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N o 34 - novembre 2016 Renaissance

Renaissance - MCB · la structure du toit du RLB à mi-chemin des travaux. Après avoir constaté que les termites avaient causé d’énormes dégâts aux poutres et solives du bâtiment,

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No 34 - novembre 2016

Renaissance

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UNE PUBLICATION DU GROUPE MCBMCB Group

9-15, rue Sir William Newton

Port-Louis

[email protected]

www.mcbgroup.com

RESPONSABLE DE LA PUBLICATIONRyan Coopamah

CONCEPTION ET RÉALISATION DE LA MAQUETTECommunication SBU

COLLABORATEURSDésiré Eléonore

Adrien Frédéric

Clyde Koa Wing

Michael Roussel

Deven T

IMPRESSIONCaractère Ltée

Le papier utilisé pour l’impression

de ce magazine provient de forêts

durablement gérées.

Novembre 2016

République de Maurice

SOMMAIRE4-7 Le nouveau visage

du Raymond Lamusse Building

8-9 Chief Executive’s Address

10 A.R. Rahman en concert

11-13 Africa Forward Together

14-15 Les artistes de The Voice à Maurice

16-19 Reportage sur MCB Plaine-Verte

20-21 Portrait de Steward Travelly

22-25 Rencontre avec Stéphanie Ng Tseung, Head of Marketing

26-29 Internet Banking : Évolution programmée

30-31 Yasiirah Allykhan, bénéficiaire de la MCB Foundation Scholarship

32-33 Le quotidien de la famille Théodorine

34 Zoom sur la microfinance

35 The Red Seat : Rajoo Chellapermal

36-37 Youri Harel, Relationship Manager

38 Akesh Umanee, pongiste

39 Jeu concours : Un superbe prix à la clé !

« Une tradition commence la première fois », dit un proverbe arabe. Celle de Source débute en novembre 2006. Le magazine veut répondre à un besoin d’information, de communication et d’expression, tout en aspirant à être une source d’inspiration pour le personnel de la MCB.

Dix ans et 33 numéros plus tard, Source a certes beaucoup changé dans la forme, mais sa mission est intacte. Il vit et véhicule les valeurs de la marque MCB à chaque numéro, carburant à la passion d’une équipe dédiée à la cause. Après tout, Source doit sa longévité à un travail d’équipe et à une envie constante d’innover.

Nous tenons à remercier tous ceux qui y ont toujours cru, ceux qui ont contribué à la naissance et à l’évolution du magazine et ceux qui l’ont soutenu. Et un merci spécial à vous, chers lecteurs, pour votre fidélité. Vous serez toujours notre source d’inspiration.

BILLET

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VISITE GUIDÉE

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RAYMOND LAMUSSE BUILDING :

LA RENAISSANCEDepuis octobre dernier, le voile s’est levé sur le bâtiment Raymond Lamusse qui, après une importante remise à neuf, abrite le restaurant des employés, ainsi que des bureaux flambant neuf, dont certains sont accessibles au public. Suivez le guide…

Plus d’un demi-siècle après sa construction, le Raymond Lamusse Building (RLB) s’est métamorphosé. Ainsi, le restaurant du personnel, auparavant situé au quatrième étage du MCB Centre, y a été relocalisé au rez-de-chaussée. Les équipes de Finlease, MCB Forward Foundation, Quality Assurance SBU, ou encore MCB Factors ont ensuite, à leur tour, pris place dans leurs nouveaux locaux.

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VISITE GUIDÉE

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Le restaurant

Du hall d’entrée, en passant par un seuil de transition, on retrouve le restaurant relocalisé, transcrit dans un langage architectural moderne et tropicalisé dans l’utilisation des

matériaux. Le bois, la pierre et le verre sont omniprésents, que ce soit dans l'habillage mural, au plafond ou dans le

traitement de l’escalier.

À l’entrée du restaurant, on se retrouve face à un écran monumental en pierre qui participe à la fois au partitionnement

de l’espace, mais qui de par sa hauteur prononcée, incite aussi le visiteur à lever le regard vers le ciel et à se laisser surprendre

par un atrium.

Le restaurant consiste de deux parties, un espace de service qui abrite la cuisine industrielle et une zone conviviale qui abrite les lieux de repas intérieurs et extérieurs. L’espace

repas a été conçu de manière à permettre à des personnes avec des degrés d'interaction différents de se l’approprier.

Ainsi, différents modes de places sont agencés, passant du très collectif situé à l’entrée à du rapide pour les places au comptoir

style bar et à des zones plus intimes caractérisées par une surélévation du sol ou partitionnées par des parois percées

offrant une ambiance visant à la détente.

L’avis des usagers

Le lundi 3 octobre, les employés découvraient avec un plaisir non dissimulé leur nouveau restaurant. Lumineux, spacieux et résolument moderne, le nouvel espace les a immédiatement séduits. Le restaurant, qui a désormais une capacité d’accueil d’environ

170 personnes, est devenu incontournable pour déjeuner en toute sérénité.

« Cet espace permet une véritable coupure du bureau à l’heure du déjeuner. C’est un tout nouvel environnement moderne et classe. J’aime l’ambiance chaleureuse qui y règne »,

confie Mirella Autard avec enthousiasme.

« Le nouveau restaurant est vraiment top. C’est très frais, spacieux et aéré. Les différents espaces sont conçus de sorte qu’on s’y sente à l’aise, qu’on décide d’y déjeuner

à deux ou en groupe », renchérit Harry Coolen.

Le patio

Le patio, qui abrite un lieu de repas extérieur, est perçu comme une extension de l’intérieur. Le travail au sol, ainsi que le revêtement mural, marquent d’une manière significative ce lieu. Le sol est travaillé aléatoirement par du béton et un Decking qui sont soulignés par des lignes de galets qui se croisent. Le revêtement mural est en béton ciré appliqué sur des plaques de fibrociment. Dans l’ensemble, on retrouve une ambiance tropicale minéralisée. Cet espace abrite également un coin fumeurs.

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Les challenges

L’élaboration du projet de transformation du RLB a commencé en février 2013, quand la MCB contacte Morphos Architects pour travailler sur le concept de développement d’un restaurant dans le vieux bâtiment. « Cela nous a pris un an avant d’être satisfaits des plans et encore un an avant d’avoir les accords nécessaires de la direction. De là, nous avons travaillé avec les consultants d’Arup et les Quantity Surveyors de Hooloomann & Associates Ltd afin d’élaborer un Project Brief et un Bill of Quantity. Après un exercice d’appel d’offres, c’est General Construction qui a obtenu le contrat de construction », raconte Valérie Bhoyroo, Building Services Manager à la MCB.

Une fois les travaux débutés, les défis à relever ont été nombreux. En effet, la rénovation d’un vieux bâtiment comprend toujours des imprévus. Le gros challenge du Main Contractor a été la logistique autour de l’acheminement des matériaux en plein cœur de Port-Louis.

Un autre challenge auquel la Project Team a dû faire face a été de revoir complètement la structure du toit du RLB à mi-chemin des travaux. Après avoir constaté que les termites avaient causé d’énormes dégâts aux poutres et solives du bâtiment, le choix s’est finalement porté sur une nouvelle structure en métal. Et le résultat est époustouflant.

La transformation

À son niveau, l’architecte avait la ferme intention de ramener les espaces existants sombres et inadaptés du RLB à l’ère contemporaine. Et cette métamorphose va transfigurer l’intérieur du bâtiment, comme l’explique Pritoo Purmanund, architecte chez Morphos Architects : « Le projet entrepris consistait en une opération de réhabilitation correspondant à une remise en état profonde du bâtiment existant avec une modification importante des volumes qui va dans le sens de la modernité. Le but de cette opération était de redonner à la MCB une image conforme à son ambition. »

Le hall d’entrée

Le bâtiment consiste principalement de deux niveaux. Au rez-de-chaussée, l’entrée s’effectue par la rue, par le biais d’un hall souligné par un mur courbe et un mobilier épuré. Dans l’alignement de cette bande, on retrouve une zone de bureaux.

