Relever les couleurs d’une photo avec les courbes de Gimp Dans ce tutoriel, nous allons utiliser l’outil courbe de Gimp pour réchauffer les couleurs d’une image. Le travail

que nous allons faire dans ce tutoriel est une manipulation fréquente et l’effet résultant est très léger, il s’agit juste de relever légèrement les couleurs et le contraste global de l’image.

Voici l’image de départ:

Cette photo est un peu fade, elle manque de contraste et les couleurs sont un peu passées. Voici ce que nous allons en faire:

Manipulation

Ouvrez la photo avec Gimp.

Pour accéder aux courbes: menu « Couleurs » -> « Courbes ». La fenêtre suivante s’ouvre:

Toutes les modifications se font en déplaçant les points de la courbe. En cliquant à côté de la courbe, on crée un nouveau point de contrôle qui permet de déformer la courbe.

• Pour éclaircir, décalez la courbe vers le haut, pour assombrir décalez-la vers le bas. • En décalant les points de la courbe situé sur la moitié gauche, cela affectera les tons sombres, les points

à droite modifieront les tons clairs et la partie centrale les tons neutres.

Pour l’image de l’exemple, nous allons baisser la luminosité globale de l’image et renforcer les tons sombres. Il faut donc déformer la courbe en la décalant vers le bas (=baisser la luminosité) avec un décalage plus important pour les tons sombres (=renforcer les tons sombres).

On obtient la courbe ci-dessous:

Apres validation, vous obtenez ceci:

Conclusion

Cette manipulation permet de prendre en main l’outil courbe. Le résultat est très léger et la modification passe inaperçu pour celui qui n’a pas vu l’image originale. Ce tutoriel est un premier pas dans la retouche numérique réaliste.

Corriger les défauts avec Gimp

Voici une méthode pour supprimer les défauts d’une photo avec les outils de corrections de Gimp. Cette méthode permet de gommer toutes sortes de détails:

• des défauts de peau sur un portrait, • une ligne électrique qui traverse un paysage, • une tache disgracieuse, • …

Voici la photo de départ:

Dans le cas de cette photo, les défauts viennent de poussières sur l’objectif et le capteur. Nous allons gommer toutes ces taches:

Et voici ce que l’on va obtenir:

Manipulation

Ouvrez la photo avec Gimp. Zoomer (Ctrl + molette sourie) sur une des taches à gommer. Pour corriger les taches, on va utiliser l’outil de clonage dans la boite à outil:

Dans les options de l’outil, cliquez sur l’icone de la brosse (1) et sélectionnez une brosse à bords doux (2) :

L’outil clone permet de copier une portion de l’image et de la coller n’importe où. Le principe c’est de prendre un échantillon de l’image sans défaut avec les mêmes tons de couleur et de le coller sur la tache.

Pour cette tache par exemple:

On prend un échantillon à coté de la tache en appuyant sur Ctrl puis en cliquant:

Une fois que l’échantillon est copié, cliquez sur la tache pour l’effacer.

Et voila, la tache est corrigée:

Il ne reste plus qu’a faire pareil pour toutes les autres taches et vous arriverez au résultat final:

J’ai choisit un exemple relativement simple car les zones à corriger sont unies mais il arrive que le travail soit plus complexe. Il faut alors faire varier la taille de la brosse pour qu’elle s’adapte aux dimensions des taches.

Nous avons utilisé l’outil clone pour cet exemple mais vous pouvez également utiliser l’outil de correction:

Cet outil fonctionne un peu de la même façon que l’outil clone à une différence près: lorsque vous appliquez l’échantillon, il n’est pas simplement collé mais mélangé avec l’image. Cet outil permet de faire des corrections plus fines que l’outil clone. Il est surtout utile pour retoucher les imperfections de peau sur un portrait.

Conclusion

Cette méthode est très utile. Elle demande un peu d’habitude mais une fois bien prise en main cela devient un outil de correction très puissant.

Atténuer le brouillard Voici un tutoriel rapide pour faire ressortir un paysage avec un voile brumeux. L’astuce que je vous propose

n’est pas révolutionnaire mais elle permet d’améliorer un cliché pris dans de mauvaises conditions.

Supprimer le brouillard est très complexe, l’astuce que je vous propose ici permet seulement de l’atténuer.

