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Retour d’expérience des premiers chantiers BBC
les pistes d’améliorations
Jean-Baptiste COMPIN
Associé – Chargé de Projet
GEST’ENERGIE
26 octobre 2012
Programme
Introduction Exemple de site avec suivi suite à réception
Un résumé rapide des problématiques
Comment faire mieux Le rôle de la maitrise d’ouvrage
Le rôle de la maîtrise d’oeuvre
Le chantier
L’exploitation
Les évolutions nécessaires L’instrumentation
Le commissionnement
La méthodologie
Des projets – en neuf
Les Héliades – Le Toit Vosgien
analyse en énergie primaire (kWhEP/m².an)
étude thermique
interne étude RT2005 relevé brut
relevé corrigé à 19°C
chauffage 32.5 15.2 30.9 17.2
ECS 18.6 27.6 16.0 16.0
éclairage 1.5 8.4 5.0 5.0
auxiliaires+ventilation 14.6 10.0 15.5 15.5
photovoltaïque -67.9 -82.5 -98.0 -98.0
cogénération -22.9 0.0 -9.0 -9.0
TOTAL -23.6 -21.3 -39.7 -53.4
électricité des communs 2.0 2.0 4.9 4.9
TOTAL avec commus -21.6 -19.3 -34.8 -48.4
CONSTATS…et pistes d’amélioration :
• Étalonner les sondes de températures : 3 à 4°C d’écart avec la réalité
• Mettre en place des compteur MID
• Le rôle du MOA : sensibiliser : températures intérieures enregistrée à 24 voire 26°C
• Mise en route et réglages : les systèmes d’appoint doivent être équipés d’un moyen de comptage, le paramétrage de régulation ne se fait pas en 2h
• Surtout ne pas sous estimer l’impact des bouclages ECS, le calorifuge n’est jamais parfait!
Des projets – en rénovation
Communauté de Communes du Rhin
• Suppression de balcon
• Création d’un sas, suppression de l’escalier intérieur de descente vers cave
• ITE ossature bois+fibre de bois+enduit minéral
• Isolation toiture et plancher bas en ouate,
• étanchéité à l’air par OSB scotché
• Menuiseries bois/alu avec scotchage
• Bises soleil à lames orientables
• Ventilation double flux
• Chaudière gaz condensation murale
Constats – pourquoi les bâtiments consomment
Introduction – Les problèmes constatés M
OA
+
UTI
LISA
TEU
RS
:
• Définition initiale du besoin insuffisante
• Des budgets projet mal estimés
• Des bâtiments insuffisamment suivis et entretenus
• Des utilisateurs peu sensibles ou du moins qui ne mettent pas en œuvre ce qu’ils savent
• Des utilisateurs non formés
M
OE
• Des choix architecturaux inadaptés à la problématique énergétique
• Des choix techniques inadaptés aux besoins et aux utilisateurs
• Des équipements (enveloppe comme systèmes) mal dimensionnés
• Des budgets mal utilisés
• Des modifications faites en cours de travaux et dont l’impact n’a pas été imaginé
EN
TREP
RIS
ES
• Des produits mal posés
• Des produits mal réglés
• Des variantes non adaptées
M
AIN
TEN
AN
CE
EXP
LOIT
ATI
ON
• Des utilisateurs non formés
• Des contrats d’entretien attribués mais peu efficaces
• Des bâtiments insuffisamment suivis et entretenus
Le rôle de la maitrise d’ouvrage
• Evaluer le besoin fonctionnel précisément
• Evaluer les usages des locaux : nombre de personnes, horaires, intermittence…
• Anticiper la gestion de la maintenance / exploitation :
o Qui entretien quoi
o Quel est le matériel d’entretien disponible
o Problématique des GTC
o Est-ce que le personnel d’entretien a l’habitude d’un matériel précis
o La vie c’est le prix….mais on a que ce que l’on paye!.....attention aux moins disants et offres anormalement basses
La mission CEM est de plus en plus demandée dans les marchés de maitrise d’œuvre, mais est-elle vraiment complétée de manière fiable et est elle bien valorisée?
