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Dossier établi par la région Nord-Pas de Calais, dans le cadre du débat public sur le projet Réseau Express Grand Lille
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DOSSIER DU MATRE DOUVRAGEDbat publicsur le projet de lien rapide ferroviaire entrela Mtropole Lilloiseet le Bassin minierDu 2 avril au 22 juillet 2O15
RESEAUEXPRESSGRANDLILLE
LES MOBILITS PARTAGES !LES MOBILITS PARTAGES !
10
823 MD Con
seil
RESEAUEXPRESSGRANDLILLE
DBAT PUBLIC
Rdaction : MD Conseil Conception-Ralisation : Sennse Crdits photos : Rgion Nord-Pas de Calais
10822 / Avril 2015
LE MOT DU PRSIDENT
La Rgion Nord-Pas de Calais est riche de nombreuses expriences de dmocratie participative et dune culture commune du dialogue et de la concertation. Lintrt gnral nappartient personne et aujourdhui, plus quhier, prendre des dcisions dmocratiques et performantes ncessite pour les lus dtre lcoute des personnes concernes, de faire partager sa vision, de senrichir des diffrents points de vue dans llaboration et la construction dun projet.
Les conseillers rgionaux du Nord-Pas de Calais, lunanimit, ont dcid de saisir la Commission Nationale du Dbat Public (CNDP) afin quelle nous permette dorganiser un dbat public sur le projet du Rseau Express Grand Lille.
Lorganisation de ce dbat public a t confie une Commission particulire du dbat public (CPDP) prside par M. Jacques Archimbaud.
Le projet damnagement du territoire et de mobilit rgionale qui vous est prsent dans ce dossier a besoin de votre regard et de votre contribution pour que nos politiques publiques rpondent bien aux attentes de chacun.
La premire sance publique au dbat aura lieu le 14 avril Roubaix. Il se terminera fin juillet et devrait per-mettre ceux qui le souhaitent de poser des questions, dobtenir des prcisions, de donner un avis, de prciser leurs prfrences en les motivant, voire de sengager sur les ambitions portes par la Rgion.
Vous aurez donc vous exprimer sur lopportunit de raliser ce projet denvergure, de peser sur le choix de la solution qui vous semble la plus approprie ou sur une des variantes de trac qui seront proposes ou que vous proposerez.
Le dbat est une tape utile et essentielle pour le Conseil rgional dans la poursuite du projet de Rseau Express Grand Lille. En recueillant vos avis et vos attentes, nous enrichirons la rflexion de la matrise douvrage afin quelle puisse rendre sa dcision de poursuite du projet avant la fin de lanne 2015.
Je tiens en mon nom et au nom de lensemble des conseillers rgionaux vous remercier de lintrt que vous portez cette dmarche de dmocratie participative et de votre participation ce dbat public.
Daniel PercheronPrsident du Conseil rgional Nord-Pas de Calais
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
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SYNTHSE HISTORIQUE DU PROJET
ce titre, elle intervient depuis de nombreuses annes sur la mise en place dun rseau de transport struc-tur et hirarchis dans le cadre des contrats de plan et contrats de projet successifs.
Cest ainsi que la Rgion est interve-nue massivement sur :
le doublement de capacit de laxe ferroviaire Lille - Don-Sainghin ;
la modernisation de la ligne Calais- Dunkerque ;
llectrification Boulogne - Rang du Fliers permettant le dvelop-pement dune desserte rgionale grande vitesse ;
lamlioration de laccueil des trains en gare de Lille-Flandres, etc.
lavenir, et quel que soit le scnario de dveloppement retenu sur lam-nagement du primtre dtude, la Rgion continuera intervenir sur dautres axes rgionaux notamment par :
laugmentation de la capacit sur laxe Lille-Valenciennes-Aulnoye (410 M);
lamlioration de la desserte du Cambrsis (340 M) ;
la cration dune desserte Bruay-la-Buissire (90 M) ;
la prennisation de lensemble du rseau ferr (100 150 M) ;
la mise en accessibilit des gares (260 M).
Le rseau rsultant de cette poli-tique volontariste damnagement permet daccueillir un service TER homogne et performant, mesure que les secteurs les plus chargs et les infrastructures an-ciennes subsistantes sont mis niveau. Toutefois, il existe une limite la capacit et la performance que les amnagements permettent datteindre, et le constat partag de la Rgion et de son exploitant, la SNCF, est que cette limite se manifeste logiquement sur la zone la plus sollicite, savoir le rseau orient nord-sud et reliant Lille Lens et Douai.
Une solution damnagement opti-misant la capacit de ce rseau a dabord t recherche ; les premiers constats et pistes damnagement tendent montrer quune telle solu-tion, si elle permet effectivement den amliorer la capacit et la robustesse
moyennant dimportants investisse-ments, prsente toutefois linconv-nient de ne pas apporter de rel saut qualitatif pour lusager du TER, dans la mesure o les dessertes Lens-Lille et Douai-Lille sont dj trs perfor-mantes.
En revanche, lorsque ces amnage-ments sont combins des tunnels rejoignant le rseau ferr au nord de Lille, ils offrent la possibilit de rvo-lutionner la desserte ferroviaire de laire urbaine centrale de la rgion par un service de liaisons traversantes, limage du RER parisien ou du rseau structurant de la plupart des grandes agglomrations europennes. Lam-lioration bnficie aussi par corres-pondance aux grands axes TER qui le prolongent.
HISTORIQUE DU PROJETLa Rgion Nord-Pas de Calais, via son Schma rgional des transports et des mobilits (SRTM) propose une vision 2030 dun systme rgional de transport performant au regard des proccupations des habitants et des acteurs du dveloppement de la Rgion, en particulier conomiques.
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
4
Bailleul
Nieppe
Quesnoy-sur-Deule
Estaires
Laventie
La Basse
Cambrin Douvrin
Wingles
Mricourt
Montigny-en-Gohelle Hnin-
BeaumontLivin
Rouvroy
Vimy
Leforest
Pont--Marcq
Courrires
Gondecourt
Attiches
Tourmignies
Haubourdin
Croisilles Marquion
Vitry-en-Artois
Arleux
Bully-les-Mines
Wattignies
Faches-Thumesnil
Comines Roncq
Menen
Wevelgem
Ledegem Harelbeke
Zwevegem
Lannoy
Cysoing
Orchies
Marchiennes
Denain
St-Armand-les-Eaux
Bondues
CroixMarcq-en-Barul
Lambersart
Villeneuve-dAscq
Tournai
Parc NaturelRgional
Scarpe-Escaut
BELGIQUE
0 52,5km
N
GareArras
Gare Cambrai-VilleVers Roissy-Paris
GareHnin-Beaumont
GareCarvin
GareSeclin
Gare Lesquin(1)
Gare Stade Pierre-Mauroy
Possibilit dune gare
GareLens
Gare Douai
GareTourcoing
GareRoubaix
Gare Mouscron
Gare Courtrai
GareLille-Flandres
LE PROJET RSEAU EXPRESS GRAND LILLE
Nouvelles gares du RseauExpress Grand Lille
Nouvelles gares ventuelles
Gares du rseau TER
Nouveau lien rapide Rseau Express Grand Lille
Raccordements du Rseau Express Grand Lille aux axes existants
Possibilit de prolonger le service du Rseau Express Grand Lille sur un nouveau barreau ferroviaire
Ligne TGV
Rseau TER classique
Noyelles-sous-Lens
(1) 2 options : gare actuelle ou nouvelle gare prs de laroport
GareHnin-Beaumont
Gare Lesquin(1)
Gare Stade Pierre-Mauroy
Gare Armentires
Le Rseau Express Grand Lille: un projet de rseau ferroviaire alliant performance et nouveaux services pour les usagers
Cest lobjectif du Rseau Express Grand Lille qui se veut une rponse globale aux besoins de mobilits des 3,8 millions dhabitants du Grand Lille. Il viserait plus particulirement faire face la congestion de lensemble des axes routiers sur la mtropole lilloise.
Le service ferroviaire projet relierait directement, sans correspondance, les principaux ples urbains : Roubaix, Tourcoing, Courtrai et Armentires au nord Lens, Douai, Arras et Cambrai au sud en desservant Lille-Flandres et plusieurs ples dchanges. Dot de liaisons rapides et frquentes, avec des capacits de transport de voyageurs importantes, il constituerait un projet ambitieux au service de la mobilit durable.
Illustration 1 : Vue gnrale du Rseau Express Grand Lille
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
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Renforcer le maillage ferroviaire du Grand Lille
Le Rseau Express Grand Lille appor-terait une nouvelle offre ferroviaire sur lensemble du Grand Lille.