Voici l’image de départ:

Et voici le résultat de ce que l’on va obtenir:

Une brume, photographiquement parlant, est équivalent à un contraste faible. Pour l’enlever, il suffit donc d’augmenter le contraste.

Vous pouvez utiliser l’outil de contraste (menu « Couleurs » -> »Luminosité – contraste ») mais je préfère l’outil niveau: menu « Couleurs » -> »Niveaux » qui est plus puissant et plus précis.

Pour augmenter les contrastes, faites glisser les curseurs des niveaux d’entrée vers le centre.

A vous de voir les valeurs que vous voulez appliquer sur les niveaux en fonction de votre photo. Validez et on arrive au résultat final:

Le bruit sur la photo était déjà important avant la retouche mais il est encore plus visible après. C’est une conséquence de l’augmentation de contrastes: les défauts sont également renforcés.

Autres pistes

Il existe plusieurs façons d’augmenter les contrastes:

• L’outil contrastes: menu « Couleurs » -> »Luminosité – contraste » • Les niveaux (méthode de ce tuto): menu « Couleurs » -> »Niveaux » • Les courbes (plus puissant mais plus complexe): menu « Couleurs » -> »Courbes » • Le filtre d’augmentation de la netteté: menu « Filtres » -> »Amélioration » -> »Renforcer la netteté ». Il

s’agit d’un filtre intéressant mais dont le résultat n’est pas toujours très réaliste: à manier avec précaution.

Libre à vous de mélanger tous ces réglages pour affiner le rendu.

Conclusion

Il s’agit plus d’une astuce que d’un tutoriel mais la brume est un problème que je rencontre souvent. Il me semblait donc important d’en parler.

Si le résultat ne vous convient pas, je vous invite à suivre les pistes donnée plus haut.

Corriger la luminosité avec Gimp Dans cet article, nous allons voir différentes façon d’éclaircir ou d’assombrir une image avec Gimp.

Avant tout il faut savoir que la correction de luminosité ne remplace pas une bonne exposition. En effet, la correction de la luminosité n’est possible que sur une petite gamme de lumière. N’espérez donc pas faire une photo de nuit et l’éclaircir comme en plein jour.

Dans les exemples que je traite dans ce tuto, je fais volontairement des réglages grossier pour que les effets de chaque réglage soient bien visibles. Pour une retouche, il faut faire des réglages plus fin pour que le résultat soit moins aberrant.

Voici la photo que je vais utiliser pour ce tutoriel:

Luminosité – contraste

La première méthode est tous simplement d’utiliser le réglage « luminosité – contraste ». Pour cela: menu « couleurs » « luminosité – contraste »

Voici la fenêtre de réglage de l’effet:

Pour éclaircir l’image, on passe la luminosité à 50. On obtient ceci:

La photo est effectivement plus claire mais le fait d’éclaircir a provoqué l’apparition d’un voile terne. Pour remédier à ça, il faut également augmenter le contraste (avec le même outil: menu « couleurs » -> »luminosité – contraste »). Si on l’augmente à 40, on obtient ceci:

Les couleurs sont plus profondes mais légèrement faussées. On remarque aussi que les blancs sont cramés (très visible au niveau de la réflexion du soleil sur le métal).

Cette méthode n’est pas parfaite mais elle présente deux avantages:

• Rapide à mettre en œuvre car un seul outil permet le réglage. • Simple et très intuitif car il n’y a que deux paramètres variables.

Les Niveaux

Le réglage des niveaux est équivalent au réglage de luminosité/contraste vu plus haut. C’est la présentation du réglage qui est différente. Pour accéder à ce réglage: « Couleurs » -> »Niveaux »

Il y a beaucoup d’informations dans cette fenêtre alors je vais juste détailler de ce qui nous intéresse ici.

Pour régler la luminosité, on va s’intéresser aux « Niveaux d’entrée » (en haut de la fenêtre).Sous l’histogramme, il y a trois curseurs. Pour simplifier le curseur central permet de régler la luminosité et les deux autres servent aux contrastes.

Pour éclaircir, déplacez le curseur central vers la gauche et pour assombrir, déplacez le vers la droite. Pour renforcer les contrastes, rapprochez les curseurs des extrémités vers le centre.

Je ne détaille pas plus car le plus simple pour bien appréhender les niveaux est de tester différentes combinaisons.