Les bureaux

Au premier niveau, on trouve des espaces de bureaux décloisonnés où priment la fluidité, le confort, l’éclairage et une meilleure ventilation. La circulation dans l’espace est désormais plus facile. Sans oublier qu’une zone de déambulation vitrée périphérique au vide de l’atrium offre à la fois une connexion visuelle avec le restaurant et une sensation de grandeur à l’espace, permettant de capter et d’expérimenter ce vide.

Dans l’ensemble, on note une ambiguïté entre l’extérieur et l’intérieur. De l’extérieur, on perçoit une façade classique avec des percements réguliers, tandis qu’à l’intérieur, on est agréablement surpris par la modernité spatiale et les jeux des matériaux. Ce bâtiment a acquis plusieurs niveaux de signification par l’opération architecturale entreprise.

Le premier coup de pioche a eu lieu le 19 octobre 2015 et la remise des clés, quant à elle, s’est effectuée le mardi 27 septembre 2016.

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ÉVÉNEMENT

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● What is your assessment of the 2nd edition of the CE’s Address in terms of turnout, response and feedback?

The turnout, response and feedback have been very good. There was a very positive atmosphere surrounding the event and subsequently a lot of positive feedback was received.

● The CE’s Address is becoming a recurrent annual feature at MCB. How important is it with regard to staff communication?

The CE’s Address is important in order to convey the bigger picture to the whole of the staff, to congratulate everyone following another good year and provide them with valuable insight into what we are doing and where we are going.

This is crucial as people need to know what is expected from them in the short, medium and long term. But also to tell them viva voce that their contribution throughout the year has been greatly appreciated. Building on good results requires strong commitment from the staff. And it’s of utmost importance to take time to acknowledge this. They also need to hear things directly from me.

It’s also worth mentioning that the CE's Address now provides another very good platform for staff interaction and a good opportunity for everyone to meet in a relaxed, friendly atmosphere, besides the end-of-year party.

● How can this approach have a positive impact on our customers in the long run?

I think this approach can only be beneficial to our customers because our staff are part and parcel of major customer initiatives.

They can perhaps gain a more precise understanding of our vision of how things can be done more efficiently, what is expected from them and also where we want to go.

Providing the bigger picture to the staff, explaining our strong emphasis on training, the growing importance of ‘digital’, and taking time to acknowledge their contribution will increase focus on ‘going the extra mile’ for our customers and all of this will over time help the Bank sustain its performance.

"Acknowledging staff contribution will increase ‘going the extra mile’ for customers."

ANTONY WITHERS

On Wednesday 19th October, MCB Ltd’s Chief Executive (CE), Antony Withers conveyed the staff to Swami Vivekanada International Convention Centre (SVICC), Pailles to deliver his message - a very important one - following another good financial year. Here is what he had to say about the CE’s Address, which took place for the second year running.

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Le discours du CEO était agrémenté de vidéos qui n’ont pas manqué de captiver l’assistance.

(De g. à dr.) : Sabrina Vitry, Didier Gowaneea, Richcard Turner, Mehtab Rose, Guillaume Lebon et Boris Bosquet ont suscité l’admiration de par leurs interprétations toniques.

« Merci », un leitmotiv du « CE’s Address ».

Notre collègue Didier Gowaneea et sa sœur Sabrina Vitry interprétant avec brio « Mo lam » de Hans Nayna.

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CONCERT

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LE PHÉNOMÈNE A.R. RAHMAN À MAURICEUne star à part entière de la World Music, A.R. Rahman se produira sur la scène du Swami Vivekananda International Convention Centre (SVICC) le 10 décembre 2016. Ce concert unique est parrainé par la MCB via Juice.

Qualifié de « Mozart of Madras » par Time Magazine, le compositeur indien jongle avec divers styles musicaux et s’est taillé une solide réputation à Bollywood, à Hollywood et à travers le monde. Il a signé la musique d’une série de films à succès, dont l’emblématique Jai Ho et la bande originale de Slumdog Millionaire (film aux huit Oscars). Il a raflé, entre autres, deux Grammys, un Golden Globe, un BAFTA Award et 25 Filmfare Awards. Il a vendu plus de 150 millions de disques à travers le monde et a aussi écrit la musique de plusieurs comédies musicales, dont Bombay Dreams avec Andrew Lloyd Weber et Lord of the Rings.

ZOOM

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ÉCHANGES CONCLUANTS

AFT 2016

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ZOOM

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Vololomanitra Rakotondralambo en est à sa deuxième participation à AFT. Originaire de la Grande Île, elle compte 30 années de service au sein de la plus grande institution bancaire du pays. La Bank of Africa possède plus de 650 000 comptes actifs. « La relation qui existe entre la MCB et la BOA à Madagascar est historique et date de plus de 40 ans. À travers AFT, cette relation privilégiée continue à se cimenter », fait-elle ressortir.

Emmanuel Murangayisa, lui, participe à AFT pour la première fois et compte 15 années d’expérience dans le domaine bancaire. L’expérience aura été concluante à plusieurs niveaux. « AFT est un grand événement pour les banques d’Afrique en général, car il permet aux participants d’apprendre beaucoup, notamment en ce qu’il s’agit des Best Practices bancaires dans lesquelles la MCB a une très grande expérience, que ce soit en matière de Trade Finance ou de Compliance », dit-il.

Apprendre

Vololomanitra Rakotondralambo abonde dans le même sens et met en relief le fait que l’institution qu’elle représente et son pays ne peuvent que bénéficier des retombées d’AFT. « Il faut savoir que le secteur bancaire malgache est en pleine expansion. C’est l’un des secteurs les plus dynamiques du pays en termes de croissance. Madagascar dispose aujourd’hui d’un secteur financier sain, à la santé florissante. De ce fait, nous avons beaucoup à apprendre de la MCB et de sa longue expérience à tous les niveaux, à commencer par tout ce qui se rapporte au financement du commerce et au Compliance. AFT est l’occasion d’acquérir des connaissances solides, durables et d’apprendre les uns des autres. »

Madagascar et le Rwanda possèdent, du reste, certaines similitudes. Alors que la Grande Île a connu plusieurs crises politiques dans le passé, le Rwanda a été le théâtre de conflits sanglants dans les années 1990. Les deux pays ont su, à différents niveaux, panser leurs blessures respectives et s’en relever. Le développement économique du Rwanda se poursuit et passe, selon Emmanuel Murangayisa, par un certain nombre d’impératifs, que la MCB a su montrer : « Ce développement passe par l’évolution de nos banques. Au Rwanda, il y a une réelle volonté politique pour que ce développement se fasse. Cette démarche dépend maintenant de notre capacité à développer nos ressources humaines afin de mettre en place la technologie adaptée pour soutenir, voire accentuer le développement du business. Nous pouvons très certainement nous inspirer des technologies et des processus existant à la MCB et les mettre en pratique. »

Depuis 2009, la MCB organise Africa Forward Together (AFT) afin de réunir les banques africaines pour discuter d’enjeux communs. Pour sa septième édition, qui s’est tenue en septembre dernier, deux délégués, à savoir Vololomanitra Rakotondralambo, directrice générale adjointe de la Bank of Africa (BOA Madagascar) et Emmanuel Murangayisa, Chief IT Officer de la Banque Rwandaise de Développement (BRD), font le point sur leur AFT.

