives. L'enjeu est de taille, il s'agit de désigner celui qui gouvernera le pays. Après presquesix années au pouvoir, Benjamin Netanyahou va faire face au travailliste Isaac Herzog, sonprincipal adversaire. L'incertitude est totale, comme a pu s'en rendre compte Nicolas Falez,l'envoyé spécial de RFI à Jérusalem.

Sarah vit à Jérusalem. Trentenaire, mère de quatre enfants, elle ne sait pas encore pour qui ellevotera.

« Je sais pour qui je ne vais pas voter : c'est Bibi. Parce que je sens que nous avons besoin d'unchangement. Je pense qu'il n'a pas fait tout ce qu'il aurait pu faire, il a été trop sûr de lui ».

 

ACCUEIL AFRIQUE AMÉRIQUES ASIE EUROPE FRANCE MOYEN ORIENTÉCONOMIE SPORTS CULTURE MUSIQUE SCIENCE LANGUE FRANCAISE AFRIQUE FOOT ÉMISSIONS

Rechercher dans le site

Page 2: RFI - Edition du 16_03_2015 21_00

Imprimer Envoyer l'article

Sarah n'a pas apprécié les révélations sur le train de vie de Benjamin Netanyahou et de sonépouse. Et sur le coût financier que cela représente pour le contribuable israélien. Pas questionde voter pour le Premier ministre sortant. Mais elle a des doutes sur les autres candidats, commeceux de la liste de centregauche, Yitzhak Herzog et Tzipi Livni.

« Parmi les candidats, il n'y en a aucun que je vois comme Premier ministre. C'est aussi ce queBibi essaie de nous montrer : qu'il est le seul à pouvoir le faire. Mais je suis sûr que quelqu'unpeut y arriver aussi bien que lui... ou mieux. Mais je ne crois pas que la réponse se trouve ducôté de Herzog ou de Tzipi Livni. Je ne pense pas que Tzipi Livni ait l'étoffe d'un Premierministre, je ne crois pas ».

Le mari de Sarah, lui, a fait son choix: pour la première fois il votera Benjamin Netanyahou.Nicolas Falez, Jérusalem, RFI.

JINGLE

CL : Le bilan s'est alourdi au Vanuatu. 24 personnes ont été tuées après le passage du cyclonePam

RA : C'est un bilan toujours provisoire car la majorité des îles de cet archipel du Pacifique resteinaccessible pour le moment. Trois jours après la catastrophe, le Président du Vanuatu a appeléla communauté internationale à l'aide. «Il faudra tout reconstruire», atil déclaré. On fait le pointsur la situation avec Juliette Gheerbrandt.

Un survol aérien complet de l’archipel a enfin pu être effectué, et le bilan est lourd. Si quelquesîles du nord sont intactes, 70 à 80% de la population se retrouve sans abri après le passage dePAM. Soit environ 200.000 personnes. L’inquiétude est particulièrement forte pour deux zones :d'abord l’ile de Tanna, la plus peuplée du Vanuatu, où la totalité des cultures ont été détruites.Des cultures destinées à nourrir les 29.000 habitants de l'île qui ne disposeraient que d’unesemaine de réserves. Plus d’eau potable ni d’électricité non plus sur Tanna, où les habitants ontdû quitter leurs habitations détruites ou endommagées. Beaucoup d’inquiétude également pourles îles Shepherd au nord de Port Vila, où la mer a pénétré très loin à l’intérieur des terres. Onignore si la population a pu se réfugier sur les hauteurs, ce qui laisse craindre de lourdes perteshumaines. Les télécommunications sont toujours coupées sur la moitié du territoire, et il faudraplusieurs jours pour atteindre les iles les plus reculées. Les ONGs craignent par ailleurs desépidémies de paludisme et de dengue. Et l'Unicef a commencé à vacciner la population déplacéecontre la rougeole, pour éviter qu'une épidémie en cours ne se propage à l'ensemble du Vanuatu,un des pays les plus pauvres au monde.

CL : L'actualité en France marquée par l'ouverture du procès d'une affaire vieille de dix ans

RA : Une affaire qui avait eu des conséquences importantes. En 2005, deux adolescents avaientété tués dans un transformateur électrique alors qu'ils tentaient d'échapper à la police, à ClichysousBois, une ville de la banlieue parisienne. Suite à cet évènement, des révoltes urbainesavaient éclaté en France pendant trois semaines. Aujourd'hui donc, le procès de cette affaires'est ouvert devant le tribunal correctionnel de Rennes, dans l'ouest de la France. Les deuxpoliciers qui poursuivaient les jeunes sont jugés pour «nonassistance à personne en danger». Laquestion est de savoir s'ils étaient conscients du danger qu'encouraient les jeunes, et s'ilsauraient pu éviter ce danger.

CL : Enfin en football la polémique enfle, après les propos du Suédois Zlatan Ibrahimovic

RA : Les mots du joueur du Paris SaintGermain ont choqué. A l'issue du match perdu hier soitcontre Bordeaux, Ibrahimovic s'est emporté : «Pays de merde», a notamment déclaré la star dufoot. Malgré ses excuses, de nombreuses personnalités ont condamné ces propos, jusqu'au chefdu gouvernement Manuel Valls. Zlatan Ibrahimovic pourrait être convoqué par la commission dela Ligue de football professionnel.

 

Article publié le 16/03/2015

 

Apprendre Français GratisApprends le Français de chez toi, Facilement et Gratuitement !