Bilan sur cette méthode:

• On peut obtenir exactement les mêmes résultats qu’avec l’outil luminosité. • Les réglages sont plus précis qu’avec la méthode prétendante. • Les réglages sont moins intuitifs (bien que plus puissants).

Superposition de calques

Cette méthode va demander un peu plus de bidouillage que les prétendantes. Pour éclaircir, on commence par dupliquer le calque « arrière-plan » avec le bouton « copie de calque » en bas de la fenêtre de calques.

Passez ensuite le calque supérieur en mode « écran ».

Voici ce que vous devriez obtenir.

Si l’image est trop claire, il suffit de réduire l’opacité du calque copié.

Si au contraire l’image n’est pas assez éclaircie, dupliquez le calque « copie de arrière-plan », pour amplifier l’effet.

Cette méthode présente deux avantages:

• Il est possible de régler la luminosités finement. • L’effet est complètement réversible car l’image d’origine n’est pas du tout modifiée (on ajoute seulement

des calques pour le réglage). Il est donc possible de revenir en arrière à tous moment (même quand l’historique d’annulation est vide).

L’outil d’éclaircissement

Dans la boite à outil, il existe un outil qui permet de corriger localement la luminosité.

Avec cet outil, il suffit de passer sur les zones de l’image que vous voulez éclaircir ou assombrir.

Comme vous pouvez le voir, je ne me suis pas attardé sur les détails pour cet exemple mais au moins, vous avez le principe.

Bilan sur cette méthode:

• Cet outil demande plus de précision et donc plus de temps. • La correction peut être appliquée localement contrairement aux autres méthodes.

Conclusion

Je vous ai présenté quatre méthodes pour éclaircir ou assombrir vos images. Chacune a ses défauts et il faut voir vraiment au cas par cas.

Personnellement, j’utilise les niveaux lorsque je fais une retouche simple. Pour les projets plus complexes avec beaucoup de manipulations je préfère utiliser la méthode du calque en mode écran car c’est la seule qui est vraiment réversible et ajustable à tout moment.

Corriger une sous-exposition locale Certaines photos présentent des zones sous-exposées alors que le reste est lumineux. C’est le cas

notamment des photos en contre jour.

La solution pour voir les détails du sujet est d’augmenter la luminosité mais dans ce cas on a une perte de détails sur le fond (ce qu’on appelle « cramer les blancs »). Nous allons voir une méthode pour augmenter la luminosité uniquement sur les zones sous-exposées avec gimp.

Voici la photo que nous allons utiliser pour illustrer ce tutoriel:

Nous allons donc éclaircir la végétation sans toucher au fond pour obtenir ça:

Manipulation

On ouvre la photo avec Gimp. On duplique notre calque « Arrière-Plan » avec le bouton « copie de calque ».

Maintenant, on va corriger la luminosité du premier plan (la végétation) sans s’occuper de ce qui se passe sur le fond. Pour cela, on sélectionne le calque que l’on vient de créer et on utilise l’outil « Courbes ». Menu « Couleurs » -> »Courbes »

Dans la fenêtre qui s’affiche, tracez une courbes de la même forme que sur l’image suivante et validez. (l’outil courbes est très puissant mais pas forcement intuitif, je ne détaillerai pas ici comment l’utiliser, j’essayerai d’en faire le sujet d’un futur tutoriel)

Vous obtenez l’image suivante:

L’image ainsi corrigée est plus claire (c’était le but de la manip précédente!) mais on voit que les blancs du fond sont trop puissant: il y a une perte de détail sur le fond.

Pour corriger ça, on va faire disparaitre les zones trop claires en les rendant transparentes. Pour cela, on ajoute un masque sur le calque éclairci: clic droit sur le calque « copie de Arrière-plan » -> »Ajouter un masque de calque ».

Dans la fenêtre d’option de masque qui s’affiche choisissez « copie du calque en niveau de gris » puis cochez la case « inverser le masque » et cliquez sur « ajouter ». A quoi sert ce masque ? Il permet de rendre les zones sombres de l’image transparente et les zones claires opaque.

On va arranger légèrement le masque avec les niveaux: sélectionnez le masque puis menu « couleurs » -> »Niveaux ».