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Vision

Apprendre les uns des autres, s’inspirer de l’expérience et de l’expertise de la MCB sont autant de choses importantes aux yeux de Vololomanitra Rakotondralambo. Madagascar, et par ricochet l’Afrique, peut en tirer le meilleur. « Le positionnement de la MCB comme banque et prestataire de services des banques africaines est une opportunité, une vision véhiculée à chaque AFT, qui montre que la MCB est résolument tournée vers l’avenir. L’avenir de l’Afrique, par rapport à son immense potentiel et par rapport à l’économie mondiale, passe par des banques structurées et solides telles que la MCB. »

Emmanuel Murangayisa se dit également impressionné par « la façon dont la MCB a grandi en construisant des choses autour d’elles ». Il a particulièrement mis l’accent sur MCB Consulting qui, dit-il, « est une structure composée de personnes expérimentées avec qui c’est important de développer des relations », de même que ceux de MCB Capital Markets.

Notre interlocutrice estime que Maurice et son pays peuvent davantage travailler de concert. « S’il y a un pays qui connaît vraiment Madagascar, c’est bien Maurice. Il y a certes eu des crises cycliques chez nous, mais le pays se reprend. Le secteur privé bouge et beaucoup d’axes de coopération sont à approfondir dans l’immobilier et les télécoms, tandis que les industriels malgaches ont besoin de renouveler leurs équipements. De plus, la nouvelle loi concernant le partenariat public/privé pour les produits structurés favorise ce genre de coopération. Je lance un appel aux investisseurs mauriciens et aussi à la MCB : accompagnez le développement de Madagascar. Il y a plein de choses à faire ensemble pour le bien de nos deux pays ».

Les deux délégués comptent fermement revenir à Maurice dans le cadre du prochain AFT. Si Vololomanitra Rakotondralambo s’attend, pour sa part, à ce que davantage de pays d’Afrique francophone soient représentés, Emmanuel Murangayisa lui, espère pouvoir nouer encore plus de contacts auprès de différents professionnels du Groupe MCB.

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COULISSES

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The Voice à MCB St-Jean

UN TALENT FOUUn auditorium, sept artistes, 200 personnes. Les vedettes de The Voice, qui étaient à Maurice dans le cadre de leur tournée, ont fait escale à MCB St-Jean le 30 septembre dernier pour un petit concert surprise clôturant le 2e Juice Ambassadors Meeting.

MB14, Tamara, Sol, Arcadian et Lena Woods ont su conquérir l’audience avec talent, simplicité et chaleur. Ils ont aussi eu l’occasion de rencontrer des membres du personnel, fans ravis de la surprise lors de la séance de dédicaces et de selfies prévue à cet effet. Instantanés.

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REPORTAGE

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La plus rurale des agences urbainesMCB Plaine-Verte

Plaine-Verte justifie-t-elle sa réputation d’agence la plus difficile du Retail ? À cette question, Yannick Arimond, le manager, répond par la négative. « Il y a de la pression comme partout ailleurs. Cela nous arrive d’enchaîner sept à dix ouvertures de comptes par jour, sans compter d’autres types de transactions et de souscriptions aux produits. Nous avons des objectifs chiffrés et nous faisons le maximum pour les atteindre. Mais notre principale force, c’est justement l’ambiance conviviale qui règne ici, que ce soit avec les clients ou entre les membres du personnel. La clé de ce que nous faisons, c’est cette Human Touch qui fait une grande différence. »

Outre Yannick, l’équipe de Plaine-Verte est composée de Nanda Palanyandi (Messenger), Tessa Chan Kan, Hanaa Mungly et

Dravish Ramanah (Tellers), Dharmensing Daleep, Lata Jatoonah et Orely Delvert (Customer Service Representatives), ainsi que Climène Labonne (Operations Supervisor). Au four et au moulin, cette équipe joviale et dynamique se met en quatre pour rendre l’expérience client agréable, en dépit de files d’attente qui peuvent être assez longues. Yannick met aussi la main à la pâte dans le Banking Hall en épaulant l’équipe et en recevant les clients.

« C’est quelque chose de tout à fait normal et cela fait partie du travail. Nous sommes une petite équipe, mais une équipe soudée, qui se serre les coudes. Aujourd’hui, c’est une journée assez caractéristique d’un vendredi : il y a pas mal de personnes qui viennent chez nous avant d’aller prier

Située à quelques mètres du mythique Kadhafi Square, lieu de grands rassemblements politiques à travers les âges et en face des jardins de la Plaine-Verte, l’agence MCB a l’air d’une ruche au premier abord. Le flot incessant de voitures et de deux-roues résume bien l’activité qui règne à l’intérieur, mais aussi dans toute la région. Découverte.

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à la mosquée », indique Yannick lors de notre visite le 2 septembre dernier. Beaucoup de mères de familles s’y trouvent, accompagnées d’enfants en bas âge.

AnecdotesDes anecdotes, il y en a à la pelle. L’une d’elles aura marqué Yannick à tout jamais : « C’était il y a environ deux ans et je venais de rejoindre l’agence. Un vendredi matin, je suis arrivé au travail tôt comme d’habitude et j’ai salué les personnes qui se trouvaient là où je m’étais garé, près du poste de police. Mais ma voiture était toute sale. La veille, comme chaque jeudi, j’avais joué au foot au club de la MCB et il avait beaucoup plu. Après le boulot, j’ai eu un choc de la retrouver toute propre. J’ai

demandé aux personnes qui étaient là : Kisann-la inn lav mo loto ? La réponse a été : Pa bizin ou kone kisann-la inn lav ou loto. Pa tou zafer ki bizin peye dan lavi… » Une raison de plus, s’il en fallait, dit Yannick, de rester courtois et serviable dans la vie.

L’agence ne désemplit pas de la journée, même à l’heure de la prière… Nombreux sont les clients qui arrivent et qui appellent des membres du personnel par leurs prénoms. Preuve qu’une relation solide existe entre eux. À la vue du photographe, un client lance une boutade en direction de Nanda : « Tir so foto ek enn take-away briani ! ». Ce qui ne manque pas de déclencher l’hilarité générale. À un moment donné, un client fait littéralement irruption dans l’agence : il est au téléphone et parle d’une voix très forte. Comme un

seul homme, des membres du staff et des clients se tournent vers lui et le regardent. Pas nécessaire de prononcer un seul mot. L’homme, de lui-même, raccroche le portable prestement.

Le mouvement à l’agence est typique d’un vendredi, mais aussi d’un début de mois. Nanda baisse les volets à 17h15. « Fini pou zordi ! Lindi enn lot lasemenn koumanse », lâche-t-il en souriant. Malgré la fatigue, tout le monde paraît satisfait du devoir accompli. La photo souvenir n’y est pas pour rien, car elle aura déclenché des fous rires. Et comme le résume si bien l’ensemble de l’équipe, « on se serre les coudes ».

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Servir avec le sourire : un petit plus qui fait une grande différence.

Beaucoup de tout-petits visitent l’agence en compagnie de leurs proches.

Le manager, Yannick Arimond (à dr.), n’hésite jamais à mettre la main à la pâte.

« Bonjour, bienvenue à la MCB. »

« Une bénédiction »Dawood Khadaroo, 75 ans, est client de l’agence depuis pratiquement 40 ans. Propriétaire de la tabagie Dost, située à moins d’une cinquantaine de mètres, il gère son commerce avec des membres de sa famille, dont sa fille Farzannah. Il résume ainsi l’activité de l’agence et par ricochet, celle de la région : « Touletan ena mouvman isi. Li bon pou landrwa, li bon pou Plaine-Verte. »

La tabagie de Dawood Khadaroo compte plus d’une soixantaine d’années d’existence et a vu le jour alors que l’agence n’existait pas encore. À l’époque, il fallait aller à la banque à la rue Desforges ou à la rue Sir William Newton. Mais quand la MCB a ouvert ses portes ici, cela a été « une grande bénédiction », se remémore-t-il. Qu’est-ce qui caractérise l’agence de Plaine-Verte ? À cette question, Dawood Khadaroo s’anime davantage. « Isi tou dimounn konn tou dimounn. Staff labank koumadir enn bann ti-fami. Zot dan landrwa, nou trouv zot toulezour ek zot bien korek », fait-il ressortir en regardant le manager, Yannick Arimond, avec un grand sourire.