Sur la ligne nouvelle allant de Lille-Flandres Hnin-Beaumont, seraient crs 6 gares et ples dchanges pour diffuser la mobilit dans les territoires proches :
Lille-Flandres (nouvelle gare souterraine) ;
Stade Pierre-Mauroy (pour les dessertes lies aux vnements) ;
Lesquin (desserte de laroport, de la cit scientifique, du centre rgional de transport) ;
Seclin ; Carvin ; Hnin-Beaumont (sur le site de Sainte-Henriette).
Au nord et au sud, les lignes allant vers Armentires, Roubaix-Tourcoing (vers Courtrai), Lens, Douai, Arras et Cambrai, seraient modernises pour recevoir les nouveaux trafics et assurer des liaisons rapides entre ces ples urbains.
Diffuser leffet Rseau Express Grand Lilleau sein des diffrents ples urbains
partir des gares actuelles et nou-velles, cest tout le systme de trans-ports urbains des diffrentes villes qui bnficierait de cette nouvelle offre : des connexions plus frquentes et des temps de transport globaux rduits.
Le rseau serait connect aux lignes TER et TER-GV pour faciliter la conti-nuit des parcours.
Dvelopper la mobilit durable au sein du Grand Lille
Le Rseau Express Grand Lille se veut un acclrateur de la mobilit durable en favorisant de nouveaux comportements :
des dplacements apaiss, acces-sibles pour chacun, donnant moins de place la voiture sur les axes routiers et autoroutiers, prservant lenvironnement et le cadre de vie ;
une chane quotidienne des d-placements amliore (marche pied, vlo, transports en commun, covoiturage, vhicule particulier) ;
un accs une information multi-modale permettant une connais-sance optimale de loffre de services de bout en bout.
Des liaisons frquentes et rapides, des voyageurs plus nombreux
Complmentaires de la desserte TER, les trains du Rseau Express Grand Lille offriraient une large amplitude horaire (5h-23h) et une frquence soutenue tout au long des priodes de pointe :
entre Lille-Flandres et Hnin- Beaumont, toutes les 5 minutes (12 trains par heure) ;
entre Lille et Roubaix-Tourcoing-Union (vers Courtrai), Lille et Armentires, au moins toutes les 20 minutes (3 trains par heure) ;
entre Lille et Lens, toutes les 15 minutes (4 trains par heure) ;
entre Lille et Douai, Lille et Arras, toutes les 20 minutes (3 trains par heure) ;
entre Lille et Cambrai, toutes les 30 minutes (2 trains par heure).
Le Rseau Express Grand Lille offrirait des temps de trajet performants.
titre dexemples :
Lille Hnin Beaumont : 22 minutes ; Douai Roubaix : 42 minutes ; Arras Armentires : 49 minutes ; Lens Tourcoing : 48 minutes ; Cambrai Lille : 46 minutes.
Ce nouveau service pourrait accueillir plus de 30 000 voyageurs (60 000 trajets) chaque jour.
Matriser le dveloppement urbain, faciliter laccs lemploi
Le Rseau Express Grand Lille se veut un outil au service dun dveloppe-ment quilibr du Grand Lille.
Associ une politique damnage-ment du territoire ambitieuse et glo-bale, porte par les collectivits au travers des Schmas de cohrence territoriale (SCoT) et des Plans Locaux dUrbanisme (PLU), il contribuerait une urbanisation mieux matrise.
En facilitant les dplacements entre les ples urbains et les accs aux zones dactivits, il constituerait un atout pour lattractivit du Grand Lille et la mobilit des salaris et des tudiants.
LES AMBITIONS DU PROJET
SYNTHESE HISTORIQUE DU PROJET
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
6
56km de voies nouvelles
99km de voies existantes
31 000voyageurs quotidiens sur le Rseau Express
Grand Lille lhorizon 2030
56 300(ensemble TER + REGL)
chaque matin entre 6 h 00 et 9 h 00
4connexions au rseau
ferr national
6gares et ples dchanges
2,1 milliards deuros: trains, gares, voies nouvelles, tunnels et raccordements
LES CHIFFRES-CLEFSDU PROJETRSEAU EXPRESSGRAND LILLE
POINTS-CLEFS DU RSEAUET DE SES RACCORDEMENTS
Une ligne nouvelle du nord au sud, allant de la gare de Lille-Flandres Hnin-Beaumont (site de Sainte-Henriette), et longeant les principaux axes ferroviaires existants.
Au nord, partir de la gare de Lille-Flandres traverse en souterrain, un raccordement aux lignes actuelles Lille-Roubaix-Tourcoing (vers Courtrai), et Lille-Armentires.
Au sud, partir dHnin-Beaumont, vers Douai-Arras, un raccordement lancienne ligne Hnin-Beaumont Brebires qui sera remise en service, et vers Lens la ligne Hnin-Beaumont Libercourt Lens.
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
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SOMMAIRESYNTHSE HISTORIQUE DU PROJET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
1 LES ENJEUX DE LAMNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA MOBILIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
tat des lieux - Diagnostic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Un territoire urbanis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Le dfi de lattractivit conomique et de lemploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Le dfi de la mobilit pour tous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20 tat de lenvironnement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32
2 AMBITIONS ET VALEURS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Unir la Rgion par le rail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44 Une volution volontariste vers des modes de transports moins polluants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46 Lintermodalit : une approche globale intgrant services et usages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46 Les services aux voyageurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 Linnovation au cur des ambitions de la Rgion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48
3 LES GRANDES CARACTRISTIQUES DU PROJET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Le service : desserte, frquence, temps de parcours, amplitude horaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50 Le niveau de desserte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50 Le niveau de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 Le rseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54 Le trac de rfrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54 Variantes par cration dune troisime voie le long du rseau existant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55 Variantes de tracs de Lesquin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56 Variantes de tracs vers Courtrai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 Gares et ples dchanges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58 Gare souterraine de Lille-Flandres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58 Desserte du stade Pierre-Mauroy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Ple dchanges multimodal de Lesquin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Ple dchanges multimodal de Seclin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60 Ple dchanges multimodal de Carvin-Libercourt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60 Ple dchanges multimodal de Sainte-Henriette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 Desserte de Roubaix et Tourcoing . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Matriel roulant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
8
SYNTHSE HISTORIQUE DU PROJET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
1 LES ENJEUX DE LAMNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA MOBILIT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
tat des lieux - Diagnostic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Un territoire urbanis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Le dfi de lattractivit conomique et de lemploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Le dfi de la mobilit pour tous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20 tat de lenvironnement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .32
2 AMBITIONS ET VALEURS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Unir la Rgion par le rail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44 Une volution volontariste vers des modes de transports moins polluants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46 Lintermodalit : une approche globale intgrant services et usages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46 Les services aux voyageurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 Linnovation au cur des ambitions de la Rgion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48
3 LES GRANDES CARACTRISTIQUES DU PROJET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Le service : desserte, frquence, temps de parcours, amplitude horaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50 Le niveau de desserte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50 Le niveau de service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 Le rseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54 Le trac de rfrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54 Variantes par cration dune troisime voie le long du rseau existant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .55 Variantes de tracs de Lesquin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .56 Variantes de tracs vers Courtrai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 Gares et ples dchanges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58 Gare souterraine de Lille-Flandres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .58 Desserte du stade Pierre-Mauroy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Ple dchanges multimodal de Lesquin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Ple dchanges multimodal de Seclin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60 Ple dchanges multimodal de Carvin-Libercourt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60 Ple dchanges multimodal de Sainte-Henriette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 Desserte de Roubaix et Tourcoing . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Matriel roulant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
4 BNFICES ET IMPACTS DU PROJET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Impacts sur lamnagement du territoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64 Impacts socioconomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66 Emplois directs et indirects . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66 Une rponse la prcarit nergtique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68 Impacts sur lamnagement des mobilits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Impacts environnementaux et paysagers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Impacts paysagers Trame verte et bleue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .75 Impacts environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 Impact sur le climat, lair et lnergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .82 Impacts financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83 Investissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83 Exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83 Modalits de mise en oeuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .84 Travaux raliser et organisation de chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .84 Hypothses de financement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .84 Mode de portage du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .85 Exploitation ultrieure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .85
5 LES ALTERNATIVES CONSIDERES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
Scnario : maintien du service actuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86 Scnario : renforcement du service TER sur le rseau existant amnag . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .89 Comparaisons des alternatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92
6 APRS LE DBAT PUBLIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
7 ATTENTES DE LA RGION VIS--VIS DU DBAT PUBLIC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
Partager lambition du projet rgional damnagement des mobilits lhorizon 2030 . . . . . . . . . . . . .98 Les modalits de participation du public en cas de poursuite du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .99
ANNEXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 tudes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 Table des illustrations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
9
Un territoire transfrontalier organis en chapelet de villes
La rgion Nord - Pas de Calais ras-semble sur son territoire deux en-sembles urbains qui concentrent les-sentiel de la population et des emplois :
une faade littorale qui inclut la Flandre, lAudomarois et la Cte dOpale. Cet ensemble urbain bn-ficie dun systme portuaire com-plmentaire organis autour de Dunkerque, Calais et Boulogne ;
une aire urbaine centrale qui stend depuis le Bassin minier au sud jusqu la mtropole lilloise et inclut les communes belges proches de la frontire. Il sagit du cur cono-mique de la rgion.