Dans les options de niveaux, on va régler les noirs à 28 et les blancs à 230 (dans les cercles rouges de l’image ci-dessous). Ce réglage permet de rendre les blancs plus blanc et les noirs plus noirs, et donc d’augmenter les contrastes.

A ce stade, vous devriez obtenir ceci:

Pour voir à quoi ressemble le masque, vous pouvez désactiver le calque « Arrière-plan » en cliquant sur l’œil à gauche du calque.

Le calque ressemble alors à ceci:

On voit que seuls les zones claires sont absentes de l’image.

Pour finaliser l’effet, on va ajouter un léger flou sur le masque pour affiner la transition entre le calque lumineux et le calque original. On sélectionne le masque de calque de « Copie de Arrière-plan » puis Menu « Filtres » -> »Flou » -> »Flou gaussien » puis on choisit une valeur de flou de 50px.

Pour finir, il ne reste plus qu’à réactiver le calque « Arrière-plan » si ce n’est pas déjà fait et à enregistrer le résultat.

Conclusion

Ce tuto est une méthode pour réduire l’effet de contre-jour mais elle ne peut pas être appliquée dans tout les cas. Par exemple si le premier plan est trop sombre, il est impossible de « récupérer » les détails perdus à la prise de vue.

Changer la couleur des yeux Nous allons voir comment modifier la couleur des yeux avec Gimp.

Comme point de départ, nous allons prendre la photo d’un œil bleu. En l’occurrence le mien (magnifique n’est-ce pas ?).

Et nous allons en faire un œil vert:

Manipulation

On ouvre notre photo avec Gimp. On crée un nouveau calque transparent: clic sur le bouton de nouveau calque en bas de la fenêtre de calque (ou raccourcis Ctrl+Maj+N) et dans la boite de dialogue qui apparait, on choisit « transparent » puis on valide.

On passe le calque « Nouveau calque » en mode « Lumière douce » puis on le place au dessus du calque « arrière-plan ».

On sélectionne la couleur que l’on veut appliquer sur l’oeil clic sur le sélecteur de couleur en bas de la boite à outils.

On choisit un vert assez sombre (Notation HTML: 007900).

Maintenant qu’on a notre couleur, on va peindre avec: On choisi l’outil pinceau et on sélectionne une brosse à bord doux de grande taille.

Reste plus qu’à peindre la pupille de l’œil en vert sur le calque « Nouveau Calque » avec le pinceau.

Une fois que toute la pupille a été recouverte, on obtient le résultat voulu.

Si vous voulez tester d’autres couleurs, pas besoin de refaire toute la manipulation, un changement de teinte suffit:

Sélectionnez le calque « Nouveau Calque » puis menu « Couleurs » -> »Teinte/Saturation ». Dans la fenêtre qui apparait, changez la valeur de teinte pour changer la couleur de l’œil (ajouter un peu de saturation peut aussi donner de très bons résultats).

Conclusion

Et voila, vous pouvez changer la couleur simplement et à volonté. Voici quelques exemples de ce que l’on peut obtenir:

Et voila, fini les photos où les yeux ne ressortent pas de la bonne couleur!

Les calques de Gimp : création et organisation Gimp est un logiciel qui utilise des calques. Dans ce tutoriel, nous allons voir comment ça marche et comment

les utiliser.

Sommaire

Cet article fait partie d’une série de trois:

1. Définition, création, et organisation (cet article) 2. Modifications et copie 3. Transparence et fusion

Dans cette première partie, nous allons voir comment créer un calque et comment fonctionne la pile de calque de Gimp.

Principe

Il faut voir les calques comme des feuilles transparentes. L’image finale est le résultat de la superposition de ces feuilles.

L’avantage de ce système c’est que chaque calque est indépendant des autres, c’est à dire qu’en dessinant sur un calque, on ne modifie pas les autres. Finalement chaque calque est lui-même une image que l’on peut modifier (avec des filtres, des outils, des scripts,…).

L’organisation et la gestion des calques se fait grâce à la fenêtre de calque qui doit s’ouvrir au lancement de Gimp. Si ce n’est pas le cas: menu « fenêtres » -> « fenêtres ancrables » -> « calques ».

Créer un calque

Par défaut, lorsque vous ouvrez un fichier image dans Gimp (une photo en JPG par exemple), un calque nommé « arrière-plan » est créé. Ce calque contient l’image. Lorsque vous voulez retoucher une photo ce calque sera donc le point de départ de votre travail.