Dawood et Farzannah Khadaroo, fiers d’être clients de la MCB.

Une success-story avec Rs 500 en poche…L’histoire de Mohammad Ahsan Saheb mérite qu’on s’y attarde. Cet homme d’affaires, client à MCB Plaine-Verte depuis 2009, était venu trouver le manager d’alors, Pierre-Yves Bruneau, avec Rs 500 en poche pour ouvrir un compte avec un chéquier. Alors novice en affaires, il venait de lancer son entreprise, Z Computers. Il se souvient : « Bien entendu, je ne pouvais pas le faire avec Rs 500. Mais Pierre-Yves m’a donné un très bon conseil : de doubler mon chiffre d’affaires chaque mois. Et c’est ce que j’ai fait ! J’ai pu ouvrir un compte avec Rs 10 000. »

Au bout d’un an, la compagnie que Mohammad gère avec son épouse Joanna réalise un chiffre d’affaires de Rs 320 000. Après pratiquement sept années d’existence, celui-ci se situe désormais entre Rs 35 et Rs 40 millions. Le couple a diversifié ses activités et s’est aussi spécialisé dans l’importation d’appareils de menuiserie.

Mohammad attribue sa réussite en affaires principalement à l’accompagnement reçu. « Pierre-Yves m’a beaucoup aidé. Mais il y a aussi eu Banon et Christopher (N.D.L.R. : Banon Rumjan et Christopher Harter, Relationship Executives à Port-Louis), Yannick et son équipe. Tout le monde m’a donné de très bons conseils, que j’ai mis en pratique. Si j’ai pu en arriver là aujourd’hui, je le dois entièrement à la MCB, qui m’a permis de grandir, d’apprendre et surtout, de garder la tête froide. » Le succès en affaires de Mohammad lui a valu de rejoindre le Business Banking.

Quel conseil peut-il donner à un jeune entrepreneur ? « Ne jamais, jamais mentir à son banquier ! C’est indispensable de jouer cartes sur table avec lui et de lui exposer la situation telle qu’elle est. Il n’y a pas de meilleure recette ! Il n’y a pas de réussite sans confiance mutuelle et la réussite que je connais aujourd’hui n’aurait pas été possible sans la MCB, qui a cru en moi et m’a soutenu depuis le premier jour. »

« C’est justement cette proximité qui fait de Plaine-Verte la plus rurale des agences urbaines. C’est une caractéristique propre de la région et nous faisons tout pour cultiver cette relation privilégiée avec nos clients », explique Yannick. Pourtant, dit-il, il faut se rendre à l’évidence : l’agence ne dessert pas que la localité.

De nombreux clients viennent aussi de Roche-Bois, de Sainte-Croix, de Baie-du-Tombeau et des environs. Outre les particuliers, la clientèle de l’agence est composée de beaucoup d’hommes et de femmes d’affaires, qui ont leur petite entreprise de restauration/fast-food, ou encore leur magasin ou boutique. Yannick note que de plus en plus de Self-Employed font partie des clients de l’agence.

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REPORTAGE

Mohammad et Joanna Ahsan Saheb.

Servir avec le sourire

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PORTRAIT

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STEWARD TRAVELLY

Steward Travelly, 25 ans, est Kitchen Helper. Son métier et sa récente participation au Workers’ Empowerment Programme lui ont appris à se responsabiliser et à mieux prendre en main sa carrière. Récit.

L orsqu’on lui parle de ses débuts dans la maintenance à la MCB il y a sept ans, Steward était loin de se

douter qu’il vivrait son rêve, qui était de se consacrer à la pâtisserie. Il concède qu’il ne savait alors pas grand-chose du monde du travail. Aujourd’hui Kitchen Helper de profession, avec pour spécialité la pâtisserie, c’est avec assurance qu’il aborde sa nouvelle carrière.

Steward estime que la base et la formation qu’on reçoit dans l’exercice de toute profession sont déterminantes. Que ce soit à l’École hôtelière ou à la MCB, la technique acquise et l’apprentissage des valeurs ont grandement contribué à le façonner. À mesure qu’il progressait, la MCB lui a également permis d’obtenir des stages de perfectionnement dans des hôtels, de participer au Workers’ Empowerment Programme (WEP), ou encore de suivre des cours en Task Consulting. « Avoir des responsabilités accrues et suivre ces cours m’ont permis de faire grandir ma passion pour la pâtisserie et mon travail. Kan fer kitsoz ek lamour, sime-la pou fini par ouver pli divan », dit-il fièrement.

Fierté. Justement, Steward en parle aussi. Participer à des stages de formation au Medine Education Village ou dans des hôtels de renom est aussi une source d’immense fierté. « Être choisi pour représenter la MCB, son département ou sa profession est une autre source de grande satisfaction et de fierté. C’est quelque part un signe de confiance de la part de mon employeur et c’est à moi de montrer que cette confiance a été bien placée. »

Jetant un regard sur ses sept ans passés à la MCB, Steward évoque non sans sourire son apprentissage du travail et aussi de la vie. « Lorsque je venais d’arriver, j’avais un caractère différent. J’avais tendance à m’emporter assez rapidement quand les choses n’allaient pas bien et de dire les

« J’ai appris à me responsabiliser »

choses comme elles venaient. Je ne savais pas ce que c’était que d’avoir des responsabilités. Depuis, j’ai appris à me responsabiliser, à avoir une meilleure maîtrise de moi et surtout, à ne pas me focaliser sur le travail des autres avant le mien. Monn vinn pli mature. Li vre ki bann formasion ki mo finn resevwar finn ed mwa boukou. »

Son parcours à la MCB n’a cependant pas été un long fleuve tranquille. « J’ai connu des moments difficiles, des moments de doute jusqu’au point de vouloir tout plaquer. Mais j’étais bien entouré par des collègues qui avaient deux fois mon âge et qui passaient leur temps à partager leur expérience avec moi et à m’encourager. Si mo pa ti ena sa lankadreman-la, ti pou pli difisil. Zot ti pe dir mwa: ‘Get to travay! Get to zafer! Aret get seki lezot fer’. J’ai écouté ces conseils et j’ai progressé. »

Sa vision de la vie ? Quelques conseils qu’il aimerait partager ? Vivre sa vie, justement, et ne pas se contenter de regarder vivre les autres. « Boukou zenn zordi pa’le viv zot lavi. Zot get lezot viv. Persepsion dimounn lor nou, se souvan seki noumem nou prozete. Manier ki ou prezant ou, manier ou konport ou, tousala konte. Sa ousi fer parti ou responsabilite. Se koumsa ki ou grandi. » Il cite comme exemple le terme « planton », que certains, qui occupent le poste de Messenger, utilisent. « Si on se présente comme ‘planton’, c’est normal que d’autres utiliseront le même terme pour vous qualifier. Mais ce n’est pas l’appellation qui compte, c’est le service qu’on donne, la qualité de ce service, les résultats et la recherche constante de s’améliorer. »

Beaucoup de jeunes d’aujourd’hui, dit-il, prennent toute critique comme étant négative et se mettent en colère ou se découragent. « L’important, c’est de repousser ses limites, d’apprendre constamment, de persévérer afin d’avancer, de vivre mieux tout en restant naturel. »

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RENCONTRE

STÉPHANIE NG TSEUNG, QUAND L’IMPROBABLE DEVIENT PASSIONLa Head of Marketing de la MCB est l’un des piliers de la vision ambitieuse de la Banque, elle qui pourtant ne se destinait pas à évoluer dans l’univers bancaire.