Avec 3,8 millions dhabitants, cette aire urbaine centrale est organise autour de quelques grands ples : Ypres (Leper) et Courtrai (Kortrijk), Mouscron, Tournai pour le versant belge et Lille, Roubaix, Tourcoing, Bthune, Lens, Douai, Valenciennes, Arras, Cambrai et Maubeuge, pour le versant franais. Ce territoire pr-sente une population particulirement dense, notamment dans ses parties urbaines o la densit dpasse les 1 000 habitants au km.
TAT DES LIEUX - DIAGNOSTIC Un territoire urbanis
Illustration 2 : Le territoire de laire mtropolitaine (1)
LES ENJEUX DE L AMNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA MOBILIT
1
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
10
Ce territoire prend la forme dun chapelet de villes trs tendu. Il se dploie autour de deux axes : laxe nord-sud : Courtrai - Lille - Arras (75 km) et laxe ouest-est : Bthune - Valenciennes, correspondant lancien Bassin minier (80 km).
Les ples urbains, proches les uns des autres, font du territoire un espace urbanis de faon quasi continue, laissant peu de place aux espaces intermdiaires.
Cette zone pourrait tre identifie en France comme une entit urbaine au sens de lINSEE(2). Ce territoire, class parmi les Zones Urbaines largies europennes (Eurostat), arriverait ainsi en 9me position.
Zones urbaines largies(3) Population
1 Londres 11 905 500
2 Paris 11 532 409
3 Istanbul 11 044 642
4 Madrid 5 804 829
5 Ruhr (Essen, Dortmund, Duisbourg, Bochum) 5 302 179
6 Berlin 4 971 331
7 Barcelone 4 233 638
8 Athnes 4 013 368
9 Lille (2007) 3 800 000
10 Ankara 3 708 047
Tableau 1: les zones urbaines largies en Europe
Illustration 3 : Schmatisation de laire mtropolitaine de Lille
(1) Extrait de lAtlas de laire mtropolitaine de Lille (2011) ralis par lAgence de dveloppement et durbanisme de Lille Mtropole, lINSEE Nord-Pas de Calais et la Mission Bassin minier en collaboration avec lAssociation Aire mtropolitaine de Lille. (2) INSEE : Institut National de la Statistique et des tudes conomiques. (3) Zones dfinies par Eurostat grce une mthode similaire celle utilise pour les aires urbaines par lINSEE - Sources 2011, INSEE, Profil n98 Laire mtropolitaine de Lille, un espace dmographiquement htrogne aux enjeux multiples
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
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Densit de population trs leve : 325 habitants/km contre 115 habitants/km en France mtropolitaine
4 052 156 habitants au 1er janvier 2013
4e rang des rgions franaises pour son nombre dhabitants
(1) Schma de cohrence territoriale(2) Projections de population menes par lINSEE. Le service Observation et Prospective rgionale de la Direction du dveloppement durable, de la prospective et de lvaluation au sein du Conseil rgional Nord-Pas de Calais a pilot avec lINSEE une tude en 2012 portant sur les consquences foncires des volutions de population au sein des SCoT.
Une dmographie croissante
Laire urbaine centrale couvre le primtre de 7 Schmas de coh-rence territoriale ( SCoT(1)) : le SCoT de Lens-Livin-Hnin-Carvin, le SCoT de larrondissement de Lille et le SCoT du Grand Douaisis, le SCoT de lArtois, le SCoT de lArrageois, le SCoT de la Flandre intrieure et celui du Valenciennois. Chacun de ces SCoT possde des projections dmographiques ambitieuses.
Tableau 2: SCoT et volutions dmographiques(2)
SCoT du Valenciennois
SCoT de la Flandre intrieure
SCoT de lArtois
SCoTArrageois
SCoT Lens Livin Hnin Carvin
SCoT de larrondisse-ment de Lille
SCoT du Grand Douaisis TOTAL
Population INSEE 2009
348 140 127 367 277 015 104 238 368 956 1 203 666 249 066 1 821 688
Scnario dmographique des SCoT lhorizon 2030
360 000 137 000 300 000 112 000 400 000 1 300 000 275 000 1 975 000
Projections de population INSEE (scnario central) lhorizon 2030
352 000 137 000 287 000 112 000 365 000 1 266 000 254 000 1 885 000
LE NORDPAS DE CALAIS:
LES ENJEUX DE L AMNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA MOBILIT
1
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(3) Traitement : SPIRE - Source : INSEE - Profils n97 - dcembre 2011(4) Source : tat des lieux de lenvironnement, DREAL Nord - Pas de Calais (INSEE)
Comme le montre lillustration 4, la Rgion Nord-Pas de Calais pr-sente un dficit migratoire qui freine son attractivit. Ces projections 2030 reconduisent les tendances passes. Elles ne doivent pas tre considres comme une prdiction inluctable mais comme une simple information sur un avenir probable si les facteurs explicatifs des phno-mnes migratoires sont inchangs.
Une tendance la priurbanisation
CE PHNOMNE EST LE RSULTAT DE 50 ANNES DE DVELOPPEMENT RSIDENTIEL CENTRIFUGE
Aujourdhui, les campagnes priur-baines sont habites par des m-nages qui ont investi dans un patri-moine immobilier et sont le plus souvent captifs du tout-automobile et de temps de transport souvent draisonnables aux heures de pointe.
112110,9
103,2102,8101,5
2007
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
2030
110(+ 6 930 000)
(+ 100 000)(+ 114 000)(+14 000)
108
106
104
102
100
98
96
94
90 %
100 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0 %
Croissance de population2007-2030 arrondie
% dvolution
Aire mtropolitaine de Lille (versant franais)
Rgion Nord-Pas de Calais
Reste de la Rgion Nord-Pas de Calais
France
Zone artificialises NPdC
Zones naturelles NPdC
Zones agricoles NPdC
Emploi + mnage (estimation) NPdC
Moins de 500
Vhicule particulier
Transport en commun
Nombre de mnages en milliers
Mkm. Voy
% d'augmentation des cots de la mobilit
500 999
1 000 1 499
1 500 1 999
2 000 2 999
Plus de 3 000
Ensemble
Transport collectif
Autre mode mcanis
Marche
Vlo
Deux roues motoris
Voiture
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
30
25
20
15
10
5
0
-5
-10
20 %
0 % 40 %
60 %
80 %
100 %
Cd
As
Ni
Pb
BaP
C6H6
COVNM
PM2,5
PM10
TSP
CO
NOx
SO2
Nombre de mnages basculant en prcarit
5 %0 % 10 %
15 %
20 %
25 %
30 %
30
40
50
60
70
80
20
10
0
35 %
90 %
100 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0 %
Ouvriers
Employs
Professions intermdiaires
Cadres et professionsintellectuelles suprieures
Artisans, commerantset chefs dentreprises
90
67,5
45
22,5
0
Conduite
Manuvre
nergie
Commercialisation
Gares
IFER
Entretien
Agriculture Sylviculture
Biognique
Autres transports Rsidentiel tertiaire
Transformation de lnergie
Transport routier
Recettes tarifaires
Charges dexploitation
Taux de couverture Recettes / Charges
Industrie manufacturire, dchets, construction
Marche pied
Voiture / moto
TC
Train
Vlo
27 %
36 %
41 %
3 %
2 %
18 %
2 %
2 %20 %
8 %
68 %
2 %
3 %
18 %
7 %
70 %
2 %
2 %16 %
7 %
73 %
26 %
29 %
16 %
2 %
10 %
38 %
34 %
17 %
1 %
90 %
100 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0 %
TC
Autosolisme
Cov
7,5 %
7,5 %
84,9 %
42,8 %
45,3 %
11,9 %
13,5 %
34,2 %
52,3 %
17 %
2030
2040
2050
2060
2070
45
67,5
90
22,5
0
21,00 %
31,50 %
42,00 %
10,50 %
00 %
2025
2035
2045
2055
2065
2075
2010
2020
2050
20 000
30 000
40 000
10 000
0
15 000
25 000
35 000
5 000
2005
24,5 %
5,8 %0,5 %
1,8 %
67,3 %
Poids des distances
Poids des missions de CO2Frquence dutilisation
20 %
10 %
0 % 40 %
60 %
80 %
30 %
50 %
70 %
90 %
100 %
Bus
Voiture
Marche
Train
Mtro / Tram
Moto
Vlo
Vhicule particulier conducteur
Vhicule particulier passager
Transport en commun