Il est possible de créer des calques supplémentaires de plusieurs façons:

Nouveau calque: Avec le bouton de création de calque situé en bas de la fenêtre de calques vous pouvez créer un calque vierge.

Vous pouvez choisir de le remplir en blanc, de la couleur de premier plan, de la couleur de deuxième plan ou le laisser transparent.

Dupliquer: Vous pouvez copier un calque existant en utilisant le bouton de duplication en bas de la fenêtre de calque.

Note: Il est utile au début d’une manipulation sur une photo de dupliquer le calque « arrière-plan » pour avoir une sauvegarde de l’image originale. Cette sauvegarde pourra servir en cas de mauvaise manipulation ou tout simplement pour voir les différences avant/après.

Ouvrir des images dans des calques: Vous pouvez créer des calques à partir d’autres fichier images: menu « fichier » -> « ouvrir en tant que calques ». Ainsi la photo ouverte sera dans le même projet sous forme d’un calque supplémentaire dans la pile de calque avec pour nom le nom du fichier.

Organiser les calques

Ordre des calques: Plus la calque est haut dans la pile, plus il sera visible. Celui qui est tout en haut est donc visible en entier.

Exemple: changement de la position des calques rouge et bleu.

Visibilité: A côté de chaque calque se trouve un bouton avec un œil. En cliquant dessus on désactive le calque correspondant il devient alors invisible et permet de voir ce qu’il y a dessous.

Exemple: le calque bleu est désactivé.

Opacité: En haut de la fenêtre des calque, une jauge d’opacité permet d’ajuster la transparence d’un calque, cela permet de le fondre avec ceux du dessous. A 100% il sera complètement opaque et à 0%, il sera complètement transparent (donc invisible).

Exemple: ‘opacité du calque bleu à 50%.

Mode de fusion: Le mode de fusion correspond à la façon dont le calque sélectionné sera mélangé avec ceux du dessous. En mode « normal » (le mode par défaut), le calque est juste « posé » au sommet de la pile sans mélange particulier.

Exemple: calque bleu en mode « écran ».

Le mieux pour comprendre les modes de fusions et de faire des essais avec différents type de calques. Pour plus d’infos, voir l’article sur les modes de fusion de Gimp.

Renommer un calque: pour changer le nom d’un calque, il suffit de faire un double clic sur le titre et de préciser un nouveau nom. Il est bon de prendre l’habitude de les renommer systématiquement car on peut rapidement se perdre lorsque l’on travaille avec beaucoup de calques.

Conclusion

Nous avons vu ici les bases de la gestion des calques, dans le prochain article, nous verrons quels sont les outils qui permettent de les modifier et comment utiliser le copier-coller.

Dans cette deuxième partie, nous allons voir quel sont les outils qui permettent de modifier ou copier un calque.

Modifier les calques

Un calque est modifiable indépendamment des autres comme s’il s’agissait d’une image à part entière, pour cela, il suffit de cliquer dessus dans la fenêtre de calque puis d’appliquer la modification.

Outils de dessins: Certains outils de la boite à outils permettent de dessiner sur un calque.

Outils de calques: Avec les outils de transformation de calques, vous pouvez les déplacer, les faire tourner, en changer la taille…

Corrections colorimétriques: via le menu « couleurs » vous pouvez ajuster les couleurs d’un calque: luminosité, contraste, courbes, niveaux…

Filtres: avec le menu « Filtres » vous pouvez appliquer des filtres sur un calque: flou, bruit, lumière, effet de peinture, contours…

Précautions

Il peut arriver que l’on fasse des modifications sur un calque et que rien ne se passe dans la fenêtre principale, cela peut avoir plusieurs causes:

• le calque est désactivé (même désactivé, il reste modifiable), • son opacité est à zéro, • le mode de fusion est tel que le calque est invisible (par exemple un calque complètement blanc en

mode « multiplier » sera invisible), • ce n’est pas le bon calque qui est sélectionné: gardez à l’esprit que c’est le calque qui est sélectionné

dans la pile de calque qui est affecté par les modifications, • le calque sélectionné est sous un calque qui le cache complètement.