En résumé : analyse fonctionnelle en phase programmation
Comment rendre performant
Le rôle de la maitrise d’oeuvre
• Prévoir en base des principes compatibles avec une notion de performance énergétique
• La conformité à la RT n’est pas une option ou une plus value !
• Pour les architectes :
o Dessiner un projet « simple » n’est pas synonyme d’une dégradation de vos compétences!
o Dessiner un projet en disant « les ingénieurs se débrouilleront » n’est pas une solution
o Attention au « trop de vitrage »
• Pour les bureaux d’études :
o Il faut intégrer le projet le plus tôt possible et donner le plus d’informations possible le plus tôt possible
o Pour les BE fluides : il faut échanger avec le MOA dès l’APS pour appréhender la future exploitation
o Prévoir des solutions simples et les décrire de manière complète mais simple : les CCTP ne sont pas lus par les entreprises dans 50% des cas au moment de l’AO.
• A l’AO il est possible d’intégrer des clauses de formation préalable
• Attention à l’analyse des variantes en ACT
• Même si les BE « coutent cher », ils doivent être présents sur les chantiers
Comment rendre performant
En études
• Tracer le cheminement de l’étanchéité à l’air sur les plans et coupes
• Tracer le cheminement de l’isolation thermique sur les plans et coupes
• Établir un tableau des compositions de parois (la synthèse d’étude RT ne suffit pas)
• Définir comment intégrer les tests d’étanchéité à l’air en fonction des phasages de chantier
• Les CCTP doivent tous rappeler les objectifs d’étanchéité à l’air
• Attention à adapter les choix vis-à-vis du contexte. Exemple :
• Bureaux : panneaux radiants de plafond
• Logement : plus les surfaces vitrées sont importantes moins le plancher chauffant est adapté
• Une GTC sur un site de 1000m² n’est pas forcément une solution.
• ANALYSE FONCTIONNELLE !!! Il faut connaitre les capacités du futur utilisateur…
Comment rendre performant
Comment rendre performant
• Pour l’étanchéité à l’air : voir le guide
• Attention à l’étanchéité à l’air des toitures terrasses sur support bois et bac métal : le pare vapeur assure l’étanchéité à l’air
• Attention à fixer des objectifs d’étanchéité ambitieux : dans la plupart des cas, le niveau d’étanchéité à l’air est directement lié à la qualité de la pose.
• L’OPC a un devoir majeur : anticipation et coordination pour faciliter le travail de tous.
• Choisir un bon testeur d’étanchéité : la recherche de fuite doit être la plus efficace possible / avoir un Q4 inférieur à la cible ne signifie pas qu’il ne faut pas faire de recherche de fuite. Une bonne recherche de fuite prend du temps!
Comment rendre performant
• Des vitesses d’air réduites : 3 m/s dans les locaux, 4 m/s en gaines principales
• Dessiner « aéraulique » : préférer les Y aux T, préférer 2 x 45° à 1x90°…
• Prévoir l’équilibrage dès la phase de dessin
• Éviter les erreurs du genre bouches à débit régulé raccordées à une branche de réseau modulé
• Des bouches à débit régulé ne conviennent pas si on souhaite faire de la sur-ventilation mécanique
• Faciliter l’accès aux centrales / les centrales de plafond sont pratiques mais posent des problèmes d’entretien
• Faire un test d’étanchéité des réseaux aérauliques
• Équilibrage en phase chantier!! Dans 60% des cas les débits sont non conformes aux plans
• Modulation des débits !!! Exemple pour un établissement scolaire : une salle est utilisée 14% de l’année!
Comment rendre performant
• Rendre les régulations accessibles en façade des armoires ou en zone protégée
• Thermographie des réseaux avant réception
En exploitation
• Les appareils doivent être entretenus
• Le suivi énergétique même simple permet de suivre d’éventuelles dérives de consommation
• Pour un MOA public, il y a tout intérêt à mettre en place un poste d’économe de flux
• Les horaires des régulations doivent être ajustés au fur et à mesure de la vie du site.
• Pour les ventilations double flux le nettoyage régulier des filtres permet de réduire les pertes de charges
• Chaque équipement doit être maitrisé / notice simplifiée
• Le commissionnement peut être une solution!
Comment rendre performant