Mode doux
2 roues motoris
QUAI A QUAI LATRAL
QUAI LATRAL
QUAI CENTRALQUAI B
QUAI C
Actifs Occups
tudiantset Scolaires
Autres
2 %
2 %20 %
9 %
67 %
2 %
3 %
22 %
8 %
65 %
2 %
3 %
32 %
10 %
52 %
1 % 1 % 1 %
Illustration 4 : Projection de population en 2030(3)
LENS
LILLE
ARRAS
DOUAI
CALAIS
CAMBRAI
BETHUNE
MAUBEUGE
DUNKERQUE
HAZEBROUCK
SAINT-OMER
ARMENTIERES
VALENCIENNES
BOULOGNE-SUR-MER
LENS
LILLE
ARRAS
DOUAI
CALAIS
CAMBRAI
BETHUNE
MAUBEUGE
DUNKERQUE
HAZEBROUCK
SAINT-OMER
ARMENTIERES
VALENCIENNES
BOULOGNE-SUR-MER
Ralisation : Direction des Transports - Mars 20150 20 4010
km
Aires urbaines
Sources :- Limites administratives : IGN - BD Carto 2010 - Infrastructures : IGN - BD Carto 2010- IGN 2015-Aires urbaines - INSEE- mention : "reproduction interdite"- Autorisation n 60.15006 - 2000/CUGX/78-81 - March n9158Rf. : DTr/JB - TER-MG - Aires urbaines INSEE - 260315.mxd
1968 2010
Lgende
Ple urbain
Couronne priurbaine
Espace rural
LENS
LILLE
ARRAS
DOUAI
CALAIS
CAMBRAI
BETHUNE
MAUBEUGE
DUNKERQUE
HAZEBROUCK
SAINT-OMER
ARMENTIERES
VALENCIENNES
BOULOGNE-SUR-MER
LENS
LILLE
ARRAS
DOUAI
CALAIS
CAMBRAI
BETHUNE
MAUBEUGE
DUNKERQUE
HAZEBROUCK
SAINT-OMER
ARMENTIERES
VALENCIENNES
BOULOGNE-SUR-MER
Ralisation : Direction des Transports - Mars 20150 20 4010
km
Aires urbaines
Sources :- Limites administratives : IGN - BD Carto 2010 - Infrastructures : IGN - BD Carto 2010- IGN 2015-Aires urbaines - INSEE- mention : "reproduction interdite"- Autorisation n 60.15006 - 2000/CUGX/78-81 - March n9158Rf. : DTr/JB - TER-MG - Aires urbaines INSEE - 260315.mxd
1968 2010
Lgende
Ple urbain
Couronne priurbaine
Espace rural
LENS
LILLE
ARRAS
DOUAI
CALAIS
CAMBRAI
BETHUNE
MAUBEUGE
DUNKERQUE
HAZEBROUCK
SAINT-OMER
ARMENTIERES
VALENCIENNES
BOULOGNE-SUR-MER
LENS
LILLE
ARRAS
DOUAI
CALAIS
CAMBRAI
BETHUNE
MAUBEUGE
DUNKERQUE
HAZEBROUCK
SAINT-OMER
ARMENTIERES
VALENCIENNES
BOULOGNE-SUR-MER
Ralisation : Direction des Transports - Mars 20150 20 4010
km
Aires urbaines
Sources :- Limites administratives : IGN - BD Carto 2010 - Infrastructures : IGN - BD Carto 2010- IGN 2015-Aires urbaines - INSEE- mention : "reproduction interdite"- Autorisation n 60.15006 - 2000/CUGX/78-81 - March n9158Rf. : DTr/JB - TER-MG - Aires urbaines INSEE - 260315.mxd
1968 2010
Lgende
Ple urbain
Couronne priurbaine
Espace rural
Illustration 5 : volution de la couronne priurbaine entre 1968 et 2010(4)
LENS
LILLE
ARRAS
DOUAI
CALAIS
CAMBRAI
BETHUNE
MAUBEUGE
DUNKERQUE
HAZEBROUCK
SAINT-OMER
ARMENTIERES
VALENCIENNES
BOULOGNE-SUR-MER
LENS
LILLE
ARRAS
DOUAI
CALAIS
CAMBRAI
BETHUNE
MAUBEUGE
DUNKERQUE
HAZEBROUCK
SAINT-OMER
ARMENTIERES
VALENCIENNES
BOULOGNE-SUR-MER
Ralisation : Direction des Transports - Mars 20150 20 4010
km
Aires urbaines
Sources :- Limites administratives : IGN - BD Carto 2010 - Infrastructures : IGN - BD Carto 2010- IGN 2015-Aires urbaines - INSEE- mention : "reproduction interdite"- Autorisation n 60.15006 - 2000/CUGX/78-81 - March n9158Rf. : DTr/JB - TER-MG - Aires urbaines INSEE - 260315.mxd
1968 2010
Lgende
Ple urbain
Couronne priurbaine
Espace rural
LENS
LILLE
ARRAS
DOUAI
CALAIS
CAMBRAI
BETHUNE
MAUBEUGE
DUNKERQUE
HAZEBROUCK
SAINT-OMER
ARMENTIERES
VALENCIENNES
BOULOGNE-SUR-MER
LENS
LILLE
ARRAS
DOUAI
CALAIS
CAMBRAI
BETHUNE
MAUBEUGE
DUNKERQUE
HAZEBROUCK
SAINT-OMER
ARMENTIERES
VALENCIENNES
BOULOGNE-SUR-MER
Ralisation : Direction des Transports - Mars 20150 20 4010
km
Aires urbaines
Sources :- Limites administratives : IGN - BD Carto 2010 - Infrastructures : IGN - BD Carto 2010- IGN 2015-Aires urbaines - INSEE- mention : "reproduction interdite"- Autorisation n 60.15006 - 2000/CUGX/78-81 - March n9158Rf. : DTr/JB - TER-MG - Aires urbaines INSEE - 260315.mxd
1968 2010
Lgende
Ple urbain
Couronne priurbaine
Espace rural
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
13
(1) Migrations pendulaires : dplacements rguliers entre le domicile et le lieu de travail ou dtudes situ hors de la commune de rsidence. (2) Source : INSEE, Pages de Profil n130, mai 2013, Urbain, priurbain, rural : ralentissement de lextension des surfaces habites dici 2020.(3) Source : 2014 DREAL Nord - Pas de Calais Profil de lenvironnement Les Pressions
112110,9
110,9110,9110,9
2007
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
2030
110(+ 6 930 000)
(+ 100 000)(+ 114 000)(+14 000)
108
106
104
102
100
98
96
94
90 %
100 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0 %
Croissance de population2007-2030 arrondie
% dvolution
Aire mtropolitaine de Lille (versant franais)
Rgion Nord-Pas de Calais
Reste de la Rgion Nord-Pas de Calais
France
Zone artificialises Nord-Pas de Calais
Zones naturelles Nord-Pas de Calais
Zones agricoles Nord-Pas de Calais
Emploi + mnage (estimation) Nord-Pas de Calais
Zone artificialises Nord-Pas de Calais
Zones naturelles Nord-Pas de Calais
Zones agricoles Nord-Pas de Calais
Emploi + mnage (estimation) Nord-Pas de Calais
Emploi + mnage (estimation) Nord-Pas de Calais
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
30
25
20
15
10
5
0
-5
-10
20 %
0 % 40 %
60 %
80 %
100 %
xxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxx
Nombre de mnages basculant en prcarit
5 % 10 %
15 %
20 %
25 %
30 %
30
40
50
60
70
80
20
10
0
90 %
100 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0 %
Ouvriers
Employs
Professions intermdiaires
Cadres et professionsintellectuelles suprieures
Artisans, commerantset chefs dentreprises
90
67,5
45
22,5
0
Conduite
Manuvre
nergie
Commercialisation
Gare
IFER
Entretien
Agriculture Xxxxxculture
Bioginique
Autres transports Rsidentiel tertiaire
Transformation de lnergie
Transport routier
Recettes tarifaires
Charges dexploitation
Taux de couverture Recettes / Charges
Industries manufacturire, dchets, combustion
Marche pied
Voiture / moto
TC
Train
Vlo
27 %
26 %
29 %
16 %
2 %
10 %
38 %
34 %
17 %
1 %
90 %
100 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0 %
TC
Autosol
Cov
7,5 %
7,5 %
84,9 %
42,8 %
45,3 %
11,9 %
13,5 %
34,2 %
52,3 %
17 %
2030
2040
2050
2060
2070
45
67,5
90
22,5
0
21 %
31,5 %
42 %
10,5 %
0
2025
2035
2045
2055
2065
2075
2010
2020
2050
20 000
30 000
40 000
10 000
0
15 000
25 000
35 000
5 000
2005
24,5 %
5,8 %0,5 %
1,8 %
67,3 %
Poids des distances
Poids des missions de CO2Frquence dutilisation
20 %
10 %
0 % 40 %
60 %
80 %
30 %
50 %
70 %
90 %
100 %
Bus
Voiture
Marche
Train
Mtro / Tram
Moto
Vlo
Vhicule particulier conducteur
Vhicule particulier passager
Transport en commun
Mode doux
2 roues motoris
QUAI A QUAI LATRAL
QUAI LATRAL
QUAI CENTRALQUAI B
QUAI C
Actifs Occups
tudiantset Scolaires
Autre
Illustration 7 : Variation des surfaces rgionales consacres aux espaces urbains, naturels et agricoles au regard de lvolution des emplois et mnages(2)
Une priurbanisation non matrise et incompatible avec un dveloppement durable
Sil convient pragmatiquement de composer avec le pass, il convient aussi de constater que dans les annes 2000, sur le Nord - Pas de Calais, lartificialisation des sols (consommation de terres agricoles ou despaces naturels ddis lamnagement et/ou la construction) imputable lhabitat a encore repr-sent une consommation foncire de 910 ha/an en moyenne (lquivalent de 3 681 terrains de tennis/an), soit 60 % de l artificialisation totale, alors que la dmographie tendait se stabiliser(3).