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C’est limpide. Le secteur bancaire, elle n’y a jamais vraiment pensé... Elle aspirait plutôt à une vie tranquille de femme au foyer. Une idée, sans doute, soufflée par l’admiration qu’elle porte à sa mère, son modèle, son idéal. Mais les choses vont naturellement prendre une autre tournure, au rythme des rencontres et des opportunités, comme une évidence insoupçonnée.

Un stage à DCDM durant ses études influencera son choix de rentrer au pays pour y prendre de l’emploi. Puis, son désir de parcourir le monde la poussera à rejoindre la HSBC. Finalement, le challenge la mènera à la MCB, où elle sera au cœur du développement du marketing au sein de l’institution. Elle débutera au département des cartes, ensuite au marketing des produits bancaires, pour en définitive être à la tête d’un marketing centralisé.

Un café, dont elle a le secret, et la voilà prête. Un regard avide, elle attend la salve de questions... Impatiente ? Sur ses gardes ? Pas vraiment. Elle plonge sans se mouiller la nuque. Spontanée, elle le restera jusqu’au bout, même si par intermittence, un air plus cartésien revient orienter la conversation, toujours sincère et lucide. Elle a tout de la bonne copine. Chaleureuse, sans façons, curieuse de l’autre : « J’aime bien parler aux autres, me forger ma propre opinion. »

Et que dirait la jeune Stéphanie, fraîchement arrivée en France en 1992 pour ses études à Paris-Dauphine, de la femme qui se trouve aujourd’hui à la tête du marketing de la MCB ? Un premier éclat de rire, qui mène à deviner la réponse. Et elle lâche : « Tu blagues, ma vieille ! » en explosant de rire.

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RENCONTRE

Malgré cette ascension fulgurante, ce à quoi elle aspirait au départ, elle ne l’a pas lâché pour autant. Aujourd’hui, Stéphanie a une double casquette, celle d’une mère de famille épanouie et de celle qui chapeaute la stratégie marketing d’une des plus importantes entreprises de Maurice.

Elle a trouvé le juste équilibre entre les deux. « C’est une question de choix », affirme-t-elle avant d’ajouter : « C’est possible de nos jours avec un couple moderne. D’ailleurs, mon époux m’est d’un soutien hors du commun. J’ai la chance, aujourd’hui, de pouvoir m’investir dans mes deux passions, ma famille et mes responsabilités professionnelles, sans que l’un empiète sur l’autre. »

Stéphanie est perpétuellement aux aguets. Sur le trajet de la maison au siège de la MCB, sa voiture devient son bureau. C’est là que, souvent, lui viennent des idées. Elle écoute la radio locale en morte de faim afin de prendre le pouls de la population et d’avoir un aperçu de ses attentes, parce que « c’est essentiel dans notre métier de rester au contact des gens. »

On sent chez elle qu’il y a un véritable désir de projeter la MCB dans une autre dimension. Pour elle, la MCB n’est pas qu’une banque. C’est une institution avec une riche et belle histoire, qui se doit d’être un véritable acteur du quotidien des Mauriciens. « L’ambition est de simplifier et fluidifier l’expérience client. Et dans un autre ordre d’idées, il faut aussi renforcer le côté affectif qui existe chez nos clients pour cette marque riche d’histoire », soutient-elle.

Elle partage, également, la conviction que dans un monde en constante évolution, le numérique peut venir donner une nouvelle mesure à l’expérience client. « Entrer davantage dans le numérique ne rime pas avec déshumanisation de nos services. Bien au contraire, c’est un moyen tellement efficace d’améliorer nos services. Ce n’est pas remplacer l’humain, mais mettre des outils de pointe au service des clients. Être dans l’air du temps, mais avec la signature MCB », affirme-t-elle.

Mais les ambitions de la Head of Marketing concernant la MCB sont loin de s’arrêter à notre pays. « Forts de cette richesse, nous pouvons trouver une place importante sur le continent africain et nous nous y attelons avec énormément de rigueur et une stratégie finement planifiée. Nous avons un savoir-faire et une expertise qui peuvent être utiles en Afrique », confie celle qui, au quotidien, analyse, décèle et met en œuvre des opportunités pour la MCB.

« La MCB a une belle histoire qu’il faut mettre en avant. »

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INTERNET BANKINGDÉCRYPTAGE

CHRONIQUE D’UNE ÉVOLUTION PROGRAMMÉE

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De gauche à droite:Jean Paul Le Blanc, Laurent Robert, Maureen Munso, Sadiya Hossen, Jean-Marc Bayejoo, Moonisha Sonea, Michael Bardin, Prakash Bucktowar, Vishal Ramphul et Akhtar Joomun sont parmi les centaines de personnes ayant, au fil des années, façonné l’Internet Banking à la MCB.

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DÉCRYPTAGE

se métamorphosent. C’est ainsi qu’en 2002, se déroule un épisode marquant. « On est passés au Clustering, ce qui implique des serveurs multiples. Aujourd’hui, le fait de n’en avoir qu’un seul, voire deux, serait inimaginable. À ce moment-là, par contre, le Clustering était une réelle innovation », explique Jean Paul Le Blanc.

Comme pour tous les projets de grande envergure, le parcours de l’Internet Banking aura donné lieu à des prises de décision audacieuses. C’est ainsi qu’en 2010, à quelques mois de la date prévue du Roll-out d’une nouvelle plate-forme, une remise en question donne lieu à un revirement de situation. Afin d’assurer un service encore plus optimal aux clients, la décision est prise d’opter pour un système autre que celui qui était prévu à l’origine pour l’Internet Banking.

« Quand on pense à ça aujourd’hui, c’est un superbe souvenir. On a travaillé ensemble, en équipe, sous la houlette de Jean-Michel Félix. On a passé des heures, et aussi des nuits au bureau pour pouvoir livrer à temps », se rappelle Maureen Munso, Senior Business Consultant.

Nous sommes en 1998. On parle de Mac OS 8, de Windows 98, toujours de Windows 95, et du browser offert en bundle avec Windows : Internet Explorer. On frime avec un Pentium 2 de 400 mégahertz, un disque dur de 10 Gb et une mémoire vive de 64 Mb. Le terme « web » fait ses débuts. Mauritius Telecom compte 12 000 internautes. La MCB lance l’Internet Banking pour les particuliers.

Trois options sont disponibles aux clients : le « view-only », l’« inter-account payment » et le transfert vers un autre compte. À ce stade, la dépendance aux réseaux en ligne n’existe pas et la confiance en ce support en est à ses premiers balbutiements. Il est important d’informer et de sensibiliser les clients. « Au tout début, les gens ne parlaient pas de hacking, mais avaient peur que d’autres gens fassent des transactions à leur place », raconte Jean Paul Le Blanc, Head of Digital & Document Processing Business Unit.

L’Internet Banking, tel que nous le connaissons, a été lancé un peu plus tard pour les clients Corporate. Il n’en était pourtant pas réellement à ses débuts, un autre service dédié à cette clientèle ayant déjà été mis sur pied depuis 1994. « Précurseur de l’Internet Banking, ce système, Fidelink, devait être installé sur les ordinateurs des clients, qui devaient faire une mise à jour quotidienne pour que les données nous parviennent », se souvient Laurent Robert, Enterprise Systems Manager.