Le Copier-coller

Il est possible de copier le contenu d’un calque sur un autre ou dans un nouveau calque:

1. Faites une sélection de ce que vous voulez garder (voir l’article sur les sélections pour plus de détails) 2. Sélectionnez le calque source puis copiez « Ctrl + C » ou coupez « Ctrl+ X » le contenue 3. Sélectionnez le calque de destination et collez le contenu « Ctrl + V » (vous pouvez également coller sur

un masque) 4. Un calque « sélection flottante apparait »: il y a alors deux possibilités:

• a. cliquez sur « ancrer le calque » pour coller le contenue de la sélection flottante dans le calque de destination choisit à l’étape 3.

• b. cliquez sur « nouveau claque » pour créer un calque avec la sélection copiée.

Conclusion

Dans cet article, nous avons vu rapidement quels sont les outils qui permettent de modifier un calque. Je reviendrais sur les outils dans mes prochaines publications.

Dans cette troisième et dernière partie, nous allons voir comment gérer la transparence des calques et comment les fusionner.

La transparence

La transparence est un élément important des calques, il existe plusieurs façon de la gérer qui ont des conséquences un peu différentes sur l’image.

Masque de calque: un masque est une image en niveaux de gris qui permet de définir des zones de transparence sur un calque. Pour plus de détails, voir l’article sur les masques de calques.

Canal alpha: une image contient trois canaux qui codent les couleurs: un rouge, un vert et un bleu. Il existe un quatrième canal qui code les informations sur la transparence: le canal alpha.

Exemple: Un calque avec de la transparence et le canal alpha correspondant:

Même si le principe est un peu le même, il ne faut pas faire la confusion entre le canal alpha et le masque de calque: le canal alpha est une information inclue dans les données de l’image alors que le masque est un outil propre au fonctionnement de Gimp. Les deux sont complètement indépendant: un calque peut avoir un masque et pas de canal alpha ou inversement.

Certain formats d’images enregistrent le canal alpha (le format PNG par exemple) c’est à dire que ces images peuvent avoir des zones de transparences. Le format JPG n’enregistre pas cette information et ne gère donc pas la transparence.

Dans Gimp, un calque qui n’a pas de canal alpha voit son titre apparaitre en gras dans la fenêtre de calque. Pour ajouter un canal alpha: clic droit sur le calque puis « Ajouter un canal alpha ».

Le canal alpha est une notion à connaitre même si concrètement, on ne travaille qu’indirectement dessus. Par exemple, en utilisant l’outil gomme, vous dessinez sur le canal alpha.

Verrouiller le canal Alpha: en cochant la case « verrouiller le canal alpha » en haut de la fenêtre de calque, toutes les modifications sur un calque n’affectent pas le canal alpha.

Exemple: Le canal alpha du calque rouge est verrouillé, avec l’outil pinceau, il est possible dessiner uniquement sur les zones opaques du calque:

Note: Pour rendre une partie de calque transparente, il est préférable d’utiliser un masque plutôt que la gomme car le travail sur un masque est non destructif. C’est à dire que l’image source n’est pas modifiée alors qu’avec la gomme des détails sont définitivement perdus.

Fusionner les calques

Pour alléger la fenêtre de calques ou pour réaliser des effets particuliers, il peut être utile de fusionner des calques.

Fusionner deux calques: Sélectionnez un calque puis faites un clic droit et choisissez « fusionner vers le bas ». Il sera alors fusionné avec celui qui est juste en dessous en prenant en compte le mode de fusion.

Fusionner tous les calques: Clic droit sur un des calques puis sélectionnez « aplatir l’image ». Tous les calques sont alors regroupé en un seul.

note: l’option menu « calques » -> « Nouveau depuis le visible » permet de créer un calque qui correspond à la fusion de tous les calques visibles. Cette option permet d’obtenir le même résultat qu’en fusionnant tous les calques sans supprimer les originaux.

Enregistrement: si vous enregistrez votre image dans un format qui ne gère pas les calques (par exemple JPG, PNG ou GIF) les calques seront automatiquement fusionnés. Si vous ré-ouvrez ce fichier avec Gimp, il ne contiendra qu’un seul calque. Pour sauvegarder l’image avec tous les calques, l’idéal est de l’enregistrer au format XCF (le format natif de Gimp).

Conclusion

On arrive à la fin de cette série d’article sur les calques.

Le principe des calques est une notion fondamentale de la retouche photo que ce soit avec Gimp ou Photoshop.