Illustration 6 : Migrations rsidentielles entre le SCoT de Lille et les SCoT limitrophes
Les migrations pendulaires(1) entre le SCOT de Lille et les SCOT limitrophes sont de fait importantes, comme le montre lillustration 6.
Une forte croissance dmographique de lespace priurbain
La population de la partie priurbaine de laire urbaine centrale (versant franais) a augment de 72 000 per-sonnes entre 1968 et 2011 quand, dans le mme temps, la partie urbaine qui reprsente pourtant prs de 90 % de la population totale na augment que de 46 000 habitants.
LES ENJEUX DE L AMNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA MOBILIT
1
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
14
(4) Lattractivit rsidentielle est mesure partir de trois indicateurs : le taux darrive de retraits, la part de lemploi salari li au tourisme, le taux dinstallation dactifs travaillant hors zone.(5) Lattractivit productive des territoires est mesure partir de quatre indicateurs : le taux de cration dta-blissements, le taux de cration demplois par des centres extrieurs la zone, le taux darrive de travailleurs indpendants, le taux darrive dactifs occupant des emplois qualifis.(6) Laire mtropolitaine de Lille correspond au territoire de Lille Mtropole.
Reconqurir une attractivit la hauteur dune aire mtropolitaine de rang europen
Dans un rapport dtudes intitul : Lattractivit des territoires en Nord Pas-de-Calais (octobre 2013), la dlgation rgionale de lINSEE, en partenariat avec le Conseil rgional Nord Pas-de-Calais a dfini des critres dattractivit rsidentielle(4)
et productive(5) afin de comparer laire mtropolitaine de Lille (versant franais) avec les autres aires mtro-politaines et grandes aires urbaines franaises.
Comme lindique lillustration 8, lAire Mtropolitaine de Lille (AML)(6) est caractrise par une faible attractivit rsidentielle. Les critres de compa-raison permettent de souligner son attractivit productive mme si celle-ci nest pas assortie dune attracti-vit spcifique vis--vis des emplois qualifis.
Page 20 sur 32
4.1 Les espaces urbains La constitution des grandes aires urbaines et des aires mtropolitaines ne se base pas sur des critres dattractivit mais sur la concentration en population, en emplois et notamment des cadres des fonctions mtropolitaines. Pourtant, cette distinction reste pertinente en termes dattractivit puisque 3 classes sont constitues uniquement daires mtropolitaines (cf. carte 14): - Celle de Paris est seule du fait de sa trs forte attractivit pour les actifs qualifis et dans une
moindre mesure pour le tourisme ; - Nantes, Toulouse, Lyon, Grenoble, Aix-Marseille prsentent galement des taux dattraction
dactifs qualifis levs ; - Nice cumule des attractivits productive et rsidentielle leves. Carte 14 . Attractivit des aires mtropolitaines et des grandes aires urbaines de France mtropolitaine- Fin des annes 2000
Source : Sirene, Clap, Lifi, DADS et recensement de la population (Insee)
En revanche, dautres aires mtropolitaines prsentent des profils moins spcifiques puisquelles sont intgres dans des classes mixtes avec des grandes aires urbaines : Les aires de Lille, Strasbourg et Bordeaux sont associs des aires telles quAmiens, Saint-
Etienne ou Orlans avec une attractivit productive, avec une polarisation moindre des actifs qualifis, et une faible attractivit rsidentielle ;
Les aires de Rennes, associ Montpelliers, Angers, Tours ou Poitiers o lattractivit rsidentielle est plus forte que dans la classe prcdente.
Au final, linfluence de lhliotropisme reste importante, puisque, lexception de Bordeaux, toutes les aires mtropolitaines situes au sud dun axe Nantes - Genve voient leur attractivit renforce, tant dun point de vue rsidentiel et touristique que pour les actifs qualifis (cf. cartes 15 et 16). De mme, les grandes aires urbaines du sud de la France sont surreprsentes dans la classe o lattractivit rsidentielle est la plus forte (Nmes, Avignon, Perpignan, Bayonne, Limoges).
Page 20 sur 32
4.1 Les espaces urbains La constitution des grandes aires urbaines et des aires mtropolitaines ne se base pas sur des critres dattractivit mais sur la concentration en population, en emplois et notamment des cadres des fonctions mtropolitaines. Pourtant, cette distinction reste pertinente en termes dattractivit puisque 3 classes sont constitues uniquement daires mtropolitaines (cf. carte 14): - Celle de Paris est seule du fait de sa trs forte attractivit pour les actifs qualifis et dans une
moindre mesure pour le tourisme ; - Nantes, Toulouse, Lyon, Grenoble, Aix-Marseille prsentent galement des taux dattraction
dactifs qualifis levs ; - Nice cumule des attractivits productive et rsidentielle leves. Carte 14 . Attractivit des aires mtropolitaines et des grandes aires urbaines de France mtropolitaine- Fin des annes 2000
Source : Sirene, Clap, Lifi, DADS et recensement de la population (Insee)
En revanche, dautres aires mtropolitaines prsentent des profils moins spcifiques puisquelles sont intgres dans des classes mixtes avec des grandes aires urbaines : Les aires de Lille, Strasbourg et Bordeaux sont associs des aires telles quAmiens, Saint-
Etienne ou Orlans avec une attractivit productive, avec une polarisation moindre des actifs qualifis, et une faible attractivit rsidentielle ;
Les aires de Rennes, associ Montpelliers, Angers, Tours ou Poitiers o lattractivit rsidentielle est plus forte que dans la classe prcdente.
Au final, linfluence de lhliotropisme reste importante, puisque, lexception de Bordeaux, toutes les aires mtropolitaines situes au sud dun axe Nantes - Genve voient leur attractivit renforce, tant dun point de vue rsidentiel et touristique que pour les actifs qualifis (cf. cartes 15 et 16). De mme, les grandes aires urbaines du sud de la France sont surreprsentes dans la classe o lattractivit rsidentielle est la plus forte (Nmes, Avignon, Perpignan, Bayonne, Limoges).
Illustration 8 : Attractivit des aires mtropolitaines et des grandes aires urbaines en France
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
15
(1) Revue Profils n97 Dcembre 2011(2) Schma de cohrence territoriale
Des scnarios davenir contrasts pour laire urbaine centrale impactent la demande de mobilit et interpellent la politique damnagement du territoire
Dans le cadre de ses travaux de prospective, lINSEE a propos pour lAML (versant franais(1)) : 3 sc-narios alternatifs de dveloppement lhorizon 2030. Cet exercice est tout fait clairant pour les choix dam-nagement du territoire. Un quatrime scnario est destin complter la vision de lavenir de lAML offerte par lINSEE.
Le premier scnario consiste pro-longer les tendances rcentes : il sagit dun scnario tendanciel , dans lequel lattractivit de lAML reste relativement faible (elle est certes plus leve que la moyenne rgionale, mais faible par rapport la moyenne des rgions franaises).
Les deux autres scnarios reposent sur lhypothse que lattractivit de lAML saccrot, et que par cons-quent les dparts de mnages vers le reste de la France seront moins nombreux que dans le premier sc-nario. Ils diffrent sur la rpartition des gains dattractivit au sein de lAML.
Dans le scnario 2, cest la mtro-pole lilloise qui concentre la popu-lation nouvelle, tandis que dans le scnario 3 les populations nouvelles se rpartissent entre les territoires de SCoT(2) dune manire qui reflte les volutions de population rcente.
Le scnario 2 traduit donc un dve-loppement plus concentr gogra-phiquement (ou polaris ) que le scnario 3. Il impliquerait donc un changement de modle pour la m-tropole et une artificialisation accrue de terres agricoles. Ses partisans pourraient arguer quen labsence de solutions de transport efficaces sur longue distance, mieux vaudrait rapprocher rsidences et emplois afin de lutter contre la congestion routire.