Une petite équipe composée du personnel IT et du Business devait alors se rendre chez le client pour cette installation et assurer aussi la formation à l’utilisation de l’outil. Pour l’anecdote, Laurent Robert et Jean Paul Le Blanc se souviennent d’un moment qui les aura marqués : « Le premier client chez qui nous sommes allés était un grand groupe hôtelier. C’était révolutionnaire à l’époque et tous les grands patrons avaient été conviés pour l’occasion. On fait l’installation, on décrit le système, on clique sur « update » et on explique que ça va prendre quelques minutes. Après 20 minutes, deux des patrons présents partent, après 30 minutes, deux autres s’en vont aussi et après 45 minutes, seul le responsable informatique du groupe reste. Au bout d’une heure, ça ne marche toujours pas. La réplication était trop lourde. » Après cet épisode, une réécriture s’impose.

Le système est alors revu et le temps d’at-tente pour la réplication des données passe à seulement trois minutes.

Au niveau du back-office, les besoins étaient cependant lourds. Les données étaient extraites quotidiennement et importées pendant la nuit sur la plate-forme de la Banque. S’ensuivait un traitement manuel. « Une équipe dédiée devait imprimer les données, les mettre sous enveloppe et les envoyer aux départements concernés à travers les plantons. Ces derniers passaient ensuite récupérer les réponses. En effet, à l’époque, il n’y avait pas d’autres liens pour envoyer ces données », se remémore Laurent Robert.

Le parcours de l’Internet Banking a donné lieu à des prises de décision audacieuses. Pionnière, la MCB continue au fil des années à améliorer son offre en matière d’Internet Banking. Les plates-formes évoluent et

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Ce qui les a marqués

Évolution du nombre de clients utilisant l’Internet Banking

Murray van Rossom, Business Development Coordinator

« Le jour du Roll-out en août dernier, une centaine de personnes étaient mobilisées. Et c’est là qu’on voit quelque part l’ampleur du projet – de A à Z. C’était à la fois une nuit stressante et fun. »

Jean-Marc Bajeyoo, Solution Architect

« La nuit du Roll-out (de 2010) a été une très, très longue nuit. Tout le monde était concentré et stressé. La migration prenait énormément de temps et il a fallu ajuster la stratégie de migration en plein processus. »

Sadiya Hossen, Head of Projects & Business Analysis

« En amont du go live, nous avons fait une simulation avec plus de 170 membres du personnel

accédant et utilisant le nouvel IB simultanément. La majorité de ces collègues découvrait la nouvelle

version pour la première fois et n’avait pas eu de formation avant ce test. Le résultat et ce feedback ponctuel ont été très positifs, tout le monde avait aimé le nouveau look et avait surtout apprécié le

menu et la navigation simples et intuitifs. »

Akhtar Joomun, Project Manager

« Si les différentes équipes n’avaient pas participé comme elles l’ont fait au récent Upgrade d’IB, le projet n’aurait pas été un succès. Malgré les complexités et malgré le fait que chacun avait déjà ses priorités et d’autres projets, tout le monde a travaillé vers le même objectif. C’était un très beau travail d’équipe !!! »

Ce qui ressort de cette expérience, c’est surtout l’effort collectif, le vrai travail en équipe. Une constante qui a jusqu’ici toujours caractérisé les projets liés au développement de l’Internet Banking.

Aujourd’hui, la plate-forme en ligne de la MCB compte plus de 125 000 utilisateurs et environ 77 % des transferts bancaires sont effectués sur ce support, devenu incontournable et en perpétuelle mutation. Le 14 août dernier, une importante mise à niveau a été effectuée pour offrir encore plus de fonctionnalités et d’aisance aux utilisateurs.

Si on s’attarde souvent sur les volets technologiques et les fonctionnalités de l’Internet Banking, on ne peut oublier que c’est aussi une grande aventure humaine, ponctuée d’émotions fortes. Un des membres de l’équipe ayant travaillé sur l’Upgrade de la plate-forme cette année et à qui nous avons demandé de décrire en trois mots le travail effectué, semble bien résumer la chose : « La grande vadrouille » et « Fast and Furious ».

1999

2 500clients

2010

69 000clients 2016

125 000clients

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BOURSEBOURSE

MCB FOUNDATION SCHOLARSHIP

YASIIRAH SE REDÉCOUVRE À MELBOURNE

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La tête pleine de rêves, mais pourtant bien sur les épaules, Yasiirah Allykhan a le sourire contagieux. Bénéficiaire de la MCB Foundation Scholarship pour la cuvée 2015, la jeune fille a entamé un Bachelor of Commerce (BCom) in Economics and Finance à l’université de Melbourne depuis juillet. Si elle n’a pas encore l’accent australien, cette jeune femme pétillante s’est vite adaptée à son nouvel environnement et à ses obligations.

Ses premières impressions sur la cité qui sera la sienne pendant quelques années ? « Une architecture très moderne, des températures très froides et des gens sympas. » Elle n’a d’ailleurs pas tardé à se faire des amis – Malaisiens, Sri Lankais, Vietnamiens, Chinois, ou encore Iraniens.

Studieuse, mais aussi bien consciente du besoin d’équilibre, la jeune boursière partage son temps entre les études et la découverte de la capitale de l’État de Victoria. « Pour l’instant, mes deux endroits préférés sont la Giblin Eunson Library de la faculté de Business and Economics, où l’on trouve toutes les ressources qu’il faut dans un environnement bien cosy. Et Melbourne Central, où il y a plein d’endroits sympas pour manger et s’amuser. »

La première fois qu’elle a pris l’avion, c’était quand elle a traversé l’océan jusqu’à Melbourne. Auparavant, Yasiirah n’avait encore jamais quitté le cocon familial. « J’avais des appréhensions. Mais d’un genre positif », raconte-t-elle. « Je savais que j’allais devoir assumer de nouvelles responsabilités : gérer un budget, faire la cuisine, nettoyer mon appartement… »

Même si elle n’en est qu’à son premier semestre, Yasiirah cravache déjà dur entre les lectures, les tutorials et la bibliothèque. La boursière compte bien briller à l’université et pour y parvenir, elle sait faire preuve de volonté et de ténacité. Du haut de ses 18 ans, elle montre déjà aussi une bonne dose de sagesse. « Si on ne veut pas très fort réussir quelque chose, il y a peu de chances qu’on y arrive. Les efforts doivent être soutenus. La résilience est cruciale. » Et d’ajouter, avec une dose de spiritualité : « Croyez en quelque chose, et vous aurez déjà fait la moitié du chemin. » Cette fan inconditionnelle du Liverpool Football Club a aussi adopté l’adage de son équipe de foot préférée : « You’ll never walk alone. » Et elle s’épanouit aujourd’hui à Melbourne, entourée de ses nouveaux amis. Mais elle n’oublie pas ses racines et malgré sa nouvelle vie trépidante, ses parents, sa petite sœur, sa famille et ses copines d’école lui manquent tout de même beaucoup… ainsi qu’un bon briyani bien de chez nous !

Une bourse complète

Depuis 1988, la MCB Foundation Scholarship est offerte chaque année à la personne classée immédiatement après les lauréats de la filière Économie aux examens du Higher School Certificate. Le bénéficiaire peut opter pour l’université de son choix pour un First Degree dans un des domaines suivants : économie, comptabilité, informatique ou finance. La bourse couvre tous les frais universitaires, les billets d’avion, l’hébergement, le matériel d’études et les frais de transport.

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CLIN D’ŒIL

Dessine-moi ta famille

Munis de leurs feutres de couleurs, Eva, Andréa et Jérémie dressent le portrait de ce qui leur est le plus cher : leur famille. Appliqués à la tâche, à la recherche de la bonne couleur, les enfants de Jean-Bernard et Christel Théodorine, respectivement Events Organiser et Contentieux Assistant, ont le souci du détail. Alors que le petit dernier, tout juste âgé de quatre ans, s’applique à écrire son prénom en répétant à haute voix : « J. É. R. É. M. I. E. », le tout sans oublier les accents aigus, ses sœurs aînées peaufinent, quant à elles, les dernières retouches à leurs propres dessins.