Le scnario thorique 4, comme le scnario 3, correspond une forte intgration des marchs rsidentiels et du travail de lAML. Les scnarios de dveloppement sur lesquels se fondent les travaux prospectifs du Conseil rgional et des collectivits partenaires se situeraient entre le 3 et le 4 et sous-tendraient donc une demande de mobilit accrue entre les territoires.
LES ENJEUX DE L AMNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA MOBILIT
1
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
16
(3) Ibidem(4) Cration dentreprises regard sur les crations dtablissements 07/12/2012, mission Bassin minier
Situation de lemploi et dynamisme conomique
En comparaison avec la rgion urbaine de Lyon et laire mtropolitaine pro-venale, lAML capte 40 % des emplois de laire urbaine centrale alors que Lyon dune part, et Marseille-Aix en Provence dautre part, en captent 60 %. Ceci dmontre un dvelop-pement urbain et conomique plus quilibr dans la rgion Nord-Pas de Calais que dans dautres territoires concerns par des phnomnes de mtropolisation(3).
Le territoire de laire urbaine centrale concerne donc prs de 365 000 emplois au lieu de travail dont :
85 % situs dans laire urbaine de Lille et notamment sur Lille (42 %) et Villeneuve-dAscq (13 %).
15 % situs dans le Bassin minier dans laire urbaine de Douai - Lens.
Les illustrations 9 et 10 montrent par ailleurs que malgr le taux de chmage lev par rapport la moyenne nationale, la cration dentreprises et le nombre dem-plois restent dynamiques au sein de laire urbaine centrale.
Illustration 9 : Variation de lemploi 1999-2011 et taux de chmage 2011 en Nord-Pas de Calais
Le dfi de lattractivit conomique et de lemploi
20% 21%18%17%15.5% 16.5%14%Source : INSEE, Sirene
Cration dtablissementsPar Zone demploi en 2011
7 700
2 000
650
Taux annuel moyende cration dtablissementsEn % par zone demploi entre 2009 et 2011
19% 20%18%17%13,5% 15,5%12%
Moyennergionale
et nationale17,2%
Berck - Montreuil
Calais
Dunkerque
Douai
Maubeuge
Roubaix - Tourcoing
Boulogne-sur-mer
Bthune - Bruay
Valenciennes
Flandre - Lys
Lille
Lens - Hnin
Cambrai
Saint-Omer
Arras
Illustration 10 : Cration dentreprises en Nord-Pas de Calais(4)
Arras
Lille
Cambrai
Maubeuge
Calais
Douai
Berck - Montreuil
Dunkerque
Saint-Omer
Flandre -Lys
Valenciennes
Bthune - Bruay
Boulogne-sur-Mer
Lens - Hnin
Roubaix - Tourcoing
Ralisation : SPIRESources :GEOFLA 2014INSEE 1999 - 2011Fond de carte ESRO
Variation de l'emploi 1999 - 2011 et taux de chmage 2011dans les zones d'emploi du Nord - Pas de Calais
Lgende
Taux de Chmage 2011
10%
Variation du nombre demploisentre 1999 et 2011
Entre - 0,3 % et 0 %
Entre 0 et + 6%
Entre 6% et 10%
Entre 10 et 15%
Entre 15 et 20%
0 2010 Kilomtres
17,8%
13,9 %
16,5%
10,8%
17,2%
18,7%
16,7%
19,7%
12,3%
19,9%
15,4%
14,9%
18,4%
16,6%
13,3%
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
17
Des emplois tertiaires suprieurs(1) ou de fonctions mtropolitaines dans lagglomration lilloise qui diffusent dans laire urbaine centrale et le Valenciennois
Comme le montre lillustration 11, la ralit de lAML ne correspond pas lide reue selon laquelle les activits nobles seraient toutes localises dans lagglomration lilloise et celles qui ne le sont pas sur sa priphrie.
Sur le versant franais de laire mtropolitaine, si lagglomration lilloise capte 60 % des emplois dits suprieurs , 40 % de ces emplois sont localiss dans les autres territoires, ce qui est loin dtre ngligeable.
Le corridor nord-sud de l aire urbaine centrale, ainsi que le Valenciennois m par une dynamique propre tirent dailleurs mieux leur pingle du jeu que dautres territoires plus priphriques en distance-temps.
Par ailleurs, la comparaison avec laire mtropolitaine de Lyon conduit aux mmes conclusions pour les emplois tertiaires suprieurs que pour les emplois totaux, celle dune meilleure diffusion des emplois sur le territoire de laire urbaine centrale.
Illustration 11 : Nombre et taux demplois tertiaires dans les principales aires urbaines
(1) Emplois tertiaires suprieurs lis aux fonctions mtropolitaines : conception-recherche, prestations intel-lectuelles, commerce interentreprises, gestion, culture-loisirsSource : Pages Profils n 103 - fvrier 2012 - Contrastes sociaux et systmes mtropolitains - Volet 1 - Pierre Chaillot, Arnaud Degorre Nicolas Turban, Insee Service tudes & Diffusion
Lgende
Nombre demplois tertiaires suprieurs(conception - recherche, prestations intellectuelles,commerce inter-entreprises, gestion, culture et loiris)
1 000
10 000
100 000
Aire Mtropolitaine de Lille
27,4 %
22 %
18 %
11,3 %
Ratio emplois tertiaires suprieurs / nombre total demplois
10 0 105 Kilomtres
Copyright: 2013 Esri, DeLorme, NAVTEQ
Aire Urbaine de Lille
Aire Urbaine de Bthune
Aire Urbaine dArras
Aire Urbaine de Douai - Lens
Aire Urbaine de ValenciennesAire Urbaine de Maubeuge
Aire Urbaine de Cambrai
140 000
12 100
13 400
29 000
22 000
6 300
4 700
Ralisation : SPIRESource : 2012, INSEE, Profils 103, Contrastes sociauxet systmes mtropolitains
Nombre et taux demplois tertiaires suprieurs ou de fonctions mtropolitainesdans les principales aires urbaines de lAire Mtropolitaine de Lille
16,7 %
16 %
14,8 %
Lgende
Nombre demplois tertiaires suprieurs(conception - recherche, prestations intellectuelles,commerce inter-entreprises, gestion, culture et loiris)
1 000
10 000
100 000
Aire Mtropolitaine de Lille
27,4 %
22 %
18 %
11,3 %
Ratio emplois tertiaires suprieurs / nombre total demplois
10 0 105 Kilomtres
Copyright: 2013 Esri, DeLorme, NAVTEQ
Aire Urbaine de Lille
Aire Urbaine de Bthune
Aire Urbaine dArras
Aire Urbaine de Douai - Lens
Aire Urbaine de ValenciennesAire Urbaine de Maubeuge
Aire Urbaine de Cambrai
140 000
12 100
13 400
29 000
22 000
6 300
4 700
Ralisation : SPIRESource : 2012, INSEE, Profils 103, Contrastes sociauxet systmes mtropolitains
Nombre et taux demplois tertiaires suprieurs ou de fonctions mtropolitainesdans les principales aires urbaines de lAire Mtropolitaine de Lille
16,7 %
16 %
14,8 %
LES ENJEUX DE L AMNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA MOBILIT
1
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
18
Les ples de comptitivit et dexcellence: un modle rcent de dveloppement conomique en rseau
Lconomie rgionale sest historique-ment dveloppe autour de grandes activits industrielles : la mine, le textile, la sidrurgie se suffisant sou-vent eux-mmes dans leur mode de fonctionnement comme en tmoigne lorganisation urbaine hrite de lac-tivit minire avec ses fosses, corons et glises, etc. classs depuis 2012 par lUNESCO au patrimoine mondial de lhumanit.
Aujourdhui une conomie de r-seau a remplac les activits frquemment fdres par un centre de ressource national : les ples de comptitivit ou rgional les ples dexcellence . La rgion Nord Pas de Calais accueille ainsi le sige de 7 ples de comptitivit de rang national. Par ailleurs, dans le cadre du Schma rgional de
dveloppement conomique (SRDE) lactivit rgionale sest organise autour de 6 ples de comptitivit. Chacun des grands territoires compo-sant la rgion et plus particulirement laire mtropolitaine est le chef de file dune activit conomique : ple de comptitivit ou dexcellence.
Chacun de ces ples (prsents lil-lustration 12) rayonne sur un rseau dchelle rgionale ou nationale com-pos dentreprises et de laboratoires. La fluidit des changes conditionne la poursuite du processus de mise en rseau dont chacun des territoires
tire bnfice. Laire urbaine centrale concentre en rgion la majorit des ples de comptitivit ou dexcellence rgionaux. Ces ples bnficient dun effet de rseau maill sur ce territoire qui est un acclrateur dopportunit pour les entreprises qui tirent avan-tage de leffet de grappe dactivits complmentaires.
Les impacts importants de la congestion routire sur lactivit rgionale
L Agence europenne pour lenviron-nement value le cot annuel de la congestion prs de 1,5 % du PIB en France. Par ailleurs, une tude rali-se par INRIX et le Centre for Econo-mics and Business Research (Cebr) prvoit une hausse annuelle de 31 % du cot des bouchons dans lHexa-gone, qui se chiffrera 22 milliards deuros en 2030, contre 17 milliards deuros en 2013.
Sur la Rgion Nord-Pas de Calais, plus de 1,4 milliard deuros est inutilement perdu chaque anne par leffet de la congestion(2). Lensemble des entre-prises et des habitants du territoire mtropolitain sont concerns. Cette somme reprsente presque lqui-valent des dpenses daide sociale du Dpartement du Nord (1,5 milliard deuros) et correspond la valeur gnre par 16 000 20 000 emplois.
Illustration 12 : Rseau des ples de comptitivit et dexcellence conomique rgionaux
(2) Source : CRCI Nord de France
Source : Conseil Rgional Nord-Pas de Calais / DAE0 10 20 30 km
cartographie : D2DPE / IGAS HR - fvrier 2015 - 035
ENERGIE
AGRO-ALIMENTAIRE
MECANIQUE
BOIS
TEXTILE
IMAGES
LOGISTIQUE
BTP
AUTOMOBILE
UP-TEX
ECO-ACTIVITES
TEAM2
PLASTURGIE
MATIKEM
UBIQUITAIRE
PICOM
NSL
SANTE
AQUIMER
TEXTILE
TEXTILE
FERROVIAIRE
I-TRANS
BOIS
Saint Omer
Dunkerque
Calais
Berck
Boulognesur Mer
Bthune
Lens
Lille
Arras
Douai
Cambrai
Valenciennes
Maubeuge
Transports et comobilitUbiquitaire et internet des objetsChimie, matriaux et recyclageSant et alimentation
Rseau des ples de comptitivit et dexcellence conomique rgionauxSchma Rgional de Dveloppement Economique
UP-TEXPles de Comptitivit :
AQUIMERMATIKEM
PICOMI-TRANS
NSL
Matriaux Textiles AvancsProduits aquatiquesMatriaux et applications pour une utilisation durableIndustries du CommerceTransports terrestresNutrition - Sant - Longvit
TEAM2 Technologies de lenvironnement appliques aux matriaux
Ple dexcellence
Ple de comptitivit
EnergieImages numriques et industries cratives
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
19
MTROPOLE EUROPENE DE LILLE
RGION NORD-PASDE CALAIS66 %
BELGIQUE25 %
AUTRES9 %
9 000/jour
54 000/jour
47 000/jour
32 000/jour
18 000/jour
160 000/jour
La demande globale de dplacements
De manire gnrale, les dplace-ments dchange entre les terri-toires rgionaux et larrondissement de Lille ont fortement augment. Sur la priode 1998-2007, les changes ayant le plus augment sont ceux avec la Belgique (notamment Tour-nai, Courtrai et Mouscron) et le Va-lenciennois, avec une augmentation allant jusqu 40 %.
Il faut retenir que les flux dchanges entre le territoire lillois et les autres territoires de laire urbaine centrale sont les flux qui connaissent les croissances les plus fortes et que, par ailleurs, ils ne sont pas orients exclusivement vers Lille.
Illustration 13 : Dplacements avec la Mtropole europenne de Lille(1)
Le dfi de la mobilit pour tous
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
20
LES ENJEUX DE L AMNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA MOBILIT
1
Une interdpendance croissante des territoires de laire mtropolitaine
Celle relative limportance et lvo-lution des changes met en vidence la progression soutenue des navettes domicile-travail et lexistence de flux dchanges significatifs avec la Bel-gique.
Alors que la carte sur lintensit des changes rapports aux emplois to-taux amne le commentaire suivant de lINSEE : Lintgration de laire mtropolitaine de Lille se construit en outre selon une double dynamique : concentrique dune part, autour de lagglomration lilloise, transversale, dautre part, le long de lancien Bassin minier.(2)
Forte progression des navettes longue distance
Par ailleurs, lINSEE remarque quen 2006 prs dun quart des actifs occu-ps de la rgion Nord - Pas de Calais travaillent dans une zone demploi diffrente de leur lieu dhabitation. Le volume des navettes domicile-travail impliquant un changement de zones demploi a augment de prs de 25 % depuis 1999 tandis que la population active occupe augmentait de seule-ment 10 %(3).
Lallongement de la distance des navettes domicile-travail correspond donc une lame de fond qui oblige les acteurs publics faire voluer en per-manence les performances de loffre de transports en commun. En effet, loffre de transport public, organi-sant autour de services structurants de transports collectifs lventail des modes et services adapts la diversit des territoires et des situa-tions, modes urbains, modes actifs, et lensemble de la palette des nouvelles
mobilits (covoiturage, tltravail...) doit sadapter cette ralit. Elle doit proposer une solution performante sur la totalit de la chane de dpla-cements, condition ncessaire pour reprsenter une relle alternative la voiture particulire.
Illustration 14 : Principaux flux domicile-travail entre SCoT(4)
(1) Source : Mtropole europenne de Lille - Enqute dplacements 2006(2) Source : Pages de Profils n103 - fvrier 2012 - Contrastes sociaux et systmes mtropolitains - Volet 1 - Pierre Chaillot, Arnaud Degorre Nicolas Turban, Insee Service tudes & Diffusion(3) Ibidem(4) Source : 2012, INSEE, Profils n103 Contrastes sociaux et systmes mtropolitains
DPLACEMENTS DOMICILE-TRAVAIL QUOTIDIENSLILLE MTROPOLE ET TERRITOIRES LIMITROPHES
FlandreIntrieure
Lille Mtropole BELGIQUE
Artois
Lens-LivinHnin-Carvin
Douaisis Valenciennois
volution des dplacements 1999- 2009 (Tous modes confondus)
volution inconnue(donnes absentes)
Flux entrantsFlux sortants
3 919 15 337
2937
11 5239 043
20 191
4 378
16 364
9 063
4 708
9 280 10 230
- 5 % ; 0 % 0 % ; 30 % 30 % ; 50 % Plus de 50 %
Ralisation : SPIRESources : INSEE dplacement domicile - travail 2009Mission Bassin minier 1999(*) EMD LMCU 2006IGN GEOFLA
0 10 20km
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
21
(1) Sources : La mobilit des Franais MEDT sur la base de lenqute nationale transports et dplacements 2008 INSEE INRETS(2) Sources : INSEE migrations domicile travail 2009 fichier dtail - Traitement : SPIRE
Mobilit et ingalits sociales
Comme le montrent les illustrations 15 et 16, on constate que les catgo-ries socioprofessionnelles qui dis-posent des revenus les plus faibles ont recours au mode de transport le plus onreux : le vhicule parti-culier.
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2007
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
2030
110(+ 6 930 000)
(+ 100 000)(+ 114 000)(+14 000)
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98
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100 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0 %
Croissance de population2007-2030 arrondie
% dvolution
Aire mtropolitaine de Lille (versant franais)
Rgion Nord-Pas de Calais
Reste de la Rgion Nord-Pas de Calais
France
Zone artificialises NPdC
Zones naturelles NPdC
Zones agricoles NPdC
Emploi + mnage (estimation) NPdC
Moins de 500
Vhicule particulier
Transport en commun
Nombre de mnages en milliers
Mkm. Voy
% d'augmentation des cots de la mobilit
500 999
1 000 1 499
1 500 1 999
2 000 2 999
Plus de 3 000
Ensemble
Transport collectif
Autre mode mcanis
Marche
Vlo
Deux roues motoris
Voiture
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
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30
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60 %
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Cd
As
Ni
Pb
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C6H6
COVNM
PM2,5
PM10
TSP
CO
NOx
SO2
Nombre de mnages basculant en prcarit
5 %0 % 10 %
15 %
20 %
25 %
30 %
30
40
50
60
70
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100 %
80 %
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60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0 %
Ouvriers
Employs
Professions intermdiaires
Cadres et professionsintellectuelles suprieures
Artisans, commerantset chefs dentreprises
90
67,5
45
22,5
0
Conduite
Manuvre
nergie
Commercialisation
Gares
IFER
Entretien
Agriculture Sylviculture
Biognique
Autres transports Rsidentiel tertiaire
Transformation de lnergie
Transport routier
Recettes tarifaires
Charges dexploitation
Taux de couverture Recettes / Charges
Industrie manufacturire, dchets, construction
Marche pied
Voiture / moto
TC
Train
Vlo
27 %
36 %
41 %
3 %
2 %
18 %
2 %
2 %20 %
8 %
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2 %
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1 %
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80 %
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60 %
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TC
Autosolisme
Cov
7,5 %
7,5 %
84,9 %
42,8 %
45,3 %
11,9 %
13,5 %
34,2 %
52,3 %
17 %
2030
2040
2050
2060
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45
67,5
90
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0
21,00 %
31,50 %
42,00 %
10,50 %
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2025
2035
2045
2055
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20 000
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2005
24,5 %
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67,3 %
Poids des distances
Poids des missions de CO2Frquence dutilisation
20 %
10 %
0 % 40 %
60 %
80 %
30 %
50 %
70 %
90 %
100 %
Bus
Voiture
Marche
Train
Mtro / Tram
Moto
Vlo
Vhicule particulier conducteur
Vhicule particulier passager
Transport en commun
Mode doux
2 roues motoris
QUAI A QUAI LATRAL
QUAI LATRAL
QUAI CENTRALQUAI B
QUAI C
Actifs Occups
tudiantset Scolaires
Autres
2 %
2 %20 %
9 %
67 %
2 %
3 %
22 %
8 %
65 %
2 %
3 %
32 %
10 %
52 %
1 % 1 % 1 %
Illustration 15 : Dplacements locaux un jour de semaine ouvr des individus gs de 6 ans ou plus rsidant en France mtropolitaine(1), selon le revenu par UC du mnage et selon le mode de transport.