Ces petites attentions qui viennent spontanément ravivent l’esprit de famille chez les Théodorine, si bien que Jean-Bernard possède une large collection de dessins qu’il conserve précieusement sur son téléphone. « Je prends en photo toutes leurs créations, car même s’il nous arrive d’en égarer quelques-unes, je sais qu’elles sont conservées précieusement sur disque dur. Cela nous apporte beaucoup de réconfort, à Christel et à moi, lorsque nous les visionnons en leur compagnie. » Il y en a pour toutes les occasions, des cartes de vœux d’anniversaires aux dessins de famille pour les fêtes.

Eva, Andréa et Jérémie sont également de fins psychologues, ils ont l’art et la manière de chercher à comprendre et à trouver ce qu’ils veulent. Du haut de ses neuf ans, l’aînée Eva affirme qu’« il n’y a pas que

papa qui travaille à la MCB, il y a aussi maman. Mais je ne sais pas trop ce qu’ils font exactement ». Andréa, la cadette, ajoute que « le matin, nous faisons la route ensemble jusqu’à la crèche pour déposer Jérémie… » « … en Mitsubishi ! » ajoute le benjamin qui, malgré son jeune âge, reconnaît aisément les marques des voitures qu’il croise.

Difficile pour eux de l’exprimer en mots, mais Jean-Bernard explique que ses enfants savent qu’il participe à la réalisation des événements de la Banque et se partage entre le travail de bureau et de terrain, comme le demandent ses fonctions. Cependant, pour Christel qui est au service du recouvrement, c’est un travail un peu plus « technique » à expliquer. « Tout ce qu’on leur dit, c’est de se dépêcher le matin, sinon nous allons nous faire réprimander au travail », confie-t-elle avec le sourire. Et à Jean-Bernard de rajouter : « Au fait, je pense qu’ils nous voient avec leurs âmes et leurs propres interprétations d’enfants et c’est un monde que nous, adultes, connaissions autrefois et que nous avons oublié, pris par les préoccupations de la vie. »

Fiers de leurs trois enfants, les parents accordent une grande importance à l’éducation à la fois familiale et spirituelle. Il s’agit là d’un bon moyen de passer du temps en famille, car le matin, c’est « la fusée qui décolle » entre préparer les enfants, les déposer à l’école et à la crèche

pour pouvoir arriver à Port-Louis dans les temps. Une fois la journée terminée, Jean-Bernard et Christel sont heureux de pouvoir passer des moments privilégiés en famille, agrémentés de quelques parties de cache-cache et, parfois, de réprimandes.

Les trois phénomènes préfèrent tout de même garder le monopole de la télévision, le tout sous l’œil vigilant des parents. « Nous faisons de notre mieux pour les faire grandir dans un monde en perpétuel changement et où la technologie occupe une place de plus en plus importante », explique le papa.

Avec leur bonne humeur à toute épreuve Eva, Andréa et Jérémie s’intéressent de près à la vie familiale, tout en chérissant l’idée qu’un dessin de leur part aura une grande valeur aux yeux de leurs parents.

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MCB Microfinance

MCB Microfinance est une filiale du Groupe MCB lancée en juillet 2016. « Enn ti-loan pou fer ou grandi » résume bien sa philosophie, qui est de faciliter l’accès au crédit aux petits et micro-entrepreneurs. L’une de ses premières clientes, Mme Marie Henriette Lagaillarde, est cordonnière à Olivia.

Elle raconte ainsi son parcours : « J’ai appris à réparer des chaussures avec mon époux et aujourd’hui, j’en fabrique différentes variétés. » Dans son petit emplacement, elle vend des produits tels que des sacs et chaussures, qu’elle confectionne elle-même.

Grâce à l’apport de MCB Microfinance, Mme Lagaillarde a pu concrétiser son

PROJET

Enn ti-loan inn fer Mme Lagaillarde grandiprojet d’agrandir son business. Le prêt l’a aidé à rassembler les ressources nécessaires pour développer son magasin, Olivia Fashion Shoes, créé en mars 2016. Elle s’est dotée d’une machine pour son atelier et a investi dans de nouvelles formes pour pouvoir produire une plus large gamme de chaussures.

Mme Lagaillarde ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Maintenant qu’elle a une nouvelle machine, elle ambitionne de déployer ses connaissances en matière de réparation de canapés en cuir.

En trois mois d’activité, MCB Microfinance avait déjà attribué 265 prêts pour un montant avoisinant Rs 58 millions. De ces prêts, 112 ont été consentis sous forme de Micro Loan Working Capital et 153 autres comme Micro Loan Investment. Les montants déboursés sont d’une moyenne de Rs 216 000. De ces 265 prêts, 106 ont été octroyés à des femmes entrepreneurs, 156 à des hommes et les trois autres à des Non-Personal. L’engouement pour ce service se ressent, car l’équipe reçoit une cinquantaine de clients quotidiennement et plus de 70 appels par jour.

THE RED SEAT

Rajoo Chellapermal – Messenger | CIB

DISPONIBILITÉ, ÉCOUTE ET CONVICTIONRajoo Chellapermal est un visage bien connu au Head Office, à Port-Louis. Il a fait le tour de plusieurs succursales et départements avant de rejoindre le Corporate and Institutional Banking (CIB). Il est aussi le président en exercice de la MCB Messenger and Other Manual Workers Union (MCBMOMWU) pour la cinquième fois durant ses 26 ans de service à la MCB.

Racontez-nous la MCBMOMWU…

Le syndicat est une association créée en 1965, qui regroupait alors les employés régis par le Remuneration Order et aujourd’hui par l’Employment Rights Act (ERA). La structure du syndicat est sim-ple : elle consiste des membres de l’exécutif et des autres membres. En ce qu’il s’agit de son fonctionnement, selon la disponibilité de notre négociateur, nous nous rencontrons sur une base mensuelle ou bimensuelle afin de prendre les décisions clefs pour l’association.

Parlez-nous de quelques projets concrétisés.

Parmi les plus récents, je citerais notre affiliation à la Federation of Progressive Unions (FPU), ou encore l’arrivée de notre conseiller légal et négociateur Ivor Tan Yan en mai de cette année. Nous avons aussi demandé à avoir des Empowerment Courses pour les employés.

Parmi les projets qui datent de plus longtemps figurent le Funeral Grant,

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ou encore la démarche de reconnaître les Manual Workers comme Clerical Staff. En 2015, après une série de consultations entre notre négociateur et certains cadres de la Banque, nous avons obtenu une décision en faveur du syndicat pour un réajustement salarial en liant le mérite à l’augmentation préconisée par le gouvernement.

Comment gérez-vous votre emploi du temps ?

Mes activités quotidiennes sont multiples. Je dois concilier engagement syndical et tâches journalières. Pour résumer, mon quotidien consiste à recevoir les clients dans la journée et à m’occuper du courrier dans l’après-midi. Malgré le fait que j’ai des Releases en tant que président, je préfère user au minimum de ce privilège. Car comme le dit l’adage, charité bien ordonnée commence par soi-même. De ce fait, je préfère donner l’exemple et m’occuper de mon travail durant les heures de service. Cependant, je cherche un maximum de temps pour bouquiner et me renseigner au sujet des lois du travail et de l’actualité,

puisque je dois être au courant de tout changement pour mes dossiers et afin de pouvoir négocier de meilleures conditions de travail pour nos membres.

Quels sont les qualités requises d’un bon président de syndicat ?