112110,9
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2007
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
2030
110(+ 6 930 000)
(+ 100 000)(+ 114 000)(+14 000)
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98
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100 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
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10 %
0 %
Croissance de population2007-2030 arrondie
% dvolution
Aire mtropolitaine de Lille (versant franais)
Rgion Nord-Pas de Calais
Reste de la Rgion Nord-Pas de Calais
France
Zone artificialises NPdC
Zones naturelles NPdC
Zones agricoles NPdC
Emploi + mnage (estimation) NPdC
Moins de 500
Vhicule particulier
Transport en commun
Nombre de mnages en milliers
Mkm. Voy
% d'augmentation des cots de la mobilit
500 999
1 000 1 499
1 500 1 999
2 000 2 999
Plus de 3 000
Ensemble
Transport collectif
Autre mode mcanis
Marche
Vlo
Deux roues motoris
Voiture
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
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2006
2007
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30
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Cd
As
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COVNM
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CO
NOx
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Nombre de mnages basculant en prcarit
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Ouvriers
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Professions intermdiaires
Cadres et professionsintellectuelles suprieures
Artisans, commerantset chefs dentreprises
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Conduite
Manuvre
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Commercialisation
Gares
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Entretien
Agriculture Sylviculture
Biognique
Autres transports Rsidentiel tertiaire
Transformation de lnergie
Transport routier
Recettes tarifaires
Charges dexploitation
Taux de couverture Recettes / Charges
Industrie manufacturire, dchets, construction
Marche pied
Voiture / moto
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Train
Vlo
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TC
Autosolisme
Cov
7,5 %
7,5 %
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11,9 %
13,5 %
34,2 %
52,3 %
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2030
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0
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20 000
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25 000
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5 000
2005
24,5 %
5,8 %0,5 %
1,8 %
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Poids des distances
Poids des missions de CO2Frquence dutilisation
20 %
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Bus
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Marche
Train
Mtro / Tram
Moto
Vlo
Vhicule particulier conducteur
Vhicule particulier passager
Transport en commun
Mode doux
2 roues motoris
QUAI A QUAI LATRAL
QUAI LATRAL
QUAI CENTRALQUAI B
QUAI C
Actifs Occups
tudiantset Scolaires
Autres
2 %
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2 %
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2 %
3 %
32 %
10 %
52 %
1 % 1 % 1 %
Illustration 16: Navetteurs originaires des SCoT du Bassin minier destination du SCoT de Lille Mtropole(2)
LES ENJEUX DE L AMNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA MOBILIT
1
RSEAU EXPRESS GRAND L ILLE
22
112110,9
103,2102,8101,5
2007
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
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Croissance de population2007-2030 arrondie
% dvolution
Aire mtropolitaine de Lille (versant franais)
Rgion Nord-Pas de Calais
Reste de la Rgion Nord-Pas de Calais
France
Zone artificialises NPdC
Zones naturelles NPdC
Zones agricoles NPdC
Emploi + mnage (estimation) NPdC
Moins de 500
Vhicule particulier
Transport en commun
Nombre de mnages en milliers
Mkm. Voy
% d'augmentation des cots de la mobilit
500 999
1 000 1 499
1 500 1 999
2 000 2 999
Plus de 3 000
Ensemble
Transport collectif
Autre mode mcanis
Marche
Vlo
Deux roues motoris
Voiture
1993
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1995
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Nombre de mnages basculant en prcarit
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Ouvriers
Employs
Professions intermdiaires
Cadres et professionsintellectuelles suprieures
Artisans, commerantset chefs dentreprises
90
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Conduite
Manuvre
nergie
Commercialisation
Gares
IFER
Entretien
Agriculture Sylviculture
Biognique
Autres transports Rsidentiel tertiaire
Transformation de lnergie
Transport routier
Recettes tarifaires
Charges dexploitation
Taux de couverture Recettes / Charges
Industrie manufacturire, dchets, construction
Marche pied
Voiture / moto
TC
Train
Vlo
27 %
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TC
Autosolisme
Cov
7,5 %
7,5 %
84,9 %
42,8 %
45,3 %
11,9 %
13,5 %
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17 %
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Poids des distances
Poids des missions de CO2Frquence dutilisation
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70 %
90 %
100 %
Bus
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Vhicule particulier conducteur
Vhicule particulier passager
Transport en commun
Mode doux
2 roues motoris
QUAI A QUAI LATRAL
QUAI LATRAL
QUAI CENTRALQUAI B
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Actifs Occups
tudiantset Scolaires
Autres
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2 %20 %
9 %
67 %
2 %
3 %
22 %
8 %
65 %
2 %
3 %
32 %
10 %
52 %
1 % 1 % 1 %
Ce dveloppement des flux rsul-tant des stratgies damnagement et de dveloppement des territoires de laire urbaine centrale, prsente des consquences diffrencies selon les situations individuelles. Il apparat que les dplacements et le choix modal dpendent du niveau de ressources des mnages et peuvent engendrer une situation de prcarit nergtique.
Prcarit nergtique(3) lie au transport et la mobilit lchelle de laire mtropolitaine
Sur le territoire de lAML en 2011, 120 000 mnages (soit environ 10 % des mnages) sont en situation de prcarit nergtique lie au trans-port et la mobilit(4).
lavenir, il est possible qu cot nergtique inchang, lintgration mtropolitaine, synonyme daug-mentation et dallongement des d-placements, entrane une hausse du nombre de mnages en situation de prcarit nergtique.
Face cette ralit vcue, il convient de reconnatre que loffre de trans-port en commun rapide sur longue distance au sein de laire mtropoli-taine est perfectible.
Une amplification probable de la prcarit nergtique lie aux transports et la mobilit lhorizon 2025-2030 dans laire mtropolitaine de Lille
La baisse des prix de lnergie actuelle constate est considre
comme un pisode conjoncturel qui ne remet pas en cause le principe dune hausse continue des prix ner-gtiques moyen et long termes(5).
Dans ce contexte, limpact dune hausse des cots de mobilit sur laugmentation du nombre de per-sonnes en situation de prcarit nergtique lie la mobilit, simul lchelle de lAML, est trs impor-tant. Aujourdhui trop de personnes sont dj prcarises et le seront plus encore quand la hausse des prix de lnergie reprendra sa course.
(3) La notion de prcarit nergtique est ne du constat que la hausse des cots nergtiques tait tendanciel-lement plus forte que la hausse des revenus et du pouvoir dachat des personnes. Il est couramment admis quil y a prcarit nergtique pour un mnage quand la part du revenu disponible notamment consacre aux dpenses de mobilit quotidienne dpasse 7%.(4) Lassociation de lAire mtropolitaine de Lille a commandit une tude intitule : Approche de la prcarit nergtique lie au transport et la mobilit lchelle de lAire mtropolitaine de Lille nergie Demain & SYSTRA.(5) Rapport 2014 de lAgence Internationale de lnergie (AIE) sur les perspectives nergtiques mondiales ralis pour lassociation de lAire mtropolitaine de Lille.
Illustration 17: Aire mtropolitaine de Lille. Nombre de mnages basculant en situation de prcarit nergtique lie la mobilit quotidienne en fonction de laugmentation de cots de la mobilit
Cette simulation met en vidence la forte sensibilit des mnages bas revenu une augmentation des cots de mobilit : si aujourdhui 120 000 personnes sont dj en situation de prcarit nergtique dans lAML, 35 000 viendraient sajouter