Le président a une responsabilité envers le syndicat ainsi que chaque membre. La diversité de sa fonction demande souvent une connaissance de domaines très variés. Il doit pouvoir être un conseiller pour les autres et être ouvert à tout le monde. De plus, il a à sa charge l’intégration et la collaboration de ses adhérents. Il doit accepter de prendre des responsabilités et de travailler pour promouvoir les valeurs et les idées de la majorité et ce, malgré des turbulences parfois. La fonction de président demande de la disponibilité, un sens de l’écoute et la foi dans les relations humaines.

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VISAGES

Youri Harel

AVIDE DE CHALLENGESJeune cadre dynamique et motivé, Youri Harel entame un nouveau tournant dans sa carrière depuis peu. Retour sur son parcours.

Youri a toujours été passionné par les chiffres. Pas étonnant donc que les mathématiques étaient sa matière préférée au lycée. Une fascination dévorante qu’il cultive pendant sa terminale et qui lui permet de se distinguer, puis de décrocher une bourse d’excellence décernée par le gouvernement français. Après ses années de classes préparatoires en mathématiques et physique au Lycée Stanislas, à Paris, il intègre une grande école d’ingénieurs, l’Ecole Centrale de Lyon, où il décroche un Master of Science (MSc), Mathematics and Risk Engineering en 2012.

« La finance m’a toujours fasciné. C’est un secteur dynamique et intellectuellement stimulant, qui est perpétuellement en mouvement. Outre la vision globale de l’économie qu’elle procure, la finance permet d’en apprendre chaque jour davantage sur les différents corps de métiers soutenus par la MCB », explique Youri.

Dans le cadre de ses études, il effectuera un stage en Transaction Services au sein du cabinet Ernst and Young, dans le quartier de La Défense, à Paris. Cela lui permettra de travailler sur des opérations de fusions et acquisitions transfrontalières. Côtoyer les professionnels du secteur le convainc de poursuivre dans la voie professionnelle qu’il a choisie. Un an plus tard, afin de compléter ses études par une expérience professionnelle à l’étranger, il passe quatre mois en Afrique du Sud, plus précisément dans le centre d’affaires de Sandton, à Johannesburg, où il rejoint les équipes de risques de marché d’Investec.

Son diplôme universitaire en poche, il fera ses premières armes à l’Inspection Générale du groupe BPCE, à Paris. En 2014, il décide de poursuivre sa carrière en banque d’investissement chez Linkers Fusions et Acquisitions. Il se spécialise alors dans le secteur de l’énergie, ce qui lui permet de mettre à contribution son bagage d’ingénieur.

De retour à Maurice, Youri intègre l’équipe de Corporate Finance de MCB Capital Markets Ltd et participe à des levées de fonds pour des clients locaux et étrangers.

« C’est une très grande fierté que d’avoir rejoint le Groupe MCB. La MCB symbolise, à mes yeux, l’entreprise avant-gardiste et novatrice par excellence. Par ailleurs, le fait que le Groupe soit parvenu à se hisser parmi les plus grandes banques d’Afrique de l’Est est un accomplissement incroyable et une source d’inspiration pour nous tous ! » fait-il ressortir.

Youri évoluera pendant un an et demi dans cette filiale du Groupe MCB avant de bifurquer, en juillet 2016, vers le Corporate and Institutional Banking (CIB) SBU. Rejoindre les équipes d’Energy & Commodities en tant que Relationship Manager est une excellente opportunité qui s’offre à lui.

Depuis qu’il est au CIB SBU, Youri ne cache pas sa fierté et son enthousiasme d’avoir rejoint une entité dont les activités seront prochainement amenées à se développer de façon significative. Son quotidien : gérer un portefeuille clients, étudier les opportunités d’affaires et être force de proposition auprès des clients afin de leur fournir les solutions adaptées à leurs besoins de financement.

Pour exceller dans son nouveau poste, Youri est très dévoué à son travail. Notre collègue n’hésiterait pas à voyager autant que nécessaire aux quatre coins du continent africain. Il prône également l’esprit d’équipe, car la réussite d’une entreprise sur le long terme ne peut s’obtenir qu’en maximisant les échanges entre collègues et en se reposant sur les talents, les compétences et les expertises très diverses de tout un chacun au sein du Groupe MCB. Une positivité à toute épreuve et, sans nul doute, exemplaire.

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Gagnez un bon d’achat d’une valeur de Rs 12 000, à dépenser sur une panoplie d’activités ludiques de votre choix. Pour remporter ce fabuleux prix, participez à notre jeu concours à l’occasion des dix ans de Source.

Que ce soit un séjour dans un hôtel à Maurice ou à Rodrigues, du parasailing, un dîner en amoureux, un gommage dans un spa, ou encore un tour de quad entre amis, vous aurez le loisir de choisir l’activité qui vous correspond le mieux.

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En tant que membre du personnel du Groupe MCB, vous êtes éligible.

Il vous suffit de répondre correctement à la question qui se trouve sur iZone pour participer à notre

tirage au sort.

Vous avez jusqu’au

vendredi 30 décembreà minuit pour tenter

votre chance.

TALENTS

Akesh Umanee

CHAMPION DE LA PETITE BALLE RONDELe tennis de table, l’un des sports les plus universels, est très accessible. Quasiment tout le monde y a déjà joué, mais en même temps, il est très difficile d’accéder au haut niveau. Akesh Umanee, l’un des représentants de la MCB aux tournois de la Fédération mauricienne des sports corporatifs, nous confie quelques-uns de ses secrets.

Malgré un emploi du temps chargé, ce père de famille s’entraîne d’arrache-pied trois fois par semaine, à raison de trois à quatre heures par session. « La compétition devient de plus en plus rude au niveau de la FMSC, avec la participation des joueurs de la sélection nationale. » De ce fait, il faut beaucoup d’entraînement et de rigueur afin de développer des qualités psychomotrices et morales pour cette discipline, qui requiert maîtrise technique, tactique, physique et mentale. En conséquence, une pratique régulière améliore la coordination motrice, la mobilité et la rapidité de déplacement, car même si la surface à couvrir n’est pas importante, la vitesse des échanges exige une bonne vigilance.

Pour atteindre son niveau actuel, notre pongiste a dû s’adapter à un style de jeu particulier, qui est la défense moderne. Cette technique consiste d’un mélange de jeu d’attaque, de contre et de défense. Au début de cette année, il a eu l’opportunité de se façonner une expérience hors du commun lors d’une semaine d’entraînement intensif en Allemagne. Durant cette période, il a eu la possibilité d’avoir des frottements

avec des joueurs qui évoluent dans de grands clubs européens et au niveau mondial. Cela, dit-il, lui a permis de développer un jeu plus complet.

Akesh raconte qu’il a découvert le tennis de table en regardant jouer les plus grands. Depuis, il ressent un véritable engouement pour cette discipline. Pour lui, c’est d’abord un sport « ultra-fun » à pratiquer, mais c’est aussi un bon moyen de se détendre et d’évacuer le stress. De plus, cela a un impact positif sur son travail, développant ses qua-lités d’analyse, sa vitesse d’exécution et ses réflexes. Le tennis de table lui a également permis de développer des valeurs telles que la confiance en soi, le respect de soi et la persévérance. En gros, ce sport favorise le contrôle de sa force, la souplesse, l’endurance, tout en améliorant les facultés de concentration.

L’objectif de notre collègue, qui évolue actuellement en troisième division, est de jouer un jour en première division nationale. Il révèle aussi que le soutien indéfectible de sa famille l’encourage à progresser continuellement. Sa devise : « Tout le monde peut ! Il suffit de vouloir. Il faut seulement du courage, une bonne dose de motivation et de confiance en soi. »

Akesh Umanee, Chief Financial Officer de MCB Investment Services Ltd, a rencontré l’élite nationale et a attiré vers lui de nombreux regards en remportant le « tournoi à Handicap 2016 » contre le numéro un de la première division. Cette victoire témoigne d’un équilibre parfait entre sport, responsabilités familiales et travail.

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